5
Presses Universitaires du Mirail Crónicas y reportajes by Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ Review by: Jacques Gilard Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 28, La terre et les paysans en Amérique Latine (1977), pp. 292-295 Published by: Presses Universitaires du Mirail Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40850467 . Accessed: 17/06/2014 11:11 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.79.253 on Tue, 17 Jun 2014 11:11:12 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

La terre et les paysans en Amérique Latine || Crónicas y reportajesby Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: La terre et les paysans en Amérique Latine || Crónicas y reportajesby Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ

Presses Universitaires du Mirail

Crónicas y reportajes by Gabriel GARCÍA MÁRQUEZReview by: Jacques GilardCahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 28, La terre et les paysans en AmériqueLatine (1977), pp. 292-295Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40850467 .

Accessed: 17/06/2014 11:11

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

.

Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access toCahiers du monde hispanique et luso-brésilien.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 195.34.79.253 on Tue, 17 Jun 2014 11:11:12 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

Page 2: La terre et les paysans en Amérique Latine || Crónicas y reportajesby Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ

292 C. DE CARAVELLE

El volumen se completa con los trabajos de Fernando Alegría, « Neruda, reflexiones y reminiscencias », Enrique Anderson Imbert, « La prosa vanguardista de Neruda » ; y los ensayos de Donald Yates, sobre Neruda y Borges, y de John Felstiner, quien realiza una lectura 'feminista* de la creación nerudiana. También, el lector podrá encontrar una exhaustiva bibliografía de aquellos trabajos críticos publicados entre 1967 y 1974, realizada por Enrico Mario Santi.

Como puede observarse, el material entregado en estas Actas no carece de valor y suscitará, sin duda, la atención de los interesados. Sin embargo, cabría objetar la inexistencia de una uniformidad lingüística, sobre todo en las discusiones, así como también la dispo- sición de los trabajos en el interior del volumen. Hubiese sido deseable un criterio que tomase en consideración el contenido y los temas de las comunicaciones y no el mero orden de lectura o alfa- bético (para el caso de los ausentes). En todo caso, repetimos, este homenaje a Pablo Neruda, tributo también a un pueblo que lucha por su libertad, invita a la reflexión, consigue entregar aportes deci- sivos para la comprensión de la fértil y compleja obra nerudiana y se constituye, así, en un documento de útil consulta para los estu- diosos del tema.

Fernando Moreno.

Gabriel GARCIA MARQUEZ. - Crónicas y reportajes, Bogotá, Ins- tituto Colombiano de Cultura, 1976. - 528 p.

Ce livre est une réédition d'une partie de l'œuvre journalistique de García Márquez. Une de plus, pourrait-on dire, après Relato de un náufrago (1970) et Cuando era feliz e indocumentado (1973). Une de plus, mais surtout une qui ne saurait être la dernière. Ceci parce que l'œuvre journalistique de García Márquez ne saurait non plus être épuisée par ces trois livres, mais principalement parce que cette édition nous semble bien malheureuse et qu'il faudra bien un jour la revoir, la rectifier, la compléter : la refaire.

Ces textes sont ceux que García Márquez publie lorsqu'il vient enfin - après six ans de journalisme - au reportage, pour le compte de El Espectador de Bogotá. Une époque décisive, pour la création lit- téraire de l'auteur autant que pour sa profession du moment; déci- sive aussi parce que c'est le moment où García Márquez va partir pour l'Europe, à la rencontre d'un autre monde. Cette période, qui va d'août 1954 à avril 1956, est bien celle où il atteint au summum dans sa profession de journaliste. Dans tout ce qu'il écrit alors, on voit en filigrane ce que seront ses romans et ses contes postérieurs à

This content downloaded from 195.34.79.253 on Tue, 17 Jun 2014 11:11:12 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

Page 3: La terre et les paysans en Amérique Latine || Crónicas y reportajesby Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ

COMPTES RENDUS 293

La hojarasca (qui sort d'ailleurs au moment du départ pour l'Europe et qui est alors, du point de vue esthétique et thématique, un roman dépassé).

Il était juste que ces textes soient réédités. Le Relato de un náu- frago ne pouvait à lui seul rendre compte de toute la période. Cuando era feliz e indocumentado appartient à une période postérieure, celle de Caracas (1958), où García Márquez n'avait plus rien à apprendre et commençait à ressasser des formules qu'il dominait déjà trop bien (les chroniques sur les pays du Rideau de Fer, 1958-1959, seront d'une autre veine). Donc ces Crónicas y reportajes pourraient sem- bler être les bienvenus. Certes, ils le sont, dans la mesure où le public colombien pourra apprécier ce que seuls les chercheurs pouvaient connaître, mais les mérites de cette édition s'arrêtent là. L'œuvre de García Márquez est trop importante pour que l'on puisse se contenter d'une réédition entachée de dilettantisme.

Il s'agit d'une sélection faite par l'auteur (à en croire la deuxième page de couverture) d'après on ne sait quelle compilation (aucune mention n'en est faite dans le volume). On se dit alors que cette compilation a pu être faite de façon incomplète et désordonnée - ce qui est regrettable - ou que, si elle a été bien faite, c'est la sélection qui est discutable. Ne nions pas l'intérêt de cette sélection : elle nous renseigne sur les critères actuels de l'auteur, et cela sera un jour d'un réel intérêt. Mais quant aux textes qui sont proposés au public colombien, on ne peut dire qu'ils soient l'image la plus fidèle du Garcia Márquez journaliste de ces années. Il aurait fallu tout repro- duire, bien sûr (dans l'hypothèse où la compilation ne serait pas gra- vement déficiente). Mais puisque sélection il y a, elle aurait pu et dû être bien différente.

On a parfois l'impression d'une élimination. Par exemple, pour- quoi ces trois chroniques genevoises plutôt que les quatre autres qui n'ont pas été retenues ? Peut-être la compilation est-elle encore à mettre en cause ici. Mais c'est bien une question de critère lors- qu'on ne retrouve dans le livre qu'une des nombreuses chroniques consacrées à Venise - et cela ne se justifie guère - , ou lorsque l'on constate que les trois splendides articles consacrés à Vienne, « la ville du Troisième homme », ne figurent pas ici - ce qui ne se justifie pas du tout. De même on ne peut que déplorer fortement que les dix premières livraisons du reportage sur l'Affaire des Fuites n'aient pas été rééditées 0) : elles étaient supérieures (en qualité

(1) On peut se demander si le mauvais état des collections de journaux de la Bibliothèque Nationale de Bogotá n'a pas joué son rôle dans cette omission du seul reportage sur la France que Garcia Márquez ait publié dans la presse colom- bienne. Cependant, il existe à Bogotá d'autres endroits où consulter de bonnes collections de El Independiente,

This content downloaded from 195.34.79.253 on Tue, 17 Jun 2014 11:11:12 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

Page 4: La terre et les paysans en Amérique Latine || Crónicas y reportajesby Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ

294 C. DE CARAVELLE

journalistique et en qualité littéraire) à la pourtant brillante série consacrée à l'Affaire Montési. Nous insistons surtout sur la partie européenne du livre, parce que les choix nous y semblent particu- lièrement contestables, mais la partie colombienne - mieux équi- librée cependant - appellerait quelques retouches. On ne regrettera pas ici l'absence du reportage sur le champion cycliste Ramón Hoyos, paru en juin et juillet 1955, mais certaines des « Notas del redactor » qui l'accompagnaient auraient pu être retenues. Mais incontestablement, il manque certains petits reportages frivoles. Nous pensons en particulier à Un personaje singular en Bogotá. El gaitero escocés..., à Un Papá Noel de verdad alegra esta nochebuena a Bogotá, qui auraient apporté une nuance indispensable à l'ensem- ble. C'est que le livre met l'accent sur le côté militant de la production journalistique de García Márquez à cette époque; c'était une néces- sité absolue, car outre un talent admirable, l'auteur eut beaucoup de courage pour oser écrire certains articles fort gênants pour la dic- tature de Gustavo Rojas Pinilla. Mais il est injuste de laisser de côté, de cacher presque, les textes relevant de la « mamadera de gallo », cet humour très « costeño » que García Márquez et ses amis du groupe de Barranquilla avaient inventé vers 1950 - et qui fait partie désormais du vocabulaire de tous les Colombiens (et de leur philosophie quotidienne, dans une grande mesure). Le « mama- gallismo » fait aussi partie de la manière de García Márquez, celle d'être et celle d'écrire.

La présentation des textes retenus fera aussi l'objet de très sérieu- ses réserves. On ne s'arrêtera pas au fait que la chronologie n'a pas été respectée. Les données de l'index aident à la rétablir en partie. Quelques incertitudes subsisteront cependant, parce que ces don- nées ont le défaut d'omettre la date de parution de chaque texte : seul le mois est indiqué (et l'année, mais ceci va de soi). Mais sur- tout, on retrouve ici la fréquente et irritante faiblesse de la plupart des rééditions de textes de García Márquez, facile à constater pour Ojos de perro azul, recueil tardif de ses tout premiers contes, et pour l'abominable Todos los cuentos édité il y a peu par Plaza & Janés : on prend pour une première parution ce qui n'est qu'une reprise. Les chroniques de La Sierpe, qui ouvrent ce livre, avaient commencé à paraître en 1952 dans la revue Lámpara, soit deux ans avant que García Márquez ne devienne reporter à El Espectador. Ces chroniques de La Sierpe ne sont qu'un antécédent, réel mais lointain, de ce que ferait García Márquez à partir d'août 1954. Un critique mal informé pourrait tirer de leur lecture et des dates indi- quées ici des conclusions aberrantes sur les processus créatifs de l'auteur. Ces chroniques auraient dû être différenciées du reste. D'au-

This content downloaded from 195.34.79.253 on Tue, 17 Jun 2014 11:11:12 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

Page 5: La terre et les paysans en Amérique Latine || Crónicas y reportajesby Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ

COMPTES RENDUS 295

tres défauts plus ponctuels apparaissent, qui n'en sont pas moins regrettables parce qu'ils empêchent ou gênent une approche critique rigoureuse. Il y a des erreurs sur les dates. El cartero llama mil veces est un texte de novembre 1954, et non de décembre. Le reportage- interview sur Alvaro Mutis portait un titre qui n'apparaît pas ici ; il sortit en mars 1954 et non en août; il n'était pas signé du nom de son auteur, mais d'un pseudonyme qui mériterait d'être tout aussi célè- bre. La numération des livraisons de la longue série sur l'Affaire Montesi (El escándalo del siglo) est inexacte; il y eut quatorze livrai- sons et non treize comme l'indique le sommaire. Les apostilles qui reviennent à chaque chronique (« El lector debe recordar que... ») figurent ici dans le cours du texte là où la colonne de El Espectador était effectivement interrompue, ce qui est un peu trop forcer le texte; leur place était ailleurs - avant ou après, mais ailleurs. Il est vrai qu'un journal ne se reproduit pas si aisément en livre, mais une reproduction moins mécanique aurait été souhaitable.

Il fallait un livre de García Márquez dans les collections de l'Ins- tituto Colombiano de Cultura. En raison du magnifique effort edito- rial qu'elle développe actuellement - et dont il faudrait aussi lon- guement parler - , cette entité méritait bien en effet de recevoir un titre et des textes du plus grand écrivain national. Regrettons que cela se fasse sous le signe de l'amateurisme. C'est déjà un pas, mais il faudra bien qu'un jour l'œuvre journalistique de García Márquez soit rééditée, n'allons pas jusqu'à dire scientifiquement, mais rigou- reusement. L'œuvre porte encore beaucoup de masques, qu'il faudra lui enlever, tôt ou tard. Mais cette édition, qui pouvait sembler y contribuer, ne fera que prolonger les équivoques.

Jacques Gilard.

José Antonio MARAVALL. - Estudios de historia del pensamiento español. Serie tercera^ Siglo XVII. Madrid, Ediciones Cultura Hispánica, 1975, 407 p.

José Antonio MARAVALL. - La Cultura del Barroco. Análisis de una estructura histórica. Collection « Letras e Ideas », Maior, 7. Barcelona, Ariel, 1975, 536 p.

Ce n'est pas un hasard si ces deux volumes paraissent presque en même temps et si la troisième série des Estudios voit le jour avant la deuxième, consacrée à l'époque de la Renaissance.

En effet, sous le premier titre, J.A. Maravall regroupe quatorze de ses articles ou conférences parus entre 1945 et 1972, dans diffé-

This content downloaded from 195.34.79.253 on Tue, 17 Jun 2014 11:11:12 AMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions