74
N° 11 — Décembre 2009 Bulletin du CDS de Haute-Corse La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo/canyon 2008 Camp Spéléo Alpes-Maritimes Camp Canyon Slovénie-Dolomites Humour

La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

N° 11 — Décembre 2009

Bull e t in du CDS de Haut e -Cors e

La vie des clubs, les élections

Les aventures spéléo/canyon 2008

Camp Spéléo Alpes-Maritimes

Camp Canyon Slovénie-Dolomites

Humour

Page 2: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Éditorial ……………………………………………………………………………………………………………………………… 3

La vie des clubs et du CDS, les élections ……………………………………………………. 4

Les aventures spéléo/canyon 2008

les premières, les désob’s……………………………………………………………………………… 6

découvertes, initiations et perfectionnement…………………………………………… 11 visites de cavités……………………………………………………………………………………………… 16 spécial Ghisoni …………………………………………………………………………………………………… 21 spéléo-secours 2B …………………………………………………………………………………………… 26 médias ………………………………………………………………………………………………………………… 28 divers ………………………………………………………………………………………………………………… 31

canyon ………………………………………………………………………………………………………………… 33

visiteurs ……………………………………………………………………………………………………………… 45

Camp Spéléo 2008, Alpes Maritimes……………………………………………………… 47

Camp Canyon 2008, Slovénie-Italie (Dolomites)………………………………… 64

Humour………………………………………………………………………………………………………………… 73

Page 2

Sommaire

Page de couverture :Descente acrobatique dans U Tribbiolu (San Nicolao/Haute-Corse)

SOMMAIRE

Page 3: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 3

Éditorial

ÉDITORIAL

Bulletin du Comité Départemental de Spéléologie de Haute-Corse n°11, décembre 2009 Bat. A8, Les Logis de Montesoro, 20 600 BASTIA Tél. 04 95 32 68 16 Rédaction : Jean-Noël DUBOIS Responsable de publication : Jean-Noël DUBOIS Conteurs : Antoine BOSCHI, Corine BONNAL, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Victoria GUTTIEREZ, Franck JOURDAN, Jean-Claude LA MILZA, Pierre LACOMBE, Maxime LE GUILLOU, Georges MANQUEST, FRANCIS MARAVAL, Philippe RAMEAU, Noël RICOVERI, Philippe STELLA, Alain TOUZET, FRANCK B…, MOI ? Dessins, photos : Antoine BOSCHI, Jean-Noël DUBOIS, Franck JOURDAN, Jean-Claude LA MILZA, Jean RAFFALDI, Noël RICOVERI, Philippe STELLA, Alain TOUZET Maquette : Jean-Noël DUBOIS

Bonjour à toutes et tous, ami(e)s canyonistes et spéléos,Vous venez à peine de finir de lire le N°10, presque 100 pages, et vous avez déjà

entre les mains le N° 11 ! Pour la première fois, plus de onze pages de sorties dédiéesau canyon. Il y avait matière ! L’année 2008 a été très riche en sorties canyon, grâce àl’investissement des nouveaux initiateurs canyon (devenus depuis moniteurs, mais cesera rapporté dans le N°12). Beaucoup de classiques, nos canyonistes découvreurs sontun peu secrets suur leurs premières... Mais la lecture de ces descentes de classiques etdu Camp canyon en Slovénie devrait vous donner l’envie de replonger dans les vasquesémeraudes... à partir du mois de mai, à moins que vous ne vouliez suivre les exploits denos passionnés de Corse Canyon.

La saison spéléo n’a pas ramené grand chose, malgré quelques prospections et tentati-ves de désobstruction, mais vous aurez des surprises dans le N°12. La lecture du CampAlpes-Maritimes va vous faire rêver aux grands volumes du continent, préparez-vouspour 2010, il y aura peut-être un moins 600 !

Nos amies chauves souris et bébêtes sont en hibernation, on les retrouvera dans leN°12 au printemps prochain.

Bonne lecture.Jean-Noël DUBOIS, président du CDS 2B

Page 4: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Samedi 12 avril 2008 Assemblée Générale élective de la LISC — Bastia —Nouveau Conseil d’administration :

Président — LA MILZA Jean-Claude Vice-président — JOURDAN Franck Secrétaire — BONNAL Corine Trésorier — MARAVAL Francis Secrétaire adjoint — DUBOIS Jean-Noël Trésorière adjointe — BERNARDINI Marie-Hélène Responsable communication — LE GUILLOU Maxime

Samedi 13 décembre 2008 Assemblée Générale ordinaire ITP — Bastia —Nouveau Conseil d’administration :

Président — RICOVERI Noël Vice-présidente — LOSSERAND Valérie Secrétaire — BONNAL Corine Secrétaire adjointe — DARPHIN Aline Trésorier — GÉRALD Olivier Trésorier adjoint — DEMICHELIS Albert Responsable matériel — BOSCHI Antoine

Samedi 1er mars 2008 Assemblée Générale élective du CDS 2B — Bastia —Nouveau Conseil d’administration :

Président — DUBOIS Jean-Noël Vice-présidente — DARPHIN Aline Secrétaire — LOSSERAND Valérie Trésorier — LE GUILLOU Maxime Membre CA — DEMICHELIS Albert Membre CA — MARAVAL Francis Membre CA — RICOVERI Noël

Page 4

Les élections

La vie des clubs et du CDS

Les élections

Page 5: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Mardi 16 décembre 2008Assemblée générale Corse Canyon — Olmeta di Tuda —Nouveau Conseil d’administration

Président — RAYNAUD Éric Président adjoint — BLONS Alain Trésorier — MOUSSET Francis Secrétaire — WOLF Béatrice Membre CA — JOURDAN Franck Membre CA —ARGOUSE Laurent Membre CA — NIREL Julien

Page 5

Les élections

Vendredi 16 mai au Dimanche 18 mai 2008Assemblée générale élective de la FFS — Lyon —Jean-Claude LA MILZA (grand électeur LISC), Jean-Noël DUBOIS (grand électeur CDS 2B)

Samedi 6 décembre 2008 Assemblée générale GCC — Omessa —Nouveau Conseil d’Administration

Président — COURTOIS Jean-Yves Trésorière — HERVE Anita Secrétaire — TORRE Fabrice Secrétaire adjointe — DELAY Florence

ÉLECTION DES GRANDS ÉLECTEURS DES CLUBS AUPRÈS DU CDS 2BI TOPI PINNUTI : 52 licenciés = 11 représentants

BATTINI Alain BONNAL Corine BOSCHI Antoine DESCALZO Dominique GERALD Olivier LACOMBE Pierre LA MILZA Jean Claude LOSSERAND Valérie RICOVERI Noël STELLA Philippe TOUZET Alain

CORSE CANYON : 21 licenciés = 5 représentants ARGOUSE Laurent JOURDAN Franck MOUSSET Francis NIREL Julien RIGAULT Emmanuel

GCC : 9 licenciés = 2 représentants COURTOIS Jean-Yves SAUVAGNAC Christophe

ALBA DI VALLERUSTIE : 3 licenciés = 1 représentant VINCENSINI Laurent

U SULLEONE : 4 licenciés = 1 représentant KRAHENBUHL Pascal

Page 6: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Bastia — Aven de l’Avaloir et trou du Niçois ; désob', visiteSamedi 19 janvier 2008Maxime DARPHIN, Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA,Maxime LE GUILLOU, Noël RICOVERI

Près d’un an après la dernière visite, une nouvelleéquipe est constituée pour se frotter au Boyau de laRâpe à Bois. Après le traditionnel café pris au local,les deux Max, les deux JC, Albert et Noël seretrouve au bord du trou. Rien de changé, les cail-loux plats posés il y a quelques mois pour boucher letrou sont toujours là. C’est J.-C. D. qui se lance pouréquiper, c’est sa première. Mickey, fractio, dévia-tion, nous voilà dans la grande salle. Le passage de lapremière chatière donne le ton et... c’est large parrapport à la Râpe à Bois ! Les deux tirs effectués en2007 ont bien élargi le début du boyau, mais il resteencore un becquet qui pourrait en refroidir certainspour passer. Nous décidons de lui faire sa fête.Forage, poudrage, bourragesont les mamelles du désobeur.Nous retournons dans la pre-mière salle avec la ligne de tiret comme d’habitude Pmax secharge de la mise à feu. 3, 2, 1,boom ! Une détonation sourde,contrairement à l’année précé-dente, les flammes des cas-ques ne s’éteignent pas, le tira-t-il été efficace ? La fuméearrive quelques secondes plustard. Il est déjà midi et nous

décidons de remonternous restaurer et per-mettre ainsi la dilutioncomplète des gaz. Deretour à la surface, unefois l’emplacement dufeu décidé, chacuns’emploie consciencieu-sement à préparer lesgrillades. Ramassage dubois, allumage, débou-chage de la premièrebouteille, le train-trainquoi. Seul imprévu, la

grille a été oubliée, des sped-dus en bois seront confection-nés. Nous sommes près de laroute du Pigno et il y a du pas-sage. C’est ainsi que nous fai-sons la promotion du club àdes parapentistes, vététisteset promeneurs de passage. J.-N. nous rejoint peu après ladeuxième bouteille. Une foisrassasiés, nous rendons visiteau Trou du Niçois, découverten 2007 et en cours de dés-

Page 6

Les Premières, les Désob’

Premières

Désob’

AAVVEENNTTUURREESS SSPPÉÉLLÉÉOO--CCAANNYYOONN22000088

Page 7: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Oletta — Cast.1 ; rééquipement et désobstruction Dimanche 8 juin 2008Antoine BOSCHI, Jean-Claude DELBASSO, Dumè DESCALZO, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, MaximeLE GUILLOU, Philippe STELLA

La corde équipant en fixe la vire de la Salle de laChèvre étant un peu trop au goût des rongeurs habi-tant la cavité, il a été décidé de la remplacer par unbon gros câble en acier habituellement destiné àéquiper les parcours d'accrobranches. Petite surprise en arrivant devant le portail d'accèsà la piste, une chaîne verrouillée par un cadenas àclef empêche l’ouverture. Les ouvriers agricolessont absents, personne à la cavenon plus. On appelle notre vigne-ron préféré sur son portable, pasde réponse et le magasin de StFlorent n’est pas au courant.Finalement nous appelons direc-tement au domicile de DominiqueROSSI et après une petite discus-sion…, celui-ci nous autorise àouvrir le portail en démontant lesgonds ! Après cette petite péri-

pétie, à laquelle nous sommes un peu habitué, nousvoilà près du pylône. Antoine équipe jusqu’à la Chèvre pendant que Max secharge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront ensuite Dumè pour la désobdu petit passage inférieur entre les deux failles, cequi permettrait de passer d’un réseau à l’autre plusfacilement. Il sera nécessaire de revenir avec des

moyens plus expéditifs.Pendant ce temps, Antoine etJC1 équiperont la vire avec lecâble d’acier. La corde « ton-chée » sera remplacée jusqu’aumickey et les deux oreilles decelui-ci seront également allon-gées afin d’en faciliter le pas-sage. Le test se fera prochai-nement par notre testeurd’équipement en chef, Albert.

obstruction. Celui-ci se trouve en contrebas de laroute, 1 à 2 m de large, 2 m de profondeur et unefaille qui semble continuer... J.-N. et Albert, pastrès chauds pour descendre dans l’Avaloir resterontpour enlever quelques seaux de terre.Le reste de l’équipe retourne dans l’Avaloir, et seretrouve quelques minutes plus tard devant leboyau. Nous dégageons lesblocs éparpillés dans celui-ci. J.-C. L. se charge del’équipement, 2 spits à l’en-trée, 1 spit en tête de puitsavec la corde et l’échelle de5 m. Le baudard, le casqueet la calebonde n’ont pasfacilité pas le passage maisJ.-C. L. est sorti du boyauet attend Noël pour uneaide éventuelle. Celui-cin’aura besoin que de quel-ques paroles calmantes afinde ne pas décourager le reste de l’équipe ! En atten-dant leur arrivée, J.-C. L. tente encore une fois l’es-calade de la paroi en face du boyau mais en vain, laroche est trop friable pour atteindre la galerie quisemble continuer, il faudra prévoir un mât d’esca-lade pour la prochaine visite.Finalement tout le monde se regroupe dans la salle,prend la galerie latérale et se retrouve dans la salle

des concrétions. Séquence contemplation devant lesfistuleuses, excentriques, bouquets d’aragonite etautres merveilles minérales. Un plan incliné mèneensuite à deux nouvelles chatières qui permettentd’atteindre le siphon de sable qui termine le trou. Leseau laissé il y a quelques années et pratiquementrecouvert de sable, tout est à refaire. Il faudra

constituer une équipe moti-vée si l’on veut passer cesiphon.Après quelques séancesphotos, c’est l’heure devérité, il faut repasser leboyau en sens inverse. Leplus fin, Pmax, s’engage enpremier, sans problème. J.-C. L. passe ensuite, suivi deGmax qui regrettera lesquelques kilos des réveil-lons. Pour J.-C. D. ce seraune formalité mais pour

Noël, le reste du texte sera censuré ...Le reste de la remontée se fera sans problème...bienvenue aux quatre nouveaux membres du clubtrès fermé de « Ceux qui ont passé la râpe à bois ».Christian nous attend au bord du trou dans l’obscu-rité et sous un vent glacial, nous nous changeonsrapidement et direction le local pour ramener lematos.

Page 7

Les Premières, les Désob’

Page 8: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Omessa, Pietracorbara — prospectionDimanche 22 et Mardi 24 juin 2008 Albert DEMICHELIS, Jean RAFFALDI

Nous n’avons pas trouvé la grotte des MORIS ?Nous l’avons cherché trop haut ! (nous avons trouvéle chemin sur le retour car la description donnée unedistance aléatoire... Nous avons trouvé un grand abrisous roche aux coordonnées N 42° 52’ 25.6’’ et E 9°25’ 23.4’’).Prospection sur le massif de Caporalino le 24 juin2008 : Nous n’avons pas trouvé la grotte que Jeancherchait ? Mais arrivés sur le mont Cecu, nousavons trouvé un massif qui soufflait fort et froidaux coordonnées N 42° 22’ 41.8’’ et E 09° 10’ 52.3’’"

l’entrée du trou descend sur deux mètres puis il y ades pierres qui l’obstrue (à voir).Un autre trou se trouve aux coordonnées N 42° 22’41.8’’ et E 09° 10’ 52.3’’ (il y a eu que 3 satellites, àprendre avec réserve). Ce trou semble avoir étaitvisité. Je n’ai pas voulu descendre car je n’avais pasde possibilité de m’assurer–! Ce trou se trouve trèsprés du trou de Caporalino que nous connaissons !Mes amitiés et je suis près à faire de la prospectionsi cela t’en dit !

Albert

Omessa — prospection, désobstruction hauteurs de CaporalinoJeudi 26 juin 2008 Albert DEMICHELIS, Jean-Claude LA MILZA

Un coup de fil d’Albert à J.-C. qui met l’eau à la bou-che de celui-ci, un trou d’où s’échappe un fort cou-rant d’air froid aux environs de Supietra. Nous pre-nons la piste de Bocca a Triobbio qui part à droiteaprès Caporalino. Nous croisons le propriétaire (?)des lieux qui nous « recommande » fortement derefermer les barrières après notre passage, un 4x4immatriculé dans le 06 aurait fauté la semaine pré-cédente... Après quelques kilomètres et d’impres-sionnants rapaillons le Defender s’arrête au pied deA Supietra ! Le trou est à 5 mn de marche. Pas beaucoup de courant d’air ce matin, en fait il y a4 départs de trou dans une faille de décompressionsur le flanc sud de Monte a Supietra, nous en fai-sons une visite rapide avant de continuer la prospec-tion en suivant le fond de faille. À quelques dizainesde mètres vers l’est, un autre départ est découvertet une corde est installée pour aider la descente.Nous nous retrouvons vite au fond, on y entend unechauve-souris sans la voir. Une vingtaine de mètresde développement et environ 8 m de profondeur, aupoint bas ça continue encore par une étroiture impé-nétrable. Nous retournons vers les premiers départs et nousattaquons une séance de désob. Maintenant ça souf-fle plus fort. Albert entre dans l’un des trous,enlève quelques blocs rocheux qui colmatent le fondde la première alcôve, c’est assez instable et nousnous insinuons avec précaution entres les blocs.

Nous nous arrêtons en haut d’une faille impénétra-ble, les cailloux rebondissent là aussi sur quelquesmètres ... à suivre.

Page 8

Les Premières, les Désob’

Dumè ira repérer et dégager l’entrée annexe deCast.1 pour étudier de quelle manière elle pourrait

être équipée afin d’éviter les chutes de pierres. Àsuivre ...

Page 9: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Vivario — Explo en plongée de la citerne de CastelMercredi 6 août 2008 ITP : Alain TOUZET et Philippe B…

20 min de portage de matos en plein soleil 20 m3 d'eau glacée De la vase et des blocs de pierre Une pelle et une serpette Pas de trésor de Rommel ni d'autrePas d'épée et autres accessoires d'épo-

queBiz… Alain

Oletta — Cast.9 et 18 ; désobstructionSamedi 4 octobre 2008 Albert DEMICHELIS, Jean-Claude LA MILZA, Noël RICOVERI, Mouskif

Vendredi. Que fait-on ce week-end ? Si on allaitdésober sur Cast ? Ok. Samedi. JCL récupère Nono, club, prépa du matos,récupération d'Albert et nous voilà sur le massif deCastiglione. Nous reprenons la désob’ de ce quiaurait pu devenir Cast.18 (voir CR du 14 janvier2006), d’abord manuellement pourdégager le maximum de terre etcailloux puis chimiquement pourcasser deux gros blocs. Le premiertir se passe sans problème. Lesecond donne du fil à retordre. Eneffet, la ligne de tir n’assure plusla continuité électrique, malgré uneapparence saine. Changement de laligne, Albert à la commande et unbeau tir bien sonore suit. Les blocssont dégagés, quelques seaux deterre sont encore enlevés mais il faut se rendre àl’évidence, la suite devient hypothétique. Nous netrouvons plus que de la terre au fond. La petitedoline d’origine a du se former à la faveur d’un foi-sonnement entre blocs. Ce ne sera pas encoreCast.18. Mis en appétit par tous ces efforts, nous passons aupique-nique. Grillades, bouteilles, etc.Nono avait envie de faire la connaissance de Cast.9,celui qui s’ouvre en bord de piste avant la bifurca-tion vers Cast.2. Seulement, des baouls y ont jetés

les blocs qui en marquaient l’ouverture. Si les pluspetits sont extraits manuellement, le plus grosdépasse nos capacités de levage, on utilisera leDefender. Le problème est qu’il ne peut être tiréque latéralement et non dans l’axe du trou. Un essaivers le bas, un essai vers le haut, rien à faire le bloc

reste coincé juste à la sortie.Une dernière tentative, lebloc est presque dehors etpuis ... la sangle casse, le blocse retrouve coincé encoreplus bas qu’au départ, unmètre sous l’ouverture.Dernière solution, un tir. Ilfaudra qu’il soit efficace.Forage, crayonnage, bour-rage, attention au tir... boum !Le bloc n’est plus, réduit en

morceaux de quelques litres. On peut de nouveauexplorer ce trou. Ce qui est fait illico et délicate-ment, car ça parpine encore bien. Nous atteignonsrapidement le fond à... -8 m. Le courant d’air qui sedégage du trou est impressionnant. Celui-ci ne vientpas du fond mais de l’avant dernier étage, sans pou-voir en repérer exactement l’origine. Il faudra reve-nir avec une cigarette ou un bâton d’encens pourbien suivre ce courant d’air...

Page 9

Les Premières, les Désob’

Page 10: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Samedi matin, au local des topis se retrouventdevant un café chaud, Antoine, Jean-Claude et Noëlpour préparer le matériel nécessaire à l'explorationde cette journée.Le petit groupe se met en route en direction dupylône du Pigno ou il espère retrouver une impor-tante faille qui, selon les indications d'une connais-sance de Noël serait profonde d'une cinquantaine demètres. (Des chèvres y tomberaient fréquem-ment…). La totalité des spéléologues se rejoint ausommet et l'équipe de prospection est constituée. Àprésent, le matériel est distribué, en route pour larecherche de la cavité.Il faut se diriger plein est, laisser sur sa gauche unpylône situé à l’extrémité d'une avancée rocheuseet descendre dans une pente abrupte en se diri-geant légèrement sur la gauche en direction deBastia, compter une demi-heure de marche (viser unchêne).Chacun prospecte de son côté quand Noël, inspirépar la présence d’un troupeau de chèvres, se dirigeau bon endroit. La faille est là. Il alerte les autresqui rappliquent aussitôt.La faille est longue d’environ 250 m et sa largeur estestimée de 1 à 7 m environ, il semblerait qu’une par-tie de la montagne se soit détachée, laissant entre-voir le fond une quinzaine de mètres plus bas.Plusieurs ponts rocheux subsistent. Quelques« puits » permettent d’accéder au fond.Après une rapide reconnaissance des lieux nousdécidons d’entamer l’exploration. Un accès en pentenous permet d’explorer une partie de la faille longuede 50 m et large d’environ 5 m. Un passage bas etune désescalade permettent d’accéder au terminusde cette partie, baptisée l’os-suaire, compte tenu de la quan-tité d’ossements de caprins quijonchent le fond. Nous remontons à la surface etdécidons de faire la pausecasse croûte. Il fait beau cesamedi, la météo est de la par-tie. Nous surplombons la villede Bastia et profitons de la vuequi s’étale depuis l’étang deBiguglia au sud, jusqu’aux som-mets italiens que nous devinons

enneigés au nord.Les îles italiennesde Capraja, d’Elbe,de Pianosa et MonteCristo se découpentparfaitement surl’horizon. Nouspique niquons sousle soleil.Une heure aprèsnous reprenonsnotre exploration.Quelques dizainesde mètres plus loin.Nous nous faufilonspar une nouvelle ouverture et la topographie deslieux nous oblige à planter des spits pour poursuivrel’exploration. La descente se déroule sans trop dedifficultés. Il faut néanmoins purger de nombreuxcailloux instables qui menacent de nous dégringolersur le coin de la « coucourde » au moindre éternue-ment. La cavité est humide et par endroits, trèsarrosée. Les récents déluges qu’a connu notredépartement ont imbibé le sol, une grande quantitéd’eau se retrouve maintenant sous terre.Maxime et Jean-Claude D… quittent le groupe etretournent sur Bastia, tandis que le reste del’équipe poursuit l’exploration jusqu’au fond de cettepartie, estimée à une trentaine de mètres. Plus tard,trempés jusqu’aux os et transis de froid, ils refontsurface quand le soleil se couche et que se lève unépais brouillard. Le temps est venu de se changer,de replier le matériel et d’entamer la remontée versle pylône. C’est de nuit, guidés par les lueurs rouges

du pylône perçues par momentà travers la brume, qu’ilsentament la rude remontée àtravers les éboulis. De retourau local (chaud), le matérielest vérifié et rangé.Une autre journée seranécessaire, afin de poursuivrel’exploration et réaliser lesrelevés topographiques.

Noël

Bastia — Faille Damoclès, Serra di Pigno ; prospection, explorationSamedi 20 décembre 2008 Antoine BOSCHI, Jean-Claude DELBASSO, Maxime LE GUILLOU, Jean-Claude LA MILZA, Noël RICOVERI

Page 10

Les Premières, les Désob’

Page 11: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Après un bon café au local à 8 h 30 — 9 h pour cer-tains —, départ de la caravane vers Lano. Cette foispas de neige, la piste est nickel jusqu’au terminus,mais le ravinement commence à se produire auniveau d’un des radiers. Il est 11 h, habillage sous lesoleil et direction la cavité. Regroupement à l’entréevers 11 h 45, certains estomacs crient famine, il estplus raisonnable de déclencher les agapes mainte-nant afin d'éviter les hypoglycémies et hypoalcoolé-mies. Hypoalcoolémie, il n’y en aura point, car cen’est pas moins de sept bouteilles qui sortent dessacs à dos. Ce sera un véritable tour de France desvignobles, de la Bourgogne à la Touraine, en passantpar les Côtes du Rhône, le Languedoc, le Bordelais…Rassurez-vous, on s’arrêtera au bout de la qua-trième !Question substances à mâcher, on n’était pas nonplus en reste, salcicce et figatelli de Laurent, grilla-des en tout genre, cakes, gâteaux de Valérie et dela femme de Philippe R…, ces pique-niques devien-nent de plus en plus des banquets… Une heure et

demie plus tard, repus et abreuvés, c’est l’heured’aller se tester dans les étroitures de Lano.Petit moment d’angoisse pour ouvrir le cadenas, carbien qu’en possession de la bonne combinaison, il faitde la résistance. Passage obligé par le laminoir.C h r i s t i a né g a l e m e n tr e n o n c e r amalgré unea p p r o c h ebien engagée.Pour lesautres débu-tants, ils ens o r t i r o n te n c h a n t é s .Puis circuit habituel, la grande galerie, le lac, leconduit du fond et ses gours humides. Enfin visite de la zone de contact avec les schistes,après avoir franchi l’étroiture derrière l’écaille. Lagrande salle en pente, la stalagmite rhomboïdale, le

Lano — Grotte de Carpinetto ; week-end découverte du milieu souterrainDimanche 10 février 2008Antoine BOSCHI, Aline, Maryline, Christian et Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, OlivierGERALD, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU, Valérie LOSSERAND, Laurent et Stéphanie VINCENSINI,Philippe RAMEAU, Philippe ROCHAS et Philippe STELLA

Page 11

Découvertes, initiations, perfectionnements

Découvertes

Perfectionnements

Initiatio

ns

Page 12: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Cette journée de perfectionnement a permis d'ap-prendre à confectionner différents nœuds utilisésen spéléo, huit, mickey, pêcheur double, papillonsvrai et faux, nœud de chaise, nœud de sangle, ainsique leur domaine d’utilisation. Les techniquesd'équipement ont été aussi expliquées : toujoursdeux amarrages en début et fin de main courante,en tête de puits et sur dernier fraction près du sol.Fractionnement ou déviation pour éviter les frotte-ments. Un planté de spit autoforant ou non, au tam-ponnoir ou au perfo a été aussi effectué. Mise en pratique pour JC2 et Antoine avec équipe-ment d'une voie. Olivier et JC1 s’entraînent au déga-gement d'équipier, JC1 a failli y laisser un doigt,coincé entre un mousqueton et la corde lestée parOlivier ! La journée a été agrémentée par une bonne grilladesous le grand porche

Pietralba — Falaise de Pietralba ; perfectionnement aux techniques de la spéléologie alpineSamedi 19 avril 2008ENCADRANTS : Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZAPERFECTIONNEMENT : Corine BONNAL, Antoine BOSCHI, Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSO, Maxime LE GUILLOUINITIÉ : Jean-Luc SAVELLI

boyau infranchissable où l’on entend le bruit de larivière, une petite cascatelle sûrement (Jean-Claude s’en approchera de très près, mais ça nepasse pas). Pour sortir du fond de la salle en pente,une petite chatière permet de se retrouver juste à

l’entrée de l’étroiture del’écaille.Puis vient l’heure duretour, au niveau de lapremière salle, on lâcheraStéphanie et Maxime LEG… en libre pour qu’ilspuissent retrouver la sor-tie, ils retrouveront l’airlibre sans encombres. Il est 15 h 45, TPST :2 heures quinze.

Christian, sorti un peu plus tôt — car un peu fâchéavec les chatières — aura ravivé le feu et on en aurabien besoin, car la température avait chuté. Photosde groupe, commentaires satisfaits et enthousias-tes de débutants. Retour au bercail après une haltechez les VINCENSINI pour rapporter quelques char-cutailles.

Le vécu de Philippe RAMEAU : « Pour une premièreincursion dans le club spéléo, de plus avec un invité,l’accueil est des plus chaleureux. La visite de lagrotte fut enthousiasmante. Bien que ne comportantpas de difficultés majeures, j’ai repris un attraitfort pour la spéléo. Toutes les sensations que j’aiconnues, il y a une trentaine d’années, me sontremontées au cœur et c’est avec impatience quej’attends… à quand la prochaine expédition ? ».

Page 12

Découvertes, initiations, perfectionnements

Page 13: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Rendez-vous au local à 8 h 30 pour préparer lematériel et boire le café. On en part vers 9 h 30, ilmanquera à l'appel deux initiés et deux membresdes topis, direction la falaise du bourreau.Répartition du matériel, JCL donne les casques, bau-driers à chacun et, arrivé enbas, il s’apercevra qu'il aoublié le sien, il en est quittepour un aller-retour supplé-mentaire ! Quand on n’a pasde tête, il faut avoir desjambes.Pendant qu’Olivier s’occupede la formation des initiés,JCD et Max équipent lesvoies sous la surveillance deJCL. Il faudra consacrer unejournée dédiée à l’équipe-ment des cavités...Sous un beau soleil mais avec

un peu de vent, parfois frisquet, les initiés s’initient,descendant et remontant les différentes voies. Latyrolienne est installée et plusieurs fois essayéeavant la traditionnelle pause grillades.Après les agapes, on recommence et, vu la rapidité

d’apprentissage de nos ini-tiés, on se permet d’équiperla grande voie de 25 m, surle versant est de la falaise,ce qui permet de faire goû-ter la « douce » sensationd’une descente et remontéesur une corde en fil d’arai-gnée.En conclusion, très bonnejournée avec un groupe prêtpour le lendemain à affron-ter une descente dans lesprofondeurs de la terre.

Bastia — Falaise U Boïa ; initiation aux techniques de la spéléologie alpineSamedi 18 octobre 2008ENCADRANTS : Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Pierre LACOMBEPERFECTIONNEMENT : Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Maxime LE GUILLOUINITIÉ(E)S : David BRUN, Philippe CHRISTY, Émilie COQUILLAT, Maryvette FERRANDEZ (Cors'salamandre), AuroreNOFORI

Après avoir envoyé en l'air quelques membres destopis, l’association de parapente Piu Altu s’est vueoffrir un séjour sous terre, une histoire d’ascenseuren quelque sorte. Pas de souci de vertige donc poureux et bon apprentissage des techniques pour ceshabitués du harnais. Bonne gestion du temps aussi, à13 h, tout le monde avait fait de la descente, de lamontée et même quelques tours de tyrolienne. Après les grillades, quelques uns s’essaieront mêmeà la grande verticale plein pot de 25 m.

Bastia — Falaise U Boïa ; initiation aux techniques de la spéléologie alpineSamedi 24 mai 2008ENCADRANTS : Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Pierre LACOMBEPERFECTIONNEMENT : Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSOINITIÉ(E)S : Jean-François L…, Jean SALERNO, Roger J…, Stella L…, Sylvain MARTINEZ

Oletta — Cast.1, le trou du Pylône ; application en gouffreDimanche 25 mai 2008ENCADRANTS : Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Noël RICOVERIPERFECTIONNEMENT : Antoine BOSCHI, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSO, Philippe RAMEAU, Valérie LOSSERANDINITIÉ(E)S : Sylvain MARTINEZ, Jean SALERNO, Jean-François X…,

Page 13

Découvertes, initiations, perfectionnements

Page 14: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Rdv local 8 h 30. David vient nous ramener les bau-driers, Aurore et lui ne viendront pas aujourd’hui.Prépa du matos, café puis départ vers Oletta. Nousretrouvons JCD devant le portailet partons sur la piste vers Cast.1.Tout le monde s’équipe. JCD vaéquiper la Salle de la Chèvre, Jean-Noël et Albert équipent l'autrepartie de réseau pour aller voir undéveloppement champignonnairesur boiserie. Tout le monde seretrouve dans la Salle de la Chèvreun peu plus tard. Les cordes et lecâble sont en bon état pas de tracede rongeurs.Tous les initiés évoluent sans difficul-tés. Albert nous fera une figure dont il a le secretlors de la remontée. Cette figure s'appelle le pantinrenversé ;-)Tout le monde ressort pour le traditionnel barbe-cue. La Salle de la Chèvre est déséquipée.Après le repas, deux équipes se forment :Maryvette, Albert, JCD vont faire l’autre partie duréseau et déséquiperont. Émilie, Jean-Noël, Philippe

vont voir l’entrée de Cast.3. Trente minutes plustard, retour de l’équipe de Cast.3 qui annonce « Ona eu un problème ». J.-N. sort du maquis avec un

mouchoir sur l’œil et du sang surles vêtements. Arcade ouverte etcoude abîmé. Il a glissé dans l’es-calier de l’entrée de la grotte eta fait une grosse chute. On cher-che la trousse de secours : elleest dans Cast.1. Olivier descendpour la récupérer. Les plaies sontdésinfectées et les pansementsposés parÉmilie.

Rangement, retour au local,J.-N. part pour l’hôpital (8points de suture sur l’ar-cade).Bilan : les initiés ont appré-cié les paysages sous terrainet l’ambiance, même si la finde journée a été « spéciale ».

Au programme :- Mise en place en imperdable- Position d'attente- Clé d’arrêt- Débrayable « à simple en butée »- Descente « à double brins bloqués »- Délongeage délicat- Descente en rappel guidéBrrrrrrr, faire du canyon avec ce temps n’est pastrès attirant, mais c’est pour la bonne cause, il s’agitde se former à l’utilisation du nouveau descendeurdouble 8, le SFD8. Cette journée initialement pré-vue au printemps, puis décalée en septembre s’estfinalement casée en cette fin novembre.Retrouvailles au début de la piste, JM se fait atten-dre, Éric ira voir s’il n’est pas au pont du Bucatoggiu.Il revient seul. En attendant, Éric nous donne un

aperçu de ce que l’on va apprendre aujourd’hui. Unecorde accrochée au toit de l’abri bus fera l’affaire.Ensuite, organisation de la navette, le Picasso resteen bas et nous montons à 6 dans le Kangoo. En coursde route nous croisons JM qui nous attendait auparking de Moriani !Nous nous préparons au pont puis en route, et enchemin vers la première cascade. Y’a de l’eau, çacoule de tous les cotés ! Manu se charge du premieréquipement, Éric se lance pour tester l’équipementet la longueur de corde. La cascade est assezimpressionnante, l’arrivée dans la vasque se fait aumilieu des embruns et avec un fort courant d’air, J.-C. et J.-F. ont du mal à retrouver leur souffle. Manudescendra en dernier, nous essayons de déséquiper,on tire, on tire, mais ça ne vient pas. Manu en estquitte pour remonter par le chemin et enlever le

Oletta — Cast.1 et 3 ; application en gouffreDimanche 19 octobre 2008ENCADRANTS : Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALDINITIÉ(E)S : Philippe CHRISTY, Émilie COQUILLAT, Maryvette FERRANDEZ

Santa Maria Poggio/San Nicolao di Moriani — le Bucatoghju ; Journée de perfectionnement techni-que canyon du CDS 2BDimanche 23 novembre 2008CORSE CANYON : Eric RAYNAUD, Emmanuel RIGAULT, Jean-Marcel V. ITP : Jean-François BARBIER, Antoine BOSCHI, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA

Page 14

Découvertes, initiations, perfectionnements

Page 15: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

verrouillage ... Malgré cette fraîche journée, il y aquand même un touriste qui nousregarde du pont, c’est Jean-Noël,faisant une étape de son circuit devélo, il vient nous encourager. C’estpeut-être ce qui incite Olivier ànous abandonner avant la deuxièmecascade, à moins que ce ne soit lafroidure de l’eau ? Nous continuerons donc à 6, chacunse succédant à l’équipement desrappels et Éric nous montrant lesdifférentes techniques. Seule ladescente en rappel guidée n’est pasmontrée, faute de temps et vu que,temps d’attente aidant, ça com-mençait à cailler ! Manu bénéficiera d’une «Antoinette » sur la dernière cascade, descente surune corde qui descend, descend et puis qui remonte,remonte, il se retrouvera bloqué sur la boucle de

corde à 1 m de l’eau ! J.-C. luiconfectionnera une pédale avec letroisième brin. En suivant, Manun’hésitera pas à plonger pour récu-pérer un sac de corde qui, faute debidon, se l’est coulé douce ! Nous ne nous attardons pas et,affamés, nous nous empressons deregagner les voitures pour nouschanger et pique-niquer avidementau pont simili génois. En conclusion, une journée intéres-sante tant au niveau techniquequ’au niveau ambiance, surtout pourcertains topis plus habitués aucanyonisme estival qu’hivernal.Journée à renouveler au printemps,

avant la « saison ». Les vidéos expliquant l’utilisation du double 8 sontvisibles sur le site passYon.com

Omessa - Falaise de Francardo ; initiation aux techniques de la spéléologie alpineSamedi 22 mars 2008ENCADRANTS : Dumè DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Jean-BaptisteLUCIANIPERFECTIONNEMENT : Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSO, Maxime LE GUILLOUINITIÉ(E)S : Corine BONNAL, Aline, Christian DARPHIN, Franck D…, Anne-Lise H…, Rémy LUCIANI

Oletta — Cast.1, le trou du Pylône ; application en gouffreDimanche 23 mars 2008ENCADRANTS : Dumè DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Jean-BaptisteLUCIANI, Noël RICOVERIPERFECTIONNEMENT : Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSO, Maxime LE GUILLOUINITIÉ(E)S : Corine BONNAL, Aline et Christian DARPHIN, Franck D…, Anne-Lise H…, Rémy LUCIANISUPPORTERS : Maryline DARPHIN, Valérie LOSSERAND et sa maman, Nicole R…

Dimanche 16 novembre 2008Siscu — Grotte de Butrone ; découverte du monde souterrainENCADRANTS : Jean-Noël DUBOIS, Alain TOUZETITP : David BRUN, Aline et Maryline DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Aurore NOFORI INITIÉ(E)S : Valérie, Axel (10 ans), Mathias (8 ans) et Liam (6 ans) ALIVAUT, Sophia PAYET Stéphane, Clément et Anne-Sarah PONCÉ

Page 15

Découvertes, initiations, perfectionnements

Page 16: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Pour relater cette sortie, un petit exercice de stylede narration : on reprend les comptes rendus desorties au gouffre U Tribbiolu écrits de 1996 à2002 (soient les 3 février 1996, 24 novembre 1996,28 septembre 1997, 12 octobre 1997, 8 novembre1997 et 16 novembre 2002) et afin de montrer quela galère se répète à chaque fois, on sélectionnedans chaque compte rendu de quoi raconter cettedernière sortie (en italique dans le récit). Seulschangeront les prénoms (en gras ce qui est spécifi-que à la sortie de ce jour).

« Faisant suite à une enquête réalisée par la TOPI-SOFRES auprès d'un club spéléo pendant 10 mois, laconstatation suivante a été faite : ‘‘Il existe danstoute sortie spéléologique un comportement et undéroulement stéréotypé’’.C’est toujours et à peu d’exception près que nouspouvons assister au même scénario. Celui-ci estdevenu pratiquement un rituel, dont voici les diffé-rentes étapes :

1 Ramassage et récupération des équipiers 2 Rendez-vous au local pour prendre le maté-riel 3 Rendez-vous de tous les participants à unpoint donné (de préférence un bistrot) 4 Accès à la cavité 5 Restauration et désaltération 6 Exploration et retour.

Il est 8 h 30, rendez-vous au local pour charger lematériel, l’équipe était quasiment à l’heure (tradi-tionnel retard darphinesque). Le second rendez-vous est prévu chez Multari. Un peu plus tard nousroulons en direction de Santa Reparata et nousarrêterons à l’entrée du hameau de Repiola. Lesvéhicules sont garés sur l’accotement, puis habillageau bord de la route, répartition du matériel dans les

sacs et nous grimpons en direction du lieu-dit UTribbiolu. Une fois franchie la crête au niveau de labergerie, le grondement de la rivière nous a alerté.Descente glissante jusqu’à la rive pour découvrir untorrent ; plus en aval il y a une belle cascade, pasquestion de se faire emporter au fil de l’eau. Onpart sur la gauche pour trouver un endroit moinslarge et où le courant semblait moins violent.Sacrifice du président qui teste le gué puis passagedu reste de l’équipe après avoir jeté quelquesgrosses pierres dans le fil de l’eau, mais l’eau nemontait pas jusqu’aux ‘‘coucougnettes’’ comme en96.Le sentier que nous prenons est égalementemprunté par les chasseurs et bergers qui l’entre-tiennent. La grimpette nous a bien réchauffés etc’est plus trempés par la sueur que nous arrivâmesau niveau du replat et du gros châtaignier où l’onoblique à gauche en descendant avant de remontersur la gauche de l’arbre mort, c’est ce qu’il restaitcomme souvenirs aux trois vétérans de San Nicolaoqui étaient dans l’équipe, seulement dès l’arbre mortce n’était plus qu’un inextricable roncier, ce qui asemé le doute dans les esprits de nos vétérans, d’au-

San Nicolao — Gouffre U Tribbiulo ; visiteSamedi 23 février 2008ITP : Antoine BOSCHI, Christian et Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSO, Jean-NoëlDUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU, Jean-Baptiste LUCIANI, Philippe RAMEAU,Philippe ROCHAS

Page 16

Visites de Cavités

Visites de

cavités

Page 17: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

tant plus que le brouillard nous enveloppait et qu’au-cune crête ne se dessinait ! Ce trou mérite bien saréputation, qui est d’être ‘‘introuvable’’… en effet àde nombreuses reprises, depuis sa découverte, deséquipes de Topis l’ont cherché pendant de nombreu-ses heures et il en a manqué de peu pour que cettefois ci l’histoire se répète à nouveau. L’équipeconnaît approximativement la direction dans laquelleil se trouve, mais devant nous se dresse un véritablemur de ronces et de fougères dans lequel il va fal-loir se frayer un passage. C’est, armés de machetteset serpettes, que les spéléos se défoncent dans cetunivers impénétrable. Guidés par le présidentl’équipe réussit à se frayerun chemin au milieu de lavégétation agressive et trèsdense et dont la hauteurvarie entre 1,50 m et 2,50 m.Avec une incroyable énergieles outils tranchants frap-pent, coupent, refrappent,recoupent… Les végétauxcoupés jonchent le sol etc’est sur ce tapis que nousallons progresser. Après uneheure d’efforts et d’égrati-gnures (les ronces osantmême agresser la cornée du président de laLISC !) à chercher, plus haut, plus bas, plus à gau-che, nous atteignons une zone plus dégagée et repé-rons l’arête calcaire, les souvenirs étaient bien ceuxqui avaient guidé nos premiers pas. Ouf ! nous y som-mes. Il est 12 h 30 quand nous atteignons la crêteet son mini-lapiaz qui domine le trou.Nous décidons de casser la croûte, de mastiquer etde boire quelques bons Bordeaux (merci MaximeLG) avant de descendre. Il est 14 h passées, déci-sion est prise de faire une visiterapide. Après le petit café offertpar Jean-Noël, nous formeronsdeux groupes. Jean-Noël etJean-Baptiste équiperont lepuits, Jean-Claude descendraensuite pour guider les débu-tants. Mais il a fallu encore quel-que temps avant de trouver lafente étroite qui donne accès augouffre (sur la gauche en descen-dant au bout de la crête, 10 m encontrebas). Christian qui ne leconnaît pas ne semble pas tropeffrayé par l’étroiture d’entrée. Équipement de Jean-Noël qui neverra pas le spit à -6 m, puis

Jean-Baptiste qui posera le mousquif, puis la des-cente s’effectue sans trop de problèmes. (Jean-Noël ayant cependant oublié d’équiper le départ dutoboggan, Jean-Baptiste lâchera sa serpette dansl’étroiture de sortie et Jean-Noël se fera un plaisirde lui retrouver au fond du pierrier…).Philippe, Maxime, Olivier… époustouflés par la

beauté du puits d’entrée ont passé de longues minu-tes à l’admirer du haut du dernier fractio… celui-ciplacé sur la paroi opposée et plein pot leur offritquelques résistances (il demande certes de la tech-nique, posséder une longe courte pas trop courte,utiliser la pédale pour se délonger, mais en fait, il

est plus simple de ne pas selonger dans le mousquetonmais dans la corde supé-rieure et de descendre enbout de descendeur unmètre plus bas, les piedsreposent alors sur la paroiinclinée et le changement decorde se fait sans difficultébien que ce ne soit pas‘‘sécurit à 100%’’, de même àla remontée inutile d’aller semousquetonner dans le frac-tio). L’idéal aurait été de

spiter sur la paroi opposée pour faire un beau pleinpot mais la roche est pourrie et se détache en pla-ques. Le doublement était indispensable car la rocheressemble à de la craie, spit à solidité aléatoire(mais avec deux c’est correct). Finalement, rejointset conseillés par Jean-Claude, Jean-Noël etJean-Baptiste qui sont remontés du fond, ilspasseront… Joli descente contre paroi, bien fairepasser la corde derrière l’écaille, dans une goulottepour éviter les frottements à la remontée. Le puits

est bien arrosé et un écoulementimportant existe au milieu de lafaille principale s’échappant par sonpoint le plus bas, il y aurait toujoursde la désob à envisager… On apprendra par Olivier queChristian est resté en surface,car malgré de nombreuses contor-sions, son valeureux thorax n’ar-rivait pas à passer… la motivationmanquait peut-être…Au bout d’une heure et demi tout lemonde est dans la cavité, Jean-Noël remonte en haut du dernierpuits pour doubler l’amarrage dutoboggan et remettre une boucleen place dans le double amarrage

Page 17

Visites de Cavités

Page 18: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

de l’écaille.Mais le temps passe, on n’envisage pas de repasserla rivière de nuit (et pourtant…), les remontées etles sorties se feront sans gros problèmes… À noterque le bloqueur de pied est très utile dans les étroi-tures verticales et permet de bien pousser dansl’axe du corps. Sortie de Jean-Noël à 16 h. Puis suitMaxime LG qui arrivé au premier fractio s’énerve unpetit peu et réussi à passer ; au second c’est kif-kifbourricot ; au troisième ça va ; au quatrième ça vapas du tout, ‘‘Si j’avais su, je ne serais pas venu,j’aime pas les montées’’, et ça passe, il force, sedémène, ça frotte, ça coince, ça fait chier, Aprèsdix minutes d’efforts surhumains… ploc ! ! (tiens, ilrestait encore une bouteille de Bordeaux ? ? ndlr ?).Il est 17 h, Maxime LG est sorti, il redevient plusserein et est très content d’avoir fait ce joli trou etsurtout d’avoir franchi l’étroiture. Puis les Philippesvivent l’accouchement de l’étroiture également avec

quelques souf-frances, maisdans l’ensemblenos nouveauxTopis se sontbien débrouillés. Sortie d’Olivierqui déséquiperaà 19 h et quandle dernier amar-rage sera dans lesac, la nuit noirenous aura enva-his. Descente àla torche.Rentrée tardivesur Bastia,retour au local pour décharger le matos et rentrerMaison. Une sortie bien remplie, un sacré trou !

Arrivée au local 8 h 30.Nous partîmes 5, et nous arrivâmes 5… Rendez-vousétait donné à 8 h 30 aux vaillants spéléos Olivier,Jean-Claude, Maxime D…., l’inusable Albert et votreserviteur Maxime. Arrivés sur les lieux à Venaco lehasard a voulu que nous croisions la route de têtesbien connues, Nicolas B…, les deux Antoine, MichelleC… et Jeff B… partis faire une randonnée en égoïs-tes (sans en parler aux autres). Après les saluta-tions d’usage (Nico me fit un doigt tendu que je luirendis), nous étions fin prêts à affronter les 40 mnde marche lorsque Olivier me fit remarquerqu’Albert avait un sac énorme alors qu’il ne portaitaucun matériel collectif. Je n’ai pas su quoi répondrecar je ne suis pas de ceux quicritiquent ou balancent lesautres.Au début du parcours, Albertpartit en tête, la troupe s’arrêtaémerveillée devant un âne aupoint que J.-C. prit une photo,bon…Par le plus grand des hasards, jeme retrouvai vite derrière, maispas pour longtemps quand mêmeet oui j’en ai rattrapé ! Alors que

nous contemplions un joli paysage de montagnes etrespirions un air pur, trois motards du dimanche enmoto cross firent irruption dans le décor, nousenvoyant un air pollué et le médiocre son de moteurspétaradants. SARTRE a écrit un bouquin intituléL’Enfer c’est les autres — moi je dis : ‘‘Faut toujoursqu’il y ait des casses couilles’’ — mais je ne suis pasphilosophe, on ne m’en tiendra pas rigueur.Arrivés sur les lieux, on commença à organiserl’apéro et le déjeuner, c’est la dure loi des sports demontagnes. Ce jour fut une première pour moi carc’est moi qui ait équipé et déséquipé la grotte sousle coaching de J.-C. C’est pas bien compliqué en faitet pas de blessés à déclarer. Donc après avoir

équipé on a été rejoint par deuxspéléos septuagénaires du conti-nent qui étudient les bêtes.Utilisant des techniques trèspoussées, ils analysent l’originede chaque espèce. L’opérationconsiste à disserter toute la soi-rée autour de quelques litres devins. Science sans ivresses égalescience de la tristesse.Donc le déjeuner commence, aumenu grillades, fromages, pain…

Venaco — Aven de Razzu Bianco ; visite et recherche entomologiqueSamedi 5 avril 2008Maxime DARPHIN, Albert DEMICHELIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU, Jean RAF-FALDIAssociation Troglorites : Jean-Michel L. et encore Jean R. http://homepage.mac.com/troglorites/

Page 18

Visites de Cavités

Page 19: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

et une pomme quand même carc’est bon pour la santé de mangerdes fruits. On a bu seulement 1 lde vin pour quatre, on a été rai-sonnable. Puis vint le moment des’équiper, Albert avait des problè-mes avec son équipement, il a pasde pot Albert, à chaque fois, iltombe toujours sur le mauvaismatos.La grotte commence par un P11,avec un fractionnement, rien dedur. Arrivés en bas, J.-C. nousexplique qu’il y a une ‘‘boîte auxlettres’’. Tiens c’est curieux, uneboîte aux lettres à cet endroit,pensais-je. Il s’agissait d’une faille, dans laquelle ondevait se glisser. Bof ! Moi j’ai fait la râpe à boisalors je suis passé comme une lettre à la poste...Albert eut plus de mal. Des vociférations sortaientdes entrailles de la terre, je n’ai pas tout compris sice n’est la phrase culte d’Albert : ‘‘Bande de cons !’’.Suite à cela, arrive le P17, en fait il s’agit d’une penteinclinée de 45°. Je partis le premier, arriva au som-met du fractionnement, nez à nez avec une corde de2 millimètres d’épaisseur sur 2 m de long. Tiens c’estcurieux, j’ignorais que cette taille existait. La cordeavait été rongée par les rats ! ‘‘Ah les enculés !’’.Heureusement il y avait une corniche et la corde neservait que de main courante. Après la corniche, uneautre montée via une corde qui nous permet d’at-teindre le sommet de la grotte. Et là je dus atten-dre les autres. Maxime D… fut le deuxième à arri-ver. Il s’est amusé pendant un quart d’heures enéteignant la flamme de mon casque avec son doigtparce qu’il aimait le bruit que ça faisait quand je ral-lumais… joies simples des puceaux. Nous voilà réunis,à ce moment là le téléphone sonne, Maxime D…venait de recevoir un message sur son mobile quel-ques mètres sous terre ! Alors là ils sont balaiseschez Orange… moi j’ai SFR et çacapte pas dans ma maison en sur-face ! J.-C. me dit d’entrer dansla salle suivante où la sortie s’an-nonce difficile. Une montée à 45°dans un boyau sur une roche lisseet glissante, je tente de monter…donne un coup de pied involon-taire sur le casque d’Albert…râles. Je tente alors de monteren faisant opposition avec mesdeux bras et mes deux jambes,

je fais un mètre, oui ça marche ! Et jefinis par glisser lamentablement.Albert et moi comprenons qu’il s’agitd’une farce de J.-C.. Quel con ce J.-C. ! On descend en rappel… RAS… ah si,Albert a un souci : ‘‘C’est à cause demon "crawl" (sic) qui s’est bloqué dansla corde’’, ou quelque chose dans cegenre. Mince, le diable a envoûté lematos du Sieur Albert. Ah enculé ! Ilarrive à descendre, Olivier l’envoiedans un cul de sac, il cherche désespé-rément à trouver une sortie, râlequand il comprend qu’il a été berné.Avant de quitter la grotte, il nous fautpasser près de la boîte aux lettres

dans une autre faille étroite où Albert est de nou-veau victime d’un complot ourdi par son matériel, enl’occurrence la calebonde qui le bloquait. Après unquart d’heure de lutte, plus de peur que de mal,Albert arrive à passer. Dois-je préciser les dialo-gues : ‘‘Ah putain de calebonde de merde, faischier’’, non ce serait inutile.La balade se termine par une sortie, logique, où ondoit ramper dans un boyau en colimaçon, Olivier etMaxime D… ont merdé comme deux petites fiottes,alors qu’on est tous passés sans problèmes. Ils ontgalérés, paniqués et n’arrivaient pas à passer. Ouhles nuls ! En se démenant pour passer, Maxime D…fit tomber une pierre de 8x12x1 cm sur mon nez,‘‘Connard !’’ dis-je, ça n’a rien de personnel, c’estjuste une réaction naturelle quand on se prend unepierre dans la gueule, essayez vous verrez. On estremonté, sans problèmes, j’ai remonté les kits, dés-équipé le site, on a rallumé le feu, il faisait frisquet,on a fini le fromage et les deux litres de vin, puisnous nous retournâmes dans nos pénates. Retour aulocal 21 h 30.

À Oletta, le 6 avril de l’an de grâce 2008 Maxime LE GUILLOU, Trésorier du CDS2B ;

Responsable Communication de la Ligue Insulaire Corse

Kalliste de Spéléologie etCanyoning

dans l’île de Beauté ;Barman I Topi Pinnuti.

Page 19

Visites de Cavités

Page 20: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Initialement prévue le dimanche, cette sortie s’estd’abord transformée en week-end d’initiation spéléopour nos amis ajacciens, puis en simple journée enraison de la journée de perfectionnement canyon dudimanche. Finalement les sudistes ont déclaré for-fait en raison du mauvais temps annoncé. J.-N. récupère le matos au local puis Nono et JCLchez Vulco. Albert est également là, il préfèrecontinuer avec sa voiture qu’il laissera finalement aurond-point d’Ortale, où nous retrouvons égalementJCD et Max pour un petit café. Le prochain arrêt sera le parking du pont sur leQuercioli pour un habillage sous une météo, certesfraîche, mais idéale pour attaquer la montée vers letrou. Max s’est porté volontaire pour équiper mais, trou-vant le temps de réaction un peu long, J.-N.demande le premier kit et équipe la première sec-tion. Max équipera le toboggan et le dernier puits.Derrière, les autres compères feront le plus facile,deviser sur la qualité del’équipement, prenant mêmedes photos... dans un butpédagogique bien sûr ! Prout !Regroupement général devantla Glace au café pour la tradi-tionnelle photo de groupe.Nous allons ensuite jusqu’enhaut du P20 très étroit etregrettons de ne pas avoirpris la corde de secours.Prout ! Ce puits étroit n’a pasété visité depuis fort long-temps et le bruit de chute des cailloux donne enviede l’explorer plus minutieusement. Prout ! J.-N. attaque la remontée par les puits parallèles, en

escalade. Nousévitons de jus-tesse quelquespavés de plu-sieurs kilos etune pluie de cail-loux. Noël le suitsur la défensive,les autres choi-sissent prudem-ment la voie tra-ditionnelle. Unbonne occasionpour JCD detester leMachard, forcé-ment, quand onoublie son Croll, il faut utiliser un moyen deréchappe. La leçon sera certainement mieux retenueaprès cette remontée un peu plus physique ! Prouut

! Sortie vers 16 h, le feu estlancé, prout-prout !, les bou-teilles pétaradent. Migliacci,poitrine de porc et d’agneaudorent sur la grille, prouuuuut! Nous nous délectons de cesplaisirs simples et primaires,sous un petit vent frisquet,annonciateur d’un hiver bien-tôt là. Prouuuuuuuut-prouiiiit-prouuuuuuut ! ! ! Pas de représentante de la

gente féminine lors de cette sortie, les mâles sesont quelque peu relâchés, ça s’est entendu et sentu:-)))

Morosaglia — Gouffre I Luminelli ; visiteSamedi 22 novembre 2008 Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU,Noël RICOVERI

Page 20

Visites de Cavités

Page 21: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

SAMEDI : Après un traditionnel rdv au local à 8 h 30,un café préparé par Antoine, départ des 4x4 deJean-Claude et Jean-Noël vers 9 h. Arrêt àCasamozza pour récupérer Jean-Luc qui vientd'Urtaca. Le prochain arrêt seraen bas de la piste où l’on doit récu-pérer le nouveaux spéléos ajac-ciens, Jean et les niçois. 10 h 30, lecouple de spéléos ajacciens Cathyet Jean-Bernard sont là ; présen-tation, échanges et la complicitéspéléo s’installe très vite.« Vieux » routards de la spéléomarseillaise avec pas mal de trousà leur actif, ils sont en Corsedepuis quatre ans et avaient un peu rangés matos etcarbure au placard, les enfants…, un a priori sur lefait qu’en Corse on ne ferait pas de spéléo… En maiils entendant parler des Topi Pinnuti et laissent unmessage sur le répondeur du local que J.-C. n’enten-dra qu’un bon mois après… Et ils étaient partantspour Ghisoni, attaquer de suite legouffre le plus profond de Corsene les inquiétaient nullement !Jean, Cathy et Jo (pour rappel cesont eux qui nous ont fait décou-vrir le superbe Aven Cappuccinolors du Camp Alpes Maritimes demai dernier ; étant venus passerquelques jours à Olmi Cappella,chez leur ami Jean, ils voulaientégalement goûter à la spéléo insu-

laire), finissent par arriver et on s’entasse à 11 dansles trois 4x4. Pas de souci avec la piste malgré leprintemps humide. Seul changement, le gros troncen travers du sentier s’est effondré, complètement

pourri, il est facile à contourner.On sera à la casetta vers 13 h.Travaux habituels de remise enétat, Maxime s’occupe de la mez-zanine, Olivier et Jo partentrebrancher l’eau, les autres net-toient, installent le barbecue d’étéet c’est enfin l’heure de l’apéro, oncommence à se sentir chez nous.Les agapes, grillades, peuventdébuter.

Vers 15 h, il faut enfin réfléchir au projet del’après-midi. Comme prévu ce sera la visite du trousauf pour Jean et Cathy de Nice qui se réserventpour le lendemain. Équipement au parking et direc-tion le lapiaz, la chaleur est déjà au rendez-vous.Olivier part équiper suivi de J.-C., Antoine puis J.-

N. et J.-Luc qui iront visiter leRéseau des Bosons. Maxime, Jo,Jean-Bernard et Cathy suivrontensuite vers le grand réseau.Derrière Antoine qui disparaîtdans la Lucarne, J.-N. équipe lefond du puits d’entrée, puisremontée vers le Réseau desBosons, suivi de J.-L. Halte àl’Alcôve, le petit lac est transpa-rent et dans la cheminée remon-

VisiteSamedi 14 et Dimanche 15 juin 2008ITP : Antoine BOSCHI, Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU, Cathyet Jean-Bernard MARIA (les nouveaux spéléos Ajacciens), Jean RAFFALDI, Jean-Luc SAVELLILES NIÇOIS (CLUB MARTEL DE NICE) : Cathy et Jo LAMBOGLIA

Page 21

Spécial Ghisoni

Spécial

Ghisoni

Page 22: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

tante on note des crottes (rongeur ouchiro ?), pas de courant d’air. J.-L. quisuit manque de rater l’Alcôve, J.-N. lerappellera à temps. Visite rapide etdemi-tour, et surprise pour J.-N., ilvoit J.-L. qui reprend la montée ayantcru comprendre que J.-C. était passé(alors qu’il avait été dit que c’était J.-C. qui avait installé la corde…). Avantqu’il n’aille se coincer dans le rétrécis-sement, sur les conseils de J.-N. il meten pratique la conversion et repartvers le bas. Remontée jusqu’à laLucarne et voyant un peu sa progres-sion lente, J.-N. lui demande s’il veutsortir ou poursuivre le grand réseau. La réponse estimmédiate : « Encore ! » Descente du P12 de laLucarne et on rejoint Jo au Musée. Devant l’embou-teillage au Toboggan, il avait remonté la moitié duP30. J.-L. part vers le P51 tandis que J.-N. papoteavec Jo avec l’intention ensuite de remonter car lasangle du Pantin° avait lâché dans les Bosons. Puisvoyant Jo disparaître dans le P30, l’ap-pel du vide reprend le dessus et il sedécide à suivre, on remontera à l’an-cienne, à la pédale, sans Pantin° !Bouchon en haut du Toboggan, oùattendent Antoine, Cathy et Jo. Lebouchon finira par sauter et toutel’équipe se retrouvera en bas du P16 à -117. L’équipe du P51 est venue faire latraversée. Photos, papotages et oncommence à remonter en inversant leséquipes. Pas de déséquipement cardemain, on revient. Lente remontée, çabouchonne un peu, le Pantin° ne man-quera pas trop. J.-L. se mettra en position délicateà la sortie de la Lucarne, le Croll° de travers. Vers20 h, le jour déclinant tout le monde est dehors.Apéro à la casetta, le feu crépite et les tripes deJean (en sauce…) seront appréciées. J.-L. accuseraune certaine fatigue et passera la soirée à somnolersur sa chaise… Les discussions spéléos nous mène-ront presque jusqu’à minuit.DIMANCHE : La nuit aura été très tranquille, aucunronflement, aucun pet ou autre borborygme, un évè-nement pour la casetta… 8 h, Jean sonne le claironaprès avoir ouvert la porte avec fracas, il avait pré-féré dormir dans son 4x4 sur le parking. Petit dèj’,pas trop de plaintes de courbatures, à part J.-L. un peu las, qui déclinera l’offre de redescendredans le trou… Cathy et J.-B. préfèreront également

rester en surface, satisfaits de leurvisite de la veille. J.-N. fera demême ? le Pantin°… ! Vers 10 h 30départ vers le trou. Antoine etMaxime iront vers les Bosons, queMax visitera à moitié, jusqu’à la pla-teforme, la fatigue de la veille sefaisant sentir. Jean descendra enbas du puits d’entrée pour releverses pièges posés l’an passé. Jo, aprèsavoir accompagné Cathy jusqu’aufond de la cavité, (elle y posera lespièges à insectes pour Jean), iradéséquiper le P51, tandis que J.-C. secharge des P16 et P30.

Olivier et Cathy prendront un kit chacun jusqu’à ladernière margelle, J.-C. y apportera le sien suivi deJo. Après avoir accroché deux kits sur une des cor-des du puits d’entrée, J.-C. remonte et tire ensuiteceux-ci depuis l’entrée aidé par Antoine. On auraensuite la surprise de voir Jo remonter le dernierpuits avec ses deux kits au cul, tranquillement !

Pendant ce temps, J.-N. aidé de J.-B.et J.-L. referont la provision de boistandis que Cathy ira batifoler sur lelapiaz. Vers 14 h, Jo sortira du troutraînant derrière lui ses deux kitsbien remplis. Tout le monde seretrouve autour de la table pour unnouveau barbecue d’été, avec au menules traditionnels harengs saurs arro-sés de Vouvray moelleux 1976. Et à17 h 30, la caravane s’ébranlera pourun retour vers les pénates de chacun.Les nouveaux sont tombés sous lecharme de la casetta et de A Buga,

des projets se dessinent pour le mois d’août.

Page 22

Spécial Ghisoni

Page 23: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

SAMEDI : Histoires de rendez-vous. Le premier chezVulco°, Anto est déjà là, chargement des affairesdans le Defender de JC1, contact... rien ! Quelquestentatives plus tard, on s'aperçoit que l’anti-démar-rage a été activé par erreur ! Faudra que JC1 révisele manuel du Defender ! Le second rdv est prévuchez Multari° avec Philippe et JC2. Entre temps cedernier appelle pour nous demander de le récupérersur la route de la Canoninca. OK, on y va. Mais quevoit-on au rond-point de Borgo, notre JC2 sur leparking du Coccinelle ! ! Il s'apprêtait à nous appe-ler pour indiquer le changement de rdv ! Finalementtout le monde se retrouve, JC2 fera la route avecPhilippe et Anto avec JC1. Après quelques arrêts ali-mentaires au Super U et à la boulangerie d’Alistro,nous arrivons au parking de la châtaigneraie vers11 h 30. Nettoyage habituel de la cabane, remise enservice de l’eau avec la pose de la nouvelle crépine.L’amorçage posera quelques problèmes, bien laisserla prise d’eau au plus près du caillou bétonné.Pendant le nettoyage de la casetta une odeur decharogne se repère vers la caisse à vaisselle. Nouspensons à une souris ayant choisi de finir ses joursdans cette maison de retraite. Celle-ci est vidée,rien. Poursuite des investigations, Philippe enlève lecouvercle d’une casserole posée sur la caisse, hor-reur ! l’odeur inonde la casetta. Sous le couvercle, unliquide marron, du jus de charogne, probablement lasouris qui a du soulever le couvercle et tomber dansun reste de thé, triste fin ! N’écoutant que son cou-rage, Philippe prend la casserole et s’empresse de lavider... trop près de la casetta. Re-horreur, l’odeurenvahie tout le secteur. Il a fallu diluer le liquidenauséabond en l’aspergeant d’eau et en recouvrantl’endroit souillé de feuilles et de terre pour retrou-ver notre bonne odeur sylvestre. Rien ne vaut unpetit apéro pour nous remettre de cette terriblemésaventure. Une bonne bouteille de Jurançon secest ouverte et les relents de charogne se dissipentpeu à peu. Le barbecue est allumé, grillades, classi-que quoi ! Après ce moment de restauration, nousposons le panneau solaire sur le faîte de la casetta,la batterie est installée sur une étagère en hauteuret le câblage est modifié en conséquence. Ensuite,direction le parking où nous passons une bonne par-

tie de l’après-midi à tronçonner, ratisser et aména-ger ce coin afin de le rendre plus sûr car de grossesbranches menacent de tomber. Un gros tronc estdéplacé en le tractant avec le Defender, il feraoffice de banc pour les ancêtres du club et rendreplus confortable les changements de tenues, pré-servant ainsi les vieux genoux arthrosiques ...À peine débarqués de l’avion de Paris, Pierre etDominique se voient embarqués dans le Disco deJean-Noël, en compagnie de Noël, et directionGhisoni. Un sacré dépaysement quand on quitteÉvry, en banlieue parisienne en début d’après-midiet que l’on se retrouve sous les châtaigniers à 19 h !Arrivés au parking, surprise ! la place est déjà biennettoyée, Anto, les deux JC et Phil ont bossé toutl’après-midi et dégagé les branches mortes du pre-mier châtaignier, installé un banc et ratissé la moi-tié de l’aire de garage des 4x4. Alertés par lescoups de klaxon, tels les petits nains, ils arrivent enfile indienne et nous aident à emmener les affairesà la casetta. J.-N. appréciera ce coup de main, carbloqué par un méchant lumbago depuis la veille, iln’est pas en état de produire de gros efforts…Les parisiens sont émerveillés par le sentier et lacasetta, rien ne semble les effrayer ; avec l’habi-tude, on ne se rend plus compte comme l’endroitpeut être enchanteur. On fait le tour des lieux etsurtout des travaux réalisés par l’équipe de l’après-midi. Le capteur solaire a été installé sur le toit etça marche ! Du courant est débité, faible mais suf-fisant pour recharger la batterie pendant nosabsences. Allumage du barbecue d’été, apéro aumuscat, la nuit tombe et c’est l’heure de la daube.Puis vint l’épreuve du fromage corse, pâte de vieuxfromage et calenzana, le tout adouci par de la confi-ture de figue faite maison, apportée par Anto. Cefut quand même un peu rude pour les papilles desbanlieusards. Noël s’est même aperçu que boire del’eau après le vieux fromage rendait la boucheencore plus âpre, rien ne vaut un bon gargarisme aurouge. En fait de rouge, on est presque tombé enpanne… il a fallu ouvrir le cubi de réserve ! On ter-mine par les aqua vita, le mix habituel.Minuit l’heure de regagner la mezzanine pour unenuit qui n’a jamais été aussi tranquille. Pas un ron-

Travaux à la CasettaSamedi 23 et Dimanche 24 août 2008ITP : Antoine BOSCHI, Jean-Claude DELBASSO, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, Noël RICOVERI, JeanSALERNO (le dimanche), Philippe STELLAINVITÉ(E) : Pierre LANGLOIS, Dominique PALLARÈS

Page 23

Spécial Ghisoni

Page 24: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

fleur ! Et faute de péteur, on s’est réveillé à 9 h !

DIMANCHE : Après un copieux petit dèj’, les six nainsrepartent sur le chantier duparking. J.-N. et Dominiques’occupent aux tâches ancillai-res, tri et rangement de lavaisselle, tri des provisions.Au parking, l’objectif est determiner l’aire d’habillage —un gros tronc pour s’asseoir etau sol un pavage en lauzes —,ce sera la tâche de Phil etPierre. Les 2 JC et Anto pour-suivent le nettoyage des bran-ches des vieux châtaigniers.JC2 — l’élagueur fou avec plus de dix ans de tron-çonneuse à son actif (Francis et Thibaut peuvents’accrocher) — grimpe harnaché dans l’arbre et enpeu de temps fait place nette dans le tas de bran-ches mortes. Au sol, JC1 et Anto rangent pierres ettroncs et finissent de ratisser, on finit par se croirePlace St Nicolas. Vers 10 h 30, on voit arriver leseptième nain, Jean qui est monté à pied en à peineplus d’une heure. Il se joindra rapidement à l’équipede nettoyeurs.Retour à la casetta vers 13 h, apéro, grillades, etc.Noël et Dominique se lancent dans la réfection desmarches qui accèdent à la réserve de bois. Jeannous nettoie une aire de camping à gauche en arri-vant à la casetta. Les autres nains repartent figno-ler le boulot et aplanir la partie de la piste en déversentre les châtaigniers. Ungros chantier où l’on essaiede corriger un peu la pente,il faudra voir cet hiver. Deretour à la casetta, les 2 JCdécident de commettre « le» crime de lèse-majestéenvers Noël, ils démontentl’évier ! Il faut dire quedepuis notre arrivée, unemare d’eau envahissait lepavage de l’entrée, il y avaitune fuite sous l’évier.Dilemme : l’accès au siphonbricolé par Noël (un goulot de bouteille en plastique

renversé) n’avait pas été envisagé. Pour y accéder, ilfallait soit ouvrir le mur sous l’évier, ou creuser unpuisard sous le pavage pour évacuer l’eau, soit —

solution radicale optée par lesJC — démonter l’évier etchanger le siphon… En moinsde deux et avec l’aide du piedde biche, l’évier est déposépendant que Noël détourne latête, n’osant pas affrontercet horrible spectacle. Le gou-lot est en effet percé, sûre-ment par des déversementsd’eau bouillante et fuyait lar-gement. On prend les dimen-sions avec le projet de mettre

en place un vrai raccord, un siphon n’est pas utile. Ilfaudra reposer l’évier sur un cadre métallique. Dutravail en perspective, si possible avant les châtai-gnes de novembre. Penser également aux plaquestranslucides de l’auvent. À ramener pour la cuisine :huile, vinaigre, torchons, sacs poubelles, vin et eau.Beaucoup de conserves étaient périmées, il ne resteplus grand-chose.Il est 18 h, rangement des affaires. La majeure par-tie de l’équipe rentre sur Bastia, à l’exception del’équipe du Disco°. J.-N. et Noël emmènent les invi-tés voir l’entrée du trou. Balade sur le lapiaz ausoleil couchant. Au retour, un arrêt au club pourdéposer le matériel et les pénates vers 22 h.Sacrées journées pour un début de vacances enCorse.

Consignes d’utilisation del’installation électrique :- n’allumer que les lampesnécessaires, il n’est pasévident que le panneaupuisse suffisamment char-ger la batterie entre2 visites ;- lors du départ de lacasetta, basculer l’inter-rupteur situé sur la batte-rie en position arrêt.

Page 24

Spécial Ghisoni

Page 25: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

VENDREDI : Arrivée tardive, grimpette de la pistedans le noir… heureusement qu'on la connaît parcœur avec Noël. Un casse-croûtevers 23 h et c’est l’heure du grossomme. Demain, il y aura des ron-fleurs.

SAMEDI : Une matinée à ranger lacasetta, ramasser quelques châ-taignes, certains ne connaissentpas encore les lieux. En fin dematinée, arrivée du secondgroupe, juste à temps pour man-ger, une belle éclaircie nous per-mettra de tous nous attabler à l’extérieur. Vers 14h, direction le parking pour s’équiper, il y a despetits jeunes qui sont venus pour faire le trou, lesanciens ont toujours plutôt tendance à rester àtable ! Habillage de l’équipe, Noël et J.-N. se prépa-rent à aller équiper jusqu’au Musée. Au moment departir, les nuages arrivent suivis rapidement d’unepluie drue ! Dans un premier temps on se réfugiedans les voitures en attendant au cas où… Mais unebonne demi-heure plus tard, la situation n’a paschangé, il faut renoncer. On rentre à la casetta et on verra ce soir ou demain,les pauvres jeunes montés pour faire le troudevront redescendre, un peu déçus. Vers 17 h, lapluie s’arrête, les deux équipeurs sautent dans leurbaudrier et filent vers l’entrée du gouffre. Si l’onpeut équiper jusqu’au Musée, cela gagnera du tempspour demain. À deux l’équipement est rapide, uneheure pour s’arrêter au milieu de la Galerie duMusée. Une mauvaise surprise, la C95 est bien « ton-chée », quasiment en son milieu, juste au niveau dudouble fractio avant la Lucarne, Noël isolera la« tonche » entre les deux fractios et demain onrajoutera une sangle pour faire une pédale pour sehisser. La Lucarne est bien arrrosée. Noël avaitcomme projet d’équiper l’accès aux Bosons par lebas mais dans la précipitation des préparatifs sous

la pluie, on a pris la C30 au lieu de la C35… il manquedonc 5 m, on verra demain…

On se retrouve au Musée tousles deux et en 25 mn à peine, onest sous le ciel noir mais il nepleut pas. Retour à la casettapour une bonne platée de pâtes.Soirée un peu chaude pour cer-tains qui forceront sur le pastiset autres breuvages alcoolisés ;sans commentaires, parfois cen’est pas drôle du tout, tout lemonde n’a pas l’humour deDavid…

DIMANCHE : Le matin, fin de la pose de l’évier, atta-quée dans l’après-midi du samedi, l’eau est revenuedans la véranda. La quasi-totalité de l’équipe repartvers le gouffre, aujourd’hui le soleil est de la partie.Balade sans encombres jusqu’au Musée, les nouveauxsortent un peu fatigués mais enchantés de cettesuccession de verticales. Regroupement à la casettavers 15 h, ancienne ou nouvelle heure, on ne saitplus ? Un bon casse-croûte et c’est l’heure derecharger les 4x4 à bloc et quelques malheureuxdescendront à pied, mais aussi vite que les 4x4. Maison aura fait la descente avant la nuit, ce qui inquié-tait Christian. Retour sur Bastia, dépose du matosau local, il est presque 21 h, nouvelle heure !

Spécial Ghisoni

Visite, travaux à la Casetta Vendredi 24, Samedi 25 et Dimanche 26 octobre 2008ITP : David BRUN, Philippe CHRISTY, Maxime et Christian DARPHIN, Jean-Claude DELBASSO, AlbertDEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Olivier GERALD, Valérie LOSSERAND, Aurore NOFORI, Noël RICO-VERIGCC : Grégory BENEUX

Page 25

Page 26: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 26

Journée au local ITP, consacrée à un exposé sur l’or-ganisation et le fonctionnement des secours spéléoet à une initiation aux techniques de cordes :

— Répartiteur de charge 3 points :mise en œuvre (matériel utilisé :corde semi statique diamètre 10,nœud de plein poing), fonctionne-ment, que se passe-t-il en cas derupture d’un point lorsque les cordesont été correctement vrillées ounon, etc. ?— Palan : mise en œuvre, matérielutilisé, fonctionnement.— Balancier : mise en œuvre, fonc-tionnement, rôle du régulateur, rôledu contrepoids.

Debriefing :— Trop long sur la partie organisation et fonc-tionnement des secours, rôle des intervenants

(COS, DOS, Préfet, CTDS, etc. (oncroyait bien faire…).— Sur le balancier : importance deconnaître notamment la conversion(passage montée descente sur corde)avant d’occuper le poste de contre-poids, on en revient à la nécessaireautonomie sur corde des intervenantssur un secours.

OBJECTIFS :Le but de l’exercice consiste en l’évacuation d’unevictime ayant fait une chute dans la Salle des Ébats,elle est consciente, mais on peut suspecter unefracture de la colonne vertébrale ce qui conduira àla mise en œuvre de matériel spécifique (KED) et àl’installation d’un point chaud dans les règles de l’art.La première partie de l’évacuation est effectuée parbrancardage. L’équipement agrès se limite à uneseule longue tyrolienne qui permet de déposer la vic-time à l’extérieur, sous le porche d’entrée de lacavité (corde 95 m).

On peut noter le point chaud « école », dans desconditions il est vrai quasi idéales (espace, sol plat,pas d’eau), mais on mesure l’utilité de la formationASV suivie par Jean-Noël qui constitue ainsi, avecCorine, le noyau de la nouvelle équipe ASV(Assistance Victimes). On regrette l’absence dematelas pneumatique et de couvertures de survie enétat, matériel qui sera racheté prochainement.Sur la progression de la civière : l’informationdevrait circuler depuis les équipes vers le PC en cequi concerne la progression de la civière, ce qui sup-pose une communication régulière de la part des

Bastia — Exercice SSF, local de MontesoroSamedi 28 juin 2008Corine BONNAL, Jean-Claude DELBASSO, Dumè DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, Philippe ESPOSITO, OlivierGERALD, Valérie LOSSERAND, Francis MARAVAL, Noël RICOVERI

Sisco — Exercice SSF, grotte de Santa CatalinaDimanche 30 juin 2008Corine BONNAL, Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Dumè DESCALZO, Jean-Noël DUBOIS, OlivierGERALD, Maxime LE GUILLOU, Valérie LOSSERAND, Francis MARAVAL, Noël RICOVERI

Spéléo Secours 2B

Spéléo

Secours 2B

Page 27: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

chefs d’équipe.Téléphones : Le branchement « en direct » des SPL05 a semble-t-il résolu les problèmes de dysfonc-tionnement rencontrés lors dudernier exercice. Sur le déséqui-pement du téléphone : dans lamesure où plusieurs postes sontinstallés il est préférable defaire le déséquipement à la finplutôt que de faire remonter uncombiné depuis le fond encontact avec la civière, ce quimonopolise un membre de l’équipetéléphone. Prévoir une protec-tion (sac ou étui), pour les appa-reils.Brancardage : Passages glissants à sécuriser pour lacivière (freins de charge). Importance de la coordi-nation entre les membres de l’équipe brancardage (àtravailler sur un prochain exercice).Départ tyrolienne : accrochagedifficile de la civière sur ledépart tyro, peut être un peu ten-due, mais également, prévoir àl’avance le matériel nécessaire(mousqueton autolock, plus unepoulie par point (3 au total) etcordelette (pas utile si utilisationde poulies « mini rescue », donton peut envisager l’acquisition). Lacorde de retenue de 55 m esttrop courte prévoir au moins une 65 m (fiche d’équi-pement : 80 m)Victime : utilisation du KED, pas de problème, quel-ques projections de graviers dans le visage, ce quiamène à envisager l’achat d’un casque « Elios » avecvisière plexi, pour la protection des yeux.TPST (départ première équipe jusqu’à sortiecivière) : 3 heures 20 minutes, le but était aussi defaire découvrir le secours spéléo et le SSF à de nou-veaux licenciés, donc on a pris notre temps.Côté organisation, le CTDS n’a fait une incursionsous terre que pour aller admirer le point chaud

(école on l’a dit) et est resté en surface le reste dutemps, on a mis l’accent sur la tenue des documentstels que fiches de mission, diagrammes, plannings, et

sur la gestion d’un secours depuisl’extérieur, c’est une nécessitémême si c’est dur de ne pas des-cendre sous terre, il faut absolu-ment une, voire deux personnesen surface qui ne font que de lagestion et de la prise de déci-sions. Noël s’affirme en tant quegestionnaire de sauvetage avisé,la gestion du secours a été faiteen binôme, ce qui permet notam-ment de pallier à des éventuels

besoins sous terre ou à un manque de matériel.On peut regretter une non participation de certainséquipiers chevronnés, mais au mois de juin les sirè-nes du canyonisme sont bien présentes et le but del’exercice n’était-il pas de faire découvrir l’activité

secours à de nouveaux ou récentslicenciés ? Le secours spéléo et lamaîtrise des techniques sontimportantes pour l’autonomiesous terre, il paraît importantque chacun participe afin d’ac-quérir une base de techniquesliées au secours afin de s’intégrerà l’équipe départementale duSSF. L’auto secours et laréchappe devraient également

faire l’objet de journées techniques au sein du CDS.Le prochain exercice pour le dernier trimestredevrait se situer dans la continuité, avec un objec-tif, intégrer de nouveaux équipiers au SSF départe-mental et poursuivre la formation des nouveauxlicenciés déjà sensibilisés au secoursAussi il est proposé le site de Cast.2, qui proposeune diversité au niveau des ateliers, des possibilitésmultiples pour un point chaud et une sortie techni-que avec balancier et translation sur tyroliennehorizontale.

Spéléo Secours 2B

Page 27

Page 28: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Installation d’une tyrolienneentre le parapet du pont deMiomo et une petite pelle méca-nique mis à disposition par lamairie sur la plage. Franc succèsauprès de 38 gamins, plus de fil-les que de garçons d’ailleurs,dont certains passeront plu-sieurs fois.

Un riverain mettraégalement à dispositionun Optimist que nousguiderons à l’aide d’unecorde pour un petit cir-cuit sur la rivière.

Grand branlebas de combat pource tournage, rendez-vous pourtout le monde au pont de SanLorenzo. Les ajacciens sont déjàlà, les bastiais arrivent en poin-tillés et enfin FR3. Présentationgénérale et en route pour Lano.Noël et JC1 feront un détour parle domicile du maire pour l’infor-

mer de notre projet. Quelques patati-patatas plustard nous rejoignons le reste de l’équipe au début dela piste. Pierre, Olivier et le matériel s’entassentdans le Santana et les... 12 autres dans le Defender,qui se transforme pour l’occasion en minibus. À mi-chemin, la piste est encombrée de palettes de maté-riaux divers, nous réussissons malgré tout à passeren mordant sur le haut côté. Pour les besoins du tournage, nous équipons le petitpuits dans le prolongement de la galerie d’entrée.

Ceci permettra de faire quelques prises de vues dedescente et remontées sur corde. La visite de lacavité se poursuit ponctuée de plusieurs interviewsdes « vieux » et des jeunes qui permettent d'expli-quer la façon dont la cavité s'est formée et ce quipousse les spéléos à aller sous terre. Les tradition-nelles grillades terminent cette sympathique séanceaudiovisuelle.

Santa Maria di Lota — Journée environnement, MiomoSamedi 31 mai 2008 Noël RICOVERI, Dumè DESCALZO, Maxime LEGUILLOU, Francis MARAVAL, Jean-Claude DELBASSO, Philippe ESPO-SITO, Christian DARPHIN., Jean-Claude LA MILZA

Lano — tournage reportage spéléo FR3 ; grotte de CarpinettoSamedi 21 juin 2008 ITP : Maxime DARPHIN, Jean-Claude DELBASSO, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Pierre LACOMBE, MaximeLE GUILLOU, Rémy LUCIANI, Cathy et Jean-Bernard MARIA, Noël RICOVERI, Michel et Julie (?) M…FR3 : Antoine G…, Tafari T…-V…

Page 28

Médias

Médias

Page 29: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Cool’ori, deuxièmeépisode. Les cho-ses sérieuses com-mencent. Après lerepérage de juin etle tournage dequelques scènes,cette fois-ci cesera l’enregistre-ment des diffé-

rents plateaux. Malgré quelques inquiétudes, le tempss’est mis au beau. Autre bonne surprise,Christian est à l’heure chez Vulco ! Toutle monde se retrouve au pont de SanLorenzo, on attend l’ajaccien ... Prochainarrêt le départ de la piste, répartitiondans les 4x4, cette fois-ci nous en avons4 et le Defender sera moins chargé. Équipement au bout de la piste etentrée dans la grotte vers 11 h 30. Le

cadenas est toujours aussi coriace, nous serons obli-gés d’utiliser la méthode du contournement. La vue du passage bas à l’entrée ne rassure pasnotre présentatrice mais, professionnalisme oblige,la crainte est vaincue. Par contre la descente dupuits ne posera aucun problème, prises de vue d’enhaut et d’en bas se succèdent. Les différents pla-teaux se succèdent sur une petite portion de lacavité. De temps en temps, nous nous retrouvonsdans la peau de figurants et certaines scènes serontprisent plusieurs fois. Quelques-unes seront proba-

blement retenues pour le bêtisierfinal. Ce n’est que vers 16 h que toutle monde se retrouve dehors autourd’un bon barbecue réconfortant. La programmation de l’émission estprévue mi-octobre en deux épisodesde 13 mn, le samedi vers 12 h surFr3. À voir ...

Lano — tournage reportage spéléo FR3 ; grotte de CarpinettoSamedi 13 septembre 2008 ITP : Maxime DARPHIN, Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Philippe ESPOSITO, Jean-Claude LA MILZA,Pierre LACOMBE, Jean-Baptiste et Rémi LUCIANI, Maxime LE GUILLOU, Noël RICOVERIÉQUIPE DE TOURNAGE GB PROD : Evelaine C…, Simone G…, Antoine G…, Tafari T…-V…, Jean-Michel S…

Un week-end médiatique du nord au sud !La LISC tenait un stand lors de la Fête du Sport,une occasion de rencontrer nos adhérents du sud etaussi d'anciens membres de clubs ajacciens. Uneoccasion aussi de faire connaître nos activités etclubs à la population et aux institutionnels. Nousavons ainsi discuté longuement avec le directeur-adjoint de la DRJS.Arrivée en fin de matinée du Defender sur la placeMiot. Le stand est vite installé, on a affaire à desprofessionnels de la foire ! Pendant que les 2 JC se contentent de panini, le Maxse tape un déjeuner d'affaires avec un de sesclients, c'est finalement pas mieux. Cathy et J.-B.viennent prêter mains fortes en même temps que lespremiers visiteurs. Rencontre sympathique de Jean-Paul LEMAIRE,« indépendantiste spéléo » régional, accompagné de

Gérard M… Lacréation d’un clubajaccien est évo-quée, ce serait unbeau renouveaupour la Corse duSud qui n’a plusd ’ a s s o c i a t i o ndepuis une dizained’années. Dans l’après-midi,un violent oragenous oblige à démonter les étals et le public se réfu-gie sous les chapiteaux. Après la pluie, le beautemps, on réinstalle le tout et reprise de la manifes-tation. L’hébergement des bastiais est assuré par J.-B. etCathy, laquelle nous fera déguster un bon plat de

Ajaccio — Fête du Sport, Action de promotion, place MiotSamedi 20 et Dimanche 21 septembre 2008LISCC : Jean-Claude DELBASSO, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU, Cathy et Jean-Bernard MARIAParticipation de Michel et Lucie M, spéléos en herbe, et d'Edouard-Alfred le mannequin du club

Page 29

Médias

Page 30: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

pâtes. Nous passerons le reste de la soirée à fairehonneur à tous les liquides, de 12 à71° ! La Chartreuse est un excel-lent digestif, la nuit fut calme !Rebelote le lendemain, dès l’instal-lation du stand terminée, nousattaquons l’apéro avec un bonPacherenc, que suivent pâtés, sau-cisses, calendos et melons. Noussommes de nouveaux prêts pouraccueillir les visiteurs. Ils serontplus nombreux ce dimanche après-midi, certainssont mêmes intéressés par des initiations spéléo etcanyon.

Bilan positif pour cette première participation, descontacts sont noués, dommage qu’iln’y ait pas la possibilité de fairedes démonstrations sur corde. Ungrand merci aux copains ajaccienspour l’accueil et l’hébergement. Maria CANESSA envoie le bonjouraux vieux des topis et/ou de l’ACS,Alain MARY et Magalie SLADKOFF(« haurteaugrafe » approximative)à ceux qui les connaissent.

Retour tardif des trois compères.

Bastia — Fête du SportDimanche 14 septembre 2008Beaucoup de topisLes topi ont tenu leur stand pour la Fête du Sport de Bastia.

Brando — Journée du Patrimoine ; ouverture de la grotte de BrandoDimanche 14 septembre 2008CDS 2B : Jean-Noël DUBOIS, Noël RICOVERI, Philippe STELLA, Alain TOUZETLe CDS2B a fait visiter la grotte de Brando à une centaine de personnes à l'occasion de la journée du patri-moine.

Page 30

Médias

Page 31: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Traditionnel inventaire annuel dumatériel club. C’est une bonneoccasion de le vérifier, de réfor-mer celui qui n’est plus opéra-tionnel et de préparer la com-mande de remplacement. C’estaussi le jour du grand ménage, onse débarrasse de ce qui s’estaccumulé généreusement tout aulong de l’année (non, pas les cas-ques, pas les casques...). Unrepas bien animé (forcémentquand il y a JB et JCL) entrecoupe la journée. Le banc de rechargement des batteries est mainte-nant alimenté de façon permanente.

À noter, quelques cordes canyon« tonchées » ont été coupées enlongueurs plus petites et 400 mde cordes spéléo des années2000 et 2002 ont enfin étéréformées ! Cette année se conclue globale-ment par une bonne gestion dumatériel avec peu de manque etde perte, hormis quelques outilslourds, barres à mine, massettes,masses, certainement empruntés

par une équipe de désobeurs anonymes !

Quatre axes de travaux ont été réalisés durantcette journée :Le premier a consisté à dégager les accès principauxdepuis le belvédère jusqu'au pavillon FERDINANDI.L’ancrage béton du poteau électrique sur la volée demarches a été pulvérisé et l’armature métalliquesciée (il en reste encore un autre pour la prochainefois). Le tronc d’arbre calciné à l’entrée du pavillon

ainsi que les poutres effondrées dans la maison ontété débitées et brûlées. Par ailleurs, les terrasses ont été, soit coupées àblanc, soit aménagées. Dans ce dernier cas, il s’agis-sait en fait de mettre en valeur quelques buissonsdans une mise en forme par une taille en nettoyanttout autour pour donner un embryon de jardin. Ainsi,lentisques, bruyères, arbousiers et chênes ont ainsi

Bastia — Inventaire et TUC (Tâches d'Utilité Collective), localDimanche 7 décembre 2008Jean-Claude DELBASSO, Antoine BOSCHI, Philippe ESPOSITO, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA,Valérie LOS-SERAND, Jean-Baptiste et Rémy LUCIANI, Philippe RAMAULT

Brando — opérata aux grottes de Brando Dimanche 12 octobre 2008CDS 2B : Aline, Maryline, Max et Christian DARPHIN, Jean Claude DELBASSO, Jean-Noël DUBOIS, Albert DEMI-CHELIS, Philippe ESPOSITO, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Pierre LACOMBE, Maxime LE GUILLOU,Valérie LOSSERAND, Noël RICOVERI, Philippe STELLA, Alain TOUZETARINELLA DE BRANDO : Marie Pierre GERMAIN, Bernard BIASOTTO (président).

Page 31

Divers

Divers

Page 32: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Nous avions constaté quelques éboulements auniveau de l’emplacement où nous mettions notregroupe électrogène. Après enquête, dans la nuit du 28 novembre 2008(jour de la fameuse tempête) un énorme détache-ment de la falaise de plusieurs dizaines de mètrescube est passé juste à côté de la maison du gardien.Le fracas a alerté les habitants des maisons en bordde route qui sont montés voir le lendemain. Le spectacle est vraiment impressionnant avecgrands arbres sectionnés et l’ensevelissement de la

petite niche ouil y avait lesi n s c r i p t i o n sgravées. On va peut êtredevoir faireparler la pou-dre pour déga-ger tout ça !

Les propriétaires des parcelles de Castiglione — oùse trouvent près de 17 cavités et notamment Cast.1,notre principal site d’initiation aux techniques alpi-nes —, avaient manifesté leur inquiétude en 2007 ànous voir pratiquer notre discipline sur leurs terres.Un premier contact téléphonique les avait rassurés,puis la mise en place du projet Natura 2000 avaitpermis un contact direct entre ces personnes etGreg du GCC ainsi que Sylvain MARTINEZ, coordonna-teur du cabinet SYMBIOSA. Lors de la dernière réu-nion du Comité de Pilotage, Mme D’ANGELI avaitdemandé à Greg d’organiser une visite du site afinde mieux appréhender ses richesses en matière decavité et de peuplement chiroptère, on avait mêmecru comprendre qu’elle était prête à descendre dans

les cavités… Dans un premier temps on s’était misd’accord avec Greg pour lui montrer les entrées desurface et lui expliquer le sérieux de nos associa-tions respectives.Rendez-vous ce samedi à 8 h 30 à la barrière ROSSI,où en compagnie d’Albert, Jean-Noël retrouve Greg,Sylvain et les propriétaires et leur avocat-conseil —sa présence nous a un peu étonné dans un premier

temps mais cela nous facilitera la rédaction de lafuture convention de visite. La barrière est toujourscadenassée, l’ouvrier marocain est absent, les pro-priétaires n’osent pas utiliser d’autres méthodes etproposent de monter à pied… J.-N. se souvient de laméthode rapportée par l’équipe qui avait équipé laChèvre il y a une quinzaine de jours et en compagnie

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°10 . Juin 2009 Page 32

été mis en valeur.Ensuite, l’effondrement de laterrasse sous le pavillon,encombré de végétaux secs, aété dégagé par le feu et recou-vert pour prévenir les chutes.Enfin, une large bande en bor-dure de falaise a été complète-ment dégagée. La prochaine journée (prin-temps 2009) devrait nous per-mettre d’enlever les gravats

dans le pavillon, de casser le secondancrage béton du poteau et de pour-suivre le débroussaillage des ter-rasses de la partie nord de l’entréede la grotte. Comme d’habitude l’ambiance a étéexcellente, l’équipe affairée et lesderniers ont quitté le chantier à18 h à la tombée du jour. Du trèsbon boulot.

Philippe STELLA

Brando — grotte de BrandoDimanche 7 décembre 2008Philippe STELLA

Oletta — rencontre propriétaires site CastiglioneSamedi 28 juin 2008CDS 2B : Jean-Noël DUBOISITP : Albert DEMICHELISGCC : Greg BENEUXCABINET SYMBIOSA : Sylvain MARTINEZPROPRIÉTAIRES : Mme CHABELARD-D'ANGELI, M. CRASTUCCI, accompagnés de leur avocat-conseil de Bastia Me BINDI

Page 32

Divers

Page 33: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

CONDITIONS MÉTÉO : Bonnes conditions, soleil etvent. Eau généreuse et froide, oui bien froide. COMMENTAIRE(S) : Une découverte du Cippettu pourles trois participants. Nous étions seuls au monde,

plein de fleurs et un pique-nique au bord du Golopour conclure. Même si c’est le deuxième jour duprintemps, les conditions étaient hivernales.

Volpajola — le CippettoLundi 24 mars 2008 Jean-François BARBIER, Corine BONNAL, Antoine BOSCHI, Antoine KOLLY, Matthieu L…

d’Albert entreprend de démonter les gonds (on avaiteu l’aval de M. ROSSI la dernière fois…) ; ça marche,on s’entasse à huit dans les deux 4x4 et direction lePylône. Explications de l’histoire des cavités, du rôledes Topi et du CDS 2B, coup de projecteur au fonddu P7 d’entrée. Descente vers Cast.3, M. CRASTUCCI

s’enfonce jusqu’au début du P16, le reste du groupes’arrêtant en bas de l’escalier, on montre le départvers le Boyau du Foyer qui semble les intéresser (ilsen connaissent l’existence par Michèle SALOTTI) tan-dis que l’avocat restera prudemment en haut desmarches… Retour au Pylône et on reprend les 4x4 pour aller auparking de Cast.2, le soleil commence à taper.Traversée des calycotomes qui laisseront quelquestraces sur les jambes dénudées, on descend pru-demment jusqu’à l’arbre en haut du P8, explicationsdétaillées de la cavité et de son peuplement chiropar J.-N. et Greg, on sent que Mme D’ANGELI estimpatiente d’aller se balader sous terre — très inté-ressant pour l’établissement de notre futureconvention. On convient de leur proposer une initia-

tion lors de leur prochain séjour en Corse en find’année.On comprend également qu’ils sont attachés à lapréservation de cet environnement et qu’une éven-tuelle exploitation touristique ou immobilière ne faitpas partie de leurs projets, échanges venus endécouvrant la vue splendide sur le golfe deSt Florent — il y aurait de quoi faire rêver un pro-moteur…Redescente et arrêt à la ferme abandonnée deCastiglione, un projet de réhabilitation du bâti pour-rait se mettre en place. 11 h, regroupement à la sor-tie de la piste, on échange les adresses et on remetle projet de convention-type (celui qui a servi pour lagrotte de Lano) à Me BINDI, cela semble lui convenir,il étudiera et nous envoie sa réponse, en attendant— oralement, pas de problèmes pour fréquenter lesite.En redescendant sur Bastia, on décide de faire undétour sur le local au cas où et on tombe sur l’équipesecours en pleine formation.

Page 33

Canyon

Canyon

Page 34: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Descente en commun avec quelques cafistesrencontrés par hasard ! Super petit canyonprès de Bastia, ce qui permet de le faire surune demi journée. C’était une première surcelui-ci pour J.-C., depuis le temps...Rendez-vous 14 h au parking qui suit PonteAlbano, équipement et en route. Chemin d’ac-cès bien « maîtrisé » par Anto, les jambesn’ont presque pas souffert. Beau temps ettempérature de l’eau agréable. Rappels sym-pas, toboggans sympas, on reviendra. Retour juste à temps au local pour l’apéro et pour ...préparer le matos du prochain week-end à Ghisoni.

CONDITIONS MÉTÉO : Beau temps le matin, juste cou-vert en fin de journée. Température très chaude etl'eau même pas froide.COMMENTAIRE(S) : Début juillet et pourtant seul aumonde dans ce superbe canyon. Rien de plus à dire

sauf que l’'on recherche un mousqueton et un huitpour Olivier… ? !Belle, très belle journée avec de l’eau au top.

Une saison canyon sans Olcani n’est pas une saisoncanyon complète !Premier rendez-vous au local, puis au rond-point dePatrimonio et nous voilà au Ponte Nuovo, départ etarrivée du canyon. Des travaux de rénovation dupont sont en cours et les places de par-king habituelles sont encombrées; lesvéhicules sont « garés » en bord depiste. Un groupe de clients canyonistesencadrés sont prêts à partir, nous leurlaissons prendre de l’avance afin de nepas se gêner mutuellement. Vu la fré-quentation, le chemin d’accès au canyonest bien marqué et pas de souci doncpour trouver la bifurcation vers celui-ci.Préparatifs habituels et première prisede contact avec l’eau toujours aussi

froide. Avant de partir, une corde est installée surun arbre afin de faire un petit rappel sur les techni-ques de descente pour les nouveaux et... certainsanciens topis. Le premier rappel, assez arrosé, met dans l’am-

biance. Vu son inclinaison, le grand rappel de 45

m n’inquiète pluspersonne. Le saut

Volpajola — le CipettoJeudi 12 juin 2008 ITP : Antoine BOSCHI, Jean-Claude LA MILZA CAF : Anne, Coraline, Sébastien

Olcani — ViulaJeudi 3 juillet 2008 ITP : Corine BONNAL, Antoine BOSCHI, Olivier GERALD INITIÉ(E)S Christelle, John

Olcani — ViulaDimanche 6 juillet 2008Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU,Philippe RAMEAU, Jean SALERNO

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 34

Page 35: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

de 6 m est apprécié plusieurs fois. La marche aqua-tique finale est heureusement entrecoupée de bainsrafraîchissants.

Retour au pont et pique-nique bien arrosé (logiqueaprès un canyon).

Beau temps, nombreux spectateurs au pont.Température de l'eau agréable, bon débit, deuxième

cascade arrosée et attention au siphon peu aprèscelle-ci. Initiation à l'équipement pour Valérie.

RDV au local à 8 h 30 pour retrouver Philippe E… etAlbert, récupérer un casque supplémentaire et pen-dant qu’Albert part faire l’essence, J.-N. va rejoin-dre JC1 chez Vulco°, croissants, café en attendantAlbert et Philippe E…. Un appel de portable, ils nouspréviendront qu’ils passaient devant chez Vulco°,mais sans s’arrêter, alors qu’on les attendait,bizarre… Une bonne heure après, traversée du Golo,remontée de la piste — praticable avec quelquesronces… — et on débouche sur le terre plein où l’onretrouve l’équipe. Il est 11 h passées, certains esto-macs commencent à crier famine, JC1 recommandede manger un peu avant d’aborder les efforts. On entame la grimpette vers 11 h 30, un beau sen-tier pas trop pentu, de belles ouvertures vers larivière et au détour d’une courbe on aperçoit nosamis canyonistes de Corse Canyon, en haut du der-nier rappel. Grands saluts tonitruants, de quoieffrayer tous les choucas de la vallée et on poursuitnotre grimpette. Au bout de 30 mn, on croise laPetra Leccia, sur la gauche un beau rappel de 14 mqui pourrait se faire en toboggan si il y avait un peuplus d’eau. On continue à monter sur le sentier pouraborder la rivière plus haut. Au premier filet d’eau,Albert et Philippe E… — qui sont venus il y a peu detemps — décident de s’arrêter pour s’équiper carpour eux le départ du canyon est là… il faut pourtantchercher l’eau entre les cailloux ! JC1 monte un peuplus haut mais ne voit rien de plus. Donc équipementgénéral et descente dans la végétation assez dense ;un premier rappel de quelques mètres que l’on peutfranchir à l’ancienne en se tenant à la corde maiscela servira d’initiation pour ceux qui débutent encanyon. Premier contact avec une vasque d’eau pastrop froide, le haut de combi n’est pas nécessaire.

Quelques mètres et on seretrouve sur le sentier…en fait on a descendu untout petit affluent ! Onretrouve de suite un sen-tier qui nous amène enhaut du rappel de 14 m. C’est parti, succession deC13, C14 puis marche enrivière pas trop pénible,puis C6, C8. Les conditionssont idéales pour lecanyon, eau pas tropfroide, pas de long bief à nager, un chaud soleil pourse sécher et se réchauffer, certains auront des rou-geurs à l’arrivée. Et nous voilà en haut du saut de 5m où nous avions aperçus nos amis de Corse Canyonà la montée. JC1 hésite à donner le feu vert poursauter car il faut prendre un peu d’élan pour allersauter dans le noir. Le rappel est sur la gauche maisen paroi droite une main courante de 10 m est enplace (depuis quand ?) et permet d’aller se placer àla verticale de la zone la plus profonde de la vasque.JC2 testera la MC en premier, suivi de Philippe R…puis JC1 qui ferme la marche. Photo au bout de lavasque et équipement de la dernière grande cascade,une MC de 5 m puis une C14 avec une arrivée arroséeet en léger surplomb. De quoi ravirceux qui veulent-prendre la douche. Quelques dizaines de minutes demarche et c’est le toboggan infernal de 15 m.Séquence Orangina° bien secouée… JC1 ainsi qued’autres se feront un plaisir de le faire plusieursfois ; allez voir sur le site des Topis, les séquencesvidéos sont parlantes ! Peu résisteront à la tenta-tion.

San Nicolao de Moriani — le BucatoghjuMardi 8 juillet 2008 Antoine BOSCHI, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, Valérie LOSSERAND

Castirla — la Petra LecciaDimanche 13 juillet 2008Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Philippe ESPOSITO, Jean-Claude LA MILZA,Philippe RAMEAUINITIÉE : Laurence RAMEAU

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 35

Page 36: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

En principe la sortie se faisait une centaine demètres plus loin en remontant un infâme pierrier quiamenait à la plate-forme mais JC1 a été informéqu’une vague sente partant du haut du toboggan per-mettrait d’accéder au sentier de départ. Nous voilàpartis dans le maquis. Si le sentier est parfois tracéavec quelques cairns, souvent il faut le deviner etgrimper à l’aveuglette, mais c’est quand même moinspénible que le pierrier, disons comparable en moinslong à la sortie de la Vacca.

17 h, nous voilà aux voitures, le soleil tape encorefort, la famine gronde dans tous les estomacs et ondévore tout ce qui est déballé, tarte maison, quiche,charcuterie, fromages… Le tout arrosé de Chinon etBeaujolais que l’on avait bien gardé au frais, où ?secret, pas question que certains canyonistes autantavinés que nous viennent se servir ! Il est presque18 h 30 quand on reprend la route de Bastia. Ca ron-fle dans les voitures…Superbe journée et canyon d’initiation très sympa.

Descente rapide de ce futur canyon d'initiation etde perfectionnement aux portes de Bastia. Des

sauts sympathiques qui peuvent s’éviter par une des-cente sur corde.

Olmeta di Tuda — le BevincoMercredi 16 juillet 2008 CORSE CANYON : Franck JOURDAN, Laurent ARGOUSE ITP : Jean-Claude LA MILZA

Très belle journée ensoleillée avec une eau à bonnetempérature. Le parking en bas du virage estdésert, on peut stationner sous le chêne. Descentepar le chemin traditionnel, moins raide que le cheminde chèvres de l'an passé. Pique-nique au départ ducanyon. Albert nous fera le grand timide au premiersaut, on y restera un bon quart d’heure, il se laisserafinalement tomber, juste à côté des blocs et y per-dra ses lunettes, bon début !Mais ensuite descente sans soucis, les initiés pren-nent un grand plaisir dans les sauts. Séquence photosous la cascade du saut de 8 m, Philippe E… est aux

anges. On équipera la 12 m en double pour gagner dutemps et c’est déjà l’épreuve de la remontée. Moinsde trois heures et on a pas couru.La remontée sera éprouvante pour Valérie etPatricia, il faut dire que l’on a encore « choisi » depasser au plus court en escaladant à droite dans lesblocs, il faudra revenir au sentier traditionnel. Et àtrois heures de l’après-midi, le soleil tapait fort.Retour aux voitures et on se réconforte avec unetarte ananas-noix de coco et un délicieux gâteau deValérie.

Première initiation dans le Bevinco, beau temps,température de l'eau agréable, sauts appréciés par

le plus jeune des initiés (12 ans).

Solenzara — La VaccaDimanche 20 juillet 2008Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Philippe ESPOSITO, Olivier GERALD, Jean-Claude LA MILZA, ValérieLOSSERAND, Jean SALERNO, Jean-Luc SAVELLIINITIES : Nicolas FILIPPI, Patricia SALERNO, Damien X… et Xavier X…

Olmeta di Tuda — le BevincoJeudi 24 juillet 2008ITP : Antoine BOSCHI, Albert DEMICHELIS, Jean-Claude DELBASSO, Jean-Claude LA MILZAINITIÉS : Baptiste et Francescu F…

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 36

Page 37: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

CR : aaaaaaaah, aaah, ah, aaaaaaah, aaaah, aah ...

On cherchait un canyon proche de Bastia et assezcourt.Franck, gentiment s’était proposé pour encadrer legroupe, ce fut une vraie sortie CDS… Pique nique àmidi sur l’aire de parking en haut de la descente.Franck nous rejoint ayant laissé son fourgon en hautdu chemin de sortie. Descente sans difficultés, hor-mis quelques épineux. L’eau est agréable, Noël et J.-N. sont heureux d’étrenner leurs shortys. Onpassera beaucoup de temps à sauter, certains hési-teront pas mal au début mais ensuite ils en ont rede-mandé… Puis initiation au rappel, bien que tout puisse sefaire sans baudard. À part un passage après la prised’eau où l’on a trouvé quelques mares d’eau stag-nante remplies d’algues, le reste du parcours étaitbien en eau, mais pas toujours très claire…Et voilà le moment de remonter, on devine en haut lecaboulot de l’entrée du défilé du Lancone. Remontéeplutôt raide. Albert qui était déjà arrivé en haut

depuis longtemps ? un vrai cabri lui ! ? avait eu letemps d’aller chercher sa voiture et emmena J.-N.récupérer le Disco. Récupération de toute l’équipesomnolant sur le parapet du caboulot et retour enfin d’après-midi au local. Canyon court mais à proxi-mité et sympa pour les initiations, mais à faire avecde l’eau.

« APPRENDRE À SE DÉMERDER EN CANYON »Casting : moi-même Maxime L…, mon frère Greg L…,Jean-Claude L… et Jean S…Finalement grâce à la politique de SARKOZY de saquerplus les syndicalistes, notre ami J-C étant mis aurepos encore tout le mois d’août, il avait donc letemps de nous organiser une sortie en semaine …cool ! Travailler moins pour canyoner plus…Arrivés sur les lieux, nous abordâmes la marched’approche à un rythme tranquille, pas moins de5 pauses pour mon frère, qui ne fait jamais de sport,et qui sous le poids de ses 125 kg était curieusementessoufflé, à tel point qu’arrivé sur les lieux, l’effortsubi lui facilita le transit intestinal au sens propre...Il convient de dire que le canyon de Petra Leccia

dispose maintenantd’un nouveau genrede cairn… Alors quemon frère avait ététrahi par la naturede manière vile etinattendue sousmes yeux, je medisais « Putain ilmanquerait plus queça m’arrive… » est-ce l’esprit defamille, un manquede pot, le 63ème anni-versaire du bom-

Quenza — la PurcaracciaMercredi 30 juillet 2008 ITP : Antoine BOSCHI, Albert DEMICHELIS, Philippe ESPOSITO, Jean-Claude LA MILZA, Jean SALERNOINITIÉ(E)S : Victoria GUTTIEREZ, Marina, Joseph

Olmeta di Tuda — le BevincoDimanche 3 août 2008CORSE CANYON : Franck JOURDANITP : Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Philippe ESPOSITO, Noël RICOVERI,Patricia et Jean SALERNO, Damien et Sandra

Castirla — la Petra LecciaMercredi 6 août 2008 ITP : Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU, Jean SALERNO INITIÉ : Grégory LE GUILLOU

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 37

Page 38: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

bardement d’Hiroshima ou tout simplement lerythme de Porto Latino (3 heures et demie de som-meil), des mojitos trop chargés en eau cette année? Toujours est-il que je fus pris soudainement d’uneenvie pressante. Malgré ce coup du sort je sus restédigne et civilisé, et profiter des ressources de damenature.Arrivé au point de départ du canyon, Jean-Claude semit à expérimenter un nouveau genre de baudrieradapté au 120 cm de tour de poitrine de mon frère,un assemblage de mousquetons de sangles assez iné-dit. Ce canyon fut pour Jean et moi l’occasion depratiquer l’installation et la désinstallation de mainscourantes et de rappels. Ce qu’on fit avec brio jedois dire.Côté canyon, c’était plutôt sec. Pas de rappels

i m p r e s s i o n n a n t s ,beaucoup de marchesaquatiques mais unsaut intéressant quiconsiste à se suspen-dre à une main cou-rante et à sauterdans le vide, enfin 3 mde haut. Le meilleurmoment du canyonc’est le final, notam-ment son toboggan oùmon frère s’est illus-tré ! C’est la premièrefois que j’ai vu un tsunami dans une vasque !

Quenza — la Purcaraccia Mardi 12 août 2008ITP : Antoine BOSCHI, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, Maxime LE GUILLOU,Noël RICOVERI, Jean SALERNOINITIÉ(E)S : Mélissa SALERNO, Georges et Jérémy RICOVERI, Grégory LE GUILLOU

Quoi de plus beau que l’aqua land de Bavella. Vaccaou Puracaraccia ? Alors va pour la Puracaraccia quebeaucoup n’avaient pas encore faite dans la saison. Beaucoup de monde sur la route, c’est le boum de lasaison touristique avec ses italiens qui s’arrêtent àtout bout de champ pour photographier n’importequoi et repartent sans prévenir… Difficile de trou-ver une place pour se garer… Équipement et c’estparti sous un chaud soleil. La première partie dusentier est vite parcourue, un peu vite peut-être.Albert est parti devant comme un cabri et lorsqu’ons’arrête à la rivière pour se rafraîchir et grignoter,on ne le voit pas, il a du commencer à grimper. Aprèsune longue pause, il faut attaquer la montée. Antoinenous montre le chemin en rive gauche qui permetd’accéder plus haut dans le départ du canyon. En2007, avec Alain, nous étions restés rive droite. Au moment de reprendre la grimpette, qui voit-onarriver de l’autre côté de la rivière ? notre Albert !qui s’engage sur des dalles inclinées… Comment a-t-il fait pour se trouver là ? On lui avait dit - ou il avaitle souvenir - qu’au gros arbre à côté du gros rocher,il fallait traverser la rivière et grimper en face… ila du se tromper d’arbre… L’urgence c’est qu’il est ensituation périlleuse et qu’il faut lui crier de rebrous-ser chemin et descendre plus à gauche. Ouf, sauvéune fois de plus ! Il peut nous rejoindre.La montée devient de plus en plus raide et pénibleavec le soleil qui tape dur… Et en plus Antoine enrajoute… on montera un peu trop haut et il faudra

redescendre les dalles.Finalement regroupementau départ du premierpetit rappel, sauf Albert…et Greg qui auront du malà gravir les derniersrochers, ça glisse !Toujours le même plaisir àla descente des tobog-gans, les cascades ne sontpas trop en eau, Albertnous fera encore unedémonstration de sa méthode très spécifique dedescente en « glissé sur le côté »… efficace ! Lesinitiés sont ravis, on admirera les tsunamis de Gregdans les vasques.En haut de la grande cascade, on fera gentiment(mais fermement) remarquer à des touristes en ton-gues avec enfants dans les bras, qu’il est dangereuxde batifoler au sommet du vide, on se fera engueu-ler… Et en plus madame venait de glisser et s’étalerdans l’eau avec le gamin. N’importe quoi !Puis enchaînement des derniers toboggans. Et c’estfini ! Retour sans encombres, simplement relaterqu’à mi-parcours du sentier, on entend une voixjuvénile crier « Papa, Papa ! » à de multiples repri-ses. Encore une gamine de touristes qui s’est éga-rée… On appelle et on lui dit de remonter vers nouset qui voit-on arriver… Mélissa, la fille de Jean, ellea voulu suivre papa et a raté le départ du sentier

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 38

Page 39: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

pour continuer dans la rivière… Elle a retrouvé papaau parking !Et puis c’est l’heure des agapes sur le parapet. On ne

se souvient pas de tout, mais il y avait de bons cakeset des gâteaux.

San Nicolao de Moriani — le BucatoghjuJeudi 14 août 2008ITP : Corine BONNAL, Antoine BOSCHI, Jean SALERNO

CONDITIONS MÉTÉO : NuageuxCOMMENTAIRE(S) : Après café et croissants, nousavons commencé la petite marche d’approche à10 h 35 pour sortir du canyon vers 14 h 30. Malgréles nuages qui menaçaient au loin, ce fût une bellejournée.

Petit bémol : Jean doit de toute urgence changer depaire de chaussures…Après l’effort, le réconfort avec un repas sympathi-que au niveau du pont à la sortie du canyon.

Corscia — la Ruda Dimanche 17 août 2008ITP : Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, Noël RICOVERI INITIÉ(E)S : Amélie DUBOIS, Victoria et Anghu GUTTIEREZ

Départ de Bastia avec deux véhicules, le Disco° deJ.-N. et la « caisse » d’Albert. Cela permettra defaire la navette en laissant la voiture d’Albert dansla Scala et en emmenant toute l’équipe à Corsciadans le Disco. Suite à un changement de véhicule lematin, effectué afin de pouvoir tasser tout lemonde, J.-N. a fait une grosse « cagade »… le kitpris la veille au club et contenant deux équipementsa été oublié dans la Mégane. Et il ne s’est aperçu desa bévue qu’après avoir pris le café à Ponte Novo ! unpeu tard pour faire demi-tour. On avisera sur place,mais il n’y aura pas cinquante possibilités, Noël etJ.-N. laisseront leur matériel aux initiés et descen-dront tête nue et en se passant les baudards.Albert trouve une place 100 m après le pont de laRuda et on se tasse à huit dans le Disco. Équipementtout en haut du village de Corscia et les anciens ten-tent de se rappeler le chemin d’accès au canyon.Celui qui y a été le plus récemment étant Albert, oncompte sur lui…, mais la mémoire a du mal à revenir.JC1 finit par reconnaître le sentier, le pylône au col,là où est installé la stèle commémorative de l’acci-dent de canadair et la descente dans les chênesverts. Et c’est le petit pont génois qui marque l’en-trée du canyon.Équipement de fortune, Noël se fabrique un baudardavec sangles et mousquifs et J.-N. échangera lebaudard avec Amélie dans les rappels. L’eau est unpeu fraîche et moins transparente que dans Bavella,mais les paysages sont impressionnants, très belencaissement au milieu du parcours. Victoria nouschantera des vocalises tout au long de ses rappels,mais n’hésitera pas pour les sauts, Albert sera un

peu plus pusillanime. Pourtant ils ne sont pas bieneffrayants. Beau rappel arrosé (un gros filet d’eau)à la cascade du gros chêne. On ne pensera pas àmettre en place le rappel guidé. Derniers sauts etc’est le grand pont génois. Le saut de 10 m n’inspirepersonne, le niveau de l’eau semble bien bas et l’airede réception étroite entre les blocs… L’équipe emprunte le sentier de transhumance duNiolo qui rejoint la route. Albert suit en dernièreposition bien calme, lui qui est si souvent devant.Devant, JC1 confie à J.-N., enguise de boutade : « Albertaura au moins pensé à pren-dre les clés de sa voiture ? »,J.-N. s’empresse de le rassu-rer, il lui avait transmis laconsigne avant de monterdans le Disco. Chacun des-cend rassuré, pensant déjàaux affaires sèches qu’il varetrouver dans la voiture d’Albert. Toute l’équipeest regroupée attendant le propriétaire de l’auto eton voit arriver notre Albert, la tête basse, décla-rant à mi-voix qu’il a laissé les clés dans le Disco… Ungrand silence, puis quelques éclats de rire, « Il fal-lait l’inventer celle-là ! Depuis que l’on fait desnavettes en voiture, c’est la première fois ! » et J.-N. pète un peu les plombs… « Quand est c… à cepoint, on reste sur son canapé devant sa télé àregarder les Jeux Olympiques ! ». Propos un peuexcessifs regrettés plus tard, mais qui doit allerchercher le Disco ? J.-N. ! Albert s’est bien pro-posé, mais cela suffit les galères… Au moins une

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 39

Page 40: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Un départ à 8 h 30 du local, Jeannous presse un peu car il craint l’af-flux de touristes dur le parking dela cascade. On prendra quand mêmele temps du café à Folelli où l’onrécupère Victoria. Premier bouchonà Moriani, mais on est tranquille dèsque l’on quitte la Nationale. Arrivéeau parking de la cascade vers 10 h, iln’y a personne, cela sent la fin de lasaison estivale… Organisation de lanavette, nous sommes venus à deuxvoitures, certains auront toujoursdu mal à comprendre le système denavette, n’est-ce-pas Albert — quiest étonné que l’on reparte du par-king à deux voitures pour deux conducteurs… Jeanet J.-N. rejoignent le parking d’arrivée en laissant lereste du groupe avec le matos canyon. Combien defois a-t-on du rappeler de ne pas oublier de laisserles affaires de rechange dans la voiture du bas,celle de Jean en l’occurrence !Une petite demi-heure plus tard, retour au parkingavec la voiture de J.-N. Habillage léger car l’eaun’est apparemment pas froide — dixit Jean qui estdescendu la semaine précédente —, le shorty suf-fira. Petite grimpette jusqu’en haut de la premièrecascade, il y a déjà quelques touristes sur le pont etdans les premières vasques ; on sera l’attraction dela matinée. Départ première cascade 11 h 30. Bienarrosée, ce sera une première pour les initiées et

les anciens (hormis Jean) n’enavaient pas vu comme ça depuis ledébut de la saison. La première vas-que est déjà pleine de touristes etce sera ainsi jusqu’en bas du pont.On sera photographié, camescopé…La deuxième cascade avant le pontest moins arrosée mais la troisièmenous fera prendre une bonne dou-che. Toute l’équipe passe sansencombres, on entendra pas Victoriacrier, peut-être a-t-elle vocalisémais avec le bruit de l’eau… La suite, bien que comportant pasmal de marche dans les blocs, esttrès sympa, rappels intéressants,

quelques petits sauts, pas de toboggans (le niveau del’eau étant insuffisant). Arrivée dans la dernièrevasque vers 17 h 30, on a mis le temps, les termesd’escargots, voire de limace (animaux tous les deuxhermaphrodites) ont été entendus… On a pris letemps, tout le monde était ravi. Jean a équipécomme un chef. Et Albert ? Presque rien à dire ! Unetoute petite erreur au départ de la première grandecascade, il a simplement mis son huit sur la cordeenkitée… Mais il y avait la dégaine de sécurité !Ensuite, on l’a un peu oublié et il est descenducomme un grand.Casse-croûte sur le pont génois, cakes, le toutarrosé de Vouvray sec. Navette de retour et range-ment du matos vers 20 h 30.

heure et demi de marche par le sen-tier. Et trouver une voiture qui monteà Corscia, une utopie… Victoria nes’avoue pas vaincue et pour rattraperla « cagade » de son amoureux,décide d’arrêter toutes les voituresqui passent et en août il y en a pasmal. Bingo ! des marseillais d’originecorses, habitant Casamaccioli, accep-tent d’emmener J.-N. jusqu’en haut de Corscia, trèssympa !20 mn plus tard, le Disco est de retour et on peut

retrouver nos affaires sèches. Lacolère est retombée, ce sera une« cagade » de plus à raconter… Arrêtpique-nique avant d’arriver àFrancardu, on testera le chili concarne de les rations de l’armée avecautocombustion, pas mauvais.Une jolie rivière avec quelques beauxpassages, le niveau d’eau était un peu

juste, mais les initié(e)s étaient ravi(e)s.

San Nicolao de Moriani — le BucatoghjuMercredi 20 août 2008 ITP : Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Noël RICOVERI, Jean SALERNOINITIÉE : Victoria GUTTIEREZ

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 40

Page 41: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Après les joies de la montagne, et une journée deplage pour se détendre, il est prévu de faire décou-vrir aux parisiens les plaisirs du canyon en Corse.Nos amis avaient eu l’occasion de pratiquer l’activitéil y a une dizaine d’années durant une semaine dansla Sierra de Guarra, en descendant notamment leMascun. La descente en rappel ne devrait présenterde difficultés pour eux. Mais c’était sans compter latendance un peu anxieuse de l’ami Pierre… Depuisson arrivée en Corse, il nousfaisait part de sa réticence àaller sauter dans les vasques…va pour les toboggans et lespetits rappels mais pas ques-tion de sauter. On lui a doncproposé la Vacca… pas detoboggan, un rappel de 12 m etque des sauts ! On l’a préparéun peu et on ne lui a tout ditqu’au départ du canyon. Il aaccepté le challenge et finale-ment chapeau ! il a vaincu sonappréhension, a beaucoup fermé les yeux, on l’a sou-vent vu devant ? assez anxieux à l’idée de ce qui l’at-tendait plus loin. À la cascade de 12 m, Noël a sentiénormément de tension sur la corde à l’assurance…Mais à l’arrivée, il était heureux de l’avoir fait etpresque décidé à remettre çà le jeudi.Un peu moins de monde sur la route et on était surplace vers 10 h 30. Temps superbe mais la météoannonçait des risques d’ondées orageuses dansl’après-midi. D’un commun accord, sur proposition deJean, on décide de grignoter avant de partir et demanger au retour. Midi en bas du sentier et onentame la descente du canyon, la bonne heure pouréviter les meutes des pros. Le groupe a bien tourné,Jean et Noël équipant et J.-N. fermant la marche.Bien obligé car avec le lumbago, pas facile de sauter

de rocher en rocher et pour les sauts, cela réveillaitla douleur. Donc une première, le saut de 8 m en rap-pel… Albert, conforté qu’il pouvait y avoir quelqu’unde plus hésitant que lui pour les sauts, a tout sautésans hésitation (sauf le 8 m !) et se permettait dedonner des conseils à Pierre. Petite frayeur avant ledeuxième rappel, Dominique s’est coincé le piedentre deux rochers mais a pu a se dégager avecl’aide des copines sans que les hommes n’intervien-

nent (occupés à équiper). Onsera doublé par une équipe de4 dont un « pro »… (avec uncasque de cycliste !).L’orage nous a bien rattrapé,des cumulus noirs et quelquescoups de tonnerre, assezimpressionnants quand on estdans la partie étroite. Et quel-ques gouttes sur le chemin deretour. À la cascade de 12 m,on bute sur deux groupes quiterminent leurs descente en

moulinette (quel intérêt ? mais cela permet aux prosd’être seuls à encadrer et d’aller plus vite). Il est 15h quand on atteint le rocher marquant la fin de ladescente, il ne reste plus qu’à grimper ! Albertdémarre en trombe et prendra le chemin le plusraide tandis que nous retrouverons notre voie tradi-tionnelle plus praticable et sans escalade dans lesblocs. Moins de chaleur, moins de fatigue, onretrouve Albert au niveau du premier replat, il fal-lait bien qu’il fasse sa « cagade » de la journée…Au total une heure de montée, l’orage est passé eton part pique-niquer sur les bords de la Solenzaraprès du pont. Albert retrouve par hasard (?)Victoria et ses enfants venus passer l’après-midijuste à cet endroit. Toute l’équipe partage les vic-tuailles en commun.

Solenzara — La Vacca Mardi 26 août 2008ITP : Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Noël RICOVERI, Jean SALERNO INITIÉ(E)S : Pierre LANGLOIS, Christopher et Patricia SALERNO, Dominique PALLARÈS

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 41

Page 42: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Que faire de plus ludique comme canyon fin aoûtavec des initiés, une fois que l’on a descendu laVacca ? On a hésité entre Ricchiusa et Purcaraccia.Pensant qu’il risquait d’yavoir encore de nombreuxgroupes dans la première,on donc choisi la seconde.Où les groupes ne man-quaient pas non plus,notamment dix topis, quis’étaient inscrits autableau depuis plus d’unesemaine. Mais a priori, pluson est de topis, plus on rit…Ce n’est pas exactement cequi s’est passé ! Premier écueil, le matos ;les dix équipements étant réservés, on a équipé nosinvités avec notre matos canyon perso et utilisé noséquipements spéléos, est-on en infraction par rap-port à la législation EPI ? peut-être limite, mais enpratique les initiés avaient du matos tout neuf.Second écueil, l’encadrement ; les trois initiateursétaient inscrits pour le premier groupe, mais JC1s’est gentiment dévoué pour faire partie de l’équipedes sénateurs (les plus de 50 ans). Pour la corde,chaque groupe avait ce qu’il fallait. Alors messieursles AJT, où était le lézard… pas dequoi en faire un fromage. Pour unefois que le tiers du club pouvait par-tager une sortie ensemble rompantles barrières de niveau et d’âge,c’était inespéré. On part ensemble,on s’équipe ensemble et on seretrouve en bas pour aller mangerensemble. Entre les deux chaqueéquipe progresse à son rythme.C’est d’ailleurs ce qui s’est passé,bien que les sénateurs aient un peufait la queue derrière les AJT…Montée sans encombres, la chaleurétait plus supportable que lors denotre dernière visite quinze joursplus tôt. On évitera de monter trop

haut comme la dernière fois. L’arrivée se fera defaçon échelonnée. L’eau est à bonne température, lafièvre retombe. Équipement du premier rappel pour

les initiés, Pierre un peupressé est déjà sur la corde,il attendra en bas avecDominique le passage de lapremière cordée. 20 à 30 mnplus tard, l’équipe des séna-teurs se met en route. Nosinitiés ont pris de l’assurance,Pierre commence à ouvrir lesyeux dans les rappels et lestoboggans les enchantent. Onentendra à peine les vocalisesde Victoria dans la grandecascade. Et pourtant elle

aura pris le temps de la descendre…, de quoi chan-ter en entier un opéra de GOUNOD ! On sera rattrapéen haut de cette cascade par un groupe de spéléos,équipés de croll, jumars et cordes spéléo, qui ferontgentiment remarquer à notre Albert, qu’il s’étaitemmêlé les pinceaux en enfilant son baudard… ilavait oublié de passer une jambe dans un tour decuisses ! Pas de grand danger mais cela fait un peudésordre. Ce sera la seule « cagade » de la journée.En haut de la dernière grande cascade on rattrape

la première cordée. Une bonnedemi-heure d’attente, le soleil secache derrière le relief, les shortyssont un peu justes, il est plus de17 h. Pour aller plus vite, on équipeen double et en direct. Sauf pourDominique qui ira patauger quelquetemps dans la vasque du relais dedroite. En bas on se posera la ques-tion de la noyade ou non, mais lacorde bougeait et JC1 veillait enhaut. Finalement tout le monde esten bas, Noël conseille de fairetrempette avant les derniers tobog-gans, car ils vont être frisquets.Tout s’enchaînera très vite, les ini-tiés ont vraiment pris de l’assurance

Quenza — la Purcaraccia Jeudi 28 août 2008 1er GROUPEITP : Corine BONNAL, Antoine BOSCHI, Olivier GERALD, Valérie LOSSERAND, Jean SALERNOINITIÉ(E)S : Christopher et Patricia SALERNO, Candice M…, Jean-Louis A…, Hervé M…

2ème GROUPEITP : Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, Noël RICOVERIINITIÉ(E)S : Victoria GUTTIEREZ, Pierre LANGLOIS, Dominique PALLARÈS

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 42

Page 43: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

et il n’y aura pas d’attente. Pierre a vraiment adoréles toboggans. 18 h, sortie du canyon, la premièrecordée est au départ, retour aux véhicules etregroupement au bord de la Solenzara, près du pont.Il est presque 19 h, on n’aura jamais mangé aussitard. Patricia et Valérie nous ont gâtés de délicieuxplats, gâteaux au chocolat et à l’orange. Un petit

orage refroidira un peu l’atmosphère mais une foispassé quelques éclairs et coups de tonnerre, le ciels’éclaircira. Ces évènements sont parfois utiles etbénéfiques. On sera à Bastia vers 22 h, il y a long-temps que la réunion du club est finie.

Les premiers orages de la saison sont annoncés surla Corse. Dès jeudi, on a hésité à programmer laRicchiusa que pourtant beaucoup n’avaient pasencore fait dans la saison. Solution derepli envisagée, le Bucatoghju. La déci-sion est prise par JC1 le samedi matin, cesera Moriani. Un premier groupe au local à 8 h. JC2nous appelle pour lui prendre une combi-naison complète T3, on la sort on la posesur la table et après on boit un café pré-paré par Nono puis rdv chez Vulco° pourrécupérer JC1. Puis on retrouve notrecouple d’Oletta JC2 et Maxime àMultari°, le bar est fermé donc on pren-dra les croissants et les cafés àLucciana. Prochain arrêt Folelli pourrécupérer Victoria et sa famille. Un peude retard, on part devant pour faire la navette.Il est 10 h passé, le parking de la cascade estdésert, les touristes sont vraiment partis. On lais-sera la voiture d’Albert et JC2 et J.-N. feront lanavette, après avoir encore une fois bien expliqué oùlaisser bouffe et affaires derechange. JC2 laissera sa voiture aupont génois. Retour au parking pours’équiper et là on cherche la combinai-son prise ce matin pour JC2… on a biencherché mais elle était restée sur latable du local ! belle « cagade » J.-N.Heureusement celui-ci avait emportéson shorty en double et JC2 pourrafaire la descente les mollets à nu ! iln’aura pas toujours très chaud, l’eaun’était pas très fraîche mais le soleil amanqué en première partie de des-cente.11 h, on attaque la première cascade.Le niveau de l’eau n’a pas tellement

varié depuis la dernière visite remontant à quinzejours. Ce qui a changé c’est la présence de touristes.Les vasques sont quasiment désertes, quelques

spectateurs sur le pont, on a vu unéclair de flash, et un groupe d’ita-liens au bas de la première cas-cade. Certains ont d’ailleurs puremarquer une jeune italiennepropriétaire d’un chien prénomméYago et qui avait de très jolis« yeux » (l’italienne bien sûr)qu’elle cachait naïvement avec unecertaine pudeur…Le seul véritable initié étaitFlorian, le fils de Victoria, qui pré-sente un déficit auditif et unemutité, et qui s’est débrouillécomme un chef. Champion de

karaté, ayant déjà pratiqué le rappel, il n’a eu aucunedifficulté à intégrer les règles de descente ducanyon. Tout le monde s’est mis aux balbutiementsdu langage des signes. Quand à Victoria et son autrefils Anghju, on voyait qu’ils étaient bien plus à l’aise.

On a quand même eu droit à quel-ques vocalises. Équipements de JC1 et 2 et Noël.On pris le temps, quelques sauts, ona découvert une corde en placeaccrochée dans un arbre au-dessusd’un petit bief, qui a fait croire àcertains qu’ils étaient JohnnyWEIMÜLLER au-dessus du Congo.Dernière cascade avant la vasqueterminale. Seul incident de la sor-tie, un huit ira terminer sa courseen bas de la chute, mais Florianplongera pour le récupérer. Retour par le sentier et enfinl’heure de casser la croûte, TPEC

San Nicolao de Moriani — le BucatoghjuDimanche 6 septembre 2008 ITP : Jean-Claude DELBASSO, Albert DEMICHELIS, Jean-Noël DUBOIS, Jean-Claude LA MILZA, MaximeLE GUILLOU, Noël RICOVERIINITIÉ(E)S : Anghju, Florian, Victoria GUTTIEREZ

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 43

Page 44: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

(Temps passé en canyon) : 5 heures trente. Les bou-chons sautent, rosé et bordeaux (riche en polyphé-nols, c’est excellent pour la santé !), pour arrosercake puis salade, fromage, etc. et gâteau à la clé-mentine et au chocolat. Un bon café et le duo JC2 etJ.-N. repartent vers le parking de la cascade cher-cher l’autre voiture et embarquant Albert au der-nier moment, il n’avait pas encore saisi toutes lessubtilités de la navette… À part ça, rien ; Albert, ons’ennuie quand tu descends les canyons comme un

pro ! On rentrera à la nuit, c’est la fin de saison,peut-être le dernier canyon pour 2008, sniff ! unelarme.la cascade chercher l’autre voiture et embar-quant Albert au dernier moment, il n’avait pasencore saisi toutes les subtilités de la navette… Àpart ça, rien ; Albert, on s’ennuie quand tu descendsles canyons comme un pro ! On rentrera à la nuit,c’est la fin de saison, peut-être le dernier canyonpour 2008, sniff ! une larme.

Olcani — Le ViulaMardi 9 septembre 2008 ITP : Corine BONNAL, Antoine BOSCHI, Olivier GÉRALD, Valérie LOSSERANDINITIÉ(E)S : Anne-Lise H, moi ?

Nous partons à 6 : Antoine, Corine, Valérie, Olivier,Anne-Lise et moi. Moi, c’est ma première fois,autant dire que je suis assez excité même si ça ne sevoit pas trop (la faute aux 253 virages sur la route…)À moi les toboggans, les sauts dans les vasques pro-fondes sous le regard amusé des écureuils (hein ? ya pas d’écureuil en Corse ? !...). Bref, j’ai l’impressiond’avoir 10 ans… Il fait super beau aujourd’hui, ethormis un peu de retard à cause de certaines per-sonnes que je ne nommerais pas (non Anne-Lise, jene dirais pas qu’à mi-parcours nous avons fait demi-tour parce que tu avais oublié tes chaussures àBastia… promis, je ne le mentionne pas), donc à partce petit contre temps, tout semble réuni pour quenotre journée se passe bien.Arrivés sur place, c’est d’abord une heure trente demarche (mais on m’avait pas prévenu !...). Heureusement, le parcours est propice à une décou-verte de la nature avec Antoine comme guide qui,marchant 15 m devant nous, nous apprend que la sal-separeille n’existe pas qu’au pays des Schtroumpfs,que les myrtilles, c’est bon mais fais gaffe, ça tache,et autres secrets de Dame nature…Enfin on arrive « sur zone » (un peu de langage tech-nique) ; combi, casques, on est paré ; « Euh dis moiOlivier, on marche dans l’eau c’est ça ?... non parceque elle est un peu fraîche quand même… ». Eteffectivement, à l’unanimité 6 voix pour, 0 contre,on est tous d’accord, l’eau est GELÉE ! ! Mais onn’est pas venu pour un atelier poterie, alors on selance…

Et là j’avoue, dans ma tête, j’ai 10 ans ; l’endroit estmagnifique, les roches accidentées offrent un spec-tacle vraiment saisissant. On marche les uns der-rière les autres, on essaye quand même de rester ausec, toujours à l’écoute des conseils de Très GrandeQualité d’Antoine et Olivier.Puis arrivent les premières descentes à faire en rap-pel ; rien d’extraordinaire apparemment, mais quandon débute, 3 m de hauteur en paraissent 30 ! Toutse passe super bien, Corine ou Valérie, les plus cou-rageuses (si si !) ouvrent souvent la voie, et aprèsquelques recommandations liées à la sécurité (oui unpeu quand même …), nous suivons avec Anne-Lisequand les pros ferment la voie.Trois heures de marche, de descente, de nage« sauve-qui-peut-elle-est-super-froide » sur deslongueurs d’ 1 m 50, pour finir par un magnifiquetoboggan et un saut que seul Antoine aura le couraged’affronter (non vraiment, elle est trop froide…).Puis nous arrivons à un petit pont génois qui marquela fin de notre aventure.Cerise sur le gâteau, le pique-nique, sous un beaurayon de soleil, puis retour au local, bien claqué en cequi me concerne. Mais super expérience, si vous avezde la place, pour les prochains, je suis partant !Et merci encore à Antoine, Olivier, Corine, Valérie,et Anne-Lise.

Canyon

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 44

Page 45: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Spéléo à Lano — Juillet 2007

C’était mon troisième séjour en Corse et j’étais fortement décidé à me faire plaisir cette fois. D’autant quej’étais avec un ami spéléo, il nous fallait marquer le coup et faire une « classique » sur l’Île de Beauté. Unclic sur Internet et me voilà sur le site I Tupi Pinnuti (sic). Après un premier contact par mail, rendez-vousfût pris lors de leur permanence au local à Bastia. Un moment convivial et chaleureux d’où nous repartonsavec quelques topos de cavités et des invitations pour des sorties canyon (malheureusement mon collèguene pratique pas cette activité… il va falloir que je remette ça lors de prochaines vacances !).De retour à Vix où nous séjournons, nous décidons de notre sortie spéléo. Nous sommes deux adultes avecmon fils de 11 ans qui a déjà pratiqué et mon neveu de 12 ans pour qui se sera une première. Nous optonsdonc pour la Grotte de Carpinella à Lano. Après un réveil bien matinal pour des vacances (8 h), directionCorte où nos femmes et mon petit dernier resterons avec une voiture, puis… en route vers l’aventure. Despaysages magnifiques, des petites routes de montagne et des rencontres plutôt inattendues avec la faunede la région… meuuuh ! Grâce aux explications de Jean-Claude LA MILZA, nous trouvons assez rapi-dement la piste qui mène à l’entrée de la cavité. Il nous faut remonter lecours de la rivière pour trouver l’entrée. Une fois sur place, vite on s’équipe,dernier contrôle des kits (boissons, grignottes, couvertures de survie), c’estOK, tout y est ! Il nous faut ramper jusqu’à la grille d’entrée cadenassée. Noproblémo, nous avons le code. Nous l’entrons : rien ! Deux fois : rien ! Trois

fois : toujours rien ! Nous n’arrivons pas àouvrir le fameux cadenas. C’est la déceptiontotale « On n’a quand même pas fait tout çapour rien ! ». Aussi nous décidons de tenter « l’étroiture » à tour de rôle.Un exploit pour mon neveu et « une première » comme on dit : découvertede la spéléo par un passage étroit !Cavités labyrinthiques, escalade, rampageen bonne et due forme, découverte deconcrétions, drapés et autres stalactites,

etc. Un pur bonheur pendant près de deux heures !Nous quittons la cavité et sa fraîcheur pour reprendre le chemin menant àla voiture sous la chaleur de l’été, il faisait plus de 34° ce jour là !Cette sortie restera un très beau souvenir pour nous tous.À vous tous du club I Topi Pinnuti un grand merci pour votre accueil et pournous avoir permis de réaliser « notre première » en Corse !

Les 3 Alsaciens et le Grassois,Michel, Jeff, Maxime et Julien

Visiteurs

Visiteurs

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 45

Page 46: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Frank et Muriel B… de l’Équipe Spéléo de St-Nicolas, Belgique ; http://www.ess-speleo.be/Lundi 8 septembre 2008 Spéléo, aven de Razzu Biancu — Venaco —

La Corse « sous le plancher des vaches ». Lors de notre séjour en Corse, nos collègues spéléos de Bastia (I Topi Pinnuti) nous ont accueilli à brasouverts. C’est pour eux la période des canyons et donc leur programme est chargé. Mais nous, nous aime-rions visiter la Corse sous le plancher des vaches. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à nous donner en détailsles explications pour nous rendre dans les différentes grottes. Merci à Jean-Claude LA MILZA. Vu notreemploi du temps chargé (plongée sous marine, spéléo, rando...) nous n’avons fait que deux grottes. Une nonloin de Venaco (Aven de Razzu Biancu) et l’autre à Lano (Carpinetto) dont voici quelques clichés.http://fm-caves-diving.blogspot.com/2008/09/la-corse-sous-le-plancher-des-vaches.html

Mercredi 10 septembre 2008 / Canyon, Tavignano — Corte —Jeudi 11 septembre 2008 / Spéléo, grotte de Carpinetto — Lano —

Visiteurs

Pour les passionnés, Corse Canyon vous attend pour

ses sorties hivernales

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 46

Page 47: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Alpes Maritimes 2008

Les topi pinnuti se mettent au parfum

Programme du camp 2008

Dimanche 4 mai Trajet Bastia-Andon Lundi 5 mai Aven Vigneron Via Souterrata Mardi 6 mai Aven Abel Mercredi 7 mai Les parfums de Gourdon Jeudi 8 mai Aven Cappuccino Vendredi 9 mai Aven de la Glacière Embut de Caussols Samedi 10 mai Aven Ollivier Dimanche 11 mai Trajet Andon-Bastia

Un nouveau terrain d’exploration pour les topis, les massifs calcaires de l’arrière-pays niçois. Ce camp avait failli se faire en 2006 et ce fut l’Ardè-che qui avait été choisie, mais le topoguide trônait toujours sur l’étagère. Les trous semblaient hu-mains pour nos vieux os de topis, des profondeurs de 100 à 200 m, des puits de 20 à 40 m, en ce dé-but d’année 2008, pas moins de 9 volontaires s’é-taient inscrits au tableau. Puis de défection en défection, nous nous retrou-vâmes à 5 ! Et encore après avoir failli perdre le leader, victime d’une ronce agressive et d’une corde sauvage. Ce camp fut jusqu’au dernier jour celui de l’incertitude… Mais le dimanche 4 mai à 14 h 30, le Defender roulait sur la Promenade de Anglais. Partons vers le massif de l’Audibergue...

Participants

Jean-Claude DEL BASSO

Albert DEMICHELIS Jean-Noël DUBOIS

Olivier GERALD

Jean-Claude LA MILZA

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 47

Page 48: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 48

Alpes Maritimes 2008

Gîte

Gîte

Page 49: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Le premier rendez-vous est fixé à 7 h auCCL de Furiani, JC1 récupère JC2. Unquart d’heure plus tard, récupérationd’Albert, le Defender est maintenant pleinau trois quart.La file d’attente pour le Corsica Ferryarrive jusqu’à l’entrée du port, y’a dumonde. On se retrouve vers le restaurant,les places assises sont chères. La traver-sée se passe ainsi à discuter ? surtoutAlbert ?, somnoler ? surtout les 2 JC ? etenfin à casser la croûte. Le ferry arrivepresque à l’heure, le GPS nous mène àl’adresse où l’on doit récupérer les 100 kgde carbure que Jean RAFFALDI nous a gen-timent préparé dans l’arrière boutique dela pâtisserie de sa sœur. Le Defenderencaisse le poids supplémentaire sansrechigner. Nous voilà enfin en route pourAndon. Ce qui devait être une simple for-

malité se transforme en un jeu de piste entre le GPS

qui voulait à tout prix nous faire passer par l’auto-route en nous sommant de tourner à gauche ou defaire demi-tour sans arrêt et JC2 qui n’avait pas seslunettes ... Finalement c’est la route des crêtes quisera choisie, presque involontairement !Nous arrivons enfin à Andon, il fait frisquet et l’ac-cueil est froid, on nous attendait qu’à partir de lundi.Les clés sont quand même récupérées. Le gîte estune grande bâtisse de style typiquement années 60,on a connu mieux dans le Lot ou en Ardèche. On feraavec. En tout cas, ce n’est pas la place qui manque.Une grande salle commune d’environ 70 m², unepetite cuisine, sobrement équipée au grand déses-poir d’Albert, trois chambrées permettent à 13 per-sonnes de dormir.J.-N. arrive vers 19 h, venant de Méjannes-le-Clapdans le Gard où il a suivi un stage AssistanceSecours aux Victimes organisé par le SSF. Quelques

1er mai, le début du commence-mentPréparation du matos par Olivier etJC1, aidé par Philippe E.3 MAI, LA FIN DU COMMENCE-MENTAlbert et JC1 se retrouvent àCasino pour faire le plein de vic-tuailles, étant donné que nous arri-verons au gîte un dimanche. D’abordle vin, les apéros et puis le reste, dequoi tenir les premiers jours.Ensuite direction le local pour char-ger le matos, le Defender est à moi-tié plein ou à moitié vide, c’est selonson humeur.

Page 49

Bastia [ Andon

Alpes Maritimes 2008

Page 50: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Premier trou : Aven Vigneron (on nepouvais pas louper un aven avec un telnom)Ce matin deux équipes se forment. Lesdeux JC vont équiper l’aven Vigneron (quelnom évocateur).À croire que les 2 JC avaient déjà picolé,ils ont mis une bonne heure à le trouver. Ilfaut savoir que la topo indiquait un départde chemin quelques mètres avant la bar-rière DFCI, sauf que la barrière DFCI estune centaine de mètres plus loin que cellequi barre la piste. Finalement c’est le spé-léo gestionnaire de la Via Souterrata quinous indiquera la position du trou, 20 m au-dessus de la piste !C’est JC2 qui se charge de l’équipement,facilité par la présence de broches. Ànoter, l’équipement du P10 acrobatique pour

les non grands, JC1, sur lapointe des pieds, posés surun kit calé au bord du puits,arrive tout juste à mettreles mousquetons. Idempour l’équipement du P25

dont les broches ont forcé-ment été posées par ungrand. Arrivés au fond, les2 JC vont jusqu’au bout dela galerie aval, admirent aupassage les statuettesd’argile et jette un œildans la trémie terminale.

Le retour s’ef-fectue sansencombre et les2 JC retrouventle reste del’équipe quiattend patiem-ment les clés dugîte.JN et Albertpartent pour Grasse (sans la clé du gîte…), pourfaire un complément alimentaire pour la semaine. Ilsdevront aussi récupérer Olivier à la gare à 10 h 08.Grasse est une ville construite à flanc de montagneavec de nombreuses ruelles sinueuses, pas facile de

trouver une grande sur-face. On arrive quandmême à trouver unMonoprix avec un parkingsouterrain. Courses deproduits frais et directionla gare en contrebas dansla plaine. Juste le temps deprendre un café et Olivierest là. Maintenant il s’agitde trouver la Poste pour lerecommandé d’Albert. Pasfacile, mais on tombe surune enseigne évocatrice de

difficultés pour trouver le gîte, arrêt chez les pom-piers qui n’ont aucune idée de la situation du gîte,une bande de jeunes en scooter l’envoie vers la colo-nie de vacances… heureusement qu’un restaurateursympathique lui indiquera la bonne direction, il fautcontinuer à monter vers la station de ski del’Audibergue, 5 km du village. Un grand parking,quelques bâtisses au toit en tôle ondulée, restau,location de quads et motos et des départs de télé-ski. Deux jeunes qui jouent au tennis confirment quele gîte est bien au rez-de-chaussée d’un grand cha-let en vilain béton, mais pas de Defender, ilsseraient partis faire des courses. La porte est fer-mée, en fait Albert était bien là mais il fallait ren-trer par l’autre côté… Un peu d’attente et les 2 JC arrivent. Découvertedu gîte, déjà envahie par l’odeur de la soupe pay-sanne préparée par Albert. Comme avait dit JC1, ilest très grand mais qu’est ce qu’il est vilain ! Le

gîte, pas Albert ! Déchargement des affaires, ran-gement et on passe à table. Soupe à l’œuf, elle tientau corps. Prévision pour demain, un trou pas tropbaston, mais avant il faudra aller chercher Olivierqui arrive à 10 h à Grasse. Dodo vers 23 h.

Aven Vigneron

Page 50

Alpes Maritimes 2008

Page 51: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

notre service postal, Albert s’engouffre dans unbâtiment anonyme d’où il réapparaîtra 20 mn plustard après avoir fait une queue monstre au milieu devieux touristes de passage. Direction le gîte.Direction le gîte.11 h 30, Albert, JN, Olivier arrivent à la station del’Audibergue, sans la clé du gîte, et là une longueattente commence. Olivier impatient d’avoir desnouvelles de l’équipe de pointe descend à piedjusqu’au carrefour de la D181 et la D81 et tombe surl’aven des Monégasques situé sur le bord de la route.Après 1,3 km de descente et n’ayant pas trouvé le4x4 il se décide à faire demi tour et remonte à lastation. Pendant ce temps Albert dort dans la voi-ture et JN au soleil (premier coup de soleil).À 14 h la décision est prise d’aller en voiture versl’aven Vigneron sur le parking de Moulière à 5 km dugîte. Nous trouvons rapidement le 4x4 mais pasl’aven… Chacun cherche, relit la topo, chercheencore…JN nous appelle car un sapeur forestier nous

demande de l’aidepour pousser sa voi-ture qui est enpanne à 1 km sur lapiste.Auparavant il nousaura emmené à l’en-trée de l’avenVigneron, où l’ontrouve la corde denos camarades, ilssont encore sousterre. Il nous pré-cisera égalementl’entrée d’autres

avens. Puis nous allons pousser son véhicule quidémarrera dans la pente.À notre retour du dépannage les deux JC sont entrain de sortir. Ils nous informent que la clé est augarage moto près du gîte. Nous remontons pour pré-parer à manger. Pendant ce temps, les deux JCattendent Cathy et Jo LAMBOGLIA, des amis du clubde Jean RAFFALDI, spéléos assidus de la région quidoivent venir à 15 h.16 h tout le monde se retrouve au gîte. Cathy et Jonous donnent des infos précieuses pour la suite ducamp notamment les trous équipés actuellement.Repas (c’est le déjeuner !) et préparation des troispour l’aven Vigneron et de la Via Souterrata pour les2 JC.

Via souterrata par les 2 JC :Nous poursuivons le chemin qui passe devant le

Vigneron, au premier trou, un câble d’acier indiquequ’il s’agit de la Via Souterrata. Nous entamons cefameux parcours unique au monde. Celui-ci ressem-ble à une via ferrata classique, barreau scellés, pontde singe, passerelle vertigineuse et glissante au-dessus d’un puits noir, visite d’une galerie secon-daire mais peu de concrétions dans l’ensemble. Aufur et à mesure du cheminement, les barreaux sontde plus en plus propres, c’est étonnant, non c’estnormal, nous avons fait la Via Souterrata à l’enverset nous sommes sortis par un aven 40 m au-dessusde l’entrée !

Aven Vigneron par Albert, Olivier et JN :18 h début de la descente d’Albert, JN et Olivier, letrou a été équipé sur les broches par les 2 JC. Un P9

sympathique, une courte galerie nous amène dansune salle de taille moyenne où Michel SIFFRE avaitréalisé ses premières expériences « Hors duTemps », puis un toboggan un peu glissant bienéquipé en nœud papillon par JC2, puis un P8 contreparoi avec des amarra-ges situés bien haut(prévoir un grand dansl’équipe), puis unsuperbe P25 avec unedèv’ au milieu. À la basedes puits on trouve unpeu d’eau ruisselante etune galerie descendanted’une centaine demètres. Les dimensionsvont en s’amenuisant età -98 m c’est la fin.

Page 51

Alpes Maritimes 2008

Page 52: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Lever vers 7 h 30, les premières courba-tures. Un coup d’œil à l’extérieur, la pluie acessé de tomber, le ciel reste rempli dequelques passages nuageux,mais la météo consultée sur lenet est optimiste, grandsoleil sur le sud-est de laFrance. On se décide doncpour l’aven Abel, le risquede crue s’est éloigné.C’est un -329 m, avecune succession de puitsdont un beau P27 jusqu’à-100 puis une grandegalerie avec une cha-tière pouvant êtreaquatique, encoreune succession de

puits jusqu’à un « camp » à-280 m. Gros avantage, ilest entièrement équipé,information donnée par nos amisniçois. Objectif raisonnable, le « carrefour »à -153, en bout de la grande galerie !Peu d’équipement à préparer, un kit avec une corde

de 35 m au cas où, une poulie traxion, de l’eau et dessandwiches au fromage. Petit dèj, le plombier arrive

entre temps pour faire le bilan des fuites. Etc’est le départ vers 10 h. Une ving-

taine de kilomètre versSt Vallier de Thiey, puis

route vers St Cézaire.Prendre une piste à gauche

avant le col de Lèque entre lesbornes hectométriques 6 et 7.

On ne le verra qu’au second pas-sage, Olivier n’était pas encore

bien réveillé. La piste se termineau bout de 20 m ? tas de gravats ?,

on suit un sentier parallèle à laroute sur 30 m qui nous amène direc-

tement à l’entrée, recouverte detôles, tuiles et grillage de lit métalli-

que. Une fois cet opercule enlevé, leressaut d’entrée est devant nous, pas

très large, genre I Luminelli ?0,60x0,40 ? et au fond une corde. On

Traces de désob’, on peut enfiler la tête dans uneétroiture, -100 ?Retour à la base des puits, JN remonte en premierpour accompagner Albert aux passages de fractio.Olivier déséquipe, ce sera assez rapide, pas de pla-quettes à dévisser, tout est broché. En haut despuits, à la base du toboggan, Albert a le feu vertpour remonter tout seul, nous ne le reverrons qu’à lavoiture. JN prend le relais pour le déséquipement, lesac commence à être bien lourd. Une question en basdu P9 d’entrée, Albert est-il sorti où s’est-il perdudans une galerie annexe. On opte pour la premièrehypothèse, mais pas sûr à 100 %. On sera rassuréquand on ne trouvera pas la clé de la voiture sous lagrosse pierre. Sortie sous la pluie à 21 h.Déshabillage sous forte pluie, les 2 JC et Albertnous attendent dans le Defender et retour au gîte.Rangement matériel, repas soupe aux œufs et tran-ches de rôti de porc poêlé (merci Albert).Réflexion sur le programme du lendemain (nousprendrons la décision demain en fonction de lamétéo).Dodo à minuit.

Page 52

Aven Abel

Alpes Maritimes 2008

Page 53: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

descendra la récupérer pour faire un AN autour dugros sapin.Retour aux voitures, habillage et le cœur et le corpsléger (3 petits kits simplement pour un -150 !), onrentre dans le trou à 11 h 30. Au fond du ressautd’entrée, un boyau horizontal étroit de quelquesmètres, puis sur la droite un P5 étroit avec amarragesur énorme barre. Le trou est bien équipé, mais cesera de la 9 mm, ça va filer dans les puits… Puis unP15 et on prend pied sur une pente d’éboulis que l’ondescend jusqu’à un palier, plus de corde. D’après latopo, la suite est à mi-pente. Au niveau du terminusde la corde, une chatière où JC1 s’enfile sur deuxmètres mais rapidement la botte ne peut plus pas-ser, ce n’est pas par là ! Un coup d’œil de JN àl’énorme câble électrique qui tombe du plafond (ilsera présent jusqu’au fond de la cavité servantsûrement à des désobs ou pompages), on le voit dis-paraître dans des blocs 5 m plus bas mais le ressautnous semble bien exposé et au fond c’est tout noir.Seule solution, utiliser notre C35, heureusement il ya un spit un bel AN. Bingo ! le câble part dans unboyau confortable pour déboucher au sommet d’unP9 au départ un peu étroit, aufond un gour avec de l’eau oùAlbert manque de prendrepied. Un nouveau boyau nousamène en haut du grand P27

avec un départ aérien surdeux grosses barres, il y a dugaz, un beau volume.L’adrénaline montera chez lesderniers, n’est-ce-pas Olivier… Unsaut dans le noir et cela nedescend pas tant que ça, lacorde est bien grasse et

freine pas mal. 18 m plus bas,on prend pied sur un palier, onse décale 5 m sur la droite etdeux fractios qui se suivent etil reste 8 m pour atteindre lefond, on trouve les premiersécoulements d’eau. Regroupementde l’équipe, presque car on auraoublié Olivier qui nous appel-lera perdu dans le noir du fonddu P27… La suite est à gauchedans une cheminée étroite de5 m en principe équipée enéchelons, mais nonda ! ils ontquasiment tous sautés.Heureusement il y a une corde,sur monospit, mais elle nousaidera bien pour la remontée.

Un dernier boyau zigzaguant dans les blocs — Olivier nous a retrouvé — et on devrait arriverdans la grande galerie de 100 m de long par 5-6 mde large. On imaginait un « métro », en fait c’estune galerie descendante, au sol encombré de grosblocs, très chaotique. Une cinquantaine de mètresplus loin, elle se resserre, il faut commencer à sefaufiler dans la trémie, on trouve un peu d’eau, puiscela devient franchement plus étroit ? JN manqueramême de rester coincé dans une étroiture en trian-gle, ayant suivi Albert pendant que les copains pre-naient le passage supérieur, puis c’est un vrai lami-noir de quelques mètres, genre Lano, mais bien rec-tiligne. On débouche sur un plancher stalagmitiqueavec un ressaut et on se regroupe dans un élargisse-ment. Olivier, téméraire repart et il y a de l’eau ! lachatière inondée est là, une belle voûte mouillantequi a du être désobée pour que la tête puisse bienpasser mais on ne pourra éviter la baignade ! On està -139 m, il est 14 h 30, trois heures de descente,il faut manger et d’un commun accord on rebroussechemin. En plus on avait tous noté essoufflement,fatigue anormale, il y a sûrement du CO2 dans l’air,

on est en point bas.Relaminoir, on remonte un peudans la grande galerie et onrespire déjà mieux. Arrêtcasse-croûte, sandwichesjambon et figues sèches. Maisil n’y a pas d’eau, oubliée dansle kit de secours laissé dans lapente d’éboulis avec la C35…erreur… Une demi-heure depose, les visages montrent unecertaine lassitude. Certainsstressent un peu en imaginant

Page 53

Alpes Maritimes 2008

Page 54: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Réveil à 8 h de façon progressive. Onentend de ci de là, des plaintes et desgémissements, qui a mal aux cervicales, audos… seul Albert gambade comme un cabriet nous traite de vieux… JC1 se rendantcompte de l’état des troupes et vu l’histori-que des camps antérieurs met aux voies laproposition d’une journée touristique : 5 pour, 0 contre…On prépare quand même de quoi faire unpeu de canyon, une belle cascade de 60 m,le Saut du Loup sur la rivière le Loup.Préparation des kits et départ vers 10 h 30.Premier arrêt au village de Gréolières oùl’on cherche désespérément le « VillageNègre », une curiosité géologique, mais

personne ne connaît. Un restaurateur nous indiquecependant que le village de St Barnabé, où se situe-rait ce fameux village est à plusieurs kilomètres,mais le village est inconnu… Après une balade dansles ruelles, on reprend la route vers les gorges duLoup. Superbes paysages, routes encaissées entredes falaises calcaires. Arrêt au parking du Saut duLoup avant le tunnel, là où doit se trouver le cheminpermettant d’accéder au départ de la cascade. C’estun site très touristique, une porte à péage fermel’accès à la cascade. On passe le tunnel en voiturepour tenter d’apercevoir la cascade, mais après unetentative infructueuse pour descendre sur les ber-

la remontée et la sortie du P27. La remontée de lacheminée de 5 m est un peu sportive et c’est le P27,JC1 en premier suivi d’Albert qui le montera en untemps record, étant tellement pressé de passer lemoins de temps possible sur cette corde en fild’araignée. JC2 s’emmêlera les cordes au niveau desfractios. Puis JN qui attendra Olivier en haut. Lasortie est en fait assez facile grâce aux barresd’amarrage. On rattrape le reste de l’équipe dans lapente d’éboulis.Déséquipement de la C35, ça parpine un peu… La clé àpipe est pleine de boue, il faut trouver un petit boutde bois pour enlever la glaise et il y en a… En hautde la pente c’est la base du P9. En haut Albert a uneméchante altercation avec son pauvre matériel, lecroll, le frein , les longes, tout y passe. JN presséde sortir s’élance sur la corde et manque de se fra-casser le sommet du crâne sur un petit balcon ; biensonné, arrivé en haut du puits, il pense avoir oubliéle kit avec le caméscope en bas de la pente d’ébou-lis. Olivier, gentiment mais ronchonnant quand mêmecommence à redescendre pour aller le chercher. JNle rappelle, le kit, il a dans le dos…Le dernier P5 étroit demande un peu d’énergie maison voit le jour, un dernier ramping et c’est la sortie.Olivier sortira à 17 h 30. Deux heures et demie pourremonter c’est pas mal, plus rapide qu’à la descente.Il fait bon de se changer au soleil.Arrêt à St Vallier pour quelques courses, puisretour au gîte pour une bonne bière et l’apéro. Maisen premier la douche…Ce soir au menu, rôti de porc aux pommes de terreet champignons bien rissolés. Demain, en principe untrou, l’Ollivier peut-être. Coucher 23 h 30, faîtes debeaux rêves.

Balade touristique

Page 54

Alpes Maritimes 2008

Page 55: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

ges du Loup, on découvre une pancarte précisant quele site est classé et que toute tentative de pénétra-tion sur le site sera puni de poursuites… Abandon duprojet, on poursuit notre descente sur le village duPas du Loup. Arrêt, balade, puis reprise de la routevers le village de Gourdon. Halte pique-nique près d’un endroit oùune grotte est notée sur lacarte. Il fait bon demanger aus o l e i lparmi lespremièresfleurs duprintemps etau milieu despetites four-mis… Après cecasse-croûte, onpart à la recher-che de la grotte.

On s’enfile dans le bartas,jusqu’en bordure de falaise mais pas de trou. Retourvers les véhicules mais on tente un dernier essai enempruntant une piste DFCI qui part vers la falaiseet là sur la droite, Albert nous crie « Le trou ! ».Énorme trou d’effondrement avec un porche de plusde 30 m de large par 10 m de haut. La descente estpossible par une désescalade sur des rochers un peuglissants. JC1, JN et Olivier vont jusqu’en bas de lapente et après cela semble continuer par une grandegalerie vers la droite. JC2 et Albert, un peueffrayés par les dalles en équilibre en haut du pro-che, préfèrent rester en retrait.Retour aux véhicules en direction de Gourdon pourune visite de ce village très typique déjà rempli detouristes. De belles vieilles pierres et beaucoup demagasins de souvenirs et produits du terroir.Notamment le parfum que nous ferons un malin plai-sir à nous asperger mutuellement. Ce sera une infec-tion dans la voiture, vivement l’odeur de fennec descombis spéléos.On reprend la route du gîte en faisant une halte à ungouffre repéré sur la carte après le col de l’Ècre. Unbeau plateau herbeux, traversé par un ruisseau qui

va se jeter dans deséchancrures de cal-caire, on ne peut lemanquer de la route. Ils’agit de l’Embut deCaussols, qui descendà -25 m et se terminesur siphon après unlac. À ne pas emprun-ter par temps de pluie!Halte à Andon pourprendre pain et fla-geolets mais l’épi-cerie n’ouvrantqu’à 16 h, on a letemps de pren-

dre une mousse au soleil.Retour au gîte pour 16 h 30. Chacun vaque à sespetits rangements et vérification du matériel. Unatelier nœud se met en place, d’autres se mettentau compte rendu de sorties. Ce soir on mangera debonne heure, au menu les saucisses aux lentilles deJC1, un grand classique des camps spéléos, toujoursaussi succulentes. Avant de se coucher une partiede tarots à quatre, Albert n’est pas passionné parles jeux de cartes.

Page 55

Alpes Maritimes 2008

Page 56: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Le réveil précoce est claironné par Albertà 6 h 30 alors qu’il avait été fixé la veille à7 h 30 ; pour être à 9 h au rendez-vous,cela suffira largement. Donc on seretourne dans les duvets et dodo pour unepetite heure de plus. Départ 8 h 10 dugîte, passage à la boulangerie pour ache-ter les deux (petites) miches réservées laveille, 4,70 €, en altitude le prix du pains’envole.Le col de l’Ècre, 1 120 m, où est fixé lerendez-vous se trouve à une dizaine dekilomètres du gîte, nous y serons vers8 h 50. Petite balade bucolique sur lelapiaz pour photographier les fleurs sauva-ges, en attendant Jo et Cathy qui arrive-ront à 9 h 01.Un quart d’heure plus tard, départ vers

l’aven Cappuccino. 30 mn de marche d’approche, onserpente dans une garrigue vallonnée, très odorante(lavandin, thym…), rencontre avec un troupeau debrebis gardé par un patou. Arrêt à une borie (petiteconstruction faite de pierres sèches servant d’abriau berger). Enfin le trou est là, entrée de 1x0,50 men bord de fond de doline herbeuse.

Habillage au bord du trou. Jo part équiper, Cathy lesuit et puis les uns derrières les autres nous nousengageons. La cavité commence par un P18 étroit audépart sur 4 m et s’élargissant vers le bas. Nousremplissons nos calebondes d’eau dans un seau placéen bas de ce P18. Ensuite un méandre étroit débou-che au sommet du P63, fractionné deux fois, dont undécalé qui troublera Albert, et que l’on quittera vers–40 par un pendule sur la gauche pour un largepalier. La corde glisse fortement par endroit, lefrein n’est pas de trop. La remontée du plan inclinépermettant d’accéder au palier est un peu physique. Une main courante de quelques mètres nous permetd’accéder à un méandre qui débouche sur un carre-four où se situe la suite pour descendre à -400, on

sera raisonnable, on prendra à gauche vers les gale-ries fossiles, -100 nous suffiront ! Un P5 juste àl’aplomb d’un beau gour, de 10 à 50 cm de profon-deur, feront regretter les bottes à certains. Onaura beau tenter de passer par les bords… L’eau estdevenue boueuse dès le premier passage. La galerie prend de belles dimensions, 7-8 m de

large pour un plafond à 3-4 m. Un peu plus loin, dansune galerie adjacente remontante, Cathy nousemmène voir un lac 5-6 m de diamètre, on se croi-rait dans une piscine. On retourne dans la galerieprincipale, les premières concrétions apparaissent,mais elles sont toutes plus ou moins marrons, cen’est pas l’émerveillement de l’Aven de Noël enArdèche. Ici les galeries ont souvent subi des rem-plissages secondaires qui ont charrié énormémentd’argile. La progression se fait assez facilementdans la galerie, juste entrecoupée d’un ressaut glai-seux à escalader.Puis arrivée à la Crèche, où des spéléos, artistes enherbe, ont laissé les traces de leur « art ». Cen’est pas sans nous rappeler notre Musée de Ghisoni.On retrouve les mêmes formes verticales évocatri-ces d’une libido exacerbée, caractéristique com-mune à toute la gente masculine spéléo. Albertapporte sa contribution en faisant une marmotte.Retour sur nos pas dans la galerie principale, unpetit boyau latéral et nous arrivons, après avoir des-cendu un ressaut de 3 m dans une salle très concré-tionnée, avec de magnifiques draperies, commedirait Albert, « On croirait un tissu Kabyle ».Arrêt ponctué par des photos et des séquencesvidéo. Jo va farfouiller sur la droite où une étroi-ture semble souffler.Nous remontons jusqu’à la galerie et faisons unepose ravitaillement. Un ou deux Mars°, un peu d’eauet nous repartons : Cathy en guide devant et Jo

Aven Cappuccino

Page 56

Alpes Maritimes 2008

Page 57: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

derrière pour récupérer les retardataires et dés-équiper.Quelques sensations au départ du pendule en basdu P63 pour certains et quelques difficultés pourremonter les méandres étroits. Même si lacorde est amarrée en hauteur, il faut savoir laquitter rapidement pour franchir le méandreen bas, sinon c’est le coincement, n’est-ce-pas A… Aidé par J.-C. et J.-N. il réussitquand même à défaire le croll…15 h 15 tout le monde est sorti. TPST 5 heures. Repas au soleil sur la zone herbeuseprés de l’aven (notons la présence d’un barbecue).Retour aux véhicules pour déposer le matériel puisbalade pédestre jusqu’à l’entrée de l’aven Cresp, uneentrée maçonnée, un puits de 10 m, il sert de sited’entraînementpour l’EDS.Retour aux véhi-cules où nous ren-controns descyclistes faisantpartie du club deJo, un certainFrank JOURDAN aété évoqué.Nos guidesdevant rentrerchez eux et étantobligés de décli-ner notre invita-tion à partagernotre dîner, ondescend ensuitevers Gourdonpour se désalté-rer sur une ter-

rasse. Petit arrêt sur la route pour localiser l’avenFourchu, cavité dont le développement semble sediriger vers l’aven Capuccino. Pascal, dit La Trompe(un autre membre du CAF) nous rejoint à cette ter-rasse.Retour au gîte vers 18 h.Merci à Cathy et à Jo et pour cette superbe jour-née et cette visite du Cappuccino.Soirée festive, au menu gigot d’agneau aux flageo-

lets, aux oignons et aux pommes de terre.Les spéléos sont fourbus, 22 h

50 au lit, pas de tarot cesoir.

Page 57

Alpes Maritimes 2008

Page 58: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Réveil tardif, il a fallu attendre 8 h 30pour que toute l’équipe soit sortie desduvets. Préparation du matériel et ducasse croûte pour l’aven de la Glacière.Avant de partir nous confions les clés dugîte au plombier qui devra les passer àl’électricien qui les remettra au restaurantpour que nous les récupérions (simple n’estce pas… attendez lasuite).Donc nous partonsvers la Moulière à10 h. Habillage sousun soleil voilé sur leparking et descentedans l’entonnoir dela Glacière qui setrouve à 2 mn demarche. Surprise aufond de cette vaste

entrée nous passons sur uneplaque de neige puis dans unesalle où deux superbes cou-lées de glace nous attendent.La température a vraimentfraîchi, on est dans un vraipiège à air froid. Espérons quela température remonte unpeu plus bas…Devant cette atmosphère inhabituelle Olivier ne sela sent pas… fait demi tour et retourne aux voitures(l’aven Vigneron situé à quelques centaines demètres n’était pas aussi froid). Le départ se fait surune plaque de glace vive. JC1 passe en tête, assurépar JC2 et Albert. Rapidement JC1 remonte en nousrassurant, on débouche dans une petite salle oùtrône une superbe stalagmite de glace de 1 m dehaut à l’entrée du prochain ressaut. JC2 poursuitl’équipement, oublie une broche au passage, frac-tio que mettra en place JC2. On débouche au basd’un ressaut de 4 m à l’entrée d’un méandre pastrop étroit. JC1 part en éclaireur mais le méan-dre se resserre méchamment. La suite sembleêtre vers le bas, une barre suivie 2 m plus basd’une autre barre. JC2 reprend l’équipement, onest en ressaut vertical assez serré. Les 2 JCcherchent la suite qui devrait être plus bas,d’après la topo, on doit arriver sur la tête d’unP18, exigu sur ses cinq premiers mètres. Celaressemble plus à un méandre en pente descen-dante. JC1 part dans le méandre assuré par JC2,on ne sait jamais le puits est peut-être derrière.On l’entend frotter pas mal d’en haut, cela pro-met pour les thorax puissants qui suivront…

Quelques mètres plus loin, un élargissement puisnouveau méandre étroit, les broches doivent êtreproches mais elles ne sont toujours pas en vue. En

haut, on se pèle, mais vraiment ! Ilne doit pas faire plus de 5-6°C !Albert commence à bleuir, il n’amis qu’un tee-shirt à manchescourtes sous sa combi, les doigtsdeviennent insensibles et l’ongléapparaît. La roche est tellementfroide qu’on ne peut rester appuyédessus. On décide alors à la majo-rité, 3 voix pour, de rebrousserchemin, il n’y a aucune raison pourque la température monte un peu,l’aven doit être rempli d’air froid,la progression a l’air d’être assezrastèg… JC1 n’émettant pas deprotestations véhémentes, l’ac-cord est vite obtenu. JC2 s’enfilequand même dans le méandre pourvoir et il confirmera que c’estfroid et étroit.

Albert remonte le ressaut suivi de J.-N. pendantque les 2 JC déséquipent. Bientôt le soleil, on voitarriver Olivier qui avait été surpris de retrouverAlbert à la voiture après sa balade. L’onglé a du malà se résorber. On se change vite fait. Puis cassecroûte vite avalé au soleil. On ne va pas rester surun échec, la décision est prise d’aller faire l’Embutde Caussols.Cette cavité est une perte qui collecte l’eau du pla-teau de Caussols. Comme elle se met rapidement en

Page 58

Aven de la Glacière Embut de Caussols

Alpes Maritimes 2008

Page 59: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

charge et peut constituer un piège mor-tel pour les spéléos, on consulte lamétéo, elle est rassurante, pas de pluie àl’horizon.Un vent assez fort nous attend sur leplateau, habillage rapide, préparationdes cordes d’après la topo avec du sup-plément et une corde de sécu. Albert esten tête, il trouve le passage en désesca-lade, trouve l’eau et continue dans leruisseau qui grossit au fur et à mesurede la progression. Albert s’arrête enfinbloqué par une cascade de 4 m. Dès qu’ily a de l’eau, on ne le retient plus.JC1 installe la corde et descend : cordetrop courte, nous gagnons un maximum de mou sur lamains courante en remplaçant les huits par descabestans et JC1 arrive au fond. Nous entendons «Ouh, putain c’est froid ! ! ».L’arrivée de ce rappel est dans 1 md’eau. Tout le monde suit en pous-sant des exclamations dès que l’eauest atteinte.Succession d’un boyau humide etd’un toboggan de 7 m, petite esca-lade et redescente vers l’eau. Unplan d’eau devant nous, J.-N.s’avance jusqu’à ce que le plafonds’abaisse quasiment au niveau del’eau, laissant à peine 20 cm de pas-sage. L’eau monte au niveau du tho-rax, certes au-dessus il y a uneétroiture, mais elle semble vraimentétroite. Abandon de l’équipe qui n’apas envie de se mouiller. Nous ter-minons donc l’explo sur cette voûte mouillante.Photo de groupe dans la buée et demitour. Olivier aidé de J.-N. déséquipe.Au retour, dans la vasque au pied du res-saut de 4 m, Albert fait un plongeon «involontaire » et ses compagnons le voitdisparaître complètement dans l’eau, ilne reste plus que la lumière de visible, ill’a eu son bain !Albert et JC2 qui sont sortis les pre-miers sont frigorifiés. Ils ne sont pasrestés à l’abri du vent en attendant lereste du groupe. Tout le monde sechange rapidement pour se mettre ausec (sensation très agréable).Cette sortie nous a permis de nettoyernotre matériel et les cordes que nousavons emportées. Cette visite est trèsplaisante malgré l’eau qui rafraîchit, pas

de difficulté particulière mais prévoir des longueursde cordes plus importantes que celle mentionnés surla topo. TPST : 2 heures.Retour à Andon, dernier ravitaillement à la super-

ette. Arrivée au gîte, il faut récupé-rer les clés au resto comme convenule matin avec le plombier. Et là restofermé ? Enquête auprès des voisins,appel du maire, puis de nombreuxautres coups de téléphones nous fini-rons par savoir que le serveur du res-taurant avait les clés et qu’il croyaitque nous étions partis. Enfin après unquart d’heure d’attente supplémen-taire nous pouvons rentrer au gîte etprendre une bonne douche chaude.Ce soir, énorme plat de spaghettisbolognaise préparé par les 2 JC.

Page 59

Alpes Maritimes 2008

Page 60: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Réveil encore un peu tardif, les derniersse pointent au petit dèj’ vers 8 h 30.Finalement aujourd’hui ce ne sera pas uncanyon, trop de route, au moins deux heu-res de virages, on se rabat sur un -87 avecune belle galerie concrétionnée, l’avenOllivier. Situé sur le bord du parking de laMoulière, temps d’approche 2 mn encore.Et devinez qui va équiper… Olivier ! À 9 h 30 on sera sur le parking, J.-N. unpeu plus tard car il a du retourner au gîtechercher sa combi, cela arrive à tout lemonde… Habillage au soleil sur la pelouseherbeuse. Olivier commence l’équipement à10 h, suivi de JC1.

Belle entrée en entonnoir,bien large. Un P10 et on prendpied sur un large palier. Suitensuite le P24 fractionnédeux fois, tout est broché.Arrivée dans la Salle Martel,de belles dimensions, assezsombre, peu concrétionnéeet beaucoup de traces deremplissage. Au fond de lasalle, un passage bas suivid’un ressaut de 4 m et lespremières concrétions appa-

raissent. Joli mais som-bre, beaucoup d’argile,d’ailleurs les pieds res-tent collés au sol, ilfaut mieux passer surles bords. Une remon-tée dans les concré-tions et apparemmentun puits mais qui seshunte par un passagesur la gauche dans lesconcrétions. Albertmanifeste quelqueanxiété, car les descentes sont glissantes… Arrivée

dans une salle rectangu-laire dont l’extrémitésemble barrée par un murde concrétions. C’est iciqu’a eu lieu une des expé-riences « Hors du Temps» de Michel SIFFRE, avecun dénommé PhilippeENGLENDER dans le rôle ducobaye. J.-N. pense êtrearrivé dans un cul de sac,mais dans le mur deconcrétions il y a une cha-tière(1). Mais pas bien

Page 60

1- On apprendra ensuite que cette chatière a été ouverte au marteau et burin durant les trois mois que Philippe ENGLENDER a passé dans lasalle d’expérience.

Alpes Maritimes 2008

Page 61: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

large, genre Brando, J.-N.peu enclin à tenter ce genrede franchissement en pre-mier revient prévenir l’équipepour trouver un volontaire…ce sera Albert ! qui tenterade passer avec toute sa quin-caillerie et même le sacd’équipement. La calebondecoincera et on lui enlèvera lesac, mais après quelquescontorsions, il est passé !Derrière JC2 et JC1 passeront l’obstacle sansencombres. J.-N. et Olivier se regardent, hésitentbeaucoup ; mais en entendant la description des JCsur la suite concrétionnée, J.-N. se lance, mais enenlevant toute la quincaillerie y compris le baudardet ça passe sans soucis. En fait elle est bien lisse etn’accroche pas du tout, le retour légèrement enpente ne devrait pas être difficile. Olivier encou-ragé par ce succès, se lance à son tour et passe éga-lement facilement.On se retrouve tous un peu tassés dans des concré-tions en haut d’un ressaut glissant de 7 m. JC1, trèsprudent, installe une corde sur deux AN et onprend pied dans un grande galerie très concrétion-née de 5-6 m de large pour un plafond à 8-10 m. Laplus grosse concentration de concrétions de notresemaine de camp. La galerie continue en pente régu-lière avec quelques passages glissants, la boue esttoujours présente au sol. Au point bas, à -87 m, unpetit lac et encore des planches, résidus des expé-riences de SIFFRE, comment ont-elles pu passer lachatière ?Puis la galerie remonte sur une vingtaine de mètressur une pente bien glaiseuse pour se terminer surune paroi concrétionnée.On redescend casser une croûte en bas près du lac.Chocolat et figues sèchessont au menu. Il est 14 h 25,on reprend la route duretour. Les passages glaiseuxse remonteront bien et lachatière se passera sansaucun souci. JC1 sort en pre-mier et J.-N. déséquipera.Sortie du dernier au soleil à14 h.Retour au gîte, pour le déjeu-ner, mais à peine entamée lapréparation des steakshachés et des pommes deterre sautées, plus de gaz !Les bouteilles sont dans un

réduit à l’extérieur fermé parune porte en fer dont on n’apas la clé… On peut soulever satoiture en bois et basculer lerépartiteur mais toujours pasde gaz, les deux bouteilles doi-vent être vides. Comment join-dre la mairie ? Finalement cesera le serveur du restaurantd’à côté qui nous dépannera ennous amenant une bouteille etle nécessaire pour la brancher.

Sauvés… mais un sacré manque de prévoyance de lapart de la mairie. On ne mangera pas avant 16 h 30,après avoir dévoré le reste de fromage et de coppa,mais on s’en lèchera les babines. Un tour à Andon pour aller chercher pain, vin etyaourts pour finir le séjour et au retour J.-N. voitdescendre deux montagnards légèrement âgés de lamontagne de l’Audibergue, qui rejoignent leur 4x4garé près de nos véhicules. Et la conversation s’en-gage : « Alors, il y a des spéléos en Corse, j’ai connuManuel ZAFFRILLA et un de Corte dont j’ai oublié lenom (c’était Philippe STELLA) qui m’avait contactépour l’équipe secours lorsque j’étais responsable sessecours en 06 », la conversation était bien engagée,J.-N. demande alors le nom de son interlocuteur, ils’agit de Bernard HOF. J.-N. et JC1 l’avait rencontréen 1996 à la sortie du Trou Fumant de l’Olivier lorsdu Camp Séranne. On les a invités à partager le potde l’amitié au gîte, les échanges spéléos sont partisimmédiatement et ont duré plus d’une heure. Ondevrait se voir en Corse cet été.Puis rangement du matériel collectif et individuelcar demain c’est le départ. 21 h, on repasse à table,fini les agapes gastronomiques, on finit les restes.Une bonne salade composée. Puis séances photos surles anciens camps et dodo.

Page 61

Alpes Maritimes 2008

Page 62: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Depuis le temps qu'on voulait connaître l'arrière-pays niçois, maintenant c’estfait. Un pays qui possède de beaux massifs calcaires, de belles forêts acces-sibles, des trous à notre portée et pratiquement sans marche d’approche.Bien que manquant de charme et situé dans une petite station de ski sanscachet, le gîte s’est révélé très confortable (plus de 100 m² et 13 coucha-ges), il a satisfait à ce qu’on attend d’un gîte : pouvoir se laver, préparer lesrepas, se reposer et la possibilité de stocker le matériel. Les moments marquants : le beau P63 du Cappuccino, la galerie Philippe del’aven Ollivier et ses belles concrétions, la Via Souterrata et l’inoubliableEmbut de Caussols avec ses passages très aquatiques et rafraîchissants. Comme d’habitude, le cuisinier a été à la hauteur de sa réputation et nous amijoté de bons petits plats. Un oubli, le drapeau corse qui nous aurait permis de matérialiser la« conquête » de ces nouveaux territoires ! Bon, et si on parlait du prochain camp ...

7 h 30, un réveil sonne et tire tout cepetit monde d’un sommeil réparateur ;petit dèj’, puis tous s’activent pour termi-ner les préparatifs du départ. Dernier net-toyage du gîte et nous prenons le départ.Un arrêt au col de l’Ecre pour ramenerquelques plants de lavandin, et branches dethym sauvage, puis du genêt un peu plusloin pour le jardin de JC1.Arrivés à Nice vers 13 h, il est un peu tard,nous casserons la croûte sur le bateau.Embarquement, nous abandonnons Olivierqui rejoindra seul l’aéroport en remontantà pied toute la Promenade des Anglais, il nedécolle qu’à 18 h 30 (pourquoi l’avion ?

parce que l’aller et retour est moins cher que leretour simple...). La traversée se passe sans problèmes, de retour surle sol corse pour entreposer le matériel. Arrivée aulocal vers 20 h, en même temps qu’Olivier ramenépar Valérie.Fin du camp, à l’année prochaine… retour dans leLot ?

Alors, cet arrière-pays niçois, tant attendu… on avait bien luet relu le topoguide mais les surprises furent au rendez-vous — heureusement ! De très bonnes, des trous brochéset déjà équipés pour certains — le luxe pour les vieux topis— de beaux puits et quelques déceptions (toutes relatives),peu de concrétionnement (normal d’être déçus aprèsl’Ardèche et Su Palu), de la boue dès moins 100 m, desméandres (mais on s’y fait). L’équipe a bien tourné, cinq personnes c’est un bon chiffrepour faire des trous moyens ; JC2 est devenu un pro del’équipement et progresse en toute autonomie ; notre Alberta su se faire oublier, même si on gardait un œil sur lui (Olivier arrête de te stresser en écou-tant les passages de fractios commentés par Albert…) et puis il nous a encore concocté de sibons petits plats. Le gîte était vraiment vilain mais très fonctionnel.Bilan très positif, un camp qui permet de reprendre goût à la spéléo un peu plus sportive que nosP10 de Castiglione. Pour l’an prochain, si on optait pour une spéléo un peu plus touristique, lesGrands Causses, pour faire découvrir Pech Nègre et son P6 aux nouveaux topis...

Jean-Noël

Andon / Nice / Bastia

JC1

Page 62

Alpes Maritimes 2008

Page 63: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009

Points positifs :Une grotte par jour, moyenne sur la semaine environ –90 m, c’est acceptable surle plan physique.Les avens étaient tous brochés, voir équipés, merci les spéléos du 06.Diversité des paysages souterrains (grands puits, méandres, rivière souterraine,boue, concrétions…).Contact très bon avec les spéléos du département, merci à Cathy et Jo pourleurs infos précieuses et pour la visite guidée du Cappuccino, merci à BernardHOF pour les nombreuses infos concernant les trous de la région et leur histoire.Petit nombre de participants (5) permettant une progression efficace sousterre.Gîte assez spacieux situé près des zones de cavités.Une journée touristique permettant de découvrir une région totalement incon-nue pour ma part.Alimentation, merci Albert pour les petits plats.Points négatifs :Problème des clés du gîte (on les cherche encore…).N’avons pas fait de canyon (on peut pas tout faire).Un peu de stress du à la découverte de nouveaux trous et aux commentaires permanents d’Albert lors desdescentes…Conclusion : très bon séjour où tout le monde a participé au bon déroulement de la semaine, rendez-vousau prochain camp

Page 63

Olivier

Pour mon premier camp spéléo, il faut reconnaître que c’est une réussite. L’arrière-pays niçois est de toutebeauté quand au gîte, malgré sa simplicité, il était confortable. Dommage quel’accueil des autochtones fut assez froid… vite oublié après l’équipement dupremier trou le lendemain de l’arrivée !Toute la semaine n’a été que découvertes et émerveillements de ces trous pro-fonds. La journée détente touristique en milieu de semaine a été la bienvenuepour découvrir cet arrière pays typiquement provençal.L’ambiance au gîte a été très conviviale, chacun amenant ses connaissances culi-naires, nous ne sommes pas morts de faim, bien au contraire…La présence d’un couple de spéléos « professionnels », Jo et Cathy, avec nouscomme guides pendant une journée, nous a tous impressionnés, surtout par leurforme physique. Je dois reconnaître que pour progresser dans cette activité, je ne peux queconseiller de participer à ce genre de camp, l’expérience est riche d’enseignements.

JC2

Albert

Et encore un grand merci à nos compagnons du Cappuccino,

Cathy et Jo.

Alpes Maritimes 2008

Page 64: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Après une longue attente et prépara-tion de plusieurs mois, le jour J estarrivé, le camp CANYON 2008 peutdébuter. Nous sommes le samedi13 septembre à 23 h 30, certains mem-bres de l’association de Corse Canyon,qui composent cette expé, se retrou-vent sur le port maritime de Bastia àdestination de Livourne en Italie.En tête notre président FranckJOURDAN connu de tous, dit la Goulache

qui est notre guide spirituel dans le monde du canyo-ning, suivi de son acolyte Éric RAYNAUD dit leGoulachon, de Francis MOUSSET dit Mouss, deFlorent CROMBEZ dit Flo du couple le plus célèbre dePorto Vecchio Guy et Liliane dit Guitou et Lili et demoi même Georges MANQUEST dit Jojo, voilà les pré-sentations sont faites. Après quelques bises et accolades, nous prêtons unecertaine attention à la remorque de Guy conçu spé-cialement pour l’occasion, un vrai chef d’œuvre.

Nous nous apprêtons à embarquer, lorsque l’on nousannonce que le départ est différé de trois heures.Déception du groupe mais pas abattu, nous décidonsde nous rendre sur la vieille ville de Bastia près duport pour nous soulager au bar La Rhumerie. C’estl’occasion pour discuter des dernières modalités dece séjour. Une heure passe, Flo qui était resté surle port accroché à son téléphone portable, nous pré-vient de l’approche de notre embarcation. À notrearrivée nous constatons qu’il s’agit du bateau pourSagone, sacré Flo, tu nous as bien eu, plus que deuxheures à tuer avant d’embarquer. Enfin, il est 3 h, lorsque nous embarquons sur laCorsica Ferries, le bateau est complet, pas un carréde moquette pour poser un duvet. Alors que Francket Éric décident de prendre une cabine pour quatre,nous les rejoignons et prenons d’assaut à sept cecouchage. On privilégie les conducteurs pour lescouchettes (n’est ce pas Monsieur Goulachon) tandisque les autres font connaissance avec les rudimentsdu sol.

Comme chaque année la commissioncanyon du CDS Haute Corse organise pourtout les fédérés un camp canyon. Les canyonneurs ont pu découvrir grâce àcette initiative fédérale de nombreusescontrées :- 2004 : La Suisse- 2005 : L'Ardèche- 2006 : Les Alpes Maritimes- 2007 : L'Espagne Le Camp 2008 allait voir le jour dans lesDolomites Italiennes et la Slovénie.Une destination très connue del’Association Corse Canyon pour avoirédité le premier topo guide de ce pays, unretour au source.

Personnes présentes :Florent CROMBEZ / Franck JOURDAN /

Georges MANQUEST / Francis MOUSSET /Éric RAYNAUD / Guy TOMASINIAvec également la participation de :M. PINK et Jean-Claude des PyrénéesOrientales (66) / Mélissa LORENZI etAlexandra PACAUD du Club Alpin Françaisde St Laurent du Var (06). Sans oublier labelle Liliane dite Lili qui nous a soutenus

et supportés tout au long de ce séjour.

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 64

Page 65: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Slovénie-Italie 2008

7 h 45, nous débarquons à Livourne, onse regroupe à l'extérieur et prenons ladirection de notre premier bivouac, lecamping Sarathei à Ferra d'Alapagocommune de Bastia et nous ce n’est pasune blague ! qui se situe dans la régiondes Dolomites dans le nord-est del’Italie.Après être sorti de la périphérie deLivourne, nous nous arrêtons pour pren-dre un petit déjeuner dans une stationservice de l’autostrada (autoroute enfrançais, vous

l’auriez deviné !). Ha oui, j’al-lais oublier la bonne humeurde notre goulachon qui aprèsun vote unanime et démo-crate se voit remettre uneenveloppe commune pourtous les frais de péage, car-burant, camping, nourritureetc. On ne vous dira tout surcette affaire et la belleenveloppe jeté à terre, maisil tout de même acceptécette mission... qui lui tenaitmalgré tout à cœur.Nous poursuivons notre route jusqu’à la ville deMalalbergo pour se restaurer, il est midi, losquenous entrons dans une modeste pizzeria. Le patronnous accueille et nous invite à nous asseoir dans l’ar-rière salle. Après réflexion, tout le monde com-mande une pizza accompagné d’unebière. Nous sommes surpris par letarif et surtout de la qualité et quan-tité de nos pizzas, certains ne l’a fini-ront pas. Il est environ 16 h, lorsque nous arri-vons à notre campement situé au borddu lac de Santa Croche. Lili qui parlel’italien s’occupe des modalités d’hé-bergement. Nous prenons enfin possession deslieux et installons tentes et couchagesdivers. C’est un camping modeste avecson bar et restaurant, très peu fré-quenté en période de l’année, tout cequ’il nous faut.Franck nous présente deux connais-

sances, qui nous ont rejoint pour vivre cette aven-ture, il s’agit de Monsieur PINK et Jean-Claude, tousdeux spéléologues reconvertis pour l’occasion aucanyoning et originaires des Pyrénées Orientales.En cadeau d’accueil nous leur offrons les T shirt deCorse Canyon qu’ils acceptent en nous remettant unjerrican 25 litres de vin de l’AudeN’ayant pas fait de course pour le dîner, nous nousrendons au restaurant du camping et plus précisé-ment au bar pour l’apéro, un terme qui reviendrasouvent dans ce séjour... Et c’est parti, une bière puis deux puis trois, une

ambiance comme on aime, oncommande des pizze, diffi-ciles de faire autrementdans ce pays, que l’on dégus-tera au bar. Nous convions deux anglai-ses présentes dans le restoà partager le verre de l’ami-tié, elles sont originaire deLondres et pratiquantes dela varappe, leur séjour prendfin. Monsieur PINK se charge defaire les présentations, il

parle couramment l’anglais. Un peu plus tard dans lasoirée et lorsque l’atmosphère est à son comble, lesanglaises nous lancent un défi de souplesse et d’agi-lité. Le jeu du verre et celui de la boîte en carton ;je ne rentre pas dans le détail, on aura certainementl’occasion de le pratiquer un jeudi soir au CDS.

Après plusieurs tentatives, laplupart des concurrents sont éli-minés. Après avoir remporté lejeu du verre, il nous reste notremouss national en compétition,contre les deux anglaises sur lejeu de la boîte en carton. Hélas,il échouera face à ces deux spor-tives, sa prestation lui vaudra lesurnom de l’homme élastique.Je pense que nous avons marquéles esprits pour ce premier soir,il est l’heure de se quitter etd’aller se coucher pour être enforme demain.

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 65

Page 66: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Lundi, après un réveil mati-nal et une nuit un peu fraî-che, nous préparons notrematériel de canyon pourfaire ce que nous sommesvenus chercher :

LE CANYONING ! et le premier sera dédié àFrancis en effet celui-cis'appelle le Val Mus. Le temps est couvert etincertain, la fraîcheur estprésente mais nous som-

mes décidés à nous éclater dans cetterégion située dans les Dolomites, conti-nuité de la chaîne montagneuse desAlpes. Nous empruntons la route endirection de Belluno puis Agordo et nous remonte-rons la vallée du Torrente Cordevole où nous dépo-serons un véhicule pour effectuer une petitenavette de 3 km. Nous sommes ébahis par la beautédu paysage et restons bouche bée comme desenfants qui ouvrent leur cadeaux de noël, devant cesgrandes failles qui déchirent la montagne, c'estmagnifique....Nous sommes sur le parking du départ, le matérielest prêt et réparti entre nous. Tous sont impatientsde démarrer ce premier canyon, une petite marched’approche prévue en une heure par un sentier dequalité, il nous faudra pas moins de 45 mn pour êtredans le canyon. Le temps de s’équiper et c’est parti, on enchaînerappel sur rappel sans discontinuée. Nous sommesdans une région calcaire ce qui donne à l’eau unaspect laiteux, nous obligeant à sonder les fonds.Quelques toboggans s’ouvrent à nous mais hélas pasde saut digne de ce nom, malgré que l’eau soit pré-sente tout au long de la descente. De belles étroi-tesses se dessinent dans la roche, on s’y engouffreà petits pas pour ne rien rater de cet endroit féeri-que.Nous arrivons sur cette superbe cascade finale de60 m qui s’ouvre sous une arche naturelle. Je suis lepremier à m’y présenter, je jubile, je m’engage suivid’Éric, c’est prodigieux, cette ouverture sur lachaîne montagneuse, on en a plein les yeux... Nousfinirons ce canyon par deux petits rappels et sorti-rons plus tard par un sentier qui nous ramène auxvéhicules.Voilà tout le monde est ravi pour cette première, onse refait la sortie aux véhicules, profitons de lanavette pour se changer et pour remettre les sacsen état pour demain, pas le temps de laisser les com-bis sécher.

Nous profitons du retour sur lecamping pour nous arrêter pourfaire le plein de courses, pâtes,viande, charcuterie, petit déj,etc. de quoi tenir quelques jours.Franck et Éric se rendent surVenise pour récupérer Alex etMel, deux copines de la régionNiçoise, suffisamment adeptedu canyon pour être monitricedans cette activité et initiatriceen spéléo. Petit contre tempsl’avion n’est pas parti, leur arri-vée est prévue plus tard dans lasoirée.Nos deux joyeux lurons profite-ront de ce moment pour visiter

la ville et les canaux... ha oui, pour info et pour ceuxqui envisagent de partir en amoureux, le parking estpayant que vous y restiez 2 ou 24 heures, vous serezredevable de 24 €..Il est 18 h lorsque nous sommes de retour, il a plutoute la journée sur le camping, quoi de plus agréa-ble que de faire du camping sous la pluie... Surprisepour Éric, sa tente est trempée et tout ce qui setrouvait à l’intérieur, il devra cohabiter avec Mousscar le temps reste incertain, à la dernière prévision,la pluie devrait s’installer au-dessus de nos tête.Mais bon ! la bonne humeur est présente et l’eaunous on adore. C’est l’heure de préparer le dîner,barbecue pour ce soir, la difficulté est de trouverun endroit au sec pour manger, on essaye de monterune bâche mais celle-ci est poreuse et prend l’eau.Mais bon, pas de panique, on va négocier la terrasseextérieure du restaurant. Et c’est Francis qui parson franc parlé nous arrange le coup. Pas de pro-blème nous dit le patron du restaurant, on vouslaisse le coin à droite, il nous demande seulement deremettre tout en ordre, vraiment sympa...Après avoir fait une bonne braise, Francis nous pré-pare les grillades. Tout le monde donne un coup demain, agencement des tables, préparation de l’apéro(encore), chacun apporte des spécialités de leurrégion, nos amis du sud ouest nous font partager unbon petit vin. Après ce formidable repas, nous préparons le topode mardi, en prévision, le Val Clusa, un des plusbeaux de la région voir le plus beau. Avec une mar-che d’approche de 1 h 45, un dénivelé de 465 m àpartir de 900 m d’altitude sur une distance de 3 km300, avec des rappels de 40 m, pour une descenteprévue entre 6 et 8 h. On a hâte d’y être. Sur cebonne nuit.

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 66

Page 67: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 67

Après une nuit humide et un bon petitdéjeuner, nous attaquons notredeuxième jour de canyon, situé a proxi-mité du Val Mus, nous empruntons lemême itinéraire et laissonsles véhicules sur le parking.Nous profitons d'un tempsensoleillé pour mettre rapi-dement au chaud nos combiset souris qui n’ont pas quitténos sacs de la veille. Que c’est difficile d’enfiler

des vêtements humides. Allez c’est parti,Franck ouvre la route et donne lacadence, pas facile de le suivre. La parti-cularité de ce canyon est la confluenceavec le Val des Pezz qui dans la deuxièmeparti du Val Clusa offre un débit plusimportant notamment dans les encaisse-ments. Cela mettra un peu plus d’am-biance et permettra de mettre en prati-que nos techniques de descente.On y est, après 1 h 20 de marche d’ap-proche, nous sommes sur le départ, on peut direqu’on n’a pas traîné malgré la fatigue de certains quiont du mal à suivre le rythme. (Petites pensées à M.PINK).On s’équipe, Flo nous annonce que l’eau est à 8° C,pas trop envie de s’y baigner. Allez un peu de cou-rage et douche traditionnelle oblige. On enchaîneles rappels, une vingtaine au total dans des encais-sements plus ou moins importants, plus on avance etplus les parois se resserrent, jusqu’à ne passer quela largeur des épaules pour certains, Franck lui,

passe de profil... C’est fantastique, cette couleur deroche et ces parois de plus en plus hautes. Nousarrivons sur une 25 m avec un relais rive gauche quimettra plusieurs d’entre nous en difficulté, le tout

est de ne pas descendretrop bas sur le premierrappel. Hé oui ! On n’estpas là pour faire de l’ini-tiation ! Nous arrivons surla 35 m qui débouche surla confluence, le paysageest magnifique. Le débitest tout aussi important,du fait de la largesse ducanyon, mais surprise, àquelques centaines demètres dans la roche sedessine un encaissementet le débit est à son com-ble, quelle beauté etquelle ambiance...Nous arrivons sur le finalau barrage de l’Enel, la

partie basse n’est pas intéressante. Mais surtoutelle présente un véritable danger, celui du lâché ino-piné d’une vanne d’eau qui alimente une centraleélectrique.Le temps de faire une photo de groupe et tout lemonde se déséquipe. Nous sortons par la grandeéchelle qui débouche sur un beau sentier et nousvoilà de retour aux véhicules. De retour au camp, nous préparons le repas de soir,au menu, pâtes et lonzo accompagné d’une sauce ita-lienne à la tomate. Bon appétit les amis.....

Mercredi, après un réveil un peu diffi-cile, nous démentons les tentes et pre-nons la direction de la ville Le Clautsitué dans région des Dolomites deFrioul, au nord-est de Belluno, dans lavallée de Cellina.Nous empruntons la route S251, quidessert plusieurs villages et notam-ment le barrage hydraulique de Vajont,le plus grand barrage d'Europe réaliséen 1959 par Carlo SEMENZA de lasociété Adriatica Di Elettricità(SADE), secondé par un ingénieur

Alberto BIADENE qui promettent de transformerl’économie de l’Italie par la réalisation de cetouvrage.Mais hélas le destin en a voulu autrement, après plu-sieurs incidents de glissement de terrain, les tra-vaux cessent et des études sont approfondies sur lagéologie de la gorge de Vajont, des essais de rem-plissage du barrage conclurent qu’une catastropheétait peu probable.C’est le 9 octobre 1963 à 22 h 39, qu’un glissementde terrain de 260 millions de mètres-cubes de ter-res et de roches s’écroule dans l’eau retenue par lebarrage, à plus de 110 km/h, emportant les systè-

Page 68: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

mes d’alimentation électrique plongeant ainsiLongarone dans l’obscurité. Deux vagues successivesse propagent en amont et aval du barrage, passantsur plus de 150 m de haut au-dessus de celui-ci ets’engouffrent dans la vallée pré-cédées d’un bruit de souffle ; lesol tremble et l’eau arrive à unevitesse considérable emportanttout sur son Longarone. La massed’eau s’écroule sur le village deLongarone, Pirago, Rivalta,Villanova et Fae mais aussi denombreux petits villages avoisi-nants. En plus des agents de laSADE, on estime à plus de 1 900morts par le mégatsunami, quant au barrage, il n’asubi quasiment aucun dégât. En dehors du suicided’un des responsables, une seule condamnation decinq ans de prison sera requise contre le chef duprojet en 1977, il en fera qu’un.Une chapelle sera érigée àproximité du barrage en hom-mages aux victimes de cettecatastrophe. Un film et plu-sieurs documentaires serontréalisés, il s’intitulera La foliedes hommes. Voilà pour les faitshistoriques qui nous laissentsans voix...Nous arrivons vers 10 h sur levillage du Claut, sans passé ina-perçu, puis remontons le Val deCellina jusqu’au hameau deLessis, sur une aire de pique-nique où nous laissons les véhi-cules. C’est que nous sommesvenus faire du canyoning...Aujourd’hui, le Ciolesan, petitcanyon donné entre deux ettrois heures, avec une marched’approche d’une heure pour uneascension à 920 m avec un déni-velé négatif de 240 m. Deux cordes de trente suf-firont pour surmonter ce canyon. Nous traversonsplusieurs prés et des bergeries avant de s’engagerdans les sous-bois par un sentier qui monte mais quimonte... puis qui finira par redevenir horizontal touten longeant le Val Ciolesan. Nous sommes au départ du canyon, la première par-tie n’est pas extra, cascades et vasques peu encais-sées, pas très original.

C’est après quelques rappels que l’encaissementdevient plus important, la roche calcaire teintel’eau, on a l’impression d’évoluer dans du lait.Quelques sauts sont réalisables, Guy ne s’en prive

pas et nous donne le ton. La der-nière partie est très ludiqueavec ses toboggans et ses magni-fiques vasques. Nous sortironsen moins de deux heures, nousregagnons le parking par unesente qui nous fait passer pardes habitations. Encore un splen-dide canyon malgré un débutsans importance. La question que l’on se pose, mais

où va t’on passer la nuit ? Nous serions bien surplace sur cette aire de pique-nique, mais on nous afait comprendre que cela n’était pas possible.Franck, Francis et monsieur PINK notre polyglotte se

rendent au village pour serenseigner sur un éventuelemplacement pour la nuit.C’est après quelques heuresque nos camarades revien-nent avec une bonne nou-velle, on nous autorise à nousinstaller à proximité dustade de hockey sur glace, lestadium du Claut à l’entréedu village. Ce qui fera lacuriosité des habitants duvillage. Mais cela nousarrange, le canyon de demainse trouve à cinq minutes.Après avoir établi le campe-ment, nous en profitons pourmettre en état le matérielet recenser l’état des cor-des. L’heure du dîner est proche,après avoir consommé quel-ques bières au bar du stade,

hé oui quelle idée de mettre un bar et de plus ouvertsur notre lieu de camping, la tentation est tropgrande ! Ce soir pâtes et lardons à la crème fraîche, trèscalorique mais très bon pour ce qui nous attend.Après le repas, certain de nos camarades, ferontune petite escapade au bar du stade pour suivre unmatch de foot opposant l’Italie à la France surconsole PlayStation. Ha ha ha ! Bonne ambiance.

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 68

Page 69: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 69

Nous sommes le jeudi 18, réveil vers8 h, nous plions tentes, tables et chai-ses avant de partir sur notre prochaincanyon, le Cerolosin, région du Claut.Il est donné en 4 heures, son départculmine à 1 229 m, pour un dénivelé de372 m, le rappel le plus haut est de42 m, la marche d’approche est d'uneheure. Après avoir laissé les véhiculesà proximité du pont Ciater (860 m), onemprunte le GR370, facile d’accès, il

nous emmène directement sur le cours d’eau.Certain veulent se faire violence et atteindront ledépart du canyon en 35 mn, les autres arriveront enmoins de 50. Une eau toujours aussi fraîche avec untemps ensoleillé que l’on ne verra pas souvent du faitdes encaissements. La première partie est peu attrayante, beaucoup dedésescalades avant d’arrivée sur le premier rappel.Il faut arriver à la 42 m pour s’en mettre plein lesyeux, puis nous tombons sur une succession de rap-pels et de petits sauts, le débit est moyen. La rochepasse du noir au blanc, dans des encaissements deplus en plus étroit, c’est splendide ! ! Encore quel-ques obstacles à franchir avant de sortir par unesente rive gauche qui nous ramène au pont et auxvéhicules. Le temps de se déséquiper et de se changer et nous

voilà reparti au campement, Guy est parti chercherLili dans le village, on en profite pour grignoter unpetit morceau avant de prendre la route en direc-tion de la Slovénie.

Notre prochaine étape, la ville de Bovecà quelques kilomètres de la frontière.Franck passe devant suivi de Guy, onferme la route avec Francis. Nous déci-dons de faire les courses en Italie, on sesépare à Udine. Nous arrivons en débutde soirée au camping Polovik à Bovec,Franck a déjà pris les dispositions pournotre arrivée, les tentes sont montées,les tables installées. Nous sommes àpeine sortis du véhicule que la bière

(2 €/ 50 cl) nous attend au bar du restaurant. Trèsbonne entrée en matière que de prendre contactavec la population locale. (Peut être une déformationprofessionnelle ? !)Nous finirons la soirée au bar, bières et pizzagéante, feront notre repas du soir. Particularité dece camping, la douche est payante, 50 cts d'eurosles trois minutes, excellent !Après une bonne nuit de sommeil, nous nous prépa-

rons pour faire le plus beau des canyons de la régionde Trenda en Slovénie, le Mlinarica, avec sa fameuse55 m en pendulaire, le tout dans une étroitesse ou lahauteur des parois atténue la lumière au point de seretrouver dans l’obscurité, et ou l’usage de l’acéty-lène ne serait pas de trop.Il nous faudra une petite navette de 10 mn et autantde marche d’approche pour être sur le départ de cecanyon. Il est donné en 3 h 30 avec un dénivelé de325 m. Le temps est au beau fixe et l’eau est àmoins 8 degrés avec un débit moyen. Bref de bonnesconditions pour s’éclater...La première partie offre quelques possibilités desauts qui se succèdent avec deux rappels avant unemarche en bloc assez ennuyeuse. La plus intéressantcommence sur le rappel de 55 m, ou un groupe detrois anglais nous précède. Une chance pour eux carlorsqu’ils rappellent leur corde, celle-ci se bloquesur un bout servant de pédale fixé à l’amarrage.Une main courante de très bonne qualité nous

Page 70: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

emmène jusqu’au rappel, avant denous suspendre dans le vide audessus d’un encaissement extra-ordinaire. C’est au tour de mon-sieur PINK de descendre, il selonge et arrive sur le rappel,s’installe... mais que ce passe-t-il ? Il est bloqué par ses longes entension, pas de panique Francisintervient de suite et l’aide à sedéfaire celles-ci. Je suis le dernier à descendre etje ne trouve pas les mots pourvous dire ce que je ressens, peutêtre que lors de la correction durapport, Franck ou Éric les trou-veront ! Ah si, c’est fantasmago-rique ! !Nous enchaînons sur une petitedésescalade puis sur deux rappels avant le dernierobstacle qui est un rappel de trente mètres débou-chant sur un siphon, le débit étant raisonnable, nouspasserons en dessous de l’énorme bloc qui le forme.Puis poursuivons sur un petit rappel d’une dizaine demètres ou un amalgame de tronc d’arbre et de blocforment un siphon, Franck descend et le teste, ilnous fait signe que c’est chaud, il fera passer lesdeux tiers du groupe. Nous fini-rons sur un rappel et sortironspar un sentier rive droite qui nousramène au parking en cinq minu-tes.Rien à dire, du canyon comme leMlinarica, on en ferait tous lesjours... c’est que du bonheur.. Undes plus beaux d’Europe selonFranck.Nous nous déséquipons et profi-tons du peu de soleil qui chauffele parking, avant de se mettre àtable pour engloutir un casse-croûte bien mérité.Jamais rassasié, pas de la colla-tion qui nous a bien rempli le ven-tre, mais de canyon, Éric proposede faire une autre sortie, il est14 h et la motivation est encore bien présente, sur-tout pour les puristes que nous sommes......Éric, Flo, M. PINK et moi-même partons sur les

conseils de notre ami Francky, quine fait que des éloges sur lecanyon du Suhi Potok, petitcanyon sympa qui se trouve pastrop loin et facile d’accès. Et nous voilà partis, Francis etJean- Claude se chargent de nousdéposer et de nous récupérer à lasortie du canyon. SurprenantFrancis qui d’habitude est le pre-mier à sauter dans sa combi, maisla fin du séjour avance et la fati-gue se fait ressentir vu son grandâge !Nous sommes repartis, nousshuntons la partie haute et atta-quons à partir du hameau de VasNa Skali, le ruisseau est sec.Nous enchaînons un petit rappel

puis une désescalade, la roche est très glissante,s’en suit un rappel d’une quinzaine de mètres, puis unde huit avant d’arriver au pont, l’eau est plus pré-sente et une vasque de cinq ou six mètres de fondfera notre bonheur, nous sortons rive droite par unsentier qui nous amène au-dessus de celle-ci, et unet deux et trois sauts entre six et neuf mètres,ambiance et petite dédicace à Guy qui a préféré

rejoindre Lili pour une balade enamoureux, c’est tout à son hon-neur... Nous sommes rassasiés etenivrés par ses sauts. Nousregagnons les véhicules etFrancis nous charrie en nousdisant que notre « ami » Franckys’était un peu foutu de nous ennous envoyant sur ce canyon quiest finalement sans intérêt. Etla nous comprenons mieux pour-quoi Francis et d’autre n’ont pasvoulu venir...Nous sommes de retour au camp,et après une douche bien méri-tée et bien chaude, nous ironsnous délasser au bar du camping.Ce soir grosse soirée pâtes à latomate, la faim se fait ressentir,

la journée a été très physique. Puis une bonne nuitde sommeil malgré la fraîcheur avant notre dernièrejournée de canyoning.

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 70

Page 71: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

SLovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 71

Nous sommes le samedi 20, il est 8 h,aujourd’hui le Predelica, mais avantpetit problème, Jean-Claude vient des’apercevoir que la roue arrière de sonvéhicule est à plat. Question ? Maiscomment sortir la roue de secours quise trouve sous la caisse sachant queson intérieur est aménagé. Pas depanique Guy notre mécano va jeter uncoup d’œil, mais cela ne suffira pas,Franck, Éric, M. PINK se penchent surle problème et... Pas de solution, enfin

Mouss arrive et se couchesous le véhicule, mais biensûr, la roue est maintenuepar un câble donc il doit yavoir un système pour lafaire descendre et le tourest joué, hé les gars vousêtes nuls, en quelques minu-tes, la roue est remplacée. Le matériel canyon prêt dela veille, nous nous rendonssur site. Direction, le col dePredel, à l’entrée du villagede Log Pod Mangartom aunord de la Slovénie, pasfacile à prononcer !Ce canyon est donné en cinqheures avec un dénivelé de400 m, marche d’approchequinze minutes, de retournéant, ce qui impose unenavette de 5 km. Deux cor-des de 60 m viendront àbout de la plus grande cas-cade. Nous sommes sur le départ, temps ensoleillé etdébit moyen pour cette belle journée. Nous enchaî-nons petits sauts et toboggans pour arriver à unesuccession de rappels de 15 m puis sur un de 20 etpour finir la première partie de ce canyon sur unrappel de 33 m. Cette première partie est assezclassique en dehors de ce rappel qui nous donne unevue panoramique sur la vallée.Nous poursuivons par une petite marche en bloc.Aïe ! Je glisse sur un bloc et me tord la cheville,Alex qui me précède me rejoint, j’enlève ma chaus-sure et laisse mon pied dans l’eau pour ma soulager,un œuf apparaît sur le coup du pied. Bingo ! Entorse !Un petit strap et me voilà reparti en boîtant. Il nousreste la seconde partie à faire, ça devrait aller...

Nous arrivons sur un 14 m, je ferme la marche,M. PINK m’attend sur le rappel, il me laisse passerdevant, je m’installe sur le brin de rappel quand jelui dis de ne pas oublier d’enlever la sécu, je suis enbas quand il arrive par le brin opposé, ho ! M. PINK,tu n’as rien oublié la haut ! Mince le mousqueton,allez ! M. PINK nous fait une démonstration deremonter sur corde, classique chez un spéléo ! Onsait qui va payer l’apéro ce soir !Nous arrivons sur le final, un rappel de 45 m, Francknous attend en bas et gère les photos, le spectacleest splendide, et la descente fabuleuse... Ma foi

encore un canyon qui resteragravé dans nos mémoires... Franck, Francis et J.-C. vontrécupérer les véhicules, tan-dis que nous faisons le pointsur le matos et en profitonspour mettre les combis ausoleil.Il n’est pas trop tard, noussommes de retour au cam-ping et après avoir mangé unmorceau, nous décidons d’al-ler visiter le musée deKobarid.Musée qui retrace des faitshistoriques de la premièreguerre mondiale où les ita-liens attaquèrent la monar-chie austro-hongroise le25 mai 1915, une dizaine demois après le début de laguerre 14-18. L’Italie envoyaplus de la moitié de sonarmée sur le front de la

rivière Scotcha, rivière qui délimite la frontièreSlovène du nord au sud avec l’Italie. Pendant29 mois, l’Italie lança onze offensives qui lui per-mettront de s’emparer de la ville de Gorica. C’est en1917 que l’armée italienne traversa la rivière et fra-gilisa les troupes ennemies. Les italiens furent bat-tus lors de combats dans les montagnes slovènes, nepouvant tenir les points stratégiques, ils se repliè-rent et se dispersèrent jusqu’à la rivière Piave,beaucoup plus à l’ouest de la frontière slovène. Lorsde cette guerre les italiens subirent de nombreusespertes. Ils finissent par avoir raison de l’ennemilorsque des renforts français et anglais arriverontà point nommé. Une vidéo en français nous a été présenté lors de lavisite du musée, ce qui nous a permis de comprendre

Page 72: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

beaucoup de choses, du fait que l’exposition est pré-sentée en slovène, en italien, en allemand et enanglais, seul point noir de la visite !Un peu de culture n’a jamais fait de mal à personne !Et pour clore cette visite, une petite bière au pubdu coin...Nous sommes de retour sur le camp, chacun vaque àses occupations avant de se retrouver au bar. Pizza,saucisses locales et bières feront notre repas pourfêter notre dernière soirée en Slovénie. Nous fini-rons pour la plus part d’entre nous dans le village deBovec où à lieu une animation orchestrée par ungroupe musical. (Le passage relatant la soirée à été volontairementcensuré).Nous sommes dimanche, nos amis des PyrénéesOrientales nous quittent pour se rendre dans leurprovince. Un grand merci à M. PINK et J.-C. pour leurbonne humeur et leur sympathie tout au long de ceséjour.Nous leur souhaitons un bon retour et une bonnecontinuation et pourquoi pas... rendez-vous au RCCen 2009.

Nous plions tentes et répartissons lematériel dans les véhicules pour nousrendre à Postojna. Au programmevisite de la grotte de Postojna qui setrouve dans le sud/ouest de laSlovénie. Cette grotte a un réseau de20 km de fosséspleins de stalacti-tes et stalagmites,galeries et gran-des salles, danslaquelle des guides

expérimentés ont déjà accompa-gnés, pendant 185 années, unefoule de plus de 30 millions devisiteurs. Il s’agit de la plusgrande grotte karstique et laplus visitée par les touristes enEurope. En 1872, des voies fer-rées ont été installées dans lagrotte et en 1884, une ligneélectrique a été achevée. De cette manière-la, letrain de la grotte vous facilite aujourd’hui la visiteet grâce à l’illumination électrique vous pouvez admi-rer toute l’extension et la grandeur du monde sou-terrain, où le passé géologique est décrit d’unefaçon singulière. Une extraordinaire richesse de

stalactites et stalagmites ainsi que des concrétionscalcaires de formes, couleurs et générations les plusdiverses, s’offrent dans la grotte de Postojna auregard des visiteurs. La température régulière de lagrotte varie entre 8° et 10° C. La durée de la visitede la grotte avec un guide est d’une heure et demie.

Nous passons unagréable moment dedétente. À conseil-ler...Nous quittons laSlovénie pour nousrendre en Italie, cequi nous rappro-chera de Livourne. Après avoir par-couru quelques cen-taines de kilomè-tres, nous arrivonsdans la soirée dansla province de

Venise, à Caorle plus exactement, où nous cherchonsun camping pour y passer la nuit. Nous finirons tantbien que mal, par trouver un camping ouvert, nousirons à Pra’ delle Torri, centre de vacances au bordde le mer Adriatique. Camping de luxe avec ses bas-sins et sa piscine aqualand, sa galerie marchande et

Slovénie-Italie 2008

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 72

Page 73: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

SLovénie-Italie 2008

Lundi 22 septembre, après avoirrégler le camping, nous prenons laroute direction Bologne, où nousferons une pause déjeuner, puisFlorence pour arriver en fin d’après-midi sur Livourne, nous passons lanuit au camping de Tirrenia, que je neconseille à personne (à chier), pas unbar ouvert à moins de 10 bornes...Il est temps pour nos amies niçoisesde nous quitter, Mel puis Alex pren-drons le train à Pise pour se rendredans leur province.Nous en profitons pour visiter la ville

et la tour de Pise, qui penche toujours autant !On y est, mardi 23, il est 7 h 30, nous sommes surle port de Livourne, le bateau est là, il nous attend.Nous embarquons, la traversée dure quatre heures.Direction la salle du restaurant, Franck pose l’ordi-nateur et nous met les photos du séjour, que nous

n’arrêtons de commenter... nous sommes unanimes,ce n’était que du Bonheur !Il est 12 h 30, nous apercevons les côtes corses,nous n’allons pas tarder à débarquer, le temps de seretrouver sur le quai pour se dire au revoir et nousvoilà tous repartis dans nos chaumières...

Je parle au nom de tous sauf en celui de Franckétant donné que ses remerciements lui sont desti-nés, car je crois que sans lui nous n’aurions pas l’oc-casion de découvrir autant de paysages aussi beauxles uns que les autres... Alors Franck, merci encorepour cette expé et nous te disons à l’année pro-chaine...

FIN

Georges MANQUEST

ses restaurants (à conseiller en saison mais atten-tion aux tarifs, c’est du simple au double) Seul petitbémol, il faut au minimum y passer deux nuits... il est22 h, nous sommes crevés et ne cherchons pas à dis-cuter, nous payons deux nuits pour une passée...Nous installons nos tentes et préparons de quoimanger...La route est encore longue et l’état de fatigue estprésent, notamment pour les conducteurs qui pourrien au monde ne laisseront le volant... leur fiertéest en jeu... allez bonne nuit les amis...

Nous remercions le Comité départemental de spéléolo-gie de la Haute-Corse ainsi que la Ligue insulaire despéléologie corse pour leurs participations financières.

BULL ETIN DU C.D.S. DE HAUTE -CCORSE – N°11 . Décembre 2009 Page 73

Page 74: La vie des clubs, les élections Les aventures spéléo ...jc.lamilza.free.fr/Docs/Putaghji 11.pdf · charge, sous la surveillance d’Olivier et JC2, de l’au-tre réseau. Ils aideront

De quoi rester pétrifié !Peut-être celle de l’Homme de Cromagnon ?

Le jeu des ressemblancesChercher le point commun*

* Ils travaillent tous les deux à France TelecomBravo ! vous avez eu le nez fin...

Où sont les filles !

LES COUVERTURES AUXQUELLES VOUS AVEZ ÉCHAPPÉ !Humour