La Vie impersonnelle

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La Vie impersonnelle

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LA VIE IMPERSONNELLE

Le Message que nous apporte LA VIE IMPERSONNELLE est destin tous ceux qui recherchent sincrement la VERITE en dehors de toutes ingrences extrieures. Ainsi, cet Appel Intrieur nous est communiqu pour que nous prenions conscience de la ralit qui est en nous et de ce que reprsente notre entendement le JE SUIS cest--dire le MOI rel ou divin. Si lon prend bien soin de mditer sur les enseignements manant de ce Message et sur lEsprit qui les animent on ne tardera pas raliser le sens profond et glorieux quIl apporte tous ceux qui reconnaissent CHRIST comme le Maitre incontest de leur conscience intime. Pour parvenir cette Ralisation il importe de rendre rceptifs son me et son cur aux vibrations harmonieuses qui se dgagent de cet Appel Intrieur par lexclusion de toutes croyances et opinions personnelles errones, lesquelles sont autant dentraves lillumination spirituelle. Cest la raison pour laquelle ce Message sadresse non seulement au toi personnel, mais voque aussi cet autre TOI Attribut Divin Impersonnel, bien diffrent du premier en ce sens quIl reprsente lHomme Parfait et immortel conu lImage de Dieu et sa Ressemblance. Il est donc ncessaire de bien saisir la nuance qui distingue le MOI Impersonnel du moi personnel. Le premier en tant quAttribut Parfait sidentifie avec le Divin, tandis que lautre appartient la personnalit propre et, comme tel, nest que linstrument ou moyen dexpression par lequel cet Attribut Divin cherche Se manifester.

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LA VIE IMPERSONNELLE

~ par l'intermdiaire de Joseph S. Benner, vers 1914 ~

daprs la Traduction de Hlne BARON

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TABLE DES MATIERES ____Pages INTRODUCT1ON JE SUIS APAISE-TOI ET SACHE MOI LA VIE DIEU CONSCIENCE INTELLIGENCE VOLONT LA CL PENSER ET CRER LE VERBE MON IDE LE JARDIN DEDEN LE BIEN ET LE MAL LUSAGE AMES COMPAGNES MON AUTORIT LES MEDIUMS ET LES MEDIATEURS LES MAITRES LE CHRIST ET SON AMOUR EN ME TROUVANT UNION 5 7 10 14 17 21 24 29 32 36 41 45 50 53 56 60 65 69 76

I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. XIII. XIV. XV. XVI. XVII. XVIII.

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INTRODUCT1ONAfin que tu puisses mieux comprendre les vrits vitales et profondes contenues dans ce Message, je texhorte, frre lecteur, te prparer cette lecture avec un esprit calme et recueilli, le rendant rceptif. Ainsi donc, apaise ton intellect et invite ton Moi te donner Ses instructions. Ne lis quune sentence la fois. Ne passe la suivante que lorsque quelque chose au-dedans de toi aura rpondu la vrit nonce en ce que tu lis et te fera comprendre clairement la signification que cette vrit contient pour toi. Mais, avant tout, tche de te rendre compte que le Moi qui parle dans ce Message est lEsprit interne, ton propre Esprit, ton intime Moi Impersonnel ce que Tu es rellement ; ce mme Moi intime qui, dans tes moments de quitude te montre tes erreurs, tes misres et tes faiblesses, qui tavertit constamment de vivre selon Son Idal quil maintient, sans cesse, devant ta vision mentale. Cest prcisment un esprit ainsi recueilli que ce Message interne fut rvl aprs des mois remplis du dsir ardent de recevoir une directive spirituelle, de trouver une opportunit de servir le Pre Aimant, reconnu toujours prsent et toujours prt combler de Ses bienfaits ceux de Ses enfants qui Laiment suffisamment, pour Lui donner la premire place dans leur cur et dans leur vie. Laide et les directives ainsi reues te sont communiques ici pour qu ton tour tu puisses les recevoir, car, ce sage et affectueux enseignement est si exceptionnel et tellement Impersonnel, quil convient galement chacun de ceux qui sont disposs le recevoir. Un des grands bienfaits que ce Message peut te donner est que, SI TU ES DEJA PREPARE, le Moi qui parle continuera tinstruire directement, du plus profond de toi-mme, aprs que tu auras mis le livre de ct, et ceci, Il le fera dune manire si intime, si cordiale et si convaincante, quIl dissipera tous tes doutes et sera pour toi une source inpuisable de Sagesse et de Force, qui rpandra sur toi, Paix, Sant, Bonheur, Libert et une abondance de tout ce que ton cur dsire. Le but de ce Message est donc de servir de Voie, ou de porte ouverte par laquelle tu pourras entrer dans la Joie de ton Seigneur, lEsprit de Sagesse promis par Jsus, lexpression vivante en toi, du CHRIST, ou la Conscience de DIEU.

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...Le Consolateur qui est lEsprit de Vrit, que le Pre enverra en Mon Nom, vous enseignera toutes choses et vous remettra en mmoire toutes celles que Je vous ai dites... . Saint Jean, chap. 14, verset 26.

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I

JE SUIS1. A toi, qui lis, Je parle. 2. A toi qui, pendant de longues annes, as cherch, a et l, tefforant de trouver dans les livres et dans les enseignements, dans les philosophies et dans les religions : la VERITE, le BONHEUR, la LIBERTE, DIEU sans savoir exactement ce que tu cherchais. 3. A toi, dont lme est lasse, dcourage et presque dnue de tout espoir, 4. A toi, qui souvent as peru une lueur de cette Vrit qui svanouissait devant toi, comme un mirage du dsert, quand tu essayais de la poursuivre et de latteindre, 5. A toi, qui avais cru lavoir trouve dans certain tre lev, et peut-tre reconnu comme Maitre de quelque Communaut, de Fraternit ou de Religion, par la merveilleuse doctrine quil enseignait et les uvres quil accomplissait... Mais, tu as d te rendre compte, plus tard, que ce Matre ntait quune personnalit humaine comme la tienne, avec ses imperfections, ses faiblesses, et ses dfauts cachs, bien que cette personnalit ait servi de moyen pour la divulgation des merveilleux enseignements qui te semblrent tre la plus haute Vrit . 6. Te voici donc, me indigente, ne sachant qui recourir : 7. A toi, JE SUIS Celui qui vient. 8. Et, de mme, Je viens vous tous, qui avez commenc sentir la prsence de cette VERITE au fond de vous-mmes, de ce qui cherche depuis si longtemps sexprimer dune faon vivante en vous. 9. Oui, vous tous qui tes affams du vrai Pain de Vie , JE SUIS CELUI QUI VIENT. 10. Es-tu dispos en prendre part ? 11. Sil en est ainsi, rveille-toi et apaise-toi. Calme ton esprit humain et obis, point par point, Ma Parole ici nonce, car, sinon, tu tloigneras, encore une fois du et, au lieu de la satisfaction dun besoin imprieux, ton cur sentira le vide. 12. MOI ! 13. Qui suis-Je ? 14. Moi, qui parle avec une telle connaissance et une telle autorit. 15. Ecoute ! 16. JE SUIS Toi, cette partie de toi qui EST et SAIT, 17. QUI SAIT TOUTES CHOSES, 18. Et qui toujours sut et qui toujours fut. 19. Oui, JE SUIS Toi, ton Moi intime; cette partie de toi qui dit JE SUIS ! et cest MOI qui SUIS.

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20. Cette partie de toi la plus intime et suprieure qui sveille au-dedans de toi, mesure que tu lis, et rpond Ma Parole, percevant Sa Vrit, celle qui reconnat toute Vrit et rejette toute erreur, en quelque lieu quelle soit ; et, non pas cette partie de toi qui sest nourrie de lerreur pendant tant dannes. 21. Car, Je Suis ton vrai Prcepteur, le seul rel que tu devras connatre et le seul Matre et Seigneur ; 22. Moi, qui Suis ton Moi Divin. 23. Moi ton JE SUIS, Je tapporte ce Message, Ma Parole vivante, comme Je tai tout donn dans la vie, que ce soient des livres ou des Matres , la pauvret ou la richesse, des expriences amres, ou de lamour, pour te montrer que Moi, et Moi seul, ton propre et vritable intime Moi, JE SUIS ton Matre, ton unique Matre, et ton unique Dieu, Celui qui te donne et ta toujours donn, non seulement le Pain et le Vin de Vie, mais aussi toutes les choses ncessaires ta subsistance physique, ton dveloppement tant mental que spirituel. 24. Donc, tout ce qui attire ton attention lorsque tu lis, est Mon Message sadressant au-dedans de toi ta conscience (1) humaine. Il nest que la confirmation de ce que le JE SUIS en toi a toujours su, intrieurement, mais quIl navait pas encore communiqu ta conscience extrieure, en termes clairs et prcis.(1) Le mot conscience est ici employ dans le sens de condition lucide de connaissance et non dans celui de notion de bien ou de mal quil comporte galement.

25. De mme, tout ce qui a jamais attir ton attention sur quelque expression corporelle, na t que la confirmation de Ma Parole dj exprime au-dedans de toi. Cette expression corporelle ayant servi de canal ou de moyen choisi par Moi, en cette occasion, pour arriver impressionner ta conscience humaine et personnelle. 26. Cependant, ce JE SUIS nest pas ton esprit humain, ni son fils, lintellect. 27. Ceux-ci ne sont que lexpression de ton tre, comme Tu es lexpression de Mon Etre ; ils ne sont autre chose que des phases de ta personnalit humaine, comme Tu es une phase de Ma Divine Impersonnalit. 28. Pse et tudie soigneusement ces paroles. 29. Lve-toi et dlivre-toi de la domination de ta personnalit, dont lesprit et lintellect orgueilleux sont aptes se glorifier eux-mmes. Dlivre-toi delle une fois pour toutes. 30. Car, dsormais, si tu veux que Ma Parole pntre dans ta conscience intrieure, ton esprit humain doit tre ton serviteur et lintellect ton esclave. 31. JE SUIS Celui qui maintenant vient ta conscience spirituelle que Jai veille, la prparant expressment, pour la perception de Ma Parole. 32. Si donc, tu es assez fort pour la comprendre, 33. Si tu peux liminer toutes tes illusions, tes croyances et tes opinions personnelles qui ne sont que des dbris rejets par dautres et recueillis par toi, 34. Si tu es assez fort pour te dfaire de tout cela, 35. Alors, Ma Parole sera pour toi une source inpuisable de joies et de bienfaits. 36. Mais, prpare-toi ce que ta personnalit doute de Ma Parole, mesure que tu lis.

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37. Car, elle sait que sa propre vie est menace. Elle ne pourra plus vivre et spanouir, ni dominer plus longtemps tes penses, tes sentiments, ta vie journalire, comme autrefois, si tu ouvrs ton cur Ma Parole et Lui permets dy demeurer pour toujours. 38. Oui, JE SUIS Celui qui vient toi main-tenant, 39. Pour te rendre conscient de Ma Prsence. 40. Car, jai galement prpar ta mentalit humaine afin que, jusqu un certain point, tu puisses comprendre Ma Signification. 41. Jai toujours t avec toi, mais tu ne Mas pas reconnu. 42. A dessein, Je tai conduit travers le dsert des livres et des enseignements, des religions et des philosophies, en maintenant toujours devant ton regard la vision de la Terre Promise, 43. Te nourrissant de la manne du dsert, pour que tu puisses te rappeler, apprcier et dsirer ardemment, le Pain de lEsprit. 44. Je tai maintenant amen au bord du Jourdain qui te spare de ton Divin Hritage. 45. A prsent, le temps est venu pour toi de Me connatre consciemment. Le temps est venu pour toi de te diriger vers la Terre de Chanaan, la terre du Lait et du Miel. 46. Es-tu prt ? 47. Dsires-tu y entrer ? 48. Alors, Suis Ma Parole qui est lArche de Mon Alliance et tu passeras pieds secs.

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II

APAISE-TOI ET SACHEI. Maintenant, afin quil te soit possible dapprendre Me connatre et pour que tu sois bien sr que cest Moi, ton propre, intime et vrai Moi qui dit ces paroles, tu dois, premirement, apprendre tAPAISER, calmer ton esprit et ton corps humains et toutes leurs activits, de sorte que tu perdes toute conscience deux. 2. Peut-tre nes-tu pas encore en tat de le faire. 3. Alors Je te montrerai comment y arriver, si vraiment tu dsires Me connatre et si tu es dispos lessayer par ta confiance en Moi et ton obissance en tout ce que, ds maintenant, Je tordonnerai de faire. 4. Ecoute attentivement ! 5. Essaie dimaginer mentalement, que le Moi qui parle ici, en ces pages, est ton intime Moi, le plus Elev et le plus Divin, qui exhorte et dirige ton esprit et ton intellect humains, que tu dois cnsidrer, pour le moment, comme tant une personnalit distincte, ou spare, de toi. Ton esprit humain est constitu de telle manire quil ne peut rien accepter qui ne soit conforme ce quil a expriment ou appris jusqualors et que ton intellect ne considre comme raisonnable. Ainsi, en tadressant lui, tu emploies, prcisment, les termes et les expressions qui expliquent le plus clairement ton intellect, la vrit quil doit comprendre, avant que ton esprit puisse sveiller la comprhension de ce que tu veux exprimer. 6. La vrit est que ce JE SUIS est toi-mme, ton intime et vrai Moi. Jusqu prsent ton esprit humain a t tel point absorb par la tche de fournir ton intellect et ton corps toutes sortes de satisfactions gostes que, jamais, il na pu trouver le temps de se lier ton Moi rel, son vritable Seigneur et Matre. Au lieu de cela, tu tes tellement intress aux plaisirs de ton corps et de ton intellect, et laiss affecter par leurs souffrances, que tu en es venu croire que Toi, tu es ton intellect et ton corps. En consquence, tu Mas oubli, Moi, ton Moi Intime et Divin.

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7. Je ne Suis pas ton corps, ni ton intellect ; ce Message vient tapprendre que Toi et Moi sommes Un. Les paroles que Je prononce ici ont pour but principal de te rendre conscient de cette grande Vrit. 8. Mais toi, tu ne pourras saisir cette grande Vrit que lorsque tu te dlivreras de la conscience de ce corps et de cet intellect que tu crois tre et dont tu as t esclave si longtemps. Tu dois Me sentir au plus protond de toi-mme avant que tu puisses savoir que JE SUIS l. 9. Maintenant, afin que tu puisses arriver faire abstraction totale de ton esprit et de ses penses, de ton corps et de ses sensations, pour que tu puisses Me sentir audedans de toi-mme, il est ncessaire que tu obisses et suives assidment Mes instructions ci-aprs. 10. Assieds-toi et dtends-toi, sans faire aucun mouvement, recherche la position qui dtende ton corps, tes muscles. Quand tu te sentiras compltement repos, dtendu, dcontract, pntre-toi mentalement du sens de ces paroles : 11. Apaise-toi ! et Sache, JE SUIS Dieu 12. Sans penser, pntre-toi de ce Commandement Divin, jusquau plus profond de toi-mme. Laisse entrer librement, sans aucun effort ou intervention de ta part, les impressions qui te viendront lesprit, quelles quelles soient. Note avec soin leur importance, car, cest Moi qui, du fond de toi-mme, tinstruis au moyen de ces impressions. Alors, quand une partie de leur signification vitale commencera poindre ta conscience, rpte Mes paroles, lentement, imprativement, chaque cellule de ton corps, chaque facult de ton esprit, de tout le pouvoir conscient dont tu es capable : 13. Apaise-toi! et Sache, JE SUIS Dieu . 14. Rpte-les exactement comme elles sont crites ici, en essayant de raliser que la Conscience de Dieu, en toi, exige de ta conscience humaine et mortelle une obissance implicite. 15. Mdite-les profondment. Cherche jusqu ce que tu dcouvres en elles une puissance secrte. 16. Approfondis-les, prends-les avec toi, ton travail, quel quil soit. Fais-en le facteur vital et principal de ton labeur, dans toutes tes penses cratrices. 17. Dis-les mille fois par jour, 18. Jusqu ce que tu aies pntr Mon sens le plus secret, 19. Jusqu ce que chaque cellule de ton corps tressaille, rpondant joyeusement au commandement Apaise-toi ! et obisse instantanment, 20. Jusqu ce que toute pense errante, voltigeant autour de ton esprit, se dissolve et svanouisse. 21. Alors, mesure que les Paroles se rpercutent jusquaux profondeurs de tout ton tre, maintenant dpouill de ton moi personnel, 22. Alors, selon que le Soleil de la Connaissance commencera se lever lhorizon de ta conscience, 23. Tu te sentiras gonfl dun trange et merveilleux souffle vital qui envahira tous tes membres, les faisant regorger par lextase quil te causera. Ds lors, ondes aprs ondes, surgira en toi un Pouvoir irrsistible et puissant qui te soulvera jusqu tenlever de terre et tu sentiras au-dedans de toi la Gloire, la Saintet, la Majest de Ma Prsence. 24. Et alors, alors tu sauras que JE SUIS DIEU !

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25. Lorsque tu Mauras senti ainsi en toi, en de tels moments, quand tu auras got de Mon Pouvoir, compris Ma Sagesse et connu lExtase de Mon Amour qui embrasse tout, aucune maladie ne pourra plus tatteindre, aucune circonstance taffaiblir, ni aucun ennemi te vaincre. Car, maintenant tu sais que JE SUIS au-dedans de toi-mme et lavenir, toujours, tu recourras Moi, dans tes besoins, en plaant toute ta confiance en Moi et tu Me laisseras manifester Ma Volont. 26. Et, quand tu recourras ainsi Moi, tu trouveras toujours un recours infaillible et prt taider, chaque fois que tu en auras besoin. Car Je te ferai sentir Ma Prsence et Mon Pouvoir de telle sorte que, pour atteindre quoi que ce soit, il te suffira de tapaiser et de Me laisser faire ce que tu veux qui soit fait, tel que : gurir tes maux ou ceux des autres, illuminer ton esprit un tel point que tu puisses voir avec Mes Yeux la Vrit que tu cherches, ou excuter la perfection les travaux quautrefois, il te semblait impossible daccomplir. 27. Mais, cette Connaissance, ou cette Ralisation, par laquelle tu te rendras compte de la Ralit, de la Vrit ici explique, ne viendra pas immdiatement. 28. Elle peut ne venir quaprs de longues annes et, cependant, elle peut venir demain. 29. Cela ne dpend de personne dautre que de toi-mme. 30. Non pas de ta personnalit propre, ni de ses dsirs et de son entendement humains, 31. Mais de ton Je Suis qui est Dieu, au-dedans de toi. 32. Quel est celui qui fait souvrir le bourgeon ? 33. Qui fait clore le poussin ? 34. Qui dcide de lheure et du jour ? 35. Cest lacte conscient et naturel de la Sagesse intrieure qui est en eux, par lequel Ma Sagesse, cooprant avec Ma Volont, fait parvenir maturit le fruit Mon Ide qui se manifeste dans la fleur et dans le poussin. 36. La fleur et le poussin dcidrent-ils quoi que ce soit par eux-mmes ? 37. Non, ils subordonnrent et unirent leur volont la Mienne et Me laissrent, dans Ma Sagesse, dterminer lheure opportune pour laction. Cest seulement aprs quils eurent obi limpulsion de Ma Volont pour faire leffort ncessaire quils purent entrer dans la Vie Nouvelle. 38. Toi, avec ta personnalit, tu peux essayer mille et mille fois par toi seul de briser la coque de ta conscience humaine. 39. Mais, en le supposant, tu arriveras seulement la rupture des barrires que Jai disposes entre le monde des formes tangibles et la rgion des rves intangibles et, la porte tant ouverte, tu ne pourras longtemps viter lentre des intrus dans ton domaine priv, sans beaucoup de difficults et de souffrances. 40. Cependant, mme ceci, Je le permets, parfois, pour que par de telles souffrances tu obtiennes la force qui te manque et le discernement ncessaire pour savoir quil faut abandonner tout dsir de connaissance, de bont, et mme dunion avec Moi, devant te procurer un avantage personnel ; sinon, tu ne pourras jamais panouir tes ptales pour manifester Ma Beaut Parfaite, ni abandonner la coque de ta personnalit humaine, pour entrer dans la Lumire Glorieuse de Mon Royaume Cleste. 41. Cest pourquoi, Je te donne ces instructions ds maintenant, afin que tu apprennes par quel moyen Me connatre.

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42. Car, ici-mme, Je te promets que si tu persvres et tefforces sincrement comprendre et obir Mes Instructions quici Je te donne, tu Me connatras bientt. Je te ferai comprendre tout ce que Ma Parole contient, quElle soit crite, dans les livres ou dans les enseignements, dans la nature, ou dans lhomme, ton semblable. 43. Sil est quelque chose qui te paraisse contradictoire dans ce qui est crit ici, avant de le repousser, cherches-en le sens rel. 44. Ne passe pas un seul paragraphe, ni une seule des penses ici nonces, sans avoir peru clairement le sens de chacune delles, dans toute leur porte. 45. Mais, que tous tes efforts et tes investigations soient faits avec foi et confiance en Moi, ton Vrai et Intime Moi. Ne timpatiente pas. Ne tinquite pas des rsultats car ceux-ci sont tous Ma Garde et cest Moi qui en prendrai soin. Tes doutes et tes inquitudes ne viennent que de ta personnalit et, si tu leur permets de persister, ils te conduiront seulement linsuccs et au dcouragement.

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III

MOI LA VIE DIEU1. Si ce que tu viens de lire a trouv un cho au-dedans de toi et que, intrieurement, tu aspires en connatre davantage, alors tu es prt recevoir ce qui suit. 2. Mais, si tu doutes encore, ou si tu te rvoltes contre lautorit Divine de ce qui est crit ici, si diffrente de ce dont te parle ton intellect, en te disant que tout ceci nest quune nouvelle tentative pour semparer de ton esprit au moyen de suggestions astucieuses et de sophismes subtils, tu nobtiendras aucun profit de ces paroles. Leur signification restera encore cache ta conscience mortelle et Ma Parole devra te parvenir par dautres moyens dexpression. 3. Or, cest bien que ta personnalit avec son intellect te pousse douter et se rvolter contre une autorit que tu ne reconnais pas comme Mienne. Car, cest Moi, en ralit qui incite ta personnalit se rvolter de la sorte, avec sa sensation orgueilleuse dindividualit ; elle Mest encore ncessaire, afin que Je puisse dvelopper un esprit et un corps suffisamment forts pour pouvoir Mexprimer avec perfection. Jai donc donn ta personnalit la mission de douter et de se rvolter ainsi, aussi longtemps que tu ne seras pas apte Me connaitre. Mais, aussitt que tu auras reconnu Mon Autorit, la destruction de celle de ta personnalit commencera. Les jours de sa domination seront compts et tu recourras Moi, de plus en plus, pour que Je taide et te guide. 4. Aussi, ne te dcourage pas et continue lire, en esprant que tu seras capable de connatre la Vrit. Mais sache que, lisant ou non, quoi que ce soit que tu choisisses ou, quoi que ce soit que tu dcides, cest rellement Moi qui choisis, et non toi. 5. Pour toi qui apparemment, a opt de ne pas continuer lire, Jai dautres desseins. En temps voulu, tu apprendras que Moi, Je Suis en tout ce que tu dsires ou entreprends. Je te fais passer par toutes les illusions et les tromperies de la personnalit, pour que, finalement, tu puisses te rendre compte de leur irralit et ainsi recourir Moi, Me reconnaissant comme la seule et unique Ralit qui existe. Cest alors que les paroles qui suivent trouveront un cho au-dedans de toi : 6. Apaise-toi ! et Sache JE SUIS Dieu . 7. Oui, Je Suis cette partie la plus secrte de toi qui rside au-dedans de toi, veillant et attendant avec calme, ne connaissant ni le temps, ni lespace, car Je Suis lEternel et tout lespace est rempli de Mon Etre. 8. Je veille et Jattends que tu mettes fin tes faiblesses humaines, tes vains dsirs, tes ambitions et regrets, sachant que tout viendra en son temps. Alors tu viendras Moi, las, dcourag, humble et sans arrire-pense et tu Me demanderas de te guider, ne comprenant pas que cest Moi qui tai toujours guid. 9. Oui, Ma demeure est au-dedans de toi, o Jattends tranquillement que tout ce que Je viens de dire saccomplisse. Cependant, tout en attendant ainsi, cest Moi qui, rellement, ai dirig tes pas. Cest Moi qui ai inspir toutes tes penses et tes actions, mettant profit et dirigeant. Impersonnellement, chacune delles, afin de tamener finalement, toi et Mes autres expressions mortelles, une reconnaissance dfinitive et consciente de Moi.

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10. Jai toujours t au-dedans, au plus profond de toi. Jai t avec toi dans tous les vnements de ta vie, dans toutes tes joies et tes douleurs, dans tes succs et tes erreurs, tes mauvaises actions, dans ta honte, dans tes crimes contre ton frre et contre Dieu, comme tu las cru. Donc, soit que tu suives le droit chemin, soit que tu ten cartes, ou que tu sois retourn en arrire, sache que cest Moi qui te le fis faire ainsi. 11. Cest Moi qui te poussai marcher, te guidant par une faible lueur de Moi te permettant de lapercevoir au loin, dune faon confuse dans ta conscience. 12. Cest Moi qui te dtournai du droit chemin par la vision que Je te donnai de Moi dans quelque visage enchanteur, un beau corps, un plaisir enivrant, ou dans une ambition insatiable. 13. Cest Moi qui tapparus sous le vtement du Pch, de la Faiblesse, de lEnvie, du Sophisme pour te rejeter dans les bras froids de la Conscience (notion du bien ou du mal). Je ty laissai te dbattre dans une incertitude vague, jusquau jour o, te rendant compte de ton impuissance, tu te rvoltas de dgot et, inspir par la nouvelle rvlation, tu dchiras Mon Voile. 14. Oui, cest Moi qui te fais faire toutes ces choses, et si tu peux le comprendre, cest Moi qui fais tout ce que tu fais et tout ce que ton frre fait, car, JE SUIS CELUI QUI EST en toi et en lui, cest MOl-MEME. 15. Parce que JE SUIS LA VIE. 16. Je Suis Celui qui anime ton corps, qui fait penser ton esprit, battre ton cur ; Je Suis Celui qui attire sur toi la douleur ou le plaisir, quils soient de la chair, de lintellect, ou des motions. 17. Je Suis ce que tu as de plus intime en toi. Je Suis la Cause qui anime ton tre et toute vie, toutes les choses vivantes, tant visibles quinvisibles. Il nexiste rien qui soit mort, car Moi, lUn Impersonnel, Je Suis la Ralit Unique de tout ce qui est. Je Suis lInfini et totalement illimit. LUnivers est Mon Corps ; toute Intelligence mane de Mon Esprit, tout Amour qui existe dcoule de Mon Cur, tout Pouvoir existant nest autre que la manifestation de Ma Volont en action. 18. La Triple Force qui se manifeste comme toute Sagesse, tout Amour, et toute Puissance ou, si tu aimes mieux, comme Lumire, Chaleur et Energie, cest--dire, ce qui maintient unies toutes les formes et ce qui est au fond et au-dedans de toutes les expressions et phases de vie quelles quelles soient : cratrices, cohsives ou destructives, nest autre chose que la manifestation de Moi-Mme en action ou en tat dEtre. 19. Il nest rien qui ne soit une manifestation ou une expression de quelque phase de Moi. Je Suis, non seulement, le Constructeur de toutes les fontes, mais encore, Jhabite en chacune delles, comme au fond de chaque chose cre. Jhabite dans le cur de ltre humain, de lanimal, de la fleur, et dans le cur de la pierre. Dans le cur de chaque chose, Je vis, Je Me meus et Jai Mon Etre. Du cur de chaque chose Jextriorise cette phase de Moi que Je dsi!e exprimer et qui se manifeste dans le monde matriel comme une pierre, une fleur, un animal, ou un tre humain. 20. Mais, Je tentends demander: Ny a-til donc rien, ni personne, en dehors de ce grand Moi ? Ne me sera-t-il pas permis davoir une individualit propre, moi ? 21. Non, il nexiste rien, absolument rien qui ne soit une partie de Ma propre Substance, gouverne et rgie ternellement par Moi, car, Je Suis lUnique et Infinie Ralit.

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22. Quant ta prtendue individualit, elle nest rien de plus que ta personnalit qui cherche toujours conserver son existence spare de Moi. 23. Mais, tu sauras bientt quil nexiste pas dautre individualit en dehors de Mon Individualit et que toute personnalit se fondra dans Mon IMPERSONNALITE DIVINE. 24. Oui, tu arriveras bientt cet tat de rveil, o tu percevras une lueur de Mon Impersonnalit. Tu ne dsireras plus dindividualit pour toi-mme, ni dexistence spare de Moi, car tu te rendas compte quelles ne sont quune illusion de plus de ta personnalit.

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IV

CONSCIENCE INTELLIGENCE VOLONT1. Oui, Je sais la foule de penses qui se sont embrouilles dans ton esprit pendant que tu lis : les doutes, les questions brlantes, la crainte vague qui se change en un espoir grandissant que la simple lueur de Ma Signification, laquelle a commenc pntrer dans lobscurit de ton intellect humain, fait luire plus brillamment, pour que tu puisses voir clairement la Vrit quinstinctivement, tu presseils contenue dans Mes Paroles. 2. Une fois de plus, Je te dis que ce Je Suis qui parle ici, est ton rel Moi. En lisant, tu dois te rendre compte quen ralit, cest Toi, ton propre et intime Moi qui transmets ces paroles ta conscience humaine, pour quelle comprenne pleinement leur signification. 3. Je te rpte galement que ce mme Je Suis est la Vie et lEsprit qui animent toutes les choses vivantes dans lunivers, depuis le plus petit atome jusquau plus grand soleil. Ce Je Suis est lIntelligence en toi, en ton frre et en ta sur, comme cest galement lIntelligence qui fait vivre et crotre toutes choses cres, pour devenir ce quoi elles sont destines. 4. Mais, tu ne peux encore comprendre comment ce Je Suis peut tre en mme temps, le Je Suis de toi et le Je Suis d ton frre, et aussi, lIntelligence qui est dans la pierre, la plante ou dans lanimal. 5. Cependant, tu le comprendras, si tu es attentif Mes Paroles et si tu obis aux instructions que Je donne ici. Si tu continues lire et tefforces ardemment comprendre Ma Signification, Japporterai bientt ta conscience une Lumire qui illuminera les parties les plus secrtes de ton esprit, le librant de toute cette foule de faux concepts, dides et dopinions humaines qui, prsents obscurcissent ton intellect. 6. Donc, coute, attentivement : 7. Je Suis Toi, ton Vrai et Intime Moi. Je Suis tout c que tu es rellement. Ce que tu crois tre nest pas ce que tu es. Car, ce que tu crois tre nest quune illusion, une ombre de ton Vrai Etre ; ce Vrai Etre est Moi, ton Moi Intime, Divin et Immortel. 8. Je Suis ce point focal de ta conscience qui, dans ton esprit humain, se nomme lui-mme Moi . Je Suis ce Moi. Mais, ce que tu appelles ta conscience est, en ralit, Ma Conscience, quoique attnue, pour quelle puisse sadapter la capacit de ton esprit humain. Mais, cest encore Ma Conscience et, quand tu pourras chasser de ton esprit tous ses faux concepts, ses fausses ides et opinions humaines et len purifier entirement, afin que Ma Conscience puisse sy exprimer librement, alors, tu Me connatras. Tu sauras que ta personnalit nest rien quun point focal de Ma Conscience, un conduit, ou un moyen, par lequel Je puis exprimer, extrieurement, dans la matire, Ma Signification. 9. Cependant, tu ne peux encore concevoir ceci et, naturellement, tu ne pourras le croire si Je ne prpare dabord ton esprit et convaincs ton intellect de sa vrit.

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10. On ta dit que chaque cellule de ton corps possde une conscience et une intelligence propres et que, sans cette conscience, elle ne pourrait faire le travail que si intelligemment elle excute. 1l. Mais, chaque cellule est entoure de millions dautres cellules. Chacune accomplit intelligemment son propre travail, videmment dirig par la conscience unie de toutes ces cellules qui forment une intelligence-groupe dominant et dirigeant ce travail. Cette intelligence-groupe est, apparemment, lintelligence de lorgane que forment les cellules comprises en lui. De mme, il y a dautres intelligences-groupes en dautres organes, chacune contenant des millions de cellules et tous ces organes forment ton corps physique. 12. Tu sais maintenant que tu es ltre intelligent qui dirige le travail des organes de ton corps, que cette direction soit effective, consciente ou inconsciente, quant au mode dexcution. Chaque cellule, chaque organe est, rellement, un point focal de cette Intelligence directrice. Lorsque cette Intelligence se retire dfinitivement de lorganisme, les cellules se sparent, ton corps physique meurt et cesse dexister comme organisme vivant. 13. Mais, qui est ce Toi qui dirige et contrle les activits de tes organes et, par consquent, celles de chacune des cellules qui les composent ? 14. Tu ne peux pas dire que cest ton moi humain, ou personnel, qui laccomplit. Car personnellement, tu ne peux sans grande difficult, contrler consciemment laction dun seul organe de ton corps. 15. Ce doit donc tre ton Je Suis Impersonnel, qui est Toi, sans tre cependant toi (dans le sens personnel). 16. Ecoute ! 17. Toi, le Je Suis de toi, est Moi ce que la conscience des cellules de ton corps est ta conscience du Je Suis . 18. Tu es, pour ainsi dire, une cellule de Mon Corps. Ta conscience (comme une de Mes Cellules) est Moi, ce que la conscience dune des cellules de ton corps est toi. 19. La conscience dune cellule de ton corps est donc Ma Conscience, de mme que ta conscience est Ma Conscience et, pour cette raison ; la cellule, toi et Moi, devons tre UN en conscience. 20. Cependant, tu ne peux ds prsent diriger ou contrler, consciemment, une seule des cellules de ton corps. Mais, quand tu pourras, volont, entrer dans la conscience de ton Je Suis et connatre son identit avec Moi, alors, tu pourras contrler non seulement chacune des cellules de ton corps, mais encore celles de nimporte quel autre corps, si tel est ton dsir. 21. Quarrive-t-il quand ton tre intelligent cesse de contrler les cellules de ton corps ? 22. Le corps se dsagrge, les cellules se sparent et, pour un temps, leur travail est termin. Mais, est-ce que les cellules meurent ou perdent leur conscience ? Non, elles dorment tout simplement ou se reposent pendant une certaine priode. Aprs un laps de temps, elles suniront dautres cellules, pour former de nouvelles combinaisons et, tt ou tard, elles rapparatront en dautres manifestations de vie, soit minrales, vgtales, ou animales. Pendant tout ce temps elles montrent quelles ont gard leur conscience originelle et quelles attendent uniquement laction de Ma Volont

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pour se joindre dans un nuvel organisme, afin dexcuter les ordres du nouvel tre intelligent, par lequel Je dsire Me manifester. 23. Il semble donc que cette conscience de la cellule est apparemment commune tous les corps, soit minral, vgtal, animal ou humain, chaque cellule tant, sans doute par exprience, adapte pour un certain travail, commun tous ces corps ? 24. Oui, cette conscience de la cellule est commune toute cellule de tout corps de quelque nature quil soit, parce que cest une Conscience Impersonnelle, nayant dautre but que dexcuter le travail qui lui est assign. Elle ne vit que dans le but de travailler o lon a besoin delle. Quand elle a termin de construire une forme, elle en entreprend une autre, sous la direction de ltre intelligent qui Je dsire quelle serve. 25. Il en est ainsi de toi (en ce qui concerne ta conscience humaine). 26. Toi, comme une des cellules de Mon Corps, tu possdes une conscience qui est Ma Conscience, une intelligence qui est Mon Intelligence et aussi, une volont qui est Ma Volont. Tu ne possdes aucune de celles-ci par toi-mme. Toutes sont Moi et pour Mon Usage seulement. 27. Or donc, Ma Conscience et Mon Intelligence, comme Ma Volont, sont entirement Impersonnelles. Elles te sont donc communes, ainsi qu toutes les cellules de Mon Corps, de mme quElles sont communes toutes les cellules de ton corps. 28. JE SUIS ENTIEREMENT IMPERSONNEL. Ma Conscience, Mon Intelligence et Ma Volont qui oprent en toi et dans les autres cellules de Mon Corps et qui constituent ton Je Suis et le leur, doivent oprer Impersonnellement dans toutes les cellules de ton corps. Donc, Moi et ton Je Suis , et celui de ton frre, ainsi que la conscience et lintelligence de toutes les cellules de tous les corps, sommes UN. 29. Je Suis lEtre Intelligent, le Directeur de tout : lEsprit qui anime, la Vie, la Conscience de toute Matire, de toute Substance. 30. Et, si tu sais le comprendre. Toi, le Vrai, lImpersonnel, tu es en tous, tu es UN avec tous, tu es en Moi et tu es UN avec Moi, comme Je Suis en toi et en tous et, de ce fait, Jexprime Ma Ralit par toi et par tous. 31. Cette volont que tu appelles ta volont nest pas plus la tienne personnellement, que ne le sont la consciente et lintelligence de ton esprit et des cllules de ton corps. 32. Elle nest pas autre chose quune petite portion de Ma Volont, que Je te permets dutiliser. Ds que tu parviendras reconnatre en toi quelque pouvoir ou facult et que tu commenceras en user consciemment, Je te concderai Mon Pouvoir Infini un degr proportionn la connaissance que tu en auras et lusage que tu sauras en faire. 33. Tout pouvoir et son emploi ne dpendent que dune plus ou moins grande connaissance et comprhension de lemploi de Ma Volont. 34. Ta Volont et tous Les pouvoirs ne sont que des phases de Ma Volont que Jattnue, afin quElle sadapte ta capacit den user. 35. Si Je te confiais tout le Pouvoir de Ma Volont, avant, que tu saches consciemment ten servir, ce Pouvoir annihilerait entirement ton corps. 36. Cest donc pour prover ta force et, plus souvent encore, pour te montrer le rsultat du mauvais emploi de Mon Pouvoir que Je te permets, parfois, de commettre ce que tu appelles un pch, ou bien, une erreur. Je te permets mme de tenorgueillir de la sensation de Ma Prsence en toi, quand elle se manifeste comme la conscience de Mon Pouvoir, de Mon Intelligence et de Mon Amour et Je te laisse en faire usage pour tes fins

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particulires ; mais non pour longtemps, car, ntant pas assez fort pour tes dominer, ils se retournent bientt contre toi. Ils semparent de toi, te renversent et te tranent dans la fange et, finalement, disparaissent de ta conscience pour un laps de temps. 37. Mais, toujours Je Suis l, pour te relever aprs la chute, quoique ce moment, tu ne le saches pas ; dabord, en te faisant honte, ensuite, en te redressant et te faisant continuer je nouveau ton chemin en tindiquant la cause de ta chute. Et finalement, quand tu es suffisamment humili, Je te fais comprendre que ces pouvoirs, en se manifestant en toi par lusage conscient de Ma Volont, de Mon Intelligence et de Mon Amour, te sont concds pour tre employs uniquement Mon Service, et non pas pour tes fins personnelles. 38. Est-ce que les cellules de ton corps, les muscles de tes bras vont se considrer comme ayant une volont distincte de la tienne, ou une intelligence diffrente de ton intelligence ? 39. Non, ils ne connaissent pas dautre intelligence que la tienne, aucune autre volont que la tienne. 40. Bientt, tu comprendras et tu te rendras compte que, toi aussi (considr ici comme conscience corporelle humaine) tu nes quune des cellules de Mon Corps, que ta volont nest pas ta volont, mais la Mienne ; que la conscience et lintelligence que tu possdes sont entirement Miennes ; quil nexiste pas en toi telle personne comme tu le crois. En effet personnellement, tu nes quune forme physique doue dun cerveau humain, cr par Moi, dans le but de manifester dans la matire une Ide, une certaine phase, par laquelle Je pouvais Mexprimer au mieux et, uniquement, dans cette forme particulire. 41. Tout ceci peut encore, en ce moment, te sembler difficile accepter. Il est possible mme que tu protestes nergiquement, que cela ne peut tre ainsi, que toute ta nature se rvolte instinctivement contre un tel abandon et une telle subordination un pouvoir inconnu et invisible, quelquImpersonnel et Divin quIl soit. 42. Mais, ne crains rien. Ce nest que ta personnalit qui se rvolte ainsi. Si tu persvres tudier avec attention Mes Paroles, bientt tout tapparatra clair. Dune manire certaine Je te ferai entendre, intrieurement, beaucoup de Vrits merveilleuses quil test, pour linstant, impossible de comprendre. Et tu te rjouiras jusquau plus profond de toi et tu entonneras des louanges, bnissant ces Paroles pour le Message quelles tapportent.

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V

LA CL1. Il se peut que, mme maintenant, tu ne saches ni ne croies que Je Suis rellement toi, ou que Je Suis galement ton frre et ta sur et que vous tes tous des parties de Moi et Un avec Moi. 2. Il se peut aussi que tu ne croies pas non plus que ton me, celle de ton frre et celle de ta sur, les seules parties relles et indestructibles de vous qui tes mortels, soient autre chose que des phases diffrentes de Moi en expression dans ce qui sappelle la Nature. 3. De mme, il est possible que tu ne te rendes pas encore compte que toi, tes frres et surs sont des phases, ou attributs de Ma Nature Divine, de mme que ta personnalit, avec son corps, son esprit et son intellect mortels est une phase de ta nature humaine. 4. Non, tu ne ten rends pas encore compte. Mais, Je te parle de tout ceci ds maintenant, pour que tu puisses comprendre ces vrits, quand elles commenceront poindre ta conscience, comme elles le feront, invitablement. 5. Mais, avant que tu puisses reconnatre ces vrits, tout ce qui suit doit tre tudi et mdit par toi avec soin, et tu niras pas audel ans avoir compris, au moins en partie, Mon Enseignement. 6. Lorsque tu auras compris parfaitement le principe que Je vais tablir ici, alors, tout Mon Message deviendra clair et intelligible. 7. Dabord, Je vais te donner la Cl de tous les mystres qui, pour linstant, te cachent le Secret de Mon Etre. 8. Lorsque tu sauras faire usage de cette Cl, elle te permettra daccder toute Sagesse, tout Pouvoir, au ciel (esprit subjectif) et sur la terre. Oui, elle te donnera accs au Royaume des Cieux (esprit Divin), et alors tu nauras plus qu y entrer pour devenir, consciemment, UN avec Moi. 9. La Cl est celle-ci : 10. PENSER cest CREER, ou, 11. Ce que tu PENSES en ton CUR (intrieurement) se ralisera . 12. Dtends-toi et mdite ces paroles pour quelles se gravent fermement dans ton esprit. . 13. Un penseur est un crateur. 14. Un penseur vit dans un monde que lui-mme sest cr, consciemment. 15. Quand tu sauras comment il faut penser, tu pourras, volont, crer tout ce que tu dsires, que ce soit une nouvelle personnalit, un nouveau milieu, ou un nouveau champ daction. 16. Voyons maintenant si tu peux saisir quelques-unes des Vrits caches et accessibles au moyen de cette Cl.

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17. On ta montr jusqu quel point toute conscience est Une et comment elle est Ma Conscience toute entire ; cependant, elle est aussi la tienne ainsi que celle de lanimal, de la plante, de la pierre et de linvisible cellule. 18. Tu as compris que cette conscience est contrle par Ma Volont qui dtermine les cellules invisibles sunir et former les divers organismes ncessaires lexpression et lusage des diffrents centres dintelligence, par lesquels Je dsire Mexprimer. 19. Mais, tu ne peux encore comprendre de quelle manire tu pourras diriger et contrler la conscience des cellules de ton propre corps, et encore moins, celles des autres corps, mme si toi, Moi et elles sommes UN, en conscience et en intelligence. 20. Cependant, si tu mets toute ton attention mditer ce qui suit, tu seras en tat de le comprendre : 21. Tes-tu quelquefois donn la peine dapprofondir ce quest la conscience ? Par quel fait elle est, nen pas douter, une condition de lucidit vigilante ou de connaissance, dune disposition particulire, toujours prte servir et tre dirige ou utilise par quelque pouvoir latent en elle et intimement lie elle-mme ? 22. Par quel fait lhomme est-il, proprement dit, le type le plus parfait des organismes crs pur renfermer cette conscience, qui est dirige et utilise par le Pouvoir qui est en elle ? 23. De mme, par quel fait encore, ce Pouvoir latent dans la conscience de lhomme et en toute conscience, nest-il autre chose que volont, Ma Volont ? 24. Car, maintenant tu sais que tout pouvoir nest autre chose quune manifestation de Ma Volont. 25. On ta dit quau commencement Je crai lhomme Mon Image et Ma Ressemblance et, quensuite, Je lui insufflai le souffle de Vie et il devint une me Vivante. 26. Effectivement, en crant lhomme Mon Image et Ma Ressemblance, Je crai en lui un organisme capable dexprimer toute Ma Conscience et toute Ma Volont, ce qui veut dire galement, tout Mon Pouvoir, toute Mon Intelligence et tout Mon Amour. Je le crai donc parfait ds le commencement, le modelant selon Ma propre Perfection. 27. Ainsi donc, quand Jinsufflai dans lorganisme de lhomme Mon Souffle, Je lui donnai Ma Vie, car ce fut alors que Je transmis en son organisme Ma Volont, non du dehors, mais du dedans, du Royaume des Cieux o, toujours, Je Suis. Et, depuis lors, toujours Je respire, Je vis et Jai Mon Etre au-dedans de lhomme, car Je le crai Mon image et Ma Ressemblance, uniquement dans ce but. 28. La preuve de ceci est que lhomme ne respire, ni ne peut respirer, par luimme. Quelque chose de plus grand que son moi conscient naturel vit dans son corps et respire par ses poumons. Une force puissante existant dans son corps utilise ainsi les poumons, de la mme manire quelle utilise le cur, pour infuser, dans chaque cellule du corps le sang qui renferme la vie, dont il est satur, en passant par les poumons ; comme elle utilise lestomac et les autres organes pour digrer et assimiler les aliments, afin de produire le sang, les tissus, les cheveux et les os ; comme elle utilise le cerveau, la langue, les mains et les pieds, pour penser, dire et faire tout ce que lhomme fait, dit et pense.

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29. Cette force est Ma Volont dEtre et de Vivre dans lhomme quel quil soit, cest Moi qui Suis en lui et, quoique lhomme fasse, ou que tu fasses, cest Moi qui le fais, et quoi que tu dises ou penses, cest Moi qui le dis ou le pense, par ton organisme. 30. On ta dit galement quau moment o lhomme fut pourvu de Mon Souffle, il lui fut donn la domination de tous les rgnes de la Terre. Cela veut dire quil devint matre de tout ce qui existe sur la terre, dans les mers, dans lair et les espaces, et que tous les tres vivants dans ces rgions lui rendirent hommage et furent soumis sa volont. 31. Ceci fut naturellement ainsi, car Je Suis au-dedans de la conscience de lhomme, comme au-dedans de toute conscience manifestant Ma Volont, et parce que Moi, le Seigneur et Matre de lorganisme de lhomme, Je Suis galement le Seigneur et le Matre de tous les organismes o la conscience demeure. Et, comme toute conscience est Ma Conscience et demeure partout o il y a vie, car il ny a pas de substance sans vie, il sensuit que Ma Conscience doit tre en toutes choses : sur la terre, dans les eaux, dans lair et dans le feu et, pour cette raison, Elle doit remplir tout espace. En ralit, Elle est Elle-mme ce que lhomme appelle les-pace. 32. Par consquent, Ma Volont tant le Pouvoir latent en toute conscience, doit sexercer en tous lieux. Par la suite, la conscience de tous les organismes, y compris la conscience de son propre organisme, est sous le contrle et la direction de lhomme. 33. Tout ce quil lui faut pour cela, cest quil sen rende compte, consciemment. I1 doit se rendre compte que cest Moi, son Moi Impersonnel en lui, qui dirige constamment, gouverne et utilise la conscience de tous les organismes, chaque moment de chaque jour de leur vie. 34. Cest avec et par sa pense que Je le fais. 35. Je le fais avec et par lorganisme de lhomme. Lhomme pense que cest lui qui pense. Mais, cest Moi, son vrai Moi, qui pense par son organismes au moyen de sa pense et de sa parole cratrices. Cest Moi qui mne bonne fin tout ce que lhomme fait, et cest Moi qui fait .de lhomme et de son monde tout ce quils sont. 36. Quimporte si lhomme et son monde ne sont pas ce que lui suppose quils sont. Ils sont exactement ce que Je les ai crs pour quils servent Mes Desseins. 37. Mais, Je tentends dire que, si Je Suis Celui qui pense tout, lhomme ne pense pas ni ne peut penser. 38. Oui, ceci semble tre un mystre. Mais, il te sera rvl, si tu notes soigneusement ce qui suit. 39. Car, Je vais tenseigner, toi, homme, COMMENT tu dois penser.

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VI PENSER ET CRER1. Jai dit que lhomme ne pense pas ; que cest Moi, au-dedans de lui qui pense pour lui. 2. Jai galement dit que lhomme pense que cest lui qui pense. 3. Comme ceci est une contradiction apparente, Je dois ncessairement te dmontrer que ce nest pas lhomme qui pense, pas plus quil ne fait, quoi que ce soit de ce quil croit faire. 4. Car, Moi, au-dedans de lui, Je fais tout ce quil fait. Mais Je le fais ncessairement par son organisme, par sa personnalit, son corps, son esprit et son me. 5. Je vais texpliquer comment. 6. En premier lieu, essaie de te rendre compte que Je te fis Mon Image et Ma Ressemblance et que Jai Mon Etre au-dedans de toi. Bien que tu lignores encore maintenant et crois que Moi, Dieu, Je Suis quelque part en dehors de toi et que toi et Moi sommes spars, essaie dimaginer que Je Suis au-dedans de toi. 7. Ensuite, rends-toi compte que, ce que tu fais, lorsque tu penses, ce nest pas, rellement, penser, car tu ne le fais pas consciemment. Il nen pourrait tre autrement, puisque tu nas pas conscience de Moi qui Suis lInspirateur et le Guide de toutes les ides et penses qui entrent dans ton esprit. 8. Reconnais de plus, quen raison de ce que Je Suis en toi, que tu es conu Mon Image et Ma Ressemblance, et que tu possdes toutes Mes Facults, tu as le pouvoir de penser. Mais, ntant pas conscient que penser cest crer, en le faisant, tu uses dun de Mes Pouvoirs Divins. En ralit, toute ta vie tu as pens, mais cela na jamais t quun penser faux ou, ce que toi tu appellerais une faon errone de penser. 9. Cest cette faon errone de penser, cette ignorance de ce quest Mon Pouvoir dont tu as fait usage dune manire abusive, qui ta spar de Moi, en conscience, tloignant de plus en plus, mais toujours, accomplissant Mes Desseins qui eux te seront rvls plus tard. 10. La preuve de ce qui prcde est que tu penses tre spar de Moi, que tu vis dans un monde matriel, que ton corps de chair engendre et hberge la douleur et le plaisir et quune influence maligne, appele Dmon, se manifeste dans le monde en sopposant Ma Volont. 11. Oui, tu crois que toutes ces choses sont rellement ainsi. 12. Elle sont, en effet ainsi pour toi, car, pour la conscience mortelle de lhomme, toutes les choses sont ce que le Moi en lui pense et croit quelles sont. 13. Cest encore Moi qui fais quelles paraissent tre au moi de lhomme ce quil pense quelles sont, dans le seul but de servir Mes Desseins et pour que saccomplisse la loi de la cration. 14. Voyons maintenant si ceci est exact. 15. Si tu crois quune chose est de certaine manire, cette chose nest-elle pas rellement ainsi pour toi ?

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16. Nest-il pas vrai que lorsquun chagrin, un malheur, une douleur, une souffrance, ou une inquitude te semblent rels, cest parce que ta pense, ou ta croyance les font tels que tu les imagines tre ? Dautres personnes pourraient voir ces mmes choses de toute autre faon et considrer ta manire de les voir comme absurde. Nen estil pas ainsi ? 17. Si ceci est vrai, alors ton corps, ta personnalite, ton caractre, ton milieu, ton monde, sont ce quils te paraissent tre, parce que tu les a penss tels quils existent, actuellement. 18. Par consequent, tu peux les modifier par le mme procd, sils ne te plaisent pas. Tu peux les transformer ton gr, en pensant quils sont ce que tu dsires quils soient. Nest-ce pas que tu peux le faire ? Mais, comment peut-on rellement et consciemment penser de manire obtenir cette modification, te demandes-tu ? 19. En premier lieu, sache que cest Moi, ton lntime et Vrai Moi qui attirai, intentionnellement, ton attention sur ces choses qui, maintenant, te sont si dsagrables et te font penser ce quactuellement, elles te paraissent tre. Sache galement que cest Moi qui prpare ainsi ton esprit humain afin que, quand tu accourras Moi, intrieurement, avec une Foi et une Confiance fermes et permanentes, Je puisse te mettre en tat de voir et de faire manifester, matriellement la Ralit de ces choses qui, prsent te semblent si dsagrables. 20. Car, Je te donne tout ce qui, par son aspect extrieur, peut attirer ou induire ton esprit humain poursuivre sa recherche ou son investigation terrestre. Je te prouve ainsi combien est trompeur, lesprit humain, laspect extrieur de toutes les choses matrielles, et la faillibilit de tout entendement humain, dans le but de te faire accourir, intrieurement, Moi et Ma Sagesses comme le Seul et Unique Interprte et Guide. 21. Et, quand tu auras eu recours Moi, intrieurement, Jouvrirai tes yeux et te ferai voir que lunique moyen, par lequel tu puisses jamais oprer la transformation de ta manire de penser, est de changer, avant tout, ta manire de juger ces choses que tu as penses et qui ne sont pas ce quelles devraient tre. 22. Or, si ces choses te paraissent peu satisfaisantes, ou odieuses et taffectent au point de te causer un malaise physique, ou des inquitudes mentales, eh bien ! cesse de penser quelles peuvent taffecter ou tincommoder de la sorte. 23. Car quel est celui qui commande ? ton corps, ton esprit ou Toi, le Je Suis au-dedans de toi? 24. Alors, pourquoi ne pas montrer que tu es celui qui commande, en pensant le rel et le positif que ton Je Suis dsire que tu penses ? 25. Cest seulement parce que tu penses que les choses sont comme tu les vois, que tu laisses entrer dans ton esprit les penses inharmonieuses et que tu leur laisses ainsi le pouvoir de taffecter et dexercer une telle influence sur toi. Quand tu cesseras de leur donner ce pouvoir et que tu accourras Moi, intrieurement, Me laissant diriger ta pense, elles disparaitront immdiatement de ta conscience et retourneront dans le nant, do tu les sortis en les pensant. 26. Quand tu seras dispos faire ceci, alors, et alors seulement, tu seras prt recevoir la Vrit et tu seras capable de crer, au moyen de la pense consciente, dirige par Moi, les choses relles et permanentes que Moi, au-dedans de toi, Je dsires que tu cres.

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27. Et alors, quand tu pourras distinguer le vrai du faux, le rel de ce qui nest quapparence, ta pense consciente aura la mme puissance pour crer tout ce que tu dsires quet ta pense inconsciente dans le pass pour crer les choses, que tu dsirais autrefois, mais que maintenant, tu trouves odieuses. 28. Car, cest par suite de ta pense inconsciente, ou pour avoir pens inconsciemment de la domination que tes dsirs exeraient sur ton pouvoir crateur, que ton monde et ta vie sont, actuellement, ce quen quelque occasion du pass tu avais dsir quils fussent. 29. Nas-tu jamais tudi et analys le procd de travail excut par ton esprit, au moment o une ide nouvelle et fertile en possibilits te vient lesprit ? 30. As-tu remarqu la relation qui existe entre le dsir et telle ide et, comment, au moyen de la pense, cette ide finit effectivement par se raliser ? 31. Etudions cette relation et ce procd de ralisation. 32. Toujours, lide existe premirement, sans considrer, en ce moment, la ncessit ou loccasion de son apparition. De mme, il importe peu do vient cette ide. Que ce soit du dedans ou du dehors, cest toujours Moi qui linspire et fais quelle impressionne ta conscience au moment dsign. 33. Et alors, selon le degr de quietude atteint par toi, selon le degr de concentration de ton attention sur cette ide, toutes les activits de ton esprit tant apaises, toutes les autres ides et penses tant limines de ta conscience, afin que cette ide rgne uniquement et exerce pleinement toute son influence, oui, seulement alors, Jagis et illumine ton esprit et fais se dployer devant ta vision mentale, les diverses phases et possibilits contenues dans cette ide. 34. Toutefois, jusqu ce point, ceci a lieu sans plus deffort de volont de ta part si ce nest que la concentration de ton attention fixe sur cette ide. 35. Mais, une fois que Jai donn ton esprit humain une notion des possibilits de lide et appel ton attention sur elles, ta personnalit humaine entreprend sa tche. Car, au moment mme o Jinspirai lide en ton esprit, Jy fis surgir et se produire le dsir de manifester, matriellement, toutes les possibilits de lide. Ce dsir devient ainsi lagent mortel de Ma Volont et le promoteur de Force, tout comme la personnalit humaine est linstrument corporel ou humain employ dfinir, projeter ou appliquer cette Force. 36. Oui, cest ainsi que tous les dsirs, toutes les ides ont leur origine en Moi. Ce sont Mes Ides et Mes Dsirs que Jinspire ton esprit et ton cur, afin de les manifester matriellement. 37. Tu ne possdes aucune ide qui te soit propre. Et tu ne pourrais avoir un dsir qui ne provienne de Moi. Car, JE SUIS TOUT CE QUI EST. Donc, tous les dsirs sont bons et, quand ils sont compris ainsi, ils se ralisent, infailliblement dune manire rapide et parfaite. 38. Tu peux mal interprter Mes Dsirs et Mes Impulsions intrieurs et prtendre les utiliser des fins gostes. Mais, mme si Je le permets, cest encore Mes Desseins quils accomplissent. Car, cest seulement en te laissant abuser de Mes Dons et au moyen des souffrances que ces abus entranent avec eux car les abus et les souffrances sont Mes Agents purificateurs que Moi, Je peux te former comme un conduit pur et dsintress, dont Jai besoin pour lexpression parfaite de Mes Ides.

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39. Donc, nous avons, premirement, lIde dans lEsprit, ensuite, le Dsir de la raliser, matriellement. 40. Tout ce qui vient dtre dit se rapporte la relation du Dsir avec lIde. Voyons maintenant le procd de ralisation de cette dernire. 41. Dune faon absolument identique la clart et la prcision avec lesquelles la reprsentation de lide est maintenue dans lEsprit, et lintensit avec laquelle lIde sempare de la personnalit, exactement au mme degr son Pouvoir crateur mis en action par le Dsir, procde Son travail. Cest alors que lesprit humain ou mortel se voit oblig de former, par la pense, une image ou, en dautres termes, de construire des formes dans lesquelles Je peux rpandre, comme dans un moule vide, la substance vive, lmentaire et Impersonnelle de lIde, qui, en prononant la Parole, que ce soit en silence, ou haute voix, consciemment ou inconsciemment, commence immdiatement se raliser. Tout dabord, elle dirigera et contrlera la conscience et toutes les activits, tant de lesprit que du corps, ainsi que les activits de tous les esprits et de tous les corps ayant une relation quelconque avec lide. Car, rappelle-toi que toute conscience, tous les esprits humains et tous leurs corps sont Moi et nont aucune existence part, mais sont UN et entirement Impersonnels. Ensuite, cette mme Ide attirera, dirigera, formera et moulera les conditions, les choses et les vnements de telle sorte que, tt ou tard, elle se prsentera effectivement en manifestation prcise et tangible. 42. Et, cest ainsi que toute chose, toute condition ou vnement qui eut lieu, fut premirement une Ide dans lEsprit et, par le Dsir, la Pense et la Parole exprime, ces Ides entrrent en manifestation visible. 43. Mdite cela et fais-en la preuve toi-mme. 44. Ceci, tu peux le faire, si tu le dsires, en prenant une ide quelconque qui se prsente et en la suivant dans tout le procd mentionn jusqu sa ralisation. Ou bien, remonte lorigine de cette ide, do provient quelque fait que tu as accompli, soit un tableau que tu aies peint, une machine que tu aies invente, ou nimporte quelle chose ou condition en existence actuellement. 45. Ceci est le plan et le processus de la pense relle et vraie, suivis pour former tout ce qui se cre. 46. En dautres termes : Par le pouvoir de penser, tu as toujours eu, et as, prsent, la domination sur tous les rgnes de la terre. Si seulement tu le savais ! Tu nas maintenant, en ce moment mme, qu penser et prononcer la Parole, te rendant compte de ton pouvoir et Moi, lOmniscient, lOmniprsent et lOmnipotent, Je ferai que seffectue ce que tu as command. Et la conscience alerte des cellules invisibles de toute matire, sur laquelle se concentrent ta volont et ton attention dont la conscience alerte est Ma Conscience, souviens-ten commencera immdiatement obir et agir, en accord selon limage ou les projets que tu as conus ou prpars, au moyen de ta pense. 47. Car, toutes choses ont t faites par la Parole ; sans la Parole, rien de ce qui a t fait ne se serait fait. 48. Quand tu pourras te rendre compte de tout ceci et reconnaitre que la conscience du Je Suis en toi est Une avec la conscience de toute matire anime ou inanime, que Sa Volont est Une avec ta volont qui est Ma Volont et que tous tes dsirs sont Mes Dsirs, alors, tu commenceras Me connatre et Me sentir

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intrieurement et tu reconnatras le Pouvoir et la Gloire de Mon Ide qui sexprime, ternellement et Impersonnellement, par toi. 49. Mais, il est absolument ncessaire que tu apprennes, dabord, COMMENT on doit penser, comment distinguer tes penses, celles qui sont diriges par Moi, des penses des autres ; comment rechercher la provenance des penses en remontant leur source, comment bannir de ta conscience, volont, celles qui ne te conviennent pas et, finalement, comment dominer et utiliser tes dsirs, afin quils te servent toujours, au lieu dtre, toi, leur esclave. 50. Tu as toutes les possibilits au-dedans de toi parce que Moi, Je Suis l. Mon Ide doit sexprimer et elle doit tre exprime par toi. Elle sexprimera parfaitement, pour peu que tu calmes ton esprit humain en loignant toutes les ides personnelles, les croyances et les opinions, pour lui permettre de se manifester. Tu nas qu recourir Moi intrieurement, et Me laisser diriger ta pense et exprimer quelle que soit la chose que Je veuille, en acceptant et en faisant, toi, personnellement, ce que Je dsire que tu fasses. Alors, tes dsirs se raliseront, Ta vie deviendra toute une suite dharmonies, ton monde un Ciel et ton Moi, UN avec Moi-Mme. 51. Quand tu auras commenc te rendre compte de ceci et que tu auras peru quelque chose de sa signification, tu pourras, alors, comprendre limportance relle de ce qui suit.

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VII

LE VERBE1. Nous allons maintenant faire usage de la Cl. Je te montrerai comment le plan et le procd que Je viens de dcrire sont ceux par lesquels le monde vint exister, et comment tout ce qui est dans et sur la terre, y compris toi, tes frres et surs, ne sont que les manifestations matrielles dune Ide, Mon Ide, qui se droule dans Ma Pense et se traduit en expression vivante. 2. Premirement, sache que : 3. Moi, le Crateur, Je Suis le Penseur Originel, le Seul et Unique Penseur. 4. Comme il est dmontr, dans ce qui prcde, lhomme ne pense pas ; cest Moi qui pense travers lui. 5. Lhomme pense que cestlui qui pense, mais, tant quil nest pas veill, ne se rendant pas compte que Je Suis au-dedans de lui, il reoit seulement les penses que Jattire ou inspire son esprit et, se trompant sur leurs vraies significations et desseins, il leur donne une interprtation personnelle, puis, par des dsirs gostes ainsi veills, il se cre lui-mme toutes ses calamits. 6. Mais, en ralit, ces erreurs apparentes, ces fausses interpretations, ces interventions ne sont que des obstacles que Je place sur son chemin pour quil les vainque, et quen triomphant deux, il puisse developer un corps et un esprit assez forts et purs pour exprimer, dune manire parfaite, Mon Ide qui opre ternellement au-dedans de son Ame. 7. Lhomme est donc uniquement lorganisme que Je prpare ainsi, dans le but de manifester par lui la perfection de Mon Ide. Il pourvoit la personnalit avec son corps, son esprit et son intellect par lesquels Je puis exprimer parfaitement cette Ide, ainsi que le cerveau physique, au moyen duquel Je puis la penser et lexprimer, et par ce moyen, la manifester matriellement. 8. Je sme une Ide quelle quelle soit dans le cerveau de lhomme. Cette Ide crotrait, mrirait et fructifierait rapidement et compltement, cest--dire quelle se manifesterait extrieurement, si lhomme ne sy opposait pas. Sil Me remettait son esprit et toutes ses penses, son cur et tous ses dsirs, en les plaant entirement entre Mes Mains, il Me laisserait alors apparatre dans la ralisation parfaite de cette Ide. 9. Je smerai maintenant une Ide dans ton cerveau et, situ Me laisses diriger son dveloppement et son expression, elle crotra, mrira et donnera la riche moisson de Sagesse qui tattend. 10. Dans une de Mes autres Rvlations, appele la Bible, on ta dit bien des choses touchant au Verbe (la Parole Cratrice) mais, peu de personnes, pas mme les interprtes les plus comptents de cette Bible, nont compris clairement Ma Signification. 11. On ta dit que : Au commencement tait le Verbe et le Verbe tait en Dieu, et le Verbe tait Dieu.

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Il tait au commencement en Dieu. Toutes choses ont t faites par Lui, par le Verbe et sans lui le Verbe rien de ce qui a t fait, ne se serait fait . 12. Tu apprendras ici comment Mon Verbe tait au commencement, comment il tait en Moi, et comment il tait Moi-Mme; comment toutes choses ont t faites par Moi et par Mon Verbe et que, sans Moi et sans Mon Verbe, rien de ce qui existe maintenant naurait t fait. 13. Or, pour lentendement humain, un verbe ou une parole, cest le symbole dune ide, cest--dire, quil exprime, reprsente et renferme une ide. 14. Tu es un Verbe, ou une Parole, le symbole dune Ide, si tu parviens le comprendre, de mme que lest un diamant, un cheval, une violettte. 15. Quand tu pourras discerner lide renferme dans le symbole, tu connatras alors lme ou la ralit de la manifestation qui apparat comme homme, diamant, cheval ou violette. 16. Donc, un Verbe ou une Parole, employ comme dans la citation ci-dessus signifie une ide, une Ide latente, mais non encore manifeste, prte, toutefois, tre exprime, pense ou formule matriellement. 17. Le Verbe qui tait au commencement et qui tait en Moi, tait, non seulement, une Ide, mais ce fut Mon Ide de Moi-Mme en expression, dans un nouvel tat ou condition que tu appelles : la vie terrestre. 18. Cette Ide tait Moi-Mme, parce quelle tait une partie de Moi, tant encore latente et non manifeste au-dedans de Moi, car elle tait une partie de lEssence et de la Substance de Mon Etre, lequel est en Lui-Mme une Ide, lide Une et Originelle. 19. Toutes choses ont t faites par Moi, par cette action viviflante de Mon Ide qui fut pense et formule en expression. Rien na t ni ne peut tre exprim dans la vie terrestre, sans que Mon Ide en soit la cause premire et le principe fondamental, ou llment de son tre. 20. Mon Ide est donc maintenant en voie de se drouler, ou dtre pense en expression matrielle, que les uns appellent volution, telle la fleur, quand le bouton sort de sa tige et, finalement, spanouit, obissant limpulsion dexprimer Mon Ide cache au-dedans de son me. 21. Cest prcisment, ainsi que Je dvelopperai et dploierai tous Mes Moyens dexpression qui, du fond de leurs mes, feront ressortir, dune faon unie et complte, Mon Ide, dans toute la Gloire de Sa Perfection. 22. Dans le temps prsent, ces moyens sont de telle nature que, pour exprimer Mon Ide, ils requirent beaucoup didiomes, de diffrents types, depuis les plus simples jusquaux plus complexes, composs dun nombre presque infini de Paroles. 23. Mais, lorsque Jaurai pens compltement Mon Ide en expression matrielle, ou que Jaurai perfectionn Mes nombreux moyens dexpressions, cest alors que Mon Ide resplendira dans chaque Parole ; chacune delle tant de fait une phase parfaite de Mon Ide, toutes choisies et disposes de telle manire quelles ne seront rellement quUne Parole, irradiant la sublime expression de Ma Signification. 24. Tous les langages se seront alors fondus en un seul, toutes les Paroles en une seule Parole, car tous les moyens se seront faits chair et toute chair sera devenue Une

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chair, le moyen rendu parfait pour lexpression complte de Mon Ide dans Une Parole MOl-MEME. 25. Alors, Mon MOl-MEME, maintenant en tat dtre exprim par ces Paroles parfaits, luira travers Son Moyen dexpression travers les personnalits, leurs corps, leurs esprits et leurs intellects et le Verbe se sera fait chair ou, SERA la chair. 26. Ceci signifie que toutes les Paroles, au moyen du pouvoir rgnrateur de Mon Ide qui est en elles, auront volu travers la chair, la transmutant, la spiritualisant et la rendant un tel point transparente et pure, quil ne restera rien en elle de la personnalit, rien de la nature terrestre qui puisse empcher lexpression Impersonnelle, Me mettant en tat, Moi-Mme, de luire parfaitement et de devenir compltement manifest, fondant ainsi, une fois de plus, toutes les Paroles et toute chair, en une Parole : Le Verbe qui tait au commencement et qui luira travers toute chair cre comme le Soleil de Gloire, le CHRIST de DIEU. 27. Ceci est le plan et le but de Ma Cration et de toutes les choses manifestes. 28. Une lueur du procd de Ma Cration ou laction de penser Mon Ide de Moi-Mme en expression terrestre, te sera donn en ce qui suit.

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VIII

MON IDEE1. On ta dit que la terre et toutes les choses qui lui appartiennent ne sont que les manifestations matrielles de Mon Ide maintenant en voie dtre pense en expression parfaite. 2. On ta montr que Mon Ide est responsable de toutes les choses cres et quElle est la Cause et la Raison de toutes les manifestations qui existent, en y comprenant toi, tes frres et surs, qui ont t penss en existence par Moi, le Penseur et le Crateur Un et Originel. 3. Nous suivrons maintenant, pas pas, le cours de Mon ide, depuis le commencement, travers ses divers tats dexpression terrestre, ainsi que le procd par lequel Je pense cette Ide, dans son tat actuel de manifestation. 4. Si tu prends soigneusement note de tout ce qui suit, et situ Me laisses diriger, intrieurement, toutes tes mditations sur leur signification cache, il te sera montr, non seulement, la mthode par laquelle tu pourras crer par la pense, quelle que soit la chose que tu dsires crer, mais encore, comment tu vins tre et arrivas ton tat actuel de manifestation. 5. Au commencement, quand, aprs un repos incalculable dons, (1) laurore dun nouveau Jour Cosmique, au moment prcis o la conscience du monde se rveillait, et pendant que la quitude de la Nuit Cosmique rgnait encore, Moi, le Penseur, Je conus Mon Ide ;(1) Temps incalculable dannes Nuit cosmique , une priode de 1542.586,8801.000,000 dannes terrestres, pareil zro dans lternit de Mon tre.

6. De cette Ide de Moi-Mme en manifestation dans une nouvelle condition, appele expression terrestre, Je vis limage parfaite dans le miroir de Mon Esprit Omniscient. Dans ce miroir, Je vis la Terre relle, resplendissant brillamment dans le Cosmos, comme une sphre parfaite, dans laquelle toutes les phases, les attributs et les pouvoirs infinis de Ma Nature Divine avaient une expression parfaite, au moyen dAnges de Lumire, Messagers vivants de Ma Volont, Mon Verbe dans la chair, comme il est dans le Monde Cleste de ce qui est Eternel. 7. Je Me vis Moi-Mme Me manifestant matriellement comme la Nature, et Ma Vie comme la Cause vivifiante et productrice de toutes les manifestations par lvolution ; Je vis lAmour, le Divin Pouvoir Crateur, comme la force qui anime et vivifie, essence de toute vie, et Mon Dsir de donner une expression parfaite cet Amour, comme la cause et la raison potentielles et relles du jaillissement de Mon Ide. 8. Tout ceci, Je le vis reprsent dans Mon Esprit, qui voit tout, sait tout, et qui ne pouvait voir et ne reflter que lAme des choses, ou leur ralit. Cest pourquoi ce que Je vis reprsent dans Mon Esprit, fut la Terre relle de fait, son commencement, sa conception, comme tre cosmique.

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9. Or, Ma Conscience est lessence intime de tout espace et de toute vie. Cest la substance relle de Mon Esprit qui pntre et contient tout et dont le centre producteur et vivifiant est partout et sa limite, ou circonfrence, nulle part. Au-dedans du royaume de Mon Esprit, Je vis, Je Me meus et Jai Mon Etre, Mon Esprit contient et, en mme temps, remplit toutes choses et chacune de Ses vibrations nest que lexpression de quelque phase de Mon Etre. 10. Etre, cest exprimer ou faire sortir . Tu ne peux concevoir tre sans expression. Donc, Moi qui Suis tout, Jexprime constamment et continuellement. 11. Jexprime quoi ? 12. Que pourrais-Je exprimer dautre que Moi-Mme puisque Je Suis tout ce qui est ? 13. Tu ne peux encore Me voir ou comprendre ce que Je Suis, Moi-Mme, mais tu peux Me comprendre, quand Je tinspire une Ide. 14. Par consequent, si Je Suis tout ce qui est, cette Ide, qui vient directement de Moi, doit tre une partie, ou une phase de Moi-Mme, en tat dtre ou en expression. 15. Une Ide quelconque, une fois ne dans le royaume de Mon Esprit, comme il ta t dmontr, devient immdiatement une Ralit, car, dans lEternit de Mon Etre, le temps nexiste pas. 16. Toutefois, une ide en toi cre premirement le Dsir, le dsir de lexprimer. Ensuite, ce Dsir toblige penser. De la pense provient laction et laction produit les rsultats, ou lide en manifestation matrielle, tangible. 17. Mais, en vrit, Je nai pas de dsirs, parce que Jexprime toutes choses et toutes les choses sont de Moi. Je nai qu penser et prononcer la Parole pour produire des ralisations. 18. Toutefois, ce Dsir que tu sens en toi provient de Moi, parce quil nat de Mon Ide que Jimplante dans ton esprit, afin quelle puisse sexprimer par toi. En vrit, ce que tu sens comme un dsir, cest Moi qui frappe la porte de ton esprit, annonant Mon Dessein de Me manifester Moi-Mme en toi et par toi, dans la forme particulire indique par ce dsir. 19. Ce qui dans la personnalit humaine se nomme Dsir nest que laction ncessaire de Ma Volont, donnant limpulsion pour lexpression de Mon Ide, pour la manifestation matrielle, ou pour la condition dEtre. 20. Ce qui te semble tre en Moi un Dsir dexpression nest que la ncessit de Ma propre Ide dEtre ou de Sexprimer. 21. Par consequent, tout dsir vrai que tu sens en toi, tout dsir du cur a son origine en Moi et tu dois, ncessairement, dans un temps dtermin, laccomplir sous une forme ou une autre. 22. Mais, comme Je nai pas de dsir, parce que Jexprime toutes les choses, une fois que naquit en Moi lIde de Mexprimer Moi-Mme dans cette nouvelle condition, Je neus plus qu penser, cest--dire, concentrer et diriger Mon Attention sur Mon Ide et la vouloir en expression ou, comme il a t dit, dans Mon autre Rvlation, prononcer la Parole Cratrice pour que, immdiatement, les forces cosmiques de Mon Etre, mises en activit par la concentration de Ma Volont attirent les lments constitutifs ncessaires, puiss dans la rserve ternelle de Mon Esprit. Ds lors, avec Mon Ide comme nuclus, ces forces se mirent combiner et donner une forme, modeler en elle ces lments et produire ainsi ce qui sappelle une forme-pense dune

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plante, la remplissant de Ma Substance de Vie, de Ma Conscience et la dotant de toutes les potentialits de Mon Etre. 23. Mais, cet acte de penser produisit seulement une forme-pense vitalise dune plante et sa manifestation tait encore dans un tat nbuleux sur le plan de la pense. 24. Toutefois, le pouvoir vivifiant de lide ail-dedans de cette forme-pense, avec Ma Volont concentre sur Elle commena la modeler et la solidifier, graduellement, donnant une forme matrielle aux lments varis de la substance de vie jusqu ce que, finalement, Mon lde put luire, en manifestation matrielle dans le monde des formes visibles sous la forme de la plante Terre, constituant ainsi un moyen appropri pour lexpression vivante, et capable ds lors, de Me contenir et, en mme temps, de Mexprimer. 25. Tel fut le corps matriel prpar par Ma Pense, dans laquelle vivait dj toute la nature potentielle de Mon Etre, en vertu du pouvoir organisateur de Mon Ide agissant au-dedans. 26. Ltape suivante fut celle du dveloppement et de la prparation des conduits, ou moyens dexpression, par lesquels Je pouvais exprimer les phases multiples, les possibilits et les pouvoirs de Mon Ide. 27. La dmonstration matrielle de ceci furent les rgnes minral, vgtal et animal qui, tour tour, entrrent en manifestation et, dvelopprent graduellement, des tats de conscience plus levs et plus complexes qui Me mirent en tat dexprimer, chaque fois plus clairement, les phases infinies et diverses de Ma Nature. 28. Ce fut ce moment que Je vis Ma Cration et, comme il est dit dans Mon autre Rvlation, Je vis que cette Cration tait bonne. 29. Mais, il restait encore dvelopper le plus haut et le plus parfait de Mes Moyens dexpression. 30. Jusque-l et, quoique chacun des moyens dexpression existants exprimt parfaitement quelque phase de Ma Nature, ils ntaient, toutefois, pas conscients de Moi. Ils ntaient que des moyens dexpression, comme lest le fil mtallique pour conduire la chaleur, la lumire, ou lnergie. 31. Cependant, les conditions taient propices la cration dinstruments au moyen desquels Mes Attributs Divins pouvaient avoir une expression consciente, non seulement de leurs relations avec Moi, mais de leur habilet et de leur pouvoir dexprimer Mon Ide. 32. Ce fut lors de cette priode cyclique que toi, tes frres et tes surs naquirent lexistence, comme expressions humaines. Vous entrtes alors en manifestation, par le mme processus que les autres instruments, cest--dire, en vertu de Ma Pense concentre, dans laquelle Je vis la varit infinie de Mes Attributs sexprimant dj comme des entits, des formes ou des tres, chacun deux manifestant dune manire prdominante quelque phase particulire de Mon Etre et chacun, conscient de Moi, Son Crateur. 33. Je Te vis en expression parfaite comme Je Te vois maintenant, comme Tu es vraiment, un Attribut de Moi-Mme, parfait. 34. Car, en vrit, Tu es un Ange de Lumire, une de Mes Penses-Rayon, un Attribut de Mon Etre demeurant dans une Ame en conditions terrestres, sans autre but

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(celui-ci nest dailleurs pas un but en soi, mais une ncessit de lIde de Mon Etre) que dexprimer compltement et dfinitivement Mon Ide. 35. Dans lEternel, il ny a ni Temps, ni Espace, ni Individualit ; ces illusions ont lieu uniquement en vertu du phnomne par lequel nat la Pense de la matrice de lEsprit au monde de la Matire, fait par lequel la Pense, ou la Crature, en arrive la conscience de sparation entre elle et Son Crateur, ou Penseur. 36. Cest ainsi que naquit en toi la tendance te croire spar de Moi, mais la pleine conscience de sparation ne se produisit dfinitiveinent que longtemps aprs. 37. Au coinmencement, quand Tu entras pour la premire fois en manifestation terrestre, obissant limpulsion que Javais donne par Ma pense Concentre, Toi, Un de Mes Attributs, tu tentouras ou te vtis Toi-Mme de Mon ide de Moi-Mme en expression, comme lAttribut spcial que tu reprsentais, Toi, tant la force vivante de cette ide. 38. En dautres termes, Mon ide de Moi-Mme exprimant cet Attribut particulier se constitua alors en Ame (1) de ton expression particulire. Mais, cette Ide, ou cette Ame, nest pas Toi, souviens-ten, car Tu es rellement une partie de Moi en expression par le moyen de cet Attribut particulier.(1) Ame : Ce qui est intime ; la partie intrieure, Expression complte de lEtre et, en mme temps, moule intrieur de la forme corporelle.

39. Ainsi, aprs que Tu te fus vtu toi-mme de Mon Ide, Celle-ci, par la ncessit de Son tre commena immdiatement, attirer vers elle la Pense-Substance ncessaire pour lexpression de cet Attribut particulier, la faonnant et la modelant Mon image et Ma Ressemblance. Elle en fit un Temple Sacr sanctifi par Ma Prsence Vivante, puisque Tu lhabitais, Toi, un de Mes Attributs Divins. 40. Ce Temple, form Mon Image et Ma Ressemblance et fait de Ma Pense-Substance entourant et revtant Mon Ide est, par consequent, Ton corps vritable. Il est donc, pour cette mme raison, indestructible, immortel, parfait. Il est Ma pense complete, telle que Je Men tais fait limage qui contient Mon Essence Vivante et attend loccasion de pouvoir sexprimer dans le monde, en prenant une forme matrielle et corporelle. 41. Ainsi donc, nous avons : 42. Premirement, Je Suis sexprimant comme Toi, Un de Mes Attributs Divins. 43. Deuximement, Mon Ide de Toi, Un de Mes Attributs exprim en conditions terrestres, cest--dire : ton Ame. 44. Troisimement, Ma Pense te reprsentant en Image, formant le Temple de Ton Ame, le Corps dans lequel Tu demeures. 45. Ces trois tats constituent la partie Divine ou Impersonnelle de Toi, limmortel Trois-en-un, cest--dire : Toi, Ma pense latente, quoique dj compltement formule, forme Mon Image et Ma Ressemblance, mais non encore veille ou mise en expression et nayant, comme telle, aucun lien avec ta personnalit humaine, parce que cette tape de notre tude, elle na pas encore t engendres ou ralise.

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VIII

LE JARDIN DEDEN1. Si tu nas pas encore compris clairement ce qui vient dtre expos, ne le rejette pas comme impossible eomprendre, car chaque ligne renferme un sens cach dont la rvlation te rcompensera, avantageusement, de ltude ncessaire pour le comprendre. 2. Ce Message dsire tamener la comprhension de ce que Tu es, la perception de ton propre, de ton vritable Moi pour que tu te rendes, de nouveau conscient de Moi, ton Moi Divin, si conscient que, jamais plus, tu ne seras tromp par cet utre moi que tu tes imagin tre et qui, pendant si longtemps, ta leurr, par les futiles et insipides plaisirs des sens, les dissipations mentales et les jouissances motionnelles. 3. Mais, avant quil puisse en tre ainsi, il sera ncessaire que tu connaisses parfaitement cet autre moi , ce moi que tu as cr en le pensant rel et spar de Moi et que tu as gard vivant, en lui donnant le pouvoir de te sduire et de te tromper. Oui, ce moi cr par toi, avec ses vaines et prsomptueuses louanges de soi, ses ambitions et son pouvoir imaginaire, son amour de la vie et des biens matriels, son dsir dtre rput savant ou bon, ce moi nest autre que ta personnalit humaine qui pourrait tre considre, faussement, comme une entit indpendante et personnelle, mais qui ne naquit que pour mourir et, comme telle, na pas plus de permanence ou de ralit que celle de la feuille, du nuage, ou de la neige. 4. Oui, tu seras amen face face avec cet insignifiant moi personnel et tu verras, avec une clairvoyance totale, toutes ses vanits humaines, son gosme sordide. Et alors, si tu veux accourir Moi et Minterroger avec simplicit, foi et confiance, tu sauras que cest Moi, la partie infinie et Impersonnelle de toi, demeurant toujours en toi, qui te montre ainsi toutes ces illusions de la personnalit qui, travers les ges tont spar de Moi, Ton intime et glorieux Moi Divin. 5. Cette perception viendra assurment quand tu pourras reconnatre que ce Message procde de Moi et lorsque tu auras rsolu qu il saccomplisse. Alors, en temps opportun, Je ferai que pour toi, qui Jai inspir une telle rsolution, toute illusion disparaisse et, en vrit, tu Me connatras. 6. Lexerciee de ton esprit sur ce thme abstrait ne te sera pas nuisible. Au contraire, cest ce dont ton esprit a besoin, car tant que tu ne pourras comprendre Mon Enseignement tel quil est exprim ici, et que ces ides viennent du dehors, tu ne pourras percevoir et interprter, correctement, Mon Ide, lorsque Je tinspirerai, intrieurement. 7. Et, cest ainsi que Je prpare ton esprit pour en faire usage, non, pour obtenir davantage de connaissances terrestres, mais pour que tu puisses recevoir et donner Mes Enseignements ceux que, dans ce but, Je tamnerai. 8. Ainsi, aprs avoir lev ta prire vers Moi, ton Propre, ton Intime et Vrai Moi , ton Pre dans les Cieux, pour que la vraie ralisation seffectue en toi, dans toutes

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les choses, dans toutes les conditions et expriences qui peuvent se prsenter toi, lis attentivement ce qui suit. 9. Au cours de notre tude du dveloppement de Mon Ide, nous en sommes arrivs au point o ton Je Suis , se manifestant dans le Corps immortel de ton me, ou dans la Pense-Image cre par Moi, par Ma Pense pure, est maintenant prt prendre une forme terrestre substantielle (1), une forme approprie lexpression de Mes Attributs sur la terre. 10. Le changement de ltat mental la forme mortelle eut lieu de la mme manire et par le mme procd, employ pour toute pense et toute cration, et est littralement dcrit dans la Bible, o il est dit : Je formai lhomme avec de la boue, ou poudre de la terre (2). Je soufflai dans ses narines le souffle de vie et lhomme devint une Ame vivante .

(1) Corps plastique, o la pense-Image commence prendre une forme corporelle ; forme encore substantielle , ntant pas encore matrielle , quoique ayant dj pass son tat mental. (2) substance morpho-p1astique, comme on nommerait la phase, ou tat de iesprit encore substance, qui sert dintermde entre ltat mental , ou idalis , et ltat matrialis , ou devenu chose faite ; en dautres termes, une substance plastique minemment suprieure celle dont est compose limage de la terre et dont la terre matrielle es un double physique , cellule par cellule, atome par atome, substance dans laquelle les formes mortelles existent dabord, avant de devenir matrielles, tant ellemme mortelle comme forme.

11. Te lexpliquerai-Je davantage ? Eh bien, Je te dirai que le Pouvoir vivifiant contenu dans Mon Ide (ton Ame) se mit attirer vers elle les divers lments de la substance vitale terrestre (poussire ; voir la note prcdente) et atome aprs atome, cellule par cellule, Il commena modeler et donner une forme chacun deux au cours du temps, jusqu les corporifier en une forme substantielle (os, tissus, organes) selon le modle de la Pense-Image qui constitue le Corps de ton Ame, formant de cette manire, pour ainsi dire, une enveloppe extrieure de substance terrestre, jusqu ce que finalement, ta forme mortelle, corporelle ou humaine, se manifesta au sens psychique, sans tre pourvu encore de ce qui sappelle les sens matriels ou physiques. Aprs quoi, tout tant prpar pour ce moment cyclique, Toi, Mon Attribut, souffla par ses narines (du dedans) le souffle de vie et Tu apparus alors, pour la premire fois, sur la Terre comme un tre humain, une Ame vivante (Mon Ide ds lors capable de sexprimer, consciemment, par un instrument terrestre appropri) renfermant en Toi-Mme tous Mes Attributs, tous Mes Pouvoirs et toutes Mes Possibilits. 12. Cest ainsi que furent manifests les divers instruments pour lexpression terrestre de Mon Ide. Et Toi, un de mes Attributs, Tu eus, naturellement, la domination sur tous ces instruments, ce qui veut dire que Tu possdas Je pouvoir dutiliser chacun dentre eux, ou tous au besoin, pour la pleine et complte expression de tes pouvoirs et possibilits (ceux de Mon Attribut). 13. De cette manire, et pour cette seule raison, toi, tes frres et tes surs, vous ftes expressions humaines. Mais, mme quand tu avais la forme humaine, ton expression tait encore si compltement Impersonnelle et quoique tu fusses conscient de toi, personnellement, tu avais encore recours Moi, intrieurement, Me demandant linspiration et la direction. 14. Ceci fut donc la premire condition, dans laquelle tu te trouvas au rveil, quand tu entras en expression terrestre. Cest ce qui a t appel tat Ednique ou la vie au Jardin dEden. 37

15. Cet tat Ednique, ou paradisiaque, reprsente la phase Divine de la Conscience Impersonnelle en toi, ou ltat dans lequel tu tais encore consciemment Un avec Moi, bien que tu te trouvas alors dj dans un instrument dexpression humaine. 16. Or, Je ne te dirai pas en dtail comment et pourquoi il Me fut ncessaire de te chasser (toi, ds lors manifest comme Homme, ou Humanit) du Jardin dEden. Je te rappellerai seulement la part que joue le Dsir dans lexpression terrestre et la relation quil garde avec Ma Volont, ou, en dautres termes, comment il retient ton attention fixe sur les choses matrielles et te fait Moublier, Moi au-dedans de toi. 17. Cependant, quand tu auras compris ceci et admis quelque peu la raison que Jeus pour agir ainsi, peut-tre pourras-tu alors saisir aussi cette ncessit de te faire tomber, (toi, Humanit) dans un profond sommeil (car tu tais arriv au terme dun autre cycle, appel Jour Cosmique), puis de te laisser rver que tu tais veill. Mais, en ralit, tu tais endormi, comme tu les encore. Et, tout ce qui est advenu depuis ce jour-l jusquau temps prsent, les vnements trompeurs et les conditions terrestres, tout cela ne fut quun rve, duquel tu ne te rveilleras compltement que lorsque tu redeviendras (toi, Humanit) totalement conscient de Moi, au-dedans de toi. Alors, tu te trouvas toi-mme ntre corporel1ement, non plus un seul, mais deux ; une partie active, pensante et rsolue qui, pour cela sappelle homme et lautre, la partie passive, sensible et rceptive ou femme . 18. Tu comprendras aussi la ncessit quil y eut de mettre en jeu ces apparentes et trompeuses influences matrielles, ou terrestres, dans le but darracher ta conscience des dlices divines et de la maintenir dans ce nouvel tat de rve, afin que tu puisses dvelopper un esprit mortel ou humain, pour que, par ses tendances naturelles et gostes, tu puisses te concentrer compltement dans ta mission terrestre dexpression humaine. 19. Puisses-tu comprendre aussi, la sagesse de faire que cette influence, au moyen du serpent de IEgosme (forme que Je lui fis prendre dans ton esprit) engendrerait le Dsir dans la partie passive, sensible et rceptive de Toi, car ce Dsir est lagent mortel de Ma Volont, qui devait fournir les naotifs et le pouvoir pour lultrieure et complte expression de Mes Attributs sur la Terre. 20. Et, finalement, tu saisiras la ncessit que le Dsir exert sa fascination sur toi (Humanit) pour que ta nature Cleste et Impersonnelle soit plonge dans un profond sommeil, jusquau jour o, sans sortir de ton rve, par lusage libre, mais ignor de Ma Volont, tu fusses capable de goter et de manger, en abondance, du Fruit de ce que lon a appel lArbre de la Science du Bien et du Mal, afin quen mangeant de ce fruit tu puisses apprendre distinguer et reconnatre son fruit pour ce quil est rellement et acqurir la force, en vue demployer sagement la connaissance ainsi obtenue, uniquement pour lexpression de Mon Ide. 21. I1 est aussi possible que tu puisses comprendre, prsent, comment, dans ton rve, tu devins de plus en plus absorb et attach ce faux tat terrestre pour avoir mang de ce fruit et appris connatre le Bien et le Mal. Ensuite, connaissant ce monde nouveau et sduisant qui souvrait devant toi, tu perdis ainsi la connaissance de la Ralit de tout. Peut-tre comprends-tu galement comment et pourquoi tu vis que tu tais nu (tant dans ta partie pensante que dans ta partie sensitive) et aussi, pourquoi tu eus peur et essayas de te cacher de Moi, crant ainsi, dans ta conscience, le sentiment dtre spar de Moi.

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22. Peut-tre comprends-tu maintenant pourquoi tout ceci devait tre ; pourquoi toi (Humanit), tu devais sortir de ltat Paradisiaque de Conscience Impersonnelle