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L’avenir énergétique dans l’industrie minière Présenté par Martin Imbleau Vice-Président, Développement de l’entreprise et énergies renouvelables 23 novembre 2016

L’avenir énergétique dans l’industrie minière2 OCTOBRE 2015. C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois ... publié jeudi dernier... on se dirige plutôt vers

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L’avenir énergétique dans l’industrie minière

Présenté par Martin Imbleau

Vice-Président, Développement de l’entreprise et

énergies renouvelables

23 novembre 2016

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CIBLES DE REDUCTION D’ÉMISSION

DE GES POST-2020

2 OCTOBRE 2015

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C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois

avant le sommet de la dernière chance à Paris, et le

mur approche.

Malgré le marathon de plusieurs années, il reste

encore un long sprint final.

En prévision du sommet sur le climat de Paris,

chaque pays devait déposer ses engagements. Près

de 150 d’entre eux l’ont fait, notamment les États-

Unis, la Chine et le Canada. Dans l’ensemble, ces

pays représentent 90 % des émissions mondiales de

gaz à effet de serre.

Et alors ? Même si chacun respectait ses promesses,

ce serait encore insuffisant. Leurs engagements

mèneraient à un réchauffement de 2,7 oC. Soit plus

que le seuil critique à ne pas dépasser, 2 oC.

La planète s’est déjà réchauffée de 0,8 oC depuis

l’ère industrielle. On a déjà calculé le maximum de

carbone qui peut encore être brûlé pour ne pas

dépasser 2 oC. Même avec les nouveaux

engagements des pays, ce « budget carbone » aura

déjà été consommé aux trois quarts en 2030.

La marge de manœuvre diminue ainsi rapidement.

Mais lors des récentes rencontres entre négociateurs,

les pays se sont entendus pour dire qu’ils ne

s’entendaient pas… Une récente rencontre à Bonn

devait servir à terminer le texte qui servira de base

aux négociations. On espérait réduire le nombre de

pages, et donc d’enjeux à régler. Mais c’est plutôt le

contraire qui s’est produit. Le document est passé de

20 à plus de 50 pages. « Nous n’avons pas tellement

négocié, nous avons clarifié les options », s’est

désolée la négociatrice française.

Heureusement, plus de 80 chefs d’État, dont MM.

Obama et Xi Jinping, ont annoncé qu’ils se rendraient

finalement à Paris pour dénouer l’impasse.

***

L’échec de Copenhague a démontré qu’il faut

changer d’approche. Négocier une cible de réduction

des GES à moyen et long terme ne suffit pas. Même

si les pays se dotent de cibles exigeantes, rien ne

garantit qu’ils les respecteront. La volonté politique

est un bien mince espoir auquel s’accrocher.

Cet obstacle peut être surmonté, en resserrant les

échéanciers et en faisant payer la pollution.

Agir sur le long terme ne suffit plus. Pour éviter la

fuite vers l’avant, il faut rappeler que les menaces

existent déjà. Par exemple, l’assureur Lloyds a

calculé que la montée du niveau de la mer a fait

grimper les réclamations de 30 % à New York après

l’ouragan Sandy, ce qui équivaut à plusieurs milliards.

Et il faut aussi se doter de cibles intermédiaires pour

resserrer le suivi, afin d’ajuster le tir avant qu’il ne soit

trop tard. Cela devrait s’accompagner d’une révision

automatique des cibles, par exemple à chaque cinq

ans, comme le propose entre autres la France.

Mais il faudra aussi tarifier le carbone. C’est l’élément

le plus important, selon le Groupe d’experts

intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

À l’heure actuelle, il n’y a que 12 % des émissions

mondiales qui sont ainsi tarifiées. Il est absurde de

vouloir tourner le dos aux énergies fossiles tout en les

subventionnant indirectement. Pour changer les

comportements, il faut changer les choix offerts.

[…]

3

Édition du 1 novembre 2015, section DÉBATS, écran 2

Paul Journet / La Presse

Même si chacun

respectait ses

promesses, ce

serait insuffisant.

Leurs engagements

mèneraient à un

réchauffement de

2,7 oC...plus que le

seuil à ne pas

dépasser, 2 oC.

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Cop21 vs. 2 oC

ÉMISSIONS DE GES - CUMULATIF GLOBAL

Bloomberg New Energy Finance

Climate Action Tracker

Historique

Pre-COP21

pledges

INDC

trajectory

2°C

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Engagements insuffisants

Cependant, un rapport du

Programme des Nations unies

pour l'environnement (PNUE)

publié jeudi dernier...

on se dirige plutôt vers une

augmentation des températures

entre 2,9 °C et 3,4 °C.

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Page 7: L’avenir énergétique dans l’industrie minière2 OCTOBRE 2015. C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois ... publié jeudi dernier... on se dirige plutôt vers

Source : L’International Energy Agency et la Banque mondiale.

Remarque : Les émissions de carbone découlent de la génération d’énergie. 7

Le PMB et les émissions de carbonene font plus bon ménage

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Remarque : Inclut le GNL et le gain au raffinage, mais exclut les biocarburants

Source : IEA; CDIAC; BP; Bloomberg New Energy Finance

Source : BNEF Sommet de BNEF, New York, 5 avril 20168

Croissance du produit

mondial brut (réel)

Émissions de carbone mondiales attribuables aux combustibles fossiles(GIGATONNES DE CO2/ANNÉE)

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Ces émissions n'ont augmenté que de

0,7 % en 2014, sont demeurées stables

en 2015, et ne devraient augmenter que

de 0,2 % en 2016. Une situation sans

précédent en période de forte croissance

économique.

Les émissions mondiales de GES sont

stables, mais néanmoins trop élevées

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Objectifs de réduction des émissions de GES au Québec

2020 2030 2050

Réduction

de 20 %Réduction

de 37,5 %

Réduction

de 80 %

Année de référence : 1990

Page 11: L’avenir énergétique dans l’industrie minière2 OCTOBRE 2015. C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois ... publié jeudi dernier... on se dirige plutôt vers

Politique énergétique 2030L’énergie des QUÉBÉCOIS source de croissance

Objectifs :

• Privilégier une économie faible en carbone ;

• Mettre en valeur de façon optimale nos ressources énergétiques ;

• Favoriser une consommation responsable ;

• Tirer pleinement parti du potentiel de l’efficacité énergétique ;

• Stimuler la chaîne de l’innovation technologique et sociale.

11

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Politique énergétique 2030L’énergie des QUÉBÉCOIS source de croissance

Objectifs :

• Privilégier une économie faible en carbone ;

• Mettre en valeur de façon optimale nos ressources énergétiques ;

• Favoriser une consommation responsable ;

• Tirer pleinement parti du potentiel de l’efficacité énergétique ;

• Stimuler la chaîne de l’innovation technologique et sociale.

12

Cibles :

• AMÉLIORER de 15 % l’efficacité avec laquelle l’énergie est utilisée ;

• RÉDUIRE de 40 % la quantité de produits pétroliers consommés ;

• ÉLIMINER l’utilisation du charbon thermique ;

• AUGMENTER de 25 % la production totale d’énergies renouvelables ;

• AUGMENTER de 50 % la production de bioénergie.

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Bilan énergétique du Québec

•Une grande part à l’électricité, un choix énergétique gagnant au Québec

•Une grande consommation de produits pétroliers, grands émetteurs de GES et de particules fines

13

Électricité

37,3 %

Produits pétroliers

39,7 %

Transport

78,5 %

Biomasse 7,4 %

Charbon 0,7 %

Gaz naturel

14,9 %

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Bilan des émissions de GES du Québec

Dans notre radar:

• Transport : 43 % des émissions, dont 78 % provenant du transport routier+ 31 % vs 1990

• Industrie : 30,8% des émissions- 21,8 % vs 1990

14

1 Source : données 2013 du MDDELCC http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/ges/2013/inventaire-1990-2013.pdf

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L’approche de Gaz Métro 1. Augmenter nos efforts en matière d’efficacité

énergétique

2. Augmenter la part des énergies renouvelables

3. Substituer le gaz naturel aux produits pétroliers là où c’est souhaitable

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Gaz naturel liquéfié 101

•Devient liquide lorsqu’il est refroidi à - 162°C

(- 260 °F)

•Volume: prend 600 fois moins d’espace

•Incolore, inodore et non odorisé (le mercaptan se

cristalliserait). Des détecteurs de méthane doivent

donc être utilisés

•Non toxique et non corrosif

•Projet d’agrandissement à l’usine de liquéfaction,

stockage et regazéification (LSR) de Montréal pour

accroitre la capacité de liquéfaction

• La production passera de 3 à près de 10 Bcf par année

17

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Desservir en GNL le Québec et le Nord-Est des États-Unis

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C A N A D A

Matane

Tadoussac

Mississauga

Lévis

Cornwall

RHODEISLAND

MASSACHUSETTS

CONNECTICUT

Monts Otish

Baie-Comeau

VERMONT

MAINE

Bécancour

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Approvisionner les mines et les industries éloignées du réseau gazier

CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT EN GNL

Stornoway

Arcelor Mittal

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Dégringolade des prix du pétrole

20 $

30 $

40 $

50 $

60 $

70 $

80 $

90 $

100 $

110 $

2014-0

5-0

1

2014-0

5-2

2

2014-0

6-1

2

2014-0

7-0

3

2014-0

7-2

4

2014-0

8-1

4

2014-0

9-0

4

2014-0

9-2

5

2014-1

0-1

6

2014-1

1-0

6

2014-1

1-2

7

2014-1

2-1

8

2015-0

1-0

8

2015-0

1-2

9

2015-0

2-1

9

2015-0

3-1

2

2015-0

4-0

2

2015-0

4-2

3

2015-0

5-1

4

2015-0

6-0

4

2015-0

6-2

5

2015-0

7-1

6

2015-0

8-0

6

2015-0

8-2

7

2015-0

9-1

7

2015-1

0-0

8

2015-1

0-2

9

2015-1

1-1

9

2015-1

2-1

0

2015-1

2-3

1

2016-0

1-2

1

2016-0

2-1

1

2016-0

3-0

3

2016-0

3-2

4

2016-0

4-1

4

$U

S/B

aril

Prix du WTI

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Hiver 2015-16 : 2,05$

Prix du diésel versus le prix du GNL

10,00

12,00

14,00

16,00

18,00

20,00

22,00

24,00

26,00

28,00

30,00

jan

v.-

14

févr.

-14

ma

rs-1

4

avr.

-14

ma

i-1

4

juin

-14

juil.

-14

aoû

t-1

4

sep

t.-1

4

oct.

-14

nov.-

14

déc.-

14

jan

v.-

15

févr.

-15

ma

rs-1

5

avr.

-15

ma

i-1

5

juin

-15

juil.

-15

aoû

t-1

5

sep

t.-1

5

oct.

-15

nov.-

15

déc.-

15

jan

v.-

16

févr.

-16

ma

rs-1

6

avr.

-16

ma

i-1

6

juin

-16

juil.

-16

aoû

t-1

6

sep

t.-1

6

Prix comparatifDiesel vs GNL

Diesel GNL

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Mine Renard de Stornoway

LA PREMIÈRE MINE DU NORD QUÉBÉCOIS

À ÊTRE APPROVISIONNÉE EN GNL

Le GNL en remplacement du diésel • Réduction des GES : jusqu’à 42 % avec

procédé de récupération de chaleur

• Réduction significative de NOx et de SOx

• Réduction de 8 à 10 M$ des coûts annuels

d’opération

Prix Reconnaissance de l'Association de la

Construction du Québec pour le chantier

d’importance en 2016

22

Page 23: L’avenir énergétique dans l’industrie minière2 OCTOBRE 2015. C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois ... publié jeudi dernier... on se dirige plutôt vers

Mine Renard de Stornoway

Une solution prouvée, flexible et

sécuritaire

• Approvisionnement à partir de l’usine LSR par

camions-citernes

• Distance de Montréal jusqu’au site : 1 040 km

• Réservoir cryogénique pour stocker le GNL

• Autonomie jusqu’à 10 jours d’opérations

• Construction de 7 unités électrogènes de

2.1MW

• Suffisant pour réponde aux besoins de

fonctionnement évalués à 9,5 MW

23

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24

Conversion du mazout lourd vers le GNL

(gaz naturel liquéfié)

(…) projet-pilote : diminution des coûts

de production de 10% et des émissions

de gaz à effet de serre de plus de 30%.

ArcelorMittal

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UN PAS DE PLUS VERS LA DESSERTE SUR

LA CÔTE-NORD

•Projet pilote d’une durée d’un an

•Conversion du mazout vers le GNL

•Première usine au Québec à utiliser cette

technologie

•Réduction des émissions de GES :

• Plus de 4 945 tonnes éq. CO2 / année

Source: ArcelorMittal

Projet pilote à l’usine de bouletage d’ArcelorMittal

Page 26: L’avenir énergétique dans l’industrie minière2 OCTOBRE 2015. C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois ... publié jeudi dernier... on se dirige plutôt vers

ÉOLIEN, STOCKAGE D’ÉNERGIE ET

COUPLAGE

•La plus grande éolienne du grand nord

québécois

•En fonction depuis l’été 2015

•Puissance de 3 MW

•Spécialement adaptée pour affronter les

climats extrêmes

• Exposée au givre, soumise à des froids de

-40 °c et à des vents de 120 km/h

•Représente une réussite sans précédent sur

le plan technologique. 26

Mine Raglan de Glencore

Page 27: L’avenir énergétique dans l’industrie minière2 OCTOBRE 2015. C’est un dur temps pour l’optimisme. Il reste un mois ... publié jeudi dernier... on se dirige plutôt vers

Mine Raglan de GlencoreÉOLIEN, STOCKAGE D’ÉNERGIE ET COUPLAGE

271 En date du mois d’août 2016.

Réduction de 11 000 tonnes de

GES1

Réduction de 4 millions de

litres de diesel1

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Édition du 11 avril 2015, section ACTUALITÉS, écran 14

MARTIN CROTEAU

ÉMISSIONS DE GES

DES PROGRÈS AMOINDRIS PAR LE SECTEUR DU TRANSPORT, CONCLUT UNE ÉTUDEQUÉBEC — Les progrès réalisés par les industries québécoises

en matière de lutte contre les changements climatiques ces

dernières années ont été plombés par la hausse du nombre de

véhicules sur nos routes, confirment des données rendues

publiques par Québec hier.

Selon l’Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de

serre, que le gouvernement Couillard a dévoilé hier, la province a

atteint et même dépassé la cible qu’elle s’était fixée dans le cadre

du protocole de Kyoto. Ses émissions ont reculé de 8 % en 2012

par rapport au niveau de 1990.

Les progrès les plus importants ont été réalisés dans les

industries (- 21 % par rapport à 1990), dans le chauffage des

bâtiments (- 31 %) et dans la gestion des matières résiduelles (-

40,9 %).

Mais une grande partie de ces avancées ont été annulées par le

secteur du transport, dont les émissions ont crû de 25,7 % depuis

1990. Bien que les émissions totales des voitures et camions

aient très légèrement reculé au cours des dernières années, le

secteur est maintenant responsable de 44 % des rejets de GES

de la province.

Le rapport montre du doigt l’augmentation importante du nombre

de camions légers (180 % depuis 1990) et de camions lourds (31

%), ce qui explique la hausse des émissions dans le secteur du

transport, pourtant marqué par des avancées importantes des

constructeurs automobiles en matière d’économie de carburant,

précise le rapport. En outre, les distances parcourues par les

automobilistes s’allongent.

« Il faut noter que la meilleure performance sur le plan

énergétique des moteurs des véhicules ne se traduit pas

nécessairement par une diminution des émissions de GES, car

cet avantage potentiel est diminué, voire annulé, par

l’augmentation de la puissance, du poids et des accessoires des

véhicules ainsi que du kilométrage parcouru. »

— Extrait du rapport sur les émissions de gaz à effet de serre en

2012 et leur évolution depuis 1990

Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, estime que Québec

devra engager des sommes importantes pour poursuivre le

développement des transports collectifs s’il veut infléchir la

courbe des émissions des véhicules. (…)

DES PROGRÈS AMOINDRIS PAR LE SECTEUR

DU TRANSPORT, CONCLUT UNE ÉTUDE

grande partie des avancées

annulées le transport, dont

les émissions ont crû de

25,7%

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Cibler les grands consommateurs de carburant

29Sources: Ressources Naturelles Canada et Office de l'Efficacité Énergétique, 2011

Routier - véhicules légers52%

Routier - véhicules lourds27%

Maritime6%

Hors route4%

Ferroviaire3%

Aérien8%

Répartition des GES en transport - Québec

Transport

lourd

Transport lourd (routier, maritime, ferroviaire

et hors route) = près de la moitié des GES

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Une mine américaine convertit ses camions Caterpillar au GNL

• Une commande pour convertir une flotte de Caterpillar 785

• Les camions devraient fonctionner au GNL d'ici la fin janvier 2017

30

GFS Corp Announces New, Natural Gas Conversion

Systems for Caterpillar 785 Haul Trucks and Caterpillar

992 Wheel Loaders.

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Conversion des camions de

mines

Alpha Coal (Wyoming, USA) a converti

son parc de véhicules

•Le choix du GNL en remplacement du

diesel :

• Consommation d’ un camion: 1 million de litres

de diesel

• Réduction avec le GNL : 2 790 tonnes de CO2

• Véhicules spécialisés: camions qui fonctionnent

24/7

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L’accord de Paris sur le climat

entre en vigueur

… vendredi 4 novembre « un jour historique pour la planète

», parce qu’il marque l’entrée en vigueur de l’accord de Paris

sur le climat (COP21)

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Deux ans avant de concrétiser l'Accord de Paris sur

le climat

… pour mettre au point d'ici décembre 2018 les règles

d'application de l'accord sur le climat conclu l'an

dernier à Paris.

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Martin Imbleau Vice-Président, Développement de l’entreprise

et énergies renouvelables