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Anodisation – Chromage Dur – Nickelage Chimique Lille (59 000) & Vire (14 500) Chromage dur

Chromage dur

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Page 1: Chromage dur

Anodisation – Chromage Dur – Nickelage Chimique

Lille (59 000) & Vire (14 500)

Chromage dur

Page 2: Chromage dur

Introduction

Page 3: Chromage dur

0 2 4 6 8 10

Plomb

Cadmium

Or

Aluminium

Nickel

Fer

Tungstène

1,51,8

22,52,5

2,72,93

3,54,3

4,55,5

7,59

Un métal très dur…

Chrome

Page 4: Chromage dur

Un métal très peu corrosif…

L’air, salin, les gaz, les

vapeurs chaudes

oxydantes ou

corrosives,

l’hydrogène sulfuré,

le chlore, le soufre…

L’eau, épurée, salée, déminée,

neutre, de puits profonds…

Les produits

chimiques usuels,

Le pétrole et ses

dérivés, ses gaz

de combustion,

Les huiles,

Etc. Les métaux ou les verres en

fusion, Les agents démoulant,

Chromage

Dur

Le chromage dur n’est pas attaqué par :

Page 5: Chromage dur

Un métal qui glisse fort !

Page 6: Chromage dur

Carractéristiques

1 000 à 1 100 Vickers (Hv)

Température de fusion 1 880°C

Température d’ébullition 2 680°C

Susceptibilité magnétique Amagnétique

Coefficient de dilatation 7 x10-6 / °C

Résistivité électrique 14 µΩ.cm

Conductivité thermique 0,1 Cal.cm/cm².s.°C

Elasticité E = 15 000 kg/mm². Rupture R = 15 kg/mm²

Pouvoir réflecteur supérieur à celui de l’argent

Page 7: Chromage dur

La résistance à l’usure

La porosité

La teneur en hydrogène et oxygène

La densité

La résistivité électrique

Carractéristiques

Page 8: Chromage dur

Répartition de l’utilisation du chromage

Fonction Répartition du total (en %)

Anti-usure

(frottement, abrasion, érosion)53

Anticorrosion

(seul ou en bi-dépôts)22

Amélioration des

caractéristiques de glissement11

Amélioration des aspects 8

Autre

(isolation, propriétés optiques)6

Page 9: Chromage dur

Choix des épaisseurs

52

4

Epaisseur mm Critères Exemples

5µ Chocs Limes, forets, cames, culbuteurs…

15µ Chromage à la côte Moules (plastique, verre…)

25 à 50µ Frottement pureVilebrequins, chemises de cylindres,

vérins, outillage de contrôle (calibre),

filières, etc…

0,10 / 0,20

Dépôts rectifiés,

sollicitations

mécaniques

Portées d’arbres, glissières, arbres de

pompes et turbines, rouleaux

0,400 Réparation Pistons de compresseurs, cylindres

Page 10: Chromage dur

La préparation des surfaces

Préparation des surfaces

Page 11: Chromage dur

La préparation a pour rôle de rendre la surface physiquement propre afin

d’assurer le bon déroulement des opérations ultérieures et par là même, de

garantir la qualité du produit fini, en particulier l’édhérence.

Le dégraissage a une double vocation :

- assainir l’interface métallique en éliminant les pollutions superficielles

- assurer la mouillabilité (à l’eau) de la surface et donc conférer au métal

l’hydrophilie requise pour les TS ultérieurs.

Le dégraissage

Page 12: Chromage dur

Le polissage mécanique

Prépolissage avec différentes granulométries

Pièce

Support

Cisaillement microcopean

Déformation plastique

P

V

Le polissage et le microbillage est une composante du parachévement (ou

finition) des pièces métalliques visant à obtenir un bel aspect, un fini ou un état de

surface de haute qualité. Cette qualité de surface est caractérisée par la rugosité,

la brillance, l'éclat...

Page 13: Chromage dur

Le sablage mécanique et microbillage

Le sablage est l'action d'envoyer une fine poussière de sable ou de billes de verre

sous pression contre une surface. La pression étant assurée par l'air produit par

un compresseur. Plus il y a de pression, plus fort est l'impact et donc le décapage.

Plus le diamètre du granulas projeté sera gros, plus il y aura de dégâts à la surface

de la partie à traiter.

Pièce

V

Impact

Support

Page 14: Chromage dur

Dégazage

L’opération de chromage donnent lieu à un violent dégagement gazeux

d’hydrogène et d’oxygène à la surface du dépôt, qui provoque une occlusion de

gaz dans le dépôt.

Le dégagement des atomes d’hydrogène, solubles dans la surface de dépôt

provoque la formation de bulles d’hydrogène, sous forte pression, à l’intérieur du

métal. Il est la cause des phénomènes de fragilité et de diminution de résistance

à la fatigue.

Il existe effectivement un traitement correctif de ces défauts qui est une

opération de dégazage.

Capacité d’étuve de dégazage de Verbrugge Técal : 2000 x 2800 x 2700 mm

Page 15: Chromage dur

Electrolyse

Page 16: Chromage dur

Le bain de chrome

Cathode

Anode+

-

H2H2

H2

H2

O2

O2

O2

1%H2SO4

Cr6+

Cr3+

Cr6+

Cr3+ Cr

Cr

Cr

Anode

+

O2 O2

O2

Cr6+

Cr6+

Cr3+

Cr3+

Cr

Cr

Cr

Acide chromique (CrO3)

Acide sulfurique (H2SO4)

La composition type est de :

Page 17: Chromage dur

Les réactions globales

A la cathode (-)

Le Cr est réduit en Cr

Dégagement de H2

Dépôt de métal chrome Cr

6+ 3+

0

A l’anode (+)

Oxydation Cr en Cr

Dégagement de O2

6+3+

Page 18: Chromage dur

Le bain de chrome

Les opérations de chromage dons définies par les paramètres suivants :

Densité de courant : 20 – 80 amp/dm²

Température : 40° - 60°

Concentration en CrO3 : 150 – 400 g/l

Teneur en SO4

On choisit ces paramètres en les faisant varier, afin d‘assurer une valeur convenable

aux divers facteurs du bain et du dépôt.

2-

Page 19: Chromage dur

Capacité de bain de Verbrugge Técal

Verbrugge Técal dispose 11 bains dont la puissance maximale est de 31 750 a/h.

Dimensions Volume (l)

1/2/3 700²x1200 3150

4 800²x500 470

5 500x1200x850 860

6 3600x500x1250 4620

7/8 700x1000x1750 5200

9 1100²x2900 7200

10 1300²x3200 7300

11 1400x1800x5800 21000

Page 20: Chromage dur

Tem

pér

atu

re (

°C)

10

20

30

40

50

60

70

Densité de courant A/dm2

(Vitesse de déposition µm/h)

10 20 30 40

40302010 50 60

Abaque synoptique des principaux facteurs

70 80

80700

1000

1200

1000

700

Du

reté VickersBrûlé

Givré

Brillant

Laiteux

Mat

0

Page 21: Chromage dur

Isodureté en fonction des paramètre de chromage

Page 22: Chromage dur

Evolution du rendement avec la densité du courant

Ren

dem

ent

de

cou

ran

t (%

)

10

20

30

Densité de courant A/dm2

40604020 28 100

Catalyseur sulfate

Catalyseur organique

Page 23: Chromage dur

Les paramètres du bain électrolytique

Rendement cathodique

Conductibilité de la solution

Le pouvoir de pénétration

La vitesse de déposition

Page 24: Chromage dur

Variation du rendenment cathodique d’un bain à 250g/l

10

12

14

16

18

20

22

4321 5 6

24

26

7 8

Teneur en acide ajouté à CrO 3

Ren

dem

ent

du

co

ura

nt

(en

%) Acide fluosilicique

Acide fluorhydrique

Acide sulfurique

Page 25: Chromage dur

Variations du rendement cathodique

en fonction de la concentration en CrO3

10

12

14

16

18

20

22

200100 300

24

26

400 CrO 3 g/l

Ren

dem

ent

du

co

ura

nt

(en

%)

8

Acide fluosilicique

Acide fluorhydrique

Acide sulfurique

Page 26: Chromage dur

Tem

pér

atu

re

10

20

30

40

50

60

70

Densité de courant A/dm2

(Vitesse de déposition µm/h)

10 20 30 40 50

40302010 50 60

Vitesse théorique pour un bain classique

Page 27: Chromage dur

Evolution de la vitesse de déposition

avec la densité du courant

(Vit

ess

e d

e d

ép

osi

tio

n µ

m/h

)

20

40

100

Densité de courant A/dm2

60453015 75 90

60

80

Catalyseur sulfate

Catalyseur organique

Page 28: Chromage dur

1

2

3

4

5

6

7

8

9

150 200 300250 350 400

Pouvoir couvrant en fonction de la concentration

en acide chromique avec H2SO4

2 g/l H2SO4

2,5 g/l H2SO4

3 g/l H2SO4

3,5 g/l H2SO4

A/dm²

g/l

Page 29: Chromage dur

Rapport CrO3/H2SO4 assurant le meilleur pouvoir

couvrant dé bain suivant lé concentration en CrO3

Concentration en CrO3 g/l Rapport CrO3/H2SO4

150 300

200 200

250 155

300 140

350 130

400 125

Page 30: Chromage dur

Dépôt

Page 31: Chromage dur

Les paramètres du dépôt

La brillance

La dureté

La résistance à l’usure

La porosité

La teneur en hydrogène et oxygène

La densité

La résistivité électrique

Le module d’élasticité et la résistance à la traction

Page 32: Chromage dur

Influence de la forme des pièces

1

1

52

4

1 Effet d’arrête: surépaisseur.2 Angle rentrant: absence de dépôt.3 Gorges ou cavités borgnes.4 Filetage: profil modifié.5 Pas de dépôt: acceptable si zones non fonctionnelles.

Page 33: Chromage dur

Amélioration de la répartition dé dépôts

Il y a plusieurs solutions pour obtenir un dépôt quasi parfait :

Augmentation de la distance anode – cathode

Utilisation de montage

Cathode auxiliaire ou voleur de courant

Anode auxiliaire ou anodage

Anode de forme

Ecran ou diaphragme

Autre modification ( Prolongement de la pièce, diminution de la longueur de l’anode par rapport à la cathode, utilisation de forme biconique, etc.)

Page 34: Chromage dur

L’essai de dureté VICKERS consiste à imprimer sur la surface de la pièce un pénétrateur

en forme de pyramide droite à base carrée d’angle au sommet de 136° sous une

charge F et à mesurer la diagonale d de l’empreinte laissée après suppression de la

charge.

Cet essai est le plus précis est permet de tester des pièces fines.

Profondeur de l’empreinte

Largeur de l’empreinte

L’essai de dureté VICKERS

Diagonal de l’empreinte

Couche de dépôt

Page 35: Chromage dur

L’essai de dureté BRINELL

Couche de dépôt

Profondeur de l’empreinte

L’essai Brinell utilise comme poinçon une bille en acier trempé ou en carbure de

tungstène de 10 mm de diamètre (D). La pression se varie selon le métal.

On mesure la dureté selon la force appliquée et le diamètre de l’empreinte (en

millimètre)

d

F

Diamètre D

Page 36: Chromage dur

L’essai de dureté Rockwell consiste à mesurer l’enfoncement d’un pénétrateur appuyé

sous faible charge sur la surface à essayer.

Application d'une charge initiale F, le pénétrateur s'enfonce d'une profondeur (a) ; c'est le

Zéro du test. 2° Temps : Application d'une force supplémentaire F1. Le pénétrateur

s'enfonce alors d'une profondeur (b) . 3° Temps : Relâchement de la force F mais

maintient de la force Fo. On obtient une profondeur (c).

La mesure "Rockwell" correspond donc à l'indicateur d'enfoncement : e = c - a

L’essai de dureté ROCKWELL

F F + F1 F1

a b

c

e

Page 37: Chromage dur

Contrôle

Contrôles de rugosités multi-

critères par appareil enregistreurContrôles de duretés par

micro-duromètre Leitz Contrôle microscopique

Page 38: Chromage dur

La relation entre la dureté et la résistance

à la traction ou rupture

Page 39: Chromage dur

Rectification

Le rectification reste bien souvent le seul moyen d’obtenir sur vos pièces

mécaniques un dimensionnel et une géométrie précise à des micromètres.

Avantage de la rectification

Possibilité de s'attaquer aux matériaux les plus durs

Pouvoir atteindre des tolérances dimensionnelles de l'ordre du

micromètre (0,001 mm) et donc d'usiner des pièces plus précises

Obtenir un état de surface poussé

Verbrugge Técal dispose un parc de machines capable de traiter des pièces

jusqu’à 6 tonnes.

Page 40: Chromage dur

EMAGRectification cylindré grande longueur

Rectification

Page 41: Chromage dur

Usine de Vire (Anodisation)

1, Rue de l’Industrie

14 500 VIRE

02 31 09 02 96

Usine de Lille (Nickel, Chrome, Rectification)

2, Rue de la Prévoyance

59 000 LILLE

03 20 53 74 55

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