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LaLaLa Août 2017 NO. 4

ŒUVRE PONTIFICALE DE SAINT-PIERRE-APÔTRE

BarqueBarqueBarque PierrePierrePierreLa joie de donner!

Grâce à vous, l'Œuvre pontificale de Saint-Pierre-Apôtre a connu une année fructueuse. Nous pensons à tous nos bienfaiteurs et bienfaitrices qui, à travers les legs testamentaires, nous ont permis de continuer d'assurer la formation des futurs prêtres partout dans le monde. Nous les portons dans nos prières de chaque jour. Que leurs âmes reposent en paix!

En donnant, vous exprimez le bonheur de partager! Ainsi, vous expérimentez la joie de l'évangile qui nous invite à imiter Jésus-Christ. Le but des Œuvres pontificales missionnaires est d'être solidaire par le partage et la prière. Nous sommes persuadés que vous y adhérez de tout cœur. Un grand merci!

Votre joie de donner a aussi rendu heureux beaucoup de recteurs de séminaires et de jeunes séminaristes dans plusieurs pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. Vous avez pu leur venir en aide concrètement et ils vous en sont très reconnaissants. J'ai même rencontré de jeunes prêtres qui étudient à l'étranger grâce à vos dons sans quoi, ils ne pourraient pas faire des études supérieures qui leur permettront de devenir des formateurs de futurs prêtres missionnaires dans leurs pays et ailleurs.

Je vous invite à avec tous les bienfaiteurs et bienfaitrices de notre pays qui donnent être en communiongénéreusement. Soyez emballés de participer à la joie des jeunes séminaristes ainsi qu'à celle des prêtres qui assurent leur formation. Vous y découvrirez un profond sentiment, car il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. Oui, vous avez aidé à la relève sacerdotale et vous pouvez continuer à le faire. Bravo!

Le Canada fête 150 ans! dans le cœur des baptisés et surtout, la Joie de donner qui se Fêtons 150 ans de générositépoursuit à travers vous, les bienfaiteurs et bienfaitrices d'aujourd'hui!

P è re Yoland Ouellet, o.m.i. Directeur national des OPM

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René Mailloux, f.m.s.

Je devais avoir 12 ans. Un prédicateur était venu dans la paroisse pour les retraites annuelles. Il disait qu'il était un missionnaire qui venait vers nous. Bien que je puisse comprendre ce qu'il voulait dire en se déclarant missionnaire, je trouvais que ce n'était pas le titre approprié. Pour moi, un missionnaire, c'était quelqu'un, comme ce cousin dont ma mère me parlait souvent,

qui était parti en Afrique, qui devait voyager à dos d'âne, qui ne revenait nous visiter qu'une fois tous les dix ans. Ce bon père bedonnant, qui de plus était arrivé à la paroisse en taxi, ne correspondait pas à l'image que je me faisais alors d'un missionnaire.

Je comprends bien les termes ad intra et ad extra qui sont devenus courants pour désigner les deux lieux de la mission. Ces termes latins semblent un peu pompeux pour signifier que l'on reste chez soi ou que l'on va dans un pays lointain. J'ai vécu 39 années dans des pays éloignés. J'y ai connu le manque de confort, le manque de moyens adéquats pour faire le travail que nous devions faire, et parfois, le manque de reconnaissance pour ce que nous faisions. J'y ai aussi connu la joie, une joie que l'on ne peut pas expliquer, mais que l'on ressent profondément quand on réalise que l'on devient un peu plus un frère universel.

Depuis 10 ans, je suis revenu dans mon pays et j'essaie d'y missionner. Non seulement l'exotisme des pays étrangers me manque, mais il me semble qu'il est aussi difficile d'être missionnaire ici que ce l'était en Afrique ou en Haïti.

La mission n'est pas un lieu, c'est une démarche vers l'autre, afin de témoigner devant lui que Jésus est un type formidable et que le servir donne un sens à notre vie. J'ai essayé de donner ce témoignage aux Africains et aux Haïtiens. À Montréal, je les rencontre chaque jour dans la rue, dans le métro et un peu partout. En plus, je rencontre des Asiatiques, des Sud-Américains et des gens d'un peu partout sur la terre. Ceux qui étaient des étrangers

viennent maintenant chez nous, nous n'avons qu'à les accueillir, à en faire nos frères et sœurs, nous n'avons plus à aller chez eux pour témoigner de l'Évangile.

Bien entendu, nous avons encore besoin de personnes qui vont témoigner au loin. Nous avons aussi besoin de personnes qui viennent de loin pour nous porter le témoignage. « De toutes les nations faites des disciples. » (Matthieu 28, 19) « Vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde. » (Actes 1, 8)

Il y a eu une progression, l'Église primitive s'est développée autour de la Méditerranée, en Europe, vers l'Amérique et l'Afrique, en Océanie, plus difficilement en Asie. Comme la terre est ronde, on a fini par en faire le tour. Les périphéries ne sont plus nécessairement géographiques. Des gens de différentes origines ethniques vont et viennent. Ils s'unissent avec d'autres personnes. La terre devient un village global.

Être missionnaire, c'est aussi vivre parmi des gens qui sont souvent indifférents envers l'Église, quand ils ne sont pas hostiles. Se définir comme religieux ou même simplement comme chrétien pratiquant ne veut pas dire grand-chose pour bien des gens.

L'important, c'est de témoigner, plus souvent par nos actions que par nos paroles. Chacun recevra ce témoignage et l'Esprit décidera comment chacun sera touché par l'Évangile que j'aurai vécu devant eux.

La mondialisation de la mission

Par René Mailloux, f.m.s.

Intentions du Pape

Septembre 2017 Prions pour les paroisses au service de la mission

Afin qu'animées d'un esprit missionnaire, elles soient des lieux de communication de la foi et de témoignage de la charité.

Août 2017 Prions pour les artistes

Pour les artistes de notre temps : que leurs œuvres, fruits de leur talent, nous aident tous à découvrir la beauté de la création.

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Il prêchait dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits et disaient : « N'est-ce

pas lui qui pourchassait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici pour les conduire enchaînés aux grands prêtres? »

Cependant, Saul se fortifiait de plus en plus dans la foi et il confondait les Juifs qui habitaient à Damas, leur démontrant que Jésus était le Christ.

Après un temps assez considérable, les Juifs se concertèrent pour le tuer, mais leur complot parvint à la connaissance de Saul. Ils gardaient aussi les portes jour et nuit, afin de le tuer.

Mais ses disciples le prirent de nuit et le firent descendre par la muraille dans une corbeille.

Petite méditation biblique et prière Petite méditation biblique et prière

Petite méditation biblique et prière

Actes 9, 20 – 25

Pour être un missionnaire, pour témoigner du Christ, il faut être prêt à faire toutes sortes de choses plus ou moins originales. Paul est sorti de l'enceinte de la ville de Damas en se faisant descendre le long de la muraille dans un panier et il est allé ailleurs où on voudrait bien écouter sa prédication. Il n'a pas laissé les circonstances l'arrêter. Il est parti laissant derrière lui les difficultés passées en regardant vers l'avenir.

Seigneur, ce n'est pas toujours facile aujourd'hui de proclamer notre foi en toi. Nous dérangeons beaucoup de gens quand nous nous affichons comme tes disciples. Donne-nous la force de continuer à témoigner de toi par nos actions et nos paroles.

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Par René Mailloux, f.m.s.

L'Œuvre de Saint-Pierre-Apôtre a contribué à la construction d'un séminaire propédeutique à Mbujimayi en République Démocratique du Congo.

Qu'est-ce qu'un séminaire propédeutique? C'est l'entrée au grand séminaire. Les jeunes y font une année d'étude spirituelle et d'évaluation de leur vocation avant d'aborder les études de philosophie et de théologie. Pour les prêtres diocésains, c'est à peu près l'équivalent du noviciat pour les religieux.

Ils sont 58 séminaristes entassés avec le grand séminaire. Pour avoir l'espace nécessaire et aussi un peu d'isolement pour mieux vivre leur moment de discernement et de formation spirituelle, ils doivent avoir un lieu bien à eux.

L'OPSPA du Canada francophone a fourni 50 000,00 $ US venant de vos dons. Ce montant couvre environ le tiers du coût total de la construction. Le reste devrait être fourni par d'autres organismes et par la contribution locale.

reLa 1 photo nous montre la pose de la première pierre par Mgr Bernard Emmanuel Kasanda, l'évêque du diocèse. Sur ela 2 photo, les murs de brique sont déjà élevés.

Merci aux généreux donateurs.

PROJET

Souvenirs et anecdotes

Conseil d'administration des OPM : M. Benoît Cardin (président), P. Yoland Ouellet, o.m.i (secrétaire), P. Jean-Claude Bergeron, m.s.a., Mme Solange Blaquière-Beauregard, S. Elmire Allary, m.i.c.

La Barque de Pierre est publiée par l'Œuvre pontificale de Saint-Pierre-Apôtre. Directeur des publications : P. Yoland Ouellet, o.m.i.Rédacteur : René Mailloux, f.m.s.

En Haïti, j'étais directeur d'une petite école secondaire (environ 250 élèves). L'école, l'église et le presbytère occupaient le haut d'une colline. Le curé agrandissait son presbytère. Il faisait faire des blocs de ciment. Il utilisait un espace plat devant l'école, car il n'y avait pas de lieu propice près du presbytère. Quand les blocs étaient secs et durcis, il fallait les transporter. Bien entendu, on a demandé aux élèves de le faire pendant leur récréation. Leur enthousiasme n'était pas débordant. J'ai alors composé une petite chanson qui disait : Tout moun ki gen courag, ki gen gwo pognet, yo pral transpoté yon blok de ciman. (Toute personne qui a de la force et de bons bras devrait transporter un bloc de ciment.)

Je me suis mis à chanter très fort en transportant deux blocs et les jeunes amusés se mirent à chanter et à transporter les blocs.

Voyez ce qu'une chanson et un bon exemple peuvent faire.

René Mailloux, f.m.s.

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Souvenirs et anecdotes d'un vieux missionnaire