ICIL’ACTION SOCIALE

MUNICIPALEA PLEINEMENT DROIT

DE CITÉ

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SOMMAIRE EDITORIAL ALAIN JUPPÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

LES VOCATIONS DU CCAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

CHIFFRES DU CCAS 2015. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

UN CONSEIL D’ADMINISTRATION PROCHE DES HABITANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

DES MISSIONS PLURIELLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

UNE NOUVELLE DIMENSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Témoignage de Nicolas Brugère, Adjoint au Maire en charge de la Santé et des Seniors, Vice-Président du CCAS

UNE POLITIQUE SOCIALE ENCADRÉE ET STRUCTURÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

UNE NOUVELLE FAÇON D’APPRÉHENDER L’ACTION SOCIALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Témoignage d’Alexandra Siarri, Adjointe au maire en charge de la cohésion socialeet territoriale

fAVORISER L’ACCÈS AU LOGEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

NOUS PARTAGEONS LES MÊMES VALEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Témoignage de Philippe Mirande-David, Responsable unité territoriale Bordeaux à la CAF de la Gironde

uN TRAVAIL QUI MÉRITERAIT D’ÊTRE PLUS ET MIEUX CONNU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Témoignage de Benoît Bonello, Administrateur du CCAS, représentant les associations

PROMOUVOIR LE BIEN-VEILLIR

uN TRAVAIL DE TOUS LES INSTANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

DES SOLUTIONS NOUVELLES POUR AIDER ET ACCOMPAGNER LE VIEILLISSEMENT . . . . . 26Témoignage du professeur Emeriau, Administrateur du CCAS, représentant les associations de personnes âgées

DES BORDELAIS TÉMOIGNENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

INNOVER ENSEMBLE POUR AGIR EN COMMUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Témoignage de Véronique Delannoy, directrice générale du CCAS

Directeur de la publication : Véronique DELANNOY, directrice-générale

Pilotage du projet : Pierre SOUCHON - Bénédicte BARDANT

Conception éditoriale : Jean-Michel LE CALVEZ ( Jmlc)

Création graphique et maquette : Thierry PIERS

Crédits photos : Laurent WANGERMEZ ; Pascal CALMETTES ; Bruno CHAMBRIER ; P. SOUCHON ; Mairie ; Istockphoto

Réalisation et impression : Jmlc (33 000 Bordeaux) imprimé à 500 exemplaires sur papier PEFC imprim’vert avec des encres végétales.

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L’INNOVATION SOCIALE AU SERVICE DE TOUS

ÉDITO

Le CCAS est nécessairement partie prenante du pacte de cohésion sociale qui se construit à l’image de la diversité bordelaise afin d’apporter des perspectives nouvelles aux plus fragiles d’entre nous. Pour ce faire, maintenir un contact fort et engagé avec les Bordelais et les acteurs sociaux demeure indispensable.

Bien peu de Centres Communaux d’Action Sociale ont aujourd’hui engagé une dynamique aussi active que celle que nous menons ensemble à Bordeaux. Le CCAS est à la fois un acteur majeur de la prévention et un fédérateur d’actions partenariales.

Nous soutenons cet engagement année après année par un renouvellement permanent de notre offre de services au gré de l’évolution des besoins sociaux. A ce titre, Bordeaux a rejoint le réseau des villes amies des aînés et s’engage auprès du ministère de la santé dans le programme PAERPA (Personnes Agées En Risque de Perte d’Autonomie). Elle est aussi présente sur le champ de la silver économie, de l’innovation sociale et de l’e-inclusion.

Face à la nécessité de plus en plus prégnante d’apporter rapidement à nos concitoyens une réponse globale à leurs difficultés, le CCAS développe une écoute accrue de ses partenaires. Le même objectif est recherché dans le rapprochement entre la Ville et le CCAS. En rassemblant tous les services sur un même site nous facilitons la vie des Bordelais et luttons mieux contre la précarité et l’exclusion.

Ainsi, le CCAS se situe encore au cœur de l’articulation partenariale de la cohésion sociale. C’est toute sa force que de savoir mobiliser nos partenaires afin d’agir ensemble pour prévenir et accompagner les vulnérabilités dans tous les âges de la vie.

Alain Juppé, maire de Bordeaux,président de Bordeaux Métropole,président du Centre communal d’action socialeancien Premier ministre

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Le Centre communal d’action sociale s’adresse à tous les Bordelais qui rencontrent des difficultés et qui ont besoin d’être informés sur leurs droits sociaux, accompagnés dans leurs démarches ou orientés vers un partenaire institutionnel ou associatif. Le législateur a confié au CCAS l’instruction « d’aides légales ». Il assure en outre de sa propre initiative un certain nombre de missions dites « facultatives » en lien

avec la politique sociale de la ville qui bénéficie à des publics très variés : jeunes, bénéficiaires du RSA, familles, personnes âgées, etc. Il assure par ailleurs l’accompagnement de certains usagers et la coordination de terrain avec de nombreux partenaires institutionnels et associatifs du champ social.

LES VOCATIONS DU CCAS

ACCUEILLIRINSTRUIRE

ACCOMPAGNERCOORDONNER

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L’ACCOMPAGNEMENT DE TERRAIN DE PUBLICS VULNÉRABLES

UN INTERLOCUTEURPRIVILÈGIÉ

LA COORDINATION ET L’ANIMATION DE NOMBREUSES INITIATIVES SOCIALES

Le CCAS accompagne des usagers dans le cadre d’un parcours résidentiel, d’accès à la santé ou d’insertion. Ces actions comprennent un travail social ou médico-social et s’exprime notamment à travers les différents établissements qu’il gère, le plus souvent dans le cadre de conventions avec les organismes de tutelle (Etat, Agence régionale de Santé (ARS), Conseil départemental). Certaines d’entre elles s’effectuent dans le cadre d’une délégation de compétences. Il gère ainsi différents établissements sous le statut de la fonction publique hospitalière.

Dans le cadre des demandes d’aides légales, le CCAS est le référent pour certaines missions, dont :

Domiciliation ou élection de domicile

Allocations aux personnes âgées1

Allocations aux personnes handicapées21 APA (allocation personnalisée d’autonomie), ASPI (allocation de solidarité aux personnes âgées), ASI (allocation supplémentaire d’invalidité)

2 AAH (allocation pour adulte handicapé), AEEH (allocation d’éducation de l’enfant handicapé), PCH (prestation de compensation du handicap) et Hébergement d’une personne en situation de handicap

Partenaire d’un grand nombre d’institutions et d’associations, le CCAS se mobilise auprès de différents réseaux d’acteurs afin de développer des actions concertées et efficaces. Cette logique de complémentarité et de transversalité est nécessaire pour intervenir le plus en amont possible des situations de précarité.

Demandes d’aides légales

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CHIFFRES DU CCAS 2015

48%

3%

13%

8%

18%

8%

2% Structure Lits Halte Soins Santé609 799 €

Centre d'hébergement Simone Noailles2 641 090 €

Centre d'accueil et d'accompagnementde la famille6 229 366 €

EHPAD Maryse Bastié2 914 904 €

EPHAD La Clairière4 366 843 €

Centre local d'information et de coordination969 982 €

Budget principal16 373 709 €

STRUCTURE BUDGETAIRE 2015 DU CCAS : 34 105 693 €PROJET DE BUDGET PRIMITIF (fonctionnement et investissement)

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UN LIEU RESSOURCES D’INFORMATION ET D’ORIENTATIONLe CCAS a mis en place un service d’accueil original appelé «lieu-ressources» qui permet à chacun de trouver les réponses aux difficultés qu’il peut rencontrer. Animé par des médiateurs, il propose de l’information et de la documentation en libre accès, une offre d’accueil, d’écoute et d’orientation, ainsi que des permanences thématiques autour de la santé, de la culture, de l’emploi ou de l’accès aux droits. Cet espace spécifique d’information et d’orientation est d’ailleurs situé à la Cité municipale de Bordeaux.

110 000LE CHIFFRE À RETENIR

1 400 personnes accompagnées individuellement (jeunes bénéficiaires du RSA, seniors, personnes en errance, familles monoparentales…)

110 000 personnes orientées chaque année

992 évaluations de dépendance de personnes âgées

1 571 usagers faisant élection de domicile

960 chambres et logements réservés aux publics fragilisés ou âgés

20 instances de concertation différentes dans les établissements et services pour recueillir la parole des usagers

le CCAS a enregistré en 2015 plus de 110 000 passages d’usagers, soit 60 000 personnes de plus qu’il y a 15 ans. Ces contacts directs avec les usagers se sont effectués à travers son accueil général et ses établissements, soit 20 sites au total. Au-delà de ses bureaux au sein de la Cité municipale, le centre communal d’action sociale assure en effet des permanences d’information au plus près des habitants, avec notamment la présence de travailleurs sociaux dans les mairies de quartier.

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Le CCAS est administré par un conseil d’administration présidé par le Maire. Celui-ci est composé à parité de conseillers municipaux (désignés par le Conseil Municipal) et de personnes extérieures. Ces dernières sont nommées par le Maire, parmi des personnes participant dans la commune à des actions d’animation, de prévention et de développement social. Le Conseil d’administration du CCCAS est composé de droit du

Maire, son président, et de 8 à 16 administrateurs. Il élit en son sein un Vice-président et se réunit en séance plénière une fois par mois. Le Président ou Vice-président peut demander la présence de toute personne susceptible d’éclairer les sujets portés à l’ordre du jour.

UN CONSEIL D’ADMINISTRATION PROCHE DES HABITANTS

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LA SOCIÉTÉ CIVILE REPRÉSENTÉE

LES ATOUTS DU RAPPROCHEMENT ENTRE LA VILLE ET LE CCAS

Plusieurs membres du comité directeur du CCAS sont issus de la société civile. Ils sont nommés par le Maire en raison de leur participation à des actions de prévention, d’animation ou de développement social menées dans la commune. Ils comprennent obligatoirement un représentant des structures suivantes : associations œuvrant dans le domaine de l’insertion et de la lutte contre les exclusions, associations familiales désignées sur proposition de l’UDAF, associations de retraités et de personnes âgées du département, associations de personnes handicapées du département. Le maire choisit les représentants des associations mais aussi des « personnes qualifiées ».

Habitués à travailler en synergie depuis de nombreuses années, la Ville et le CCAS ont opéré en 2014 un rapprochement significatif afin de rendre plus lisible et efficace l’action sociale dans un contexte en mutation. Cette démarche a également pour objectif de préserver les valeurs ajoutées et l’identité de l’établissement en termes de gouvernance et de coordination et vis-à-vis de nos publics et partenaires. Cette stratégie s’est physiquement traduite par le regroupement des équipes administratives du CCAS à la Cité Municipale, espace d’accueil mutualisé du public, ainsi que dans d’autres sites municipaux (annexe de l’hôtel de ville et Pôle Technique Daney).

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Etablissement public administratif, le CCAS de Bordeaux porte une part importante de la politique sociale municipale. Il œuvre dans deux champs d’actions principaux : l’insertion des publics en difficultés et l’accompagnement du vieillissement.

Elle participe dans une logique de proximité et une dynamique de partenariat concrètement à réduire les inégalités, à prévenir les ruptures, à venir en aide et à accompagner les publics vulnérables. Son action se décline à travers 3 pôles :• La Direction des Nouvelles Solidarités• La Direction des Prestations Sociales et de

la Proximité• La Coordination Gestion et Projet.

DES MISSIONS PLURIELLES

UNE ORGANISATION AU PLUS PRES DU TERRAINPiloté par sa Direction Générale, le CCAS déploie son activité à travers trois directions opérationnelles : 1

LA DIRECTION DE L’INSERTION ET ÉTABLISSEMENTS RATTACHÉS

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Elle pilote l’ensemble des actions à destination des publics de 60 ans et +, des « jeunes seniors actifs » aux personnes âgées et dépendantes ». Cet accompagnement personnalisé tout au long de leur parcours de vie se traduit par une multitude d’actions coordonnées : accueil, prévention, maintien au domicile, lutte contre l’isolement, offre de service en résidences clubs, portage de repas à domicile, plateforme autonomie seniors, etc.

Elle assure l’interface avec les fonctions financières, ressources humaines, patrimoniales et commande publique qui sont maintenant de la responsabilité de Bordeaux Métropole. Interlocutrice privilégiée des autres directions, elle concourt à la réalisation des objectifs stratégiques du CCAS.

2 3LA DIRECTION DES GÉNÉRATIONS SENIORS ET AUTONOMIE

LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE

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TÉMOIGNAGE DE NICOLAS BRUGÈRE ADJOINT AU MAIRE EN CHARGE DE LA SANTÉ ET DES SENIORS VICE-PRÉSIDENT DU CCAS

UNE NOUVELLE DIMENSION

Le CCAS de Bordeaux a opéré un changement profond par rapport au passé. Sa vocation n’est plus forcément de faire, et encore moins de vouloir tout faire. Il doit surtout faire faire, et s’assurer que les missions confiées sont bien réalisées.

Cette évolution s’explique pour deux raisons essentielles. La première, c’est que le champ

social s’est considérablement élargi et complexifié. L’analyse des besoins sociaux de la ville constitue à ce titre un outil stratégique de tout premier plan pour observer les mutations en cours et anticiper si possible celles à venir. La seconde, c’est que l’expérience de terrain qui est la nôtre a montré qu’une entité qui travaille seule – quelles que soient ses compétences – sera moins efficace qu’une structure qui travaille en réseau et en partenariat.Deux exemples parmi d’autres illustrent cette dynamique. Le premier concerne le dispositif CORIST1 mis en place par le CCAS en 2009 qui permet de

‘‘S’il continue à être un opérateur sur un certain nombre de sujets, le CCAS a principalement une fonction de coordination.’’

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réunir autour de la table tous les acteurs concernés pour trouver des solutions adaptées à des situations sociales très complexes avec des résultats éloquents : 180 cas graves traités, plus de 1 000 personnes accueillies par les médiateurs. Le second concerne la MAIA2 de Bordeaux qui apporte depuis 2012 grâce à sa plateforme autonomie seniors une réponse aux défis croissants de l’accompagnement des personnes âgées à travers un guichet unique. Elles aussi reçoivent des situations très « complexes ».

Observation, action, évaluation

Je souhaite vivement qu’elle soit développée et intensifiée, tant avec nos grands partenaires (Agence régionale de santé, Conseil départemental, Carsat, CAF, etc.) qu’avec les nombreuses associations avec lesquelles nous œuvrons. Cette proximité se vérifie aussi avec les services de la ville, dont nous sommes proches, au sens figuré comme au sens propre. La présence de toutes les équipes du CCAS au sein de la Cité municipale a été un facteur de mobilisation interne très positif. Cette gouvernance et ces moyens sont nécessaires pour trouver les solutions les plus adaptées à chaque problème posé. La plupart sont d’une acuité toute particulière car ils touchent des individus fragilisés : hébergement précaire, personnes en situation de fragilité, isolement ou dépendance des personnes âgées, etc. Par ailleurs, nous devons préparer l’avenir dans une ville qui bouge et se transforme,

notamment dans les quartiers qui vont connaître de profonds bouleversements.

Le CCAS a donc pris ces dernières années une nouvelle dimension et tout laisse à penser que ce phénomène va s’amplifier.1 Coordination d’un réseau interventions

spécifiques2 Maison pour l’autonomie et l’intégration

des malades Alzheimer

‘‘Notre action s’inscrit dans le temps présent, mais aussi dans le futur. Il nous faut imaginer les besoins de la ville en 2020-2030.’’

‘‘Voilà pourquoi notre structure municipale, qui est l’expression très concrète de la politique sociale de la ville de Bordeaux et de son pacte de cohésion sociale, développe depuis de nombreuses années maintenant une stratégie d’ouverture.’’

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Le CCAS est chargé de déployer la politique sociale de la Ville de Bordeaux. Celle-ci se fonde d’une part sur le pacte de cohésion sociale et territoriale qui constitue un cadre fondateur de la dynamique sociale de la ville et sur l’analyse des besoins sociaux, véritable outil d’aide à la décision.

UNE POLITIQUE SOCIALE ENCADREE ET STRUCTUREE

Le pacte de cohésion sociale et territoriale, initié en 2014, constitue le cadre de référence de la nouvelle dynamique sociale de la Ville de Bordeaux. Il se fonde d’une part sur une pratique sociale locale qui, depuis plus de 15 ans, fait du dialogue et de l’action partagée les piliers de la cohésion territoriale et humaine bordelaise. Il impulse d’autre part de nouvelles approches méthodologiques, faisant notamment le pari de la transversalité afin de créer des passerelles entre l’action sociale au sens strict et les autres secteurs de l’action publique. Le CCAS a participé activement à l’élaboration de ce pacte de cohésion sociale et territoriale et toute son action s’inscrit aujourd’hui dans le cadre et l’esprit de cette profession de foi.

PACTE DE COHÉSION SOCIALE ET TERRITORIALE :UN CADRE FONDATEUR

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Outil socioéconomique du territoire et de ses habitants, l’analyse des besoins sociaux est le fruit d’une veille sociale et de son étude partagée par les acteurs du champ social. La démarche, initiée depuis 2007, nourrit la réflexion des élus et décideurs, abonde de nombreux documents stratégiques et constitue une matière première essentielle à la conception et à l’innovation de projets sociaux. Cette expertise est partagée avec l’ensemble des partenaires publics et privées concernés. A travers la réalisation de ce document, le CCAS assure un rôle de vigie essentiel à la prise de décision.

ANALYSE DES BESOINS SOCIAUX :UN OUTIL D’AIDE A LA DECISION

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« On appréhende l’action sociale de la ville à travers son rôle palliatif et curatif dans le cadre de l’accompagnement de personnes fragilisées. A ce titre, la mission du CCAS a toujours été de prendre en charge les personnes les plus vulnérables. Même si cette situation reste malheureusement d’actualité, elle ne correspond pas à ma vision de l’action sociale ni aux nouveaux enjeux auxquels nous sommes confrontés : allongement

de la durée de vie, précarisation économique, multiplication de familles monoparentales, problèmes sanitaires, santé psychique, fracture numérique, etc.

Pour cela, il me semble indispensable de consolider la cohésion sociale afin d’éviter que certains publics ne basculent. Autrement dit, prévenir plutôt que guérir. Ce changement de posture passe par une capacité accrue à détecter toutes les formes d’exclusion et à les éviter. Mais nous devons aller encore plus loin afin de favoriser la mise en œuvre de relations interpersonnelles très

TÉMOIGNAGE D’ALEXANDRA SIARRI ADJOINTE AU MAIRE EN CHARGE DE LA COHÉSION SOCIALE ET TERRITORIALE

UNE NOUVELLE FAÇON D’APPRÉHENDER L’ACTION SOCIALE

‘‘Je crois que nous avons collectivement tout intérêt à donner à notre action une dimension préventive de premier plan.’’

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fortes entre les citoyens, les familles, les commerçants, les associations, les artisans, l’école, etc. Ce maillage infra-quartier est au cœur du pacte de cohésion sociale de Bordeaux et de son plan d’actions.

Le rôle majeur du CCAS Le Centre communal d’action social a un rôle majeur à jouer dans le cadre de cette nouvelle approche de la cohésion sociale.

Il doit donc mettre à disposition cette expérience ainsi que sa connaissance des habitants à travers son analyse des besoins sociaux dans une dimension partenariale forte. Je crois beaucoup à l’hybridation pour trouver des solutions nouvelles. Cet état d’esprit peut ainsi nous permettre d’accélérer notre projet d’incubateur d’innovation public territorial actuellement à l’étude. Pour mettre en œuvre les solutions innovantes dont nous avons besoin, il faut aussi disposer d’une organisation adaptée aux situations. On pourrait ainsi penser que le CCAS puisse être accessible 24/24h, déployer son ingénierie sur site ou dématérialiser l’ensemble de ses dossiers administratifs afin de pouvoir se consacrer à sa raison d’être en synergie totale avec toutes les autres composantes sociales de la ville. Est-ce utopique ? Ce qui l’est, c’est de croire que nous pouvons continuer à panser

les plaies sans repenser notre action.

Je ne sais pas combien de temps ce changement mettra à s’opérer, mais il me semble vital. La question sociale est la matrice du vivre-ensemble. »

‘‘Le CCAS possède en effet une expertise incomparable des publics en difficulté. Il dispose grâce à ses travailleurs sociaux d’une capacité rare à dénouer des situations extrêmes et complexes.’’

‘‘La réussite d’une telle ambition, alternative et disruptive, implique d’intégrer le citoyen dans notre démarche. Il faut créer des dispositifs pour les gens avec les gens, et pas seulement pour les bénéficiaires.’’

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Le CCAS multiplie les initiatives pour faciliter l’accès ou le maintien au logement et lutter contre la précarité énergétique. Il a renforcé son espace Point Info Logement, expérimenté des ateliers de recherche logement et poursuivi l’intervention de travailleurs sociaux dans le dispositif de logement adapté et dans sa mise en œuvre auprès des publics. La participation et l’implication des équipes du Centre Communal

d’Action Sociale se traduit aussi dans le recensement et le traitement des situations de logement indigne, insalubre et/ou indécent, notamment en lien avec les directions de Bordeaux Métropole et les partenaires extérieurs. Il intervient également sur le traitement des hôtels meublés non conforme. Son pôle « relations locatives et hébergement » s’occupe de la gestion locative des logements dédiés au relogement temporaire

des personnes défavorisées, logements bénéficiaires de l’Allocation Logement Temporaire (ALT). Ses missions sont très larges : état des lieux, gestion des entrées et sorties, mise en œuvre de travaux, achat de fournitures et mobiliers, réaménagement des logements, médiation auprès des locataires et du gestionnaire, etc. Le pôle participe par cette action à la démarche d’insertion sociale du résident.

FAVORISER L’ACCES AU LOGEMENT

À SAVOIRLe CCAS s’est engagé depuis de nombreuses années dans le relogement, via des sous-locations. Chaque année, de nouveaux glissements de baux aboutissent grâce à la collaboration de proximité entre le Pôle Relations Locatives et Hébergement, la Direction des Nouvelles Solidarités et les bailleurs. La mobilisation et la réactivité de l’équipe du PRLH1 et de la DCEE2 permettent de maintenir un taux d’occupation moyen annuel de l’ordre de 95 %.

1 Pôle relation locative et hébergement2 Direction du centre d’entretien et d’exploitation

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Le centre communal d’actions sociales de Bordeaux exerce une mission de coordination de terrain en synergie avec de nombreux partenaires et institutions afin de faciliter la gestion de situations complexes : personnes sans domicile, actions de médiations sociales particulières (CORIST), animation d’un réseau professionnel médico-social autour de l’accompagnement de personnes atteintes de pathologies neuro-dégénératives (Alzheimer ou apparentées). Ces missions de coordination peuvent faire l’objet d’une contractualisation (ex : Contrat Local de Santé ou Parcours d’Accès au Soin des Personnes Âgées...).

COORDONNER LES RESEAUX

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A la CAF, ma mission consiste à piloter le projet d’action de l’unité territoriale de Bordeaux. Il s’agit d’une équipe pluridisciplinaire qui intervient sur le territoire bordelais. Cette équipe est composée d’une conseillère territoriale et d’une chargée d’études sociales qui accompagnent les partenaires dans l’analyse du besoin et développement de nos offres de services. Les travailleurs sociaux territorialisés sur les quartiers de la Ville et les chargés de conseillers d’accès au droit

interviennent prioritairement auprès des allocataires fragilisés par les événements de la vie. L’accès aux droits est un axe fort de partenariat avec le CCAS. C’est le cas notamment pour des dossiers d’allocataires en souffrance en raison de situations complexes et bloquantes signalés par le CCAS que nous allons traiter le plus rapidement possible. Cela se traduit aussi par des explications sur le fonctionnement des prestations en lien avec le logement ou encore par la formation de jeunes gens en

service civil recrutés par le CCAS pour une fonction d’écrivain public pour aider les Bordelais dans leur démarche en ligne.

Un partenariat plus étroitLe partenariat avec les travailleurs sociaux reste à structurer. Nous avons aussi émis l’idée d’assurer des permanences communes d’informations du public avec la présence d’un travailleur social de la CAF et d’un travailleur social du CCAS côte à côte afin de pouvoir répondre de suite aux possibilités de prestations des personnes accueillies et de les

‘‘L’idée est donc de travailler ensemble avec le CCAS pour permettre au plus grand nombre de bénéficiaires d’accéder de façon autonome aux prestations auxquelles ils ont droit et dont nous savons combien ils ont besoin.’’

TÉMOIGNAGE DE PHILIPPE MIRANDE-DAVID RESPONSABLE UNITÉ TERRITORIALE BORDEAUX À LA CAF DE LA GIRONDE

NOUS PARTAGEONS LES MÊMES VALEURS

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orienter d’emblée vers le service correspondant. Une agence de la CAF ouvrira prochainement ses portes sur le quartier de Belcier avec des prestations d’accueil

identiques à celles du siège.Je pense aussi que cette collaboration plus étroite pourrait être très utile en matière de transmission de nos données annuelles et de leur exploitation à des fins d’étude et d’analyse. Si celles-ci ne couvrent pas l’intégralité de la population, elles recoupent assez précisément les champs de la précarité et pourraient permettre d’affiner l’analyse des besoins sociaux de la ville.

De gros chantiers de partenariat sont possibles en perspective pour œuvrer à nos missions sociales.

‘‘Ces pistes illustrent le rapprochement de notre structure et pourraient s’articuler dans le cadre d’un schéma local d’accès au droit et au logement sur la ville à imaginer.’’

‘‘Comme on le voit, même si la CAF et le CCAS n’ont pas les mêmes finalités et attributions, nous partageons les mêmes fondamentaux.’’

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Je suis au Conseil d’Administration du CCAS depuis 2 ans. Je ne connaissais ni la structure ni son fonctionnement, mais j’étais curieux de voir comment la ville gérait et organisait l’action sociale. Je ressens une atmosphère positive

au sein d’une belle dynamique. Il m’a fallu une année pour comprendre en profondeur les différents métiers du CCAS et mesurer l’engagement de son personnel.

Ils visitent tous les squats, connaissent les sans domicile fixe par leur prénom et dialoguent avec eux, font le lien avec la police. On n’imagine pas combien leur rôle est complexe et exige une grande finesse. Ce sont des acteurs de premier plan de la cohésion sociale dans notre ville.

TÉMOIGNAGE DE BENOÎT BONELLO ADMINISTRATEUR DU CCAS, REPRÉSENTANT LES ASSOCIATIONS

UN TRAVAIL QUI MÉRITERAIT D’ÊTRE PLUS ET MIEUX CONNU

‘‘J’ai été impressionné par le travail de ses médiateurs et leur présence sur le terrain auprès des plus démunis.’’

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On peut regretter que leur travail soit contrarié par des lourdeurs administratives. J’espère ainsi que la prégnance du papier s’estompera pour laisser place à la dématérialisation, laquelle permettrait de gagner du temps et de la souplesse. A mon sens, c’est notre rôle d’administrateur que d’apporter un regard neuf sur notre organisation.

De nouvelles solutions à inventer Le CCAS est connu pour travailler avec beaucoup d’associations. La structure est bien identifiée sur ses missions à l’égard des personnes âgées, moins sur son action en matière de centres d’urgence. Je le regrette car ses actions fortes mériteraient d’être plus et

mieux connues. J’ai l’occasion de participer à la commission d’aide d’urgence facultative et je peux attester de son efficacité pour soutenir les plus précarisés.

Au sein du CCAS, j’ai plutôt un regard sur les thématiques de l’emploi et de l’innovation sociale. A ce titre, je pense que nous avons tout à gagner à étudier « le retour social sur investissement » des actions effectuées. Cette approche peut éventuellement choquer la vision de certains, mais

il me semble légitime de mesurer l’impact des efforts consentis. Il faut aussi mixer les regards, les approches, les initiatives.

Le CCAS, par sa capacité de mise en réseau, est un superbe outil qui peut fédérer les énergies à un moment de l’histoire sociale où il est absolument nécessaire d’innover pour trouver de nouvelles solutions.

‘‘Cela implique d’être parfois critique mais toujours constructif pour faire avancer les choses.’’

‘‘Je suis partisan d’accompagner des entreprises qui créent des solutions avec une démarche entrepreunariale sociale.’’

‘‘Le secteur social est en plein bouleversement avec d’un côté des besoins sociaux qui augmentent et des dotations en baisse. Ce contexte implique d’éviter d’être pris par l’urgence pour tendre vers plus d’efficacité.’’

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PROMOUVOIR LE BIEN-VEILLIR

Le CCAS se mobilise pour permettre aux seniors et aux personnes âgées de vieillir dans les meilleures conditions possibles. Ses actions portent aussi bien sur l’accueil et l’hébergement que l’offre de service en résidence club en passant par des actions de lutte contre l’isolement.

UN TRAVAIL DE TOUS LES INSTANTS

Le CCAS assure dorénavant un accueil global « seniors » (CLIC, hébergement, animation, restauration) : informations sur les droits, aide en matière de maintien à domicile, renseignements et inscriptions aux activités des clubs seniors et atelier, constitution de dossier, Pass Senior, restauration en club seniors, questions relatives aux conditions d’attribution du portage de repas à domicile, précisions sur les Ehpa et Ehpad du CCAS… Outre sa mission d’information et d’orientation, le CCAS assure également la délivrance des cartes de transports.

UN GUICHET UNIQUED’ACCUEIL ET D’INFORMATION

LE SAVIEZ-VOUS ?La Ville de Bordeaux, sous l’intitulé « Bordeaux Génération Senior », a sollicité son adhésion au réseau francophone « Villes Amies des Aînés » affilié à l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette démarche s’inscrit dans la volonté municipale de favoriser l’inclusion et la contribution sociale des aînés et de tous les citoyens bordelais dans une co-construction d’une politique publique adaptée au vieillissement.

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Le CCAS déploie ou participe à un certain nombre d’actions à l’égard des aînés : aide au maintien des personnes âgées à domicile grâce au portage de repas à domicile, la prévention et évaluation de la santé des seniors, la lutte contre l’isolement par le bénévolat, le dispositif voisins-relais et, l’été, le déploiement du plan canicule en lien avec le registre des personnes âgées. Il intervient également dans les situations d’urgence via l’accompagnement spécifique qui consiste à prendre en charge globale des seniors en grande difficulté sociale qui n’ont aucune solution de logement.

DES ACTIONSAU PLUS PRÈS DES BESOINS L’ambition de l’action municipale est d’accompagner les Bordelais tout au

long de leur parcours de vie afin de favoriser l’inclusion et la contribution sociale des différentes générations de seniors. L’objectif est de créer les conditions du bien vivre à domicile et d’engager un processus d’amélioration constante de la qualité de vie des aînés bordelais. Il se concrétise par une multitude d’actions et d’initiatives en faveur de ce public.

LE PROJET BORDEAUX GÉNÉRATIONS SENIORS

CENTRALISER L’OFFREAUX SENIORS ET PERSONNES ÂGÉESLa Plateforme Autonomie Seniors regroupe les services du CLIC1, de la MAIA2 et de la lutte contre l’isolement. En 2015, outre les réponses aux appels et évaluations à domicile, elle a permis l’avancement du processus d’intégration des services d’aides et de soins intervenant sur Bordeaux.

L’équipe de la plateforme autonomie seniors effectue les missions suivantes :

Évaluation des besoins au domicile

Evaluation du Plan d’actions personnalisé (PAP)

Intégration des partenaires1 Centre Local d’Information et de Coordination2 Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer

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PLATEFORME AUTONOMIE SERVICE :

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Nommé au cours de la mandature précédente, j’ai entamé en 2014 mon 2e mandat d’administrateur du CCAS. Professeur de gériatrie, j’ai consacré ma vie professionnelle aux problématiques de santé des personnes âgées. Depuis que je suis à la retraite, je cherche à améliorer la prise en charge de ce public, au CCAS bien sûr, mais aussi à travers mon engagement associatif.

Nicolas Brugère, Président du CCAS, met en avant un chiffre qui parle de lui-même : 92%

des personnes de 85 ans et + à Bordeaux vivent à leur domicile. Il faut encourager cette tendance de fond car elle correspond d’abord à leur souhait, mais aussi parce qu’elle coûte moins cher à la collectivité.

Pour cela, une initiative importante est en cours de réalisation, avec l’expérimentation d’un modèle intégré d’organisation, de fonctionnement et de financement d’un service polyvalent d’aide et de soins à domicile (SPASAD) à l’échelle de notre ville. Ce type de structure assurera conjointement les

TÉMOIGNAGE DU PROFESSEUR EMERIAU ADMINISTRATEUR DU CCAS, REPRÉSENTANT LES ASSOCIATIONS DE PERSONNES ÂGÉES

DES SOLUTIONS NOUVELLES POUR AIDER ET ACCOMPAGNER LE VIEILLISSEMENT

‘‘La démographie étant ce qu’elle est, nous savons tous que le vieillissement de la population est inéluctable. De plus, la façon de vivre le 3e et le 4e âge aujourd’hui a considérablement évolué par rapport aux générations précédentes.’’

‘‘Il convient donc d’améliorer les dispositifs existants ou de trouver des solutions nouvelles pour aider et accompagner le vieillissement.’’

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missions d’un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) et celles d’un service d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad). L’idée est de proposer aux aidants bordelais un guichet unique et de faciliter le maintien à domicile de personnes âgées en perte d’autonomie aggravée. Le CCAS est partie prenante de ce challenge.

Un espace de dialogue

Je pense notamment aux activités proposées par certains clubs seniors qui ne correspondent plus à l’état d’esprit de ce public. A l’inverse, j’observe le succès de l’Université du temps libre qui compte 5 830 inscrits, dont la moitié de Bordeaux. Le

CCAS est partenaire de cette structure proposée par l’Office aquitain de recherches, d’études, d’information et de liaison sur les problèmes des personnes âgées (OAREIL). Le Conseil d’Administration du CCAS constitue par ailleurs un espace de discussion et d’échange ou chaque membre apporte à la fois son expertise dans son

domaine de prédilection et sa vision de citoyen.

‘‘Je ressens un besoin de modernisation et d’évolution des organisations et des structures en lien avec la question des seniors.’’

‘‘Cette démocratie montre que le CCAS fonctionne bien et qu’il constitue assurément un lien essentiel à la vie sociale à Bordeaux et dans sa métropole.’’

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Adultes ou enfants, des Bordelais ont exprimé spontanément leur gratitude ou tout simplement leur joie d’avoir été aidés, accompagnés ou encadrés par le CCAS. Avec leur mot et leur dessin, ils donnent du sens au rôle et à la mission de nos équipes et de leurs partenaires, au service de femmes, d’hommes, d’enfants et de familles.

‘‘Les repas sont bons, équilibrés et en bonne quantité. En plus, ils sont servis avec le sourire. La présence des agents fait chaud au cœur et donne de l’appétit.’’Résidence Club La Lumineuse

DES BORDELAIS TEMOIGNENT...

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‘‘Ici je me sens comme en famille. Le personnel est très bien et même si ce n’est pas toujours facile pour eux de s’occuper de nous, ils le font avec le sourire. Nous sommes servis avec cordialité, gentillesse, attention.’’Résidence Chantecrit

« Originaire d’Arménie, je suis arrivé sur la Ville de Bordeaux en 2011. J’ai été pris en charge au centre d’accueil d’urgence Leydet dans le dispositif « urgence accompagnée ». Si je vous écris, pour pour souligner la gentillesse et l’humanité avec laquelle je suis accueilli ici. Que ce soit le personnel de touts bords (entretien, « équipe éducative, cuisine) ou de la direction, chacun fait preuve de gentillesse et de bienveillance à mon égard. Les fêtes de Noël et du jour de l’an ont de nouveau été pour moi l’occasion de le constater. Il était important pour moi de relayer cette information auprès de vous et de vous signifier ma gratitude. »

Extrait (sans aucune modification ni correction) de la lettre de M. L.H, reçue par le CCAS le 13/01/2016

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TÉMOIGNAGE DE VÉRONIQUE DELANNOY DIRECTRICE GÉNÉRALE DU CCAS

Élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou persistants, y impliquer les usagers bordelais, favoriser leur participation, construire des partenariats avec tous les acteurs concernés, non plus faire mais fédérer pour agir et collaborer à l’action…voilà l’incontournable mutation du CCAS de Bordeaux.Nous nous interrogeons au quotidien sur nos organisations

fonctionnelles. Nous revisitons la forme de nos services pour répondre au plus près des besoins de nos concitoyens.

Notre implication touche de multiples domaines, comme l’accompagnement des publics, le vieillissement, le logement, la santé, la lutte contre la pauvreté, l’exclusion, les discriminations... Notre positionnement au sein des projets sociaux municipaux se caractérise non seulement par une implication dans toutes les phases de leur réalisation, mais surtout par une volonté d’y associer toutes les parties prenantes dès leur conception et jusqu’à leur mise en œuvre.

INNOVER ENSEMBLEPOUR AGIR EN COMMUN

‘‘L’innovation sociale commence là, dans une vision projective, concertée et partenariale de notre offre de services et de nos modes d’organisation.’’

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En ouvrant la voie à la co-construction d’innovations sociales et l’expérimentation, nous entendons favoriser la rencontre entre les acteurs sociétaux pour développer des méthodes et des analyses nouvelles autour des problématiques complexes qui nous impactent.

‘‘Notre rôle désormais n’est plus tant celui d’un acteur institutionnel mettant en œuvre des dispositifs réglementaires que celui d’un initiateur, un fédérateur ou un coordinateur de projets.’’

‘‘Le chemin est tracé, la démarche engagée et l’objectif fixé. Je suis intimement persuadé que cette volonté collective de travailler en partenariat est la meilleure solution pour aujourd’hui et demain.’’

4 rue Claude Bonnier33077 Bordeaux

Téléphone : 05 56 10 20 30

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