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L’Eglise nous fait signe
Communauté de Paroisses Saint Benoît de Cattenom
16
Juillet 2016 N°85
Ferveur Religieuse pendant la Grande Guerre
Tête à tête avant le nouveau départ de Jacqueline Giordano
Vous le saviez, bien sûr… Un péché, c’est… ??? Action Catholique des Enfants
http://prettypoun.centerblog.net
A l’occasion d’une audience privée avec six hauts-dignitaires
religieux non catholiques, le pape a raconté une histoire drôle, afin
de rappeler les liens profonds qui unissent le catholicisme et le
judaïsme :
« C’est l’histoire d’un prêtre profondément antisémite. À la messe
dominicale, il entame son homélie en attaquant violemment les
juifs.
Soudain, l’église tremble, le prêche s’interrompt… Jésus descend de
la croix. Se tournant vers Marie, il dit : « Viens, maman. On ne veut
pas de nous ici. »
Une maman, excédée par le comportement de son fils "ado", lui dit un jour : « A partir de demain, je ne te parlerai qu'en citations de la Bible ! » Le lendemain, la maman tient sa promesse dès le lever : « Lève toi et marche ! » Et le fils de répondre : « Femme que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue... »
Une petite fille se rend chez le médecin. Quand celui-ci l’ausculte, il lui dit : « J'écoute ton coeur. » La petite de répondre: « Et dans mon coeur, il y a Jésus ! »
Le prêtre demande : « Mes enfants, pour faire une bonne confession, par quoi faut-il commencer ? - Il faut commencer par faire des péchés », répond un enfant, très sûr de lui...
Un jour, quelqu’un demanda au curé d’Ars (1786-1859) :
« Monsieur le curé, pourquoi donc, quand vous priez, vous entend-
on à peine alors que, quand vous prêchez, vous parlez si fort ?
– C’est que, quand je prêche, je parle souvent à des
sourds ou à des gens qui dorment, mais, quand je prie, j’ai
affaire au Bon Dieu et le Bon Dieu n’est pas sourd ! »
Juste pour rire ...
2
Philippe PASTEAU - éd. Via Romana 2016 - 188p - 19€
I l y a 100 ans se déroulait la bataille de Verdun. Durant cette période estivale, certains se rendront peut-être sur les lieux mêmes de ce conflit, à environ une heure de
route de chez nous. A l'occasion de ce déplacement, je ne saurais que trop vous recommander de visiter le nouveau Mémorial de Verdun. Ouvert en 1967 par les anciens combattants de la Grande Guerre, on peut y découvrir, voir, ressentir, ce que les combattants de ces lieux, français ou allemands, y ont vécu et souffert. La partie religieuse y est largement développée. Quoi de mieux que de se préparer à cette visite en ayant lu le livre de Philippe PASTEAU sur cette partie de la vie du combattant.
Nous avons retenu les grandes lignes de notre histoire locale, soit : 1905 : loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, suspendue le jour de la
déclaration de guerre, 1918 : victoire des alliés, 1919 : traité de Versailles semant les graines de la seconde guerre mondiale où
le Vatican n'est pas invité, 1921 : rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'Etat
français.
Mais que s'est-il passé durant cette période ? 1 400 000 morts et 4 300 000 blessés du côté français ! Les membres du clergé expulsés reviennent de l'étranger pour occuper les postes avec le clergé diocésain, mobilisable depuis les lois de 1905. Certains seront aumôniers (militaires ou volontaires), d'autres, brancardiers, infirmiers, artilleurs ou parfois pilotes et, plus nombreux, hommes du rang. Beaucoup de religieux comme les Jésuites seront officiers. Sur les 30 000 mobilisés, 5 800 seront tués, soit un total
de 19,33% (contre 17,72% du nombre total de soldats français mobilisés). Côtoyer le combattant, partager sa condition, va faire naître une estime réciproque, que l'on soit croyant ou non. Là où la politique ne verra qu'un intérêt statistique dans le fait d'avoir un combattant de plus, le soldat, lui, saura reconnaître le dévouement et le don de soi qui seront reconnus jusque bien loin du front.
Prêtre italien donnant la communion à des soldats britanniques 1917. Photographie de presse/Agence Rol..
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Ainsi, alors que le combattant ouvre les yeux sur une Eglise partageant la souffrance humaine et la défense de la nation, l'Etat continuera de se méfier du Vatican. Si, dans les deux camps, on entretiendra des relations avec le Vatican, celui-ci sera perçu comme pro-prussien du côté français, et pro-français côté prussien, suite aux déclarations et aux appels de paix lancés par le Pape Benoît XV. Une figure illustre l’engagement religieux de cette époque, celle du Père Brottier. Curé de la paroisse de Dakar en 1902, il sera aumônier volontaire dans les tranchées de la Somme et de Verdun et créera en 1919, avec les encouragements de Clémenceau, l'Union Nationale des Combattants (UNC). Il s'occupera après-guerre des Apprentis Orphelins d'Auteuil.
Pour finir, je souhaite partager avec vous cette expérience de séminaire qui, bien sûr, n'est pas relatée dans ce livre, mais qui montre l'impact de la Grande Guerre sur l'Eglise au niveau mondial. Monseigneur Boillon, alors évêque émérite du diocèse de Verdun, était venu nous parler au séminaire de Nancy du Concile Vatican II qui s'était déroulé dans la nef de St Pierre de Rome. Il était à l'époque jeune évêque coadjuteur et y a fait deux interventions, à chaque fois très suivies. De fait, si les intervenants conciliaires se succédaient pour prendre la parole, il y avait toujours, nous disait-il, un brouhaha dans St Pierre lors de la prise de parole de chaque intervenant. Lorsque son tour fut venu, alors qu'il venait prendre la parole au sujet de la communion pour les malades sous les deux formes, le présentateur dit son nom et son siège de résidence en latin à l'assemblée qui continua de papoter. Mais, afin d'être plus précis, il donna une deuxième fois le nom du siège apostolique en Français : "VERDUN !" Monseigneur Boillon vit alors les 2000 têtes de l'assemblée se tourner vers lui et regarder qui était l'évêque de cet endroit où ils s'étaient battus, d'un côté ou de l'autre du front. Ce concile réuni après les deux guerres mondiales entérina au niveau de l'Eglise ce monde nouveau marqué par la fin d'un état d'esprit nationaliste. Cette vision traduite dans le texte « Nostra Aetate » sur la liberté religieuse, reconnaît qu'en chaque religion se trouve l'Esprit-Saint pour peu qu'elle nous fasse aller vers la paix et le respect du genre humain. Ce que l'on pourrait trouver de manière condensée dans cette phrase de la 1
ère Lettre de St Jean : « Celui qui n'aime pas
n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour ».
Abbé Vincent Reinert
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C e sera LE sujet catho branché des vacances ! Vous en entendrez sans doute parler cet été. Alors, afin que vous puissiez aborder sereinement la sortie de la messe, être dans le coup, incollable sur le sujet (ou plus modestement
juste savoir de quoi il s’agit), l’Eglise nous fait Signe a pensé à vous et vous propose ce petit mémo spécial JMJ.
Les JMJ, c’est quoi ? C’est un rassemblement organisé par
l’Eglise catholique romaine. Elles ont été instituées par le Pape St Jean-Paul II pour donner toute leur place aux jeunes dans l’Eglise. N’oublions pas que, lors de son élection, il déclarait à l’adresse des jeunes :
« Vous êtes l’avenir du monde et l’espérance de l’Eglise. » Des rassemblements précurseurs eurent lieu au Vatican en 1984 et 1985,
mais les premières JMJ connues sous ce nom ont eu lieu à Rome en 1986. On connaît surtout le rassemblement international qui a lieu tous les 2 ou 3 ans (voir tableau) mais il y en a chaque année, dans chaque diocèse, le dimanche des Rameaux.
Celles qui ont rassemblé le plus de monde se sont déroulées à Manille aux Philippines où 5 millions de personnes se sont retrouvées.
JMJ 31 èmes
Journées Mondiales de la Jeunesse
Lieu : Cracovie en Pologne Dates : 26 au 31 juillet 2016 Thème : « Heureux les miséricordieux car ils
obtiendront miséricorde » Mt 5,7 (Normal,
c’est l’année de la miséricorde ! )
Année Lieu Participants
1984 Vatican 300 000
1985 Vatican 300 000
1987 Buenos Aires (Argentine) 1 000 000
1989 St Jacques de Compostelle (Espagne) 500 000
1991 Czestochowa (Pologne) 1 600 000
1993 Denver (USA) 500 000
1995 Manille (Philippines) 5 000 000
1997 Paris (France) 1 200 000
2000 Rome (Italie) 3 000 000
2002 Toronto (Canada) 800 000
2005 Cologne (Allemagne) 1 000 000
2008 Sydney (Australie) 500 000
2011 Madrid (Espagne) 2 000 000
2013 Rio de Janeiro (Brésil) 3 700 000
2016 Cracovie (Pologne) ?
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La croix des JMJ Un symbole célèbre de ces journées est la croix des JMJ
(3,8 mètres, 30 kilos) qui suit les JMJ depuis 1984 à travers le
monde. Elle a ainsi été transmise par les jeunes
Brésiliens aux jeunes Polonais et sera présente à
Cracovie, après avoir été présente à toutes les JMJ, mais
aussi en d’autres lieux du monde (Rwanda après le
génocide, New-York sur l’emplacement du World
Trade Center, …)
Et les jeunes du diocèse ? Certains seront aussi de la fête. Du 19 au 25
juillet 2016, ils seront accueillis dans la ville de
Belchatow, dans le diocèse de Łódź, pour ce
qu’on appelle les journées en diocèse, au
contact des chrétiens polonais. Puis, ils rejoindront le rassemblement mondial à
Cracovie, en présence du pape François.
En conclusion :
Si vous pensez que les jeunes boudent l’Eglise, si vous pensez que la foi, c’est
ringard, je ne peux que vous inciter à suivre cet événement afin de voir par vous-
mêmes. Et si vous voulez en savoir plus sur ce que ces jeunes y auront vécu et
découvert, sur les raisons qui les ont poussés à y aller, le plus simple est
de vous rendre sur le site du diocèse (http://metz.catholique.fr/) ou
sur celui des JMJ (http://jmj2016.catholique.fr/).
Et si vous avez du mal à parler religion avec les jeunes qui
vous sont proches, c’est peut-être un bon prétexte
pour le faire…
Jean-François Wax
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l'impression de construire le Royaume de Dieu, non pas toute seule, mais bien sûr avec Lui. Ce qui me plaît le plus dans toutes mes missions, c'est que je crois en quelqu’Un qui me fait vivre et qui m'anime, c’est une joie que j'ai envie de partager et je pense que le Seigneur m'a appelée pour faire ça.
ML : Jacqueline, quels sont tes pro-jets pour ta retraite, que vas-tu faire de ton temps libre, continueras-tu à t'investir dans quelques tâches paroissiales ? JG : J'ai quatre petits-enfants aux-quels je souhaite vivement consacrer un peu plus de mon temps. Je vais aussi continuer à être une paroissienne et à rendre service à la communauté. Il y a trois ans, on est venu me solliciter pour être conseillère nationale de l'ACI pour le Territoire de Metz. Je pense que la vision de l'ACI est faite pour les femmes et les hommes de notre temps car on vit actuellement dans un monde très stressant et on a besoin de s'exprimer sur nos difficultés et nos joies pour faire le lien, savoir comment, dans ce monde, on peut être chrétien aujourd'hui. Ma réflexion actuelle tend vers un éventuel renouvellement de ce mandat. Ce mouvement qui est à l'origine de mon engagement me rejoint à nouveau sur ma route vers la retraite et je considère cela comme un signe.
ML : Jacqueline, as-tu des remerciements à faire partager ? JG : La première personne que je souhaite remercier, c'est l'Esprit Saint, car là où il m'a amenée, je ne serais jamais allée toute seule. Je souhaite également faire part de la richesse des rencontres et des échanges qui m'ont été offerts tout au long de mon parcours, de la confiance des personnes qui ont fait appel à moi et qui ont su voir en moi ce que je ne voyais pas moi-même. Merci à tous car ils m'ont aidée à grandir dans la Foi. Merci enfin et surtout à ma famille pour tout le soutien qu'elle m'a offert tout au long de ma mission.
ML : Merci Jacqueline de nous avoir fait partager ce moment. Voici pour toi bientôt le jour d'un nouveau départ où, j'en suis sûre, nous te rencontrerons encore souvent à la croisée des chemins. Très bonne retraite à toi. *Jeunesse Etudiante Chrétienne
**Action Catholique des milieux Indépendants
Propos recueillis par Martine Lejeune
C hère Jacqueline, tu as décidé de prendre ta retraite d’Animatrice Laïque en Pastorale (ALP) au 1
er septembre
2016 et c'est pourquoi je te demande de partager avec nous quelques moments marquants de ton parcours. Prenons donc un café et discutons-en ensemble :
Martine L : Jacqueline, parle-moi un peu de l'évo-lution de ton parcours. Jacqueline G : Comme tout chrétien baptisé, je suis envoyée en mission. Au départ, mon parcours est des plus traditionnels : baptême, communion, con-firmation… puis participa-tion à la JEC* au lycée, période durant laquelle je me suis po-sé beaucoup de questions sur la foi et où je me suis éloignée de la pratique. A un moment donné, j’ai décidé de croire en un Dieu d'amour qui m'ac-cepte telle que je suis, avec mes fai-blesses et mes qualités, et de me mettre à sa suite. A mes yeux, c'était un pari un parti pris d’optimisme. Soit il n'y a rien et je n'aurai rien perdu car j'aurai vécu avec espoir, soit il y a quelque chose et j'aurai tout gagné. A l'occasion de la préparation au ma-riage avec des prêtres de la mission catholique d'Hayange, j'ai remis le pied à l’étrier. Mais, pendant mes pre-mières années de mariage, ma pra-tique est restée très occasionnelle. Un des prêtres de la mission que je conti-nuais à fréquenter m'a fait participer, avec un groupe de femmes, à des rencontres de partage que j’ai décou-vert, après un certain temps, être des réunions d’ACI**. Là, en racontant
mon vécu et en élargissant mon regard grâce aux membres de l’équipe, j’ai pris conscience qu’un chré-tien l’est tous les jours et pas seulement à la messe. Il est apôtre. J'ai alors enta-mé un parcours en théolo-gie, passé mon DEUG et enseigné en tant que caté-chiste. Puis, l'abbé Denis Velfert m'a proposé de par-
ticiper au Conseil Pastoral, à l'EAP, à la préparation à la confirmation, à la formation EDACE etc. Et un jour, on m'a soumis deux propositions pour rejoindre le Diocèse en qualité d'ALP, soit en local, soit au service de la for-mation chrétienne des adultes à Metz. J'ai choisi la deuxième proposition et j'y ai été active pendant dix ans, de 2000 à 2010. En 2010, suite à un pro-blème de santé, j'ai demandé à être rattachée à une mission plus locale. On m'a donc confié les missions de coordination de l'EAP sur notre com-munauté, le suivi des équipes de fu-nérailles et la coordination de la for-mation EDACE pour notre zone. ML : Jacqueline, parle nous des ac-tions qui t'ont le plus marquée ? JG : Ce qui me tient le plus à cœur, c'est d’appeler des personnes, les mettre en route et les voir épanouies dans leur mission ; cela me donne
6
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D ans notre dernier numéro, nous avons traité du sacrement de
réconciliation qui permet d’accéder à la miséricorde de Dieu, à la
rémission des péchés. Mais au fait, qu’est-ce qu’un péché ? Le
Catéchisme de l’Eglise Catholique en donne une définition très
complète. Sur ce thème, vous nous permettrez de vous livrer ci-dessous une synthèse
des travaux du Père Despeaux qui officie dans le secteur pastoral de Tresses (Gironde).
On pourrait dire du péché que c’est une offense à
Dieu, par une pensée, une parole, un acte ou une
omission. Ce sont les croyants qui parlent de
péché là où, au niveau purement humain, il est
question de mal ou de faute. En employant le mot
péché, le croyant reconnaît que, lorsqu’il fait
librement le mal, il fait souffrir Dieu. L’alliance
avec Lui est abîmée.
Sera donc péché grave ce qui compromet sérieusement l’alliance
entre Dieu et le croyant. Pour évaluer la gravité d’un péché, il y a
trois éléments dont il faut tenir compte :
- Le premier, c’est que le fait soit en lui-même grave objectivement. Par exemple, le
fait de tuer ou de renier sa foi. Mais, précise le Catéchisme de l’Eglise Catholique, un
meurtre est encore plus grave qu’un vol.
- En fait, et c’est le deuxième élément, la gravité du péché sera aussi liée au fait
qu’il ait été commis librement et sans circonstances atténuantes. Par exemple, la
légitime défense consiste à tuer quelqu’un, mais c’est pour se défendre. Un accident de
la route ne relève pas nécessairement de la responsabilité du conducteur.
- Enfin, troisième élément, il y a gravité si le péché est commis en toute
connaissance de cause. Le seul problème, c’est que notre ignorance peut être aussi
pécheresse s’il se trouve que nous ne faisons rien pour former notre conscience.
Le péché véniel, quant à lui, est considéré comme le péché qui
ne rompt pas l’alliance avec Dieu. Il blesse la charité, mais il ne
la supprime pas. Le péché véniel ne détruit pas la grâce sanctifiante.
13
http://lapin-bleu.croixglorieuse.org
On peut considérer que l’accumulation des péchés véniels peut conduire à la rupture
avec Dieu.
Citons quelques exemples de péchés véniels : avoir une vaine estime de soi-même ou
une vaine satisfaction dans ce qui nous concerne, recevoir la sainte communion de
manière insouciante, admettre en son cœur tout soupçon non fondé, tout jugement
injuste contre le prochain, etc.
Les péchés capitaux correspondent aux péchés dont découlent tous les autres.
Ainsi, le mot capital n'est pas en rapport avec la gravité (par exemple, le meurtre n’y
figure pas, le blasphème non plus) ; il vient du latin caput (tête), par comparaison à cette
partie du corps qui dirige l’ensemble : le péché capital conduit à d’autres péchés.
Les péchés capitaux/non-capitaux ne sont donc pas à confondre avec les péchés mortels/
véniels, cette dernière distinction portant sur l'importance réelle du péché, sa capacité à
nous couper ou non de l'amour et de Dieu.
Les sept péchés capitaux identifiés par Thomas d'Aquin sont : l’acédie (ou la paresse
spirituelle), l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. Certains
d'entre eux ne sont pas à proprement parler des péchés, mais plutôt des vices, c'est-à-
dire des tendances à commettre certains péchés.
En guise de conclusion, effectuons un retour sur un péché au concept bien
spécifique : le péché originel. Il désigne l'acte par lequel l'Homme a fait pour la première
fois rupture avec Dieu et, par extension, notre refus, sous de multiples formes, d'être
conduit par Dieu. L'Homme veut être son propre maître, sa propre fin et prendre la place
de Dieu. Il brise alors sa relation au Dieu Créateur.
Ainsi, c’est le baptême
qui nous ramène dans le peuple
de Dieu et restaure l’alliance.
Léa Bragard
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Un club, des fêtes, des camps, des projets…
Entre copains, sous la responsabilité d’un adulte bénévole, les
enfants se réunissent régulièrement. Ils s’organisent, construisent
des projets correspondant à leurs aspirations.
En club Perlin, les 6-8 ans apprennent à partager et découvrent
l’amitié. Pour les 8-11 ans, le club Fripounet est une ouverture aux autres
et au monde.
En club Triolo, les 11-13 ans prennent de l’assurance et
affirment leurs idées.
En club Top’ Ado, les 13-15 ans aiment se retrouver, débattre et
agir sur leur environnement.
Sorties, camps, week-ends, rassemblements, fête du jeu… rythment
la vie des enfants en ACE.
L’association développe des animations originales pour proposer son
projet au plus grand nombre d’enfants, notamment pendant les vacances.
Quelques paroles d’enfants :
On a fabriqué un hôtel à insectes pour les
aider à survivre
L’ACE, que du bonheur !
J’aime venir à l’ACE, ça m’aide à grandir. J’y apprends des choses
autrement qu’à l’école.
Fête du jeu
Anne-Marie Couturier
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A la prochaine rentrée, des activités
seront proposées aux enfants dans le
cadre de l’A.C.E. Nous avons demandé à Anne-Marie Couturier de nous
présenter ce mouvement.
Qui sommes-nous ?
L’Action Catholique des Enfants s’appelait autrefois « Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes de France ». C’est une association catholique d’éducation populaire reconnue par
l’Eglise de France et par l’Etat. Présente sur l’ensemble du territoire,
elle rassemble les enfants de 6 à 15 ans, quels que soient leur culture, leur milieu social, leur religion.
Notre parti-pris
L’ACE affirme que l’enfant est un être à part entière, capable de s’exprimer, de découvrir ses capacités, de prendre des
responsabilités et de s’organiser avec les autres.
Notre projet éducatif
Développer la créativité, la confiance, la responsabilité et
l’autonomie.
Expérimenter une vie de groupe basée sur des valeurs humaines
et chrétiennes (tolérance, solidarité, partage).
Ouvrir à une dimension spirituelle, proposer une découverte de l’Evangile.
Donner le goût de la démocratie par une éducation à la
citoyenneté, dans l’esprit de la « Convention Internationale des
Droits de l’Enfant » (CIDE).
Notre pédagogie
En club, en camp ou lors de rassemble-
ments, de fêtes, par le jeu ou les
discussions, les enfants évoquent ce qui
fait leur vie. Ensemble, ils essayent de mieux comprendre le monde qui les
entoure et d’y trouver un sens. Avec l’aide
d’un adulte, ils imaginent une autre façon
de vivre pour, ensuite, agir à leur mesure.
HORAIRES DES CELEBRATIONS du 1er
juillet au 30 novembre 2016
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JUILLET
Samedi 2 18h00 Sentzich Dimanche 3 10h30 Beyren# # Fête (à la salle du Clos) Samedi 09 18h30 Cattenom Dimanche 10 10h30 Gavisse Jeudi 14 10h30 Cattenom Samedi 16 18h30 Fixem Dimanche 17 10h30 Rodemack Samedi 23 18h30 Gandren Dimanche 24 9h00 Sentzich# # Fête Samedi 30 18h30 Gandren Dimanche 31 10h30 Puttelange
AOUT
Samedi 6 18h30 Beyren Dimanche 7 10h30 Cattenom Dimanche 14 10h30 Fixem
Lundi 15 10h30 Rodemack
21h00 Berg#
# Procession
Samedi 20 18h30 Gavisse# Dimanche 21 10h30 Gandren # Fête Samedi 27 18h30 Sentzich Dimanche 28 10h30 Berg
SEPTEMBRE
Dimanche 4 9h00 Puttelange 10h30 Fixem Dimanche 11 9h00 Beyren 10h30 Cattenom Samedi 17 18h30 Rodemack Dimanche 18 9h00 Sentzich 10h30 Gandren Samedi 24 18h30 Puttelange Dimanche 25 10h30 Berg# # Fête
OCTOBRE
Samedi 1er 18h30 Beyren Dimanche 2 9h00 Cattenom 10h30 Gavisse Dimanche 9 9h00 Fixem 10h30 Rodemack Dimanche 16 10h30 Cattenom
Fête de la Communauté de Paroisses St Benoît
Samedi 22 18h30 Gandren Dimanche 23 10h30 Gavisse# # 150 ans de l’église
et jubilé abbé Villem Samedi 29 18h30 Berg Dimanche 30 10h30 Puttelange
NOVEMBRE
Mardi 1er 10h30 Sentzich 18h30 Beyren
Samedi 5 18h30 Cattenom Dimanche 6 9h00 Rodemack 10h30 Gandren # St Rémi Vendredi 11 9h00 Semming# 10h30 Cattenom # Fête Samedi 12 18h30 Gavisse Dimanche 13 10h30 Puttelange#
# St Rémi Samedi 19 18h30 Himeling# Dimanche 20 10h30 Cattenom # Fête Samedi 26 18h30 Sentzich Dimanche 27 9h00 Berg 10h30 Beyren
Pour vos intentions de messes,
vous pouvez contacter
le secrétariat ou directement
M. le Curé, y compris le jour
même.
Assomption Toussaint
Infos Infos
10 7
Premières communions
La communion se prépare sur une année qui correspond habituellement à la classe
de CM1.
Les dates des communions 2017 sont déjà connues : elles auront lieu
le 21 mai à Rodemack et le 28 mai à Cattenom.
Les inscriptions sont encore ouvertes. Pour tout renseignement, contacter Marie-Josée
Perrin (03-82-55-43-24 [email protected]).
Confirmations en 2018
La préparation dure 2 ans, à raison d’une rencontre de 1h30 à 2h00 par mois. Elle est ouverte aux adolescents à partir de la classe
de 4ème. Pour celles et ceux qui veulent tenter l’aventure, la première rencontre aura
lieu le samedi 24 septembre à 9h00 au presbytère. Inscriptions et
renseignements au presbytère ou auprès de Jean-François Wax.
Rentrée des enfants
La messe de rentrée pour tous les enfants en âge scolaire aura lieu
le dimanche 25 septembre à 10h30 à Berg sur Moselle.
Messes de semaine
Les messes célébrées à la maison de retraite de Cattenom reprendront à la rentrée tous les vendredis à 14h30 de même que les celles célébrées au
presbytère (accès par l’arrière) les mardis à 9h00.
(Pas de messe durant les vacances)
Marche et découverte
Le 11 septembre, le conseil de fabrique de Rodemack organise une marche à la
découverte du petit patrimoine religieux de notre région (2 circuits de 8 et 12 km). Les départs se feront de 8h30 à 11h30, devant
l’église (inscription 2 euros). Un repas campagnard vous sera proposé à l’issue du
parcours.
Partage d’Evangile
Le groupe de partage d’Evangile animé par notre curé reprendra
tous les 1ers mardis du mois à partir du 1er septembre de 14h00 à 15h30
au presbytère.
Secrétariat du Presbytère
L’équipe du secrétariat se relaie pour vous accueillir :
Permanences Lundi de 10h à 11h
Jeudi et vendredi de 17h à 18h Mercredi de 17h à 19h
Et durant l’été
Mercredi de 18h à 19h
Presbytère 14, rue des Châteaux 57570 Cattenom
Téléphone : 03 82 85 79 03
En cas d’urgence, se référer à l’annonce du répondeur.
Internet : http://stbenoitdecattenom.over-blog.com/
Messe des communiants
Dans le cadre de la préparation à la première communion, les enfants se
retrouveront à l’église une fois par mois à 9h30. Ce jour-là, pas de messe à 9h00 (voir
programme des messes).
Journée du patrimoine
Le 18 septembre, à l’occasion de la journée du patrimoine, une exposition de vêtements liturgiques vous sera proposée dans l’église
de Rodemack, de 9h à 18h.
Année de la Miséricorde
Le 1er octobre, un groupe de notre communauté de paroisses se rendra à la cathédrale de Metz. Dans le cadre de
l’année de la miséricorde, chacun pourra entreprendre une démarche de pénitence
et franchir la porte sainte (voir Signe n°84).
Toutes celles et tous ceux qui veulent y participer sont bien sûr les bienvenus. Plus
de renseignements sur les feuilles mensuelles et au cours des messes à
venir.
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