www.samaritains.ch

nous,11-12/2016

En savoir plusPrévention des accidents de saison page 10

FormationLa nouvelle génération est prêtepage 14

Portrait Une présidente pour les Schwytzois page 21

Mission au Tadjikistan page 4

Prendre 2 à 3 capsules Planto-Slim avant les repas

Avaler en buvant un grand verre d’eau

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Sommaire

nous, samaritains 11-12/2016 3

Reportage

4 Le savoir déplace les montagnes Il existe des endroits où, contrairement à la Suisse, il ne va pas de soi d’accé-der à des soins médicaux. La Répu-blique du Tadjikistan en Asie centrale en fait partie. Une équipe de médecins suisses se rend deux fois par an dans des hôpitaux du pays pour former des confrères.

En savoir plus

10 Accidents aux sports d’hiverLa saison d’hiver est déjà bien enta-mée et quand la météo est favorable, les pistes enneigées, la montagne et les étendues de glace attirent une foule nombreuse. Les activités hivernales provoquent aussi leur lot d’accidents et de blessures, dont beaucoup pourraient être évités.

Vie moderne

14 La nouvelle génération est prête Le premier week-end du mois de novembre, la dernière initiation aux nouvelles tâches des moniteurs jeunesse ASS a eu lieu à Olten. Cela signifie que désor-mais, tous les moniteurs jeunesse en Suisse romande et en Suisse alémanique sont à niveau.

16 De l’importance des chiffresIl est crucial que les responsables des groupes Help et de jeunes samaritains mettent en place un système de collecte d’information. Cela leur sera utile au moment de rassembler les nombreuses indications dont le secrétariat central a besoin pour établir un portrait statistique du mouvement.

Sections et associations

22 Des nouvelles des samaritains en Suisse romande

Agenda

26 Vos rendez-vous !

Fin de cycle

Ils sont croquignolets, les médecins suisses avec leur calot qui rappelle la toque léopardine affectionnée par Moboutou Sese Seko, l’homme d’État, militaire et dictateur qui a été à la tête du Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo, jusqu’à la fin du siècle dernier. Cependant, le couvre-chef de la délégation helvétique suggère plutôt la panthère des neiges qui se cache dans les vallées des hautes montagnes d’Asie centrale, car c’est bien dans cette partie du globe qu’une équipe de chirurgiens, anesthésistes et techniciens s’est rendue avec des intentions parfaitement pacifiques, afin de donner un coup de main à des consœurs et des confrères moins chanceux qu’eux et devant travailler dans des conditions spartiates (p. 4).

Plus près de chez nous, certains se sont offerts un bel exercice avec les sapeurs-pompiers alors que d’autres se sont enterrés tout un week-end pour parfaire leur formation (p. 22 et suivantes).

Et finalement, l’Alliance des samari-tains arrive au terme d’un long processus évolutif qui a exigé de gros efforts et mis la patience de plus d’un à rude épreuve. La récompense est la certification officielle et les labels de qualité octroyés par les organismes de référence tels l’IAS et le SRC. Et pour démarrer la prochaine année d’un bon pied, l’outil de planification joint à ce numéro contient une foule de précisions utiles à celles et ceux qui envisagent de petits ou de grands projets.

Chantal Lienert

Éditorial

4 nous, samaritains 11-12/2016

Engagement au Tadjikistan

Le savoir déplace les montagnes Il existe des endroits où, contrairement à la Suisse, il ne va pas de soi d’accéder à des soins médicaux en cas de nécessité. C’est d’ailleurs souvent là où les res-sources les plus élémentaires font défaut que la desserte médicale est également insuffisante. La République du Tadjikistan en Asie centrale en fait partie. Son système de santé publique manque cruellement de moyens. C’est pourquoi une équipe de médecins suisses, membres de Swiss Surgical Teams, se rend deux fois par an dans des hôpitaux du pays pour former des médecins.

Quand l’équipe suisse est sur place, quatre à six opérations sont réalisées quotidiennement. Sinon, on en dénombre trois par semaine.

Texte et photos : Dr Florian Marti, anesthésiste et samaritain/cli

Le patient est encore vaseux et regarde au-tour de lui. Il est aux soins intensifs et vient de se réveiller après une opération. Des soi-gnants l’entourent et s’occupent de lui avec

bienveillance. Quatre lits se trouvent dans la pièce et au centre, une table de bois. Sinon, elle est plutôt nue. Les nombreux écrans et autres appareils de surveillance dont nous avons l’habitude dans un service de soins in-tensifs sont inexistants. Il y a bien un moni-teur, il est utilisé pour la personne dont l’état

est le plus préoccupant. Il en va de même avec l’appareil à oxygène qui est baladé de patient en patient. L’équipement technique se limite à peu de choses ici à l’hôpital de Khorog. Il faut faire preuve de pragmatisme.

Khorog est une ville située à 2000 m d’alti-tude, dans le massif du Pamir. Au Tadjikis-

Reportage

nous, samaritains 11-12/2016 5

Tadjikistan

Pamir

Afghanistan

Pakistan

OuzbékistanKirghizistan

Chine

Douchanbé

Khorog

•

•

100 km

lard, mais à chaque fois, il y a eu des compli-cations. C’est pourquoi les médecins tadjiks ont demandé conseil à leur confrère suisse.

Pendant son séjour de deux semaines à l’hôpital de Khorog, André Rotzer était ac-compagné par un second chirurgien, un anesthésiste, une technicienne en salle d’opé-ration ainsi que deux spécialistes des appa-reils médicaux. Des appareils qui fonc-tionnent, des instruments prêts à être utilisés et une anesthésie correcte constituent les conditions indispensables pour réussir une opération. À Khorog, cela tient du défi. Chez nous, les respirateurs disponibles sur place seraient tout au plus dans un musée. Malgré tout, ils sont régulièrement utilisés et dé-gagent un bruit qui rappelle une locomotive à vapeur. En principe, ce ne serait pas diffi-cile de trouver des appareils d’occasion en Suisse, beaucoup d’entreprises sont prêtes à les donner – mais le transport depuis l’Europe jusqu’au fin fond des montagnes d’Asie centrale est compliqué et cher.

Système de santé publique lacunaireLa République du Tadjikistan en Asie cen-trale est devenue indépendante en 1991, après le délitement de l’Union soviétique. Pendant six ans, une guerre civile divisa la population. Ce n’est qu’après 1997 qu’une certaine stabilité politique à vu le jour, sans pour autant se traduire par un développe-ment économique. Le système de santé pu-blique dont dépendent les 8,4 millions de Tadjiks porte toujours les traces de l’organi-sation centralisatrice et hiérarchique qui pré-valait dans l’ancienne Union soviétique. Ce n’est que petit à petit que les autorités s’ouvrent sur des questions telles que les

droits des patients ou l’implication de la population dans la politique de la santé.

Peu après l’indépendance, de nombreux médecins russes ont fui le pays, emportant avec eux tout leur savoir. Jusqu’à présent, le Tadjikistan n’est pas parvenu à compenser cette perte. En 2016, la densité moyenne est de cent septante médecins pour cent mille personnes (à titre de comparaison, la Suisse en compte environ quatre cent vingt). Pour l’essentiel, ces derniers sont établis dans la capitale. Mais le pays ne souffre pas seule-ment d’un manque de personnel. Au total, seuls à peu près 2 % du produit intérieur brut (ce qui correspond à environ soixante francs par personne) ont été investis pour la santé publique en 2014 (Suisse : 11,1 %, ou un peu plus de neuf mille francs par personne).

L’infrastructure de l’hôpital de Khorog, dont la zone de chalandise

gigantesque s’étend jusqu’en Afghanistan, est du genre plutôt dépouillé.

Swiss Surgical Teams

L’association Swiss Surgical Teams s’est donné pour objectif d’amélio-rer les conditions médicales dans des pays pauvres. L’engagement au Tadjikistan est financé par des dons et soutenu sur le plan logistique par la Direction du développement et de la coopération (DDC), ainsi que par le gouvernement tadjik. Au printemps et en automne, une vingtaine de personnes se rendent à titre bénévole dans quatre hôpitaux du pays. Pour des informations complémentaires et des récits au sujet de missions précédentes, taper www.swiss-surgi-cal-team.org.

Précisions

tan, certains sommets dépassent les 7000 m. La ville qui jouxte la frontière avec l’Afgha-nistan abrite une population d’environ trente mille personnes. Quand les conditions sont bonnes, le trajet en voiture depuis la capitale Douchanbé prend au moins douze heures. L’autre solution est l’avion ou l’hélicoptère quand la météo le permet. Les voyageurs qui souhaitent poursuivre leur périple vers l’est pour se rendre en Chine doivent franchir des cols qui grimpent jusqu’à 4600 m. La popu-lation de Khorog a donc intérêt à pouvoir compter sur elle-même.

Appareils dépassésÊtre autonome, cela s’applique aussi pour l’hôpital, le plus important loin à la ronde. Malgré son rôle essentiel, les moyens à dis-position sont modestes. L’équipement est an-cien et de nombreux appareils datent encore de l’époque à laquelle le Tadjikistan était une République soviétique. Il manque des médi-caments et d’autre matériel médical et la for-mation des médecins laisse souvent à désirer. Personne ne connaît vraiment les appareils, ils sont donc mal entretenus, ce qui se réper-cute également sur leur efficacité.

Afin d’y pallier et d’améliorer le niveau des soins, les membres de Swiss Surgical Teams se rendent deux fois par an à Kho-rog. « La formation des médecins locaux est cruciale  », explique André Rotzer, chirur-gien, « car à long terme, ils doivent devenir indépendants.  » Depuis de nombreuses années, le médecin est chef de service dans un hôpital suisse. Il vient de réaliser une délicate opération des intestins chez une patiente, en collaboration avec le premier chirurgien de l’hôpital de Khorog. La jeune femme a déjà passé plusieurs fois sur le bil-

La République du Tadjikistan est un pays d’Asie centrale constitué au

deux tiers de massifs montagneux et sans accès à la mer.

Reportage

6 nous, samaritains 11-12/2016

Venus de loin et souvent tard Le Tadjikistan ne connaît en outre pas de système d’assurance maladie. Les patients doivent régler eux-mêmes les frais de traite-ment, les médicaments et le matériel utilisé. Cela représente une charge énorme pour les habitants d’un pays dont un tiers de la po-pulation vit au-dessous du seuil de pauvreté.

Mais ce ne sont pas seulement les coûts du traitement qui forment un obstacle parfois insurmontable. Trois quarts de la popula-tion tadjike vit à la campagne, souvent à des kilomètres de l’hôpital le plus proche ou d’un dispensaire (Clinical Center).

Il existe bien des ambulances dont l’équi-page se compose d’un chauffeur, d’un méde-cin et d’une ambulancière. Mais on ne connaît pas leur fréquence de sortie ni les distances parcourues. De plus, comme l’am-bulance coûte quelque chose, ce sont en gé-néral les proches qui conduisent les malades à l’hôpital, souvent sur de longues distances et parfois quelques jours, voire quelques semaines après un événement.

Au Tadjikistan, il n’existe pas d’organisa-tion comparable aux samaritains. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il semble que des groupements de volontaires et des organisations non gou-vernementales assument certaines tâches dans les domaines médical et social. Mais ces acteurs se concentrent presque exclusi-vement sur des problématiques en rapport avec le VIH et le sida et l’approvisionnement en eau.

Opérations simples et importantes L’amélioration de l’infrastructure dans des hôpitaux comme celui de Khorog vaudrait certainement la peine. Notamment aussi parce que des femmes et des hommes en provenance de l’Afghanistan tout proche viennent s’y faire soigner, par exemple une petite fille qui est tombée d’un toit et a été

admise avec d’importantes blessures à la tête. Deux semaines plus tard, elle a fait des hémorragies cérébrales en rapport avec sa chute. Mais l’équipe suisse n’est pas interve-nue, l’hémorragie n’étant pas suffisamment importante. On ne pouvait qu’espérer un rétablissement spontané.

Une grande partie des cas ne sont heureu-sement pas trop lourds. Les opérations les plus fréquentes réalisées à l’hôpital de Khorog concernent des varices ou des hernies. Il ne s’agit toutefois pas de les minimiser. « Il est très important que les chirurgiens sachent aussi réaliser des interventions simples avec assurance et sans complications », précise Andrej Isaak, le second chirurgien de l’équipe. Il est employé auprès d’un hôpital universitaire suisse et parle couramment le russe, ce qui simplifie grandement la communication en salle d’opération.

L’équipe suisse conduit et supervise quatre à six interventions chirurgicales chaque jour. Pour l’hôpital de Khorog, la fréquence normale est de trois par semaine. En plus des interventions, les médecins discutent aussi de cas qui ne seront opérés que plus tard. Les médecins tadjiks profitent de la présence des Suisses pour demander des conseils ou un second avis.

Encouragement professionnelAu cours d’un colloque de fin de journée, on entend soudain des appels au secours

On reconnaît les Suisses à leurs couvre-chefs particuliers. Le docteur André Totzer (second

depuis la droite) apporte des précisions au sujet d’une intervention sur des intestins qui

s’annonce compliquée.

provenant d’une chambre de malades. La jeune femme qui, la veille, a subi une inter-vention dans la région intestinale, a fait un collapsus. Sa tension artérielle est extrê-mement basse et son pouls s’affole. L’am-biance est fébrile, personne ne sait ce qui s’est passé, on craint une hémorragie interne. La patiente répond à peine et se met à vomir. Sa mère, assise sur le lit voisin, est en pleurs.

Cependant, l’anesthésiste de l’hôpital arrive et prend les choses en mains. Elle mesure la tension et pose une seconde per-fusion. La patiente est hydratée, on lui ad-ministre des médicaments et on procède à une analyse de sang. Baignée de sueurs froides, la jeune femme est allongée dans son lit, son pouls ne s’améliore guère. Au-cun indice ne suggère toutefois une hémor-ragie. Ce n’est que très lentement que son état s’améliore, sa tension et son pouls re-tournant progressivement à la normale. Les médicaments font leur effet. Apparemment, il s’est agi d’une réaction allergique à une substance administrée précédemment.

L’anesthésiste est intervenue avec une grande maîtrise. Mais pour que ces per-sonnes puissent donner le meilleur d’elles-mêmes, il convient de les encourager. C’est pourquoi l’association Swiss Surgical Teams s’engage pour permettre à des méde-cins tadjiks de séjourner sans frais pendant une demie année dans un hôpital suisse afin de s’y perfectionner. •Le matériel est ancien et souvent mal entretenu.

UNE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT CERTIFIÉE ISO 14001:2015L’engagement en faveur de la durabilité est un élément essentiel de la stratégie commerciale de TEXAID : pour son système de gestion de l’environnement, l’entreprise de recyclage de textiles a obtenu le certi-ficat ISO 14001:2015. Elle continue ainsi de développer son exigence de qualité.

Parmi les objectifs commerciaux de TEXAID figure le maintien des vêtements usagés dans le cycle textile. Cela écono-mise de précieuses ressources et préserve l’environnement. Pour atteindre cet objectif de la manière la plus écologique possible, TEXAID contrôle continuellement ses processus de travail et ses standards de qualité. Au début de l’année 2015, l’entreprise s’était vue décerner le label Or « CO2 Neutral » par Swiss Climate pour son engagement de réduction des gaz à effet de serre. Désormais, TEXAID est allée plus loin : l’entreprise a fait contrôler avec succès sa gestion de l’environnement par l’Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management (SQS).

Identifier les impacts significatifs sur l’environnementAvec la certification ISO 14001:2015, TEXAID garantit que les impacts sur l’environnement sont observés avec compé-tence, mesurés en permanence et réduits de manière conséquente. TEXAID met ainsi clairement en évidence sa pré-tention d’optimiser continuellement ses résultats en matière d’environnement ainsi que tous les processus qui y sont liés, en impliquant les parties intéressées. Les collaborateurs ont été sensibilisés, notamment par l’intermédiaire de formations, pour être en mesure d’identifier les principaux aspects environnementaux inhérents à chaque départe-ment. Pour la protection du climat également, des mesures concrètes ont été définies afin de réduire de 15 pour cent les émissions de CO2 par tonne de textiles usagés collectés jusqu’en 2020.

Une certification à validité internationaleLa norme ISO 14001:2015 constitue la base d’une orientation systématique vers des aspects environnementaux essen-tiels et vers les parties intéressées. Elle offre un cadre qui aide les entreprises à réduire les impacts négatifs des états de l’environnement sur leur organisation et à développer une politique environnementale axée sur l’entreprise. Cela permet de constituer une gestion de l’environnement de manière systématique et de l’appliquer en conséquence.

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Ecoutez l’histoire de Jolien Helbling, 14 ans.monsauvetage.ch/jolien

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Accidents aux sports d’hiver

Pour que rien ne gâche le plaisirLa saison d’hiver est déjà bien entamée et quand la météo est favorable, les pistes enneigées, la montagne et les étendues de glace attirent une foule nombreuse. Les activités hivernales provoquent aussi leur lot d’accidents et de blessures, dont beaucoup pourraient être évités.

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nous, samaritains 11-12/2016 11

Texte : Sonja Wenger/td, Photos : Shutterstock

La plupart des skieurs sous-estiment leur vitesse de vingt à trente kilomètres par heure. Le matériel toujours plus performant et des pistes de carving rapides permettent aux fans de glisse d’atteindre des vitesses très élevées. D’un autre côté, environ 85 % des skieurs surestiment largement leur technique et souvent leur condition physique.

Pourtant, le nombre de blessures n’a pas augmenté ces dernières années. Cela tient pro-bablement en partie à des contrôles plus stricts de la part des exploitants de pistes, dont les services d’ordre peuvent par exemple retirer la carte journalière ou l’abonnement des per-sonnes qui contreviennent aux règlements, ne tiennent pas compte de la signalisation ou font courir des risques majeurs à autrui.

D’autre part, les campagnes d’information régulières du bureau de prévention des acci-dents (bpa) et les ateliers de l’assurance- accidents Suva sur le thème de la sécurité aux sports d’hiver ont également un certain im-pact. Il est par exemple réjouissant de consta-ter que les mentalités en matière de port du casque ont évolué ces dernières années et que les adeptes de la glisse sont de plus en plus nombreux à protéger leur tête.

Les bons gestes en cas d’urgenceQuelque 87 000 accidents se produisent néanmoins chaque année. Près des trois

quarts concernent des skieurs et des snow-boarders. Pour les secouristes, il est essentiel de prendre les bonnes mesures. Outre les gestes habituels, comme l’évaluation de l’état général de la personne blessée, son position-nement correct, le soin de ses plaies et la pro-tection contre le froid, il convient également de sécuriser le lieu de l’accident et d’alerter le service des pistes, voire directement l’ambu-lance. Lisez à ce sujet l’article de la Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) concer-nant les accidents sur les pistes de ski en page 12.

Mais les sports d’hiver ne se limitent pas au ski ou au snowboard. D’autres disciplines peuvent également entraîner des blessures graves. C’est le cas du hockey sur glace, ca-ractérisé par le dynamisme, l’esprit d’équipe, la vitesse et la précision. Au total, quelque 5200 accidents se produisent chaque année dans les clubs de Suisse, qui comptent envi-ron 25 000 hockeyeurs. Les parties du corps les plus touchées sont la ceinture scapulaire et le bras, suivis du tronc, du poignet, des doigts, du genou et du visage. Les conseils ci-après aident à prévenir les accidents : échauffez-vous soigneusement avant l’entraî-nement ou le match. Apprenez les techniques de base et portez un équipement de protec-tion, avec casque, visière et grille.

La pratique du populaire patin à glace est un peu moins rapide et mouvementée. Cette discipline convient à tout âge, améliore la mo-bilité, renforce la musculature et augmente

Dévaler les pistes enneigées, s’émerveiller

devant des paysages intacts ou filer sur la

glace : les sports d’hiver revêtent de multiples

formes et comportent de nombreux dangers.

Premiers secours sur les pistes

Entorses – appliquez le schéma RICE. • R pour repos, immobiliser la région du corps concernée.• I pour ice (glace), refroidir immédiatement. La glace diminue le gonflement et

aide à calmer la douleur. • C pour compression de la zone concernée. On exerce une pression à l’aide d’un

bandage compressif sur la région touchée. Cela permet de limiter le gonfle-ment de la zone traumatisée.

• E pour élévation. Surélever la région du corps concernée.

Fracture osseuse• Demandez à la personne d’immobiliser elle-même avec sa main la partie du

corps blessée ou empêchez les mouvements inutiles à l’aide de coussins ou de vêtements. L’immobilisation de la blessure permet de réduire les douleurs et de prévenir d’autres dommages.

• Si la partie blessée est nettement déformée ou très douloureuse, appelez le 144.

Commotion cérébrale• Symptômes possibles : brève perte de connaissance, confusion, nausée et

vomissements, perte de mémoire.• Les bons gestes : rassurer le patient, l’asseoir et bien le couvrir.• À éviter : lui donner un antalgique, le faire boire ou manger.• Appelez le 144 si vous soupçonnez une commotion cérébrale.

Précisions

12 nous, samaritains 11-12/2016

Témoin d’un accident sur les pistes ? Qui alerter ? Comment porter secours au mieux ?

Une magnifique journée hivernale. Ciel azur, pistes immaculées … Tout est calme. La neige étouffe le bruit. Un jour parfait pour skier. Soudain, le bruit des rotors déchire le silence. Un hélicoptère de la Rega vole au secours d’un skieur accidenté pour lui apporter une assistance médicale. Je suis persuadée que la plupart d’entre vous ont déjà vécu une scène analogue lors d’un séjour à la montagne.

Sur les quelque 2,5 millions de skieurs ou snowboarders suisses, le Bureau de prévention des accidents (bpa) recense en moyenne 87 000 accidents par an sur les pistes helvétiques. Or, les hélicoptères de la Rega sont sollicités dans environ 1 à 2 % des cas.

La Rega intervient entre 1300 et 1700 fois par an pour des accidents de sports d’hiver. Les chiffres varient d’une année à l’autre, car ils dépendent fortement de la météo et des conditions d’enneigement. Lorsque ces deux éléments sont favorables, skieurs et snowboarders affluent dans les domaines skiables, de ce fait le nombre d’accidents croît.

L’intervention de la Rega réduit le risque de séquelles à long termeLes lésions les plus courantes chez les skieurs concernent les extrémités inférieures (hanches, jambes et pieds), suivies par celles affectant les extrémités supérieures (épaules, bras et mains). Chez les snowboarders, les lésions observées concernent le plus souvent les extrémités supérieures. Dans la plupart des cas, il s’agit de foulures, élongations et déchirures de ligaments, ou encore de contusions et d’hématomes. Les victimes de ces blessures parviennent en général à regagner la station par leurs propres moyens ou peuvent être transportées en luge. Elles seront ensuite orientées vers un médecin ou transférées vers un hôpital.

Un hélicoptère de la Rega entre en action lorsqu’il est essentiel d’assurer un transport rapide et sans dommage vers un hôpital, notam-ment si le patient souffre d’un traumatisme crânien ou de lésions dorsales. En pareil cas, aucun risque n’est pris, et il est préférable de faire appel à la Rega. Les patients souffrant de fractures graves ou de blessures articulaires très douloureuses bénéficient également d’un trans-port héliporté. Ce n’est pas une question de confort, mais le transport aérien médicalisé vise à éviter des complications aux conséquences potentiellement désastreuses.

Patrouilleurs ou Rega, l’essentiel est d’alerter des professionnelsBien qu’en principe toute personne puisse alerter directement la Rega 24 h sur 24, il est recommandé, dans la plupart des cas, d’appeler d’abord les services de secours locaux. Le numéro 1414 est préconisé s’il faut agir très vite : par exemple, en cas d’avalanche, d’accidents graves ou de maladies aiguës (suspicion d’infarctus ou d’AVC), alors chaque minute compte. L’évaluation de la situation est donc déterminante pour savoir qui appeler en cas d’urgence. Quoi qu’il en soit, vous ne courez aucun risque de commettre un impair.

Texte : Karin Hörhager, Photo : Rega

Ce texte extrait du numéro 85 de «1414», le magazine de la Rega, est publié avec l’aimable autorisation de la Garde aérienne suisse. Pour plus d’informations, consulter www.rega.ch.

En savoir plus

nous, samaritains 11-12/2016 13

l’endurance. Cependant, il est à l’origine d’environ 3500 accidents par an en Suisse. Le type d’incident le plus fréquent est la chute sur la glace qui provoque des contusions aux genoux et aux coudes, des coupures et des lacérations, des fractures ainsi que des com-motions cérébrales. Là encore, de nombreux risques peuvent être évités en prenant les mesures suivantes  : portez des vêtements chauds et confortables ainsi que des gants et un bonnet. Utilisez des patins aux lames bien aiguisées et lacez-les serré pour éviter de vous tordre les chevilles. Les enfants devraient toujours porter un casque et éventuellement des genouillères ainsi que des protège- poignets. Apprenez les techniques de base, notamment en matière de freinage, et suivez les six maximes de comportement sur la glace de la Société suisse de sauvetage (SSS) si vous patinez sur des plans d’eau gelés.

Respecter les dispositions de sécuritéLes randonnées à raquettes connaissent un regain de popularité ces dernières années. Les raquettes sont utilisées pour faciliter les déplacements dans la neige fraîche et non damée, car elles répartissent le poids sur une

plus grande surface, évitant ainsi que le pied ne s’enfonce trop. Grâce à elles, les paysages enneigés intacts sont aussi accessibles aux personnes qui ne pratiquent pas le ski. Dans cette discipline, la prévention des accidents et blessures repose avant tout sur le respect des dispositions de sécurité. Les fans de raquettes devraient ainsi se renseigner sur les condi-tions météo et l’enneigement, ne jamais par-tir seuls en randonnée, suivre une piste bali-sée et sécurisée et choisir un itinéraire adapté à leur niveau et à leur condition physique.

Les sports d’hiver les plus populaires in-cluent bien sûr également la luge. On dé-nombre chaque année près de 7300 accidents de lugeurs, souvent dus au fait qu’ils sous-es-timent leur vitesse et surestiment leurs capa-cités de conduite. Cela entraîne des chutes et des collisions, souvent à l’origine de fractures ou de blessures à la tête. Là aussi, quelques mesures de précaution permettent souvent d’éviter le pire. Le bpa recommande par exemple aux lugeurs de porter des chaus-sures montantes robustes à semelles profi-lées, des vêtements appropriés, un casque de sport d’hiver et des gants. Ne pratiquez la luge que sur des sentiers balisés ou des pentes sans obstacle, n’attachez jamais les luges

entre elles, lugez-vous toujours assis et non couch, adaptez votre vitesse à votre niveau et à la situation.

D’autres articles sur les blessures et acci-dents aux sports d’hiver sont parus dans les numéros suivants de nous, samaritains :• 12/2015 : Hypothermie• 8/2015 : Lésions de la moelle épinière

Vous trouverez les éditions précédentes de votre périodique sur le site web de l’ASS, sous Service > Journal de l’ASS > Édition on-line (> Archive).

Le livre « Premier secours – les bon gestes », éditions Careum, a en outre été ac-tualisé en fonction des nouvelles directives et est depuis peu disponible en ligne, inté-gré dans le moyen didactique numérique.

Sources• Site web du Bureau de prévention

des accidents bpa• « Premiers secours – les bon

gestes », édition Careum• Appli de premiers secours de la

Croix-Rouge suisse• www.suva.ch• www.beobachter.ch• www.sport-fan.ch

Bien protégé du froid, on peut apprécier ses beautés.

14 nous, samaritains 11-12/2016

Moniteurs jeunesse ASS

La nouvelle génération est prête Le premier week-end du mois de novembre, la dernière initiation aux nouvelles tâches des moniteurs jeunesse ASS a eu lieu à Olten. Cela signifie que désormais, tous les moniteurs jeunesse en Suisse romande et en Suisse alémanique sont à niveau.

Au printemps, l’Al-liance suisse des sa-maritains commen-çait à Landquart avec les premiers cours pi-lote des nouveaux cursus de formation à l’intention de la jeu-nesse (voir nous, sa-maritains 6-7/2016). Les jeunes secouristes ou les samaritains qui souhaitent assumer des responsabilités au

sein d’un groupe Help, Samas’Kids ou autres jeunes samaritains acquièrent une excellente base avec le cursus « moniteur jeunesse ASS » et peuvent par la suite poursuivre leur formation comme « formateur jeunesse ASS » ou « chef de groupe jeunesse ASS » (voir ci-après).

Un programme spécial qui concentre la matière de l’ancienne forma-tion afin de pouvoir l’aborder en un seul jour a été préparé à l’intention des personnes qui avaient déjà entamé leur formation de moniteur jeu-nesse avant l’arrivée des nouveaux cursus. Entre les mois de novembre 2015 et novembre 2016, cent quarante-quatre personnes l’ont suivi, dont vingt-cinq en Suisse romande et cent dix-neuf en Suisse aléma-nique. Le module I du cursus de moniteur jeunesse ASS sera réalisé pour la première fois en italien en 2017.

Le programme de ces journées consacrées à la mise à niveau était très dense. Afin que les participants ne se lassent pas et que l’ensemble soit

Les nouveaux cursus de formation à l’intention de la jeunesse

Monitrice ou moniteur jeunesse ASS, module I Les participants apprennent les règles élémentaires d’interaction avec des enfants, abordent les bases de la didactique et organisent un exercice ludique à l’aide d’un plan de déroulement. Ils conduisent des jeux et réfléchissent au rôle du moni-teur ou de la monitrice jeunesse. Ils participent à un projet et prennent conscience de l’importance du travail en équipe et comment réagir en cas de conflit.

Monitrice ou moniteur jeunesse ASS, module IILes participants approfondissent leurs connaissances dans le domaine de la didactique et réfléchissent à leur comportement de moniteur ou de monitrice. Ils apprennent comment aider leurs équipes à mettre sur pied un programme annuel et y participent. Ils abordent des questions ayant trait à la dynamique de groupe et à la communication, conçoivent des straté-gies pour faire face à des situations conflictuelles et traitent des atteintes à l’intégrité. Le point est fait sur le stage réalisé au préalable.

Formatrice ou formateur jeunesse ASS Les personnes intéressées par la technique des premiers secours et qui aiment enseigner à des enfants et des adolescents trouveront leur bonheur avec ce cursus. Les participants transposent leurs connaissances didactiques au domaine de la technique afin d’en faire le meilleur usage. Ils reçoivent en outre des conseils concernant les programmes annuels, la conduite et la collaboration avec les sections. Désormais, les formateurs et formatrices jeunesse participent aux FCOC au sein de leur association.

Cheffe ou chef de groupe jeunesse ASS Ce cursus a été conçu à l’intention des personnes qui ont envie de prendre plus de responsabilités et éventuellement conduire un groupe de jeunes samaritains. Les participants apprennent comment gérer les rapports avec les parents, sélectionner les jeunes filles et jeunes hommes susceptibles de devenir moniteurs jeunesse et les accompagner pendant leur formation. La gestion de projet et la manière de s’organiser soi-même sont abordées en mettant l’accent sur la conduite d’équipe et la responsabilité du chef de groupe.

Désormais, pour toutes les formations, une préparation à l’aide de la plate-forme myLearning est exigée. Elle inclut des tâches à exécuter au sein du groupe de jeunes, la lecture de documents, la réalisation de séquences e-learning ainsi que des tests des acquis.Plus d’informations et les dates des formations 2017 pour les encadrants de la jeunesse sont disponibles sur l’internet > jeunes samaritains > formation de la jeunesse > la jeunesse s’entraîne.

Une riche palette

Un rallye des savoirs bouclait la séquence

d’initiation.

Vie moderne

nous, samaritains 11-12/2016 15

Horaires de fin d’année

Le secrétariat central et le service des ventes vous souhaitent de joyeuses fêtes !

Inventaire les 5 et 6 décembre 2016 Le service des ventes de l’ASS sera fermé le lundi 5 et le mardi 6 décembre pour des raisons d’inventaire. Dès le mercredi 7 décembre, vos commandes seront à nouveau traitées comme d’habitude.

Fermeture pendant les fêtes Pendant le mois de décembre, le secrétariat central et le service des ventes de l’ASS seront ouverts aux heures de bureau. Ils fermeront leurs portes le vendredi 23 décembre à 16 h 30 et resteront fermés jusqu’au 2 janvier 2017. Tous les collaborateurs seront à nouveau à votre écoute le mardi 3 janvier 2017, dès 8 heures du matin.

Texte : ASS, Photo : Shutterstock. •

Une nouvelle ère a commencé

Nous, samaritaines et samaritains, tirons tous à la même corde – encore plus qu’avant. Il y a une année et demie, j’invoquais déjà de cette image ici-même. Bien des choses se sont produites depuis. La certification de notre organisation et de nos formations par l’Interasso-ciation de sauvetage (IAS) ainsi que le passage de l’analogique au numé-rique pour le moyen pédagogique ont considérablement sollicité nos forces et notre patience, parfois au-delà de ce que nous avions imaginé. Je ne cacherai pas que le dialogue n’a pas toujours été facile et que la mise en place en parallèle de plusieurs projets était parfois fébrile.Je suis d’autant plus heureuse que cette année exigeante se termine avec de nombreux résultats concrets. En guise de cadeau de Noël anticipé, j’ai le plaisir de pouvoir vous informer, que l’Alliance suisse des samaritains est désormais une organisation prestataire des formations de secou-riste des niveaux 1 à 3 officiellement certifiée par l’IAS. La certification du cours de sauveteur pour les candidats au permis de conduire est également confirmée et le Swiss Resuscitation Council a décerné le label de qualité à nos cours BLS-AED. Les longs mois d’engagement et de travail acharné de la part des sec-tions, des associations ainsi que de l’ensemble des collaborateurs du secrétariat central ont valu la peine. Pour un bref instant, nous pouvons souffler, faire une pause et reprendre des forces avant d’entamer la nou-velle année.Je vous souhaite à toutes et à tous des fêtes sereines et un excellent début

d’année 2017 au cours de laquelle nous écrirons un nouveau chapitre de l’histoire de l’ASS.

Regina Gorza

La secrétaire générale

Nous adressons nos remerciements à toutes les samaritaines et tous les samaritains pour l’excellente collaboration au cours de l’année qui touche à sa fin et nous réjouissons de la poursuivre en 2017 !

aussi distrayant que possible, plusieurs méthodes d’enseignement ont été utilisées. Par exemple, les diverses étapes d’un conflit ont été illustrés à l’aide de petites scènes. Il s’agissait ensuite de proposer des solutions et des approches permettant d’amorcer la désescalade. De surcroît, grâce aux échanges intenses, les participants ont développé de nouvelles stratégies pour gérer des situa-tions conflictuelles. Les processus relevant de la dynamique de groupe ou la prévention des abus sexuels dans le contexte des activités de loisirs comptent également parmi les thèmes abordés. Et pour finir, les participants ont mis en pratique leurs nouvelles connaissances lors d’un rallye des savoirs.

Texte : Roger Hayoz, Sonja Wenger/cli Photo : ASS •

16 nous, samaritains 11-12/2016

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Jeunesse et statistiques

De l’importance des chiffres

Il est crucial que les responsables des groupes Help et de jeunes samaritains mettent en place un système de collecte d’information. Cela leur facilitera la vie au moment de rassembler les nombreuses indications dont le secrétariat central a besoin en fin d’année pour établir un portrait statistique du mouvement.

Afin d’établir un portrait statistique du mouvement des samari-tains, chaque année les associations, les sections et les groupes de jeunes secouristes sont priés de donner des indications chiffrées concernant leurs activités et les prestations fournies. Ces informa-tions sont importantes pour solliciter des soutiens pour certains projets de l’Alliance suisse des samaritains, par exemple auprès de la Confédération.

C’est particulièrement le cas pour la jeunesse, une part impor-tante des coûts engendrés par les activités qui lui sont destinées étant couverte par des subventions de l’Office fédéral des assurances sociales (Ofas). Les jeunes sur le terrain en profitent aussi, car ces montants permettent par exemple de donner un coup de pouce pour la création de groupes Help ou pour la mise en place de camps. Pour statuer sur les demandes de subvention, l’Ofas exige un certain nombre d’informations. Il a besoin d’un dossier complet contenant notamment les programmes annuels, les effectifs, le contenu détail-lé de toutes les formations, des précisions sur le site web, etc.

Afin que les répondants des groupes de jeunes puissent se préparer et qu’ils sachent quelles questions on allait leur poser en fin d’année,

une séquence était consacrée à ce sujet lors des jours de for-mation à Land quart au printemps der-nier. Par ailleurs, les mandataires canto-naux des activités avec la jeunesse ont abordé la question lors de leur réunion annuelle. Les res-ponsables des grou-pes Help peuvent s’adres ser à eux s’ils ont besoin qu’on leur donne un coup de main pour des questions organisationnelles.

Texte : Sonja Wenger/cli, photo : Shutterstock •

Vie moderne

nous, samaritains 11-12/2016 17

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Transfusion CRS Suisse

Jalon pour les patients leucémiques

Transfusion CRS Suisse célèbre le jalon atteint : le registre des donneurs de cellules souches du sang compte 100 000 personnes. Chaque donneur enregistré est un sauveur de vie possible pour les patients atteints d’une maladie sanguine potentiellement mortelle comme la leucémie.

Les personnes souffrant de leucémie ou d’une autre maladie san-guine maligne ont souvent besoin des cellules souches du sang d’un donneur. Or, il n’est pas facile de trouver un donneur approprié, car les caractéristiques tissulaires du patient et du donneur doivent être compatibles au possible. Plus il y a de personnes inscrites au registre des donneurs de cellules souches du sang, plus celui-ci est varié et plus la chance est élevée de trouver un don approprié pour les malades.

Doublement des enregistrements depuis 2014Ces deux dernières années, beaucoup de Suisses ont pris conscience qu’en s’inscrivant au registre des donneurs de cellules souches du sang ils offraient une chance de guérison à des personnes gravement malades. Entre 2014 et 2016, le nombre de donneurs enregistrés a doublé, passant de 50 000 à 100 000.

Nous devons ce résultat réjouissant aux appels de patients qui ont atteint un grand nombre de personnes, mais aussi à tous ceux qui ont informé le public et l’ont motivé au don, comme les samaritaines et les samaritains, dont l’engagement nous est très précieux – au quoti-dien et lors de manifestations tel le Jour de l’action.

Texte et photo : Transfusion CRS Suisse •

Nouvelle brochure sur le don de sang

Les samaritaines et les samaritains jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement de la Suisse en produits san-guins. D’entente avec les services régionaux de transfusion sanguine, ils organisent et préparent les actions de collecte de sang. Pour aider les sections de samaritains dans leurs tâches, Transfusion CRS Suisse a publié un guide sous forme de brochure qui décrit le déroulement d’une action de collecte de sang et les responsabilités et explique en quoi consiste l’approvisionnement en sang.La brochure d’information se trouve sur l’extranet de l’Alliance suisse des samaritains sous Home > Service de transfusion sanguine.

Succès remarquable : 100 000 donneurs de cellules souches du sang enregistrés en Suisse.

Beaucoup sont convaincus que l’hiver est la saison des cambriolages car la nuit tombe plus tôt. Mais il n’en est rien. La grande majorité des cambriolages dans les logements sont commis pendant la jour-née, souvent dès le matin. En effet, la plupart des gens ne sont pas chez eux, mais au travail ou en train de faire les courses.Nous ne sommes toutefois pas complètement démunis face aux cam-brioleurs. Les mesures dissuasives sont nombreuses. La sécurité à 100  % n’existe certes pas, mais les cambrioleurs abandonnent ra-pidement s’ils sont confrontés à beaucoup d’obstacles. L’expérience montre que la plupart d’entre eux rebroussent chemin s’ils n’ont pas pu pénétrer dans un logement au bout de cinq minutes.

Quelques mesures simples pour de grands effetsLes cambrioleurs aiment la voie de la facilité : que ce soit en brisant rapidement les vitres des fenêtres ou des portes au rez-de-chaussée ou en escaladant les balcons et les toits facilement accessibles. Les portes non verrouillées, les fenêtres laissées ouvertes ou inclinées sont au-tant d’invitations à pénétrer dans un logement.En quittant son domicile, il convient de toujours fermer les portes à double tour. En matière de protection contre les cambriolages, les fenêtres sont les plus grands points faibles d’une maison, aussi bien celles de la cave que du premier étage. Les poignées de fenêtre ver-rouillables sont une bonne solution, la plupart des fenêtres pouvant en être munies ultérieurement. Les volets roulants doivent être ver-rouillés de l’intérieur avec un système anti-relevage. La nuit, il est également conseillé d’éclairer les zones exposées à un risque de cam-briolage.

Protection de vos objets de valeurMunis de la nouvelle technolo-gie Relastan®, les coffres-forts Kaba offrent une protection optimale contre les cambrio-lages pour vos objets de valeur et documents. Grâce à leurs différents designs et couleurs, ils impressionnent aussi bien en termes de sécurité que d’esthétique. Les membres du Club sécurité myBaloise peuvent commander les coffres-forts Kaba à des conditions préfé-rentielles.

Le Club sécurité myBaloise En tant que membre, vous bénéficiez de nom-breuses offres exclusives relatives à votre sécuri-té. Vous disposez de précieux conseils de sécurité et pouvez profiter d’offres à prix réduit de nos partenaires. Tous les clients de la Bâloise peuvent devenir membres du Club.

Notre Monde de sécurité Bâloise et les offres du Club sécurité myBaloise, pour votre sécurité et celle de votre famille.www.baloise.ch/mondedesecurite

Barrez la route aux cambrioleurs !

Les maisons et les appartements biens sécurisés peuvent inciter les cambrioleurs à battre en retraite rapidement.

Merci de ne jamais perdre le Nord.

Merci de toujours garder la tête froide.

Merci de redonner le sourire à des personnes en détresse. Merci de vous occuper de

ceux qui sont ronds comme une boule carrée.

Merci d’être fidèle au poste, même quand ce n’est pas de la tarte.

Merci d’être prêts à transpirer pour la RCP.

Merci de vous enflammer pour le secourisme.

Merci de partager votre savoir.

Merci tout simplement d’être parmi nous.

Vous trouverez plus d‘informations dans la boutique en ligne de l’ASS. tél. 062 286 02 85, courriell shop@samariter.ch ou shop.samariter.ch.Prix T.V.A. comprise, participation aux frais d‘envoi de CHF 9.– pour les commandes inférieures à CHF 200.–.

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RescueTool avec étui ceinture en nylon Grand couteau de poche avec scie pour pare-brise

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se (interchangeable), décapsuleur/tournevis/encoche à dénuder, tournevis cru-

ciforme, brise vitres (interchangeable), anneau porte-clés, pincette, cure-dents

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CHF 69.- au lieu de CHF 79.- TVA comprise

(valable jusqu‘au 31.12.2016)

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CHF 3.90 TVA comprise

Parapluie pliant avec logo samaritain, noir• ouverture et fermeture automatique• résistant au vent• baleines en aluminium et fibre de verre• toile en polyester, y compris étui• dimensions : Ø 97 cm, longueur 28,5 cm

Art. 5753

CHF 15.- au lieu de CHF 17.90 (valable jusqu‘au 31.12.2016)

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(valable jusqu‘au 31.12.2016)

Portrait

nous, samaritains 11-12/2016 21

Frieda Müller, présidente de l’association cantonale schwytzoise des samaritains

Il faut toujours qu’il se passe quelque chose Depuis une bonne demi-année, Frieda Müller est à la tête des samaritains schwytzois. Elle est convaincue que la plupart des défis peuvent être relevés avec une bonne communication.

Texte et photo : Sonja Wenger/cli

Deux des quatre chevaux qui finissent leurs jours sur le domaine de Frieda Müller sont juste derrière la barrière du paddock, un peu en dessus de l’ancienne ferme. Les oreilles aux aguets, ils observent attentivement notre arrivée. La nouvelle présidente de l’associa-tion des samaritains du canton de Schwyz m’a cherchée au train et nous arrivons chez elle à Tuggen.

Environ une demi douzaine d’associations cantonales ont élu de nouveaux présidents au printemps dernier. Dans le canton de Schwyz, Frieda Müller a pris le relais de Christian Iten. Depuis une demi-année, elle a eu le temps de se familiariser avec sa mission, il est donc temps de faire son portrait.

Quand les chevaux réalisent qu’ils ne rece-vront rien à manger, ils tournent les talons. Cela fait plus de trente ans que Frieda Müller cultive sa passion de l’équitation. Elles pour-rait parler des heures de l’entraînement à la longe, de sellerie, de races de chevaux ou de la vie de ses pensionnaires.

L’association cantonale schwytzoise compte vingt-cinq sections et environ neuf cents membres actifs. Au sein du canton, les colla-borations reflètent les particularités géogra-phiques d’un territoire subdivisé en de nom-breuses vallées. La plus grande zone de chalandise est dévolue à la section d’Einsie-deln qui effectue aussi de loin le plus grand nombre de services médico-sanitaires. Cela s’explique par la présence du célèbre couvent et de nombreuses manifestations sportives et culturelles.

Le changement vécu comme une chanceFrieda Müller en est ravie, car pour elle, il faut toujours qu’il se passe quelque chose. Est-ce un hasard si pendant la durée de notre entretien, on entend un artisan qui s’affaire ? Sa maison est en train d’être rénovée de fond en comble. Pour la présidente, le changement

est avant tout une chance. « Bien sûr, ce n’est pas toujours facile de lâcher prise, mais le changement laisse de la place à la nouveauté qui peut se révéler bénéfique. »

L’ouverture au changement caractérise le parcours de Frieda Müller. Après une forma-tion dans le domaine de l’économie domes-tique, puis un apprentissage dans la vente à la Migros, elle a rapidement gravi les échelons. « C’est à cause de ma grande gueule », dit-elle en s’amusant. Elle n’a jamais craint de s’expri-mer et de dire ce qu’elle pense. Certains la dé-crivent comme une personnalité dominante, mais pour sa part, elle préfère jouer franc jeu plutôt que de se plaindre par derrière. « Il faut se parler et surtout écouter, c’est la seule façon d’obtenir des résultats positifs. »

Après la naissance de ses deux enfants, elle a sensiblement réduit son temps de travail à la Migros, mais n’a jamais complètement quitté cet employeur. Aujourd’hui, c’est la succursale de Horgen qui l’occupe. Elle a rejoint les samaritains relativement tard, grâce à une camarade d’école rencontrée lors d’une réunion de classe. Il y a dix-sept ans,

elle l’invitait à assister à une conférence. « C’est pourquoi mes collègues me traitent de samulescente », explique la quinquagénaire.

Depuis, les sections et leur environne-ment ont bien changé. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une concurrence im-portante, de la part de moniteurs d’auto- école, mais également d’ambulanciers qui donnent des cours. » Ces derniers sont for-tement impliqués dans la formation d’« élé-ments de premier recours sanitaire » intro-duits dans les communes schwytzoises il y a une petite décennie. Ils font partie d’un dis-positif pour événements majeurs au sein du-quel les samaritains ne sont malheureuse-ment pas toujours représentés.

En quête de relèveUne problématique à laquelle les sections sont confrontées est celle du recrutement. «  C’est un travail de tous les diables si on veut le faire sérieusement  », mais parfois, c’est très payant. « Une section a décidé de s’y prendre méthodiquement, avec une commis-sion dédiée, et chaque année, elle compte trois à quatre nouvelles recrues, dont de nombreux jeunes. »

Outre la concurrence et le recul des mem-bres, l’association cantonale schwytzoise a encore d’autres soucis, par exemple la perte d’un certain nombre de moniteurs lors de l’assemblée du printemps. Ils ont démission-né en raison des changements du système de formation. « Nous ne savons pas encore très bien comment y faire face », explique la pré-sidente, « mais nous nous en occupons. »

Il y a du pain sur la planche dans le canton de Schwyz. Mais d’abord, il va falloir nourrir les chevaux, répondre aux courriels et prépa-rer la prochaine séance de comité. En outre, Frieda Müller peut être sollicitée en tout temps, car non seulement elle participe à de nombreux services médico-sanitaires, mais elle fait aussi partie des primo répondants mobilisés par le 144. Juste histoire d’être sûre qu’il se passe toujours quelque chose. •

Frieda Müller se perçoit comme une personne

qui agit à l’arrière-plan pour mettre les choses

en mouvement.

Vous trouverez plus d‘informations dans la boutique en ligne de l’ASS. tél. 062 286 02 85, courriell shop@samariter.ch ou shop.samariter.ch.Prix T.V.A. comprise, participation aux frais d‘envoi de CHF 9.– pour les commandes inférieures à CHF 200.–.

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22 nous, samaritains 11-12/2016

La Venoge (VD)

Un week-end à la campagne

Romainmôtier, sa célèbre abbatiale, ses concerts de musique sacrée et le village au cachet très particulier constituent un décor idéal pour une fugue de fin de semaine. Ce n’est cependant pas à une escapade bucolique que les membres de la section de la Venoge étaient conviés au début du mois d’octobre.

Pour la grasse matinée du dimanche matin, le petit déjeuner au lit et le week-end cocooning, il faudra repasser. Et en guise d’hôtel de charme, honnêtement, il y a mieux. Mais il en faut sans doute nette-ment plus pour altérer l’enthousiasme et la motivation des membres de la section la Venoge qui se sont rendus à Romainmôtier le premier week-end d’octobre.

«  Nous innovons  », c’est ainsi que Nicole Kälin, présidente, a répondu à la demande de votre servante qui s’enquerrait du contenu d’un week-end de formation figurant au calendrier des activités de la section. L’idée était de s’accorder du temps pour travailler tranquille-ment et répéter certaines techniques pas forcément faciles à appré-hender au cours d’un exercice d’une vingtaine de minutes, par

Serrer les sangles dans les règles de l’art sans gêner le patient.

Prendre le temps qu’il faut pour être à l’aise avec la minerve et le

matelas vacuum.

Sous la conduite experte de la présidente (au centre), préparation d’un

revigorant papet vaudois.

Les trois moniteurs de la section, à partir de la gauche : Jean-Pierre

Wüthrich, Francis Mignot, chef de la CT, et Laurent Strickler. Les membres présents le dimanche ont plébiscité ce week-end.

Action en parfaite synchronisation sous le regard attentif de la prési-

dente, Nicole Kälin, et du chef de la commission technique.

Sections et associations

nous, samaritains 11-12/2016 23

exemple l’utilisation d’un matelas vacuum ou la pose d’une minerve. Par ailleurs, le week-end était une occasion pour les personnes n’ayant pas effectué le nombre d’exercices re-quis dans l’année de combler leur retard. Et finalement, il s’agissait aussi de permettre aux membres de se rapprocher et de mieux faire connaissance, d’autant plus que cinq nouvelles recrues sont venues renforcer les rangs de la section cette année.

Programme riche et variéSans être précisément un hôtel cinq étoiles, l’abri de la protection civile de Champbail-lard, à quelques minutes de Romainmôtier sur la route de Juriens, est très spacieux et dispose de toutes les infrastructures néces-saires pour un week-end studieux. Parmi les animations du samedi, un quiz était proposé aux samaritains leur permettant de faire un point personnel sur leur niveau de connais-sances. Bandages, réanimation sans défibril-lateur, montage et démontage d’un brancard dans un temps limité ou encore utilisation de certains objets faisant partie de la pharmacie étaient au menu. Le lendemain, l’accent était plutôt mis sur le travail d’équipe. Utilisation de la planche, transport d’un patient sur un brancard dans un environnement labyrinthique et parsemé d’obstacles ou maniement du matelas vacuum ont bien occupé les secouristes présents. L’état confusionnel d’une personne en hypoglycémie a également donné du fil à retordre.

À l’heure du repas de midi, réunis en grande tablée, tous les participants, samaritains et moniteurs, ont exprimé leur satisfaction et plébiscité l’initiative de leur présidente et du chef de la commission technique. Instructif et stimulant, un tel week-end est à reconduire absolu-ment de l’avis unanime des personnes présentes.

Chantal Lienert, texte et photos •

Une section qui prend soin de ses membres

Née de la fusion des sections historiques de Cossonay et de Penthalaz, la sec-tion de la Venoge compte trente-trois membres actuellement. Elle a connu une réjouissante recrudescence ces derniers temps, notamment grâce à l’arrivée de jeunes issus des Samas’Kids. Simultanément, il s’agit d’une section assez familiale, plusieurs membres l’ayant rejointe en suivant les traces de leurs parents et les générations se côtoient harmonieusement. D’ailleurs, même après avoir déménagé, on lui reste fidèle. Nonobstant, il s’agit d’une section aux effectifs plutôt jeunes, la moyenne d’âge étant de 36 ans.Un soin particulier est accordé à l’intégration des nouveaux membres. Un pre-mier entretien a lieu après trois exercices et un répondant direct les suit pendant leur phase d’apprentissage. En ce qui concerne les services médico-sanitaires, ils commencent par y assister en tant que stagiaires une fois leur formation ache-vée et ce n’est qu’après une année complète, au minimum, qu’ils sont invités à y participer pleinement. Sur le plan des services, la section est confrontée à une concurrence parfois vive, difficile à admettre lorsqu’il s’agit d’acteurs faisant partie de la famille de la Croix-Rouge. En revanche, la collaboration avec la section voisine d’Orbe coule de source et les relations sont également excellentes avec celles de Cheseaux et d’Échallens.

La Venoge

Manœuvrer dans le dédale étroit de l’abri PCi

exige stratégie et réflexion.

Ne jamais s’arrêter

L’Avent a commencé. Beaucoup de gens s’apprêtent à boucler leurs dossiers afin de dégager du temps pour leur famille et pour leurs proches.Ce n’est pas le cas des samaritains. Après une année riche en évène-ments, une dernière innovation nous maintient en train. Depuis le mois de novembre, les moniteurs ont accès au nouveau moyen didactique numérique. La certification de notre organisation par l’Interassociation de sauvetage est confirmée. Bien entendu, tous ces changements suscitent de nouvelles questions. Il y a toujours beaucoup à faire. Nonobstant, certains indices sont encourageants. Le fait que de nom-breux projets arrivent à terme et que les nouveaux moyens deviennent tangibles font naître un nouvel optimisme chez les samaritains. Il est certes encore timide, mais perceptible. Il y a peu Dagmar Baettig, ma collègue du Comité central, a décrit les diverses phases d’un processus de changement : incrédulité, inquiétude face à l’inconnu, résistance colérique, tristesse du sentiment de perte, curiosité prudente, acceptation et adhésion à la nouvelle donne. Actuellement, nous sommes dans la phase de curiosité prudente et nous ne pouvons que continuer d’avancer. Il y a plus de deux millénaires, le philosophe chinois Lao Tse écrivait : « Plutôt que de craindre le change-ment, crains l’immobilité. » Les développements récents me montrent une fois de plus que les samaritains n’ont rien à craindre, car eux ne sont pas immobiles.

Je vous souhaite de très belles fêtes et un début d’année éblouissant.

Theresia Imgrüth-Nach-bur, membre du Comité central

Le billet

24 nous, samaritains 11-12/2016

Belfaux (FR)

Centre paroissial en feu

Exercice d’envergure pour les samaritains de Belfaux qui célèbrent quatre-vingt cinq ans d’existence en 2016. Par un samedi d’automne clair mais frisquet, ils ont pris en charge une dizaine de personnes impliquées dans un incendie.

À quatre-vingt cinq ans, on pourrait s’imaginer anniversaire plus reposant. Par exemple un moment convivial avec proches et amis, des échanges de cadeaux et d’amabilités. Mais les samaritains sont comme ça, souvent quand une section atteint un chiffre rond, elle s’invente un programme plus chargé qu’à l’ordinaire. Les Belfagiens n’ont pas failli à la tradition et le samedi 22 octobre, à neuf heures vingt précises, une alarme incendie est parvenue aux sapeurs-

pompiers du corps Sarine Nord et aux samaritains. Le centre paroissial de Belfaux est en feu.

Déploiement rapideEn l’espace de quelques minutes, les véhicules des sapeurs se placent à proximité du bâtiment tandis que les samaritains déchargent leur remorque et dressent deux structures couvertes un peu en contrebas

Attachée à sa commune

Présidée par Vérène Aeby, la section de samaritains de Belfaux est forte d’une trentaine de membres, dont vingt actifs. Bien implantée dans sa commune, elle s’occupe chaque année fidèlement du Noël des aînés, de la vente de mimosa et des festivi-tés du premier août. Au bénéfice d’un spacieux local au centre paroissial, elle a l’avantage de pouvoir y organiser cours et manifestations. D’ailleurs, quatre-vingt-cinquième oblige, la section accueillera cette année à fin novembre la traditionnelle conférence des présidents de l’Association cantonale fribourgeoise des samaritains (ACFS). Trois à quatre cours de sauveteur et un à deux cours d’urgences chez les jeunes enfants sont dispensés chaque année par Thérèse Piller, unique monitrice restante puisque Victor Marthe a choisi de se retirer. Présidente et monitrice déplorent en revanche le faible succès rencontré par les cours BLS-AED. Régulièrement, les samaritains belfagiens rencontrent leurs collègues des sections voisines de Fribourg et de Courtion et participent à de grands services, par exemple celui de Bédémania qui a lieu alternativement à Belfaux et à Corminboeuf ou celui de la course Morat-Fribourg.

La section de Belfaux

Parmi les premières victimes, un sapeur-pompier inconscient. Ce matin là, le fond de l’air était bien frais.

Concertation entre chefs, Thérèse Piller, monitrice belfagienne et

François Vallat, commandant des sapeurs-pompiers. Vérène Aeby, présidente de la section.

Sections et associations

nous, samaritains 11-12/2016 25

En commentant la démonstration, Thérèse Piller encourage les

auditeurs à suivre une cours BLS-AED.

pour installer un nid de blessés. Le concours des secouristes est le bienvenu, car plusieurs personnes sont coincées dans le sous-sol du bâtiment tandis que d’autres se sont réfugiées sur le toit. Rapidement, les premières victimes sont dégagées par les sapeurs-pompiers et adressées aux samaritains. Après quelques instants de stress dû à l’afflux soudain d’un grand nombre de patients, ces derniers trouvent leur marques et s’occupent méthodiquement des personnes qui leur sont confiées. Parmi elles se trouve également un sapeur-pompier qui a été trouvé inconscient par ses collègues dans les sous-sols de la salle de paroisse. La concentration des samaritains est perceptible, les passants qui se sont arrêtés, intrigués par l’effervescence ambiante s’en rendent bien compte.

Comme un sac de patatesEn dépit de tous leurs efforts, les sapeurs-pompiers ne sont pas par-venus à contenir le feu qui s’est propagé sur un second bâtiment où plusieurs enfants appellent à l’aide à une fenêtre du premier étage.

Après l’évacuation de ces jeunes victimes supplémentaires, c’est encore un sapeur qui ferme la marche. Porteur d’un équipement de protection respiratoire, il est traîné comme un sac de patates par ses camarades jusqu’au nid de blessés, car, s’étant cassé une jambe, il ne peut plus poser le pied. Lors du débriefing, Thérèse Piller, monitrice et grande organisa-trice de l’exercice pour les samaritains, n’a pas manqué de relever qu’il y avait d’autres moyens pour transporter des êtres humains. Sur quoi François Vallat, commandant du feu, de préciser que lors d’un engagement avec protection respiratoire, la consigne est d’évacuer la personne coûte que coûte, mais

Les prises en charge sont faites avec méthode

dans le nid de blessé bien organisé.

Mission accomplie, les samaritains ont bien travaillé. Entre hommes, on se comprend.

Pour la RCP, les samaritains coachent les sapeurs-pompiers.

Le feu n’a pas pu être contenu, évacuation

d’enfants pris au piège dans un second

bâtiment.

qu’en effet, une fois que l’on se trouve en terrain sûr, rien ne s’oppose à se servir d’un brancard, d’autant plus qu’il y en avait à disposition à quelques pas.

Massage cardiaque pour tousUne fois le matériel replié, en guise de dessert, la quarantaine de sapeurs-pompiers présents a encore eu droit à un exercice de massage cardiaque au rythme d’une musique entraînante. Dans une grande salle du centre paroissial où les attendait un alignement de manne-quins, Thérèse Piller leur a expliqué les principes de la réanimation cardio-pulmonaire avant qu’un tandem de samaritains ne fasse une démonstration complète, incluant le recours au défibrillateur. Ce n’est qu’après que tout le monde a été invité à partager le verre de l’amitié accompagné d’amuse-bouche, dont certains confectionnés la veille par Vérène Aeby, présidente des samaritains belfagiens.

Chantal Lienert, texte et photos •

26 nous, samaritains 11-12/2016

Bienne/Jura bernois/JuraBassecourt, 30 novembre, 20 h, exercice ; 14 décembre, 18 h, fête de Noël

Courfaivre-Courtételle, 7 décembre, soirée pizza

Delémont-Ville, 6 décembre, 19 h 30, local, exercice

Le Noirmont, 5 décembre, 20 h, aula, exercice St-Nicolas ; 16 janvier, 20 h, aula, exercice

Les Breuleux, 5 décembre, 20 h, exercice de section 9, bâtiment communal

Malleray et environs, 1er décembre, Noël

Montfaucon, 7 décembre, 19 h 45, exercice de St-Nicolas

Moutier et environs, 14 décembre, 20 h, conférence surprise ; 25 janvier, 19 h, Assemblée générale

Saint-Imier, 13 décembre, 19 h 30, local, exercice mensuel et fête de Noël

Tavannes, Malleray et environs, 1er décembre, Noël

Tramelan, 30 novembre, conférence ; en décembre, nocturne promotion ; 9 décembre, souper de Noël

FribourgBelfaux, 8 décembre, Noël des Aînés

Châtel-St-Denis, 6 décembre, Le Lussy, actifs et efficaces au poste ; 7 ou 14 janvier, cours de luge, Les Vérollys

Domdidier, 5 décembre, 19 h 45, local, exercice

Estavayer-le-Lac et environs, 5 décembre, 19 h 30, local, conférence médecin, hygiène, hépatites, SIDA ; 9 janvier, 19 h 30, home les Mouettes, exercice des Rois

Farvagny et environs, 4 décembre, Noël des aînés dès 10 h 30 ; 27 janvier, 19 h 30, Assemblée annuelle au local PC du CO du Gibloux

Fribourg, 5 décembre, 19 h 30, local, exercice de la St-Nicolas ; 9 janvier, 19 h 30, exercice des Rois, travail de groupe

Intyamon, 5 décembre, conférence du médecin

Marly et environs, 1er décembre, St. Nicolas nous apporte des surprises

Neyruz et environs, 12 décembre, 19 h 30, exercice au local

Rue et environs, 6 décembre, 20 h, souper annuel

GenèveCarouge, 12 décembre, ouvre les yeux et tends l’oreille

Genève-Ville, 14 décembre, 20 h, Escalade, présentation du programme 2017

Grand-Saconnex, 5 décembre, 19 h 30, CVHS, quiz

Onex-Bernex-Confignon, 2 février, 20 h, Onex, télémagouille

Trois-Chêne, 7 décembre, 3615 sama, communica-tion non violente

Vernier, 6 décembre, 20 h, bâtiment de la sécurité de Vernier, calendrier de l’Avent ; 11 janvier, 20 h, bâtiment de la sécurité de Vernier, tous aux abris

NeuchâtelColombier, Bevaix et environs, 2 décembre, souper de Noël ; 10 février, 20 h, Assemblée générale

Le Locle, 9 décembre, 19 h, local, Noël (selon circulaire)

Saint-Blaise – Hauterive – La Tène, 7 décembre, 20 h, local sous la Poste, fête de Noël

ValaisLes Grands Rocs, 7 décembre, 19 h 30, Leytron, bilan, uniquement les Grands Rocs ; 11 janvier, 19 h 30, Leytron, bandages

Massongex, 1er décembre, 20 h, bobos des petits et vin chaud pour les grands

Monthey Choëx, 13 décembre, 20 h, local Mabillon IV, Noël samaritain

Nendaz, 2 décembre, 20 h, école de Brignon, hypothermie, bubble wrap et Noël

Sion Deux Collines, 6 décembre, 19 h 30, exercice mensuel et St-Nicolas, conférence ou jeu, local St-Guérin

Vaud Avenches, 30 novembre, final

Chavornay, 14 décembre, exercice à Chavornay

Cheseaux et environs, 5 décembre, souper de Noël de la section ; 9 janvier, 20 h, local collège Derrière-la-Ville, exercice

Cœur de la Côte, 13 décembre, 19 h 30, Rolle, Noël & rétrospective 2016

Haute-Broye Jorat, 9 décembre, 19 h 30, repas de Noël

La Serine, 5 décembre, conférence ; 9 janvier, 1er bilan

Lausanne-mixte, 8 décembre, 20 h, St-Roch, amusons-nous ; 11 janvier, 20 h, St-Roch, fixations en tout genre

Lutry & Lavaux, 6 décembre, 20 h, local, soirée récréative

Morges, 7 décembre, 19 h, souper de fin d’année

Nord Vaudois, 1er décembre, 19 h 45, exercice à Yverdon

Nyon, 6 décembre, local, 19 h 30 accueil, 19 h 45 exercice

Ollon-Villars, 9 janvier, 20 h, local à Ollon, fractures, entorses, etc. ; 14 janvier, Fisherman’s Strongman run, service médico-sanitaire

Prilly, 6 décembre, 20 h, local, surprise, inscription sur l’extranet

Vevey, 14 décembre, 20 h, Vevey, tout est blanc

Jeunes samaritains et groupes HelpHelp Chablais, 16 décembre, Noël des Help

Help Cugy-Broye, 10 décembre, 9 h 30 à 11 h, exercice ; 21 janvier, 9 h 30 à 11 h, exercice

Help Entremont, 2 décembre, Liddes, comment se soigner seul et débriefing

Neyruz, 10 décembre, sortie

Sama’Kids VD, 10 décembre, souper de Noël, selon circulaire

Prochaine clôture rédactionnelle :mardi 20 décembre 2016, 9 heures

Prochaines parutions de « nous, samaritains » : 01/2017, 11 janvier 02/2017, 8 février

Rédaction :Chantal Lienert1, rue des PhotographesCase postale 63891211 Genève 6Téléphone 079 342 64 19lienert@iprolink.ch

nous, samaritains 11-12/2016 27

AgendaCours samaritainOllon-Villars, 23, 24, 26 et 30 janvier, de 19 h à 22 h, le 31 janvier de 20 h à 22 h

Cours Urgences pédiatriques Châtel-Saint-Denis, 19 et 26 janvier, 2 février, 20 h à 22 h, le Lussy

Cheseaux & environs, 17 janvier, 19 h 45 à 22 h, puis 20 h à 22 h les 19, 24 et 26 janvier, local collège Derrière-la-Ville à Cheseaux

Don du sangAlbeuve, 12 décembre, 17 h 30 à 20 h, grande salle

Cheseaux, 20 décembre, 15 30 à 19 h 30, Maison de commune, 2 rte de Lausanne à Cheseaux

Cugy, FR, 19 décembre, 17 h 30 à 21 h, salle polyvalente

Môtier, FR, 21 décembre, 19 h à 20 h 30, maison de paroisse

Moutier, 7 décembre, 15 h 30 à 20 h, Societ’halle, avenue de la Liberté, Moutier

Ollon-Villars, 25 janvier

Rolle, 13 décembre

St-Martin, FR, 5 décembre, 18 h 30 à 21 h, salle polyvalente

Treyvaux, 14 décembre, 18 h 30 à 20 h 30, grande salle de l’école

Trois Chêne - Thônex, 11 janvier, 15 h 30 à 19 h 30, salle polyvalente Marcelly

Yvonand, 1er décembre, salle polyvalente

Organisation de sauvetage de la CRS

Impressum

nous, samaritains 11-12/2016Parution : 30 novembre

ÉditriceAlliance suissedes samaritains ASSMartin-Disteli-Strasse 27Case postale4601 OltenTéléphone 062 286 02 00Téléfax 062 286 02 02www.samaritains.ch

Secrétaire générale : Regina Gorza

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