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L’Employabilité des jeunes du Sénégal : Les régions de Dakar, Malika, et Kaolack Aminata Ba, Leah Bjornson, Ndeye Sokhna Fall, Kelly Gillis, Gabriel Gorry, Ousmane Koné, Laura Robin, Abibatou Sow Séminaire International 2012 Une initiative du CECI et de l’EUMC

L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

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L’Employabilité des

jeunes du Sénégal : Les régions de Dakar, Malika, et Kaolack

Aminata Ba, Leah Bjornson, Ndeye Sokhna Fall, Kelly Gillis,

Gabriel Gorry, Ousmane Koné, Laura Robin, Abibatou Sow

Séminaire International 2012

Une initiative du CECI et de l’EUMC

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Table des matières

Introduction 3

La méthodologie 4

Résultats et discussions

Jeunes 6

Entreprises 13

Institutions 17

Les problèmes et leurs causes 19

Recommandations 21

Les liens entre les thèmes 22

Conclusion 23

Annexes 24

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Introduction

Chaque année, les séminaristes Uniterra prennent part à des activités de recherche dans

un pays hôte rencontrant des défis au niveau de son développement. Ils espèrent ainsi, par leur

rapport final, contribuer à l’avancement des connaissances sur les enjeux qui affectent ce

pays.

Le Sénégal, selon sa Politique de développement économique et sociale 2011-2015,

travaille notamment à promouvoir l’insertion des jeunes à l’emploi. En effet, la majeure partie

de la population sénégalaise est composée de jeunes de 18 à 35 ans et c’est cette couche de

population qui connait le plus haut taux de chômage au pays. Depuis plusieurs années, la

situation na pas évolué, malgré les actions des pouvoirs publics.

Le rôle des participants au Séminaire était donc de dresser un bilan général de la

situation de l’employabilité des jeunes, qui peut se concevoir comme la possibilité pour un

individu de trouver et conserver un emploi lui permettant idéalement de se réaliser. Cela

dépend bien sûr de ses connaissances et compétences ainsi que de la conjoncture économique.

Pour ce faire, les principaux acteurs du milieu furent rencontrés, avec des

questionnaires adaptés à ce que nous recherchions auprès d’eux. Il s’agissait donc des jeunes,

des entreprises et des institutions. Ainsi, les principales tendances problématiques s’exprimant

sur le terrain ont été dégagées.

Ce rapport contient donc la méthodologie adoptée, les résultats recueillis et leur

interprétation. Y figurent aussi les liens unissant les différents thèmes du séminaire, c’est-à-

dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui

seront développés afin de rendre compte de l’interdépendance de ces facteurs du

développement sénégalais. Finalement, des recommandations sont émises, en prenant appui

sur la connaissance du terrain acquise durant notre travail.

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La méthodologie

Outils de collecte de données :

L’outil utilisé est le questionnaire de type semi-structuré. Il y avait trois versions

différentes ; un pour les jeunes, un pour les entreprises et un pour les institutions. Voici le

plan de chacun de ces questionnaires, divisé par sections comportant des questions ouvertes

(questions d’opinion ou à développement) ou fermées (choix de réponses, réponses courtes).

Jeunes :

1. Niveau d’instruction

2. Perception de l’employabilité

3. Situation en emploi

4. Recherche d’emploi (démarches)

5. Connaissances des agences/institutions

Entreprises :

1. Recrutement (méthodes et personnel)

2. Implication dans la lutte contre le chômage

3. Relations avec les structures publiques

4. Utilisation et appréciation du renforcement des capacités

Institutions :

1. Perception du chômage au Sénégal

2. Perception de la politique/stratégie sénégalaise de lutte contre le chômage

3. Fonctionnement du partenariat avec les autres institutions (publiques et

internationales) travaillant dans le même domaine.

4. Utilisations au sein de programmes et opinion par rapport à la formation et au

renforcement de capacités.

5. Inspiration de l’expérience étrangère.

Objectif d’échantillonnage :

L’ objectif en terme d’échantillonnage était de faire des entrevues avec 100 jeunes de

18 à 35 ans, nombre comprenant quelque gens plus âgés dont la situation était similaire,

réduisant ainsi les biais possibles. Ces jeunes étaient soit des étudiants (2e et 3

e cycles), soit

des chômeurs (diplômés ou non), soit des travailleurs (diplômés ou non). Ensuite, il était

prévu de visiter 15 entreprises, essentiellement de petite taille. Finalement, le nombre

d’institutions prévues était de 8, nous permettant de rencontrer les principaux acteurs du

domaine.

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Démarche d’investigation :

L’équipe a procédé à des entrevues auprès des 3 acteurs de notre thème de recherche.

Ces entrevues étaient soit déterminées par les coordonateurs de stage, ou bien nous devions

prendre les rendez-vous nous-mêmes.

Sur le terrain, les tâches étaient divisées de manière à ce qu’une personne pose les

questions à l’acteur concerné tandis qu’une ou deux autres prenaient note de manière

manuscrite les réponses. L’équipe se divisait en sous-groupes lorsque plusieurs acteurs

devaient être rencontrés au même moment.

Obstacles :

Nous avons connu quelques obstacles au bon déroulement de nos démarches sur le

terrain. D’abord au niveau de la langue. En effet, certaines entrevues étaient en Wolof,

obligeant les étudiants Sénégalais à diriger l’entretient en plus d’en prendre note, reléguant

ainsi les Canadiens au rang d’observateurs. Aussi, plusieurs étudiants Canadiens ne

maîtrisaient pas suffisamment le français pour diriger eux-mêmes les entrevues, les obligeant

à jouer le rôle de preneurs de notes.

Un second obstacle que nous avons rencontré est la difficulté à prendre contact avec

certaines institutions ou entreprises. Certaines ne nous retournaient pas nos appels ou ne se

montraient pas intéressées à participer aux entrevues.

Finalement, certaines institutions nous percevaient comme étant les représentants d’un

organisme canadien capable de leur apporter financement et appui stratégique. Or, notre rôle

de séminaristes collectant des données pour une recherche sommaire leur avait été dûment

expliqué. Cette situation rendit quelques séminaristes mal à l’aise devant des gens espérant

établir une coopération de proximité avec leur organisme, alors qu’ils n’avaient comme

mandat que de collecter quelques données sur une situation déjà bien connue des acteurs

rencontrés.

Outils d’analyse et de traitement des données :

Nous avons dépouillé et traité les données grâce au logiciel Excel, qui nous permettait

de répertorier les réponses aux questions dans l’ordre qu’elles apparaissaient sur les

questionnaires. Chacun des questionnaires fut d’ailleurs traité séparément. Les nombres

totaux et proportions furent obtenus par calcul manuel et les réponses aux questions ouvertes

furent traitées de manière à n’en garder que l’essentiel, c’est-à-dire par synthèse. Ainsi, nous

avons pu commenter les résultats en nous appuyant sur notre connaissance acquise du terrain.

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Résultats et discussions

Analyse des jeunes :

Profilage :

L’âge moyen :

L’âge des jeunes de notre échantillon varie de 18 à 35, plus quelques données

écartées. Ces données ont d’ailleurs été omises dans le calcul de la moyenne, à fin d’en

préserver la représentativité.

L’âge moyen des jeunes est de 25 ans.

La situation familiale :

Par rapport à l’échantillon, il y avait 78% de célibataires, 21% de mariés et 1%

de veuve. Cela s’explique par le fait que plusieurs étudiants préfèrent attendre d’avoir

un emploi avant de fonder une famille, il en est de même pour les jeunes évoluant dans

le secteur informel, qui n’ont pas de sécurité financière suffisante.

Le sexe :

En raison de l’objectif d’égalité homme-femme, 48 femmes et 52 hommes

furent interviewés.

Migration des jeunes vers Dakar, Kaolack, Malika :

De tous les jeunes qui ont quitté leur ville d’origine pour venir s’installer dans

ces trois localités, l’enquête a recensé 53% à Dakar, 26% à Kaolack et 21% à Malika.

Nous constatons que le pourcentage de jeunes qui quittent d’autres régions

pour venir à Dakar est plus important que dans les autres localités. Cela découle du fait

que la région de Dakar regorge beaucoup plus d’opportunités au niveau de l’emploi et

de la formation, emplois d’offrir de nombreux services (transport, commerce, soin

sanitaire).

En effet, pour ce qui est des jeunes qui partent pour Malika et Kaolack trois

raisons peuvent expliquer cela :

D’abord, la saturation des postes disponibles dans la région de Dakar et

l’implantation des entreprises dans ces régions ;

Ensuite, le coût élevé des logements à Dakar et la cherté de la vie ;

Et enfin la disponibilité récente des moyens de transports.

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Le niveau d’instruction :

Cet histogramme montre qu’il y a une proportion élevée de jeunes de

l’échantillon qui ont fait les études supérieures et secondaires.

Niveau d’instruction selon le sexe :

L’histogramme révèle que les hommes ont tendance à être plus nombreux que

les femmes dans les études supérieures, coraniques et primaires. Historiquement, la

place des femmes dans les institutions scolaires était moins valorisée, ce qui est de

moins en moins le cas aujourd’hui. En effet, certains hommes préfèrent de nos jours

prendre une femme scolarisée, même si d’autres ne le désirent pas. De plus, l’étudiante

qui décide de se marier aura toutes les peines à poursuivre ses études, les

responsabilités familiales étant trop lourdes. D’ailleurs, le rôle des hommes se limite

souvent à apporter l’argent au foyer, leur laissant l’opportunité de poursuivre des

études en parallèle.

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Pourcentage de jeunes selon le niveau d'instruction

Pourcentage de jeunes selonle niveau d'instruction

0

5

10

15

20

25

Analphabète Coranique Primaire Secondaire Supérieures

Femmes

Hommes

Nombre

de

personnes

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Niveau d’instruction selon la situation familiale :

Ce graphique révèle une certaine corrélation entre le fait d’être célibataire et

d’avoir fait (ou faire) les études supérieures, même s’il est difficile de préciser le sens

et la force de ce lien. Bref, il est plus aisé de faire des études dans la situation de

célibataire, la charge familiale étant absente.

Emploi :

Taux de chômage des jeunes selon le niveau d’instruction :

Le graphique précédent regroupe les jeunes qui ont étudié ou qui sont toujours

aux études. Etant donné qu’ils sont encore aux études et que donc ils ne cherchent pas

d’emploi, le principal problème de ceux qui sont toujours aux études est de trouver un

stage d’été pour appliquer la théorie apprise durant l’année. Cette situation se fait

ultérieurement sentir lorsqu’on privilégie l’expérience comme critère d’embauche,

alors que les jeunes n’ont en fait pas eu l’opportunité d’en acquérir.

0

10

20

30

40

50

60

Analphabète Coranique Primaire Sécondaire Supérieures

Célibataire

Marié

0

5

10

15

20

25

30

Emplois Sans emplois

Analphabète

Coranique

Primaire

Secondaire

Supérieures

Nombre de

personnes

Pourcentage

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Quant à ceux qui ont complété les études coraniques, primaires et secondaires,

ils ont plus de facilité à trouver un emploi dans le secteur informel, qui demande

moins d’expérience. Aussi, les étudiants diplômés ne veulent pas s’insérer dans ce

secteur, quitte à demeurer sans emploi. Cela explique le haut taux d’emploi pour les

études coraniques, primaires et secondaires dans le graphique, ainsi que les nombreux

sans emplois qui ont fait ou qui font les études supérieures. En ce qui a trait aux jeunes

des études supérieures, plusieurs raisons peuvent expliquer le fait qu’ils soient sans

emploi. D’abord, les entreprises, qui embauchent des jeunes de ces niveaux d’étude,

offrent moins de postes qu’il y a de demandes, causant une pénurie d’emplois en

entreprise. Il y a aussi un problème maintes fois souligné par certains acteurs

interrogés, notamment les institutions, qui est l’inadéquation entre les besoins du

marché et la formation, laissant certains jeunes diplômés hors du circuit de l’emploi.

Ensuite, il y a qu’on ne recrute pas selon la qualification, mais plutôt en fonction du

lien avec le futur employé. Un diplômé du Bac 3 peut ainsi être priorisé à un étudiant

du Master 2 sur un poste donné.

Finalement, il est intéressant de remarquer que certains jeunes qui ont le Bac 3

ou 4 ou la licence et qui seraient aptes à travailler tout en suivant les cours du soir

n’arrivent pas à être embauchés. Ils choisissent ainsi de faire leurs études supérieures

une bonne fois pour toutes au lieu de rester à la maison, contribuant donc à

l’accroissement du nombre de jeunes se livrant à ce niveau d’études.

Taux de chômage des jeunes selon le sexe :

La classification des jeunes en emploi selon le sexe nous apprend que les

hommes de l’échantillon occupent davantage d’emplois et connaissent donc moins la

situation d’être sans emploi. L’on peut appuyer sur ces résultats pour dire que le

secteur informel, qui emploie un grand nombre de jeunes au Sénégal, offre des types

d’emplois surtout adaptés aux hommes, en raison de leurs difficultés physiques. Le

métier de marchand ambulant en est un bon exemple. Au niveau des femmes, certaines

d’entre elles préfèrent ne pas travailler si leur mari est en situation de subvenir à leurs

besoins. De plus, même si plusieurs femmes travaillent afin de contribuer à satisfaire

les besoins du ménage, elles connaissent généralement une contrainte de temps liée

aux responsabilités familiales en retenant un grand nombre de ménagères hors du

marché de l’emploi

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Emplois Sans emplois

Femmes

Hommes

Pourcentage

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Satisfaction du travail des jeunes :

Par rapport à l’échantillonnage, on a décelé que la majeur partie des jeunes sont

en emploi, soit 61 sur 100.

Ainsi, sur le nombre de jeunes qui travaillent, 60% sont satisfait. Cela peut être

expliqué par plusieurs raisons :

D’abord ces jeunes aiment leur travail ;

Ensuite le salaire qu’ils perçoivent leurs permettent de satisfaire leurs besoins

et ceux familiaux ;

Et enfin ils peuvent acquérir de nouvelles expériences et mettre en pratique

leurs connaissances théoriques.

Tel n’est pas le cas pour les 40% restants. En effet, ces jeunes rencontrent

d’énormes difficultés comme :

Le manque de financement pour développer leurs activités ;

Ils sont mal payés au niveau des entreprises et sont victimes d’exploitation.

Recherche d’emploi supplémentaire :

D’après les résultats de nos enquêtes, 62 jeunes sont en emploi. Sur ces

derniers, 58% sont à la recherche d’un emploi supplémentaire dans un autre secteur

afin d’avoir plus de revenus et de pouvoir subvenir à tous leurs besoins. Cela est dû

aussi au fait que beaucoup de jeunes travaillent temporairement, ne gagnent pas assez

d’argent et veulent combler ce vide.

Ainsi les 42% restant n’ont pas besoin d’un emploi supplémentaire car le temps

ne leur permet pas cela en plus ils gagnent bien leur vie.

Difficultés rencontrés par les jeunes dans la recherche d’emploi :

Les jeunes du Sénégal rencontrent d’énormes difficultés pour trouver du

travail. Sur les 147 réponses obtenues lors des enquêtes, 49% ont répondu que la

majeure partie des jeunes, à savoir ceux qui sont dans le secteur informel ou les jeunes

diplômés, ont des problèmes pour accéder au financement afin de mettre sur place

leurs projets.

34% des enquêtés ont soulignés le manque d’expérience qui fait que certains

jeunes ne peuvent pas évoluer dans certains domaines et ce qui poussent beaucoup

d’entreprises à ne pas les recruter.

Ainsi, 27% ont soulevé d’autres difficultés comme la non-connaissance des

procédures et les voies à emprunter pour trouver de l’emploi. Enfin, 37% des

personnes enquêtées ont parlé d’autres difficultés, à savoir l’inadéquation entre la

formation et les besoins du marché, le manque d’entreprises et la saturation du marché

de l’emploi, qui font que les jeunes rencontrent des difficultés pour trouver un emploi.

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Les démarches adoptées pour chercher de l’emploi :

Pour rechercher de l’emploi, les jeunes adoptent plusieurs démarches à savoir :

Ecrire des demandes de stage ;

Ecrire des lettres de motivations ;

Préparer leurs CV ;

Aller au niveau des entreprises ;

Voir les avis : internet, journaux ;

Voir le relationnel.

Connaissances des institutions :

De 93 jeunes qui ont répondu à la question s’ils connaissent des institutions qui

œuvrent dans le domaine de l’employabilité des jeunes, 48% connaissent ces

institutions et 52% ne les connaissent pas.

L’on peut remarquer que cette proportion est presque égale.

Parmi ceux qui connaissent ces institutions, 56% ont répondu qu’ils ont déjà

contacté une de ces institutions et 44% ne les ont pas contactés.

Ces institutions leur ont permis de gagner de l’expérience, de se former,

d’acquérir des compétences techniques en matière de demande d’emploi et de recevoir

des financements pour leurs projets.

Certains de ces jeunes qui n’ont pas encore contacté ces institutions en ont une

perception comme ayant un fonctionnement fondé sur le relationnel et non sur les

besoins réels ou les compétences. De plus, ces institutions sont souvent qualifiées

péjorativement de politiques. La démarche pour accéder à leurs services semble

lourde. Ensuite, la perception que ces dernières n’aident personnes est très courante.

D’autres disent que l’Etat ne crée pas assez de structures pour les jeunes.

Finalement, plusieurs jeunes ont dit ne pas recevoir de suivi suite à leur démarche

auprès de ces institutions. Certains jeunes préfèrent aussi finir leurs études et chercher

de l’emploi.

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Analyse des entreprises :

Égalité du genre :

Les hommes représentent 83% des responsables d'entreprises rencontrées. Cela

témoigne d'une grande inégalité du genre quant aux personnes qui prennent les décisions, cela

étant peut-être dû aux types d’entreprises rencontrées. En effet, certains domaines sont

réservés aux hommes tandis que d’autres sont réservés aux femmes.

Appel à candidature :

Comme le diagramme l'indique, parmi les entreprises approchées, le relationnel est un

aspect très important dans leur processus d'embauche des jeunes. On note que la plupart des

entreprises ne font pas l'appel à candidature. 92% d'entre elles sont approchées directement

par les jeunes.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Homme Femme

83%

17%

%

Sexe

Nombre de personnes

Nombre

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Correspondance

Relationnel

Dépôt de CV

Internet/Presse

%

Méthode

Appel à candidature

Nombre

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Critères de recrutement :

Les entreprises approchées ont plusieurs critères de recrutement dont les plus

pertinents sont mis en évidence dans le graphique. La remarque peut être faite que

l'expérience a une grande importance parmi les critères d'embauche.

Influence d’âge et expérience :

L'âge et l'expérience n'ont pas la même importance dépendant des entreprises. Ce

graphique se résume à une logique: La plupart (67%) des entreprises disent préférer

embaucher des jeunes. Paradoxalement, une grande partie d’entre elles (58%) affirment aussi

demander de l’expérience à l’embauche, alors que les jeunes n’en ont pas.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Compétence

Expérience

Formation

Qualification %

Critères

Critères de recrutement

%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Non Oui

33%

67%

42%

58%

%

Influence age/expérience

Age

Expérience

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Taux de jeunes parmi les employés :

Le faible pourcentage de jeunes parmi les employés pourrait être dû à la volonté des

entreprises à embaucher un personnel déjà expérimenté. Sachant que les formations ne sont

pas toujours adaptées au besoin des entreprises, celles-ci ne priorisent pas toujours les jeunes.

Evaluation de la lutte contre le chômage des jeunes :

Les 3/4 des entreprises enquêtées mènent une politique qui participe à la résolution des

problèmes liés à l'employabilité des jeunes. Parmi celles-ci, la plus récurrente porte sur la

formation. En effet, toutes les entreprises impliquées axent leur politique sur la formation et

le renforcement des capacités dépendant des secteurs d'activité.

Avantages liés à

la politique

1. Orientation des jeunes

2. Sensibilisation sur les

dangers liés à l'immigration

clandestine

3. Coopération bilatérale

4. Formation

Problèmes liés à

la politique

1. Manque de formation

2. Inadéquation formation-

emploi

3. Manque de financement et

insécurité des entrepreneurs

face à la faillite.

4. Pas d'accompagnement des

entreprises

5. Sécurité déficiente dans

certaines localités,

compliquant l’implantation

des entreprises.

0

100

200

300

400

Totale

101

243

Ratio jeunes/employés

Employés

Jeunes

L’évaluation de la politique :

Très satisfait

21%

Satisfait 8%

Peu satisfait

39%

Non satisfait

32%

L'évaluation

Trèssatisfait

Satisfait

Peu satisfait

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Formation et renforcement des capacités des jeunes :

Le problème récurrent de l'inadéquation formation-emploi a été cité par la quasi-

totalité des entrepreneurs. Ceux-ci pensent que les formations donnés aux jeunes ne répondent

pas forcément aux besoins du terrain, d'où l'intérêt du renforcement des capacités. Certains

chefs d'entreprises estiment perdre du temps et de l'argent en recrutant des jeunes diplômés

non opérationnels. Cet aspect pourrait être une des raisons du choix des entreprises à

embaucher des personnes expérimentées qui ne sont pas généralement jeunes.

En dernier lieu, plusieurs mécaniciens, menuisiers, coiffeuses ainsi que d’autres

professionnels offrent des formations qui demeurent informelles. Certains jeunes sortent donc

de ces formations en n’ayant pas de diplôme attestant de leur aptitude à exercer leur métier.

Ce graphique indique une faible participation des entreprises, principalement les petites, aux

ateliers de formation et séminaires sur l’emploi. Il y a lieu de supposer que la plupart ne sont

pas sensibilisées à l’importance et à la tenue de ces séances. De plus, la taille de ces

entreprises fait qu’elles n’ont pas nécessairement le temps, les effectifs et les moyens d’y

participer.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Participe Participe pas

Nombre

Participation aux ateliers de formation

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Analyse des institutions :

Les institutions :

ANEJ, ENDA Ecopole, Chambre de Commerce (Kaolack), APIX, ADEPME, AJEB, CNOS,

ALPHADEV

Perception du chômage :

Six institutions visitées sur huit pensent que la stratégie de la formation n’est pas

adéquate par rapport aux besoins ressentis sur le marché. Ceci serait l’une des causes du

chômage des jeunes. Une institution rencontrée affirme que la création de structures pour

promouvoir l’emploi des jeunes ne donne pas toujours lieu à des actions concrètes. Ainsi, les

jeunes peuvent ne pas être sensibilisés à l’existence de ces institutions. Une autre met l’accent

sur le manque de qualification. C’est alors le secteur informel qui les attend. Les travailleurs

qui y évoluent auront pour certains une vie de subsistance, sans possibilité d’épargne.

Types de chômeurs :

Le chômage est très accentué au Sénégal, qui connait trois différents types de

chômeurs. Ainsi, trois institutions sur huit disent qu’il existe plus de sous-emplois, c’est-à-

dire les travailleurs qui pourraient occuper un second emploi en plus de leur premier, qui ne

suffit pas. Ces jeunes travaillent, certes, mais ils ne gagnent pas beaucoup. Il est bon de noter

que 70 % d’entre eux travaillent en milieu rural. Le même nombre d’institutions mettent

l’accent sur les chômeurs découragés, donc les gens qualifiés qui n’ont pu trouver d’emploi

après de nombreux essais et un long moment.

Finalement, les jeunes filles ne sont pas sensibilisées à la recherche d’emploi. Ainsi,

elles peuvent ne jamais entamer de recherches pour un travail productif.

Stratégie de la Politique Sénégalaise pour l’Employabilité des Jeunes :

Trois institutions sur huit disent que cette stratégie est acceptable et apprécient les

actions mises en place. Trois autres affirment que les stratégies de cette politique sont

mauvaises. Une dernière pense que ces politiques sont bonnes. Cette institution trouve qu’il y

a toujours des actions efficaces et des circuits pour accompagner les jeunes.

Les Succès et les Échecs de la Politique :

D’après les institutions rencontrées, les structures mises en place ont réussi à assurer

des stages, des formations, et des renforcements de capacités des jeunes pour la réalisation de

leur projet (auto-emploi). Elles ont aussi réussi à assurer une structuration des entreprises par

le biais de la convention état-employeur pour élever le niveau de salaire et l’insertion des

jeunes.

Bien que ces politiques aient connu certains succès, ils n’en demeurent pas moins des

échecs. En effet, la convention état-employeur pour faciliter l’insertion des jeunes n’est pas

très bien connue par le grand public. Il y a aussi le fait que les jeunes ne sont pas formés par

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rapport aux besoins du marché du travail. Ces échecs sont dus aussi à un manque de

collaboration et d’harmonisation des actions au niveau des institutions entre elles, élément

maintes fois relevé au niveau des institutions.

L’Impact de la Politique sur l’Employabilité :

Au niveau de l’éducation et de la scolarisation :

Pour certaines institutions, les réussites de cette politique sont la création

d’écoles et d’universités, accroissant ainsi l’accès aux études.

Création d’entreprises ou auto-emploi :

Toujours selon leurs dires, la création d’entreprises ou l’auto-emploi est

insuffisante car les jeunes ne sont pas orientés vers l’entrepreneuriat.

Le développement agricole et le retour à la terre :

Les institutions ont bien remarqué que le développement agricole et le retour à

la terre pourraient contribuer à la lutte contre le chômage. Selon eux, la politique

actuelle favoriserait, si elle était bien appliquée, la création d’écoles d’agriculture pour

faciliter l’insertion dans la filière. Aussi pourrait-elle encadrer efficacement les

agriculteurs dans leurs activités, leur permettant de se procurer intrants, équipements ;

ainsi que de terres et une irrigation efficace de celles-ci. En d’autres termes, la

politique pourrait agir dans le sens de la mécanisation de l’agriculture, augmentant par

le fait même la production et accordant au pays d’importer moins de produits

étrangers. De plus, ces stratégies auraient le potentiel de créer des usines de

transformation générant beaucoup d’emplois. On peut finalement mentionner que le

plan REVAE mis en place par le gouvernement du Sénégal est une bonne manière de

concrétiser cette politique.

Au niveau de l’amélioration des revenus des jeunes :

Certaines structures rencontrées pensent qu’il y a certes des effets sur

l’amélioration des revenus des jeunes, mais ces derniers sont faibles, car la majeure

partie de ces derniers évolue dans le secteur informel, ne gagnant pas beaucoup. Pour

ceux qui sont bien rémunérés, certains connaissent tout de même des difficultés en

raison du nombre de personnes à leur charge.

Au niveau de l’exclusion sociale :

A propos de l’exclusion sociale, certaines pensent que l’esprit solidaire régnant

au Sénégal permet à tous d’être nourris, réduisant les effets possibles de l’exclusion.

Cependant, ce phénomène de solidarité peut entraîner l’oisiveté de certains, qui jugent

ne pas devoir travailler pour subvenir à leurs besoins.

Au niveau de développement économique, il a été relevé que les femmes, les

handicapés et une partie des jeunes sont exclus du travail productif au pays.

Page 18: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

18

La Convergence et le Chevauchement des Actions :

La moitié des institutions interviewées disent qu’il y a un chevauchement dans leurs

actions. Deux d’entre elles disent que c’est au niveau local, régional, et national, une affirme

que c’est local, et une autre, national.

Un effet négatif dans le chevauchement :

Trois d’entres elles disent que les effets sont négatifs. Il y a effectivement un

manque d’harmonisation des compétences, les amenant parfois à travailler dans le

même domaine. L’état devrait donc supprimer des structures pour les fusionner, afin

d’éviter les dédoublements d’actions et donc la perte de temps, d’énergie et d’argent.

Stratégies pour l’Amélioration de la Qualité et l’Efficacité des Initiatives :

Renforcer la formation au niveau des universités en mettant l’accent sur l’adéquation

entre la formation et l'emploi

Collaborer la formation-production et le renforcement des capacités

Création des structures d'harmonisation et le haut conseil pour que l'emploi soit

opérationnel.

Octroyer d’avantage de moyens pour le financement des projets.

Décentraliser les initiatives, mettre en place les cadres d'informations et d'orientations

vers les jeunes.

Encadrer le secteur informel et privé. Améliorer l'employabilité par la promotion de

l'entrepreneuriat.

Élaborer des projets après consultation des jeunes sur le terrain.

Page 19: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

19

Les problèmes et leurs causes

Promotion de l’auto-emploi :

Les problèmes liés à l’auto-emploi constituent un blocage quant au développement du

pays. D’après les résultats de l’analyse, plusieurs points sont à améliorer. D’abord, les

institutions étatiques ne font pas assez la promotion de l’auto-emploi, à cela s’ajoute que les

jeunes désireux d’entreprendre se voient confrontés à la difficulté de bénéficier de

financement. Ensuite, ceux qui ont déjà une entreprise confient ne pas bénéficier d’un suivi de

la part des entités à qui cette tâche est allouées. En somme, il est facile de remarquer une

insuffisance au niveau de l’efficience des institutions.

Le premier problème relevé est l’insuffisance au niveau de la promotion de l’auto-emploi.

Cette situation se traduit d’abord par un manque de financement de l’état par ses institutions.

En résulte donc que les jeunes bénéficiaires de services, c’est-à-dire les entrepreneurs, n’ont

pas accès à tout le suivi et l’accompagnement dont ils auraient besoin pour développer leurs

projets, ainsi qu’au financement proprement dit. Aussi, les informations et la sensibilisation

que ces entrepreneurs devraient obtenir ne leur parviennent pas, révélant une carence en ce

qui a trait au contact de ces institutions avec les jeunes. Finalement, ceux ayant eu affaire avec

ces structures affirment pour la plupart avoir connu ce manque de suivi de leur dossier, en

plus de souligner qu’ils ne connaissaient personne dans leur entourage n’ayant bénéficié de

leur appui. Certains percevaient aussi les institutions comme fonctionnant sur le principe du

relationnel, compliquant ainsi l’accès à l’aide et au financement.

Promotion de la création de l’emploi :

La majorité des jeunes diplômés ou encore aux études ont du mal à trouver un emploi au

sein des entreprises. Selon la perception de ces dernières, embaucher un jeune sans expérience

est une perte d’argent et de temps. Elles disent ne pas bénéficier d’appui financier pour avoir

plus de jeunes dans leur effectif.

Le secteur de la création d’emploi connaît lui aussi un manque de financement qui se

trouve à affecter directement les jeunes dans leurs opportunités d’emploi. Les entreprises

l’expriment en disant percevoir l’embauche des jeunes comme un fardeau (au niveau du

temps et de l’argent à y mettre) plutôt que comme un investissement rentable. On peut aussi

remarquer que ce manque de moyens peut en empêcher certaines de prendre de l’expansion et

d’investir de nouveaux marchés, créant ainsi de nombreux emplois.

Inadéquation formation-emploi :

L’un des problèmes majeurs lié au manque d’emploi est une inadéquation entre la

formation et les besoins du marché. En effet, il existe un manque d’études prospectives du

marché, ce qui fait en sorte que l’état ne peut évaluer les besoins en termes de postes et de

Page 20: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

20

filières. Certaines formations sont donc dispensées sans qu’elles ne finissent par trouver de

débouchés. Les jeunes ont également leur part de responsabilité dans le problème, car

plusieurs choisissent des orientations de formation sans égard aux futures possibilités

d’emploi. Il n’y a donc pas suffisamment de diffusion d’information pour éclairer le choix de

ces derniers.

De plus, l’expérience est le principal critère d’embauche de la plupart des entreprises. Or,

les jeunes n’ont habituellement pas eu la chance d’en acquérir, les stages étant difficiles

d’accès. Ce qui peut également accentuer le poids des obstacles à l’acquisition d’une première

expérience d’emploi, c’est l’attitude précédemment mentionnée des entreprises, hésitantes à

investir dans la formation d’un jeune sans expérience et préférant ainsi un employé plus âgé.

Le relationnel :

Les jeunes relèvent une difficulté à trouver un emploi, un stage ou du financement, car les

critères d’embauche ou de recrutement se font souvent sur la base des liens amicaux ou

familiaux plutôt que sur une réelle transparence et donc une évaluation des compétences ou

des qualifications. De plus, on peut noter que plusieurs entreprises, surtout les petites, ne

procèdent pas à un appel de candidatures officiel. En découle donc que les personnes

embauchées font partie de l’entourage, et donc que c’est encore le relationnel qui joue.

Le secteur informel :

Les jeunes travaillant dans le secteur informel sont confrontés à une grande insécurité

d’emploi, leurs employeurs étant disposés à les congédier selon leur guise. Aussi, ils n’ont pas

de protection sociale ou de sécurité de revenu concernant les accidents et blessures causés par

la pratique du métier. Les jeunes qui se blessent dans le secteur informel sont donc très

vulnérables, devant souvent changer de métier si leur blessure les empêche de pratiquer leur

vocation initiale.

L’exode rural des jeunes et des entreprises :

D’abord, le départ des jeunes de leur région initiale vers la ville, notamment Dakar,

s’explique par l’impression qu’ils ont de plus grandes opportunités d’emplois, plus d’accès à

la formation ainsi que des meilleurs services en ce qui a trait aux commerces, transports et

services sanitaires. Leur présence en ville y accroît la demande d’emploi, et par conséquent le

taux de chômage.

Les entreprises, quant à elles, quittent vers la ville (où du moins elles doivent s’en

rapprocher) en raison des services administratifs privés comme publics qui y sont situés.

Page 21: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

21

Les recommandations

Recommandations

générales :

Recommandations spécifiques : Acteurs :

RG1 : Renforcer la

formation des jeunes

RS1 : Spécialiser les jeunes dés

le baccalauréat

RS2 : Former les jeunes par

rapport aux besoins du marché

RS3 : Mettre l’accent sur la

formation professionnelle

L’Etat : Ministère de

l’Education et de la

Formation

Professionnelle

Les Ecoles de

Formation

Les jeunes

RG2 : Promouvoir

l’auto-emploi

RS1 : Cultiver l’esprit

d’entreprenariat chez les jeunes

RS2 : Mettre en place des cadres

d’information et d’orientation

pour les jeunes

RS3 : Faciliter l’accès au

financement

Les Institutions

L’Etat

RG3 : Asseoir des

politiques pour faciliter

l’insertion des jeunes

RS1 : Etablir des conventions

Etat-employeur

RS2 : Réduire les taxes au niveau

des entreprises

RS3 : Recruter les jeunes en

fonction de leurs compétences et

de leur qualification

professionnelle

RS4 : Décentraliser les structures

L’Etat

Les Entreprises

RG4 : Formaliser le

secteur informel

RS1 : Renforcer les capacités

RS2 : Mettre en place des centres

polyvalents et des centres de

ressources

RS3 : Trouver des locaux pour

les marchands ambulants

L’Etat

Les Institutions

Les jeunes

RG5 : Redynamiser le

secteur agricole

RS1 : Faciliter l’accès à l’eau,

aux intrants et au matériel

agricole

RS2 : Diversifier l’agriculture

RS3 : Former des ingénieurs

agronomes

RS4 : Mettre en place des usines

de transformation des produits

agricoles

RS4 : Développer l’élevage

L’Etat

Les Agriculteurs

Les Institutions

Page 22: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

22

Liens entre les thèmes du Séminaire

Les trois thèmes du Séminaire, soit la sécurité alimentaire, l’employabilité des jeunes

et l’économie sociale et solidaire sont interdépendants ; le renforcement de l’un renforce

l’autre. Par exemple, la crise de chômage chez les jeunes peut être diminuée avec la

redynamisation du secteur agricole et des groupes d’ESS.

L’exode rural est un phénomène qui cause des problèmes dans le secteur agricole et

dans la recherche de l’emploi chez les jeunes. Les jeunes quittent la campagne et vont vers

les villes parce qu’ils pensent qu’il y a plus d’opportunités ; il en résulterait un manque de

jeunes agriculteurs, la relève potentielle allant s’ajouter aux demandeurs d’emploi déjà trop

nombreux en ville.

L’organisation des agriculteurs en réseaux permet de promouvoir l’entrepreneuriat

rural et de faciliter à ces derniers l’accès au financement. Cet accès permet la répartition

équitable des facteurs de production, la circulation des biens, leur consommation et donc, de

réduire les inégalités entre les membres. L’activité de ces réseaux permettrait aussi aux

jeunes d’acquérir de l’expérience de travail et de renforcer leurs capacités. Finalement, en

offrant des formations en agriculture aux jeunes, l’exode rural pourrait être freiné et ceux-ci

pourraient contribuer au développement local et national.

Page 23: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

23

Conclusion

Le Sénégal, à l’instar des pays en développement, rencontre d’énormes difficultés liées

notamment à l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Les raisons de cette situation sont

endogènes au pays et concernent trois acteurs, à savoir :

Les institutions, qui ont de la difficulté à répondre aux nombreux besoins des

jeunes et des entreprises.

Les entreprises, où le relationnel prime sur l’évaluation des compétences

Les jeunes, ceux travaillant dans le secteur informel ou les diplômés, connaissant

un manque de financement pour le développement de leurs projets ou étant

confrontés à l’inadéquation formation-emploi.

Face à cette problématique, diverses solutions sont envisageables tant au niveau de la

formation, de l’auto-emploi, des politiques d’insertion ou encore des secteurs informels et

agricoles.

Ce rapport a donc relevé les tendances générales s’exprimant dans le domaine de

l’employabilité des jeunes au Sénégal en interrogeant la plupart des acteurs concernés. Il est

donc espéré que ces derniers sauront s’appuyer sur la vision globale du problème qui y est

présentée et ainsi apporter les solutions adéquates. En effet, les jeunes comme les entreprises

et les institutions sont appelés à unir leurs efforts vers un but commun afin de voir un jour un

Sénégal productif et autonome au niveau de son développement.

Page 24: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

24

Annexes

Liste des organisations contactées :

Entreprises :

PMI- Pièce Materiel Import

Secteur d’activité: Piscines- SpaHammam, Traitement des eaux – Potabilisation,

Epuration et prétraitement des eaux usées

Adresse: N°4332 Av Bourguiba Amitié 3 – Dakar

BP: 2174 Dakar Sénégal, Tél/Fax: 33 865 20 20 (Dakar) / 33 957 57 99 (Saly)/ 33 864

35 52

Site Internet: www.pmi-afrique.com

Dirigeant: Philippe MOSSER

Contact: Abdoulaye Ndiaye- Technico-commercial

Radio Oxy-Jeunes

Secteur d’activité: Station privée et communautaire créée en juin 1999

Adresse: Complexe culturel Léopold Sédar Senghor Pikine Tally-Boubess

BP: 18303 Malika Sénégal, Tél/Fax: 338348622/ 338541330/ 338544343

E-mail : [email protected]

Directeur : Omar Seck Ndiaye

Contact: Seydina Oumar Sy- formateur langue national(Wolof), redacteur en chef,

master 2 en communication institutionale

Danaadji Coiff

Secteur d’activité: Salon du coiffure-homme

Endroit: Kaolack

Contact: Massi Ndiaye-Gérant du salon de coiffure home

Graphique Services

Secteur d’activité: Services des graphiques

Endroit: Kaolack

Contact: Serigne Falilou Kebe- Administrateur

Armoni Coiffure

Secteur d’activité: Salon de coiffure

Endroit: Malika

Contact: Zita Faye- Gérante et propriètaire

25 IMMO

Secteur d’activité: Agences des services d’immobilière

Endroit: Dakar

Contact: Ibrahima Gueye- Administrateur

GIE Wade Espoir Business- WEB

Secteur d’activité: Production et distribution des sachettes de l’eau

Endroit: Kaolack

Tél/Fax: 30 106 61 06/ 70 104 31 41

Contact: Abdoulaye Wade: PDG

Page 25: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

25

Banque Régionale de Solidarité (BRS) – Sénégal

Secteur d’activité: Toutes opérations financières, commerciales, mobilières,

immobilières.

BP: 14634 Dakar, Tél. 33 889.80.00, Fax 33 842.98.80

E-mail: [email protected]

Contact: Mbacké Sadaga- DRH

BARKE SERIGNE SALIOU

Secteur d’activité: Menuiserie

Endroit: Malika

Contact: Ibrahima Lo-responsable:proprietaire

Couture

Endroit: Malika

Contact: Omar Diago- Propriétaire

Menuiserie

Endroit: Kaolack

Contact: Samba Dione- Gérant

Domitexka Saloum

Secteur d’activité: Usine textile

Endroit: Kaolack

Contact: Karamoko Keita- Gérant

Institutions :

L’Agence Nationale pour l’Employabilité des Jeunes (ANEJ)

Babou Faye – Directeur Promotion de l’Esprit d’Entreprise

http://www.anej.sn/

ENDA Ecopole

Cheikh Paté Fall – Chargé de programme

Tél : (221) 821.60.27

Chambre de Commerce – Kaolack

Gora Mbaye Traoré – Secrétaire générale

http://www.cciak.sn/

Promotion des Investissement et Grands Travaux (APIX)

Mahmadou Sow – Représentant Régionale de Kaolack

http://www.investinsenegal.com/

Association des Jeunes pour l’émergence de Pikine (AJEP)

Ibrahima Gueye – Chargé de projet

Tél : 331338344153

Page 26: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

26

L’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises

(ADEPME)

9, Fenetre Mermoz, Avenue Cheikh Anta Diop

BP 333 Dakar Fann - Senegal

Tel : +221 869 70 71 - Fax : +221 860 13 63

http://www.adepme.sn

Alphabétiser pour un Développement Durable (ALPHADEV)

El Hadj Sar – Gestionnaire

Malika, Route de la mer en face les cimitières

Tél : +00221) 33 878.14.69

http://www.ongalphadev.org

Centre Nationale d’Orientation Scolaire et Professionnel (CNOSP)

Pape Diouf - Psychologue conseilles, responsable communication

Tél : 33 824 19 83

http://www.cnosp.sn/rubrique_pages/sud_quotidien.html

Coordonnées des étudiants :

Aminata Bâ

[email protected]

77.368.45.76

Sicap_ liberté 3 Villa N°2073

Leah Bjornson

[email protected]

604.985.3771

1383 Mill Street

North Vancouver, BC, Canada, V7K1V5

Ndeye Sokhna Fall

[email protected]

77.611.99.12

Gibraltar I Villa N°230

Dakar, Sénégal

Kelly Gillis

[email protected]

Charlottetown, Prince Edward Island, Canada

Gabriel Gorry

[email protected]

450.258.2701

5800, Rg. St-Vincent, Mirabel

Quebec, Canada, J7N2T6

Ousmane Koné

[email protected]

Page 27: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

27

+221 77.811.55.65

HLM Grand Yoff, Villa Hassan Diop 12

Laura Robin

[email protected]

Saskatoon, Saskatchewan, Canada

Abibatou Sow

[email protected]

77.158.68.48

Hann Maristes, Villa N°180

Page 28: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

28

Emploi des jeunes

Grille d’entretien

destinée aux

institutions

Date d’entretien : …..../…../2012

N° d’entretien : ………………..

Zone :………………………………

Noms des enquêteurs :

I. Identification

1. Nom et prénom :…………………………

2. Institution ou organisation :…………… …

3. Fonction :……………………………

4. Domaines et actions d’intervention de l’institution………….....………

5. Les principaux axes d’intervention dans la lutte contre le chômage

a. Première…………………………………………………………………..

b. Deuxième :…………………………………………………………………

c. Troisième………………………………………………………………….

d. Quatrième……………………………………………………………….

e. Cinquième :………………………………………………………………

6. Quelle est la finalité de vos projets ?

a. Première…………………………………………………………………..

b. Deuxième :…………………………………………………………………

c. Troisième………………………………………………………………….

d. Quatrième……………………………………………………………….

e. Cinquième :………………………………………………………………

7. Quelles sont les dispositifs et stratégies mises en œuvre par votre institution pour

promouvoir l’employabilité des jeunes ?

………………………………………

………………………………………

………………………………………

………………………………………

……………………………………….

Page 29: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

29

II. Le chômage et ses formes au Sénégal

1. Quelle est votre perception du chômage au Sénégal ?

2. Classez ces types de chômeur qu’on distingue au niveau national par ordre

d’importance.

Chômeurs actuels Chômeurs permanents Chômeurs découragés

Sous emplois

III. Visions et stratégies de la politique sénégalaise pour l’employabilité des jeunes

1. Que pensez-vous de la stratégie adoptée dans la politique de l’emploi des jeunes au

Sénégal ?

Bonne Acceptable Mauvaise

Pourquoi ?

2. Quels sont les succès et les échecs de cette politique ?

a) Succès

b) Echecs

3. En ordre d’importance de 1 à 4, quelles sont les axes autour desquelles s’articule la

stratégie actuelle de lutte contre le chômage des jeunes?

Axe éducation et formation (pour répondre aux besoins du marché du travail)

Axe création d’entreprises ou auto emploi (entrepreneuriat) :

Axe développement agricole et retour à la terre

D’autres axes (précisez):

4. Comment jugez-vous l’impact de la politique actuelle sur l’employabilité ?

a) Au niveau de l’éducation et de la scolarisation :

b) Création d’entreprises ou auto emploi (entrepreneuriat) :

c) Le développement agricole et le retour à la terre

d) Au niveau de l’amélioration des revenus des jeunes

e) Au niveau de l’exclusion sociale

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5. En ordre d’importance, quelles sont les principales contraintes selon vous à cette

politique ?

a)……………………………………………………………………………………….

b)………………………………………………………………………………………

c)………………………………………………………………………………………

IV. La coordination des interventions et le Partenariat

A. La coordination entre institutions

1. Êtes-vous en partenariat avec d’autres organismes/institutions ?

Oui Non

2. si oui, qui sont vos partenaires ?

a) Nationaux :

b) Internationaux

3. Quelle est la nature de votre collaboration ?

Soutiens financier

Concertation

Échange d’information

Les actions de partenariat

4. Que pensez-vous de votre collaboration au niveau d’échange d’information et de

communication ?

Satisfaisant

Peu satisfaisant

Insatisfaisant

Commentez :

5. Si vous n’avez pas de partenaires, pourquoi?

Page 31: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

31

B. La convergence et le chevauchement des actions

1. Qui sont les autres institutions qui œuvrent dans le même domaine que vous ?

2. Y’a-t-il des chevauchements dans vos actions ?

Oui Non

3. Si, oui à quel niveau ?

Niveau national Niveau local

Niveau régional

4. Comment le chevauchement influence-il vos actions ?

Aucun effet,

Un effet négatif,

Un effet positif

Justifiez ?

5. Quelles solutions proposez-vous pour surmonter les problèmes de la coordination des

actions entre institutions?

V. Actions publiques

A. La formation et le renforcement des capacités des jeunes

1. Quelle place occupe la formation et le renforcement des capacités des jeunes dans

vos programmes ?

Axe le plus prioritaire

Axe principal parmi d’autres

Axe non prioritaire

2. Quelles contributions peuvent apporter la formation et le renforcement des

capacités à la lutte contre le chômage des jeunes?

3. Quels sont les types de compétences visés à développer chez les jeunes pour

faciliter leur insertion?

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Des compétences techniques

Des compétences commerciales et entrepreneuriales

L’obtention d’un emploi qualifié (diplômes à l’appui)

Autres compétences (précisez)

4. Quel lien synergique peut-on développer :

a) Entre le niveau des compétences et l’employabilité des jeunes ?

b) L’éducation et l’employabilité des jeunes ?

c) la formation professionnelle agricole et l’employabilité des jeunes ?

B. Expérience étrangère

1. Est-ce que vous vous inspirez de l’expérience d’autres pays ou d’organismes de

lutte contre le chômage des jeunes ?

a) Expériences des organismes internationaux dans la matière ? Citez les :

b) Expériences d’autres pays? Citez les :

2. Selon vous, quelles stratégies pourraient permettre d’améliorer la qualité et

l’efficacité des initiatives pour promouvoir l’employabilité des jeunes au niveau

national ?

COMMENTAIRES SUPPLÉMENTAIRES

Page 33: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

33

Emploi des jeunes

Grille d’entretien

destinée aux

entreprises

Date d’entretien : …..../…../2012

N° d’entretien : ………………..

Zone :………………………………

Noms des enquêteurs :

I. Identification

1. Nom et prénom :

2. Age :

3. Entreprise :

4. Fonction dans l’entreprise:……………………………

5. Sexe : Masculin Féminin

II. Analyse du processus de recrutement de l’entreprise:

1. Comment se fait votre appel à candidature pour un poste donné?

A travers la presse écrite,

A travers l’internet,

Autre (précisez)

2. Quels sont vos critères de recrutement par ordre de priorité?

Expérience

Compétence

Qualification

Formation

Autre (précisez)

………………………………………

………………………………………

………………………………………

………………………………………

……………………………………….

Page 34: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

34

3. Comment les facteurs suivants peuvent influencer votre décision finale

Age

Comment ?

Expérience

Comment ?

4. Quel est le nombre de jeunes recrutés pour leur premier emploi au sein de votre

entreprise lors des 10 dernières années ?

5. Combien d’employés compte l’entreprise ?

6. Combien de jeunes (moins de 30 ans) compte l’entreprise ?

III. Quelle est votre perception de l’employabilité des jeunes ?

…………………………………………………………………………………………………

IV. Les principaux axes d’intervention

1. Quelle est votre implication dans les politiques pour l’employabilité des jeunes ?

V. Citez-nous des actions réalisées et/ou en cours en matière de lutte contre le

chômage des jeunes.

…………………………………………………………………………………………………

VI. Evaluation de la lutte contre le chômage des jeunes

1. Quels sont ses avantages :

2. Quels sont ses problèmes :

3. Satisfaction

Très satisfait

Satisfait

Peu satisfait

Page 35: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

35

Non satisfait

4. Relations avec les structures publiques

a) Qui sont vos partenaires ?

b) Et de quelle nature est votre collaboration ?

c) Que pensez-vous de la collaboration avec ces structures publiques?

Satisfaisant

Peu satisfaisant

Insuffisant

d) Quels sont les problèmes dans la collaboration avec vos partenaires?

e) Quelles sont, selon vous, les voies et les solutions pour résoudre ces problèmes?

VII. La formation et le renforcement des capacités des jeunes

1. Quelle est votre perception de la formation et du renforcement des capacités de votre

capital humain ?

2. Comment voyez-vous l’adéquation formation-emploi ?

3. Quelles contributions peuvent apporter la formation et le renforcement des capacités à

la lutte contre le chômage des jeunes ?

4. Est-ce que vous participez à des ateliers de formation, à des rencontres, ou séminaires

relatifs à l’employabilité des jeunes ?

Oui Non

Si oui comment trouvez-vous l’utilité de ces rencontres ?

Commentaires supplémentaires :

Page 36: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

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Emploi des jeunes

Grille d’entretien

destinée aux

jeunes

Date d’entretien : …..../0…../2012

N° d’entretien : ………………..

Zone :………………………………

Noms des enquêteurs :

I. IDENTIFICATION

8. Nom et prénom :…………………………

9. Age :……………..ans

10. Situation familiale : Marié-e Célibataire Veuf(ve)

11. Fonction actuelle:……………..…… …

12. Sexe : M F

13. Ville d’origine :…………………………………………………..

14. Ville de résidence :…………………………………….

II. FORMATION

1. Niveau d’instruction : …………………………………………………

Analphabète Coranique Primaire

Secondaire Etude Supérieur

2. Êtes vous actuellement aux études ?

Oui Non

3. Si non quelle est votre qualification professionnelle?

III. Emploi

1. Perception de l’employabilité des jeunes (définition) :

2. Travaillez-vous actuellement ?

Oui Non

………………………………………

………………………………………

………………………………………

………………………………………

……………………………………….

Page 37: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

37

3. Si oui,

a) Depuis quand ?

b) Quel type de travail ?

c) Etes-vous satisfait de votre travail ?

Oui Non

Expliquez :

d) Recherchez-vous un emploi supplémentaire ?

Oui Non

e) Quels sont vos ambitions et préférences pour un nouvel emploi ?

4. Si non,

a) Etes-vous en recherche d’emploi ?

Oui Non

b) Si oui depuis quand ?

c) Quels sont, en ordre d’importance, les difficultés rencontrées dans votre

recherche d’emploi?

Manque d’expérience,

Manque de moyens financiers,

Non connaissance de la procédure à adopter,

Autre (précisez)

d) Quels sont vos ambitions et préférences pour un futur emploi ?

e) Quelle démarche adoptez-vous pour chercher un emploi ?

5. Connaissez-vous des institutions et/ou agences qui s’occupent de l’emploi des jeunes ?

Oui Non

Si oui, citez-les en donnant leur mission:

Page 38: L’Employabilité des jeunes du Sénégal · dire l’économie sociale et solidaire, la sécurité alimentaire et l’employabilité des jeunes, qui seront développés afin de

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6. Comment les avez-vous connus ?

Internet,

Presse

Bouche à oreille,

Autre (précisez)

7. Les avez-vous déjà contactés ?

Oui Non

a) Si oui, depuis quand ?

b) Dans quelle mesure vous ont-t-elles aidé ?

c) Si non, pourquoi ?

Commentaires supplémentaires: