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L’enfance, l’adolescence et la vie en famille Résultats complets pour la région Bourgogne Sous-population : Ménages avec enfant(s) Analyses et commentaires De l’enquête initiée par les 4 Unions Départementales des Associations Familiales et l’Union Régionale des Associations Familiales de Bourgogne Septembre 2003

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L’enfance, l’adolescence et la vie en famille

Résultats complets pour la région Bourgogne Sous-population : Ménages avec enfant(s)

Analyses et commentaires De l’enquête initiée

par les 4 Unions Départementales

des Associations Familiales

et l’Union Régionale

des Associations Familiales

de Bourgogne

Septembre 2003

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SOMMAIRE Introduction……………………………………………………………………………………4

I. Population de référence, population retenue et méthode de redressement………..5 I.1. Population de référence et population retenue…………………………………………….5 I.2. Méthode de redressement…………………………………………………………………5 Synthèse partie I……………………………………………………………………………….7

II. Tris croisés redressés avec test de significativité sur la sous-population : Ménages avec enfant(s)……………………………………………………………………...8

II.1. Consommation télévisuelle et numérique des jeunes…………………………………….8 II.1.1. Consommation télévisuelle…………………………………………………………….8 II.1.2. Censure des films pornographiques…………………………………………………...10 II.1.3. Consommation numérique…………………………………………………………….13 Synthèse partie II.1…………………………………………………………………………...17 II.2. Scolarité et développement de l’enfant…………………………………………………19 II.2.1. Situations et propositions pour l’école maternelle……………………………………20 II.2.2. Situations et propositions pour l’école primaire………………………………………20 II.2.3. Situations et propositions pour le collège……………………………………………..23 II.2.4. Situations et propositions pour le lycée……………………………………………….25 Synthèse partie II.2…………………………………………………………………………...28 II.3. L’école : des élèves qui sont absents……………………………………………………30 II.3.1. A l’heure actuelle, l’école concourt à…………………………………………………30 II.3.2. Motifs pour lesquels vous accepteriez qu’un enfant manque l’école…………………31 II.3.3. Stratégies de lutte contre l’absentéisme scolaire……………………………………...33 Synthèse partie II.3…………………………………………………………………………..37 II.4. La délinquance des mineurs…………………………………………………………….38 II.4.1. Connaissance d’un enfant délinquant…………………………………………………38 II.4.2. Quel acte « délinquant » ?…………………………………………………………….40 II.4.3. Dispositions pour éviter de nouveaux écarts………………………………………….41 II.4.4. Stratégies de lutte contre la délinquance……………………………………………...42 II.4.5. Suppression systématique du versement des allocations familiales…………………..46 II.4.6. Mesure de Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales…………………………….48 II.4.7. Mieux remplir ses obligations………………………………………………………...50

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Synthèse partie II.4…………………………………………………………………………..52 II.5. Le projet d’allocation libre choix……………………………………………………….55 II.5.1. Connaissance du projet d’allocation libre choix………………………………………55 II.5.2. Simplification des démarches administratives………………………………………..56 II.5.3. Scénarii possibles……………………………………………………………………..57 II.5.4. Modes de garde………………………………………………………………………..58 II.5.5. Frais de garde et prestations perçues………………………………………………….59 II.5.6. Imposition……………………………………………………………………………..62 Synthèse partie II.5…………………………………………………………………………...63

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INTRODUCTION GENERALE

��Contexte Les Unions Départementales des Associations Familiales (UDAF) et l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), reconnues d’utilité publique ont pour mission de représenter l’ensemble des familles et de défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics. Afin que les quatre UDAF de Bourgogne et l’URAF de cette région aient des éléments pour se positionner ou faire des propositions dans les débats politiques et publics, les Conseils d’Administration de ces organismes ont décidé de créer un Observatoire Régional de la Famille en Bourgogne qui leur permet de collecter de l’information sur des problématiques actuelles. Par le questionnaire de l’année 2003 sur le thème de l’enfance et de l’adolescence, ces UDAF et l’URAF seront à même de mieux représenter et défendre les familles de leur région et des quatre départements qui la constituent et de suggérer des idées de réforme, afin que l’enfant et l’adolescent puissent s’épanouir dans et par sa vie familiale.

��Problématique La problématique est la suivante : Comment sont perçus par les familles bourguignonnes différents problèmes actuels qui concernent l’enfance et l’adolescence ? A travers cette enquête réalisée par le comité de pilotage de l’Observatoire, c’est-à-dire par les Présidents et Directeurs des UDAF de la région Bourgogne, le Président de l’URAF de Bourgogne, le Coordinateur vie associative de l’UDAF de l’Yonne et de la Nièvre et le Secrétaire administratif de l’UDAF de Côte d’Or, il s’agit donc de mieux connaître le point de vue des familles bourguignonnes sur les 5 sous-thèmes suivants :

��La perception des parents sur l’influence (nature et degré) de la consommation télévisuelle et numérique de leur(s) enfant(s),

��La scolarité et le développement de l’enfant, ��L’absentéisme scolaire, ��La délinquance des mineurs, ��L’Allocation Libre Choix.

Dans une première partie, seront fixer la population de référence, la population retenue ainsi que la méthode de redressement utilisée au questionnaire Enfance et Adolescence. Dans une deuxième partie, à partir des réponses recueillies, sera présenté le point de vue des familles bourguignonnes interrogées sur la consommation télévisuelle et numérique des jeunes, les rythmes et l’absentéisme scolaires, la délinquance des mineurs et le projet d’Allocation Libre Choix.

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I.1. Population de référence et population retenue L’ensemble des familles bourguignonnes peut être concerné par cette étude. La population de référence pour cette enquête est donc l’ensemble des ménages bourguignons. Les derniers chiffres précis sur cette population datent du recensement de l’INSEE de 1999. La population qui a été retenue pour participer à cette enquête est composée de 8 000 noms choisis au hasard dans une liste de personnes qui possèdent le téléphone. 2 000 questionnaires ont été envoyés dans chacun des quatre départements de la Bourgogne. Aucun autre critère pouvant définir cette population (% d’hommes et de femmes, % de chaque PCS dans la population…) n’a été retenu, le but étant de reconstruire par la suite un échantillon ressemblant à la population de référence (en fonction des données de l’INSEE). Près de 613 enveloppes T ont été reçues, malheureusement toutes les réponses n’étaient pas exploitables : certaines personnes ont retournées le questionnaire sans l’avoir rempli, en expliquant qu’elles ne se sentaient pas concernées, d’autres ont fait parvenir un simple courrier ou ont utilisé l’enveloppe T pour renvoyer leur coupon réponse sans joindre le questionnaire… De même, 135 courriers nous ont été retournés sans avoir été ouverts : les personnes ne résidaient plus à l’adresse indiquée. Au total, 470 réponses exploitables ont été reçues sur les 8 000 envois effectués soit un taux de retour global de 5,9%. Le taux de réponse par département est le suivant :

Taux de réponse par département

Nombre d'envois

Nombre de réponses

Taux de réponse

Côte d'Or 2 000 136 6,80% Nièvre 2 000 80 4,00% Saône et Loire 2 000 133 6,67% Yonne 2 000 121 6,05% Total 8 000 470 5,87%

De plus, grâce au coupon réponse, 130 personnes nous ont informé qu’elles acceptaient de répondre aux prochaines enquêtes des UDAF et URAF de Bourgogne et 144 personnes souhaitent recevoir les résultats de l’étude. I.2. Méthode de redressement Puisque le profil des répondants ne correspondait pas exactement à celui de la population générale de la Bourgogne, un travail de redressement a été effectué. Il consiste à reprendre le profil de la population de la région à partir des données du recensement de 1999 de l’INSEE et à redessiner l’échantillon en fonction des caractéristiques de la population bourguignonne. La pondération a été réalisée sur 2 sous populations distinctes : ménages avec enfant(s) et ménages sans enfants. Ces 2 sous-populations seront traitées séparément car beaucoup de réponses sont différentes selon que les personnes ont des enfants ou non. Dans un cas l’on se base plus sur du déclaratif, dans l’autre il s’agit plus souvent de faits.

I. Population de référence, population retenue et méthode de redressement

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De même beaucoup de questions ne concernent que les personnes avec enfants.

Ménages avec ou sans enfant

Théorique Recensement 1999

Echantillon

% % Ménage sans enfant 444 247 70 167 36 Ménage avec enfant 190362 30 303 64 Total 634 609 100 470 100

Le redressement est appliqué à 2 variables pertinentes pour l’analyse. Ces 2 variables sont la situation familiale des ménages (personne seule ou en couple) et la répartition des ménages par département. Grâce à ce procédé, les résultats ont pu être généralisés à l’ensemble de la population bourguignonne, considérée selon ces 2 variables sus-mentionnées. Redressement sur la population « ménages avec enfants »

Situation familiale des ménages avec enfant

Théorique Echantillon Variable redressée % % %

Personne seule 36 840 19,35 41 13,58 58 19,35 Couple 153 522 80,65 261 86,4 244 80,65 Total 190 362 100 302 100 302 100

Ménages avec enfant(s) selon les départements

Théorique Echantillon Variable redressée % % %

Côte d’Or 60 992 32,04 85 28 97 32 Nièvre 25 779 13,54 48 16 41 14 Saône et Loire 64 813 34,05 86 28 103 34 Yonne 38 778 20,37 84 28 61 20 Total 190 362 100 302 100 302 100

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SYNTHESE

DE LA PARTIE I : POPULATION DE REFERENCE, POPULATION RETENUE ET METHODE DE REDRESSEMENT

Population de référence et population retenue: Population de référence : L’enquête « Enfance, adolescence et vie de famille » concerne l’ensemble des ménages bourguignons. Population retenue : Au total, 470 réponses exploitables ont été reçues sur les 8 000 envois effectués dans toute la Bourgogne (2 000 envois par département) soit un taux de retour global de 5,9%. Méthode de redressement : Un travail de redressement a été effectué afin de redessiner l’échantillon en fonction des caractéristiques de la population bourguignonne (données du recensement INSEE 1999). La pondération a été réalisée sur 2 sous populations distinctes et qui seront traitées séparément : ménages avec enfant(s) et ménages sans enfants. Le redressement sur la population « ménages avec enfants » est appliqué à 2 variables pertinentes pour l’analyse : situation familiale des ménages (personne seule ou en couple) et la répartition des ménages par département. Grâce à ce procédé, les résultats ont pu être généralisés à l’ensemble de la population bourguignonne, considérée selon ces 2 variables sus-mentionnées.

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II. Tris croisés redressés avec test de significativité sur la sous-population : Ménages avec enfant(s) Ne sont présentés ci-dessous que les tris croisés après redressement sur la sous population : « ménages avec enfants » qui se sont révélés significatifs pour les 5 grands thèmes du questionnaire. II.1 Consommation télévisuelle et numérique des jeunes

II.1.1. Consommation télévisuelle

Oui16%

Non84%

- Un quart des mères qui laissent leur enfant libre de regarder la télévision ont entre 30

et 40 ans, elles sont plus de la moitié entre 40 et 50 ans. En revanche, les mères qui contrôlent la consommation télévisuelle de leur enfant sont 51% à avoir entre 30 et 40 ans et 29% entre 40 et 50 ans. Entre ces 2 tranches d’âge, la tendance s’inverse donc : une mère contrôle moins son enfant après 40 ans qu’avant (1% de risques de se tromper). De la même manière, 29% des pères qui laissent leur enfant libre de regarder la télévision ont entre 30 et 40 ans, ils sont 37% entre 50 et 60 ans. En revanche, les pères qui contrôlent la consommation télévisuelle de leur enfant sont 54% à avoir entre 30 et 40 ans et 7% entre 50 et 60 ans. La tendance s’inverse donc plus tard pour les pères : un père contrôle moins son enfant après 50 ans qu’avant.

- Seulement 4% des enfants de maternelle peuvent regarder la télévision comme il le souhaitent contre 52% des lycéens (1% de risques de se tromper).

- De même, seulement 9% des enfants de 0 à 3 ans sont laissés libres dans leur consommation télévisuelle contre 36% des enfants de 18 à 24 ans (1% de risques de se tromper). Ainsi, plus l’enfant est âgé et avance dans sa scolarité plus ses parents le laissent libre de regarder la télévision comme il le souhaite.

- De plus, plus le niveau d’études de la mère est élevé et plus l’enfant semble surveillé, puisque sur les 40 mères qui laissent leur enfant regarder librement la télévision 20% ont un niveau primaire. Tandis que sur les 220 mères qui contrôlent ce que leur enfant regarde moins d’1% ont un niveau primaire. (1% de risques de se tromper). En ce qui concerne le diplôme de la mère, on observe le même phénomène puisque plus la mère possède un diplôme élevé plus son enfant est surveillé devant la télévision. Ainsi parmi les mères qui ne surveillent pas leur enfant 13% ont le certificat d’étude tandis qu’elles sont seulement 1% pour les mères qui surveillent la consommation télévisuelle de leur enfant (1% de risques de se tromper).

- Plus précisément, en ce qui concerne les principes adoptés par les parents par rapport à la consommation télévisuelle de leur enfant, on remarque que les parents qui

Laissez-vous votre(vos) enfant(s) de moins de 18 ans regarder la télévision comme il le veut ? (279 répondants)

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laissent leur enfant regarder la télévision comme il le souhaite appliquent plus souvent le principe de la confiance (13% contre 1% ) (1% de risques de se tromper).

Relation entre le fait de laisser son enfant libre de regarder à la télévision librement

et le fait de laisser son enfant libre de consulter internet

Consommation Télévision libre

Oui Non Total %

Oui 17 72%

22 16% 38 24%

7 115 Consommation internet libre

Non 28% 84%

122 76%

Total 23 137 160 . % 15% 85% 100 .

D’après le tableau ci dessus, on peut affirmer sans se tromper que 72 % des parents qui ont répondu que leur enfant regardait la télévision librement, le laisse également consulter internet librement. De même, en ce qui concerne les ménages équipés d’internet, 84% des parents qui surveillent ce que leur enfant regarde à la télévision, surveillent également leur consommation numérique (1% de risques de se tromper). On constate donc qu’il y a une forte relation significative entre le fait de laisser son enfant regarder librement la télévision et le fait de le laisser consulter librement internet. Liberté télévisuelle et signalétique Les parents qui surveillent ce que leur enfant regarde à la télévision sont :

- 92% à tenir compte de la signalétique jeunesse à la télévision (5% de risques de se tromper) (246 répondants à cette question)

- et 95% à tenir compte de la signalétique jeunesse des sites internet (5% de risques de se tromper) (130 répondants à cette question).

Relation entre le fait de laisser son enfant libre de regarder la télévision

et différentes solutions pour un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes

Consommation Télévision libre

Oui Non Rang 1 : L’Etat doit exercer un tri sélectif des programmes et sites

10 26%

25 12%

Rang 5 : Instaurer une éducation audiovisuelle à l’école

4 10%

64 30%

Rang 5 : Fournir aux parents l’information nécessaire sur ce qui est présenté

9 22%

16 8%

26% des parents qui laissent libre leur enfant de regarder la télévision pensent que le tri sélectif des programmes et des sites exercé par l’Etat est une bonne solution pour offrir un meilleur environnement médiatique aux plus jeunes contre 12% des parents qui contrôlent leur enfant (10% de risques de se tromper).

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De plus, 10% des parents qui n’exercent pas de contrôle sur la consommation télévisuelle de leur enfant placent le fait d’instaurer une éducation audiovisuelle à l’école en 5ème rang des solutions pouvant offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes contre 30% que des parents qui exercent un contrôle sur ce que regarde leur enfant (5% de risques de se tromper). Enfin, les parents qui ne contrôlent pas, sont 22% à placer la solution : « Fournir aux parents l’information nécessaire sur ce qui est présenté » en 5ème position contre seulement 8% des parents qui surveillent la consommation télévisuelle de leur enfant (5% de risques de se tromper). Autrement dit, pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes, les parents qui surveillent le plus leur enfant :

- sont plus nombreux à penser que le tri sélectif des programmes et des sites exercé par l’Etat n’est pas aussi prioritaire que d’autres solutions ;

- sont moins demandeurs d’une aide venant de l’école sous forme d’éducation aux médias

- et sont plus demandeurs d’information sur les programmes présentés. Pour ces parents, les aides venant de structures extérieures sont moins importantes que l’éducation audiovisuelle faite par les parents. Ils sont plus demandeurs d’informations qui pourraient les aider à offrir un meilleur environnement médiatique à leurs enfants. II.1.2. Censure des films pornographiques Concernant la censure, il est beaucoup question de supprimer les films pornographiques. Quelle est votre opinion ? (303 répondants) Je suis favorable, il faut interdire toute diffusion, quelque soit l'heure, quelque soit la chaîne 138 45%

Je suis partiellement favorable : il faut interdire la diffusion à certaines heures, quelque soit la chaîne 81 27%

Je suis partiellement favorable : il faut interdire la diffusion sur certaines chaînes et à certaines heures 13 4%

Je suis partiellement favorable : il faut interdire la diffusion sur certaines chaînes, quelle que soit l'heure 18 6%

Je ne suis pas favorable: il n'y a pas de censure à exercer 53 17%

- En ce qui concerne l’âge du chef de famille, on remarque que 23% des chefs de familles de plus de 50 ans souhaitent la suppression des films pornographiques à la télévision contre 1% des chefs de famille de moins de 30 ans. Les chefs de famille qui pensent qu’il n’y a pas de censure à exercer ont tous entre 30 et 50 ans (1% de risques de se tromper)

- Dans les 4 départements, la réponse la plus fréquemment donner est la réponse : « je suis partiellement favorable : il faut interdire la diffusion à certaines heures, quelque soit la chaîne ». Cependant , on peut noter que les personnes favorables à la suppression de toute diffusion de films pornographiques est significativement plus importante en Saône et Loire que dans les 3 autres départements. Ainsi, 43% des personnes favorables à cette suppression habitent la Saône et Loire contre seulement 7% des personnes qui résident dans la Nièvre.

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A l’inverse, les personnes qui estiment qu’il n’y a pas de censure à exercer habitent le plus souvent dans l’Yonne. En effet, 44% des personnes qui pensent qu’il n’y a pas de censure à exercer habitent l’Yonne contre seulement 13% des habitants de la Nièvre (10% de risques de se tromper).

- Les parents qui ont un enfant en bas âge sont 18% à souhaiter l’interdiction de toute diffusion de films pornographiques à la télévision contre 42% des parents sans enfant de moins de 3 ans (1% de risques de se tromper). Les parents qui ont un enfant en bas âge sont moins défavorables à la suppression totale des films pornographiques à la télévision. Cela peut s’expliquer par le fait que les parents qui ont un enfant en bas âge se sentent moins concernés par la diffusion de films à caractère pornographique que des parents qui ont des enfants plus âgés et donc plus susceptibles de regarder ce type de films.

- La moitié des mères qui sont favorables à l’interdiction totale des films pornographiques à la télévision ont fait des études supérieures. Les mères qui sont partiellement favorables à cette interdiction et qui souhaiteraient que cette diffusion se fasse uniquement sur certaines chaînes quelque soit l’heure sont 82% à avoir fait des études supérieures. Les mères qui estiment qu’il n’y pas de censure à exercer sont 73% à avoir un niveau scolaire entre le collège et le lycée (5% de risques de se tromper). En ce qui concerne le diplôme du père, on observe que 77% des pères qui estiment qu’il n’y pas de censure à exercer ont un niveau égal ou inférieur au BEP contre 58% des pères qui estiment qu’il faut supprimer totalement la diffusion de films pornographiques (5% de risques de se tromper). De même, 40% des pères qui estiment qu’il serait préférable de réserver la diffusion de films à caractère pornographique sur certaines chaînes et à certaines heures ont un niveau d’études supérieures contre 10% des pères qui estiment qu’il n’y a pas de censure à exercer.

Censure des films pornographiques et signalétique Il existe également une relation entre la volonté de suppression des films pornographiques à la télévision et le fait d’être favorable à la signalétique jeunesse à la télévision. Ainsi, les parents qui ont répondu qu’il n’y avait pas de censure à exercer sont 12% à ne pas être favorables à la signalétique jeunesse à la télévision contre au maximum 2% des parents ayant répondu qu’ils étaient favorables ou partiellement favorables à la suppression des films pornographiques à la télévision. (1% de risques de se tromper) De même, les parents qui ne sont pas favorables à la censure sont 18% à ne pas être favorables à la signalétique jeunesse des cassettes vidéo contre au maximum 3% des parents favorables ou partiellement favorables à la suppression des films pornographiques (1% de risques de se tromper).

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Relation entre le fait d’être favorable à la suppression des films pornographiques et différentes solutions pour un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes

Suppression des films

pornographiques

(286 répondants) Interdire toute

diffusion quelque soit

l’heure quelque soit la chaîne

Interdire la diffusion sur

certaines chaînes et à certaines

heures Rang 1 : Favoriser le dialogue familial 37

48% 38

73% Total 76 51

Il existe une relation significative entre le fait d’être favorable ou non à la suppression des films pornographiques à la télévision et les solutions que l’on pense les plus efficaces pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes. Ainsi, les parents qui ont répondu qu’il serait préférable d’interdire toute diffusion de ces films quelque soit l’heure et quelque soit la chaîne, sont moins sensibles au dialogue familial comme solution pouvant offrir un meilleur environnement médiatique aux enfants que ne le sont les parents qui pensent qu’il serait préférable d’interdire la diffusion de films pornographiques sur certaines chaînes et à certaines heures (48% des parents qui optent pour la solution de la suppression de toute diffusion placent cette solution en première rang contre 73% des parents qui estiment préférables d’interdire la diffusion sur certaines chaînes et à certaines heures) (1% de risques de se tromper). Autrement dit, les personnes qui préféreraient un contrôle plus strict : « aucun film pornographique quelque soit l’heure et quelque soit la chaîne » sont moins sensibles au dialogue familial comme aide à l’instauration d’un meilleur environnement médiatique que les parents plus partiellement favorables à cette suppression.

Relation entre le fait d’être favorable à la suppression des films pornographiques et différentes solutions pour un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes

Suppression des films

pornographiques

(278 répondants) Je ne suis pas

favorable : Il n’y a pas de censure

à exercer

Interdire la diffusion sur

certaines chaînes et à certaines

heures Rang 1 : Fournir aux parents l’information nécessaire sur ce qui est présenté

6 33%

3 6%

Total 18 47 33% des parents qui estiment qu’il n’y a pas de censure à exercer placent la solution « fournir aux parents l’information nécessaire sur ce qui est présenté » au premier rang des solutions pouvant offrir un meilleur environnement médiatique aux jeunes contre 6% des parents qui pensent qu’il faut interdire la diffusion des films pornographiques sur certaines chaînes et à certaines heures (1% de risques de se tromper).

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Relation entre le fait d’être favorable à la suppression des films pornographiques et différentes solutions pour un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes

Suppression des films

pornographiques

Interdire la diffusion

quelque soit l’heure quelque soit la chaîne

Interdire la diffusion sur

certaines chaînes quelque soit

l’heure

Total

Rang 1 : Instaurer une éducation audiovisuelle à l’école

13 18%

0 0%

Total 74 12 273

Rang 1 : L’Etat doit exercer un tri sélectif des programmes et des sites

19 24%

1 11%

Total 77 12 276

A l’inverse, les parents qui préfèrent que les films pornographiques soient totalement interdits, sont 18% à penser que l’instauration d’une éducation audiovisuelle à l’école est la première solution à mettre en place pour offrir un meilleur environnement médiatique au jeune public contre aucun des parents ayant répondu que cette diffusion devrait être faite uniquement sur certaines chaînes et quelque soit l’heure. De même, 24% des parents qui souhaitent leur interdiction totale, pensent que la première solution à mettre en place est un tri sélectif des programmes et des sites exercé par l’Etat (5% de risques de se tromper). Autrement dit, les parents qui souhaitent le plus l’interdiction des films pornographiques à la télévision, sont ceux qui pensent le plus souvent, que faire appel à une aide extérieure à la famille est la meilleure solution pour offrir un meilleur environnement médiatique. Ce sont aussi les moins convaincus que le dialogue familial et l’information aux parents sont les premières solutions à mettre en place pour un meilleur environnement médiatique. II.1.3. Consommation numérique

- 22% des mères qui laissent leur enfant libre de consulter internet ont entre 30 et 40

ans, elles sont 57% entre 40 et 50 ans. En revanche, les mères qui contrôlent la consommation numérique de leur enfant sont 48% à avoir entre 30 et 40 ans et 32% entre 40 et 50 ans. Entre ces 2 tranches d’âge, la tendance s’inverse donc : une mère contrôle moins son enfant après 40 ans qu’avant. 54% des pères qui laissent leur enfant libre de consulter internet ont entre 40 et 50 ans, ils sont 32% entre 50 et 60 ans. En revanche les pères qui contrôlent la

Oui27%

Non73%

Laissez-vous votre(vos) enfant(s) de moins de 18 ans consulter internet comme il le veut ? (168 répondants)

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consommation numérique de leur enfant sont 35% à avoir entre 40 et 50 ans et 9% entre 50 et 60 ans. La tendance s’inverse donc plus tard pour les pères : un père contrôle moins son enfant après 50 ans qu’avant (1% de risques de se tromper). Ce phénomène peut également s’expliquer par le fait que plus les parents sont âgés plus leur enfant l’est aussi, or les parents semblent moins contrôler leur enfant plus celui-ci est grand.

- Ainsi, seulement 5% des enfants de 0 à 3 ans sont laissés libres dans leur consommation numérique contre près des deux tiers des enfants de 13 à 17 ans et 55% des enfants de 18 à 24 ans (1% de risques de se tromper).

- De même, seulement 5% des enfants de maternelle peuvent consulter internet comme ils le souhaitent contre 64% des lycéens (1% de risques de se tromper). Il existe donc une forte relation entre le niveau de scolarisation de l’élève et le fait qu’il soit libre par ses parents de consulter internet comme il le souhaite. En effet plus l’enfant avance dans sa scolarité, plus ses parents le laissent consulter librement internet. De plus, les lycéens sont laissés plus libres de leur consommation numérique que de leur consommation télévisuelle.

- 53% des pères qui laissent leur enfant libre dans leur consommation numérique sont cadres, contre 26% des pères qui surveillent la consommation numérique de leur enfant. A l’inverse, les pères employés sont plus du tiers à surveiller la consommation numérique de leur enfant (10% de risques de se tromper). La CSP du père a donc une influence sur le fait que l’enfant soit laisser libre ou non de consulter internet.

- 45% des parents dont le revenu est supérieur à 3 049 � par mois laissent leur enfant libre de consulter internet comme il le souhaite contre aucun des parents dont le revenus est inférieur à 1 068 � par mois (5% de risques de se tromper). Plus les ressources du ménages sont élevées plus il semble que les parents laissent leur enfant libre dans sa consommation numérique. Ceci peut s’expliquer par le fait que la consommation numérique à un coût qui augmente avec le nombre d’heures passées devant internet, c’est peut être la raison pour laquelle les parents qui ont des revenus plus faibles surveillent plus leur enfant.

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Relation entre le fait de laisser son enfant libre de consulter internet et les principes adoptés par les parents concernant la consommation numérique

Consultation internet

libre Principes adoptés concernant internet Oui Non

Total

Accompagnement, présence, surveillance d’un parent

2 9%

40 39%

43 33%

Temps limité 8 29%

18 17%

26 20%

Sites adaptés 3 13%

19 19%

23 17%

Autres règles de type « après les devoirs scolaires »

6 23%

3 3%

9 7%

Choix des sites par les parents ou en commun, système de contrôle parental

4 14%

19 18%

22 17%

Enfant trop jeune 1 3%

22 21%

23 17%

Confiance 10 38%

2 2%

12 9%

L’enfant demande la permission 1 3%

10 9%

10 8%

Total 27 21%

103 79%

130 100%

% supérieur à 100 car plusieurs réponses sont possibles.

En ce qui concerne les principes adoptés par les parents par rapport à la consommation numérique de leur enfant, on remarque que les parents qui laissent leur enfant consulter internet comme il le souhaite, appliquent plus souvent le principe de la confiance (38% contre 2% ), du temps limité (29% contre 17%) et le respect d’autres règles de type : « après les devoirs scolaire » (23% contre 3%). A l’inverse, les parents qui surveillent leur enfant dans sa consommation numérique, optent plus pour le principe de la présence d’un adulte au côté du jeune lorsqu’il consulte internet (39% contre 9%), le choix de programmes adaptés ( 19% contre 13%), la sélection des sites (18% contre 14%) et évoquent la jeunesse de leur enfant comme frein dans leur liberté de consultation (21% contre 3%). Les principes adoptés par les parents sont globalement en concordance avec le fait qu’ils surveillent ou non leur enfant dans sa consommation numérique. Consommation numérique et signalétique Les parents qui surveillent ce que leur enfant consulte sur internet sont :

- 91% à tenir compte de la signalétique jeunesse à la télévision (5% de risques de se tromper) (148 répondants à cette question) ;

- 94% à tenir compte de la signalétique jeunesse des sites internet (1% de risques de se tromper) (115 répondants à cette question)

- et 89% à tenir compte de la signalétique jeunesse des cassettes vidéo (5% de risques de se tromper) (114 répondants à cette question).

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Relation entre le fait de laisser son enfant libre de consulter internet

et différentes solutions pour un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes

Consommation internet libre

Oui Non Rang 4 : L’Etat doit exercer un tri sélectif des programmes et sites

3 6%

31 27%

Rang 4 : Donner aux parents les moyens techniques pour exercer un tri sélectif

4 12%

8 16%

Rang 5 : Instaurer une éducation audiovisuelle à l’école

4 10%

33 29%

Les parents qui laissent leur enfant libre de consulter internet sont 6% à placer la solution : « L’Etat doit exercer un tri sélectif des programmes et des sites » en 4ème position des solutions pouvant offrir un meilleur environnement médiatique aux plus jeunes contre 27% des parents qui surveillent la consommation télévisuelle de leur enfant. Autrement dit, les parents qui ne surveillent pas leur enfant ont placé plus souvent cette réponse dans les premières solutions (5% de risques de se tromper). De plus, 10% des parents qui n’exercent pas de contrôle sur la consommation numérique de leur enfant, placent le fait d’instaurer une éducation audiovisuelle à l’école en 5ème rang des solutions pouvant offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes contre 29% que des parents qui exercent un contrôle sur ce que regarde leur enfant (5% de risques de se tromper). Enfin, les parents qui ne contrôlent pas, sont 12% à placer la solution : « Donner aux parents les moyens techniques pour exercer un tri sélectif » en 4ème position contre 16% des parents qui surveillent la consommation télévisuelle de leur enfant (5% de risques de se tromper). Ainsi, pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes, les parents qui surveillent le plus leur enfant :

- sont plus nombreux à penser que le tri sélectif des programmes et des sites exercé par l’Etat n’est pas aussi prioritaire que d’autres solutions

- et sont moins demandeurs d’une aide venant de l’école sous forme d’éducation aux médias.

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SYNTHESE

DE LA PARTIE II.1. : CONSOMMATION TELEVISUELLE ET NUMERIQUE DES JEUNES

Consommation télévisuelle : 16% des parents laissent leur enfant libre de regarder la télévision comme il le souhaite. Un enfant est laisser plus libre dans sa consommation télévisuelle si :

- sa mère a plus de 40 ans et son père plus de 50 ans, - il est âgé et si son niveau scolaire est élevé, - sa mère a un niveau d’études peu élevé - ses parents appliquent le principe de la confiance en ce qui concerne sa consommation

télévisuelle, - ses parents tiennent moins compte de la signalétique jeunesse à la télévision.

Meilleur environnement médiatique et consommation télévisuelle : Un enfant moins surveillé dans sa consommation télévisuelle a plus souvent des parents qui pensent que pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes, il faut en priorité que :

- l’Etat exerce un tri sélectif des programmes et des sites (censure ou signalement) ; - et qu’une éducation audiovisuelle doit être instaurer à l’école.

Ces parents sont également moins demandeurs d’information sur les programmes présentés (signalétique TV, message d’identification du site sur internet, etc.). Pour ces parents, les aides venant de structures extérieures sont plus importantes que l’éducation audiovisuelle faite par les parents. Censure des films pornographiques : 45% des parents sont favorables à l’interdiction de toute diffusion de films pornographiques, quelque soit l’heure, quelque soit la chaîne. Les parents les plus favorables à l’interdiction de toute diffusion de films pornographiques sont les parents :

- les plus âgés, - de Saône et Loire, - sans enfant en bas âge - de niveau scolaire moins élevé. - tiennent compte de la signalétique jeunesse à la télévision et sur les cassettes vidéo.

Meilleur environnement médiatique et censure des films pornographiques : Les parents favorables à l’interdiction de toute diffusion de films pornographiques, pensent plus souvent que pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes, il faut en priorité que :

- l’Etat exerce un tri sélectif des programmes et des sites (censure ou signalement) - et qu’une éducation audiovisuelle doit être instaurer à l’école.

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Ces parents sont aussi les moins convaincus que le dialogue familial et l’information aux parents sont les premières solutions à mettre en place pour un meilleur environnement médiatique. Pour ces parents, les aides venant de structures extérieures sont plus importantes que l’éducation audiovisuelle faite par les parents. Consommation numérique : 27% des parents laissent leur enfant libre de consulter internet comme il le souhaite. Un enfant est laisser plus libre dans sa consommation numérique si :

- sa mère a plus de 40 ans et son père plus de 50 ans, - il est âgé et si son niveau scolaire est élevé, - son père est cadre, - ses parents ont des revenus supérieurs à la moyenne, - ses parents appliquent le principe de la confiance en ce qui concerne sa consommation

numérique, - ses parents tiennent moins compte de la signalétique jeunesse sur internet.

Meilleur environnement médiatique et consommation télévisuelle : Un enfant moins surveillé dans sa consommation numérique a plus souvent des parents qui pensent que pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes, il faut en priorité que :

- l’Etat exerce un tri sélectif des programmes et des sites (censure ou signalement) - et qu’une éducation audiovisuelle doit être instaurer à l’école.

Pour ces parents, les aides venant de structures extérieures sont plus importantes que l’éducation audiovisuelle faite par les parents. Autrement dit, on retrouve les mêmes principes que pour la consommation télévisuelle des jeunes. Il existe une forte relation positive entre liberté télévisuelle et liberté numérique.

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Pourriez-vous donner un avis sur les situations et les propositions suivantes concernant

la vie scolaire : �

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s ap

préc

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Peu

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Mau

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Sans

opi

nion

Tot

al d

es

répo

ndan

ts

La scolarisation des enfants de 2 à 3 ans 20% 37% 26% 12% 5% 250 Ecole

Mater- nelle

Les classes passerelles pour les enfants de 2 à 3 ans (système d'accueil combinant garde et activités scolaires)

43% 42% 8% 3% 4% 275

La semaine de 4 jours 46% 23% 13% 15% 3% 234 La semaine de 4 jours 1/2 (journée de repos complète le mercredi) 23% 34% 26% 13% 4% 245

La semaine de 4 jours 1/2 (journée de repos complète le samedi) 25% 31% 28% 11% 5% 252

Tous les après-midi réservés aux activités sportives et artistiques dans le cadre scolaire

31% 40% 16% 6% 7% 268

L'affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique de domicile

15% 21% 31% 20% 13% 272

Ecole primaire

Le cartable électronique (ordinateur portable contenant l’ensemble des programmes scolaires)

21% 29% 21% 17% 12% 269

La semaine de 4 jours 44% 26% 13% 13% 4% 239 Tous les après-midi réservés aux activités sportives et artistiques dans le cadre scolaire

29% 39% 20% 6% 6% 265

L'affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique de domicile

16% 24% 27% 22% 11% 265

Collège

Le cartable électronique (ordinateur portable contenant l’ensemble des programmes scolaires)

33% 28% 15% 13% 11% 266

Tous les après-midi réservés aux activités sportives et artistiques dans le cadre scolaire

23% 32% 26% 12% 7% 250 Lycée

L'affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique de domicile

16% 19% 28% 25% 12% 253

II.2. Scolarité et développement de l’enfant

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II.2.1. Situations et propositions pour l’école maternelle

- La scolarisation des enfants de 2 à 3 ans

- 23% des mères interrogées estiment très appréciable la scolarisation précoce des enfants contre seulement 2% des pères (5% de risques de se tromper).

- 71% des chefs de familles qui ont entre 25 et 40 ans sont favorables à la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans contre 44% des chefs de familles de plus de 50 ans. Autrement dit les parents les plus jeunes sont plus sensibles à la scolarisation précoce des enfants, ils sont aussi sûrement les plus concernés leurs enfants étant souvent également plus jeunes (10% de risques de se tromper).

- 63% des chefs de familles ouvriers apprécient la proposition de la scolarisation précoce des enfants contre un tiers des chefs de familles agriculteurs (10% de risques de se tromper).

- 83% des parents défavorables à la scolarisation précoce des enfants sont également défavorables à la mise en place des classes passerelles (1% de risques de se tromper).

- Les classes passerelles pour les enfants de 2 à 3 ans (système d’accueil combinant

garde et activités scolaires)

- 25% des chefs de familles qui ont entre 15 et 25 ans estiment appréciables la mise en place des classes passerelles contre 100% des 25-30 ans (5% de risques de se tromper).

- 89,58% des parents qui n’ont qu’un enfant apprécient la mise en place des classes passerelles contre 53,85% des parents de familles plus nombreuses (4 enfants et plus) (5% de risques de se tromper).

- Aucun parent d’enfant de plus de 24 ans n’estiment que les classes passerelles sont une formule appréciable contre 44,70% des parents qui n’ont pas d’enfant de cet âge (1% de risques de se tromper). Il en est de même pour les parents d’enfants de 13 à 17 ans et de 18 à 24 ans. Ainsi plus les enfants sont âgés et moins leurs parents estiment que les classes passerelles sont appréciables.

- 95% des parents favorables à la mise en place des classes passerelles sont également favorables à la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans (1% de risques de se tromper).

En ce qui concerne les situations proposées pour la maternelle, les familles qui estiment appréciable les situations proposées (scolarisation pour les 2-3 ans et classe passerelle) apparaissent comme les plus concernées. Il s’agit en effet, plutôt de parents jeunes, de mères ayant des enfants en bas âge et plus souvent de parents actifs. Cependant, les parents de familles nombreuses sont moins nombreuses à apprécier le système des classes passerelles. II.2.2. Situations et propositions pour l’école primaire

- La semaine de 4 jours

- 51% des parents d’enfants de 0 à 3 ans apprécient fortement la formule de la semaine de 4 jours en école primaire contre 44% des parents d’enfants plus âgés (10% de risques de se tromper). Autrement dit plus l’enfant est jeune et plus ses parents sont favorables à la semaine de 4 jours en école primaire.

- 79% des parents d’enfants scolarisés en école maternelle et 75% des parents d’enfants scolarisés en école primaire apprécient la proposition de mise en place

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de la semaine de 4 jours contre seulement un peu plus de la moitié des parents de lycéens. Plus l’enfant est d’un niveau scolaire élevé et plus les parents estiment que la semaine de 4 jours n’est pas une bonne proposition (5% de risques de se tromper).

- Près des 2/3 des pères ouvriers estiment que la formule de la semaine de 4 jours en école primaire est une mesure très appréciable contre aucun des pères retraités et 20% des pères de profession intermédiaire (10% de risques de se tromper).

- 56% des pères dont le dernier diplôme obtenu est le BEPC estiment que la formule de la semaine de 4 jours est une proposition très appréciable contre 42% des pères titulaires d’un diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle (10% de risques de se tromper).

- 80% des parents favorables à la mise en place de la semaine de 4 jours en primaire sont défavorables à la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le mercredi en école primaire. En revanche 73% des parents favorables à la semaine de 4 jours en primaire sont favorables à la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le samedi en école primaire (1% de risques de se tromper).

- 88% des parents favorables à la semaine de 4 jours en primaire sont également favorables à la semaine de 4 jours au collège (1% de risques de se tromper).

- La semaine de 4 jours ½ (journée de repos complète le mercredi)

- 1/3 des chefs de familles de 25 à 30 ans estiment que la semaine de 4 jours ½ avec

journée de repos complète le mercredi est une mauvaise mesure contre 3% des chefs de familles de plus 50 ans. A l’inverse, 45% des chefs de familles de plus de 50 ans estiment que cette mesure est très appréciable contre 7% des chefs de familles de moins de 30 ans (1% de risques de se tromper).

- 23% des couples non mariés avec enfants estiment que la semaine de 4 jours ½ (journée repos complète le mercredi) en école primaire est une mauvaise mesure contre seulement 9% des couples mariés et 17% des personnes seules. De même, les couples qui vivent maritalement sont 12% à être sans opinion sur ce sujet contre 2 et 3% pour les couples mariés et les personnes seules. Enfin, 34% des couples mariés estiment que cette mesure est peu appréciable contre 17% des personnes seules(1% de risques de se tromper). Autrement dit, les couples non mariés sont les plus défavorables à cette mesure et les couples mariés sont les plus nombreux à estimer que cette mesure est peu appréciable. Les familles monoparentales sont celles où l’on apprécient le plus la formule.

- 68% des parents favorables à la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le mercredi en primaire sont défavorables à la semaine de 4 jours en primaire. De même 61% des parents favorables à la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le mercredi sont défavorables à la semaine de 4 jours ½ avec repos le samedi (1% de risques de se tromper).

- La semaine de 4 jours ½ (journée de repos complète le samedi)

- 57% des couples mariés et 68% des personnes seules apprécient cette mesure

contre 48% des couples non mariés (5% de risques de se tromper). - 59% des chefs de familles actifs sont favorables à cette proposition contre un tiers

seulement des chefs de familles sans activité (5% de risques de se tromper).

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- 87% des mères de niveau CAP ou collège sont favorables à la mise en place de la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le samedi en école primaire contre 46% des mères qui possèdent un niveau d’études supérieures (1% de risques de se tromper).

- 75% des parents qui ont un revenu mensuel inférieur à 1 068 � sont favorables à cette mesure contre 45% des parents dont le revenu est supérieur à 3 049 � (10% de risques de se tromper).

- 58% des parents favorables à la semaine de 4 jours ½ avec repos le samedi en primaire sont également favorables à la semaine de 4 jours. A l’inverse, 60% des parents favorables à la semaine de 4 jours ½ avec repos le samedi sont défavorables à semaine de 4 jours ½ avec repos le mercredi (1% de risques de se tromper). Autrement dit les parents qui sont favorables à la semaine de 4 jours ½ avec jour de repos le samedi sont plus favorables à la semaine de 4 jours qu’à la semaine de 4 jours ½ avec repos le mercredi. Ces parents tiennent sans doute à ce que leur enfant conservent un week-end de 2 jours complets.

- Tous les après-midi réservés aux activités sportives et artistiques dans le cadre

scolaire

- 74% des mères interrogées apprécieraient que tous les après-midi soient réservés aux activités sportives dans le cadre scolaire en école primaire contre 55% des pères interrogés (1% de risques de se tromper).

- 75% des mères entre 25 et 30 ans et entre 40 et 50 ans sont favorables à cette proposition contre 68% des mères de 30 à 40 ans et 69% des mères de 50 à 60 ans (5% de risques de se tromper).

- 77% des parents citadins sont favorables à cette proposition contre 63% des parents qui vivent en milieu rural et 57% des ménages qui vivent en zone multi-polarisée (5% de risques de se tromper).

- La quasi-totalité des parents favorables à la mise en place d’après-midi réservés aux activités sportives et artistiques en primaire sont également favorables à la mise en place de cette pratique collège et au lycée (1% de risques de se tromper).

- L’affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur

géographique de domicile

- 86% des personnes célibataires avec enfant y sont favorables contre 31% des couples mariés (10% de risques de se tromper).

- 76% des parents qui ont un enfant à naître sont favorables à cette mesure contre 35% des parents qui ont déjà des enfants mais qui n’en attendent pas actuellement (10% de risques de se tromper).

- 61% des pères qui possèdent un niveau d’études supérieures sont défavorables à l’affectation obligatoire dans les écoles primaires du secteur géographique de domicile contre 44% des pères de niveau égal ou inférieur au CAP ou au collège (10% de risques de se tromper).

- 88% des parents favorables à l’affectation obligatoire dans les écoles primaires du secteur géographique du domicile sont également favorables à cette affectation dans les collèges et dans les lycées (1% de risques de se tromper).

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- Le cartable électronique (ordinateur portable comprenant l’ensemble des programmes scolaires)

- 51% des pères de 40 à 50 ans y sont favorables contre 44% des pères de 50 à 60

ans et 20% des pères de 25 à 30 ans (10% de risques de se tromper). - 61% des parents citadins y sont favorables contre seulement 30% des parents de

milieu rural (1% de risques de se tromper). - 49% des parents d’enfants de 0 à 3 ans sont défavorables à cette proposition

contre 33% des parents sans enfants de cet âge (5% de risques de se tromper). A l’inverse, 59% des parents d’enfants qui ont entre 7 et 12 ans c’est-à-dire les parents les plus concernés par cette proposition puisque leur enfant est en école primaire sont favorables à la mise en place du cartable électronique en école primaire contre 43% des parents qui n’ont pas d’enfants de cet âge (5% de risques de se tromper).

- 39% des chefs de familles employés interrogés apprécieraient fortement que le cartable électronique soit mis en place à l’école primaire contre seulement 8% des chefs de familles de profession intermédiaire ou sans activité (1% de risques de se tromper).

- 73% des mères dont le dernier diplôme est un CAP sont favorables à cette proposition contre seulement 36% des mères titulaires d’un diplôme universitaire de 2ème ou 3ème cycle (1% de risques de se tromper).

- 81% des parents favorables à la mise en place du cartable électronique en primaire sont également favorables à sa mise en place au collège (1% de risques de se tromper).

- 18% des parents qui contrôlent la consommation internet de leur enfant estiment que la mise en place du cartable électronique en primaire est une mauvaise proposition contre 5% des parents qui laissent leur enfant libre de consulter internet comme il le souhaite (5% de risques de se tromper)

II.2.3. Situations et propositions pour le collège

- La semaine de 4 jours

- 50% des mères interrogées sont très favorables à cette proposition contre 31% des pères et 26% des couples interrogés (5% de risques de se tromper).

- 75% des pères de 30 à 40 ans et des pères de 50 à 60 ans sont favorables à cette mesure contre 63% des pères de 40 à 50 ans (5% de risques de se tromper).

- 8% des parents vivant en milieu rural n’ont pas d’opinion en ce qui concerne la mise en place de la semaine de 4 jours au collège contre 1% des parents citadins et aucun parents vivant en zone multi-polarisée (5% de risques de se tromper).

- 78% des parents d’enfants ayant entre 7 et 12 ans sont favorables à cette mesure contre 65% des parents sans enfant de cet âge (10% de risques de se tromper).

- 72% des parents de collégiens sont favorables à la mise en place de la semaine de 4 jours au collège contre 55% des parents de lycéens (10% de risques de se tromper).

- 58% des pères titulaires d’un CAP sont très favorables à cette mesure au collège contre 38% des pères titulaires d’un diplôme de 2nd ou 3ème cycle et 28% des pères titulaires d’un DEUG, d’un BTS ou d’un DUT (10% de risques de se tromper).

- Tous des ménages dont le revenu mensuel est inférieur à 763 � sont favorables à la mise en place de la semaine de 4 jours, contre 61% des ménages dont le revenu mensuel est supérieur 3 049 � (10% de risques de se tromper). Plus le revenu des

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ménages est important moins les parents sont favorables à la semaine de 4 jours au collège.

- 90% des parents favorables à la semaine de 4 jours au collège sont également favorables à la semaine de 4 jours en primaire (1% de risque de se tromper).

- Tous les après-midi réservés aux activités sportives et artistiques dans le cadre

scolaire

- 70% des mères interrogées sont favorables à la pratique d’activités sportives et artistiques tous les après-midi dans le cadre scolaire au collège contre 45% des pères interrogés (5% de risques de se tromper).

- 69% des mères de 25 à 30 ans apprécieraient que cette mesure se mettent en place contre 64% des mères de 50 à 60 ans (5% de risques de se tromper). Autrement dit, les mères plus âgées sont moins favorables à cette proposition.

- 25% des pères entre 30 et 40 ans estiment que cette mesure seraient très appréciables contre 38% des pères entre 50 et 60 ans (10% de risques de se tromper). Les pères plus âgés semblent plus favorables à cette proposition.

- 78% des pères employés interrogés sont favorables à cette mesure contre seulement 26% des pères agriculteurs et 44% des pères de profession intermédiaire (1% de risques de se tromper).

- 71% des mères de niveau d’études supérieures sont favorables à cette proposition contre seulement 16% des mères de niveau primaire (10% de risques de se tromper).

- 45% des pères titulaires d’un CAP y sont très favorables contre seulement 20% des pères titulaires au minimum d’un diplôme de 2nd cycle (10% de risques de se tromper).

- 48% des ménages dont le revenu est compris entre 763 et 1 068 � apprécieraient fortement que cette mesure se mettent en place au collège contre 20% des ménages dont le revenus est supérieur à 3 049 � par mois (5% de risques de se tromper).

- 90% des parents favorables au après midi réservés aux activités sportives et artistiques au collège y sont également favorables pour l’école primaire et 97% le sont pour le lycée (1% de risques de se tromper).

- L’affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur

géographique

- 54% des couples interrogés sont favorables à l’affectation obligatoire dans le collège du secteur géographiques contre 43% des pères et seulement 34% des mères (5% de risques de se tromper).

- 96% des parents favorables à l’affectation obligatoire au collège y sont également favorable pour le primaire et 95% pour le lycée (1% de risques de se tromper).

- Le cartable électronique (ordinateur portable contenant l’ensemble des

programmes scolaires)

- 70% des pères de 30 à 40 ans y sont favorables contre 33% des pères de plus de 60 ans (1% de risques de se tromper).

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- 78% des parents vivant en zone multi-polarisée et 2/3 des parents citadins sont favorables à la mise en place du cartable électronique au collège contre seulement 43% des parents vivant en milieu rural (1% de risques de se tromper).

- 44% des parents d’enfants ayant entre 7 et 12 ans sont très favorables au projet contre 25% des parents sans enfant de cet âge (5% de risques de se tromper).

- A l’inverse, 36% des parents sans enfant entre 18 et 24 ans sont très favorables à cette mesure contre 22% des parents d’enfant de cet âge (5% de risques de se tromper). Autrement dit, lorsque l’enfant est plus jeune, ses parents semblent plus favorables au projet.

- 42% des parents dont les enfants sont en primaire ou au collège apprécieraient fortement que le cartable électronique soit mis en place au collège contre 19% des parents dont les enfants sont lycéens (10% de risques de se tromper).

- 44% des mères cadres et 71% des mères retraitées estiment que cette mesure serait très appréciable contre 9% des mères exerçant une profession intermédiaire (10% de risques de se tromper).

- 45% des pères de profession intermédiaire sont défavorables à ce projet contre aucun père artisan, commerçant ou chef d’entreprise et aucun père retraité (5% de risques de se tromper).

- 81% des mères titulaires d’un CAP sont favorables à ce projet contre 43% des mères titulaires d’un diplôme universitaire de 2nd ou 3ème cycle et 39% des mères qui possèdent un certificat d’étude (5% de risques de se tromper).

- 99% des parents favorables à la mise en place du cartable électronique au collège sont également favorables à sa mis e en place en primaire (1% de risques de se tromper).

- 32% des parents qui appliquent le principe de la surveillance et de la présence d’un adulte lorsque leur enfant consulte internet estiment que la mise en place du cartable électronique au collège est une mesure peu appréciable voire mauvaise contre 13% des parents qui appliquent le principe de la confiance (5% de risques de se tromper).

II.2.4. Situations et propositions pour le lycée

- Tous les après-midi réservés aux activités sportives et artistiques dans le cadre scolaire

- 58% des femmes apprécieraient que les après-midi soient réservés aux activités

sportives et artistiques au lycée contre 39% des pères (5% de risques de se tromper).

- 43% des mères âgées de 50 à 60 ans et 42% de celles âgées de 25 à 30 ans sont défavorables à cette proposition contre 38% des mères de 40 à 50 ans et 35% de celles qui ont entre 30 et 40 ans. Autrement dit, les mères qui ont entre 30 et 50 ans sont plus favorables à ce projet que les autres (10% de risques de se tromper).

- 55% des parents qui n’ont pas d’enfant entre 0 et 3 ans sont favorables au projet contre 52% des parents qui ont un enfant de cet âge (5% de risques de ses tromper).

- 63% des pères employés interrogés sont favorables à cette mesure contre 30% des pères de profession intermédiaire (5% de risques de se tromper).

- 72% des parents favorables à la mise en place d’après-midi sportifs et artistiques au lycée y sont également favorables en primaire et 78% le sont également pour le collège (1% de risques de se tromper).

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- L’affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique de domicile

- 27% des pères sont fortement favorables à la mise en place de l’affectation

obligatoire dans les lycées du secteur géographique du domicile contre 15% des mères. De même, 30% des mères pensent que cette situation est mauvaise contre 23% des pères et 9% des couples (1% de risques de se tromper).

- 40% des pères de 40 à 50 ans sont favorables à cette affectation contre aucun des pères de 25 à 30 ans (10% de risques de se tromper).

- 64% des pères artisans sont favorables à cette affectation contre 26% des pères cadres (5% de risques de se tromper).

- 30% des parents dont les ressources mensuelles sont comprises entre 1 525 et 2 287 � estiment que cette mesure est très appréciable contre seulement 6% des parents dont les ressources mensuelles sont supérieures à 3 049 � (5% de risques de se tromper). Autrement dit, plus les parents ont des ressources élevées et plus pensent que l’affectation obligatoire dans les lycées n’est pas une bonne mesure.

- 86% des parents favorables à l’affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique au lycée y sont également favorables pour l’école primaire et 87% y sont favorables pour le collège (1% de risques de se tromper).

Pour ce qui est des propositions qui concernent plusieurs niveaux de scolarisation, peu de différences apparaissent entre ces différents niveaux, ainsi les parents favorables à une mesure pour un certain niveau scolaire y sont également favorables pour un autre niveau. C’est pourquoi les résultats sont présentés ici globalement et non par niveau scolaire. Ainsi, en ce qui concerne la semaine de 4 jours, les parents dont l’enfant est du niveau scolaire auquel pourrait être appliquée la mesure, y sont plus favorables que ceux dont les enfants sont scolarisés dans un niveau supérieur. De même, les parents les plus jeunes, les catégories sociales et professionnelles les moins favorisées et les familles dans lesquelles le niveau d’études des parents est moins élevé sont plus favorables à la mise ne place de la semaine de 4 jours en école primaire et au collège. Pour ce qui est de la semaine de 4 jours ½ en primaire, il apparaît que les parents favorables à la semaine de 4 jours sont plus favorables à la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le samedi plutôt que le mercredi. Ces parents tiennent à ce que leur enfant conserve un week-end de 2 jours complets. Enfin, les familles monoparentales sont celles qui sont le plus favorables à la semaine de 4 jours ½ en primaire quelque soit le jour de repos de leur enfant. En ce qui concerne la proposition de réserver tous les après-midi à des activités sportives ou artistiques dans le cadre scolaire, on remarque que pour tous les niveaux de scolarisation, les mères y sont plus favorables que les pères, tout comme les parents les plus jeunes. Cependant, pour cette proposition, le pourcentage de parents favorables à sa mise en place baisse avec l’augmentation du niveau scolaire pour lequel la situation est proposée. Ainsi, 71% des parents jugent cette proposition appréciable voire très appréciable pour le primaire, 68% pour le collège et 55% pour le lycée. La proposition d’affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique de domicile est la proposition la moins appréciée par les parents. Elle est encore moins appréciée en primaire et au lycée puisque près des 2/3 des parents y sont défavorables contre 60% pour le collège. Il apparaît globalement pour ces 3 niveaux

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scolaires, que les parents dont la situation sociale et professionnelle est relativement favorisée y sont plus défavorables que les autres tout comme les mères de familles par rapport aux pères. Enfin, la mise en place du cartable électronique en école primaire et au collège semblent être une proposition qui partagent les parents puisque la moitié des parents estiment que cette mesure serait appréciable en école primaire tandis que l’autre moitié estiment que cette proposition est peu appréciable voire mauvaise. Les parents interrogés sont plus nombreux à apprécier que cette mesure soit mise en place au collège (61%). Les parents les plus jeunes, les parents les moins favorisés socialement y sont plus favorables que les autres. Cependant, les mères de catégorie socio-professionnelle supérieure y sont plus favorables pour le collège que les mères d’autres CSP. L’appréciation que les parents ont de la mise en place du cartable électronique dépend aussi du rapport que les parents ont avec les nouvelles technologies.

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SYNTHESE

DE LA PARTIE II.2. : SCOLARITE ET DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT Situations et propositions pour tous les niveaux de scolarisation : La scolarisation des enfants de 2 à 3 ans et les classes passerelles pour les enfants de 2 à 3 ans (système d'accueil combinant garde et activités scolaires) sont 2 propositions globalement appréciées par les parents et en particulier par les parents les plus concernés. Il s’agit en effet, plutôt de parents jeunes, de mères ayant des enfants en bas âge et plus souvent de parents actifs. Cependant, les parents de familles nombreuses apprécient moins fréquemment le système des classes passerelles. Pour ce qui est des propositions qui concernent plusieurs niveaux de scolarisation, peu de différences apparaissent entre ces niveaux, ainsi les parents favorables à une mesure pour un niveau scolaire y sont également favorables pour un autre. La semaine de 4 jours ou de 4 jours ½ : Les parents dont l’enfant est du niveau scolaire auquel pourrait être appliquée la semaine de 4 jours, y sont plus favorables que ceux dont les enfants sont scolarisés dans un niveau supérieur. De même, les parents les plus jeunes, les catégories sociales et professionnelles les moins favorisées sont plus favorables à la mise ne place de la semaine de 4 jours en école primaire comme au collège. Pour ce qui est de la semaine de 4 jours ½ en primaire, il apparaît que les parents favorables à la semaine de 4 jours sont plus favorables à la semaine de 4 jours ½ avec journée de repos complète le samedi plutôt que le mercredi. Ces parents tiennent à ce que leur enfant conserve un week-end de 2 jours complets. Enfin, les familles monoparentales sont celles qui sont le plus favorables à la semaine de 4 jours ½ en primaire quelque soit le jour de repos de leur enfant. Ces familles rencontrent sans doute plus de problème de garde d’enfant que les autres, c’est pourquoi elles apprécient plus que les autres la semaine de 4 jours ½. Tous les après-midi réservés à des activités sportives ou artistiques dans le cadre scolaire : On remarque que pour tous les niveaux de scolarisation, les mères y sont plus favorables que les pères, tout comme les parents les plus jeunes. Cependant, pour cette proposition, le pourcentage de parents favorables à sa mise en place baisse avec l’augmentation du niveau scolaire pour lequel la situation est proposée. Ainsi, 71% des parents jugent cette proposition appréciable voire très appréciable pour le primaire, 68% pour le collège et 55% pour le lycée. L’affectation obligatoire dans les établissements scolaires du secteur géographique de domicile est la proposition la moins appréciée par les parents puisque près des 2/3 des parents y sont défavorables. De plus, les parents dont la situation sociale et professionnelle est relativement favorisée y sont plus défavorables que les autres tout comme les mères de familles par rapport aux pères. Le cartable électronique en école primaire et au collège semblent être une proposition qui partagent les parents puisque la moitié des parents estiment que cette mesure serait appréciable en école primaire tandis que l’autre moitié estiment que cette proposition est peu appréciable voire mauvaise. Les parents interrogés sont plus nombreux à apprécier que cette

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mesure soit mise en place au collège (61%). Les parents citadins, les plus jeunes et les moins favorisés socialement y sont plus favorables que les autres. Enfin, l’appréciation que les parents ont de la mise en place du cartable électronique dépend aussi du rapport que les parents ont avec les nouvelles technologies.

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A votre avis, à l’heure actuelle, l’école concourt à (classer de 1 à 5, du plus important au moins important) ?

Rang le plus souvent cité pour chaque réponse possible Nombre réponses

pour ce rang

Nombre répondants %

Rang 1 : Transmettre un savoir 166 299 56% Rang 2 : Être avec les autres et apprendre à vivre avec eux 89 297 30% Rang 2 : Apprendre à respecter les règles de la société 84 293 29% Rang 5 : Apprendre un métier 139 293 47% Rang 5 : Epanouir l’enfant/le jeune 86 293 30% L’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir (1er ou 2ème rang) :

- 76% des couples mariés pensent que l’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir contre 66% des couples non mariés et 59% des personnes célibataires avec enfant (10% de risques de se tromper).

- 79% des mères de niveau d’études supérieures estiment que l’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir contre 64% des mères de niveau primaire et 54% des mères de niveau collège ou CAP (10% de risques de se tromper).

- 84% des ménages dont le revenu est compris entre 2 287 et 3 049 � pensent que l’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir contre 39% des ménages dont le revenu est inférieur à 763 � (5% de risques de se tromper).

- 78% des parents interrogés qui pensent que l’école concourt en dernier lieu à épanouir l’enfant pensent qu’elle concourt en premier lieu à transmettre un savoir (1% de risques de se tromper).

L’école concourt en premier lieu à apprendre un métier (1er ou 2ème rang) :

- 36% des chefs de familles qui ont entre 50 et 60 ans estiment que l’école concourt en premier à apprendre un métier contre 14% des chefs de familles qui ont entre 30 et 40 ans (5% de risques de se tromper).

- 32% des parents qui ont un enfant unique pensent que l’école concourt en premier lieu à apprendre un métier contre 16% des parents qui ont 2 enfant et 14% des parents qui ont 3 enfants et plus (10% de risques de se tromper).

- 33% des parents qui ont un enfant entre 18 et 24 ans pensent que l’école concourt en premier lieu à apprendre un métier contre 18% des parents qui n’ont pas d’enfant de cet âge.

- 51% des pères inactifs pensent que l’école concourt en premier lieu à apprendre un métier contre 20% des pères actifs (10% de risques de se tromper).

- 58% des mères de niveau primaire ont placé la réponse : « l’école concourt à apprendre un métier » dans les premiers rangs contre 17% des mères qui ont un niveau d’études supérieures (5% de risques de se tromper).

II.3. L’école : des élèves qui sont absents

II.3.1. A l’heure actuelle, l’école concourt à…

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- 28% des pères sans diplôme estiment que l’école concourt en premier lieu à apprendre un métier contre 12% des pères titulaires d’un diplôme universitaire de 2nd ou 3ème cycle (5% de risques de se tromper).

L’école concourt en premier lieu à épanouir l’enfant/ le jeune (1er ou 2ème rang) :

- 33% des hommes pensent que l’école concourt en premier lieu à épanouir l’enfant contre 27% des femmes et 11% des couples. 80% des couples interrogés pensent que c’est ce à quoi l’école concourt le moins (5% de risques de se tromper).

- 48% des ménages qui pensent que l’école concourt en dernier lieu à épanouir l’enfant, pensent que celle-ci concourt en premier lieu à transmettre un savoir (1% de risques de se tromper).

Certaines réponses à la question : « A l’heure actuelle, l’école concourt à … » s’opposent. Ainsi, les parents qui pensent que l’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir, pensent qu’elle concourt en dernier lieu à apprendre un métier et inversement. De plus, les parents qui ont une situation professionnelle plus favorisée et dont la mère a fait des études supérieures estiment plus souvent que l’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir. Autrement dit, les parents dont la situation sociale est plus favorisée pensent que l’école concourt avant tout à transmettre un savoir. A l’inverse, les parents qui possèdent peu de diplômes, qui sont plus âgés et dont le père est inactif placent plus souvent la réponse : « l’école concourt à apprendre un métier » en premier rang. II.3.2. Motifs pour lesquels vous accepteriez qu’un enfant manque l’école

Quels sont les motifs pour lesquels vous accepteriez q'un enfant/ jeune manque l'école (plusieurs choix possibles) ? (299 répondants)

maladie 299 100% violence à l'école 119 40% stress, fatigue, besoin de récupérer 108 36% décalage entre vacances scolaires et possibilité technique de départ ou de retour de voyage et vacances 55 18%

aide, soutien à la famille 29 10% relations conflictuelles avec un enseignant 24 8% relations conflictuelles avec un élève 15 5% petit boulot 7 2% désintérêt pour l'école 5 2% petit bobo 3 1% redoublement 2 1% autre 6 2% Violence à l’école :

- 48% des parents de Côte d’Or interrogés acceptent que leur enfant manque l’école pour cause de violence contre 31% des parents de la Nièvre (10% de risques de se tromper).

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- 44% des parents sans enfant de 13 à 17 ans sont favorables à ce que leur enfant manque l’école pour cette raison contre seulement 28% des parents ayant un enfant de cet âge (1% de risques de se tromper).

- 66% des chefs de familles sans activité acceptent que leur enfant manque l’école pour cause de violence contre 27% des chefs de familles cadres (5% de risques de se tromper).

- 51% des mères de niveau lycée acceptent que leur enfant manquent l’école si on y observe des phénomènes de violence contre 28% des mères de niveau d’études supérieures (1% de risques de se tromper).

- 59% des ménages dont le revenu mensuel est compris entre 1 068 et 1 525 � (revenu moyen inférieur) acceptent que leur enfant manque l’école pour ce motif contre 29% des ménages qui perçoivent plus de 3 049 � par mois (5% de risques de se tromper).

- 69% des parents qui pensent qu’un enfant peut manquer l’école s’il a des relations conflictuelles avec un enseignant pensent également que l’enfant peut manquer l’école pour cause de violence (1% de risques de se tromper).

Stress, fatigue, besoin de récupérer :

- 38% des parents qui n’ont pas d’enfant entre 18 et 24 ans sont favorables au fait qu’un enfant manque l’école parce qu’il a besoin de récupérer contre 27% des parents d’enfant de cet âge (10% de risques de se tromper).

- 58% des familles monoparentales bourguignonnes estiment qu’un enfant peut manquer l’école s’il a besoin de récupérer, se sent stressé ou fatigué contre seulement 32% des parents en couple (1% de risques de se tromper).

- 100% des parents qui pensent qu’un enfant peut manquer l’école parce qu’il a un « petit bobo » pensent également qu’il peut manquer l’école pour cause de fatigue (10% de risques de se tromper). 58% des parents qui pensent qu’un enfant peut manquer l’école pour apporter un soutien à sa famille pensent également qu’il peut manquer l’école s’il a besoin de récupérer (1% de risques de se tromper).

- 46% des parents qui pensent qu’aider l’enfant est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme pensent également qu’un enfant peut manquer l’école s’il a besoin de récupérer, est stressé ou se sent fatigué. A l’inverse, seulement 24% des parents qui pensent que contraindre les parents est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme pensent également qu’un enfant peut manquer l’école s’il a besoin de récupérer, est stressé ou se sent fatigué (5% de risques de se tromper).

Décalages entre les vacances scolaires et la possibilité technique de départ ou de retour de voyage :

- 80% des pères de 25 à 30 ans sont favorables à ce qu’un enfant manque l’école si il y a un décalage entre les vacances et la possibilité technique de départ ou de retour de voyages contre seulement 12% des pères de 30 à 40 ans et 19% des pères de 40 à 60 ans (1% de risques de se tromper).

- 26% des parents qui ont un enfant entre 13 et 17 ans sont favorables à ce qu’un enfant manque l’école pour ce motif contre 14% des parents sans enfant de cet âge (1% de risques de se tromper).

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Nombre de motifs cités :

- 56% des familles monoparentales citent au moins 3 motifs acceptables pour qu’un enfant manque l’école contre 33% des parents qui vivent en couple. Parmi ces familles monoparentales 75% des personnes seules avec enfants et 68% des personnes séparées citent au moins 3 motifs (1% de risques de se tromper).

- 44% des parents qui ont un enfant entre 4 et 6 ans citent au moins 3 motifs contre 32% des parents qui n’ont pas d’enfant de cet âge (1% de risques de se tromper). A l’inverse, 38% des parents d’enfant entre 18 et 24 ans n’évoquent qu’un seul motif acceptable pour qu’un enfant manque l’école contre 24% des parents sans enfant de cet âge (10% de risques de se tromper).

- 64% des pères retraités ne citent qu’un motif contre 8% des artisans et 10% des agriculteurs (5% de risques de se tromper).

- 53% des mères ouvrières ne citent qu’un seul motif contre aucune mère agricultrice et 12% des mères artisans (5% de risques de se tromper).

- 52% des pères de niveau primaire citent au moins 4 motifs acceptables pour qu’un enfant soit absentéiste contre 7% des pères de formation supérieure (études supérieures) (10% de risques de se tromper). De même, 29% des pères sans diplôme acceptent plus de 4 motifs contre seulement 5% des pères diplômés du 2nd ou 3ème cycle (10% de risques de se tromper).

- 40% des mères dont le dernier diplôme est le certificat d’études acceptent plus de 4 motifs contre seulement 10% des mères dont le dernier diplôme est un diplôme de 2nd ou un 3ème cycle et 3% des mères qui possèdent un DUT, un BTS ou un DEUG (1% de risques de se tromper).

- 34% des parents dont le revenu est égal ou inférieur à 763 � acceptent plus de 4 motifs contre seulement 5% des parents dont le revenu est supérieur à 3 049 � (5% de risques de se tromper).

D’après les éléments ci-dessus, il apparaît que le nombre de motifs d’absence acceptables évoqués par les parents est plus important dans une famille monoparentale, dans une famille où les parents ont un niveau d’études faible et dans une famille dont les revenus mensuels sont plus modestes. II.3.3. Stratégies de lutte contre l’absentéisme scolaire Quelles seraient à votre avis les trois réponses les plus efficaces pour lutter contre l'absentéisme (trois choix possibles) ? (299 répondants)

sensibiliser les parents à renouer le dialogue famille/enfant/école 218 72% responsabiliser l'enfant 191 63% contraindre les parents 119 39% aider l'enfant (ex: soutien pédagogique) 111 37% sensibiliser (et former) les enseignants à renouer le dialogue famille/enfant/école

98 32%

informer les parents sur l'obligation scolaire 79 26% responsabiliser le personnel d'encadrement des établissements 37 12% l'absentéisme n'est pas un problème en soi et l'on ne doit pas mener d'actions pour lutter contre ce phénomène

4 2%

aucune action n'est efficace pour remédier à l'absentéisme 2 1%

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A la question, « Quelles seraient à votre avis les 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme », on remarque que quelque soit la réponse donnée, les enfants et leurs parents ne sont jamais exclus des 3 réponses les plus fréquemment citées et jugées les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme. De même, dans tous les cas et quelque soit les acteurs concernés la sensibilisation et la responsabilisation ne sont jamais exclues des 3 méthodes les fréquemment citées et jugées les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme. Sensibiliser les parents à renouer le dialogue famille/enfant/école :

- 93% des parents qui résident en zone multipolarisée et 73% des parents citadins pensent qu’une des 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme scolaire consiste à sensibiliser les parents à la reprise du dialogue famille/enfant/école contre 63% des parents de milieu rural (5% de risques de se tromper).

- 80% des pères de niveau d’études supérieures pensent qu’une des 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme scolaire concerne la sensibilisation des parents à la reprise du dialogue famille/enfant/école contre 58% des pères de niveau primaire (5% de risques de se tromper).

Responsabiliser l’enfant : 93% des chefs de familles âgés de 25 à 30 ans pensent qu’une des 3 réponses pour lutter contre l’absentéisme scolaire est la responsabilisation de l’enfant contre 54% des chefs de familles de 40 à 50 ans et 40% des chefs de familles de plus 60 ans (5% de risques de se tromper). Contraindre les parents :

- 61% des couples et 45% des pères qui ont répondu à ce questionnaire pensent que contraindre les parents est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme scolaire contre 1/3 des mères (1% de risques de se tromper).

- 42% des couples pensent que contraindre les parents est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme scolaire contre 14% des familles monoparentales (1% de risques de se tromper). Plus précisément, 43% des couples mariés et 40% des couples non mariés pensent que les parents d’enfant absentéiste devraient être contraints de payer une amende ou souhaitent que leurs allocations soient supprimées contre seulement 10% des parents séparés ou divorcés (5% de risques de se tromper).

- 43% des parents citadins pensent que contraindre les parents est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme scolaire contre 26ù des parents de milieu rural (5% de risques de se tromper).

- 61% des mères ouvrières pensent que contraindre les parents à payer une amende ou leurs supprimer les allocations lorsque leur enfant est absentéiste est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme scolaire contre 34% des mères de profession intermédiaire et 32% des mères employées (10% de risques de se tromper).

- 45% des parents qui estiment qu’un enfant ne doit pas manquer l’école parce qu’il a besoin de récupérer pensent que contraindre les parents est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme scolaire contre 27% des parents qui pensent qu’un enfant peut manquer l’école pour ce motif (1% de risques de se tromper).

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Aider l’enfant : 47% des parents qui pensent qu’un enfant peut manquer l’école s’il se sent fatigué et a besoin de récupérer pensent également qu’ aider l’enfant absentéiste (ex : soutien psychologique) est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme scolaire contre 30% des parents qui pensent qu’un enfant ne peut pas manquer l’école pour ce motif (1% de risques de se tromper). Sensibiliser (et former) les enseignants à renouer le dialogue famille/enfant/école : 36% des mères interrogées estiment que sensibiliser les enseignants à renouer le dialogue famille/enfant/école est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 22% des couples interrogés et 21% des pères (5% de risques de se tromper). Informer les parents sur l’obligation scolaire : 42% des mères de niveau primaire pensent qu’informer les parents sur l’obligation scolaire est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 30% des mères de niveau d’études supérieures, 28% des mères de niveau lycée et 12% des mères de niveau CAP ou collège (5% de risques de se tromper). Responsabiliser le personnel d’encadrement des établissements :

- 33% des pères qui n’ont aucun diplôme pensent que responsabiliser le personnel d’encadrement est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 7% des pères qui sont titulaires d’un diplôme de 2nd ou de 3ème cycle (5% de risques de se tromper).

- 29% des mères dont le dernier diplôme est le BEPC et 22% des mères sans diplôme pensent que responsabiliser le personnel d’encadrement est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 5% des mères qui sont titulaires d’un diplôme de 2nd ou de 3ème cycle (10% de risques de se tromper).

- 32% des ménages dont les ressources mensuelles sont inférieures à 763 � pensent que responsabiliser le personnel d’encadrement est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 2% des ménages dont les ressources mensuelles sont comprises entre 2 287 et 3 049 � et 8% des ménages dont les ressources sont supérieures à 3 049 � par mois (1% de risques de se tromper).

- 18% des ménages de Saône et Loire pensent que responsabiliser le personnel d’encadrement est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 12% des ménages de Côte d’Or et 6% des ménages de la Nièvre et de l’Yonne (10% de risques de se tromper).

- 32% des parents qui ont cités 4 motifs ou plus, acceptables pour qu’un enfant manque l’école pensent que responsabiliser le personnels d’encadrement des établissements est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme contre 8% des parents qui n’ont cités qu’un motif valable pour qu’un enfant puisse manquer l’école (1% de risques de se tromper).

Concernant la lutte contre l’absentéisme scolaire, il apparaît globalement que les parents et les enfants ne sont jamais exclus des acteurs permettant de réaliser cette lutte contre l’absentéisme (ils sont toujours cités parmi les 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme scolaire), tout comme les termes « sensibiliser » et « responsabiliser ».

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La réponse « sensibiliser les parents à renouer le dialogue famille/enfant/école » est plus souvent citée par les pères de niveau d’études supérieures. A l’inverse la réponse « responsabiliser le personnel d’encadrement » est une réponse plus souvent donnée par des parents dont le niveau d’études est plus faible et dont les revenus sont modestes. Enfin, la réponse « contraindre les parents par le paiement d’une amende ou la suppression des allocations » si leur enfant est absentéiste est une réponse plus fréquemment citée par les pères et les couples interrogés.

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SYNTHESE

DE LA PARTIE II.3. : L’ECOLE : DES ELEVES QUI SONT ABSENTS… A l’heure actuelle, l’école concourt à … Certaines réponses à la question : « A l’heure actuelle, l’école concourt à … » s’opposent. Ainsi, les parents qui pensent que l’école concourt en premier lieu à transmettre un savoir, pensent qu’elle concourt en dernier lieu à apprendre un métier et inversement. De plus, les parents qui ont une situation sociale et professionnelle plus favorisée estiment plus souvent que l’école concourt avant tout à transmettre un savoir. A l’inverse, les parents qui possèdent peu de diplômes, qui sont plus âgés et dont le père est inactif placent plus souvent la réponse : « l’école concourt à apprendre un métier » en premier rang. Motifs pour lesquels vous accepteriez qu’un enfant manque l’école Le nombre de motifs d’absence acceptables évoqués par les parents est plus important lorsqu’il s’agit d’une famille monoparentale, d’une famille dans laquelle les parents ont un niveau d’études faible et dans laquelle les revenus mensuels sont modestes. Stratégies de lutte contre l’absentéisme scolaire Les parents et les enfants ne sont jamais exclus des acteurs permettant de lutter contre l’absentéisme (ils sont toujours cités parmi les 3 réponses jugées les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme scolaire), tout comme les termes « sensibiliser » et « responsabiliser ». La réponse « sensibiliser les parents à renouer le dialogue famille/enfant/école » est plus souvent citée par les pères de niveau d’études supérieures. A l’inverse, la réponse : « responsabiliser le personnel d’encadrement » est une réponse plus souvent donnée par des parents dont le niveau d’études est plus faible et dont les revenus modestes. Enfin, la réponse « contraindre les parents par le paiement d’une amende ou la suppression des allocations » si leur enfant est absentéiste est une réponse plus fréquemment citée par les pères interrogés que par les mères.

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Repérage de stratégie familiale face à des actes jugés « délinquants » par les familles elles-mêmes.

Oui10%

Non90%

- 58% des parents qui connaissent un enfant délinquant ont un enfant entre 7 et 12

ans (10% de risques de se tromper). 48% des parents qui connaissent un enfant délinquant ont un enfant qui a entre 13 et 17 ans (10% de risques de se tromper).

- 17% des parents dont un de leurs enfants au moins est scolarisé en primaire, 14% des parents dont un des enfants au moins est un collégien et 10% des parents qui ont un enfant lycéen connaissent un enfant délinquant dans leur entourage contre 3% des parents d’enfant de maternelle (5% de risques de se tromper).

- 17% des pères de niveau primaire et 15% des pères de niveau collège ou CAP connaissent un enfant délinquant dans leur entourage familial contre 4% des pères de niveau d’études supérieures (10% de risques de se tromper).

- 22% des mères de niveau collège ou CAP connaissent dans leur entourage familial un enfant délinquant 7% des mères de niveau d’études supérieures (5% de risques de se tromper).

- 25% des ménages dont le revenu mensuel est inférieur à 763 � et 18% des ménages dont le revenus mensuel est compris entre 1 525 et 2 287 � (revenu moyen supérieur) connaissent un enfant délinquant contre 1% des ménages dont le revenu par mois est supérieur à 3 049 � et aucun des ménages dont le revenu est compris entre 763 et 1 068 � par mois (1% de risques de se tromper).

- 59% des parents qui connaissent un enfant délinquant ne sont pas d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’un enfant délinquant pour leur faire prendre conscience de leurs obligations contre 27% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquant (1% de risques de se tromper).

- 71% des parents qui connaissent un enfant délinquant pensent que pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes il faut avant tout favoriser le dialogue familial (1er ou 2ème rang des solutions les plus efficaces) contre 77% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquant (10% de risques de se tromper).

- 16% des parents qui connaissent un enfant délinquant ont placé l’école concourt à apprendre un métier dans les deux premiers rangs contre 21% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquant (10% de risques de se tromper).

II.4. La délinquance des mineurs

Y a t-il dans votre entourage familial un ou plusieurs jeunes qui ont eu lors des 5 dernières années des comportements que l’on pourrait qualifier de délinquants alors qu’ils étaient mineurs ? (305 répondants dont 31 oui)

II.4.1. Connaissance d’un enfant délinquant

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- 31% des parents qui ont répondu que l’absentéisme n’est pas un problème en soi et que l’on ne doit pas mener d’actions pour lutter contre ce phénomène, 17% des parents qui pensent que responsabiliser le personnel d’encadrement des établissements est une des 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme et 16% des parents qui pensent que sensibiliser (et former) les enseignants à renouer le dialogue famille/enfant/école connaissent un enfant délinquant dans leur entourage familial contre 6% des parents qui pensent qu’une des 3 réponse les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme est de contraindre les parents et 4% des parents qui pensent qu’il faut informer les parents sur l’obligation scolaire (10% de risques de se tromper). De même, plus de la moitié des parents qui connaissent un enfant délinquant ont répondu qu’une des 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme scolaire étaient la sensibilisation (et la formation) des enseignants à renouer le dialogue famille/enfant/école contre 30% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquants (5% de risques de se tromper). 23% des parents qui connaissent un enfant délinquant pensent qu’une des 3 réponses les plus efficaces pour lutter contre l’absentéisme scolaire est de contraindre les parents (amende, suppression des allocations…) contre 41% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquant (10% de risques de se tromper). Enfin, 10% des parents qui connaissent un enfant délinquant pensent que pour lutter contre l’absentéisme, une des 3 réponse les plus efficace est l’information des parents sur l’obligation scolaire contre 27% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquant (10% de risques de se tromper). Autrement dit les parents qui connaissent un enfant délinquant pensent plus souvent que les autres parents, que l’absentéisme n’est pas un problème en soi et qu’il ne faut pas lutter contre. Ils pensent également plus fréquemment que les enseignants et le personnel d’encadrement doivent être sensibiliser et former à ce problème. Ainsi, les personnes extérieures à la famille sont plus souvent citées comme personnes impliquées dans la lutte contre l’absentéisme scolaire, par les parents qui connaissent un enfant délinquant. Ces parents semblent donc plus demandeurs d’aide extérieure dans la lutte contre l’absentéisme ou semblent avoir tendance à reporter ce problème sur d’autres personnes que sur les parents ou l’enfant.

Les parents qui connaissent un enfant délinquant dans leur entourage familial ont plutôt un niveau d’études faible, des revenus relativement modestes et ont plus fréquemment un enfant qui a entre 7 et 17 ans. Ils sont également moins souvent d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants. En ce qui concerne la relation entre consommation télévisuelle et internet des jeunes et délinquance des mineurs, les parents qui connaissent un enfant délinquant dans leur entourage familial apparaissent comme moins sensibles que les autres à l’importance du dialogue familial pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes. Enfin, pour ce qui est de la relation entre absentéisme scolaire et délinquance, les parents qui connaissent un enfant délinquant sont plus nombreux à penser que l’absentéisme n’est pas un problème en soi et qu’il ne faut pas lutter contre. Ils sont également plus nombreux à penser que dans la lutte contre la délinquance il est important de sensibiliser les enseignants et de responsabiliser le personnel d’encadrement et moins nombreux à penser qu’il faut contraindre les parents. Ainsi, les personnes extérieures à la famille sont plus souvent citées comme personnes impliquées dans la lutte contre l’absentéisme scolaire, par les parents qui connaissent un enfant délinquant. Ces parents semblent donc plus demandeurs d’aides

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extérieures dans la lutte contre l’absentéisme ou semblent avoir tendance à reporter ce problème sur d’autres personnes que sur les parents ou l’enfant. Si oui, s’agit-il d’un garçon ou d’une fille ? (31 répondants) :

Garçon87%

Fille13%

D’après le graphique ci-dessus, les enfants délinquants connu par les parents interrogés sont plus souvent des garçons que des filles. Mais les filles sont plus connues en pourcentage par des pères de niveau d’études supérieures que les garçons. Ainsi, 2 des 4 filles (50%) ayant commis un acte de délinquance connaissent un père de niveau d’études supérieures. Aucune fille ayant commis un acte de délinquance ne sont connu des pères de niveau primaire, CAP ou collège. En revanche, seulement 2 des 23 garçons (9%) ayant commis un acte de délinquance connaissent un père de niveau d’études supérieures et 15 garçons sur 23 (65%) ayant commis un acte de délinquance sont connu d’un père de niveau collège ou CAP (5% de risques de se tromper). Si oui, quel était son âge au moment des faits : Médiane : 15 Moyenne : 14,92 25% : 14 Ecart type : 1,61 75% : 16 II.4.2. Quel acte « délinquant » ? Quel acte "délinquant" l'enfant/le jeune a t il commis ? (30 répondants) vandalisme, dégradation de matériel... 11 37% vol 7 24% consommation de drogue 7 24% violence physique : frapper une personne 5 19% violence verbale : insulte 4 14% fugue, école buissonnière 3 9% revente drogue, arme, trafic 2 7% conduite sans permis 1 3% Le premier acte qualifié de délinquant cité par les parents qui connaissent un mineur délinquant dans leur entourage familial est le vandalisme avec plus du tiers des cas cités, puis viennent le vol et la consommation de drogue. Il est a noté que les parents qui connaissent un enfant délinquant, ont souvent cités plusieurs actes de différentes natures pour un même jeune. Les actes délinquants commis sont souvent commis à répétition ou se cumulent.

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II.4.3. Dispositions pour éviter de nouveaux écarts L’enfant/jeune ayant commis l’acte est (31 répondants) :

un autre membre

de la famille84%

un de vos

enfants16%

- Un de vos enfants - Un autre membre de la famille D’après les éléments ci-dessus, tous les parents dont un des enfants a commis un acte délinquant sont intervenus pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement de leur enfant. Les dispositions prises par les parents concernent essentiellement le suivi de l’enfant, sa responsabilisation par le dialogue, la réparation des dégâts. La punition n’a été citée qu’une fois.

Avez-vous pris certaines dispositions pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement de votre enfant ? Oui : 5 personnes sur 5 répondants

- Suivi psychologique ou éducateur : 3

- Réparation, remboursement des dégâts : 2

- Ecole spécialisée : 1 - Changement d’orientation scolaire :

1 - Changement de fréquentation : 1 - Punition : 1 - Dialogue : 1

D'autres personnes de votre famille ont elles pris des dispositions pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement ? Oui : 2 personnes sur 5 répondants Discussion, dialogue responsabilisant

Les parents ont-ils pris certaines dispositions pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement de leur enfant ? Oui : 15 personnes sur 24 répondants

- Dialogue responsabilisant : 6 - Suivi psychologique : 6 - Punition, sanction, « privé de

sortie » : 3 - Réparation, remboursement des

dégâts : 1 - Enfant plus surveillé : 2 - Placement en centre de

désintoxication : 1

Vous même de votre côté avez vous pris des dispositions pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement du jeune ? Oui : 8 personnes sur 23 répondants)

- Dialogue responsabilisant : 4 - Punition, sanction : 1 - Discussion avec les parents : 2 - Compréhension, écoute, soutien : 1

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2 des 5 parents (40%) dont l’enfant a commis un acte délinquant estiment que leur entourage familial est également intervenu pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement du jeune. Ces personnes ont généralement dialogué avec le jeune et tenté de le responsabiliser.

Par contre, les parents qui connaissent un jeune délinquant dans leur entourage mais qui n’est pas un de leurs enfants, sont 37% à estimer que les parents du jeune n’ont pas pris de disposition pour éviter de nouveaux écarts dans le comportements de leur enfant. Ceux qui en ont prises ont eu recours essentiellement au dialogue, au soutien et à la responsabilisation du jeune. 3 personnes estiment que les enfants ont été punis. Enfin, seulement 8 parents sur 23 (35%) sont intervenus pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement du jeunes et ont tous pour cela eu recours au dialogue responsabilisant et au soutien à l’enfant et aux parents. II.4.4. Stratégies de lutte contre la délinquance Voici une liste d’affirmations concernant les parents d’enfants mineurs ayant commis des actes de délinquance. Pour chacune pouvez-vous nous dire si vous êtes d’accord ou pas ? % Tout à

fait d’accord

Plutôt d’accord

Plutôt pas

d’accord

Pas du tout

d’accord

Nombre répondants

Sanctionner les parents (décision judiciaire ou administrative) est un bon moyen de leur faire prendre conscience de leurs obligations

32% 38% 23% 7% 283

Quel que soit l’âge de l’enfant, les parents doivent être sanctionnés 15% 29% 42% 14% 282

Quelle que soit la gravité de l’infraction commise par l’enfant, les parents doivent être sanctionnés

15% 30% 39% 16% 279

Pour inciter les parents à mieux assumer leurs devoirs, il faut maintenir leurs droits aux prestations familiales

13% 31% 35% 21% 271

Plutôt que de sanctionner les parents, il vaut mieux les aider 34% 38% 22% 6% 276

Le paiement systématique par les parents d’une amende en cas d’infraction commise par leurs enfants serait une bonne mesure

13% 40% 33% 14% 284

La responsabilité des parents pour les actes commis par leurs enfants dépend de l’âge des enfants

26% 39% 21% 14% 280

Les mesures de soutien et d’accompagnement à la parentalité devraient être imposées aux parents

36% 41% 16% 7% 282

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Sanctionner les parents :

- 27% des mères sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants contre 45% des pères et 44% des couples qui répondu à ce questionnaire (5% de risques de se tromper).

- 35% des couples et 33% des couples mariés sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents contre 12% des célibataires avec enfant et aucun des personnes veuves avec enfants (5% de risques de se tromper). De même, 52% des familles monoparentales ne sont pas du tout d’accord avec le fait de sanctionner les parents contre 27% des couples (5% de risques de se tromper).

- 33% des parents sans enfant de 7 à 12 ans sont défavorables au fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants contre 27% des parents qui ont un enfant de cet âge (10% de risques de se tromper). 26% des parents sans enfants âgés de 18 à 24 ans sont défavorables au fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants contre 47% des parents qui ont un enfant de cet âge (5% de risques de se tromper).

- 100% des pères de niveau d’école primaire sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants contre 34% des pères de niveau d’études supérieures 510% de risques de se tromper).

- 46% des parents de l’Yonne sont tout à fait favorables avec le fait de sanctionner les parents contre 21% des parents de la Saône et Loire, 33% des parents de Côte d’Or et 38% des parents de la Nièvre (1% de risques de se tromper).

- 56% des parents qui connaissent un enfant ayant commis un acte délinquant dans leur entourage familial ne sont pas d’accord avec le fait de sanctionner les parents (décision judiciaire ou administrative) comme moyen de leur faire prendre conscience de leurs obligations contre 28% des parents qui ne connaissent pas d’enfant délinquant (1% de risques de se tromper).

- 46% des parents qui sont plutôt pas d’accord avec le fait de sanctionner les parents quelque soit l’âge de l’enfant sont plutôt d’accord avec le fait de sanctionner les parents (1% de risques de se tromper). 45% des parents qui sont plutôt pas d’accord avec le fait de sanctionner les parents quelque soit la gravité de l’infraction commise par l’enfant sont plutôt d’accord avec le fait de sanctionner les parents (1% de risques de se tromper). 57% des parents qui ne sont pas d’accord avec le fait de maintenir le droit aux prestations sociales pour inciter les parents à mieux assumer leurs devoirs sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents (1% de risques de se tromper). 83% des parents qui ne sont pas du tout d’accord avec le fait d’aider les parents face à un cas de délinquance sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents. 76% des parents qui sont tout à fait d’accord avec le fait que les parents paient systématiquement une amende en cas d’infraction commise par leur enfant sont également d’accord avec le fait de sanctionner les parents (1% de risques de se tromper). 45% des parents qui ne sont pas du tout d’accord avec le fait que la responsabilité des parents dépende de l’âge des enfants sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents (1% de risques de se tromper).

- 57% des parents tout à fait d’accord avec le fait de supprimer systématiquement (le juge n’aurait plus un avis d’appréciation) le versement des allocations familiales dès lors qu’un mineur est placé dans un centre éducatif fermé sont également tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents (1% de risques de se tromper).

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- 42% des parents qui pensent que la mise en place d’une mesure TPSF (Tutelle aux prestations Sociales Familiales) peut vraiment permettre aux parents de prendre conscience de leurs obligations envers leurs enfants sont également tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents pour leurs faire prendre conscience de leurs obligations (1% de risques de se tromper). 51% des parents qui pensent que ce type de mesure peut permettre avec certitude de lutter contre la délinquance des mineurs sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (1% de risques de se tromper).

- 73% des parents qui pensent que la meilleure solution pour lutter contre la délinquance est la suppression du versement des prestations familiales sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents. 41% des parents qui pensent que la meilleur solution dans cette lutte est la mise en place d’une mesure TPSF sont plutôt en désaccord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants. 49% des parents qui pensent que les 2 mesures peuvent permettre de lutter contre la délinquance sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents. Enfin, 67% des parents qui pensent qu’aucune de ces 2 mesures n’est efficaces pour lutter contre la délinquance sont plutôt en désaccord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (1% de risques de se tromper).

- 39% des parents qui ne pensent pas que pour lutter contre l’absentéisme scolaire d’un enfant, il faut aider cet enfant (ex : soutien psychologique) sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (1% de risques de se tromper). De même, 44% des parents qui ne pensent pas que pour lutter contre l’absentéisme scolaire d’un enfant, il faut sensibiliser les parents à renouer le dialogue famille/enfant/école sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (5% de risques de se tromper). 37% des parents qui ne pensent pas que pour lutter contre l’absentéisme scolaire d’un enfant, il faut sensibiliser les enseignants à renouer le dialogue famille/enfant/école sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (1% de risques de se tromper). A l’inverse, 59% des parents qui pensent que pour lutter contre l’absentéisme scolaire d’un enfant, il faut contraindre les parents (amende suppression d’allocations…) sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (1% de risques de se tromper). 37% des parents qui pensent que pour lutter contre l’absentéisme scolaire d’un enfant, il faut informer les parents sur leurs obligations scolaires sont tout à fait d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants (10% de risques de se tromper).

Plutôt que de sanctionner les parents, il vaut mieux les aider :

- 55% des chefs de familles monoparentales sont tout à fait favorables avec le fait d’aider les parents d’enfants délinquants plutôt que de les sanctionner contre 31% des couples (10% de risques de se tromper).

- Les pères de 15 à 25 ans et de 40 à 50 ans sont les plus favorables au fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner avec respectivement 100% et 70% de pères favorables (5% de risques de se tromper).

- 77% des chefs de familles artisans, commerçants ou cadres et 75% des chefs de familles sans activité professionnelle sont favorables au fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner contre 67% des ouvriers et des retraités et 43% des agriculteurs (5% de risques de se tromper).

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- Aucun père de niveau d’étude primaire n’est d’accord avec le fait d’aider les parents d’enfants délinquants et pensent qu’il vaut mieux les sanctionner contre 78% des pères de niveau d’études supérieures (1% de risques de se tromper).

- 45% des parents de Saône et Loire et 41% des parents de la Nièvre sont tout à fait d’accord avec le fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner contre 25% des parents de la Côte d’Or et de l’Yonne (10% de risques de se tromper).

- Il existe une relation inverse forte entre le fait de penser que plutôt que de sanctionner les parents d’enfants délinquants il vaut mieux les aider et le fait de penser que sanctionner les parents est un bon moyen de leur faire prendre conscience de leurs obligations. Il existe par contre une relation positive forte entre le fait de penser que plutôt que de sanctionner les parents d’enfants délinquants il vaut mieux les aider et le fait de penser que pour inciter les parents à mieux assumer leurs devoirs, il faut maintenir leurs droits aux prestations sociales. Ainsi, 67% des parents ayant répondu qu’il étaient tout à fait d’accord avec le fait de maintenir les prestations sociales des parents d’enfants délinquants sont également tout à fait d’accord avec le fait d’aider les parents d’enfants délinquants plutôt que de les sanctionner (1% de risques de se tromper). De même, 82% des parents qui sont d’accord avec le fait que la responsabilité des parents dépend de l’âge des enfants sont également d’accord avec le fait d’aider les parents d’enfants délinquants plutôt que de les sanctionner (1% de risques de se tromper). 72% des parents qui pensent que les mesures de soutien et d’accompagnement à la parentalité devraient être imposées aux parents d’enfants délinquants sont également en d’accord avec le fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner (1% de risques de se tromper).

- 71% des parents pas du tout favorables à la suppression systématique du versement des allocations familiales dès lors qu’un mineur est placé dans un centre éducatif fermé sont tout à fait d’accord avec le fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner (1% de risques de se tromper).

- 59% des parents qui affirment bien connaître la mesure TPSF sont tout à fait favorables au fait d’aider les parents d’enfants délinquants plutôt que de les sanctionner (10% de risques de se tromper).

- 70% des parents qui pensent que ce type de mesure peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations sont également d’accord avec le fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner (5% de risques de se tromper).

- 46% des parents qui pensent que pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance, à mieux remplir leur obligations, il est préférable de mettre en place une mesure TPSF sont tout à fait d’accord avec le fait d’aider les parents plutôt que de les sanctionner (1% de risques de se tromper).

- 46% des parents pour qui aider l’enfant est une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme sont également tout à fait d’accord avec le fait d’aider les parents d’enfants délinquants (1% de risques de se tromper). A l’inverse, 48% des parents qui pensent que contraindre les parents (amende, suppression des allocations…) d’un enfant absentéiste n’est pas une réponse efficace pour lutter contre l’absentéisme sont tout à fait d’accord avec le fait d’aider les parents d’un enfant délinquant plutôt que de les sanctionner (1% de risques de se tromper).

Dans la lutte contre la délinquance, 2 stratégies s’opposent. Soit on pense que sanctionner les parents d’enfant délinquant (décision judiciaire ou administrative) est un bon moyen de leur

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faire prendre conscience de leurs obligations, soit on pense que plutôt que de les sanctionner il vaut mieux les aider. Les parents qui pensent qu’il vaut mieux sanctionner les parents, sont plus souvent des pères de niveau primaire, des couples mariés et des parents qui résident dans l’Yonne et qui ne connaissent pas d’enfant délinquant dans leur entourage familial. Ces parents souhaitent également plus souvent que quelque soit la gravité de l’infraction commise par l’enfant et quelque soit son âge, les parents soient sanctionnés. Dans la lutte contre la délinquance, ces parents sont également plus souvent d’accord avec le fait de supprimer les allocations familiales aux parents dont l’enfant est placé dans un centre éducatif fermé. A l’inverse, les parents qui pensent qu’il vaut mieux aider les parents plutôt que de les sanctionner sont plus fréquemment des pères de niveau d’études supérieures, des parents de Saône et Loire, des familles monoparentales. Ces parents souhaitent plus souvent le maintien des prestations familiales pour inciter les parents à mieux assumer leurs devoirs, ainsi que la mise en place de mesures de soutien et d’accompagnement à la parentalité. Ces parents sont de plus, moins souvent favorables à la suppression des allocations familiales dans le cas où un enfant est placé dans un centre éducatif fermé et plus fréquemment favorables à la mise en place d’une mesure de Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales. II.4.5. Suppression du versement des allocations familiales Dans le débat politique actuel, il est question de supprimer systématiquement (le juge n’aurait plus un avis d’appréciation) le versement des allocations familiales dès lors qu’un mineur est placé dans un centre éducatif fermé.

Non, plutôt dévaforable22%

Oui, tout à

fait favora

ble41%

Non, pas du

tout favora

ble9%

Oui, plutôt favora

ble28%

- 71% des couples sont favorables à cette mesure contre 51% des familles monoparentales (5% de risques de se tromper).

- Plus les mères de familles sont âgées moins elles se montrent favorables à cette suppression des allocations. Ainsi, 91% des mères de moins de 30 ans sont favorables à cette mesure contre 54% des mères de 50 à 60 ans (5% de risques de se tromper).

- 100% des mères agricultrices, artisans ou ouvrières sont favorables à la suppression des allocations familiales dans ce cadre contre 61% des mères de profession intermédiaire et 55% des mères sans activité professionnelle (5% de risques de se tromper).

- 74% des ménages dont les ressources mensuelles se situent entre 1 525 et 2 287 � (revenu moyen supérieur) sont favorables à la suppression des allocations familiales pour les mineurs placé en centre éducatif fermé contre 68% des ménages dont les

Etes-vous favorable à la suppression systématique du versement des allocations familiales dès lors qu’un mineur est placé dans un centre éducatif fermé ? (289 répondants)

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revenus sont supérieurs à 2 287 � et 40% des ménages dont les revenus sont inférieurs à 1 068 � par mois (10% de risques de se tromper).

- Il existe une relation positive forte entre le fait de souhaiter que le versement des allocations familiales soit supprimé dès lors qu’un mineur est placé dans un centre éducatif fermé et le fait de souhaiter que les parents d’enfants délinquants doit sanctionner. Dans la même logique, il existe une relation inverse forte entre le fait de penser qu’il vaut mieux aider les parents d’enfants délinquants plutôt que de les sanctionner et le fait de penser qu’il faut supprimer le versement des allocations familiales (1% de risques de se tromper).

- 70% des parents favorables à la suppression du versement des allocations familiales dès lors que l’enfant est placé en centre éducatif fermé ne connaissent pas l’existence de la mesure de Tutelles aux Prestations Sociales et Familiales contre 56% des parents défavorables à la suppression du versement des allocations familiales (5% de risques de se tromper).

- 13% des parents favorables à la suppression du versement des allocations familiales pensent qu’il s’agit de la mesure préférable pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance, à mieux remplir leurs obligations. Il sont cependant 44% à penser que cette mesure est aussi valable que la mesure TPSF (1% de risques de se tromper).

- Plus surprenant, 76% des parents qui estiment qu’un enfant peut ne pas aller à l’école si des actes violents y sont commis sont favorables à cette mesure (5% de risques de se tromper).

Il apparaît globalement, que 69% des parents interrogés sont favorables à la suppression des allocations familiales dès lors que le jeune est placé dans un centre éducatif fermé. Les parents qui y sont le plus favorables, sont les parents de revenus moyens supérieurs, les mères les plus jeunes, celles qui sont agricultrices ou artisans et les couples par rapport aux familles monoparentales. Ces parents sont également plus favorables à ce que les parents d’enfant délinquant soient sanctionnés. La plupart n’avait pas connaissance de la mesure de Tutelle au prestation sociale, mais ils sont 44% à penser que cette mesure est aussi valable que la suppression des allocations familiales dans la lutte contre la délinquance. Des mesures éducatives peuvent être ordonnées par le juge pour défendre l’intérêt de l’enfant et apporter un soutien à la famille. Parmi elles, la TPSF (Tutelle aux Prestations Sociales Familiales) consiste à nommer un tuteur qui, tout en menant un accompagnement éducatif auprès des parents, veillera à ce que les prestations soient affectées aux besoins exclusifs de l’enfant (en particulier alimentation, chauffage et logement).

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II.4.6. Mesure de Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales

Oui, en a

entendu

parler26%Non

64%

Oui, connaît bien10%

- 60% des couples qui ont rempli le questionnaire ensemble connaissent l’existence de

la mesure TPSF contre 33% des femmes et 20% des hommes qui y ont répondu (1% de risques de se tromper).

- 53% des mères âgées de 50 à 60 ans connaissent ce projet contre 16% des mères de moins de 30 ans. De même, 56% des pères de 40 à 50 ans connaissent l’existence de ce projet contre aucun des pères de moins de 30 ans (1% de risques de se tromper).

- 42% des parents qui ont un enfant de 13 à 17 ans connaissent l’existence de cette mesure contre 32% des parents sans enfant de cet âge (10% de risques de se tromper).

- 53% des mères de professions intermédiaires connaissent l’existence de ce projet contre 21% des mères sans activité et 15% des mères ouvrières (5% de risques de se tromper). De part leur profession les femmes sont plus ou moins renseigné sur ce projet.

- 60% des parents défavorables à la suppression systématique du versement des allocations familiales dès lors qu’un mineur est placé dans un centre éducatif fermé connaissent la mesure TPSF contre 34% des parents qui sont favorables à cette suppression systématique des allocations familiales (1% de risques de se tromper).

- 47% des parents convaincus avec certitude que la mesure TPSF est une mesure qui peut permettre de lutter efficacement contre la délinquance connaissaient déjà l’existence de ce projet avant (10% de risques de se tromper).

Oui, probableme

nt48%

Non, probablement pas26%

Non, certainement pas

3%

Oui, certaineme

nt23%

- 100% des mères cadres estiment que cette mesure peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations envers leurs parents contre 75% des mères ouvrières et 65% des mères retraitées) (5% de risques de se tromper).

Connaissiez-vous l’existence de cette mesure ? (294 répondants)

Pensez-vous que ce type de mesure peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations envers leurs enfants ? (292 répondants)

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- 100% des mères de niveau d’étude primaire et 95% des mères de niveau d’études supérieures estiment que cette mesure peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations avec leur enfant contre 88 et 84% des mères de niveau collège et CAP et de niveau lycée (10% de risques de se tromper).

- 88% des parents qui connaissent un membre de leur famille mineur ayant commis un acte de délinquance (21/24 enfants) estiment que la mesure TPSF peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations contre 36% des parents dont un des enfants à commis un acte délinquant (2/5 enfants) (10% de risques de se tromper).

- 96% des parents qui pensent que cette mesure peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leur obligations pensent également qu’elle peut permettre de lutter contre la délinquance (1% de risques de se tromper).

Oui, probableme

nt52%

Non, probableme

nt pas23%

Non, certainemen

t pas3%

Oui, certainemen

t22%

- 91% des pères ayant entre 25 et 30 ans pensent que cette mesure peut permettre de

lutter contre la délinquance contre 68% des pères de 30 à 40 ans et aucun des pères de moins de 25 ans (5% de risques de se tromper).

- 84% des pères cadres pensent que cette mesure peut permettre de lutter contre la délinquance contre 56% des pères ouvriers (10% de risques de se tromper).

- 72% des parents qui refusent que leur enfant n’aille pas l’école parce qu’il s’en désintéresse pense que la mesure TPSF peut permettre de lutter contre la délinquance contre 16% des parents qui acceptent qu’un enfant ne se rendre pas à l’école pour ce motif (5% de risques de se tromper).

- 76% des parents qui pensent que la mesure TPSF peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations pensent également que cette mesure peut permettre de lutter contre la délinquance (1% de risques de se tromper).

Globalement, plus du tiers des parents interrogés connaissaient le projet de mesure de Tutelles aux Prestations Sociales et Familiales avant la diffusion du questionnaire. Il s’agit plus souvent de couples, de parents plutôt âgés et de mères exerçant une profession intermédiaire. Toujours, d’une manière générale, près des ¾ des parents interrogés pensent que cette mesure peut permettre aux parents de prendre conscience de leurs obligations et de lutter contre la délinquance. Plus précisément, les parents qui le pensent le plus fréquemment, ont plutôt une situation sociale et professionnelle favorisée et connaissent un enfant délinquant.

Pensez-vous que ce type de mesure peut permettre de lutter contre la délinquance des mineurs ? (292 répondants)

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Il existe une relation positive forte entre le fait de penser que la mise en place d’une mesure TPSF peut permettre aux parents de prendre conscience de leurs obligations et qu’elle peut permettre de lutter contre la délinquance.

Aussi bien l'une que

l'autre34%

La suppression

du versement des prestati

ons familial

es9%

Ni l'une,

ni l'autre

3%La

mise en

place d'une

mesure de

TPSF54%

- Pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance à mieux

remplir leurs obligations, 22% des pères ouvriers et 23% des pères retraités pensent que la meilleure mesure à mettre en place est la suppression du versement des allocations familiales contre 3% des pères cadres. 66% des pères artisans et 61% des pères de professions intermédiaires sont eux favorables à la mise en place d’une mesure TPSF contre 35% des agriculteurs et 23% des pères retraités (5% de risques de se tromper).

- 31% des mères ouvrières sont favorables à la suppression des allocations familiales contre 3% des mères cadres. 68% des mères de professions intermédiaires sont favorables à la mise en place d’une mesure TPSF contre 19% des mères retraitées et 25% des mères artisans (1% de risques de se tromper).

- 21% des chefs de familles inactifs ou en retraite sont favorables à la suppression des allocations contre 9% des chefs de familles actifs. 56% des chefs de familles actifs sont favorables à la mise en place d’une mesure TPSF contre 28% des chefs de familles inactifs. 21% des chefs de familles inactifs sont de même, défavorables aux 2 mesures contre 3% des chefs de familles actifs (5% de risques de se tromper).

- Pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance à mieux remplir leur obligations, 15% des mères de niveau lycée estiment préférable de supprimer le versement des allocations familiales dès lors qu’un mineur est placé en centre éducatif fermé contre aucune des mères de niveau primaire et 5% des mères de niveau d’études supérieures. 60% des mères de niveau d’études supérieures estiment préférable de mettre en place une mesure TPSF contre 34% des mères de niveau primaire.

Pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance, à mieux remplir leurs obligations qu’est ce qui vous semble préférable ? (291 répondants)

II.4.7. Mieux remplir ses obligations

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46% des mères de niveau collège ou CAP sont favorables à la mise en place des 2 mesures contre 31% des mères de niveau d’études supérieures et 30% des mères de niveau lycée (10% de risques de se tromper).

- Plus les parents pensent que la mise en place d’une mesure TPSF peut permettre aux parents de prendre davantage conscience de leurs obligations envers leurs enfants et plus il pensent :

o que cette mesure peut permettre de lutter contre la délinquance des mineurs o que cette mesure est préférable à la suppression des allocations. 58% des

parents qui pensent que cette mesure peut permettre aux parents de prendre conscience de leurs obligations pensent que cette mesure est préférable à la suppression des allocations (1% de risques de se tromper).

Les parents qui pensent préférable, pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance à mieux remplir leurs obligations, de leur supprimer le versement des prestations familiales sont plutôt des parents dont la situation professionnelle est relativement modeste et dont le chef de famille est inactif. A l’inverse, les parents qui pensent préférable, pour inciter les parents d’enfants ayant commis des actes de délinquance à mieux remplir leurs obligations, de mettre en place une mesure de TPSF sont plutôt des parents dont la situation professionnelle est relativement favorisée et en particulier des parents qui exercent une profession intermédiaire et dont le chef de famille est actif. Enfin, les parents qui pensent que les 2 mesures peuvent être appliquées avec efficacité ont plutôt un niveau d’étude moyen et ont pour chef de famille une personne active.

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SYNTHESE

DE LA PARTIE II.4. : LA DELINQUANCE DES MINEURS Connaissance d’un enfant délinquant : Les parents qui connaissent un enfant délinquant dans leur entourage familial ont plutôt un niveau d’études faible, des revenus relativement modestes et ont plus fréquemment un enfant qui a entre 7 et 17 ans. Ils sont également moins souvent d’accord avec le fait de sanctionner les parents d’enfants délinquants. Les enfants délinquants connu par les parents interrogés sont plus souvent des garçons que des filles. Quel acte « délinquant » ? : L’acte qualifié de délinquant le plus fréquemment cité par les parents qui connaissent un mineur délinquant dans leur entourage familial est le vandalisme (avec plus du tiers des cas cités), puis viennent le vol et la consommation de drogue. Il est a noté que les parents qui connaissent un enfant délinquant, ont souvent cités plusieurs actes de différentes natures pour un même jeune. Les actes délinquants sont souvent commis à répétition ou se cumulent. Dispositions pour éviter de nouveaux écarts : Quelque soit le lien que les parents ont avec l’enfant délinquant (leur enfant ou un autre membre de la famille), le dialogue responsabilisant et le soutien constituent les principales dispositions prises pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement de cet enfant. Tous les parents dont leur propre enfant a commis un acte délinquant ont eu recours au dialogue, au suivi de l’enfant et à sa responsabilisation. Stratégies de lutte contre la délinquance : Sanctionner les parents d’enfant délinquant (décision judiciaire ou administrative) est un bon moyen de leur faire prendre conscience de leurs obligations : Les parents qui pensent qu’il vaut mieux sanctionner les parents, sont plus souvent :

- des pères de niveau primaire, - des couples mariés - et des parents qui résident dans l’Yonne - et qui ne connaissent pas d’enfant délinquant dans leur entourage familial.

Ces parents souhaitent également plus souvent que quelque soit la gravité de l’infraction commise par l’enfant et quelque soit son âge, les parents soient sanctionnés. Dans la lutte contre la délinquance, ces parents sont également plus souvent d’accord avec le fait de supprimer les allocations familiales aux parents dont l’enfant est placé dans un centre éducatif fermé. Plutôt que de sanctionner les parents, il vaut mieux les aider : Les parents qui pensent qu’il vaut mieux aider les parents plutôt que de les sanctionner sont plus fréquemment :

- des pères de niveau d’études supérieures,

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- des parents de Saône et Loire, - des familles monoparentales.

Ils souhaitent également plus souvent le maintien des prestations familiales pour inciter les parents à mieux assumer leurs devoirs et la mise en place de mesures de soutien et d’accompagnement à la parentalité, Ils sont moins souvent favorables à la suppression des allocations familiales dans le cas où un enfant est placé dans un centre éducatif fermé et plus fréquemment favorables à la mise en place d’une mesure de Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales. Ainsi, alors que les parents qui connaissent un enfant délinquant ont pour la plupart eu recours au dialogue pour éviter de nouveaux écarts dans le comportement de l’enfant, ceux qui n’en connaissent pas pensent plus fréquemment qu’il faut sanctionner les parents. Suppression systématique du versement des allocations familiales dès lors que le mineur est placé dans un centre éducatif fermé : 69% des parents interrogés sont favorables à la suppression des allocations familiales dès lors que le jeune est placé dans un centre éducatif fermé. Les parents qui y sont le plus favorables, sont :

- les parents de revenus moyens supérieurs, - les mères les moins âgées, - celles qui sont agricultrices ou artisans et les couples par rapport aux familles

monoparentales. Ces parents sont également plus favorables à ce que les parents d’enfant délinquant soient sanctionnés. La plupart n’avait pas connaissance de la mesure de Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales, mais ils sont 44% à penser que cette mesure est aussi valable que la suppression des allocations familiales dans la lutte contre la délinquance. Mesure de Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales (TPSF) : Plus du tiers des parents interrogés connaissaient le projet de mesure de Tutelles aux Prestations Sociales et Familiales avant la diffusion du questionnaire. Près des ¾ des parents interrogés pensent que cette mesure peut permettre aux parents de prendre conscience de leurs obligations et de lutter contre la délinquance. Plus précisément, les parents qui le pensent le plus fréquemment ont plutôt une situation sociale et professionnelle favorisée et connaissent un enfant délinquant. Il existe une relation positive forte entre le fait de penser que la mise en place d’une mesure TPSF peut permettre aux parents de prendre conscience de leurs obligations et qu’elle peut permettre de lutter contre la délinquance. Pour inciter les parents d’enfant ayant commis des actes de délinquance, à mieux remplir leurs obligations qu’est ce qui vous semble préférable : La suppression du versement des prestations familiales : Seulement 9% des parents affirment que la suppression du versement des prestations familiales est la mesure la plus efficace pour permettre aux parents de mieux remplir leurs obligations. Cette réponse a été plus souvent

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citée par des parents dont la situation professionnelle est relativement modeste et dont le chef de famille est inactif. La mise en place une mesure de TPSF : 54% des parents estiment qu’il s’agit de la mesure préférable pour aider les parents à mieux remplir leurs obligations. Cette réponse a été plus souvent citée par des parents dont la situation professionnelle est relativement favorisée et en particulier des parents qui exercent une profession intermédiaire et dont le chef de famille est actif. Aussi bien l’une que l’autre : 34% des parents estiment que les 2 mesures se valent. Cette réponse a été plus fréquemment citée par des parents de niveau d’études moyen et dont le chef de famille est actif. Relation entre consommation télévisuelle et numérique et délinquance des mineurs Les parents qui connaissent un enfant délinquant dans leur entourage familial apparaissent comme moins sensibles que les autres parents à l’importance du dialogue familial pour offrir un meilleur environnement médiatique aux publics jeunes. Relation entre absentéisme scolaire et délinquance des mineurs Les parents qui connaissent un enfant délinquant sont plus nombreux à penser que l’absentéisme n’est pas un problème en soi et qu’il ne faut pas lutter contre. Ils sont également plus nombreux à penser que dans la lutte contre l’absentéisme, il est important de sensibiliser les enseignants et de responsabiliser le personnel d’encadrement et moins nombreux à penser qu’il faut contraindre les parents. Ainsi, les personnes extérieures à la famille sont plus souvent citées comme personnes impliquées dans la lutte contre l’absentéisme scolaire, par les parents qui connaissent un enfant délinquant. Ces parents semblent donc plus demandeurs d’aide extérieure dans la lutte contre l’absentéisme ou semblent avoir tendance à reporter ce problème sur d’autres personnes que sur les parents ou l’enfant.

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Oui, connaît bien

3%

Oui, en a

entendu

parler20%

Non77%

- 42% des chefs de familles qui ont entre 50 et 60 ans et 28% des parents de moins de 30 ans connaissent le projet contre 13% des plus de 60 ans (10% de risques de se tromper).

- 33% des parents dont les enfants sont lycéens connaissent ou ont entendu parler du projet d’allocation libre choix contre seulement 18% des parents d’enfants scolarisés en maternelle, c’est-à-dire les parents qui sont le plus concernés par le projet d’allocation libre choix (10% de risques de se tromper).

- 38% des pères qui exercent une profession intermédiaire connaissent le projet d’allocation libre choix contre 8% des pères agriculteurs et 10% des pères sans activité (10% de risques de se tromper).

- 54% des parents qui ne connaissaient pas ce projet au moment de la diffusion du questionnaire pensent que le scénario n°2 (200 � mensuels par ménage) leur permettraient de faire appel à des services extérieurs pour la garde de leur enfant contre 20% des parents qui connaissaient déjà le projet (10% de risques de se tromper). De même, 47% des parents qui connaissaient déjà le projet estiment que le scénario n°3 (450 � mensuels par ménage) ne leur apporterait aucun changement contre 15% des parents qui ne connaissaient pas le projet au moment de la diffusion du questionnaire (5% de risques de se tromper). Autrement dit, les parents qui connaissaient déjà le projet sont moins nombreux à penser qu’il peut leur apporter du changement que les parents qui ne connaissaient pas le projet au moment de la diffusion du questionnaire.

- 39% des parents qui connaissent l’existence du projet Tutelle aux Prestations Sociales et Familiales connaissent également le projet d’allocation libre choix. 85% des parents qui ne connaissent pas le projet de la mesure TPSF ne connaissent pas non plus le projet d’allocation libre choix (1% de risques de se tromper).

Les parents d’enfants lycéens et qui ont entre 50 et 60 ans, de même que ceux qui exercent une profession intermédiaire, sont ceux qui connaissent le mieux le projet d’allocation libre choix. Ce sont aussi ceux qui sont le plus nombreux à connaître le projet de mesure TPSF et

II.5. Le projet d’allocation libre choix

Connaissiez-vous l’existence du projet d’allocation libre choix ? (295 répondants)

II.5.1. Connaissance du projet d’allocation libre choix

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qui pensent que quelque soit le scénario proposé, le projet d’allocation libre choix ne leur apportera pas de changement. Réponses des personnes ayant au moins un enfant de moins de 3 ans II.5.2. Simplification des démarches administratives

Très appréci

able40%

Appréciable31%

Peu appréci

able6%

Sans importa

nce23%

- 85% des parents côte d’oriens et 79% des parents de l’Yonne considèrent que le projet d’allocation libre choix entraînerait une simplification des démarches administratives appréciables voire très appréciable contre 59% des parents de la Saône et Loire et 50% des parents de la Nièvre (10% de risques de se tromper).

- 57% des parents pour qui la mise en place du scénario n°2 n’apporterait aucun changement, considèrent que l’allocation libre choix entraînerait une simplification des démarches administratives peu appréciable ou sans importance (5% de risques de se tromper). De même, 60% des parents pour qui la mise en place du scénario n°3 n’apporterait aucun changement, considèrent également que l’allocation libre choix entraînerait une simplification des démarches administratives peu appréciable ou sans importance (1% de risques de se tromper).

71% des parents estiment que la mise en place du projet d’allocation libre choix entraînerait une simplification des démarches administratives. En revanche les parents qui pensent que ce projet quelque soit le scénario adopté ne leur apporterait aucun changement estiment plus fréquemment que cette simplification des démarches administratives est peu appréciable voire sans importance.

Est-ce que pour vous la mise en place de cette allocation, en substitution de l’AGED, AFEAMA, APE et APJE entraînerait une simplification des démarches administratives : (81 répondants)

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II.5.3. Scénarii possibles Dans votre situation actuelle, si cette allocation unique de garde de jeune enfant de moins de trois ans était mise en place, que vous permettrait-elle de changer ? Réponse demandée pour les 3 scénarios proposés (plusieurs réponses possibles pour chaque scénario)

% si le montant est de : Scénario 1

150 � mensuels par

enfant

Scénario 2 200 � mensuels

par ménage

Scénario 3 450 � mensuels

par ménage

Faire appel à des services extérieurs supplémentaires ou complémentaires pour garder son enfant (collectif, grands-parents, assistante maternelle, …)

33%

47%

21%

Garder soi-même son enfant par la baisse d’activité professionnelle d’au moins l’un des parents

11%

13%

65%

Avoir de nouveaux enfants 4% 9% 24% Aucun changement 60% 35% 20% Nombre répondants 60 69 82 % supérieur à 100 car plusieurs réponses sont possibles pour chaque scénario.

Le scénario n°1 : 150 � mensuels par enfant par rapport aux 2 autres scénarii : 200 � mensuels par ménage et 450 � mensuels par ménage

- 59% des parents qui pensent que le scénario n°1 leur permettrait de faire appel à des services extérieurs estiment que le projet entraînerait une simplification des démarches administratives très appréciable contre aucun des parents qui estiment que cette simplification des démarches est peu appréciable (10% de risques de se tromper).

- 48% des parents pour qui le scénario n°2 permettrait de faire appel à des services extérieurs pour garder leur enfant estiment que le scénario n°1 le leur permettrait également. De même, 56% des parents pour qui le scénario n°1permettrait de garder eux même leur enfant estiment que le scénario n°1 le leur permettrait également. Enfin, tous les parents pour qui le scénario n°2 n’apporterait aucun changement pensent que le scénario n°1 ne leur apporterait aucun changement non plus (1% de risques de se tromper).

- 41% des parents pour qui le scénario n°3 leur permettrait de garder eux même leur enfant et 38% des parents pour qui ce scénario permettrait d’avoir de nouveaux enfants estiment que le scénario n°1 leur permettrait de faire appel à des services extérieurs (5% de risques de se tromper). Enfin, 60% des parents pour qui le scénario n°3 permettrait de faire appel à des services extérieurs, 41% des parents pour qui il permettrait de garder soit même son enfant et 38% des parents pour qui il permettrait d’avoir de nouveau enfant estiment que le scénario n°1 ne leur apporterait aucun changement (5% de risques de se tromper).

La majorité des parents interrogés ayant un enfant de moins de 3 ans estiment que le scénario n°1 (150 � mensuels par enfant) ne leur apporterait aucun changement. Tandis que le scénario

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n°2 (200 � mensuels par ménage) permettrait à 47% des parents interrogés de faire appel à des services extérieurs pour garder leur enfant. Enfin, le scénario n°3 (450 � mensuels par ménage) apporterait à 65% des parents la possibilité de garder soi-même son enfant par la baisse d’activité professionnelle d’au moins un des deux parents. Le scénario n°3 est celui qui permettrait aux parents le plus de changements et qui les déciderait soit à réduire leur activité professionnelle et à garder eux-mêmes leur enfant, soit à avoir de nouveaux enfants. II.5.4. Modes de garde

A l'heure actuelle, quel(s) mode(s) de garde employez-vous pour votre (vos) enfant(s) de moins de trois ans ? (83 répondants)

Garde à la maison par un parent 38 46% Garde par une assistante maternelle à domicile 32 39% Accueil en établissement 19 23% Garde à la maison par un autre membre de la famille 12 14% Garde à la maison par une tierce personne, non membre de la famille (ex: assistante maternelle) 7 8%

Autre 2 2% % supérieur à 100 car plusieurs réponses sont possibles.

- 37% des enfants accueillis en établissement ont une mère employée. 51% des mères

dont l’enfant est gardé à la maison par un des parents ont une mère sans activité professionnelle. 33% des mères dont l’enfant est gardé à la maison par un autre membre de la famille ont une mère employée. 57% des mères dont l’enfant est gardé par une tierce personne non membre de la famille ont une mère employée. Et 48% des mères qui font garder leur enfant par une assistante maternelle à leur domicile sont employée et 35% exercent une profession intermédiaire (1% de risques de se tromper).

- Il existe une forte relation entre les prestations dont les parents bénéficient pour leur enfant et le mode de garde de leur enfant. Cette situation est logique puisque ces prestations dépendent pour une large part du mode de garde de l’enfant. Ainsi, un tiers des parents qui bénéficient de l’AGED (Allocation de garde d’enfant à domicile) font garder leur enfant par une tierce personne non membre de la famille. 69% des parents qui touchent l’AFEAMA (Allocation d’aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée) font garder leur enfant par une assistante maternelle à domicile. Pour 60% des parents qui perçoivent l’APE (Allocation parentale d’éducation) à taux plein, l’enfant est gardé à la maison par un des parents. 61% des parents qui perçoivent l’APE à taux partiel font garder leur enfant par une assistante maternelle à domicile. Enfin, 40% des parents qui perçoivent l’APJE (Allocation jeune enfant) gardent leur enfant eux-mêmes et 24% le font garder dans un établissement d’accueil de la petite enfance (1% de risques de se tromper).

- 53% des parents dont l’un des parents gardent l’enfant à la maison ne sont pas un imposables. Par contre 83% des parents dont l’enfant est gardé à la maison par un autre membre de la famille, 74% qui le font garder par une assistante maternelle à domicile, 67% des parents dont l’enfant est accueilli en établissement et 57% des

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parents dont l’enfant est gardé par une tierce personne non membre de la famille sont eux imposables (5% de risques de se tromper).

Les parents interrogés qui ont un enfant de moins de 3 ans, garde le plus souvent cet enfant eux-mêmes ou le font garder par une assistante maternelle à domicile. Il existe une relation forte entre le montant des prestations perçues et le mode de garde de l’enfant, ce qui est logique puisque, le montant de ces aides dépend de ce mode de garde. Enfin, la moitié des parents dont l’enfant est gardé à la maison par au moins un des deux parents sont non imposables et la mère n’a pas d’activité professionnelle. II.5.5. Frais de garde et prestations perçues Quel est le coût total mensuel des frais de garde pour l’enfant (ou les enfants) de moins de 3 ans ? (61 répondants) Médiane : 220 � Moyenne : 233 � 25% : 120 � Ecart type : 176 � 75% : 300 � Minimum : 0 Maximum : 1 100 �

Coût total mensuel des frais de garde pour l’enfant de moins de 3 ans (en euros)

913

22

108

0

5

10

15

20

25

0, à 100, 100, à200,

200, à300,

300, à400,

400, à 1200,

A l'heure actuelle, de quelle(s) prestation(s) bénéficiez-vous ? (82 répondants) APJE 38 46% AFEAMA 33 40% APE à taux plein 16 20% APE à taux partiel 14 17% Aide de l'employeur ou du comité d'entreprise 4 5% AGED 4 4% Aucune allocation 2 2% Autre 6 7%

% supérieur à 100 car plusieurs réponses sont possibles.

- 57% des mères interrogées qui bénéficient de l’AFEAMA sont employées.

82% des mères qui touchent l’APE à taux plein pour leur enfant n’ont pas d’activité professionnelle.

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60% des mères qui perçoivent l’APE à taux partiel sont employées et 40% exercent une profession intermédiaire. 38% des mères qui perçoivent l’APJE sont employées. Parmi les 2 mères qui ne perçoivent aucune allocation pour leur enfant, l’une exercent une profession intermédiaire, l’autre est commerçante. Enfin, parmi les 4 mères qui touchent une aide de leur employeur, 2 exercent une profession intermédiaire et 2 sont employées (1% de risques de se tromper).

- 68% des parents interrogés qui bénéficient de l’AGED (Allocation de garde d’enfant à domicile) ont un revenu mensuel supérieur à 3 049 � 45% des parents interrogés qui bénéficient de l’AFEAMA (Allocation d’aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée) ont un revenu mensuel compris entre 2 287 et 3 049 �. 42% des parents qui bénéficient de l’APE à taux plein ont des ressources mensuelles comprises entre 1 525 et 2 287 � (revenu moyen supérieur). 77% des parents qui bénéficient de l’APE à taux partiel ont des ressources mensuelles comprises entre 2 287 à 3 049 �. 46% des parents qui bénéficient de l’APJE ont des ressources comprises entre 1 525 et 2 287 � (revenu moyen supérieur). Tous les parents qui bénéficient d’une aide de leur employeur ont des revenus compris entre 2 287 à 3 049 � (5% de risques de se tromper).

46% des parents interrogés qui ont un enfant de moins de 3 ans touchent pour celui-ci l’APJE (Allocation jeune enfant) et 40% touchent l’AFEAMA (Allocation d’aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée). Ces prestations sont très variables selon le revenu des parents, ce qui est logique puisque le montant des prestations perçues dépend du mode de garde l’enfant mais aussi du revenu des parents. A l’heure actuelle, quel est le montant mensuel de ces prestations et aides perçues ? Médiane : 270 � Moyenne : 336 � 25% : 150 � Ecart type : 247 � 75% : 493 � Minimum : 0 Maximum : 1 100 �

Montant mensuel des prestations et aides perçues pour la garde de l’enfant (en euros)

7

24

12

611

16

05

1015202530

0, à100,

100, à200,

200, à300,

300, à400,

400, à500,

500, à 3000,

- 37% des parents qui ont un seul enfant de moins de 3 ans perçoivent entre 100 et 200 � de prestations par mois et par enfant.

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Par contre, 60% des parents qui ont au moins 2 enfants de moins de 3 ans perçoivent entre 400 et 500 � de prestations par mois pour leur enfant (1% de risques de se tromper). 90% des parents qui ont un seul enfant de moins de 3 ans perçoivent des prestations comprises entre 0 et 200 � par mois. 42% des parents qui ont 2 enfant perçoivent des prestations comprises entre 200 et 400 � par mois et 89% parents de 3 enfants de moins de 3 ans perçoivent des prestations pour leurs enfants supérieures à 400 � par mois. Autrement dit, le montant des prestations augmente avec le nombre d’enfants de moins de 3 ans que comprend la famille. Il est proportionnel au nombre d’enfants (1% de risques de se tromper).

- 57% des mères cadres perçoivent pour leur enfant entre 100 et 200 � par mois. C’est le cas de 25% des mères qui exercent une profession intermédiaire et de 47% des mères employées. En revanche, 71% des mères ouvrières touchent entre 200 et 300 � par mois et 41% des mères sans activité professionnelles touchent plus de 500 � par mois (5% de risques de se tromper).

- 41% des parents qui ont entendu parler du projet d’allocation libre choix perçoivent pour la garde de leur enfant de moins de 3 ans plus de 500 � par mois. A l’inverse, 43% parents qui ne connaissent pas ce projet perçoivent pour la garde de leur enfant moins de 200 � par mois (5% de risques de se tromper).

- 43% des parents qui font garder leur enfant en établissement perçoivent de 100 à 200 � par mois pour leur enfant. 41% des parents dont l’enfant est gardé à la maison par un des parents perçoivent plus de 500 � par mois pour leur enfant de moins de 3 ans. 35% des parents qui font garder leur enfant à la maison par un autre membre de la famille et 32% des parents qui font garder leur enfant par une tierce personne non membre de la famille perçoivent moins de 100 � par mois. Enfin, 42% des parents qui font garder leur enfant par une assistante maternelle à leur domicile perçoivent entre 100 et 200 � par mois pour leur enfant (5% de risques de se tromper).

- 40% des parents qui touchent l’AFEAMA perçoivent globalement entre 100 et 200 � par mois de prestations pour leur enfant de moins de 3 ans. 54% des parents qui perçoivent l’APE à taux plein perçoivent plus de 500 � par mois. Un tiers des parents qui perçoivent l’APE à taux partiel touchent entre 300 et 400 � par mois et 59% de ces parents touchent plus de 400 � par mois. 73% des parents qui perçoivent l’APJE touchent entre 100 et 300 � par mois pour leur enfant. Tous les parents qui perçoivent une aide de leur employeur, perçoivent au total des prestations pour leur enfant supérieur à 400 � (1% de risques de se tromper).

- Comme le montre le tableau ci dessous, 37% des parents qui estiment que l’allocation libre choix entraînerait une simplification des démarches administratives appréciable ou très appréciable perçoivent entre 100 et 200 � par mois de prestations pour leur enfant de moins de 3 ans. 25% des parents qui ne pensent pas que cette allocation permettrait une simplification des démarches administratives appréciables perçoivent actuellement entre 400 et 500 � par mois de prestations pour leur enfant (10% de risques de se tromper).

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Relation entre le montant des prestations perçues et le fait d’estimer que la mise en place du projet d’allocation libre choix permettrait une simplification

des démarches administratives appréciable ou non

0, à100,

100, à200,

200, à300,

300, à400,

400, à500,

500, à3 000,

Appréciable

0

2319

14

25

1815

37

13

3

11

22

0

5

10

15

20

25

30

35

40

%

Montant des prestations perçues en euros

D’après les éléments ci-dessus, les sommes perçues augmentent lorsque la mère est sans activité professionnelle. Cette situation reste logique puisque le montant des prestations perçues est également fonction du revenu des parents. Les parents qui connaissent déjà l’existence du projet d’allocation libre choix sont ceux qui perçoivent le maximum de prestations pour leur enfant de moins de 3 ans. Ces éléments confirment également qu’il existe une forte relation entre le montant des aides perçues et le mode de garde de l’enfant ainsi que le type de prestations perçues. II.5.6. Imposition

Oui62%

Non38%

Plus de la moitié des parents dont un des parents assure la garde de leur enfant ne sont pas imposables contre seulement 16% des parents qui font garder leur enfant part un autre membre de la famille et 26% des parents qui font garder leur enfant par une assistante maternelle à leur domicile (5% de risques de se tromper).

Etes-vous imposable ? (90 répondants)

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SYNTHESE

DE LA PARTIE II.5. : LE PROJET D’ALLOCATION LIBRE CHOIX Connaissance du projet d’allocation libre choix : Moins du quart des parents connaissaient le projet d’allocation libre choix avant la diffusion du questionnaire. Les mieux renseignés sont :

- les parents d’enfants lycéens, - les 50-60 ans, - ceux qui exercent une profession intermédiaire.

Ce sont aussi les plus nombreux à penser que quelque soit le scénario proposé, le projet d’allocation libre choix ne leur apportera pas de changement. Simplification des démarches administratives et projet d’allocation libre choix : 71% des parents estiment que la mise en place du projet d’allocation libre choix entraînerait une simplification des démarches administratives appréciable voire très appréciable. En revanche, les parents qui pensent que ce projet, quelque soit le scénario adopté, ne leur apporterait aucun changement estiment plus fréquemment que cette simplification des démarches administratives est peu appréciable voire sans importance. Scénarii possibles : Scénario n°1 (150 � mensuels par enfant) : La majorité des parents interrogés ayant un enfant de moins de 3 ans estiment que ce scénario ne leur apporterait aucun changement. Scénario n°2 (200 � mensuels par ménage) : Ce scénario permettrait à 47% des parents interrogés de faire appel à des services extérieurs pour garder leur enfant. Scénario n°3 (450 � mensuels par ménage) : Ce scénario apporterait à 65% des parents la possibilité de garder soi-même son enfant par la baisse d’activité professionnelle d’au moins un des deux parents. Le scénario n°3 est celui qui permettrait aux parents le plus de changements et qui les déciderait soit à réduire leur activité professionnelle et à garder eux-mêmes leur enfant, soit à avoir de nouveaux enfants. Modes de garde Les parents interrogés qui ont un enfant de moins de 3 ans, garde le plus souvent cet enfant eux-mêmes (46%) ou le font garder par une assistante maternelle à domicile (39%), sachant que plusieurs modes de garde se cumulent. La moitié des parents dont l’enfant est gardé à la maison par au moins un des deux parents sont non imposables et la moitié des mères n’a pas d’activité professionnelle. Frais de garde et prestations perçues 46% des parents interrogés qui ont un enfant de moins de 3 ans touchent pour celui-ci l’APJE (Allocation jeune enfant) et 40% touchent l’AFEAMA (Allocation d’aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée). Ces prestations et leur montant sont très

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variables selon le revenu des parents et le mode de garde retenu, ce qui est logique puisque le montant des prestations perçues dépend de ces éléments. Enfin, les parents qui connaissent déjà l’existence du projet d’allocation libre choix sont ceux qui perçoivent le maximum de prestations pour leur enfant de moins de 3 ans. Imposition Plus de la moitié des parents dont un des parents assure la garde de leur enfant ne sont pas imposables contre seulement 16% des parents qui font garder leur enfant part un autre membre de la famille et 26% des parents qui font garder leur enfant par une assistante maternelle à leur domicile.