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Colloque International de Géopolitique et de Géoéconomie « L’Afrique face aux BRIC, Vers des relations renouvelées » Casablanca, ESCA Ecole de Management 1 er décembre 2016

L’Afrique face aux BRIC, Vers des relations renouvelées · Grands Emergents et 1'Afrique faut-il promouvoir à l'avantage réciproque de chacun des ... sur le déeloppement et

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Colloque International de

Géopolitique et de Géoéconomie

« L’Afrique face aux BRIC, Vers des relations renouvelées »

Casablanca, ESCA Ecole de Management

1er décembre 2016

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COMITE D’ORGANISATION

Nabil Adel Directeur IRGG, ESCA Ecole de Management Abdelhamid NECHAD Pr. de Géopolitique et de Géoéconomie, ESCA Ecole de Management Yousfi AOUAD Directeur de Recherche, ESCA Ecole de Management Mounir ABBASSI CHRAIBI Directeur Académique, ESCA Ecole de Management

COMITE SCIENTIFIQUE

Philippe Hugon , Université de Paris X Nanterre (France) Gilles Ferreol, Université de Franche-Comté (France)

Pierre JACQUEMOT, Institut d’Etudes Politiques de Paris (Paris) Abdelkader DJEFLAT, Université de Lille 1 (France) Mamadou BADJI , Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) Jean François Fiorina , Grenoble Ecole de Management (France) Jean-Marc Huissoud, Grenoble Ecole de Management (France) Mohamed Matmati, Grenoble Ecole de Management (France) Claude CHANCEL, Professeur de Chaire Supérieure (France) Yahya Aboulfarah, Institut des Etudes Africaines, Université Med V Rabat (Maroc) Fatima ARIB, Université CADI AYYAD Faculté de Droit, Marrakech(Maroc) Lhoucine ABOUCHI, Université CADI AYYAD Faculté de Droit, Marrakech(Maroc) Chakib HAMADI, Université CADI AYYAD ENCG, Marrakech(Maroc) Emmanuel KAMDEM , Université de Douala (Cameroun) José Francisco Serafim, Université Fédérale de Bahia (Brésil) Dra. Arlete Asumpçao Monteiro, Université Catholique de Sao Paulo (Brésil) Gurcharan Singh, Ansal Institute of Technology Inde) Rachid EL Houdaïgui Université Abdelmalek Essaadi de Tanger (Maroc) Abdelwahab BIAD, Professeur Sciences Politiques à l'université de Rouen (France) Levent Unsaldi, Université d'Ankara (Turquie) Jérôme Longuépée, Université de l'Artois (France)

Stephane Calens, Université de l’Artois (France) Tarik Kasbaoui, Université Chouaib Doukkali (Maroc) Abdelhamid Nechad, ESCA Ecole de Management (Maroc)

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1er Colloque International de Géopolitique et de Géoéconomie

« L’Afrique face aux BRIC, Vers des relations renouvelées »

1er Décembre 2016 A ESCA Ecole de Management

Les relations des pays émergeants dits BRIC avec l’Afrique connaissent de nouvelles impulsions compte tenu de leur rôle de plus en plus éminent dans le commerce, l’investissement, le financement et la gouvernance à l’échelle mondiale. Ces nouvelles relations illustrent un modèle de coopération « Sud-Sud » qui peut se révéler bénéfique à la fois pour les BRIC et pour l'Afrique en raison des convoitises géopolitiques actuelles. Certaines puissances régionales comme le Brésil s’inscrivent pleinement dans cette logique. La Russie de son côté fait tout pour conserver une influence mondiale malgré une déprime aussi bien politique qu’économique. L’Inde se veut de plus en plus coriace à travers ses institutions de recherche et d’enseignement supérieurs qui tendent à devenir la première industrie du pays depuis quelques années : une sorte de compensation à la Hirschman face à « l’usine du monde » chinoise. La Chine, en dépit d’un taux de croissance qui ne dépasse pas les 6,9% et de sa population vieillissante, continue à exercer son influence sur le continent africain. La Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII) qui devrait commencer ses opérations au deuxième trimestre 2016 servira inéluctablement ses intérêts géopolitiques et économiques en Asie et aura aussi, sans doute, des répercutions sur l’Afrique. Dans ce contexte marqué par l’émergence de nouveaux pôles de développement et par le renforcement des coopérations et des échanges Sud-Sud, quels modèles de coopération entre les Grands Emergents et 1'Afrique faut-il promouvoir à l'avantage réciproque de chacun des partenaires ? En d'autres termes, le développement du continent est-il susceptible de se réaliser en coopération avec les BRIC plus qu'il ne l'a été avec les partenaires traditionnels ? Que faut-il faire pour s'assurer que la coopération entre l'Afrique et les BRIC ne reproduira pas le schéma inégal actuel des relations économiques avec le reste du monde ? Quels sont les risques et les défis que l'Afrique devrait surmonter dans de nouvelles formes de relations internationales ? En vue d'apporter des réponses à toutes ou à une bonne partie de ces questions l’Institut de Recherche en Géopolitique et en Géoéconomie – IRGG de ESCA Ecole de Management organise un Colloque International de Géopolitique et de Géoéconomie sur le thème : "L’Afrique face aux BRIC,

vers des relations renouvelées !". Ce colloque cherche à mieux cerner la nature des relations entre les pays africains et les BRIC sous une perspective de "coopération féconde" issue d'une logique gagnant-gagnant. D’éminents chercheurs et scientifiques sont invités à s’interroger sur les différentes facettes de cette coopération en exposant leurs points de vue et les résultats de leurs recherches. Les communications proposées concernent toutes les formes de coopération BRIC-Afrique définissant ou influençant les stratégies territoriales et le climat des affaires en Afrique. .

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8h30- 9h00 9h00- 9h30 9h30- 12h30

Accueil Ouverture du colloque : Allocution d’ouverture par Abdenasser DAIF, Secrétaire Général ESCA Ecole de Management Mot de Philippe HUGON, Président du Comité Scientifique du Colloque Présentation du programme du colloque par le Comité d’Organisation

Session 1 : BRIC-Afrique : vers un nouveau modèle de croissance

Modération :

Gilles FERREOL, Professeur de sociologie à l'Université de Franche-Comté, Directeur du laboratoire C3S (Culture, Sport, Santé, Société). (France)

«Chine/Europe/Afrique entre relations bilatérales de concurrence/ complémentarités et tricontinentales de confrontations/ coopération ».

Philippe HUGON. Professeur émérite à Paris Ouest Nanterre et Directeur de recherche de l’IRIS (France)

«Les acquisitions foncières à grande échelle en Afrique, réalités et conséquences ».

Pierre JACQUEMOT, Maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et chercheur associé à l’IRIS. Ancien Ambassadeur de France (Kenya, Ghana, RD Congo). (France).

« De la Chine en Afrique : tradition, expansion, transition ».

Claude CHANCEL, Professeur de Chaire supérieure et agrégé d’histoire. Spécialiste de l’Asie du nord-est (Japon, Corée, Chine), Professeur de géopolitique à Grenoble Ecole de Management. (France).

«L’Afrique, l’Occident et la Chine : autopsie d’une nouvelle géopolitique de l’émergence ».

Hanse Gilbert MBENG DANG, Docteur en Histoire-Politique- Etat et Relations Internationales. Enseignant-chercheur au Département d’Histoire, FLSH-Université de Douala (Cameroun). Edmond François NGAGOUM, Chercheur FLSH- Département d’Histoire Université de Douala (Cameroun)

« Le triangle Chine, Inde, Afrique : vers une nouvelle stratégie agricole de lutte contre la faim ». Abdelhamid NECHAD, Professeur-Chercheur ESCA Ecole de Mangement. (Maroc) Tarik KASBAOUI, Chercheur, Professeur de l’Enseignement Supérieur à l’Université Chouaib Doukkali. (Maroc)

Lieu : Amphi Casablanca

12h30- 13H30 Déjeuner

P R O G R A M M E

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13h30- 16h30

Session 2 (parallèle) : Les enjeux géopolitiques et géoéconomiques des relations BRIC Afrique

Modération :

Pierre JACQUEMOT, Maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et chercheur associé à l’IRIS. Ancien Ambassadeur de France (Kenya, Ghana, RD Congo).

« Présence Chinoise au Maghreb ».

Thierry PAIRAULT, Socio-économiste et sinologue, Directeur de recherche émérite au CNRS. (France)

« Transformation of the Russia's hybrid regime: political change and agenda for international cooperation ».

Dmitri GONCHAROV, Professor, Political Science Department, School of Social Sciences and Humanities, National Research University Higher School of Economics. (Russie)

« Géopolitique des relations sino-africaines ».

Xavier AUREGAN, Chercheur au Centre de recherches et d’analyses géopolitiques (CRAG), au Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG) de l’université Laval. (Canada)

« BRIC-Maroc : Echanges, Investissements et Tourisme ».

Nabil ADEL, Directeur de l’Institut de Recherche en Géopolitique et Géoéconomie (IRGG) ESCA Ecole de Management (Maroc)

« La coopération économique entre l’Inde et l’Afrique : une stratégie alternative du partenariat international dans le développement de l’Afrique ».

Wolf Ulrich Akiana MFERE, Chercheur au CERAPE, Centre d’Etudes et de Recherche sur les Analyses et Politiques Economiques. (Congo)

Dev Ray NKOUNKOU, Chercheur au CERAPE, Centre d’Etudes et des Recherches sur les Analyses et Politiques Economiques. (Congo)

« La diplomatie médicale chinoise en Afrique : esquisse d’analyse d’une forme de « charm offensive » atypique ».

Raphaël BATENGUENE ASSIL, Professeur Chercheur spécialiste de l’histoire politique du Cameroun et les Relations Internationales. Université de Douala (Cameroun)

Lieu : Amphi LONDRES

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13h30- 16h30

Session 3 (parallèle) : Atelier des jeunes chercheurs en géopolitique et Géoéconomie de l’Afrique

Modération :

Philippe HUGON. Professeur émérite à Paris Ouest Nanterre et Directeur de recherche de l’IRIS (France) « Environnement institutionnel, croissance économique et emploi en Afrique : cas du développement durable ». Josiane GNASSO, Doctorante à l’Université d’Artois en France. Laboratoire LEM –Lille – France (Cote d’Ivoire)

« Le défi de l’émergence économique du Maroc : Un essai d’analyse empirique ». Marouane RAISSI, Doctorant à la Faculté Ibn Tofaïl de Kenitra (Maroc) Nabil BOUBRAHIMI, Spécialiste en Commerce International et en négociations commerciales, Enseignant-chercheur à la Faculté Ibn Tofaïl de Kenitra (Maroc)

« Les usages géopolitiques du discours en relations internationales : éléments d’analyse de la coopération BRIC- Afrique ». Bertrand IGUIGUI, Doctorant en Histoire des Relations Internationales Département d’Histoire-FLSH Université de Douala. (Cameroun) « La Coopération triangulaire…vers une relation Nord-Sud plus horizontale : une étude de cas sur le projet agricole Chine-Grande Bretagne-Ouganda ». Hang ZHOU, Doctorant en études politiques et internationales à la SOAS de l’Université de Londres. (Grande Bretagne) « Réflexion sur le cadre juridique du financement du développement en Afrique par les institutions des BRIC. » Théophile NGUIMFACK VOUFO, Doctorant, Université de DCHANG. (Cameroun)

Lieu : Amphi SHANGHAI

16h30- 16H45 Pause-café

17h00 Présentation du rapport du colloque

Lieu : Amphi Casablanca

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SESSION 1 :

BRIC-Afrique : vers un nouveau modèle de

croissance

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Philippe HUGON

Philippe Hugon est directeur de

recherche à l’IRIS, en charge de l’Afrique. Professeur émérite, agrégé en sciences économiques, classe exceptionnelle à l’Université Paris X Nanterre et professeur invité dans de nombreuses universités africaines. Consultant pour de nombreux organismes internationaux et nationaux d’aide au développement (Banque mondiale, BIT, Commission européenne, OCDE, Ministère des Affaires étrangères, PNUD, UNESCO). Préside le CERNEA (Centre d’Etudes et de Recherche pour une Nouvelle Economie Appliquée). Auteur d’une centaine d’articles dans des revues spécialisées et de nombreux ouvrages sur le développement et l’économie politique internationale, il est directeur scientifique de la Revue Tiers Monde. Il est par ailleurs chargé du chapitre Afrique Subsaharienne dans l’Année stratégique.

Chine/Europe/Afrique entre relations bilatérales de concurrence/ complémentarités et tricontinentales de confrontations/ coopération Résumé : Cette communication différencie et compare les relations entre la Chine, l’Europe et les 54 Etats d’Afrique et analyse en quoi elles sont concurrentes ou complémentaires d’un point de vue des relations bilatérales et multilatérales. Sont-elles constitutives d’une extension du marché africain et d’innovation ou d’un renforcement des régimes rentiers ? Ce texte différencie la question multilatérale de celle des relations bilatérales concernant quatre questions interdépendantes : celle des ressources naturelles avec des effets ou non de « dutch disease », celles de la spécialisation internationale de l’Afrique avec des effets de détour ou de création de commerce, de remontée en gamme de produits ou de spécialisation appauvrissante, celle des IDE avec des effets d’entrainement, d’innovations ou d’enclave ou d’extraversion et celle de l’impact comparé de l’aide de la Chine et de Europe. Abstract : The purpose of this paper is to explore the increasingly important economic, financial and politic relationship between Europe, China and African countries from a bilateral and multilateral point of view. Our focus is to compare Europe and China and how their respective partnerships with African countries play out in trade, investments, aid or access to natural resources. This article analyses the positive and negative impacts of these relations, their risks and opportunities as well as their role in the resilience of Africa. Mots clés : Afrique, Chaines de valeur mondiale, Chine, Europe, économie politique tricontinentale, Relations Sud-Sud Key words: Africa, China, global commodity value, Europe, South-South relations, Tri-continental political economy.

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Pierre Jacquemot

Pierre Jacquemot Ancien Ambassadeur de France (Kenya, Ghana, RD Congo). Ancien Directeur du développement du Ministère des affaires étrangères (France). Président du Groupe Initiatives et du GRET-Professionnels du développement solidaire (France). Membre du Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI). Maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et chercheur associé à l’IRIS. Auteur des « Chroniques africaines, Kenya, Ghana et RD Congo » (L’Harmattan, 2015), du « Dictionnaire du développement durable » (Sciences humaines, 2015) et « L’Afrique des possibles, les défis de l’émergence », Karthala, 2016.

Les acquisitions foncières à grande échelle en Afrique, réalités et conséquences

Résumé : La terre est un actif stratégique très convoité. Les grandes opérations d’achat de terres et de concentration foncière, qui impliquent de nombreux investisseurs des pays émergents, s’étendent aujourd’hui à tous les continents. Près 1000 opérations portant sur 50 millions d’hectares dont 60% en Afrique, étaient concernées en 2015. Cette « ruée vers la terre », facilitée par les Etats des pays d’accueil, a des effets ambivalents, le plus souvent négatifs pour les populations rurales concernées. Des changements sont toutefois perceptibles. La volonté de s’engager dans des politiques foncières responsables est de plus en plus affirmée de part et d’autre. Les bailleurs de fonds, sont sous la surveillance notamment des ONG. Ils devaient s’abstenir de financer ou de garantir des investissements impliquant la prise de contrôle de grandes superficies de ressources foncières en contravention des principes, de plus en plus reconnus, sur le respect des droits fonciers ou sur la durabilité sociale et environnementale.

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Claude CHANCEL

Claude Chancel est professeur de Chaire supérieure et agrégé d’histoire. Spécialiste de l’Asie du nord-est (Japon, Corée, Chine), ses ouvrages font référence. « Le grand livre de la Chine », publié en 2013, est l’objet d’une seconde édition actualisée en 2016. Professeur de géopolitique à GEM (Grenoble Ecole de Management), Claude Chancel est co-auteur de l’ouvrage « basculement géoéconomique et géopolitique du monde » (L’Harmattan, Paris, 2013) publié sous la direction du professeur Mohammed Matmati

De la Chine en Afrique : tradition, expansion, transition Résumé : La croissance de la Chine, de 1978 à 2016, a changé le monde en moins de quarante ans. Fondée sur un dividende démographique inédit, des réformes pragmatiques et une industrialisation massive et systémique, ainsi que sur les investissements et l’exportation, elle a nécessité d’énormes importations d’hydrocarbures, de matières premières et de denrées alimentaires. L’Afrique, considérée officiellement comme un continent-frère, pouvait alors bénéficier de prêts et d’ infrastructures construites par la Chine en échange de fournitures énergétiques, minérales ou agro-alimentaires, ou même de bois et de ressources halieutiques. Aujourd’hui, la Chine doit changer de modèle économique, tandis que ses rivaux (Inde, Brésil, Japon, France, Allemagne, Etats-Unis, Turquie, Maroc, sont aussi de retour en Afrique. Ses intérêts (investissement industriels en Ethiopie par exemple) et la présence de un million de ses ressortissants sur le continent dont 260.000 en Angola, éponge pétrolière,) et 65.000 au Nigéria, autre important pays pétrolier et marché d’avenir (troisième pays le plus peuplé du monde dans quelques décennies) expliquent l’installation d’une base militaire chinoise à Djibouti. Rappelant à tous l’enjeu africain…

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Hanse Gilbert MBENG DANG

Hanse Gilbert MBENG DANG est Docteur en Histoire-Politique- Etat et Relations Internationales. Enseignant-chercheur au Département d’Histoire, FLSH-Université de Douala ; il contribue à l’animation scientifique de la Société Savante Cheihk Anta Diop (SS-CAD) dans la même institution. Coordonnateur du GERHIRIDIPS (Groupe d’Etudes et de Recherches sur l’Histoire des Relations Internationales, des questions Diplomatiques et Stratégiques Groupe d’Etudes et de Recherches sur l’Histoire des Relations Internationales, des questions Diplomatiques et Stratégiques). Il est par ailleurs auteur de quelques articles scientifiques et co-auteur d’un ouvrage.

L’Afrique, l’Occident et la Chine : autopsie d’une nouvelle géopolitique de l’émergence ». Résumé : La décolonisation de l’Afrique ne s’est vraiment jamais menée à terme car depuis 1957, le continent noir vit une situation de conflit permanant dont les véritables enjeux et acteurs se trouvent outre atlantique. Les conflits étaient alors devenu presque normal car ayant trouvé une relative accalmie ou une certaine familiarité qui ne surprenait plus spécialement les populations africaines. Avec la fin de la guerre froide et la monté en puissance de la Chine qui a cristallisé autour d’elle les nouveaux Etats à travers les BRICS, l’Afrique est redevenue une nouvelle terre de convoitise qui se démarque très rapidement des vielles distributions dites géostratégiques voire pré carrés. Pour tenter de maintenir une présence en Afrique, les Occidentaux et leurs alliés américains ont alors du fait de leur refus catégorique d’accepter une redéfinition des bases de la coopération internationales, optés pour la violence la plus inouïe sous un label d’humanitaire. Et c’est ainsi que pour tenter de s’opposer à la montée en puissance de la Chine, cette coalition que Jean Zigler appelle « l’axe du mal » multiplie depuis quelque temps les conflits en Afrique. La présence de la Chine en Afrique est tributaire à trois principaux éléments. Sa politique étrangère avec l’Afrique qui ne s’encombre pas d’exigences spécifiques (win win), la présence d’une élite africaine de plus en plus rancunière du passé colonial de l’Occident en Afrique et à « fortiori soucieuse du bien-être des populations », et en fin les multiples crises qui empêchent l’Occident de disposer de ressources financières à suffisances pour répondre aux besoins d’une Afrique de plus en plus demandeuse parce que habituée à cette pratique rétrograde. Bien plus, la Chine est un investisseur à long terme, mais bénéficiaire à court terme. Il se pose dès lors une situation de paradoxe que l’on pourrait tenter de comprendre en se demandant quel est le rapport qui existe entre la présence plus qu’affirmée de la Chine en Afrique et les récentes luttes fratricides et guerres sur le continent noir ? Notre hypothèse est celle selon laquelle ces guerres sont des stratagèmes pour garder une présence en Afrique et par là recruter de « nouveaux bon enfants » à travers la vielle formule du divide et impera (diviser pour mieux régner). Dès lors, il est définitivement question d’évaluer quelle serait la bonne stratégie à adopter par l’Afrique pour hausser les enchères et exiger plus d’un monde dont l’économie et les matières premières dictent les grandes lignes, substances qu’elle possède admirablement et naturellement. L’approche synthétique-multimodale d’analyse des données des enquêtes, des entretiens semi-directifs, des observations in situ et de la recherche documentaire seront exploités suivant une démarche pluridisciplinaire. Mots-clés : Afrique, BRICS, Win win, coopération internationale, génocide, Géopolitique, émergence, Chine, Occident, OTAN, guerre.

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Abdelhamid NECHAD

Abdelhamid NECHAD est docteur de l’Université du Littoral Côte d’Opale et professeur de Géo-économie à ESCA Ecole de Management. Il est l’auteur de plusieurs travaux sur la géo-économie de la croissance et de la privation en Afrique.

Tarik KASBAOUI

Professeur à la Faculté Polydisciplinaire, Université Chouaib Doukkali, El Jadida, Maroc. Docteur en sciences économiques de l’Université Paul Cézanne d’Aix Marseille III. Directeur du Laboratoire de Recherche en Gestion, Economie et Sciences Sociales (LARGESS). Il est responsable du Master Spécialisé Ingénierie de Projets et Management d’affaires (IPMA). Ses domaines de recherche portent principalement sur l’économie de la connaissance et de l’immatériel, les investissements immatériels et la croissance économique des nations, le capital immatériel et la performance des entreprises, la RSE, la gestion des compétences, le capital humain et l’innovation. Il est l’auteur de plusieurs publications dans des Revues nationales et internationales sur ses domaines.

Le triangle Chine, Inde, Afrique : vers une nouvelle stratégie agricole de lutte contre la faim ?

Résumé : La crise alimentaire de 2008 avec ses émeutes de la faim qui ont bafoué les efforts de développement d’un grand nombre de pays africains a remis à nouveau la question agricole au centre des préoccupations internationales. Le triangle Chine –Inde- Afrique se trouve désormais au milieu de ce grand débat du début du XXIème siècle. La question qui se pose à ce niveau est la suivante : Peut-on nourrir une population mondiale en pleine croissance avec un régime alimentaire en mutation dans les pays émergents et en même temps répartir les denrées au niveau mondial et combattre la sous-alimentation qui touche près d’un milliard d’individus ? Vu leur poids, tant au niveau de l’offre que de la demande, La Chinidiafrique se trouve désormais au centre de la réponse. Notre communication est scindée en deux parties. Une première partie qui se veut descriptive des menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire dans le monde ainsi que le rôle de la Chine et de l’Inde dans ce retournement de la situation. La deuxième partie cherche à mettre en lumière les mesures à entreprendre par la Chindiafrique afin de dépasser cette situation. Abstract : The food crisis of 2008 with its riots of hunger, which flouted the development efforts of a large number of African countries, has brought up the agricultural issue back to the center of international concerns. The triangle China- India- Africa is now in the middle of this great debate of the beginning of the 21st century. The question to be asked at this level is the following: Can we feed a growing world population with a changing diet in emerging countries and at the same time distribute food globally and combat the malnutrition that affects nearly a billion people? Given its weight, both in terms of supply and demand, the Chinindiafrica is now at the heart of the answer. Our presentation is split into two parts. The first part aims at describing the threats to food security in the world and the role of China and India in this turnaround. The second part seeks to highlight the measures to be undertaken by the chinindiafrica in order to overcome this situation.

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SESSION 2 :

Les enjeux géopolitiques et géoéconomiques

des relations BRIC-Afrique

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Thierry Pairault

Thierry Pairault, socio-économiste et sinologue, est directeur de recherche émérite au CNRS. Il est membre du Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine (UMR 8173 Chine-Corée-Japon) de l’EHESS où il anime le séminaire Économie et société de la Chine ainsi qu’un séminaire sur les Présences chinoises en Afrique (en collaboration avec Xavier Aurégan et Jean-Jacques Gabas) et un séminaire sur les Présences chinoises en Méditerranée (en collaboration avec Fatiha Talahite).

Présences chinoises au Maghreb Résumé : Les relations que la Chine entretient avec l’Afrique commencent être Docteur en géographie de l’Institut français de géopolitique (université Paris 8), Xavier Aurégan s’est spécialisé dans les rapports géopolitiques entre les États du Sud, notamment entre la Chine et l’Afrique. Chercheur au Centre de recherches et d’analyses géopolitiques (CRAG), au Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG) de l’université Laval au Canada et expert auprès du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et du Technical Centre for Agricultural and Rural Co-operation ACP-EU (CTA), ses recherches portent sur de nombreuses formes de présences chinoises en Afrique subsaharienne, et sur les enjeux connexes. Mots-clés : Chine / Maghreb / investissement direct étranger / importations et exportations. Abstract : Relations between China and African countries are getting better known even if sub-Saharan Africa is more often documented than Maghreb. The organisation of strikes by Algerians workers employed by Chinese firms or the repatriation of Chinese workers from building sites in Libya has been widely discussed. On the other hand, little is said about the part China might effectively play in the economy of Maghreb countries and about the diversity of the situations of these countries in their economic relations with China. This is the issue I shall deal with on the basis of available statistics. Successively, I shall attend to the question of the Chinese direct investment, the exports of products from the Maghreb and the imports of Chinese products. Then, finally, we will attempt to characterize the new Sino-Moroccan relations.

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Dmitrii GONCHAROV

Dmitrii GONCHAROV Professor, Political Science Department, School of Social Sciences and Humanities, National Research University Higher School of Economics. Academic Director of Master’s in Comparative Politics of Eurasia. His latest book is Public Administration in Post-Communist Countries: Former Soviet Union, Central and Eastern Europe, and Mongolia. Boca Raton: CRC/Taylor & Francis, 2013 (co-editor).

Transformation of the Russia's hybrid regime: political change and agenda for international

cooperation. Abstract : In this paper I claim that the most important factor to be taken into consideration when we are exploring geopolitical and geoeconomic agenda of the Russian government is the international standing of Russia’s ruling group and its economic and political interests. The breakdown of the Communism opened Russia to the outer world and put an end to the long-lasting institutional divide between West and East. Russian government and economic elite were eager to join global market. Being involved into global market economic system was considered to be the best way to build personal wealth. This kind of international agenda prioritized the global West/North as the most important partner in political and economic partnership and cooperation. Despite the democratization failure and growing political tension between Russia and the West, these priorities mainly remained in place after 2000. Ukrainian crisis and Crimea annexation changed the international standing of Russia dramatically. It led to growing international isolation of the Russian elite at the West and made it change agenda for international cooperation looking for the new political and economic allies and partners in the global South

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Xavier Aurégan

Xavier Aurégan Docteur en géographie de l’Institut français de géopolitique (université Paris 8), Xavier Aurégan s’est spécialisé dans les rapports géopolitiques entre les États du Sud, notamment entre la Chine et l’Afrique. Chercheur au Centre de recherches et d’analyses géopolitiques (CRAG), au Conseil québécois d’études géopolitiques (CQEG) de l’université Laval au Canada et expert auprès du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et du Technical Centre for Agricultural and Rural Co-operation ACP-EU (CTA), ses recherches portent sur de nombreuses formes de présences chinoises en Afrique subsaharienne, et sur les enjeux connexes.

Géopolitique des relations sino-africaines Résumé : Cet article se propose d’analyser les relations entre la Chine et l’Afrique depuis les années 1950 à travers trois principaux temps qui permettent de mettre en perspective les « vingt glorieuses » de la Chine en Afrique, soit les rapports économiques et politiques afférents depuis 1994. Si le continent africain est un faiseur de puissance, l’inverse est également vrai puisque la Chine populaire est bien le principal acteur de la reconfiguration géopolitique africaine. En d’autres termes, la présence accrue de Pékin impose de facto une reconsidération des Afriques cosmopolitiques, qui se veut désormais essentiellement économique, mais pas uniquement. En cela, l’historicité de ce rapport global Chine-Afrique permet de reconsidérer ce changement de paradigme et d’en comprendre les différentes modalités et temporalités. Abstract: This article proposes to analyze the relations between China and Africa since 1950 and according to three principal phases which put in prospect the “twenty glorious years of China in Africa”, that is to say the economic and political reports since 1994. If the African continent is a power maker, the reverse is also true: China is the main actor of African geopolitical reconfiguration. In other words, the increased presence of Beijing imposes a reconsideration of cosmopolitan Africas, which is mainly economic, but not only. In this, the historicity of this global China-Africa report allows us to reconsider this paradigm shift through different methods and timeframes.

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Nabil ADEL

Diplômé d’HEC Paris, titulaire d’une maîtrise en Relations Economiques Internationales et d’un Master en Droit des Affaires et Fiscalité. Entrepreneur Directeur de l’Institut de Recherche en Géopolitique et Géoéconomie de l’ESCA Professeur de Géopolitique, d’Economie et de Finance Conseiller de plusieurs institutions financières, fonds d’investissement et banques d’affaires dans des opérations de haut de bilan Auteur de plus d’une centaine d’articles et de chroniques en géopolitique, économie et management

BRIC-Maroc : Echanges, Investissements et Tourisme Résumé Ce papier examine l’évolution des relations commerciales et d’investissement entre le Maroc et les pays émergents – BRIC –. L’Afrique est un continent stratégique pour le développement des BRIC, en raison de sa richesse en ressources naturelle et de son potentiel de croissance. De sa part, le Maroc se positionne comme porte d’entrée pour l’Afrique et cherche à diversifier ses relations économiques, en dehors de ses partenaires traditionnels d’Europe, dans sa quête d’avoir de nouveaux appuis dans l’affaire du Sahara. Partant du principe que l’influence politique d’un pays sur l’autre est déterminée par l’intensité et l’équilibre des échanges économiques entre eux, cette communication vise, à travers une analyse de l’évolution des échanges commerciaux, d’investissement et de touristes, à jeter la lumière sur l’état des lieux des échanges entre le Maroc et les BRIC, et partant, à déterminer le degré d’influence qu’il peut exercer sur ces pays dans l’affaire du Sahara Abstract This paper examines the evolution of trade and investment relations between Morocco and the emerging countries named the BRIC. Africa has become a strategic continent for the Development of the BRIC, thanks to the abundance of its natural resources and its growth potential. As for Morocco, the country tries to position itself as a gateway to Africa and is seeking to diversify its economic relations, outside its traditional partners in Europe to secure new supports for the Sahara conflict. Considering that the political influence of one country on the other is determined by the intensity and the balance of economic relations between them, this communication seeks, through an analysis of the evolution of the trade balance, the investments and the tourists flows, to shed light on the State of Affairs of the economic relations between Morocco and the BRIC, and by extension, to determine the degree of influence that Morocco can exercise on these countries in the Sahara issue.

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MFERE AKIANA Wolf Ulrich

Chercheur au Centre d’Etudes et de Recherche sur les Analyses et Politiques Economiques depuis 2005. Ses domaines de recherche sont : relations Afrique-Pays émergents, changement climatique et la microfinance.Il a déjà participé à plusieurs conférence internationale organisées par le CODESRIA, le CREA, GLOBELICS…Il vient de publier récemment en 2016 deux articles dans les ouvrages collectifs. Le premier article publié aux éditions monde Global, France porte sur « les conditions de travail dans les entreprises chinoises en République du Congo ». Le second article publié aux éditions du CRDI, Canada porte sur « la réglementation et la supervision des institutions de

micro finance au Congo ».

NKOUNKOU Dev-Ray

Chercheur au CERAPE (Centre d’Etudes et des Recherches sur les Analyses et Politiques Economiques) depuis 2009. Il évolue depuis 2015 au cabinet du ministre en charge du plan en qualité d’attaché au plan et au développement. Ces activités de recherches sont axées sur les questions de l’agriculture, la pauvreté et l’emploi. Depuis 2012, il a été intéressé par la coopération multiforme entre les BRICS et les pays africains. En actif sur cette question, il a soumis une communication sur les « Pays émergents et les économies de la CEMAC : l’incidence de la coopération avec le Brésil » à la 13ème assemblée générale du CODESRIA en 2012

La coopération économique entre l’Inde et l’Afrique : une stratégie alternative du partenariat international dans le développement de l’Afrique ».

Résumé : La coopération économique Inde-Afrique est ancienne et se renouvelle aujourd’hui grâce à l’intensification de leurs échanges enregistrés ces dernières années passant de 3 milliards de dollars entre 2000-2001 à 39,3 milliards de dollars entre 2008-2009. Les résultats de notre étude ont montré que la contribution de l’Inde à la croissance des économies africaines est passée de 27,3% en 2003 à 34,6% en 2009. L’Afrique a reçu 20% des investissements directs étrangers indiens et représente près de 5% du commerce de l’Inde. Les pays africains ont bénéficié de lignes de crédits offertes par l’Inde afin de financer leurs projets de développement dans divers secteurs : transport, agriculture, électricité, télécommunications, informatique, infrastructures de base... Dans ce travail, la stratégie offensive des entreprises indiennes, les relations de coopération très particulières créées par l’Inde et les enjeux géoéconomiques de l’Afrique sont des raisons pour lesquelles la coopération Inde-Afrique est considérée comme une stratégie alternative au développement de l’Afrique. Abstract : Economic cooperation India-Africa is old and is renewed today through intensification of their exchanges in recent years from 3 billion between 2000-2001 to $ 39.3 billion between 2008-2009. The results of our study have shown that the contribution of India to the growth of African economies fell from 27.3% in 2003 to 34.6% in 2009. Africa received 20% of Indian foreign direct investment and represents almost 5% of the Indian trade. African countries have benefited from lines of credit offered by India to finance their development projects in various sectors: transport, agriculture, electricity, telecommunications, IT, basic infrastructure ... In this work, the corporate offensive strategy Indian, very special cooperation relations established by India and geoeconomic challenges of Africa are the reasons why the India-Africa cooperation is seen as an alternative strategy to the development of Africa.

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Raphaël Batenguéné Assil

Raphaël Batenguéné Assil est titulaire d’un Doctorat/PhD. en Histoire des Relations Internationales obtenu à l’Université de Yaoundé I. Il est actuellement Chargé de cours à l’Université de Douala (Cameroun) où il mène des activités d’enseignement et de recherche notamment sur l’histoire politique du Cameroun et les Relations Internationales. Il est l’auteur de plusieurs articles publiés sur le Cameroun et l’Afrique dans les Relations Internationales

La diplomatie médicale chinoise en Afrique : esquisse d’analyse d’une forme de « charm offensive » atypique.

Résumé Depuis la fin de l’ère bipolaire, on assiste à un renouveau du déploiement de la Chine en Afrique. Ce déploiement a plusieurs facettes dont l’une des principales déclinaisons est médicale. L’offensive médicale chinoise est telle que les enjeux qui la structurent sont de plusieurs ordres ; géostratégiques, économiques, culturels... Bien plus, la spécificité de la pratique médicale chinoise constitue un précieux atout pour sa diffusion. En effet, la médecine chinoise est un savant mélange de principes philosophiques, spirituels et cosmogoniques qui propose un ensemble d’exercices, de techniques et d’outils dont la renommée est de plus en plus croissante sur le continent africain. Cette réputation est la résultante de l’efficacité de ses actions ainsi que de son coût qui est à la portée des couches sociales les plus vulnérables. Deux dynamiques façonnent cette séduisante vulgarisation de la pratique thérapeutique chinoise en Afrique à savoir une dynamique institutionnelle implémentée par les pouvoirs publics et celle informelle portée par des acteurs privés. Mots-clés: Diplomatie médicale, dynamiques, enjeux, vulgarisation. Abstract Since the end of the bipolar era, occurred a revival of China's deployment in Africa. This deployment has many facets; one of the main versions is medical. The Chinese medical offensive is such that the issues that structure are manifold; geostrategic, economic, cultural ... Moreover, the specificity of Chinese medical practice is a valuable asset for its dissemination. In fact, Chinese medicine is a mix of philosophical, spiritual and cosmological principles which offers a set of exercises, techniques and tools whose reputation is increasingly growing on the African continent. This reputation is the result of the effectiveness of its actions and its cost which is reach of the most vulnerable social strata. Two dynamics shape this attractive extension of Chinese therapeutic practice in Africa namely institutional dynamic implemented by government and the informal carried by private actors. Keywords: Medical diplomacy, dynamics, issues, extension.

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SESSION 3 :

Atelier des jeunes chercheurs

en géopolitique et Géoéconomie

de l’Afrique

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Josiane GNASSOU

Josiane GNASSOU, étudiante en 5ème année de thèse à l’Université d’Artois en France. Laboratoire LEM –Lille, Titre de la Thèse : la crise environnementale et sanitaire quels liens, quelles priorités ? Cas de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso (Sous la Direction de Monsieur Stéphane CALLENS). Présidente de l’Association Soleil d’Ivoire et d’Ailleurs (Lien social, Projet de développement durable) et bénévoles dans d’autres associations (Croix Rouge, Abej, Le Partenariat).

Environnement institutionnel, croissance économique et emploi en Afrique : cas du développement durable Résumé Le continent africain est généralement perçu comme un continent de misère (instabilité politique et économique, corruption, prolifération de maladies diverses, mauvaise gouvernance, chômage et d’importante vague de migration …) A titre d’exemple, parmi les 50 états les plus démunis et classés en fonction de l’IDH (indicateur de développement humain) 33 appartiennent à l’Afrique subsaharienne. Mais au-delà de ces clichés, l’Afrique regorge de diverses ressources à savoir : humaines, valeurs sociales et familiales, culturelles et naturelles. De nombreux acteurs locaux et internationaux se mobilisent pour aider ce continent à sortir de cette fatalité et tirer profit de ses nombreuses richesses. Des projets sont réalisés dans divers domaines comme l’environnement. Or, l’environnement représente un enjeu mondial. Myriam Houssay-Holzschuch et Anne Volvey illustrent bien ses propos dans leur ouvrage intitulé l’Afrique. Selon elles qu’ils s’agissent de l’organisation du sommet mondial du développement durable à Johannesburg en 2002 ou du nouveau partenariat pour le développement (NEPAD) lancé en 2001 par le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Sénégal (VS DAC), l’objectif est de montrer que le continent est capable de faire aussi bien que les autres régions du monde en terme économique mais également dans le renforcement de la démocratie, le bien-être des populations et la protection des ressources humaines.1 Nous pouvons à la suite de Myriam Houssay-Holzschuch et Anne Volvey affirmer que l’Afrique peut préserver ses richesses naturelles en mettant en place des projets de développement durable. La participation de certains chefs d’Etats africains à la COP 21 en novembre 2015 à Paris confirme ce propos. Ainsi, le concept de développement durable constitue t’il une valeur ajoutée pour l’économie en Afrique ? Peut-on institutionnaliser les activités dans ce domaine en Afrique ? Quels sont les processus du développement durable les plus adaptés au contexte africain ? Cet article a pour objectif de présenter le concept du développement durable dans le contexte actuel de crise environnementale, de présenter les activités dans ce domaine dans certains pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Sénégal…), d’analyser son institutionnalisation et les types de métiers qui se développent ou pourraient se développer dans ce secteur. Pour ce faire nous nous appuierons sur les travaux d’organismes internationaux, la revue de littérature dans ce domaine, de notre enquête réalisée sur le terrain dans le cadre de notre thèse en Côte d’Ivoire en Juillet 2015, d’analyser des projets en cours dans ce domaine, d’étudier les progrès, les limites et suggérer des solutions.

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Marouane RAISSI

Lauréat de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion et titulaire du Master de recherche « OMC et échanges internationaux » au niveau de la FSJES Soussi de Rabat, M.RAISSI poursuit ses travaux de recherche dans le cadre d’une thèse doctorale en sciences économiques au niveau de l’université Ibn Tofaïl à Kenitra, s’intéressant principalement à l’analyse des politiques économiques, à la compréhension de la nouvelle configuration du commerce international, aux problématiques de l’inclusion et aux perspectives de refonte du modèle économique du Maroc

Nabil BOUBRAHIMI

Docteur en Sciences économiques, BOUBRAHIMI est Spécialiste en Commerce International et en négociations commerciales. M. BOUBRAHIMI est enseignant-chercheur à la Faculté Ibn Tofaïl de Kénitra depuis 2011. M. BOUBRAHIMI a travaillé sur plusieurs dossiers en rapport avec le commerce extérieur marocain au moment où il occupait le poste de chargé des Etudes au sein du Conseil National du Commerce Extérieur

Le défi de l’émergence économique du Maroc : Un essai d’analyse empirique Résumé : L’objectif de cet article est d’élucider le concept de l’émergence économique en mettant le point sur l’éclectisme de ses déterminants et la diversité des trajectoires empruntées par les grands émergents. Par rapport aux travaux antérieurs effectués sur la thématique, la principale contribution peut être attribuée à l’analyse de convergence des facteurs de croissance économique dans le cadre d’une démarche comparative entre les BRICS et l’économie marocaine. A cet égard, nous proposons une Analyse en Composantes Principales (ACP) couplée à une approche en données de panel pour la période allant de 1988 à 2014. Les conclusions confirment que l’émergence est un processus atypique susceptible de suivre des étapes successives et planifiées à l’image du modèle Rostowien ou se manifester à travers des mutations qualitatives et accélérées des structures de l’économie tel qu’il est suggéré par Schumpeter. L’économie marocaine serait une économie en voie d’émergence comparativement aux BRICS. Mots-clés : économies émergentes, croissance économique, déterminants de l’émergence, ACP, données de panel. Abstract: The objective of this study is to elucidate the concept of economic emergency and to clarify the eclecticism of its determinants and the diversity of the trajectories taken by the major emerging countries. By comparison to previous research on the topic, the main contribution of this report can be attributed to the sketch of the trajectories of the BRICS and the analysis of convergence factors of the Moroccan economy compared to emerging economies. In this regard, we propose a Principal Component Analysis (PCA) coupled to a panel data approach for the period 1988-2014. Results confirm that the emergency is an atypical process that may follow successive and planned stages like the Rostowien model or arise through qualitative and accelerated changes of economic structures as suggested by Schumpeter. Compared to the BRICS, the Moroccan economy would be an economy in the process of emergence Key words: emerging economies, economic growth, emergency determinants, PCS, panel data.

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Bertrand IGUIGUI

Doctorant en Histoire des Relations Internationales Département d’Histoire-FLSH Université de Douala-Cameroun

Les usages géopolitiques du discours en relations internationales : éléments d’analyse de la coopération BRIC- Afrique Résumé Dans le cadre des relations internationales entendues comme interactions et échanges entre plusieurs acteurs, le discours renvoie à la production des idées, à leur transmission et à la réception des effets qu’elles produisent. Les usages géopolitiques quant à eux renvoient à la capitalisation des effets produits par les acteurs du système international dans un espace bien défini en fonction des enjeux, du contexte et des ressources disponibles. La production d’un discours sur la scène internationale est alors conditionnée par sa capacité à influencer une opinion publique (nationale ou internationale) et sa faculté à établir une interaction. Cette interaction doit provoquer un jeu d’équilibre ou d’influence du rapport de force. Dans la coopération entre l’Afrique et les pays du BRIC, les discours des principaux plénipotentiaires sont ceux qui fixent les bases de toutes les interactions observées en termes d’enjeux, de perception, d’actions et de finalité. Ainsi, ne peut-on pas dire que depuis toujours le discours est ce qui a toujours participé à la légitimation de la politique étrangère des Etats en relations internationales ? Comment peut-on arriver à faire une appréciation des relations entre l’Afrique et les pays du BRIC sur la base de la production discursive ? Telles sont là quelques interrogations qui peuvent permettre de nourrir cette réflexion.

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Hang ZHOU

Hang ZHOU est candidat au doctorat en études politiques et internationales à la SOAS de l’Université de Londres. Il a travaillé en tant que chercheur dans le programme “China and Global Security” du Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) entre 2012 et 2014, et ensuite en tant que chargé de programme (China and the developing world) à l’Oxfam Hong Kong en 2015. Il a obtenu ses deux masters respectivement en études de la paix et des conflits à l’Université d’Uppsala en Suède et plus récemment en études comparatives du développement à l’EHESS en France.

La Coopération triangulaire...vers une relation

Nord-Sud plus horizontale ? Une étude de cas

sur le projet agricole Chine-Grande Bretagne-Ouganda Résumé L’apparition de pays donateurs “émergents” ou “du Sud” sur le devant de la scène bouleverse la donne de l’aide au développement. Dans ce contexte de diversification des pays donateurs, c’est l’aide chinoise qui a provoqué un débat particulièrement intense. Un nombre croissant de donateurs du Nord, représentés notamment par les membres du Comité d’aide au développement de l’OCDE, ont commencé à promouvoir la coopération triangulaire avec la Chine dans les pays en développement. En intégrant la participation de donateurs du Nord et du Sud dans un même arrangement, la coopération triangulaire est censée, en théorie, rendre plus horizontales et équilibrées les relations d’aide Nord-Sud, car les donateurs émergents ont tendances à souligner une identité partagée de pays en développement avec les récipiendaires. En s’appuyant sur une étude de cas d’un projet triangulaire réalisé en Ouganda par la Grande Bretagne et la Chine ; la présente étude vise à mettre en perspective cet “avantage” souvent prétendu dans la littérature consacrée à la coopération triangulaire. Mots clés : coopération triangulaire, Nord-Sud, horizontal, Chine-Grande Bretagne-Ouganda Abstract The rise of the so-called “emerging” or “southern” donors have greatly changed the landscape of our current international aid system. Against the background of this diversification of donor countries, it is the Chinese aid that has provoked a particularly vivid debate. An increasing number of northern donors, represented primarily by the Development Assistance Committee of OECD, have commenced promoting triangular cooperation with China in developing countries. By bringing both northern and southern donors in the same arrangement, the triangular cooperation is believed in theory to make the Nord-Sud aid relationships more horizontal and equal, because the emerging donors involved in the triangular cooperation have tendencies to emphasise their shared identity of developing countries with recipient countries. By focusing on the triangular project supported by Great Britain and China in Uganda, this study aims to put into perspective this “advantage” often claimed by the current literature on triangular cooperation. Key words: triangular cooperation, Nord-Sud, horizontale, China-Great Britain-Uganda

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Théophile NGUIMFACK

VOUFO

Né le 21 octobre 1985 à Douala au Cameroun, J’ai fais mes études primaires et secondaires dans le Département de la Menoua, Région de l’Ouest Cameroun. Après l’obtention du Baccalauréat option Littérature en 2003, je me suis inscrit à l’Université de Dschang où j’ai soutenu ma Thèse de Doctorat en août 2015 dans la spécialité Finances publiques.

Réflexion sur le cadre juridique du financement du développement en Afrique par les institutions des BRIC. Résumé Existe-t-il un cadre juridique du financement du développement en Afrique par les institutions des « BRIC » ? La réponse n’est pas strictement affirmative, car il est difficile de préciser les contours des règles juridiques régissant la coopération entre les institutions des « BRIC » et les Etats africains à l’heure actuelle. À la réflexion, on peut noter que les normes juridiques qui s’appliquent au financement du développement en Afrique par les « BRIC » reposent sur des fondements épars. Autant la diversité de ces fondements constitue un obstacle à l’existence d’un cadre juridique formel, autant l’instabilité des principes juridiques qui orientent la coopération entre l’Afrique et les « BRIC » est une entrave à l’existence d’un cadre juridique au sens matériel. L’intérêt que chaque partie prenante espère tirer de ces échanges et la fragilité du consensus naissant entre les « BRIC » n’a pas encore permis de penser un cadre juridique harmonieux et susceptible d’optimiser le financement, par ces derniers, du développement en Afrique. Le droit ayant une valeur instrumentale, il est donc indispensable de fixer un cadre juridique commun qui permettrait aux « BRIC » ainsi qu’aux Etats africains d’assurer et de sécuriser leur coopération pour une meilleure réussite du développement en Afrique. À cet effet, notre modeste réflexion nous inspire quelques pistes en vue de l’élaboration de ce cadre juridique. Il pourrait reposer sur l’aménagement des législations-cadres et l’institution des mécanismes de régulation consacrés au financement du développement en Afrique. Abstract Is mere any legal framework aim at financing development in Africa by the institutions of the “BRIC”? The answer is not in a nutshell in the affirmative, as it is difficult to precise with certainty the legal framework governing cooperation between the institutions of the “BRIC” and African states at this present time. From the reflection, we can note that the legal rules which apply to financing of development in Africa by “BRIC” respond in an uncertain way. The diversity of these norms constitute an obstacle to the existence of a formal legal framework, meanwhile the instability of legal principles that orientate the cooperation between Africa and the “BRIC” is a hindrance to the existence of a legal framework in the material sense. The interest that each participating party aims at gaining from this exchanges and the weak consensus between the “BRIC” is not yet sufficient for the putting in place of a harmonious legal financing framework capable of enhancing, by the former, the development in Africa. The Law having an instrumental value, it is then indispensable to fix a common legal framework that will permit the “BRIC” and also Africans to assure and secure their cooperation for a better success for the development of Africa. On this effect, our modest reflection inspires us some ways of looking at this framework. It can be better handle through the adoption of outline laws and the institutional mechanism use in regulating the financing of development in Africa.

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Organisateur du Colloque :

L’Institut de Recherche en Géopolitique et Géoéconomie IRGG

de ESCA Ecole de Management

L’Institut de Recherche en Géopolitique et Géoéconomie- IRGG de ESCA Ecole de

Management est une structure de recherche, d’analyse géopolitique et d’échange alliant universitaires et professionnels d’ici et d’ailleurs autour de questions récurrentes telles les enjeux énergétiques mondiaux et leurs implications dans les stratégies de puissance des Etats, l’émergence de nouveaux acteurs sur la scène politique internationale et leur incidence sur les rapports de force interétatique, le modèle de croissance durable et ses enjeux, …

L’IRGG contribue de façon significative à la prolifération de l’enseignement et la recherche en

géopolitique et à doter nos communautés d’outils d’analyse et de décryptages permettant d’avoir une perception claire des marchés en émergence notamment arabes et africains et des risques

(politiques, économiques, environnementaux, etc.) qu’ils génèrent afin d’orienter les décisions.

En partenariat avec :

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1er Colloque International de Géopolitique et de Géoéconomie

« L’Afrique face aux BRIC, Vers des relations renouvelées »

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Bd Moulay Youssef 20070 Casablanca – Morocco

Tel : (212) 522209010 Fax : (212) 522209115

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