Habitants et agriculteurs de Haut-Léon Communauté mieux se connaître pour …..

Bien vivre ensemble

Comment mieux vivre ensemble ?? Comment mieux vivre ensemble ?

Moi, en tant qu’habitant En m’installant sur le territoire de Haut-Léon Communauté, j’ai conscience de l’importance de l’agriculture pour l’écono-mie locale. Je sais que le territoire est le lieu de travail des agriculteurs, et que cela implique des travaux des champs, la circulation d’engins sur les routes, …

♦ Je m’informe sur les métiers des agriculteurs, ♦ Je vais à leur rencontre, et les questionnent, avec bien-

veillance, pour comprendre leurs métiers ♦ Je respecte la propriété privée, les cultures et les ani-

maux lorsque je me promène en campagne, ou sur les sentiers

♦ Je respecte la signalisation mise en place lors de tra-vaux des champs, et je reste courtois, même lorsqu’un tracteur me ralentit sur la route.

Moi, en tant qu’agriculteur J’ai conscience que les habitants de Haut-Léon Communauté ne connaissent pas forcément bien l’agriculture. ♦ Je fais découvrir, avec pédagogie, les réalités de mon

métiers. Je peux notamment le faire au travers du tou-risme à la ferme, de la vente directe , mais aussi en proposant des visites, des portes ouvertes.

♦ Je pense à mes voisins, et je les préviens lorsque je tra-vaille dans les champs à proximité des habitations

♦ Je nettoie les routes, après les travaux, si nécessaire.

Le saviez vous ? Agriculture et emplois induits

En 2020 une exploitation agricole génère en moyenne 6 emplois directs.

Ce chiffre atteint même 9.6 emplois pour une exploitation légumière.

Edito

Haut-Léon Communauté, est reconnue pour son cadre de vie et ses paysages remarquables, qui attirent de nombreux touristes et habitants .

Notre territoire est également le lieu de travail des agriculteurs. L’agriculture occupe une place centrale, tant en matière d’aména-gement du territoire que d’économie. Marquée par sa spécificité légumière, elle est riche et plurielle au travers la diversité de ses cultures, de ses filières, de ses savoir-faire, de ses modes de pro-duction et de distribution.

Pourtant, l’activité agricole est parfois mal connue, ou mal perçue, des conflits d’usages peuvent apparaitre. Dans une volonté de pé-dagogie et de transparence, ce guide est une fenêtre ouverte sur l’agriculture de Haut-Léon Communauté

L’agriculture du territoire Les exploitations de Haut-Léon Communauté représentent

♦ 68 % du territoire (occupés par les parcelles agricoles) ♦ 15 % des entreprises du territoire : 500 exploitations ♦ Près d’1 emploi sur 5 (17 %) : 800 chefs d’exploitations et plus

de 1200 ETP salariés sur les exploitations. 1ère zone légumière française

2 exploitations sur 3 cultivent des légumes de plein-champ. Au-delà des emblématiques choux, artichauts et échalotes, de nombreuses cultures se sont développées. Le territoire compte également des ateliers de maraichage, ainsi que de serres, notamment de tomates.

1 Appellation d’origine protégée : L’oignon de Roscoff 78 exploitations du territoire produisent ces oignons.

Deux fois plus de surfaces Bio que la moyenne bretonne et nationale : 13 % de la surface agricole en Bio (81 exploitations),, contre 6 % à l’échelle régionale et 8.5 % à l’échelle nationale en 2019.

L’agriculture au fil des saisons Les agriculteurs nourrissent les hommes

Le saviez vous ? Les traitements phytosanitaires :

♦ Il y a des règles à respecter

Pour pouvoir réaliser des traitements, tous les agriculteurs doivent avoir un agrément « certiphyto », renouvelé réguliè-rement. Les produits phytosanitaires sont, comme nos médi-caments, homologués par culture, avec une dose et un usage donné. Les producteurs respectent des zones de non traite-ment (ZNT), le long des cours d’eau, à proximité des habita-tions….

♦ Tôt le matin ou tard le soir Si les agriculteurs traitent, autant que possible, tôt le matin

ou tard le soir, c’est pour bénéficier de conditions (humidité…) permettant la meilleure efficacité des produits. Cela permet également de moins impacter les auxiliaires des cultures (insectes et pollinisateurs).

♦ Ce n’est pas automatique Les producteurs observent régulièrement leurs cultures pour

ne traiter que quand cela est nécessaire. Par ailleurs, notam-ment en légumes, ils réalisent régulièrement du désherbage mécanique au lieu d’utiliser les herbicides.

Site de Haut-Léon Communauté : www.hautleoncommunaute.bzh Site Chambre d’Agriculture de Bretagne : www.synagri.com

Juin 2021

Eté Les producteurs récoltent de nombreux légumes . C’est aussi l’heure de la mois-son des céréales.

Automne La récolte des légumes se poursuit. C’est le moment d’ensiler le maïs, de labourer les champs et de semer les céréales d’hiver.

Printemps Dès la sortie d’hiver les écha-lotes, sont implantées . Vient ensuite le moment de préparer les sols pour le maïs , de réaliser les ensilages d’herbe

Hiver Les légumes d’hiver comme les choux sont récoltés. Les animaux restent à l’abri et sont nourris avec les stocks d’herbe et de maïs réalisés.

Nourrir les cultures Pour nourrir les cultures les agriculteurs épandent du fu-mier et du lisier, ou apportent de l’engrais. Les apports sont raisonnés en fonction des besoins de la culture. La réglementation fixe les doses et le calendrier des épandages

Pour certains légumes, comme la tomate, la culture sous serres permet de créer des conditions de croissance favo-rables. Les producteurs y développent depuis des années la lutte biologique et investissent pour limiter leur consommation d’énergie.

Agriculture et recherche Des acteurs ancrés sur le territoire

La Chambre d’Agriculture, accompagne l’ensemble des producteurs, dans le conseil individuel, la formation… Des outils de recherche végétale, créés par des organisations de producteurs sont également présents sur le territoire (Station ex-périmentale du CATE, OBS, VEGENOV..) . Ils permettent à leurs adhé-rents de développer de nouvelles variétés, de tester de nouvelles pratiques (fertilisation, couverture des sols…) L’ISSFEL contribue à la formation des acteurs de la filière avec des formations spécialisées dans le commerce, la distribution, la logis-tique et la qualité.

Les tracteurs : outils du quotidien Les producteurs sont des usagers de la route comme les autres. Le tracteur est un outil de travail essentiel à la produc-tion du semis ou plantation à la récolte. Les cultures de lé-gumes, notamment, nécessitent de nombreuses interventions : binages, récoltes ..., aussi vous en croiserez sans doute sur les routes. Avec un peu de patience et le respect des dis-tances tout se passe bien !

Des légumes toute l’année Avec diversité des légumes produits sur le territoire, il y a toujours un légume à planter ou a récolter.

Une agriculture diversifiée Si le territoire est marqué par son identité légumière, l’agriculture de Haut-Léon communauté est diverse. Les productions de lait, de viande bovine, de porcs et de volailles sont également présentes, tout comme la production horticole.

Protéger les cultures Les oiseaux, sont friands des jeunes légumes ou cultures. Ils peuvent occasionner d’impor-tant dégâts dans les parcelles . C’est pourquoi, vous pouvez parfois entendre « tonner » les effaroucheurs, qui per-mettent de les éloigner.