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Directeur Wallonie - Distribution Public and Social Banking - Belfius Banque Jean-Marie Breban Monsieur Breban, d’où venez-vous ? Depuis quand êtes-vous à la tête de la Distribu- tion wallonne Public and Social Banking au sein de Belfius ? Je suis ingénieur commercial de formation, j’ai 39 ans et je suis devenu directeur pour la Wallonie en novembre 2006. J’ai toujours travaillé dans le monde bancaire et je suis entré au Crédit Communal en 1998. Depuis octobre 2011, Belfius a associé deux de ses activités. La distribution Public Banking qui sert les communes, les CPAS, les zones de police, les fu- tures zones de secours, les intercommunales, les Communau- tés et Régions, a fusionné avec la distribution Social Banking qui s’occupe des hôpitaux, de l’enseignement, des syndicats et des mutualités. Il s’agit d’une fusion de sens et de raison tant les interactions entre ces différents clients sont intenses. Dans mon équipe, huit chargés de relation travaillent exclu- sivement pour les pouvoirs locaux, six autres sont dédiés aux secteurs, à savoir intercommunales, hôpitaux, syndicats et mutualités. Ensuite, deux de mes collaborateurs s’occupent, d’une part, de la Communauté française, de la Communauté germanophone et de l’enseignement et, d’autre part, de la Région wallonne et de tout ce qui concerne celle-ci : les OIP et autres organismes para-régionaux. Par ailleurs, ici, au siège Belfius à Bouge, une équipe de support commercial est en première ligne entre les clients, les chargés de relation et le siège central à Bruxelles. Quelle est la mission de base de Belfius auprès des pouvoirs locaux ? Belfius reste l’émanation du Crédit Communal, créé au dé- part, je le rappelle, dans un but de financement des autorités locales. A l’époque, il était question de financement pur et dur. Belfius a depuis investi dans d’autres services. Crédits, comptes, placements et électronique bancaire restent évi- demment la base de l’activité financière d’une commune ou d’un CPAS. Il est possible, pour une banque désirant dé- velopper une activité sur le secteur local, de se positionner comme un pur fournisseur de produits bancaires et appli- quer des tarifs avantageux comme seul angle d’approche. Belfius travaille différemment : nous nous investissons dans N os lecteurs ne le savent que trop : au cours de la législature écoulée, les pouvoirs locaux ont dû faire face à un environnement particulièrement difficile. Après avoir subi les premiers effets de la crise économique et financière en 2009 et 2010, les communes sont aujourd’hui confrontées aux problématiques liées au maintien de l’offre d’un service public local de qualité dans un environnement en profonde mutation. Et tout cela, en préservant les équilibres budgétaires. Invité du mois du Mouvement communal, Jean-Marie Breban, Directeur Wallonie – Distribution Public and Social Banking de Belfius Banque, commente ce phénomène. Pour le directeur wallon, outre une large gamme de produits financiers adaptés aux besoins spécifiques des pouvoirs locaux, Belfius a en effet également développé divers services d’expertise afin de soutenir encore davantage les mandataires et fonctionnaires dans leurs missions. La parole lui est donc ici donnée. L’INVITé DU MOIS Alain Depret Secrétaire de rédaction uvcw I Avril 2013 I n°877 I L’invité du mois 6

L’INvITé du MoIS Jean-Marie Breban - UVCWJean-Marie Breban, directeur Wallonie – distribution Public and Social Banking de Belfi us Banque, commente ce phénomène. Pour le directeur

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Directeur Wallonie - Distribution Public and Social Banking - Belfi us Banque

Jean-Marie Breban

Monsieur Breban, d’où venez-vous ? Depuis quand êtes-vous à la tête de la Distribu-tion wallonne Public and Social Banking au sein de Belfi us ?Je suis ingénieur commercial de formation, j’ai 39 ans etje suis devenu directeur pour la Wallonie en novembre 2006. J’ai toujours travaillé dans le monde bancaire et je suis entré au Crédit Communal en 1998. Depuis octobre 2011, Belfi us a associé deux de ses activités. La distribution Public Banking qui sert les communes, les CPAS, les zones de police, les fu-tures zones de secours, les intercommunales, les Communau-tés et Régions, a fusionné avec la distribution Social Banking qui s’occupe des hôpitaux, de l’enseignement, des syndicats et des mutualités. Il s’agit d’une fusion de sens et de raison tant les interactions entre ces diff érents clients sont intenses. Dans mon équipe, huit chargés de relation travaillent exclu-sivement pour les pouvoirs locaux, six autres sont dédiés aux secteurs, à savoir intercommunales, hôpitaux, syndicats et mutualités. Ensuite, deux de mes collaborateurs s’occupent, d’une part, de la Communauté française, de la Communauté

germanophone et de l’enseignement et, d’autre part, de la Région wallonne et de tout ce qui concerne celle-ci : les OIP et autres organismes para-régionaux. Par ailleurs, ici, au siège Belfi us à Bouge, une équipe de support commercial est en première ligne entre les clients, les chargés de relation et le siège central à Bruxelles.

Quelle est la mission de base de Belfi us auprès des pouvoirs locaux ?Belfi us reste l’émanation du Crédit Communal, créé au dé-part, je le rappelle, dans un but de fi nancement des autorités locales. A l’époque, il était question de fi nancement pur et dur. Belfi us a depuis investi dans d’autres services. Crédits, comptes, placements et électronique bancaire restent évi-demment la base de l’activité fi nancière d’une commune ou d’un CPAS. Il est possible, pour une banque désirant dé-velopper une activité sur le secteur local, de se positionner comme un pur fournisseur de produits bancaires et appli-quer des tarifs avantageux comme seul angle d’approche. Belfi us travaille diff éremment : nous nous investissons dans

Nos lecteurs ne le savent que trop : au cours de la législature écoulée, les pouvoirs locaux ont dû faire face à un environnement particulièrement diffi cile. après avoir subi les premiers effets de la crise économique

et fi nancière en 2009 et 2010, les communes sont aujourd’hui confrontées aux problématiques liées au maintien de l’offre d’un service public local de qualité dans un environnement en profonde mutation. et tout cela, en préservant les équilibres budgétaires. Invité du mois du Mouvement communal,Jean-Marie Breban, directeur Wallonie – distribution Public and Social Banking de Belfi us Banque, commente ce phénomène. Pour le directeur wallon, outre une large gamme de produits fi nanciers adaptés aux besoins spécifi ques des pouvoirs locaux, Belfi us a en effet également développé divers services d’expertise afi n de soutenir encore davantage les mandataires et fonctionnaires dans leurs missions. La parole lui est donc ici donnée.

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un réel partenariat, dans les faits et dans la durée, avec tous les acteurs locaux, en leur proposant un service personnalisé et de qualité qui allie l’offre de produits financiers au sens strict à une série de services dédicacés reposant sur une réelle expertise de secteur.

Si je vous entends bien, Belfius a donc changé de nom, mais continue de destiner ses services aux pouvoirs locaux…Tout à fait. Belfius, suite à son rachat par l’Etat en octobre 2011, a en effet déposé un plan stratégique devant les autori-tés européennes, en avril 2012. En décembre 2012, l’Europe nous a ainsi donné son feu vert. Cela signifie qu’elle marque son accord sur notre plan en termes d’évolution de coûts et de revenus et que la banque s’inscrit bien dans les préceptes Bâle III pour les années à venir. Il faut souligner que Belfius en a profité pour rappeler que le service aux secteurs public et social reste son métier de base. Dans ce contexte, je souhaite faire passer quelques messages qui me paraissent importants. Tout d’abord, il faut noter que, malgré les crises traversées ces dernières années, la banque a répondu à chaque demande de financement des pouvoirs locaux et ce, quelque soit le montant ou la durée. Nous avons plus généralement parti-cipé largement aux demandes des autres niveaux de pouvoirs et aux demandes du secteur social.Je voudrais aussi affirmer que, malgré les nombreuses nou-velles contraintes réglementaires imposées aux banques comme Bale III par exemple, Belfius Banque a décidé de continuer d’offrir des crédits à 20 ans ou plus si nécessaire. Nous sommes en effet bien conscients que limiter la durée des crédits offerts aux institutions des secteurs public et so-cial ne serait pas digne du partenaire que nous sommes et si-gnifierait surtout que nous ne comprenons pas leurs besoins et leurs modes de fonctionnement et de subsidiation.

Mais être partenaires, cela signifie un échange de réciprocité…Assurer, sur la durée, une présence dans le marché du finan-cement des institutions publiques et sociales, et ce sur toutes les durées, implique l’allocation la plus efficace possible des moyens disponibles. Pour pouvoir faire du crédit, nous avons besoin de récolter du funding. Notre réseau d’agences

collecte l’épargne des particuliers, bien entendu, mais il est également nécessaire de nous voir confier le maximum de la trésorerie et des placements des institutions publiques et so-ciales. Dans un même ordre d’idée, il importera que les pou-voirs locaux calibrent au mieux leurs demandes d’emprunts en fonction des montants auxquels elles feront réellement appel dans le financement de leurs investissements.

Il est vrai que la crise de 2008 et celle de 2011 ont inquiété pas mal de nos clients. En 2012, nous avons principalement voulu rassurer en accentuant la poursuite de notre activité sur le secteur local et l’on peut affirmer que la confiance des clients est revenue. Il s’agissait surtout d’une perte de confiance en réaction émotionnelle aux événements du mo-ment, car raisonnablement parlant, la confiance n’a jamais été perdue. Belfius Banque n’a perdu aucun client dans les secteurs public et social, ce dont je les remercie bien évidem-ment. Je suis d’ailleurs heureux quand je lis les résultats des dernières enquêtes de satisfaction qui montrent clairement que Belfius reste le premier partenaire financier du secteur local et a même tendance à encore progresser en termes de satisfaction.

Une nouvelle mandature vient de commencer, c’est une étape importante pour vous. Quels sont les services que peut proposer Belfius aux nouveaux mandataires ? Les élections locales constituent en effet un moment-clé pour Belfius, qui est le partenaire historique des communes et qui souhaite le rester encore longtemps. Il est donc impor-tant pour nous d’aller à la rencontre des nouveaux élus pour leur présenter les services que nous pouvons leur offrir, leur décliner nos activités passées et à venir. En ce moment, mon équipe commerciale a pour mission de rencontrer dans les meilleurs délais tous les bourgmestres, échevins des finances et présidents de CPAS. Ainsi, outre le bilan de la relation de travail entre l’autorité locale et la banque, les chargés de relation présentent, plus particulièrement, le PFI, le profil

financier individuel, qui est un outil fort utile et apprécié des communes.

En effet, grâce à cet outil, les élus et gestionnaires finan-ciers disposent d’une découpe complète de leurs finances dans une perspective comparative. A cette fin, nous avons groupé les communes en clusters, en

fonction de critères sociaux et économiques comparables. Chaque commune peut ainsi se positionner face à ses pairs, mais aussi par rapport aux moyennes provinciales et régio-nales.

Nous offrons cette étude à chaque commune et nous la com-mentons afin que le bourgmestre et les échevins, ainsi que

Le service aux secteurs public et social reste notre premier métier

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les gestionnaires financiers, puissent s’en nourrir pour définir leur stratégie sur la mandature à venir. Nous avons égale-ment un autre outil que nous mettons d’ailleurs à jour cette année: le PSD, le profil sociodémographique, qui permet une mise en carte complète des évolutions démographiques au niveau local, ainsi que leurs incidences sur l’assiette fis-cale, la politique sociale et la politique d’hébergement des personnes âgées. Cette étude intéresse les communes mais surtout les CPAS.

Il est aussi question d’une récente étude sur les enjeux financiers de la nouvelle mandature communale…A travers une étude intitulée « Enjeux financiers de la législa-ture communale 2013-2018 », Belfius entend en effet épauler les pouvoirs locaux en leur offrant un cadre de réflexion pour mener une analyse financière de leur propre situation et jeter les bases d’une stratégie financière pour la nouvelle législa-ture. Bien que l’étude puisse être téléchargée gratuitement via le site de Belfius, les chargés de relation la remettent en mains propres aux mandataires. Ce document de référence complet et détaillé constitue une importante base de discus-sion sur les mesures et projets d’avenir envisagés par les nou-veaux collèges. Ce n’est qu’en apprenant et en comprenant à quels enjeux les nouveaux collèges sont confrontés que nous pourrons leur offrir les solutions les plus appropriées.

Que tend à démontrer cette étude ?La législature communale écoulée aura été profondément affectée par les conséquences de la crise économique et fi-nancière, dont les effets se feront encore ressentir longtemps. La nouvelle législature communale s’amorce dès lors dans un contexte financier particulièrement difficile, risquant d’entraîner à la fois une érosion de la dynamique de progres-sion de la plupart des sources de financement, et exerçant au contraire une pression sur certaines dépenses. Ces difficultés sont par ailleurs accentuées par des facteurs d’incertitude liés à certaines réformes en cours. La tâche des pouvoirs locaux, qui sont confrontés à des tensions budgétaires contradic-toires, risque donc d’être ardue : maintenir un service public de qualité au niveau local tout en préservant les équilibres budgétaires.

Face à ces perspectives, Belfius s’est penchée sur les prin-cipaux enjeux financiers de la nouvelle législature pour les gestionnaires communaux. Nous avons répertorié les prin-cipales réformes et mutations du contexte socioéconomique qui concernent les pouvoirs locaux, en détaillant en quoi elles influent sur la structure des budgets et sur l’organisa-tion même des communes. Quinze thèmes majeurs, répar-tis en trois catégories principales, forment la structure de cette étude. Une première série d’enjeux concerne le fonc-tionnement général, l’institution communale elle-même ou l’environnement général de la commune. Tel est le cas des réformes de la gouvernance locale, du vieillissement de la population ou encore des conséquences possibles du pacte de stabilité budgétaire.

La seconde catégorie concerne les enjeux qui influencent principalement les sources de financement des communes, à savoir la fiscalité, les règles de subsidiation et les ressources propres de la commune. Enfin, la troisième catégorie recense

les enjeux qui risquent d’entraîner un surcoût et de peser davantage sur les dépenses communales tels la réforme des pensions du personnel statutaire, la réforme des services d’incendie, les charges croissantes en matière d’aide sociale et de maisons de repos ou encore la problématique des in-vestissements locaux. Une sélection, certes non exhaustive, mais qui privilégie les thèmes qui touchent les compétences directes des communes ou des CPAS, significatives sur le plan budgétaire communal, et pour lesquels des projets de réforme relativement avancés sont déjà en cours.

Existe-t-il d’autres services particuliers rendus par Belfius aux pouvoirs locaux ?Bien entendu. Nous tentons systématiquement d’intégrer les spécificités de fonctionnement des pouvoirs locaux, ainsi que les normes réglementaires, dans tous nos services finan-ciers afin que ceux-ci répondent parfaitement à leurs besoins. Cette démarche permet entre autres une gamme complète de produits sociaux destinés aux CPAS, un logiciel d’électro-nique bancaire dédicacé ou encore une assistance personna-lisée de chaque entité dans la gestion opérationnelle des inci-dences financières liées à la réforme des services de secours.

Par ailleurs, de notre propre initiative et en raison de notre partenariat, nous organisons régulièrement, en collaboration avec les fédérations de grades légaux, des journées de for-

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mation ou de réflexion. Nous constituons notamment des groupes de liaison composés de receveurs et de secrétaires, désignés par leurs fédérations, pendant lesquels nous discu-tons des besoins des pouvoirs locaux en termes d’électro-nique bancaire, de produits sociaux, de SEPA ou d’autres évolutions… C’est en écoutant et comprenant les besoins des clients que nous pouvons leur offrir le meilleur service.

Vous proposez également des services plus spé-cifiquement immobiliers…En matière immobilière, nous avons en effet développé des solutions depuis fort longtemps. Belfius peut s’occuper de la gestion du projet immobilier aux côtés de l’administra-tion mais nous pouvons aussi aller, dans certains cas, jusqu’à nous engager, en tant que promoteur, à livrer au client un bien immobilier demandé pour un prix déterminé et dans un délai fixé. Dans ce dernier cas, outre le financement du projet, nous assurons les rôles de conception et de construc-tion. Cela permet à certaines communes, qui n’ont pas tou-jours les moyens humains nécessaires, de mener correcte-ment à bien leurs projets immobiliers dont la gestion, cela dit en passant, n’est peut-être pas une mission-clé pour eux.

Dès lors, en guise de conclusion, que pourriez-vous dire aux communes pour les rassurer ?Certes, les pouvoirs locaux ont connu et connaîtront, je l’espère sincèrement, des jours meilleurs. La pression sur les finances locales tend à augmenter, mais les récentes études

financières de Belfius montrent aussi que les communes ont pu s’adapter à la crise, voire l’anticiper, et que les chiffres ne se détériorent pas dramatiquement. Je me souviens d’un contexte très tendu au début des années 2000 déjà, et de la crainte de voir les finances communales se détériorer forte-ment à brève échéance. Toutefois, on a constaté, à l’issue de cette législature, que les pouvoirs locaux, en partenariat avec la Région, ont su prendre les mesures nécessaires pour assu-rer une gestion saine et efficace de leurs finances. La qualité de gestion, tant proactive que réactive, que nos élus locaux ont déjà démontrée par le passé leur permettra, j’en suis inti-mement convaincu, de gérer cette période délicate.

Les incertitudes financières sont nombreuses pour les com-munes. Toutefois, je peux les rassurer sur un point : leur pre-mier partenaire financier est et restera à leurs côtés. Belfius Banque est à présent sur les rails et nous avons défini un plan financier stratégique clair, précis et ambitieux, accepté par l’Europe. J’ai en outre la chance de travailler avec une équipe stable de chargés de relation attachés depuis long-temps à leur banque et passionnés par leur métier. Il existe indéniablement une relation de confiance entre les clients et les chargés de relation ; c’est grâce à celle-ci qu’ensemble nous trouverons les solutions aux nombreux défis qui nous attendent.

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