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le pays d’ Issoire Val d’Allier Sud Villes et Pays d’Art et d’Histoire au fil du pays laissez-vous conter

laissez-vous le pays d’Issoire Val d’Allier Sud · 2011-02-15 · Au sud-ouest du pays s’étend le vaste Cézallier : en ce haut “pays du seigle”, le socle primaire est

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La richesse écologique du val d’AllierL’Allier parcourt le pays du sudau nord. Cette rivière constitue un des plus beaux exempleseuropéens de dynamique fluviale.Des divagations de son coursrésulte une grande variété demilieux sauvages. Crainte desriverains pour son imprévisibilité,elle fut pourtant le lit de la navigation batelière jusqu’au 19e siècle. Au nord, elle s’encaisseen gorges abruptes dans un blocgranitique soulevé par la tecto-nique, le horst de Saint-Yvoine. C’est à l’érosion de ses eaux que l’on doit la formation de labutte de grès blond, dit arkose, de Montpeyroux.

Les belvédères de la LimagneLa rivière et son cordon vertsillonnent la limagne ou plained’Issoire, bassin d’effondrementrempli de sédiments : argiles,sables, grès et marno-calcaires.L’important dépôt carbonifère deBrassac a été exploité du Moyenâge au 20e siècle. Dominant cetteplaine fertile aux cultures ordon-nées, les édifices volcaniques del’ère tertiaire, mis en relief parl’érosion, constituèrent autrefoisautant de sites défensifs. Ce sontaujourd’hui d’incomparablespromontoires panoramiques,auxquels s’accrochent les villages.

Le pays des couzesRive gauche de l’Allier, les affluentsou Couzes, ont donné leursnoms à un territoire verdoyant et altier hérité du volcanisme des Monts-Dore et du Cézallier. A l’origine de la succession delongs plateaux et de vallées escarpées, domaine des rochers et des pinèdes, on trouve les épanchements de lave duTertiaire et du Quaternaire.Ces tables basaltiques ou chauxont ensuite été mises en relief par l’érosion des couzes. Des culotsde lave dominent les villages,souvent prolongés par la silhouetted’une tour ou d’une chapelleromane, ultime vestige d’un château médiéval.

Coteaux et terres rougesAu sud s’individualise la plainedu Lembron, cuvette émaillée de villages blottis au bas despentes et sur le rebord desescarpements, encerclée parune ronde de tables basaltiques.Les coteaux secs et chauds desbasses vallées des Couzes et duLembron sont le territoire deprédilection d’une végétation protégée de type méditerranéenet d’une lande arbustive colonisant pentes et terrasses.Sculptées par l’érosion en cheminées de fées ou cirque, les terres rouges et violacées du Lembron constituent un gisement géologique rare et fragile. Plusieurs sourcesminérales salées jaillissent, formant travertins et griffons.

Terres d’estiveAu sud-ouest du pays s’étend le vaste Cézallier : en ce haut “pays du seigle”, le socle primaire est presque entièrementrecouvert de coulées volcaniques. Le relief ondule à perte d’horizon,au gré des bosses et des cuvettesmodelées par les glaciers. Sur lesrebords du massif les rivièresplongent dans la plaine en gorgesabruptes. Ici et là, les lacs et lesinsolites milieux de tourbièresrenforcent l’ambiance nordiquedes lieux. Sur ce royaume del’herbe voué au pastoralisme,défriché et pâturé depuis destemps ancestraux, s’éparpille un semis de villages, hameaux et burons, habitat temporaire de l’ancienne estive.

Le LivradoisLe quart oriental du pays s’étagesur les contreforts du massif granitique du Livradois, aux paysages secrets, contés par nombre d’auteurs (HenriPourrat, Lucien Gachon). Ce vert pays de moyenne montagne vallonnée et boisée, a connu une forte densité de population au XIXe siècle, source d’une foison de hameauxdispersés, qui contrastent avecl’habitat groupé des anciens villages viticoles, aujourd’huicéréaliers, du bas pays.

Un vaste jardinA la périphérie des villages, les basses vallées des affluents de l’Allier portent la marque des cultures fruitières et de leurréseau d’irrigation quadrillantles anciens vergers. La vigne seplut sur les coteaux solaires jusqu’au 19e siècle. Si celle-ci n’a survécu que surcertains terroirs, son héritage se traduit par une richesse patrimoniale omniprésente, celle des “cascades de terrasses”ou palhas, aménagées par leshommes. Les silhouettes emblématiques des tonnes devignes et pigeonniers donnent le “la” d’une partition paysagèreaux accents méridionaux.

Surplombant le val d’Allier, le village

de Nonette s’affiche méridional.

A Saurier, la chapelle de Brionnet

prolonge la silhouette d’un très

ancien volcan.

Sur fond de massif du Sancy, les estives

de la Godivelle enserrent le lac d’en Haut,

ancien cratère et le lac d’en Bas,

d’origine glaciaire.

La croix de La Chapelle-sur-Usson

domine les doux plateaux du Livradois.

A Boudes la vigne

a reconquis les pentes

du plateau de la chaux.

Sculptées par l’érosion,

les cheminées de fées de Boudes

doivent leur existence à leur

“chapeau” de roche résistante.

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Des migrations pionnièresL’homme serait présent dans le val d’Allier au moins depuis700.000 ans. Localement, lestémoignages les plus anciensremontent à la fin du paléoli-thique, vers -15 à -10.000 ans. Les bords de l’Allier et desCouzes fournissent alors auxchasseurs-cueilleurs nomades des lieux d’escale. A Neschers,l’abbé Croizet découvre en 1840un bois de renne au décor mag-dalénien dans un abri sous roche.Les communautés paysannes dunéolithique moyen se sédentari-sent ensuite sur des zones fertileset des promontoires défensifs.

La conquête de nouveaux espaces Sur les plateaux du Cézallier, les tertres funéraires marquentles territoires colonisés au derniermillénaire avant notre ère par lesgroupes d’agriculteurs-éleveurs. Situé à deux pas des principauxcentres du pouvoir arverne quesont les oppida de Gergovie etCorent, le pays suit ensuite lesort politique de la puissante confédération celtique. Le coursde l’Allier guide alors le colporta-ge des ouvrages forgés et l’habitatse densifie dans la plaine aux 3e et 2e siècles avant J.C, à l’aubede la conquête romaine (52 avantJ.C).

Au bord de la voie gallo-romaineLa photographie aérienne et unriche mobilier archéologique nousrenseignent sur l’organisation desdomaines agricoles ou villaedans le Lembron, entre Plauzat et Neschers, ou encore auxportes d’Issoire. A Charbonnierune agglomération gallo-romainea été récemment révélée. Après l’insécurité du Bas Empirequi incite les hommes à réinvestirles sites de hauteur, laculture antique se prolonge en plaine au sein des domainesde l’aristocratie mérovingiennecontés par Grégoire de Tours.

1000 ans de constructionLa christianisation s’étend à partirdu 4e siècle avec la création despremières paroisses.Au 10e siècle sont fondées lesabbayes bénédictines d’Issoire etde Sauxillanges, 5e fille de Cluny.Cellules économiques, foyers deculture, étapes sur la voie despèlerinages, elles tissent dans les campagnes leur réseau deprieurés-cures. A la fin del’empire carolingien, le comtéd’Auvergne devient objet deconvoitise entre les rois capé-tiens et les ducs d’Aquitaine,pendant que les féodaux se disputent châteaux et seigneuries.Au 13e siècle l’Auvergne passesous le contrôle du roi, de sesbaillis et des princes apanagistes.

Le temps des princes Depuis 1155, une branche importante des comtesd’Auvergne se distingue : les Dauphins d’Auvergne. A partir des châtellenies deChampeix et Vodable, ils développent leur territoire vers le Cézallier en s’alliant au 14e siècle à la famille des Mercoeur. En 1426 lesBourbon Montpensier héritent du Dauphiné d’Auvergne, tandisque rive droite de l’Allier, lescomtes d’Auvergne puis le roi de France contrôlent les forte-resses d’Usson et de Nonette. A la même période, l’insécuritéchronique permet aux habitantsde prendre en charge leur défenseet d’édifier les forts villageois.

Des voyageurs influentsAux 15e et 16e siècles la bourgeoisie et la noblesse localesfournissent aux rois de France quelques grands serviteurs,comme Thomas Bohier, AntoineDuprat et Rigault d’Aureille. Nourris de leurs voyages, ceux-ci construisent des hôtelsparticuliers et des châteaux au tournant du Moyen âge et de la Renaissance. A la fin du16e siècle, la ville d’Issoire et sesalentours subissent les destruc-tions des guerres de religion. Exilée au château d’Usson pendant 19 ans, Marguerite de Valois, la “reine Margot”, imprime de sa personnalité la vie politique et artistique.

Les dernières mutationsL’activité batelière marchandesur l’Allier est contemporaine du développement du vignobleet des mines de Brassac, mais àpartir de 1850, c’est le chemin de fer qui favorise l’émigrationvers Clermont et Paris. Au débutdu siècle suivant le phénomènes’accentue avec la guerre de 14-18et la fin du vignoble. Au coursdu 20e siècle, élans et reculs économiques alternent autourd’Issoire et de Brassac. Le payss’engage aujourd’hui dans unenouvelle voie : accueillir les activités et les nouveaux résidentstout en valorisant le patrimoineculturel et les paysages.

Dans cette statue du 2e siècle après J.C., découverte

à Neschers en 1939, le cavalier personnifie la divinité

terrassant l’Anguipède, créature hybride incarnant

les forces du chaos.

Une représentation très symbolique

du château comtal et royal d’Usson

figure dans l’Armorial de Revel,

manuscrit datant du 15e siècle.

Marguerite de Valois, plus connue

sous son surnom de Reine Margot,

fut comtesse d’Auvergne et vécut

à Usson de 1586 à 1601.

L’ovale des actuels boulevards d’Issoire évoque le tracé

des fortifications qui protégeaient la cité médiévale.

A La Combelle, le chevalement

métallique du puits des Graves

a été remis en état en 2002

pour témoigner de l’histoire

du bassin minier.

A Saint-Gervazy, le dolmen de l’Ustau du Loup

est aussi appelé Allée des Fées.

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D’une abbaye à l’autreA Issoire, l’abbaye bénédictineSaint-Austremoine est reconstruiteau 12e siècle. L’abbatiale romanese distingue par l’ampleur de sesproportions, l’harmonie et ledécor de son chevet. Plan à troisnefs, déambulatoire et crypterappellent que ce sanctuaire fut aussi lieu de pèlerinage. Au pied des montagnes,l’isolement et le dépouillementcistercien de l’abbaye deMégemont contrastent avecl’urbanité et le décor de la voûtede la chapelle de Sauxillanges,ultime vestige du prieuré clunisien.

Le règne du roman Petit choeur à abside ou chevetplat, nef unique sur laquelles’accolent des chapelles posté-rieures, clocher carré à arcaturesou à peigne, portail méridional,voici quelques traits communs à la constellation des églisesromanes du pays. A l’abri desforts villageois et des comman-deries hospitalières et templières,elles se profilent aussi souventdans un décor naturel qui renforceleur pouvoir d’attraction.Les anciennes chapelles castralesqui prolongent les promontoiresrocheux sont emblématiques du territoire.

Aux sources du décorLa sculpture se concentre sur les chapiteaux, le portail et les modillons. De la ville auxmontagnes, traditions savantes et profanes inspirent diversementles sculpteurs. A Issoirel’influence biblique s’exprimeclairement sur les chapiteaux historiés du chœur avec laPassion du Christ. Dans la nef,modèles antiques et moraleambivalente du bestiaire romancohabitent au milieu d’un universvégétal. A Mailhat ces influencesse conjuguent pour créer un richedécor. Enfin d’Orsonnette à La Godivelle, d’énigmatiquesfigures envahissent en toute liberté les corniches.

Innovations et redécouverteLe “vaisseau” de l’église Saint-Dizaint d’Ardes montre que les innovations gothiques ont trouvé une expression aboutie dans les campagnes. Ce style perdure ensuite longuement, au point d’être le principal maître d’œuvre des modifications postérieures des églises. L’engouement du 19e siècle pour le Moyen âge,sur les traces de Prosper Mérimée,Viollet-Le- Duc et des Mallaypère et fils, est aussi à l’originedes édifices néo-romans dePerrier, Montpeyroux et del’importante restauration de l’abbatiale d’Issoire.

Le privilège de la défenseAvant l’an mil, certains promontoires étaient aménagésen forteresses-refuges dotées dedéfenses en terre. A partir de lafin du 10e siècle, la déliquescen-ce de l’autorité centrale favorise l’accaparement du pouvoir par les seigneurs et lamultiplication des châteaux,marqueurs territoriaux toutautant que résidence seigneurialeou organe militaire. Leurs vestigesemblématiques, donjons, tours,courtines, tout ou partie decorps de logis, sont visibles àMontpeyroux, Le Broc, Nonette,Saint-Floret, Montaigut-le-Blanc, Chalus, Champeix.

Forts et sites RevelVers 1450, l’armorial de Revelrépertorie les possessions du Duc Charles 1er de Bourbon,seigneur apanagiste d’Auvergne.Dans ce précieux document, compilant vues miniatures et armoiries des vassaux, ondécouvre l’architecture des châteaux et l’organisation des bourgs subordonnés. Certains villages ont égalementété transformés par les habitantsen refuges fortifiés, à Bansat,Mareugheol, Sauvagnat ouBoudes. Ces forts villageois serepèrent à leurs vestigesd’enceinte, à un parcellaire resserré et un bâti très dense de caves et “loges” pour les habitants et leurs biens.

La vie de châteauA la fin du Moyen âges’épanouissent dans les campagnes de nouveaux logisnobles où les attributs défensifs,même imposants, sont surtoutsymboliques : manoirs ou maisons fortes de Saint-Gervazy,Saint-Cirgues, Chaméane,Montfort. Edifié au tournantdes 15e et 16e siècles par Rigaultd’Aureille, le château deVilleneuve-Lembron en est lechef de file. Au cœur d’Issoire la bourgeoisie de robe se doted’hôtels particuliers autour del’actuelle place de la République,tandis qu’à deux pas de la ville,les châteaux de Parentignat etHauterive développent leurorganisation domaniale autourde corps de logis classiques des17e-18e siècles.

Le décor extérieur de l’église de Mailhat

fait la part belle aux chapiteaux sculptés

dans le grès, inspirés du bestiaire roman.

La chapelle romane de Saint-Hérent

jouxtait un ancien château disparu.

Sa sobriété extérieure cache

un élégant décor intérieur.

En pleine campagne, le quartier

des forts de Sauvagnat se distingue

par une architecture médiévale

très soignée.

Vers 1450, le château et le village du Broc sont représentés

dans l’Armorial de Revel, ainsi que quelques habitants …

A l’issue d’une brillante carrière

auprès des rois de France,

Rigault d’Aureille se retira

dans son nouveau château

de Villeneuve.

A l’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire les regards sont

guidés vers le chœur, les chapiteaux du rond-point et le décor

peint composé au 19e siècle par Anatole Dauvergne.

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La forme du site Souvent étagés, les villages du vald’Allier développaient autourd’eux une organisation concen-trique : en lisière des maisons, les potagers aux murs clos, ensuiteles parcelles de vignes, enfin vergers et cultures au bas descoteaux. Sur les plateaux duLivradois et du Cézallier, chefs-lieux, hameaux et domaines sedistinguent par leur éparpillementdans les clairières et en borduredes pâtures, si possible à l’abrides vents dominants. Plusieursvillages troglodytes se sontexceptionnellement nichés dansles falaises en tuf des vallées desCouzes.

De la roche au murDu sous-sol à l’habitat, toutes lesnatures de roche se rencontrent : pierres volcaniques et grès sédimentaires, mais aussi granites,gneiss, schistes, briques d’argile,calcaires. Chaque matériau disponible en abondance peutêtre utilisé de façon systématique,alors que certains villages, situésau contact de sols différents, présentent des murs appareillés enblocage de moellons polychromes. L’usage des pierres taillées étaitprincipalement réservé auxouvertures, avec l’emploi de nouveaux matériaux à partir du 19e siècle : briques et pierresde Volvic, acheminées par le rail.

Du couderc au foirailLe couderc est une place herbeusecommune. Il réunit les élémentscollectifs, sert de pacage et deprolongement à la maison. Il estcourant dans le Livradois oùc’est autour de lui que le bâti sedistribue : logis, étables et granges,accolés ou disposés en L.Dans le Cézallier les hameauxs’organisent souvent en barriadesou rangées de maisons et annexes,aux toits d’ardoises à forte pente,hérités des couvertures de chaume. A l’entrée de certainschefs-lieux, le vaste espace dufoirail accueillait à la dévalade les foires aux bestiaux.

La maison vigneronneLa renommée de la culture viticole a durablement influencél’architecture des bourgs, bienau-delà des zones viticoles. Le modèle le plus typé est lelogis compact du vigneron ou polyculteur-éleveur. Adapté aux villages resserrés, il superpose cave, cuvage oubergerie en bas, habitation àl’étage, pigeonnier au sommet.En façade, le perron couvert ou estre, est un espace semi-privé emblématique. Bordéed’une génoise, la toiture à uneou deux pentes de tuiles canal,confère à cet habitat un caractère méridional.

Fermes et domainesEn général se mêlent dans lesbourgs du val d’Allier maisonsétroites aux façades alignées surla rue et semis de bâti agricole :caves, pigeonniers, granges, loges à porcs. On y observeaussi des fermes, où logis etannexes agricoles se distribuentautour d’une cour qui s’ouvre surla rue par un portail ornemental.La maison de maître est égale-ment très répandue. Elle estbâtie sur un plan carré avecchaînages d’angle en pierre de Volvic, toiture à deux ouquatre pentes, baies rectilignes. En périphérie des bourgs on rencontre d’opulentes variationsde ce modèle, cœur des domainesde polyculture céréalière.

Abris temporairesLa tonne de vigne servait d’abriet de remise au vigneron. Elle setransforme parfois, dans lesvignes, en lieu de villégiatureavec perron, cheminée, tonnelle. Sur les plateaux se cachent lesabris en pierre sèche des bergers. Au fil des coteaux, les pigeonniersdéveloppent leur riche typologie :côté plaine, tour carrée avec toiture de tuiles canal inclinéevers l’est ; côté montagne, tourcirculaire avec toiture coniqueen lauze. Sur le Cézallier, lesburons d’estive abritaient hommeset bétail. Dans ces maçonneriesde pierre couvertes de lauzes oud’ardoises, on transformait lelait en fromage.

Les cités minièresDe nouvelles architectures sediffusent discrètement à partirdu bassin minier, ouvert auxinfluences, ou de la villed’Issoire, qui s’industrialise. Styles néo-classique, éclectique,école régionaliste, art nouveaupuis art déco, impriment leurmarque sur les façades des 19e et20e siècles. Le développement dubassin de Brassac s’accompagne de l’apparition d’un habitat qui s’intercale entre les bourgsruraux : les cités minières.Construites pour accueillir les ouvriers venus de l’étranger,les petites maisons groupées par deux, quatre ou plus, sontdotées de jardins individuels.

Ambiance caractéristique des villages resserrés des vallées

des couzes. Les maisons étroites à étages se distinguent

à peine du pigeonnier aux murs surélevés.

Le plus bel ensemble de petit

patrimoine dédié à l’eau se situe

à Ternant-les-Eaux.

Cette maison de Boudes est

une des rares à avoir conservé

un perron extérieur protégé

par un auvent ou courcour.

Sur les plateaux, l’habitat des hameaux se développe

sans contrainte, les longues granges-étables s’alignent

sur la maison d’habitation.

Cette façade de style

éclectique fut réalisée

en 1883 pour la Caisse

d’Epargne d’Issoire.

L’habitait troglodytique se niche

dans les tufs de Perrier

et du Cézallier.

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Effets polychromesLes constructeurs du Moyen âgeont joué de la matière et de lalumière pour créer des effets graphiques. Sur les édificesromans, les maîtres d’œuvre ontparfois agencé des pierres de différentes couleurs pour créerun décor. En témoignent parfaitement les mosaïques du chevet de l’abbatiale d’Issoireoù alternent matériaux sédimentaires et volcaniques. A Sauxillanges, arkoses blondeset roses s’intercalent sur les claveaux d’une ancienne église du prieuré clunisien.

Les peintures muralesLorsqu’elles sont réalisées àl’intérieur des édifices, les peintures sont appliquées aprèsdessin sur un enduit à la chaux,frais ou réhumidifié. Jusqu’au 19e siècle et la découverte descolorants synthétiques, lesoxydes minéraux sont la princi-pale base des couleurs, mais desmatières végétales ou animalessont aussi employées. Au Moyen-âge, les ocres rouge et jaune, le noir et le blanc, dans une certaine mesure le vert et de plusen plus le bleu, sont les couleursdominantes. Selon les contextes,l’usage des couleurs et de leurcombinaison peut être porteur de sens.

La couleur fille de lumièreLes théologiens du Moyen âgeassocient la couleur à la lumièredivine et dans la pratique médiévale, le décor peint achèvela construction de l’église. Ancien et nouveau Testaments,Vies des saints inspirent en priorité les figurations. A Champeix, l’église Saint-Jeanrenferme quelques fragments du banquet d’Hérode. Aux14e et 15e siècles, le thème de la mort se devine dans la peinture votive de l’église du Chastel à Saint-Floret et prédomine à Issoire dans la représentation du Jugementdernier, un des thèmes favoris du Moyen âge.

Les couleurs de MarieLa dévotion mariale est un phénomène majeur dans lemonde chrétien byzantin et occidental. Encouragé parl’Eglise, le culte de la Mère deDieu rencontre la piété populaire. L’Auvergne romane est le foyerde production des statues enbois peint de Vierges assises à l’Enfant, dites en Majesté.Ces figures solennelles privilégient une approche symbolique. Si l’évolution dusentiment religieux humaniseensuite la représentation de la Vierge, elle demeure paréejusqu’au 17e siècle d’une robe de couleur rouge, symbole deson humanité et d’un manteaubleu, signe de son élection divine.

Des sujets profanesA la fin du Moyen âge l’art seigneurial prend de l’ampleur.De nouveaux sujets inspirent les peintres des logis nobles. Le château de Saint-Floret abrite treize scènes rescapées de l’unique représentationconnue du roman de Tristan.Elles se déroulent en registressuperposés occupant toutes les surfaces hautes de la salle.Sur fond de ciel rouge, la miseen scène des combats chevale-resques use de détails réalistes et s’essaie à la perspective. Le château de Villeneuve est un conservatoire de peinturesmurales de la Renaissance. Motifs héraldiques et figuresmythologiques, scènes agresteset combats s’inscrivent dans une profusion de médaillons et de cartouches.

Relevés et pochoirsAu 19e siècle, les restaurateursredécouvrent la polychromiemédiévale sous les badigeons et les décors postérieurs. A nouveau et dans un esprit de restitution, ils couvrentcolonnes, arcs et nervures de frises géométriques ou végétales et réalisent sur les culs-de-four d’imposantsChrist en Gloire. Toutefois, la systématisation du pochoir,ou de nouvelles associations de couleurs, distinguent cespeintures de leurs modèles.Beaucoup d’églises du paysconservent de tels décors, sansdoute en référence à l’ensemblecomplet, réalisé en 1859 dansl’abbatiale d’Issoire à partir desplanches d’Anatole Dauvergne.

Décors de façadesTrès esthétiques pour l’œilcontemporain, les appareillagespolychromes des murs étaientpourtant souvent destinés à êtrerecouverts. Sur les façades enparticulier s’appliquaient lesenduits lisses au mortier dechaux, recouverts par un badigeon coloré. La composi-tion de la façade était finaliséepar des bandeaux, frises, chaînages d’angles, faux encadrements aux couleurscontrastées. Attribut social au 19e siècle, ces décors peintss’appliquent par ailleurs à un seul bâtiment agricole, le pigeonnier, emblème de la civilisation viticole auvergnate.Au sommet des murs, les génoises de tuiles rouges servaient à protéger les enduitsde l’eau.

A l’abbatiale d’Issoire, les couleurs parachèvent

la sculpture du chapiteau de la Cène.

La pierre de Volvic se prête

à des jeux d’ombre et

de lumière sur le visage

d’une sirène de la fontaine

aux Lions de Plauzat.

Le combat de Palamède sur une des scènes

des peintures murales du 15e siècle

de Saint-Floret.

Frontalité et solennité prime

dans cette représentation

de la Vierge en Majesté

de Colamine-sous-Vodable.

Le jeu des couleurs met

en valeur cette façade

de la place de la République

à Issoire.

Ce pigeonnier du Lembron conserve

un décor peint symétrique encadrant

l’accès aux nichoirs.

Chaque pierre de l’ancien château du Fromental

de Rentières raconte une histoire, mais ici

la polychromie répond plus à des nécessités

de construction que de décor.

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Mineurs et mariniersL’exploitation du charbon dansle bassin de Brassac prend sonessor au 17e siècle et ne cesseraqu’en 1978. Au 19e siècle, 2.000bateaux sont construits chaqueannée à Jumeaux par les char-pentiers de la marine. En 1794on dénombre à Brassac 321mariniers, au caractère réputéfrondeur, vivant du transport ducharbon et des marchandises. Le commerce du bois de la Margeride et du Livradoiss’effectue aussi par voie d’eau,mais le rail met un terme à labatellerie sur l’Allier vers 1850. Au 20e siècle se succèdent aufond des puits les mineurs paysans locaux puis une majoritéde mineurs étrangers.

De l’arkose à l’améthysteD’autres ressources du sol ontfait l’objet d’exploitations parfoisdurables. C’est le cas de l’arkose, le grès extrait dans le secteur deMontpeyroux et utilisé du Moyenâge au début du 20e siècle. A Ludesse et au pied du Livradois,tuileries, briqueteries, poteries etfours à chaux exploitaient argileset calcaires. A Saint-Germain-Lembron,l’usine de la Chadène utilisaitla force hydraulique de la Couzepour fabriquer des couleurscomme le brun Van Dyck,commercialisé à Paris. Enfin l’améthyste était puiséedans les filons du Livradois pour alimenter en pierre violetted’Auvergne la taillerie de Royatet les marchands espagnols.

L’industrie contemporaineAujourd’hui les industries dubassin d’Issoire ne sont plusdépendantes des ressources dusous-sol et désormais le savoir-faire prime. Autour del’aluminium et de la fonderie, des équipements automobiles etaéronautiques, l’industrie localetient une place importante àl’échelle régionale. Pour mémoire,l’atelier de laminage de l’usinePéchiney, actuelle Alcan, estconstruit en 1940 à partir desplans d’Auguste Perret. A lamême période on doit à PierreJeanneret et Jean Prouvé lespavillons démontables conçuspour répondre à la situationd’urgence de 39-40.

Artisans d’artInstallées dans le bassin minier, les ouvrières à demeure desmaisons passementières réalisaient dans les années 1920des modèles en perle de jaispour les maisons de mode parisiennes. Aujourd’hui autourdu bois, des arts de la terre et dela couleur, nombre d’artisansd’art sauvegardent et revisitentd’anciens savoir-faire. Au fil dupays vous rencontrerez facteurd’orgues, potiers et émailleurssur lave, restaurateurs de mobilier et d’œuvres d’art, etc…

La tradition fruitièreLes pommiers se plaisent sur lessols frais et humides des pré-vergers des vallées des couzes,irrigués par les béals. Malgré sanature délicate, la “pomme àbateau” d’Auvergne approvi-sionna Paris au 17e siècle. Entre 1900 et 1950, les vergersmigrent sur les terrasses abandonnées par la viticulture,le Puy-de-dôme occupe le 2e

rang de la production française. La canada primait alors au seind’une infinité de variétés et lagelée de pomme servait dematière première à la confiserieclermontoise. Noyers, pruniers,poiriers, pêchers abondaientaussi, sans oublier l’angéliqued’Issoire.

Eau de source ou nectar de vigne ?On doit au volcanisme et auxfractures du socle la présence de sources d’eaux minéraleschargées de gaz, fer et sels minéraux. A Boudes, Saint-Floret et Saurier, une végétationd’affinité maritime, dite halophi-le, pousse à leurs abords. Depuis les années 70 et grâceaux soins constants des viticulteurs, la vigne s’épanouit à nouveau sur deux terroirs historiques du pays. Autour deBoudes et Neschers, sousl’appellation Côtes d’Auvergne, les viticulteurs reconquièrent les terrasses et plantent pourprincipaux cépages pinot noir,gamay et chardonnay.

Saveurs fromagèresSi la fabrication traditionnelledu fromage dans les burons del’estive a vécu, la transhumancese poursuit avec les bêtes à viande, dont la rousse et savou-reuse salers aux majestueusescornes. Plus que jamais, floredes prairies et sols volcaniques donnent aux cinq AOCd’Auvergne leurs parfums si reconnaissables : fourmed’Ambert, cantal, salers, saint-nectaire et bleu d’Auvergne,sans compter chèvres et brebis.Près de Montaigut-le-Blanc, le quartier des caves viticoles de Saint-Julien sert aussi pourl’affinage du saint-nectaire, également pratiqué dans lescaves d’Issoire.

Les ateliers des potiers présentent

les réalisations contemporaines

d’un savoir-faire plurimillénaire.

C’est autour de Champeix

que l’on vient s’approvisionner

en pommes.

La qualité des pâtures d’altitude est une des clés de la saveur du saint-nectaire

et de la viande salers.

Saint-Nicolas, patron des mariniers

de l’Allier, à Brassaget.

Page 8: laissez-vous le pays d’Issoire Val d’Allier Sud · 2011-02-15 · Au sud-ouest du pays s’étend le vaste Cézallier : en ce haut “pays du seigle”, le socle primaire est

Allier

Allier

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CouzePavin Pavin

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L’Eau-Mère

L’Ailloux

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D. 214

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Signal du Luguet1551

Le Montcelet738m

Puy d'Ysson856m

Puy de Brionnet927m

D. 99

6

Couze

Saint-Nectaire

St-Pierre-Colamine

Valbeleix

Yronde-et-Buron

St-Diéry

Brioude

Blesle

Auzon

Saint-Amant-Tallende

Vic-le-Comte

Clermont-Fd

Saint-Germain-l'Herm

Cunlhat

Besse etSaint-Anastaise

Ambert

St-FlourAurillac

Le Mont-DoreLa Bourboule

Le Puy

Roche-Charlesla-Mayrand

St-Alyre-ès-Montagne

Mazoires

La Chapelle-Marcousse

Rentières Madriat Beaulieu

Auzat-la-Combelle

LamontgieOrsonnette

Le Breuilsur-

Couze

Nonette Mailhat

Esteil

St-Jean-St-Gervais

Brassac-les-MinesCollanges

Boudes

Antoingt

Solignat

Mareugheol Gignat

BergonneVodableTourzel-

Ronzières

St-HérentChalus

Ternant-les-Eaux

St-Vincent

St-Cirguessur-Couze

Clémensat

Chidrac

Villeneuve

Le Broc

SugèresSt-Babel

Chaméane

St-Yvoine

Sauvagnat-Ste-Marthe

Perrier

Meilhaud

Vichel

Charbonnier-les-Mines

Valz-sousChâteauneuf

Champagnatle-Jeune

La Chapellesur-Usson

Bansat

St-Martin-des-Plains

St-Rémy-de-Chargnat

Varennessur-Usson

Aulhat-St-Privat

Flat

Orbeil

Brenat

Parentignat

Les Pradeaux

Usson

Vernetla-Varenne

St-Etiennesur-Usson

St-Jeanen-Val

Chassagne

Saurier

Creste

Grandeyrolles

Ludesse

La Sauvetat

Coudes

MontpeyrouxParentPlauzat

Chadeleuf

Pardines

Montaigut-le-Blanc

VerrièresSt-Floret

Courgoul

Dauzat-surVodable

Anzat-le-Luguet

Apchat

Augnat St-GervazyMoriat

La Godivelle

Egliseneuve-des-Liards

St-Quentin-sur-Sauxillanges

A. 75

A. 75

N. 9 N. 102

CHAMPEIX

ST-GERMAIN-LEMBRON

ARDES

JUMEAUX

ISSOIRE

Peslières

St-Martin-d’Ollières

SAUXILLANGES

Mégemont

Couz

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D.32

D.32

D.26

D.26

D.23D.721

D.721

D.48

Neschers

Principaux sites du Pays d'art et d'histoire

ArdesEglise gothique,Site et bourg des Mercoeurs

Auzat-la-CombelleSite et habitat miniers

Anzat-le-LuguetSignal du Luguet, Cirque d'Artoux Tour romane de Besse

BansatVillage et église fortifiés

BoudesVillage médiéval et viticoleLa Vallée des Saints (site protégé)

Brassac-les-MinesMusée de la mine et Musée Peynet

Le BrocSite médiéval

ChampeixSite du château, église et bourg médiévaux, jardins et terrasses

ChadeleufFort villageois

ChalusChâteau (PP), village viticole, Chapelles

ChaméaneSite de l’église et du château (PP)

CoudesPont, béal et rives de l'Allier

CourgoulSite des pailhats, anciennes terrasses de culture

ChassagneMégemont, vestiges de l'abbaye cistercienne

Dauzat-sur-VodablePromontoire et église

EsteilVestiges du prieuré

La GodivelleEglise, architecture ruraleLacs et tourbières (réserve naturelle des Sagnes)Paysages d'estive

IssoireEglise romane, tour de l'HorlogePlace de la République Jardins d'Hauterive

LamontgieMailhat, village et église romane

MareugheolVillage fortifié et église

MeilhaudQuartier des forts

MontpeyrouxTour romane, village fortifié et terrasses Plus beau village de FranceMontaigut-le-BlancSite et village médiévalCaves de Saint-Julien

MoriatPorte fortifiée et église

NonettePromontoire volcanique Panorama et vestiges du châteauEglise, portail roman

OrbeilJardin des Senteurs

OrsonnetteEglise romane

ParentignatChâteau, parc et jardins

PerrierVillage troglodyte

PlauzatArchitecture médiévale et église romane

RentièresPanoramas et villages du Bourg et duFromental, gorges de Rentières

Roche-Charles-la-MayrandChapelle de Roche-Charles

Saint-Alyre-es-MontagneLac, Mont Chabrut, site de l'église

Saint-BabelForêt de la Comté

Saint-CirguesChâteau en réhabilitation

Saint-FloretAncien château et peintures muralesEglise perchée, Plus beau village de FranceSaint-HérentPromontoire et église

Saint-Germain LembronBourg médiéval et ruralQuartier des béals et jardins

Saint-GervazyVillage et châteauVierge romane

Saint-Jean Saint-GervaisSite de l'église perchée

Saint-YvoinePanorama et site de l'église

SaurierQuartier et pont médiévaux Pic et panorama de Brionnet

Sauvagnat-Sainte-MartheQuartier médiéval des forts

SauxillangesVestiges du prieuré clunisienArchitecture médiévale et rurale

SolignatPuy d'Ysson

Ternant-les-EauxEglise et place

Tourzel-RonzièresPanorama et église de Ronzières

UssonPic et orgues volcaniquesEglise, architecture médiévaleet rurale Plus beau village de FranceVernet-la-VarenneChâteau médiéval, expositions

VichelPic et plateau volcanique du Montcelet

VilleneuveChâteaux et peintures muralesEglise, architecture traditionnelle

VodableArchitecture médiévale et traditionnelleEglise romane de ColamineVierge romane

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A partir de l’été 2009AUDIO VISITES au04 73 55 29 63Par téléphone mobile(coût communication standard)Dépliant-carte disponible à l’Office de Tourisme desPays d’Issoire -Val d’Allier

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RenseignementsRéservations :

Pays d’IssoireVal d’Allier Sud

Place du Postillon63500 Issoire

Tél. 04 73 55 90 [email protected]

Agence locale de TourismePlace du Général de Gaulle

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www.sejours-issoire.com

Le Pays d’Issoire Val d’Allier Sud appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire…

Le Ministère de la culture et de la communication, direction de l’architecture, attribue l’appelation Villes et Pays d’art et d’histoireaux collectivités locales qui animent leur patrimoine.Il garantit la compétence des guides conférenciers et des animateurs dupatrimoine et la qualités de leurs actions.Des vestiges antiques à l’architecture du 21ème siècle, les villes et paysmettent en scène le patrimoine dans sa diversité.Aujourd’hui, un réseau de 130 villes et pays vous offre son savoir-fairesur toute la France.

Le service animation du patrimoine

coordonne les initiatives du Pays d’Issoire Val d’Allier Sud, Pays d’art et d’histoire. Il propose toute l’année des animations pour les habitants, les visiteurs et les scolaires. Il se tient à votre dispositionpour tous vos projets.

A proximité

Le Haut-Allier, le Forez, Riom Communauté, Moulins, le Pays de Saint-Flour et la Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay bénéficient de l’appelation Villes et Pays d’art et d’histoire.

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