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CHF 5.– / EURO 4.– 1/2012 La protection animale n’a pas de frontières La protezione degli animali non ha limiti

L'Ami des Animaux 1/2012

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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA Edition 1/2012

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Page 1: L'Ami des Animaux 1/2012

CHF 5.– / EURO 4.– 1/2012

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. A placer sans chats!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

La protection animalen’a pas de frontières

La protezione degli animali non ha limiti

Page 2: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 32

EditorialE

4 Réglementation Les élevages de volailles en batterie font de la résistance.

5 Ethique Plutôt nues qu’en fourrure.

6-7 Elevage Un label pour la détention correcte des chevaux.

8-9 Delphinariums Mortelle passion pour les dauphins.

10-12 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.

13 Soutien PSA Pink Collar: un espoir pour les chiens en Chine.

14-15 Chine «Beautiful Killers» remporte le concours d’affiches.

16-18 Saïmiris Pleins de vie malgré leur aspect.

19 Service Page des sections.

20 Regolamento Raggirato l’allevamento in batteria.

21 Etica Meglio nude che in pelliccia.

22-23 Allevamento Un marchio per la custodia corretta dei cavalli.

24-25 Delfinari Mortale amore del delfino.

26-27 Saimiri Sono anche chiamati testina di morto.

28 Supporto PSA Pink Collar: speranza per i cani in Cina.

29 Cina «Beautiful killer» è il cartellone vincente.

30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.

Campagne de diffamation et scriboullards

L’AMI DES ANIMAUXOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSANo 1, mars 2012, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com

Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · Basel-Stadt· Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Heiden · Horgen · interla-ken · Jura/aJPa · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaff-hausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · refuge de darwyn Bernex · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · Schweizer Jugendtierschutz · Schweizer Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · VaZ Verein aquarium Zürich

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to L’AMICO DEGLI ANIMALIOrgano ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSANo 1, marzo 2012, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com

Di campagne diffamatorie

e scribacchini

Editorial

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans le cadre de la révision en cours de l’ordonnance sur la protec-tion des animaux, la PSA demande que soit introduite une obliga-tion de respect de l’éthique de protection animale pour les chasseurs dans la pratique de leur passion. En réalité, on devrait parler ici d’une évidence puisque chaque chasseur aime à se prévaloir de son état de conservateur et d’infirmier de la faune, voire de protecteur des animaux. Pourquoi dès lors ces mêmes chasseurs montent-ils aux barricades si l’on ose toucher à certaines de leurs pratiques aussi démodées que dépassées?

Ainsi désirons-nous par exemple une interdiction de la chasse au terrier, déjà refusée il y a quelques années mais qui aujourd’hui, selon un récent sondage d’opinion indépendant, serait acceptée par plus de 80% de la population. Pour la plupart des Suissesses et des Suisses en effet, cette lutte souterraine entre le chien et le renard est une forme de chasse cruelle qui n’a plus sa place dans le monde moderne. Il est en outre franchement sadique d’utiliser des renards capturés vivants pour former les canidés à cette chasse au terrier: si les chiens peuvent sembler y trouver du plaisir, il en va évidem-ment tout autrement de l’animal acculé. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à savoir de quelle manière ces goupils sont déte-nus, ni combien de temps ils sont utilisés à ce jeu cruel avant d’ar-river au bout de leur calvaire. Il est dommage que nous n’ayons encore trouvé personne dans le milieu des chasseurs qui veuille répondre à ces questions. Cette citation du président d’une société de chasseurs parue récemment dans les médias – les protecteurs des animaux ont entamé une campagne de diffamation contre la chasse au terrier – est sans nul doute une tentative de diversion pour masquer la réalité.

Le lobby des chasseurs est d’ailleurs beaucoup plus loquace dans une lettre de lecteur émanant du président de ChasseSuisse et paru en décembre 2011. Il plaide pour promouvoir les interventions contre les nuisances des loups et des lynx, ce qui en clair signifie que leur protection doit être remise en question. Il espère que cela aussi de-vra être compris tôt ou tard par les scribouillards. Donc, aux yeux de certains chasseurs, je suis un scribouillard parce que j’ai un autre point de vue sur la responsabilité de l’homme face à toutes les es-pèces animales, même pour celles considérées comme nuisibles par les milieux de la chasse. Cela n’est pas un problème pour moi. Mais je me demande cependant si le président de ChasseSuisse connaît vraiment la véritable importance de l’écriture dans l’histoire.

Cordialement vôtre

Care lettrici e cari lettori,

Nell’ambito dell’attuale revisione dell’ordinanza federale sulla caccia, la PSA esige che vengano messe in pratica le fondamenta dell’etica sulla protezione animali. Alcune cose non sembrano infatti essere sott’intese: quale cacciatore infatti non si considera anche un curatore e protettore degli animali? Perchè però gridano «al lupo» se vengono messe in gioco le loro tradizioni oramai sorpassate?

Noi esigiamo pertanto un divieto della caccia con i terrier, la quale, da un’inchiesta indipendente, già da anni è stata rifiutata dall’80% della popolazione. Per questa grande maggioranza de-gli svizzeri, i combattimenti sotto terra tra cane e volpe rappre-sentano una forma di caccia intollerabile ai nostri tempi. Oltre a ciò trovo alquanto sadico che innoque volpi vengano abusate per addestrare i terrier. I cani si divertono, ma le volpi?

Fino ad oggi non siamo riusciti a sapere come questi animali selvatici sono custoditi, quando non vengno adoperati per am-maestrare i cani e per quanto tempo devono prendere parte a questo crudele gioco, fin che diventano inservibili. Peccato che nessuno dell’ambiente di caccia abbia saputo dare una risposta. «Gli animalisti sostengono una campagna aizzosa contro la caccia in tana» – questa breve citazione apparsa sui giornali ap-partiene al presidente di un’associazione di caccia, alla disperata ricerca di deviare il tema.

La lobby della caccia è normalmente più loquace, come ha dimostrato una lettera del dicembre 2011 scritta dal presidente di JagdSchweiz. Esige che per i «danneggiatori» come lupi e linci possa venir effettuata una regolazione, ovvero che la protezione sia ridotta. E spera che «questo venga compreso, prima o poi, anche dagli scribacchini». Agli occhi di certi cacciatori io sono uno scribacchino dato che mi assumo responsabilità per tutte le specie animali, anche per quelli considerati come danneggiatori. Naturalmente non ho alcun problema. Mi domando solamente se il presidente della JagdSchweiz mi può spiegare, che significato viene dato nella storia recente alla parola «scribacchino».

Cordialmente, il vostro

Heinz LienhardPrésident de la Protection Suisse des Animaux PSA / Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA

l’aMi dES aNiMaUX 1/2012 l’aMiCo dEGli aNiMali

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EditorialE

4 Réglementation Les élevages de volailles en batterie font de la résistance.

5 Ethique Plutôt nues qu’en fourrure.

6-7 Elevage Un label pour la détention correcte des chevaux.

8-9 Delphinariums Mortelle passion pour les dauphins.

10-12 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.

13 Soutien PSA Pink Collar: un espoir pour les chiens en Chine.

14-15 Chine «Beautiful Killers» remporte le concours d’affiches.

16-18 Saïmiris Pleins de vie malgré leur aspect.

19 Service Page des sections.

20 Regolamento Raggirato l’allevamento in batteria.

21 Etica Meglio nude che in pelliccia.

22-23 Allevamento Un marchio per la custodia corretta dei cavalli.

24-25 Delfinari Mortale amore del delfino.

26-27 Saimiri Sono anche chiamati testina di morto.

28 Supporto PSA Pink Collar: speranza per i cani in Cina.

29 Cina «Beautiful killer» è il cartellone vincente.

30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.

Campagne de diffamation et scriboullards

L’AMI DES ANIMAUXOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSANo 1, mars 2012, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com

Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · Basel-Stadt· Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Heiden · Horgen · interla-ken · Jura/aJPa · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaff-hausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · refuge de darwyn Bernex · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · Schweizer Jugendtierschutz · Schweizer Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · VaZ Verein aquarium Zürich

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to L’AMICO DEGLI ANIMALIOrgano ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSANo 1, marzo 2012, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com

Di campagne diffamatorie

e scribacchini

Editorial

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans le cadre de la révision en cours de l’ordonnance sur la protec-tion des animaux, la PSA demande que soit introduite une obliga-tion de respect de l’éthique de protection animale pour les chasseurs dans la pratique de leur passion. En réalité, on devrait parler ici d’une évidence puisque chaque chasseur aime à se prévaloir de son état de conservateur et d’infirmier de la faune, voire de protecteur des animaux. Pourquoi dès lors ces mêmes chasseurs montent-ils aux barricades si l’on ose toucher à certaines de leurs pratiques aussi démodées que dépassées?

Ainsi désirons-nous par exemple une interdiction de la chasse au terrier, déjà refusée il y a quelques années mais qui aujourd’hui, selon un récent sondage d’opinion indépendant, serait acceptée par plus de 80% de la population. Pour la plupart des Suissesses et des Suisses en effet, cette lutte souterraine entre le chien et le renard est une forme de chasse cruelle qui n’a plus sa place dans le monde moderne. Il est en outre franchement sadique d’utiliser des renards capturés vivants pour former les canidés à cette chasse au terrier: si les chiens peuvent sembler y trouver du plaisir, il en va évidem-ment tout autrement de l’animal acculé. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à savoir de quelle manière ces goupils sont déte-nus, ni combien de temps ils sont utilisés à ce jeu cruel avant d’ar-river au bout de leur calvaire. Il est dommage que nous n’ayons encore trouvé personne dans le milieu des chasseurs qui veuille répondre à ces questions. Cette citation du président d’une société de chasseurs parue récemment dans les médias – les protecteurs des animaux ont entamé une campagne de diffamation contre la chasse au terrier – est sans nul doute une tentative de diversion pour masquer la réalité.

Le lobby des chasseurs est d’ailleurs beaucoup plus loquace dans une lettre de lecteur émanant du président de ChasseSuisse et paru en décembre 2011. Il plaide pour promouvoir les interventions contre les nuisances des loups et des lynx, ce qui en clair signifie que leur protection doit être remise en question. Il espère que cela aussi de-vra être compris tôt ou tard par les scribouillards. Donc, aux yeux de certains chasseurs, je suis un scribouillard parce que j’ai un autre point de vue sur la responsabilité de l’homme face à toutes les es-pèces animales, même pour celles considérées comme nuisibles par les milieux de la chasse. Cela n’est pas un problème pour moi. Mais je me demande cependant si le président de ChasseSuisse connaît vraiment la véritable importance de l’écriture dans l’histoire.

Cordialement vôtre

Care lettrici e cari lettori,

Nell’ambito dell’attuale revisione dell’ordinanza federale sulla caccia, la PSA esige che vengano messe in pratica le fondamenta dell’etica sulla protezione animali. Alcune cose non sembrano infatti essere sott’intese: quale cacciatore infatti non si considera anche un curatore e protettore degli animali? Perchè però gridano «al lupo» se vengono messe in gioco le loro tradizioni oramai sorpassate?

Noi esigiamo pertanto un divieto della caccia con i terrier, la quale, da un’inchiesta indipendente, già da anni è stata rifiutata dall’80% della popolazione. Per questa grande maggioranza de-gli svizzeri, i combattimenti sotto terra tra cane e volpe rappre-sentano una forma di caccia intollerabile ai nostri tempi. Oltre a ciò trovo alquanto sadico che innoque volpi vengano abusate per addestrare i terrier. I cani si divertono, ma le volpi?

Fino ad oggi non siamo riusciti a sapere come questi animali selvatici sono custoditi, quando non vengno adoperati per am-maestrare i cani e per quanto tempo devono prendere parte a questo crudele gioco, fin che diventano inservibili. Peccato che nessuno dell’ambiente di caccia abbia saputo dare una risposta. «Gli animalisti sostengono una campagna aizzosa contro la caccia in tana» – questa breve citazione apparsa sui giornali ap-partiene al presidente di un’associazione di caccia, alla disperata ricerca di deviare il tema.

La lobby della caccia è normalmente più loquace, come ha dimostrato una lettera del dicembre 2011 scritta dal presidente di JagdSchweiz. Esige che per i «danneggiatori» come lupi e linci possa venir effettuata una regolazione, ovvero che la protezione sia ridotta. E spera che «questo venga compreso, prima o poi, anche dagli scribacchini». Agli occhi di certi cacciatori io sono uno scribacchino dato che mi assumo responsabilità per tutte le specie animali, anche per quelli considerati come danneggiatori. Naturalmente non ho alcun problema. Mi domando solamente se il presidente della JagdSchweiz mi può spiegare, che significato viene dato nella storia recente alla parola «scribacchino».

Cordialmente, il vostro

Heinz LienhardPrésident de la Protection Suisse des Animaux PSA / Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA

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L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 54

Selon la nouvelle directive de l’UE, chaque

volatile doit disposer d’une surface d’au

moins 600 cm2 (à peu près une feuille A4),

ce qui représente 16,7 poules au m2. La

hauteur des cages ne doit pas être infé-

rieure à 45 cm, chacune d’entre elles de-

vant être équipée d’un nid, d’un perchoir

et d’une zone de litière. Chaque ensemble

de cages doit en outre être pourvu d’un

aménagement permettant de limer les

griffes.

Il est évident qu’une surface et une

hauteur aussi restreintes ne sauraient per-

mettre – comme auparavant – ni de vo-

ler, ni de s’ébattre. Et les aménagements

prévus, notamment les perchoirs, contri-

buent même à réduire encore l’espace

intérieur. Dès lors, comme dans les an-

ciennes cages, il est impossible de courir

ou même de marcher.

40 millions d’œufs illégaux chaque jourAujourd’hui, près de la moitié des membres

de l’UE, dont la France, les Pays-Bas, l’Ita-

lie, la Belgique, la Pologne et l’Espagne,

confinent toujours leurs volailles dans

d’anciennes cages. Pourtant, leur inter-

diction a été décidée en 1999 déjà.

Ce non-respect des délais fait que la

Commission européenne a décidé de sévir:

treize des pays membres ont été convain-

cus de violation des règles imposées de-

puis le début de l’année. Les cages dé-

sormais interdites, en grillage métal-

lique, permettaient d’entasser chacune 4

à 5 poules sur une surface de 50 x 50 cm

pour une hauteur de 40 cm à l’avant et

35 à l’arrière. L’alimentation, le ravitail-

lement en eau, l’éclairage, la ventilation,

l’enlèvement des excréments et le prélè-

vement des œufs y étaient pleinement au-

tomatisés.

L’appellation d’élevage en batteries

découle de l’entassement des cages em-

pilées les unes par-dessus les autres. L’on

pouvait ainsi en installer quatre ou cinq

couches pour exploiter un maximum de

poules sur un minimum d’espace.

Menaces de sanctionsOn estime à 40 millions les œufs illégaux

produits chaque jour dans des cages dé-

sormais interdites. La Commission de l’UE

rappelle les règles désormais en vigueur

et souligne que leur non-respect peut en-

traîner des distorsions du marché. En ef-

fet, les élevages qui ont investi dans un

nouveau matériel se voient désavantagés.

Dès lors, si les gouvernements concernés

n’apportent pas de remède dans un délai

de deux mois, plainte sera déposée auprès

de la Cour européenne de justice, laquelle

peut infliger des amendes élevées.

Peu d’améliorationMais on ne saurait se contenter de l’in-

troduction de ces nouvelles cages qui

n’apportent que peu d’amélioration aux

besoins naturels des volailles. Ces nou-

velles règles apparaissent en effet comme

purement cosmétiques. Le consomma-

teur superficiellement informé peut peut-

être s’en satisfaire, mais le défenseur des

animaux engagé saura faire la différence

entre une nouvelle version de cage et une

détention réellement respectueuse. -�

� Mark Rissi

Les batteries font de la résistance

L’interdiction des cages tradition-nelles dans les élevages de poules de l’Union Européenne est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Dès cette date, ces fameuses cages doivent répondre à de nouveaux critères pas vraiment convain-cants. Car sur le plan éthologique, elles ne représentent pas une véritable alternative.

mark rissi

La PSA ouvre des voies nouvelles dans sa

lutte contre le sanglant commerce de la

fourrure. Plutôt nues qu’en fourrure pro-

clament le modèle Jasmin Brunner et l’ex-

miss Earth-Suisse Liza Andrea Kuster en

se dévoilant sur la nouvelle affiche de la

campagne anti-fourrure de la PSA. Depuis

plus de deux ans en effet, un label de la

PSA accompagné de la phrase «Ici on ne

vend pas de fourrure animale» indique les

commerces et les marques qui refusent de

vendre ou d’utiliser la fourrure naturelle

dans leur assortiment.

Finis les vêtements en fourrure véritableAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,

Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,

Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly

Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa

Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern –

toutes ces firmes ont décidé d’écouter leur

conscience et de refuser de recourir à la

fourrure naturelle. Dès lors ce large éven-

tail de produits offre une véritable alterna-

tive à la souffrance animale. Car même si

l’industrie de la fourrure prétend offrir un

produit naturel de grande qualité, elle ne

saurait cacher le sang qui colle à ses coû-

teux vêtements et ornements

Victimes de la modeMalgré toutes les affirmations de l’indus-

trie de la fourrure et en dépit de dispen-

dieuses campagnes d’image et de pseudo-

labels, il n’y a pas de fourrure respec-

tueuse. Les élevages d’animaux à four-

rure sont toujours cruels. Des millions

d’animaux vivent une courte et doulou-

reuse vie dans une proximité révoltante et

meurent souvent au terme d’une longue

agonie. Dans les abattoirs spécialisés

chinois, des centaines de milliers d’ani-

maux sont écorchés vifs, comme l’ont

prouvé les documents vidéo de la PSA. Et

l’on estime à 80% du marché la part des

fourrures provenant de Chine, qui inonde

le monde de ses peaux bon marché. Tout

ce qui comporte des poils y est exploité.

Collecte de fourrures Parallèlement à l’événement bâlois, une

action de collecte de fourrures a été mise

sur pied en faveur de bergers nécessiteux

de Mongolie. Dans les hivers glacés de ce

pays d’Asie centrale, les vêtements démo-

dés trouvent une utilisation raisonnable

en tant que doublures pour les tradition-

nelles pelisses d’hiver des nomades. -

� Helen Sandmeier

Psa

Plutôt nues qu’en fourrureLors d’un défilé de mode mis sur pied à Bâle, la Protection Suisse des Animaux PSA s’est entou-rée de Kerstin Cook (Miss Suisse 2010) et d’autres candidates à ce titre prestigieux pour pré-senter des collections d’hiver garanties sans fourrure naturelle. Au programme, des collections signées Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée et Jack Wolfskin, de même que des équipements à la mode, des vestes polaires, des bonnets et des écharpes parfai-tement adaptées au froid sans pour autant recourir aux peaux d’animaux!

Tous sont pour une mode sans fourrures animales: l’ex-miss suisse kerstin Cook, le Président de la Psa Heinz Lienhard, le mannequin et animatrice rekha Datta, le mannequin Jasmin Brunner et l’ex-miss Earth-suisse Liza andrea kuster.

Page 5: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 54

Selon la nouvelle directive de l’UE, chaque

volatile doit disposer d’une surface d’au

moins 600 cm2 (à peu près une feuille A4),

ce qui représente 16,7 poules au m2. La

hauteur des cages ne doit pas être infé-

rieure à 45 cm, chacune d’entre elles de-

vant être équipée d’un nid, d’un perchoir

et d’une zone de litière. Chaque ensemble

de cages doit en outre être pourvu d’un

aménagement permettant de limer les

griffes.

Il est évident qu’une surface et une

hauteur aussi restreintes ne sauraient per-

mettre – comme auparavant – ni de vo-

ler, ni de s’ébattre. Et les aménagements

prévus, notamment les perchoirs, contri-

buent même à réduire encore l’espace

intérieur. Dès lors, comme dans les an-

ciennes cages, il est impossible de courir

ou même de marcher.

40 millions d’œufs illégaux chaque jourAujourd’hui, près de la moitié des membres

de l’UE, dont la France, les Pays-Bas, l’Ita-

lie, la Belgique, la Pologne et l’Espagne,

confinent toujours leurs volailles dans

d’anciennes cages. Pourtant, leur inter-

diction a été décidée en 1999 déjà.

Ce non-respect des délais fait que la

Commission européenne a décidé de sévir:

treize des pays membres ont été convain-

cus de violation des règles imposées de-

puis le début de l’année. Les cages dé-

sormais interdites, en grillage métal-

lique, permettaient d’entasser chacune 4

à 5 poules sur une surface de 50 x 50 cm

pour une hauteur de 40 cm à l’avant et

35 à l’arrière. L’alimentation, le ravitail-

lement en eau, l’éclairage, la ventilation,

l’enlèvement des excréments et le prélè-

vement des œufs y étaient pleinement au-

tomatisés.

L’appellation d’élevage en batteries

découle de l’entassement des cages em-

pilées les unes par-dessus les autres. L’on

pouvait ainsi en installer quatre ou cinq

couches pour exploiter un maximum de

poules sur un minimum d’espace.

Menaces de sanctionsOn estime à 40 millions les œufs illégaux

produits chaque jour dans des cages dé-

sormais interdites. La Commission de l’UE

rappelle les règles désormais en vigueur

et souligne que leur non-respect peut en-

traîner des distorsions du marché. En ef-

fet, les élevages qui ont investi dans un

nouveau matériel se voient désavantagés.

Dès lors, si les gouvernements concernés

n’apportent pas de remède dans un délai

de deux mois, plainte sera déposée auprès

de la Cour européenne de justice, laquelle

peut infliger des amendes élevées.

Peu d’améliorationMais on ne saurait se contenter de l’in-

troduction de ces nouvelles cages qui

n’apportent que peu d’amélioration aux

besoins naturels des volailles. Ces nou-

velles règles apparaissent en effet comme

purement cosmétiques. Le consomma-

teur superficiellement informé peut peut-

être s’en satisfaire, mais le défenseur des

animaux engagé saura faire la différence

entre une nouvelle version de cage et une

détention réellement respectueuse. -�

� Mark Rissi

Les batteries font de la résistance

L’interdiction des cages tradition-nelles dans les élevages de poules de l’Union Européenne est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Dès cette date, ces fameuses cages doivent répondre à de nouveaux critères pas vraiment convain-cants. Car sur le plan éthologique, elles ne représentent pas une véritable alternative.

mark rissi

La PSA ouvre des voies nouvelles dans sa

lutte contre le sanglant commerce de la

fourrure. Plutôt nues qu’en fourrure pro-

clament le modèle Jasmin Brunner et l’ex-

miss Earth-Suisse Liza Andrea Kuster en

se dévoilant sur la nouvelle affiche de la

campagne anti-fourrure de la PSA. Depuis

plus de deux ans en effet, un label de la

PSA accompagné de la phrase «Ici on ne

vend pas de fourrure animale» indique les

commerces et les marques qui refusent de

vendre ou d’utiliser la fourrure naturelle

dans leur assortiment.

Finis les vêtements en fourrure véritableAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,

Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,

Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly

Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa

Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern –

toutes ces firmes ont décidé d’écouter leur

conscience et de refuser de recourir à la

fourrure naturelle. Dès lors ce large éven-

tail de produits offre une véritable alterna-

tive à la souffrance animale. Car même si

l’industrie de la fourrure prétend offrir un

produit naturel de grande qualité, elle ne

saurait cacher le sang qui colle à ses coû-

teux vêtements et ornements

Victimes de la modeMalgré toutes les affirmations de l’indus-

trie de la fourrure et en dépit de dispen-

dieuses campagnes d’image et de pseudo-

labels, il n’y a pas de fourrure respec-

tueuse. Les élevages d’animaux à four-

rure sont toujours cruels. Des millions

d’animaux vivent une courte et doulou-

reuse vie dans une proximité révoltante et

meurent souvent au terme d’une longue

agonie. Dans les abattoirs spécialisés

chinois, des centaines de milliers d’ani-

maux sont écorchés vifs, comme l’ont

prouvé les documents vidéo de la PSA. Et

l’on estime à 80% du marché la part des

fourrures provenant de Chine, qui inonde

le monde de ses peaux bon marché. Tout

ce qui comporte des poils y est exploité.

Collecte de fourrures Parallèlement à l’événement bâlois, une

action de collecte de fourrures a été mise

sur pied en faveur de bergers nécessiteux

de Mongolie. Dans les hivers glacés de ce

pays d’Asie centrale, les vêtements démo-

dés trouvent une utilisation raisonnable

en tant que doublures pour les tradition-

nelles pelisses d’hiver des nomades. -

� Helen Sandmeier

Psa

Plutôt nues qu’en fourrureLors d’un défilé de mode mis sur pied à Bâle, la Protection Suisse des Animaux PSA s’est entou-rée de Kerstin Cook (Miss Suisse 2010) et d’autres candidates à ce titre prestigieux pour pré-senter des collections d’hiver garanties sans fourrure naturelle. Au programme, des collections signées Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée et Jack Wolfskin, de même que des équipements à la mode, des vestes polaires, des bonnets et des écharpes parfai-tement adaptées au froid sans pour autant recourir aux peaux d’animaux!

Tous sont pour une mode sans fourrures animales: l’ex-miss suisse kerstin Cook, le Président de la Psa Heinz Lienhard, le mannequin et animatrice rekha Datta, le mannequin Jasmin Brunner et l’ex-miss Earth-suisse Liza andrea kuster.

Page 6: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 76

En cette journée de novembre, un épais

brouillard plombe le ciel de la campagne

argovienne. Nous sommes à Boswil, où

nous visitons l’élevage Flurweid d’Heidi

Fischer et de Karl-Martin Heck. Le temps

poisseux n’a apparemment aucune in-

fluence sur les chevaux qui piaffent d’im-

patience près de la sortie de l’écurie. A

peine Heidi Fischer en a-t-elle ouvert la

porte qu’ils se lancent au grand galop à

travers le pâturage.

Vie grégaireCe n’est qu’en queue de peloton

que les deux poulains francs-

montagnards osent s’élancer à

leur tour. C’est qu’ils ne sont là

que depuis quelques jours. Heidi

Fischer compatit: «C’est difficile

pour eux. Ils viennent d’être sé-

parés de leur mère et ils doivent

maintenant apprendre à se su-

bordonner à d’autres chevaux…»

En effet, même si les

hommes considèrent volontiers

les chevaux comme des animaux

au caractère affable, il faut sa-

voir qu’une hiérarchie très stricte

règne dans un troupeau. Et il faut

du temps jusqu’à ce que cette hié-

rarchie soit bien définie.

Mais le concept de ce couple

d’éleveurs est précisément orienté

vers ce comportement de groupe. Au

lieu de séparer les poulains du reste de

la troupe, priorité est accordée au mé-

lange des âges. Les jeunes peuvent ainsi

assimiler un comportement social naturel,

comme ce serait le cas dans un troupeau

de chevaux sauvages.

Système d’écurie flexibleL’élevage argovien, constitué selon les

plus récentes connaissances éthologiques,

offre une infrastructure idéale. Comme

le prescrit le label de la PSA, les che-

vaux disposent d’une écurie et d’un en-

clos de dimensions généreuses, tous deux

constamment accessibles.

L’accès au parc d’ébats s’effectue par

un large portail séparé en deux zones: en-

trée et sortie. Ainsi les chevaux de hié-

rarchie inférieure peuvent en tout temps

éviter d’être mis dans l’embarras par des

congénères. En outre, deux box d’intégra-

tion à portes coulissantes sont à disposi-

tion dans l’écurie. Enfin, le parc extérieur

peut lui aussi être subdivisé grâce à un

système de grillage flexible.

Les nouveaux-venus peuvent ainsi

prendre prudemment contact avec le trou-

peau sans risquer des bousculades et des

contacts brutaux. Afin de prévenir les

éventuelles blessures, les chevaux en in-

tégration ainsi que les juments sont dé-

pourvus de fers à cheval.

Elevage et reproductionCe management soigneusement établi est

particulièrement adéquat car le domaine

Flurweid pratique l’éducation de jeunes

poulains fraîchement sevrés de leur mère,

lesquels restent à Boswil jusqu’à l’âge de

trois ou quatre ans. Ils retournent ensuite

chez leur propriétaire en tant que chevaux

de sport ou de promenade ou pour être

vendus.

Le couple élève lui-même des che-

vaux de race Franches-Montagnes, légers

et sportifs. Deux box spéciaux séparés per-

mettent aux juments de s’occuper de leur

poulain dans les meilleures conditions.

Alimentation séparéeDans les écuries, des problèmes peuvent

se présenter en matière d’alimentation.

Quand il s’agit de nourriture, les chevaux

ne se font guère de cadeaux et chacun

veut passer le premier. C’est pourquoi ils

sont alimentés séparément dans des man-

geoires distinctes au domaine Flurweid,

chacun recevant exactement la ration qui

lui convient et qu’il peut déguster en toute

tranquillité. En effet, le besoin de nourri-

ture est très différent entre un poulain et

un cheval adulte.

Les chevaux étant des animaux très

attachés aux habitudes, ils retrouvent tout

naturellement la mangeoire leur étant

destinée.

Ouverte aux nouvelles expériencesHeidi Fischer, venue assez récemment

dans le monde de l’élevage des chevaux, a

cependant des visées parfaitement claires:

«Je voudrais produire des chevaux à la

fois dociles et peu craintifs.» Aussi pré-

fère-t-elle garder un jeune cheval jusqu’à

quatre ans si elle estime qu’il n’est pas

encore apte à la vente. Elle a suivi la for-

mation EquigardePlus au haras fédéral

d’Avenches, et depuis se recycle en per-

manence. «Comme prochaine étape, je

voudrais apprendre comment faire courir

un cheval de bois…» s’amuse encore cette

passionnée d’hippisme qui se qualifie elle-

même de cavalière de temps libre. -�

� Matthias Brunner

Se rouler sur l’herbe, galoper en groupe à travers les pâturages, se lisser mutuellement le poil avec des congénères et se gaver de végétaux savoureux, beaucoup de chevaux ne peuvent qu’en rêver. C’est exactement pour leur permettre de goûter à ces be-soins naturels que la PSA a créé un label pour la détention cor-recte des chevaux. L’Ami des Animaux a rendu visite à l’un des premiers élevages ainsi certifiés du pays.

Un label pour la détention correcte des chevaux

PHo

tos:

Mat

tHia

s Br

unn

er

une douzaine d’élevages ont jusqu’ici obtenu le label Psa pour la détention correcte des chevaux. Les exigences de ce label sont directement adaptées aux dispositions minimales de la loi sur la protection des animaux et l’un de ses points centraux est l’obligation de détention en groupe dans les écuries et de la possibilité de sortir chaque jour en enclos libre. De plus, une pâture doit être à disposition et un journal des sorties tenu à jour.

Pour la première fois, ce label de la Psa sous-entend une surveillance totale de l’élevage. Les contrôles d’attribution portent en effet sur de nombreux critères tels que les conditions intérieures de l’étable, la lumière, la litière et l’alimentation. il est prévu un contrôle subséquent effectué à l’improviste tous les deux ans. Les élevages certifiés reçoivent une plaquette qui leur permet de prouver l’obtention du label.

D’autres informations sur le label Psa pour la détention correcte des chevaux sont disponibles sur le site internet www.protection-animaux.com ou par téléphone au secrétariat central de la Psa au no 061 365 99 99.

Confiance: Heidi Fischer et Karl- Martin Heck basent leur élevage sur un contact direct avec les chevaux.

Liberté: Les chevaux peuvent vaquer chaque jour dans la prairie.

En savoir plus sur le label PSA

Vie en groupe: Deux portes dis-tinctes permettent aux chevaux de se croiser sans problèmes.

Box d’alimentation: a chaque cheval sa propre mangeoire.

Flurweid: un des premiers éle-vages bénéficiaires du label Psa.

Page 7: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 76

En cette journée de novembre, un épais

brouillard plombe le ciel de la campagne

argovienne. Nous sommes à Boswil, où

nous visitons l’élevage Flurweid d’Heidi

Fischer et de Karl-Martin Heck. Le temps

poisseux n’a apparemment aucune in-

fluence sur les chevaux qui piaffent d’im-

patience près de la sortie de l’écurie. A

peine Heidi Fischer en a-t-elle ouvert la

porte qu’ils se lancent au grand galop à

travers le pâturage.

Vie grégaireCe n’est qu’en queue de peloton

que les deux poulains francs-

montagnards osent s’élancer à

leur tour. C’est qu’ils ne sont là

que depuis quelques jours. Heidi

Fischer compatit: «C’est difficile

pour eux. Ils viennent d’être sé-

parés de leur mère et ils doivent

maintenant apprendre à se su-

bordonner à d’autres chevaux…»

En effet, même si les

hommes considèrent volontiers

les chevaux comme des animaux

au caractère affable, il faut sa-

voir qu’une hiérarchie très stricte

règne dans un troupeau. Et il faut

du temps jusqu’à ce que cette hié-

rarchie soit bien définie.

Mais le concept de ce couple

d’éleveurs est précisément orienté

vers ce comportement de groupe. Au

lieu de séparer les poulains du reste de

la troupe, priorité est accordée au mé-

lange des âges. Les jeunes peuvent ainsi

assimiler un comportement social naturel,

comme ce serait le cas dans un troupeau

de chevaux sauvages.

Système d’écurie flexibleL’élevage argovien, constitué selon les

plus récentes connaissances éthologiques,

offre une infrastructure idéale. Comme

le prescrit le label de la PSA, les che-

vaux disposent d’une écurie et d’un en-

clos de dimensions généreuses, tous deux

constamment accessibles.

L’accès au parc d’ébats s’effectue par

un large portail séparé en deux zones: en-

trée et sortie. Ainsi les chevaux de hié-

rarchie inférieure peuvent en tout temps

éviter d’être mis dans l’embarras par des

congénères. En outre, deux box d’intégra-

tion à portes coulissantes sont à disposi-

tion dans l’écurie. Enfin, le parc extérieur

peut lui aussi être subdivisé grâce à un

système de grillage flexible.

Les nouveaux-venus peuvent ainsi

prendre prudemment contact avec le trou-

peau sans risquer des bousculades et des

contacts brutaux. Afin de prévenir les

éventuelles blessures, les chevaux en in-

tégration ainsi que les juments sont dé-

pourvus de fers à cheval.

Elevage et reproductionCe management soigneusement établi est

particulièrement adéquat car le domaine

Flurweid pratique l’éducation de jeunes

poulains fraîchement sevrés de leur mère,

lesquels restent à Boswil jusqu’à l’âge de

trois ou quatre ans. Ils retournent ensuite

chez leur propriétaire en tant que chevaux

de sport ou de promenade ou pour être

vendus.

Le couple élève lui-même des che-

vaux de race Franches-Montagnes, légers

et sportifs. Deux box spéciaux séparés per-

mettent aux juments de s’occuper de leur

poulain dans les meilleures conditions.

Alimentation séparéeDans les écuries, des problèmes peuvent

se présenter en matière d’alimentation.

Quand il s’agit de nourriture, les chevaux

ne se font guère de cadeaux et chacun

veut passer le premier. C’est pourquoi ils

sont alimentés séparément dans des man-

geoires distinctes au domaine Flurweid,

chacun recevant exactement la ration qui

lui convient et qu’il peut déguster en toute

tranquillité. En effet, le besoin de nourri-

ture est très différent entre un poulain et

un cheval adulte.

Les chevaux étant des animaux très

attachés aux habitudes, ils retrouvent tout

naturellement la mangeoire leur étant

destinée.

Ouverte aux nouvelles expériencesHeidi Fischer, venue assez récemment

dans le monde de l’élevage des chevaux, a

cependant des visées parfaitement claires:

«Je voudrais produire des chevaux à la

fois dociles et peu craintifs.» Aussi pré-

fère-t-elle garder un jeune cheval jusqu’à

quatre ans si elle estime qu’il n’est pas

encore apte à la vente. Elle a suivi la for-

mation EquigardePlus au haras fédéral

d’Avenches, et depuis se recycle en per-

manence. «Comme prochaine étape, je

voudrais apprendre comment faire courir

un cheval de bois…» s’amuse encore cette

passionnée d’hippisme qui se qualifie elle-

même de cavalière de temps libre. -�

� Matthias Brunner

Se rouler sur l’herbe, galoper en groupe à travers les pâturages, se lisser mutuellement le poil avec des congénères et se gaver de végétaux savoureux, beaucoup de chevaux ne peuvent qu’en rêver. C’est exactement pour leur permettre de goûter à ces be-soins naturels que la PSA a créé un label pour la détention cor-recte des chevaux. L’Ami des Animaux a rendu visite à l’un des premiers élevages ainsi certifiés du pays.

Un label pour la détention correcte des chevaux

PHo

tos:

Mat

tHia

s Br

unn

er

une douzaine d’élevages ont jusqu’ici obtenu le label Psa pour la détention correcte des chevaux. Les exigences de ce label sont directement adaptées aux dispositions minimales de la loi sur la protection des animaux et l’un de ses points centraux est l’obligation de détention en groupe dans les écuries et de la possibilité de sortir chaque jour en enclos libre. De plus, une pâture doit être à disposition et un journal des sorties tenu à jour.

Pour la première fois, ce label de la Psa sous-entend une surveillance totale de l’élevage. Les contrôles d’attribution portent en effet sur de nombreux critères tels que les conditions intérieures de l’étable, la lumière, la litière et l’alimentation. il est prévu un contrôle subséquent effectué à l’improviste tous les deux ans. Les élevages certifiés reçoivent une plaquette qui leur permet de prouver l’obtention du label.

D’autres informations sur le label Psa pour la détention correcte des chevaux sont disponibles sur le site internet www.protection-animaux.com ou par téléphone au secrétariat central de la Psa au no 061 365 99 99.

Confiance: Heidi Fischer et Karl- Martin Heck basent leur élevage sur un contact direct avec les chevaux.

Liberté: Les chevaux peuvent vaquer chaque jour dans la prairie.

En savoir plus sur le label PSA

Vie en groupe: Deux portes dis-tinctes permettent aux chevaux de se croiser sans problèmes.

Box d’alimentation: a chaque cheval sa propre mangeoire.

Flurweid: un des premiers éle-vages bénéficiaires du label Psa.

Page 8: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 98

Il n’est pas possible d’assurer une vie

décente à des dauphins en captivité. Si

les grands zoos dirigés scientifiquement

savent à quel point il est difficile d’assu-

rer une détention adaptée aux mammi-

fères même indigènes, garantir le bien-

être des dauphins dans les champs de

foire que sont la plupart des delphina-

riums est tout simplement chimérique!

Un bassin monotone ne saurait rempla-

cer l’habitat complexe de la mer. Mais

cette passion pour les dauphins n’est pas

seulement problématique dans les parcs

animaliers, elle l’est aussi par le nouvel

engouement que connaît la delphinothé-

rapie.

Détention conforme impossibleCet engouement pour les dauphins a en-

gendré une véritable industrie. Il y a au-

jourd’hui environ 200 delphinariums

dans le monde, dont 60 dans la seule Eu-

rope. C’est qu’un dauphin en captivité

génère des recettes annuelles estimées à

un million de francs, un éléphanteau ne

dépassant pas quant à lui le demi-mil-

lion. Tandis que la plupart des animaux

sauvages en détention dans les zoos at-

teignent des âges plus avancés qu’en li-

berté, grâce notamment au manque d’en-

nemis naturels et aux soins vétérinaires,

il en va tout différemment pour les dau-

phins. En captivité, ils meurent beaucoup

plus vite que dans la nature. Dans la mer,

un delphinidé peut facilement atteindre

50 ans, mais rares sont ceux qui dépassent

30 ans en détention.

Pour parvenir à une détention cor-

recte des animaux sauvages, il ne faut

pas surestimer leur adaptabilité. La place

disponible, leurs occupations, la compo-

sition des groupes, l’alimentation et les

possibilités de reproduction sont des élé-

ments incontournables si on veut qu’un

animal puisse bénéficier d’un environne-

ment naturel en captivité. Dans ces condi-

tions, une détention correcte en zoo est

peut-être possible pour une loutre ou un

raton-laveur, mais elle pose d’énormes

problèmes d’adaptation pour les félins,

les éléphants ou encore les otaries. Mais

pour les dauphins, les experts considèrent

qu’elle est tout simplement impossible.

Les delphinariums tuent les dauphinsEn raison de cette haute mortalité en cap-

tivité, les delphinariums sont constamment

à la recherche de nouveaux pensionnaires.

Ils en trouvent notamment aux Caraïbes,

en Russie, au Japon et en Indonésie. Dé-

fendre ce commerce comme étant pro-

fitable au maintien de l’espèce relève du

cynisme. Les captures au Japon sont par-

ticulièrement cruelles, comme à Taijii où

chaque année des centaines de dauphins,

de marsouins et de globicéphales sont mas-

sacrés. Seuls quelques beaux spécimens

sont proposés à la vente et des experts esti-

ment que pour chaque dauphin livré, deux

à dix autres meurent durant la capture ou

le transport! Les survivants sont traumati-

sés par la perte de leur famille, la panique

de la capture et le stress du transport, et

ils souffrent à leur destination de condi-

tions de vie souvent défavorables. Selon la

convention CITES, entre 1979 et 2008 ce

sont 250 delphinidés qui ont été introduits

officiellement en Europe, dont 11 en Suisse.

Dans l’océan, les dauphins parcourent

chaque jour une bonne centaine de kilo-

mètres, plongent à plus de 100 mètres de

profondeur, se jouent des vagues et des

vents, forment des troupes complexes qui

communiquent dans un langage qui leur

est propre et sondent les alentours à l’aide

d’un sonar. Prisonniers d’un delphinarium,

leur activité se résume à des actions sté-

réotypées et répétitives. Ils développent des

insuffisances dues à la qualité médiocre de

l’eau et de leur alimentation, tandis que

leur langage et leur sonar - pourtant si im-

portant pour eux - s’estompent peu à peu.

En outre, ils souffrent quotidiennement du

soleil et du bruit, leur vie se résumant à des

sauts destinés à gober des poissons morts.

Et parce que les dauphins n’ont pas comme

les hommes un visage sur lequel on peut

lire le rictus du désespoir, on en conclut

qu’ils semblent parfaitement heureux.

con

nyl

and

isto

ckph

oto

isto

ckph

oto

Le cas de Conny-LandChez nous aussi il existe un delphinarium:

il se nomme Conny-Land et est situé en

Suisse orientale. L’automne dernier, il a

fait les gros titres de la presse suite au dé-

cès consécutif de deux dauphins en raison

d’un empoisonnement aux antibiotiques.

Les compétences de ce parc animalier ont

été remises en question, le fait d’utiliser

trop fréquemment de tels antibiotiques

étant un signe évident de carences. De

plus, au cours des trois dernières années,

pas moins de huit dauphins sont morts

au Conny-Land, soit pour des causes in-

connues, soit pour des inflammations des

poumons ou des défaillances rénales, ou

encore par noyade ou euthanasie. Un tel

Mortelle passion pour les dauphinsLes dauphins exercent une grande fascination sur les hommes. Créatures hautement intelligentes et sociales, ils nous sont étrangement à la fois proches et lointains puisqu’ils vivent dans cet autre uni-vers qu’est le monde aquatique. Les dauphins nous sont devenus familiers au travers notamment de la série télévisée à succès retraçant les aventures de Flipper. Les delphinariums instrumentalisent cette fascination en important des dauphins et refusent de voir le risque mortel auquel ils les exposent!

Rien de rigolo: les dauphins ne sont pas des clowns.

Conny-Land: Une détention conforme est impossible avec les dauphins.

nombre de décès soulève un véritable pro-

blème. Certes, les conditions de déten-

tion dans ce delphinarium respectent les

normes – minimalistes il est vrai – de la loi

sur la protection des animaux, mais le bas-

sin est trop petit, trop simpliste et pas assez

profond. Les trois dauphins restants ont en

outre passé l’hiver enfermés dans une pis-

cine couverte annexe. Ce parc est certes

conforme, mais assurément pas vraiment

respectueux du bien-être animal.

Mais la résistance face à cette indus-

trie prend de l’ampleur. Près de 80’000 per-

sonnes ont signé la pétition de l’organi-

sation Oceancare, demandant aux autori-

tés de l’UE l’interdiction à l’échelle euro-

péenne du commerce des dauphins et de la

construction de nouveaux delphinariums.

Parallèlement, une motion (dite Gadient)

exige des chambres fédérales une inter-

diction du commerce des delphinidés en

Suisse. La PSA soutient cette double exi-

gence, car la détention de dauphins dans

des parcs d’attractions n’est pas justifiable

dans un pays comme le nôtre.

En effet, les delphinariums ne peuvent

se targuer d’aucune valeur pédagogique

ou scientifique. Ils ne font que donner une

image faussée des animaux sauvages que

sont les dauphins, et chaque billet d’entrée

vendu soutient par ricochet la cruauté de

leur pêche. Quiconque aime et respecte les

dauphins se refusera de céder aux sirènes

de parcs animaliers comme le Conny-

Land.- Sara Wehrli

Page 9: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 98

Il n’est pas possible d’assurer une vie

décente à des dauphins en captivité. Si

les grands zoos dirigés scientifiquement

savent à quel point il est difficile d’assu-

rer une détention adaptée aux mammi-

fères même indigènes, garantir le bien-

être des dauphins dans les champs de

foire que sont la plupart des delphina-

riums est tout simplement chimérique!

Un bassin monotone ne saurait rempla-

cer l’habitat complexe de la mer. Mais

cette passion pour les dauphins n’est pas

seulement problématique dans les parcs

animaliers, elle l’est aussi par le nouvel

engouement que connaît la delphinothé-

rapie.

Détention conforme impossibleCet engouement pour les dauphins a en-

gendré une véritable industrie. Il y a au-

jourd’hui environ 200 delphinariums

dans le monde, dont 60 dans la seule Eu-

rope. C’est qu’un dauphin en captivité

génère des recettes annuelles estimées à

un million de francs, un éléphanteau ne

dépassant pas quant à lui le demi-mil-

lion. Tandis que la plupart des animaux

sauvages en détention dans les zoos at-

teignent des âges plus avancés qu’en li-

berté, grâce notamment au manque d’en-

nemis naturels et aux soins vétérinaires,

il en va tout différemment pour les dau-

phins. En captivité, ils meurent beaucoup

plus vite que dans la nature. Dans la mer,

un delphinidé peut facilement atteindre

50 ans, mais rares sont ceux qui dépassent

30 ans en détention.

Pour parvenir à une détention cor-

recte des animaux sauvages, il ne faut

pas surestimer leur adaptabilité. La place

disponible, leurs occupations, la compo-

sition des groupes, l’alimentation et les

possibilités de reproduction sont des élé-

ments incontournables si on veut qu’un

animal puisse bénéficier d’un environne-

ment naturel en captivité. Dans ces condi-

tions, une détention correcte en zoo est

peut-être possible pour une loutre ou un

raton-laveur, mais elle pose d’énormes

problèmes d’adaptation pour les félins,

les éléphants ou encore les otaries. Mais

pour les dauphins, les experts considèrent

qu’elle est tout simplement impossible.

Les delphinariums tuent les dauphinsEn raison de cette haute mortalité en cap-

tivité, les delphinariums sont constamment

à la recherche de nouveaux pensionnaires.

Ils en trouvent notamment aux Caraïbes,

en Russie, au Japon et en Indonésie. Dé-

fendre ce commerce comme étant pro-

fitable au maintien de l’espèce relève du

cynisme. Les captures au Japon sont par-

ticulièrement cruelles, comme à Taijii où

chaque année des centaines de dauphins,

de marsouins et de globicéphales sont mas-

sacrés. Seuls quelques beaux spécimens

sont proposés à la vente et des experts esti-

ment que pour chaque dauphin livré, deux

à dix autres meurent durant la capture ou

le transport! Les survivants sont traumati-

sés par la perte de leur famille, la panique

de la capture et le stress du transport, et

ils souffrent à leur destination de condi-

tions de vie souvent défavorables. Selon la

convention CITES, entre 1979 et 2008 ce

sont 250 delphinidés qui ont été introduits

officiellement en Europe, dont 11 en Suisse.

Dans l’océan, les dauphins parcourent

chaque jour une bonne centaine de kilo-

mètres, plongent à plus de 100 mètres de

profondeur, se jouent des vagues et des

vents, forment des troupes complexes qui

communiquent dans un langage qui leur

est propre et sondent les alentours à l’aide

d’un sonar. Prisonniers d’un delphinarium,

leur activité se résume à des actions sté-

réotypées et répétitives. Ils développent des

insuffisances dues à la qualité médiocre de

l’eau et de leur alimentation, tandis que

leur langage et leur sonar - pourtant si im-

portant pour eux - s’estompent peu à peu.

En outre, ils souffrent quotidiennement du

soleil et du bruit, leur vie se résumant à des

sauts destinés à gober des poissons morts.

Et parce que les dauphins n’ont pas comme

les hommes un visage sur lequel on peut

lire le rictus du désespoir, on en conclut

qu’ils semblent parfaitement heureux.

con

nyl

and

isto

ckph

oto

isto

ckph

oto

Le cas de Conny-LandChez nous aussi il existe un delphinarium:

il se nomme Conny-Land et est situé en

Suisse orientale. L’automne dernier, il a

fait les gros titres de la presse suite au dé-

cès consécutif de deux dauphins en raison

d’un empoisonnement aux antibiotiques.

Les compétences de ce parc animalier ont

été remises en question, le fait d’utiliser

trop fréquemment de tels antibiotiques

étant un signe évident de carences. De

plus, au cours des trois dernières années,

pas moins de huit dauphins sont morts

au Conny-Land, soit pour des causes in-

connues, soit pour des inflammations des

poumons ou des défaillances rénales, ou

encore par noyade ou euthanasie. Un tel

Mortelle passion pour les dauphinsLes dauphins exercent une grande fascination sur les hommes. Créatures hautement intelligentes et sociales, ils nous sont étrangement à la fois proches et lointains puisqu’ils vivent dans cet autre uni-vers qu’est le monde aquatique. Les dauphins nous sont devenus familiers au travers notamment de la série télévisée à succès retraçant les aventures de Flipper. Les delphinariums instrumentalisent cette fascination en important des dauphins et refusent de voir le risque mortel auquel ils les exposent!

Rien de rigolo: les dauphins ne sont pas des clowns.

Conny-Land: Une détention conforme est impossible avec les dauphins.

nombre de décès soulève un véritable pro-

blème. Certes, les conditions de déten-

tion dans ce delphinarium respectent les

normes – minimalistes il est vrai – de la loi

sur la protection des animaux, mais le bas-

sin est trop petit, trop simpliste et pas assez

profond. Les trois dauphins restants ont en

outre passé l’hiver enfermés dans une pis-

cine couverte annexe. Ce parc est certes

conforme, mais assurément pas vraiment

respectueux du bien-être animal.

Mais la résistance face à cette indus-

trie prend de l’ampleur. Près de 80’000 per-

sonnes ont signé la pétition de l’organi-

sation Oceancare, demandant aux autori-

tés de l’UE l’interdiction à l’échelle euro-

péenne du commerce des dauphins et de la

construction de nouveaux delphinariums.

Parallèlement, une motion (dite Gadient)

exige des chambres fédérales une inter-

diction du commerce des delphinidés en

Suisse. La PSA soutient cette double exi-

gence, car la détention de dauphins dans

des parcs d’attractions n’est pas justifiable

dans un pays comme le nôtre.

En effet, les delphinariums ne peuvent

se targuer d’aucune valeur pédagogique

ou scientifique. Ils ne font que donner une

image faussée des animaux sauvages que

sont les dauphins, et chaque billet d’entrée

vendu soutient par ricochet la cruauté de

leur pêche. Quiconque aime et respecte les

dauphins se refusera de céder aux sirènes

de parcs animaliers comme le Conny-

Land.- Sara Wehrli

Page 10: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1110

P O L I T I Q U E A G R I C O L E

Le bien-être animal devra être ancré dans la loi sur l’agriculture

E X P E R I M E N T A T I O N A N I M A L E

Le test alternatif pour le Botox enfin admis

Swissmedic a enfin autorisé l’utilisation

du test de cellules développé par la firme

Allergan pour les produits à base de Bo-

tox, comme l’avaient fait auparavant les

services médicaux officiels américains et

canadiens.

Des dizaines de milliers de souris en

FOTO

LIA

gn

u

sOyL

enT

neT

wO

rk

La Confédération doit veiller à ce que

l’agriculture apporte une contribution es-

sentielle à la garantie du bien-être ani-

mal. Le Conseil fédéral propose d’ancrer

cette prescription dans la loi sur l’agri-

culture. Dans un message relatif à la poli-

tique agricole, il souligne que cette exi-

gence répond aux vœux des milieux de

protection des animaux. Même si aucune

modification fondamentale de la loi n’y

soit liée, on peut se réjouir de la signifi-

cation sociale de cette demande.

En effet, le Conseil fédéral place

concrètement le bien-être animal dans la

lignée des programmes de réglementation

déjà existants, tels que ceux régissant la

SST (Systèmes de stabulation respectueux

des animaux) et la SRPA (Sorties régu-

lières en plein air). Dans le cadre de ce

dernier programme, on vise une partici-

pation de 8% à l’horizon 2017.

Le Conseil fédéral reconnaît que le

taux de participation varie considéra-

blement selon les espèces animales. Si

la plupart des élevages de volailles sont

conformes aux normes SST, les élevages

de porcs ne participent qu’à 64% et ceux

de bovins à 42% seulement. Quant à la

participation au programme SRPA, elle

reste trop limitée dans certaines catégo-

ries d’élevage, celle des poulets notam-

ment.

profiteront. Car jusqu’ici le réexamen

des produits dérivés de cette matière très

toxique nécessitait le sacrifice de près de

600’000 rongeurs lors des expérimenta-

tions. Toutefois, la nouvelle méthode n’a

malheureusement pas encore été rendue

obligatoire.

La Commission du Conseil national pro-

pose à nouveau d’inscrire dans la loi l’in-

terdiction du transit des animaux de bou-

cherie par la route. Aujourd’hui, cette in-

terdiction de transit n’est ancrée que dans

une réglementation. Le Conseil national a

déjà approuvé ce changement suite à l’in-

terpellation parlementaire de l’ancienne

C O N S E I L N A T I O N A L

Les transports d’animaux de boucherie à nouveau en question

conseillère nationale Barbara Marty

Kälin. En effet, le Conseil national craint

que l’UE puisse insister sur l’annulation de

cette interdiction si elle n’est pas ancrée

dans la loi. Jusqu’ici, le Conseil des Etats

n’a jamais rien voulu savoir de ce chan-

gement, c’est pourquoi la Commission du

National revient à nouveau à la charge.

+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s

C O N S E I L D E S E T A T S

Plus de subventions

pour les tortionnaires

d’animaux

Le Conseil des Etats veut supprimer

ou réduire les paiements directs aux

exploitants qui ne respectent pas la

loi sur la protection des animaux.

Une motion allant dans ce sens, dé-

posée par le député UDC This Jenny,

a été acceptée par 22 voix contre 7.

Cette décision fait suite au cas

de ce paysan thurgovien qui, après

de multiples infractions à la loi sur

la protection des animaux, s’était

vu refuser le paiement de ses sub-

ventions directes par les autorités de

son canton. L’agriculteur avait alors

recouru devant le Tribunal fédéral,

qui lui avait donné raison. Pour la

haute cour en effet, seuls les paie-

ments directs ayant un lien avec

l’élevage peuvent être supprimés.

Le député s’est élevé contre cette

décision: pour lui, il n’est pas com-

préhensible que des tortionnaires

puissent bénéficier de subventions

de la part de la Confédération. Un

tel cadeau porte atteinte à l’image

des agriculteurs corrects.

P E A U X D E R E P T I L E S

La PSA distingue des marques

horlogèresDepuis le lancement, en 2011, de la cam-

pagne de la PSA contre l’utilisation de

la peau de reptiles pour les bracelets de

montres, plus de soixante firmes horlo-

gères suisses ont accepté officiellement de

renoncer à l’utilisation de tels produits.

La PSA a remis un certificat à chacune

d’entre elles, et elle les remercie chaleu-

reusement de cette preuve de conscience

et de prise de responsabilité vis-à-vis des

animaux et de la nature.

D U R C I S S E M E N T D E L A L O I

Interdiction du commerce des peaux de chiens et de chats

Le commerce des peaux de chats et de

chiens n’a guère trouvé de défenseurs. Le

Parlement a voté une motion demandant

au Conseil fédéral un durcissement de la

loi. Par conséquent, désor-

mais ce ne sont pas les seules

importations qui sont inter-

dites, mais également l’en-

semble de ce commerce.

En outre, cette révision de

la loi prévoit que le Conseil

fédéral peut interdire le com-

merce d’animaux entraînant

des problèmes physiques et

des détentions hors normes.

La commission concernée a recommandé

cette révision, laquelle repassera proba-

blement devant le Conseil national lors

de la session de printemps.

P E C H E

L’origine des poissons sera mieux contrôlée

La Suisse doit garantir au travers de ses

propres contrôles qu’aucun produit de

pêche illégal n’arrive dans le commerce.

La motion déposée par le conseiller natio-

nal socialiste Carlo Sommaruga a été ac-

ceptée par 26 voix contre 8 par le Conseil

des Etats. Le Conseil national avait éga-

lement approuvé la motion auparavant.

Le Conseil fédéral s’était prononcé

contre la motion, notamment parce

qu’une grande partie des poissons et de

ses dérivés provient de l’UE, où leur ori-

gine est déjà clarifiée.

FOTO

LIA

Page 11: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1110

P O L I T I Q U E A G R I C O L E

Le bien-être animal devra être ancré dans la loi sur l’agriculture

E X P E R I M E N T A T I O N A N I M A L E

Le test alternatif pour le Botox enfin admis

Swissmedic a enfin autorisé l’utilisation

du test de cellules développé par la firme

Allergan pour les produits à base de Bo-

tox, comme l’avaient fait auparavant les

services médicaux officiels américains et

canadiens.

Des dizaines de milliers de souris en

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u

sOyL

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neT

wO

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La Confédération doit veiller à ce que

l’agriculture apporte une contribution es-

sentielle à la garantie du bien-être ani-

mal. Le Conseil fédéral propose d’ancrer

cette prescription dans la loi sur l’agri-

culture. Dans un message relatif à la poli-

tique agricole, il souligne que cette exi-

gence répond aux vœux des milieux de

protection des animaux. Même si aucune

modification fondamentale de la loi n’y

soit liée, on peut se réjouir de la signifi-

cation sociale de cette demande.

En effet, le Conseil fédéral place

concrètement le bien-être animal dans la

lignée des programmes de réglementation

déjà existants, tels que ceux régissant la

SST (Systèmes de stabulation respectueux

des animaux) et la SRPA (Sorties régu-

lières en plein air). Dans le cadre de ce

dernier programme, on vise une partici-

pation de 8% à l’horizon 2017.

Le Conseil fédéral reconnaît que le

taux de participation varie considéra-

blement selon les espèces animales. Si

la plupart des élevages de volailles sont

conformes aux normes SST, les élevages

de porcs ne participent qu’à 64% et ceux

de bovins à 42% seulement. Quant à la

participation au programme SRPA, elle

reste trop limitée dans certaines catégo-

ries d’élevage, celle des poulets notam-

ment.

profiteront. Car jusqu’ici le réexamen

des produits dérivés de cette matière très

toxique nécessitait le sacrifice de près de

600’000 rongeurs lors des expérimenta-

tions. Toutefois, la nouvelle méthode n’a

malheureusement pas encore été rendue

obligatoire.

La Commission du Conseil national pro-

pose à nouveau d’inscrire dans la loi l’in-

terdiction du transit des animaux de bou-

cherie par la route. Aujourd’hui, cette in-

terdiction de transit n’est ancrée que dans

une réglementation. Le Conseil national a

déjà approuvé ce changement suite à l’in-

terpellation parlementaire de l’ancienne

C O N S E I L N A T I O N A L

Les transports d’animaux de boucherie à nouveau en question

conseillère nationale Barbara Marty

Kälin. En effet, le Conseil national craint

que l’UE puisse insister sur l’annulation de

cette interdiction si elle n’est pas ancrée

dans la loi. Jusqu’ici, le Conseil des Etats

n’a jamais rien voulu savoir de ce chan-

gement, c’est pourquoi la Commission du

National revient à nouveau à la charge.

+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s

C O N S E I L D E S E T A T S

Plus de subventions

pour les tortionnaires

d’animaux

Le Conseil des Etats veut supprimer

ou réduire les paiements directs aux

exploitants qui ne respectent pas la

loi sur la protection des animaux.

Une motion allant dans ce sens, dé-

posée par le député UDC This Jenny,

a été acceptée par 22 voix contre 7.

Cette décision fait suite au cas

de ce paysan thurgovien qui, après

de multiples infractions à la loi sur

la protection des animaux, s’était

vu refuser le paiement de ses sub-

ventions directes par les autorités de

son canton. L’agriculteur avait alors

recouru devant le Tribunal fédéral,

qui lui avait donné raison. Pour la

haute cour en effet, seuls les paie-

ments directs ayant un lien avec

l’élevage peuvent être supprimés.

Le député s’est élevé contre cette

décision: pour lui, il n’est pas com-

préhensible que des tortionnaires

puissent bénéficier de subventions

de la part de la Confédération. Un

tel cadeau porte atteinte à l’image

des agriculteurs corrects.

P E A U X D E R E P T I L E S

La PSA distingue des marques

horlogèresDepuis le lancement, en 2011, de la cam-

pagne de la PSA contre l’utilisation de

la peau de reptiles pour les bracelets de

montres, plus de soixante firmes horlo-

gères suisses ont accepté officiellement de

renoncer à l’utilisation de tels produits.

La PSA a remis un certificat à chacune

d’entre elles, et elle les remercie chaleu-

reusement de cette preuve de conscience

et de prise de responsabilité vis-à-vis des

animaux et de la nature.

D U R C I S S E M E N T D E L A L O I

Interdiction du commerce des peaux de chiens et de chats

Le commerce des peaux de chats et de

chiens n’a guère trouvé de défenseurs. Le

Parlement a voté une motion demandant

au Conseil fédéral un durcissement de la

loi. Par conséquent, désor-

mais ce ne sont pas les seules

importations qui sont inter-

dites, mais également l’en-

semble de ce commerce.

En outre, cette révision de

la loi prévoit que le Conseil

fédéral peut interdire le com-

merce d’animaux entraînant

des problèmes physiques et

des détentions hors normes.

La commission concernée a recommandé

cette révision, laquelle repassera proba-

blement devant le Conseil national lors

de la session de printemps.

P E C H E

L’origine des poissons sera mieux contrôlée

La Suisse doit garantir au travers de ses

propres contrôles qu’aucun produit de

pêche illégal n’arrive dans le commerce.

La motion déposée par le conseiller natio-

nal socialiste Carlo Sommaruga a été ac-

ceptée par 26 voix contre 8 par le Conseil

des Etats. Le Conseil national avait éga-

lement approuvé la motion auparavant.

Le Conseil fédéral s’était prononcé

contre la motion, notamment parce

qu’une grande partie des poissons et de

ses dérivés provient de l’UE, où leur ori-

gine est déjà clarifiée.

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Page 12: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1312

U S A

Fourrures interdites dans des bars

sere

na

slso

lom

on

Dn

ain

fo.c

om

isto

ckph

oto

Propriétaire de bars dans le quartier de

Manhattan, Johnny Barounis est sub-

mergé de courriels de félicitation prove-

nant du monde entier. En effet, les por-

teurs de fourrures sont refusés dans ses

établissements sis dans l’Upper East Side,

le Lower East Side et l’East Village de New

York.

En réalité, cette interdiction de la

fourrure avait été décrétée il y a déjà

une dizaine d’années, mais ce n’est que

lorsqu’elle a fait l’objet d’un article sur

internet qu’elle a été connue du grand

public. Les messages de félicita-

tion ont explosé sur la toile, en prove-

nance du monde entier. Des habitants de

Hollywood désirent ainsi imiter Barou-

nis, mais ils devront attendre 2013, soit

jusqu’à l’introduction d’une interdiction

de la fourrure dans cette ville de la côte

ouest.

A New York, cette interdiction n’a

cependant pas fait que des heureux. Il

a même fallu l’intervention de la police

pour calmer une cliente furieuse. C’est en

tant que défenseur convaincu de la cause

animale que John Barounis en est venu à

cette décision spectaculaire.

U E

Moins d’antibiotiques pour les animaux d’élevage

Le commissaire européen à la santé John

Dalli préconise de limiter l’usage des an-

tibiotiques chez les animaux d’élevage à

un minimum afin de prévenir les résis-

tances. L’administration purement pré-

ventive d’antibiotiques dans la filière ani-

G r E c E

Plus que des cirques

sans animauxLes animaux sont désormais interdits

dans les cirques grecs. Comme l’ont

souligné les médias de la péninsule

hellénique, la Grèce est un pionnier

en la matière sur le plan européen,

cette interdiction étant ancrée dans

sa nouvelle loi sur la protection des

animaux. Jusqu’ici, treize autres pays

européens ont promulgué l’interdic-

tion ou la limitation des animaux

sauvages dans les cirques.

male est une erreur qui doit être corrigée

rapidement, affirme Agra Europe. Dalli a

également critiqué l’utilisation des anti-

biotiques sans surveillance vétérinaire et

a demandé aux pays membres de partici-

per activement à son élimination.

c A n A d A

Le refus de la chasse au

phoque s’amplifieLa Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie

ont promulgué une interdiction d’importa-

tion et d’exportation des peaux de phoque.

Cette décision fait suite à celle du premier-

ministre Poutine qui, en 2009, avait interdit

la chasse aux phoques sur le territoire russe

pour des raisons de protection animale.

Avec plus de deux millions de phoques

abattus au cours de la dernière décennie,

les chasseurs canadiens détiennent un triste

record mondial. Pire, les statistiques de ce

massacre prouvent que 98% des pinnipèdes

tués au cours des cinq dernières années

n’avaient pas atteint l’âge de trois mois.

Décision: Végétarien, Johnny Barounis ne veut pas de fourrures dans ses bars new-yorkais.

+ + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E

Une nouvelle fois, le vieux triporteur

branlant a rendu l’âme. Pourtant, le béné-

vole qui s’apprêtait à entamer sa tournée

de vaccination contre la rage des chiens

de la ville de Pingyao en aurait eu bien

besoin.

Cette situation fait partie des mul-

tiples petits problèmes quotidiens ren-

contrés par Chen Qian et Zhang Yang,

les deux initiateurs de l’action de protec-

tion animale qu’ils ont décidé de mener à

terme. Une fois encore, ils devront recou-

rir à leur science de l’improvisation.

Un chemin malaiséDepuis que ces deux protecteurs des ani-

maux ont démarré leur action dans cette

ville médiévale avec le

soutien de la PSA, ils

doivent lutter contre

une inertie généralisée.

Certes, l’on reconnaît

aux chiens de nom-

breuses qualités posi-

tives, notamment au

travers des signes de

l’horoscope chinois.

Mais dans la vraie

vie, la plupart des détenteurs

d’animaux ne s’inquiètent guère de leur

santé. D’ailleurs, la République populaire

de Chine ne dispose pas encore d’une vé-

ritable loi de protection animale.

Par petits pasChen Qian et Zhang Yang ont démarré

leur campagne en faveur des chiens.

Sous l’appellation de «Pink Collar» (col-

lier rose), ils tentent de convaincre leurs

propriétaires de l’utilité du vaccin contre

la rage. Cette vaccination est gratuite, les

doses étant fournies par l’«Animals Asia

Foundation».

Les initiateurs de l’action sont tous

deux étudiants en médecine vétérinaire

à l’Université agricole de Shanxi. Ils

consacrent tous leurs week-ends libres

à cette tâche de vaccination des chiens

de Pingyao, accumulant les kilomètres

sur leur tricycle. Ce n’est pas chose fa-

cile que de convaincre les propriétaires

de la nécessité de l’intervention, la plu-

part d’entre eux n’ayant jamais entendu

parler de prévention ni de protection ani-

male.

Irrésistible marche en avantIl n’empêche que leurs efforts incessants

ont à ce jour permis la vaccination de

18% des chiens officiellement enregistrés

dans la ville.

Mais très motivés, les deux futurs

vétérinaires veulent aller plus loin. Leur

prochain objectif est de limiter la prolifé-

ration incontrôlée des chiens par le biais

de la castration. Grâce au soutien finan-

cier de la PSA et du «Marchig Trust», ils

ont mis sur pied un centre médical avec

salle d’opération, espaces de traitement et

bureau ouvert depuis octobre de l’année

dernière. -� Mark Rissi

Espoir pour les chiens en chine L’Empire du Milieu est un pays peu ouvert en ma-

tière de protection animale. Toutefois, un projet pionnier lancé dans la province chinoise de Pin-gyao marque une première ouverture.

Nous avons besoin de votre soutien

Pink Collar: Un collier de couleur rose est devenu le symbole des actions animalières à pingyao.

MERCIafin que cette action de protection animale en chine puisse continuer à être

soutenue, nous dépendons de votre aide. elle nécessite en effet un apport

financier indispensable pour l’achat de médicaments et d’équipements, ainsi

que pour la couverture des frais d’information de la population. nous vous

remercions sincèrement de votre contribution!

Page 13: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1312

U S A

Fourrures interdites dans des bars

sere

na

slso

lom

on

Dn

ain

fo.c

om

isto

ckph

oto

Propriétaire de bars dans le quartier de

Manhattan, Johnny Barounis est sub-

mergé de courriels de félicitation prove-

nant du monde entier. En effet, les por-

teurs de fourrures sont refusés dans ses

établissements sis dans l’Upper East Side,

le Lower East Side et l’East Village de New

York.

En réalité, cette interdiction de la

fourrure avait été décrétée il y a déjà

une dizaine d’années, mais ce n’est que

lorsqu’elle a fait l’objet d’un article sur

internet qu’elle a été connue du grand

public. Les messages de félicita-

tion ont explosé sur la toile, en prove-

nance du monde entier. Des habitants de

Hollywood désirent ainsi imiter Barou-

nis, mais ils devront attendre 2013, soit

jusqu’à l’introduction d’une interdiction

de la fourrure dans cette ville de la côte

ouest.

A New York, cette interdiction n’a

cependant pas fait que des heureux. Il

a même fallu l’intervention de la police

pour calmer une cliente furieuse. C’est en

tant que défenseur convaincu de la cause

animale que John Barounis en est venu à

cette décision spectaculaire.

U E

Moins d’antibiotiques pour les animaux d’élevage

Le commissaire européen à la santé John

Dalli préconise de limiter l’usage des an-

tibiotiques chez les animaux d’élevage à

un minimum afin de prévenir les résis-

tances. L’administration purement pré-

ventive d’antibiotiques dans la filière ani-

G r E c E

Plus que des cirques

sans animauxLes animaux sont désormais interdits

dans les cirques grecs. Comme l’ont

souligné les médias de la péninsule

hellénique, la Grèce est un pionnier

en la matière sur le plan européen,

cette interdiction étant ancrée dans

sa nouvelle loi sur la protection des

animaux. Jusqu’ici, treize autres pays

européens ont promulgué l’interdic-

tion ou la limitation des animaux

sauvages dans les cirques.

male est une erreur qui doit être corrigée

rapidement, affirme Agra Europe. Dalli a

également critiqué l’utilisation des anti-

biotiques sans surveillance vétérinaire et

a demandé aux pays membres de partici-

per activement à son élimination.

c A n A d A

Le refus de la chasse au

phoque s’amplifieLa Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie

ont promulgué une interdiction d’importa-

tion et d’exportation des peaux de phoque.

Cette décision fait suite à celle du premier-

ministre Poutine qui, en 2009, avait interdit

la chasse aux phoques sur le territoire russe

pour des raisons de protection animale.

Avec plus de deux millions de phoques

abattus au cours de la dernière décennie,

les chasseurs canadiens détiennent un triste

record mondial. Pire, les statistiques de ce

massacre prouvent que 98% des pinnipèdes

tués au cours des cinq dernières années

n’avaient pas atteint l’âge de trois mois.

Décision: Végétarien, Johnny Barounis ne veut pas de fourrures dans ses bars new-yorkais.

+ + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E

Une nouvelle fois, le vieux triporteur

branlant a rendu l’âme. Pourtant, le béné-

vole qui s’apprêtait à entamer sa tournée

de vaccination contre la rage des chiens

de la ville de Pingyao en aurait eu bien

besoin.

Cette situation fait partie des mul-

tiples petits problèmes quotidiens ren-

contrés par Chen Qian et Zhang Yang,

les deux initiateurs de l’action de protec-

tion animale qu’ils ont décidé de mener à

terme. Une fois encore, ils devront recou-

rir à leur science de l’improvisation.

Un chemin malaiséDepuis que ces deux protecteurs des ani-

maux ont démarré leur action dans cette

ville médiévale avec le

soutien de la PSA, ils

doivent lutter contre

une inertie généralisée.

Certes, l’on reconnaît

aux chiens de nom-

breuses qualités posi-

tives, notamment au

travers des signes de

l’horoscope chinois.

Mais dans la vraie

vie, la plupart des détenteurs

d’animaux ne s’inquiètent guère de leur

santé. D’ailleurs, la République populaire

de Chine ne dispose pas encore d’une vé-

ritable loi de protection animale.

Par petits pasChen Qian et Zhang Yang ont démarré

leur campagne en faveur des chiens.

Sous l’appellation de «Pink Collar» (col-

lier rose), ils tentent de convaincre leurs

propriétaires de l’utilité du vaccin contre

la rage. Cette vaccination est gratuite, les

doses étant fournies par l’«Animals Asia

Foundation».

Les initiateurs de l’action sont tous

deux étudiants en médecine vétérinaire

à l’Université agricole de Shanxi. Ils

consacrent tous leurs week-ends libres

à cette tâche de vaccination des chiens

de Pingyao, accumulant les kilomètres

sur leur tricycle. Ce n’est pas chose fa-

cile que de convaincre les propriétaires

de la nécessité de l’intervention, la plu-

part d’entre eux n’ayant jamais entendu

parler de prévention ni de protection ani-

male.

Irrésistible marche en avantIl n’empêche que leurs efforts incessants

ont à ce jour permis la vaccination de

18% des chiens officiellement enregistrés

dans la ville.

Mais très motivés, les deux futurs

vétérinaires veulent aller plus loin. Leur

prochain objectif est de limiter la prolifé-

ration incontrôlée des chiens par le biais

de la castration. Grâce au soutien finan-

cier de la PSA et du «Marchig Trust», ils

ont mis sur pied un centre médical avec

salle d’opération, espaces de traitement et

bureau ouvert depuis octobre de l’année

dernière. -� Mark Rissi

Espoir pour les chiens en chine L’Empire du Milieu est un pays peu ouvert en ma-

tière de protection animale. Toutefois, un projet pionnier lancé dans la province chinoise de Pin-gyao marque une première ouverture.

Nous avons besoin de votre soutien

Pink Collar: Un collier de couleur rose est devenu le symbole des actions animalières à pingyao.

MERCIafin que cette action de protection animale en chine puisse continuer à être

soutenue, nous dépendons de votre aide. elle nécessite en effet un apport

financier indispensable pour l’achat de médicaments et d’équipements, ainsi

que pour la couverture des frais d’information de la population. nous vous

remercions sincèrement de votre contribution!

Page 14: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012TIERREPORT 1/2012 1526

Le concours d’affiches anti-fourrures or-

ganisé en Chine par la PSA connaît un

succès remarquable. Depuis sa première

édition en 2007, ce ne sont pas moins de

61’317 étudiantes et étudiants en art qui

ont soumis leurs réalisations au jury du

concours.

Ces jeunes universitaires sont deve-

nus en quelque sorte des ambassadeurs

de notre vision de la protection animale.

Car au-delà du thème du commerce de la

fourrure lui-même, c’est toute la problé-

matique de sa perception dans le grand

public qu’il s’agit de transformer.

Conséquence directeCette année, la frêle étudiante en art Fang

Bing (23 ans), de l’Université Guangxi,

a remporté le premier prix du concours

avec son affiche intitulée «Beautiful kil-

lers». Pour réaliser son ébauche, elle a uti-

lisé un manteau de fourrure emprunté à

une camarade d’étude.

Au terme de son travail et avant de

rendre le manteau à sa collègue, elle lui

envoya par courriel le film de la PSA

sur le commerce de la fourrure en Chine

(www.protection-animaux.com/fourrure

et www.animal-protection.net/furtrade).

Ce court-métrage l’a bouleversée et

peu après, la camarade en question an-

nonçait sa décision de renoncer immédia-

tement au port de la fourrure et d’encou-

rager son entourage à en faire de même.

Une subtile transposition du thèmeC’est en premier lieu pour sensibiliser les

femmes que Fang Bing a choisi d’écarter

une vision de supplice animalier de son

affiche. Elle a préféré jouer la carte de la

douceur et du confort de la fourrure plu-

tôt que celle du coup de poing. Le mes-

sage – indirect – que procure l’affiche doit

secouer les sentiments et amener à la ré-

flexion, a expliqué la créatrice lors de la

présentation de son œuvre.

Des racines dans l’amour de la natureL’engagement de l’étudiante pour la pro-

tection des animaux a pris racine dans

son milieu familial. Son père est en effet

garde-forestier et son grand-père est spé-

cialisé dans la médecine chinoise tradi-

tionnelle. Depuis six ans, un chat baptisé

«Léopard» fait la joie de toute sa famille.

Au terme de ses études, Fang Bing

veut devenir enseignante. Elle s’est d’ores

et déjà fixé comme but de développer la

fibre de la protection animale chez ses fu-

turs élèves des deux sexes. -�

� Mark Rissi

zvg

«Beautiful killers» remporte le concours d’affiches

L’étudiante en art Fang Bing a remporté le premier prix du dernier concours anti-fourrures chinois. Au lieu de travailler avec des images sanguinaires, elle a choisi d’aborder le sujet par le biais de l’émotivité féminine.

Page 15: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012TIERREPORT 1/2012 1526

Le concours d’affiches anti-fourrures or-

ganisé en Chine par la PSA connaît un

succès remarquable. Depuis sa première

édition en 2007, ce ne sont pas moins de

61’317 étudiantes et étudiants en art qui

ont soumis leurs réalisations au jury du

concours.

Ces jeunes universitaires sont deve-

nus en quelque sorte des ambassadeurs

de notre vision de la protection animale.

Car au-delà du thème du commerce de la

fourrure lui-même, c’est toute la problé-

matique de sa perception dans le grand

public qu’il s’agit de transformer.

Conséquence directeCette année, la frêle étudiante en art Fang

Bing (23 ans), de l’Université Guangxi,

a remporté le premier prix du concours

avec son affiche intitulée «Beautiful kil-

lers». Pour réaliser son ébauche, elle a uti-

lisé un manteau de fourrure emprunté à

une camarade d’étude.

Au terme de son travail et avant de

rendre le manteau à sa collègue, elle lui

envoya par courriel le film de la PSA

sur le commerce de la fourrure en Chine

(www.protection-animaux.com/fourrure

et www.animal-protection.net/furtrade).

Ce court-métrage l’a bouleversée et

peu après, la camarade en question an-

nonçait sa décision de renoncer immédia-

tement au port de la fourrure et d’encou-

rager son entourage à en faire de même.

Une subtile transposition du thèmeC’est en premier lieu pour sensibiliser les

femmes que Fang Bing a choisi d’écarter

une vision de supplice animalier de son

affiche. Elle a préféré jouer la carte de la

douceur et du confort de la fourrure plu-

tôt que celle du coup de poing. Le mes-

sage – indirect – que procure l’affiche doit

secouer les sentiments et amener à la ré-

flexion, a expliqué la créatrice lors de la

présentation de son œuvre.

Des racines dans l’amour de la natureL’engagement de l’étudiante pour la pro-

tection des animaux a pris racine dans

son milieu familial. Son père est en effet

garde-forestier et son grand-père est spé-

cialisé dans la médecine chinoise tradi-

tionnelle. Depuis six ans, un chat baptisé

«Léopard» fait la joie de toute sa famille.

Au terme de ses études, Fang Bing

veut devenir enseignante. Elle s’est d’ores

et déjà fixé comme but de développer la

fibre de la protection animale chez ses fu-

turs élèves des deux sexes. -�

� Mark Rissi

zvg

«Beautiful killers» remporte le concours d’affiches

L’étudiante en art Fang Bing a remporté le premier prix du dernier concours anti-fourrures chinois. Au lieu de travailler avec des images sanguinaires, elle a choisi d’aborder le sujet par le biais de l’émotivité féminine.

Page 16: L'Ami des Animaux 1/2012

17

A les voir sauter avec habileté et vivacité

d’une branche à l’autre, on ne peut que

constater que ces gracieux petits singes

n’ont rien de morbide. Il faut chercher

l’origine de leur surnom dans l’aspect de

leur faciès qui fait penser à un crâne hu-

main avec ses orbites noires entourées de

fourrure blanche et son petit museau noir.

Le reste de sa fourrure est plus coloré, al-

lant du vert d’argile du corps au jaune-

orange moutardé des membres. Le ventre

est quant à lui blanc ou gris clair.

Sujet d’expérimentation et animal domestiqueAvec un corps d’une longueur de 26 à

rique centrale, se divisent en cinq espèces

distinctes, toutes essentiellement insecti-

vores. Ils passent la moitié de leur temps

à sauter agilement de branche et branche

à la recherche de papillons, d’araignées,

de coléoptères et autres insectes souvent

cachés sous les feuilles. Si cette chasse

s’avère insuffisante, quelques fruits,

fleurs, nectars ou bourgeons suffisent à

leur bonheur.

Mâles exhibitionnistes et femelles dominantesLorsque la période d’accouplement se fait Saïmiris

Pleins de vie malgré leur aspect

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012

exotique. Le plus célèbre d’entre eux est

sans doute le «Monsieur Nilsson» d’un des

romans suédois d’Astrid Lindgren, porté à

l’écran à plusieurs reprises, où le saïmiri

joue le rôle d’un macaque.

Aujourd’hui encore, de nombreuses

petites annonces paraissent dans la presse

et sur internet pour proposer l’achat de

tels primates. Mais aussi attachants qu’ils

puissent paraître, ils n’en restent pas

moins des animaux sauvages et leurs

exigences de mouvement sont si énormes

qu’elles rendent totalement inadéquate

une vie domestique normale. Dans les

zoos dirigés scientifiquement, on peut en

effet observer que les saïmiris sont en per-

pétuelle agitation.

En outre, cet animal qui vit habituel-

lement en communauté ne peut qu’être

malheureux en solitaire. Les jeunes mâles

en particulier passent leur temps à se cha-

mailler joyeusement et à jouer à se tirer

par la queue.

Des arboricoles très agilesCes petits singes, qui vivent dans les forêts

pluviales du bassin amazonien et d’Amé-

Savoureux insectes: C’est là leur nourriture principale, mais ils se contentent de fruits lorsque la chasse n’est pas fructueuse.

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012

36 cm sans la queue, les saïmiris – appe-

lés aussi singes-écureuils – sont plus petits

et plus légers que la plupart des primates,

les mâles étant sensiblement plus grands

que les femelles. Plus longue que le corps

lui-même, leur queue n’est pas préhensile

mais leur sert de balancier et de contre-

poids.

Leur petite taille leur vaut cependant

bien des ennuis. Parce qu’il est apparem-

ment facile à manipuler, le saïmiri a sou-

vent été utilisé comme sujet d’expérimen-

tation par l’industrie pharmaceutique ou

adopté en tant qu’animal domestique

foto

lia

keys

ton

e

Les saïmiris sont aussi appelés singes à tête de mort. Pourtant, ces petits primates américains n’ont rien de cadavérique, bien au contraire. Ils sont en effet en perpétuel mouvement. Mais leur habitat naturel est fortement menacé.

foto

lia

Pause: Durant les moments de calme, ils enroulent souvent leur queue autour de leurs épaules.

16

Page 17: L'Ami des Animaux 1/2012

17

A les voir sauter avec habileté et vivacité

d’une branche à l’autre, on ne peut que

constater que ces gracieux petits singes

n’ont rien de morbide. Il faut chercher

l’origine de leur surnom dans l’aspect de

leur faciès qui fait penser à un crâne hu-

main avec ses orbites noires entourées de

fourrure blanche et son petit museau noir.

Le reste de sa fourrure est plus coloré, al-

lant du vert d’argile du corps au jaune-

orange moutardé des membres. Le ventre

est quant à lui blanc ou gris clair.

Sujet d’expérimentation et animal domestiqueAvec un corps d’une longueur de 26 à

rique centrale, se divisent en cinq espèces

distinctes, toutes essentiellement insecti-

vores. Ils passent la moitié de leur temps

à sauter agilement de branche et branche

à la recherche de papillons, d’araignées,

de coléoptères et autres insectes souvent

cachés sous les feuilles. Si cette chasse

s’avère insuffisante, quelques fruits,

fleurs, nectars ou bourgeons suffisent à

leur bonheur.

Mâles exhibitionnistes et femelles dominantesLorsque la période d’accouplement se fait Saïmiris

Pleins de vie malgré leur aspect

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012

exotique. Le plus célèbre d’entre eux est

sans doute le «Monsieur Nilsson» d’un des

romans suédois d’Astrid Lindgren, porté à

l’écran à plusieurs reprises, où le saïmiri

joue le rôle d’un macaque.

Aujourd’hui encore, de nombreuses

petites annonces paraissent dans la presse

et sur internet pour proposer l’achat de

tels primates. Mais aussi attachants qu’ils

puissent paraître, ils n’en restent pas

moins des animaux sauvages et leurs

exigences de mouvement sont si énormes

qu’elles rendent totalement inadéquate

une vie domestique normale. Dans les

zoos dirigés scientifiquement, on peut en

effet observer que les saïmiris sont en per-

pétuelle agitation.

En outre, cet animal qui vit habituel-

lement en communauté ne peut qu’être

malheureux en solitaire. Les jeunes mâles

en particulier passent leur temps à se cha-

mailler joyeusement et à jouer à se tirer

par la queue.

Des arboricoles très agilesCes petits singes, qui vivent dans les forêts

pluviales du bassin amazonien et d’Amé-

Savoureux insectes: C’est là leur nourriture principale, mais ils se contentent de fruits lorsque la chasse n’est pas fructueuse.

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012

36 cm sans la queue, les saïmiris – appe-

lés aussi singes-écureuils – sont plus petits

et plus légers que la plupart des primates,

les mâles étant sensiblement plus grands

que les femelles. Plus longue que le corps

lui-même, leur queue n’est pas préhensile

mais leur sert de balancier et de contre-

poids.

Leur petite taille leur vaut cependant

bien des ennuis. Parce qu’il est apparem-

ment facile à manipuler, le saïmiri a sou-

vent été utilisé comme sujet d’expérimen-

tation par l’industrie pharmaceutique ou

adopté en tant qu’animal domestique

foto

lia

keys

ton

e

Les saïmiris sont aussi appelés singes à tête de mort. Pourtant, ces petits primates américains n’ont rien de cadavérique, bien au contraire. Ils sont en effet en perpétuel mouvement. Mais leur habitat naturel est fortement menacé.

foto

lia

Pause: Durant les moments de calme, ils enroulent souvent leur queue autour de leurs épaules.

16

Page 18: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/201218

A califourchon: les mères transportent leurs petits sur le dos durant cinq semaines.

proche, les mâles tentent de séduire les fe-

melles en se frappant sur le ventre et en

exhibant leurs muscles ainsi que leur attri-

but sexuel. Le principe est simple: c’est l’in-

dividu le plus «musclé» qui trouve le plus

de considération dans le monde des dames.

En dehors des périodes de procréation,

la hiérarchie est différente dans ces groupes

sociaux pouvant atteindre plusieurs cen-

taines d’individus. Là ce sont les femelles

qui sont dominantes, les mâles étant relé-

gués dans des rôles subordonnés.

A califourchon sur le dosLes femelles mettent leur progéniture au

monde au terme d’une grossesse de cinq

mois environ. Jusqu’à cinq semaines, les

petits restent accrochés à califourchon sur

le dos de leur mère puis ils commencent

à découvrir le monde par leurs propres

moyens.

isto

CkPH

oto

les saïmiris appartiennent à la famille des cébidés (cebidae), laquelle se subdivise en cinq espèces:•le saïmiri commun (saimiri sciureus) qui vit dans le nord de l’amérique du sud;•le saïmiri de Bolivie (saimiri boliviensis), qui vit dans ce pays;•le saïmiri noir (saimiri vanzolinii), qui ne vit que dans un secteur limité de l’amazonie;•le saïmiri à dos rouge (saimiri ustus) qui se distingue des autres parce que sans touffes

de poils aux oreilles;•le saïmiri à dos rouge (saimiri oerstedii) qui vit en amérique centrale (côte pacifique

du Costa Rica et Panama). Il est sur la liste rouge de l’UICN pour être menacé de dis-parition.

zoo Basel

Fiche zoologique

15

+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +

Billet du présidentAu cours de l’année 2011, nous avons en-

registré un record d’entrées en chatterie

concernant des chatons. Affaiblis et per-

clus de parasites, certains d’entre eux ne

s’en sont pas sortis, et ce malgré les soins

prodigués. Une vague sans précédent de

FIP et FELV a été constatée dans notre ré-

gion. Encore une fois, il nous semble im-

portant de relever la nécessité de vacciner

les chats pouvant sortir, car le danger de

contamination est important.

D’autre part, nous avons eu la joie de

voir notre projet d’agrandissement ac-

cepté par le service de l’urbanisme: nous

l’en remercions.

Pour la SPA Chaux-de-Fonds,

le président J.-J.Evard

Natale 2011L’anno 2012 è iniziato con grande entu-

siasmo e forti emozioni, grazie soprattutto

all’attività dei nuovi volontari che ci aiu-

tano a mantenere il nostro rifugio e che

si occupano con gioia e passione dei no-

stri animali.

Entro l’estate vogliamo costruire ac-

canto al nostro terreno uno spazio recin-

tato di circa 1000 mq dove lasciare cor-

rere i nostri cani e svolgere le nostre ma-

nifestazioni. Un ulteriore felice contributo

alla nostra attività che ci permetterà di

migliorare il benessere degli animali in

nostra custodia o in pensione. Ed ogni

novità, anche piccola, ci dà sempre una

grande soddisfazione e coraggio di conti-

nuare. Grazie ancora a tutti coloro che ci

sostengono e che pensano a noi!

Il Presidente

avv. Piero Mazzoleni

Puce électroniqueAfin d’améliorer encore la qualité d’adop-

tion de nos chats, nous avons pris la décision

d’implanter la puce électronique à tous les

chats arrivant dès le 1er janvier 2012.

Trop de chats arrivent dans notre refuge

sans aucun moyen d’identification et mal-

heureusement trop peu sont réclamés, d’où

l’importance de faire mettre la puce par votre

vétérinaire.

Tout ceci a bien entendu un coût, c’est la

raison pour laquelle nous nous voyons dans

l’obligation d’augmenter le prix de l’adop-

tion de Fr. 120.- à Fr. 160.-.

Un grand merci pour votre fidèle sou-

tien! Martine Viquerat

19

Coupon à envoyer à la Protection suisse des animaux Psa, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch

Oui, je m’abonne

L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.

J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de

Fr. _______________ à son intention.

• Il vous informe sur les activités nationales et internationales de pro-tection animale.

• Il couvre aussi l’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.

• Il donne de nombreux conseils sur les soins à donner aux animaux.

• l’aMI Des aNIMaUX est également dispo-nible par abonnement au prix de fr. 12.80 (4 éditions par année).

Mon adresse (adresse de facturation)Prénom

Nom

Rue et No

NP/Lieu

Date Signature

Bénéficiaire de l’abonnement (nous l’informerons nous-mêmes de ce cadeau)Prénom

Nom

Rue et No

NP/Lieu

Date Signature

Abonnez-vous à

L’AMI DES ANIMAUX CHF 5.– / eURo 4.– 1/2012

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. a placer sans chats!section Psa du Haut-lémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

La protection animalen’a pas de frontièresLa protezione degli animali non ha limiti

News animalières - Notizi

e d’animali

www.tierre

port.ch

È trascorso un altro anno nel quale ab-

biamo registrato un ulteriore migliora-

mento nel nostro campo di attività con-

cernente il mondo canino con l’ introdu-

zione dell’ obbligatorietà dell’identifica-

zione degli animali per mezzo del micro-

chip.

La maggioranza dei comuni si sono

dotati del lettore risparmiandoci gli in-

terventi alla ricerca dei proprietari degli

animali fuggiti o perduti. Il corso teorico

obbligatorio e l’esame della solvenza dei

nuovi proprietari di cani prima ancora

dell’acquisto dell’animale, da parte delle

polizie comunali ha già ridotto il nostro

impegno per interventi di custodie ina-

deguate.

Con la nuova legge risulta chiara la

responsabilità dei comuni nella fattispecie

con i quali siamo sempre pronti a collabo-

rare. Il presidente

Sempre meglio...

Tandis que les mâles ne s’intéressent

guère à la nouvelle génération, les mères

prennent en charge l’éducation des petits,

souvent avec l’aide d’une autre femelle

jouant le rôle de tante.

Habitat menacéComplètement arboricoles, les saïmiris ne

descendent que rarement sur le sol où ils

sont menacés par leurs prédateurs natu-

rels, serpents et rapaces notamment. Mais

pour ces populations de primates, le prin-

cipal danger est constitué par la défores-

tation galopante. -

Matthias Brunner

Page 19: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/201218

A califourchon: les mères transportent leurs petits sur le dos durant cinq semaines.

proche, les mâles tentent de séduire les fe-

melles en se frappant sur le ventre et en

exhibant leurs muscles ainsi que leur attri-

but sexuel. Le principe est simple: c’est l’in-

dividu le plus «musclé» qui trouve le plus

de considération dans le monde des dames.

En dehors des périodes de procréation,

la hiérarchie est différente dans ces groupes

sociaux pouvant atteindre plusieurs cen-

taines d’individus. Là ce sont les femelles

qui sont dominantes, les mâles étant relé-

gués dans des rôles subordonnés.

A califourchon sur le dosLes femelles mettent leur progéniture au

monde au terme d’une grossesse de cinq

mois environ. Jusqu’à cinq semaines, les

petits restent accrochés à califourchon sur

le dos de leur mère puis ils commencent

à découvrir le monde par leurs propres

moyens.

isto

CkPH

oto

les saïmiris appartiennent à la famille des cébidés (cebidae), laquelle se subdivise en cinq espèces:•le saïmiri commun (saimiri sciureus) qui vit dans le nord de l’amérique du sud;•le saïmiri de Bolivie (saimiri boliviensis), qui vit dans ce pays;•le saïmiri noir (saimiri vanzolinii), qui ne vit que dans un secteur limité de l’amazonie;•le saïmiri à dos rouge (saimiri ustus) qui se distingue des autres parce que sans touffes

de poils aux oreilles;•le saïmiri à dos rouge (saimiri oerstedii) qui vit en amérique centrale (côte pacifique

du Costa Rica et Panama). Il est sur la liste rouge de l’UICN pour être menacé de dis-parition.

zoo Basel

Fiche zoologique

15

+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +

Billet du présidentAu cours de l’année 2011, nous avons en-

registré un record d’entrées en chatterie

concernant des chatons. Affaiblis et per-

clus de parasites, certains d’entre eux ne

s’en sont pas sortis, et ce malgré les soins

prodigués. Une vague sans précédent de

FIP et FELV a été constatée dans notre ré-

gion. Encore une fois, il nous semble im-

portant de relever la nécessité de vacciner

les chats pouvant sortir, car le danger de

contamination est important.

D’autre part, nous avons eu la joie de

voir notre projet d’agrandissement ac-

cepté par le service de l’urbanisme: nous

l’en remercions.

Pour la SPA Chaux-de-Fonds,

le président J.-J.Evard

Natale 2011L’anno 2012 è iniziato con grande entu-

siasmo e forti emozioni, grazie soprattutto

all’attività dei nuovi volontari che ci aiu-

tano a mantenere il nostro rifugio e che

si occupano con gioia e passione dei no-

stri animali.

Entro l’estate vogliamo costruire ac-

canto al nostro terreno uno spazio recin-

tato di circa 1000 mq dove lasciare cor-

rere i nostri cani e svolgere le nostre ma-

nifestazioni. Un ulteriore felice contributo

alla nostra attività che ci permetterà di

migliorare il benessere degli animali in

nostra custodia o in pensione. Ed ogni

novità, anche piccola, ci dà sempre una

grande soddisfazione e coraggio di conti-

nuare. Grazie ancora a tutti coloro che ci

sostengono e che pensano a noi!

Il Presidente

avv. Piero Mazzoleni

Puce électroniqueAfin d’améliorer encore la qualité d’adop-

tion de nos chats, nous avons pris la décision

d’implanter la puce électronique à tous les

chats arrivant dès le 1er janvier 2012.

Trop de chats arrivent dans notre refuge

sans aucun moyen d’identification et mal-

heureusement trop peu sont réclamés, d’où

l’importance de faire mettre la puce par votre

vétérinaire.

Tout ceci a bien entendu un coût, c’est la

raison pour laquelle nous nous voyons dans

l’obligation d’augmenter le prix de l’adop-

tion de Fr. 120.- à Fr. 160.-.

Un grand merci pour votre fidèle sou-

tien! Martine Viquerat

19

Coupon à envoyer à la Protection suisse des animaux Psa, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch

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Fr. _______________ à son intention.

• Il vous informe sur les activités nationales et internationales de pro-tection animale.

• Il couvre aussi l’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.

• Il donne de nombreux conseils sur les soins à donner aux animaux.

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L’AMI DES ANIMAUX CHF 5.– / eURo 4.– 1/2012

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. a placer sans chats!section Psa du Haut-lémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

La protection animalen’a pas de frontièresLa protezione degli animali non ha limiti

News animalières - Notizi

e d’animali

www.tierre

port.ch

È trascorso un altro anno nel quale ab-

biamo registrato un ulteriore migliora-

mento nel nostro campo di attività con-

cernente il mondo canino con l’ introdu-

zione dell’ obbligatorietà dell’identifica-

zione degli animali per mezzo del micro-

chip.

La maggioranza dei comuni si sono

dotati del lettore risparmiandoci gli in-

terventi alla ricerca dei proprietari degli

animali fuggiti o perduti. Il corso teorico

obbligatorio e l’esame della solvenza dei

nuovi proprietari di cani prima ancora

dell’acquisto dell’animale, da parte delle

polizie comunali ha già ridotto il nostro

impegno per interventi di custodie ina-

deguate.

Con la nuova legge risulta chiara la

responsabilità dei comuni nella fattispecie

con i quali siamo sempre pronti a collabo-

rare. Il presidente

Sempre meglio...

Tandis que les mâles ne s’intéressent

guère à la nouvelle génération, les mères

prennent en charge l’éducation des petits,

souvent avec l’aide d’une autre femelle

jouant le rôle de tante.

Habitat menacéComplètement arboricoles, les saïmiris ne

descendent que rarement sur le sol où ils

sont menacés par leurs prédateurs natu-

rels, serpents et rapaces notamment. Mais

pour ces populations de primates, le prin-

cipal danger est constitué par la défores-

tation galopante. -

Matthias Brunner

Page 20: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2120

La PSA segue una nuova strada contro il

sanguinoso commercio delle pellicce. Me-

glio nude che in pelliccia: si mettono in

mostra la modella Jasmin Brunner e la

Miss-Earth-Svizzera Liza Andrea Kuster;

per la nuova campagna innovativa «anti-

pelliccia» della PSA hanno lasciato cadere

i vestiti. Da più di due anni il «marchio

anti-pelliccia della PSA» contraddistingue

con il motto «qui non si vendono pellicce

di animali» i negozi e le marche di abbi-

gliamento, che nella loro collezione non

utilizzano e non vendono vere pellicce.

Basta con abiti di vera pellicciaAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,

Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,

Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly

Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa

Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern – se

volete comperare qui da noi con buona co-

scienza e garantito senza pelliccia annotate

questi commerci.

Questa vasta scelta è una benedizione

nella lotta contro il maltrattamento degli

animali. Mentre l’industria della pelliccia

promette ai consumatori un prodotto natu-

rale di gran pregio, nasconde che ai costosi

vestiti e alle bordature di moda è appicci-

cato del sangue.

Vittime della modaMalgrado tutte le dichiarazioni dell’indu-

stria della pelliccia, malgrado milionarie

campagne d’immagine e pseudo-marchi,

non esiste pelliccia da una custodia con-

forme alla specie. Le fattorie di animali da

pelliccia sono commerci crudeli: milioni

di animali vivono una corta e dolorosa

vita in strettezze opprimenti e muoiono

di una morte lunga e tormentata. Nelle

macellerie dell’industria delle pellicce ci-

nesi ogni anno vengono scuoiati, ancora

coscienti, centinaia di migliaia di animali.

La Protezione svizzera degli animali PSA

lo ha già documentato da anni.

L’80 percento delle pellicce commer-

ciate nel mondo provengono dalla Cina.

Questo paese, dove tutto ciò che è peloso

viene lavorato, sommerge il globo intero

con pelliccie a basso costo.

Azione raccolta pellicce Nell’ambito dell’ evento di Basilea venne

inoltre effettuata un’ azione di raccolta

di pellicce in favore dei pastori indigenti

della Mongolia. Negli inverni glaciali dell’

Asia centrale gli anacronistici ritagli di

vestiti provenienti dalla Svizzera trovano

un utile impiego quali fodere dei tradi-

zionali mantelli d’inverno dei nomadi. -

� Helen Sandmeier

sts

Meglio nude che in pellicciaIn una sfilata di moda della Protezione svizzera degli animali PSA a Basilea, Kerstin Cook, Miss Svizzera 2010, e altre Miss svizzere candidate presentarono la moda invernale garantita senza pelliccia dalle collezioni di Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée e Jack Wolfskin. Hanno voluto mostrare che esistono belli e impressionanti accessori di moda, giacche riscaldanti, berretti e scialli anche senza maltrattamento animali!

Sono per la moda senza vere pellicce: L’ex-Miss svizzera Kerstin Cook, il presidente PsA Heinz Lienhard, la modella e animatrice Rekha Datta, la modella Jasmin Brunner e la ex-Miss-Earth svizzera Liza Andrea Kuster.

Secondo le disposizioni della UE, ora, ogni

gallina ha a disposizione una superficie di

almeno 600 cm2 (circa un foglio A4) per

una densità d’occupazione di 16,7 esem-

plari per m2 nelle sopraccitate gabbie, la

cui altezza misura 45 cm. Ad aggiungersi

c’è un nido, un ballatoio e una zona con

strame. Ogni parte della gabbia deve essere

predisposta per accorciare gli artigli.

In queste piccole dimensioni sia di lar-

ghezza quanto di altezza, non è cambiato

nulla: le ovaiole non possono nè volare

nè razzolare. Gli allestimenti e soprattutto

i ballatoi restringono ancora di più l’area

per il movimento. Gli animali non possono

compiere normali comportamenti come

caminare e correre, esattamente come nelle

vecchie gabbie.

40 milioni di uova illegali giornalmenteQuasi la metà degli stati membri della UE,

tra i quali Francia, Olanda, Italia, Belgio,

Polonia e Spagna, continuano ad allevare

i polli nelle vecchie gabbie, malgrado il

divieto delle batterie sia stato già intro-

dotto nel 1991.

La continua lotta a proposito delle

gabbie troppo piccole ha fatto ora reagire

la commissione della UE: ha aperto una

procedura per violazione del contratto

contro i 13 stati membri che infrangono

le regole introdotte all’inizio dell’anno. Le

gabbie tradizionali sono composte da gra-

ticole e 4-5 galline vi vegetano durante la

loro esistenza. Le misure corrispondono a

50 x 50 cm, con un’altezza di 40 cm da-

vanti e 35 dietro. L’approvvigionamento,

l’illuminazione, la ventilazione, la rac-

colta delle uova e la pulizia degli escre-

menti avviene in modo completamente

automatizzato.

Il nome «gabbie da batteria» deriva dal

fatto che si dispongono in doppia fila, con

la schiena volta a ciascuna, 4-5 file acca-

tastate l’una sopra l’altra. Così si riescono

a tenere il maggior numero di animali nel

minor spazio possibile.

Multa in arrivoAttraverso l’allevamento in queste gabbie

troppo piccole, non solo vengono tortu-

rate 40 milioni di galline, sostiene la com-

missione, ma anche la non curanza delle

regole apporterebbe anche a distorsioni

del mercato: le imprese che hanno inve-

stito nelle nuove gabbie sono state svan-

taggiate. Se i governi colpiti non agiranno

entro 2 mesi, come conseguenza finale

saranno denunciati alla corte europea e

costretti a pagare multe salate.

Quasi nessun miglioramento Anche con queste cosiddette nuove gabbie

trasformate le esigenze dei polli vengono

prese in considerazione solo in minima

parte. Si tratta di pura finzione: il consu-

matore informato superficialmente si la-

scia tranquillizzare e il vero animalista sa-

prà distinguere tra questa nuova versione

di gabbie e un vero allevamwento rispet-

toso della specie. -�

� Mark Rissi

Raggirato l’allevamentoin batteria

Dal 1° gennaio 2012 nella UE vige il divieto delle convenzio-nali gabbie nell’allevamento delle ovaiole in batteria. Ora sono previste le cosiddette gabbie allestite: una perifrasi tuttavia d’abbellimento. Dal punto di vista etologico, non rappresentano alcuna vera al-ternativa!

MARK Rissi

Page 21: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2120

La PSA segue una nuova strada contro il

sanguinoso commercio delle pellicce. Me-

glio nude che in pelliccia: si mettono in

mostra la modella Jasmin Brunner e la

Miss-Earth-Svizzera Liza Andrea Kuster;

per la nuova campagna innovativa «anti-

pelliccia» della PSA hanno lasciato cadere

i vestiti. Da più di due anni il «marchio

anti-pelliccia della PSA» contraddistingue

con il motto «qui non si vendono pellicce

di animali» i negozi e le marche di abbi-

gliamento, che nella loro collezione non

utilizzano e non vendono vere pellicce.

Basta con abiti di vera pellicciaAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,

Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,

Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly

Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa

Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern – se

volete comperare qui da noi con buona co-

scienza e garantito senza pelliccia annotate

questi commerci.

Questa vasta scelta è una benedizione

nella lotta contro il maltrattamento degli

animali. Mentre l’industria della pelliccia

promette ai consumatori un prodotto natu-

rale di gran pregio, nasconde che ai costosi

vestiti e alle bordature di moda è appicci-

cato del sangue.

Vittime della modaMalgrado tutte le dichiarazioni dell’indu-

stria della pelliccia, malgrado milionarie

campagne d’immagine e pseudo-marchi,

non esiste pelliccia da una custodia con-

forme alla specie. Le fattorie di animali da

pelliccia sono commerci crudeli: milioni

di animali vivono una corta e dolorosa

vita in strettezze opprimenti e muoiono

di una morte lunga e tormentata. Nelle

macellerie dell’industria delle pellicce ci-

nesi ogni anno vengono scuoiati, ancora

coscienti, centinaia di migliaia di animali.

La Protezione svizzera degli animali PSA

lo ha già documentato da anni.

L’80 percento delle pellicce commer-

ciate nel mondo provengono dalla Cina.

Questo paese, dove tutto ciò che è peloso

viene lavorato, sommerge il globo intero

con pelliccie a basso costo.

Azione raccolta pellicce Nell’ambito dell’ evento di Basilea venne

inoltre effettuata un’ azione di raccolta

di pellicce in favore dei pastori indigenti

della Mongolia. Negli inverni glaciali dell’

Asia centrale gli anacronistici ritagli di

vestiti provenienti dalla Svizzera trovano

un utile impiego quali fodere dei tradi-

zionali mantelli d’inverno dei nomadi. -

� Helen Sandmeier

sts

Meglio nude che in pellicciaIn una sfilata di moda della Protezione svizzera degli animali PSA a Basilea, Kerstin Cook, Miss Svizzera 2010, e altre Miss svizzere candidate presentarono la moda invernale garantita senza pelliccia dalle collezioni di Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée e Jack Wolfskin. Hanno voluto mostrare che esistono belli e impressionanti accessori di moda, giacche riscaldanti, berretti e scialli anche senza maltrattamento animali!

Sono per la moda senza vere pellicce: L’ex-Miss svizzera Kerstin Cook, il presidente PsA Heinz Lienhard, la modella e animatrice Rekha Datta, la modella Jasmin Brunner e la ex-Miss-Earth svizzera Liza Andrea Kuster.

Secondo le disposizioni della UE, ora, ogni

gallina ha a disposizione una superficie di

almeno 600 cm2 (circa un foglio A4) per

una densità d’occupazione di 16,7 esem-

plari per m2 nelle sopraccitate gabbie, la

cui altezza misura 45 cm. Ad aggiungersi

c’è un nido, un ballatoio e una zona con

strame. Ogni parte della gabbia deve essere

predisposta per accorciare gli artigli.

In queste piccole dimensioni sia di lar-

ghezza quanto di altezza, non è cambiato

nulla: le ovaiole non possono nè volare

nè razzolare. Gli allestimenti e soprattutto

i ballatoi restringono ancora di più l’area

per il movimento. Gli animali non possono

compiere normali comportamenti come

caminare e correre, esattamente come nelle

vecchie gabbie.

40 milioni di uova illegali giornalmenteQuasi la metà degli stati membri della UE,

tra i quali Francia, Olanda, Italia, Belgio,

Polonia e Spagna, continuano ad allevare

i polli nelle vecchie gabbie, malgrado il

divieto delle batterie sia stato già intro-

dotto nel 1991.

La continua lotta a proposito delle

gabbie troppo piccole ha fatto ora reagire

la commissione della UE: ha aperto una

procedura per violazione del contratto

contro i 13 stati membri che infrangono

le regole introdotte all’inizio dell’anno. Le

gabbie tradizionali sono composte da gra-

ticole e 4-5 galline vi vegetano durante la

loro esistenza. Le misure corrispondono a

50 x 50 cm, con un’altezza di 40 cm da-

vanti e 35 dietro. L’approvvigionamento,

l’illuminazione, la ventilazione, la rac-

colta delle uova e la pulizia degli escre-

menti avviene in modo completamente

automatizzato.

Il nome «gabbie da batteria» deriva dal

fatto che si dispongono in doppia fila, con

la schiena volta a ciascuna, 4-5 file acca-

tastate l’una sopra l’altra. Così si riescono

a tenere il maggior numero di animali nel

minor spazio possibile.

Multa in arrivoAttraverso l’allevamento in queste gabbie

troppo piccole, non solo vengono tortu-

rate 40 milioni di galline, sostiene la com-

missione, ma anche la non curanza delle

regole apporterebbe anche a distorsioni

del mercato: le imprese che hanno inve-

stito nelle nuove gabbie sono state svan-

taggiate. Se i governi colpiti non agiranno

entro 2 mesi, come conseguenza finale

saranno denunciati alla corte europea e

costretti a pagare multe salate.

Quasi nessun miglioramento Anche con queste cosiddette nuove gabbie

trasformate le esigenze dei polli vengono

prese in considerazione solo in minima

parte. Si tratta di pura finzione: il consu-

matore informato superficialmente si la-

scia tranquillizzare e il vero animalista sa-

prà distinguere tra questa nuova versione

di gabbie e un vero allevamwento rispet-

toso della specie. -�

� Mark Rissi

Raggirato l’allevamentoin batteria

Dal 1° gennaio 2012 nella UE vige il divieto delle convenzio-nali gabbie nell’allevamento delle ovaiole in batteria. Ora sono previste le cosiddette gabbie allestite: una perifrasi tuttavia d’abbellimento. Dal punto di vista etologico, non rappresentano alcuna vera al-ternativa!

MARK Rissi

Page 22: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2322

Un giorno di novembre, una fittissima

nebbia attornia Boswil, nella campa-

gna argoviese mentre visitiamo l’azienda

Flurweid di Heidi Fischer e Karl-Martin.

Ai cavalli questo tempo „da lupi“ non

sembra disturbare particolarmente. Impa-

zienti scalpitano e si accalcano all’uscita

del pascolo accessibile tutto l’anno. Ap-

pena Heidi Fischer apre i cordoni di chiu-

sura, i cavalli scattano come a comando

e galoppano sul prato.

Vivere in gruppoAlla fine, anche i due giovani

puledri Freiberger arrivati da

poco osano raggiungere i loro

simili. «È molto dura: sono ap-

pena stati separati dalla madre

e si devono già disporre infe-

riormente nel rango, altrimenti

vengono rimproverati dagli al-

tri cavalli», ci racconta Fischer.

Anche se noi umani ve-

diamo i cavalli spesso come es-

seri docili e dolci, all’interno di

un branco vige una stretta ge-

rarchia; finchè l’ordine di rango

non è stabilito, gli animali si

comportano tra di loro in modo

assai sgarbato.

Proprio su questo compor-

tamento è basato il concetto dei

signori Fischer: al posto di stare

in un pascolo con solo puledri, i giovani

esemplari devono imparare a stare in un

gruppo misto e adulto, così da poter im-

parare il naturale comportamento sociale,

come sarebbe anche in libertà.

Sistema di stabulazione flessibileL’azienda offre inoltre un’ideale infrastrut-

tura basata sulle più nuove conoscenze di

etologia. Come prevede il marchio della

PSA, i cavalli saranno tenuti in gruppo in

stalla ed avranno sempre a dispositzione

una grande area per poter uscire.

La stalla dispone di una grande entrata

separata: i cavalli di rango inferiore pos-

sono schivare gli altri esemplari in ogni

momeneto. Inoltre possiamo trovare 2 box

di integrazione con porte scorrevoli. An-

che la parte esterna, grazie al flessibile si-

stema di recinsione, può essere suddivisa.

I nuovi arrivati possono così cercare di

prendere contatto con il branco senza do-

versi trovare di fronte a liti di rango per lo

stretto contatto. Quale protezione contro

ferimenti, sia i nuovi arrivati che le fattrici

non vengono ferrati.

Azienda d’allevamentoQuesta stalla così scrupolosamente ponde-

rata, in questo caso è specialmente deter-

minante, perché la fattoria Flurweid è con-

cepita quale stalla d’allevamento per pu-

ledri svezzati dalle loro madri. I giovani

cavalli restano lì di regola fino all’età di

tre o quattro anni: in seguito ritorneranno

dai loro proprietari oppure potranno es-

sere venduti quali cavalli da tiro o da sella.

I coniugi allevano Freiberger del tipo

leggero e sportivo. Ci sono due box sepa-

rati a disposizione, dove la giumenta può

partorire tranquillamente il suo piccolo.

Foraggiamento separatoI problemi principali nelle stalle insor-

gono soprattutto durante il foraggia-

mento. Quando si tratta di cibo, i cavalli

non capiscono più alcuno scherzo: tutti

vogliono essere i primi. Per questo mo-

tivo ai cavalli di «Flurweid» viene dato il

cibo in posti separati. Così è sicuro che

ogni animale riceva la propria razione e

possa mangiare in pace. Il fabbisogno di

un puledro è molto differente di quello di

un cavallo anziano.

Dato che i cavalli sono animali parti-

colarmente abitudinari, cercano pratica-

mente sempre lo stesso posto per man-

giare, cosa che quindi diventa molto più

semplice.

Aperti per nuove esperienzeFischer è ancora nuovo nell’allevamento di

cavalli ma ha già le idee in chiaro: «voglio

allevare animali socievoli con l’uomo e do-

cili.» Preferisce custodire un puledro fino a

4 anni piuttosto che venderlo quando non

è ancora pronto. Ha portato a termine il

corso di EquigardePlus alla scuderia na-

zionale di Avenches e da allora si aggiorna

continuamente.«Come prossima cosa vor-

rei imparare come si può spostare legna

con il cavallo» dice l’intraprendente amica

dei cavalli, che si definisce amazzone a

tempo libero. -� Matthias Brunner

Potersi rotolare nella terra, galoppare con i propri simili al pascolo, curarsi il pelo a vicenda e mangiare erba fresca: tanti cavalli sognano tutto questo. La PSA vuole promuovere un mar-chio per la corretta custodia dei cavalli che tenga conto di tutte queste loro naturali esigenze. L’AMICO DEGLI ANIMALI ha fatto visita alla prima azienda certificata del nostro paese.

Un marchio per la custodia corretta dei cavalli

foto

s: M

atth

ias

Brun

ner

finora una dozzina circa di aziende ha ricevuto il marchio della Psa per cavalli. Le richieste sono chiaramente al di sopra delle minime disposizioni di legge dell’ordi-nanza sulla protezione animali.

un punto centrale del marchio consiste nella custodia in gruppo e la quoti-diana libertà. inoltre un pascolo deve essere sempre a disposizione e ogni uscita deve venir annotata su un apposito diario.

il servizio di controllo della Psa prende anzitutto in considerazione la totalità dell’azienda ed esamina se oltre alle specifiche disposizioni ci siano altri criteri importanti, come il clima nella stalla, la luce, la lettiera e il foraggio. il primo con-trollo viene effettuato due anni dopo; le aziende certificate ricevono una targa con la quale viene loro riconosciuta la validità.

ulteriori informazioni sul marchio della Psa ed annotazioni sulla corretta cu-stodia dei cavalli sono disponibili su internet al sito www.tierschutz.com o presso segretariato della Psa (tel. 061 365 99 99).

balbalba:blablabbbabababalbalbalbaablablabalbalablabalbaa

Fiducia di base: heidi fischer e Karl-Martin heck curano il contatto con i cavalli.

Pascolo: i cavalli hanno a disposizio-ne giornalmente la libera uscita.

Più informazioni sul marchio della PSA concernente i cavalli

Stalla con uscita di gruppo: gra-zie a due entrate i cavalli possono schivarsi.

Luoghi di approvvigionamento: con questo metodo, nessun cavallo arriva in ritardo.

Flurweid: una delle prime aziende certificate dalla Psa.

Page 23: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2322

Un giorno di novembre, una fittissima

nebbia attornia Boswil, nella campa-

gna argoviese mentre visitiamo l’azienda

Flurweid di Heidi Fischer e Karl-Martin.

Ai cavalli questo tempo „da lupi“ non

sembra disturbare particolarmente. Impa-

zienti scalpitano e si accalcano all’uscita

del pascolo accessibile tutto l’anno. Ap-

pena Heidi Fischer apre i cordoni di chiu-

sura, i cavalli scattano come a comando

e galoppano sul prato.

Vivere in gruppoAlla fine, anche i due giovani

puledri Freiberger arrivati da

poco osano raggiungere i loro

simili. «È molto dura: sono ap-

pena stati separati dalla madre

e si devono già disporre infe-

riormente nel rango, altrimenti

vengono rimproverati dagli al-

tri cavalli», ci racconta Fischer.

Anche se noi umani ve-

diamo i cavalli spesso come es-

seri docili e dolci, all’interno di

un branco vige una stretta ge-

rarchia; finchè l’ordine di rango

non è stabilito, gli animali si

comportano tra di loro in modo

assai sgarbato.

Proprio su questo compor-

tamento è basato il concetto dei

signori Fischer: al posto di stare

in un pascolo con solo puledri, i giovani

esemplari devono imparare a stare in un

gruppo misto e adulto, così da poter im-

parare il naturale comportamento sociale,

come sarebbe anche in libertà.

Sistema di stabulazione flessibileL’azienda offre inoltre un’ideale infrastrut-

tura basata sulle più nuove conoscenze di

etologia. Come prevede il marchio della

PSA, i cavalli saranno tenuti in gruppo in

stalla ed avranno sempre a dispositzione

una grande area per poter uscire.

La stalla dispone di una grande entrata

separata: i cavalli di rango inferiore pos-

sono schivare gli altri esemplari in ogni

momeneto. Inoltre possiamo trovare 2 box

di integrazione con porte scorrevoli. An-

che la parte esterna, grazie al flessibile si-

stema di recinsione, può essere suddivisa.

I nuovi arrivati possono così cercare di

prendere contatto con il branco senza do-

versi trovare di fronte a liti di rango per lo

stretto contatto. Quale protezione contro

ferimenti, sia i nuovi arrivati che le fattrici

non vengono ferrati.

Azienda d’allevamentoQuesta stalla così scrupolosamente ponde-

rata, in questo caso è specialmente deter-

minante, perché la fattoria Flurweid è con-

cepita quale stalla d’allevamento per pu-

ledri svezzati dalle loro madri. I giovani

cavalli restano lì di regola fino all’età di

tre o quattro anni: in seguito ritorneranno

dai loro proprietari oppure potranno es-

sere venduti quali cavalli da tiro o da sella.

I coniugi allevano Freiberger del tipo

leggero e sportivo. Ci sono due box sepa-

rati a disposizione, dove la giumenta può

partorire tranquillamente il suo piccolo.

Foraggiamento separatoI problemi principali nelle stalle insor-

gono soprattutto durante il foraggia-

mento. Quando si tratta di cibo, i cavalli

non capiscono più alcuno scherzo: tutti

vogliono essere i primi. Per questo mo-

tivo ai cavalli di «Flurweid» viene dato il

cibo in posti separati. Così è sicuro che

ogni animale riceva la propria razione e

possa mangiare in pace. Il fabbisogno di

un puledro è molto differente di quello di

un cavallo anziano.

Dato che i cavalli sono animali parti-

colarmente abitudinari, cercano pratica-

mente sempre lo stesso posto per man-

giare, cosa che quindi diventa molto più

semplice.

Aperti per nuove esperienzeFischer è ancora nuovo nell’allevamento di

cavalli ma ha già le idee in chiaro: «voglio

allevare animali socievoli con l’uomo e do-

cili.» Preferisce custodire un puledro fino a

4 anni piuttosto che venderlo quando non

è ancora pronto. Ha portato a termine il

corso di EquigardePlus alla scuderia na-

zionale di Avenches e da allora si aggiorna

continuamente.«Come prossima cosa vor-

rei imparare come si può spostare legna

con il cavallo» dice l’intraprendente amica

dei cavalli, che si definisce amazzone a

tempo libero. -� Matthias Brunner

Potersi rotolare nella terra, galoppare con i propri simili al pascolo, curarsi il pelo a vicenda e mangiare erba fresca: tanti cavalli sognano tutto questo. La PSA vuole promuovere un mar-chio per la corretta custodia dei cavalli che tenga conto di tutte queste loro naturali esigenze. L’AMICO DEGLI ANIMALI ha fatto visita alla prima azienda certificata del nostro paese.

Un marchio per la custodia corretta dei cavalli

foto

s: M

atth

ias

Brun

ner

finora una dozzina circa di aziende ha ricevuto il marchio della Psa per cavalli. Le richieste sono chiaramente al di sopra delle minime disposizioni di legge dell’ordi-nanza sulla protezione animali.

un punto centrale del marchio consiste nella custodia in gruppo e la quoti-diana libertà. inoltre un pascolo deve essere sempre a disposizione e ogni uscita deve venir annotata su un apposito diario.

il servizio di controllo della Psa prende anzitutto in considerazione la totalità dell’azienda ed esamina se oltre alle specifiche disposizioni ci siano altri criteri importanti, come il clima nella stalla, la luce, la lettiera e il foraggio. il primo con-trollo viene effettuato due anni dopo; le aziende certificate ricevono una targa con la quale viene loro riconosciuta la validità.

ulteriori informazioni sul marchio della Psa ed annotazioni sulla corretta cu-stodia dei cavalli sono disponibili su internet al sito www.tierschutz.com o presso segretariato della Psa (tel. 061 365 99 99).

balbalba:blablabbbabababalbalbalbaablablabalbalablabalbaa

Fiducia di base: heidi fischer e Karl-Martin heck curano il contatto con i cavalli.

Pascolo: i cavalli hanno a disposizio-ne giornalmente la libera uscita.

Più informazioni sul marchio della PSA concernente i cavalli

Stalla con uscita di gruppo: gra-zie a due entrate i cavalli possono schivarsi.

Luoghi di approvvigionamento: con questo metodo, nessun cavallo arriva in ritardo.

Flurweid: una delle prime aziende certificate dalla Psa.

Page 24: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2524

I delfini in cattività non possono essere cu-

stoditi secondo le loro esigenze. La grande

difficoltà riscontrata negli zoo gestiti in

modo scientifico già con i mammiferi di

terra – cioè la corretta custodia in cattività

– per il parco dei divertimenti, come sono

la più parte dei delfinari, risulta impossibile

da gestire: un bacino monotono non può

sostituire il complesso biotopo marino. In-

fine sono anche problematici i proponenti

«terapie delfinarie», i quali spacciano il fa-

scino dei delfini in promesse di guarigioni

scientificamente insostenibili.

Impossibile custodia correttaL’industria dei delfinari fiorisce: nel mondo

ne esistono ca. 200, di cui 60 solo in Eu-

ropa. Un solo delfino genera al parco en-

trate del tenore di un milione di CHF l’anno!

(Un Baby elefante circa 500’000 CHF di

entrate supplementari). Mentre la mag-

gior parte degli animali negli zoo, grazie

alla mancanza di nemici naturali e all’as-

sistenza veterinaria, diventano più vecchi

che nella natura, i delfini al contrario in

cattività muoiono molto prima che in na-

tura: in mare possono raggiungere piena-

mente 50 anni, in cattività arrivano rara-

mente a 30 anni.

Per custodire correttamente animali

selvatici non bisogna strapazzare le loro

facoltà di adattamento. La totalità dell’of-

ferta di spazio, lo svago adeguato, la com-

posizione dei gruppi, il foraggiamento, la

riproduzione devono consentire all’ani-

male di mostrare anche in cattività il re-

pertorio naturale del comportamento. Da

questo punto di vista la custodia corretta di

cercopitechi o procioni negli zoo può essere

possibile, ma già quella di belve, elefanti o

anche leoni marini dovrebbe di massima

essere messa in discussione – per i del-

fini secondo gli esperti è considerata im-

possibile.

I delfinari uccidono i delfiniCausa l’alta mortalità in cattività i delfi-

nari necessitano in continuazione nuove

catture per pareggiare l’effettivo, che av-

vengono In Russia, Giappone e Indone-

sia. Che questi per il loro commercio tal-

volta impiegano l’argomento dell’ «alleva-

mento conservativo», sotto questo aspetto

è a dir poco cinico! Specialmente crudeli

sono le catture in Giappone, dove durante

i massacri annuali di Taiji centinaia di fo-

cene e delfini vengono macellati e alcuni

esemplari specialmente belli sono venduti

ai delfinari. Esperti stimano che per ogni

delfino preso durante l’azione di cattura o

del trasporto devono morire da due fino

a dieci (!) ulteriori animali della specie! I

sopravissuti sono traumatizzati per la per-

dita della famiglia, il panico della cattura,

lo stress del trasporto – e nel loro luogo di

destinazione soffrono per le avverse con-

dizioni di custodia. Secondo la CITES, dal

1979 al 2008 furono introdotte legalmente

verso l’ Europa al minimo 285 specie di ba-

lene, 11 delle quali in Svizzera.

In natura i delfini percorrono più di

cento chilometri al giorno, si immergono

fino a cento metri di profondità, sono espo-

sti al vento e alle onde, formano complessi

branchi con una propria lingua ed esplo-

rano l’ambiente per mezzo del loro eco-

metro. Nel delfinario deperiscono in ste-

reotipiche nuotate circolari, sviluppano un

indebolimento del sistema immunitario a

causa della deficiente qualità dell’ acqua e

del foraggio, e la loro lingua e il sonar, il

più importante organo sensoriale, si dete-

riorano. Soffrono sotto il sole e il rumore

e la «caccia» si limita a salti in aria per

pesci morti.

Il caso ConnylandIn Svizzera esiste un delfinario: il «Con-

nyland». La custodia dei delfini in questo

parco di divertimenti è apparsa nell’ au-

tunno 2011 in modo negativo in prima pa-

con

nyl

and

isto

ckph

oto

isto

ckph

oto

gina dei giornali, perché in poco tempo

due animali morirono per avvelenamento

di antibiotici. Solo il fatto che la frequente

soministrazione di antibiotici potesse ma-

scherare le consequenze di una cattiva cu-

stodia è estremamente dubbioso. In più ne-

gli ultimi tre anni a Connyland sono morti

otto (!) delfini. Le cause della morte furono

spesso sconosciute, oppure si trattò di pol-

moniti, insufficienze renali, annegamento

o eutanasia. I molti casi di morte lasciano

concludere ad una scorretta custodia. Le

condizioni di custodia superano certo le

Mortale amore del delfino

I delfini suscitano grande fascino nell’uomo: sono organismi molto intelligenti e sociali come noi, ma il loro elemento è l’acqua; sono familiari e nel medesimo tempo estranei. Essi vengono trasfigurati quali «nostri amici selvatici» soccorritori e salvatori, e gli uomini vogliono essere vicino al Flipper come lo conoscono nella serie televisiva. I delfinari strumentalizzano questo fascino – accollandosi però la loro morte!

Non c’è da ridere: i delfini non sono dei clowns.

Connyland: nei delfinari è impossibile una custodia conforme alla specie.

direttive minimaliste dell’ordinanza della

protezione animali, ma il Pool è troppo pic-

colo, troppo basso, il posto più profondo

è di pochi metri e in inverno i rimanenti

tre animali lo trascorrono in una piscina

coperta chiusa. Questa custodia è sì con-

forme alla legge, ma certo non conforme

all’animale!

Ora si sveglia però una resistenza con-

tro la custodia dei delfini. Una petizione

dell’ organizzazione Oceancare firmata da

80’000 persone e consegnata al Consiglio

federale e il messaggio della UE chiedono

l’arresto immediato del commercio euro-

peo con delfini e della costruzione di del-

finari. Allo stesso tempo la «Mozione Ga-

dient» esige un divieto per l’importazione

di specie di balene e delfini in Svizzera. La

Protezione svizzera degli animali PSA ap-

poggia questa richiesta, perché una custo-

dia di delfini sostenibile all’interno della

Svizzera è assolutamente impossibile!

I delfinari non hanno nessun valore

scientifico e tanto meno pedagogico. Tra-

smettono una falsa immagine dell’animale

selvatico e ogni bigletto venduto agevola

la richiesta di delfinari e ulteriori catture.

Perciò chi ama veramente i delfini non

frequenta delfinari come il Connyland. -

Sara Wehrli

Page 25: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2524

I delfini in cattività non possono essere cu-

stoditi secondo le loro esigenze. La grande

difficoltà riscontrata negli zoo gestiti in

modo scientifico già con i mammiferi di

terra – cioè la corretta custodia in cattività

– per il parco dei divertimenti, come sono

la più parte dei delfinari, risulta impossibile

da gestire: un bacino monotono non può

sostituire il complesso biotopo marino. In-

fine sono anche problematici i proponenti

«terapie delfinarie», i quali spacciano il fa-

scino dei delfini in promesse di guarigioni

scientificamente insostenibili.

Impossibile custodia correttaL’industria dei delfinari fiorisce: nel mondo

ne esistono ca. 200, di cui 60 solo in Eu-

ropa. Un solo delfino genera al parco en-

trate del tenore di un milione di CHF l’anno!

(Un Baby elefante circa 500’000 CHF di

entrate supplementari). Mentre la mag-

gior parte degli animali negli zoo, grazie

alla mancanza di nemici naturali e all’as-

sistenza veterinaria, diventano più vecchi

che nella natura, i delfini al contrario in

cattività muoiono molto prima che in na-

tura: in mare possono raggiungere piena-

mente 50 anni, in cattività arrivano rara-

mente a 30 anni.

Per custodire correttamente animali

selvatici non bisogna strapazzare le loro

facoltà di adattamento. La totalità dell’of-

ferta di spazio, lo svago adeguato, la com-

posizione dei gruppi, il foraggiamento, la

riproduzione devono consentire all’ani-

male di mostrare anche in cattività il re-

pertorio naturale del comportamento. Da

questo punto di vista la custodia corretta di

cercopitechi o procioni negli zoo può essere

possibile, ma già quella di belve, elefanti o

anche leoni marini dovrebbe di massima

essere messa in discussione – per i del-

fini secondo gli esperti è considerata im-

possibile.

I delfinari uccidono i delfiniCausa l’alta mortalità in cattività i delfi-

nari necessitano in continuazione nuove

catture per pareggiare l’effettivo, che av-

vengono In Russia, Giappone e Indone-

sia. Che questi per il loro commercio tal-

volta impiegano l’argomento dell’ «alleva-

mento conservativo», sotto questo aspetto

è a dir poco cinico! Specialmente crudeli

sono le catture in Giappone, dove durante

i massacri annuali di Taiji centinaia di fo-

cene e delfini vengono macellati e alcuni

esemplari specialmente belli sono venduti

ai delfinari. Esperti stimano che per ogni

delfino preso durante l’azione di cattura o

del trasporto devono morire da due fino

a dieci (!) ulteriori animali della specie! I

sopravissuti sono traumatizzati per la per-

dita della famiglia, il panico della cattura,

lo stress del trasporto – e nel loro luogo di

destinazione soffrono per le avverse con-

dizioni di custodia. Secondo la CITES, dal

1979 al 2008 furono introdotte legalmente

verso l’ Europa al minimo 285 specie di ba-

lene, 11 delle quali in Svizzera.

In natura i delfini percorrono più di

cento chilometri al giorno, si immergono

fino a cento metri di profondità, sono espo-

sti al vento e alle onde, formano complessi

branchi con una propria lingua ed esplo-

rano l’ambiente per mezzo del loro eco-

metro. Nel delfinario deperiscono in ste-

reotipiche nuotate circolari, sviluppano un

indebolimento del sistema immunitario a

causa della deficiente qualità dell’ acqua e

del foraggio, e la loro lingua e il sonar, il

più importante organo sensoriale, si dete-

riorano. Soffrono sotto il sole e il rumore

e la «caccia» si limita a salti in aria per

pesci morti.

Il caso ConnylandIn Svizzera esiste un delfinario: il «Con-

nyland». La custodia dei delfini in questo

parco di divertimenti è apparsa nell’ au-

tunno 2011 in modo negativo in prima pa-

con

nyl

and

isto

ckph

oto

isto

ckph

oto

gina dei giornali, perché in poco tempo

due animali morirono per avvelenamento

di antibiotici. Solo il fatto che la frequente

soministrazione di antibiotici potesse ma-

scherare le consequenze di una cattiva cu-

stodia è estremamente dubbioso. In più ne-

gli ultimi tre anni a Connyland sono morti

otto (!) delfini. Le cause della morte furono

spesso sconosciute, oppure si trattò di pol-

moniti, insufficienze renali, annegamento

o eutanasia. I molti casi di morte lasciano

concludere ad una scorretta custodia. Le

condizioni di custodia superano certo le

Mortale amore del delfino

I delfini suscitano grande fascino nell’uomo: sono organismi molto intelligenti e sociali come noi, ma il loro elemento è l’acqua; sono familiari e nel medesimo tempo estranei. Essi vengono trasfigurati quali «nostri amici selvatici» soccorritori e salvatori, e gli uomini vogliono essere vicino al Flipper come lo conoscono nella serie televisiva. I delfinari strumentalizzano questo fascino – accollandosi però la loro morte!

Non c’è da ridere: i delfini non sono dei clowns.

Connyland: nei delfinari è impossibile una custodia conforme alla specie.

direttive minimaliste dell’ordinanza della

protezione animali, ma il Pool è troppo pic-

colo, troppo basso, il posto più profondo

è di pochi metri e in inverno i rimanenti

tre animali lo trascorrono in una piscina

coperta chiusa. Questa custodia è sì con-

forme alla legge, ma certo non conforme

all’animale!

Ora si sveglia però una resistenza con-

tro la custodia dei delfini. Una petizione

dell’ organizzazione Oceancare firmata da

80’000 persone e consegnata al Consiglio

federale e il messaggio della UE chiedono

l’arresto immediato del commercio euro-

peo con delfini e della costruzione di del-

finari. Allo stesso tempo la «Mozione Ga-

dient» esige un divieto per l’importazione

di specie di balene e delfini in Svizzera. La

Protezione svizzera degli animali PSA ap-

poggia questa richiesta, perché una custo-

dia di delfini sostenibile all’interno della

Svizzera è assolutamente impossibile!

I delfinari non hanno nessun valore

scientifico e tanto meno pedagogico. Tra-

smettono una falsa immagine dell’animale

selvatico e ogni bigletto venduto agevola

la richiesta di delfinari e ulteriori catture.

Perciò chi ama veramente i delfini non

frequenta delfinari come il Connyland. -

Sara Wehrli

Page 26: L'Ami des Animaux 1/2012

27

La denominazione «testina di morto» è

tutt’altro che appropriata per questi vi-

vacissimi e gracili primati nel modo in

cui saltano da un ramo all’altro. Questo

nome è stato loro dato apparentemente

per il marcante disegno sulla testa: una

maschera bianca in viso, gli occhi pro-

fondi neri ed il muso, pure nero. Il resto

del corpo è anche abbastanza colorato e

passa da un lieve tono di verde ad un color

senape o arancione sulle zampe. La pancia

è bianca o grigia scura.

Animali da sperimentazione o da compagniaCon una lunghezza che varia dai 26 ai 36

cm, le scimmiette, a confronto con gli altri

primati, sono piuttosto piccole e leggere.

I maschi sono più grandi delle femmine;

la coda, che non serve da appiglio ma per

bilanciare l’equilibrio durante i salti e le

arrampicate, è decisamente più lunga del

resto del corpo.

Il piccolo corpo è stato loro fatale:

siccome sembrano tanto facili da maneg-

principio è semplice: il maschio più mas-

siccio riceve maggiori attenzioni dalle si-

gnore. I giovanotti giocano con i muscoli

anche loro durante questo periodo e la-

sciano libero corso alle loro aggressioni.

Per quanto riguarda invece l’ordine di

rango all’interno del gruppo, composto da

una dozzina a diverse centinaia di esem-

plari, le scimmiette sono invece abba-

stanza tranquille. Particolare è il fatto che

le femmine restino per lo più tra di loro

e assumano una posizione dominante. I

maschi pertanto rimangono piuttosto ai

margini del gruppo ed hanno un ruolo al-

quanto sottomesso.

I piccoli vengono portati sulle spalleLa maggior parte delle femmine del me-

desimo gruppo partoriscono nello stesso

periodo, dopo una gestazione di circa 5

mesi. Dalla nascita, le madri portano i pic-

coli in giro con loro sulla schiena. A par-

tire dalla quinta settimana, i piccoli fanno

le prime escursioni senza le loro madri,

alla scoperta del mondo. Mentre i padri

non si occupano quasi dei loro piccoli, le

madri hanno una «migliore amica» all’in-

terno del gruppo che per il nuovo arrivato

è come una «zia».

Habitat naturale minacciatoI saimiri restano raramente a terra. Infatti

sono messi in pericolo dai loro nemici na-

turali, come serpenti e rapaci. Ancora più

pericoloso però per queste scimmiette è il

disboscamento delle foreste pluviali. -

� �Matthias Brunner

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012

si muovano velocissimamente in conti-

nuazione.

Qui diventa anche lampante come la

banda di scimmiette sia giocherellona: so-

prattutto i giovani maschi si azzuffano e

si rincorrono. A volte succede anche che

un compagno di giochi con le sue lunghe

dita lo tenga stretto per la coda.

Agili abitanti degli alberiIn libertà, le scimmiette testa di morto, vi-

vono soprattutto nelle foreste pluviali del

bacino amazzonico e in America centrale,

dove è possibile trovare 5 sottospecie. La

maggior parte di loro vive nelle zone infe-

riori degli alberi e li accomuna la predile-

zione per gli insetti.

Circa la metà della giornata, le scim-

miette sono occupate a saltare di albero in

albero per accaparrarsi farfalle, maggio-

lini ed altri insetti. Se la caccia non risulta

profiqua, allora si cibano anche di frutta,

nettare, fiori, germogli o foglie, per riem-

pire la pancia.

Maschi grassocci e femmine dominantiI maschi sono particolarmente ingordi

quando incombe il periodo dell’accop-

piamento. Infatti, al posto di fare la corte

come si deve alle femmine, il «sesso forte»

si rimpinza per fare più impressione. Il

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012

giare, i saimiri vengono impiegati nell’in-

dustria farmaceutica per la sperimenta-

zione e la gente privata li custodisce quali

animali da compagnia esotici. L’esem-

plare più famoso è senza dubbio «il signor

Nilsson» del romanzo svedese Pippi calze

lunghe di Astrid Lindgren. La scimmietta

aveva però il ruolo di un cercopiteco.

Ancora oggi sui piccoli annunci di in-

ternet si trovano le scimmiette in ven-

dita. Sono infatti così tenere alla vista,

ma rimangono degli animali selvatici e

già solo per questo motivo necessitano

di un enorme spazio per il movimento

e sono totalmente inadatte quali animali

da compagnia. Negli zoo scientifici è pos-

sibile osservare come questi vispi animali

non stiano fermi per un solo secondo e

26

Le testine di morto (saimiri) appartengono alla famiglia dei cebidi e si suddividono in 5 soot-tospecie:

•La specie comune (saimiri sciureus) pre- sente nel nord dell’America latina.

•Il saimiri boliviani (saimiri boliviensis).

•Il saimiri scuro (saimiri vanzolinii) che esiste solo in alcune zone limitate dell’Amazonia.

•Il saimiri di Geoffroy (saimiri ustus) si diffe-renzia dalle altre specie perché non porta il ciuffo di peli sulle orecchie.

•Il saimiri del centro America (saimiri oerste-dii) popola alcune piccole zone della costa del Pacifico in Costa Rica e Panama. È sulla lista rossa dell’unione mondiale per la conser-vazione della natura (IUCN) ed è una specie minacciata di estinzione.

Scheda zoologica

Sacco in spalla: dalla nascita i piccoli vengono portati sulla schiena.

zoo

bAs

eL

zoo

bAs

eL

Aiuto nel bilanciamento: la lunga coda non serve per arrampicarsi.

I saimiri, chiamati anche testina di morto, sono tutt’altro che esseri monotoni, come sembra suggerire il loro nome. Questi agili primati sono quasi sempre in continuo movimento; il loro habitat naturale è fortemente minacciato.

Vivaci saimiri

Isto

Ckph

oto

Page 27: L'Ami des Animaux 1/2012

27

La denominazione «testina di morto» è

tutt’altro che appropriata per questi vi-

vacissimi e gracili primati nel modo in

cui saltano da un ramo all’altro. Questo

nome è stato loro dato apparentemente

per il marcante disegno sulla testa: una

maschera bianca in viso, gli occhi pro-

fondi neri ed il muso, pure nero. Il resto

del corpo è anche abbastanza colorato e

passa da un lieve tono di verde ad un color

senape o arancione sulle zampe. La pancia

è bianca o grigia scura.

Animali da sperimentazione o da compagniaCon una lunghezza che varia dai 26 ai 36

cm, le scimmiette, a confronto con gli altri

primati, sono piuttosto piccole e leggere.

I maschi sono più grandi delle femmine;

la coda, che non serve da appiglio ma per

bilanciare l’equilibrio durante i salti e le

arrampicate, è decisamente più lunga del

resto del corpo.

Il piccolo corpo è stato loro fatale:

siccome sembrano tanto facili da maneg-

principio è semplice: il maschio più mas-

siccio riceve maggiori attenzioni dalle si-

gnore. I giovanotti giocano con i muscoli

anche loro durante questo periodo e la-

sciano libero corso alle loro aggressioni.

Per quanto riguarda invece l’ordine di

rango all’interno del gruppo, composto da

una dozzina a diverse centinaia di esem-

plari, le scimmiette sono invece abba-

stanza tranquille. Particolare è il fatto che

le femmine restino per lo più tra di loro

e assumano una posizione dominante. I

maschi pertanto rimangono piuttosto ai

margini del gruppo ed hanno un ruolo al-

quanto sottomesso.

I piccoli vengono portati sulle spalleLa maggior parte delle femmine del me-

desimo gruppo partoriscono nello stesso

periodo, dopo una gestazione di circa 5

mesi. Dalla nascita, le madri portano i pic-

coli in giro con loro sulla schiena. A par-

tire dalla quinta settimana, i piccoli fanno

le prime escursioni senza le loro madri,

alla scoperta del mondo. Mentre i padri

non si occupano quasi dei loro piccoli, le

madri hanno una «migliore amica» all’in-

terno del gruppo che per il nuovo arrivato

è come una «zia».

Habitat naturale minacciatoI saimiri restano raramente a terra. Infatti

sono messi in pericolo dai loro nemici na-

turali, come serpenti e rapaci. Ancora più

pericoloso però per queste scimmiette è il

disboscamento delle foreste pluviali. -

� �Matthias Brunner

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012

si muovano velocissimamente in conti-

nuazione.

Qui diventa anche lampante come la

banda di scimmiette sia giocherellona: so-

prattutto i giovani maschi si azzuffano e

si rincorrono. A volte succede anche che

un compagno di giochi con le sue lunghe

dita lo tenga stretto per la coda.

Agili abitanti degli alberiIn libertà, le scimmiette testa di morto, vi-

vono soprattutto nelle foreste pluviali del

bacino amazzonico e in America centrale,

dove è possibile trovare 5 sottospecie. La

maggior parte di loro vive nelle zone infe-

riori degli alberi e li accomuna la predile-

zione per gli insetti.

Circa la metà della giornata, le scim-

miette sono occupate a saltare di albero in

albero per accaparrarsi farfalle, maggio-

lini ed altri insetti. Se la caccia non risulta

profiqua, allora si cibano anche di frutta,

nettare, fiori, germogli o foglie, per riem-

pire la pancia.

Maschi grassocci e femmine dominantiI maschi sono particolarmente ingordi

quando incombe il periodo dell’accop-

piamento. Infatti, al posto di fare la corte

come si deve alle femmine, il «sesso forte»

si rimpinza per fare più impressione. Il

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012

giare, i saimiri vengono impiegati nell’in-

dustria farmaceutica per la sperimenta-

zione e la gente privata li custodisce quali

animali da compagnia esotici. L’esem-

plare più famoso è senza dubbio «il signor

Nilsson» del romanzo svedese Pippi calze

lunghe di Astrid Lindgren. La scimmietta

aveva però il ruolo di un cercopiteco.

Ancora oggi sui piccoli annunci di in-

ternet si trovano le scimmiette in ven-

dita. Sono infatti così tenere alla vista,

ma rimangono degli animali selvatici e

già solo per questo motivo necessitano

di un enorme spazio per il movimento

e sono totalmente inadatte quali animali

da compagnia. Negli zoo scientifici è pos-

sibile osservare come questi vispi animali

non stiano fermi per un solo secondo e

26

Le testine di morto (saimiri) appartengono alla famiglia dei cebidi e si suddividono in 5 soot-tospecie:

•La specie comune (saimiri sciureus) pre- sente nel nord dell’America latina.

•Il saimiri boliviani (saimiri boliviensis).

•Il saimiri scuro (saimiri vanzolinii) che esiste solo in alcune zone limitate dell’Amazonia.

•Il saimiri di Geoffroy (saimiri ustus) si diffe-renzia dalle altre specie perché non porta il ciuffo di peli sulle orecchie.

•Il saimiri del centro America (saimiri oerste-dii) popola alcune piccole zone della costa del Pacifico in Costa Rica e Panama. È sulla lista rossa dell’unione mondiale per la conser-vazione della natura (IUCN) ed è una specie minacciata di estinzione.

Scheda zoologica

Sacco in spalla: dalla nascita i piccoli vengono portati sulla schiena.

zoo

bAs

eL

zoo

bAs

eL

Aiuto nel bilanciamento: la lunga coda non serve per arrampicarsi.

I saimiri, chiamati anche testina di morto, sono tutt’altro che esseri monotoni, come sembra suggerire il loro nome. Questi agili primati sono quasi sempre in continuo movimento; il loro habitat naturale è fortemente minacciato.

Vivaci saimiri

Isto

Ckph

oto

Page 28: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L‘AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2928

Il concorso del cartellone pubblicitario

anti-pelliccia ideato dalla PSA per gli stu-

denti d’arte corre oramai quasi da solo.

Sin dalla prima edizione nel 2007, le mi-

gliori idee vengono premiate da una giu-

ria. Da allora già 61 317 (!) studenti hanno

partecipato al concorso e sono diventati

ambasciatori della protezione animali

nelle loro università. Infatti, prima di po-

ter tematizzare i retroscena del commer-

cio di pelliccia, devono prima occuparsi

fino in fondo della problematica.

Effetto immediatoLa minuta 23enne studentessa d’arte Fang

Bing dell’università Guangxi ha vinto

quest’anno il primo premio con il cartel-

lone «Beautiful Killers». Per il suo progetto

si è procurata una pelliccia da una sua

compagna di studio.

Prima di ridare il capo d’abbiglia-

mento dopo aver concluso il suo lavoro,

ha inviato alle sue compagne il video della

PSA sulla produzione di pelliccia in Cina.

(www.protezione-animali.com/pelliccia e

www.animalprotection.net/furtrade).

Poco dopo la sua amica si è fatta viva,

dicendosi pronta a rinunciare immediata-

mente alla pelliccia ed a divulgare il mes-

saggio anche alle sue conoscenti.

Sottile trasposizione del temaFang Bing, per il suo cartellone, ha scelto

una rappresentazione senza violenze su-

gli animali, soprattutto per rivolgersi di-

rettamente alle donne. Donne che da un

lato conoscono la morbida e soffice sen-

sazione della pelliccia ma che contempo-

raneamente vengono piuttosto intimorite

da drastiche illustrazioni. Il messaggio

indiretto che trasmette il cartellone do-

vrebbe scuotere e far riflettere, ha spie-

gato Fang Bing durante la consegna del

premio.

Ancorata all’amore per la naturaLa studentessa trova appoggio nel suo im-

pegno animalista nella casa dei genitori.

Il padre è un guardaboschi ed il nonno

un medico della medicina tradizionale ci-

nese. Da sei anni anche il gatto «Leopard»

fa parte della famiglia.

Dopo aver terminato gli studi, Fang

Bing vuole diventare insegnante. Ha già

messo i presupposti per avvicinare i suoi

studenti alla protezione degli animali. -

� Mark Rissi

zvg

La studentessa d’arte Fang Bing ha vinto il primo premio dell’ul-timo concorso anti-pelliccia in Cina. Al posto di usare immagini sanguinarie, con il sottofondo del suo cartellone fa parlare di-rettamente le emozioni delle donne.

è il cartellone vincente

Ancora una volta si è rotto qualcosa nello

sgangherato trabicolo a tre ruote: il vo-

lontario voleva salire in sella per il pros-

simo tour nella città cinese di Pingyao,

alla ricerca di cani da vaccinare contro

la rabbia.

Questo appartiene a uno dei problemi

meno importanti, con i quali Chen Qian

e Zhang Yang, responsabili del progetto

di protezione animali, sono confrontati

quasi giornalmente e perciò non si può

far perder loro il controllo . Una volta di

più è richiesta l’arte dell’improvvisazione.

Cammino difficileDa quando i due protettori degli animali

hanno lanciato la loro campagna, con

l’aiuto della PSA, in

questa città medie-

vale devono lot-

tare contro grandi

difficoltà. Nell’o-

roscopo cinese

ai cani vengono

attribuite mol-

teplici proprietà

ma nella vita re-

ale la maggior

parte dei pro-

prietari non si prende cura come si

deve dei «4 zampe». A tutt’oggi la Repub-

blica Popolare Cinese non dispone di una

legge sulla protezione animali.

Si avanza passo per passoChen Qian e Zhang Yang vogliono con-

vincere i padroni dei cani con la loro

campagna di protezione animali. L’a-

zione si chiama «Pink Collar» (collarino

rosa), attraverso la quale i cani della città

possono essere vaccinati gratuitamente

contro la rabbia. L’associazione «Animals

Asia Foundation» ha messo a disposizione

mille vaccini.

Gli studenti di medicina veterinaria

dell’Università agricola di Shanxi ogni

week end vanno di porta in porta con i

loro trabicoli a tre ruote a vaccinare i cani

di Pingyao ed a convincerne i proprietari

della necessità. Questo non è affatto un

compito semplice: molta gente infatti non

ha mai sentito parlare di protezione ani-

mali o non se n’è mai interessata.

In questo modo, è stato comunque

possibile vaccinare il 18% dei cani regi-

strati della città.

Trend irrefrenabileGli animalisti sono sempre motivati e vo-

gliono ancora avanzare di un passo; il

loro scopo è quello di castrare il numero

maggiore possibile di cani per arrestare

la moltiplicazione incontrollata e traboc-

cante. Con l’aiuto della PSA e del Marchig

Trust sono riusciti a trovare un luogo con

una sala operatoria, un locale per le visite

ed un ufficio. Agli inizi di ottobre dello

scorso anno è stato già possibile iniziare

a lavorarvi. -�

� � � �Mark Rissi

Speranza per i cani in Cina La Cina è un campo minato per la protezione ani-

mali. Il progetto pilota nella provincia cinese di

Pingyao mostra però già i primi successi.

Abbiamo bisogno del vostro sostegno!

Pink Collar: un collarino rosa quale simbolo di successo della campa-gna di vaccinazione a Pingyao.

GRAZIEAffinchè questo progetto per la Cina possa proseguire abbiamo bisogno del

vostro aiuto: necessitiamo urgentemente denaro per medicamenti, attrezza-

ture, materiale e mezzi per informare la popolazione. vi ringraziamo per il vo-

stro sostegno!

Page 29: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L‘AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2928

Il concorso del cartellone pubblicitario

anti-pelliccia ideato dalla PSA per gli stu-

denti d’arte corre oramai quasi da solo.

Sin dalla prima edizione nel 2007, le mi-

gliori idee vengono premiate da una giu-

ria. Da allora già 61 317 (!) studenti hanno

partecipato al concorso e sono diventati

ambasciatori della protezione animali

nelle loro università. Infatti, prima di po-

ter tematizzare i retroscena del commer-

cio di pelliccia, devono prima occuparsi

fino in fondo della problematica.

Effetto immediatoLa minuta 23enne studentessa d’arte Fang

Bing dell’università Guangxi ha vinto

quest’anno il primo premio con il cartel-

lone «Beautiful Killers». Per il suo progetto

si è procurata una pelliccia da una sua

compagna di studio.

Prima di ridare il capo d’abbiglia-

mento dopo aver concluso il suo lavoro,

ha inviato alle sue compagne il video della

PSA sulla produzione di pelliccia in Cina.

(www.protezione-animali.com/pelliccia e

www.animalprotection.net/furtrade).

Poco dopo la sua amica si è fatta viva,

dicendosi pronta a rinunciare immediata-

mente alla pelliccia ed a divulgare il mes-

saggio anche alle sue conoscenti.

Sottile trasposizione del temaFang Bing, per il suo cartellone, ha scelto

una rappresentazione senza violenze su-

gli animali, soprattutto per rivolgersi di-

rettamente alle donne. Donne che da un

lato conoscono la morbida e soffice sen-

sazione della pelliccia ma che contempo-

raneamente vengono piuttosto intimorite

da drastiche illustrazioni. Il messaggio

indiretto che trasmette il cartellone do-

vrebbe scuotere e far riflettere, ha spie-

gato Fang Bing durante la consegna del

premio.

Ancorata all’amore per la naturaLa studentessa trova appoggio nel suo im-

pegno animalista nella casa dei genitori.

Il padre è un guardaboschi ed il nonno

un medico della medicina tradizionale ci-

nese. Da sei anni anche il gatto «Leopard»

fa parte della famiglia.

Dopo aver terminato gli studi, Fang

Bing vuole diventare insegnante. Ha già

messo i presupposti per avvicinare i suoi

studenti alla protezione degli animali. -

� Mark Rissi

zvg

La studentessa d’arte Fang Bing ha vinto il primo premio dell’ul-timo concorso anti-pelliccia in Cina. Al posto di usare immagini sanguinarie, con il sottofondo del suo cartellone fa parlare di-rettamente le emozioni delle donne.

è il cartellone vincente

Ancora una volta si è rotto qualcosa nello

sgangherato trabicolo a tre ruote: il vo-

lontario voleva salire in sella per il pros-

simo tour nella città cinese di Pingyao,

alla ricerca di cani da vaccinare contro

la rabbia.

Questo appartiene a uno dei problemi

meno importanti, con i quali Chen Qian

e Zhang Yang, responsabili del progetto

di protezione animali, sono confrontati

quasi giornalmente e perciò non si può

far perder loro il controllo . Una volta di

più è richiesta l’arte dell’improvvisazione.

Cammino difficileDa quando i due protettori degli animali

hanno lanciato la loro campagna, con

l’aiuto della PSA, in

questa città medie-

vale devono lot-

tare contro grandi

difficoltà. Nell’o-

roscopo cinese

ai cani vengono

attribuite mol-

teplici proprietà

ma nella vita re-

ale la maggior

parte dei pro-

prietari non si prende cura come si

deve dei «4 zampe». A tutt’oggi la Repub-

blica Popolare Cinese non dispone di una

legge sulla protezione animali.

Si avanza passo per passoChen Qian e Zhang Yang vogliono con-

vincere i padroni dei cani con la loro

campagna di protezione animali. L’a-

zione si chiama «Pink Collar» (collarino

rosa), attraverso la quale i cani della città

possono essere vaccinati gratuitamente

contro la rabbia. L’associazione «Animals

Asia Foundation» ha messo a disposizione

mille vaccini.

Gli studenti di medicina veterinaria

dell’Università agricola di Shanxi ogni

week end vanno di porta in porta con i

loro trabicoli a tre ruote a vaccinare i cani

di Pingyao ed a convincerne i proprietari

della necessità. Questo non è affatto un

compito semplice: molta gente infatti non

ha mai sentito parlare di protezione ani-

mali o non se n’è mai interessata.

In questo modo, è stato comunque

possibile vaccinare il 18% dei cani regi-

strati della città.

Trend irrefrenabileGli animalisti sono sempre motivati e vo-

gliono ancora avanzare di un passo; il

loro scopo è quello di castrare il numero

maggiore possibile di cani per arrestare

la moltiplicazione incontrollata e traboc-

cante. Con l’aiuto della PSA e del Marchig

Trust sono riusciti a trovare un luogo con

una sala operatoria, un locale per le visite

ed un ufficio. Agli inizi di ottobre dello

scorso anno è stato già possibile iniziare

a lavorarvi. -�

� � � �Mark Rissi

Speranza per i cani in Cina La Cina è un campo minato per la protezione ani-

mali. Il progetto pilota nella provincia cinese di

Pingyao mostra però già i primi successi.

Abbiamo bisogno del vostro sostegno!

Pink Collar: un collarino rosa quale simbolo di successo della campa-gna di vaccinazione a Pingyao.

GRAZIEAffinchè questo progetto per la Cina possa proseguire abbiamo bisogno del

vostro aiuto: necessitiamo urgentemente denaro per medicamenti, attrezza-

ture, materiale e mezzi per informare la popolazione. vi ringraziamo per il vo-

stro sostegno!

Page 30: L'Ami des Animaux 1/2012

L’AMI DES ANIMAUX 1/2012

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

BOULI - Belle chatte née en 2009. Affec-tueuse mais un peu timide dans les pre-miers temps, elle a besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

MACCHIA - Gatto europeo, fem-mina castrata, nata il 27.4.2008.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

SPAM - Très joli Westie né en 2007. Affectueux et joueur, il aime les grandes promenades et la compagnie des autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

TAMAROK - Labrador croisé, mâle castré né le 29.4.2011. Chien vif, attachant, n’aimant pas rester seul.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

MITZI - Chat mâle castré, né le 1.5.2004. A placer chez une personne calme avec jardin. Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

DOUDOU - Très grand et beau chat né en 2005. Discret, il adore les câlins et a besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

Lolita Morena vous présente :

La nouvelle émission

pour le placement des

animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

NOA - Gatto europeo, maschio castrato, nato ca. 2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

Abandonnée

Abandonné

FLASH - American Staffordshire Terrier, maschio castrato, nato ca. nel 2007.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

RinunciatoDélaissé

Rinunciata

Délaissé

Trouvé

Rinunciato