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© Sandrine Boyer La Mouette Magazine de la ville de Trouville N°66 HIVER 2015

LaMouette - Trouville-sur-mer€¦ · Trouville » et l’école intercommunale de musique Claude Bolling, l’orchestre à l’école fait désormais partie du programme scolaire

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    LaMouetteMagazine de la ville de Trouville N°66 HIVER 2015

  • 2 < La Mouette N°66 HIVER 2015 3 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    S O MMA I R ELaMouette Hiver 2015

    LaMouette Magazine de la Ville de Trouville164, bd Fernand Moureaux - 14360 Trouville-sur-Mer - Tél. O2 31 14 41 41Directeur de la publication : Christian CardonComité de rédaction : Dominique Poidevin, Nathalie Marie, Sophie DancourtConception graphique : Stéphanie KampfImpression : Imprimerie Escandre - Sorel - Distribution : La poste - Tirage : 4 000 ex.Dépôt légal : 4eme trimestre 2015Crédits photos : Sophie Dancourt, Daniel Simon et Service communication. Couverture : Sandrine BoyerMerci à toutes les personnes qui ont pris part à l’élaboration de ce magazine.

    4 > 5 FOCUS La Coquille en fête

    6 > 7 POrTrAiT Bruno Outters

    8 > 10 ACTUS L’esprit des bains de mer

    11 > 13 rePOrTAGe Le traitement des déchets

    14 eNvirONNeMeNT

    15 vie De QUArTier Le CCAS

    16 > 17 DOSSier La fibre optique

    18 > 19 DÉveLOPPeMeNT ÉCONOMiQUe

    20 > 21 reTOUr eN iMAGeS

    22 > 26 CULTUre

    27 > 30 SPOrT

    31 > 32 vie ASSOCiATive

    33 AGeNDA

    34 À PrOPOS De La Maison des Jeunes

    35 > 37 TriBUNe DeS CONSeiLLerS

    38 > 39 BON A SAvOir

    N°66

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    ÉDiTO

    LE MOT DU MAIRE

    Cette Mouette hivernale présente le rôle du Centre communal d’action sociale (CCAS), discret service municipal

    situé 17 rue Biesta-Monrival, qui joue un rôle essentiel pour une partie importante de la population trouvillaise :

    w Il gère les relations de la ville avec les seniors, qu’il s’agisse des aides et repas à domicile, des transports à la demande mis à disposition par Service +, du restaurant et foyer de La Roseraie ou des traditionnels repas de Noël ; il vient d’ailleurs d’adresser un nouveau questionnaire aux plus de 65 ans, pour connaître leurs priorités, dans le cadre de notre démarche pour devenir « Ville amie des aînés » reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ; wIl recense les demandes de logements sociaux, gère directement quelques logements appartenant à la ville (dans le quartier des Aubets) et représente la municipalité dans les commissions d’attribution de logements des organismes d’HLM, pour défendre les dossiers des Trouvillais ; cette tâche est importante, notre commune comprenant plus de 700 logements sociaux ; wIl dépanne les personnes en difficultés passagères ou plus durables, en leur accordant des aides financières, en les mettant en

    relation avec les services sociaux du Conseil Départemental ou des caisses de sécurité sociale et en les assistant dans leurs démarches, pour se retrouver dans le maquis des textes administratifs ; w Il accorde des prêts ou des dons aux étudiants pour contribuer au financement de leurs permis de conduire ou de leurs études ; ces dernières aides peuvent jouer un rôle décisif dans l’orientation de toute une vie ; wIl travaille en étroite coopération avec les nombreuses associations à vocation sociale de Trouville comme le Secours de la Côte Fleurie, la Croix Rouge, les Blouses Roses (évoquées dans ce numéro), le Secours Catholique, les conférences Saint-Vincent de Paul etc..

    Je salue le travail, le dévouement et la discrétion des agents du CCAS de Trouville, qui exercent leurs fonctions avec humanité, sens de l’écoute et compétence. Ils rendent des services irremplaçables.

    Le Maire

    Christian Cardon

    3 < La Mouette N°66 HIVER 2015

  • 4 < La Mouette N°66 HIVER 2015 5 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    UN LIEN SOCIAL AVEC LES PêCHEURS

    Richard Zivacco, adjoint en charge des affaires maritimes rappelle le rôle de relais joué par ce service municipal en lien avec lecomité départemental des pêches. « C’est un outil de communication dans une époque où les directives européennes ne cessent d’évoluer ».

    Carte des zones de pêche ouvertes ou fermées, dernière législation et établissement des licences de pêche, constituent des informations précieuses diffusées auprès des 28 bateaux de pêche trouvillais. Le bureau gère également les demandes d’effectifs auprès des Affaires Maritimes en cas de pénurie de membre d’équipage.

    L’ASSOCIATION DES POISSONNIERS

    « La filière de la pêche à Trouville est un cir-cuit court. Le poisson ne vient pas de Rungis. Du point de débarque de la pêche à l’étal des poissonniers de la Halle il n’y a que dix mètres » affirme Stéphane Brassy, président de l’association des poissonniers constituée après l’incendie de la Halle en 2006. « Nous représentons 9 entreprises et 50 salariés, on marche la main dans la main, pour l’instant l’important est de bien gérer nos terrasses sans débordement ». « Ni boutique, ni marché, la Halle est un lieu débordant d’activités le week-end, qu’il faudrait dynamiser en semaine » ,poursuit Stéphane Brassy. Conscients que le poisson est aujourd’hui un produit cher sur les étals, la vente par lots est couramment pratiquée. Un constat, la dégustation de crustacés et la vente à emporter ont quasiment remplacé l’achat quotidien fait par les locaux.

    FOCUS

    LA FêTede La coquiLLe SaiNT-JacqueS

    FOCUS

    La fête de la coquille Saint-Jacques qui a lieu les 5 et 6 dé-cembre prochain est l’occasion de mettre en lumière les métiers des poissonniers et de la pêche trouvillaise au travers du service du port et de l’as-sociation constituée par lespoissonniers de la Halle.

    Tout au long de ce week-end, la coquille est l’objet de tous les soins, surtout de la part des chefs membres de l’association «escoffier » qui feront la démonstration de leur talent culinaire.

    avant de se déguster dans les assiettes, elle suit un long périple qui oblige les pêcheurs à respecter une stricte légis-lation relayée par le service du port.

    1. ANTARÈS - 2. ARTIMON - 3. ELVYS - 4. ESSOR - 5. GROS LOULOU6. LA PERSÉVÉRENCE - 7. L’AUDACIEUX - 8. L’ECLYPSE - 9. MADISON - 10. TIN DAN

    11. CAMBRONNE - 12. FANDRINE - 13. HYRONDELLE DES MERS - 14. L’OURAGAN - 15. MARIE LOU II16. ROLAND ALBERTINE - 17. THE ROLLING STONES - 18. L’ANJUZO - 19. LE SQUALE - 20. ROAD RUNNER

    21. CAP EN BAIE - 22. LE BRISCART - 23. NOTRE DAME DE GRÂCE - 24. EOLE - 25. ANSYLVIE - 26. TIM BAO - 27. LE KIFF’

    Richard Zivacco, 1er adjoint

    Stéphane Brassy

    De gauche à droite et de haut en bas

    4 < La Mouette N°66 HIVER 2015

    La FLotte de pêche

  • 6 < La Mouette N°66 HIVER 2015 7 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    POrTrAiT

    BRUNO

    OUTTerS

    Passion sous-marine

    Bruno Outters résidant trouvillais depuis 20 ans a fait de sa passion pour la plongée

    une activité de services. Il remonte à la surface tout ce qui tombe dans les bassins du port

    quand il ne nettoie pas les coques des voiliers.

    POrTrAiT

    LE MONDE DE LA MER

    50 ans tout rond, les bras ornés de tatouages, Bruno raconte les plages du nord qui ont rythmé son enfance. Ce dunkerquois au physique entretenu aime autant les voiliers que les cargos ou les bateaux de pêche. La mer est son élément mais ce qu’il découvre au club de plongée de Trouville le fascine. « Je suis tombé sur de vieux lascards qui m’ont tout appris » complimente-t-il. Grâce à cette « école formidable » il explore les épaves du débarquement et rend de petits services. « Un copain avait un bout pris dans son hélice, j’ai plongé dans le bassin Morny ».

    DES FONDS MARINS PEUPLÉS D’OBJETS

    Il remonte pêle-mêle des clés, des manivelles de winch, mais aussi des moteurs hors-bord, des batteries… Un inventaire à la Prévert insoupçonné et parfois peu écologique reposant parmi les crabes, les bars, les crevettes qui peuplent le port assure Bruno.Le plus courant le dispute à l’insolite.Appelé pour remonter une fourchette à la surface, Bruno découvre la valeur sentimentale d’un objet usuel dans la famille de son client depuis … 1792 !

    DE LA RIGUEUR

    Sur le ponton, l’heure est à la concentration. Assis sur le caisson de branchement, le plongeur commence à se lester « à l’ancienne ». Une ceinture de 12kg de plomb s’ajoute au poids de la bouteille, matériel qualifié de rustique en qui il a toute confiance. Lesté de 50 kg, comprimé dans sa combinaison, couteau fixé au mollet, il attrape gants, grattoirs et ventouse (pour s’arrimer à la coque) et saute dans les eaux opaques. Le nettoyage de la coque du voilier lui prendra une heure et demie, durée pendant laquelle, Sabrina sa femme, veillera au grain sur le ponton.

    DES MISSIONS VARIÉES

    Le bouche à oreille fonctionne. Plus besoin de sortir le bateau pour vérifier l’état de la coque, Bruno prend des photos et tourne de courtes vidéos pour dresser l’état des carènes avant et après ses plongées. Il sonde aussi les hauteurs d’eau, nettoie les trappes immergées des portes de l’écluse du port… Homme grenouille providentiel, il ne cesse de rêver aux mondes sous-marins qui l’attendent.

    Il prend son temps. Minutieux - une habitude acquise lors d’une autre vie militaire - il enfile sa combinaison assis à l’arrière de sa fourgonnette qui contient un attirail soigneusement ordonné. « Après l’armée il y a plein de gars qui font de la sécurité, moi je voulais la mer. La mer c’est ma vie ».

    La mer c’est ma vie

    « J’aimerais plonger sous la banquise, voir des endroits où les gens ne vont pas. Il y a des coraux en Antartique si si » !

  • 8 < La Mouette N°66 HIVER 2015 9 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    e village de pêcheurs qui

    fascinait tant les peintres et déplaçait l’aristocratie parisienne sur la plage d’Hennequeville au XIXème siècle puise aux sources de son ADN par touches sen-sibles. Les Cures Marines bien sûr, mais aussi la reprise de liaisons maritimes estivales jusqu’au Havre rappellent avec force l’esprit balnéaire qui souffle toujours au cœur du musée Villa Montebello.

    LES VERTUS DES BAINS DE MER

    L’engouement pour les bains de mer traverse le channel pour s’enraciner à Trouville. Au cœur des 6500 pièces de la collec-tion des beaux-arts du musée, émergent des peintures et pho-tographies de scènes de plage particulièrement évocatrices. D’imposantes cabines de bain montées sur roues et tirées par des chevaux permettent aux femmes de se changer sur la plage après s’être trempées dans un costume de laine très couvrant, peu seyant et inconfortable une fois gorgé d’eau. D’inspiration thérapeutique, le bain de mer devient une occupation sociale qui lancel’urbanisation de la ville.

    LE BIEN-êTRE EN HÉRITAGE

    Cet été, 4 rotations maritimes ont renoué le lien historique avec la ville du Havre, première étape ferroviaire de la clientèle des bains de mer dès 1847 et ville fascinante pour les impressionnistes qui peignent la révolution de l’essor industriel. Plus de bateau à vapeur aujourd’hui mais une traversée à bord des vedettes « Gulf Stream II » et « Ville du Havre II » restitue l’ambiance des traversées. Une initiative inédite qui sera reconduite l’année pro-chaine. Aujourd’hui l’esprit des bains de mer s’ancre des deux côtés de l’estuaire.

    ACTUS

    Sur la base d’une convention établie pour trois ans entre l’école Delamare, l’Education Nationale, l’association « les Musicales de Trouville » et l’école intercommunale de musique Claude Bolling, l’orchestre à l’école fait désormais partie du programme scolaire. Serge Colin des Musicales, chargé de l’enseignement du trom-bone, insiste sur les résultats d’une méthode où prime l’instrument avant la théorie musicale. « Ils ont tous réussi à sortir un son dès le premier cours ! ».

    « ON APPREND à S’ÉCOUTER »

    Au delà d’un simple apprentissage musical, « l’orchestre à l’école » se définit aussi par sa vocation sociale. « Il s’agit d’apprendre à vivre ensemble et à s’écouter » rappelle Anthony Gendron, directeur de l’école Delamare. D’un point de vue strictement musical,l’objectif est d’accompagner en fin d’année scolaire la chorale des élèves du collège Mozin. Réunis en demi-groupe, les apprentis musiciens ont à leur disposition 16 trombones achetés par la collectivité.

    MIEUX S’INTÉGRER

    Avec de rares effectifs en classe de trombones au sein des conser-vatoires, l’enseignement des cuivres doit permettre à ceux qui le souhaitent, de poursuivre leur apprentissage au collège ou au sein de l’école de musique. Au cœur d’un dispositif qui mobilise toutes les ressources musicales de la ville, le projet de l’orchestre à l’école s’inscrit plus largement comme une politique éducative en faveur des scolaires.

    OUverTUre De L’eHPAD

    « NOrMANDiA »LuNdi 4 JaNVier 2016

    Portes ouvertes les 23 et 24 janvier 2016.

    Rens : 06 20 67 62 85

    ACTUS

    L’eSPriT DES BAINS DE MER Et si la renaissance des Cures Marines insufflait à nouveau l’esprit des bains de mer sur la ville ? Une identité restaurée tout au long de l’été dans la tradition qui fonda la notoriété de Trouville au XIXème siècle.

    TOUrNAGe À LA PiSCiNe

    Avant plusieurs concerts pro-grammés prochainement à La Cigale Paris, Flo Morrissey, une jeune artiste anglaise à l’avenir prometteur, est pas-sée en Normandie et à Trou-ville pour tourner les images du clip de promotion de son album « if you can’t love all this will goes away ».

    rÉSiDeNCe MiCHeLiNe viNCeNT

    rUe D’AGUeSSeAU

    Le 9 octobre, pose de la 1ère pierre de la résidence qui accueillera 26 logements sociaux à l’horizon 2017. Ce projet est conduit en partenariat avec Parthélios Habitat et Investir Immobilier Normandie.

    PArOiSSe ST THOMAS

    De LA TOUQUeS

    diMaNche 15 NoVeMbre

    2015

    Messe d’installation du prêtre Jean-Parfait Cakpo en l’église St Augustin à 11h en présence de Monseigneur Boulanger.

    UNe CLASSe De TrOMBONeS

    À L’ÉCOLe DeLAMAre

    Dans le cadre d’ « Orchestre à l’école », programme initié par l’Education Nationale,

    les CM2 de l’école Delamare découvrent le trombone à raison d’une heure et demie

    de cours par semaine.

    LA MODe BALNÉAire

    Les femmes de la bonne société se doivent d’être couvertes pour garder le teint pâle. Le bronzage est proscrit. L’engouement pour les bains de mer bouleverse la mode, les vêtements raccourcissent, on dénudeles mollets et les avant-bras. Les étoffes s’affinent. Les premiers maillots de bain conçus pour nager apparaissent au début du XXème siècle.

  • 10 < La Mouette N°66 HIVER 2015 11 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    ACTUS

    GUYLAiNe GUYAprès une somptueuse exposition Galerie Lazoukine, Guylaine Guy proposera ses œuvres à l’Hôtel de Ville en août 2016. A ne pas manquer.

    Le tri séLectif UNe FiLière viTALe

    rePOrTAGe

    Une application gratuite pour smart-phone est désormais disponible pour recevoir les informations utiles. Travaux de voiries, collecte de déchets annulée, dernières places disponibles pour un événement culturel ?

    Citykomi informe en temps réel. Pour vous abonner à ce nouveau service, téléchargez gratuitement l’application Citykomi sur votre smartphone sur Google Play ou sur App Store. Ouvrez l’application et scannez le QR Code « sécurité voirie » ou le QR Code « Bon à savoir » pour vous abonner. Dès qu’une information sera publiée, vous serez averti par une notification sur votre smartphone.

    Infos : www.citykomi.com/index.php

    CiTYkOMi, UNe APPLiCATiON

    DÉDiÉe À L’iNFO De PrOxiMiTÉ

    écile Lidec, responsable du service environnement et qualité de vie à la Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie, précise les compétencesen la matière. « La commune possède aujourd’hui la compétence de la collecte alors que le traitement des déchets est de notre ressort ». A Trouville, tout démarre par les sacs jaunes et les points d’apport volontaire. On y stocke uniquement les déchets recyclables, papiers, cartons, flacons et bouteilles en plastiques avec les bouchons et les emballages métalliques. Collectés, ils sont déposés au quai de transfert de Touques où ils sont pesés et chargés sur des camions qui partiront pour l’usine de tri du Havre.

    UN CIRCUIT SPÉCIFIQUE

    Les autres ordures ménagères finiront leur cycle de vie à l’usine d’incinération du SEVEDE où les déchets seront valorisés en production d’électricité et de chaleur. Toutefois,

    cette solution demeure toxique puisque pour 1000 tonnes de déchets il restera 300 kg de résidus, les machefers qui après maturation pendant un an, seront utilisés dans la

    composition du bitume. « Il faut absolument privilégier en amont le compostage et le tri pour tendre vers une démarche non polluante ». De plus, avec un container

    pour 500 habitants, le tri doit s’inscrire comme une pratique citoyenne qui valorise financièrement les déchets à raison d’un gain de 37€ la tonne pour la collectivité alors que l’incinération coûte à la collectivité 110€€la tonne.

    LE RECYCLAGE DANS UNE USINE TECHNOLOGIQUE

    Transportés par camion, les sacs achèvent leur course au centre de tri du Havre. Construite à quai en bord de Seine, l’usine IPODEC - Veolia

    Propreté accueille quotidiennement 120 tonnes de déchets issus de 27 communes environnantes pour un traitement très automatisé sur 4 chaînes

    de tri optique. Une fois pesés, les camions déversent leur chargement dans un vaste entrepôt, antichambre d’un circuit qui, après ouverture des sacs

    manuellement, lancera les déchets sur des tapis différents. Après une sélection des plastiques, bidons, briques alimentaires d’un côté et du papier de l’autre, la sélection s’affine en fonction des matériaux.

    Préservation des ressources naturelles et source de revenus, le tri sélectif sur la commune est mis en place par un circuit qui achemine la collecte des particuliers jusqu’au centre de tri des déchets recyclables au Havre. Haute technologie et geste citoyen vont de pair.

    C’est nouveau à Trouville

    Le Qr CODe C’eST QUOi ?

    Le code QR (de l’anglais, QR Code) est une sorte de code barre en 2D. Le « QR » signifie Quick Reponse car le contenu que comporte ce carré noir et blanc peut être décodé rapidement. A la différence d’un code barres classique, le code QR peut contenir beaucoup d’informations !

    Le code QR est lisible à partir d’un télé-phone portable. Un programme doit-être téléchargé puis installé sur le mobile, en-suite il suffit de prendre en photo le code pour voir son contenu. Le code QR peut comporter du texte, un numéro de téléphone, un SMS, une adresse d’un site wap, une adresse mail. Ce contenu peut-être ensuite transféré, imprimé. Son utilisation est gratuite.

    TrOUviLLe reNOUveLLe SON LABeL

    FAMiLLe PLUS

    Acquis en 2012 pour conforter l’identité de la ville, le label Famille Plus a été reconduit pour une période d’au moins trois ans. L’audit réalisé en amont a mis en avant la qualité des équipements disponibles pour les familles : point de ralliement sur la plage, aire de jeux, bibliothèque, plage aménagée et surveillée.

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  • 12 < La Mouette N°66 HIVER 2015 13 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    rePOrTAGerePOrTAGe

    DÉTECTION PAR TYPE DE PLASTIQUE

    Les emballages pour liquides alimentaires de type briquettes, les PET (plastique polyéthylène téréphtalate) clairs comme les bouteilles d’eau minérale, les PET sombres telles bouteilles de certaines eaux gazeuses et enfin les plastiques à haute densité comme les contenants de lessive aboutissent dans des cellules avant d’être pressés en balles, stockés et expédiés vers des sites de recyclage.

    LA DÉTECTION MANUELLE DU PAPIER

    Papiers et journaux suivent un itinéraire différent.& Avant d’embarquer pour un nouveau cycle de vie, le papier doit être manuellement contrôlé avant de finir sa course dans une cellule spécifique. Débarrassé des déchets de plastique, verre ou vêtements, le papier doit partir propre. Tous les autres matériaux sont éjectés et repartent sur un autre tapis. Une chaîne spécifique à risque où les employés tirent sur un fil d’urgence installé en hauteur pour stopper la chaîne en cas de découvertes à haut risque telles que seringues ou animaux morts. Recyclables environ 5 à 7 fois, ils sont acheminés par bateau (une économie de 17 camions) jusqu’à l’usine de fabrication de papier de la Chapelle d’Arblay près de Rouen.

    Et après

    ?

    L’espace pédagogique installé au sein de l’usine présente l’évolution du traitement des déchets et met en évidence le cycle de vie des matériaux. L’aluminium une fois brûlé est reconditionné en lingots et peut servir à la fabrication de trottinettes par exemple, les bouteilles plastiques sont réduites en paillettes, granulés et achèvent leur transformation en fibres pour fabriquer vêtements et couettes. L’acier repart après fusion dans la production d’outils…

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    1. Le Quai de transfert de la Communauté de Communes Cœur Côte Fleurie

    2. Le déchargement du tri sélectif dans l’usine du Havre

    3. Le tapis de sélection par type de déchets

    4.Le compactage des plastiques

    5. Les semi-remorques à destination de l’incinérateur du centre de tri du Havre

    6. Le tri manuel du plastique

    7. Le tri manuel du papier

    8. Benne de tri

    9. L’espace pédagogique

  • 14 < La Mouette N°66 HIVER 2015 15 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    ’est à partir d’un maillage indispensable établi avec les par-tenaires du CCAS que la Ville fait progresser régulièrement le lien qu’elle entretien avec ses habitants. Le tableau ci-dessous en est un exemple : logement, aides financières, conditions de vie sociale, insertion, santé, handicap ou vieillissement sont autant de faces de la vie quotidienne à Trouville pour lesquelles le CCAS intervient et fait intervenir ses partenaires. Formé au contact permanent avec les habitants, le personnel du CCAS répond à l’évolution des modes de vie et s’emploie au maintien des relations sociales.

    vie De QUArTiereNvirONNeMeNT

    L’attribution du label Villes et Villages Fleuris s’effectue sur la base d’une série de critères définis par le CNVVF. (Conseil National de Villes et Villages Fleuris)

    Le collège vient d’être distingué par le Conseil Départemental pour l’en-semble de ses initiatives innovantes en terme de développement durable. A l’occasion de la remise officielle de ce prix, un pommier sera offert et planté dans l’enceinte de l’établissement.Après la mise en place de la table de tri des déchets par les élèves au self, la politique de lutte contre le gâchis alimentaire se poursuit. Fruits et légumes alimentent le composteur

    qui nourrira un futur jardin pédago-gique. Paralèllement, Claude Marhic, infirmier du collège, a mis en place avec le concours des différentes classes l’étiquettage des aliments. Traduit en anglais, espagnol et allemand, le nom des aliments bénéficie d’un code couleur afin de les identifier. « Certains enfants pensent que la semoule est un légume ».

    DES INITIATIVES « DURABLES »Le développement durable n’est pas que dans les assiettes, l’infirmerie est équipée de meubles réalisés en palettes peintes et montées par les élèves. Le collège donne aussi l’exemple en organisant une bourse aux vêtements à chaque rencontre parents professeurs. Alimenté par des dons et la récupération des vêtements oubliés depuis au moins deux ans dans l’établissement, la bourse est un projet qui lutte aussi contre le gaspillage. Le recyclage fait partie de l’éducation des collégiens.

    QUALiTÉ DeS eAUx De BAiGNADe :

    De BONS rÉSULTATS POUr LA SAiSON 2015 !

    L’Agence Régionale de Santé (A.R.S) a effectué des analyses de juin à septembre pour juger de la qualité des eaux de baignade sur le territoire de la commu-nauté de communes.

    Trouville fait partie des bons élèves puisque la plage est classée en « excellente qualité ».

    Pour information, en cours de saison, chaque résultat est qualifié par l’ARS (bon, moyen, mauvais) sur la base de seuils de qualité définis par la Directive Européenne.

    Après la saison, l’ARS reprend les résultatsdes quatre dernières saisons et effectue le classement qui comporte quatre catégories de qualité : excellente, bonne, suffisante ou insuffisante.

    Le COLLèGe MOziN LAUrÉAT DU 1er Prix CALvADOS DUrABLe

    UNe TrOiSièMe FLeUr POUr TrOUviLLe

    l La motivation pour l’obtention du label.

    l La démarche globale de valorisation communale par le végétal et de fleurissement.

    lLes actions d’animation et de promotion de cette démarche auprès de la population, des touristes et des acteurs pouvant être concernés.

    lLa présentation du patrimoine végétal et du fleurissement.

    l Les modes de gestion mis en place pour entretenir ce patri-moine en respectant les ressources naturelles et la biodiversité.

    lLes actions complémentaires mises en oeuvre pour favoriser la qualité des espaces publics (mobilier, voirie, façades, enseignes, propreté...).

    l La cohérence des aménagements paysagers et de leur gestion selon les différents lieux de la commune.

    Après une première fleur obtenue en 2000, une deuxième en 2003, la Ville vient de recevoir une troisième fleur après le passage du jury de concours en août dernier en présence de François Briard, Maire adjoint et Philippe Fortier, responsable technique des espaces verts.

    UN LieN SOCiAL TISSÉ ET ENRICHI JOUR APRÈS JOUR

    Centre Communal d’Action Sociale

    DES INITIATIVES POUR LE BIEN-êTRE DES AîNÉS

    Particulièrement impliqué auprès des per-sonnes âgées dont le but est un maintien à domicile aussi longtemps que possible, le CCAS adapte ses prestations. Au retour d’un questionnaire rempli par plus de 400 personnes âgées sur le thème «bien vivre à Trouville» la Ville et le CCAS entame-ront un processus de mise en oeuvre des demandes récurrentes, pour l’obtention du label «Ville amie des aînés». D’ores et

    déjà, l’éventualité d’une mission élargie vers d’autres communes de Services+ est étudiée. Une initiative Trouvillaise qui pourrait bénéficier de Fonds Sociaux Euro-péens par le biais du Plan Local d’Insertion par l’Economie (PLIE), structure très active sur le Pays d’Auge nord. Pour sa part la Bibliothèque Municipale propose à toutes les personnes qui se déplacent moinsfacilement une sélection de livres, magazines, CD et DVD portés à domicile toutes les trois semaines. Plus récemment, un atelier de relaxation ouvert à tous a été mis en place au Foyer Résidence La Roseraie.

    SHÉMA De L’ACTiON SOCiALe À TrOUviLLe-SUr-Mer

    JE suIs tRouVILLAIs

    Je rencontre un problème

    Je m’adresse au CCAS

    qui m’apporte une solution

    et/ou mobilise

    ses partenaires médico-sociaux

    pour trouver une réponse

    la mieux adaptée

    à ma situation

    LOGEMENT

    Les baiLLeuRs soCiaux : - Partélios Habitat - Calvados Habitat - Séminor (RPA de la Roseraie)- La Plaine Normande- Les dispositifs Fonds de Solidarité Logement et le 1% logement- Le service Urbansime de la mairie- Place Nette- le 115

    INSERTION

    - L’équipe pluridisciplinaire du Conseil Général (RSA)- Le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi- Pôle Emploi- La Misson Locale- Bac Emploi- Les associations : Être et boulot, ASTA, Place Nette, Bac Environnement

    FINANCES ET/Ou ALIMENTATION

    - Le Conseil Général - La Caisse d’Allocations Familiales- La Caisse Primaire d’Assurance Maladie- La Mission Locale- Les asssociations caritatives : Secours de la Côte Fleurie, Croix Rouge, Secours Catho-lique, Restos du Cœur, St Vincent de Paul...

    SANTÉ- Les hôpitaux- Les praticiens libéraux (médecins, infirmières, kinés...)- Les associations : Al Anon, Alcooliques Anonymes, Alcool Infos

    CONDITIONS DE VIE SOCIALE

    - Le Centre Médico-Social (Conseil Général)- La Caisse Régionale de santé et du travail (CARSAT)- Les services sociaux des hôpitaux- Les services de tutelles : UDAF, ATC...- La Banque de France- Les Associations locales : Place Nette, Service+...

    HANDICAP ET/Ou VIEILLISSEMENT

    - Le Conseil Général (APA, Téléalarme) et les Caisses de Retraite- Le Service Départemental d’Intervention et de Secours- Le secteur médical libéral- Les maisons de retraite et les hôpitaux- Le foyer restaurant de la Roseraie, - Service+,- Le Service de Soins Infirmiers à Domicile- Les services d’aides à domicile

    LE LOGEMENT SOCIAL : LE RôLE PIVOT DU CCAS

    Secteur sensible pour un maintien de la population sur le territoire de la commune ainsi qu’une mixité dans les quartiers, le logement social fait partie des missions essentielles du CCAS. Le CCAS reçoit, instruit et gère les demandes. Il agit par ailleurs en aidant à l’accès au secteur privé et au maintien dans les lieux. Les commissions d’attribution de logements initiées par les bailleurs sociaux sont préparées par le CCAS. Pour ce que l’on appelle les « quotas mairie » la Ville est « réservataire » sur 20% des logements. Aujourd’hui, près de 800 logements sociaux sont recensés à Trouville.

    RENOUVELLEMENT IMPORTANT DU PARC

    38 logements neufs viennent de voir le jour sur les hauteurs, rue du Commandant Charcot.54 autres, dont le permis de construire a été délivré, remplaceront les immeubles du 01 rue du Général de Gaulle.26 appartements résidence Micheline Vincent, rue d’Aguesseau, dont la première pierre a été posée en octobre.

    Par ailleurs Calvados Habitat procède depuis quelques temps au renouvelle-ment de son parc : 72 logements seront livrés rue Saint Jean, dans quelques années. Un projet d’envergure alternant les phases de démolition-reconstruction.

    Enfin, la restauration des 4 bâtiments de la rue Eugène Boudin est dans les starting-blocks.

  • 16 < La Mouette N°66 HIVER 2015 17 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    DOSSier

    LA FiBreLE TRÈS HAut débIt POUR tous LES USAGES

    LA PRISE EN COMPTE DE NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION

    Avec 35 000 prises de raccordement installées sur le territoire de la 4CF dont 8364 pour Trouville, le haut débit est désormais accessible et répond à de nouveaux usages. En effet,aujourd’hui un foyer abrite bien souvent 4 à 5 écrans qu’il faut alimenter simultanément pour des utilisations variées. Télévision, ordinateur, tablettes et smartphones nécessitent un débit important et constant. Contrairement à l’ADSL qui connait une diminution du signal à mesure que l’on s’éloigne de son lieu de raccordement, la fibre optique permet de transporter bien plus d’informations à une vitesse su-périeure et sans perte de signal, quelque soit la distance. Une technologie unique pour téléphoner via internet, jouer en ligne, télécharger vidéos à la demande, films et photos, regarder des programmes TV en Haute Définition. Avec un débit de 100 Méga pouvant aller jusqu’à un Giga, la fibre propulsel’internet à grande vitesse pour de nouveaux usages.

    LE NUMÉRIQUE, UN PUISSANT LEVIER ÉCONOMIQUE

    La fracture numérique géographique ne doit plus être de mise. Le plan « France très haut débit » prévoit de couvrir l’intégralité du territoire en très haut débit d’ici 2022, ce qui mettra fin à terme aux réseaux en cuivre sur lesquels s’appuie l’ADSL. Il s’agit tout à la fois de renforcer la compétitivité de l’économie et d’améliorer la qualité des services publics. Outil essentiel de « cohérence économique et social », la fibre doit palier le déséquilibre entre communes rurales et urbaines en éra-diquant les zones d’absence ou de faible couverture (zones grises et blanches). Elle a pour objectif de faciliter l’accès aux nouveaux services numériques mis en place en matière d’éducation, de santé, de formation… par les collectivités, les administrations et les entreprises privées.

    Les étapes de l’installation de la FIbre

    2006 Création d’un comité de pilotage afin de réfléchir à l’évolution

    des nouvelles technologies de l’information sur le territoire.

    Début 2007Une étude technico-économique est initiée et effectuée

    par un groupe d’experts reconnus. Cette étude a été financée par le programme européen Leader

    et la Caisse des Dépôts et Consignations.

    15 décembre 2007 Les élus adoptent le principe de lancement d’un projet très

    haut débit en FTTH et FTTB (Fibre à l’habitant et à l’entreprise).

    Janvier 2008Appel à candidatures pour le lancement de la Délégation

    de Service Public. Objectif pour le futur délégataire : conception du réseau, maintenance

    et exploitation technique, commercialisation de service de transport à tous les opérateurs et participation au financement du projet.

    27 mars 2010Signature de la Convention de délégation de Service

    Public pour la construction, la gestion et l’exploitation d’un réseau de communications

    électroniques avec la Société TUTOR.

    Novembre 2010Démarrage des travaux.

    Octobre 201110 000 premières prises raccordées.

    mai 2012Commercialisation des premières prises.

    LeS rÉSeAUx D’iNiTiATive PUBLiQUe (riP)

    Depuis 2004, en dehors des grandes agglomérations les collectivités peuvent mettre en place des réseaux d’initiative publique (RIP) en recourant à différents types de contrats publics : marché publics de travaux suivi d’un contrat d’affermage, délégation de service public de type concessive, contrat de partenariat (PPP). Quel que soit le montage retenu, l’intervention des collectivités devra garantir l’utilisation partagée du réseau et respecter le principe d’égalité et de libre concurrence sur les marchés.

    DOSSier

    Dans le cadre du plan national sur le très haut débit initié en 2013 par le gouvernement, la communauté de communes Cœur Côte Fleurie a mis en place un réseau public de fibre optique opérationnel dès 2012 sur son territoire. Elle accueille aujourd’hui un nouvel opérateur national pour répondre à une forte demande.

    out est allé très vite comme aiment à le rappeler les acteurs de la politique numérique sur le territoire. Dans le Calvados, la communauté de communes Cœur Côte Fleurie a lan-cé dès 2008 des Réseaux d’Initiative Publique (RIP) destinés à apporter la fibre optique à l’ensemble des par-ticuliers, des administrations et des entreprises. L’aménagement numérique a été confié via une Délégation de Service Public à l’opérateur Tutor qui a réalisé les travaux en 18 mois, permettant en 2012 d’ouvrir la commercialisation de son réseau aux opérateurs de service.

    LeS OPÉrATeUrS De LA FiBre

    L’opérateur Coriolis spécialiste de la téléphonie et le groupe Canal + se sont associés pour commercialiser des offres télé, vidéo, internet et téléphone sur le Réseau d’initiative Publique de la Côte Fleurie. Cet opérateur national porte au nombre de six les fournisseurs d’accès, aptes à proposer des solutions très haut débit. (http://www.coeurfibre.fr/les-operateurs/offre-particuliers/).

    La fibre optiq

    ueune fibre optique est un fil de verre

    ou de plastique souple et très fin (pas plus épais qu’un cheveu) qui a pour propriété de pouvoir

    conduire la lumière. entourée d’une gaine, elle peut trans-porter des informations à très grande vitesse.

    Le RaCCoRdement de La FibRe oPtique au domiCiLe

    C’est comme autant de racines d’un gigantesque arbre dont les extrémités rallient un appartement ou une maison. C’est ce qu’on appelle le FttH (Fiber to the Home). installée actuellement dans la rue en passant par les réseaux déjà creusés pour d’autres câblages, il suffira de tirer un câble depuis la rue jusque dans l’immeuble, puis jusqu’au domicile pour pouvoir profiter de tous les avantages du réseau. (source communication 4CF)

  • 18 < La Mouette N°66 HIVER 2015 19 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    DÉveLOPPeMeNT ÉCONOMiQUe DÉveLOPPeMeNT ÉCONOMiQUe

    DES LOCAUX OPTIMISÉS

    Aujourd’hui l’entreprise possède un effectif de 6 personnes (Laurent le cousin d’Adrien et de Sophie, Sébastien, Florent et Alexandre qui pérennisent le savoir-faire de Michel Deschamps. 700 m2 d’ateliers accueillent les volumineuses machines numériques chouchoutées dans un envi-ronnement à la température étudiée.

    « On s’est rendu compte qu’en dessous de 20 degrés les encres cristallisaient » constate Adrien. Les supports d’impression, eux, sont entreposés à l’écart dans un espace réduit où sont disposées sur des étagères les peintures traditionnelles. Sur le mur, des coups de pinceaux se superposent. « Comme au temps de mon père lorsqu’il cherchait une couleur, pour çà rien n’a changé » sourit Adrien.

    LA RECHERCHE DE L’INNOVATION

    Précurseur, l’entreprise a toujours été à l’affût des innovations. Découpes sur adhésifs, machines à impression directe

    sur plexiglas ou dibon, chaque nouvel équipement est un investissement testé par Adrien titulaire d’une formation en électronique et en informatique. « Les innovations nous ouvrent de plus en plus sur la voie de la décoration » métier de base de sa sœur Sophie qui a remplacé sa mère dans l’entreprise familiale. « Ce qui nous plaît c’est demélanger l’artistique à l’industriel ».

    Ainsi, si la signalétique reste le cœur de métier de l’entreprise (enseignes, véhi-cules et panneaux publicitaires), des développements sont en cours avec l’élaboration d’enseignes lumineuses constituées de lettres en relief équipées de leds.

    DeSCHAMPS LETTRES & DÉCORS

    L’activité de plomberie est dans l’ADN familial depuis 1884. Elle démarre à Paris puis prend racine à Trouville, lieu de naissance du grand-père de Guillaume aujourd’hui à la tête de l’entreprise.

    installée au cœur de deauville entre les deux guerres, l’entreprise participe à la reconstruction. « appelée en renfort, elle a fait des branchements de gaz à Lisieux et à caen parce qu’il n’y avait plus rien » raconte Guillaume, troisième généra-tion trouvillaise. Son grand-père et ses frères transmettent l’entreprise au père et à l’oncle de Guillaume qui se répartissent les activités de plomberie chauffage et de couverture. réunie entre les seules mains paternelles l’entreprise compte 65 employés lorsque Guillaume rejoint l’affaire familiale après s’être un temps destiné à la fabrication mécanique dans l’automobile.

    AUDrieUPLOMBERIE, CHAUFFAGE, COUVERTURE

    UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE POUR SE DÉVELOPPER

    « Tous les vendredis des semis-remorques nous livraient et bloquaient la circulation dans Deauville » se souvient Guillaume. A l’étroit rue Gambetta, l’entreprise s’installe en 2003 à Touques dans un grand bâtiment dont une partie est louée à un exposant de matériel de plomberie qui souhaite s’agrandir. « J’ai récupéré un terrain à Trouville et je me suis installé sur la zone d’emploi ». Avec une surface de 300m2 l’entreprise accueille aujourd’hui 9 personnes, une diminution de personnel liée au départ en retraite des employés. Avantage du déménagement, les clients repèrent mieux l’entreprise et l’identité de la zone convient mieux à la nature de son activité.

    UN MÉTIER EN ÉVOLUTION

    Le changement de locaux reflète aussi une évolution du métier et de ses activités. Moins de travaux de couverture, plus de chauffage et de plomberie même si, constate Guillaume, « on a rien inventé, on amène toujours l’eau chaude sur la robinetterie mais techniquement on sait tout faire ».

    Responsable du centre de formation et instructeur, Stéphane Adam accueille tous les profils. « Les stagiaires sont âgés en moyenne de 18 à 50 ans. Ils doivent avoir un casier judiciaire vierge et une aptitude aux sports de combat ». Au menu, formation théorique, sport intensif et exercices pratiques pour apprendre l’alphabet de la garde rapprochée : techniques de combat,déplacement, reconnaissance

    d’itinéraires et de lieux… Un programme dense qui démarre par un footing dès 6h30 et qui s’achève souvent après minuit.

    UN MODE IMMERSIF

    La cohésion de groupe est indispensable à la réussite de la session. Les stagiaires vivent sur place. Salle de dojo et de sport, sauna, voiture de haute cylindrée pour la formation corrolaire de chauffeur VTC (voiture de tourisme avec chauffeur), tout concourt à faire du centre un lieu de formation complet apte à

    délivrer un diplôme reconnu par l’Etat. Il permet l’obtention de la carte professionnelle indispensable pour exercer toute activité de Protection Physique des Personnes sur le territoire Français.

    UNE ANTENNE FRANCHISÉE

    « Formateur chez IFS2I à Nevers, un réseau national implanté depuis 10 ans sur ce marché, j’ai décidé d’ouvrir ma franchise ici ». Normand et pratiquant de sports de combat, Stéphane Adam n’en dira pas plus sur lui. L’anonymat est une seconde nature qui s’enseigne, un souci de discrétion lié à la nature d’un travail qui trouve un cadre idéal d’entrainement à Trouville. L’objectif est de former au minimum 60 agents par an dont la plupart suit cette formation à la suite d’une reconversion. Les personnes à protéger ? Comme les stagiaires, elles ont des profils variés : chefs d’entreprise ou personnalités, elles seront aussi soumises à un questionnaire serré pour identifier la nature réelle de la protection à fournir.

    esprit de famille

    Créée en 1984 par Michel Deschamps peintre en lettres, l’entreprise poursuit son déve-loppement entre les mains de ses enfants Adrien et Sophie sur le site de la zone d’emploi depuis 2011. Une continuité qui s’opère au rythme des évolutions technologiques.

    adrien se souvient avoir joué dans l’atelier tout gamin. une immersion dans une activité qui se pratique alors en peignant directement sur les façades, les pan-neaux. une esquisse tracée au fusain guide la main du peintre quelque soit le support. décor de théâtre ou polys-tyrène. Le peintre sait tout faire, faux marbre et faux bois

    Les romains savaient déjà récupérer l’air frais pour ventiler en période de chaleur ! Toutefois quasiment plus de soudures, les matériaux ont changé, le cuivre et l’acier ont été abandonnés au profit du plastique. Un espace moindre répond également aux faibles besoins de stockage. « On est en flux tendu. Internet nous permet d’être livré quotidiennement, nous avons le minimum pour répondre aux réparations d’urgence ».

    « La diffusion de la lumière au sein des matériaux nécessite de la précision pour un rendu esthétique ».

    Tél. : 02 31 98 02 14

    Nouvellement implantée sur la zone d’emploi, la société que dirige Stéphane Adam délivre une formation d’agents de protection rapprochée reconnue par l’Etat. 9 semaines intenses suivies par 19 stagiaires pour cette première session.

    iFS2iFORMATION D’AGENTS DE PROTECTION RAPPROCHÉE

    La cohésion de groupe est indispensable à la réussite de la session.

    Tél. : 02 31 88 32 41

    Tél. : 06 14 36 56 20

    Activité inédite

    « Les romains savaient déjà récupérer l’air frais pour ventiler en période de chaleur ! ».

  • 20 < La Mouette N°66 HIVER 2015 21 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    FêTE DE LA MER - CONCERT DE HARPE - COURSE DES GARÇONS DE CAFÉ - EXPOSITION DAVID LEFRANC - SAPORTA - EXPOSITION HASTAIRE - GALA DE NATATION SYNCHRONISÉE.

    LES COURSES D’ÂNES - LA TROUVILLAISE - OFF-COURTS TROUVILLE - SUR UN AIR DE TROUVILLE - CONCERT LYRIQUE - CONCERT DU CŒUR DE TROUVILLE - FêTE DES MÈRES

    reTOUr eN iMAGeS reTOUr eN iMAGeS

  • 22 < La Mouette N°66 HIVER 2015 23 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    CULTUre

    Samedi 31 octobre le Salon des Gouverneurs

    et les Cures Marines ont accueilli le salon du livre.

    60 écrivains ont échangé en toute convivialité

    avec un public très nombreux. Rencontres.

    Pourquoi aVoir choiSi ce ThèMe ?

    Nous avons absolument besoin de pédagogie quand on parle du Moyen-Orient car c’est une région très complexe, aux acteurs multiples, aux stratégies et aux objectifs parfois

    difficiles à décrypter. Outre cette complexité, il y a une nécessité citoyenne à lutter de manière extrêmement ferme, efficace et collective contre ce fléau qui est l’islamisme radical qui menace non seulement cette région là, le monde arabo-musulman mais également l’occident et une grande partie de l’Afrique et de l’Asie.

    FauT-iL eNViSaGer ceTTe queSTioN aVec uN reGard d’hiSTorieN ?

    Il faut être à la fois historien et géographe c’est-à-dire que la guerre et la paix n’échouent jamais dans un espace totalement évanescent mais sur la terre avec ses aspérités, son climat,

    ses massifs montagneux et d’autre part l’histoire est importante au sens de la prise en compte des temps longs, chère à Fernand Braudel. On ne fait de géopolitique sans géographie et sans profondeur historique. Un peu plus de 4 ans après le déclen-chement de la guerre civile syrienne on ne peut que constater qu’un certain nombre de chancelleries et beaucoup d’observateurs ont été naifs et imprudents, trop rapides sur l’évolution de la situation en Syrie sans doute par manque de profondeur dans l’approche géographique et historique.

    queLS ScéNarioS SoNT eNViSaGeabLeS coNcerNaNT La Syrie ?

    Nous avons avec ou sans l’intervention russe deux princi-paux scénarios : soit le maintien au pouvoir d’Hassad sur la partie « utile » de la Syrie c’est-à-dire le littoral et les 4 villes

    principales avec une espèce de statu quo entre Assad d’un côté et différents groupes dont Daech sur le reste de la Syrie, soit la conquête de cet espace stratégiquement important par les différentes factions islamistes. Avec l’intervention russe directe, on peut considérer que Assad (et je l’écris depuis 4 ans maintenant) restera au pouvoir au moins sur la portion de Syrie qu’il contrôle encore.

    eTeS-VouS Le SeuL à PeNSer ceLa auJourd’hui ParMi LeS exPerTS ?

    Il y a 4 ans j’étais l’un des seuls à affirmer qu’Hassad ne tomberait pas pour différentes raisons liées à la structure à la fois sociale, politique et militaire de la Syrie et en particulier

    des alaouites au pouvoir depuis 1970. Egalement au regard de l’importance stratégique de la Syrie aux yeux de Moscou qui ne s’est jamais démentie et ça depuis l’URSS des années 50. Enfin, parce que les pouvoirs de Ben Ali (Tunisie), Moubarak (Egypte), Abdullah Saleh (Yémen) étaient fondamentalement plus fragiles que le pouvoir d’Hassad qui lui, est soutenu par des minorités relativement importantes, les druzes, les chrétiens, et les alaouites.

    N’eST-ce PaS L’aMbiVaLeNce de TouTeS LeS PoLiTiqueS auJourd’hui de VouLoir aPPorTer deS SoLuTioNS exTrêMeMeNT raPideS ?

    Oui ce n’est pas faux. Au début du printemps arabe, l’opinion publique notamment en Europe et en France était mani-festement favorable et à juste titre à l’émergence de

    ce qu’on appelait le printemps, puisque trois régimes arabes étaient déjà tombés et un quatrième était chancelant, celui de Kadhafi. Un peu trop rapidement on a considéré que celui en Syrie allait également chuter par un effet classique de dominos. je n’ai jamais cru en la chute de Bashar al-Assad.

    FRÉDÉRIC

    eNCeL

    CULTUre

    trouviLLe SUr LivreS saison 14

    l y a toujours les fidèles, ceux qui ont des liens forts avec Trouville. François Bott, Jérôme Garçin, Eric Fottorino, Vla-dimir Fédérovski, Catherine Terzieff… Non loin les écrivains régionaux comme Yves Aublet ou Laurent Manœuvre racontent le territoire, ses célèbres écrivains, artistes ou sa gastronomie. Observateurs du monde politique français et international discutent convivialement avec des lecteurs passionnés. On croise le dessinateur Mathieu Sapin, le géopoliticien Frédéric Encel, l’iranienne Nahal Tajadod et quelques sérieux prétendants aux plus prestigieux prix littéraires de la saison.

    misatO KaKizaKi

    Auteure et traductrice de mangas évoque la spécificité de ces bandes dessinées qui sont une part culturelletrès importante au Japon

    « Le Manga fait partie du quotidien des japonais. Ce n’est pas seulement une lecture pour enfant, il existe un manga par tranche d’âge, par genre. Quel que soit le sujet il y a un manga, que ce soit sur le monde de l’entreprise, sur la cuisine... Il y a beaucoup d’auteurs. C’est aussi un outil éducatif pour communiquer. Pour expliquer c’est plus facile, moins rébarbatif. Il y a des stars populaires, notamment Doraemon que je traduis. En France beaucoup de gens lisent des mangas, beaucoup d’éditeurs se sont mis à traduire des mangas. Je traduis pour les non japonisants et certains se mettent au japonais par le biais du manga. On y trouve aussi bien du fantastique que du quotidien ».

    serge BramLy

    Romancier, historien de l’art spécialiste de la Renaissance et photographe

    « Pendant des années j’étais photographe publicitaire pour gagner ma vie, mais l’écriture est ma vraie vocation.J’ai découvert la photo à une époque où il n’y avait pas de livre sur la photo, et s’intéresser au sujet c’était être un peu archéologue ! Tout comme la Renaissance est le début de l’art occidental, la photo constitue une époque charnière. Ce n’est pas seulement une révolution technologique c’est aussi une révolution de la vision et des idées. Si tout le monde fait de la photo, en revanche écrire des mots n’est pas à la portée de tout le monde. C’est un peu plus qu’un métier. Même les images ont besoin du support des mots. J’ai des auteurs qui m’accompagnent selon les époques. Giono, Stendhal et aujourd’hui Sebald écrivain allemand m’a redonné envie d’écrire. De temps en temps il y a des miracles comme ça ! ».

    « J’ai la chance d’être une résidente de Trouville. J’ai accom-pagné mon frère dans son travail de création qui n’est pas un travail solitaire contrairement à ce qu’on pense même si en définitive il n’y a qu’un seul créateur. Je l’aidais à lire des

    scénarios, des pièces, lui lisait de son côté. Il voulait que je sois neutre, et pas du tout complaisante ce qui est très difficile à faire.

    J’ai écrit ce livre en deux ans pour perpétuer son travail. Il y a eu une tristesse énorme de l’accompagner à la fin. J’avais besoin d’en parler. Laurent n’était pas une vedette au sens classique du terme, il travaillait avec un public qui lui était très attaché, il parlait aux âmes des gens. Sa carrière très à part a permis de faire découvrir le théâtre souvent étranger, non pas par mépris du théâtre français mais parce qu’il le trouvait déjà très bien servi par les pères fondateurs qu’ étaient Jouvet, Villard... Il était mondialiste avant l’heure, il a créé des pièces sur le racisme, et à la fin de sa vie il a monté des pièces poétiques parce qu’il était très attaché à la poésie de langue française ».

    ON NE FAiT DE GéOPOLiTiqUE SANS GéOGrAPhiE ET SANS PrOFONDEUr hiSTOriqUE.

    Bibliographie : Petites leçons de diplomatie. Editions Autrement.

    Le 30 octobre en marge du salon du livre, Frédéric Encel,

    docteur en géopolitique et maître de conférences

    à Sciences-Po Paris a donné une conférence sur l’islamisme radical à Trouville. Interview.

    catheriNe terzieff

    Auteure et documentariste raconte son frère Laurent, comédien et metteur en scène

  • 24 < La Mouette N°66 HIVER 2015 25 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    Les cours de français privilégient l’écrit au détriment de l’oral et la « lecture plaisir » n’y a pas toute sa place. Partant de ce constat énoncé par Elodie Séchet pro-fesseur de français, le collège a choisi de mettre en place un projet qui prend en compte une nouvelle dimension de la lecture, plus ludique.« Nous travaillons sur la mise en voix d’un texte pour éga-lement en vérifier sa compréhension » explique Carole Daussy responsable de la médiathèque du collège.

    PLONGER à L’INTÉRIEUR D’UN TEXTE

    En collaboration avec Benoit Choquart de l’association Musi conte et la biblio-thèque municipale, une classe de 6ème

    et 6ème SEPGA (Sections d’Enseignment Général et Professionnel Adapté) s’ap-proprieront des textes choisis parmi une quarantaine d’albums proposés. Différents niveaux de lecture pour n’exclure per-sonne et valoriser les enfants en difficulté. L’objectif affiché est de susciter l’envie de lire en restituant un récit de nature à

    captiver un auditoire exigeant, en l’oc-currence deux classes de René Coty de niveau Grande Section/CP et CE1/CE2. « L’oralité du conte développe les capa-cités à imaginer et favorise ainsi l’expres-sion des élèves » ajoute Carole Lebrun animatrice à la bibliothèque.

    APPRENDRE à RACONTER UNE HISTOIREEn travaillant par petits groupes, les collé-giens appuieront leur restitution du récit choisi en créant de petites mises en scène collectives. Une façon de développer un sens narratif compréhensible par l’audi-toire. L’initiative mise en place s’inscrit dans une plus large perspective qui se traduit par l’instauration depuis quelques années d’une épreuve orale sur l’histoire de l’art à la fin du collège. Localement, la bibliothèque s’attache avec la « valise à histoire » et un travail axé sur le théâtre japonais avec des élèves de CM2 et de 6ème à promouvoir l’expression orale dans une large diversité.

    CULTUre

    PÉDAGOGie À LA BiBLiOTHèQUe

    MUSÉe viLLA MONTeBeLLO

    Le conte à haute voix

    Le mécénat participatif entre au musée

    En partenariat avec la média-thèque du collège Mozin et la bibliothèque municipale, des élèves de 6ème mettent en voix des textes choisis. 7 séances avec un conteur pour acquérir de l’assurance à l’oral devant un public.

    Afin de financer la restauration de trois tableaux de Charles Mozin, une délibération du mois de juin dernier a adopté le principe du financement parti-cipatif via la plateforme dédiée « Culture Time ». Le principe : inviter le plus grand nombre à financer le projet sur un mode collaboratif.

    CULTUre

    C’est la série « Conversation pour l’avenir » avec Stéphane Hessel en 2011 qui a démarré la série. Un jeune interroge ses aînés notamment sur les

    enjeux écologiques explique Gilles Vanderpooten. C’est un instantané, sur le mode conversationnel comme toutes les conversations, totalement écrit ! ajoute Jean-Claude Carrière. « Ce qui m’a séduit c’est qu’un écrivain est tou-jours solitaire et a rarement le temps de réfléchir sur ce qu’il est en train de faire et là l’idée était de nous asseoiret de discuter sans but, c’est quelque chose qui s’est perdu et que j’aime beaucoup, c’est l’art de la conversation qui a disparu dans les médias ». On a beaucoup parlé d’écologie souligne Jean- Claude Carrière. « Je suis de ceux qui ont abandonné, c’est complètement foutu, je suis très pessimiste. On va vers une crise écologique très grave, j’espère me tromper. Il faut une tragédie pour que quelque chose change, dans toute l’histoire c’est toujours pareil, il y aura un ravage. On n’a jamais compris qu’on était sur une planète vivante et que nous étions en train de la tuer ».

    Il y a quelque espérance dans le livre tempère Gilles, « Jean-Claude évoque des pistes intéressantes qui selon lui ne résoudrons pas le problème global ; des mouvements de jeunes qui reviennent à la campagne qui font de l’agriculture bio... des AMAP, moi je suis plus naïf avec la croyance que des initiatives séparées peuvent faire mou-vement, c’est ce qu’on fait avec « reporters d’espoir ». Est-ce qu’on arrivera à faire prendre de l’ampleur àtoutes ces initiatives pour renverser la vapeur ? »

    Je ne sais pas si j’avais les pleins pouvoirs ce que je ferais poursuit Jean-Claude Carrière, « la terre a un ennemi… c’est nous ».

    Calibrée sur une durée de 3 mois la campagne de financement participatif pourrait être lancée au début du printemps avec l’objectif de récolter environ 16 000€ nécessaires à la restauration de 3 œuvres du peintre : « pêcheurs normands, radoub d’une barque sur la grève », « Louis XVI passant sur les grèves de Dives, voyage à Cherbourg, » et «L’invincible gagnant leport de Trouville ». Ainsi lancé sur le web, le projet devrait acquérir une plus grande visibilité et permettre d’atteindre l’objectif initial. Charles Mozin est à l’origine du développement de la station balnéaire dont il devient conseiller municipal en 1843. Ses toiles et lithographies principalement consacrées aux paysages balnéaires et marines ont contribué à la notoriété de Trouville au XIXème siècle.

    giLLes vaNDerpOOteN Auteur journaliste, directeur de l’ONG Reporters d’Espoirs

    JeaN-cLauDe carrière scénariste,

    dramaturge, écrivain

    trouviLLe SUr LivreS saison 14

    LA TErrE A UN ENNEMi…C’EST NOUS

    1. André Compte-Sponville 2. Jean-François Kahn3. Eric Fottorino 4. François Bott 5. Hubert Haddadd6. Jean-Pierre Coffe 7. Mathieu Sapin8. Najal Tajadod 9. Jérome Garcin 10. Yves Aublet

    11. Table ronde « Premier roman » : avec Clara Arnaud, Christophe Boltanski, Sophie Daull, et Astrid Manfredi.

    iLS Y ÉTAieNT

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  • 26 < La Mouette N°66 HIVER 2015 27 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    CULTUre

    LE PRIX MARGUERITE DURAS DÉCERNÉ à BULLe OGier

    ON A AIMÉ kAriNe SAPOrTA AU FESTIVAL THÉÂTRE ET LECTURE

    « Emue et heureuse d’être là avec toi, Marguerite, ici à Trouville ».

    C’est par ces mots que Bulle Ogier surnommée « la fée bullette » par Marguerite Duras a réagi à l’annonce de son prix obtenu par 7 voix sur 11.

    « Moi, Trouville c’est avec toi Marguerite ».

    Comédienne fétiche de l’écrivaine, Bulle Ogier a confessé ne pas être venue à Trouville depuis plus de 20 ans. « Marguerite me parlait souvent des Roches Noires, pour moi il ne s’agissait que de rochers, Marguerite n’expliquait pas tout.

    Une relation journalière pendant une ving-taine d’années fondée sur les conversations du quotidien, bêtement humaine » raconte simplement la comédienne plus habituée à dire les mots d’auteur plutôt que les siens.

    SPOrT

    27 < La Mouette N°66 HIVER 2015

    Le 10 août dernier, la danseuse chorégraphe karine Saporta a investi les jardins du château d’aguesseau, site prestigieux pour scénographier son spectacle d’après l’opéra de Lully : Phaëton.

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    Depuis 2009, Trouville accueille le prix Marguerite Duras créé en 1996. Alternativement acteur, écrivain et cinéaste sont récompensés un an sur trois. Cette année la comédienne a reçu l’hommage des durassiens du jury présidé par Alain Vircondelet.

    iNÉDiT23 OctOBre 2015

    Le trophée des Cures Marines en partenariat avec le golf de

    Saint-Gatien a démarré de façon spec-taculaire sur la jetée pour un trou en un situé sur la plage.Il s’est poursuivi de façon plus classique le lendemain sur les greens.

  • 28 < La Mouette N°66 HIVER 2015 29 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    Equipés de chaussons de piscine, de vieilles baskets et d’une combinaison, les parti-cipants s’immergent jusqu’à la taille pour une marche tonique de 50 minutes à une heure et demie en fonction de la marée.

    Christophe Chéry, responsable du service des sports, évoque les bienfaits d’une activité très conviviale. « C’est une marche avec amplitude, cela permet de renforcer le système cardio-vasculaire, de rééquilibrer les postures tout en bénéficiant d’un massage naturel au contact des éléments marins ».

    Dans l’eau, le groupe de tête imprime la cadence, derrière, la file s’étire en toute sécurité. Chaque sortie est accompagnée de4 à 6 encadrants diplômés et de sauveteurs en mer.

    INFOS : rendez-vous aux établissements des bains de mer le mardi à 19h. Tarifs : 5€ la séance 3€ location combinaison.

    SPOrT

    15 collégiens sont inscrits dans ce nouveau cursus. « Nous nous sommes rendus compte que nous avions des sportifs de haut niveau au sein de l’établissement » raconte Patrick Alleaume, le directeur du collège. Mise en place pour une durée de 3 ans, la section s’inscrit dans une volonté de diversifier les filières de réussite. Bénéficiant d’horaires aménagés et du prêt de matériel, les élèves jouent 3 heures par semaine en dehors de leurs entrainements personnels.

    UN PARTENARIAT AVEC LE GOLF DE SAINT-GATIEN

    Pierre Peltier, directeur du golf de Saint-Gatien se réjouit de ce partenariat mené en accord avec l’éducation nationale et la Fédération Française de Golf. Avec l’ambition de former des joueurs de bon niveau, l’incursion dans le programme scolaire de ce sport jugé élitiste devrait casser les apriori. Patrick Alleaume en souligne l’intérêt pédagogique. « Le golf est très formateur en terme de concentration et de rigueur », des qualités qui sont également bénéfiques pour les élèves en difficulté. Un modèle de validation de com-pétences extra-scolaires fait son chemin à l’image d’une pédagogie décloisonnée.

    SPOrT

    PekiN – CAeN : 12 000 KMS EN HAND BIKE !

    C’est l’incroyable défi que vient de relever Antoine Aoun, un Caennais paraplégique, habitué à faire de son handicap une véri-table force. Une petite étape à Trouville fin octobre a permis aux élus de le rencontrer avant qu’il ne rejoigne son véritable port d’attache le soir même, à Caen.

    UN SPOrT TENDANCE

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    Le collège Marie-Joseph a ouvert à la rentrée une section sport golf. 15 collégiens ont été sélectionnés pour ce nouveau projet éducatif mis en place avec le golf de Saint-Gatien.

    GOLFA L’écoLe

    COreNTiN eSCANDre

    Trouvillais, né en 1997 et inscrit à l’ASTD depuis l’âge de 5 ans, Corentin Escandre, gardien de but, a suivi la filière Foot au Collège Charles Mozin.

    Qualifié « Division d’Honneur » en National, après des essais à Marseille et Guingamp, Corentin Escandre est aujourd’hui en contrat d’apprentissage à Niort pour devenir joueur professionnel dans 2 ans.

    Le longe côtePratiqué en mer, le longe côte né sur les plages du nord de la France est une randonnée aquatique qui se pratique à tout âge. A Trouville, de mai à octobre, une cinquantainede marcheurs se retrouve tous les mardis soirs.

    CLAire PrUvOT BAPTiSe Le « PHiDrAk » ÉQUIPÉ POUR LES HANDICAPÉS

    Un nouveau bateau de 10 mètres, le Phidrak, propriété du Deauville Sailing Club depuis Janvier

    2015 est amarré à Port Deauville devant le Club House. Ce bateau spécialement équipé pour

    des personnes handicapées et/ou à mobilité réduite naviguera sous la responsabilité d’un

    skipper professionnel formé pour cette activité.

    Depuis 7 ans le Deauville Sailing Club organise une journée en mer au mois de juin pour 50 handicapés à bord des bateaux des membres du club. Une sortie intitulée «R’Hand & Vous avec la Mer ». Face à l’engouement des participants, le club a souhaité mettre à leur disposition un bateau spécialement aménagé et acces-sible. Tous les travaux d’aménagement ont été réalisés par le club avec le soutien de la Ville. Au terme de 5 mois de travail, Claire Pruvot, skipper normande de course au large a baptisé « Phidrak » dans la tradition maritime le 12 septembre dernier.

  • 30 < La Mouette N°66 HIVER 2015 31 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    vie ASSOCiATiveSPOrT

    LA PLONGÉeACCESSIBLE à TOUS

    Sans bruit, le club est devenu le 4ème club du département. « Depuis deux ans nous organisons des stages et examens de for-mation de plongeur encadrant » explique Christophe Rousée, son président depuis fin 2013. Un atout supplémentaire pour l’association qui propose à ses membres de s’entrainer à la nage avec palmes et/ou à la plongée.

    UNE FORMATION TRÈS ENCADRÉE

    De 12 à 60 ans, les membres du club se forment à l’un des 4 échelons définis par la fédération. « Nous avons la liberté d’en-seigner comme nous le souhaitons dans le cadre très strict de chaque niveau » explique le président. Gradué de 1 à 4, chaque cursus définit ce que le plongeur a le droit de faire seul ou accompagné. « Cet encadrement a été demandé par les assurances qui souhaitaient définir les responsabilités de chacun en cas d’acci-dent ». Le plongeur de niveau 1 peut ainsi descendre seul jusqu’à 20 m et à 40 m accompagné d’un moniteur. La notion de sécurité prime avant tout quelle que soit l’expérience acquise.

    LA PLONGÉE PLAISIR

    L’image quasi militaire de l’apprentissage de la plongée est un cliché qui n’a plus court grâce à l’évolution du matériel. Equipés de gilets stabilisateurs, les plon-geurs soulagent le poids de l’équipe-ment pour une immersion en apesanteur. Même si les eaux de la Manche ne sont pas limpides, la visibilité sous-marine est

    de 3 ou 4 mètres, largement suffisante affirme Christophe Rousée pour aller visi-ter les épaves qui pullulent au large. Afin d’entrainer les membres dont le niveau nécessite des plongées à plus de 40 m le club a investi dans un semi-rigide de 7,60 m équipé d’un moteur de 250 CV basé à Port-Deauville. Une nécessité pour rejoindre des sites plus éloignés le temps d’une marée.

    UNE DÉCOUVERTE à LA PORTÉE DE TOUS

    L’exploration du milieu aquatique ne nécessite pas d’être un grand nageur. Pour pratiquer, il suffit de s’équiper d’une combinaison. Bouteilles, gilets, plombs et détenteurs sont fournis par le club qui aura formé en 30 ans plus de 900 niveaux de 1 à 4. L’objectif est de perpétuer un apprentissage qui démarre à la piscine de Trouville et se poursuittous les ans par un stage. Cette année les membres de l’association iront plonger à Cassis pour passer un niveau ou tout simplement ex-plorer les eaux turquoises des calanques. Ça vous dit ?

    ContACt : www.club-plongee.comTél. : 06 52 18 79 97 - [email protected]

    RECRÉER DU LIEN SOCIAL

    Jeux de société, animations loisirs et parfois lecture sont proposés par les 22 bénévoles de l’antenne trouvillaise. « Nous intervenons à la maison de retraite du Mont-Joly, au pavillon Pierre Colombe auprès des adultes et des personnes âgées et dans le service pédiatrique de l’hôpital Robert Bisson de Lisieux. Autant de publics qu’il faut essayer de divertir deux heures par semaine les mardis et jeudis. Au menu, Jeannine et son équipe préparent des anima-tions « cabaret » avec déguisements et chansons. « Il est parfois difficile de faire sortir les personnes de leur chambre,l’isolement est difficile à rompre » remarque la présidente.

    RECHERCHE BÉNÉVOLES

    L’association peine à recruter de nouveaux bénévoles pourtant indispensables à la poursuite de son objectif. L’intervention en milieu hospitalier répond à certaines règles. « Nous devons pro-poser des animations adaptées à l’état des malades » poursuit Jeannine Dufossé dont la mission est d’apporter une présence et être à l’écoute. Pour attirer l’attention, l’équipe avait organisé la Grande Parade du recrutement en 2013, un focus nécessaire pour enrôler de bonnes volontés. Au niveau national, l’association est composée de 4700 bénévoles soit une augmentation de 38% en 8 ans (chiffre publié sur le site). Ce dynamisme doit trouver de nouveaux relais localement.

    ContACt : [email protected]

    Fondé en 1984 par Alain Lechanteur, le club de plongée de Trouville compte 96 membres et 17 encadrants. De la piscine municipale aux eaux turquoises des mers chaudes, le club propose tous les niveaux de formation répertoriés par la Fédération des sports sous-marins.

    recettes

    & dépenses

    LeS BLOUSeS roses

    Association nationale créée en 1944 à Grenoble, les bénévoles des blouses

    roses interviennent dans les hôpitaux pour briser

    la solitude des malades en proposant des animations.

    Rencontre avec Jeannine Dufossé,

    présidente de l’antenne de Trouville-Lisieux.

    NOUS DEVONS PrOPOSEr DES ANiMATiONS ADAPTéES

    à L’éTAT DES MALADES

    ans une autre vie Jeannine Dufossé était respon-sable d’un service comptabilité à Paris. En retraite à Trouville, elle découvre les blouses roses au cours du forum des associations. « C’était le premier stand que j’ai vu », j’aurais pu choisir autre chose ». Elle plonge dans le monde hospitalier et découvre le rôle humain primordial que jouent les bénévoles auprès

    des personnes âgées et des malades. Parfois c’est l’unique visite de la journée.

    D

    30 < La Mouette N°66 HIVER 2015

  • 32 < La Mouette N°66 HIVER 2015 33 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    Créé en 1964 par Roger Fournier le rallye de la Côte Fleurie a acquis une notoriété de premier plan. Une organisation irréprochable et un plateau de coureurs très compétitif. Au démarrage de l’aventure sportive, les premiers coureurs pilotent des « Morgane », autre époque que l’actuel président a su faire évoluer au fil des éditions auxquelles il a participé en qualité de pilote dans les années 70.

    L’ÉCURIE POUR RELANCER LE RALLYE

    L’histoire du rallye redémarre en 1980 lorsque l’Ecurie Automobile de la Côte Fleurie (EACF) prend l’organisation de la compétition en main. « Il fallait sauver le rallye en perte de vitesse » se remémore Jean-Michel Guégan. Epreuves spéciales chrono-métrées dans l’arrière-pays et prologue nocturne sur les Lais de mer de Deauville attirent de 5 à 6000 spectateurs. Un moment incontournable du rallye qui en est sa signature. Cette année les voitures s’élanceront sur les routes jusqu’à Villers-sur-mer en passant par Saint-André et Saint-Benoit Hébertot et Genneville.

    UNE LOGISTIQUE ET DES BÉNÉVOLES

    De nombreux bénévoles assurent chaque année la sécurité sur le tracé du parcours, un paramètre vital qui a conduit à supprimer l’épreuve de nuit dont le départ était donné sur les quais de Trouville. La mise en place de la logistique monopolise environ 400 personnes sur le terrain dont 70 sont affectés aux contrôles des épreuves. Aujourd’hui, l’écurie est la plus importante de Normandie. Dans son team figurent le deauvillais Eric Brunson quadruple vainqueur du rallye et Pierre Ragues, pilote caennais au palmarès international.

    L’écurie compte aujourd’hui 103 licenciés pour 141 membres inscrits. Elle est représentée à divers niveaux de compétitions dont le Championnat de France et la Coupe de France des rallyes.

    vie ASSOCiATive

    eCUrie de LA côte

    fLeurieLe coup d’envoi du 46ème Rallye de la Côte Fleurie sera donné le 26 février prochain. Une édition préparée activement par son patron Jean-Michel Guégan également président de l’écurie Côte Fleurie.

    AGeNDA

    NovembreMerCreDi 4 : LA VALIsE à HIstoIREs : séance de lecture pour les 4/7 ans à 16h30 à la bibliothèque. Rés : 02 50 31 00 23

    SAMeDi 7 : unE HEuRE, unE œuVRE à 17h, au musée Villa Montebello : étude de l’œuvre « la petite sirène » d’André Hambourg. Rés : 02 31 88 16 26 - 3€ CAfé pHILo à 17h, Maison Stéphane Hessel « en quel sens chacun est-il irremplaçable ? »

    MArDi 10 : VIdEo ConféREnCE à 14h30, à la villa musée Montebello « Pierre Bonnard»

    SAMeDi 14 eT DiMANCHe 15 : foIRE à tout par l’Ecole du Chat, Salle de la plage

    SAMeDi 14 : ConCERt de l’école de musique intercommunale claude Bolling « à 16h, mélange de notes & mots » musée Villa Montebello. Entrée libre CAfé pHILo à 17h, Maison Stéphane Hessel « qu’est ce que l’amitié véritable ? »

    DU 20 NOv AU 31 DÉCeMBre : ExposItIon Pierre Schulster à l’Hôtel de ville, peintre platicien

    DU 21 NOv AU 9 JANvierExposItIon L’ enigmatik journée : Portraits et autres petites curiosités, à la bibliothèque

    SAMeDi 21 : ConféREnCE par le cercle Condorcet à 20h, restaurant La Marine « l’enjeu du Grand-Paris » par Jean-Claude Praget. Rens : 06 30 25 37 83 dînER spECtACLE Dancing Story à 20h, au Casino Barrière « au temps d’la boum 80/90 »

    SAMeDi 28 : LEs p’tItEs toILEs du sAmEdI, projection d’un film d’animations pour enfants à partir de 5 ans, à 14h, à la bibliothèque. Rés : 02 50 31 00 23 dînER spECtACLE Dancing Story à 20h, au Casino Barrière« au temps d’la boum 80/90 »CAfé pHILo à 17h, Maison Stéphane Hessel : « qui est l’étranger ? » ConféREnCE à 18h, Hôtel de ville « Mandela, quand le rugby fait l’histoire ou l’unification d’une nation à travers le sport » par Olivier Margot

    DiMANCHe 29 : bRoCAntE ALI bAbA de 10h à 16h, Salon des Gouverneurs du casino Barrière

    JUSQU’AU 29 NOveMBre : GALERIE LAzoukInE, 4 rue de l’Avenir à Deauville, Guylaine GUY artiste sculpteur expose ses œuvres . Contact galerie : 06 42 84 90 84

    DécembreMArDi 1er : VIdEo ConféREnCE à 14h30, au musée Villa Montebello « Picasso mania »

    SAMeDi 5 eT DiMANCHe 6 : LA CoquILLE En fêtE sur les quais de 9h à 18h,vente de coquille, démonstrations culinaires, parking près de la poissonnerie

    SAMeDi 5 : tELEtHon, concert de l’école intercommunale de musique Claude Bolling de 16h à 19h, Hôtel de ville

    veNDreDi 11 : dînER spECtACLE Dancing Story à 20h, au Casino Barrière « le temps des copains, années 60/70 »

    SAMeDi 12 : ConféREnCE à 20h, par le cercle condorcet « la secte intégriste Boko Haram » par Guy Nyam, restaurant La Marine

    SAMeDi 12 :dînER spECtACLE Dancing Story à 20h, au Casino Barrière « le temps des copains, années 60/70 »

    DiMANCHe 13 : foIRE à tout Salle de la plage au profit de l’association de sauvegarde de l’église St Michel

    LUNDi 14 : ConféREnCE à 20h, à l’Hôtel de ville, « les forces spéciales de l’armée Française »

    MerCreDi 16 : LA VALIsE à HIstoIREs, à 16h30, séance de lecture pour les 4/7 ans à la bibliothèque. Rés : 02 50 31 00 23

    SAMeDi 19 : LEs p’tItEs toILEs du sAmEdI, à 14h, projection d’un film d’animations pour enfants à partir de 5 ans, bibliothèque. Rés : 02 50 31 00 23

    LeS reNDez-vOUS MUSiCAUx

    « HuGo Is bACH » à 18h30, Jean-Philippe Audoli et Xavier Peyrache, hall de l’Hôtel de ville. Entrée libre ConCERt du CHœuR de Trouville à 20h30, église Notre Dame des Victoires. Entrée libre

    SAMeDi 19 eT DiMANCHe 20 : foIRE Aux LIVREs de 9h30 à 18h, organisée par le Secours de la Côte Fleurie salle de la plage

    DiMANCHe 20 : CouRsE dE spEEd-sAIL organisée par le club de voile CNTH. Rens : 02 31 88 13 59

    MArDi 22 : don du sAnG, de 16h à 19h30 maison Stéphane Hessel,

    MerCreDi 23 : bALAdE oRnItHoLoGIquE, 3 à 4 kms. Rens : 02 31 14 60 70

    LeS 22,23, 29 eT 30 : LEs AtELIERs du muséE – vacances de Noël , musée Villa Montebello : tout un programme d’ateliers ludiques et créatifs aux couleurs de Noël , à partir de 4 ans et jusqu’à 15 ans. Rens et rés : 02 31 88 16 26

    JanvierveNDreDi 8 : ContEs CHInoIs au théâtre d’Hérouville St Clair. Spectacle proposé aux familles, enfant à partir de 5 ans, en partenariat avec la bibliothèque. Rens : 02 50 31 00 25

    DiMANCHe 10 : ConCERt LEs musICALEs à 17h, Salon des Gouverneurs du Casino Barrière

    Février23 FÉvrier : don du sAnG, Maison Stéphane Hessel, de 16h à 19h30

    26 eT 27 FÉvrier : 46èmE RALLyE AutomobILE de la Côte Fleurie

    MarsJeUDi 17 veNDreDi 18 : ConCouRs IntERnAtIonAL d’oRGuE Cavaillé-Coll, église Notre Dame des Victoires

    MerCreDi 23 : ConCERt à 19h, de la classe de violon de l’école intercommunale de musique Claude Bolling, musée villa Montebello

    DiMANCHe 27 : pâquEs En musIquE à 20h30, église Notre Dame Bon Secours

  • 34 < La Mouette N°66 HIVER 2015 35 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    ’est sous un beau soleil de septembre que les petits trouvillais ont repris, cette année, le chemin de l’école !

    réorGaNiSer Pour PréSerVer L’aVeNir

    La grande nouveauté de l’année : la fusion de l’école maternelle Andersen avec l’école primaire René Coty. Pendant tout l’été, les équipes de la mairie, aidées d’entrepreneurs externes, ont effectué des travaux pour rendre l’école Coty accessible aux tout petits (toilettes, sols en caoutchouc, réfectoire au rez de chaussée avec passe- plat pour éviter aux enfants de monter à l’étage pour se restaurer ....). Au total, la ville de Trouville a investi prés de 130.000 eurosdans cette nouvelle école primaire qui compte aujourd’hui 108 élèves répartis en 6 classes.

    Parallèlement, 125 enfants ont rejoint l’école Delamare avec également une grande nouveauté cette année : la mise en place de l’orchestre à l’école qui permet aux enfants de CM2 d’appréhender la musique et un instrument. L’école Louis Delamare a choisi le trombone.

    iNNoVer Pour TouS LeS éLèVeS

    Cette année encore, les enfants trouvillais bénéficient d’activités périscolaires de très grande qualité. En effet, sur un effectif total de 233 élèves, 217 (soit 93%) profitent des 58 ateliers hebdomadaires répartis en 6 catégories d’ani-mation au choix des enfants : activités motrices : ateliers de danse, boxe, accroc sport, football, athlétisme, golf... ; Activités artistiques : modelage, mosaïque mais également musique, djembé... ; activités de communication : appren-tissage de langues étrangères, roman photo, kamishibaï ; et enfin activités techniques très innovantes : codage informatique, ateliers multimédia, court métrage, échecs...

    L’ensemble de ces activités est animé par des intervenants extérieurs lorsqu’elles sont techniques, mais également par les Atsem pour les maternelles et les agents sportifs de la mairie pour les activités sportives. Il est à noter que l’intégralité de ces activités sonttoujours proposées gratui-tement aux enfants.

    équiLbre aLiMeNTaire eT ProFeSSioNaLiSMe

    Enfin, comme tous les ans à Trouville, l’accent à été mis en cette rentrée sur la qualité des repas des enfants. En effet, depuis maintenant plus de ? Ans, la ville a décidé de faire fabriquer chaque jour, les repas sur place dans les cuisines de chacune des écoles, par les équipes municipales, avec à la tête de celles-ci, un cuisinier professionnel. Ainsi, près de 210 repas sont préparés chaque jour dans les deux écoles de Trouville !Le choix des repas est fait chaque trimestre en collaboration avec les parents d’élèves, les cuisiniers, les directeurs d’école et surtout une nutritionniste qui veille à l’équilibre alimentaire.

    La Ville de Trouville privilégie la qualité des produits achetés en favorisant les circuits d’achat courts (par l’achat des matières premières dans les magasins locaux) et en proposant aux enfants des produits Bio.

    Les perspectives pour l’avenir de nos écoles ?

    Le maintien des acquis et la continuation des programmes d’investissements pluriannuels pour la rénovation des bâtiments.

    syLVIE dE GAËtAno Adjointe au Maire, chargée des affaires scolaires,

    du personnel et du secteur de la jeunesse

    Le Mot De LA MAJOriTÉ

    À PrOPOS De

    C

    LA MAisoN DeS JeUNeS

    Les subventions de la municipalité de Trouville ont permis à la Maison des Jeunes de fonction-ner pendant de

    nombreuses années. Enfants, ados, adultes,

    trouvillais, non trouvillais ont pu pratiquer une ou plusieurs activités de loisirs à moindre coût.Par ses choix la municipalité de Trouville a conforté la Maison des Jeunes dans sa démarche pour une éducation populaire, depuis plus de 45 ans.

    Les baisses de dotation et de subvention entraînent une nécessaire évolution mais accuser la Maison des Jeunes de gabegie et de gestion irresponsable est inadmissible !!

    Il faut rappeler que chaque année au cours de l’Assemblée Générale publiqueles bilans d’activités et les bilans

    financiers sont présentés, ainsi que le rapport du commissaire aux comptes.

    Les élus de l’opposition utilisent le rapport de la cour des comptes pour faire une polémique politique, or ce rapport ne mentionne ni malversation, ni gestion de fait. Il souligne la nécessité de procéder à l’évolution des pratiques de gestion administrative et financière de la struc-ture qui a connu ces dernières années une forte augmentation de ses adhérents, de ses activités, dans le cadre de l’ins-tallation dans les nouveaux locaux. Le conseil d’administration en a pris acte et met en application les remarques formulées, de même qu’il a modifié les tarifs entre les trouvillais et les non trouvillais et travaille sur une évolution des tarifs pour les adultes.

    En ce qui concerne la politique de recrutement, il faut préciser que depuis 2005, (soit en 10 ans), la Maison des Jeunes a recruté trois animateurs à

    temps plein après décision du Conseil d’Administration.L’évolution de la masse salariale est liée à deux facteurs :- L’augmentation du volume horaire des animateurs à temps partiel due au nombre croissant d’adhérents.- L’évolution légitime de carrière des salariés permanents.Il est à noter que la Maison des Jeunes a fait l’objet d’un contrôle URSSAF en mars 2011 et qu’aucune infraction n’a été relevée.

    Les évolutions ne doivent pas faire oublier l’investissement et le dévouement désinté-ressés des équipes (bénévoles et salariées) au service de l’éducation populaire.L’avenir de la Maison des Jeunes mérite mieux qu’une polémique de politique politicienne et doit se réfléchir dans la sérénité et la responsabilité.Nous nous insurgeons donc contre les propos malveillants insinuant incompé-tence, désinvolture voir malhonnêteté vis-à-vis de l’argent des contribuables.

    La Maison des Jeunes nous a envoyé sa réponse à un article d’Ouest France, que ce quotidien n’ pas publiée et que nous

    vous présentons donc ci-dessous. La posi-tion officielle de la ville est expliquée par la

    lettre du 19 août 2015 du Maire à la Chambre régionale des comptes, dont voici quelques extraits:

    « La municipalité constate comme la Chambre la bonne qualité de la gestion administrative, financière et comptable de l’association.

    La gouvernance de l’association est assurée par son conseil d’administration, au sein duquel la commune est repré-sentée. Ce conseil se réunit fréquemment et débat de façon très détaillée des problèmes de gestion quotidienne de l’association, en prenant des décisions claires.

    Comme le relève la Chambre, il n’a pas conduit jusqu’ici de réflexions stratégiques car le fonctionnement de l’association a été extrêmement stable depuis une trentaine d’années. Cependant, de telles réflexions sont devenues nécessaires aujourd’hui en raison de deux événements qui impactent fortement la vie de l’association :

    - la mise à disposition de cette dernière de nouveaux locaux beaucoup plus grands qui ont entraîné une multiplication du nombre des adhérents, la création de nouvelles activités et des besoins en personnel plus importants ;

    - la réduction des ressources de la ville liée à celle des dotations de l’Etat et des redevances versées par le casino municipal, qui oblige la ville à diminuer ses dépenses et en particulier les subventions.

    Pour faire face à cette situation nouvelle, la municipalité demande à l’association de mener une réflexion pour mettre en œuvre les réformes suivantes : augmentation des cotisations versées par les adultes et par les ressortissants des communes qui ne subventionnent pas ou trop peu l’association ; distinction entre les activités destinées aux jeunes en difficultés sociales, qui relèvent d’un financement public, et les activités destinées aux adultes qui devraient être financées en majeure partie par les cotisations de ces derniers et non quasi gratuites ; gestion prospective des effectifs en fonction de l’évolution des ressources de l’association.

    Nous ne partageons pas le jugement de la Chambre sur un point particulier : l’insuffisance alléguée de la participation de la Maison des Jeunes à la promotion de la ville. (…) Ce qu’attend la ville de l’association, ce n’est pas une participation à sa promotion mais un effort d’éducation populaire des jeunes en difficultés sociales, ce dont la Maison des Jeunes s’acquitte très bien. »

    Christian Cardon, maire de Trouvlle-sur-Mer

    DE TROUVILLE-SUR-MER

    rÉPONSe De LA MAiSON DeS JeUNeS AUx ArTiCLeS De PreSSe

  • 36 < La Mouette N°66 HIVER 2015 37 > La Mouette N°66 HIVER 2015

    LA TriBUNe DeS CONSeiLLerS

    Le Mot De L’OPPOSiTiON

    n an et demi après les municipales, quelles leçons tirer de notre expérience d’opposants ?

    1 - nous avons tout de suite découvert l’injustice d’un mode de scrutin trop radical. Pour assurer légitimement une gouvernance stable, ce mode structure artificielle-ment la vie municipale : pouvoir absolu du maire d’un côté, impuissance de l’opposition de l’autre. En découle ou se pérennise un système avec toutes ses dérives pos-sibles ou existantes. Les trois élus de Trouville en marche ont cherché à contourner cet obstacle pour la démo-cratie locale.

    2 - d’abord, par l’indépendance absolue des trois élus. Elle est politique : nous ne sommes les porte-parole d’aucun parti. Elle est financière : nous nous sommes fixé pour règle de ne jamais demander une subvention, un passe-droit, avantage ou privilège, de ne jamais faire passer notre intérêt personnel avant l’intérêt général. Bref, nous ne coûtons pas un sou aux électeurs trouvillais qui nous ont fait confiance. C’est nouveau.

    3 - Ensuite, par notre travail et notre méthode. Avec leur équipe, les trois élus de Trouville en marche sont de toutes les commissions municipales ou communautaires. Nous demandons en amont chaque dossier important, nous l’étudions lig