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Évangile selon Matthieu Matthieu 22:34-40 Page 1

L’amour pour Dieu (Matt 22.34-40)

Introduction Au centre d’une vie

L'acteur Johnny Depp, vedette du récent Sleepy Hollow ainsi que des films précédents Edward aux mains d'argent et Donnie Brasco, a déclaré que la naissance de sa fille Liliy-Rose en 1999 a changé sa vie. Dans le London Daily Telegraph, il affirma :

Ma petite fille n'est pas seulement la plus grande chose qui me soit arrivée dans la vie ; elle est la seule chose qui me soit jamais arrivée. Je suis comme en apesanteur et je n'ai pas touché terre depuis sa naissance. Elle est ma seule raison de vivre. Elle est ma seule raison de me réveiller le matin. Elle est ma seule raison de respirer.

C’est une belle citation ! Et franchement, je suis toujours heureux de ce genre d’engagement familial surtout dans le monde des stars. Voici un homme qui sait que son rôle de père est important !

C’est quoi le centre d’une vie ? C’est quoi le centre d’une vie chrétienne ? Qu'est-ce qui doit servir de repère ?

Lecture : Matt 22.34-40

L’ultime épreuve (22.34-36)« 34 Les Pharisiens apprirent qu’il avait réduit au silence les Sadducéens, ils se rassemblèrent, 35 et l’un d’eux, docteur de la loi, lui posa cette question pour le mettre à l’épreuve : 36 Maître, quel est le grand commandement de la loi ? »

Les pharisiens avaient posé une question sur l’impôt à César. Les sadducéens avaient posé une question sur le thème de la résurrection. Chaque fois Jésus avait répondu avec une telle perfection, une telle sagesse, que tous étaient bouche-bée. Les groupes politico-religieux étaient incapables de troubler Jésus par leurs questions, encore moins de le faire trébucher.

Un « docteur de la loi » était un érudit de la Loi de Moïse. Il était souvent membre du parti des pharisiens. Il avait un petit groupe de disciples qui lui posaient des questions et qui le payaient pour son expertise. Jésus dit à leur sujet qu’ils font peser de lourds fardeaux sur les épaules de gens, qu’eux-mêmes ne touchent même pas. C’est la dernière fois qu’on tente de coincer Jésus. Au chapitre 23, Jésus rendra son jugement à propos de ces hommes.

La question est simple, et probablement âprement débattue : « quel est le grand commandement de la loi ? » Ce n’est pas la première fois que le Maître s’exprime sur la question. En Luc 10.25ss, un docteur de la loi lui demande ce qui est nécessaire pour hériter la vie éternelle. Jésus, pédagogique, lui cite ces deux commandements de la Bible : aimer Dieu de tout son être et aimer son prochain. Mais comme c’est si vaste, et qu’il se sent repris, il demande à Jésus, pour se justifier, de définir qui est le prochain. Manière de limiter ses responsabilités. Jésus raconte alors la parabole du bon samaritain qui révèle l’amour désintéressé de l’inconnu, un champ d’application parfait de cette histoire. Derrière cette parabole, Jésus révèle le manque d’amour de ce docteur de la loi. Et pour revenir à sa question de départ : comment hériter la vie éternelle ? En aimant Dieu parfaitement, constamment et de tout son être. En aimant son prochain comme on prend soin de soi-même, notamment le prochaine qui ne peut

nous rendre quoi que ce soit.

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Et comme c’est impossible d’être à ce niveau d’amour, cet enseignant ne pouvait que tomber aux pieds de Jésus et dire « aie pitié de moi, un pécheur… »

La recherche de la « doctrine centrale » de toute la Bible était vraisemblablement un sujet très débattu parmi les rabbins... Comme le souligne Toussaint dans son commentaire [Behold the King]:

Les scribes avaient déclaré qu’il existait 248 préceptes affirmatifs, autant que les membres du corps humain, et 365 préceptes négatifs, autant que les jours de l’année ; le total étant de 613, le nombre des lettres du Décalogue (les 10 commandements). In Henry Bryant, Matthieu (Editions Clé), p. 277

613 commandements, ça fait beaucoup ! D’où l’importance de les classer, les plus lourds aux plus légers, des plus petits aux plus grands. Le rave Akiba avait dit : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Pour lui c’était toute la loi, le reste n’était que commentaire (cf. b Shabbath 31a). D’autres pourtant militaient pour les maintenir tous au même niveau. [Mekilta Exodus 6 et Sifre Deutéronome 12:8; 19:11, in Carson, D. A. The Expositor's Bible Commentary: Volume 8, (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, 1984). p. 464.]

Je voudrais faire 4 remarques générales avant d’aller plus loin. 1. Par sa réponse, Jésus fait reposer sur nous la plus grande responsabilité. L’effort principal de

notre foi et de notre vie doit s’orienter sur l’amour de Dieu et sur l’amour du prochain, plus que toute autre chose.

2. H. Bryant : « Si ces deux commandements sont les plus grands, celui qui les transgresse commet le plus grave des péchés ». On est soucieux, à juste titre, des grands péchés visibles comme le meurtre, l’accusation calomnieuse, l’abus d’enfants, l’adultère, la convoitise, etc. C’est évident qu’il faut s’en soucier. Mais voyez-vous, on peut être un homme et une femme qui ne tue pas, qui n’accuse pas à tort, qui n’agresse pas ses enfants, qui ne couche pas à droite et à gauche, qui se contente de ses biens… mais violer la plus importante des exigences chrétiennes : aimer Dieu, aimer son prochain. Oh ! Que nos cœurs brûlent d’amour pour Dieu et pour notre prochain, et ces péchés paraîtront si fades… 1 Jean 3:10 : « C’est par là que se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère » – enfants du diable, c’est sérieux…

3. Le plus grand commandement, ce n’est pas de prier 3 fois par jours, de jeûner 2 fois par semaine, de donner 10% de ses revenus, ni même d’évangéliser le monde. La plus grande responsabilité c’est d’aimer Dieu, et son prochain. On peut malheureusement être « engagé » sans aimer…

4. Aimer Dieu précèdera toujours le fait d’aimer son prochain. Jésus souligne qu’aimer Dieu c’est le premier et le plus grand des commandements… En inversant cet ordre, on justifiera facilement, au nom de l’amour du prochain, des comportements douteux. Notre première allégeance est envers Dieu, qui nous motive à l’imiter dans son amour et à porter au prochain les mêmes sentiments qui nous animent envers nous-mêmes. D’ailleurs, l’amour est un fruit de l’Esprit. Comme pour souligner l’origine première en Dieu…

5. Ces deux commandements ne peuvent être détachés l’un de l’autre. On ne peut les séparer en disant : ben moi j’aime mon prochain – Dieu… pas trop ! Ou vice versa. J’aime Dieu de tout cœur, mais mon prochain… moyen ! Les deux sont intimement liés. L’apôtre Jean écrit : « 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur, car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas. 21 Et nous avons de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1 Jean 4:20-21)

L’ultime privilège (22.37-38)« 37 Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38 C’est le premier et le grand commandement. »



C’est une citation de Deutéronome, où se trouve l’une des grandes confessions de foi Juive : « 4 Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. 5 Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » (Deutéronome 6:4-5). C’est le fondement de tout le reste. Aimer Dieu est le premier et le grand commandement. Aimer

Dieu fournit la motivation, le cadre pour tous les autres commandements. En hébreu, le verbe aimer décrit l’affection des être humains pour diverses personnes ou objets.

L’amour d’un enfant, d’une femme. Autant négatives que positives. En grec, le verbe aimer possède l’idée d’une évaluation, d’un choix, porté par la volonté. Aimer

Dieu, c’est renoncer à d’autres amours.

Mais ce n’est pas le seul endroit où nous trouvons de tels commandements : Deutéronome 19:9 –– pourvu que tu observes et mettes en pratique tous ces commandements

que je te prescris aujourd’hui, en sorte que tu aimes l’Éternel, ton Dieu, et que tu marches toujours dans ses voies –– tu ajouteras encore pour toi trois villes à ces trois– là.

Deutéronome 10:12 Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme ;

Deutéronome 11:1 Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, et tu observeras toujours ses préceptes, ses prescriptions, ses ordonnances et ses commandements.

C’est encore présent en Ésaïe 56.6 ; et dans bien d’autres passages de la Bible.

En gros, c’est vraiment essentiel ! Et le Seigneur souligne qu’il s’agit d’aimer en utilisant tout ce qui fait notre être : Le cœur, dans la Bible, est le centre de contrôle de notre être. C’est de notre cœur que nous

prenons les décisions, bonnes ou mauvaises de notre vie. C’est presque un synonyme de notre personnalité… Au point que plusieurs ont traduit : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, c'est-à-dire de toute ton âme, etc.

L’âme, celle de la vie, du souffle, de l’affectif, de la passion. Un auteur évoque l’idée d’impressions que l’on ressent, de sentiments, d’intuitions presque…

La pensée, la partie intellectuelle, réfléchie, celle qui est nourrie par la mémoire, l’étude de la Bible

Marc, ainsi que Luc, rajoute « de toutes tes forces ». Le mot évoque l’activité, la pratique.

Manifestement, il ne s’agit pas de compartimenter ! Mais bien plutôt que tout notre être soit engagé dans l’expression de cet amour. Chacun des aspects de notre être et tous ces aspects ensemble doivent s’orienter sur la priorité d’aimer Dieu.

Permettez-moi de vous poser la question. Vous aimez Dieu ? Bien sûr ! Sentimentalement, dans une église, on a plutôt des fans ! Mais je pose la question de la profondeur de cet amour. De notre amour pour Dieu. Alors j’aimerais qu’on reste sur cette idée quelque temps, pour mieux comprendre et définir ce que cela veut dire d’aimer Dieu.

J’aimerais commencer par quelques remarques générales avant d’évoquer 3 lieux principaux de notre amour pour Dieu.

1. se manifeste par la foi en Jésus, l’Envoyé du PèreAimer Dieu implique de reconnaître que Jésus est l’envoyé du Père, le Sauveur : Jean 8:42 Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis

sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi–même, mais c’est lui qui m’a envoyé.



Tous ceux qui aiment Dieu authentiquement viendront à la compréhension que Jésus est le Messie promis.

Arthur Burns, un économiste juif de grande influence à Washington pendant les mandats de plusieurs présidents, a été un jour invité à prier lors d'une rencontre de politiciens évangéliques. Devant ses hôtes ahuris, il pria ainsi : « Seigneur, je te prie pour que les juifs en viennent à connaître Jésus-Christ. Je te prie pour que les bouddhistes en viennent à connaître Jésus-Christ. Je te prie pour que les musulmans en viennent à connaître Jésus-Christ ». Mais le plus surprenant fut la phrase suivante : « Et Seigneur, je te prie pour que les chrétiens en viennent à connaître Jésus-Christ. »

2. ne se limite pas à une pratique extérieure (dîme, prière, etc.)Aimer Dieu ne se limite pas à un service extérieur pour Dieu. “Mais malheur à vous, Pharisiens ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de la rue, et de

toutes les plantes potagères, et que vous négligez la justice et l’amour de Dieu : c’est là ce qu’il fallait pratiquer sans omettre le reste.” (Luc 11:42)

On peut citer 1 Cor. 13 qui commence de façon extravagante par souligner combien l’amour est plus important que tout ce que nous pourrions faire.

3. ne se fonde pas toujours sur une expérienceAimer Dieu ne s’exprime pas toujours dans une relation perceptible avec Dieu. “Vous l’aimez sans l’avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d’une

allégresse indicible et glorieuse,” (1 Pierre 1:8) Aimer Dieu est aussi une affaire de foi !

4. peut connaître, comme tout amour, des variations et des défisAimer Dieu ne connaîtrait pas de degrés ? Phil : que votre amour grandisse en vraie connaissance et en vraie sensibilité. Jude 1:21 maintenez–vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur

Jésus–Christ pour la vie éternelle.

5. est en compétition avec d’autres amours Matthieu 6:24 « Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il

s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » « traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu » (2 Timothée 3:4)

Ici il s’agit d’amours immoraux. Il ne s’agit pas d’aimer les dons légitimes de la vie, et préférer le couvent ou une vie monastique. C. S. Lewis écrit:

“ lorsque j’aurais appris à aimer Dieu plus que tout ce qui m’est cher sur terre, alors j’aimerais tout ce qui m’est cher sur terre davantage. Si jamais j’aime les choses terrestres à la place d’aimer Dieu ou en limitant mon amour de Dieu, alors je glisserai vers cet état où les choses de la terre ne me seront pas si chères. Lorsque les choses essentielles sont mises en priorité, les secondaires ne sont pas supprimées mais augmentées ”

Aimer Dieu & lui faire confiance par l’obéissance à la Bible vont de pair Deutéronome 11:1 Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, et tu observeras toujours ses préceptes, ses

prescriptions, ses ordonnances et ses commandements. Deutéronome 30:16 Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans

ses voies et d’observer ses commandements, ses prescriptions et ses ordonnances, afin que tu



vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays où tu vas entrer pour en prendre possession.

Josué 22:5 Veillez à mettre en pratique le commandement et la loi que vous a ordonnés Moïse, serviteur de l’Éternel : aimez l’Éternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, observez ses commandements, attachez–vous à lui et servez–le de tout votre cœur et de toute votre âme.

“Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements,” (Jean 14:15) “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera

aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.” (Jean 14:21) “23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous

viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m’aime pas, ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.” (Jean 14:23-24)

« 2 A ceci nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : quand nous aimons Dieu et que nous pratiquons ses commandements. 3 Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:1-3)

Il y a quelques temps, j’étais en proie à une véritable tentation. Pas celle qui est générale et finalement assez constante. Quelque chose de plus spécifique, tangible, accessible… Et ce que j’ai trouvé de plus utile, c’était de me répéter les commandements spécifiques de la Parole qui formaient comme un barrage, comme une ligne blanche ou rouge. Non pas simplement comme une interdiction, mais aussi comme l’indication d’un chemin. Prov 6.23 Car le commandement est une lampe, L’enseignement une lumière, Et les réprimandes

éducatives sont le chemin de la vie Psaumes 119:105 Ta parole est une lampe à mes pieds Et une lumière sur mon sentier.

En disant cela, je ne voudrais pas laisser l’idée que j’ai su gérer chaque tentation, chaque difficulté, avec autant de noblesse. Hélas. Non. J’ai trop souvent encore à me repentir.

Mais si nous aimons Dieu, nous devons mettre l’accent sur l’idée que la bonté de Dieu nous a laissé de quoi vivre bien, et que sa Parole, ses commandements, sont la clé pour vivre en Lui, avec Lui, par Lui. On a raison de mettre l’accent sur la grâce imméritée qui nous prend telle que nous sommes. En même temps, cette grâce nous enseigne aussi à marcher selon Dieu.

Dieu teste parfois notre amour pour luiOn n’aime pas cette idée, mais elle est présente tout au long de la Bible ! Genèse 22:2 Dieu dit : Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va–t’en dans le

pays de Moriya et là, offre–le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. Qu’est-ce que le dialogue entre Satan et Dieu concernant Job, si ce n’est l’idée que Job aime

Dieu de manière intéressée – et Dieu autorise qu’il soit testé. Il y a même des peaux de banane spirituelle : Deutéronome 13:3 (13–4) tu n’écouteras pas les

paroles de ce prophète ou de ce visionnaire, car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme.

“Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi,” (Matthieu 10:37)

D’ailleurs, ce contexte particulier s’accompagne d’une promesse : « Heureux l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » (Jacques 1:12)



Parfois, les contextes de vie sont difficiles. La souffrance, la tentation, les problèmes professionnels ou économiques agissent durement à l’encontre de notre amour pour Dieu… Et Dieu veut utiliser ces difficultés pour voir si nous l’aimons. Ou plutôt pour augmenter en nous notre attachement à lui.

Notre vraie vie est à venir. Nous sommes dans un camp d’entraînement ici ! Un entraînement à aimer Dieu par la foi, en attendant que la foi devienne vue.

Aimer Dieu aura des conséquences positivesManifestement cela ne peut pas être la motivation principale. Mais néanmoins, aimer Dieu engendre des conséquences dans une vie, des conséquences parfois positives. “Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux

qui sont appelés selon son dessein.” (Romains 8:28) Deutéronome 7:9 Tu reconnaîtras donc que c’est l’Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle

garde son alliance et sa bienveillance jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements.

Psaume 145:20 L'Éternel garde tous ceux qui l'aiment, Et il détruit tous les méchants.

L’histoire que nous écrivons, avec notre fidélité à Dieu ou avec notre désobéissance, engendrera toujours des conséquences. Quand un mari ou une épouse règle sa vie dans l’idée de plaire au Seigneur, quand il ou elle en

fait sa priorité, il ou elle crée un exemple puissant pour ses enfants. Son comportement sera différent envers son conjoint, son entourage. A l’inverse, regardez David. Certes, il a été pardonné de son meurtre et de son adultère – mais quelle histoire il a inscrit dans sa famille… Quelles conséquences il a vécu, lui et sa famille.

Le jour vient où Dieu regardera nos vies pour en déduire des récompenses éternelles. 2 Cor. 5.9-10 nous dit : « 9 C’est pour cela aussi que nous mettons notre point d’honneur à lui être agréables, soit que nous demeurions (dans ce corps), soit que nous le quittions. 10 Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal. »

ConclusionPour conclure j’aimerais relever trois astuces qui me semblent utiles pour réveiller ou fortifier notre amour du Seigneur : Rester proche… Hébreux 10:24 « Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et

aux œuvres bonnes. » C’est hallucinant de voir des gens se retirer de la communion de l’église. C’est le plus sûr moyen de perdre toute motivation à aimer Dieu. J’ai envoyé à un ami missionnaire qui a travaillé de nombreuses années parmi nous la photo de l’église qu’on a prise un dimanche matin. Il m’a dit « je ne sais pas si je dois être encouragé de réaliser que je ne connais que la moitié des personnes de cette assemblée qui n’a, globalement, pas changé de taille. » Rester proche…

Le geste fou ! Vous souvenez-vous de cette femme qui a dépensé une fortune en parfum pour aimer Jésus ? Parfois on a l'occasion d'agir de façon complètement décalée, « folle » pour le Seigneur. Ça peut être d'aller dans la rue parler ouvertement de sa foi, s'engager par le baptême face à toute une famille hostile au Seigneur, chanter des cantiques, même en solitaire ☺

L’espoir quand on s’est éloigné “15 Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas m’aimes–tu plus que (ne le font) ceux–ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes agneaux ! 16 Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de



Jonas m’aimes–tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Sois le berger de mes brebis. 17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes–tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes–tu ? et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes brebis.” (Jean 21:15-17)

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