www.vaulx-en-velin-journal.com

Après un dernier match à domicile, l’équipe Unedu FC Vaulx termine à la quatrième place de sapoule de CFA2 et assure son maintien. A l’heuredu bilan, c’est tout un club qui peut se satisfairede sa saison et de ses résultats. Lire p.8

Lancées depuis le mois de février, les Rencontres dela ville permettent aux Vaudais d’aborder tous lesenjeux du projet de ville. Les dernières rencontresont porté sur la culture et le bien-vieillir en ville. Avenir : jeunesse, sport et économie. Lire p.5

Les habitants ont la paroleaux Rencontres de la ville

▲Le FC Vaulx en pleine ascension

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Au Sud, l’avenue Salengro et la place Cavellini en travauxL’avenue Roger-Salengro est un axe nord-sud important qui dessert le cœur historique des quartiers sud etla place Ernest-Cavellini. Les travaux de réaménagement de l’avenue commencent ainsi que ceux de laplace, après concertation avec les habitants. Lire page 4

La famille Naseef,entre guerre et paix

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OMAR est chirurgien, Marwa est sage-femme. En 2005, grâce aux accords decoopération existent alors entre laFrance et la Syrie, Omar s’envole pourLyon où il entame une spécialisationen cancérologie. Six mois plus tard, ilest rejoint par sa femme et son filsFarouk, âgé de quatre ans. Le couples’installe à Vaulx-en-Velin. Farouk fré-quente l’école Makarenko, apprend lefrançais, connaît peu son pays d’ori-gine et se sent bien dans son pays d’a-doption. Mais son père Omar a d’aut-res projets: “Je voulais rentrer pour aiderles Syriens. Là-bas, le niveau de la méde-cine était inférieur à celui de la France”.En décembre 2008, le retour à Alep seconcrétise. Omar, qui avait bénéficiéd’un report en tant qu’étudiant, doitd’abord effectuer son service militaire.Puis, il intègre un poste de chirurgienau ministère de la Santé.Pendant ce temps, Marwa reprend sesconsultations de sage-femme dansson propre cabinet. Entre temps, lapetite Limar, âgée aujourd’hui de qua-tre ans, est venue agrandir la famille.La famille mène une vie paisible, jus-

qu’à ce que l’actualité la rattrape : “En2011, la révolution syrienne a com-mencé. Avant, il ne pouvait pas y avoirde contestation. La dictature était toute-puissante. Les rebelles sont entrés dansles quartiers pauvres d’Alep. Ils ontoccupé la moitié de la ville”, raconteOmar. “Un soir, ils ont attaqué un com-missariat à côté de notre maison. Nousavons décidé de partir dans le village oùhabitent mes parents”, poursuit-il. Maisla situation se durcit, le village jusqu’àprésent épargné est à son tour touchépar les bombardements de l’arméesyrienne. La peur s’installe. La familleNaseef, comme tant d’autres, fuit versla Turquie : “Nous nous sommes instal-lés à Reyhanli chez un ami. J’ai continuéà travailler en Syrie dans un hôpitalclandestin. Je soignais aussi bien lesrebelles que les soldats de l’armée”,relate Omar. Quand il apprend qu’il estrecherché par l’Etat syrien pour avoirsoigné des rebelles, la famille n’a pasd’autre choix que de fuir, une foisencore. C’est le retour à Vaulx-en-Velinen mars 2013. Les époux essayent dereprendre une vie normale, partici-

pent aux lectures multilingues avecleur fils Farouk, se projettent dans l’a-venir, ici en France, car celui de leurpays leur semble bien sombre. Le

jeune garçon a repris le chemin de l’é-cole, mais tous les enjeux géopoli-tiques qui se jouent dans le conflitsyrien le dépassent et il n’a qu’une

idée en tête : “Je veux aller voir mescopains en Syrie. Mais, ils sont peut-êtremorts”, s’attriste-t-il.

Jeanne Paillard

Omar et Marwa Naseef, aller-retour entre guerre et paix

DEPUIS deux ans, elle habite à Vaulx centre, après avoirquitté Amiens pour raison professionnelle. “J’ai trouvé unappartement ici par hasard et je m’y suis plue. D’emblée, j’aisenti une solidarité de voisinage, que je n’ai trouvée nulle partailleurs”, assure cette femme de 59 ans qui travaille dansune compagnie d’assurances. Très étonnée au départ desréactions, voire des réticences de ses amis lyonnais par rap-port à Vaulx, Chantal découvre une vie culturelle qui four-mille dans cette ville qui l’a adoptée, et réciproquement. Atel point qu’elle est devenue une véritable ambassadricepour Vaulx. Comme elle aime sortir et en faire profiter sesamis, elle a participé à toutes les rencontres sur la culturece printemps, car l’idée de construire ensemble la ville dedemain l’a séduite. Du coup, elle a participé au tournagede la vidéo présentée lors de ces rencontres le 30 mai der-nier (lire page 5). F.K

Chantal Dumser, vaudaisede cœur et d’adoption

Après avoir fui la Syrie en guerre, puis la Turquie oùles époux avaient trouvé refuge, ils ont décidé derevenir à Vaulx-en-Velin avec leurs deux enfants. Ils yavaient vécu quand leur pays était encore en paix.

EN POUSSANT la grille qui donneaccès aux jardins d’Abdel KaderRamdoni et de Moussa Gharbi, on estd’emblée frappé par l’abondance descultures et le soin apporté aux plan-tations. L’un comme l’autre ont l’a-mour de la terre : “C’est elle qui nousnourrit, elle nous donne tout. Ceux quila polluent, la maltraitent ne l’ont mal-heureusement pas compris”, s’inquièteMoussa Gharbi, exaspéré aussi par ceconstat : “Certaines personnes ontréclamé une parcelle, mais ne l’entre-tiennent pas”. Cette attitude le heurteprofondément car, selon lui, c’est l’i-mage même de la ville qui est mise àmal par cette attitude désinvolte :“Les jardins représentent la vitrine deVaulx-en-Velin”. Une opinion partagée par AbdelKader Ramdoni qui, comme son col-lègue, a le sens du travail bien fait etl’esprit de solidarité. “Le jardin pourmoi, c’est comme une famille, j’y passetous les jours, on s’entraide”. Animéspar l’esprit du partage, ils ont du plai-sir à prodiguer des conseils aux éco-liers venus goûter aux joies du jardi-

nage, comme aux autres jardiniersmoins expérimentés. Ils n’ont paspeur de passer des heures à creuser,retourner la terre, arracher les mau-vaises herbes. Mais, au bout de l’ef-fort, il y a la récompense : la récolte àrépartir ensuite entre la famille, les

amis, les voisins. Et aussi, ce fabuleuxmoment qui émeut tant Abdel KaderRamdoni : “Lorsque je viens vers cinqheures du soir au jardin, je sens l’odeurde la terre retournée, c’est comme unparfum”.

J.P

Abdel Kader Ramdoni et Moussa Gharbi, un p’tit coin d’paradis au pied des tours

IL a été collégien à Jean-Vilar puis àValdo, avant de passer un BEP demécanique auto et d’opter finale-ment pour un métier du bâtiment. “Jetravaille dans l’imitation de la pierre,comme mon père”, indique-t-il. Unaccident du travail l’ayant forcé à s’ar-rêter quelque temps, il a profité de sadisponibilité pour concrétiser un pro-jet partagé avec quelques amis. Cesderniers, en janvier 2013, l’ont éluprésident de L’Etoile, une associationqui vise à rassembler des étudiants etplus largement des jeunes d’origineturque. “Nous avons comme objectif de lesaccompagner pendant leurs études etdans leurs démarches administratives,notamment ceux qui arrivent deTurquie. Nous tentons de promouvoiret faciliter la participation et l’engage-ment citoyen de ceux qui ont grandi ici

et ont la nationalité française. Nousmettons également en place des activi-tés culturelles et sportives”, décrit lejeune président. Pour l’heure, six adhérents, sur lesvingt que compte l’association,apprennent à jouer du saz, instru-ment traditionnel de la famille desluths. Le cours, sous la conduited’Osman, se déroule salle Curie lemardi soir. Par ailleurs, un bongroupe s’intéresse au foot en salle.“Mais pour l’instant, on n’a pas de lieupour pratiquer ce sport, faute de trou-ver un créneau horaire”, regretteMustafa Usta. L’association tient unepermanence à l’espace Carmagnoleen attendant de trouver un local luipermettant de développer ses activi-tés. F.M

Contact : ass.etoile@live.fr

Mustafa Usta, l’Etoile en tête

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Venu de Turquie, Mustafa Usta est arrivé dans la com-mune à 14 ans. Il préside l’association l’Etoile.

PENDANT six mois, les Petits frères des pauvres vontcôtoyer la jeune fille qui effectue son service civique volon-taire au sein de l’association. Aventurière, Elisa s’est lancéesur les routes de France, puis du Portugal et du Brésil dansle cadre de ses études en sociologie et anthropologie. “J’aicommencé à m’investir dans le social dès 14 ans. J’ai faitbeaucoup de bénévolat lorsque j’étais étudiante. Au Brésil, j’aitravaillé auprès des enfants des rues”. Une expérience qui luifait mesurer “la chance d’avoir accès aux droits, contraire-ment à eux”. Curieuse, ouverte d’esprit, sensible à ladétresse des personnes défavorisées, elle se sent à l’aise àVaulx-en-Velin : “J’apprécie cette ville pour sa dimension mul-ticulturelle. J’aime être proche des gens. Il faut s’occuper despersonnes en difficultés pour qu’on ne les oublie pas. Eux-aussi ont des choses à dire”. Par la suite, elle espère pouvoirdévelopper des projets sociaux-culturels. J.P

Elise Lamy, être proche des gens

Ils assurent la présidence de l’association des jardiniers de l’Ecoin et entretiennentavec soin la parcelle de terre que la mairie leur a confiée.

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Les vide-greniers attirent toujoursPas moins de trois vide-greniers le 1er juin. L’association Frameto a, comme à son habitude, investi la place duCarreau, où participaient, pour la première fois, l’association Les petits frères des pauvres (photo 1). Les enfants n’é-taient pas en reste au vide-grenier du Sou des écoles King (photo 2), où là aussi, malgré la pluie, douceurs, thé etcafé chaud ont su réconforter exposants et visiteurs. Succès surtout matinal pour l’association Au fil de la Rize, placeRoger-Laurent, où les exposants ont du plier vers 16h à cause de la pluie (photo 3).

EN IMAGES

20 ans de spécialités culinaires et de solidaritéLes vingt ans de Cannelle et Piment ont été dignement fêtés, en présencede nombreux élus et représentants des institutions qui ont soutenu le projetdepuis sa création, et de tous les militants qui contribuent toujours enapportant leur expertise dans différents domaines (formation, comptabilité,animation…). Dans leurs nouveaux locaux sis 15 rue Auguste-Renoir,l’équipe des huit salariés et des bénévoles s’affairaient pour faire goûter lesspécialités culinaires des quatre coins du monde. Elles sont donc désormaispréparées dans les locaux flambant neufs et mis aux normes des cuisines decollectivités. Avis aux amateurs, individuels et comités d’entreprise :Cannelle et Piment prend vos commandes du lundi au vendredi.Tel : 04 78 82 02 07. www.cannelle-et-piment.fr

Ecriture hors les murs, la biennale sous la pluieL’association Dans tous les sens a bravé le mauvais temps vendredi 31 mai place de la Nation. Sur un air de violon, des artistes, comédiens professionnels ou non, ont décliné des histoires d’amour. Tandis que des élèves d’écoles vaudaises s’initiaient à la calligraphie, d’autres écoutaient de courts textes écrits ou lus par leurs camarades. Sous les stands, de petits cartels colorés déclinaient mots, rimes et langues. Le maire est venu saluer l’événement et encourager la pluralité linguistique qui anime cette biennale, organisée sous l’égide de l’association Dans tous les sens.

Les Résistants vaudais à l’honneur de l’inauguration de la place du 27-Mai-1943Le 27 mai, Annie Carrier, Madeleine Capiévic, Pierre Oliver, Tintin Garcia et Louis Rossi, anciens résistants vaudais, ont eu droit aux honneurs pourl’inauguration de la place du 27-Mai-1943 (à l’angle des avenues Gabriel-Périet Picasso), célébrant la date de création du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin. Il s’agit par cette inauguration “d’inscriresur la voie publique ce symbole”, commentait Maurice Thibaudier, président de l’Association nationale des Anciens Combattants et ami(e)s de la Résistance (Anacr). “Il y a dix ans, les résistances devenaient la Résistance”, poursuivait le maire, Bernard Genin, qui après les chants des Ans chanteurs, les poèmes des élèves du collège Duclos et les déclamations des slameurs de la Fedevo, a remis la médaille de la Ville aux Résistants.

Le centre social du Grand-Vire fait sa fêteC’est sur le thème de l’écologie et du recyclage que les adhérents, administrateurs et bénévoles du centre social Le Grand-Vire se sont retrouvés pour leur fête annuelle le 1er juin. Les barnums ont protégé les activités de la pluie,quand certaines d’entre elles étaient remises à l’intérieur des locaux du centre social.

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LE RÉAMÉNAGEMENT de cette ave-nue du Sud est lancé. Il s’agira auterme d’un an de travaux, de gagneren qualité paysagère, en sécurité eten confort de circulation pour les pié-tons, de maintenir le stationnementet de sécuriser le parvis du groupescolaire Ambroise-Croizat. Le toutpour un montant de deux millionsd’euros, financés par l’Etat (50 %), leGrand-Lyon (43 %) et la Ville (7 %).C’est ainsi que l’avenue gagnera enqualité paysagère grâce à l’enfouisse-ment des lignes aériennes, à la plan-tation d’arbres d’alignement d’essen-ces variées (platanes, érables rouges,micocouliers...) et à l’installation denouveaux mâts d’éclairage. Le rétré-cissement de la chaussée permettrad’élargir les trottoirs et de favoriserles déplacements piétons. Un pla-teau en zone 30 au croisement desrues Alfred-de-Musset et Pierre-Corneille rendra les abords dugroupe scolaire Ambroise-Croizatplus sûrs.Côté stationnement, l’offre sera lamême. Elle sera mieux répartie lelong de l’avenue Roger-Salengro etsur le parking Joseph-Blein. De nou-velles places pour les personnes àmobilité réduite seront aménagées.

Avant la réhabilitation et l’extensiondu groupe scolaire Croizat, dont lestravaux démarreront dans un an, leparvis devant l’école sera complète-ment repris, afin de sécuriser lesabords pour les élèves et leursparents lors de l’entrée et la sortie desclasses. Des mobiliers urbainsludiques et un éclairage plus fonc-tionnel créeront un espace convivial.Des essences d’arbres variées agré-

menteront le nouveau parvis. Desateliers de sensibilisation à l’environ-nement permettront aux élèves deplanter les arbres et végétaux du par-vis.Cet ensemble d’aménagements surl’avenue Salengro va commencer pardeux types de travaux : enfouisse-ment des réseaux électriques etintervention sur le réseau d’assainis-sement. Ils sont programmés de juin

à septembre entre la rue Pierre-Corneille et l’avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté. La base de viedu chantier va s’installer sur le par-king, rue Joseph-Blein.Pendant cette période, circulation etstationnement seront perturbés : lenombre de places sera réduit sur leparking et la circulation sera alternée(mise en place de feux tricolores avecdécompte du temps d’attente).

Les travaux : enfouissement desréseaux aériens, élargissement destrottoirs, réfection de la chaussée,réorganisation du stationnement,création d'un plateau en zone 30,aménagement du parvis de l'écoleAmbroise-Croizat, création d'unenoue paysagère sur le parkingJoseph Blein).Perturbations occasionnées :Durant toute la période, stationne-ment perturbé av. Roger-Salengro(entre l'av. Bataillon-Carmagnole-Liberté et la rue Corneille ) et sur leparking de la rue Joseph-Blein.Du 5 au 31 juillet 2013, fermeture del'av. Salengro (entre la rue Alfred-de-Musset et l’allée Claude-Bernard).Fermeture jusqu'au 13 septembrepour les bus et poids lourds.De novembre 2013 à mars 2014, cir-culation en alternance entre l’alléeClaude-Bernard et la rue Corneille.De mars 2014 à mai 2014, circulationen alternance entre l'av. Bataillon-Carmagnole-Liberté et l’alléeClaude-Bernard. F.M

Contact : Grand projet de ville,Peggy Blond au 04 37 45 25 26.www.gpvvaulxenvelin.org

AMÉNAGEMENT L’avenue Roger-Salengro est un axe nord-sud important qui dessert le cœur historique des quartiers sud etla place Ernest-Cavellini. Son réaménagement, entrepris par le Grand Lyon, débute et durera un an.

Au Sud, l’avenue Salengro bientôt en travaux

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La circulation au Village à l’étude

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LORS de la réunion publique organi-sée le 28 mai à l’école Langevin, la Villea mis en place un comité de travailavec des habitants afin d’étudier lesaméliorations possibles concernant lacirculation au sud du Village – soit lapartie comprise entre les rues et ave-nues République, Marcellin, Allendeet Egalité. Il s’agit de réfléchir auxtransformations qui permettraient desécuriser les déplacements modesdoux, ralentir la vitesse, fluidifier etapaiser la circulation… Quelques pis-tes sont lancées : la possibilité de met-tre tout ce secteur en zone 30 avec unîlot (entre la rue du Mail, les avenuesAllende et Marcellin) en zone de ren-

contre(1) et la mise en sens unique decertaines rues. Concernant le réamé-nagement République-Duclos, uneesquisse de projet sera présentée auxhabitants le 27 juin. D’autre part, uneréunion publique est programmée le3 juillet pour présenter la poursuitedes travaux de restructuration desavenues Allende et Péri.

(1) la zone de rencontre est une zone de circula-tion qui permet la mixité entre tous les usagers(piétons cyclistes, usagers motorisés…). La prio-rité y est donnée aux piétons qui n’ont pas obli-gation de circuler sur les trottoirs et la vitesse estlimitée à 20 km/h.

Contact : direction municipale duDéveloppement urbain, LudovicChambe au 04 72 04 81 50.

CENT HUIT personnes ont donné leuravis sur le projet de réaménagementde la place, les 17 et 19 avril. Cetteconcertation organisée par le GrandLyon et par la Ville visait à enregistrerles attentes des riverains, enrichir laproposition des concepteurs du pro-jet, voire, faire quelques modifica-tions.Une réunion publique, organisée le 23mai au centre social Peyri, a renducompte du projet de départ, despoints de vue exprimés et des trans-formations envisagées. Le maire a rap-pelé que l’objectif est de “faire un amé-nagement provisoire, avant la requalifi-cation complète de la place à l’horizonde 5 à 10 ans. D’ici là nous voulons

recréer un espace plus convivial et agré-able”. Nombre d’habitants souhaitentconserver l’emprise actuelle de laplace, sans la compartimenter. La plu-part réclame des animations ponc-tuelles et événementielles. Beaucoupestiment qu’il faut limiter la place de lavoiture et même supprimer le parkingexistant. Quelques-uns apprécieraientdes jeux et des activités récréativespour les ados et les adultes… Parmiles idées formulées, certaines ont étéretenues pour le projet : l’installationd’un point d’eau à proximité de l’airemultisports, un ajout d’arbres pourcréer plus d’ombrage autour de l’airede jeux, l’installation d’agrès (barres

de traction), de marelles, labyrintheset autres jeux marqués au sol, unespace polyvalent pouvant servir auxvélos, rollers, trottinettes, l’ajout debanquettes arbustives le long de l’a-venue Salengro et de la rue Brunel. Ungrand changement a aussi été décidésur proposition du maire : la suppres-sion du parking sur la place Cavellini.Les travaux vont démarrer et la livrai-son est prévue en décembre 2013.

Contacts : Mission Carré de Soie, mai-son du projet, 3 avenue des Canuts(tel : 04 69 64 54 00) et Grand Projet deVille (tel : 04 37 45 25 26).

La place Cavellini sans parking !A la suite de la concertation qui s’est déroulée in situ avec les riverains, mi avril,le projet de réaménagement de la place Cavellini a été réajusté.

EN BREF

TRAVAUX

Les chantiers lancés en juin :- création de la nouvelle rue Rol-Tanguy sur l'îlot Grain de Sel (centreville). Les travaux d'assainissement sont en cours. La voirie du GrandLyon réalise cette nouvelle rue (trottoirs, chaussée, stationnement, pas-sages piétons, plantations...) à partir du 20 juin. - sur la rue Duclos : après les travaux sur les réseaux réalisés au cours dumois de juin, le Grand Lyon commencera les aménagements de voierieautour du 20 juin, entre République et Franklin.- extension du parking provisoire du Pré de l'Herpe à l'angle des ave-nues Péri et Monmousseau à partir du 17 juin par le Grand Lyon. Cestravaux permettront de compenser la réduction du parking actuel aunord, en prévision de la construction du futur îlot Casino.

Les travaux qui devraient se terminer au cours du mois de juin :- piste cyclable Vaulx-Décines par les avenues De-Gaulle et Cachin- aménagement de nouveaux quais sur le tramway T3- réaménagement de la rue Franklin, le long de la maternelle Grandclément entre les rues Ducloset Blanqui.

Les travaux en juillet : - au début du mois, vont commencer les travaux d'extension du réseau de chauffage urbain dansle cadre de la Zac Hôtel de Ville. Ces travaux concernent les rues Audin et Hô-Chi-Minh, la prome-nade Lénine au croisement avec l'avenue Péri et le parking Frachon.

Du Pont des Planches au centre-ville : - les travaux de requalification des avenues Péri et Allende débuteront avec un peu de retard, enjuillet. La réunion publique concernant ces travaux aura lieu le 3 juillet à 18h, salle Edith-Piaf (cen-tre-ville). gpvvaulxenvelin.org/Projets-par-quartiers/Centre-ville/Operations-en-cours

Vos idées pour le nouvel espace associatif du SudEN rez-de-chaussée des immeubles Alliade Habitat en cours de constructiondans le quartier Genas Chénier, un nouvel espace associatif va s’implanter. Il seragéré par la Ville. L’équipe du Grand projet de ville propose aux habitants de par-ticiper à une courte enquête afin de collecter des idées. Les personnes intéres-sées peuvent rejoindre le groupe de travail sur les thématiques suivantes : sport,culture, droit, éducation, animation.Pratique : le dépliant d’enquête “Espace Genas Chénier, donnez votre avis” està télécharger sur www.gpvvaulxenvelin.orgContact : Peggy Blond au 04 37 45 25 26. Permanence le mercredi de 9h30 à12h à l’espace Carmagnole, 8 avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté.

Réunion publique au VillageEN RAISON du démarrage des études sur le réaménagement de la rue de laRépublique (entre le carrefour Blanqui/Egalité et la place Pasteur) et des diffé-rentes places riveraines (Boissier, Saunier, Pasteur, parvis du château), uneréunion publique de concertation est organisée le 27 juin à 18h, au préau de l’é-cole Langevin.

Coupure d’électricitéELECTRICITÉ réseau distribution France (ERDF) annonce des travaux sur leréseau de distribution qui entraîneront des coupures d’électricité mardi 11 juinentre 8h et 17h sur le secteur : 104 et 118-120, avenue Franklin-Roosevelt.

Travaux de sécurisation avenue Barbusse EN prévision de l'ouverture prochaine du collège Barbusse (en rénovation pro-fonde par le Conseil général), le Grand Lyon réaménage, à partir du 10 juin etpour une durée de 15 jours, le parvis du collège et l'avenue Henri-Barbusse audroit du bâtiment. Pour le parvis, le revêtement sera remis à neuf, des barrièresseront installées pour interdire les véhicules en stationnement, ainsi que des“assis-debouts” pour l'attente des collégiens près de l'arrêt de bus. Sur l'avenue,un plateau traversant sera créé pour réduire la vitesse des véhicules à 30km/hmaximum, en favorisant les traversées sécurisées pour les adolescents. Un alter-nat sera mis en place, mais aucune coupure de la circulation n'est nécessaire.

Une commission de travail a été mise en place avecles habitants pour le sud du quartier.

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QUATRE-VINGT personnes présentes,de tous âges et de toutes conditions, àl’écoute durant plus de deux heures :parmi ceux rassemblés pour évoquerla culture dans tous ses états à Vaulx,on a noté la présence de plusieursélus, des partenaires culturels, desartistes en résidence, de militantsassociatifs. Moins attendus, mais toutaussi attentifs : un bon groupe de jeu-nes, garçons et filles ; des habitantsvenus par curiosité et intérêt pour lesujet ; et des personnalités artistiquesconnues à Lyon comme BrunoBoëglin. Le maire Bernard Genin aouvert le débat en rappelant que “laculture n’est pas une variable d’ajuste-ment, c’est un vecteur de la connais-sance et du respect de soi. Vaulx-en-Velin est une ville de la diversité et le pro-jet culturel de la Ville consiste à faire decette diversité un atout majeur du vivreensemble, en reconnaissant le potentielcréatif des habitants”. Après cetteintroduction, place aux débats : entrois temps et autant de vidéos, la ren-contre s’est attachée à décrypter lesenjeux culturels sur ses bases : la créa-tion, les pratiques, et la diffusion etmédiation des œuvres.

Ce grand débat public avait été pré-cédé en amont d’ateliers. Ces mini-laboratoires d’échanges d’idées etd’expériences se sont déroulés dansdifférents lieux où la culture est pré-sente : bibliothèque, espace associatif,du nord au sud de la ville. Chaque ate-lier avait déjà permis d’échanger defaçon très libre et de faire un premierétat des lieux (Lire ci-contre).Dans la salle du conseil de l’Hôtel deville, les échanges se sont poursuivissur le même mode alerte. Assisté deNassredine Hassani, délégué à laCulture, et d’Alain Touleron, délégué àla Citoyenneté, le maire a rappelél’existence des structures qui sous-tendent la vie culturelle vaudaisedepuis de longues années, du réseaudes bibliothèques jusqu’aux festivalsqui animent les quartiers de la ville, enpassant par les grands équipements.Mais surtout, a-t-il insisté, “la culture seconstruit avec des passerelles, d’un art àl’autre, d’une pratique artistique à l’au-tre. Il n’y a pas de murs entre telle ou tellediscipline. Les Vaudais peuvent appren-dre la danse classique, pratiquer le slamet/ou participer à un atelier d’écriture.Nous n’établissons pas de hiérarchie

entre les pratiques”.Rappelant l’afflux de visiteurs auPlanétarium – 50 000 l’an passé – ou àl’usine Tase lors de la dernière bien-nale d’art contemporain – 30 000 en2011 –, il a évoqué le souci de l’équipemunicipale de poursuivre sur cettelancée. A l’instar du maire, ce débat asuscité à voix haute maintesréflexions : faut-il agrandir le conser-vatoire, le déplacer ou créer des clas-ses annexes ? Constituer un nouveaupôle entre le Village et la Grappinière ?Au Mas du Taureau, la bibliothèquesera-t-elle remplacée par une “inter-médiathèque” intégrant un lieu d’ex-position d’arts plastiques ? Le centreculturel communal Charlie-Chaplinsera-t-il rénové et agrandi pour dédierune salle au théâtre ? Il a aussi étéquestion de bâtir des parcours cultu-rels, où chaque Vaudais puisse trouversa place. Laissons le mot de la fin àElhem Mekhaled, la jeune boxeusequi a participé cet hiver au spectaclede Laurent Vercelleto, Sur le ring : “Jevoulais remercier Laurent de m’avoir faitdécouvrir un monde que je ne connais-sais pas”.

Françoise Kayser

PROJET DE VILLE Lancées depuis le mois de février, les Rencontres de la ville permettent aux Vaudais d’aborder tous lesenjeux du projet de ville. Les dernières rencontres ont porté sur la culture et le bien-vieillir en ville.

Les habitants ont la parole lors des Rencontres de la ville

LA CINQUANTAINE de participants estentrée dans le vif du sujet après avoirvisionné un documentaire de 1993intitulé “Vivre les ruptures”, un filmquestionnant la vieillesse, les aspira-tions des personnes âgées, leur placedans la société… En 20 ans, les pro-blématiques n’ont guère changé : leregard porté sur le corps vieillissant, lavolonté de rester le plus longtempspossible chez soi, la posture de l’ex-trême sécurité à l’encontre du droit aurisque, l’isolement… demeurent desquestions d’actualité. Comment accompagner au mieux lespersonnes âgées et notamment cellesqui souhaitent rester chez elles ?, s’in-terroge aussi la municipalité de Vaulx-en-Velin. Pour la Ville, reconnaître etpromouvoir la place des personnesâgées dans la société est un enjeu etun choix, disait en substance le maireBernard Genin. “Toutes les villes n’ontpas de service municipal des Retraités”,faisait observer de son côté PamelaAlba-Rubio, conseillère municipaledéléguée aux Personnes âgées. AVaulx, se sont développés de multi-ples services : soins infirmiers à domi-cile, portage des repas, aide à domi-cile, accompagnement aux courses,petits travaux. Dernièrement, unmillion d’euros environ a été dévolu à

la rénovation des logements de larésidence municipale Ambroise-Croizat.Lors de l’échange, les retraités pré-sents ont témoigné de leur vécu, leursdifficultés au quotidien et des profes-sionnels ont répondu à certaines deleurs interrogations. Un habitant quiévoque l’inaccessibilité des soins den-taires pour les petites retraites s’est vuorienter vers la permanence d’accèsaux soins proposé par la Mutualitéfrançaise au service des Retraités et àl’espace Carmagnole. Quant à la thé-

matique du logement en lien notam-ment avec la perte d’autonomie, elle aété largement abordée, mettant enexergue une offre de logementsadaptés qui reste insuffisante. Face àcela, la Ville soutient des projets d’ha-bitat intergénérationnel, ainsi que l’i-nitiative de l’association Chamarel –“une bande de vieux qui monte unecoopérative d’habitants, un atout pourmieux vieillir”. Preuve, s’il en est, qu’iln’y a pas d’âge pour avoir des projets.C’est même une des conditions du“bien vieillir”. F.M

Accompagner le vieillissement des habitants

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Economie, jeunesse et sport, la suite des Rencontres de la villen ECONOMIELe maire, accompagné d’élus et de techniciens, rencontre les acteurs écono-miques de la Ville, pour leur exposer directement les projets. Plusieurs visitessont donc organisées avec les commerçants, forains et chefs d’entreprises. Dans les pôles commerciaux de chaque quartier, une visite des commerces alieu de 14h à 16h et un temps d’échange est prévu avec les commerçants qui lesouhaitent de 16h à 17h sur les places des zones concernées. Les prochaines visites dans les commerces :- A la Grappinière : mercredi 5 juin, au pôle commercial de la Grappinière. - Au Centre-Ville : mercredi 12 juin, rencontre rue Emile-Zola devant l'immeubleles Pléiades.Le maire rencontre les forains sur les marchés : - Au Mas du Taureau : mercredi 12 juin, rencontre à partir de 12h30.- A l'Ecoin : jeudi 6 juin, rencontre à partir de 12h30. Visites aux entreprises : - Jusqu’au 5 juillet, douze demi-journées sont programmées pour une visite dumaire aux entreprises.Pratique : renseignements et inscription au 04 72 04 78 84 et prochainement surle site de la Ville www.ville-vaulx-en-velin.frn JEUNESSELa rencontre dédiée à la jeunesse a lieu le 5 juin et permettra d’aborder la ques-tion de l’orientation et ses problématiques. Elle vise à donner la parole aux jeu-nes et les invite à exprimer les difficultés rencontrées en la matière. L’orientationpost brevet et post bac, les notions de choix et de contrainte, la recherche d’unstage qui devient parcours du combattant, et le sens même de l’orientationseront au cœur du débat. Lors de la soirée animée par Bernard Noly, témoigne-ront aussi des acteurs de l’Education nationale, de la Mission locale et dumonde de l’entreprise. Pratique : Rencontre de la ville sur la jeunesse, mercredi 5 juin à 18h30, salleVictor-Jara, esplanade Louis-Duclos. Renseignements et inscription au 04 72 0478 84 et sur www.ville-vaulx-en-velin.frn SPORTLa place prépondérante occupée par le sport dans la ville, le nombre croissantde licenciés sportifs, marquent le dynamisme de Vaulx-en-Velin en matière d’é-ducation sportive, de transmission de valeurs, de vivre ensemble. Si la Villeaccorde une part important de son budget au soutien des clubs sportifs et aurenouvellement des équipements – avec notamment le projet de centre aqua-tique – elle s’attache aussi à favoriser la pratique de tous dès le plus jeune âge,notamment grâce à la mise en place de la carte Vaulx sport. La Rencontre de laville sur le sport veut interroger les pratiquants et faire le point avec eux sur lesproblématiques rencontrées. Elle sera organisée autour d’ateliers thématiques :la vie d’un club, sport et santé, la pratique d’un sport. Avant d’engager le débatavec les participants.Pratique : Rencontre de la ville sur le sport, samedi 8 juin à la mairie annexe duSud, 32 rue Alfred-de-Musset. Accueil autour d'un café à partir de 8h30, ateliersde 9h à 10h30, plénière de 11h à 12h30, repas à 12h30. Renseignements etinscriptions au 04 72 04 78 84 et sur www.ville-vaulx-en-velin.fr.

Comment bien vieillir dans une société qui fait la part belle au jeunisme ? Telétait le thème débattu lors des rencontres du 23 mai.

Bouillon de culturesLes rencontres de la culture qui se sont tenues le 30 mai n’avaient rien de proto-colaire, et tout du bouillonnement d’idées.

Paroles, paroles...Habitants, acteurs, artistes : au cours des ateliers préparatoires qui ont pré-cédé la rencontre à l’Hôtel de ville, beaucoup se sont exprimées. Florilègeet propos croisés.- Qu’est-ce qui nous motive à aller voir un spectacle ? On redécouvre la capacité às’émouvoir.- Il faut encourager la jeunesse, les slameurs touchent tous les publics.- A quel moment on se déclare artiste ? A New-York, les artistes diffusent leurs œu-vres n’importe où, dans la rue… Pas en France, il faut passer par les écoles et lesconservatoires.- J’en connais beaucoup à Vaulx qui ont des idées et du talent, mais pas l’occasionde montrer leur créativité.- Les options dans les lycées et collèges ouvrent à l’art et à la créativité.- La ville souffre d’un déficit d’image.- Au festival A VaulxJazz, il y a trop peu de Vaudais.- Comment le projet de Ville peut-il apporter davantage ?- Les jeunes, on peut, par exemple, les stimuler à partir des créations artistiquesreconnues, et rebondir sur d’autres qu’ils découvrent alors.- La création permet l’épanouissement, de soi et collectivement.- Quel type de musique les gens veulent-ils entendre ? Certains voudraient des cho-ses qui leur rappellent leurs origines.- Etre impliqué dans les choix de programmation, c’est important.- L’éducation artistique dans les écoles primaires, ça pourrait passer par des par-cours avec des associations et des artistes.- La gratuité ne fait pas obligatoirement venir du monde.- Beaucoup de gens sont dans une consommation passive de la culture.- Quatre bibliothèques dans la ville, plus un bibliobus, c’est une chance. Mais troppeu d’adultes en profitent.- Certains pensent que la culture est un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre.- Le médiateur culturel nous prend par la main, il nous raconte une histoire à traversune œuvre.- J’ai incité mes amis à venir à Vaulx pour un spectacle qui alliait musique et écriture,ils reviendront, c’est sûr.- Il y a une offre culturelle de qualité à Vaulx.- L’éducation artistique devrait être décrétée grande cause nationale.- L’appétence culturelle, ça se travaille au jour le jour.- Dans la pratique du théâtre, il y a la “mise en chantier” du corps.- La pratique artistique contribue à combattre les stéréotypes sur la culture elle-même.- Il y a des ateliers dans la ville, où les enfants arrivent en chantant…- Pourquoi ne pas créer une classe théâtre au conservatoire ?

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Face à la situation d’urgence des familles et jeunes majeurs sans papiers, desmilitants vaudais ouvrent une antenne du Réseau éducation sans frontières(RESF) dans les locaux du Monde réel..

“LES personnes qui viennent, des jeunespour 75% de notre public, sont souventen situation de crise. Nous tenons àprendre le temps de les recevoir dans lesmeilleurs conditions d’écoute possible”,explique Sylvie Oddou, directrice duLieu écoute, un dispositif qui relèvedes Points d’accueil et d’écouteJeunes et parents (PAEJ), disséminéssur tout le territoire français. L’assemblée générale qui s’est tenueen avril dernier a permis de faire lepoint sur l’activité, notamment sur lesavancées et les reculs enregistrés. Lesbonnes nouvelles sont tempérées parles mauvaises, comme l‘explique unretour en arrière sur les années 2010-2011: le gouvernement précédentavait mis à mal la stabilité et le finance-ment de nombreux PAEJ, avec descoupes drastiques dans les budgets. Aujourd’hui, si la situation financièren’est guère florissante, l’avenir du Lieuécoute de Vaulx n’est plus menacé.Mais l’association accuse une nouvellebaisse de subvention, de la part de laDirection départementale de la cohé-sion sociale (DDCS). “A la suite de deuxannées de gestion très serrée (…), cetteannée fait apparaître un déficit, certeslimité (7800 euros) par rapport au bud-get global (177 000 euros), mais bienréel.”Dominique Vignon, président du Lieuécoute., d’interroger : “Dans les critèresd'attribution, la DDCS a-t-elle intégré lesdonnées sur la situation sociale du Masdu taureau ? Le fossé persistant et mêmeen voie d'aggravation entre la dyna-

mique de la ville et la réalité de la préca-rité au Mas doit être réaffirmé, alors quel'image de la ville qui s'améliore progres-sivement, peut laisser s'installer cheznos partenaires financeurs une illusionde sortie de crise”.

Ecouter et prévenirEn ce qui concerne l’activité propre-ment dite, l’association a tenu le chocsans réduire le temps de travail : cinqpersonnes se partagent l’accueil et l’é-coute spécialisée (pour un équivalentde 2,9 temps pleins). En réunissant les situations cliniqueset les personnes rencontrées lors d’ac-tions collectives dans la ville et au-delà, le Lieu écoute comptabilise desrencontres avec près de 1500 person-nes en 2012 (1491 exactement), soitune bonne stabilité de l’activité auregard des difficultés déjà évoquées.Le Conseil d’administration a préco-nisé de réduire l’accueil pour les plusjeunes (moins de douze ans).Les jeunes (jusqu’à vingt-cinq ans)représentent 75% de la “file active”accueillie. Les difficultés expriméespar les différents publics (dont unquart d’adultes de plus de vingt-cinqans) demeurent majoritairement del’ordre des souffrances familiales et dumal être, “compensé” par des addic-tions diverses (alcool, toxicomanie) :celles-ci touchent deux, voire troisgénérations aujourd’hui.L’action du Lieu écoute s’inscrit dansun maillage territorial en lien avec lesautres structures de la Ville. Au 7 che-

min du Grand-Bois, trois psycholo-gues cliniciens reçoivent en touteconfidentialité des jeunes et parfoisleurs parents, en tentant de trouverdes solutions à leurs problèmes.L’équipe du Lieu écoute va aussi à larencontre des établissements (lycéeDoisneau), associations et diversesstructures. Reste un épineux pro-blème à résoudre : quid de l’accueildes moins de 12 ans, de plus en plussouvent confrontés à des difficultés, etde moins en moins pris en charge ?

Françoise Kayser

Pratique : Lieu écoute ressources ado-lescence, 7, chemin du Grand-Bois.Tél : 04 78 80 81 59.

FINANCEMENT

La dernière assemblée générale du Lieu écoute aconfirmé une tendance lourde : les prises en chargene s’allègent pas, mais les subventions se réduisent.

Santé mentale, les subventions stagnentév

énem

ents

LA démarche solidaire auprès des jeu-nes sans papiers ne date pas d’aujour-d’hui sur la commune. “En 2005, desenseignants avaient créé le collectifElèves Vaulx papiers. Au départ, c’étaitpour aider une famille africaine mena-cée d’expulsion. Il y avait alors de nom-breuses expulsions d’enfants”, com-mente Jean-Pierre Brunel, ancienconseiller municipal. Les années ontpassé mais la situation n’a fait qu’em-pirer. “Nous suivons quatorze jeunesmajeurs dont une a reçu une Obligationde quitter le territoire français (OQTF).Nous avons connaissance égalementd’une dizaine de familles dont lesenfants sont scolarisés mais les parentsn’ont pas de titre de séjour”, complèteAnnie Dureux, militante associative.En créant aujourd’hui une antenne duRéseau éducation sans frontières(RESF) à Vaulx-en-Velin, au sein deslocaux du Monde réel, le but de cesquelques militants est d’accompa-gner de manière individuelle les per-sonnes dans leurs démarches pourl’obtention du droit d’asile, d’un titrede séjour ou d’un logement. Ce quis’avère très compliqué car la plupartdu temps, elles ne maîtrisent pas bienle français. Certains sont dans une

totale détresse : “Nous avons desfamilles à la rue. Si des personnes peu-vent les accueillir, qu’elles prennentcontact avec nous”, insiste-t-elle. Jean-Pierre Brunel en appelle à la solidaritéde tous, habitants, associations, élus.“C’est insupportable de savoir que desgens dorment dehors. Faut-il planterdes tentes sur la place publique ?”, s’in-

terroge-t-il. RESF agit en réseau avecd’autres associations dont la Cimade,présente à Vaulx-en-Velin à traversune permanence qu’elle tient une foispar semaine. J.PContact : RESF antenne vaudaise, 1chemin des Echarmeaux. Tel : 04 78 7920 58.

Une antenne RESF créée au Mas

CLAUDE CASTALDI reste président dunouveau Comité des fêtes, qui aprèssa dernière assemblée générale, avoté à l’unanimité la “fusion-absorp-tion” de l’association Vaulx commer-ces et services (VCS). De son côté, VCSa fait de même et a voté également àl’unanimité la “fusion-absorption”. Exitdonc Vaulx commerces et services.Yonnel Birbaud (notre photo), l’ex-président, devient vice-président denouveau Comité des fêtes, quiregroupe désormais une quarantained’adhérents : habitants, commerçantset maraîchers réunis pour mener desanimations au Village et faire vivre descommerces de qualité.Des objectifs clairs, mais pas faciles àmettre en œuvre en période de crise :les commerces de proximité voientleur chiffre d’affaires baisser.L’embellissement du centre du Villageet le développement des transportspourront-ils contrer ce déclin ? Lesadhérents du Comité des fêtes en toutcas résistent à la crise et maintiennenttoutes leurs activités annuelles : deuxvide-greniers (le prochain a lieu le 16juin), des animations commerçantes,

notamment autour de la fête desmères, avec distribution de roses auxmamans, et bien sûr l’incontournablefête des cardons qui, le 8 décembreprochain, fêtera ses trente ans. F.K

Comité des fêtes :deux en un, l’union fait la force

La Cimade, association de solidarité avec les migrants, les réfugiés et lesdemandeurs d’asile, a pour vocation la défense du droit des étrangers. Elletient une permanence juridique dans les locaux du Monde réel, 1 chemindes Echarmeaux, le vendredi matin de 9h30 à 12h. Le Monde réel tient unepermanence téléphonique le mercredi matin de 9h30 à 12h pour la prisede rendez-vous. Tél : 04 72 97 09 96.

La Cimade avec les migrants

De gauche à droite: Annie Dureux, Joëlle Guenot et Jean-Pierre Brunel, àl’origine de l’ouverture de l’antenne vaudaise de RESF.

SOCIAL VILLAGE

L’ASSOCIATION Vaulx-en-VelinEntreprises (VVE) organise régulière-ment des rendez-vous thématiques àl’attention de ses adhérents ou desentreprises vaudaises qui ne le sontpas encore. Le prochain de ces rendez-vous a lieumardi 11 juin de 8h30 à 10h à sonsiège à l’espace Carco, sur le thème de

l’assurance. Il est organisé par le pôlegestion des entreprises de VVE, sous laprésidence de Cendra Motin. Responsabilité civile, locaux, perted’activité, chef d’entreprise, salariés…Comment bien s’assurer et bien cou-vrir ses risques ? La rencontre a pourbut de partager expériences et ques-tionnements et de découvrir les solu-

tions proposées par les profession-nels, mais aussi toutes les idées inno-vantes que chacun peut mettre enplace. Le tout, au cours d’une discus-sion ouverte.VVE : 20, rue Robert-Desnos. Tél. 04 7204 17 13 ou 06 86 38 74 61.http://www.vaulxenvelin-entrepri-ses.com

Les rendez-vous de VVEENTREPRENDRE

Le Comité des fêtes du Village vient de fusionner avecl’association Vaulx commerces et services (VCS).

Le financement du Lieu écoute en débat au conseilmunicipalUne demande de subvention de 5000 euros pour le Lieu écoute a été présen-tée, lors du conseil municipal du 29 mai, par Marie-André Marsteau (Lutteouvrière) qui a décrit “une situation catastrophique”. Elle a dénoncé la baisse descrédits que subissent l’ensemble des points écoute en France, de l’ordre de16,5 %. L’élue a annoncé : “350 seront peut-être amenés à fermer en 2013”. Si celui de Vaulx est encore une fois préservé grâce à l’engagement de la Ville, lemaire Bernard Genin (Front de gauche) regrettait “des décisions nationales quiont des répercussions au niveau local”. Le Premier magistrat rappelait que déjà,en 2010, la Ville avait voté une subvention exceptionnelle. “Aujourd’hui, noussommes obligés de recommencer, pour sauver l’organisation de ce lieu indispensa-ble aux jeunes et à leurs familles”. Pour Dominique Vignon (qui n’a pas pris part au vote puisqu’il est président del’association Ecouter et prévenir), l’Etat “détourne des financements de la préven-tion vers le soin et les PAEJ sont victimes de cette politique”. E.G

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La Maison des fêtes et des familles au service des Vaudais

7Vaulx-en-Velinjournal- 5 juin 2013 - N°74

VOILÀ quatre ans que cette sallerépond aux demandes des Vaudaispour organiser fêtes, anniversaires,mariages et autres cérémonies fami-liales. Et elle y répond bien, si l’on encroit le rapport présenté au conseilmunicipal le 29 mai. En effet, uneenquête de satisfaction fait apparaîtredes modalités et des conditions d’uti-lisation jugées simples (85 %) et rapi-des (92 % de réponses immédiates surla disponibilité). S’il faut s’y prendre assez tôt – pour unweek-end et encore plus le samedi, ledélai de réservation est de quatremois – les délais de réservations sontbien moins longs que dans certainescommunes ou pour certaines sallesprivées. Ce qui donne entière satisfac-tion aux utilisateurs (100%). Côté fréquentation, les Vaudais ensont les principaux usagers. Sur prèsde deux cents locations en 2012, seu-les 13 sont le fait de personnes exté-rieures. L’équipement est appréciétant dans ses superficies (il dispose detrois salles de 350, 150 et 100 places)que dans les équipements fournis(même si certains usagers regrettentque les petites salles ne disposent pasde système de cuisson ou réchauffe).Pour les tarifs, les Vaudais ne peuventque dire leur satisfaction au regarddes prix pratiqués dans le reste del’agglomération. Une aide de la Villeleur est allouée et ces tarifs n’ont pasaugmenté depuis 2009.Les salles sont disponibles jusqu’àcinq heures du matin (là encore unerareté pour ce type de salles), mêmesi, du coup, certains trouvent un peudifficile de devoir rendre les clés à huitheures, ménage assuré. Autre bémolsignalé : l’absence de système d’accro-chage pour permettre de personnali-

ser la décoration des salles.Une fois ce bilan fait, le conseil muni-cipal a voté à la majorité (abstentiondu groupe Parti socialiste, vote contrede Lutte ouvrière) le principe d’affer-mage de la Maison des fêtes et desfamilles. Cette délégation de servicepublic a été reconduite pour cinq ans.Il s’agit de donner au délégataire lagestion de la location des salles pourlesquelles il se fait payer des usagers.En contrepartie il verse une redevanceannuelle à la Ville. Cette redevance aété revue à la baisse puisqu’elle passede 80 000 à 50 000 euros avec unpourcentage en plus selon le chiffred’affaires réalisé. “C’est un vrai service aux habitants, acommenté le maire, Bernard Genin(Front de gauche), puisque ce sontquasi exclusivement des Vaudais qui l’u-tilisent”. Même si des améliorationsrestent à faire. Parmi celles-ci, lePremier adjoint Saïd Yahiaoui (Frontde gauche) a pointé la nécessité d’é-toffer l’offre vers les associations et lesentreprises : “S’il y a 100 % de réserva-tion les samedis soirs, les autres jours etnotamment en semaine, il n’y a peut-

être pas eu assez de démarchage”.Parmi les aménagements à envisager,Saïd Yahiaoui pointe celui de la cui-sine, afin “de mettre en place une offrede restauration le midi dans la zoneindustrielle Est”. Pour le porte parole du groupeRéussir ensemble Vaulx-en-Velin(Revv), Philippe Moine, “ce nouveaucontrat d’affermage est plus équilibréque le précédent”. Quand au groupesocialiste, il s’est abstenu sur le dossier,comme il y a cinq ans, “en l’absence d’é-léments sur le coût de la gestiondirecte”, notait Muriel Lecerf. Au nomde Lutte ouvrière, qui a voté contre leprincipe d’affermage, Marie-AndréeMarsteau expliquait que son groupeest “pour la gestion directe par la Villede cet équipement, car cette gestion estbien moins compliquée que celle d’unecrèche”. Le choix de la délégation estun choix assumé par la Ville, arépondu Saïd Yahiaoui, laquelle a enmême temps renforcé l’utilisation desautres salles municipales par les asso-ciations.

Edith Gatuing

SERVICES

EN BREFLe nettoyage de la Rize annuléPas de nettoyage de la Rize et de ses abords, le 25 mai. Associations, Ville ethabitants ont dû ranger les bottes, pelles et autres sacs en raison du mauvaistemps persistant de ce printemps, les bords de la petite rivière étant rendus glis-sants à cause de la pluie. Les organisateurs ont donc préféré remettre l’opéra-tion de nettoyage, à une date qui n’est pas encore fixée, le mauvais temps nevoulant pas cesser.

Pas de juristes à la MJDDEPUIS la fin du mois de mai, la Maison de justice et du droit (MJD) ne disposeplus de permanence de juristes jusqu’au lundi 2 septembre. Toutefois, le publicpeut toujours venir et être orienté vers d’autres spécialistes en fonction des dif-férentes questions juridiques.Pratique : Maison de justice et du droit, 27-29 rue Condorcet. Ouverture dulundi au vendredi de 9h à 12h30 et 13h30 à 17h. Tél : 04 37 45 12 40.

ILS sont venus ensemble à Lyon mi-mai pour dresser un premier bilandes zones de sécurité prioritaire(ZSP). Christiane Taubira, ministre dela Justice, aux côtés de Manuel Valls,ministre de l’Intérieur ont marteléleur message, tel que l’avait déjà déli-vré Manuel Valls au moment de l’an-nonce de la création des ZSP en jan-vier : “La méthode, basée sur le parte-nariat, est la bonne”. Il fallait bien cettefois deux ministres pour annoncer,pour tous moyens supplémentairesd’ici la fin de l’année 2013, que 270policiers rejoindraient les 64 ZSP dis-séminées sur tout le territoire, et que500 emplois seraient ensuite crééschaque année dans les forces de l’or-dre…Mise en place en janvier 2013, la ZSPde Vaulx-en-Velin fait donc partie deces 64 zones où sont ciblées “les pro-blèmes créant de l’insécurité, commeles destructions et dégradations debiens privés, les incendies volontaires,les rodéos, les occupations de hallsd’immeubles, les trafics de stupéfiants”,avait expliqué le préfet délégué à lasécurité, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts (qui vient d’être remplacépar Stéphane Rouvé) lors de son lan-cement à Vaulx-en-Velin. Il s’agit ausside viser, voire de démanteler l’écono-mie souterraine “de gens qui n’ont pasde revenus et qui vivent largement au-dessus de leurs moyens”. Tâche d’autant plus rude qu’il n’estpas question pour l’instant demoyens supplémentaires de policeau commissariat de Vaulx-en-Velin.Celui-ci dispose d’une centaine de

policiers répartis entre la voiepublique (policiers en uniforme) etles enquêteurs. Ces effectifs sont sou-tenus par le groupe anti-drogue de ladivision Est (Bron, Décines, Meyzieu),les brigades anti-criminalité (Bac), lacompagnie départementale d’inter-vention et les CRS. Etre en ZSP serésume donc à permettre de mieuxréguler et coordonner toutes ces for-ces de police pour faire de la “sécuritéintelligente” selon les mots du préfetde région Jean-François Carenco.Pourtant, rappelle le maire, BernardGenin, “je demande toujours desmoyens supplémentaires. Les habi-tants veulent d’abord voir des policierssur le terrain pour lutter contre lespetits trafics et les incivilités qui empoi-sonnent leur vie au quotidien”. Et, deuxième hic concernant la ZSPvaudaise, elle n’intègre pas le Villageoù les habitants s’inquiétaient, lorsde la dernière assemblée générale dequartier, de la montée de la délin-quance. “On n’abandonne pas leVillage, affirme Marion Audigier,commissaire subdivisionnaire àVaulx-en-Velin, l’enjeu est de ne pasdéplacer la délinquance, les équipagespatrouillent sur toute la ville”.La démonstration de fermeté,annoncée à grand renfort média-tique, se heurte cependant à laréalité des chiffres. D’après ceux dontnous disposons, et qui restent trèspartiels, la délinquance à Vaulx estquasi stationnaire si l’on compare lespremiers trimestres 2011 et 2012(- 1,60%). Seuls les vols de deux rouesconnaissent une forte chute (- 36%).

La multiplication des opérationsannoncées reste à démontrer. “Nous agissons, nous innovons, nousajustons les moyens, a réaffirmérécemment le préfet de région.N’oublions pas que les ZSP marchentsur deux jambes, la sécurité et l’égalitédes chances.” Peut-on alors espérer que, du côté dela prévention, l’Etat dote les villes demoyens supplémentaires ? Cela n’apas l’air d’être le cas… Le volet pré-vention de la zone de sécurité priori-taire reste au point mort, remarque lemaire : “A côté de la cellule de coordi-nation des forces opérationnelles,existe une cellule chargée de la préven-tion, sous l’égide du préfet délégué àl’Egalité des chances. Elle comprend lesbailleurs sociaux, la Mission locale etPôle emploi, l’Education nationale, lesTCL et les services de la Ville. Mais làencore, les moyens ne sont pas en adé-quation. J’ai écrit au préfet Carencopour qu’il revienne sur la décision de neplus financer une partie des postes demédiateurs mis en place par la Ville”.Intégrés au service MédiationJeunesse, les cinq médiateurs qui ytravaillent ont les compétencesnécessaires pour aller vers les jeunesdans toute la ville, en créant lesconditions du dialogue avec ceux quisont le plus à la marge ou en agissanten interface avec les autres servicesde la Ville. “Le travail des médiateursest extrêmement positif et ce constatest partagé tant par les partenaires denotre projet de ville que par les habi-tants”, explique le maire dans soncourrier au préfet. “Je suis convaincu

que le travail des médiateurs est com-plémentaire de la zone de sécurité prio-ritaire, poursuit Bernard Genin. Il est

essentiel de prolonger cette dyna-mique positive”.

Edith Gatuing

SÉCURITÉ Bernard Genin est allé récemment à la rencontre des ministres de l’Intérieur et de la Justice, et critique l’ab-sence de moyens des zones de sécurité prioritaire (ZSP) sur ses deux volets : sécurité et prévention.

Quels moyens pour les zones de sécurité prioritaire ?

Le conseil municipal a examiné le bilan d’exploitation de la Maison des fêtes et des familles. Un équipement très fréquenté par les Vaudais,mais qui doit encore développer son offre à destination des associations et des entreprises.

En pratique : SITUÉE rue Louis-Saillant dans la zone industrielle Est, la maison des fêtes et desfamilles est destinée aux particuliers, aux associations ou aux entreprises. Lacommune a confié sa gestion à l’équipe de l’hôtel Kyrad situé en centre-ville.Elle propose trois salles modulables : une de 360m2 capable d’accueillir 350 per-sonnes, une autre de 180m2 avec une capacité maximale de 150 personnes.Enfin une dernière de 155m2 pour 100 personnes. Les tarifs oscillent entre 1500 euros TTC et 700 euros TTC pour une journée àpartir de 8h jusqu’à 5h. Ces prestations ont été votées en conseil municipalsachant que la Ville subventionne la location à hauteur de 30% pour les Vaudais.Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 14h à 17h au 06 63 15 37 85,06 64 80 87 55 ou 04 78 79 65 41.Adresse mail : salledesfetes69@yahoo.fr

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LE FC Vaulx poursuit son parcours etquel beau parcours ! L’équipe une,après son accession en CFA2 cette sai-son, a réussi à se maintenir à ceniveau. La réserve accède à la catégo-rie Honneur, les U19 et U15 montenten championnat Honneur régional,les seniors 4 en troisième division dedistrict et les U17 3 en première divi-sion de district. C’est ainsi tout un clubqui va de l’avant, tiré par son équipefanion.Cette première année de retour enCFA2 a été plutôt réjouissante : l’é-quipe fanion se hisse donc à la qua-trième place de la poule E, avec onzevictoires, sept matchs nuls et huitdéfaites. Aujourd’hui, le club attendles prochains tirages de poules pourdéterminer les enjeux de la saison àvenir. “La saison a été bonne, souligneAli Rechad, le président du FC Vaulx. Onpeut s’en réjouir, d’autant que ce n’étaitpas gagné d’avance, car nous avons le

plus petit budget de la poule. Les dépla-cements, qui coûtent beaucoup d’ar-gent, restent problématiques pournous. Cependant, notre bilan financierest positif. Nous avons fait des écono-mies partout où il était possible d’enfaire”. Un bilan partagé par PhilippeZittoun, adjoint aux Sports : “Le FCVaulx a réussi quelque chose d’excep-tionnel, se réjouit-il. Le club a connubeaucoup de difficultés la saison précé-dente. Il a fallu assainir les comptes etrenouveler les encadrants et les entraî-neurs. L’équipe phare a fait un parcoursexemplaire”. Le président Ali Rechad a aussi dequoi se satisfaire des résultats des au-tres équipes de son club : “Elles sontencore cinq à accéder aux catégoriessupérieures”. A commencer par laréserve des seniors, conduite parHervé Dagbo, qui pointe en deuxièmeposition de sa poule et monte enHonneur, à tout juste une division d’é-

cart de la CFA2. Au terme d’une saisonlà encore remarquable, cette équipedevrait même se voir classéemeilleure deuxième des trois poulesconstituées cette année en Honneurrégional. Les plus jeunes ne sont pasen reste. Les équipes une des U19 etU15 accèdent au championnatHonneur régional, les seniors 4 à latroisième division de district et lesU17 3 à la première division de dis-trict. En revanche, petite déceptionpour l’équipe 3 des U15, reléguée enseconde division de district.C’est justement autour des jeunes “etde la formation que doivent se porter lesefforts du club”, insiste Philippe Zittounqui pense plus particulièrement auxU7 et U8. Toujours dans cette perspec-tive, mais pour les plus grands cettefois, le FC Vaulx vient de signer uneconvention avec le centre de forma-tion de Sochaux. Et il crée une sectionSports études avec le collège Pierre-Valdo, en lien avec les deux autresclubs de la ville. Autant de mesurespour développer la pratique du ballonrond dans toute la ville, alors que lesdemandes des parents et des jeunesenfants sont très fortes. Le FC Vaulx monte et atteint ses objec-tifs. Dernière interrogation : le clubaura-t-il les reins assez solides pourmaintenir ses engagements sportifs ?Une chose reste sûre, la prochaine sai-son sera palpitante. R.C

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FOOTBALL

Après un dernier match à domicile, la Une du FC Vaulx est quatrième de sa pouleen CFA2 et assure son maintien. A l’heure du bilan, c’est tout un club qui peut sesatisfaire de sa saison et de ses résultats, avec cinq équipes qui accèdent à la divi-sion supérieure.

Le FC Vaulx en pleine ascension

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Retour sur le dernier match à JomardLE dernier match de l’équipe Une en CFA2 a eu lieu face au Racing club d’Agde,samedi 28 mai sur la pelouse du stade Jomard. Un match sans grand enjeu pourles hommes de Fernando Mereiles, assurés de se maintenir dans le champion-nat. D’ailleurs, certains joueurs ont été laissés au repos pour renforcer l’équipe 2,à l’instar de Nzungbo, Hamzaoui ou Niang. Les Vaudais, menés par Bouacida, sesont tout de même imposés dès la fin de la première mi-temps, avec une reprisede volée de Belgacem, à la quarante-deuxième minute. Et ont enchaîné par unpenalty de Mérabti à la cinquante-troisième minute. Magistraux, les joueurs duFC Vaulx ont savouré leur victoire à domicile sur un score de 2 à 0.

409 867 euros pour les clubs sportifs409 867 euros : la somme accordée aux différents clubs locaux. Cette somme necomprend pas le haut niveau, les tournois et les différentes conventions. Elle estdésormais versée en deux temps, un premier acompte en novembre et le soldeen mai (qui vient d’être voté lors du conseil municipal du 29 mai), pour être enadéquation avec les demandes des clubs. La subvention globale pour toutes lesassociations sportives s’élève quant à elle à près de 1,2 millions d’euros. Une sub-vention en hausse de 5% “qui permet de suivre l’évolution des habitants”, soulignel’adjoint aux Sports, Philippe Zittoun. “Il y a plus d’adhérents, donc plus de besoins.C’est un choix de la ville de suivre les clubs”. Les critères d’attribution ne changentpas et se font en concertation avec l’Office municipal des sports (OMS).

250 adhérents au Taekwondo clubEN VINGT ans d'existence, il s’agit d’un record : le club de Taekwondo compteplus de 250 adhérents inscrits cette saison. Sportivement, le bilan reste bonavec deux titres champions de France chez les filles : Sondess Bentahar ensenior et Nailé Taleb en cadette. Trois athlètes du club sont également inscritsdans la compétition de haut niveau. Le directeur sportif et créateur du club,Nadir Aroudj, cinquième dan, s'est vu attribuer une médaille de bronze duministère de la Jeunesse et des sports. Préinscriptions jusqu’au vendredi 21 juin,permanence au palais des sports, place de la Nation, les mardis, jeudis et ven-dredis de 17h30 à 19h et le samedi matin de 10h à 12h.

EN BREF

Les détections pour les jeunesPour les U15 : mardis de 18h30 à 20h. Pour les U17 : mardis, jeudis et vendredisde 18h30 à 20h. Pour les U19 : lundis, jeudis et vendredis de 19h30 à 21h.Pratique : FC Vaulx au stade Jomard, 140 avenue Paul-Marcellin. Tél. 09 54 0531 32. www.fcvaulx.com

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FESTICIELS

L’INTITULÉ du festival est déjà tout unprogramme et annonce les couleurs :celles d’un festival d’un jour alliant leplein-air et la découverte du ciel. Danstoutes ses dimensions, ludiques etscientifiques. Il est organisé par l’asso-ciation Planète sciences Rhône-Alpesavec le soutien de la Ville et duPlanétarium de Vaulx-en-Velin, le Clubd’astronomie Lyon Ampère, Météo-France et Médiactif.Ce samedi-là sera donc l’occasionpour petits et grands de découvrir lesphénomènes du ciel et les machine-ries que les humains ont conçuespour les approcher. Par exemple, les cerfs-volants et autres fusées à eau :les ateliers de fabrication à Festicielsconnaissent toujours un gros succèsauprès des pré-ados. Les plus petitsne seront pas en reste cette année : leJardins des Vents (dès 4 ans) leuroffrira la possibilité de construire desobjets simples et attractifs, si le vent lepermet… Ils repartiront avec leurgirouette ou moulin à vent.Dès 8 ans, les jeunes se verront aussiproposer un quizz astrologique, c’est-à-dire un jeu qui permet de parfaireleur connaissance de l’univers. Tandisque les plus patients se lancerontdans l’atelier micro-fusée quidemande deux heures (dès 10 ans),certains se verront proposer de réali-ser de petites expériences de météo-rologie ou bien d’observer le soleil…Beaucoup d’enfants viennent pour unatelier d’une heure, d’autres s’instal-

lent une demie-journée durant. Seulbémol à la manifestation, le concoursphoto a été annulé, faute de partici-pants. Tout au long de la journéeFesticiels, les animateurs de Planètesciences invitent les passants, et doncles familles, à assister aux démonstra-tions et animations. Ne manquez pasles lancements de microfusées à 12h,16h et 18h, les lâchers de ballons à14h, mais aussi… le concours defusées à eau Aquamax qui fera sansdoute beaucoup d’adeptes s’il faitchaud ! Festiciels se déroule dans uneambiance joyeuse. Venez acclamer,toute l’après-midi, la plus belle fusée,

le plus long vol, le meilleur exposéscientifique… Les inscriptions pourles ateliers (fusées à eau, satellites,observation du soleil ou prévisionsmétéorologiques) se font sur place etsont gratuites. Une belle occasion des’instruire en s’amusant pour les plusjeunes ; et de parfaire ses connaissan-ces pour les autres. F.K

Pratique : Festiciels au pôle de loisirsdu Carré de Soie, samedi 8 juin.Tel : 04 72 04 34 48. rhone.alpes@pla-nete-sciences.org - www.planete-sciences.org/rhone-alpes.fr

Quand les expériences fusent…Voilà trois ans qu’a lieu au Carré de Soie la manifestation Festiciels. Petits etgrands découvriront une foule d’animations scientifiques, samedi 8 juin.

Des rencontres citoyennesAPRÈS la précarité, les jeunes acteurs de la ville ou l’engagement au féminin, lesquatrièmes rencontres citoyennes portées par l’Epi (Espace projets interassocia-tifs) se feront sous le signe de la culture. Plus précisément entre cultures et cul-ture, ou comment transmettre l’oralité à l’heure des nouvelles technologies del’information et de la communication. Plus qu’un forum, ce sera un temps d’é-changes vivant, en lien avec des étudiants américains de l’association Humanityin action. Pratique : 4e rencontres citoyennes “entre cultures et culture”, ven dredi 7 juin à15h à l’espace Commaret du centre culturel communal Charlie-Chaplin, placede la Nation. Tél : 04 78 79 52 79 ou www.espace-projets-interassociatifs.fr

IL EST arrivé discrètement pendant laprojection de son film, “Laissez-pas-ser”, programmé au cinéma LesAmphis le samedi 25 mai. Il a installésa grande carcasse autour d’une table,dans la salle annexe du cinéma, encompagnie des membres de l’Anacr(Association nationale des AnciensCombattants et ami(e)s de laRésistance) qui avaient organisé savenue, et de Nassredine Hassani,conseiller municipal, délégué à laCulture. En cette fin d’après-midi griseet pluvieuse, Bertrand Tavernier adevisé un bon moment avec eux, enattendant celui où il rejoindrait lesspectateurs après la projection.On s’est dit qu’au fond, il ressemblait àun personnage de film. On le voit biendans le rôle qu’il pourrait facilementrevêtir, à la vie comme à l’écran : celuid’un personnage imposant, pas seule-ment physiquement, mais aussi solidecomme le roc dans ses convictions.Avec pour tout bagage, une cultureencyclopédique. Qu’il parle decinéma, de jazz ou de littérature, le filsdu Résistant et écrivain René Taverniercite des noms, des anecdotes, desdates, avec une précision sansfailles… A 72 ans et avec une cinquan-taine films à son actif, BertrandTavernier connaît parfaitement lesrouages du cinéma. Il est aussi pro-ducteur, scénariste, dialoguiste… il aété assistant à la réalisation, attachéde presse, narrateur, figurant…

Film-fleuveLe film-fleuve “Laissez-passer” (2h50)projeté aux Amphis dévoile justementles multiples activités des coulisses,décors et plateaux de cinéma. L’actionse passe surtout à Boulogne, en 1943,au temps où l’essence était rare et levélo, vital pour se déplacer et rappor-

ter un fagot de brindilles pour le feudu soir chez soi à Paris. Le film four-mille de détails sur les conditions devie de l’époque, comme sur celles dela production des films et leur tour-nage à la Continental, société de pro-duction cinématographique financéepar des capitaux allemands depuis1940. “J’ai eu de longues discussionsavec Jean Aurenche (scénariste etpoète), qui avait une idée instinctive dela Résistance, puis avec Jean Devaivre,assistant metteur en scène qui avait tra-vaillé à la Continental tout en étant unauthentique Résistant”. De la vraiepompe à vélo de Devaivre aux costu-mes d’époque, le sens de la minutieest présent à chaque instant à l’écran,au service d’une idée : en brossant le

portrait de deux réalisateurs confron-tés à la guerre, à la collaboration etaussi à la pénurie de moyens artis-tiques et économiques, BertrandTavernier développe une réflexionbrillante sur la place des cinéastesdans une époque tourmentée. Ausculter le métier de cinéasteC’est son métier de cinéaste qu’il aus-culte, sans manichéisme, en question-nant le passé à la lumière de l’histoirede notre société. Face à ce dilemme :accepter ou non de travailler pour laContinental, Tavernier ne tranche pas :“J’ai toujours été frappé par les juge-ments péremptoires”. Lui privilégie l’in-terrogation. “Leur choix se réduisait-il àcollaborer ou bien continuer à lutter ?Non, pas du tout”. Il argumente : “Le fait

de travailler pour cette société de pro-duction allemande, la Continental, nefaisait pas d’eux des collaborateurs… Enréalité, ils avaient une marge d’actionbeaucoup plus grande que ceux qui, entravaillant pour l’industrie cinémato-graphique française, devaient se sou-mettre à la censure. Parmi ces derniers,beaucoup ont d’ailleurs tourné desnavets…” Il dit encore : “Je travaille énormémentsur mes films”. Une fois lancé, BertrandTavernier ne s’arrête plus, et on l’écou-terait des heures durant parler ducinéma, de la solidarité qui régnait àl’époque sur les plateaux, des “machi-nos” syndicalistes… Il a les yeux quipétillent derrière ses grosses lunettescarrées, la discussion est animée : “Peu

de gens connaissent cette époque,poursuit-il. Pourtant, il y a des histo-riens, des critiques comme JacquesSiclier qui ont fait des livres remarqua-bles. Et des films formidables ressortentaujourd’hui en DVD”.

L’exception culturelle à préserver“Aujourd’hui, les conditions de produc-tion ne sont pas comparables”,remarque le réalisateur-producteurqui manifeste “une conscience aigüe del’exception culturelle” et vitupère contre“l’idéologue destructrice” à l’œuvredans le dernier traité européen. “Sera-t-il renégocié dans un sens où la culturene serait pas bradée ?” Il l’espère et sansdoute, mettra-t-il toutes ses forcesd’artiste et d’intellectuel engagé dansla balance. “Mais les grandes sociétéspropriétaires d’Internet ne veulent pasqu’il y ait de frein légal à la reproductionet à la diffusion des œuvres”. Ce com-bat-là se fera sans armes, il n’en serapas moins rude.Les Vaudais présents à cette rencontreacquiescent. Nassredine Hassani arappelé que la manifestation Une ville,des mémoires, organisée par la Villesouligne l'importance de la construc-tion d’une mémoire commune pourbâtir la société d'aujourd'hui. Pourconclure, remettons en exergue cepropos toujours actuel du cinéaste :“Les cinéastes sont des sismographes deleur époque”, en y ajoutant cette cita-tion de Romain Rolland, rappelée parBertrand Tavernier : “Un héros, c’estcelui qui fait ce qu’il peut quand les au-tres ne font rien”. Et s’il venait tournerun film à Vaulx-en-Velin, notre hérosdu jour, qu’en penserait-t-il ? “Il faudraitque je trouve un bon scénario”. Avis auxscénaristes…

Françoise Kayser

CINÉMA Salle quasi-comble aux Amphis lors de la venue de Bertrand Tavernier le 25 mai. Cette après-midi mémo-rable s’est inscrite dans le cadre de la manifestation culturelle Une ville, des mémoires.

Bertrand Tavernier aux Amphis : “Peu de gens connaissent cette époque de la Collaboration”

Bertrand Tavernier aux Amphis,

en compagnie de Maurice Thibaudier,

président de l’Association

nationale des ami(e) de la Résistance

et des anciens combattants

La peur en jeu au cœur de l’usine Tase

DEUX mortes et une disparue dansl’enceinte de l’usine Tase… Cent per-sonnes se sont retrouvées à la nuittombée sur le lieu du crime. Six équi-pes ont été constituées pour partir àla recherche de la disparue, Lydie.Chaque participant était équipéd’une lampe de poche et devenaitacteur du fait divers…Mais tout cela n’était que théâtre ! Ladéambulation nocturne orchestréedans l’aile Est de l’usine par les sixcomédiens de la compagnie La Têteailleurs se voulait cheminement aucœur des peurs intimes, approche del’innommable. En même temps, c’é-tait du jeu, presque un canular. Jouédans des zones urbaines désertes oudes forêts, ce spectacle-parcoursemmène le public dans un lieu tenusecret jusqu’au dernier moment. Ilquestionne le phénomène du mons-tre, la construction et la scénarisation

d’un fait divers et la fascination susci-tée. Au bout du compte, la peur n’étaitpas vraiment activée, c’était plutôt lacuriosité et l’attente qui étaient enalerte. La compagnie La Tête ailleurs aproposé ce spectacle dans le cadre desa résidence artistique à Villeurbanne,accueillie par KompleXKapharnaüM.Après le territoire vaudais, la compa-gnie va œuvrer dans le 19e arrondisse-ment de Paris et à Pantin. F.M

Une centaine de personne était à la Boule en Soie le30 mai à 21h pour participer à projet P. Tous ras-semblés pour prendre part à une battue.

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FRONT DE GAUCHEDes échanges de qualité auxdiverses «Rencontres de la Ville» Au-delà des divers lieux habituels deconcertation et d’échange avec leshabitants dans les quartiers, la Ville apoursuivi ces derniers mois la tenuede rencontres visant à réfléchir,ensemble, sur les grandes théma-tiques qui font la vie de la cité : lesquestions du logement, de l’éduca-tion, du sport, de la culture, de laplace de la jeunesse, des personnesâgées, etc.Ces réflexions sont d’autant plusd’actualité que notre ville est en pleinrenouvellement, et accueille chaquejour de nouveaux habitants. Desquartiers nouveaux vont se cons-truire ou se reconstruire au Carré deSoie, au Centre ville (ZAC Hôtel deVille), au Mas du Taureau. Ces chan-gements importants induisent denouveaux besoins, de nouveauxéquipements, et transforment aussila vie sociale. Tous ces changements,la Ville doit savoir les anticiper, lesmaîtriser. Mais la ville de demain nes’écrit pas dans des bureaux d’étude.C’est bien parce que la ville ne peutse faire qu’avec ses habitants que leséchanges que nous pouvons avoirdans les « Rencontres de la Ville » sontindispensables. Et tous les partici-pants peuvent témoigner que la qua-lité des échanges a été au rendez-vous dans les rencontres qui se sonttenues. La rencontre sur le thème « Bienvieillir » s’est déroulée le 23 mai der-nier, avec de riches échanges autourdes questions de logements, de lagestion de la perte d’autonomie, del’accès aux loisirs … La ville aura desdéfis à relever puisque nous connais-sons, comme l’ensemble des com-munes françaises, un vieillissementde la population, mais contrairementà d’autres villes, les personnes âgéesvaudaises disposent majoritairementde revenus modestes. Commentconcilier un accès aux servicespublics pour tous et à des logementsadaptés avec les faibles ressourcesdes retraités et des finances contrain-tes pour une ville ?Le projet de ville devra répondre àcette question : rechercher des pro-jets d’habitat collectif originaux quipèseraient moins sur le budget de laville, continuer à développer des pro-jets pour accompagner les person-nes âgées les plus isolées, garantirleur place et leur participation dansla vie de notre commune.Le 30 mai, jour où nous écrivons, c’estle thème de la vie culturelle qui estabordé. Vaste thème bien sûr, qui acommencé à être défriché dans desateliers préparatoires qui ont « plan-ché » depuis avril sur les questionsdes pratiques artistiques, de la créa-tion, et de l’accès à la culture / média-tion.Avant l’été, d’autres rencontres vontencore se tenir. Sur la jeunesse, merc-redi 5 juin à 19h salle Jara, en ciblantnotamment les questions liées à l’o-rientation ; sur le sport, samedi 8 juinde 9h à 13h à la Mairie annexe du sudet au Centre social Peyri, avec plu-sieurs ateliers sur la vie des clubs, lespratiques du sport, le lien santé etsport. Saisissons-nous de ces échangespour apporter nos idées, nos préoc-cupations : aucun sujet ne doit êtreaffaire de « spécialistes » ! Nousavons tous et toutes un point de vued’habitant, d’usager du servicepublic, de citoyen.

Alain TOULERONPamela ALBA RUBIO

GROUPELUTTE OUVRIÈRE

Les travailleurs ne doivent paslaisser le terrain politique à ladroite et l’extrême droitePendant des mois, toute une partiede la jeunesse des beaux quartiers etles réactionnaires de toutes sortesont manifesté dans la rue contre lemariage pour tous. Cette loi – quin'enlève aucun droit à personne maisen donne aux couples homosexuelsqui le souhaitent – n’a été qu’un pré-texte pris par la droite pour s’opposerau gouvernement Hollande.Ces manifestations ont offert un ter-rain de manœuvres aux dirigeants del’UMP et du FN partis à la pêche auxvoix et que l’on a vus manifester brasdessus, bras dessous. Pire, ces mani-festations ont permis à des groupus-cules d'extrême droite de se renfor-cer. Ils se sont entraînés contre lapolice, s’en sont pris physiquement àdes homosexuels, des députés oudes journalistes de gauche. Tout cela nous concerne car ceux quiont défilé sont politiquement etsocialement des ennemis des tra-vailleurs. S’ils restent mobilisés, cesjeunes et moins jeunes de la petitebourgeoisie, ne défendront pas seu-lement leur point de vue "sociétal". Ilsne s'opposeront pas seulement audroit de vote des étrangers et à larecherche sur les cellules souches. Ilsprêcheront aussi aux travailleurs lessacrifices à faire, ils s'opposeront auxgrèves, ils combattront les syndicats.Quant aux groupuscules d'extrêmedroite aujourd’hui renforcés, ils s'enprendront demain à des travailleursimmigrés, des grévistes, des militantssyndicaux et à tous ceux qui ne pen-sent pas comme eux.Marine Le Pen, pour se montrer "pré-sentable", se défend de tout lien avecces bandes d'extrême droite. Elle setargue d'avoir exclu ceux qui affi-chent trop ouvertement leurs réfé-rences à Pétain, Mussolini ou Hitler(et dont plusieurs ont sévi récem-ment dans l’agglomération lyon-naise). Mais derrière les sourires de LePen et ses envolées en faveur deschômeurs, des ouvriers et des retrai-tés "français", on trouve ces militantsaux méthodes de brutes.Les Le Pen père et fille n'ont jamaisété au pouvoir. Mais l'Europe a connudes gens de leur acabit, du Portugalde Salazar à la Grèce des colonels, enpassant par l'Espagne de Franco.Même si le Front national reste pourle moment sur le terrain électoral, saperspective politique est un régimeautoritaire et anti-ouvrier.Tous ceux qui diffusent ces idéesréactionnaires, xénophobes, nationa-listes, sont des ennemis des tra-vailleurs qu’il faut combattre politi-quement.Pour les faire reculer, les travailleursdoivent lutter sur le terrain de classe.C'est en se battant pour leurs inté-rêts, contre les licenciements, pourleur salaire et surtout pour lecontrôle des exploités sur les entre-prises et sur les banques, que les tra-vailleurs attireront et entraîneronttous ceux qui aujourd'hui souffrentdu chômage, des petites retraites etde la misère. C’est aussi comme cela qu’ils pren-dront conscience que leurs intérêtsmatériels et politiques sont intime-ment liés et qu'ils apprendront à dis-tinguer faux amis et vrais ennemis.

Nathalie ARTHAUDMarie-Andrée MARSTEAU

lo.vaulx@gmail.com

GROUPE SOCIALISTESET APPARENTÉ

Un débat appauvri au ConseilmunicipalPlusieurs délibérations présentéeslors du conseil municipal du 29 maiont illustré la méthode de fonction-nement de l’exécutif. Nous avonsvoté un budget pour des travaux surune voie privée ouverte à la circula-tion qui donnera un nouveau confortaux habitants. Nous avons donc sou-tenu l’exécutif. Nous avons été éton-nés, en revanche, quand, nous ren-seignant sur le nombre de voies pri-vées et sur leur état, sur un éventuelplan de rénovation en cours, l’exécu-tif nous annonça que toute voie pri-vée en faisant la demande pouvaitavoir des travaux à concurrence del’épuisement des crédits affectés. Lespremiers qui se présenteront serontdonc les premiers servis. Drôle demanière d’appréhender un pro-gramme d’investissement ! Nousavons également voté des créditsaux associations. Nous nous éton-nons de l’absence de la cohérence,du déséquilibre dans l’attribution desdifférents financements. Nous avonsvoté les subventions car nous savonsles difficultés que rencontre la vieassociative. Toutefois, le tissu associa-tif de notre ville mérite mieux quecette forme de soutien qui finit parinféoder ceux qui en bénéficient.Notre pays traverse une crise pro-fonde et l’exécutif ne montre aucunepolitique associative structurée en setarguant d’attribuer à chaque conseilmunicipal des sommes importantes.Peut-être pourrions-nous réfléchir àune politique de l’emploi plus offen-sive, une politique parascolaire auda-cieuse et ce en lien avec les associa-tions de notre ville qui peuvent êtrede véritables appuis et partenairesde certaines de nos politiques.L'exécutif préfère les enfermer dansune forme de paternalisme en déver-sant de l’argent sans perspectives.Dans le même esprit, nous avonssoutenu la construction de la maisondes Fêtes et des Familles tant cetéquipement est important dansnotre ville. Il s’avère qu’il est réguliè-rement utilisé par les familles lesweek-ends. La ville a délégué à unprestataire extérieur l’organisationdu fonctionnement de la maison desfêtes et des familles. Les familles sedéclarent satisfaites de son travail,travail que nous saluons puisquecette mission fut effectuée dans desconditions de délégation complexes.Au moment de renouveler le cahierdes charges, nous regrettons quel’accueil des associations soientécarté de la réflexion, qu’aucune per-spective d’attractivité de l’équipe-ment ne soit tracée pour les entrepri-ses en semaine. Il s’est posé la ques-tion du montant de la redevance quepaie le délégataire. Face à l’ensemblede nos questions, la réponse de l’exé-cutif est de conclure qu’ils ont raisoncar ils ont la majorité, ce qui ne per-met qu’un débat très appauvri. Enconséquence, nous nous sommesabstenus sur ce rapport. Nous nepouvons conclure sans rappeler quenous commémorions les 70 ans de lacréation du Conseil National de laRésistance le 27 mai. Cette construc-tion humaine emmenée par JeanMoulin fut élaborée durant les heu-res sombres de la Seconde GuerreMondiale. Cette œuvre lumineuse futcapable d’entraîner la France d’après-guerre, illustrant notre capacité àdépasser la crise que nous vivons.

Hélène GEOFFROYMuriel LECERF,

Morad AGGOUN

GROUPE AGIR À GAUCHEAVEC LES VAUDAIS

Une médiathèque au cœur duMas du Taureau ?La ville de Vaulx marque depuis denombreuses années son attachementnon seulement à répondre aux atten-tes en matière de lecture de ses habi-tants mais aussi à développer forte-ment, notamment auprès des plusjeunes, le goût de la lecture. Qu’il s’a-gisse des quatre bibliothèques répar-ties sur différents quartier de la ville,du Bibliobus qui parcoure les quar-tiers qui en sont loin, de l’opération « AVaulx livres les petits » qui entame sa9ème édition avec un succès grandis-sant, les actions ne manquent paspour faire partager à nos habitants legoût de la lecture. On compte ainsi11000 inscrits dans nos bibliothèqueset près de 6000 emprunteurs régu-liers. La lecture est un enjeu culturel majeuret les actions qui favorisent l’envie dela lecture méritent d’être soutenue etamplifier. Cet enjeu est d’autant plusmajeur qu’elle renvoie à une réalitédes pratiques de lecture en diminu-tion. Selon une enquête nationale, letemps consacré à la lecture par cha-cun d’entre nous ne cesse de diminuerau profit non seulement de la télémais aussi, maintenant, des multiplesappareils multimédias qui viennentenvahir notre environnement. Lesenquêtes nous apprennent ainsi quele le temps consacré à la lecture dimi-nue est en moyenne de 8 mn par jourpour les garçons et de 10 mn pour lesfilles, que 43% des 15-24 ans ne lisentaucun livre, 30% en lisent moins de 6(soit en gros le minimum imposé parl’école) (source Insee, 2010).Les enquêtes montrent surtout queles personnes qui ne prennent pas legout de la lecture pendant l’enfanceou l’adolescence ne le développentsouvent pas plus tard et que ces non-lecteurs sont encore plus nombreuxdans les milieux plus populaires. Or, le goût de la lecture est un atoutessentiel non seulement pour l’épa-nouissement de l’enfant, la formationdu citoyen qu’il va devenir mais aussipour sa réussite scolaire. Amplifiernotre politique de découverte du plai-sir de la lecture est donc un enjeuessentiel. Pour cela, si nous disposons aujourd’-hui de 4 bibliothèques de qualitéréparties, nous n’avons aucune «grande » bibliothèque. Un tel lieu, parsa taille et son ambition, permet nonseulement d’offrir un choix plus larged’ouvrages mais de développer aussiune place plus importante pour lesmultimédias, les expositions, et tousles supports qui constituent toutautant de chemins différents pourinciter au plaisir de lire. Et si un tel projet d’une véritablemédiathèque prenait place au cœurdu quartier en pleine rénovation, lequartier du Mas du Taureau, pourd’une part montrer notre attache-ment à en faire un quartier central (ildisposerait ainsi avec le centre aqua-tique de deux équipements pourtoute la ville) et apporterait l’envie delire au cœur de nos quartiers, contri-buant à en transformer l’image ? Voiciun projet qui mérite un véritabledébat.

Batoul HACHANIPHILIPPE ZITTOUN

GROUPE RÉUSSIR ENSEMBLEVAULX-EN-VELIN

Oui il y a un problème de compétence, d’efficacité et de gouvernance.Nous le regrettons mais BernardGenin, depuis qu’il est maire, a vécusur l’héritage Charrier, sur des projetsqui ont été lancés lors du précédentmandat comme le réaménagementdu centre ville ou les opérations derequalification du sud de la com-mune. Lui et son équipe ont faitbeaucoup de surplace et la rénova-tion de la Grappinière ou celle duMas du Taureau voient leurs travauxdébuter à un an seulement de la findu mandat. Alors que la premièreétude de faisabilité pour le Mas datede 2006 et qu’une étude complé-mentaire a été demandée en janvier2012, il aura donc fallu 6 ans pourréaliser des études, c’est cela quenous appelons faire du surplace !Le Maire a été inerte sur de nomb-reux dossiers, s’est fait balader par leGrand Lyon sur la ZAC du Mas maisaussi la ZAC Tase. Comme tétanisépar la peur de mesures de rétorsionauxquelles il ne saurait faire face s’ilse mettait en travers du chemin deCollomb. La preuve : dans le dossierdu renouvellement de la gestion del’eau du Grand Lyon par Véolia, il avaitannoncé qu’il voterait contre et s’estfinalement abstenu alors mêmequ’une majorité d’élus communistesa voté contre ! Notre ville a donc subitplus qu’elle n’a été un moteur de l’ag-glomération. Or Vaulx-en-Velin abesoin de caps, d’une vision à longterme et de politiques fortes. Unepolitique d’urbanisation maîtriséequi mettra fin à la densification sansfin de son territoire. Une ville de 40000 habitants, c’est une taille critiqueau-delà de laquelle des équipementssupplémentaires et coûteux sontnécessaires. Nous n’en avons pas lesmoyens aujourd’hui. Il nous fautaussi une politique sociale juste etresponsable, pas uniquement de ladistribution d’aides sociales et duclientélisme. Une politique de l’amé-nagement du territoire qui permettranotamment de redynamiser noszones d’activités, alors qu’aujourd’-hui les locaux vacants dans les Z.I.vaudaises sont pléthores. Nousdevons engager pleinement notreville dans l’essor du Grand Est sansêtre « à la ramasse » de l’aggloméra-tion. Notre politique de l’environne-ment et de préservation patrimo-niale devra être plus ambitieuse etaller dans ce sens. Notre ville devraaussi trouver d’avantage d’apaise-ment par une politique efficace detranquillité publique, avec desmoyens supplémentaires pour sapolice municipale, des missions clai-res et une vidéosurveillance renfor-cée. Tout ceci bien évidemment surfond d’une maîtrise réaliste des coûtsde fonctionnement de la commune.Car après des décennies de gestionsocialo-communiste, il y a « le feudans le cabanon » comme on ditdans le sud et la dette communaleatteint des sommets qui donnent levertige !Alors, que va-t-il se passer pourVaulx-en-Velin dans 10 ans, dans 20ans ? Quelles sont les grandes orien-tations qui sont prises aujourd’huipar la majorité municipale ? Bien desquestions auxquelles le Maire nerépond pas. Mais a-t-il seulement desréponses ? Nous en doutons vrai-ment. C’est la raison pour laquellenous appelons tous les Vaudais, sou-cieux de vivre bien et mieux à Vaulx-en-Velin, à se mobiliser et à nousrejoindre dans les prochaines semai-nes pour défendre l’avenir de la villeque nous aimons.

Philippe MOINEgrouperevv@yahoo.fr

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Pour paraître dans le journal du 19 juin, les petites annonces devrontparvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 14 juin en utilisant obli-gatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petites annonces gra-tuites sont réservées aux particuliers demeurant sur Vaulx-en-Velin.

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 28contact@vaulxenvelinlejournal.com

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : Le Maire de Vaulx-en-Velin - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédactrice en chef adjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Jeanne Paillard - Photos : Jean-Loup Bertheau - Illustrations :Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, Aleksandar Zauli - Réalisation : PublicImprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : SIEP, ZA les Marchais, 77590Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813 - Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.

Vaulx-en-Velinjournal- 5 juin 2013 - N°74

MER05JUINSpectacle de marionnettesMonsieur Clément à 15h au centreculturel Charlie-Chaplin, place de laNation. A partir de 4 ans.Renseignements : 04 72 04 81 18/19 etsur www.centrecharliechaplin.comRencontre de la Ville,débat public surla jeunesse à 18h30. Salle Victor-Jara,esplanade Duclos.

JEU06JUINCafé Verchères de 9h à 12h. Unmoment de rencontre et de convivia-lité entre habitants et acteurs de laproximité pour discuter du quartier,des projets et des animations futures.Raid des entreprises au Grand parcMiribel-Jonage. A 18h30. Rensei -gnements sur www.grand-parc.frrubrique entreprises. Présentation des travaux de l’ensei-gnement Arts du Cirque du LycéeRobert-Doisneau à 19h sous le chapi-teau du cirque Imagine au Carré deSoie, 5 av. des Canuts. Entrée libre.Amphitéma : La saga des Conti à19h30. Film et débat anilmé par leréalisateur Jérôme Palteau, au cinémaLes Amphis, rue Pierre-Cot.Théâtre Léonie est en avance à20h30. MJC, 13 av. Henri-Barbusse : 0472 04 13 89. Tarif : 7 euros. Tarif réduit :5 euros.

VEN07JUINVisite de quartier du maire à 18h à laGrappinière. Concerne : av. du 8-mai-1945 côté impair (de la rue Charles-Delestraint à la rue Pierre-Cot), av.Jean-Moulin, rue André-Werth, rueRené-Trousselle, rue Maurice-Pied, ruePierre-Ducognon, rue Stanislas-Bozi,rue Georges-Geoffray, rue Zenezini,place André-Bollier, rue Charles-Delestraint, rue d’Artik, rue Sebaco,rue Beït-Sahour. Rdv place André-Bollier.Forum de l’emploi public territorialdu Rhône de 9h à 17h dans l’atriumde l’Hôtel de ville, place de la Comédieà Lyon.Assemblée générale du centresocial Peyri , rue Joseph-Blein à 19h.Présentation des travaux de l’ensei-gnement Arts du Cirque du LycéeRobert-Doisneau à 20h sous le cha-piteau du cirque Imagine au Carré deSoie, 5 av. des Canuts. Entrée libre.Théâtre Léonie est en avance à20h30. MJC, 13 av. Henri-Barbusse.Tarif : 7 euros. Tarif réduit : 5 euros.

SAM08JUINRencontre de la Ville, débat publicsur le sport de 9h à 13h à la mairieannexe du Sud, 32 rue Alfred-de-Musset. Renseignements et inscrip-tion : 04 72 04 78 84 et site de la villewww.ville-vaulx-en-velin.fr.Vide-grenier place Cavellini, orga-nisé par les associations Solidarités LesChalets/La Balme et Bâtir ensemble.Inscriptions à l’espace Carmagnole au06 22 72 66 14 ou 06 24 22 22 12.Fête de quartier « Le petit pont » àpartir de 12h, avenue du 8-mai-1945.Faîtes de la propreté avec anima-tions et ramassage des déchets auxVerchères du 8 au 16 juin. RésidenceDynacité, chemin Berlioz et local ani-mation des Verchères.

MER12JUINFaîtes de la propreté avec anima-tions aux Grolières de 14h à 17h.Résidence SFHE, 1-2 rue des Vergers.Faîtes de la propreté avec le ramas-sage participatif des habitants àl’Ecoin-sous-la-Combe de 14h à 16h.Résidence Grand Lyon Habitat, 7-13rue Albert-Camus.A Vaulx livres les petits, spectacleRêve-moi un petit bleu de la Cie leskontempouriens. Salle Victor-Jara,esplanade Duclos. Places limitées.Renseignements et inscriptionsauprès des bibliothèques. Spectacle gratuit Duo Habet par lacompagnie Envol Distratto à 18h à lasortie de la station de métro La Soie.Conseil municipal à 19h30. Séancepublique, Hôtel de ville, place de laNation.

JEU13JUINVisite de quartier du maire à 18haux Brosses (au Sud) du 96 au 108avenue Roger-Salengro. Rdv à l’entréede la résidence.Spectacle gratuit Duo Habet par lacompagnie Envol Distratto à 21h à lasortie de la station de métro La Soie.

VEN14JUINInitiation au scrapbooking et travailde carterie de 13h30 à 16h30 àl’Artistorium, 1 allée de la Boule-en-Soie. Participation 5 euros pour lesnon-adhérents. Exclusivement surinscription : artistorium@orange.fr.Fête du quartier de La Grappinière,de 16h30 à 23h rue Jean-Moulin, avecle centre social Levy.Visite de quartier du maire à 18h auSud. Concerne : rue de la Poudrette

(de la rue Gimenez à la route deGenas), rue Django-Reinhardt, rueSarah-Bernhardt, rue Pierre et Marie-Curie, rue Fulgencio-Gimenez, routede Genas (de la rue André-Chénier jus-qu’à la rue de la Poudrette). Rdv à l’an-gle des rues de la rue de la Poudretteet Pierre et Marie-Curie. Lectures multilingues et chorégra-phie de la Cie Atou à 20h. Mairieannexe du Sud, 32 rue Alfred-de-Musset. Tel : 04 72 37 87 69.Festival Archisound, à partir de 22h àl’Ensal (rue Maurice-Audin). AvecBot'ox, David Shaw And The Beat, LaFine Equipe en concert. Mais aussiKlingande, Waek, Homesick Boy.Scénographie (V-jaying) assurée par lecollectif MoooZ (Nuits sonores àBrossettes) et Urban Painting Live.Tarifs : 12 à 14 euros.

SAM15JUINBoules, challenge Grand-Pierre à14h, 16 doublettes, 3 et 4e divisionpromo par poules. Boule de la Pompe,29 rue Marcellin-Berthelot. Tél. 04 7880 24 03.Vide-grenier solidaire à LaGrappinière de 6h à 18h, placeAndré-Bollier. Renseignements : cen-tre social Levy au 04 78 80 51 72.Football : tournoi d’été de l’USVaulx U7 à U9 de 8h30 à 17h30 austade Aubert, rue Alfred-de-Musset.Nombreuses animations et entréelibre.Fête de la MJC à partir de 15h au cen-tre culturel Charlie-Chaplin, place dela Nation. Entrée sur invitation. Tel : 0472 04 13 89.Bourse puériculture de 13h30 à 18hau local des Verchères. Rensei -gnements et inscriptions auprès deFrameto au 06 13 58 71 60.Spectacle danse Cie Atou à 20h auRamdam, 16 chemin des Santons àSainte-Foy-lès-Lyon. Prix entrée : 2euros. Réservation conseillée au 09 5242 08 85 ou courriel : administra-tion@atou.fr

DIM16JUINFootball : tournoi d’été de l’USVaulx U11 de 8h30 à 17h30 au stadeAubert, rue Alfred-de-Musset.Nombreuses animations et entréelibre.Vide-greniers du Village le long del’école rue de la République et rueBlanqui. Renseignements et inscrip-tions à la Maison de toutou, 42 rue dela République. Tel : 04 78 80 08 94.Découverte des pigments médié-vaux et des encres ferro-galliquesde 10h30 à 19h à l’Artistorium, 1 alléede la Boule en Soie. Participation 15

euros pour les non-adhérents.Exclusivement sur inscription : artisto-rium@orange.fr.

LUN17JUINPréinscription aux activités corpo-relles et culturelles à la MJC jusqu’au12 juillet de 14h à 18h, 13 av. Henri-Barbusse. Tel : 04 72 04 13 89.Diabète, obésité, surpoids : diététi-cienne et endocrinologue à votreécoute (gratuit) de 15h à 19h àl’espace Carco, 20 rue Robert-Desnos.Prise de rdv obligatoire au 04 72 04 8033/service.santé@mairie-vaulxenve-lin.fr.

MAR18JUINMarche découverte de la Ville de10h à 14h. Renseignements au 04 7204 80 33/service.santé@mairie-vaul-xenvelin.fr. Temps de jeux à Frachon de 14h30 à16h. Par la ludothèque Le Cheval àbascule et l’espace Frachon. Destinéaux 0-3 ans accompagnés d’un parent.Gratuit. Espace associatif Frachon, 3av. Maurice-Thorez. Célébration de l’Appel du généralDe Gaulle le 18 juin 1940, au monu-ment aux Morts, rue de la République,au Village.

MER19JUINObservations du soleil à partir de10h au marché des Noirettes. Ciel desquartiers du Planétarium sera présentavec lunettes et télescopes. Dateannulée en cas d’intempéries.Hommage à Jean-Moulin et résis-tants à la prison de Montluc. Rdv surplace, 1 rue Jeanne-Hachette Lyon 3e,à 17h30. Renseignements à l’AFMD :04 72 04 45 46 et au Monde réel : 06 2234 54 15. Entrée gratuite.

JEU20JUINCafé Verchères de 9h à 12h. Momentde rencontre pour discuter du quar-tier, des projets et des animations.10e édition de la marche des para-pluies (Forum réfugiés). Rdv à 17h30place de la République (Lyon 2e).Spectacle des ateliers Gagarine à20h au centre culturel Charlie-Chaplin,place de la Nation.

VEN21JUINVisite de quartier du maire à 18h auVillage. Concerne : 132 rue de laRépublique (résidence Marcel-Cachin), rue Georges-Gulon, rue de laRépublique/av. Marcel-Cachin côtépair : de la place Pasteur jusqu’au che-min de la Digue, rue Pierre-Maître, rueMarcel-Achard, rue Patsy-O’Hara. Rdvdevant la résidence Marcel-Cachin,132 rue de la République.Vernissage de l’exposition Jean-Moulin à 18h30 dans le hall de l’Hôtelde Ville, place de la Nation.Enduro de pêche à la carpe de 24haux étangs du Sival (Arandon) du 21juin à 11h au 23 juin à 11h.Renseignements : 04 74 80 81 44.

SAM22JUINBoules, coupe Hubert-Caillet à 13h30,16 doublettes, 3 et 4e division promopar poules. La Boule en Soie, 5 allée dela Boule-en-Soie. Tél. 04 72 75 00 27.Spectacle danse Cie Atou à 20h aucentre culturel Charlie-Chaplin, placede la Nation. Prix entrée : 2 euros.Réservation conseillée au 09 52 42 0885 ou courriel : administration@atou.fr.

LUN24JUINPré-inscriptions pour les activitésd’été, direction municipale de l’Edu -ca tion à 9h à l’Hôtel de ville, place dela Nation. Tél : 04 72 04 81 01.

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Modalités d’inscriptions aux vide-greniersVide-grenier du samedi 8 juin des associations solidarités les Chalets/la Balmeet Bâtir ensemble, place Cavellini.Tel : 06 22 72 66 14 ou 06 24 22 22 12.Inscriptions à l’espace Carmagnole, avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté.Mardi-jeudi 9h/11h, mercredi 14h/16h30, jeudi 14h/19h.3 € le mètre, minimum 2 mètres.Vide-greniers du dimanche 16 juin du Comité des fêtes et d’animation des com-merçants, maraîchers et habitants de Vaulx-en-Velin Village.Inscriptions avant le 12 juin à la maison de Toutou, 42 rue de la République de9h à 12h et 14h à 18h. Tel : 04 78 80 08 94.Se munir d’une photocopie d’une pièce d’identité recto verso.3,50 € le ml minimum 2m.

05/12JUINLa 9e édition de A Vaulx livres les petits est lancée. Elle a pour thème larencontre et toujours le même objectif : sensibiliser les tout-petits à la lecture.

L’enfant et le livre : la rencontre

L’ENFANT et le livre, c’est toujours unehistoire de rencontre. Par le biais dulivre, le “Je” fait un pas vers l’autre, celuiqui écrit ou raconte, celui qui estraconté, celui qui est semblable oudifférent. Conter des histoires auxenfants, c’est un temps de partage.Rencontrer, c’est s’ouvrir, se mettre ensituation d’écoute, de communica-tion. La rencontre est au cœur de lanouvelle édition d’A Vaulx livres lespetits. Cet événement est né en 2005pour mettre l’accent sur les actionsconduites conjointement par lesbibliothèques municipales et le ser-vice Petite enfance autour du livre etcréer un temps fort. De nombreusesanimations se déroulent dans lesbibliothèques et rendent ces lieuxvivants et attractifs. A Vaulx livres lespetits compte parmi les grandsmoments rassembleurs. Cette série de

manifestations à destination desenfants âgés de 0 à 6 ans, de leursfamilles et des professionnels de laPetite enfance se déroule jusqu’au 12juin (le programme par date ci-dessuset sur www.vaulx-en-velin.com).Renseignements et inscriptionsauprès des bibliothèques(réservé aux usagers des biblio-thèques, nombre de placeslimité).Les bibliothèquesAu Mas du Taureau, biblio-thèque Georges-Perec (rueLouis-Michoy). Tél. 04 72 97 0350.Au Village, bibliothèque Paul-Eluard (espace culturel René-Carrier,55 rue de la République). Tél. 04 78 7951 46 (45).Dans les quartiers Est, bibliothèquede l’Ecoin : promenade Lénine

(école Makarenko B). Tél. 04 78 80 58 10.Au Sud, bibliothèque Chassine (rueJoseph-Blein). Tél. 04 72 37 87 69.

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e Les petites annonces ne pouvantfaire l’objet de vérifications systé-matiques, elles sont publiées sousla seule responsabilité de leursauteurs.

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Ne pas attendre l’été pour les passeportsLA VILLE a développé sur son site Internet la possibilité de prendre rendez-vousauprès du service municipal Population, pour les demandes de passeport. Ilexiste aussi un service en ligne pour établir les demandes d’actes d’état civil. Ceservice fonctionne avec un système sécurisé des données et permet d’éviter lesfiles d’attente. http://vaulx-en-velin.net

Enquête InseeL’INSTITUT national de la statistique et des études économiques (Insee) réalise,jusqu’au 28 juin, une enquête sur les ressources et les conditions de vie desménages. Elle porte sur les ressources et les charges, les conditions de loge-ment, ainsi que sur la formation, l’emploi et la santé. Des ménages vaudais pour-ront être sollicités pour cette enquête. Ils seront interrogés par un enquêteur del’Insee muni d’une carte officielle et seront préalablement prévenus par uncourrier et informés du nom de l’enquêteur. Les réponses fournies lors de l’en-tretien restent anonymes et confidentielles, elles servent uniquement à l’éta-blissement de statistiques.

Permanence de la députéeHÉLÈNE GEOFFROY, députée PS de la circonscription, reçoit sur rendez-vous lepremier lundi du mois (après-midi) à l’Hôtel de ville, place de la Nation. Contact :Christiane Aubert au 04 72 37 50 99. caubert.hgeoffroy@clb-dep.fr

Permanence du conseiller généralSTÉPHANE GOMEZ, conseiller général PS de Vaulx-en-Velin, reçoit sur rendez-vous le 4e jeudi du mois, à partir de 14h. Contact : Christiane Aubert au 04 72 6178 19. christiane.aubert@rhone.fr

Permanences du collectif Précaires et privés d’emploisLundi et jeudi, de 9h15 à 11h15 devant Pôle emploi. Samedi de 9h30 à 12h etjeudi de 15h à 18h au local : 9 place Guy-Môquet (Mas du Taureau). Tél. 04 37 4509 93. ccollectifvaudais@sfr.fr

Retraités : permanence de la Mutualité française La médiatrice santé de la Mutualité française du Rhône assure tous les vendre-dis matin de 9h à 11h30 une permanence pour les retraités vaudais dans leslocaux du service municipal des Retraités au 41, avenue Gabriel-Péri. De 9h à10h, sur rendez-vous au 04 78 79 90 00 ou au 06 20 33 18 39. De 10h à 11h30,sans rendez-vous.

EN BREF

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