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Vallées nice-matin Mardi 5 décembre 2017 11 NTOSQUE , s pomπe de Vésue ont fêté Sainte-Barbe Les trois casernes de l'unité étaient rassemblées samedi. A cette occasion, trois générations de soldats du feu reviennent sur leur engagement, leur passion P our la deuxième année, les pompiers des trois casernes de la vallée de la Vésubie (Lantosque, Roquebillière et Saint-Martin-Vésubie) étaient réunis pour fêter la Sainte-Barbe, samedi à Lantosque. Le père Fréderic Appiano a béni caserne et véhicules avant de mener la proces- sion vers l'église Saint- Pons pour célébrer une messe en hommage au courage et au dévouement de ces femmes et hommes. À cette occasion, trois gé- nérations, trois passionnés nous parlent de leur enga- gement. Il s'agit de Jo�l Maa, sergent-chef, pom- pier volontre à Lantos- que depuis 1981, Stéphane Ma, caporal, pompier volontaire à Lantosque de- puis 2013 et marin-pom- Repères unité Vésubie, c'est: t 3 casernes. t Près de 100 pompiers volontaires. t Environ 1 000 sorties cette année. Pour devenir pompier volontaire, il faut: t �tre âgé d'au moins 16 ans. t Passer des tests sportifs les pompiers de la Vésubie se sont réunis autour du père Appiano lors de la bénédicon de la caserne et des véhicules. (Photos o. M.) pier à Marseille et Anto- nin, 9 ans, mascotte de la caserne de Roquebillière. Pourquoi avez-vous souhaité devenir et médicaux. t Jouir de ses droits civiques, n'avoir aucune mention sur son casier judiciaire et remplir les obligations du sèrvice national. t Résider à proximité d'une caserne. t Envoyer un CV et une lettre de motivation au Service départemental d'incendie et de secours (sdis06.fr). pompier ? J. M. : C'était un rêve d'enfant et ça me permet de rester jeune grâce à l'hygiène de vie exigée. S. M. : Pour moi aussi, c'étai t un rêve d'enfant mais aussi pour suivre le modèle de mon père [Claude, également pompier volontaire à Lantosque]. C'est une vraie passion qui m'a donné l'envie de devenir professionnel. A. : Pour faire comme ma sœur et mon papa [pompiers volontaires à Roquebillière]. Pouvez-vous nous faire partager un moment marquant de votre vie de pompier? J. M. : inondation de 1993 [plus d'1,30 m d'eau dans les rues de Lantosque]. Là, on a été vraiment utiles pour la population. S. M.: Même si el le n'est pas spectaculaire, la première sort ie, ça marque: ça m'a confirmé que c'était ce métier que je voulais faire. A. : J'adore mettre l'unifo'me pour accompagner mon papa aux cérémonies. Qu'est-ce que représente le fait d'être pompier volontaire aujourd' hui? J. M. : Le métier a chang_é, avant, on arrivait sur les interventions comme on était, en tenue de travail, aujourd'hui, ça s'est professionnalisé. S'engager comme pompier, c'est un peu Joël Maria et Stéphane Marsalia, pompiers volontaires à Lantosque. comme faire son service militaire. S. M.: C'est l e plus beau métier du monde: on aide les gens dans des moments difficil es. A.: C'est une histoire de famille: être pompier, c'est la vie normal e. Recueilli par DENIS MULLER

LANTOSQUE ,Les pompiers de la Vésubie ont fêté la …...2017/12/17  · reprise des branchements existants, au droit de La Digue et du boulevard Michel-Malausséna. Des mesures

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Page 1: LANTOSQUE ,Les pompiers de la Vésubie ont fêté la …...2017/12/17  · reprise des branchements existants, au droit de La Digue et du boulevard Michel-Malausséna. Des mesures

Vallées nice-matin

Mardi 5 décembre 2017 11

LANTOSQUE

,Les pompiers de la Vésubie ont fêté la Sainte-Barbe Les trois casernes de l'unité étaient rassemblées samedi. A cette occasion, trois générations de soldats du feu reviennent sur leur engagement, leur passion

P our la deuxième année, les pompiers des trois casernes de

la vallée de la Vésubie (Lantosque, Roquebillière et Saint-Martin-Vésubie) étaient réunis pour fêter la Sainte-Barbe, samedi à Lantosque. Le père Fréderic Appiano a béni caserne et véhicules avant de mener la proces­sion vers l'église Saint­Pons pour célébrer une messe en hommage au courage et au dévouement de ces femmes et hommes. À cette occasion, trois gé­nérations, trois passionnés nous parlent de leur enga­gement. Il s'agit de Jo�lMaria, sergent-chef, pom­pier volontaire à Lantos­que depuis 1981, StéphaneMarsalla, caporal, pompier volontaire à Lantosque de­puis 2013 et marin-pom-

Repères • l'unité Vésubie,c'est:t 3 casernes. t Près de 1 00 pompiers volontaires. t Environ 1 000 sorties cette année.

• Pour devenirpompier volontaire,il faut:t �tre âgé d'au moins 16 ans. t Passer des tests sportifs

ASCROS

les pompiers de la Vésubie se sont réunis autour du père Appiano lors de la bénédiction de la caserne et des véhicules. (Photos o. M.)

pier à Marseille et Anto­nin, 9 ans, mascotte de la caserne de Roquebillière.

Pourquoi avez-vous souhaité devenir

et médicaux. t Jouir de ses droits civiques, n'avoir aucune mention sur son casier judiciaire et remplir les obligations du sèrvice national. t Résider à proximité d'une caserne. t Envoyer un CV et une lettre de motivation au Service départemental d'incendie et de secours (sdis06.fr).

pompier? J. M. : C'était un rêved'enfant et ça me permetde rester jeune grâce àl'hygiène de vie exigée.S. M. : Pour moi aussi,c'était un rêve d'enfantmais aussi pour suivre lemodèle de mon père[Claude, également pompier volontaire à Lantosque]. C'est une vraie passion qui m'a donné l'envie de devenir professionnel. A. : Pour faire comme masœur et mon papa [pompiers volontaires à Roquebillière].

Pouvez-vous nous faire partager un moment marquant de votre vie de pompier? J. M. : L'inondation de1993 [plus d'1,30 m d'eau

dans les rues de Lantosque]. Là, on a été vraiment utiles pour la population. S. M.: Même si elle n'estpas spectaculaire, lapremière sortie, çamarque: ça m'a confirméque c'était ce métier queje voulais faire.A. : J'adore mettrel'unifo'.me pour accompagner mon papa aux cérémonies.

Qu'est-ce que représente le fait d'être pompier volontaire aujourd' hui? J. M. : Le métier a chang_é,avant, on arrivait sur lesinterventions comme onétait, en tenue de travail,aujourd'hui, ça s'estprofessionnalisé.S'engager commepompier, c'est un peu

Joël Maria et Stéphane Marsa lia, pompiers volontaires à Lantosque.

comme faire son service militaire. S. M.: C'est le plus beaumétier du monde: on aideles gens dans desmoments difficiles. A.: C'est une histoire de famille: être pompier,c'est la vie normale.

Recueilli par DENIS MULLER

Le restaurant communal cherche toujours preneur En ouverture du conseil mu­ni ci pal, le maire, Vincent Giobergia, a annoncé que douze personnes se sont renseignées sur le chiffre d'affaires du restaurant communal. Mais, pour l'heure, aucune candidature n'a encore été retenue. L'appel d'offres reste ouvert jusqu'au 31 décembre.Par ailleurs, et dans le cadre du regroupement pédagogi­que intercommunal (RPI), une subvention de 600 euros a été accordée pour un séjour d'une se­maine en classe de neige (22

le conseil municipal, mené par le maire, Vincent Giobergia. (Photo H. J.)

au 26 janvier), pour les él� ves de l'école de La Penne. La commune recherche dés­espérément un employé en contrat aidé pour un poste

d'agent d'entretien de 20 heures par semaine. Les ren­seignements sont disponi­bles en mame (04.93.05.84.21, possibilité

de se loger sur place). La commune va faire l'ac­quisition d'un véhicule élec­trique et une borne va être installée sur le parking de

la place, subventionné à hauteur de 9 000 euros par le parc naturel régional. La réfection des tableaux de l'église Saint-Véran a été votée pour un montant de 26 640 euros, subventionné à 80 % par la Région. Les dons sont néanmoins les bienvenus pour diminuer la charge communale. Avec la nouvelle année, l'horloge de l'église va faire peau neuve et l'on pourra de nouveau lire l'heure au cadran, en panne depuis plusieurs années.

HUGUETTE JUGLARIS

ENTREVAUX

Marché de Noël Samedi 16 décembre, à partir de9h30, à l'intérieur de la cité médiévale. Au programme: 10h30, parade« Mickey party»; 11 h, parade « Emy féerie vous invite dans son univers»; 13 h 30, parade « Le monde enchanté de Win nie l'ourson»; 14 h 30, parade «Joyeuses fêtes avec la Reine des neiges et Olaf»; 15 h 15, lâcher de ballons devant la salle polyvalente; 15 h 30, spectacle de Noël, salle polyvalente; 17h30, résultats concours décoration de Noël; 18 h, concours de soupe salle polyvalente sur inscriptions. Toute la journée, marché de Noël, exposition _de la crèche provençale, place Louis-Moreau.

TOUil-DE· l'ESCARÈNE

Hommage aux morts pour la France en Afrique du Nord aujourd'hui Les autorités civiles et militaires, les associations d'anciens combattants et la population sont invitées à la cérémonie d'hommage aux morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie, qui aura lieu aujourd'hui à 17 h avec le dépôt de gerbe au monument aux morts.

SAINT-MARTIN• DU-VAR

Travaux sur le réseau d'eau potable: restrictions Depuis hier et pour une durée prévisionnelle de cinq semaines, la Métropole et sa régie Eau d'Azur réalisent des travaux de renouvellement du réseau d'eau potable et la reprise des branchements existants, au droit de La Digue et du boulevard Michel-Malausséna. Des mesures particulières sont mises en place: les travaux se tiennent du lundi (7h30) au vendredi (17 h) et le stationnement est interdit aux abords. Réduite à une voie en semaine, la circulation sera entièrement rendue les week-ends. À noter que les travaux seront suspendus entre le 22 décembre et le 8 janvier.

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Communication
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Menton èt sa région LE JOUR oùnice-matin

Mardi 5 décembre 2017 4

Où un temple écossais est devenu la salle Saint-Exupéry Le 25 mai 1957, la Ville achète pour 7 millions de francs ce temple écossais à une association cultuelle. Jadis lieu de culte, les bâtiments deviennent alors une salle de conférences

Le récit Balayons les idées reçues d'emblée. la salle Saint-Exupéry, temple des confé­rences, ne l'a pas toujours été. Pour dénicher les toutes premières traces écrites de cette ancienne bâtisse, il faut remonter au 16 mai 1890. Par délibération, le conseil municipal accorde au Pasteur James Ewing Som­merville « l'autorisation de faire cons­truire une église destinée à l'exercice du culte pour la congrégation reli­gieuse». Ce temple écossais ouvre ses portes en juillet 1891 et le fameux pasteur en reste le chapelain jusqu'en 1920 avant que le révérend Arnott ne prenne la suite. La déclaration de guerre signera définitivement la fin des services religieux. Dès le mois d'octobre 1955, l'associa­tion cultuelle, propriétaire du temple, met gracieusement à la disposition de la ville ces locaux. Pour l'organisation de conférences, déjà. En conseil muni­cipal, Francis Palmero précisera alors que celle-ci serait disposée à vendre les murs, seulement à des conditions ac­ceptables. Pourtant, les négociations avec le conseil de l'Église d'Écosse à Edimbourg s'avèrent âpres. D'une pro­position de base à 8 millions de francs payés comptant, le maire informe le conseil, le 25 mai 1957, que la vente se fera à 7 millions de francs.en sept an­nuités avec intérêts pour six années. « Par ailleurs, l'Église écossaise accepte d'inclure dans le prix les bancs et leurs coussins», rapporte Ou Pars Mentou­nasc dans une édition de 2016.Ainsi nait la salle Saint-Exupéry, telle qu'on la connait aujourd'hui, le 25 jan­vier 1968. Une renaissance qui tran­che toutefois avec la décrépitude qui gagne la demeure au fil des années. Les affres du temps. En 1986, le maire Emmanuel Aubert lance une consul­tation informelle auprès de la popula­tion. Trois possibilités s'offrent aux ha­bitants: la destruction et la vente pour la construction d'un meuble d'habita­tion qui accueillerait une salle neuve et fonctionnelle de conférences, la res­tauration ou le maintien avec suppres­sion du clocher. La deuxième solution, celle de la sau­vegarde du patrimoine, offre un large consensus. Sans contestation popu­laire. Ainsi, une entreprise de l�in rafle l'appel d'offres pour la réfection par des ouvriers issus du compagnonnage de la toiture et du clocheton. le zinc du clocher est remplacé par du cuivre. En 2002, une rénovation intérieure viendra compléter celle extérieure: stores, sièges, création d'une cabine technique (projection, sonorisation et lumières) ... Avec un turnover associa­tif qui justifie l'utilité précieuse d'une telle salle.

THIBAUT PARAT

[email protected]

l'édifice est devenu salle Saint-Exupéry le 25 janvier1968.

Des plaques commémoratives

Dans le hall de la salle Saint-Exupéry, des plaques commé­moratives ornent les murs. Écrites en anglais, deux d'entre elles honorent les deux révérends, Sommerville et Ar­nott, qui ont dirigé le temple écossais entre 1891 et 1933. Deux autres, dans la langue de Molière, rendent hom­mage à deux hommes de théâtre. Pierre Gérard, d'abord, qui fut le fondateur de la troupe « Menton, c'est vous». Le second, Jaouselet Maccari, qui fut le créateur du « Théâ­tre mentonnais » et un grand défenseur de sa langue na­tale.

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Textes: Thibaut Parat

Photos : Jean-Sébastien Gino-Antomarchi & Archive� municipales de Menton

En 1986, une consultation auprès de la population décide de r,énover la bâtisse plutôt que de la détruire.