Upload
phungdan
View
220
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N°
L’apport du myélogramme L’apport du myélogramme L’apport du myélogramme L’apport du myélogramme
dansdansdansdans le diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathies
PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE ……/……/201
MMMMllellellelle. . . . Fatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem Hamza
Né le
POUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINE
Myélogramme
Mr.Mr.Mr.Mr. M.M.M.M.SBIHISBIHISBIHISBIHI
Professeur de Pédiatrie
MMMMrrrr. . . . M.M.M.M.CHAKOURCHAKOURCHAKOURCHAKOUR
Professeur agrégé
MMMMrrrr. . . . R. R. R. R. MOUTAJMOUTAJMOUTAJMOUTAJ
Professeur parasitologie
MMMMrrrr. . . . M. M. M. M. BourousBourousBourousBourous
Professeur agrégé
MMMMrrrr. . . . B. B. B. B. BouatBouatBouatBouatyyyy
Professeur agrégé
ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N°
L’apport du myélogramme L’apport du myélogramme L’apport du myélogramme L’apport du myélogramme
le diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathies
À propos de 100 cas À propos de 100 cas À propos de 100 cas À propos de 100 cas
THESETHESETHESETHESE PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE ……/……/201
PAR
Fatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem Hamza
Né le 22/03/1986 à Casablanca
POUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINE
MOTS CLESMOTS CLESMOTS CLESMOTS CLES Myélogramme – Hémopathies – Indications
JURYJURYJURYJURY
Pédiatrie
d’Hématologie
parasitologie
de Pédiatrie
d’ORL
UNIVERSITE CADI AYYADUNIVERSITE CADI AYYADUNIVERSITE CADI AYYADUNIVERSITE CADI AYYAD
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIEFACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIEFACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIEFACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
MARRAKECHMARRAKECHMARRAKECHMARRAKECH
RAPPORTEURRAPPORTEURRAPPORTEURRAPPORTEUR
PRESIDENT PRESIDENT PRESIDENT PRESIDENT
ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° ANNEE 2012 THESE N° 6666
le diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathiesle diagnostic des hémopathies
PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE ……/……/2013
Fatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem HamzaFatine Nabil Abdelraheem Hamza
POUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINEPOUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINE
Indications
UNIVERSITE CADI AYYADUNIVERSITE CADI AYYADUNIVERSITE CADI AYYADUNIVERSITE CADI AYYAD
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIEFACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIEFACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIEFACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
MARRAKECHMARRAKECHMARRAKECHMARRAKECH
RAPPORTEURRAPPORTEURRAPPORTEURRAPPORTEUR
JUGES JUGES JUGES JUGES
PRESIDENT PRESIDENT PRESIDENT PRESIDENT
وضعوني في إنـاء
تأقلـم : ثم قالوا لي
وأنا لست بماء
أنا من طين السمـاء
ضـاق إنائـي بنمـوي وإذا
! يتحطم ..
أ��د �طر
AAAAu moment d’être admis à devenir membre de la profession médicale, je m’engage
solennellement à consacrer ma vie au
JJJJe traiterai mes maîtres avec le respect et la reconnaissance qui leur sont dus.
JJJJe pratiquerai ma profession avec conscience et dignité. La santé de mes malades
sera mon premier but.
JJJJe ne trahirai pas les secrets qui me seront conf
JJJJe maintiendrai par tous les moyens en mon pouvoir l’honneur et les nobles
traditions de la profession médicale.
LLLLes médecins seront mes frères.
AAAAucune considération de religion, de nationalité, de race, aucune considération
politique et sociale, ne s’interposera entre mon devoir et mon patient.
JJJJe maintiendrai strictement le respect de la vie humaine dés sa conception.
MMMMême sous la menace, je n’userai pas mes connaissances médicales d’une façon
contraire aux lois de l’humanité.
JJJJe m’y engage librement et sur mon honneur.
Déclaration Genève, 1948
u moment d’être admis à devenir membre de la profession médicale, je m’engage
solennellement à consacrer ma vie au service de l’humanité.
e traiterai mes maîtres avec le respect et la reconnaissance qui leur sont dus.
e pratiquerai ma profession avec conscience et dignité. La santé de mes malades
e ne trahirai pas les secrets qui me seront confiés.
e maintiendrai par tous les moyens en mon pouvoir l’honneur et les nobles
traditions de la profession médicale.
es médecins seront mes frères.
ucune considération de religion, de nationalité, de race, aucune considération
’interposera entre mon devoir et mon patient.
e maintiendrai strictement le respect de la vie humaine dés sa conception.
ême sous la menace, je n’userai pas mes connaissances médicales d’une façon
contraire aux lois de l’humanité.
et sur mon honneur.
1948
u moment d’être admis à devenir membre de la profession médicale, je m’engage
e traiterai mes maîtres avec le respect et la reconnaissance qui leur sont dus.
e pratiquerai ma profession avec conscience et dignité. La santé de mes malades
e maintiendrai par tous les moyens en mon pouvoir l’honneur et les nobles
ucune considération de religion, de nationalité, de race, aucune considération
’interposera entre mon devoir et mon patient.
e maintiendrai strictement le respect de la vie humaine dés sa conception.
ême sous la menace, je n’userai pas mes connaissances médicales d’une façon
UNIVERSITE CADI AYYAD
FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE
MARRAKECH
Doyen Honoraire : Pr. Badie-Azzamann MEHADJI
ADMINISTRATION
Doyen : Pr. Abdelhaq ALAOUI YAZIDI
Vice doyen à la recherche
Vice doyen aux affaires pédagogiques
: Pr. Badia BELAABIDIA
: Pr. Ag Zakaria DAHAMI
Secrétaire Général : Mr. Azzeddine EL HOUDAIGUI
PROFESSEURS D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ABOULFALAH Abderrahim Gynécologie – Obstétrique B
ABOUSSAD Abdelmounaim Néonatologie
AIT BENALI Said Neurochirurgie
AIT SAB Imane Pédiatrie B
AKHDARI Nadia Dermatologie
ALAOUI YAZIDI Abdelhaq Pneumo-phtisiologie
AMAL Said Dermatologie
ASMOUKI Hamid Gynécologie – Obstétrique A
ASRI Fatima Psychiatrie
BELAABIDIA Badia Anatomie-Pathologique
BENELKHAIAT BENOMAR Ridouan Chirurgie – Générale
BOUMZEBRA Drissi Chirurgie Cardiovasculaire
BOUSKRAOUI Mohammed Pédiatrie A
CHABAA Laila Biochimie
CHOULLI Mohamed Khaled Neuropharmacologie
ESSAADOUNI Lamiaa Médecine Interne
FIKRY Tarik Traumatologie- Orthopédie A
FINECH Benasser Chirurgie – Générale
GHANNANE Houssine Neurochirurgie
KISSANI Najib Neurologie
KRATI Khadija Gastro-Entérologie
LOUZI Abdelouahed Chirurgie générale
MAHMAL Lahoucine Hématologie clinique
MANSOURI Nadia
stomatologie et chirurgie maxillo
faciale
MOUDOUNI Said mohammed Urologie
MOUTAOUAKIL Abdeljalil Ophtalmologie
NAJEB Youssef Traumato - Orthopédie B
RAJI Abdelaziz Oto-Rhino-Laryngologie
SAIDI Halim Traumato - Orthopédie A
SAMKAOUI Mohamed Abdenasser Anesthésie- Réanimation
SARF Ismail Urologie
SBIHI Mohamed Pédiatrie B
SOUMMANI Abderraouf Gynécologie-Obstétrique A
YOUNOUS Saïd Anesthésie-Réanimation
PROFESSEURS AGREGES
ADERDOUR Lahcen Oto-Rhino-Laryngologie
ADMOU Brahim Immunologie
AMINE Mohamed Epidémiologie - Clinique
ARSALANE Lamiae Microbiologie- Virologie (Militaire)
BAHA ALI Tarik Ophtalmologie
BOURROUS Monir Pédiatrie A
CHAFIK Aziz Chirurgie Thoracique (Militaire)
CHELLAK Saliha Biochimie-chimie (Militaire)
CHERIF IDRISSI EL GANOUNI Najat Radiologie
DAHAMI Zakaria Urologie
EL ADIB Ahmed rhassane Anesthésie-Réanimation
EL FEZZAZI Redouane Chirurgie Pédiatrique
EL HATTAOUI Mustapha Cardiologie
EL HOUDZI Jamila Pédiatrie B
ELFIKRI Abdelghani Radiologie (Militaire)
ETTALBI Saloua Chirurgie – Réparatrice et plastique
KHALLOUKI Mohammed Anesthésie-Réanimation
KHOULALI IDRISSI Khalid Traumatologie-orthopédie (Militaire)
LAOUAD Inas Néphrologie
LMEJJATI Mohamed Neurochirurgie
MANOUDI Fatiha Psychiatrie
NEJMI Hicham Anesthésie - Réanimation
OULAD SAIAD Mohamed Chirurgie pédiatrique
TASSI Noura Maladies Infectieuses
PROFESSEURS ASSISTANTS
ABKARI Imad Traumatologie-orthopédie B
ABOU EL HASSAN Taoufik Anesthésie - réanimation
ABOUSSAIR Nisrine Génétique
ADALI Imane Psychiatrie
ADALI Nawal Neurologie
AGHOUTANE El Mouhtadi Chirurgie – pédiatrique
AISSAOUI Younes Anésthésie Reanimation (Militaire)
AIT BENKADDOUR Yassir Gynécologie – Obstétrique A
AIT ESSI Fouad Traumatologie-orthopédie B
ALAOUI Mustapha Chirurgie Vasculaire périphérique (Militaire)
ALJ Soumaya Radiologie
AMRO Lamyae Pneumo - phtisiologie
ANIBA Khalid Neurochirurgie
BAIZRI Hicham Endocrinologie et maladies métaboliques
(Militaire)
BASRAOUI Dounia Radiologie
BASSIR Ahlam Gynécologie – Obstétrique B
BELBARAKA Rhizlane Oncologie Médicale
BELKHOU Ahlam Rhumatologie
BEN DRISS Laila Cardiologie (Militaire)
BENCHAMKHA Yassine Chirurgie réparatrice et plastique
BENHADDOU Rajaa Ophtalmologie
BENHIMA Mohamed Amine Traumatologie-orthopédie B
BENJILALI Laila Médecine interne
BENZAROUEL Dounia Cardiologie
BOUCHENTOUF Rachid Pneumo-phtisiologie (Militaire)
BOUKHANNI Lahcen Gynécologie – Obstétrique B
BOURRAHOUAT Aicha Pédiatrie
BSSIS Mohammed Aziz Biophysique
CHAFIK Rachid Traumatologie-orthopédie A
DAROUASSI Youssef Oto-Rhino – Laryngologie (Militaire)
DIFFAA Azeddine Gastro - entérologie
DRAISS Ghizlane Pédiatrie A
EL AMRANI Moulay Driss Anatomie
EL ANSARI Nawal Endocrinologie et maladies métaboliques
EL BARNI Rachid Chirurgie Générale (Militaire)
EL BOUCHTI Imane Rhumatologie
EL BOUIHI Mohamed Stomatologie et chirurgie maxillo faciale
EL HAOUATI Rachid Chirurgie Cardio Vasculaire
EL HAOURY Hanane Traumatologie-orthopédie A
EL IDRISSI SLITINE Nadia Pédiatrie (Néonatologie)
EL KARIMI Saloua Cardiologie
EL KHADER Ahmed Chirurgie Générale (Militaire)
EL KHAYARI Mina Réanimation médicale
EL MANSOURI Fadoua Anatomie – pathologique
EL MEHDI Atmane Radiologie (Militaire)
EL MGHARI TABIB Ghizlane Endocrinologie et maladies métaboliques
EL OMRANI Abdelhamid Radiothérapie
FADILI Wafaa Néphrologie
FAKHIR Bouchra Gynécologie – Obstétrique A
FAKHIR Anass Histologie -embyologie cytogénétique
FICHTALI Karima Gynécologie – Obstétrique B
HACHIMI Abdelhamid Réanimation médicale
HAJJI Ibtissam Ophtalmologie
HAOUACH Khalil Hématologie biologique
HAROU Karam Gynécologie – Obstétrique B
HOCAR Ouafa Dermatologie
JALAL Hicham Radiologie
KADDOURI Said Médecine interne (Militaire)
KAMILI El ouafi el aouni Chirurgie – pédiatrique générale
KHOUCHANI Mouna Radiothérapie
LAGHMARI Mehdi Neurochirurgie
LAKMICHI Mohamed Amine Urologie
LAKOUICHMI Mohammed Chirurgie maxillo faciale et Stomatologie
(Militaire)
LOUHAB Nissrine Neurologie
MADHAR Si Mohamed Traumatologie-orthopédie A
MAOULAININE Fadlmrabihrabou Pédiatrie (Néonatologie)
MARGAD Omar Traumatologie – Orthopédie B
MATRANE Aboubakr Médecine Nucléaire
MOUAFFAK Youssef Anesthésie - Réanimation
MOUFID Kamal Urologie (Militaire)
MSOUGGAR Yassine Chirurgie Thoracique
NARJIS Youssef Chirurgie générale
NOURI Hassan Oto-Rhino-Laryngologie
OUALI IDRISSI Mariem Radiologie
OUBAHA Sofia Physiologie
OUERIAGLI NABIH Fadoua Psychiatrie (Militaire)
QACIF Hassan Médecine Interne (Militaire)
QAMOUSS Youssef Anesthésie - Réanimation (Militaire)
RABBANI Khalid Chirurgie générale
RADA Noureddine Pédiatrie A
RAIS Hanane Anatomie-Pathologique
ROCHDI Youssef Oto-Rhino-Laryngologie
SAMLANI Zouhour Gastro - entérologie
SORAA Nabila Microbiologie virologie
TAZI Mohamed Illias Hématologie clinique
ZAHLANE Mouna Médecine interne
ZAHLANE Kawtar Microbiologie virologie
ZAOUI Sanaa Pharmacologie
ZIADI Amra Anesthésie - Réanimation
It was very long 8 years to be in this place .. to write these words that I imagined writing them again and again , am almost unable to believe that this moment came .. and for that I dedicate this thesis to everyone who helped-me- with any possible way to be here .
The thanks start to the greatest ALLAH
� و�ا���� � ����� #"� ا�!ي ��داء ا���ة ا���
%-1 ا���ارك �� أ��-, ط+ ا�ط( ا�)ھ� ا��& ا�!ي %��ت
1 %6 %( ا��5� �( � 34ء 2�ر و�> %( :9 �( أو�� ا�7
� � #3 ��ء و�<��=? Aوا� �# �م �( أ%BC و�( وھ أ
Dear FatherDear FatherDear FatherDear Father ..
You are the man I loved the most in life .. and all the other loves where a trying to find you .. in them .. you are my teacher , my friend , and I wish if you were able to be here to be proud of me .. but I know you are .. thank you for all the love , all the pain , and all the patience you had through this long road , Words are never enough to show you how I love you.. you did so many things the wrong way but you are the best father I can wish , thank you for giving me the photography skills , the reading ability and encouraging me to go through life , but especially thank you for giving me the freedom to choose the ways of my life.
Dear MotherDear MotherDear MotherDear Mother,
A strong woman , that’s how people always describe me , and that’s how always I answer ( I took that from my mom ) you are the one who raised me to be independent, strong , fearless , and wise . I know we are similar, and that’s why we don’t agree on too many things, today is my apology to you, am sorry for every time I made you mad on me , on every time I shouted on your face , for every time I didn’t answer your call, today , you will cry and from that am sure.. but those are tears of happiness and I ask Allah to give the strength to see you always happy .. I ask Allah to give me the ability to make you feel peaceful inside when you see you accomplishes the greatest job in the word , which is raising a child.
Dear TohaDear TohaDear TohaDear Toha,
My lovely and only sister, thank you for believing in me more than I was believing in myself. Every time I fall you were there to catch me. Even if we didn’t meet for years I know you always there to pray , to love and to care. I love you so much with a way that none can express or explain. Thank you for everything. This work is too small to be dedicated to such a pure person so are the last years , or my whole life time. Be happy , and always use your magical power that makes the world a better place .. your smile .
Dear brothersDear brothersDear brothersDear brothers ;
Hamda ; get out of your box and show the world what you can give , don’t be afraid , don’t be careless. I believe in you so believe in yourself. Abdo; my twin younger brother , be funny as you are , learn from life , create your own bath and am sure you will be something in the future. MAhmoud; my favorite brother , the nice sensitive, I
love you and I always enjoy a cup of tea with you , thanks for all the love and care , and hope you get the brightest future you want, and the love you need . Anas ; probably you are so young to read this but when you grew up you will find those words written for you so lovely brother study well and study much , this is the key for life , but also read well and read much this is the key for a funny , wonderful life .
My spirituals mothers ; My spirituals mothers ; My spirituals mothers ; My spirituals mothers ;
- Khaltou Fatouma ; you were the first one to open me a door in this country , I can’t thank you enough for the love , the care , the advices and the fights too , they were so helpful .
- Khaltou nadia ; you know very well I can’t put any words of thanks for you , during 8 years you made your house my home , you treated me as a daughter, and even today you are here with this look of proud. Thank you as much as you can imagine, hope one day I’ll be able to give you some pay back even if it’s impossible.
- Khaltou milouda ; the wonderful woman with the great prayers and the smile wonderful face, you are like an angel from God , you make me feel that the world is a very nice place once I see you, thank you for everything.
- Khaltou amina , you were always worrying about us in each exam we pass , in each trip we make and were always there for us , to make a meal , to give a prayer , and to wish us a good luck , thak you for making for me a place in your family.
- Khaltou Jamila , every exam during the 6 years you were there to be sure we eat well , you were making us everything we love , and you were laughing with us , crying with us .. thank you for all.
To my friends : To my friends : To my friends : To my friends :
- Imane ;Imane ;Imane ;Imane ; you know how none ever understand why we are friends from 9 years so far ? I don’t have an idea , but I find you every time I needed to , and I learned too much from you , and I never enjoy a discussion with any person on earth as the ones I enjoy with you, you know that few lines in a book is nothing but a try to show you my appreciation for all the memories that we lived .
- HanaaHanaaHanaaHanaa ; my lovely pure , cute friend , you are so good , and people like you are very rare in this world , am glad I met you in my life. You made a huge effect on it , I hope for you to be happy , to be YOU , to let your heart run away and to stop locking it in a cages because you want to make people happy, be happy. And be always my friend .
- Wafa, Azza , & HibaWafa, Azza , & HibaWafa, Azza , & HibaWafa, Azza , & Hiba ; you are the ones who taught me life worth living , worth fighting and specially worth loving , thank you for all the fun , the tears and the love.
- Lamia;Lamia;Lamia;Lamia; my lovely smiley crazy sister, you are the youngest and the wisest between us, am sure you will be a great mother and am sure your boy will be so lucky to have you , thank you for all the chocolate cakes during the last 9 years , I love you.
- Wafaa;Wafaa;Wafaa;Wafaa; my identical friend , you are one of the most people who understand me even without talking , thank you ,
- Fatima , Touria & RababFatima , Touria & RababFatima , Touria & RababFatima , Touria & Rabab ; my flat’s mate , we lived Hell together , and am so proud of what you did in your lives , am sure u’ll be the best doctors and best women , thanks for all the patience , I know I’am not easy to live with.
- Lamia , Fatimzahra, Majda, Houda , Ilham , Mariam , Sana ,Zeinab, Karima, Lamia , Fatimzahra, Majda, Houda , Ilham , Mariam , Sana ,Zeinab, Karima, Lamia , Fatimzahra, Majda, Houda , Ilham , Mariam , Sana ,Zeinab, Karima, Lamia , Fatimzahra, Majda, Houda , Ilham , Mariam , Sana ,Zeinab, Karima, hindhindhindhind , thank you soo much girls for the lovely years , i won’t forget you.
- My boys : Abdelhadi , Chihab , Issam , Oualid & SaidAbdelhadi , Chihab , Issam , Oualid & SaidAbdelhadi , Chihab , Issam , Oualid & SaidAbdelhadi , Chihab , Issam , Oualid & Said ; you made my life the best place ever , you made it Fun , Sunny , full with adventures and stories, everyday with you is a different exploration for life . you are my gift from this country, you are the ones I love , trust , and I wish all the best were ever you go. Thank you for putting a meaning for my life in a time it was a blank page.
- To all the boys and girls of my promotion and my group, I’m sorry I have only 6 pages for the dedicate or I would mention you all. Hope for you all the best.
Special thanks to Najoua AballaNajoua AballaNajoua AballaNajoua Aballa for all the help she made in the correction of this work. In a time of need I found you .
To the group of SUDANESES PHOTOGRAPHERSSUDANESES PHOTOGRAPHERSSUDANESES PHOTOGRAPHERSSUDANESES PHOTOGRAPHERS ; thank you for all the advices , encouragement and all the help to improve the photographer in me .
To my Facebook friendsFacebook friendsFacebook friendsFacebook friends ; you are more real than the people I meet , thank you all and hope to meet each one of you in a moment of life.
To Suleman alghaleSuleman alghaleSuleman alghaleSuleman alghale; in a way or another you deserve to be on this page, you marked the long road so much , and maybe more than anyone else, you are a good person with a pure heart and am so happy to know you, thank you for all the inspiration , the care and specially the fairy tale you made me live like a queen.
Anas Ammar;Anas Ammar;Anas Ammar;Anas Ammar; I’m so proud to know such an artiste, knowing you was like discovering the Ali baba treasure , and each conversation always start by Open Sesame. thank you.
To the Professors who affected me the most ;
- Pr GulzimPr GulzimPr GulzimPr Gulzim ; in a time where everyone said it’s impossible you made it true , thank you for teaching me the language I always feared.
- Pr J.HeikelPr J.HeikelPr J.HeikelPr J.Heikel ; you are one of the coolest professors ever , thanks for being always near for anything I ever needed , thanks for the mails , the advices and the chances you opened for me ,
- M. Miloud Ait oumariamM. Miloud Ait oumariamM. Miloud Ait oumariamM. Miloud Ait oumariam ; thank you for helping me to stand up each time I fall. - Pr Alaalaoui alyazidiPr Alaalaoui alyazidiPr Alaalaoui alyazidiPr Alaalaoui alyazidi ; every time you said No , was a challenge to finish the
road so thanks for making it that hard for me . - Pr Oulad saayadPr Oulad saayadPr Oulad saayadPr Oulad saayad : the quality of listening to people is rare in our time, thank you
for being the teacher , the brother and specially the good listener. You have a good heart and am so proud to know someone like you .
To all the Associations and organizationsAssociations and organizationsAssociations and organizationsAssociations and organizations I worked with ;
Croissant rouge marocain region Marrakech , lueur d’espoir Marrakech , Lueur d’espoir Massa , Les amis de CHU , Kafalat alyateem , les servies sanitaires , nour najma …
To the familyfamilyfamilyfamily : Mahboub, Aziz , Charahddine , Elmansouri , Samih, Aznague, Bakhcheni, Hamza, En-nnos, Chakour , Lahennaoui ..
To mr Najibmr Najibmr Najibmr Najib ; the employee in the Moroccan Agency for international Cooperation, you told me once I can’t do it .. and each time I give up I remember your words and I stand up again .now I can say , I CAN , and I DID it.
Finally to all the people who helped , forgive my bad memory and the limited number of pages . for all of you I dedicate this work.
A notre maître et président de thèse A notre maître et président de thèse A notre maître et président de thèse A notre maître et président de thèse Mr le professeur SibihiMr le professeur SibihiMr le professeur SibihiMr le professeur Sibihi
Vous m'avez accordé un grand honneur en acceptant de présider le jury de ce travail. Veuillez trouver ici, cher Maître, le témoignage de ma haute
considération, de ma profonde reconnaissance et de mon sincère respect.
A notre maître et rapporteur de thèse A notre maître et rapporteur de thèse A notre maître et rapporteur de thèse A notre maître et rapporteur de thèse Mr le Mr le Mr le Mr le Professeur M. ChakourProfesseur M. ChakourProfesseur M. ChakourProfesseur M. Chakour
Vous m'avez fait l’honneur d’accepter de diriger ce travail, je vous remercie pour votre gentillesse et votre bienveillance, j'espère être digne de la confiance
que vous m'avez accordée. Vous nous avez à chaque fois réservé un accueil aimable et bienveillant.
Veuillez accepter, cher maître, dans ce travail l’assurance de notre estime et notre profond respect.
A notre maître et juge de thèse A notre maître et juge de thèse A notre maître et juge de thèse A notre maître et juge de thèse Mr le professeur MoutajMr le professeur MoutajMr le professeur MoutajMr le professeur Moutaj
Je vous remercie vivement de bien vouloir assister à ce travail. Veuillez trouver ici, cher Maître, le témoignage de ma grande estime, ma profonde
reconnaissance et mon grand respect.
A notre maitre et juge de thèse A notre maitre et juge de thèse A notre maitre et juge de thèse A notre maitre et juge de thèse Mr le professeurMr le professeurMr le professeurMr le professeur BouBouBouBourousrousrousrous
Nous avons bénéficié, au cours de nos études, de votre enseignement clair et précis. Votre gentillesse, vos qualités humaines, votre modestie n’ont rien d’égal
que votre compétence. Vous nous faite l’honneur de juger ce modeste travail. Soyez assuré de notre grand respect.
A notre maître et juge de thèse A notre maître et juge de thèse A notre maître et juge de thèse A notre maître et juge de thèse Mr le professeur Mr le professeur Mr le professeur Mr le professeur BouatyBouatyBouatyBouaty
Je vous remercie vivement de bien vouloir assister à ce travail. Veuillez trouver ici, cher Maître, le témoignage de ma grande estime, ma profonde
reconnaissance et mon grand respect.
A NOTRE MAITRE A Pr OthmaniA NOTRE MAITRE A Pr OthmaniA NOTRE MAITRE A Pr OthmaniA NOTRE MAITRE A Pr Othmani Nous vous remercions vivement de l’aide précieuse que vous nous avez
apportée pour la conception de ce travail.
A NOTRE MAITREA NOTRE MAITREA NOTRE MAITREA NOTRE MAITRE Pr ass, ait amerPr ass, ait amerPr ass, ait amerPr ass, ait amer Nous vous remercions vivement de l’aide précieuse que vous nous avez apportée
pour la conception de ce travail. Vous avez toujours suscité notre admiration pour votre savoir-faire, votre compétence et votre efficacité.
A toute l’équipe du service d’hématologie a l’hôpital militaire AvicenneA toute l’équipe du service d’hématologie a l’hôpital militaire AvicenneA toute l’équipe du service d’hématologie a l’hôpital militaire AvicenneA toute l’équipe du service d’hématologie a l’hôpital militaire Avicenne je vous présente mes sincère remerciement quant a votre précieuse
collaboration et votre gentillesse.
ListeListeListeListe des des des des abréviationsabréviationsabréviationsabréviations
ANNANNANNANN Anémie Normochrome Normocytaire
LMCLMCLMCLMC Leucémie Myéloïde Chronique
LLCLLCLLCLLC Leucémie Lymphoïde Chronique
LALLALLALLAL Leucémie Aigue Lymphoïde
LAMLAMLAMLAM Leucémie Aigue Myéloïde
IRIRIRIR Insuffisance Rénale
SDSDSDSD Syndrome
SDMSDMSDMSDM Syndrome Myélodysplasique
AVCAVCAVCAVC Accident Vasculaire Cérébrale
CHUCHUCHUCHU Centre hospitalier universitaire
SPSSSPSSSPSSSPSS Statistical Package for the Social Sciences
FSFSFSFS Frottis Sanguin
MGGMGGMGGMGG May Grunwald Giemsa
AMAMAMAM Anémie Macrocytaire
NFSNFSNFSNFS Numération formule sanguine
IRCIRCIRCIRC Insuffisance rénale chronique
ADOADOADOADO Anti diabétique oral
INTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTIONINTRODUCTION 1
RappelRappelRappelRappel sur le sur le sur le sur le myélogrammemyélogrammemyélogrammemyélogramme 3
I. Définition 4
II. Réalisation de la ponction aspiration médullaire 4
III. Problèmes techniques et incidents 5
IV. Technique coloration des frottis 8
V. Lecture des frottis 9
VI. Interprétation de myélogramme 12
PATIENTPATIENTPATIENTPATIENTS ET METHODESS ET METHODESS ET METHODESS ET METHODES 20
I. Patients 21
II. Critères d'inclusion 21
III. Critères d'exclusion 21
IV. Collecte de données 21
V. Analyse des données 22
VI. Objectifs 22
RESULTATSRESULTATSRESULTATSRESULTATS 23
I. Epidémiologie 24
II. Répartition selon l'âge 24
III. Répartition selon le sexe 24
IV. Répartition selon Les services 25
V. Répartition selon Les indications 26
VI. les anomalies de l’hémogramme 28
VII. la répartition des résultats de frottis 29
VIII. Résultats Global 33
DISCUSSIONDISCUSSIONDISCUSSIONDISCUSSION 35
I. EPIDEMIOLOGIE 36
1. Fréquence 36
2. Age 36
3. Sexe 37
4. Services 37
II. Technique 38
III. Les indications 38
IV. Les pathologies 40
1. Mégaloblastose médulaire 40
2. Myelome multiple 42
3. Leucémie aigue myéloïde 45
4. Leucémie aigue lymphoblastique 50
5. Leucémie myéloïde chronique 54
6. Leucémie lymphoïde chronique 56
7. Syndrome d’activation macrophagique 59
8. Moelle dystrophique 61
9. Effets indésirables médicamenteux 62
10. Les myélogrammes normaux 63
11. Les moelles réactionnels 65
12. Myélogramme diluée 65
13. Autres cas 66
V. Les autres indications 68
VI. Recommandations : 73
CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION 74
RESUMESRESUMESRESUMESRESUMES 76
AnnexesAnnexesAnnexesAnnexes 86
BIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIE 80
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 1 1 1 1 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 2 2 2 2 ----
Le myélogramme est un examen cytologique, permettant l'analyse qualitative et
quantitative des cellules appartenant au compartiment des précurseurs médullaires
hématopoïétiques [1]. Il représente la pratique médicale la plus ancienne, qui continue à avoir
une pertinence clinique dans les temps modernes.[2]
La moelle hématopoïétique se développe dans les cavités osseuses à partir du 4eme mois
de vie intra-utérine, alors que régresse l'hématopoïèse hépato-splénique. A la naissance,
l'hématopoïèse est exclusivement médullaire. Jusqu'à l'âge de 5 ans, la moelle active « rouge »
occupe toutes les cavités osseuses. Une involution adipeuse s'installe ensuite et, chez l'adulte, la
moelle hématopoïétique n'occupe plus que les cavités des os courts et des os plats. Avec l'âge,
l'involution adipeuse (moelle jaune) progresse par augmentation du volume des espaces
médullaires liée à l'ostéoporose physiologique [3].
À l'époque actuelle, le myélogramme est considéré comme l'un des outils diagnostiques
les plus précieux pour évaluer les anomalies hématologiques. Les indications incluent le
diagnostic, la stadification et le suivi thérapeutique [4].
L’apport diagnostique du myélogramme est lié à sa bonne interprétation qui est, à son
tour directement liée à la rigueur de sa réalisation [5].
Notre travail est une étude rétrospective de 100 dossiers de patients ayant bénéficié de
myélogramme, adressé au service d'hématologie de l'Hôpital Militaire Avicenne, Marrakech
durant la période allant de septembre 2008 à Septembre 2011 ....
Le but de notre étude est de ; préciser les indications du myélogramme dans notre
contexte, de revoir l'apport de cet examen dans les démarches diagnostiques et dans la
surveillance de nos patients, de mettre le point sur les différentes erreurs techniques et de
formuler des recommandations permettant d'améliorer sa réalisation.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 3 3 3 3 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 4 4 4 4 ----
IIII.... DéfinitionDéfinitionDéfinitionDéfinition ::::
Le myélogramme est un examen hématologique ayant pour but l’étude de la cytologie
médullaire, quantitative et qualitative, sur des frottis médullaires réalisés après ponction-
aspiration de la moelle osseuse [6].
IIIIIIII.... Réalisation duRéalisation duRéalisation duRéalisation du myélogrammemyélogrammemyélogrammemyélogramme ::::
1111.... PréparationPréparationPréparationPréparation : : : : [6]
La réalisation du myélogramme nécessite une étape préparatoire qui consiste en un
recueil des informations médicales suivantes (tableau I).
Tableau Tableau Tableau Tableau IIII : : : : Informations médicale nécessaire avant la réalisation du myélogramme
Informations médicale nécessaire avant la réalisation du myélogramme
• Nom, âge, sexe du patient.
• Renseignement clinique.
• Indication de l'examen de moelle osseuse.
• Allergies (en particulier à la povidone iode et à la lidocaïne).
• Chimiothérapie récente, radiothérapie, greffe de moelle osseuse.
• Notion de prise médicamenteuse (fer, B12/B9, G-CSF, l'aspirine, coumadine, héparine,
antibiotiques, etc.).
• Etudes particulières demandées : (analyse immunophénotypique, analyse cytogénétique,
culture cellulaire, etc.).
• Nom du médecin traitant
2222.... MatérielMatérielMatérielMatériel : : : : [6]
Le myélogramme est habituellement réalisé au lit du malade. Il nécessite l’équipement
suivant (tableau II) :
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 5 5 5 5 ----
TableauTableauTableauTableau IIIIIIII :::: Matériel nécessaire pour la réalisation du myélogramme
Matériel nécessaire pour Matériel nécessaire pour Matériel nécessaire pour Matériel nécessaire pour la réalisation du myélogrammela réalisation du myélogrammela réalisation du myélogrammela réalisation du myélogramme
• Un antiseptique cutané.
• Des compresses stériles.
• Un rasoir pour un rasage si nécessaire.
• Un anesthésique local.
• Seringue.
• Des gants stériles.
• Un champ stérile troué.
• Une casaque stérile.
• Un trocart de Mallarmé avec une seringue adaptable de 20ml.
• Des lames de verre dégraissées à l’éther et étiquetées au nom du patient.
• Un haricot et un conteneur pour récolter les aiguilles et le matériel souillés.
Nous utilisons un trocart de Mallarmé (figure 1), de diamètre variable en fonction de l'âge
du patient, et de longueur variable en fonction de l'épaisseur du pannicule adipeux lorsqu'on
ponctionne l'épine iliaque postéro-supérieure.
Nous utilisons habituellement chez l'adulte un trocart de 20/15 (20 mm de long, 15 mm
de diamètre) pour une ponction sternale, un trocart 25/15 pour une ponction iliaque, un trocart
50/15 pour une ponction iliaque postérieure chez un sujet obèse. Chez le petit enfant nous
utilisons un 10/10 ou 12/10. [6]
Figure Figure Figure Figure 1111 ; Trocart de Mallarmé
Il n’existe pas de contre-indication formelle à l’examen, mais des précautions doivent
être entreprises.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 6 6 6 6 ----
Une l’hospitalisation n’est pas nécessaire.
3333.... Siège de la ponction Siège de la ponction Siège de la ponction Siège de la ponction [7]
La ponction est réalisée au niveau d’un os en activité hématopoïétique :
Au niveau de SternumAu niveau de SternumAu niveau de SternumAu niveau de Sternum :::: chez l’adulte, en absence d’irradiation antérieure ou sternotomie
ou d’infection cutanée localisée. Elle est réalisée à environ un doigt au-dessous du creux sus-
sternal, à l’aide d’un trocart jetable pour ponction sternale. (Figure 2.B)
Au niveau de l’Au niveau de l’Au niveau de l’Au niveau de l’épine iliaque postéroépine iliaque postéroépine iliaque postéroépine iliaque postéro----supériesupériesupériesupérieure ure ure ure ((((EIPSEIPSEIPSEIPS)))), en l’absence d’infection cutanée
localisée, ou plus rarement au niveau de l’épine iliaque antéro-supérieure (EIAS),
Chez l’enfant, Chez l’enfant, Chez l’enfant, Chez l’enfant, au niveau iliaque postérieure ou antérieure.
Chez le bébéChez le bébéChez le bébéChez le bébé, nous pouvons choisir l’extrémité supérieure du tibia sous la tubérosité
antérieure.
4444.... Déroulement Déroulement Déroulement Déroulement de la ponction aspirationde la ponction aspirationde la ponction aspirationde la ponction aspiration::::
Il est fondamental de bien expliquer la nature du geste au patient. Les facteurs
psychologiques jouent un rôle important dans l’acceptation et la qualité de réalisation de cet
acte. Pour les patients anxieux, une prémédication par anxiolytique peut être utilisée 30 min
avant le geste.[8]
Le myélogramme est réalisé sous anesthésie locale, plusieurs protocoles d’analgésie
locale sont applicables, en sachant que le moment le plus douloureux est lors de l’aspiration qui
n’est pas correctement couvert. [8]
Parmi les protocoles admis ; l’application d’un patch d’EMLA (pommade anesthésiante de
lidocaïne et prilocaïne) au site de ponction, 1h à 1h 30 avant la ponction, ou nous pouvons aussi
utiliser l’anesthésie locale, plan par plan, à la xylocaïne à 1 ou 2% sans adrénaline, sans dépasser
un volume de 5 ml. Quelques protocoles combinent les deux méthodes [9,6]
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 7 7 7 7 ----
L’Analgésie inhalatoire avec un mélange équimoléculaire oxygène-protoxyde d’azote est
fortement recommandée chez l’enfant peut être combinée avec l’Emla®.[7]
Nous utilisons un trocart de Mallarmé.
Après désinfection de la peau, nous traversons perpendiculairement les plans cutanés et
la corticale osseuse. (Figure 2.C et D ) [7] .
Après avoir retiré le mandrin du trocart et adapté une seringue étanche sèche de 20 ml,
nous réalisons une aspiration brève mais énergique, qui provoque souvent chez le patient une
sensation d'« arrachement ».
L'ensemble trocart-seringue est retiré dès qu'une goutte de suc médullaire apparaît dans
la seringue. (Figure 2.E) [7]
Il est inutile de prélever plus de 1 ml de moelle sous peine d'hémodilution.
S'il est nécessaire de faire un prélèvement plus important pour d'autres examens que le
myélogramme, nous prélèverons plusieurs seringues (qui doivent être héparinées),
Surveillance du patient : Laisser le patient au repos avec surveillance du pansement
pendant environ 15 min. Le patient peut reprendre une activité normale dans l’heure qui suit le
prélèvement. Dans les cas usuels, aucune surveillance particulière ultérieure par un personnel
soignant n’est nécessaire. Le pansement peut être enlevé par le malade après quelques heures.
5555.... Confection des frottis :Confection des frottis :Confection des frottis :Confection des frottis :
C'est une étape importante pour une bonne analyse morphologique.
La meilleure technique d'étalement est celle des frottis :
La goutte de moelle osseuse est déposée sur la lame de verre, et les grumeaux de moelle
sont récupérés avec une autre lame de verre et sont étalés.
Une autre technique consiste à écraser les grumeaux de moelle, pour tenter d'obtenir une
meilleure concentration cellulaire; mais cette technique risque d'engendrer des artefacts gênants
l'interprétation cytologique.[7]
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 8 8 8 8 ----
Le suc médullaire coagule vite et les étalements doivent être réalisés rapidement. Le suc
prélevé est écoulé sur une ou plusieurs lames et le sang contaminant les grumeaux médullaires
est dans la mesure du possible réaspiré. Les étalements sont effectués à partir des grumeaux
médullaires, transférés sur le bord d'une lame rodée, en poussant (et non en tirant) la petite
quantité de suc médullaire prélevé avec le bord de la lame, le long d'une autre lame parfaitement
propre et dégraissée. (Figure 2.F) [6].
Les frottis doivent être fins (couche monocellulaire) et nombreux (une quinzaine),
permettant la réalisation éventuelle de techniques cytochimiques ou immunocytochimiques. Ils
sont séchés à l'air. Une partie d'entre elles (4 ou 5) est colorée au May-Grünewald-Giemsa. La
coloration de Wright, utilisée dans les pays anglo-saxons, donne des résultats semblables.[6]
D’autres lames congelées, seront colorées dans un second temps pour des réactions
cytochimiques. Les techniques immunocytochimiques peuvent être effectuées sur des frottis non
colorés, récent ou après congélation. Il est cependant préférable d'avoir recours à un autre
prélèvement, anticoagulé. On peut avoir recours à la centrifugation ou à la séparation sur
gradient de sédimentation pour enrichir le frottis en cellules à tester. On effectue
secondairement des frottis en nombre adapté au nombre d'anticorps à tester.
Il faut aussi communiquer les données complètes de l’hémogramme concomitant en
précisant bien le taux de réticulocytes, si le motif de réalisation du myélogramme est une
anémie. Il faut envoyer les données cliniques importantes, ainsi que les résultats des autres
myélogrammes, réalisés précédemment pour apprécier l’évolution [8].
IIIIIIIIIIII.... TechniqueTechniqueTechniqueTechnique ColoratioColoratioColoratioColoration des Frottis n des Frottis n des Frottis n des Frottis [9]:
.Les frottis sont colorés au May Grunwald Giemsa (MGG) la technique consiste à :
� Placer la lame sur un support horizontal situé au-dessus d’un bac de coloration.
� Mettre le colorant MGG pur de façon à recouvrir complètement le frottis. Laisser
agir 3 minutes.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 9 9 9 9 ----
� Rincer la lame avec de l’eau.
� Diluer le Giemsa au 5ème et laisser agir 10 minutes (Diluer le Giemsa
immédiatement avant l'utilisation en mettant 20 ml d'eau neutre avec 30 gouttes
de colorant dans une éprouvette. Verser le contenu dans une boîte de Laveran dès
que la lame est prête et mélanger en agitant doucement (le pouvoir du colorant
est maximal au moment du mélange). Poser la lame, face frottis vers le fond de la
boîte de Laveran. Laisser agir 20 min. et rincer à l'eau neutre).
� Rincer la lame avec de l’eau.
� Laisser sécher la lame à l’air en position inclinée. Attendre le séchage complet.
� Observer le frottis coloré au microscope.
IVIVIVIV.... Lecture des frottisLecture des frottisLecture des frottisLecture des frottis ::::
L’examen du frottis doit être faite après séchage et coloration au May Grunwald
Giemsa. D’autres colorations seront peut-être nécessaires : Coloration de Perl ou Coloration de
myeloperoxydase.
Il permet en quelques heures de donner des renseignements quantitatifs (richesse
médullaire) et qualitatifs (répartition des différentes lignées hématopoïétiques).
L’examen ne donne aucun chiffre absolu mais des pourcentages traduisant les
proportions relatives des diverses cellules nucléées médullaires normales.
L’examen des frottis de moelle doit toujours comporter à la fois :
Un examen au faible grossissement (objectif 10) qui permet d’estimer la richesse globale
en cellules et la richesse en mégacaryocytes.
Un examen au fort grossissement (objectif 100) qui permet, en comptant au moins 200
cellules, d’établir le pourcentage respectif des différents précurseurs des lignées granuleuse,
érythroblastique et lymphoïde et éventuellement déceler un envahissement par des blastes ou
d’autre cellules extrahématopoïétiques.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 10 10 10 10 ----
Une conclusion clairement rédigée doit proposer des hypothèses diagnostiques et/ou
suggérer des examens complémentaires [6].
VVVV.... Problèmes techniques et incidentsProblèmes techniques et incidentsProblèmes techniques et incidentsProblèmes techniques et incidents ::::
Les complications, bien que rares, doivent être connues par le biologiste préleveur. Ils
sont comme suit :
Saignement local : un pansement compressif permet dans la majorité des cas de le
contrôler.
Douleur résiduelle : cède en général aux analgésiques (palier 1)
Infection : pour l’éviter, il faut respecter les conditions strictes d’asepsie.
Disjonction manubrio-corporéale : en cas de fragilité osseuse.
Tamponnade par hémopéricarde : rarement décrite lors des prélèvements au niveau du
manubrium.
Pneumopéricarde.
Pneumothorax.
Rupture du trocart.
La ponction peut être blanche : après s'être assuré de la bonne position du trocart, on le
déplace légèrement et on renouvelle l'aspiration. En cas de nouvel échec et si le malade a
ressenti une impression d'arrachement au cours de l'aspiration, on retire l'ensemble et on
effectue 1 ou 2 frottis avec la goutte de suc médullaire présent dans le trocart. Souvent cet «
échec » correspond à une moelle désertique, fibreuse ou envahie par des métastases. Chez des
sujets âgés et surtout dans des cas de myélome, la friabilité de l'os peut entraîner une
incertitude sur la pénétration dans la cavité médullaire.
En cas de thrombopénie, un saignement peut se produire, jugulé par une pression directe
sur le site de ponction. Le risque de blessure des vaisseaux rétrosternaux au cours d'une
ponction sternale, est prévenu en ne ponctionnant que le manubrium et non le corps du sternum
[6].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 11 11 11 11 ----
AAAA BBBB
CCCC DDDD
EEEE
FFFF
GGGG
Figure 2Figure 2Figure 2Figure 2 ; Réalisation du myélogramme ; Réalisation du myélogramme ; Réalisation du myélogramme ; Réalisation du myélogramme AAAA; préparation du matériel
BBBB; repérer le site de ponction
CCCC ; désinfection de la peau,
DDDD ; on traverse perpendiculairement les plans
cutanés et la corticale osseuse
EEEE. réalisation d’une aspiration brève
FFFF ; étalement de suc médullaire sur les lames
GGGG ; les grains médullaire
©Fatin Na©Fatin Na©Fatin Na©Fatin Nabil photographybil photographybil photographybil photography ; HMA service médeci; HMA service médeci; HMA service médeci; HMA service médecine ne ne ne
interneinterneinterneinterne
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 12 12 12 12 ----
VIVIVIVI.... IIIInterprétation de nterprétation de nterprétation de nterprétation de myélogrammemyélogrammemyélogrammemyélogramme ::::
1111.... MYÉLOGRAMME NORMAL :MYÉLOGRAMME NORMAL :MYÉLOGRAMME NORMAL :MYÉLOGRAMME NORMAL :
1.1 Méthode d’observation :
Toutes les lames colorées d’un même myélogramme doivent être examinées.
a. Examen au faible grossissement :
L’observation est d’abord effectuée à un faible grossissement de manière à dépister des
éléments cellulaires anormaux et à apprécier la richesse cellulaire.
Ce temps d’étude quantitative est important, car c’est en fonction de la richesse
médullaire globale que sont interprétés les pourcentages respectifs de chaque lignée.
Elle se côte de 0 à 5 selon l'échelle suivante :
0000 = Désertique (lorsque très peu d'éléments sont observables et que leur décompte
reste inférieur à 100 par champ) (figure3).
1111= Pauvre (lorsque le décompte dépasse à peine 100 par champ).
2222= Médiocre (intermédiaire entre moyen et pauvre) (Figure 4).
3333= Moyenne (intermédiaire entre pauvre et riche).
4444= Riche (persistance d'espaces libres entre les cellules).
5555 = Très Riche (lorsque les cellules granuleuses se touchent).
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 13 13 13 13 ----
Figure 3Figure 3Figure 3Figure 3 ;;;; Moelle pauvre - grade 0 ;Absence de cellules médullaires. Les deux seules cellules
présentes sont un plasmocyte et un lymphocyte.
Figure 4Figure 4Figure 4Figure 4 :::: Moelle de richesse normale - grade 2
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 14 14 14 14 ----
La moelle est «normalement riche » (normocellulaire), lorsque les frottis montrent une
surface d’hématies à peu près égale à celle recouverte par les cellules nucléées.
La richesse médullaire peut être augmentée et concerner toutes les lignées, on parle dans
ce cas d’hyperplasie médullaire globale, ou peut ne concerner qu’une seule lignée.
La prolifération médullaire peut réaliser une nappe de cellules nucléées entre lesquelles
il n’y a pas de place pour les hématies.
Inversement, les frottis peuvent être hypocellulaires. Le décompte devient alors
impossible à établir lorsque la moelle est pauvre en cellules hématopoïétiques voire désertique.
Devant une moelle pauvre, le cytologiste doit éliminer une erreur technique due à la
dilution du frottis par les éléments d’origine sanguine (cellularité constituée par une majorité de
polynucléaires et de lymphocytes).
Toujours au faible grossissement, on apprécie la richesse des frottis en mégacaryocytes,
qui sont recherchés préférentiellement en queue de frottis.
Nous en dénombrons à l’état normal de 8 à 20 par lame. Ils peuvent être, selon l’activité
de cette lignée, plus ou moins nombreux, voire absents. Ici encore, leur raréfaction n’est
interprétable qu’en l’absence d’hémodilution.
Les mégacaryocytes habituellement identifiés, sont des mégacaryocytes granuleux
(grandes cellules de 40-60 �m à noyau multilobé et cytoplasme acidophile granulaire) et des
mégacaryocytes thrombocytogènes (noyau pycnotique et cytoplasme intensément acidophile
libérant des plaquettes).
Occasionnellement, on peut identifier quelques mégacaryocytes basophiles, voire des
mégacaryoblastes [11].
Cette appréciation de la richesse en mégacaryocytes est semi-quantitative, le nombre de
mégacaryocytes est qualifié en « nombreux ou très nombreux », ou au contraire de « peu
nombreux, rares ou très rares ».
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 15 15 15 15 ----
Le faible grossissement permet aussi de dépister des éléments normaux mais présents en
petit nombre et en grande taille, ce sont les ostéoblastes, ostéoclastes, histiocytes-macrophages
[10].
En pathologie, c’est au faible grossissement que sont décelés des groupements de
cellules métastatiques ou de volumineuses cellules de surcharge. Enfin, le faible grossissement
permet de choisir les zones les plus riches et les mieux étalées pour l’observation au fort
grossissement [11].
b. Examen au fort grossissement :
Le fort grossissement (X 50 à X 100 à immersion) permet d’abord une analyse
cytologique, à la recherche d’anomalies morphologiques.
La suite de l’examen établit le pourcentage des différents éléments de chaque lignée
myéloïde (à l’exception de la lignée mégacaryocytaire) et de la lignée lymphoïde. Le pourcentage
est établi après décompte de 100 à 300 éléments distribués dans des champs contigus, en
éliminant les cellules en mitose, les cellules écrasées, mal ou non identifiables. Le décompte de
chaque catégorie cellulaire permet d’apprécier une maturation harmonieuse normale,
caractérisée par une distribution pyramidale, avec peu de cellules jeunes et d’avantage de
cellules matures. Le pourcentage global de chaque lignée, permet de mettre en évidence un
éventuel déséquilibre dans leur répartition (hyper- ou hypoplasie érythroblastique ou
granuleuse). Les pourcentages normaux des différentes lignées sont démontrés dans le
tableau III ;
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 16 16 16 16 ----
Tableau Tableau Tableau Tableau IIIIIIIIIIII :::: répartition des différentes lignées de myélogramme
Lignée Lignée Lignée Lignée
ÉrythroblastiqueÉrythroblastiqueÉrythroblastiqueÉrythroblastique Lignée MyéloïdeLignée MyéloïdeLignée MyéloïdeLignée Myéloïde
Lignée Lignée Lignée Lignée
LymphoïdeLymphoïdeLymphoïdeLymphoïde
Lignée Lignée Lignée Lignée
MonocytaireMonocytaireMonocytaireMonocytaire AutresAutresAutresAutres
Proérythroblaste : 0
- 2%
Erythroblaste
Basophile : 2-5%
Erythroblaste
Polychromatophile :
8 à 15%
Erythroblaste
Acidophile : 10 à
25%
Hémoblaste : 1 à 3%
Myéloblaste : 1 à 3%
Promyélocyte : 1 à 5%
Myélocyte Neutrophile :
12 à 18%
Myélocyte Eosinophile : 0
à 3%
Myélocyte Basophile : 0 à
1%
Polynucléaire Neutrophile
: 25 à 40%
Polynucléaire Eosinophile
: 0 à 5%
Polynucléaire Basophile :
0 à 3%
Lymphoblaste :
0 à 1%
Prolymphocyte
: 0 à 1%
Lymphocyte :
10 à 15%
Monoblaste : 0
à 1%
Promonocyte :
0 à 1%
Monocyte : 2 à
8%
Plasmocyte
: 1 à 5%
Une conclusion synthétique est donnée par le cytologiste, en fonction des données
quantitatives et qualitatives, après avoir pris connaissance de l’âge du sujet et de sa présentation
clinique et biologique [11].
1.2 Artefacts :
Certaines cellules, sans être écrasées, peuvent être aplaties : leur cytoplasme est
déformé, déplacé à un pôle de la cellule, constituant des appendices, et leur noyau comporte
une chromatine un peu « vermiculée ».
Certaines cellules peuvent être réduites à un aspect de noyaux nus avec la présence de
quelques mottes basophiles correspondant à des fragments de cytoplasme.
Les lymphocytes sont des cellules très fragiles : leur cytoplasme et leur noyau peuvent
être lésés, réduits à l’état d’ombre nucléaire.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 17 17 17 17 ----
Une épaisseur excessive des frottis entraîne une réduction de la taille des cellules qui
sont alors très ramassées ; leur identification peut être erronée et ces zones épaisses sont à
éviter.
La superposition de certains éléments peut donner de fausses images de phagocytose.
Cependant, la présence d’éléments cellulaires dans le cytoplasme d’un mégacaryocyte,
peut correspondre à une image dynamique (phénomène d’empéripolèse).
La présence de ponts intercellulaires ou interchromatiniens dus à un rinçage trop
énergique des frottis, est un artefact éliminé par les colorateurs automatiques [6].
1.3 Cellules extrahématopoïétiques :
Il est possible de rencontrer sur des frottis de moelle normale des cellules appartenant
aux plans cutanés et sous-cutanés : cellules épidermiques, cellules épithéliales des glandes
sébacées et sudoripares, cellules graisseuses.
Les cellules vasculaires endothéliales, réalisent des axes ou des amas de cellules aplaties,
fusiformes, à ne pas confondre avec des cellules étrangères tumorales ayant envahit la moelle.
Des cellules de grande taille de l’épithélium buccal, contenant des bactéries peuvent
souiller les frottis à la suite de projection de salive sur les lames.
Des cellules proprement osseuses peuvent se rencontrer sur un myélogramme, surtout
chez l’enfant ou chez les sujets porteurs de remaniements osseux pathologiques.
Les ostéoblastes sont des cellules ovoïdes, au cytoplasme abondant, basophile,
comportant une zone claire éloignée du noyau, qui est excentré, à chromatine fine et nucléolée.
Elles sont souvent groupées en petits îlots et sont à différencier des plasmocytes et
d’amas de cellules métastatiques.
Les ostéoclastes sont des cellules géantes multi-nucléées, à cytoplasme étendu
contenant des granulations et sont à différencier des mégacaryocytes [6].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 18 18 18 18 ----
1.4 Description des cellules d’un myélogramme normal :
Après évaluation de la richesse médullaire et de la richesse en mégacaryocytes, les
valeurs relatives de chaque lignée sont déterminées.
Chez l’adulte, la lignée granuleuse représente entre 60 et 70% des éléments nucléés, la
lignée érythroblastique de 15 à 30%, les lymphocytes de 5 à 15%, les plasmocytes de 0 à 3% et
les monocytes de 0 à 2%.
La maturation des précurseurs granuleux permet d’identifier quatre stades
morphologiques :
Le myéloblasteLe myéloblasteLe myéloblasteLe myéloblaste (10 �m) avec un volumineux noyau à chromatine fine et nucléolée, un
cytoplasme réduit, basophile, avec quelques granulations azurophiles ;
Le promyélocyteLe promyélocyteLe promyélocyteLe promyélocyte (de 15 à 20 �m) qui a un noyau excentré, à chromatine fine mais sans
nucléole, un cytoplasme étendu, basophile, contenant de nombreuses granulations azurophiles
et une zone claire juxtanucléaire ;
Le myélocyteLe myélocyteLe myélocyteLe myélocyte est plus petit, à chromatine légèrement acidophile contenant quelques
granulations azurophiles et surtout des granulations neutrophiles ;
Le métamyélocLe métamyélocLe métamyélocLe métamyélocyteyteyteyte a un noyau incurvé en fer à cheval et une chromatine plus condensée ;
ce noyau se segmente en plusieurs lobes au stade de polynucléaire ;
Quelques éosinophiles peuvent être identifiés à partir du stade myélocyte.
La maturation des précurseurs érythroblastique permet de reconnaître quatre stades
morphologiques :
Le proérythroblasteLe proérythroblasteLe proérythroblasteLe proérythroblaste (de 20 à 25 �m) est une cellule arrondie à noyau volumineux et à
chromatine fine, « perlée », comportant un ou deux nucléoles ; le cytoplasme, très basophile est
dépourvu de granulations et entoure complètement le noyau ;
L’érythroblaste basophile (de 15 à 18 �m) est aussi arrondi, mais son noyau est moins
volumineux et sans nucléole ; le cytoplasme est toujours basophile, un peu plus étendu ;
– l’érythroblaste Polychromatophile (de 12 à 15 �m) a un noyau plus petit et une
chromatine épaisse ; le cytoplasme est violacé ;
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 19 19 19 19 ----
– l’érythroblaste acidophile (de 9 à 10�m) a un petit noyau très dense et un cytoplasme
proche de celui du globule rouge [6].
1.5 Variations physiologiques :
La richesse de la moelle et les pourcentages des différentes lignées varient entre la
naissance et l’âge adulte. À la naissance, la moelle est très riche. Cette richesse diminue dès le
septième jour pour se normaliser entre le premier et le troisième mois. À la naissance, il existe
une hyperplasie physiologique de la lignée érythroblastique (de 30 à 45 %), suivie au huitième
jour par une érythroblastopénie (de 8 à 12%).
La valeur adulte est atteinte vers 2 à 3 mois. Le pourcentage des lymphocytes médullaires
est nettement augmenté chez le jeune enfant : de 20 à 30% dès le septième jour et jusqu’au
sixième mois. Cette lymphocytose s’accompagne de précurseurs lymphoïdes (hématogènes), en
général inférieurs à 10% et variant selon les territoires médullaires examinés [6].
1.6 Réserves médullaires en fer :
Une coloration de Perls (au bleu de Prusse) met en évidence 20 à 40% de sidéroblastes de
type 1 sous forme d’érythroblastes contenant, dispersés dans leur cytoplasme, de un à cinq
grains de fer (ferritine et micelles d’hémosidérine), à la limite de la visibilité. Quelques grains de
fer sont aussi visibles dans les macrophages.
La présence de sidéroblastes de type 2 (nombreux grains de fer très visibles) ou à fortiori
de type 3 (sidéroblastes en couronnes), traduit une surcharge pathologique en fer des
érythroblastes [6].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 20 20 20 20 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 21 21 21 21 ----
IIII.... Patients:Patients:Patients:Patients:
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 100 patients, colligés au laboratoire
d’Hématologie de l’Hôpital Militaire Avicenne de Marrakech, sur une période de 3 ans, s’étalant
de Septembre 2008 à Septembre 2011.
IIIIIIII.... Critères d'inclusion:Critères d'inclusion:Critères d'inclusion:Critères d'inclusion:
Notre étude a inclus toutes les demandes de myélogramme reçues au laboratoire
d’Hématologie.
IIIIIIIIIIII.... Critères d'exclusion:Critères d'exclusion:Critères d'exclusion:Critères d'exclusion:
Nous avions exclus de notre étude les bilans d’extensions et les affections médullaires
non hématologiques.
IVIVIVIV.... Collecte de donnéesCollecte de donnéesCollecte de donnéesCollecte de données
Notre étude s'est basée sur l'analyse des demandes de myélogramme reçus au
laboratoire d’Hématologie. Le recueil des données a été réalisé à l’aide d’une fiche
d’exploitation qui a comporté les rubriques suivantes : annexe 1
- Les données épidémiologiques ; âge et sexe du patient
- Service Référent
- Renseignements cliniques.
- Indication du myélogramme.
- Résultats de l’hémogramme (annexe 2).
- Résultats du myélogramme (annexe 3).
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 22 22 22 22 ----
- Les photos de réalisation du myélogramme sont prise au service de médecine
interne a l’ l’Hôpital Militaire Avicenne (Annexe 3).
- Les photos prises depuis le microscope ont été effectuées grâce a un appareil
numérique. Nous en expliquons la méthodologie de réalisation dans l'annexe 3.
VVVV.... Analyse des donnéesAnalyse des donnéesAnalyse des donnéesAnalyse des données ::::
La saisie des textes et des tableaux a été faite sur le logiciel Word 2007 et celle des
graphiques sur le logiciel Excel XP.
L’analyse statistique des données a été faite à l’aide du logiciel SPSS version 10.
VIVIVIVI.... ObjectifsObjectifsObjectifsObjectifs ::::
Le but de l’étude est de répondre aux objectifs suivants :
1. Exposer les principales indications du myélogramme.
2. Revoir son apport diagnostique.
3. Evaluer la pratique du myélogramme dans notre contexte
4. Proposer quelques recommandations visant à améliorer la pratique de cet examen.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 23 23 23 23 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies
IIII.... EpidémiologieEpidémiologieEpidémiologieEpidémiologie ::::
1111.... L'âgeL'âgeL'âgeL'âge :
L’âge moyen des patients était de 50 ans. Les enfants de moins de 18 ans représentaient
5% de nos malades (Figure 1).
FigureFigureFigureFigure
2222.... Le sexeLe sexeLe sexeLe sexe ::::
Sur 100 Cas, 53% étaient de sexe féminin soit un sex
50
10
20
30
40
50
60
70
80
< 18 ans
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 24 24 24 24 ----
moyen des patients était de 50 ans. Les enfants de moins de 18 ans représentaient
5% de nos malades (Figure 1).
FigureFigureFigureFigure 5555 : : : : Répartition des patients selon l’âge
Sur 100 Cas, 53% étaient de sexe féminin soit un sex-ratio de 1,13 (figure 2).
71
entre 19-60 >
: À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
moyen des patients était de 50 ans. Les enfants de moins de 18 ans représentaient
ratio de 1,13 (figure 2).
24
> 60 ans
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies
Figure Figure Figure Figure
3333.... Services d’origine:Services d’origine:Services d’origine:Services d’origine:
Cinquante trois pour cent des
hospitalisés dans différents services, principalement au service de médecine interne avec un taux
de quarante quatre pour cent, et quarante sept pour cent
hospitalisés (figure 3).
FigureFigureFigureFigure7777
45 47
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
M I Externe
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 25 25 25 25 ----
Figure Figure Figure Figure 6666: : : : Répartition des patients selon le sexe.
Cinquante trois pour cent des myélogrammes ont été réalisés chez des patients
hospitalisés dans différents services, principalement au service de médecine interne avec un taux
quarante quatre pour cent, et quarante sept pour cent ont été réalisés chez des patients non
7777 : : : : Répartition des patients selon les services
femme
53%
homme
47%
1 2 2 1
Externe Hématologie Pédiatrie Néphrologie Cardiologie
: À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
myélogrammes ont été réalisés chez des patients
hospitalisés dans différents services, principalement au service de médecine interne avec un taux
ont été réalisés chez des patients non
Répartition des patients selon les services:
2
Cardiologie Réanimation
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies
4444.... IndicationIndicationIndicationIndication ::::
Les perturbations de l’hémogramme ont constitué la première indication du
myélogramme, soit dans 53% des cas, suivies des
syndrome osseux (17% des cas), puis des splénomégalies en troisième position (figure
Figure Figure Figure Figure 8888
5555.... Réparation des résultats selon les indicationsRéparation des résultats selon les indicationsRéparation des résultats selon les indicationsRéparation des résultats selon les indications
5.1 Douleurs osseuses +
Le myélogramme des 17 patients présentant un syndrome osseux avec suspicion de
gammapathie, a révélé : un
chronique chez un patient. Les quatre myélogrammes restants étaient normaux. (tableau
Tableau Tableau Tableau Tableau
chez les patients présentant des douleurs osseuses avec gammapathie.
Résultats de MyélogrammeRésultats de MyélogrammeRésultats de MyélogrammeRésultats de Myélogramme
Myélome multiple
Myélogramme sans anomalies
LLC
effets medicamenteuse
Syndrome Infammatoire
Plasmocytome Lungual
Neurobehcet + ostéocondensation
Néphropathie
Anomalies de l'hémogramme
Gammapathie et Syndrome osseux
Splénomegalie
ischemie distale des orteil
AVC + remplacement valvulaire
thrombose de la veine porte
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 22226 6 6 6 ----
Les perturbations de l’hémogramme ont constitué la première indication du
myélogramme, soit dans 53% des cas, suivies des gammapathie révélées principalement par un
syndrome osseux (17% des cas), puis des splénomégalies en troisième position (figure
: Répartition des patients selon les indications
Réparation des résultats selon les indicationsRéparation des résultats selon les indicationsRéparation des résultats selon les indicationsRéparation des résultats selon les indications ::::
Douleurs osseuses + gammapathie :
Le myélogramme des 17 patients présentant un syndrome osseux avec suspicion de
myélome multiple chez 12 patients, une leucémie lymphoïde
chronique chez un patient. Les quatre myélogrammes restants étaient normaux. (tableau
Tableau Tableau Tableau Tableau IIIIVVVV : : : : Résultats du myélogramme
les patients présentant des douleurs osseuses avec gammapathie.
Résultats de MyélogrammeRésultats de MyélogrammeRésultats de MyélogrammeRésultats de Myélogramme Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas
Myélogramme sans anomalies
4
1
1
1
6
17
13
1
2
1
0 10 20 30 40
effets medicamenteuse
Syndrome Infammatoire
Plasmocytome Lungual
Neurobehcet + ostéocondensation
Néphropathie
Anomalies de l'hémogramme
Gammapathie et Syndrome osseux
Splénomegalie
ischemie distale des orteil
AVC + remplacement valvulaire
thrombose de la veine porte
: À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
Les perturbations de l’hémogramme ont constitué la première indication du
révélées principalement par un
syndrome osseux (17% des cas), puis des splénomégalies en troisième position (figure 8).
: Répartition des patients selon les indications
Le myélogramme des 17 patients présentant un syndrome osseux avec suspicion de
myélome multiple chez 12 patients, une leucémie lymphoïde
chronique chez un patient. Les quatre myélogrammes restants étaient normaux. (tableau IV).
les patients présentant des douleurs osseuses avec gammapathie.
Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas
12
04
01
53
50 60
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 27 27 27 27 ----
5.2 Splénomégalie
Dans la majorité des cas, la splénomégalie était associée à d’autres signes cliniques et
biologiques.
Le myélogramme avait objectivé différentes pathologies (tableau V):
Trois mégaloblastoses médullaires, 4 cas de moelle réactionnelle, chez des patients
présentant respectivement : une anémie hypochrome microcytaire, une pancytopénie, un
syndrome d’activation macrophagique et une splénomégalie isolée.
Une leucémie lymphoïde chronique dans un tableau clinique fait de SPM associée à une
ascite lymphocytaire. Et un syndrome d’insuffisance médullaire. Le myélogramme était normal
dans un seul cas.
Tableau VTableau VTableau VTableau V : : : : répartition des résultats du myélogramme dans le cadre d’une splénomégalie....
Résultats de MyélogrammeRésultats de MyélogrammeRésultats de MyélogrammeRésultats de Myélogramme Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas
Moelle réactionnelle 04
Mégaloblastose médullaire 01
Mégaloblastose médullaire 01
Mégaloblastose médullaire 01
LLC b 01
C lymphomateuse anormale 01
Moelle sans anomalies 01
LAL1 01
Moelle sans anomalies 01
Moelle sans anomalies 01
5.3 Prise Médicamenteuse :
Un myélogramme a été réalisé chez :
• Deux patients présentant une polyarthrite rhumatoïde sous métothrexate, après la
constatation d’une pancytopénie à l’hémogramme effectué dans le cadre d’un suivi.
Il était normal dans un cas et a révélé une mégaloblastose dans l’autre cas.
• Deux patients diabétiques sous sulfamide ayant présenté une thrombopénie,
découverte lors d’une NFS demandé dans le cadre d’un bilan de surveillance, le
myélogramme n’a pas objectivé d’anomalies (tableau VI)
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 28 28 28 28 ----
Tableau VITableau VITableau VITableau VI : : : : résultats de myélogramme dans le cadre de perturbation de l’hémogramme
suite à une prise médicamenteuse.
Clinique et biologieClinique et biologieClinique et biologieClinique et biologie MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de
cascascascas
PR sous métothrexate, Moelle sans anomalies
02 Mégaloblastose médullaire
Diabétique sous sulfamide Moelle sans anomalies 02
5.4 Néphropathies :
Six myélogrammes ont été réalisés dans le cadre d’un bilan de néphropathie. Une
plasmocytose médullaire a été retrouvée dans trois cas, une LMC dans un cas et une moelle
dystrophique chez un patient avec IRC et une pancytopénie.
L’étude de la moelle était normale, chez un patient ayant une IRC stade VI avec
pancytopénie (tableau VIII).
Tableau VIIITableau VIIITableau VIIITableau VIII : : : : résultats du myélogramme dans le cadre de néphropathie
Clinique et paracliniqueClinique et paracliniqueClinique et paracliniqueClinique et paraclinique MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas
Néphropathie tubulo-interstitielle plasmocytose 01
IR+douleurs osseuses, ANN LMC 01
IR stade VI+pancytopénie Moelle sans anomalies 01
IR+ bicytopénie+ déminéralisation Plasmocytose 01
IR+hyperprotidémie plasmocytose 01
IRC+pancytopénie Moelle dystrophique 01
5.5 Anomalies de l’hémogramme :
a. Répartition des résultats de la numération formule sanguine :
D’après l'analyse de nos hémogrammes, nous avons constaté ce qui suit:
• 20 hémogrammes normaux
• 80 hémogrammes révélant une anomalie : dont 53 réalisés dans le cadre d’une
pathologie spécifique, et 27 dans le cadre d’un bilan général.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies
Les perturbations de la numération formule sanguine
suit : une anémie macrocytaire dans 19% des cas, une thrombopénie dan
normochrome normocytaire dans 14% des cas, une bicytopénie et une pancytopénie dans
respectivement 12% et 11% des cas.la numération formule sanguine
cas (tableau VII).
Tableau Tableau Tableau Tableau VIVIVIVIIIII : : : : Répartition
la nla nla nla numération formule sanguineumération formule sanguineumération formule sanguineumération formule sanguine
Normal
ANN
Thrombopénie
A.macrocytaire
A.microcytaire
Bicytopénie
Pancytopénie
Hyperleucocytose
b. Répartition des résultats de frottis
L’étude du frottis sanguin a révélé dans 55% des cas des anomalies nécessitant plus
d’exploration, notamment le myélogramme ou autre alors que le frottis était normal dans 45%
des cas (figure 9).
Figure Figure Figure Figure 9999
55%
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 29 29 29 29 ----
Les perturbations de la numération formule sanguine recensées sont réparties comme
: une anémie macrocytaire dans 19% des cas, une thrombopénie dan
taire dans 14% des cas, une bicytopénie et une pancytopénie dans
respectivement 12% et 11% des cas.la numération formule sanguine était no
Répartition des résultats de la numération formule sanguine
umération formule sanguineumération formule sanguineumération formule sanguineumération formule sanguine Nombre des cas (%)Nombre des cas (%)Nombre des cas (%)Nombre des cas (%)
Répartition des résultats de frottis :
L’étude du frottis sanguin a révélé dans 55% des cas des anomalies nécessitant plus
d’exploration, notamment le myélogramme ou autre alors que le frottis était normal dans 45%
9999 : Répartition des résultats de frottis sanguin
45%
0%
Normal
anomalies Nécessitante
plus d’exploration
: À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
recensées sont réparties comme
: une anémie macrocytaire dans 19% des cas, une thrombopénie dans 8% des cas, anémie
taire dans 14% des cas, une bicytopénie et une pancytopénie dans
était normal dans 20% des
des résultats de la numération formule sanguine
Nombre des cas (%)Nombre des cas (%)Nombre des cas (%)Nombre des cas (%)
20
14
8
19
5
12
11
11
L’étude du frottis sanguin a révélé dans 55% des cas des anomalies nécessitant plus
d’exploration, notamment le myélogramme ou autre alors que le frottis était normal dans 45%
: Répartition des résultats de frottis sanguin
anomalies Nécessitante
plus d’exploration
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 30 30 30 30 ----
c. Les résultats pour anomalies de l’hémogramme (tableau IX) :
c-1 Anémie Macrocytaire :
Parmi les 19 anémies macrocytaires retrouvées dans les hémogrammes réalisés, 16 ont
une mégaloblastose au myélogramme.
Dans les autres cas, nous avons retrouvé une LAM7 , et deux érythroblastoses
dystrophiques (tableau IX).
Tableau Tableau Tableau Tableau IXIXIXIX : résultats du myélogramme dans le cas des anémies macrocytaires.
Résultats de myélogrammeRésultats de myélogrammeRésultats de myélogrammeRésultats de myélogramme Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas
Mégaloblastose médullaire 16
Erythroblastose + dystrophie 02
LAM7 01
c-2 Thrombopénie :
Une thrombopénie était présente chez 8 patients. La majorité des myélogrammes faits
dans ce cadre se sont avérés normaux (05 cas). Un seul myélogramme a mis en évidence une
thrombopénie centrale, et deux myélogrammes ont révélé une moelle réactionnelle, chez deux
patients présentant un purpura thrombotique (tableau X).
Un patient était comateux et a présenté une thrombopénie et une hyperleucocytose et
chez qui le myélogramme a objective une leucémie aigüe myéloïde
Tableau Tableau Tableau Tableau XXXX : : : : résultats du myélogramme dans l’exploration d’une thrombopénie
cliniquecliniquecliniqueclinique Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme
Thrombopénie 05 Moelle sans anomalies
01 Thrombopénie centrale
PTI + anisocytose 02 Moelle réactionnelle
c-3 Pancytopénie :
Quatre myélogrammes ont été réalisés chez des patients présentant une pancytopénie :
Trois avaient un syndrome tumoral associé, et leurs myélogrammes ont montré une leucémie
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 31 31 31 31 ----
aigue myéloïde ; Un cas de mégaloblastes. Le quatrième myélogramme a montré une
plasmocytose dystrophique (tableau XI).
c-4 Anémie Hypochrome Microcytaire :
Pour les deux cas d’anémie hypochrome microcytaire, le myélogramme a montré une
érythroblastopénie dans un cas et une moelle réactionnelle dans l’autre cas(tableau XII).
c-5 ANN:
Dans les trois cas d’ANN, nous avons relevé : une moelle réactionnelle dans deux cas et
un aspect faisant suspecter un syndrome d’activation macrophagique dans un cas.
c-6 Bicytopénie :
Concernant les 4 cas de bicytopénie, le myélogramme a objectivé : une moelle carentielle
et trois moelles réactionnelles.
c-7 Hyperéosinophilie :
Pour les trois cas d’hyperéosinophilie, la moelle était réactionnelle dans deux cas
et comprenant des cellules vacuolaires faisant suspecter une maladie de surchage sans juger de
son origine.
c-8 Hyperleucocytose :
Les trois cas d’ hyperleucocytose majeur présentaient une leucémie myéloïde Chronique
au myélogramme.
Tableau XTableau XTableau XTableau XIIII : : : : résultats du myélogramme pour les patients présentant une pancytopenie
MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme Nombre de casNombre de casNombre de casNombre de cas
Leucemie aigue myeloide 04
Plasmocytes dystrophiques 01
Megaloblastose medullaire 01
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 32 32 32 32 ----
Tableau XITableau XITableau XITableau XIIIII : : : : résultats du myélogramme dans les perturbations de l’hémogramme
HémogrammeHémogrammeHémogrammeHémogramme MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme Nombre Nombre Nombre Nombre
de casde casde casde cas
Anémie hypochrome microcytaire Eryhtroplastopénie carentielle 01
Anémie hypochrome microcytaire Moelle réactionnelle 01
ANN Suspicion Sd d’activation
macrophagique
01
ANN Moelle réactionnelle 02
Bicytopénie Moelle réactionnelle 03
Bicytopénie Moelle carentielle non étiquetée 01
Hyperéosinophilie Moelle réactionnelle
Maladie de surcharge (C vacuolaire)
02
01
Coma, ANN, thrombopénie,
hyperleucocytose
LAM3 01
Hyperleucocytose neutrophile LMC 03
5.6 Suspicion des Leucémies :
Le myélogramme a été réalisé chez 7 patients pour suspicion de leucémie. Il a permis de
diagnostiquer 4 cas de LAM, deux cas de LLC et un cas de syndrome de moelle dystrophique
(tableau XIII).
Tableau XIITableau XIITableau XIITableau XIIIIII : : : : résultats du myélogramme devant la suspicion de leucémie....
Nombre Nombre Nombre Nombre
de casde casde casde cas Clinique et paracliniqueClinique et paracliniqueClinique et paracliniqueClinique et paraclinique Frottis SanguinFrottis SanguinFrottis SanguinFrottis Sanguin MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme
01 Bicytopénie, pneumopathie chroniques > 50% de blastes LAM
01 Sd hémorragique+ sd tumorale >20% de blastes LAM3
03 Pancytopénie Erythroblastose LAM6
01 Sd infectieux + bicytopénie >85% des blastes LAM
01 Lombalgies, sd inflammatoire,
bicytopénie
lymphocytose LLC
01 ANN, B12 effondrée eythroblastose SMD
01 ANN > 70% de C
lymphocytaires
LLC
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 33 33 33 33 ----
5.7 Autres Indications :
Le myélogramme a été demandé chez des patients présentant différents tableaux
cliniques atypiques. Il a montré (tableau IVX) :
Une moelle réactionnelle chez deux patients : un patient qui avait une suspicion de
lymphome, et un cas d’AVC, 2 plasmocytoses modérées, une dans le cadre d’une thrombose de
la veine porte et l’autre dans un tableau de neurobehçet avec ostéocondensations diffuses. Elle
était normale dans le cadre d’une plasmocytose linguale.
Tableau Tableau Tableau Tableau IVXIVXIVXIVX: : : : résultats du myélogramme devant des tableaux cliniques divers
Nombre Nombre Nombre Nombre
de casde casde casde cas Clinique et paracliniqueClinique et paracliniqueClinique et paracliniqueClinique et paraclinique MyélogrammeMyélogrammeMyélogrammeMyélogramme
01 plasmocytose linguale Moelle sans anomalies
01 Thrombose de la veine porte Plasmocytose modéré dystrophique
01 Neurobehçet ostéocondensation diffuse Plasmocytose modéré
01 AVC + remplacement valvulaire Moelle réactionnelle
01 Suspicion de lymphome Moelle réactionnelle
01 Sd inflammatoire, AEG, Fièvre prolonge. Moelle sans anomalies
6666.... Erreur techniqueErreur techniqueErreur techniqueErreur technique ::::
6.1 Moelle diluée :
Le myélogramme était impossible à interpréter dans 5 cas, dans lesquels le prélèvement
était dilué.
Au totalAu totalAu totalAu total : : : :
L’étude du myélogramme a permis de faire le diagnostic de 19 mégaloblastose, 17 cas de
maladie de Kahler.
La leucémie aigue myéloblastique a été retrouvée chez 6 patients suivie de la leucémie
lymphoïde chronique chez 4 patients, vient par la suite la leucémie myéloïde chronique chez 3
cas, alors que Leucémie aiguë lymphoblastique n’a été retrouvée que dans un seul cas.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 34 34 34 34 ----
Le myélogramme était normal dans 19% cas. Il a objectivé une moelle réactionnelle dans
15% des cas. Il était ininterprétable dans 5% des cas (tableau VX).
Tableau Tableau Tableau Tableau VXVXVXVX : : : : résultats global des myélogrammes
DonnéesDonnéesDonnéesDonnées Nombre de cas (%)Nombre de cas (%)Nombre de cas (%)Nombre de cas (%)
Moelle Sans Anomalies 19
Mégaloblastes 19
Maladie de Kahler 17
Moelle Réactionnelle 15
Leucémie aiguë myéloblastique 9
Moelle diluée, impossible à interprété 5
Autre données 4
Leucémie lymphoïde chronique 4
Leucémie myéloïde chronique 4
Anémie Carentielle 2
Thrombocytémie essentielle 1
Leucémie aiguë lymphoblastique 1
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 35 35 35 35 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 36 36 36 36 ----
I. EPIDEMIOLOGIE :
1111.... FréquenceFréquenceFréquenceFréquence
Comparé à l’hémogramme, le myélogramme est un examen relativement peu utilisé ceci
est du à la rapidité et la facilité de réalisation de l’hémogramme qui est un examen qui est
devenu désormais automatisé. Le myélogramme est en plus un examen ayant des indications
peu nombreuses et nécessite un plateau technique en comparaison avec l’hémogramme [12].
Selon OUATTARA S. et al, la cadence de cet examen au CHU de Treichville est de 275
myélogrammes par an [13].
Dans notre étude cette prévalence est de 33 myélogramme /an.
2222.... AgeAgeAgeAge ::::
L’âge moyen de nos patients était de 50 ans, alors que l’étude de S. OUATTARA et al.
atteste un âge moyen plus jeune, (36 ans) [13]. Ceci est expliqué par le faible pourcentage de la
population pédiatrique dans notre série, qui est de 5%. Les enfants ont représenté 14% de la
série de S. OUATTARA et al. [13].
La majorité des myélogrammes, réalisés pour les pathologies pédiatriques dans notre
série, sont faits à l’hôpital mère-enfant du CHU Med VI de Marrakech (figure10).
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies
Figure Figure Figure Figure 10101010 :::: répartition d
3333.... SexeSexeSexeSexe ::::
Notre série et celle de S. OUATTARA s’accordent sur la prédominance féminine avec des
sex-ratios très rapprochés qui sont de l’ordre de 1,07 pour S. OUATTARA
notre série.
4444.... ServicesServicesServicesServices ::::
47% des demandes de myélogramme
dans notre formation. 44% de ces demandes proviennent du service de Médecine Interne de
l’hôpital militaire, qui est un
Médecine Interne ; Le reste des demandes provient d’autres services
Réanimation ; Cardiologie ; Néphrologie
reçues de l’hôpital pédiatrique de CHU
médecine interne, et des malades externes avec des pourcentages proches de ceux de notre
série[13] .
<
notre serie
OUTTARA
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 37 37 37 37 ----
répartition des patients selon l’âge (notre série et celle d’
t celle de S. OUATTARA s’accordent sur la prédominance féminine avec des
ratios très rapprochés qui sont de l’ordre de 1,07 pour S. OUATTARA
47% des demandes de myélogramme étaient réalisé chez des patients non hospitalisés
44% de ces demandes proviennent du service de Médecine Interne de
l’hôpital militaire, qui est un service accueillant à la fois de patients de Gastrologie,
; Le reste des demandes provient d’autres services
; Néphrologie et Pédiatrie. Chez OUTTARA 14%
atrique de CHU, le reste provenait du service d'hématologie, de la
médecine interne, et des malades externes avec des pourcentages proches de ceux de notre
< 18 ans entre 19-60
5 71
10 80
Age
: À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
celle d’Ouattara)
t celle de S. OUATTARA s’accordent sur la prédominance féminine avec des
ratios très rapprochés qui sont de l’ordre de 1,07 pour S. OUATTARA [13] et 1,17 dans
des patients non hospitalisés
44% de ces demandes proviennent du service de Médecine Interne de
de patients de Gastrologie, et de
; Le reste des demandes provient d’autres services : Hématologie ;
14% des demandes ont été
, le reste provenait du service d'hématologie, de la
médecine interne, et des malades externes avec des pourcentages proches de ceux de notre
> 61
24
10
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 38 38 38 38 ----
IIIIIIII.... Technique :Technique :Technique :Technique :
Les ponctions ont été réalisées par des médecins au lit du malade. Le siège du
prélèvement était variable : le sternum pour les adultes et épines iliaques antéro supérieure et
postéro-supérieure pour les enfants.
Les ponctions ont été réalisées par le trocart de Mallarmé, dont il existe plusieurs tailles
selon l’âge et le degré d’obésité du malade.
Des frottis minces ont été réalisés sur lames porte-objets, les frottis ont été colorés au
May Grunwald Giemsa, les autres était conservés pour d’autres colorations cytochimiques
éventuelles. Nous avons effectué la lecture au microscope optique au faible (x 10) et fort (x 100)
grossissements.
III. Les indications :
Nous avons répertorié 11 principales indications du myélogramme dans notre étude. La
fréquence de ces indications est indiquée dans le graphique ci-dessous (figure11).
Figure Figure Figure Figure 11111111 :::: les principales indications du myélogramme dans notre série et chez Outtara.
4
1
1
6
53
17
13
2
0
0
5
70
25
0 20 40 60 80
effets medicamenteuse
Syndrome Infammatoire
Plasmocytome Lingual
Néphropathie
Anomalies de l'hémogramme
Gammapathie et Syndrome …
Splénomegalie
AVC + remplacement valvulaire
bilans d'extension
Outtara
notre serie
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 39 39 39 39 ----
Les anomalies de l’hémogramme ont représenté la 1ère indication du myélogramme dans
notre série.
Nous décrivons les anomalies de l’hémogramme par ordre de fréquence
Les anémies macrocytaires ;les thrombopénies Les anémies Normochrome
normocytaire Les bicytopénies Les pancytopénies ;Les hyperleucocytoses.et les
hyperéosinophilie massives.
Les études de HUGARD et al.[14] et de S. OUATTARA [13] ont aboutit à des
résultats semblables, concernant la fréquence des anomalies de l’hémogramme avec la
prédominance des pancytopénie dans leurs séries.
En dehors des perturbations de l’hémogramme, notre série a montré une diversité des
indications : 17% des myélogrammes ont été justifiés par la présence de syndrome osseux avec
des gammapathies l’électrophorèse des protéine sériques dans le cadre de suspicion de maladie
de Kahler ;1 cas présente une plasmocytose linguale, adressé pour recherche de plasmocytose
médullaire avec un résultat négatif ;13% des demandes concernaient des splénomégalies,
associées ou non à des anomalies de l’hémogramme sans orientation étiologique ;Les
néphropathies étaient présentes chez 6% de nos malades, également dans le cadre de suspicion
de maladie de Kahler dans le cadre des effets secondaires des médicaments ; le myélogramme a
été demandé chez 4 de nos patients : 2 diabétiques sous ADO et 2 cas sous methotrexate. Le
myélogramme a été demandé devant la découverte de thrombopénie dans le bilan de
surveillance ;2% des cas concernait des cas d’AVC associé à une anémie normochrome
normocytaire régénérative ;1 cas atteint de Neuro-Behçet, associée à une ostéocondensation
dans le cadre de suspicion de maladie de Kahler ;1 cas de suspicion de syndrome
myélodysplasique devant une thrombose de la veine porte sans étiologie déterminée.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 40 40 40 40 ----
IV. Les pathologies :
1111.... MegaloblastosMegaloblastosMegaloblastosMegaloblastose me me me mééééduldulduldulllllaire :aire :aire :aire :
L’hémogramme représente un élément essentiel dans le diagnostic des anémies. Le
frottis sanguin permet l’orientation étiologique. Mais ce sont les dosages vitaminiques et La
recherche d’Anticorps sériques anti-facteur intrinsèque ,en cas de suspicion de la maladie de
Biermer, qui permettent la certitude diagnostic. Le myélogramme quant à lui, représente un
complément au diagnostic [15].
Dans notre série nous avons 19 cas de mégaloblastose médullaire ; les indications étaient
réaparties entre les anémies macrocytaire à l’hémogramme et les anisocytoses et
la poïkilocytose au frottis sanguin (15 cas ) et 3 cas d’anémie normochrome
normocytaire associée ou non à d’autre symptômes cliniques comme l’altération de l’état
général ou des arthralgies sans signes spécifiques .
Les anémies carentielles ont représenté 34,84% des pathologies retrouvées chez S.
OUATTARA et al.[13].
L’aspect du myélogramme est caractérisé par : un asynchronisme de maturation nucléo-
cytoplasmique dans toutes les lignées avec prédominance sur les érythroblastes [16].
Le prélèvement montre une moelle très riche, contrastant avec la pancytopénie
périphérique signe d’insuffisance médullaire qualitative.
La moelle est « bleue » (figure 12) au faible grossissement, du fait d’un excès de cellules
immatures érythroblastiques basophiles (figure13) et un nombre diminué de cellules plus
matures (retard de division cellulaire) [16].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 41 41 41 41 ----
Figure Figure Figure Figure 12121212 :::: La moelle est bleue au faible grossissement ×20 et au forts grossissement ×40
Le taux des érythroblastes est augmenté, représentant plus de 25% des cellules nucléées.
Il existe le plus souvent des érythroblastes de morphologie normale accompagnant les
mégaloblastes[17], caractérisées par leur grande taille (25 à 27 �), un cytoplasme abondant
contrastant avec un retard de maturation (lieu de synthèse de l’hémoglobine). Le noyau est de
grande taille avec une chromatine fine, dispersée en petits points (aspect perlé), Il existe aussi
des anomalies de l’expulsion du noyau avec des érythroblastes acidophiles comportant des
noyaux fragmentés, anneaux de Cabot et corps de Jolly. On voit souvent des images de division
des érythroblastes [18].
Figure Figure Figure Figure 13131313 :::: promégaloblastes et mégaloblastes basophile
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 42 42 42 42 ----
La coloration de Perls (non indispensable mais souvent demandée dans le cadre du
diagnostic différentiel avec les SMD) montre une augmentation des sidéroblastes type 1 et 2,
alors que les sidéroblastes en couronne sont rares (< 5%) [15].
Les mégacaryocytes sont de grande taille et présentent des noyaux volontiers polylobés.
Les cellules de la lignée granuleuse sont de grande taille avec une chromatine lâche et peu
mottée accentuée au niveau des métamyélocytes.
Le myélogramme se normalise rapidement après traitement et doit donc être pratiqué
avant tout traitement par la vitamine B12 [16].
Il permet d’affirmer le diagnostic de mégaloblastose médullaire sans en préciser ni
l’origine (déficit en B12 ou en folate) ni le mécanisme[16].
Nous ne disposons pas d'informations indiquant si Les dosages vitaminiques
correspondants (Acide folique et vitamine B12) ont été effectués ou non, le diagnostic de carence
n’a donc pas été posé de façon formelle.
2222.... Myelome multiple:Myelome multiple:Myelome multiple:Myelome multiple:
Le myélome multiple (MM) ou maladie de Kahler est une prolifération maligne d’un clone
plasmocytaire produisant de manière inadaptée et exagérée une immunoglobuline ou l’un de ses
fragments [20].
L’incidence du myélome augmente avec l’âge et il atteint le plus souvent le sujet âgé.
Ainsi, Il est extrêmement rare dans la population âgée de moins de 40 ans [21,22]. Les
manifestations osseuses (douleurs, fractures pathologiques) dominent fréquemment le tableau
clinique [21]. L’incidence est de 4 cas pour 100000 habitants/an [19]. Le myélome multiple
représente 1% de l’ensemble des maladies malignes et 10 -15% des hémopathies en France [23].
Selon une estimation de la société américaine de cancérologie, près de 12000 nouveaux cas de
MM sont observés et environ 9000 décès imputables à cette affection se produisent chaque
année aux états unis [24].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 43 43 43 43 ----
En France on trouve 3600 nouveaux cas et 2300 décès qui se produisent chaque année
[22]. Sa prévalence annuelle est de 3,05 chez S. OUATTARA et al. [25]. Nous avons rapporté 17
cas (soit 17%) dans notre série.
Les indications du myélogramme ont été dominées par le syndrome osseux avec
gammapathie chez 11 cas, 3 cas sont arrivés au stade d’insuffisance rénale, 1 cas s’est présenté
pour une thrombose veineuse de la veine porte, 1 cas s’est présenté dans un tableau de
neurobehçet avec une ostéocondensation et le dernier cas a été adressé pour une pancytopénie.
Pour établir le diagnostic de myélome multiple, trois critères sont nécessaires :
La mise en évidence d’une prolifération plasmocytaire médullaire supérieure à 10% de
cellules nucléés médullaires et/ou un plasmocytome histologiquement prouvé;
La mise en évidence d’une immunoglobuline monoclonale sérique (IgG : 30g/L ; IgA : 20
g/L) et/ou de chaines légères libres urinaires (responsables d’une protéinurie bens johns 1g/24
heures).
Ces anomalies biologiques sont associées ou non à l’existence de lésions osseuses
ostéolytiques, une hypercalcémie, une insuffisance rénale ou une anémie [19]. Le myélogramme
a mis en évidence dans les cas typiques une infiltration plasmocytaire anormale (Figure14) [20].
Quantitativement elle est significative quand la plasmocytose est supérieure à 30% des cellules
nucléés médullaires, et qualitativement : le plasmocyte myélomateux est souvent dysmorphique.
Le plasmocyte tumoral est relativement volumineux (15-20 �m), voire très volumineux. La
chromatine n’est pas aussi grande que dans le plasmocyte normal (figure 14).
Les principales manifestations du myélome résultent de l’accumulation de plasmocytes
malins au niveau de la moelle osseuse [26], pouvant entraîner la production et la sécrétion d’une
protéine monoclonale dans le sang et/ou les urines, des lésions de l’os environnant la cavité
médullaire, une insuffisance médullaire avec anémie et/ou leucopénie et thrombopénie, une
immunodépression avec inhibition de la production des immunoglobulines normales et une
sensibilité accrue aux infections [21].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 44 44 44 44 ----
Il existe une importante variabilité de la morphologie des plasmocytes tumoraux mais on
note toujours un asynchronisme de maturation nucléo-cytoplasmique. Il peut exister un taux
élevé de plasmoblastes parfois binucléés. La présence de corps de Russell intracytoplasmique
traduit la sécrétion d’immunoglobulines.
Figure Figure Figure Figure 14141414 ::::l’infiltration plasmocytaire dystrophique vue au faible (A : x 10) et grossissement (B :
x 40)
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 45 45 45 45 ----
En cas d’infiltration plasmocytaire < 30% ou de lésions cytologiques minimes, la biopsie
médullaire est indiquée du fait du caractère focal de la prolifération [20]. Mais dans notre série le
myélogramme était suffisant pour rapporter le diagnostic.
3.1 Les leucémies aigue myéloïde :
La leucémie aiguë myéloblastique ou leucémie myéloïde aiguë (LAM) est un
envahissement médullaire par des cellules immatures de la lignée myéloide. Elle est due à un
blocage de maturation (hyatus leucemicus) des globules blancs dans la moelle osseuse, qui va
être responsable d'une insuffisance médullaire par écrasement des lignées normales [21].
Le caractère aigu de la leucémie est défini par le potentiel évolutif rapide (en quelques
semaines) des symptômes et signes biologiques de la maladie et le caractère rapidement létal
des troubles viscéraux engendrés, ceci en l’absence d’un traitement efficace0 [21].
L’incidence des LAM est élevée chez l'adulte mais elles existent aussi chez l’enfant : les
LAM représentent 80% d es leucémies aiguës (LA) de l’adulte et 20% des LA de l‘enfant [22].
L’âge médian de survenue est de 65 ans. L’incidence des LAM augmente avec l’âge,
surtout après 40 ans [21].
S. OUATTARA et al., ont rapporté 9 cas par an de leucémie aigue, qu’elles soient
lymphoblastique ou myéloblastique [13]. Dans notre étude nous avons noté 6 cas de LAM.
Les critères diagnostiques des leucémies myéloïdes aigües sont cliniques et
paracliniques . Le tableau clinique révélateur est variable, souvent d’apparition brutale, il peut
associer de façon variable : un syndrome d’insuffisance médullaire, un syndrome tumoral lié à
une infiltration tumorale tissulaire [22], celui-ci peut se manifester par : une hypertrophie des
organes hématopoïétiques avec adénopathies superficielles, hépatomégalie, splénomégalie ; des
lésions cutanées telles nodules ou placards fermes enchâssés dans le derme, indolores ; une
hypertrophie gingivale très évocatrice de leucémie aiguë promyélocytaire ; une atteinte osseuse
qui reste peu fréquente ; plus rarement, mais pouvant constituer un piège diagnostique, une
tumeur localisée (chlorome) de siège variable dont la nature myéloblastique ne peut être
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 46 46 46 46 ----
affirmée que par une analyse anatomopathologique ; un syndrome de leucostase correspondant
à des formes de LA très hyperleucocytaires et à temps de doublement très rapide ; un syndrome
de lyse tumorale avec son cortège métabolique et rénal dans les formes de leucémies aiguës à
prolifération rapide ; un syndrome de défibrination ; un syndrome d’hyperviscosité dans les
grandes hyperleucocytoses blastiques[23]. Les signes d’insuffisance médullaire sont plus
fréquents et associent à des degrés divers : un syndrome anémique avec pâleur, dyspnée,
tachycardie ; un syndrome infectieux dont le tableau est lié à la neutropénie souvent inférieure à
500/ �l, Il s’agit souvent d’angine ulcéro-nécrotique résistante au traitement ou d’une fièvre en
rapport avec une infection cliniquement ou bactériologiquement documentée ou une fièvre
d’origine indéterminée,il peut également s’agir d’une infection localisée (pneumopathie) ou
d’une septicémie avec un tableau de choc septique ;un syndrome hémorragique avec
hémorragies cutanées (pétéchies, hématomes), muqueuses (gingivorragies, épistaxis)
particulières par leur caractère spontané ou déclenché par un traumatisme minime. L’existence
de vastes hématomes ou de saignements prolongés aux points de piqûre doit faire évoquer une
coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) [24].
Les bilans biologiques nécessaires pour le diagnostic sont : l’hémogramme qui est
toujours anormal. Il permet très souvent d’évoquer d’emblée le diagnostic de leucémie aiguë
myéloïde devant l’existence de blastes granuleux sur la formule leucocytaire. La leucocytose qui
en résulte est variable selon la variabilité la blastose. Il existe des formes pancytopéniques ou
hyperleucocytaires. L’absence de blastose circulante n’élimine pas le diagnostic de LAM.
Certains blastes leucémiques peuvent échapper aux compteurs automatiques. C’est la
raison pour laquelle la présence d’une cytopénie doit toujours entraîner une lecture cytologique
(à l’œil) de la formule leucocytaire [22]. Le Myélogramme est l’examen clé du diagnostic et de la
classification (figure 16). Il doit associer des études cytologique, immunophénotypique,
cytogénétique et de biologie moléculaire. Il permet de confirmer le diagnostic de leucémie aiguë
en montrant une moelle riche avec diminution voire disparition des lignées hématopoïétiques
normales, la présence de cellules blastiques par définition > à 30% ; et de préciser la nature
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 47 47 47 47 ----
myéloblastique de la prolifération et son type selon la classification internationale FAB (franco-
américano-britannique) [22].
Classification FAB French-American-British, 1976 [25] :
LAM 0 : indifférenciée
LAM 1 : myéloblastique sans différenciation,
LAM 2 : myéloblastique avec différenciation,
LAM 3 : promyélocytaire, ( figure 16 A, B)
LAM 4 : myélomonocytaire,
LAM 4Eo : myélomonocytaire avec éosinophilie,
LAM 5 : monoblastique (sans différenciation : M5a, avec différenciation : M5b),
LAM 6 : érythroblastique ou érythroleucémie (figure 16C),
LAM 7 : mégacaryoblastique (figure 16D).
Les circonstances indiquant le myélogramme dans notre série dans le cadre de la
leucémie aigue sont : 3 cas de blastémie à l’hémogramme ; 1 cas où le patient avait un coma
avec une anémie normochrome normocytaire et une thrombopénie ; 1 cas d’anémie macrocytaire.
Les cellules blastiques présentent dans la majorité des cas une différenciation myéloïde
reconnaissable par la présence de granulations cytoplasmiques azurophiles ou de corps d ’Auer
dans le cytoplasme des blastes (figure15). Dans certains cas, il existe une disposition en fagots
de corps d ’Auer dans les leucémies aiguës promyélocytaires de type LAM3 [23].
En l’absence de critère cytologique défini de différenciation myéloïde, une activité
myéloperoxydasique doit être recherchée. Positive, elle nécessite, plus de 5% des blastes pour
affirmer le diagnostic de LAM [21]. Il était classique de réaliser une coloration des estérases pour
distinguer les myéloblastes des monoblastes, mais cette classification cytochimique a été
remplacée par une analyse immunocytochimie des marqueurs de membrane [23].
En cas de myélofibrose intense, le myélogramme peut ne pas être contributif, et le
diagnostic est fait sur une BOM et/ou un frottis de BOM [21].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 48 48 48 48 ----
Figure 15Figure 15Figure 15Figure 15 :::: Blaste avec fagot de corps d’Auer
Le myélogramme permet de réaliser une classification cytologique des LAM en 8 groupes
cytologiques (LAM0 à LAM7). Cette analyse réalisée après coloration de May-Grünwald-Giemsa
des frottis et complétée par une étude cytochimique est utile en cas de diagnostic cytologique
difficile en permettant : d’affirmer le diagnostic de LAM par la présence de myélopéroxydase
dans le cytoplasme d’au moins 3% des cellules blastiques ; Et de confirmer la présence d’un
contingent monoblastique (LAM 4 ou LAM 5) par la positivité de la recherche d’estérases, inhibée
par le fluorure de sodium. De même l’augmentation du lysozyme sanguin et/ou urinaire
s’observe dans ces formes de LAM à contingent monoblastique. une analyse cytogénétique et
moléculaire des cellules blastiques afin de déterminer une véritable carte d’identité de la LAM est
souhaitable [22].
Dans notre série, Nous avons identifié 1 cas de LAM3, 1 cas de LAM6, et 1 cas de LAM7.
Les 6 autres cas n’ont pas été précisés.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 49 49 49 49 ----
A. LAM3 Blastes hypergranuleux et fagots
de corps d’Auer x 100
B. LAM3 variante Grands blastes
hypogranuleux à noyau bilobé x 100
C. LAM6 Mélange d’éléments
de maturation érythroblastique et
dysérythropoïétiques et de myéloblastes x100
D. LAM7 Blastes de petite taille,
cytoplasme basophile. Noyau à
chromatine denses1 micro MK, 1 MK
blaste et anisoplaquettose x100
Figure Figure Figure Figure 16161616 :::: différents aspects cytologique des leucémies aigues myéloïdes
L’étude histologique de la moëlle osseuse par biopsie ostéo médullaire (BOM) n’a aucune
indication dans le diagnostic en dehors de certaines formes dans lesquelles l’os est trop dur et la
moëlle inaspirable, témoignant en général d’une myélofibrose associée (LAM7) [25].
L’étude caryotypique est à présent indispensable, non seulement pour prouver la nature
clonale de la prolifération mais également et surtout pour fournir des indications pronostiques,
et enfin permettre de mettre en évidence des gènes impliqués dans la maladie. Certaines
anomalies cytogénétiques correspondent à des variétés cytologiques : t(15 ;17) dans les LAM3,
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 50 50 50 50 ----
t(8 ;21) dans les LAM2, inversion du 16 dans les LAM4 éosinophiles, t(9 ;11) dans les LAM4 et
M5, anomalies des chromosomes 5 et/ou 7 dans les LAM chimio-induites [26]. La biologie
moléculaire est en plein développement et sert surtout au suivi thérapeutique. Lorsqu’une
anomalie correspondant à un remaniement génétique a été mise en évidence au diagnostic
(translocation chromosomique impliquant des points de cassure clonés), il est possible de suivre
l’évolution du clone leucémique, notamment avec des techniques d’amplification génique par
PCR. Ces techniques permettent la mise en évidence d’un clone leucémique minoritaire non
détectable par les techniques cytologiques, cytogénétiques ou immunologiques. La PCR permet
en effet un seuil de détection de l’ordre d’une cellule leucémique au sein de 105 à 106 cellules
normales. La mise en évidence d’une maladie résiduelle minime, uniquement détectable par les
techniques de PCR, est considérée comme pouvant être corrélée au risque de récidive [27].
3333.... Leucémie Aigue LymphoblastiqueLeucémie Aigue LymphoblastiqueLeucémie Aigue LymphoblastiqueLeucémie Aigue Lymphoblastique
Une leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est définie par un envahissement de la moelle
osseuse par une population lymphoïde immature et monoclonale : les lymphoblastes
leucémiques [24]. Le caractère aigu de la leucémie est défini par le potentiel évolutif rapide (en
quelques semaines) des symptômes et signes biologiques de la maladie, et le caractère
rapidement létal des troubles viscéraux engendrés, ceci en l’absence d’un traitement efficace
[24]. La progéniture lymphoïde est : Soit de type B, et il s’agit donc d’une leucémie aiguë
lymphoblastique de la lignée B ; soit de type T, et on parle alors d’une leucémie aiguë
lymphoblastique de la lignée T. Elles représentent 75% des cas de leucémies de l'enfant. Environ
3 000 enfants aux Etats-Unis et 5 000 en Europe sont diagnostiqués chaque année avec une
LAL. Le pic d'incidence survient entre 2 et 5 ans [26]. Les LAL sont nettement plus
fréquentes chez l’enfant par rapport à l’adulte. Il existe cependant un second pic de fréquence
de LAL après 60 ans. Les LAL représentent 20% des leucémies aiguës (LA) de l’adulte et 80% des
LA de l’enfant [25].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 51 51 51 51 ----
Le tableau clinique révélateur est variable, souvent d’apparition brutale, il peut associer
de façon variable : un syndrome d’insuffisance médullaire, un syndrome tumoral lié à une
infiltration tumorale tissulaire, un syndrome de lyse tumorale avec son cortège métabolique et
rénal dans les formes de leucémies aiguës à prolifération rapide, un syndrome de défibrination,
et un syndrome d’hyperviscosité dans les grandes hyperleucocytoses blastiques. Le syndrome
tumoral peut être absent ou marqué par des douleurs osseuses, et/ou une atteinte tumorale
d’un tissu lymphoïde, et/ou une atteinte tumorale d’un tissu non lymphoïde. Les adénopathies
sont superficielles symétriques, fermes, indolores, mobiles, touchant toutes les aires mais en
particulier cervicales. les adénopathies profondes sont avant tout médiastinales, et mises en
évidence par une radiographie du thorax. Il s’agit d’une localisation thymique de la maladie
et/ou de localisations ganglionnaires du médiastin moyen ou antéro-supérieur. Un gros
médiastin peut entraîner un syndrome cave supérieur et une détresse respiratoire par
compression.
Les cellules tumorales sont capables d’induire spontanément des complications
métaboliques liées à la libération massive de produits de lyse cellulaire. Ces complications sont
regroupées sous le terme de syndrome de lyse tumorale qui comprend une hyperuricémie, une
hyperphosphorémie ou une hyperkaliémie.
Ces signes sont fréquemment aggravés par le traitement d’induction qui doit être
progressif dans les formes hyperleucocytaires de LAL > 50000/mm3 et surtout dans les formes
de LAL-T hyperleucocytaires où le début de traitement ne doit être fait que par une seule dose
de corticoïdes (0,5 mg/kg de méthylprednisolone).
La coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) est par excellence observée au
diagnostic dans la leucémie aiguë lymphoblastique de type Burkitt (LAL3), mais le risque de
CIVD existe dans toute LAL, quelque soit sa forme, surtout s’il s’agit d’une forme
hyperleucocytaire.
La présence de blastes sanguins peut être massive dépassant > 100 000/mm3. Seules les
formes très hyperleucocytaires de LAL (> 200 000/mm3) peuvent donner un syndrome de
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 52 52 52 52 ----
leucostase. Elle est souvent tardive dans les LAL car les cellules blastiques sont de petite taille.
Un tel envahissement sanguin blastique engendre des troubles de la microcirculation et de
perfusion tissulaire regroupés sous le terme de syndrome d’hyperviscosité ou de leucostase.
L’hémogramme est toujours anormal. Il permet très souvent d’évoquer d’emblée le
diagnostic de leucémie aiguë lymphoïde devant l’existence de blastes non granuleux
(lymphoblastes) sur la formule leucocytaire. La leucocytose est fonction de la blastémie. Il existe
des formes pancytopéniques ou hyperleucocytaires. L’absence de blastose circulante n’élimine
pas le diagnostic de LAL.
Le myélogramme confirme le diagnostic en montrant une infiltration médullaire par des
lymphoblastes > 20%. Les cellules blastiques sont non granuleuses, présentant une petite taille
et un rapport nucléo-cytoplasmique élevé (type L1), où les lymphoblastes ont un aspect plus
hétérogène avec présence de blastes de grande taille et nucléolés (figure 17). Les lignées
normales sont hypoplasiques ou absentes. La leucémie aiguë lymphoblastique de type Burkitt
(LAL3) est constituée de grands blastes à cytoplasme basophile vacuolaire.
Figure Figure Figure Figure 17171717 : : : : Aspect hétérogène avec présence de blastes de grande taille
dont certains sont nucléolés.
Le myélogramme permet de réaliser une classification cytologique des LAL en 3 groupes
cytologiques (LAL1 à LAL3) [27]. Cette classification morphologique des LAL est actuellement
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 53 53 53 53 ----
systématiquement complétée par une analyse immunocytochimique (la recherche de la
myéloperoxydase est positive dans plus de 5% des blastes), une analyse cytogénétique et
moléculaire des cellules blastiques afin de déterminer une véritable carte d’identité de la LAL
[27,28].
L’ Immunophénotypage : L’identification de protéines de surface des lymphocytes,
dénommée par les initiales CD (cluster de différenciation), et les marqueurs de prolifération
clonale. On distingue des marqueurs de la lignée T (CD 2, CD 3, CD 4, CD 5, CD 7, CD 8), des
marqueurs de la lignée B (CD 19, CD 20, CD 21, CD 21, CD 22, CD 23, CD 24, immunoglobulines
intra-cytoplasmiques, immunoglobulines de surface), des marqueurs de la lignée myéloïde ( CD
13, CD 14, CD 33), et des marqueurs de cellules médullaires indifférenciées ( CD 34, CD 10).
Environ 15 % des leucémies expriment des marqueurs T et 85 % des marqueurs B.
Deux types d’anomalies sont décrits au niveau du matériel génétique des clones malins.
D’une part , des transcrits de fusion correspondant à une fusion de 2 gènes situés sur 2
chromosomes différents, aboutissant parfois à une protéine dotée de fonction, le plus souvent
intéressant la régulation du cycle cellulaire. On décrit ainsi les transcrits BCR-ABL, MLL, TEL-AML
1, correspondant respectivement aux translocations t (9 ;22), t (4 ;11) t (12 ;21) . D’autre part,
au sein de clones de cellules lymphoïdes, il existe très fréquemment un réarrangement des
différents gènes codant pour les immonoglobines – lignée B, ou le récepteur T – lignée T. Il est
possible d’utiliser les techniques de biologie moléculaire soit comme aide au diagnostic, soit
pour mieux apprécier la diminution du nombre de cellules lors du traitement . Dans ce cas,
l’intérêt de ces techniques est d’augmenter la sensibilité de la détection des cellules clonales
résiduelles à des seuils proches de 1/10 000 cellules [28]. Cependant en routine, ces techniques
ne sont informatives que pour environ 70 % des patients.
Dans notre série on a eu 1 seul cas de LAL chez un nourrisson de 2 ans. Le tableau
clinique était typique fait d’un syndrome d’insuffisance médullaire, et le syndrome tumoral est
représenté par une splénomégalie. La NFS a montré une hyperleucocytose avec une
thrombopénie et anémie. Le frottis a mis en évidence plus de 80% de blastes. Le myélogramme a
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 54 54 54 54 ----
montré une infiltration médullaire par des lymphoblastes > 80%. Les cellules blastiques sont non
granuleuses, de petite taille avec un rapport nucléo-cytoplasmique élevé (type L1). Ce qui
concorde avec l’aspect décrit dans la littérature[29].
4444.... Leucémie myéloïde chroniqueLeucémie myéloïde chroniqueLeucémie myéloïde chroniqueLeucémie myéloïde chronique ::::
C'est un syndrome myéloprolifératif avec atteinte clonale de la cellule souche
hématopoïétique, responsable d’une expansion myéloïde. La LMC possède une anomalie
chromosomique acquise très caractéristique c’est la translocation t(9;22) [29].
La fréquence en France est d’environ 1 cas pour 100 000 individus [29]. La LMC Peut se
révéler à n'importe quel âge mais la moyenne d'âge au diagnostic est 50-60 ans, avec des rares
cas chez l’enfant. Les LMC représentent environ 15 à 20% de toutes les leucémies [30].
La maladie évolue en 2 temps, la première est appelée phase chronique; elle est
caractérisée par la présence de cellules différenciées de la lignée granuleuse, la deuxième phase
est dite phase aiguë; elle est parfois précédée d’une phase dite d’accélération, caractérisée par le
développement de cellules blastiques.
Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique peut être suspecté sur des arguments
cliniques comme la présence d’une splénomégalie (présente dans 60-70% des cas), l’Altération
de l’état général et les hématomes spontanés ou thromboses. Les éléments d’orientation sont
surtout biologiques :
Une hyperleucocytose, d’importance variable avec une augmentation des 3 variétés de
polynucléaires, Une myélémie composée de progéniteurs allant du métamyélocyte au
promyélocyte voire au myéloblaste, Une thrombocytose fréquente, un taux d'hémoglobine
normal ou une anémie très modérée, restant en règle supérieure à 10 g/dl.
Le diagnostic sera confirmé par : à la phase chronique, une étude cytogénétique mettant
en évidence le chromosome Ph1 résultant de la translocation t(9 ; 22), retrouvé dans 95% des
cas; la mise en évidence du transcrit BCR-ABL par RT-PCR (reverse transcriptase
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 55 55 55 55 ----
polymerase chain reaction) dans le sang ou dans la moelle ; une quantification du
transcrit bcr-abl doit être réalisée. Si la quantité du transcrit au diagnostic n'a pas de valeur
pronostique, la cinétique de sa décroissance sous inhibiteurs de tyrosine kinase a par contre une
valeur pronostique de la réponse au traitement à long terme. Le myélogramme n'est pas
nécessaire au diagnostic positif, sauf quand la myélémie est de faible importance. S'il est réalisé,
il montre une moelle riche avec une importante hyperplasie granuleuse, ainsi qu'un hyperplasie
des mégacaryocytes (figure 18). La biopsie de moelle est également inutile.
A la phase accélérée, le pourcentage de blastes dans le sang et dans la moelle est > 10%;
celui de cellules basophiles et éosinophiles > 10% ; la thrombopénie spontanée est < à
100000/L ; l’évolution clonale cytogénétique (chromosomes Ph1 surajoutés, survenue
d'anomalies cytogénétiques supplémentaires: trisomie 8, monosomie partielle ou complète du
chromosome 7) ; Parfois, une fièvre inexpliquée ou des douleurs osseuses.
A la phase aiguë, la présence d’au moins 20% de cellules blastiques dans la moelle ou
dans le sang.
Dans notre série, nous avons recensé 4 patients agés de plus de 60 ans atteints de LMC,
dont un ayant présenté des douleurs osseuses et une insuffisance rénale chronique. il s’agit
d’une symptomatologie qui n’est pas pathognomonique de cette pathologie. L’hémogramme,
réalisé chez ce patient, a montré une hyperleucocytose majeure à prédominance neutrophile. Le
myélogramme,réalisé dans le cadre du suivi (transformation leucémique), a montré une moelle
très riche, hypercellulaire, une Hyperplasie de la lignée granuleuse (90-95% des éléments
nucléés), avec contingent granuleux, à grains basophiles et éosinophiles. Nous avons également
remarqué, une Hyperplasie mégacaryocytaire, avec une hypoplasie érythroblastique marquée.
Les 3 autres patients ont présenté un tableau typique, caractérisé par une altération de
l’état général, une splénomégalie et une hyperleucocytose d’importance variable. Le frottis
sanguin a montré une myélémie neutrophile, et le myélogramme a confirmé le diagnostic en
montrant l’aspect déjà décrit.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 56 56 56 56 ----
Les 4 cas présenté dans notre série ont été découverte à la phase chronique de la
maladie.
Aucun patient dans notre série n’a bénéficié d’étude cytogénétique selon les
renseignements mentionné sur les dossiers des malades.
Il faut mentionner que Le myélogramme n'est pas nécessaire au diagnostic positif, sauf
quand la myélémie est de faible importance, cas très rare, étant donné que le frottis associé à
l’étude cytogénétique restent suffisant pour le diagnostic positif des LMC,sans avoir recours au
myélogramme qui reste un examen invasif très douleureux [22].
Figure Figure Figure Figure 18181818 : : : : Moelle de richesse augmentée avec envahissement médullaire par la lignée
granuleuse
5555.... Leucémie lymphoïde chroniqueLeucémie lymphoïde chroniqueLeucémie lymphoïde chroniqueLeucémie lymphoïde chronique ::::
C'est un syndrome lymphoprolifératif, définit par la présence et l'accumulation de petites
lymphocytoses matures dans la moelle osseuse, le sang et les organes lymphoïdes, excédant
5×109/l, durable plus de trois mois, avec à l’examen par cytométrie en flux une prolifération
monotypique et un score de Matutes supérieur ou égal à 4 [23].
Cette maladie est reconnue par son hétérogénécité clinique mais également pronostique.
Elle a été récemment révélée grâce aux progrès significatifs dans le domaine de recherche
biologique [33]. Son éthiopathogénie reste peu connue [33].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 57 57 57 57 ----
Comme la plupart des syndromes lymphoprolifératifs, la LLC est considérée comme une
maladie dite indolente : les patients sont initialement asymptomatiques et les symptômes
apparaissent avec l’évolution de la maladie. Une fois le diagnostic de LLC est suspecté, le bilan
comprendra comme première étape un hémogramme avec frottis sanguin qui va permettre de
distinguer avec plus ou moins de certitude les LLC typiques des autres lymphoproliférations, et
d'évoquer les diagnostics différentiels, notamment devant les aspects cytologiques atypiques.
Cliniquement, la maladie peut se manifester par des adénopathies superficielles (chez 80% des
cas), mobiles, fermes, indolores et symétriques, de volume variable, non inflammatoires et
apparues lentement ; une splénomégalie modérée et rarement une hépatomégalie. Elle peut
être révélé dans certains cas, par des complications infectieuses à répétition (zona,
pneumopathie). Beaucoup plus rarement, la découverte de la maladie peut se faire par des
complications hématologiques (anémie hémolytique auto-immune). Il existe probablement des
formes asymptomatiques de LLC. Chez l'adulte normal, la fréquence de ces formes est de 3,5 %,
avec un risque de progression en LLC symptomatique estimé à 1% par an. Elles sont détectées
dans 13,5% des cas chez les membres de familles avec des formes familiales de LLC [35].
En 1996, le «National Cancer Institute-sponsored Working Group» (NCI-WG) a publié des
directives pour le diagnostic et le traitement de LLC. Les avancées de ces dernières années ont
incité les experts internationaux à réviser les directives publiées par le NCIWG en 1996 à
l’occasion de l’International Workshop on Chronic Lymphocytic Leukaemia en 2008 (IWCLL) [36].
Dans cette version révisée, les critères du diagnostic de la LLC se sont modifiés et nécessitent
la présence combinée de trois critères [35]:
1.1.1.1. une lymphocytose sanguine B supérieure à 5 x 109/l,
2.2.2.2. la persistance de la lymphocytose plus de trois mois,
3.3.3.3. la présence de cellules lymphoïdes d’aspect mature de petite taille avec une
chromatine mottée à l’examen du frottis sanguin coloré au MGG.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 58 58 58 58 ----
L'hémogramme montre de façon constante un nombre de lymphocyte supérieure à
5x109/l selon les récents guidelines du NCI-WG [36], cette hyperlymphocytose est
indispensable au diagnostic, elle est variable et peut atteindre parfois des valeurs très élevées
(>200x109/l) [5].
L'examen attentif du frottis sanguin par le biologiste revêt une importance vitale. En effet,
toute hyperlymphocytose chez le sujet âgé n'est pas une leucémie lymphoïde chronique [37].
Il précise la morphologie des cellules lymphoïdes sanguines et permet de quantifier les
ombres de Gumprecht (figure 19).
Dans la majorité des cas de LLC, la morphologie des cellules circulantes est typique et
conforme aux critères établis par le FAB [2]. Dans notre série, tous les cas ont présenté un
monomorphisme cellulaire avec des cellules lymphoïdes de petite taille, un noyau motté, entouré
d'un liseré régulier de cytoplasme mais peu étendu, faiblement basophile et dépourvu de
granulations, ce qui a conduit au diagnostic de LLC.
Le myélogramme montre habituellement, une infiltration lymphocytaire médullaire
supérieure à 30% constante et dont la morphologie est comparable aux petits lymphocytes
présents dans le sang [36]. Il n'est pas systématique au diagnostic. Il n'est réalisé que si la LLC
est évolutive ou s’il existe un doute diagnostique , ainsi qu'une suspicion d’une thrombopénie
périphérique peut le justifier [37]. Ceci était le cas pour 4 de nos patients, soit 4 %, ayant
bénéficié d'un myélogramme, qui a montré conformément à la littérature, une infiltration
lymphocytaire de 30 % à 91%, avec diminution quantitative des autres lignées.
Dans notre série, la LLC a été diagnostiquée chez 4 patients, dont l’âge est entre 60 et 80
ans, ce qui concorde avec la littérature [31,33]. Le tableau clinique était variable et l’indication
du myélogramme chez les 4 malades était une bicytopénie associée à une hyperleucocytose
majeure à prédominance lymphocytaire. Le myélogramme a montré une infiltration
lymphocytaire supérieure à 30% constante. La morphologie des lymphocytes était comparable
aux petits lymphocytes présents dans le sang [36].
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 59 59 59 59 ----
Il faut mentionner que le myélogramme n'est pas systématique au diagnostic. Il n'est
réalisé que : si la LLC est évolutive, s’il existe un doute diagnostique, ou en cas de suspicion
d’une thrombopénie périphérique [36]. Ceci était le cas pour les 4 de nos patients.
Figure Figure Figure Figure 19191919 : : : : Petits lymphocytes typiques de la LLC et présence d’ombres de Gümprecht
6666.... Syndrome d’activation macrophagiqueSyndrome d’activation macrophagiqueSyndrome d’activation macrophagiqueSyndrome d’activation macrophagique ::::
Le syndrome d’hémophagocytose, aussi appelé syndrome d’activation macrophagique
(SAM) ou syndrome d’activation lympho-histiocytaire, est une maladie rare mais potentiellement
fatale. C’est une prolifération avec activation bénigne des macrophages dans la moelle en
réponse à un orage cytokinique.
C’est une maladie rare et sous estimé. Toutes les tranches d’âge peuvent être atteintes
avec une prédominance masculine. Il représente 4% de prélèvements médullaires selon SHIRONO
[36].
Le tableau clinique se caractérise par un début brutal, une fièvre> 38,5 dans 90% des cas,
une organomégalie avec soit une hépato-splénomégalie (30 à70%) ou une adénopathies
périphériques (20 à 40%), les manifestations cutanées se présentent sous forme d’érythème,
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 60 60 60 60 ----
purpura, ou œdème, nous pouvons aussi avoir des infiltrats pulmonaires et rarement des
manifestations neurologiques à type de syndrome confusionnel ou méningite.
Les anomalies biologique retrouvés sont : Cytopénies dans 89,4% , Cholestase et/ou
cytolyse dans 81,4%, LDH augmenté dans 80%, Triglycérides augmenté dans 60,5%, Fibrinogène
effondré dans 42,7%,et Ferritine augmenté dans 91,5%.
Le diagnostic positive repose sur des critères clinico-paracliniques (tableauXVI). Mais il
faut mentionner qu’aucune étude n’a testé ces critères sur un grand nombre de patients
homogènes en terme de spécificité et de sensibilité.
Tableau Tableau Tableau Tableau XVIXVIXVIXVI : : : : Critères diagnostiques du syndrome d’activation macrophagique
Tableau Tableau Tableau Tableau XVIXVIXVIXVI Critères diagnostiques du syndrome d’activation macrophagiqueCritères diagnostiques du syndrome d’activation macrophagiqueCritères diagnostiques du syndrome d’activation macrophagiqueCritères diagnostiques du syndrome d’activation macrophagique
d’après Elter T et all.[40] au moins cinq critères parmi les suivants
+ Critères cliniques et + Critères cliniques et + Critères cliniques et + Critères cliniques et biologiquesbiologiquesbiologiquesbiologiques
- Fièvre > 38,5 ou fièvre> 7 jours
- Splénomégalie
- Cytopénies affectant au moins deux lignées ; Hb ≤ 9 g/dL , Plaquettes ≤ 100 G/L PNN ≤
1000
- Hémoglobine < 9 g/dL
- Plaquettes < 100000/mm3
- Polynucléaires neutrophiles < 1000/mm3
- Hypertriglycéridémie et/ou hypofibrinogénémie
- Triglycérides > 3 mmol/L
- Activité des cellules Natural Killer basse ou nulle
- Ferritinémie≥1000g/L
- Récepteur soluble à l’IL-2≥2400UI/ml Fibrinogène < 1,5 g/L
+ Critères anatomopathologiques+ Critères anatomopathologiques+ Critères anatomopathologiques+ Critères anatomopathologiques
- Hémophagocytose dans la moelle osseuse, la rate ou les ganglions lymphatiques
L’examen de référence pour le diagnostic de SAM est le myélogramme, qui permet de
confirmer le diagnostic et parfois faire suspecter ou confirmer l’étiologie de ce syndrome.
Il permet d’objectiver l’hémophagocytose (figure 20) indispensable au diagnosic [40]. Il
montre habituellement une moelle riche, infiltrée par des histiocytes-macrophages « bénins ». Le
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies
pourcentage de macrophages (> 3 % de
pour certains auteurs [41] mais
morphologie normale et montrent une activité phagocytaire
hématopoïétiques, observés au sein de nombreuses vacuoles intracytoplasmiques.
une érythroblastose réa
cytologique peut être absente et
Dans notre série, nous avons eu un seul pa
d’hémophagocytose. Il était âgé de 31 ans, et a présenté une splénomégalie fébrile, avec une
thrombopénie à l’hémogramme. Le myélogramme a
pouvons avoir l’infiltrations histocytaire
hématologiques, mais l’association aux signes cliniques et biologiques
indispensable .
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 61 61 61 61 ----
e macrophages (> 3 % des cellules nucléées) est un critère diagnostique important
mais ce n’est pas retenu par tous. Ces macrophages sont de
hologie normale et montrent une activité phagocytaire des éléments des trois
és au sein de nombreuses vacuoles intracytoplasmiques.
érythroblastose réactionnelle est fréquente. Cependant, l’hémophagocytose
cytologique peut être absente et le myélogramme doit alors être à nouveau réalisé.
FigureFigureFigureFigure 20202020 : : : : Hemophagocytose [42]
Dans notre série, nous avons eu un seul patient chez qui nous avons trouvé
d’hémophagocytose. Il était âgé de 31 ans, et a présenté une splénomégalie fébrile, avec une
thrombopénie à l’hémogramme. Le myélogramme a montré l’aspect typique décrit
pouvons avoir l’infiltrations histocytaire-macrophagique dans d’autres affections
l’association aux signes cliniques et biologiques
: À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
ère diagnostique important
est pas retenu par tous. Ces macrophages sont de
es éléments des trois lignées
és au sein de nombreuses vacuoles intracytoplasmiques.
dant, l’hémophagocytose
le myélogramme doit alors être à nouveau réalisé.
avons trouvé des images
d’hémophagocytose. Il était âgé de 31 ans, et a présenté une splénomégalie fébrile, avec une
l’aspect typique décrit [40]. Nous
ique dans d’autres affections
l’association aux signes cliniques et biologiques sus-cités reste
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 62 62 62 62 ----
7777.... Moelle dystrophiqueMoelle dystrophiqueMoelle dystrophiqueMoelle dystrophique ::::
Nous avons trouvé un seul cas de Moelle dystrophique dans notre série. Il était âgé de 28
ans, hospitalisé pour une insuffisance rénale chronique, et chez qui une ANN régénérative a été
observée à l’hémogramme. Son myélogramme a été demandé pour déterminer l’origine
périphérique ou centrale de l’anémie. il a montré une moelle dystrophique. Le déficit
d’érythropoïétine, dû à l’insuffisance rénale chronique, entraine une anémie[42], ce qui peux
expliquer l’aspect dystrophique de la moelle. Une autre explication peut être conçue par le
diagnostic étiologique de l’IRC à savoir des affections auto-immunes, les néphropathies
diabétiques ou la maladie polykystique des reins.
8888.... Effets indésirables médicamenteux:Effets indésirables médicamenteux:Effets indésirables médicamenteux:Effets indésirables médicamenteux:
Par effet indésirable (EI) nous entendrons toute réaction néfaste et non souhaitée
survenant lors d'une prise de médicament à dose recommandée dans un but prophylactique,
diagnostique ou thérapeutique.
Dans notre série, nous avons 4 cas qui ont présenté 2 différents effets secondaires à des
médicaments.
Deux patients suivis pour polyarthrite rhumatoïde, sous methotrexate, ont présenté une
pancytopénie. La pancytopénie sous méthotrexate à faibles doses est une complication rare mais
grave.[43] Sa prévention est basée sur la surveillance étroite des patients âgés, surtout en cas de
polymédication et d'hypoalbuminémie.
Le métothrexate est un agent de la classe des anti-métabolites, utilisé dans le traitement
de certains cancers et dans les maladies auto-immunes. Il inhibe la dihydrofolate réductase, une
enzyme capitale dans le métabolisme de l'acide folique. Les doses élevées de méthotrexate
utilisées en chimiothérapie anti-cancéreuse peuvent induire des effets toxiques sur les cellules à
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 63 63 63 63 ----
prolifération rapide, telles que les cellules de la moelle osseuse et celles de la muqueuse
digestive.
les surdosages en méthotrexate, qui ont été décrits sont dus à des erreurs, dont la plus
fréquente est la prise journalière de méthotrexate, au lieu de sa prise hebdomadaire,[43]. La
prescription, la délivrance, l'observance et le conditionnement du traitement doivent être
rigoureusement contrôlés pour prévenir ces surdosages qui aboutissent au décès s'ils ne sont
pas détectés suffisamment tôt. [44]
Les résultats du myélogramme chez ces patients ont mis en évidence une moelle normale
chez l’un et une mégaloblastose chez l’autre. Cet effet a été mentionné par plusieurs
auteurs.[43] et ceci est explique par inhibition de la dihydrofolate réductase, une enzyme
catalysant la conversion du dihydrofolate en tétrahydrofolate, la forme active du folate. Il s'agit
donc d'une inhibition de la voie des folates dès sa première étape.
Les autres 2 patients sont des diabétiques sous sulfamide. Les sulfamides
hypoglycémiants sont une classe d'antidiabétiques utilisés dans le suivi du diabète sucré de type
2. Ils agissent par accroissement de la libération d'insuline par les cellules bêta du pancréas.
Nos 2 patients ont présenté une thrombopénie, un effet secondaire connu des
sulfamides [45]. Dans quelques cas, il s’agit d’un mécanisme toxique, Le plus souvent, la
thrombopénie résulte d’une destruction immunologique des plaquettes une prise préalable du
médicament ou une prise prolongée au-delà de 5–7 jours induit le développement d’un auto
anticorps dirigé contre le couple plaquette- médicament ; [45]il n’y a pas d’examen diagnostique
de certitude qui soit rapide ou simple. L’exclusion des autres causes de thrombopénie doit être
réalisée, et un myélogramme peut éliminer une autre étiologie. Les tests d’imputabilité sont
réalisés, avec rapprochement du centre de pharmacovigilance. L’éviction (à vie) du médicament
permet une récupération de la thrombopénie en 2 semaines.[46]
Le myélogramme chez nos 2 patients a montré un aspect normal de la moelle ce qui est
en faveur de l’origine immunologique.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 64 64 64 64 ----
9999.... Les myélogrammes normauxLes myélogrammes normauxLes myélogrammes normauxLes myélogrammes normaux ::::
Un myélogramme normal est réalisé sans difficulté de pénétration de l'os, est de richesse
2 ou 3,Comporte un nombre de mégacaryocytes égal ou supérieur à 50 pour un étalement
occupant les 2/3 de la surface de la lame, et Montre un équilibre entre les 3 types de lignées
cellulaires :Lignée granuleuse : 60% (± 10), Lignée érythroblastique : 25% (± 5), Lignées non
granuleuses : 15% (± 5). Montre une image de « prolifération - maturation » harmonieuse pour
les lignées granuleuses et érythroblastiques. Les pourcentages à l'intérieur de ces deux lignées
sont en effet le reflet de leurs deux étapes de formation : étape de prolifération et étape de
maturation. Pour la lignée granuleuse dans l’étape de prolifération nous trouvons peu ou pas de
myéloblastes, peu de promyélocytes (coefficient de prolifération x 2), beaucoup de myélocytes
(car plusieurs mitoses successives, soit un coefficient de prolifération x 4 à 8). Alors que dans
l’étape de maturation nous remarquons un pourcentage identique de métamyélocytes et de
myélocytes avec un plus grand nombre de polynucléaires car il existe un compartiment de
stockage de polynucléaires mûrs.
Le myélogramme était normal dans 19 cas. Ceci peut être expliquer par peut être par
l’absence d’atteinte centrale mais aussi par les indications imprécises de myélogramme parmi
les exemples qu’on peut citer dans notre série le patient qui présentait un AVC avec un
remplacement valvulaire et chez qui un hémogramme a montre une anémie normochrome
normocytaire régénérative. Dans ce cas le médecin traitant doit bien expliquer sur le bon
d’examen les raisons pur lesquels il a demandé le myélogramme ou bien discuter avec le
médecin biologiste – ou hématologue- les différentes possibilités d’explorations des étiologies
suspecté. Chez S. Outtara près de la moitié des résultats sont revenus normaux. Cela est tout a
fait logique car la plupart de sdemandes pour bilan d’extension d’une hémopathie maligne ou
autre cancer ne révèle pas d’atteinte médullaire. De même, les cytopénies sont dans leur grande
majorité d’origine périphérique.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 65 65 65 65 ----
10101010.... Les myélogrammes réactionnelsLes myélogrammes réactionnelsLes myélogrammes réactionnelsLes myélogrammes réactionnels ::::
Les aspects réactionnels de la moelle osseuse peuvent être non spécifiques. Ils ont été
notés chez 15 patients de notre série. Les moelles dites réactionnelles sont caractérisées par
l’hyperplasie bénigne des cellules granuleuses, de cellules lymphoïdes activées polymorphes, de
plasmocytes normaux, de rares macrophages et monocytes et de polynucléaires éosinophiles et
basophiles. Cette réaction médullaire n'est pas spécifique et s'observe dans un grand nombre
d'états pathologiques (toxiques, viroses, parasitoses).
11111111.... Moelle diluéeMoelle diluéeMoelle diluéeMoelle diluée
Les étiologies les plus fréquente sont les artéfacts lors de prélèvements, c’est pour cela
qu’il faut répéter le myélogramme sans trop aspirer. Il est inutile de prélever plus de 1 ml de
moelle sous peine d'hémodilution [47]. Les autres causes de moelle diluée sont : les fibroses et
les aplasies médullaires.
Après s'être assuré de la bonne position du trocart, on le déplace légèrement et on
renouvelle l'aspiration. En cas de nouvel échec et si le malade a ressenti une impression
d'arrachement au cours de l'aspiration, on retire l'ensemble et on effectue 1 ou 2 frottis avec la
goutte de suc médullaire présent dans le trocart. Souvent cet « échec » correspond à une moelle
désertique, fibreuse ou envahie par des métastases. Chez des sujets âgés et surtout dans des
cas de myélome, la friabilité de l'os peut entraîner une incertitude sur la pénétration dans la
cavité médullaire.
Il a représenté 5% des cas de notre série. chez S. Outtara ce pourcentage était plus
important à 10% .
12121212.... Autres casAutres casAutres casAutres cas
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 66 66 66 66 ----
Parmi les résultats retrouvés dans notre série, des cas non correspondants aux
catégories préalablement dégages ; parce que le myélogramme n’était pas suffisant pour
confirmer le diagnostic mais pour orienter vers d’autres explorations paracliniques. Nous
citons parmi ces cas ; un patiente âgée de 17 ans, qui a été adressée pour une anémie
normochrome normocytaire arégénérative, associée à une splénomégalie. Nous avons suspecté
une leucémie, ce qui a justifié la demande du myélogramme, les résultats était non spécifique,
par la présence de cellules anormales prenant l'aspect d’une lymphomatose. Une biopsie ostéo-
médullaire a été demandée pour creuser le diagnostic.
Deux cas ont été adresse pour une anémie hypochrome microcytaire sans information
notable sur la ferrétenemie. on peut expliquer ca sois par la suspicion des syndromes
myélodysplasique mais dans notre cas les myélogrammes été normaux.
Deux patients ont présenté pour des suspicions de leucémie aigue et chez qui l’analyse
de myélogramme a montré une érythroblastose dystrophique cette présentation peut poser des
problèmes de diagnostic différentiel avec les autres syndromes myélodysplasiques. La biopsie
médullaire et la caractérisation phénotypique de la population blastique réalisée sur le matériel
histologique (présence des marqueurs mégacaryocytaires CD41 et CD42) peuvent être alors
utiles. [19]
Sur la base des données fournies par l'hémogramme et le myélogramme, plusieurs
classifications ont été proposés dont la classification FAB (French British American) proposée en
1982 et une plus récente à retenir (classification OMS) et détaillée ci-dessous:
IIII---- les anémies réfractaires sidéroblastiques idiopathiques acquises (ARSIA)
caractérisées par l'existence (au moins 15%) de sidéroblastes en couronne
(sidéroblastes de type III) (30% des SMD). La présentation est celle d’une anémie
volontiers normocytaire voire microcytaire, isolée ou associée à une
thrombocytyose.
IIIIIIII---- les anémies réfractaires non sidéroblastiques (ARNS) avec moins de 1% de
leucoblastes circulants et moins de 5% de leucoblastes médullaires (20% des SMD).
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 67 67 67 67 ----
IIIIIIIIIIII---- Le syndrome du 5q- : cette entité, reconnue de longue date au sein des SMD ,
représente une entité clinique-biologique. Un des signes les plus évocateurs est
l’existence d’anomalies mégacaryocytaires caractéristiques (dits en « barbe à papa
». Ce syndrome se caractérise par une évolution très prolongée dominée par
l’anémie, une thrombocytose, un risque faible de transformation en LAM et, bien
sûr, une délétion en 3q portant sur le chromosome 5 (10% des SMD).
IVIVIVIV---- les anémies réfractaires avec excès de blastes (AREB) : AREB-1 (5-10% de
leucoblastes médullaires) ou AREB-2 (10-20% de leucoblastes médullaires) (30%
des SMD).
VVVV---- Les cytopénies réfractaires avec dysplasie multilignée (CRDM) : signes intenses de
myélodysplasie portant sur les 3 lignées mais pas de leucoblastes (10% des SMD).
Cette entité se caractérise par une évolution rapide vers la LAM.
FiguFiguFiguFigure 21re 21re 21re 21:::: Erythroblastes dystrophiques
Un cas d’hyperéosinophilie, chez lequel on a retrouvé des cellules vacuolaire qui oriente
vers une maladie de surcharge. L’hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires
éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/_l) (quel que soit leur pourcentage dans la formule
sanguine) constatée sur plusieurs hémogrammes successifs. On parle d’hyperéosinophilie
modérée entre 500 et 1500 /mm3 et d’hyperéosinophilie majeure au-delà de 1500/mm3.
L’hyperéosinophilie se rencontre au cours d’affections variées, les plus fréquentes étant les
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 68 68 68 68 ----
allergies et les parasitoses, plus rarement des maladies cutanées, des maladies systémiques et
des affections malignes. Les hyperéosinophilies des hémopathies malignes se rencontre au cours
de la leucémie myéloïde chronique, l’éosinophilie s’inscrit dans lecadre d’une hyperleucocytose
avec polynucléose neutrophile et myélémie. Certaines leucémies aiguës myéloïdes, de type M2
ou M4, peuvent comporter une hyperéosinophilie sanguine et médullaire. Au cours de certaines
leucémies aiguës lymphoblastiques, des lymphomes malins à cellules T, de la maladie de
Hodgkin, une hyperéosinophilie modérée peut être présente et suit alors l’évolution de la
maladie. Nous pouvons aussi voir les hyperéosinophilies dans certaines cancers tel que le
cancer du sein et des bronches. Et ceci explique l’indication de myélogramme dans notre cas
d’hyperéosinophilie, mais le myélogramme n’a pas pu donner un diagnostic mais orienter vers
les maladies de surcharge.
IV. IV. IV. IV. Les autres Indications du myélogrammeLes autres Indications du myélogrammeLes autres Indications du myélogrammeLes autres Indications du myélogramme ::::
Parmi les Indications du le myélogramme que nous avons exclus de notre série nous
mentionnons ;
1111.... la recherche d’envahissement métastatique de cancer non hématopoïétiquela recherche d’envahissement métastatique de cancer non hématopoïétiquela recherche d’envahissement métastatique de cancer non hématopoïétiquela recherche d’envahissement métastatique de cancer non hématopoïétique....
Les méthodes de détection classique de métastases médullaires sont :
- la numération formule, mais celle-ci reste normale dans près de 40% des cas
métastatiques à la moelle.
- les radiographies squelettiques et les scintigraphies osseuses, le pourcentage de
patients porteurs de métastases médullaires s’accroît avec le nombre de foyers
fixants.
- le myélogramme et la biopsie ostéomédullaire, en analyse histologique ou
cytologique classique ou combinée à l’immunohistochimie ou en utilisant la
cytométrie de flux avec des anticorps spécifiques du cancer recherché (53). Cette
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 69 69 69 69 ----
dernière revue de la littérature n’a pas permis de mettre en évidence la valeur
pronostique des micrométastases ostéomédullaires, du fait de l’hétérogénéité des
tumeurs, cette étude avait revu 112 articles portant sur le sujet avec une majorité
d’articles concernant le cancer du sein. L’exclusion de métastases médullaires est
particulièrement importante dans les cas où on veut utiliser la moelle comme greffon
au décours d’une intensification avec donc nécessité de s’assurer de l’élimination
d’éventuelles cellules cancéreuses présentes par une purge soit négative, soit
positive. Nette supériorité de la BOM versus le myélogramme pour porter le
diagnostic de métastase, celui-ci n’est pas difficile, en particulier si la métastase est
différenciée permettant de porter le diagnostic du primitif vraisemblable. Quand les
métastases sont peu différenciées, il faut rechercher une architecture en amas,
lobules ou travées qui est typique de métastases. A noter de façon fréquente, une
trame réticulofibreuse marquée séparant des cellules isolées ou massifs cellulaires.
Parfois, on note un aspect en larges nappes infiltrées pouvant simuler une leucémie
en particulier dans les carcinomes à cellules claires du rein ou dans les tumeurs de
l’enfant telles médulloblastomes ou neuroblastomes. On note à proximité des
métastases, une moelle fibreuse et atrophique, plus à distance, elle est hyperplasique
(moelle d’irritation).
La transformation fibreuse est due à la stroma-réaction de la métastase qui déborde avec
augmentation du réseau de réticuline, formation de travées de collagène, dilatation de sinus et
formation de lacs vasculaires s’accompagnant d’un étouffement de l’hématopoïèse dont il ne
persiste plus que de rares îlots réactionnels. Dans certains cas, la présence d’emboles
néoplasiques intravasculaires ou dans les sinus est responsable de nécrose tissulaire
ischémique. Cette stroma-réaction fibreuse se voit rarement dans les formes
pseudoleucémiques. Le syndrome d’irritation médullaire se voit à distance de métastases sous
forme d’une panmyélose avec des îlots érythroblastiques nombreux, une série myéloïde surtout
développée aux dépens des formes mûres, on note parallèlement une augmentation des
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 70 70 70 70 ----
mégacaryocytes ainsi qu’un nombre augmenté de plasmocytes et de lymphocytes. La réticuline
est normale ou augmentée, possibilité de dysmyélopoïèse pouvant faire évoquer un syndrome
myélodysplasique. Ce syndrome d’irritation associé à une anémie érythroblastique et une
myélémie doit faire rechercher une métastase médullaire.
On peut noter par ailleurs : Une ostéolyse cancéreuse sous forme de foyers limités, sans
résorption généralisée avec des lamelles osseuses creusées de cavités arrondies donnant un
aspect festonné. De petites plages osseuses résiduelles apparaissent amarrées au milieu de la
myélosclérose. Cette ostéolyse est due directement aux cellules cancéreuses et non à des
ostéoclastes. L’ostéocondensation avec un os pauvre en blastes et ostéocytes qui s’appose aux
lamelles pré-existantes ou forment des éperons, nodules et travées irrégulières, étouffant la
moelle qui est remplacée par un tissu fibreux. Il est possible, bien sûr, de noter une association
à la fois de phénomènes lytiques et condensants, le plus souvent cependant un des deux
prédomine.
Le diagnostic différentiel se pose avec des pathologies hématologiques :
Splénomégalie myéloïdeen particulier du fait de la clinique avec une anémie
érythroblastique avec myélémie et un myélogramme souvent désert, cependant, les métastases
s’accompagnent rarement d’une splénomégalie et l’histologie permet facilement le diagnostic
différentiel hormis les cas où les mégacaryocytes écrasés par la fibrose sont confondus avec des
îlots carcinomateux mais l’immunohistochimie redresse facilement cette erreur de diagnostic.
Aplasie médullaire : lorsqu’on est en face d’un tableau de pancytopénie arégénérative
avec un myélogramme pauvre ou désert, la biopsie redresse le diagnostic.
Leucémie aiguë : quand la métastase prend un aspect de réaction leucémoïde, la biopsie
montre une nappe uniforme de cellules indifférenciées, dans le cas d’une métastase, on note une
trame fibroréticulaire marquée absente dans les leucémies aiguës. A noter qu’il faut toujours
exclure le diagnostic de métastases médullaires avant de porter le syndrome de diagnostic
paranéoplasique hématologique.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 71 71 71 71 ----
Dans la leucémie aiguë on peut s’aider de l’Immunohistochimie pour porter le diagnostic
en s’aidant des mêmes Ac que dans le sarcome granulocytaire, une étude ancienne utilisant des
Ac anciens et moins adaptés a déjà démontré ce fait (56)
2222.... LesLesLesLes Infections à germes intraInfections à germes intraInfections à germes intraInfections à germes intra----macrophagiquesmacrophagiquesmacrophagiquesmacrophagiques
L’exemple typique est la leishmaniose viscérale .
La leishmaniose viscérale (LV) ou Kala-azar est une affection parasitaire du système
réticulo-endothélial, due à des protozoaires de la famille trypanosomidé du genre leishmania,
transmise par les phlébotomes.
L’expression clinique de la leishmaniose viscérale est caractérisé par une période
d’incubation qui dure est de plusieurs mois à plusieurs années, le tableau typique du jeune
enfant met plusieurs semaines à se constituer avec un trépied symptomatique : fiévre « folle»
irrégulière dans la journée et d’un jour à l’autre, pâleur « cireuse » témoin de l’anémie et
splénomégalie pouvant dépasser l’ombilic. L'hépatomégalie est moins fréquente et les
adénopathies sont exceptionnelles. Nous pouvons trouver des autres tableaux qui sont
dissociés, pauci-symptomatiques chez l’adulte, ou avec des localisations inhabituelles
(digestives, cutanées, muqueuses, pleuro-pulmonaires) chez le sidéen. Les arguments
biologiques de présomption ; L’anémie normochrome arégénérative apparaît d’abord. La
leucopénie intéresse surtout les granulocytes. La thrombopénie est plus tardive.
L’hypergammaglobulinémie est polyclonale et s’accompagne d’hypoalbuminémie. Le
déséquilibre protéique est à l’origine de la positivité de l’historique réaction de
formolgélification. Et le Syndrome inflammatoire ; La vitesse de sédimentation est de plus de 100
mm à la 1ère heure. Les marqueurs protéiques de l’inflammation sont augmentés.
Arguments sérologiques de confirmation ; Dans ce contexte clinique les nombreuses
techniques disponibles ont une excellente sensibilité et spécificité variable dans la recherche des
anticorps . Quatre méritent une mention particulière, l'immunofluorescence, le DAT (Direct
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 72 72 72 72 ----
Agglutination Test), la bandelette d’immunochromatographie à l’antigène rK39 faciles à
pratiquer dans les zones endémiques reculées d’une part et l’immunoempreinte, moins rustique,
très sensible et permettant de distinguer malades et porteurs asymptomatiques d’autre part.
l’apport du myelogramme dans les leishmanose est d’identifier ler parasite (figure 21). Le
parasite est dimorphique, amastigotes intramacrophagiques chez les hôtes vertébrésdont
l’homme et promastigotes libres dans l’intestin du phlébotome.
L’aspect des parasites est ovoïdes, ils mesurent seulement 2 à 5 � et présentent en
microscopie optique après coloration panoptique de routine (MGG) deux inclusions pourpres
juxtaposées caractéristiques : le noyau, arrondi, et le kinétoplaste en bâtonnet plus sombre. Ils
se multiplient par scissiparité dans la ou les vacuoles parasitophores dans le cytoplasme des
macrophages, libérés par rupture du macrophage, ils sont phagocytés et évoluent dans d’autres
macrophages.
Figure Figure Figure Figure 22222222 : Amastigotes de leishmanies dans des macrophages.
V. V. V. V. RecommandationsRecommandationsRecommandationsRecommandations ::::
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 73 73 73 73 ----
Le myélogramme est un examen invasif , il est de réalisation simple et peu coûteuse. La
douleur qu’il semble entrainer chez le malade relève plus du spectacle que de ce qu’il ressent
réellement.[14]
Nous suggérons les recommandations suivantes dans la pratique quotidienne du
myélogramme :[50]
1. Vérifier que l’indication est correcte.
2. Préparer le plateau technique nécessaire.
3. Respecter les conditions de réalisation du myélogramme pour diminuer le pourcentage
des moelles diluée.
4. Expliquer au malade la nécessité de cet examen et le préparer psychologiquement
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 74 74 74 74 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 75 75 75 75 ----
Le myélogramme est un examen invasif, il est de réalisation simple et peu coûteuse.
L’apport diagnostique du myélogramme s’arrête sur sa bonne interprétation qui est, à
son tour directement liée à la rigueur de sa réalisation. Dans notre étude on a pu connaitre les
indications du myélogramme dans notre contexte, revoir l'apport de cet examen, souligner les
différentes erreurs techniques, formuler des recommandations permettant d'améliorer sa
réalisation.
En guise de conclusion, nous insistons sur les recommandations suivantes :
- Vérifier que l’indication est correcte.
- Préparer le plateau technique nécessaire.
- Respecter les conditions de réalisation du myélogramme pour diminuer le
pourcentage des moelles diluée.
- Expliquer au malade la nécessité de cet examen et le préparer
psychologiquement.
- il est recommandé, pour le service ayant sollicité l'analyse du laboratoire
d'hématologie de communiquer à ce dernier le résultat du diagnostic final du
patient, afin que le laboratoire puisse garder une traçabilité des diagnostics, ce
qui lui permettra d'entamer des évaluations sur le moyen et long terme.
- Réduire au maximum les indications du myélogramme en réalisant les dosages
vitaminiques en cas de suspicion de carence en folates et B 12, cytométrie de flux
en cas d’hyperlymphocytose sanguine persistante, recherche de chromosome
Philadilphie en cas de suspicion d’une LMC.et essayer de dégager le maximum de
renseignements.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 76 76 76 76 ----
Ainsi il faut develloper l’hématologie périphérique, et n’avoir recours au
myélogramme qu’après avoir épuiser les autres examens peu invasifs et qui
peuvent à eux seuls poser le diagnostique.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 77 77 77 77 ----
RésuméRésuméRésuméRésumé
Nous présentons le bilan d'une étude rétrospective sur l’apport du myélogramme dans le
diagnostic des hémopathies faite au laboratoire d'hématologie de l'Hôpital Militaire d’Avicenne
sur une période de trois ans de 2008 au 2011.
Sur les 100 cas colligés, la mégaloblastose médullaire représentait 19% des pathologies
diagnostiquées contre 14% de plasmocystose médullaire ,13% des leucémies reparti comme
suit: 1 cas de Leucémie aigue lymphoïde, 6 cas de Leucémie aigue myéloïde, 2 cas de Leucémie
Myéloïde Chronique , 4cas de Leucémie lymphoïde chronique 15% des moelles réactionnelles, 19
% des myélogrammes normaux, 5% des prélèvements étaient diluée.
Nous avons formulé des recommandations permettant d'améliorer de la réalisation de cet
examen.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 78 78 78 78 ----
Abstract Abstract Abstract Abstract
We present the results of a retrospective study on the value of bone marrow aspiration in
the diagnosis of homeopathy, made in the laboratory of haematology in the Military Hospital
Avicenna over a period of three years.
Among the 100 cases collected, the megaloblastosic anemia represented 19% of the
diagnosed pathologies against 14% of medullary plasmocystose, 13% of all leukemia, devised as
fellow; 1 case of acute lymphocytic leukemia, 6 patients presented an acute myeloid leukemia,
2 cases of chronic myeloid leukemia, chronic lymphocytic leukemia 4cas .15% of reactional bone
marrow aspiration , 19% of normal bone marrow aspiration , 5% of the samples was diluted.
We also presented some recommendations help to improve the practice of the boe
marrow aspiration.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 79 79 79 79 ----
ص�
�دف ا�� ا����ص ���دة ����ل �زل ���ع ا��ظم �� ����ص � ����$دم ����# درا�" �! ر ر
.�&�ت ا�درا�" ا�&$�&" �&���ر أ&راض ا�دم ���&���,� ا���(ري ا�ن ���� �&را(ش. أ&راض ا�دم
�� �&دة ا��&رت �ث ��وات &ن�&�. 2011ا�� ���0 ���&�ر 0���2008 ���&�ر &��" ���" �م
&ن ا�&ر�3 (�ن % 14&ن ا�&ر�3 ��ص �د��م �$ر ا�دم (��ر ا����" ، % 19: �& �ت ا�����# (���1
���" وا�دة &ن �رط�ن ا�دم ا���&,�وي : &ن أ&راض ا�دم &$�&" (������ % 13&�5ب ����$�وم ا�&��دد،
��7ت 4م ا����8 ا���د ، �����ن &ن �رط�ن ا�دم ا�����8 ا�&ز&ن ، ��7ت &ن �رط�ن ا�د 6ا���د ،
(��ت ��8رة 8ن ���ع 8ظم % 15&ن ا������ل (��ت ط����" ، % 19. &ن �رط�ن ا�دم ا���&,�وي ا�&ز&ن
.&ن ا������ل (��ت 5��" ا�$راءة ���ب ا�ط�ء �� �$��" ا��زل% ��8�,�5 ، و ا��را
0 �� ����" ا���ث ا��� :د ���8د �� ا�����ن &ن &&�ر�" �$��" ا��زل و:د �م �$د�م ��ض ا���5�.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 80 80 80 80 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 81 81 81 81 ----
1111---- Goldberg C. et al.Goldberg C. et al.Goldberg C. et al.Goldberg C. et al.
Bone Marrow Aspiration and Biopsie
Transfusion Medicine Department, Hoxworth Blood Center, University of Cincinnati Nov
30, 2011
2222---- Parapia LA. Parapia LA. Parapia LA. Parapia LA.
Trepanning or trephines: a history of bone marrow biopsy.
Br J Haematol. Oct 2007;139(1):14-9.
3333---- Letestu R., Valensi F. Letestu R., Valensi F. Letestu R., Valensi F. Letestu R., Valensi F.
La ponction aspiration médullaire à visée diagnostique
Ann Biol Clin 2003, 61 : 655-65
4444---- Salah Eddine B. ,Salah Eddine B. ,Salah Eddine B. ,Salah Eddine B. ,
La morphologie de la moelle osseuse et ses méthodes d’exploration :Myélogramme et
biopsie ostéo-médullaire Projet pédagogique élaboré conjointement par les Chefs de
Service des laboratoires d’Hématologie des CHU d’Angers, Brest, Nantes, Poitiers, Rennes,
et Tours.
http://fmc.med.univ-tours.fr/Pages/Hemato/DES/projet.html
consulté le 15 decembre 2012
5555---- Sebahoun G., Horschowki N. Sebahoun G., Horschowki N. Sebahoun G., Horschowki N. Sebahoun G., Horschowki N.
Cytologie et histologie médullaire normales
Elsevier Masson Encyclopédie Médico-chirurgicale 13-000-A-30
6666---- Société Française d’HématologieSociété Française d’HématologieSociété Française d’HématologieSociété Française d’Hématologie
Guide de bonnes pratiques des ponctions médullaires Juin 2003
https://www.chu-guadeloupe.fr/gallery_files/site/599/601/1151/1185.pdf
consulté le 31 decembre 2012
7777---- Vanhelleputte P. et all.Vanhelleputte P. et all.Vanhelleputte P. et all.Vanhelleputte P. et all.
Pain During Bone Marrow Aspiration: Prevalence and Prevention
Journal of Pain and Symptom Management September 2003:26(3):13-19
8888---- ZITTOUN JZITTOUN JZITTOUN JZITTOUN J –
Matériaux nécessaires à l’édification du globule rouge. L’hématologie de
Bernard Dreyfus ».
Flammarion - médecine – sciences ed, Paris, 1992, pp 66-75.
9999---- Tali A. Tali A. Tali A. Tali A.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 82 82 82 82 ----
Coloration MGG (May-Grünwald Giemsa)
Protocol de Laboratoire d’ hématologie CHU Med VI- Marrakech
10101010---- Lidén Y. et all.Lidén Y. et all.Lidén Y. et all.Lidén Y. et all.
Pain and anxiety during bone marrow aspiration/biopsy: Comparison of ratings among
patients versus health-care professionals
European Journal of Oncology Nursing 2012;16(3): 323-329
11111111---- Fédération nationale des centres de lutte contre le cancerFédération nationale des centres de lutte contre le cancerFédération nationale des centres de lutte contre le cancerFédération nationale des centres de lutte contre le cancer
Recommandations pour la pratique clinique 2005 :Standards, Options et
Recommandations pour la prise en charge des douleurs provoquées lors des ponctions
lombaires, osseuses et sanguines chez l’adulte atteint de cancer
Bull Cancer2005 ;92(5)
12121212---- PG Dyment et all.PG Dyment et all.PG Dyment et all.PG Dyment et all.
Safety and efficacy of jet anesthesia for bone marrow aspirations.
Blood journal 2011;21(12) 578-580
13131313---- OUATTARA S. et all.OUATTARA S. et all.OUATTARA S. et all.OUATTARA S. et all.
la pratique du myelogramme au chu de treichville : bilan de 19 annees d’activite.
Médecine d'Afrique Noire : 2000,47(5)
14141414---- Haugard AHaugard AHaugard AHaugard A.L., et all..L., et all..L., et all..L., et all.
Contribution à l’étude de la prévalence de l’anémie chez l’enfant eu milieu tropical.
CMS ELF-CONGO - Pointe Noire.
Méd. Afr. Noire, 1997, 44 (1), 40-44.
15151515---- Hurez D. Hurez D. Hurez D. Hurez D.
Epidémiologie des gammapathies monoclonales.
Rev du Prat. 1993 ; 43: 271-274....
16161616---- C. LAVIGNEC. LAVIGNEC. LAVIGNEC. LAVIGNE,
place des étiologies carentielles dans les pancytopénies à djiboutia propos de 81 patients
consécutifs
Med Trop 2005 ; 65 : 59-63
17171717---- El Mezouar I. El Mezouar I. El Mezouar I. El Mezouar I.
Myelome multiple à propos de 58 cas.
Thèse de médecine N°60, Fès 2010.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 83 83 83 83 ----
18181818---- Christian BinetChristian BinetChristian BinetChristian Binet....
Les syndromes myéloprolifératifs
Blood journal ; 1951,6(4) :372-5
19191919---- Mukiibi Jm, PMukiibi Jm, PMukiibi Jm, PMukiibi Jm, Paul b, mandisodzaaul b, mandisodzaaul b, mandisodzaaul b, mandisodza....
Megaloblastic anaemia inZimbabwe. 1: Seasonal variation.
Cent Afr J Med 1989 ; 35 : 310-313.
20202020---- Rain jd, blot i, Rain jd, blot i, Rain jd, blot i, Rain jd, blot i,
Les carences foliques dans le tiers monde. Folates et cobalamines
Progrès en hématologie 1987 ; 9 : 169-173.
21212121---- HOUMED M, ALI H, HOUMED M, ALI H, HOUMED M, ALI H, HOUMED M, ALI H,
De la clinique à la santé publique : anémies carentielles en République de Djibouti.
Développement et santé 1991 ; 91 : 20-23.
22222222---- JeanJeanJeanJean----JacquesJacquesJacquesJacques
SOTTO Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble 2005
http://lmm.univ-lyon1.fr/internat/download/item297c.pdf
consulté le 12 jan. 2013
23232323---- Raab MS, Podar K, Raab MS, Podar K, Raab MS, Podar K, Raab MS, Podar K, Breitkreutz I, Richardson PGBreitkreutz I, Richardson PGBreitkreutz I, Richardson PGBreitkreutz I, Richardson PG,
Multiple myeloma
Anderson KC (July 2009). Lancet 374 (9686): 324–39
24242424---- Mitchell, Richard SheppardMitchell, Richard SheppardMitchell, Richard SheppardMitchell, Richard Sheppard et all.et all.et all.et all.
Multiple myeloma
Robbins Basic Pathology (8th ed.). Philadelphia: Saunders ; 455.
25252525---- Casassus P.Casassus P.Casassus P.Casassus P.
Myélomes : Physiopathologie, diagnostic, évolution.
Revue du Praticien, Hématologie B304, 1998, 48 :2039-44.
26262626---- Chkir S. Ezzeddine M. Baklouti SChkir S. Ezzeddine M. Baklouti SChkir S. Ezzeddine M. Baklouti SChkir S. Ezzeddine M. Baklouti S.
Le myélome multiple : à propos de 25 cas.
Ann Gerontol 2010 ; 3:41-4]
27272727---- Hoffman, Ronald et al.Hoffman, Ronald et al.Hoffman, Ronald et al.Hoffman, Ronald et al.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 84 84 84 84 ----
(2005). Hematology: Basic Principles and Practice (4th. ed.).
St. Louis, Mo.: Elsevier Churchill Livingstone. p. 1074–75
28282828---- NAJEAN Y NAJEAN Y NAJEAN Y NAJEAN Y
Radioimmunoassay of immunoreactive erythropoietin as a clinical tool for the
classification of polycythaemias
médecine nucléaire 1990:32(4) 237-240
29292929---- Karen SeiterKaren SeiterKaren SeiterKaren Seiter,
Acute Myeloid Leukemia Staging
N Engl J Med 1999;341.
30303030---- James R. DowningJames R. DowningJames R. DowningJames R. Downing
Acute myeloid leukemia Volume
NEJM 1999:341(14)1051-1062
31313131---- Vikramjit S Kanwar,Vikramjit S Kanwar,Vikramjit S Kanwar,Vikramjit S Kanwar,
pediatric Acute Lymphoblastic Leukemia
http://emedicine.medscape.com/article/990113-clinical
consulté le 22 novembre 2012
32323232---- Karen Seiter,Karen Seiter,Karen Seiter,Karen Seiter,
Acute Lymphoblastic Leukemia
http://emedicine.medscape.com/article/990113-overview
consulté le 12 decembre 2012
33333333---- Pui CH, RobisonPui CH, RobisonPui CH, RobisonPui CH, Robison
Acute lymphoblastic leukaemia.
Lancet. 2008 Mar 22;371(9617):1030-43.
34343434---- Geary, C. G Geary, C. G Geary, C. G Geary, C. G
The story of chronic myeloid leukemia.
Brit. J. Haemat 110: 2-11, 2000.
35353535---- Goldman, J. M., Melo, J. V.Goldman, J. M., Melo, J. V.Goldman, J. M., Melo, J. V.Goldman, J. M., Melo, J. V.
Chronic myeloid leukemia advances in biology and new approaches to treatment.
New Eng. J. Med. 349: 1451-1464, 2003.
36363636---- Guilhot F.Guilhot F.Guilhot F.Guilhot F.
Chronic myeloid leukemia.
Textbook of malignant haematology (1999).
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 85 85 85 85 ----
37373737---- Kantarjian H, O'Brien S.Kantarjian H, O'Brien S.Kantarjian H, O'Brien S.Kantarjian H, O'Brien S.
The chronic leukemias.
In: Goldman L, Ausiello D, eds. Cecil Textbook of Medicine. 24th ed. Philadelphia, Pa:
Saunders Elsevier; 2011: chap 190.
38383838---- Michallet AS.Michallet AS.Michallet AS.Michallet AS.
Actualités thérapeutiques de la leucémie lymphoïde chronique.
Bull Cancer 2005 ; 92 (3) : 249-56.
39393939---- Linet MS. SchubauerLinet MS. SchubauerLinet MS. SchubauerLinet MS. Schubauer----Berigan et all.Berigan et all.Berigan et all.Berigan et all.
Chronic lymphocytic leukaemia: an overview of aetiology in light of recent developments
in classification and pathogenesis.
Br J Haematol 2007;139:672—86.
40404040---- Elter T, Hallek M, Engert AElter T, Hallek M, Engert AElter T, Hallek M, Engert AElter T, Hallek M, Engert A.
Fludarabine in chronic lymphocytic leukaemia.
Expert Opin Pharmacother. 2006;7(12):1641-51
41414141---- Annino L, Goekbuget N, Délannoy A.Annino L, Goekbuget N, Délannoy A.Annino L, Goekbuget N, Délannoy A.Annino L, Goekbuget N, Délannoy A.
Acute lymphoblastic leukemia in the elderly.
Hematology J., 2002, 3 : 219-23.
42424242---- Zenz T, Zenz T, Zenz T, Zenz T, Benner A, Duhrsen U, Durig J,Benner A, Duhrsen U, Durig J,Benner A, Duhrsen U, Durig J,Benner A, Duhrsen U, Durig J,
A polymorphism and disease progression in chronic lymphocytic leukemia.
Leuk Lymphoma. 2009; 11:1-6.
43434343---- Gonzalez F, Vincent F. Gonzalez F, Vincent F. Gonzalez F, Vincent F. Gonzalez F, Vincent F.
Syndrome d’activation macrophagique d’origine infectieuse : étiologies et prise en charge
hôpital Avicenne, faculté Léonard de Vinci, université Paris XIII, Elsevier Masson
44444444---- Weitzman S.Weitzman S.Weitzman S.Weitzman S.
Approach to Hemophagocytic Syndromes
Sheila ASH Education Book 2011;1 178-183
45454545---- Henter JI, Horne A, AricóHenter JI, Horne A, AricóHenter JI, Horne A, AricóHenter JI, Horne A, Aricó et allet allet allet all.
Diagnostic and therapeutic guidelinesfor hemophagocytic lymphohistiocytosis.
Pediatr Blood Cancer2007;48:124—31.
46464646---- Tsuda H, Shirono K.Tsuda H, Shirono K.Tsuda H, Shirono K.Tsuda H, Shirono K.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 86 86 86 86 ----
Successful treatment of virus-associated haemophagocytic syndrome in adults by
cyclosporin A supported by granulocyte colony-stimulating factor.
Br J Haematol1996;93:572—5.
47474747---- BN CronsteinBN CronsteinBN CronsteinBN Cronstein
Low-Dose Methotrexate: A Mainstay in the Treatment of Rheumatoid Arthritis doi:
Pharmacological Reviews 2005:57 (2)163-172
48484848---- Klareskog L, van der Heijde DKlareskog L, van der Heijde DKlareskog L, van der Heijde DKlareskog L, van der Heijde D
Méthotrexate par voie orale : prévenir les surdoses par erreur
Journal de Pharmacie 2007 :283, 229-32
49494949---- Arch Pathol LabArch Pathol LabArch Pathol LabArch Pathol Lab
Intrathecal methotrexate-induced megaloblastic anemia in patients with acute leukemia.
Med. 1999 Sep;123(9):774-7
50505050---- Beller Beller Beller Beller C, C, C, C, ThomasThomasThomasThomas L.L.L.L.
L’erreur médicamenteuse: nouveaux textes de loi et expériences en France
Réanimation 2012 ; 21( 5): 533-540
51515151---- Paquot, NicolasPaquot, NicolasPaquot, NicolasPaquot, Nicolas
Traitement médicamenteux du diabète de type 2 :
Revue Médicale Suisse 2007 ; 122(3) : 1660-9379
52525252---- Webb CJWebb CJWebb CJWebb CJ
plasmacytoma of the tongue base. Case report and review of the literature,
ORL J Otorhinolaryngol Relat Spec. 2002;64(4):278-80.
53535353---- R.Letestu et F. Valensi.R.Letestu et F. Valensi.R.Letestu et F. Valensi.R.Letestu et F. Valensi.
La ponction médullaire à visée diagnostique.
Ann Biol Clin 2003 Echantillons Biologiques : phase préanalytique et prélèvements en
biologie Ed. Elsevier octobre 1998.
54545454---- Cawley JC. Cawley JC. Cawley JC. Cawley JC. Burns GF. Hayhoe RGH.Burns GF. Hayhoe RGH.Burns GF. Hayhoe RGH.Burns GF. Hayhoe RGH.
A chronic lymphoproliferative disorder with distinctive features: a distinct variant of
hairycell leukemia.
Leuk Res 1980 ; 4 : 547-59.
55555555---- BERDABERDABERDABERDA----HADDAD Y.HADDAD Y.HADDAD Y.HADDAD Y.
Rôle du biologiste cytologiste dans les syndromes lymphoprolifératifs chroniques.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 87 87 87 87 ----
CHU Conception, Marseille. 7èmes journées de Biologie Hospitalière. Les Menuires, 17
Mars 2010
56565656---- Dearden C. Wade R. Else M. Richards S. Milligan D. Dearden C. Wade R. Else M. Richards S. Milligan D. Dearden C. Wade R. Else M. Richards S. Milligan D. Dearden C. Wade R. Else M. Richards S. Milligan D.
UK National Cancer Research Institute (NCRI), Haematological Oncology Clinical Studies
Group, NCRI CLL Working Group. Blood 2008;111:1820—6.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 88 88 88 88 ----
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 89 89 89 89 ----
Annexe2Annexe2Annexe2Annexe2
HémogrammeHémogrammeHémogrammeHémogramme ::::
Numération Formule SanguineNumération Formule SanguineNumération Formule SanguineNumération Formule Sanguine ;;;;
GBGBGBGB
Ne
Ly
Mo
EO
Ba
GRGRGRGR
HbHbHbHb
HteHteHteHte
VMC
TCMH
CCMH
IDC
PltPltPltPlt
VMP
RetRetRetRet
Résultats du Frottis SanguinRésultats du Frottis SanguinRésultats du Frottis SanguinRésultats du Frottis Sanguin ; ; ; ;
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 99990 0 0 0 ----
Annexe3Annexe3Annexe3Annexe3
Résultats de myélogrammeRésultats de myélogrammeRésultats de myélogrammeRésultats de myélogramme
MégacaryocytesMégacaryocytesMégacaryocytesMégacaryocytes ::::
Répartition CellulaireRépartition CellulaireRépartition CellulaireRépartition Cellulaire pourcentagepourcentagepourcentagepourcentage
Lignée ErythroblastiqueLignée ErythroblastiqueLignée ErythroblastiqueLignée Erythroblastique
- proerythroblastesproerythroblastesproerythroblastesproerythroblastes
- erythroblastes basophileserythroblastes basophileserythroblastes basophileserythroblastes basophiles
- erythroblastes polychromatophileserythroblastes polychromatophileserythroblastes polychromatophileserythroblastes polychromatophiles
- erythroblastes acidophileserythroblastes acidophileserythroblastes acidophileserythroblastes acidophiles
Lignée GranulocytaireLignée GranulocytaireLignée GranulocytaireLignée Granulocytaire
- MyeloblastesMyeloblastesMyeloblastesMyeloblastes
- promyelobcytespromyelobcytespromyelobcytespromyelobcytes
- myelocytemyelocytemyelocytemyelocyte
- metamyelocytesmetamyelocytesmetamyelocytesmetamyelocytes
- granulocytes neutrophilesgranulocytes neutrophilesgranulocytes neutrophilesgranulocytes neutrophiles
- granulocytes eosinophilesgranulocytes eosinophilesgranulocytes eosinophilesgranulocytes eosinophiles
- granulocytes basophilesgranulocytes basophilesgranulocytes basophilesgranulocytes basophiles
MonocytesMonocytesMonocytesMonocytes
Lignée Lignée Lignée Lignée LymphoideLymphoideLymphoideLymphoide
- lymphoblasteslymphoblasteslymphoblasteslymphoblastes
- lymphocyteslymphocyteslymphocyteslymphocytes
- plasmocytesplasmocytesplasmocytesplasmocytes
- lymphoblasmocyteslymphoblasmocyteslymphoblasmocyteslymphoblasmocytes
Cellules Anormales (etrangere , metastaseCellules Anormales (etrangere , metastaseCellules Anormales (etrangere , metastaseCellules Anormales (etrangere , metastase ….)….)….)….)
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 91 91 91 91 ----
Annexe 4Annexe 4Annexe 4Annexe 4
Comment prendre des photos à partir d'un microscope par une cameraComment prendre des photos à partir d'un microscope par une cameraComment prendre des photos à partir d'un microscope par une cameraComment prendre des photos à partir d'un microscope par une camera : : : :
Dans s notre contexte trouver un microscope avec camera est une chose difficile, dans
cet annexe, nous allons expliquer par des étapes simples comment le faire, à l'aide d'un appareil
photo numérique ou une caméra réflexe SLR (Single-Lens Reflex), la technique suivante va
produire des résultats satisfaisants.
1- Configurez votre microscope, veiller à ce que l'objectif sois propre.
2- Réglez la mise au point du microscope .
3- Vérifiez votre appareil photo numérique pour s'assurer que l'objectif est propre. La
poussière et les taches sur la lentille sera perceptible dans les images.
4- Réglez votre appareil photo numérique en mode macro. Il s'agit d'un cadre commun
des plupart des appareils photo numériques et est utilisé pour prendre des photos
d'objets qui sont seulement à quelques centimètres de la lentille de la caméra.
Habituellement, l'icône du mode macro est une fleur ou les lettres «MF», pour mise
au point macro. Consultez le manuel de votre appareil photo si nécessaire.
5- Mettre en place le trépied à côté de du microscope et fixez l'appareil photo sur le
trépied. Inclinez la tête de trépied pour que la caméra se trouve à 1/2pouce au-
dessus de l'objectif du microscope.
6- Faire un tube ample avec du papier noir pour mettre entre l'appareil photo et
objectifs de microscope, pour empêcher la lumière.
7- Réglez l'appareil photo sur l’auto-retardateur pour retarder de deux secondes. Cela
donne le temps pour arrêter les tremblements secondaire au mouvement de
pression sur le bouton de la caméra.
8- Appuyez sur le bouton, prenez du recul et attendez que la photo soit prise . Il peut
être nécessaire d'ajuster la distance de la caméra ou du zoom pour obtenir une
image claire.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 92 92 92 92 ----
Annexe Annexe Annexe Annexe 5555
ListListListListeeee des figuresdes figuresdes figuresdes figures
NumberNumberNumberNumber titretitretitretitre
Figure 1Figure 1Figure 1Figure 1 Trocart de Mallarmé
Figure 2Figure 2Figure 2Figure 2 Réalisation du myélogramme
Figure 3Figure 3Figure 3Figure 3 ; Moelle pauvre - grade 0 ;Absence de cellules médullaires. Les
deux seules cellules présentes sont un plasmocyte et un
lymphocyte.
Figure 4Figure 4Figure 4Figure 4 Moelle de richesse normale - grade 2
Figure 5Figure 5Figure 5Figure 5 Répartition des patients selon l’âge
Figure 6Figure 6Figure 6Figure 6 Répartition des patients selon le sexe
Figure7Figure7Figure7Figure7 Répartition des patients selon les services
Figure 8Figure 8Figure 8Figure 8 Répartition des patients selon les indications
Figure 9Figure 9Figure 9Figure 9 Répartition des résultats de frottis sanguin
Figure 10Figure 10Figure 10Figure 10 répartition d’âge dans notre série et chez Outtara
Figure 11Figure 11Figure 11Figure 11 les principales indications du myélogramme dans notre série et
chez Outtara
Figure 12Figure 12Figure 12Figure 12 La moelle est bleue au faible grossissement ×20 et au forts
grossissement ×40
Figure 13Figure 13Figure 13Figure 13 promégaloblastes et mégaloblastes basophile
Figure 14Figure 14Figure 14Figure 14 l’infiltration plasmocytaire dystrophique vue au faible (A : x 10) et
fort grossissement (B : x 40)
Figure 15Figure 15Figure 15Figure 15 Blaste avec fagot de corps d’Auer
Figure 16Figure 16Figure 16Figure 16 différents aspects cytologique des leucémies aigue myéloïde
Figure 17Figure 17Figure 17Figure 17 Aspect hétérogène avec présence de blastes de grande taille
dont certains sont nucléolés.
Figure 18Figure 18Figure 18Figure 18 Moelle de richesse augmentée avec envahissement médullaire par
la lignée granuleuse
Figure 19Figure 19Figure 19Figure 19 Petits lymphocytes typiques de la LLC et présence d’ombres de
Gümprecht
Figure 20Figure 20Figure 20Figure 20 Hemophagocytose
Figure 21Figure 21Figure 21Figure 21 Erythroblastes dystrophiques
Figure 22Figure 22Figure 22Figure 22 Amastigotes de leishmanies dans des macrophages.
L’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathiesL’apport du myélogramme dans le diagnostic des hémopathies : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas : À propos de 100 cas
---- 93 93 93 93 ----
Annexe Annexe Annexe Annexe 6666
Liste des TableauxListe des TableauxListe des TableauxListe des Tableaux
numbernumbernumbernumber Tire de Tire de Tire de Tire de tableautableautableautableau
Tableau ITableau ITableau ITableau I Informations médicale nécessaire avant la réalisation du
myélogramme
Tableau IITableau IITableau IITableau II Matériel nécessaire pour la réalisation du myélogramme
Tableau IIITableau IIITableau IIITableau III répartition des différentes lignées de myélogramme
Tableau IVTableau IVTableau IVTableau IV Résultats du myélogramme
chez les patients présentant des douleurs osseuses avec
gammapathie.
Tableau VTableau VTableau VTableau V répartition des résultats du myélogramme dans le cadre d’une
splénomégalie
Tableau VITableau VITableau VITableau VI résultats de myélogramme dans le cadre de perturbation de
l’hémogramme
suite à une prise médicamenteuse
Tableau VIIITableau VIIITableau VIIITableau VIII résultats du myélogramme dans le cadre de néphropathie
Tableau VIITableau VIITableau VIITableau VII Répartition des résultats de la numération formule sanguine
Tableau IXTableau IXTableau IXTableau IX résultats du myélogramme dans le cas des anémies macrocytaires
Tableau XTableau XTableau XTableau X résultats du myélogramme dans l’exploration d’une thrombopénie
Tableau XITableau XITableau XITableau XI résultats du myélogramme pour les patients présentant une
pancytopenie
Tableau XIITableau XIITableau XIITableau XII résultats du myélogramme dans les perturbations de l’hémogramme
Tableau XIIITableau XIIITableau XIIITableau XIII résultats du myélogramme devant la suspicion de leucémie
Tableau IVXTableau IVXTableau IVXTableau IVX résultats du myélogramme devant des tableaux cliniques divers
TaTaTaTableau VXbleau VXbleau VXbleau VX résultats global des myélogrammes
Tableau VIXTableau VIXTableau VIXTableau VIX Critères diagnostiques du syndrome d’activation macrophagique
ا��� � � ا���
����� �� هللا أرا�� أن ....
ة أ��ن وأن �3 ھذا2��1 �� و1�� �ذ/ وا-!�ال ا��+وف &( �� �ارھطأ &%�$ �� ا#"�ن !
.... وا�892 وا-�� وا�7+ض ا�5�ك
ھ� ?�ر<��،وأ&�� &+ا����،وأ�1+ ��9س أ!;: وأن +1 ....
�3 ا�Cوام ?A9 أ&�ن وأن )D $ ر?E�� هللا،�ذ/ ر!7$ و1FGا� �E+29� H�I9�،C �Fوا� وا�H�G8ECIوا�،
.... وا��Cو
�+?A9 وأنJه ط�9 أ+L1ا���9،أ M;�� ن ....-ذاه / . . . .ا#"�
NIE+"�،وأ&�ن �3 ?��79،وأ?9� �3 أو�+ وأنOأ )P� ) � $ ا���7$ �� زFGا�
3 �و"�� A9? +Fى ا�� ....وا��2
�ن وأنP> �> �CIاق ! �"7E1+ي �� إ $ 2"،�� � و?5"� XE7�ه Y> هللا Z�� 3 ور1�� .... وا�7]
أ��ل ?A9 وهللا� C �\
6أطرو� ر�م
LX> ]ت/! �$ 100 ل!
2013 / …. / ….
���ل ��د ا�ر��م ��زة ���دار ا����3ء
�دة ا�د��ورة �� ا�طب����ل �
إ���&�7ت
ا�ر!�س
�ما���
ف��را�
�#� ا�$%���ض&�� ا�طب و ا�)�د���
�را�ش
ع�aل Lا����7 ا�� �� LX>�ي �Cدرا1$: ا� $ �eل ر
*طرو� ا :د&ت و�و:�ت ���8" �وم .… / .… /
�ن طرف���ل ��د ا�ر��م ��زة ���ن ا=��"
���دار ا����3ء 1986 &�رس 22 �� دا�&زدا
�دة ا�د��ورة �� ا�طب� ���ل �
: �,��ت ا*,�� ا�
إ���&�7ت - ا��87ل ا�د&وي –�زل ا����ع ا��ظ&�
�& ا�
طب ا1ط,�ل
أ&راض ا�دم��
�8م ا�ط,����ت
�� طب ا1ط,�ل �را�" ا�1ف و ا1ذن و ا����ره
�#� ا�$%��& ا�طب و ا�)�د���
2013 �,
$ �aل أھ7 ا/?�5ل
:د&ت و�و:�ت ���8" �وم
ا�&زدا
�زل ا����ع ا��ظ&�
)���� ا�,�د
طب ا1ط,�ل ��أ���ذ �ور. م ا�,�د�
�� &�رز أ���ذ �و��ج ا�,�د
�8م ا�ط,����ت �� أ���ذ �وروس ا�,�د
�� طب ا1ط,�ل &�رز أ���ذ �و��ط� ا�,�د
�� &�رز أ���ذ