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©Embarquez dans La Nacelle ! Numéro 10 1
L’équipe de rédaction et de publication :
Directeur de la publication : M. Fares Rédacteurs en chef : Mmes Delaunay, Le Barzic, Lemaire et Larrivé Rédacteurs et contributeurs : Assbai Karima, Belbaz Manal, Diaby Fanta, Dieluka Guerra, Fauveau Shannon, Fève Amélie, Francius Rebecca, Gomes Yann, Gutu Marius, Hamadene Brahim, Le Texier Evan, Loretz Lydie, Maoua Lucrèce, Momplaisir Pierre, Munsch Chloé, Musoni Jean-Jules, Nioche Léa, N’jareg Aya, Poirier Léa, Robinet Hervé, Rodrigues Théo et Ugo, Soulas Camille, Thorin Joris, Thouret Camille, Tony Elvis Anoja, Adresse du collège : 8 rue de la Nacelle 91100 Corbeil-Essonnes Pour joindre un correspondant : Téléphone : 01 60 88 26 18 Editeur : Collège La Nacelle Dépôt légal (CLEMI) : janvier 2014
© Embarquez dans la Nacelle !
© Embarquez dans la Nacelle
Edito Chers Lecteurs,
Le nouveau numéro d’Embarquez dans la Nacelle vient de sortir. Au nom de toute l’équipe de rédaction, nous vous présentons nos meilleurs vœux et une excellente année 2014 ! Au fil des pages, vous découvrirez les événements clés du Collège La Nacelle de l’automne dernier, un dossier spécial qui met à l’honneur le domaine artistique avec l’histoire des mangas, la science-fiction et le jeu vidéo « League of Legends », un portrait de Maître Gim’s, un focus sur deux métiers, un espace d’écriture personnelle et des jeux. « Embarquez dans la Nacelle ! » est votre journal : n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou idées. Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous disons à très bientôt !
La Rédaction
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Quand les Latinistes mettent à l’honneur les dieux grecs de la mythologie et l’histoire romaine…
est avec beaucoup d’enthousiasme que
les élèves latinistes de Madame
Fourmond ont entrepris une étude
individuelle sur les dieux grecs de la mythologie
(élèves des 5èmes 4 et 5), sur l’histoire romaine
(élèves de 3ème 5) et sur la vie quotidienne au
temps de l’empire romain (4ème 5).
L’objectif fixé par Madame Fourmond était de
conduire les élèves à exposer oralement sur un
sujet d’étude devant la classe, de réaliser un
support visuel destiné à être affiché et de
proposer un jeu favorisant l’interaction avec
l’auditoire.
Voici les sujets d’étude qui ont été proposés par
Madame Fourmond à ses élèves :
Concernant les classes des 5ème 4 et 5 : Apollon,
Artémis, Athéna, Cronos, Héphaïstos, Héra,
Hestia, Poséidon ;
Concernant la classe de 4ème 5 : le forum, les
thermes, les gladiateurs, le théâtre, Pompéï ;
Concernant la classe de 3ème 5 : Auguste, les crises
de la République, l’empire romain, Cléopâtre,
Cicéron, César.
Pour mener à bien ce projet, Madame Fourmond
a choisi de travailler en partenariat avec Madame
Larrivé, professeur documentaliste. L’aventure a
commencé à la mi-septembre. Au cours de trois
séances au Centre d’Information et de
Documentation, les élèves ont été sensibilisés aux
techniques de recherche documentaire et guidés
dans leurs recherches par rapport à leur sujet
d’étude. C’est ainsi qu’un certain nombre
d’ouvrages sur la Rome antique et sur la
mythologie ont été mis à leur disposition ainsi que
des encyclopédies. Dans la base documentaire,
ont pu être extraites des références de sites
particulièrement bien documentés sur le sujet. Les
revues de jeunesse telles que Le Petit Léonard ou
encore Arkéo Junior ont permis aux élèves de
s’appuyer sur des articles synthétiques et bien
illustrés.
Pour préparer les élèves à cet exercice d’oral,
véritable entraînement à l’épreuve d’Histoire des
arts, Madame Larrivé a présenté une séance
méthodologique sur la technique de l’exposé oral
qui s’est appuyée d’une séquence vidéo et de
fiches méthodologiques.
Le mois d’octobre a permis aux élèves de
peaufiner leurs recherches documentaires, de
sélectionner les documents utiles à leur sujet
d’étude, de rédiger leur prise de parole, de
réaliser leur affiche et enfin de construire un jeu
en lien avec le sujet.
Le vendredi 18 octobre, le mardi 5 novembre et le
vendredi 8 novembre, les élèves latinistes de
Madame Fourmond ont relevé le défi.
Individuellement, à tour de rôle, chaque élève a
exposé oralement sur son sujet d’étude en
présence de ses camarades de classe, de son
professeur et de Madame Larrivé. Quel défi ! Il ne
s’agissait pas de lire ses notes, mais bel et bien de
s’en détacher, de prendre du recul par rapport au
sujet, de bien poser sa voix, de veiller à sa
posture, de ne pas montrer son stress, même de
sourire, enfin de répondre aux questions de son
auditoire et proposer une correction au jeu
proposé à l’issue de la prestation. Pendant quinze
minutes, l’élève devenait animateur d’une séance.
Madame Fourmond et Madame Larrivé ont
apprécié le dynamisme et la créativité déployés
par ces élèves. Un grand merci à toutes et à tous
qui ont donné vie à ce beau projet pédagogique.
La Rédaction
C’
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Voici quelques clichés de ce projet…
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Quand les Latinistes exposent au CDI du collège…
adame Fourmond et Madame Larrivé ont souhaité poursuivre l’expérience en exposant les
travaux des élèves des 5ème 4 et 5ème 5 au CDI au cours de la première quinzaine de décembre
2013. Les dieux et déesses grecs avaient donné rendez-vous à tous les collégiens désireux de
découvrir ou de redécouvrir leur vie et les mythes auxquels ils sont associés. Des jeux de pistes ainsi que des
ouvrages spécialisés leur étaient proposés pour entretenir leur curiosité. Un abécédaire autour des mots
latins était également affiché.
Madame Larrivé tient à remercier Madame Fourmond ainsi que ses élèves pour la réalisation d’une
exposition originale et réussie.
La Rédaction
M
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Pour s’amuser avec les Dieux et les Déesses grecs…
Jeu n° 1 : Les mots fléchés
Retrouve dans la grille ci-dessous des dieux et déesses grecs suivants :
Arès Zeus Héra Hadès Hermès Apollon Poséidon Hestia Artémis Aphrodite Athéna
Retrouve le dieu intrus (nom latin) et son nom grec correspondant : ……………………………………………...
E R A N E H T A
T A R E S H P I
I A S E S O N
D S D R H I S O
O E A E E M E L
R M S S S E I L
H R U R T T D S
P E E A I R O P
A H Z M A A N A
Réponse dans le prochain numéro du Journal
Jeu n° 2 : La photographie
Reconnais-tu cette déesse grecque ? Donne son nom : ………………………………………………………………
Image libre de droit sur le site www.fr.123rf.com/images-libres-de-droits/mythologie_grecque.html
La Rédaction
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Un, Deux, Trois : Prêts ! Partez…
Le Cross du 12 novembre 2013 marque l’évènement de l’automne au collège La Nacelle…
Photographies libres de droit sur le site www.shutterstock.com
ans une ambiance festive, a eu
lieu le 12 novembre dernier le
Cross du collège, organisé par les
professeurs d’EPS avec le soutien de l’équipe de
direction et du personnel du collège.
Pour cette édition 2013/2014, le cross a
été programmé en début d’année. Un parcours
identique avec la même distance à parcourir a été
proposé pour tous les élèves d’un même niveau
de classe. Les courses se sont succéd
ées tout au long de l’après-midi à raison
d’une course par niveau de classe. A 14 heures, un
coup de sifflet a retenti dans la cour du collège
pour marquer le départ de la course à pied des
élèves de sixième qui ont entrepris un parcours de
2 150 mètres. Quarante-cinq minutes plus tard,
c’était au tour des élèves de cinquième de se
mettre en piste et de démarrer leur course sur
une même distance. Les élèves de quatrième et
de troisième avaient respectivement rendez-vous
à 15 h 30 et à 16 h 15 pour entamer leur course
sur un parcours de 2 550 mètres. Démarrant
depuis la cour du collège la Nacelle, le parcours a
essentiellement emprunté le parc de la Nacelle à
proximité du club de canoë-kayak pour se
terminer devant l’entrée du collège. A leur
arrivée, les élèves étaient pointés à l’aide d’une
tablette numérique et remettaient leur dossard,
rangé ensuite suivant leur ordre d’arrivée. Puis, ils
étaient invités à se restaurer d’un goûter qui leur
était offert au stand devant le réfectoire où
l’ambiance battait son plein grâce à la bonne
humeur du personnel chargé de les accueillir et
d’une musique entraînante. Après l’effort, le
réconfort !...
=> Le point de vue des professeurs d’EPS du
collège La Nacelle (propos recueillis auprès de
Mme Pretavoine, Messieurs Audouy, Jourdin et
Le Moal) :
Cette année, l’équipe des professeurs
d’EPS a bousculé les habitudes en programmant le
cross au mois de novembre au lieu du mois de
mai. Très ancré dans la culture du collège la
Nacelle, cet événement sportif permet de fédérer
les élèves et les adultes, de créer l’émulation, le
sentiment d’appartenance au groupe, une
véritable dynamique, bref l’esprit sportif. Alors
pourquoi attendre la fin de l’année scolaire pour
recueillir les sésames de cette expérience
humaine très constructive ?
D
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Cette programmation précoce a permis
aussi de préparer les élèves volontaires à des
cross fédéraux et en particulier au cross
départemental du mercredi 20 novembre 2013
qui a eu lieu au Port-aux-Cerises (à Draveil). En
effet, le parcours de chaque élève a été
chronométré pour évaluer leur performance,
établir des records dans le respect des règles de
fonctionnement des cross fédéraux.
=> Le point de vue des élèves du collège La
Nacelle :
* Propos recueillis auprès de Léa, Stéphanie,
Marie-Joyeuse, Jeanne et Déborah, élèves en 4ème.
« Le chronométrage et les notes, cela crée la
pression !... Mais, c’était bien de courir par
niveau. »
* Propos recueillis auprès de Chloé et Vanessa,
élèves en 6ème.
« La course s’est bien passée. Nous sommes bien
classées ! Nous avons déjà expérimenté le cross en
école primaire. Au début, nous étions
impressionnées de courir avec tout le monde. Il ne
faut pas aller trop vite, gérer son souffle. Il est
nécessaire de faire de l’échauffement et des
étirements. Puis après, ça va, on garde le rythme.
Le cross, c’est super car cela permet de pratiquer
le sport autrement et de maîtriser sa volonté par
l’effort. »
* Propos recueillis auprès de Léo, Idrysse,
Maxime, Thomas et Axel, élèves de 6ème.
« On a bien aimé le cross, le goûter et l’esprit fête.
Par contre, c’était dur de ne pas marcher. Le cross,
c’est l’esprit sportif, c’est chouette ! »
Bravo à tous ces élèves qui ont relevé le défi !
Merci à l’équipe de direction qui a donné son feu
vert pour l’organisation de ce bel événement
porteur, merci aux professeurs d’EPS pour
l’organisation et l’animation du cross et à tout le
personnel du collège La Nacelle pour son soutien.
La Rédaction
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Cela s’est passé aussi au Collège La Nacelle à l’automne dernier… Calendrier Evènements
Les 19 et 26 Monsieur CHAPUS, professeur de technologie, a organisé deux jeudis de suite une sortie à la découverte de la ville de Corbeil-Essonnes pour ses élèves de 5ème 3 et de 5ème 4. Les élèves ont ainsi pu s’imprégner de l’architecture et du patrimoine de leur ville en partant du collège pour rejoindre les Vieux Moulins, passer par l’Office de Tourisme ou la Mairie. Ils ont cherché la date de construction du conservatoire de musique, lu les panneaux jouxtant les remparts. Ils ont pu comparer les matériaux de construction pour chaque siècle : pierre pour la Commanderie des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ou fer, fonte et verre pour les Halles.
Le 13
Le 14
Les 19 et 26
Le 22
A l’initiative de Monsieur Istil, professeur de sciences, les élèves de la classe de 3ème 5 ont pu assister à des diffusions de films dans le cadre du festival des courts métrages. En effet, le collège a, cette année, été tiré au sort parmi d’autres établissements pour participer à cet événement culturel. Messieurs Cheminant et Istil, professeurs de sciences physiques, ont accompagné les élèves de troisième désireux de poursuivre des études scientifiques au Centre des Matériaux (Mines ParisTech). A l’initiative de Monsieur Kerhuel, professeur d’histoire et géographie et de Madame Larrivé, professeur documentaliste, les élèves des classes de 6ème1 et de 6ème 4 ont participé à une exposition sur les droits des enfants à la médiathèque de Chantemerle à Corbeil-Essonnes. Accueillis par Mme Barré, médiathécaire et responsable de l’exposition, les élèves ont pu bénéficier d’une animation et d’explications sur cette thématique qui les concernent directement. A l’initiative de Monsieur Rouault, les élèves de 3ème 5 et d’une section Segpa ont assisté à la projection « Les 400 coups de Truffaut ».
Le 6
Les 5 et 12 Les 13 et 15
Les 7, 14 et 21
A l’initiative de Madame Motchan, professeur de musique et de Monsieur Kerhuel, professeur d’histoire et géographie, les élèves de sixième ont assisté à un spectacle « Il pleuvra des Etoiles » à Paris. Madame Motchan a animé une chorale avec ses élèves et les chanteurs du collège Louise Michel au profit des restos du cœur. Les répétitions ont eu lieu les 5 et 12 décembre 2013, une fois dans chaque établissement avant la représentation le vendredi 13 décembre après-midi à Auchan et le dimanche 15 décembre matin sur le marché de Corbeil-Essonnes. Le répertoire comptait : « Les Restos du cœur », « Deck The Halls », « All I want for Christmas », « Vive le vent » (« Jingle Bells » pour le refrain).
Pendant trois samedis en décembre, à l’initiative de Monsieur Chapus, professeur de technologie, les élèves volontaires se sont rendus au Centre commercial de Villabé en présence de Mme Thouret pour emballer des cadeaux chez Marionnaud en vue de financer de futurs voyages (en Angleterre et à Nïmes).
Céline Lemaire et Camille Thouret
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Le manga dans tous ses états...
e manga est aujourd'hui un style de lecture très
prisé par les lecteurs de tous âges et en
particulier les adolescents. Mais au fond,
connaît-on vraiment ce type d'ouvrage ?
En tant qu'amateur de mangas, j'ai le plaisir de vous
livrer quelques-uns de ses secrets dans cet article qui
s'est appuyé de recherches documentaires sur des
sites Internet spécialisés et d’une revue dédiée à la
littérature jeunesse « l’École des Lettres »
Le principe du manga
Un manga est une expression japonaise qui signifie
« image dérisoire » d'après le dictionnaire Larousse
du Collège (édition mai 2006). En fait, le manga est
une bande dessinée japonaise.
Le mot « manga » est souvent utilisé de façon impropre pour désigner, par extension, une bande dessinée non japonaise respectant les codes des productions populaires japonais ou pour nommer d'autres produits visuels rappelant certaines de ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique, etc.).
Un peu d’histoire
Remontons donc aux sources du manga et revenons aux bandes dessinées.
C’est au dix-neuvième siècle que le dessinateur Hosukai, le « Vieux fou de la peinture », célèbre pour ses Trente-six vues du mont Fuji et sa Grande vague de Kanagawa, invente le terme « manga ». Ainsi, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, le manga trouve ses prémices dans la peinture narrative. Nara, un autre dessinateur de l’époque d’Hosukai, est l’auteur des premiers rouleaux narratifs peints japonais : les emakimonos. Ces œuvres associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le
rouleau. Le premier des emakimonos, l’E inga kyō (絵
因果経), illustration d'un sûtra, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga.
Au début du vingtième siècle, le kamishibai, sorte de théâtre sur papier où les histoires se racontent en faisant défiler des illustrations, est un spectacle de rue qui annonce l’art séquentiel de la bande dessinée.
C’est ainsi que vers la fin des années 1920, au Japon, on mit au point une petite scène en bois, comme un châtelet de marionnettes, qu’il était facile d’installer sur une bicyclette pour l’emporter de ville en ville. Les bonhommes kamishibai gagnaient leur vie en vendant des bonbons, ils racontaient des histoires à épisodes, afin que le public revienne pour connaître la suite et acheter de nouveau des bonbons, explique Tara McGowan dans un numéro de l’Ecole des Loisirs en 2006.
Le vingtième siècle verra l’explosion des styles de mangas : dessins satiriques, shônen (mangas pour jeunes garçons dont le héros sera Astro Boy, créé par Osamu Tezuka en 1951, qui se caractérisent par des combats violents mis en scène dans le cadre de récits d’apprentissage), gekiga (mangas d’aventures pour adultes au style réaliste et influencés par les techniques narratives du cinéma, apparus dans les années 1960), shôjo (mangas pour jeunes filles romantiques), seinen (mangas pour jeunes hommes aux sujets variés), et bien d’autres mangas spécialisés, par exemple, dans le sport ou même l’œnologie !
Ces mangas très codifiés sont destinés à un public avide de sensations fortes et considérés comme des produits de consommation courante. Ils sont, en effet, publiés sur du papier recyclé noir et blanc pour des raisons de coût de production, et voués à être jetés après lecture. Chaque semaine, le lecteur peut voter pour que la série continue ou pas. Ces mangas se signalent également par les conditions de production : obligés de publier un épisode par semaine, les mangakas (auteurs de la bande dessinée) s’entourent de jeunes assistants pour réaliser une partie du dessin.
Le manga aujourd'hui
Les mangas « grandissent » en même temps que ses lecteurs et se diversifient selon les goûts d'un public de plus en plus important. L'édition du manga représente plus d'un tiers par ses tirages, et près d'un quart par ses revenus, de l'ensemble de l'édition japonaise. En 2008, sur 3,2 milliards de publications vendues au Japon (2 000 milliards de yens), on comptabilisait 669 millions de magazines de manga (21 % des publications) et 478 millions de recueils de manga (15 %), pour un chiffre d'affaires respectif de 211 et 237 milliards de yens (22 % des ventes totales), chiffre relativement stable depuis le début des années 1990. Les hommes de moins de 30 ans lisent environ six mangas par mois, contre trois pour les femmes. La vente de mangas numériques représentait déjà en 2008 trois quarts des ventes de livres électroniques avec 35 milliards de yens. Brahim Hamadene
L
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Galerie d’images sur le manga
Détail du volume 8 des Hokusai Manga par Hosukai, 1817
Great wave off Kanagawa.jpg, d’après le dessinateur Hosukai, Fr.wikipedia.org, image libre de droit
Mangaka à l’oeuvre
Libre de droit sur le site www.dreamstime.com
Illustratrices de mangas
Photographie libre de droit sur le site www.dreamstime.com
Un extrait de manga libre de droit, disponible sur le site de la médiathèque de Tremblecourt, source : http://mediatheque-tremblecourt.over-blog.org/article-manga-web-49122028.html
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Cap sur le jeu vidéo « League of Legends »
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.journaldugamer.com/files/2013/12/league_ill-600x337.jpg&imgrefurl=http://www.journaldugamer.com/2013/12/05/stream-league-of-legends
assionné par les jeux vidéo, j’ai choisi de vous présenter un de mes favoris, à savoir « League of Legends ». . Alors bon voyage
dans cet univers fantastique et mystérieux !
Contexte du jeu
League of Legends est un jeu vidéo qui a été conçu par la société Riot Game. C’est un moba (multiplayer online battle arena) dans lequel il y a trois voies : la voie du haut, la voie du bas et celle du milieu.
Pour commercer avec ce jeu, la victoire dépend de plusieurs facteurs dans les « Champs de justice ». Dans le guide du débutant, vous apprendrez à contrôler votre champion, à connaître les bâtiments dispersés sur le champ de bataille et vous verrez aussi le didacticiel. Une fois prêt, vous pourrez rejoindre le combat dans votre première partie compétitive de League of Legends.
Défendre et détruire
La Faille de l'invocateur est le premier et le plus populaire des Champs de justice. C'est la carte standard des parties compétitives de League of Legends. L'action se déroule généralement en plusieurs phases distinctes, commençant par des duels sur les voies et dont le point culminant se distingue par des combats impliquant l'ensemble des équipes. Pour remporter la victoire, avancez dans la base ennemie et détruisez le Nexus adverse.
La jungle
Baron Nashor
L'antre de ce dangereux monstre se situe sur la rivière, non loin de la voie du haut. Remporter le combat contre le baron Nashor (monstre neutre le plus puissant de League of Legends) n'est pas facile, même pour cinq champions bien équipés. L'équipe qui parvient à éliminer ce monstre neutre gagne de l'or et de l'expérience, en plus d'un enchantement. La faveur du baron Nashor : cet enchantement augmente considérablement la régénération des PV et du mana, en plus d'augmenter significativement les dégâts d'attaque et la puissance.
La bénédiction de l'ancien lézard : cet enchantement permet aux attaques de base de ralentir l'ennemi et d'infliger des dégâts sur la durée.
Le cimier de l'ancien golem : un enchantement qui réduit les délais de récupération et qui augmente la régénération du mana.
Les paliers
Les paliers représentent des groupes de joueurs de même niveau de jeu. Il y a plusieurs ligues par palier. En gagnant des parties classées les joueurs peuvent atteindre les six paliers qui sont respectivement : bronze, argent, or, platine, diamant et diamant challenger (le grade ultime). Les paliers sont dans l'ordre mais vous pouvez être dégradé(e). Joris Thorin
Je vous remercie d’avoir lu cet article et vous souhaite de chouettes moments avec League of Legends !
P
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Deux films cultes de Science-fiction
a science-fiction est un genre narratif
principalement littéraire et cinématographique
structuré par des hypothèses sur ce que
pourrait être le futur ou ce qu'aurait pu être le
présent voire le passé (planètes éloignées, mondes
parallèles, etc) en partant des connaissances actuelles
(scientifiques, technologiques, ethnologiques, etc.).
Elle se distingue du fantastique qui inclut une
dimension inexplicable et de la fantasy qui fait
souvent intervenir la magie.
Dans le monde francophone, le terme de « science-
fiction » s'impose à partir des années 1950 avec pour
synonyme et concurrent direct le mot
« anticipation ». Précédemment, il s'agissait plutôt de
« merveilleux scientifique » ou de « voyages
extraordinaires ». Si le mot anglais original s'écrit le
plus souvent « science
fiction », le mot français s'orthographie avec un trait
d'union : «science-fiction ». L'abréviation française
S.F., ou SF, est devenue courante à partir des années
1970.
La science-fiction est présente dans de nombreux
domaines tels que la littérature, la presse, la bande
dessinée et le cinéma.
Passionnée de cinéma et de science-fiction, j’ai choisi
de vous présenter deux films cultes de la science-
fiction, à savoir : « Star Wars », « Avengers ». A partir
de recherches réalisées sur Internet, j’ai sélectionné
divers articles sur le site Wikipédia que j’ai ensuite
synthétisés pour rédiger cet article.
Je vous remercie d’avoir lu mon article et je vous
souhaite d’excellents moments cinématographiques
en compagnie de ces super-héros de science-fiction
bien sûr !
Anoja Tony Elvis
Site google
Le film Star Wars (La guerre des étoiles en français) a été créé par George Lucas en 1977. D’abord conçu comme un ensemble de trois œuvres sorties entre 1977 et 1983, la saga s’est ensuite étoffée de trois nouveaux films sortis entre 1999 et 2005. Les droits d’auteurs de Star Wars ont été achetés en octobre 2012 par la Walt Disney Company. La sortie du septième épisode de l’épopée est planifiée pour 2015. Synopsis du septième épisode : Le film sera la suite de l'épisode VI, Le Retour du Jedi, mais sans plus de précision. « L'histoire devrait se concentrer sur une nouvelle génération de héros », « elle pourrait inclure des apparitions de Mark Hamill et Carrie Fisher dans leurs anciens rôles » et « Harrison Ford s'est déclaré intéressé ». Il est donc fort possible que cette « nouvelle génération de héros » corresponde aux enfants de Han Solo et de Leia Organa, à savoir Jacen Solo, Anakin Solo et Jaina Solo, mais aussi à Ben Skywalker, l'unique enfant de Luke Skywalker et Mara Jade. http://fr.wikipedia.org/wiki/Star_Wars
Site google
Avengers ou Les Avengers de Marvel dont le titre original est Marvel’s the Aventers est un film américain de super-héros sorti en 2012. Il se base sur l’équipe de super-héros apparaissant dans le « Comic book » (un périodique de bande dessinée), publié par Marvel Comics. Il constitue le sixième film de l’univers cinématographique Marvel. Le film a été écrit et réalisé par Josh Whedon.
Le film reçoit des critiques positives de la plupart des critiques de cinéma et établit plusieurs records au box-office américain, parmi lesquels le meilleur premier week-end d'exploitation en Amérique du Nord. Avengers est le troisième film ayant aujourd’hui réalisé le plus de recettes, avec la somme de 1 milliard de dollars !
L
©Embarquez dans La Nacelle ! Numéro 10 13
Portrait d’un artiste français : Maître Gim’s
Maître Gim’s en 2013, source : Wikipédia
Site officiel : www.maitre-gims.fr
our réaliser ce portrait d’artiste, nous avions envie de nous inspirer de l’univers du Hip-hop et Rap français. C’est tout
naturellement que nous avons sélectionné Maître Gim’s, un artiste français qui a fait la une de l’actualité en 2013.
A partir de notre connaissance de l’artiste et de recherches réalisées sur Internet (en particulier sur le site wikipédia), nous vous présenterons son enfance et ses débuts, son évolution professionnelle et son environnement musical et sa contribution artistique (en termes d’écriture).
Enfance et débuts
Maître Gims, de son vrai nom Gandhi Djuna, est né le 6 mai 1986 à Kinshasa, au Zaïre (depuis République démocratique du Congo). Il est issu d'une famille de musiciens : son père Djanana Djuna est le chanteur de la troupe Viva La Musica de Papa Wemba. Arrivé en France en 1988 à l'âge de deux ans, ses parents sont sans-papiers. Du fait de la clandestinité de ses parents, il explique avoir eu une enfance difficile. Il est placé dans des familles d'accueil, avant de vivre dans des squats jusqu'à ses 18 ans. Ce passage de sa vie est évoqué dans la chanson Freedoom (2013). Il fait partie d'une fratrie de quinze enfants.
Il a pour influences principales des artistes comme Nate Dogg, Marvin Gaye, Michael Jackson, 50 Cent, Eminem ou encore Tandem.
Il est le frère de Dadju, membre du groupe The Shin Sekai, de Bedjik et Xgangs, tous trois rappeurs. Sur son premier album, il effectue un featuring avec eux, Outsider.
Maître Gims rappait déjà lorsqu'il était au collège, avec ses amis de la Sexion d'Assaut, en faisant des petits exercices de style de rap dans son quartier. Il a fait des études de communication et de graphisme.
Son évolution professionnelle Le 3e Prototype (2005-2008)
Avec son collectif de la Sexion d'Assaut, il sort en, 2003, un premier titre, « Coup 2 Pression ».
Après quelques morceaux réalisés en indépendants, ils rencontrent leur actuel manager, Dawala, dans les caves de Châtelet-Les Halles à Paris. Il leur permet de sortir en 2005 un CD intitulé « La Terre du milieu ». C'est Maître Gim’s lui-même qui dessine la pochette du CD. Peu après, en 2006, Maître Gim’s s'essaie à la production, compose des instrumentales et sort son CD « Pour ceux qui dorment les yeux ouverts ». Diffusé à très peu d'exemplaires, c'est un disque qui a pour but de le faire connaître du grand public. Sur son disque, on peut retrouver des morceaux avec la Sexion d'Assaut, le rappeur Koma de la Scred Connexion et une chanteuse nommée Carole. En 2008, son groupe s’appelle « Le 3ème prototype » et c’est sous cette appellation qu’il sort son dernier album intitulé : « Le Renouveau ».
P
©Embarquez dans La Nacelle ! Numéro 10 14
Avec Sexion d'Assaut (2009-2013)
En collaboration avec Sexion d’Assaut, Maître Gim’s est auteur-compositeur-interprète. Il compose des instrumentales comme « Ils appellent ça», «Casquette à l'envers », etc. En 2012, il dessine une bande dessinée intitulée « Au cœur du vortex ». Les débuts en solo avec Subliminal (depuis 2012)
Le 20 mai 2013, il sort son album solo « Subliminal ». Le 31 mai 2013, il réalise son premier concert solo à l'Olympia.
Le 22 novembre 2013, Maitre Gim’s dévoile son nouveau clip : "Changer" qui se classe en 17e position au cours de la semaine du 1er décembre 2013. Avec cette balade, Maitre Gim’s espère toucher un nouveau public, plus large.
Son environnement artistique
La musique de Maître Gim’s provient du hip-hop, de la dance, avec des touches pop ou latino. Pour son premier album, l'artiste aborde ses joies, ses interrogations, ses colères et ses coups de gueule.
Sa contribution artistique en terme d’écriture
En plus d'écrire ses propres textes, il écrit également pour d'autres artistes, ce fut le cas avec Colonel Reyel sur le morceau « Coucou » en 2012. En 2013, Maitre Gim’s participe en tant qu’invité à l'émission « Popstars », dans laquelle il a donné aux jeunes groupes des conseils pour leur future carrière. Suite à cette intervention, il a écrit le premier single du groupe vainqueur, The Mess, intitulé « Au Top ». Ce single a atteint la huitième place du classement iTunes en 2013 !
Yann Gomes, Théo et Ugo Rodrigues
Quelques références
Son dernier album
Son concert à l’Olympia
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Avocat et Pédiatre : 2 métiers très prisés par les collégiens
’est au collège que l’on commence à se poser des questions sur son orientation professionnelle. Or,
après avoir sondé les élèves de troisième sur leurs métiers de prédilection dans le cadre de
l’accompagnement à la recherche de stage, j’ai constaté que deux métiers étaient souvent cités par
les élèves, à savoir : le métier d’avocat d’une part et le métier de pédiatre d’autre part.
Aya N’jareg et Manal Belbaz, deux élèves de sixième, ont accepté de rédiger cet article spécialement pour
vous pour mieux répondre à vos préoccupations et pour vous permettre de découvrir ces deux professions
passionnantes. Elles se sont appuyées de recherches réalisées sur Internet pour réaliser ce travail.
Je les remercie beaucoup pour leur contribution très utile à ce journal.
Virginie Larrivé
LA PROFESSION D’AVOCAT (par Aya N’jareg)
D’après la loi du 31 décembre 1990, l'avocat exerce seul ou en société, il n'est pas titulaire d'un office ministériel et ses honoraires sont fixés librement en accord avec le client. L'avocat peut tout à fait exercer sa profession à titre de salarié d'un autre avocat.
Depuis le 1er janvier 1992, la profession d'avocat intègre les fonctions de conseiller juridique. La loi dit en effet que "les membres de la nouvelle profession exercent l'ensemble des fonctions antérieurement dévolues aux professions d'avocats et de conseils juridiques."
Les avocats peuvent désormais afficher une spécialisation. Il existe actuellement quatorze spécialisations. Pour pouvoir en afficher une, il faut passer un examen et avoir exercé 4 ans dans un cabinet ayant affiché la spécialisation requise. Mais cette spécialisation n'est pas obligatoire et plus de la moitié des honoraires pratiqués concerne toujours le domaine d'activité dit généraliste.
La profession d'avocat comprend donc non seulement les fonctions d'avocat mais aussi celles de conseil juridique.
Les fonctions d'avocat
L'avocat représente son client devant un tribunal. Cette fonction, appelée postulation, consiste à accompagner les différents actes de la procédure : saisine du tribunal compétent, échange des pièces communiquées au débat…
L'avocat assiste et défend son client par une plaidoirie. Il s'agit de l'exposé oral des arguments
destinés à faire triompher la cause du client.
L'assistance se manifeste également par l'aide que l'avocat apporte à son client pour accomplir un acte de procédure (rédaction d'une assignation par exemple), participer à une expertise, être présent lors de l'interrogatoire de l'inculpé par le juge d'instruction etc.
Les fonctions de conseil juridique
Les activités de conseil consiste à donner des consultations, procéder à des formalités (ex : enregistrement d'une vente d'un fonds de commerce), apporter son aide à des clients pour la rédaction de déclarations (fiscale, par exemple), rédiger des actes sous seing privé (les contrats), assister ou représenter son client devant un organisme public ou privé. Toutefois, l'avocat ne dispose pas du monopole de toutes ces fonctions. D'autres personnes comme les juristes d'entreprise ont le droit de les exercer.
Le barreau et l'ordre
Tout avocat doit être inscrit à un barreau qui désigne l'ensemble des avocats dont le cabinet se trouve dans le ressort du même tribunal de grande instance (TGI).
Il existe, depuis 1990, un Conseil national des barreaux composé d'avocats élus par leurs pairs. Il est chargé de représenter la profession d'avocat auprès des pouvoirs publics, d'organiser la formation initiale et continue des avocats, de veiller à l'harmonisation des règles et usages de la profession. Chaque barreau est dirigé par un conseil de l'ordre (attributions disciplinaires)
C
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présidé par un bâtonnier qui représente ce conseil.
Comment devenir avocat ?
La loi du 31 décembre 1990 expose les conditions requises pour prétendre à la profession d'avocat : Il faut :
-Etre français, ou ressortissant d'un Etat membre de l'Union Européenne ;
- Etre titulaire d'une maîtrise en droit (ou d'un diplôme reconnu équivalent) ;
- Etre titulaire du CAPA (Certificat d'aptitude à la profession d'avocat) ;
- N'avoir été le sujet d'aucune condamnation pénale pour agissements contraires à l'honneur, à la probité, ou aux bonnes mœurs ;
- Suivre une formation au sein du C.F.P.A. pendant une année.
- Effectuer un stage de 2 années dans un cabinet d'avocat, sanctionné par un certificat de fin de stage délivré par le centre de formation professionnelle. Mais dès la réussite à l'examen du CAPA, le candidat peut demander son inscription à un barreau. Il exercera alors les actes de la profession sous la direction de son maître de stage, avec le titre d'avocat.
- Réussir l'examen d'entrée à un centre régional de formation professionnelle d'avocat (un C.F.P.A).
LA PROFESSION DE PEDIATRE (par Manal Belbaz)
La pédiatrie est une branche spécialisée de la médecine qui étudie le développement de l'enfant, ainsi que toutes maladies infantiles. C'est la médecine des enfants (de la naissance à l'âge où il devient adulte), l'enfant étant défini comme tout sujet âgé de moins de 18 ans. Le médecin spécialisé en pédiatrie s'appelle le pédiatre.
La néonatalogie est la partie de la pédiatrie qui s'occupe du nouveau-né. C'est la coopération entre le pédiatre et l'obstétricien qui permet de prévenir les malformations fœtales et de traiter des maladies à la naissance.
Les études pour devenir pédiatre
Bac conseillé : S.
1er cycle / Des études médicales en deux ans :
- 1ère année (L1 santé) : depuis la rentrée 2010, les étudiants qui souhaitent faire médecine, doivent
tous s'inscrire en L1 santé. Ils doivent, en début d'année, choisir le ou les concours qu'ils souhaitent passer. Un tronc commun est mis en place au premier semestre, à l'issue duquel les étudiants passent un premier concours. La fin de la 1ère année est sanctionnée par un concours sélectif: seuls 15% environ des étudiants sont reçus et, parmi eux, au moins une moitié de redoublants!
Le quota limite le nombre de places en 2ème année, en fonction des besoins estimés de la profession : en 2011, 7 400 places sont offertes au concours de médecine. Attention : un seul redoublement est possible en cas d'échec.
- 2ème année (L2) : l'année débute par un stage infirmier de quatre semaines à l'hôpital. Les étudiants y passent ensuite un après-midi par semaine.
2ème cycle / Des études médicales en quatre ans :
La 1ère année : C'est une année de formation générale en médecine, ponctuée de stages hospitaliers.
Les trois années suivantes : enseignements théoriques et pratiques sur la pathologie, la thérapeutique, la prévention.
Pour accéder au 3e cycle, les étudiants doivent valider la formation théorique, les stages hospitaliers, le stage auprès d'un généraliste et obtenir le certificat de synthèse clinique et thérapeutique.
3ème cycle / La spécialisation en quatre ans :
Les internes sont attachés à un centre hospitalier universitaire régional, où ils reçoivent une formation à temps plein et préparent le diplôme d'études spécialisées en pédiatrie.
Les aspects du métier Quels sont les aspects les plus difficiles de ce métier? La souffrance des enfants, l'encadrement des parents et les grosses urgences qui parfois ne pardonnent pas. Et les aspects les plus positifs? C'est un métier où l'on ne cesse d'apprendre et où les contacts humains sont très importants et enrichissants. Généralement, l'enfant ressort en pleine forme après quelques jours d'hospitalisation et les parents sont ravis. Si l'on arrive à bien le gérer, le fait de travailler avec des enfants est très amusant et beaucoup moins routinier qu'avec des adultes.
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Vous avez dit Écriture !?
ans cette rubrique, les élèves sont invités à faire la place à leur imagination pour écrire à
partir d’un sujet qui leur est proposé (ou non), que l’on peut qualifier de contrainte dans le
cadre d’un atelier d’écriture.
La contrainte permet ainsi de libérer l’idée et l’écrit et par cela même la création.
C’est ainsi que le premier sujet proposé dans cette rubrique s’appuie sur l’œuvre de Georges Perec
intitulée « Je me souviens ». A la manière de cet écrivain, qui évoque ses souvenirs d’enfance dans
ce livre dont voici un extrait :
Je me souviens des dîners à la grande table de la boulangerie. Soupe au lait l'hiver, soupe au vin
l'été.
Je me souviens du cadeau Bonux disputé avec ma soeur dès qu'un nouveau paquet était acheté.
Je me souviens des bananes coupées en trois. Nous étions trois.
Je me souviens de notre voiture qui prend feu dans les bois de Lancôme en 76.
Je me souviens des jeux à l'élastique à l'école.
Je me souviens de la sirène sonnant, certaines après-midi, à côté de l'école et qui vrombissait
jusqu'à envahir l'espace que nous habitions.
Je me souviens de Monsieur Mouton, l'ophtalmo, qui avait une moustache blanche.
Je me souviens des coups de règle en fer sur les doigts.
Je me souviens des Malabars achetés chez la confiseuse au coin de la rue.
Je me souviens de l'odeur enivrante des livres, à la rentrée scolaire.
Karima Assbai (élève en 4ème), Léa Poirier (élève en 5ème) et Manal Belbaz (élève en 6ème) ont relevé
le défi en proposant leur version personnelle de « Je me souviens ». Un grand merci à elles pour ces
deux contributions originales et réussies.
Virginie Larrivé
D
©Embarquez dans La Nacelle ! Numéro 10 18
Je me souviens… Par Karima Assbai, le 10 décembre 2013
Je me souviens de ma rencontre avec ma meilleure amie.
Je me souviens de mon premier vol en avion, j’ai eu très peur.
Je me souviens de la première dent que le dentiste m’a arrachée.
Je me souviens de mon petit chien blanc.
Je me souviens de Madame Larrivé, la professeur documentaliste.
Je me souviens de la naissance de mon petit frère. Aujourd’hui, il a un an.
Je me souviens des carambars achetés à la boulangerie au coin de la rue.
Je me souviens de la marelle à l’école.
Je me souviens du beau sac que j’ai acheté à l’Agora.
Je me souviens du premier livre que j’ai lu en entier.
Je me souviens… Par Manal Belbaz et Léa Poirier, le 13 décembre 2013
Je me souviens quand on se chamaillait pour acheter des bonbons.
Je me souviens quand on avait des cadeaux bonux quand on restait sages.
Je me souviens des cours les uns à la suite des autres qui s’enchaînaient sans fin,
comme une journée interminable.
Je me souviens de la grande queue à la cantine à l’école primaire.
Je me souviens du bruit de la sonnerie de l’école primaire qui nous faisait sursauter.
Je me souviens quand maman me grondait pour les mauvaises notes.
Je me souviens du sourire de la maîtresse et des clins d’œil qu’elle nous faisait.
Je me souviens des bavardages incessants en classe.
Je me souviens de rêves d’enfants qui se répétaient chaque nuit.
©Embarquez dans La Nacelle ! Numéro 10 19
Les collégiens du Club Journal vous livrent leurs impressions :
Marius : C’est bien, j’apprends à travailler en équipe. J’aime le travail d’écriture, la recherche
d’informations.
Théo : J’aime rédiger des articles.
Yann : J’ai bien aimé cette expérience. J’apprends à travailler en groupe, cela me permet de
découvrir le métier de journaliste.
Fanta : J’aime bien travailler en équipe.
Joris : J’apprécie le Club Journal. J’apprends beaucoup de choses, je découvre la structure
d’un journal. J’ai progressé dans l’expression personnelle et la recherche d’idées.
Brahim : C’est une expérience originale qui amène à développer des compétences
d’expression et de recherche d’informations.
Pierre : J’ai découvert le fonctionnement d’un journal scolaire ; c’est une expérience
enrichissante.
Anoja : J’aime faire partie du club journal. Cela m’amène à réfléchir, à développer mes
connaissances sur des domaines qui m’intéressent.
Lucrèce : J’aime bien cette expérience, j’apprends à rédiger des articles.
Léa : C’est intéressant, j’ai bien aimé travailler en équipe.
Camille : C’est bien, on est dans l’action.
Un Sudoku pour vous distraire…
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