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L’UNFD, à l’origine des MOF Primeurs 10 · 66 Sandrine, 38 ans Montbonnot St Martin (38) C’est en tant que comptable que Sandrine a fait ses premiers pas chez un Primeur. Attirée

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Dossier de Presse

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Témoignages des 14 finalistes 4

L’épreuve finale 8

Un Jury de professionnels et de spécialistes 9

L’UNFD, à l’origine des MOF Primeurs 10

Les MOF Primeurs 2011 12

Un concours soutenu par la filière 13

Les Primeurs sur la Toile 15

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SOMMAIRE

© Xavier Renauld

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Meilleurs Ouvriers de France Primeurs 2015

Rendez-vous le28 février 2015

pour une finale futuriste !Salon de l’Agriculture

Hall 1 /Ring Porcin

L’ultime épreuve du concours se déroulera en Public avec la réalisation d’une Œuvre sur le thème : 2050, l’odyssée des fruits et légumes

Les candidats auront 5 heures pour proposer leur vision de la distribution des fruits et légumes en 2050 à travers la réalisation d’un étalage répondant aux exigences du consommateur du futur.

Les temps forts7h00 - 12h00 : Epreuve « 2050 : L’Odyssée des fruits et légumes »

12h00 - 14h00 : Entretien oral avec le Jury.

15h00 : Echange des candidats avec le public.

18h00 : Rendez-vous sur le stand d’INTERFEL (Hall 2.2 - stand A060) pour la proclamation des résultats et la rencontre avec les MOF Primeurs 2015.

14 candidats 4 femmes, 10 hommes, moyenne d’âge : 39 ans 20 membres du Jury Des représentants de la filière – producteurs, exportateurs, grossistes, chefs de rayon, primeurs – mais aussi des ingénieurs agronomes, des formateurs et des représentants de consommateurs (associations, journalistes...).

Des Milliers de spectateurs Cet événement se déroulera sous les yeux du public au Salon de l’Agriculture. Un lieu de choix pour ces professionnels des fruits et légumes qui, à l’issue de leur épreuve, iront à la rencontre du public.

5 heures C’est le temps imparti aux candidats pour présenter une œuvre remarquable.5 h, c’est à la fois une course de fond mais aussi un sprint tant ils auront à faire pour remporter la victoire !

2 ans de préparation«Après 2 années de préparation, les candidats savent que le parcours est difficile mais ce qui les rassemble, c’est l’amour du métier et la fierté de l’exercer. Ce concours sera sans aucun doute un moment fort qui marquera leur vie !» souligne Christel Teyssèdre, présidente de l’UNFD.

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Les 14 Finalistes témoignentAnimés par la même passion, les candidats vont exprimer la diversité et la richesse du métier de Primeur. Leur parcours professionnel révèle déjà leur talent et laisse présager une finale de haut niveau.

Jérôme, 34 ansAnglet (64)Jérôme fait partie d’une longue lignée de Primeurs et représente la 4ème génération. Diplômé de Sup de Co Normandie, il décide de créer sa propre société spécialisée en fruits et légumes aux stades de demi-gros et de détail avec une idée forte : livrer aux restaurants la juste quantité dont ils ont besoin, et pas forcément des colis complets. « Je prends du plaisir aux achats et à la vente. J’aime parcourir le marché de gros, aller chez les petits producteurs de fruits et légumes, conseiller les cuisiniers dans leurs changements de carte ou un client particulier pour ses menus de la semaine…» Depuis un an, Jérôme vit, dort et mange MOF. « Je me suis présenté au concours pour être reconnu de mes pairs. J’habite une petite ville et j’ai l’impression de bien faire mon travail, mais j’ai besoin d’être conforté dans ma vision du métier. J’ai pris l’option de la qualité et de la fraîcheur. Etre finaliste me renforce dans mes choix. »

Mélanie, 35 ansCréon (33)« Choisir, toucher, goûter, découper, installer les produits, en parler, conseiller les clients, vendre, faire découvrir des produits peu connus, créer des compositions différentes selon l’envie de chacun… Etre Primeur pour moi, c’est tout cela. » Primeur depuis huit ans, Mélanie était dans la boulangerie avant de découvrir les fruits et légumes. Aujourd’hui, elle exerce ce métier avec passion et s’est inscrite au concours MOF pour se mesurer à d’autres professionnels. Jusqu’à maintenant, elle a toujours travaillé en autodidacte, à l’instinct… Depuis qu’elle s’est lancée dans cette aventure, Mélanie se pose des questions sur sa pratique. Elle attend de cette distinction un changement dans sa vie de Primeur : « C’est un métier difficile qu’il faut faire avec passion et respect. Et parfois, être Primeur n’est pas pris au sérieux comme cela le devrait. »

Sébastien, 34 ansTours (37)Fils et petit-fils de producteurs de pommes, Sébastien a fait des études de comptabilité et les Beaux-Arts avant de se lancer dans l’aventure Primeur. Tandis que son père vend pommes et jus de pommes auprès des Grandes Surfaces de la région, Sébastien s’attache à proposer des fruits et légumes haut de gamme sous les Halles de Tours. Huit ans plus tard, il ouvre un autre magasin en libre-service à la périphérie de la ville. Avec une sélection de produits de terroir issus d’artisans locaux, il ne manque pas d’ambition pour son activité professionnelle. Motivé par le concours des MOF, Sébastien estime que c’est une question de fierté, de reconnaissance et se prépare deux jours par semaine depuis six mois. « Mon objectif, c’est gagner ! On apprend énormément quand on a l’occasion de se mesurer à d’autres professionnels. Mon moteur, c’est de valoriser ce métier passionnant, la qualité des produits que nous vendons et notre service. »

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Patrice, 32 ansReims (51)D’abord chef de partie chez des traiteurs avant de faire un passage éclair dans la restauration, Patrice a découvert le métier de Primeur en reprenant le magasin familial de son épouse. Depuis dix ans, Patrice s’épanouit au contact de la clientèle et face à la diversité de ses activités quotidiennes : gestionnaire d’entreprise, sélectionneur, étalagiste, vendeur…Se présenter au concours des MOF est une bonne façon de connaître son niveau en se mesurant à des professionnels reconnus. « D’une certaine façon, je me prépare à ce concours depuis toujours puisque j’ai toujours visé l’excellence. Mais l’idée a vraiment fait son chemin depuis la dernière session « A la question de ce qui va changer s’il devient MOF, Patrice reste dubitatif… Comment le savoir ? », mais ce n’est évidemment pas le plus important.

Ludovic, 32 ansTinqueux (51)

Depuis cinq ans, Ludovic gère une boutique de fruits et légumes à Tinqueux près de Reims. « Nous avons choisi le créneau de la vente haut de gamme assistée. » Originaire du Touquet, Ludovic a d’abord obtenu un diplôme de paysagiste avant de venir travailler par hasard, en tant que saisonnier chez un primeur. « J’y suis resté sept ans. D’abord vendeur, puis rapidement bras droit du patron, en charge des achats et du management. J’ai appris sur le tas, soutenu par l’équipe. » Le concours des MOF, Ludovic le considère comme une occasion de rencontrer d’autres sensibilités, de découvrir une facette différente du métier. « Après douze ans, j’ai envie d’aller plus loin, d’apprendre de nouvelles choses, d’être confronté à de nouveaux challenges… »

Pierre-Jean, 37 ansNancy (54)Pierre-Jean aime aller vite. A peine son BTS de technico-commercial en agroalimentaire spécialisé en fruits et légumes en poche, il trouve un travail sous le marché couvert de Nancy et, à 22 ans, se lance à son compte. Il développe son activité petit à petit sur le marché de Nancy puis à Metz. Issu d’une famille d’agriculteurs, il produisait à ses débuts, salades, pommes de terre, haricots, tomates… Mais, « c’est devenu compliqué à cause des distances à parcourir entre l’exploitation et les points de vente. Je n’ai plus le temps.» Il choisit alors de prendre des cases au marché de gros de Nancy pour gérer ses achats. « J’achète dans toute la France, sur les marchés de gros et en direct chez les producteurs. C’est pour rendre hommage à ces gens, à leur savoir-faire et à leur terroir que j’ai décidé de me présenter au concours MOF. »

José, 48 ansLomme (59)

« A sept ans je voulais être agriculteur, puis à seize marin, mais c’est par hasard que j’ai débuté dans les fruits et légumes et par passion que je m’y suis épanoui ! »« Ambassadeur fruits et légumes » chez Metro, José décrit son rayon comme une « Oasis de fraîcheur », son métier comme « une passion faite de rencontres, d’échanges, de découvertes ». Pour ce Nordiste que le plaisir des sens et des saisons n’a jamais quitté, le monde des fruits et légumes est magique. Et c’est suite à une rencontre avec Frédéric Jaunault qu’il a décidé de tenter l’aventure. Pour lui, devenir MOF Primeur est à la fois une distinction et une fierté, une reconnaissance de ses pairs au niveau national et international. José est convaincu que cette compétition donne l’occasion de promouvoir ses valeurs, apporte une légitimité, un rôle de porte-parole et de formateur. « C’est un encouragement et une motivation à poursuivre la voie de l’excellence. »

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Sandrine, 38 ansMontbonnot St Martin (38)C’est en tant que comptable que Sandrine a fait ses premiers pas chez un Primeur. Attirée par le goût des fruits et légumes et leurs couleurs, elle s’est dirigée vers une activité lui permettant d’être au contact de ces produits, et d’une clientèle avide de conseils et de recommandations. Le concours MOF représente beaucoup pour elle. « Cette compétition permet de me remettre en question et de mieux évaluer mon niveau de compétence. C’est une aventure qui donne l’occasion de rencontrer et d’échanger avec d’autres professionnels. C’est un enrichissement sans équivalent. » Finaliste pour la seconde fois, Sandrine se prépare depuis longtemps avec passion et détermination. « Cette distinction me permettra de porter au plus haut les couleurs de notre filière. C’est aussi une satisfaction personnelle et professionnelle.»

Maxime, 35 ansSeyssinet (38)

Ayant grandi au milieu des fruits et légumes dans le magasin créé par son grand-père à Grenoble, Maxime travaille avec ses parents depuis son plus jeune âge. A 16 ans, il entre officiellement dans l’entreprise en apprentissage. Faire découvrir les produits aux clients, être capable de construire une gamme à succès, prendre des risques… sont les plus beaux challenges du métier. Déjà finaliste en 2011, Maxime a choisi de se mesurer aux autres professionnels pour comparer son niveau, progresser, être reconnu par ses pairs, se rapprocher de la perfection, de l’excellence, « rester chez soi et se dire qu’on est bon, cela ne vaut pas grand chose ». Depuis qu’il a décidé de se présenter, Maxime pense jour et nuit au MOF. Il vit avec ! Et quelle que soit l’issue de la compétition, il est convaincu qu’il en ressortira meilleur.

Catherine, 53 ansChambéry (73)C’est dans sa région d’origine, la Savoie, que Catherine a choisi de s’installer Primeur. Elle inaugure son premier magasin en 1998, dans le centre-ville de Chambéry. « Je suis la première dans la région à avoir proposé des corbeilles de fruits et de légumes. Personne n’en faisait, cela a été une véritable valeur ajoutée à notre activité. » Forts de leur succès, elle ouvre avec son mari un deuxième magasin en 2011 au sein des Halles couvertes de Chambéry. Habituée des concours professionnels, et déjà finaliste du concours MOF en 2011, Catherine aborde cette finale sereinement « J’essaie de me préparer de mon mieux. Tout le monde ne sera pas élu. J’ai un atout, je sais comment se dérouleront les épreuves même si c’est un nouveau lieu, un nouveau thème. L’expérience de toute manière est enrichissante et stimule l’ouverture d’esprit. »

Laurent, 44 ansChampagne au Mont d’Or (69)Depuis 1991, Laurent exerce le métier de primeur avec une passion toujours intacte, « J’aime la diversité qu’offre notre profession, le contact vivant de nos produits et le voyage permanent au travers des saisons et des variétés ». Laurent recherche en permanence la qualité du travail bien fait, celle qui donne un sens à sa profession et du plaisir à ses clients. Après avoir rencontré deux MOF Primeurs 2011, il s’est inscrit au concours pour l’accomplissement que représente cette épreuve intense et unique. « Les MOF Primeurs contribuent à faire grandir notre profession, trop souvent banalisée et malmenée, souffrant parfois d’improvisation. »

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Sandrine, 42 ansCraponne (69)« C’est le métier idéal pour celui qui ne supporte pas la routine », explique Sandrine, originaire de Lyon. C’est en débutant comme caissière chez un Primeur près de chez elle que Sandrine a eu le coup de cœur pour ce métier. En 15 ans, elle a gravi les échelons et est aujourd’hui responsable du magasin. « Contrôle des marchandises, mise en avant des produits, conseils, accueil de la clientèle… sans parler des changements de saison et donc de fruits et légumes. Impossible de s’ennuyer ! » Sandrine a choisi de se présenter au concours des MOF pour prouver qu’avec de la persévérance et du travail, tout est possible. Elle s’y prépare depuis janvier. Elle en attend une simple reconnaissance de son travail. « Décrocher ce titre n’est pas une fin en soi, mais plutôt le début d’une très belle aventure ! »

Jean-Marc, 49 ansEcully (69)

Ce fils de producteur-maraîcher, qui faisait les marchés avec son père dans les années 70, a débuté comme chef de rayon fruits et légumes dans un supermarché. Aujourd’hui, il est responsable d’un magasin spécialisé avec cinq salariés et apprécie la proximité des relations avec ses clients, dont il connaît les goûts et les habitudes. « Nous nous positionnons sur le haut de gamme, ce qui constitue un challenge en période de crise. Mais notre qualité de service fait toute la différence et les clients apprécient.» Jean-Marc s’entraîne une journée par semaine pour décrocher le titre MOF. « Moi qui n’ai pas pu continuer mes études, c’est une énorme satisfaction personnelle d’être qualifié pour la finale. Si je gagne, mon bonheur serait de transmettre cette expérience aux jeunes.»

Johann, 34 ansCarouge (Suisse)Sur un tracteur à quatre ans, sur les marchés à quatorze et dans l’entreprise familiale de Primeurs à vingt, Johann a toujours été entouré d’amoureux de la terre. « Nous avons la chance d’avoir sûrement le plus beau métier du monde. On voyage, on découvre, on goûte, on touche, on compare, on apprend, on transpire, on doute, on stresse, on rigole, on partage…C’est mon quotidien. » Tenter le concours MOF Primeur est une mise à l’épreuve qui ne peut que faire du bien, « en confrontant mes connaissances et mes convictions, cela me rend capable de me remettre en question.» Depuis un an, il se prépare avec assiduité, et, d’après lui, « c’est une vraie bouffée d’adrénaline ! »Quand Johann envisage sa victoire, un mélange d’euphorie et d’angoisse l’envahit en pensant à son parcours, ses sacrifices, ses doutes…Il espère juste que ce titre lui donnera la force de devenir meilleur.

Interviews réalisées en partenariat avec le magazine FLD, © Aymeric Warmé Janville

Retrouvez les vidéos des épreuves qualifactives et la bande annonce de la finale

sur Youtube Chaîne Monprimeur

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L’épreuve finaleLe 28 février 2015, Salon de l’Agriculture

La finale se déroule en deux parties et s’achève comme tout concours MOF par la réalisation d’une oeuvre symbole de l’excellence professionnelle.

1 / Oral, le vendredi 27 février à huis clos Les candidats seront notés sur leur capacité à s’exprimer en public sur des sujets d’actualité tout en sachant représenter et défendre au mieux leur profession.Chaque candidat aura 15 minutes pour donner son opinion sur deux sujets tirés au sort relatifs au métier, à la filière fruits et légumes... et qui peuvent faire l’objet d’un article de presse ou d’un débat public.

2/ Epreuve pratique, le samedi 28 février au Salon de l’Agriculture2050 : l’Odyssée des fruits et légumesLes candidats auront 5 heures pour proposer leur vision de la distribution des fruits et légumes en 2050 à travers la réalisation d’un étalage répondant aux exigences du consommateur de demain. Ils doivent pour cela :- sélectionner et théâtraliser au minimum 45 références de fruits et légumes sur un étal de 1 m sur 3 m,- proposer les produits bruts et/ou préparés en accord avec leur vision de la consommation en 2050,- dénicher les contenants, les accessoires, les emballages et le mobilier qui composeront l’étal de demain,- imaginer le cadre réglementaire de la commercialisation des fruits et légumes en 2050,- argumenter leur choix dans un dossier détaillant leur œuvre.

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18 hProclamation des résultats sur le stand d’INTERFEL :

Hall 2.2 - A060

28 février 2015

7 h à 16 hFinale MOF PrimeurHall 1 - Ring Porcin

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François Musillo, président du Jury

François Musillo exerce ses responsabilités de président du Jury sous l’égide du Comité d’Organisation des Expositions du Travail (COET). Il est le garant de l’éthique propre à ce concours unique.« Une profession qui ne tend pas vers l’excellence, et qui n’incite pas ses membres à se remettre en question est une profession qui n’a pas d’avenir. En créant ce concours, nous affirmons haut et fort que notre métier est un métier d’avenir, nous voulons attirer des jeunes dans nos points de vente pour reprendre le flambeau.Se présenter au concours est déjà une démarche très positive qui témoigne d’une passion pour son métier et d’une volonté de s’y investir pleinement en se surpassant.Ce concours est aussi une belle aventure, qui peut amorcer un vrai tournant dans la vie d’un professionnel. Les lauréats voient l’activité de leurs commerces

augmenter de 20 à 30%. Ils sont sollicités de toute part. Leur visibilité régionale, et parfois même nationale, est réelle. Ils deviennent « la référence » du métier. La fierté arborée par nos lauréats en col bleu-blanc-rouge est le principal enjeu de ce concours. »

Un large jury de professionnels et de spécialistesPour les épreuves finales 20 jurés se répartiront entre l’épreuve pratique et les oraux.Les membres du jury sont des représentants de la filière – producteurs, exportateurs, grossistes, chefs de rayon, primeurs – mais aussi des ingénieurs agronomes, des formateurs et des représentants de consommateurs (associations, journalistes...).Le jury note les techniques de travail, la précision, le respect de l’hygiène et du temps, la réalisation, la sélection (dégustation comprise) et les connaissances des candidats.

Une reconnaissance professionnelle Sans diplôme officiel, la profession peut grâce au Concours MOF mettre en avant les atouts nécessaires à l’exercice du métier de Primeur et ses différentes facettes.Etre MOF est à la fois une distinction et une reconnaissance.

Les titulaires du diplôme peuvent utiliser le sigle ‘MOF’ et le titre ‘Un des Meilleurs Ouvriers de France Primeurs’ dans l’exercice de leur profession au sens large.Ce titre prestigieux leur apporte une notoriété qui renforce l’attractivité de leur commerce et développe leur clientèle.

Le titre de MOF conduit à un diplôme d’état délivré par l’Education Nationale qui équivaut à un niveau Bac+2. De ce fait, les titulaires peuvent faire valoir ce diplôme dans leur environnement professionnel mais aussi pour leurs formations futures.

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L’UNFD, à l’origine du MOF PrimeurLa reconnaissance d’une profession

L’UNFD a créé ce concours en s’appuyant sur les spécificités du métier, ses évolutions récentes et les attentes des consommateurs. Elle travaille en relation étroite avec le COET (Comité d’Organisation des Expositions du Travail) qui dépend du Ministère de l’Education Nationale, mais aussi avec des acteurs de la filière des fruits et légumes comme les grossistes, les expéditeurs et des organismes comme le Ctifl, (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes).

Christel Teyssèdre, présidente de l’UNFD« La deuxième édition du Concours « Un des Meilleurs Ouvriers de France » dans la classe Primeur a démarré en mai dernier. 24 candidats se sont lancés dans cette aventure et se sont inscrits pour participer aux épreuves qualificatives. 14 d’entre eux se présenteront aux épreuves finales. Ils savent que le parcours est difficile mais ce qui les rassemble, c’est l’amour du métier et la fierté de l’exercer. Ce concours sera sans aucun doute un moment fort qui marquera leur vie. La Profession a besoin d’eux pour venir grossir les rangs de nos MOF Primeurs. Leur rôle de porte-parole de la Profession sur l’ensemble du territoire est une attente forte de l’UNFD. Bien sûr la réussite à ce concours est la consécration d’un engagement personnel ainsi que l’aboutissement mérité au prix de nombreux efforts. Mais être MOF c’est aussi le début d’un engagement fort pour promouvoir les valeurs du métier, mettre en avant le goût du travail bien fait, avoir le souci permanent de progresser, s’ouvrir à

la création et à l’innovation, favoriser la transmission des connaissances. Ce Concours est également un grand rendez-vous pour la filière des fruits et légumes car les MOF Primeurs sont indéniablement les ambassadeurs des produits et des savoir-faire de l’ensemble des acteurs qui composent cette filière. »

Un savoir-faire à valoriser« Trop de détaillants se lancent dans ce métier sans qualification et sans connaissance ni des produits, ni de la gestion. Le commerce de détail en fruits et légumes ne doit pas être « un petit boulot », c’est au contraire un métier qui demande un véritable savoir-faire », soutient Christel Teyssèdre. « C’est pourquoi je me bats auprès des Pouvoirs publics pour réclamer l’instauration d’un stage obligatoire à l’installation du métier de Primeur à l’instar du stage existant pour les artisans des métiers de bouche. »

Une formation adaptéeFaute de diplômes spécifiques, la profession a mis en place à travers son centre de formation, IFOPCA (Paris 18ème), trois Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) reconnus par la Branche : Employé de vente, Vendeur Conseil et Manager d’Unité Commerciale.Mais l’UNFD veut aller plus loin et agit auprès du Ministère de l’Education Nationale qui procède actuellement à la révision du Bac Pro Commerce pour y insérer une mention complémentaire sur les fruits et légumes. »

A propos de l’UNFD

L’Union Nationale des Syndicats de Détaillants en Fruits, Légumes et Primeurs est le réseau national des commerçants de proximité commercialisant des fruits et légumes frais. A travers ses 12 syndicats régionaux et départementaux, et son syndicat national, l’UMAP (Union de métiers alimentaires de proximité), l’UNFD recouvre toute l’offre fruits et légumes dans les commerces de proximité.Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.unfd.fr

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Des compétences riches et variéesDevenir Primeur ne recquiert pas aujourd’hui de diplôme particulier. Chaque primeur a son propre parcours étant entendu que c’est par la pratique sur le terrain que l’on accède à l’expertise et à l’excellence professionnelles.

La profession exige des compétences techniques et relationnelles, il faut :

Savoir choisir, goûter et sélectionner les meilleurs produits aux meilleurs prix.

Connaître parfaitement tous les fruits et légumes ainsi que leur saisonnalité afin d’apporter à ses clients de vrais conseils à valeur ajoutée.

Avoir le sens du contact, être créatif et savoir présenter à l’étalage les produits en les valorisant. Être prêt à développer des services variés comme : livrer, organiser des buffets événementiels (mariages, cocktails...), réaliser des corbeilles de fruits, préparer des smoothies, faire de la Fraîche découpe, des salades en dégustation ou vendre des paniers vitaminés sur Internet...

8 Français sur 10 ont confiance en leur PrimeurSelon une récente étude, 82 % des Français interrogés ont confiance dans les primeurs pour garantir la qualité des fruits et légumes. (source TNS Sofres - Baromètre de confiance 2014)

Appelez-nous « Primeurs »Afin d’affirmer leur identité et leur savoir-faire, les 14 600 primeurs sont fédérés derrière une seule appellation, « Primeur ». Cette identité commune correspondant au nom de leur métier s’accompagne d’un logo « Primeur, sélectionneur de saveurs ». Un signe de reconnaissance générique de la profession.

Chiffres clés :• 14 600 Primeurs dont 10 165 sur marchés et 4 535 en magasin• 35 000 actifs dont 16 000 salariés• 30 % de la distribution des fruits et légumes, soit près de 2 millions de tonnes commercialisées• CA de 4 milliards d’€• A l’amont, les achats sont en majorité réalisés auprès des grossistes et centrales d’achats installés en

France (77%) et des producteurs et filiales de commercialisation françaises (17%).

En résumé...• Le savoir-faire d’un bon primeur : Sélectionner, Affiner, Informer, Conseiller, Innover, Valoriser• Ses maîtres mots : Saisonnalité, Fraîcheur, Qualité

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Les1ersMOF Primeurs de l’histoire, primés en 2011 5 ambassadeurs des fruits et légumes et des savoir-faire de la filière

Pour tous, c’est une aventure humaine extraordinaire et une expérience très enrichissante.

Le 28 février 2015, les MOF Primeurs sont membres du Jury des épreuves finales.

Florence Carayon, MOF Primeur, « Primeurs Carayon », Carcassonne (11)« Face au titre de MOF Primeur, les clients sont un peu plus exigeants. Ils demandent plus et viennent

pour trouver ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs. Il faut aussi avoir un temps

d’avance, sans se tromper. Ce titre de MOF Primeur est merveilleux, j’ai vécu quelque chose que je suis fière de porter haut et fort. J’ai hâte d’être à la finale et, si

j’avais échoué, je n’aurais pas lâché. Je l’aurais repassé. C’est

tellement beau à vivre ! Il faut continuer à travailler, à progresser et faire évoluer le métier de primeur. Ne lâchez rien ! »

Clotilde Jacoulot, MOF Primeur, « Jacoulot Primeur », Morteau (25)« Le titre de MOF m’a ouvert des horizons, il m’a fait sortir de chez moi ! J’ai pu devenir propriétaire de mon nouveau magasin au centre-ville de Morteau. Nous sommes ainsi passés à une surface de vente de 348 m2 et avons ouvert un laboratoire de fraîche découpe. Si j’avais un conseil, ce serait de dire aux finalistes : « Assumez-vous, soyez fiers de ce que vous êtes. »

Brigitte Delanghe, MOF Primeur, « Le Fruitier de Courrières », Courrières (62)« Mes conseils : rester zen et essayer de visualiser autant que possible le jour de la finale, avoir des gestes professionnels et rester concentré sur le thème demandé. Une chose est sûre, cette distinction m’a permis d’être plus sûre de moi et d’aller au-devant des difficultés. Notre rôle est de montrer aux consommateurs que ce n’est pas compliqué de cuisiner avec des produits frais, de donner des astuces pour les travailler. Mon souhait le plus cher serait que nous soyons très nombreux à bénéficier de cette distinction. Et même si certains ne remporteront pas le Graal, ils se seront enrichis de cette expérience. »

Geneviève Bellet, MOF Primeur, « Espace Fruits », Le Havre (76)« Cette distinction, c’est une récompense qui demande beaucoup d’efforts. Au commencement, on est un peu abasourdi... Etre MOF donne de la notoriété, c’est une belle reconnaissance. Mais cela ne m’empêche pas de me remettre en question tous les jours, rien n’est acquis. On attend de nous davantage que la vente des fruits et légumes. Cette année, je suis membre du jury et je suis impatiente d’assister à la finale. Il n’est pas évident d’imaginer un étal de fruits et légumes en 2050... Il faut se projeter dans l’avenir. Quel challenge ! »

Frédéric Jaunault, MOF Primeur, « Créa’Saveurs », Levallois Perret (92)« Je conseille aux candidats de prendre du plaisir ! C’est la priorité. Ensuite, ce qui est important, c’est que les candidats soient méthodiques et organisés et qu’ils ne se laissent pas envahir par le stress. Il faut

qu’ils fassent bien la différence entre l’exercice de leur métier au quotidien et un concours qui réclame

une préparation et un esprit différents. Là, nous sommes dans une compétition, il faut gérer son temps, son stress et être prêt, à force de travail et d’entraînement, à faire face à tout imprévu sans céder à la panique. Bien sûr, je leur souhaite bonne

chance ! ».

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Hélène Alarcon, importateur Banagrumes« Nous sommes fiers de relayer ce concours auprès de nos clients en l’affichant sur nos murs. C’est un événement qui tire nos métiers vers le haut. C’est très important, car nous sommes dans une société où tout est globalisé, où l’on observe une perte des savoir-faire. Ce concours montre l’implication, la passion de ce métier, l’expertise et la valorisation du produit. »

Un concours soutenu par la filière...

Producteurs, grossistes, importateurs... encouragent les candidats

Grâce à ce concours, c’est toute la filière des fruits et légumes qui est sous les projecteurs. Il valorise les produits et tous les acteurs autour.

François Mestre, arboriculteur en Vaucluse« Un primeur est le dernier metteur en marché des fruits et légumes. Pour nous producteurs, ce sont des gens qui connaissent bien leur métier. La distinction MOF Primeur lui donne l’ampleur d’un professionnel qui connait mieux les fruits et légumes qu’un producteur spécialiste comme nous. Il doit en effet être proche de la production, car il doit savoir à quel moment mettre en avant tel ou tel produit, mais aussi du consommateur qu’il doit satisfaire, c’est toute la finesse du métier de Primeur. Au-delà même du titre, c’est toute l’attention que l’on porte aux gens qui vendent nos produits. Le MOF récompense la qualité professionnelle, il est donc valorisant pour toute la filière. »

Dominique Monloup, grossiste à Rungis« Je suis impressionné par le niveau que l’on demande aux candidats et par leurs connaissances. Le MOF est la reconnaissance d’un savoir-faire. Ce diplôme apporte du professionnalisme à notre filière. Il existe ainsi un vrai métier, une vraie sélection à l’instar d’un fromager. Et pour ceux qui ont déjà été sacrés MOF, cette distinction les a bousculés dans leurs relations professionnelles et la commercialisation de leurs produits.»

Jean Sales, producteur dans les Pyrénées-Orientales« Il y a le « savoir-faire », et le « savoir-être »...Ces temps derniers, la société tendait à déconsidérer le « savoir-faire », notamment manuel et privilégiait le «savoir-être», réputé plus raffiné... Aujourd’hui, avec la distinction MOF Primeur, le « savoir-être » n’a jamais été aussi proche du « savoir-faire », main et cerveau étant intimement liés. Cette distinction MOF est tout simplement magnifique ! cultivons cet état d’esprit et nous garderons l’humanité au centre du progrès. Oui, à l’époque de l’oridnateur et d’Internet, la main de l’homme continue à nous aider à penser et à créer... C’est rassurant, non ? Bravo les fruits et légumes frais. Bravo les primeurs ! »

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La promotion Michel LemeunierLa promotion 2015 du concours MOF Primeur porte le nom de M. Michel Lemeunier, ancien président de la Chambre Syndicale des grossistes en fruits et légumes de Rungis (S’FL) et décédé brutalement en mai 2012. Il avait tout de suite répondu présent pour être membre du jury MOF Primeur en 2011. Il était en effet persuadé que ce concours allait aider la Profession à être plus attractive et faire naître ainsi des vocations auprès des jeunes.Michel Lemeunier savait œuvrer pour le collectif. Il avait pris la présidence du S’FL pour être l’interface entre les grossistes de Rungis et les administrations et avait à coeur de privilégier les relations avec les primeurs qui étaient pour lui indispensables.Michel Lemeunier avait indéniablement une grande passion et expertise pour les fruits et légumes qu’il savait mettre à la disposition de l’Interprofession.

Page 14: L’UNFD, à l’origine des MOF Primeurs 10 · 66 Sandrine, 38 ans Montbonnot St Martin (38) C’est en tant que comptable que Sandrine a fait ses premiers pas chez un Primeur. Attirée

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