60
L’avenir des filières viandes françaises dans une Europe concurrentielle et un monde en mutation Philippe Chapuis Directeur de l’Agroalimentaire Baptiste Lelyon Expert Filières Animales 5 Décembre 2014 Union des Groupements de Producteurs de Viande de Bretagne

L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

  • Upload
    buinhan

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

L’avenir des filières viandes

françaises dans une Europe

concurrentielle et un monde en

mutation

Philippe Chapuis – Directeur de l’Agroalimentaire

Baptiste Lelyon – Expert Filières Animales

5 Décembre 2014

Union des Groupements de Producteurs de Viande de Bretagne

Page 2: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 2

SOMMAIRE

L’Observatoire financier du Crédit Agricole des entreprises de la filière

Viandes 1

Les enjeux et défis pour les producteurs de viandes 2

Industries agroalimentaires en Bretagne

Situation et Enjeux 3

Page 3: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 3

Un échantillon couvrant la quasi-totalité des

IAA, représentant 180 milliards de chiffre

d’affaires

■ Entreprises et groupes agroalimentaires

CA > 2 M€

Hors activité de négoce pur, tabac

■ Un échantillon constant

■ La notion « international » correspond aux ventes réalisées hors de France, exportations ou filiales implantées à l’étranger.

Une analyse segmentée selon 2 critères

■ Filière : Fruits & Légumes, Grain, Lait, Viandes, Vins & spiritueux, autres (sucre, coops polyvalentes, plats cuisinés…)

■ Taille : 4 segments selon le chiffre d’affaires

Un strict respect de la confidentialité

Source: Crédit Agricole SA, L’Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaire n°3, Novembre 2014

[Chiffre d’affaires, 2013] [Nombre d’entreprises, 2013]

RÉPARTITION PAR FILIÈRE

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE MÉTHODOLOGIE D’ANALYSE QU’EST CE QUE L’OBSERVATOIRE ?

Page 4: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 4

Une augmentation du chiffre d’affaires (+ 5 %),

portée par les matières premières

■ La filière Grain = la moitié de la croissance

■ Hors Grain : + 3 %,

■ Lait : hausse du prix payé au producteur (+ 9 %

au cours de l’année)

■ Fruits & Légumes: hausse liée aux incidents

climatiques

■ Vins Tranquilles : vendanges historiquement

faibles, pour la 2ème année consécutive, en

Aquitaine et Bourgogne

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE L’ACTIVITÉ UNE HAUSSE PORTÉE PAR LE COÛT DES MATIÈRES PREMIÈRES

Source: Crédit Agricole SA, L’Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaire n°3,

Novembre 2014

RÉPARTITION DE L’AUGMENTATION DU CA PAR

FILIÈRE & MÉTIERS

EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

[2012-2013, France & International]

Page 5: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 5

Un ralentissement à l’international (+ 3,4 %),

après plusieurs années de forte progression

■ Part CA international = 35,5 % contre 36,1 % en 2012

■ Stagnation ou recul du CA international

■ Viandes : volailles (restitutions), porc

■ Champagne & Spiritueux

■ Vins Tranquilles : Bordeaux

■ Sucre

■ Des métiers peu tournés vers l’international

■ % international < 10 % : Meunerie, BVP,

Découpe

■ % international < 15 % : F&L frais (actif à

l’importation), Abattage, Volailles, Charcuterie

■ Moindre performance des Leaders après une politique

volontariste et quelques opérations très significatives

de croissance externe à l’international

■ Les Grandes entreprises (CA = 50-500 M€) sont

faiblement internationalisées

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE L’ACTIVITÉ UNE BAISSE RELATIVE DES PERFORMANCES À L’INTERNATIONAL

PART DU CA 2013 À L’INTERNATIONAL PAR FILIÈRES

EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

[2012-2013, International]

Source: Crédit Agricole SA, L’Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaire n°3, Novembre 2014

Page 6: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 6

Un marché domestique peu dynamique,

focalisé sur la répercussion des coûts

■ CA France : + 6 %,

■ Recul ou faibles progressions (< 2 %) en

Abattage et Découpe, Champagne & Spiritueux

■ Evolutions moyennes, bénéficiant du transfert

d’achats d’autres produits et/ou la montée des

importations : Volailles (+ 4,2 %), Charcuterie (+

4,4 %)

■ Progressions soutenues : F&L Frais (+ 8 %),

Fromagers (+ 9 %), Multi-produits Lait (+ 6,5%),

Vins T & Eff (+ 5,3 %)

■ La progression des Leaders est moins rapide

■ Impact des activités viandes

■ La concentration du marché domestique reste

forte dans les filières Lait, Abattage et Volailles,

Collecte-appro

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE L’ACTIVITÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DOMESTIQUE SOUTENU PAR LES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES

EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

[2012-2013, France]

Source: Crédit Agricole SA, L’Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaire

n°3, Novembre 2014

EVOLUTION 2009-2013 PAR TAILLE (BASE 100 = 2009)

Page 7: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 7

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE LA RENTABILITÉ UNE PRESSION CONSTANTE SUR LES MARGES

■ Une érosion constante du taux de marge brute

depuis 3 ans

■ Baisse de 3,3 points subie par la quasi-totalité des

filières

■ Une hausse des frais de personnel, malgré des

mesures d’allégement des charges

■ 57 % de la VA sont absorbés par la masse salariale /

56,4 en 2012

■ Même si Personnel /CA = 10,1 % vs 10,3 % en 2012

Impact du CICE et de mesures de rationalisation

(particulièrement pour les filières Lait et Viandes)

■ Ce qui entraine un effet ciseau et la diminution

du ratio EBITDA/CA

■ EBITDA/CA = 6,6 % vs 7 % en 2009

■ A l’exception de la filière Viandes (impact CICE plus

marquant)

EVOLUTION D’INDICATEURS DE RENTABILITÉ PAR FILIÈRE [2009-2013, taux de marge brute]

Source: Crédit Agricole SA, L’Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaire n°3,

Novembre 2014

[2009-2013, taux de rentabilité d’exploitation (EBITDA/CA)] EVOLUTION D’INDICATEURS DE RENTABILITÉ PAR FILIÈRE

Page 8: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 8

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE LA STRUCTURE FINANCIÈRE L’INVESTISSEMENT PRINCIPALEMENT HANDICAPÉ PAR UNE FAIBLE RENTABILITÉ

■ Un affaiblissement continu du taux de CAF et

du ROCE

■ CAF/CA = 4,8 % vs 5,3 % en 2010

■ ROCE = 7,1 % vs 7,4 % en 2009

Un endettement raisonnable, indépendamment du métier ou de la taille

■ Un bon niveau de capitalisation ■ Le poids de l’endettement correct ■ Une capacité théorique de remboursement

globalement bonne

Un investissement limité, le taux

d’amortissement se dégrade

■ En 2013, peu d’investissements de développement / conquête

■ Les Grandes entreprises n’ont pas la rentabilité

suffisante pour mener des opérations de développement, notamment à l’international.

Source: Crédit Agricole SA, L’Observatoire financier des Entreprises Agroalimentaire n°3,

Novembre 2014

NÉCESSITÉ ET CAPACITÉ À INVESTIR

Moyenne IAA

RENTABILITÉ DES CAPITAUX INVESTIS [Par filière & métier, 2009-2013]

Page 9: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 9

PROFIL FINANCIER « MOYEN » D’UNE ENTREPRISE AGRO ALIMENTAIRE

Une évolution

du chiffre

d’affaire de

+ 5 %

Une valeur

ajoutée de

17,8%

Une capacité

d’autofinancement

de

4,8%

Une rentabilité

sur capitaux

investis de

7,1%

Une dette

financière totale

correspondant à

3,5 années D’EBITDA

Un besoin en

fonds de

roulement à

51 jours de CA

Marchés

■ Evoluer dans un contexte de hausse très modérée des prix tant pour la France que l’UE.

■ S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents marchés. Selon l’ANIA, la production

européenne des IAA est en repli sur 2013. En France : - 2,1% (0% pour l’Allemagne);

■ Consolider et élargir les marchés à l’international : volumes, nombre d’entreprises actives. Capitaliser sur

l’image de qualité française (cf Lait).

Compétitivité

■ Compétitivité des outils capacité d’investissement et d’innovation à l’instar de nos grands concurrents européens

■ Relations entre acteurs au sein d’une filière : producteurs-industriels-distributeurs.

■ La poursuite des restructurations ? Lait, Viandes

■ La concurrence des pays à faibles coûts de production sur les marchés français et européens + les distorsions

de concurrence (Brésil, Allemagne…)

■ Evolution des contraintes environnementales et sociétales

■ La volatilité des prix

Une industrie duale

L’OBSERVATOIRE AGROALIMENTAIRE SYNTHÈSE

Page 10: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 10

L’OBSERVATOIRE VIANDES PROFIL DES ENTREPRISES UNE FILIÈRE CONCENTRÉE

Un échantillon couvrant une grande partie des

entreprises et groupes de la filière Viandes,

représentant 22,2 Mds € de chiffre d’affaires

Une analyse segmentée selon 2 critères

■ Métiers : L’Abattage, la Découpe; la Volaille et la Charcuterie-salaison

■ Taille : 4 segments selon le chiffre d’affaires

Une filière concentrée:

■ La découpe et la Charcuterie regroupent 75 % des entreprises

■ Les 3 premiers groupes réalisent 65 % du CA

Abattage et 80 % en Volaille

■ 1/3 des entreprises sont implantées dans le Grand Ouest

LE POIDS DES 3 PREMIERS GROUPES DANS LES MÉTIERS (EN M€)

[Chiffre d’affaires, 2013] [Nombre d’entreprises, 2013]

RÉPARTITION PAR MÉTIER

Page 11: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 11

L’OBSERVATOIRE VIANDES L’ACTIVITÉ UNE ANNÉE 2013 SOUS PRESSION

Un chiffre d’affaires en hausse de 1,8 %

Un marché domestique morose

■ Une progression de 2,5 % ■ La Volaille (+ 4,1 %) = 40 % de la progression des

entreprises de la filière ■ La Charcuterie connait aussi une évolution positive

+3,1 %

Une activité à l’international en perte de vitesse: ■ -2,8 % en 2013, baisse principalement en Abattage ■ Seulement 15 % des entreprises exportent plus de 10

% de leur CA ■ Une activité concentrée sur une vingtaine

d’entreprises ( Porc et Volaille)

EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES (M€)

EVOLUTION DE LA PART DU CA À L’INTERNATIONAL

Page 12: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 12

Ventes

Productions stockées

Productions immobilisées

100 %

Achats matières

premières et marchandises

Marge Brute

29,5 %

Charges Externes

Valeur Ajoutée

16,7 %

Personnel taxes et divers

Amorts et frais fin

Résultat courant

EBITDA

2,7 %

L’OBSERVATOIRE VIANDES LA RENTABILITÉ RÉSISTANCE AUTOUR D’UN POINT HISTORIQUEMENT BAS

STRUCTURE DU RÉSULTAT NET: FILIÈRE VIANDES

Une stabilisation du taux de marge brute qui

était en chute depuis 3 ans

■ 29,5 % en 2013 contre 32 % en 2010

■ Hausse due à l’activité Découpe

■ En Abattage et en Volaille la contraction s’inscrit dans la durée

La rentabilité d’exploitation retrouve un niveau

comparable aux années passées:

■ EBITDA/CA = 2,7 % contre 2,6 % sur 2010-2012

■ Grâce à l’effet CICE, visible sur l’ensemble des métiers

■ Des niveaux très bas en Abattage (1,4 %) et Découpe (2,3 %)

■ La Volaille bénéficie de l’influence des entreprises dont CA > 1 Md €

Le taux de marge brute = 29,5%

du CA vs 32% en 2010

Les ¾ de la VA sont

absorbées par la masse

salariale

EBITDA/CA = 2,7% vs

2,6% sur 2010-2012

EVOLUTION DU TAUX DE MARGE ET D’EBITDA, PAR MÉTIER

Page 13: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 13

L’OBSERVATOIRE VIANDES LA RENTABILITÉ RÉSISTANCE AUTOUR D’UN POINT HISTORIQUEMENT BAS

CAF/CA PAR MÉTIER

Un taux de CAF en amélioration

■ Grâce aux Leaders, CAF/CA = 2,8 % contre 2,1 %

pour la filière ■ 70 % des entreprises enregistrent une stabilisation

¼ des entreprises de la filière sont déficitaires

■ En légère amélioration ( 30 % en 2012) ■ Mais un déficit cumulé qui s’aggrave: 136 M€

Une rentabilité des capitaux investis (ROCE)

qui se redresse

■ 3,9 % en 2013 contre 2,6 % en 2012 ■ Hausse constatée dans tous les métiers ■ Mais une rentabilité des capitaux investis qui reste

faible en particulier en Abattage (-0,4 %)

RENTABILITÉ DES CAPITAUX INVESTIS PAR MÉTIER

Page 14: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 14

L’OBSERVATOIRE VIANDES LA STRUCTURE FINANCIÈRE UN PROFIL EN AMÉLIORATION MAIS UN INVESTISSEMENT TOUJOURS LIMITÉ

Un manque d’investissement:

■ 25 % des entreprises sont déficitaires, ce qui impacte la capitalisation

■ Fonds propres/ Bilan= 37 % (- 3 points en 3 ans),

■ Un endettement mesuré qui masque un manque d’investissement (11% de la VA)

■ La dette financière totale = 2,3 années d’EBITDA

■ Un taux d’amortissement en déclin

■ 64 % en 2013 contre 61 % en 2009

Un profil financier en légère amélioration

■ 15 % des entreprises ont un risque fort (16 % en 2012)

■ 30 % en Volailles et 23 % en Abattage

NÉCESSITÉ ET CAPACITÉ À INVESTIR PAR MÉTIER

PROFIL DE RISQUE PAR MÉTIER

Page 15: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 15

L’OBSERVATOIRE VIANDES UNE INDUSTRIE DUALE UNE FILIÈRE PORTÉE PAR SES LEADERS, MAIS LES 50 – 500 M € SOUFFRENT

Les Leaders tirent la filière

■ La rentabilité ■ EBITDA/CA= 3,3 % contre 2,7% Viandes ■ ROCE= 6,7 %

■ Une structure financière ■ Fonds propres/ Bilan = 41 % ■ Dettes/EBITDA = 1,3

■ Les entreprises dont CA > 1 Md € impactent

favorablement les résultats

Des Grandes Entreprises fragiles

■ Une baisse de l’activité de - 1,3 % ■ Mais le plus fort taux d’internationalisation

■ 15,9 % contre 10,8 % Viandes

■ Une rentabilité en déclin continu ■ EBITDA/CA = 0,6 % ■ Un ratio CAF/CA négatif: -0,1 % ■ ROCE = - 5,9%

■ Une structure financière

■ Fonds propres/ Bilan = 23 % ■ Dettes/EBITDA = 14,2

UNE TRÈS FORTE DUALITÉ

Une évolution

du CA

+ 1,3 %

Une valeur

ajoutée de

14,2%

Une CAF de

1,2%

Un ROCE de

0,04%

Une dette financière

totale =

3,8 années D’EBITDA

Un BFR à

9 jours de CA

Une évolution

du CA

+ 1,2 %

Une valeur

ajoutée de

16,7%

Une CAF de

2,1%

Un ROCE de

3,9%

Une dette financière

totale =

2,2 années D’EBITDA

Un BFR à

10 jours de CA

Profil financier « moyen » d’une entreprise de la filière Viandes dont

CA < 1Md €

Profil financier « moyen » d’une entreprise de la filière Viandes

EVOLUTION DU TAUX EBITDA/CA PAR TAILLE

Page 16: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 16

L’OBSERVATOIRE VIANDES SYNTHÈSE

Une évolution du

chiffre d’affaire

de

+ 1,2 %

Une valeur

ajoutée de

16,7 %

Une capacité

d’autofinancement

de

2,1 %

Une rentabilité

sur capitaux

investis de

3,9 %

Une dette

financière totale

correspondant à

2,2 années D’EBITDA

Un besoin en

fonds de

roulement à

10 jours de CA

Des acteurs régionaux fragiles

Une filière en manque de visibilité

La concentration de 3 des 4 métiers de la filière masque l’hétérogénéité des performances économiques

Le constat est le même que l’an passé mais des mouvements de consolidation sont en cours:

■ Un projet d’alliance pour renforcer ses positions dans la filière animale ■ Sofiproteol et son activité Volailles avec LDC

■ Restructuration industrielle dans la filière porcine

■ GAD: fermeture d’un abattoir + cession d’un autre à Jean Rozé (ITM)

■ Association pour développer les ventes sur des débouchés exports:

■ Elivia (Terrena) ouvre son capital à Dawn Meats

+ 5 % 17,8 % 4,8% 7,1 % 3,5 années D’EBITDA

51 jours de CA

ENTREPRISE

FILIERE

VIANDES

TOUT IAA

Page 17: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 17

SOMMAIRE

Les enjeux et défis pour les producteurs de viandes 2

L’Observatoire financier du Crédit Agricole des entreprises de la filière Viandes 1

Industries agroalimentaires en Bretagne

Situation et Enjeux 3

Page 18: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 18

Milliards d’habitants

Source : ONU

DES FONDAMENTAUX PORTEURS POUR LES VIANDES UNE POPULATION MONDIALE EN AUGMENTATION

1900

1,6 Md habitants

2010

7 Mds habitants

55% d’urbains

EVOLUTION DE LA DÉMOGRAPHIE MONDIALE Source FAO

2050

9,5 Mds habitants

85% d’urbains

Page 19: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 19

Un double effet amplificateur sur la demande

Une population plus nombreuse…

… Avec un pouvoir d’achat supérieur une hausse de la consommation individuelle

Une population plus urbaine occidentalisation des modes de consommation

EVOLUTION DU PIB MONDIAL ENTRE PAYS RICHES ET

ÉMERGENTS En milliards $, source FAO

EVOLUTION DE LA POPULATION URBAINE VS RURALE

DES FONDAMENTAUX PORTEURS POUR LES VIANDES AVEC UN POUVOIR D’ACHAT SUPÉRIEUR

Page 20: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 20

Variation de la consommation de viande (% entre 2013 et 2023)

Source : FAO-OCDE

Augmentation de la

consommation toutes viandes

au niveau monde

+ 27% viande de volailles

+ 15% viande porcine

+ 14% viande de bœuf

Perspectives différentes selon

les pays : ex. viande bovine

+2% pays développés

+24% pays en développement

DES FONDAMENTAUX PORTEURS POUR LES VIANDES UNE HAUSSE DE LA CONSOMMATION DE VIANDE

Page 21: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 21

Plus de pays déficitaires qu'excédentaires

L’Europe est excédentaire de 9% de sa consommation au global

La Chine est presque autosuffisante : 98%

Mais ces 2% de différence représente des volumes importants sur le marché mondial

DES OPPORTUNITÉS DIFFÉRENTES ENTRE FILIÈRES PRODUCTION PORCINE

Page 22: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 22

Depuis 10 ans, la Chine a fortement augmenté ses importations de porc

3ème importateur derrière l’Allemagne et l’Italie

800 000 tonnes (2% de sa consommation)

Une volonté forte de l’état de se maintenir proche de l’autosuffisance

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

Mil

liers

de t

on

nes d

e p

orc

Importation de viande de porc

Allemagne

Italie

Japon

Russie

Chine HK

Source : TradeMap

FILIÈRE PORCINE UNE EXPLOSION DU MARCHÉ CHINOIS

Page 23: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 23

La filière française profite de la

dynamique sur le marché mondial

Export : +18% en 10 ans

En 2014 : -5,5 % (cumul 10 mois sur 2013)

principalement à cause de l’embargo Russe

Sou

rce

: Ifip

, d’a

près

SP

P, E

uros

tat e

t dou

anes

, 20

13 p

rovi

soire

2 000

2 050

2 100

2 150

2 200

2 250

2 300

2 350

2 400

01 03 05 07 09 11 13

T

Production

Consommation

450

500

550

600

650

700

750

01 03 05 07 09 11 13

T

Import

Export

En milliers de tonnes éq. carcasse

Mais la production baisse lourdement

-7% en 10 ans

En 2014 : stabilité par rapport à 2013

La consommation diminue encore plus

-18% en 10 ans : l’export comble la différence

FILIÈRE PORCINE DES EXPORTATIONS FRANÇAISES QUI PROGRESSENT EN VOLUME…

Page 24: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 24

Des exportations de produits à faible valeur ajoutée (porcs vivants, carcasses)

Et importation de produits travaillés et plus coûteux

Malgré la progression des volumes d’export, le solde est négatif, et se creuse

Solde des échanges extérieurs porcins de la France (Millions d’euros)

-600

-500

-400

-300

-200

-100

0

100

200Avec tous les pays

Déficit

217 M€ en 2013

FILIÈRE PORCINE MALGRÉ LES EXPORTATIONS, UN SOLDE COMMERCIAL NÉGATIF

Page 25: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 25

Viande de porc peu chère à la consommation

(50% du bœuf)

Coûts de production compétitifs à l’amont par

rapport aux voisins européens

Proximité des zones céréalières : 71% du coût de

production est imputé à l’alimentation des porcs

Technicité de production de l’élevage

Source : IFIP - 2011

1,00 1,05

0,21 0,29

0,18

0,15

0,26

0,28

0,00

0,20

0,40

0,60

0,80

1,00

1,20

1,40

1,60

1,80

France Allemagne

Coûts de production du porc charcutier en 2011 (€/kg)

Alimentation Autres charges op.

Main-d'œuvre Amortissements

23,3

23,7

24,6

25,4

25,7

26,7

28,2

28,8

0 5 10 15 20 25 30

Italie

Suède

Espagne

Irlande

Allemagne

France

Pays-Bas

Danemark

Nombre de porcelet sevré par truie

Source : IFIP - 2011

FILIÈRE PORCINE DIAGNOSTIC – LES FORCES : LA TECHNICITÉ DES ÉLEVAGES

Page 26: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 26

Tradition porcine du Grand Ouest

72% de la production nationale y est localisée

Une restructuration des élevages en cours

Plus grand qu’en Allemagne (en moyenne) : 1000

porcs en France contre 600 en Allemagne

RÉPARTITION DE LA PRODUCTION PORCINE [EN % DU TOTAL FRANCE, TONNAGE PRODUIT, SELON LE POIDS DE CARCASSE]

Source : IFIP

FILIÈRE PORCINE DIAGNOSTIC – LES FORCES

Page 27: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 27

Manque d’investissement dans les installations amont et aval

Mauvaise image de l’élevage porcin auprès de la société civile

Une règlementation qui ralentit la restructuration des élevages

Relation conflictuelle au sein de la filière

… et avec la grande distribution

FILIÈRE PORCINE DIAGNOSTIC : LES FAIBLESSES

Page 28: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 28

FILIÈRE PORCINE REPRISE DES ABATTAGES DEPUIS LE PRINTEMPS

Après un début d’année en recul, les

abattages sont stables à l’automne

+1,2% en octobre (en tête) par rapport à 2013

Stable en volume sur octobre (téc)

Baisse des poids carcasses : 80,8 kg

Stabilité en cumul depuis janvier (par rapport

à janvier-octobre 2013)

-0,1 % en tête

+0,6 % en tec

79

80

81

82

83

84

J F M A M J Jt A S O N D

Po

ids c

arc

asse (

kg

)

2011 2012 2013 2014 Source :

Agreste

1 700

1 800

1 900

2 000

2 100

2 200

J F M A M J Jt A S O N D

1000 t

ête

s

2013Source : Agreste

Page 29: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 29

FILIÈRE PORCINE UN CONTEXTE FRANÇAIS PÉNALISÉ PAR LES VOLUMES D’EUROPE DU NORD

Une consommation française de porc qui

progresse…

Des exports dynamique vers l’Asie

Malgré l’embargo russe (25% des volumes

exportés par la France), la baisse des

expéditions n’est « que » de 8%

Des achats dynamiques du Japon, Corée,

Philippines

… mais un prix français pénalisé par les

volumes allemand et néerlandais

1,14 € début décembre (-18% par rapport à

décembre 2013)

Des volumes d’abattage en hausse de 8% aux

Pays-Bas et de 10% en Allemagne en

septembre

1

1,1

1,2

1,3

1,4

1,5

1,6

1,7

1,8

J F M A M J J A S O N D

Eu

ro p

ar

kg

de c

arc

asse

Cotation hebdomadaire du porc (Classe S)

2012

2013

2014

Source : MPB

Page 30: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 30

FILIÈRE PORCINE PRIX DE L’ALIMENT : UNE BAISSE QUI RALENTIE

Depuis quelques semaines, les

cotations des céréales et tourteaux

repartent à la hausse

La baisse du prix de l’aliment ralentie

-20 €/tonne depuis juillet

-6,3% depuis janvier

Source : IFIP

80

100

120

140

160

180

200

220

240

260

280

300

janv.-

06

avr.

-06

juil.

-06

oct.-0

6

janv.-

07

avr.

-07

juil.

-07

oct.-0

7

janv.-

08

avr.

-08

juil.

-08

oct.-0

8

janv.-

09

avr.

-09

juil.

-09

oct.-0

9

janv.-

10

avr.

-10

juil.

-10

oct.-1

0

janv.-

11

avr.

-11

juil.

-11

oct.-1

1

janv.-

12

avr.

-12

juil.

-12

oct.-1

2

janv.-

13

avr.

-13

juil.

-13

oct.-1

3

janv.-

14

avr.

-14

juil.

-14

oct.-1

4

€/tonne

Maïs Blé Source : La Dépêche - le Petit Meunier

100

150

200

250

300

350

400

450

500

550

janv.-

07

avr.

-07

juil.

-07

oct.-0

7

janv.-

08

avr.

-08

juil.

-08

oct.-0

8

janv.-

09

avr.

-09

juil.

-09

oct.-0

9

janv.-

10

avr.

-10

juil.

-10

oct.-1

0

janv.-

11

avr.

-11

juil.

-11

oct.-1

1

janv.-

12

avr.

-12

juil.

-12

oct.-1

2

janv.-

13

avr.

-13

juil.

-13

oct.-1

3

janv.-

14

avr.

-14

juil.

-14

oct.-1

4

€/tonne

Tourteau de soja Tourteau de colza Source : La Dépêche - le Petit Meunier

Page 31: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 31

ENJEUX Leviers

Enrayer la chute de la production en

conciliant le défi environnemental et

sociétal

Relancer la production et maintenir le niveau de performance technique

des élevages

Assurer une meilleure stabilité des cours aux producteurs pour

pérenniser les exploitations et encourager l’investissement

Réglementation : faciliter la réalisation d’opérations de modernisation de

regroupement ou d’agrandissement tout en maintenant les exigences

environnementales

Renforcer la concertation avec les associations (riverains et

environnement)

Faire face à la concurrence des

principaux producteurs européens et

mondiaux

Adapter l’outil industriel pour réduire les surcapacités

Valorisation optimale de la carcasse

FILIÈRE PORCINE LES ENJEUX

Page 32: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 32

Une vocation laitière contrariée par

les quotas laitiers

Une progression continue des

effectifs de vaches allaitantes

Il y a aujourd’hui plus de vaches

allaitantes (4,2 millions) que de

vaches laitières (3,8 millions)

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

1970

1972

1974

1976

1978

1980

1982

1984

1986

1988

1990

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

2006

2008

2010

2012

2014

1000

têt

es

Vaches laitières Vaches allaitantes

Quotas laitiers

Source : SPIE/BDNI et SSP – Traitement Institut de l’Elevage

FILIÈRE BOVINE DEUX TROUPEAUX – DEUX PRODUCTIONS

Page 33: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 33

Le grand-ouest représente 50% de la production laitière française

Le Massif Central, le Limousin et la Bourgogne sont les principaux bassins allaitants (des

vaches allaitantes là où il est difficile de faire du lait/maïs)

Les Pays de la Loire ont une activité d’engraissement (peu de broutards exportés)

Densité communale des vaches allaitantes Densité communale des vaches laitières Source : SPIE/BDNI – Traitement Institut de l’Elevage

UNE RÉPARTITION TERRITORIALE MARQUÉE

Page 34: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 34

Source : SPIE/BDNI et Normabev – Traitement Institut de l’Elevage

DEVENIR DES VEAUX NÉS EN FRANCE DEUX FILIÈRE DISTINCTES

Page 35: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 35

Source : GEB - Institut de l’Elevage

43%

28%

6%

19%

4%

vaches, génisses et boeufs de race à viande

GMS

Boucherie

RHD

Transfo

Export

28%

1%

16%

53%

2%

vaches, génisses et boeufs de race laitière

GMS

Boucherie

RHD

Transfo

Export

22%

6%0%

7%65%

Taurillons de race à viande

GMS

Boucherie

RHD

Transfo

Export

31%

7%

0%22%

40%

Taurillons de race laitière

GMS

Boucherie

RHD

Transfo

Export

L’exportation

avant tout !

Boucherie et

GMS en priorité (Carcasse et

Compensé surtout)

Utilisation

« industrielle » :

catégoriel et

transformation

Export,

substitution de

VL et

boucherie

Halal

QUELS CIRCUITS DE DISTRIBUTIONS POUR LA VIANDE FRANÇAISE

Page 36: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 36

Facile à consommer, facile à préparer, peu

cher

40% de la consommation de bœuf français en

viande hachée

Fast Food et achat GMS

Facile à fabriquer, mais sanitairement

exigeant

Permet d’améliorer l’équilibre carcasse…

Même si celui-ci s’inverse actuellement (les avants sont plus recherchés)

Les vaches laitière sont plus recherchée que les allaitantes depuis 2 ans

Une évolution de la consommation :

De plus en plus de plats élaborés

Une recherche du prix le plus bas : des morceaux plus petits (impact gabarit animaux)

FILIÈRE BOVINE DE PLUS EN PLUS DE STEACK HACHÉ

Page 37: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 37

Source : SPIE/BDNI – Traitement Institut de l’Elevage

0

500 000

1 000 000

1 500 000

2 000 000

2 500 000

196

8

197

0

197

2

197

4

197

6

197

8

198

0

198

2

198

4

198

6

198

8

199

0

199

2

199

4

199

6

199

8

200

0

200

2

200

4

200

6

200

8

201

0

201

2

Tête

s

Abattages français de gros bovins

Vaches Taurillons et Taureaux Génisses Bœufs

2012 2013 2013/2012 Bœuf 199 559 176 028 -12% Génisse 500 710 454 036 -9% Jeune bovin 1 018 746 1 078 088 6%

Vache 1 763 125 1 584 219 -10% Total 3 482 140 3 292 371 -5.45%

Source : SPIE/BDNI – Traitement Institut de l’Elevage

Evolution des abattages français de gros bovins (têtes)

FILIÈRE BOVINE UNE PRODUCTION DE VIANDE EN BAISSE DEPUIS LA FIN DES ANNÉES 1980

Page 38: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 38

Depuis 2001, la France est importatrice

nette de viande bovine…

… mais exportatrice de bovins maigres

974 000 broutards exportés en 2013

Une balance commerciale excédentaire

grâce aux exports en vif

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

1984198619881990199219941996199820002002200420062008201020122014p

Mill

iers

te

c

Production et consommation de viande bovine en France

Production

Consommation

Source : GEB-Institut de l'Elevage d'après SSP et Eurostat

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Milliers

de t

ête

s

Exportations françaises de gros bovins maigres

Italie 160-300 kg Italie >300kg Espagne 160-300 kgEspagne >300 kg Autre 160-300 kg Autre >300 kg

LA FRANCE IMPORTATRICE DE VIANDE BOVINE… MAIS EXPORTATRICE DE BOVINS VIVANTS (BROUTARD)

Page 39: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 39

Les français consomment principalement de la viande de vaches : plus persillée, plus

gouteuse mais plus ferme

Les italiens, les espagnols et les allemands consomment plutôt des viandes claires et

jeunes

Un équilibre offre/demande qui passe par l’import de vaches et l’export de broutards

UNE INADÉQUATION OFFRE – DEMANDE ON NE CONSOMME PAS CE QUE L’ON PRODUIT

Page 40: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 40

Les 15 premiers départements : 75% des exports de broutards en 2013

… mais 80% de ces broutards sont destinés à l’Italie

Un marché en difficulté : -17% en 7 ans

Et 40% de la viande bovine (carcasse) prend la direction de l’Italie

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

Milliers

de t

ête

s

Exportations françaises de gros bovins maigres

Italie 160-300 kg Italie >300kg Espagne 160-300 kg

Espagne >300 kg Autre 160-300 kg Autre >300 kg

Origine des broutards exportés en 2013

Source : SPIE/BDNI – Traitement Institut de l’Elevage

Source : SSP/Douanes – Traitement Institut de l’Elevage

L’EXPORT DE BROUTARDS UNE PRODUCTION LOCALISÉE ET DÉPENDANTE DE L’ITALIE

Page 41: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 41

L’engraissement de JB en France, une activité liée

à la production laitière

Agrandissement des exploitations laitière

Diversification : quota lié au foncier

Les 15 premiers départements : 60% des abattages de

JB

En 2013, 50% des JB étaient engraissés dans un

élevage laitiers (ou mixte)

Les régions de l’Ouest sont presque autosuffisante

en broutards

Des complémentarités difficiles à trouver avec le

bassin allaitant (format des animaux et OP déjà

présentes)

Engraisser dans les zones allaitantes

Un changement de métier

Des investissements importants (bâtiments)

Des besoins en fourrages conséquents (maïs)

Origine des jeunes bovins abattus en 2013 (têtes)

Source : SPIE/BDNI – Traitement Institut de l’Elevage

50 000 ; 61 348

40 000 ; 50 000

30 000 ; 40 000

20 000 ; 30 000

10 000 ; 20 000

5 ; 10 000

ENGRAISSER EN FRANCE UNE FILIÈRE À DÉVELOPPER

Page 42: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 42

Une production bovine haut de gamme (races reconnues)…

… absente du marché mondial

Pas de différenciation du produit (carcasse) par rapport à l’Amérique du Sud, pour un prix plus

élevé (+30%)

la France n’a pas vocation à exporter des bovins sur le marché mondial

Une consommation en baisse tendancielle : -12% en 5 ans

Allégation nutritionnelle

Coût élevé de la viande bovine

Une faible rentabilité des outils d’abattage (surcapacité)…

…Une très faible rentabilité des élevages allaitants spécialisés

Un revenu de 19 000 €/UTA

Dépendance des aides PAC : entre 80 et 130 % du revenu

FILIÈRE BOVINE UNE FILIÈRE À LA CROISÉE DES CHEMINS

Page 43: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 43

Un marché du broutard qui doit s’adapter

Un débouché italien en recul pour plusieurs années… opportunité vers le pourtour méditerranéen

Engraisser en France ?

Un enjeu fort : le renouvellement des générations

Dans les 10 prochaines années, 50% des éleveurs vont partir en retraite

Conforter l’installation des jeunes : des besoins en financement important

FILIÈRE BOVINE UNE FILIÈRE À LA CROISÉE DES CHEMINS

Page 44: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 44

Après une forte rétention en début d’année,

les abattages de vaches bondissent à

l’automne

+8 % en moyenne sur août septembre et

octobre

Un afflux de vache laitière

Forte chute des cours par rapport à 2013…

-8% en moyenne pour toutes les catégories de

vaches

… des cours qui reviennent au niveaux de

2011 et 2012

Une correction par rapport aux hauts niveaux

atteint en 2013

120 000

125 000

130 000

135 000

140 000

145 000

150 000

155 000

160 000

165 000

J F M A M J J A S O N D

Eff

ect

ifs

(tê

tes)

Abattages de vaches (têtes)

2013 2014 Source : Idele d'après Agreste

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

5,0

jan

v.-1

0

mai

-10

sep

t.-1

0

jan

v.-1

1

mai

-11

sep

t.-1

1

jan

v.-1

2

mai

-12

sep

t.-1

2

jan

v.-1

3

mai

-13

sep

t.-1

3

jan

v.-1

4

mai

-14

sep

t.-1

4

Pri

x en

€/k

g ca

rcas

se

Cotation des vaches

R O P source : Idele d'après FranceAgriMer

BOVINS VIANDES : VACHES DES VOLUMES EN HAUSSE ET DES COURS EN BAISSE

Page 45: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 45

Depuis le début de l’année, les abattages

de taurillons ont reculé

de 3% depuis janvier (sur jan-oct 2013 : -25 000 têtes)

-3% en septembre et +1% en octobre

Après 12 mois de baisse consécutives,

les cours amorcent un rebond

+3% en 4 semaines

Mais des cours toujours à un niveau faible

-3% par rapport à 2013 pour les JB U et R

-8% pour les JB O

JB O Une concurrence importante avec

les volumes de vaches (utilisation steack

haché)

55 000

60 000

65 000

70 000

75 000

80 000

85 000

90 000

95 000

100 000

Effe

ctif

de

JB e

n t

ête

Abattages jeunes bovins

2013 2014 Source : Idele d'après Agreste

2,50

3,00

3,50

4,00

4,50

janv. 2011 janv. 2012 janv. 2013 janv. 2014

Euro

s p

ar k

g ca

rcas

se

Cotations françaises des jeunes bovins

JB U

JB R

JB O

Source : Idele d'après FranceAgriMer

BOVINS VIANDES : JEUNES BOVINS DES VOLUMES EN BAISSE ET DES COURS QUI REBONDISSENT

Page 46: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 46

ENJEUX Leviers

1, Production (redresser et

pérenniser à la fois le cheptel et la

capacité d’engraissement de la filière

française)

Favoriser les élevages au niveau des producteurs politique d’aides couplées

(PAC) au naissage et à l’engraissement

Développer la contractualisation entre industriels et OP (Ex : SVA Jean Rozé dans

la Creuse)

2, Améliorer la compétitivité filière

Améliorer la performance technico-économique des exploitations

Renforcer la contractualisation pour pérenniser le sourcing : mieux adapter la

production aux besoins des industriels / distributeurs / consommateurs.

Instaurer un rapport gagnant / gagnant entre les maillons

Rationnaliser l’équipement des abattoirs / optimiser le développement des co-

produits

3, Conquête des marchés

domestiques et internationaux

Adapter offre/demande du consommateur

Communication institutionnelle

Conquête des pays tiers (pourtour méditerranéen)

FILIÈRE BOVINE LES ENJEUX

Page 47: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 47

SOMMAIRE

Industries agroalimentaires en Bretagne

Situation et Enjeux

Les enjeux et défis pour les producteurs de viandes 2

L’Observatoire financier du Crédit Agricole des entreprises de la filière Viandes

3

1

Page 48: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 48

1ère région agricole de France

12% de la production brute standard nationale.

70 000 actifs employées dans les 34 000

exploitations agricoles bretonnes (26 000

grandes ou moyennes), soit - 30% en 10 ans.

5,2% de l’emploi régional (contre 2,9% en France)

dont 38% de salariés (30% en 2003).

9,14 milliards € de productions agricoles en 2012

(+7% / 2011) dont 69% en productions animales

1ers contributeurs à la production nationale

Mais le secteur agricole qui représentait 8,4% de

la VA régionale en 1990 ne représente plus que

3% en 2010 (source Ministère), au 7ème rang

national.

Données : Agricultures et Territoires/ Chambres d’Agriculture Bretagne 2014

UNE INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE BRETONNE ADOSSÉE À UNE AGRICULTURE FORTE … EN PLEINE ÉVOLUTION

Page 49: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 49

La 2ème région française la plus dynamique en termes d’installations

Stabilité depuis une dizaine d’années soit 480 en 2013

43% élevage laitier spécialisé, 14% hors sol (porc et volailles), 5% viande bovine

Une nouvelle PAC qui renforce le poids du marché et qui nécessite des adaptations pour rendre

performant leur outil face à la volatilité des coûts et des prix.

- Convergence DPU/DPB => de 575 M€ d’aides (2011) soit 6% de l’enveloppe nationale à 500M€ en 2019.

- Des impacts très variables selon les productions : +60% pour les producteurs de légumes primeurs spécialisés à -12% pour

les laitiers selon CerFrance Bretagne.

Données : Agricultures et Territoires/ Chambres d’Agriculture Bretagne 2014

UNE INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE BRETONNE ADOSSÉE À UNE AGRICULTURE FORTE … EN PLEINE ÉVOLUTION

Page 50: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 50

Données : Agricultures et Territoires/ Chambres d’Agriculture Bretagne.

Edition 2014

Une région leader en France pour les IAA :

+ 16,5 Mds€ de chiffre d’affaires en 2012 (>11% total Fr.) soit

7% des entreprises et 14% des effectifs IAA France

Une activité moteur dans la région : 56 200 salariés dans

les industries agroalimentaires en 2011

39% de l’emploi industriel régional au sein de près de 420

entreprises de plus de 20 salariés/ + 5 M€ de CA.

Une région dominée par l’industrie des viandes :

o 46% du chiffre d’affaires agro de la Bretagne,

o 48% des salariés des ets agros bretons,

o 39% des exportations agros de la région (viandes de

boucherie 22%, volailles 13%, préparations 4%).

PART DES EMPLOIS DES IAA DANS LES EMPLOIS LOCAUX

L’AGROALIMENTAIRE EN BRETAGNE, COROLLAIRE DE L’AGRICULTURE BRETONNE : DOMINATION DES VIANDES

Page 51: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 51

Données : Agricultures et Territoires/ Chambres d’Agriculture Bretagne. Edition 2014

Une progression 2013 de 3,3% du CA (source BdF) > à 2012 (+2,3%) reflet d’un effet « matières premières ».

des industries de main d’œuvre dans un secteur intra européen très concurrentiel => pression sur la rentabilité,

donc sur la capacité d’investissement.

Les IAA représentaient 4,3% de la VA régionale en 2010 contre 4,9% en 1990 (source Ministère).

DES INDUSTRIES DE MAIN-D’OEUVRE, UNE PRESSION FORTE SUR LES MARGES

Page 52: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 52

Données : Agricultures et Territoires/ Chambres d’Agriculture Bretagne. Edition 2014

Une production agroalimentaire bretonne en

baisse de volumes dans plusieurs filières

animales (avec un impact direct sur la fabrication

d’aliment animale : 42% de la production nationale)

Un effet crise, mais une bonne résistance de

l’alimentaire

Dépenses alimentaires des ménages en légère baisse

(2013 -0,3%) avec des volumes de viandes consommés

à domicile stables.

Arbitrage prix/qualité en faveur de la traçabilité et la

sécurité et de la traçabilité

=> un atout pour l’industrie agro bretonne ?

DANS CES CONDITIONS, L’AGROALIMENTAIRE EN BRETAGNE N’ÉCHAPPE PAS À LA TENDANCE GÉNÉRALE …

Page 53: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 53

Données : Agricultures et Territoires/ Chambres d’Agriculture Bretagne. Edition 2014

2013 : 4,3 milliards d’euros de ventes de produits AA bretons à l’étranger

(France : exports agros 43 Mds€ + 16 Md€ d’exports de produits agricoles )

dont exports secteur viandes 41 %

viandes de boucherie 22%

produits laitiers et fromages 20%

viandes de volailles 13%

produits de la pêche et aquaculture 8%

aliments pour animaux ferme 6%

produits à base de viande 4%

volailles vivantes et œufs 2%

Exportations agri et agros bretonnes :

un niveau record bien qu’en ralentissement.

L’AGROALIMENTAIRE EN BRETAGNE, UNE CONTRIBUTION POSITIVE À LA BALANCE COMMERCIALE

Page 54: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 54

Source : Observatoire économique des IAA de

Bretagne – CRA Bretagne d’après le Palmarès

2012-2013 Bretagne Economique et sites Internet

des Entreprises

LE TOP 10 DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES BRETONNES EN 2012

D’autres groupes n’ayant pas leur siège en Bretagne jouent un rôle important : - InVIVO (nutrition, CA 1,3 Md€), - ITM : 20 stés, 6 000 salariés et 1,8 Md€ en Bretagne, - LACTALIS : 2 000 personnes , - SODIAAL :1 500 personnes, CA 1 Md€ …

en millions d'euros

Activité Chiffre d'aff. Conso

2012 M€

Groupe BIGARD privé Viandes bovine et porcine 4 400

TRISKALIA coop Lait, végétaux, viandes, agrofourn. 2 300

COOPERL ARC ATL. coop

porc, nutrition animale, salaisons 2 080

Groupe EVEN coop nutrition, lait, viandes, distribution 2 000

Groupe GLON coop nutrit. animale, volailles, œufs, porcs 2 000

CECAB coop Légumes, nutrition, agrof., œufs 2 000

Groupe DOUX privé Volailles, produits élaborés 650

Le GOUESSANT coop Alimentation animale 630

KERMENE privé transf. de viandes bœuf, porc et veaux 630

FLOC'H privé Abattage, découpe porcs, salaisons 440

TOTAL TOP 10 17 130

Viandes bovine ou porcine

Viande de volaille

Alimentation animale

Industrie laitière

Légumes

DE NOMBREUX LEADERS NATIONAUX AYANT LEUR SIÈGE EN BRETAGNE …

Page 55: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 55

Filière Porcine Filière Bovine

42 entreprises - 65 établissements – 15 400 salariés

Une industrie concentrée : 4 premières entreprises réalisent 70% du CA

Cooperl Arc Atlantique & Bigard :

45% de l’abattage porcin Bigard : 40% de l’abattage bovin

27 entreprises – 6 100 salariés

4 leaders mondiaux présents

en Bretagne Lactalis,

Sodiaal, Bongrain, Bel +

Agrial et Laïta.

Filière Lait

SECTEUR BOVIN : LES PRINCIPAUX GROUPES D’ABATTAGE FRANÇAIS SECTEUR PORCIN : LES PRINCIPAUX GROUPES D’ABATTAGE FRANÇAIS

En tonnes / an – Source : FranceAgriMer d’après diverses sources En millions de porcs abattus / an – Source : FranceAgriMer

d’après Uniporc Ouest

CHIFFRES 2012

… NOTAMMENT DANS LE SECTEUR DES PRODUCTIONS ANIMALES

Page 56: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 56

LE GROUPE FRANÇAIS BIGARD, 2ÈME ABATTEUR EUROPÉEN EN VIANDE BOVINE, N’EST QU’AU 19ÈME

RANG AU PLAN MONDIAL TOUTES VIANDES CONFONDUES

Source : FranceAgriMer d’après sources divers

Echanges mondiaux de viande bovine : 16% de la production mondiale en 2013 soit 2 points de plus qu’en 2012

MAIS DES ACTEURS DE TAILLE INSUFFISANTE À L’ÉCHELLE MONDIALE : L’EXEMPLE DES INDUSTRIELS MULTI-ESPÈCES

Page 57: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 57

La Bretagne, 1ère région de l’agriculture et de l’agroalimentaire français.

Un secteur agri-agro stratégique pour la région.

Une économie régionale en phase de mutations

structurantes :

Fin des quotas laitiers,

Réformes de la PAC et des systèmes d’aides

directes,

Crise de compétitivité des filières animales, des

légumes…

Restructurations industrielles.

La crise des activités agricoles et agroalimentaires de Bretagne n’est guère différente de celle des mêmes

activités dans les autres régions françaises dont les révélateurs sont :

Une perte de compétitivité, manifestée notamment par la perte de rangs au classement des exportateurs

Absence de présence et/ou de développement dans les marchés en croissance (ex : viandes) face à des

clients internationaux.

Des outils de transformation en surcapacité,

La fermeture de sites industriels.

Elles ressortent avec plus d’acuité en Bretagne du fait de leur poids dans le paysage français (cf. productions

animales) et de leur concentration sur le territoire.

La VA des IAA bretonnes a toutefois bien progressé depuis 12 ans

Taux VA/CA France

Taux VA/CA Bretagne

Source : Agreste

EN SYNTHÈSE, LA BRETAGNE, UNE RÉGION LEADER À LA CROISÉE DES CHEMINS

Page 58: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 58

1 milliard € de financements publics annoncés :

Feader 368 M€, BPI France 420M€, aides aux filières élevage et volailles 34M€

devant générer un potentiel de 5 milliards d’euros d’investissements

Priorités du Plan Agroalimentaire pour l’Avenir de la Bretagne

Mise en œuvre d’un grand plan de modernisation des bâtiments agricoles.

Développer la recherche et l’innovation.

Anticiper et accompagner les mutations : reclassements, formation.

Améliorer l’adéquation entre les produits avec les marchés (domestique et internationaux).

Atteindre l’objectif de double performance économique et environnementale.

Accompagner le financement des IAA bretonnes.

Source : Pacte d’Avenir pour la Bretagne – Maquette Financière - décembre 2013

DES PRIORITÉS SOUTENUES PAR LES POUVOIRS PUBLICS

Page 59: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Page 59

La capacité d’innovation de son tissu de PME et de grands groupes agros

Une volonté plus affirmée chez les leaders de participer à la consolidation des

filières et à l’effort d’investissements indispensables pour amorcer la

reconquête…

Viande bovine

Viandes porcines

Volailles

Alimentation animale

Lait ….

Et pérenniser l’activité des producteurs du territoire …

ET DES OPPORTUNITÉS POUR LES FILIÈRES DU GRAND OUEST …

Page 60: L’avenir des filières viandes françaises dans une … · La concentration du marché domestique reste ... S’adapter aux tendances lourdes et aux évolutions des différents

Merci de votre attention