Juin

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L e g u i d e g r a t u i t d e s s o r t i e s à L a r é u n i o n

JUSQU’AU BOUT

«Nous vivons en ce monde pour nous efforcer d’apprendre toujours, pour nous éclairer les uns les autres au moyen d’échanges d’idées, et pour nous appliquer à aller toujours plus loin en avant dans la science et les arts». C’est Mozart qui l’a dit. Juin ne le détrompera pas. Car les artistes qui feront l’actualité dans les prochaines semaines, et que nous avons pris un plaisir particulier à découvrir pour vous, font preuve d’une curiosité, d’un courage artistique et d’une ouverture à l’autre qui eussent sans doute forcé l’admiration du génial compositeur autrichien.

Prenez Akram Khan, par exemple (P.44). Le chorégraphe londonien, jeune superstar de la danse contemporaine, aurait pu ad vitam vivre des rentes de sa gloire, faire de son style un système, se répéter pour toujours. Il a préféré remettre sa carrière en question en se réinventant dans un hommage au terrible visionnaire Stravinsky, dont le Sacre du printemps fête cette année son centenaire. Si vous n’aimez pas la danse, prenez le soulman Cody ChesnuTT, qui sera sans doute la sensation du Sakifo (P.26). Arrivé un peu tard pour profiter de la mode new soul, il revendique son héritage populaire avec une telle ferveur, une telle simplicité et une telle générosité qu’il vous ferait presque croire que sa musique est révolutionnaire.

Avec ces deux artistes qui, chacun à leur manière, vont jusqu’au bout de leurs convictions, nous avons voulu prendre le temps de l’échange, parce que ça fait du bien, parfois, de creuser les belles idées. Bonne lecture à tous !Bisous.

L’azenda n°87 de Juin 2013 Mensuel culturel gratuit. Liste des points de distribution du magazine disponible sur www.rezoom.re

L’eQuiPeDirecteur de la publication : Sandrick ROMYChargée de clientèle : Davina ROBeRTRédacteur en chef : François GAeRTNeRRédacteurs : Isabelle KICheNIN, Nicolas MILLeT, Aurore Le BOURDON, François MANIFICAT, Félix hOAReAU Relecture : Frigide Boucher & les Garçons BarjotsDirecteur artistique : Freddy LeCLeRCComptabilité : Isabelle MALeNSImpression : Scanner

L’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles. Contactez les lieux avant de vous y rendre pour confirmer que l’information annoncée est toujours bonne. Quel que soit le procédé, toute reproduction intégrale ou partielle des pages, informations, visuels, publiés tant dans la présente publication que sur le site internet www.azenda.re, est interdite.

nOuS COntaCterMail : redaction@azenda.re / Tél. : 0262 33 22 69

COMMuniQuer VOS dateS danS L’agendaMail : contact@azenda.re / Tél. : 0262 33 22 69

PuBLiCitÉMail : davina@azenda.re / Tél. : 0692 60 55 12

C’est le prix moyen verséà un musicien pour un concert

dans un bar à La Réunion.Ca devrait augmenter, avec

la nouvelle Tournée générale.P.16

C’est le nombre d’artistes (groupeset DJs) invités pourles 10 ans du Sakifo.

P.26

C’est le temps que durera, le 29 juin, la Nuit d’Art et de Pleine Lune

à Villèle : un moment rare pour découvrir l’art contemporain à la

lumière de la lune.P.56

ÉDITO

4

St-DenisfêteDELA

Saint-Denis, ville culturelle

20 Plateaux1000musicienset artistes

FORAINS,BARS ET RESTAURANTSde 18h00 à 01h00 !

DE 18H00 À 01H00Centre-ville

DJ Clubbing en plein airMatthieu BrillantPitoukadaFrer2sonGOK…

Rue Pasteur :• Ron maloya • Rock • Lambians Séga • Reggae Music • Karaoké

Pour l’année prochaine !Tous à vos instruments ! Vien rant dann ron !Amateurs, élèves musiciens, confirmés ou professionnels…Venez jouer ou répéter en toute liberté dans les rues de Saint-Denis !

Le samedi 21 juin 2014 / De 18h00 à minuit, dans le centre-ville de Saint-Denis !

Inscrivez-vous avant le 1er mai 2014 : Par mèl : culture@saintdenis.re ou par téléphone : 0262 90 17 34

Tout le monde peut jouer !Direction du Développement Culturel (DDC) de la Ville de Saint-Denis / Maison Carrère, 14 bis rue de Paris - 97400 Saint-DenisTel. : 0262 90 17 34 / Fax : 0262 41 58 36Mèl : culture@saintdenis.re

Rue de La Compagnie : • Ambiance Clubbing • Karaoké • Plateau Jazz • World Music • Electro• Métal

Rue de Paris : • Musiques actuelles avec le • Session danse / Salsa & Rock • Hip Hop • Dance Hall

Centre-Villele 21 juin

fêteDELA

Dann Kartiédu 14 au 20 juin

Bas de la rivièreParking libre avant la pharmacie des Isles Vendredi 14 juin - 18h00-00h00

La SourceAu LavoirVendredi 14 juin - 18h00-23h00

MontgaillardEsplanade de la médiathèqueVendredi 14 juin - 18h00-23h00

Le Chaudron Place Nelson MandelaVendredi 14 juin - 17h00-22h00

Le BrûléSalle Polyvalente Brûlé Samedi 15 juin - 19h00-00h00

Vauban, Caméliasen face de l'aire de jeuxSamedi 15 juin - 18h00-23h00

BellepierrePlateau noirSamedi 15 juin - 18h00-00h00

PrimaAmphi de l'église de PrimaSamedi 15 juin - 18h00-00h00

La BretagneAmphi mairie annexe etextérieur- intérieur salle polyvalenteSamedi 15 juin - 17h00-23h00

Domenjod Case de Domenjod Samedi 15 juin - 17h00-23h00

MontagneEsplanade Ruisseau BlancVendredi 16 juin - 18h00-23h00

Quinquina Préau ex-école Quinquina Mardi 18 juin - 17h00-23h00

Bois de nèflesPlateau noir de Bois-de-Nèfles Mercredi 19 juin - 18h00-23h00

Sainte-ClotildePlateau Noir les LilasMercredi 19 juin - 10h00-20h00

MoufiaPlace convivialité de la RocadeJeudi 20 juin - 18h00-23h00

Rue Pasteur :• Ron maloya • Rock • Lambians Séga • Reggae Music • Karaoké

Pour l’année prochaine !Tous à vos instruments ! Vien rant dann ron !Amateurs, élèves musiciens, confirmés ou professionnels…Venez jouer ou répéter en toute liberté dans les rues de Saint-Denis !

Le samedi 21 juin 2014 / De 18h00 à minuit, dans le centre-ville de Saint-Denis !

Inscrivez-vous avant le 1er mai 2014 : Par mèl : culture@saintdenis.re ou par téléphone : 0262 90 17 34

Tout le monde peut jouer !Direction du Développement Culturel (DDC) de la Ville de Saint-Denis / Maison Carrère, 14 bis rue de Paris - 97400 Saint-DenisTel. : 0262 90 17 34 / Fax : 0262 41 58 36Mèl : culture@saintdenis.re

Rue de La Compagnie : • Ambiance Clubbing • Karaoké • Plateau Jazz • World Music • Electro• Métal

Rue de Paris : • Musiques actuelles avec le • Session danse / Salsa & Rock • Hip Hop • Dance Hall

Centre-Villele 21 juin

fêteDELA

Dann Kartiédu 14 au 20 juin

Bas de la rivièreParking libre avant la pharmacie des Isles Vendredi 14 juin - 18h00-00h00

La SourceAu LavoirVendredi 14 juin - 18h00-23h00

MontgaillardEsplanade de la médiathèqueVendredi 14 juin - 18h00-23h00

Le Chaudron Place Nelson MandelaVendredi 14 juin - 17h00-22h00

Le BrûléSalle Polyvalente Brûlé Samedi 15 juin - 19h00-00h00

Vauban, Caméliasen face de l'aire de jeuxSamedi 15 juin - 18h00-23h00

BellepierrePlateau noirSamedi 15 juin - 18h00-00h00

PrimaAmphi de l'église de PrimaSamedi 15 juin - 18h00-00h00

La BretagneAmphi mairie annexe etextérieur- intérieur salle polyvalenteSamedi 15 juin - 17h00-23h00

Domenjod Case de Domenjod Samedi 15 juin - 17h00-23h00

MontagneEsplanade Ruisseau BlancVendredi 16 juin - 18h00-23h00

Quinquina Préau ex-école Quinquina Mardi 18 juin - 17h00-23h00

Bois de nèflesPlateau noir de Bois-de-Nèfles Mercredi 19 juin - 18h00-23h00

Sainte-ClotildePlateau Noir les LilasMercredi 19 juin - 10h00-20h00

MoufiaPlace convivialité de la RocadeJeudi 20 juin - 18h00-23h00

ATTENTIONLES DOIGTS

Le trio de guitaristes The Lost Fingers et leurs reprises à la mode manouche débarquent

pour un concert gratuit.

C’EST LA GUERREComment survivre à la Fête

de la musique ? Le guide des meilleures soirées gratuites du

21 juin.

HOMME ORCHESTRE

Rencontre avec Rit, le cowboy à casquette qui est aussi

un homme-quintet.

6 actus / 8 temps de Parole de l’Opposition / 10 Le débrief / 12 Sur le Web / 13 rendez-Vous

14 electro / 18 Musiques / 44 danse / 52 théâtre / 56 Beaux arts / 58 en famille / 60 Cinéma

62 L’agenda / 78 a la loupe / 80 expositions / 82 a la niche

« C’EST L’HISTOIRED’UNE jEUNE fILLE qUI DANSE

jUSqU’à CE qUE MORT S’ENSUIvE. »son hommage à stravinsky, à voir en quasi-avant-première mondiaLe au téat Champ FLeuri,

sera L’un des ChoCs de 2013 sur La pLanète danse.entretien aVeC akraM khan, ChOrÉgraPhe Star. P.44

22 1838

SAKIfO 2013• Cody ChesnuTT : l’âme des musiques populaires

• séleCTion : les 8 ConCerTs à ne pas manquer• disCoThèque idéale : le sakifo en 10 albums.

p.26

©DR

8

Quelques semaines seulement après que le premier mariage homosexuel a été célébré, un ouvrage revient sur «l’histoire du plus grand débat de société en France depuis l’abolition de

la peine de mort» : Le débat pour tous paraîtra le 19 juin aux editions Steinkis et rassemblera des documents d’archive (interviews, tweets, dessins de presse, citations entendues à la TV, à la radio, etc.) sur les moments les plus forts d’une intense activité médiatique. Et on vous le dit, non sans fierté : deux des pages de ce bouquin reprennent un strip publié à La Réunion, et dans L’Azenda s’il-vous plaît, en février dernier. Pour les curieux, le strip Mariage pour tous est toujours dispo en ligne sur www.azenda.re !www.steinkis.com

STRIp TEASE

rapide tour d’horizon de l’actualité du moisACTU

Retrouvez en juin le meilleur de la scène actuelle réunionnaise en live sur Télé Kréol, dans l’émission Respa Dann Fénwar, tous les jeudis à 19h45 (rediffusions le samedi à 14h45, le dimanche à 18h05 et le mardi à 16h45).

6 juin - Grèn Semé - Inventeurs du maloya évolutif, ils rentrent d’une tournée en Métropole et préparent un live attendu au Sakifo.

13 juin - Teddy IAfAre-GAnGAmA - Il sort tout juste d’une résidence scénique où il a peaufiné son set live, et il présente Isi Anndan, un album de fonnkèr funky doté d’une belle écriture.

20 juin - SAOdAJ’ - emmenée par Marie Lanfroy, la troupe de Saodaj’ tisse depuis peu une étoffe maloya bigarrée où l’Afrique et l’europe se mélangent à la tradition locale.

27 juin - JIm fOrTUné - Guitariste atypique et super doué, maître mélodiste, auteur d’une grande qualité et personnalité généreuse et discrète : Jim Fortuné est un artiste précieux. en attendant son album, découvrez-le absolument en live.

L’un des objectifs du collectif Artisto Prod est de promouvoir les artistes locaux, notamment ceux dont on parle peu. C’est pourquoi ils ont décidé de donner carte blanche à AGO pour une exposition dans le salon de tatouage Taboo Tattoo au Port. Aux murs, les collages sur disques vinyles de l’artiste, également DJ de son état, et quelques tableaux. Le vernissage aura lieu le jeudi 13 juin, et l’exposition durera un mois. Plus d’infos sur AGO : «DJ Ago Art Page» sur Facebook.

RESpA DANNfENWAR

AGO TRIp

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Rebelles jusqu’au bout de leurs cheveux gras hirsutes planqués sous des chapeaux mous, les gauchistes en colère de la tribu d’Abazdabu viennent de donner une suite discographique à leurs sympathiques aventures scéniques. Ca s’appelle L’appât du gain, et c’est du rock alternatif ska-punk-anti-mondialisation première pression, avec un son assez recherché (les plages instrumentales défoncent) à ranger sur votre étagère entre la discographie de Sinsemilia et la boîte à tonge. Abazdabu sera en concert le 21 juin aux récréateurs.

Les pandas rigolos du collectif PANDAKROO n’en ont pas assez de se pavaner aux quatre coins de l’île dans des positions farfelues, il faut aussi qu’ils s’exposent sur des intérieurs de boîtes en carton. Après la Galerie Australe, c’est au tour du magasin So hype à Saint-Denis d’accrocher sur ses murs ces bouts de ton-car déchirés, qui entament une seconde vie une fois recouverts de pandas aux traits fins… Vernissage le 14 juin à la boutique – DJ Swagg Starz aux platines – et décrochage fin juillet.

AbAzDAbU pAS DéSAbUSé

pANDASHypE

Vainqueur du Prix Alain Peters l’an passé, le groupe Grèn Sémé sera en concert au Sakifo le vendredi 7 juin au Vince Corner. Au terme d’une année bien remplie, les garçons lèveront par ailleurs le voile sur leur premier album fort attendu le 18 juin lors d’un showcase privé au Téat Champ Fleuri. Soyez les premiers à découvrir ce disque, en toute

intimité, en gagnant vos places pour ce concert privé avec L’Azenda ! Il vous suffit d’envoyer vos nom, prénom, et numéro de téléphone à jeux@azenda.re en indiquant les mots «Grèn Sémé».

L’éCLOSION©

DR

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Pourquoi la France est-elle un pays de cons ? à cette abrupte question, sous laquelle vous sentez bien sûr poindre l’anti-patriotisme vénéneux du petit journaliste, il est de nombreuses réponses possibles, entre elles fort dissemblables et néanmoins mutuellement non-exclusives, voire carrément complémentaires. Proposons pour l’instant celle-ci : Zaz. La France est un pays de cons parce que Zaz, la chanteuse.

Je m’explique. Fin mai, dès sa sortie, son deuxième album s’est immédiatement placé en tête des ventes (devant la Paradis), avec plus de 40 000 exemplaires écoulés en une semaine, un carton scandaleux par les temps qui courent, où 50 000 ventes suffisent à couronner un disque d’or (le seuil a baissé de moitié depuis 2005, crise du disque oblige, sans quoi plus

personne ou presque ne pourrait se prévaloir d’un tube).

Autrement dit, après s’être déchirés des mois durant sur la question du mariage homosexuel, après être descendus en masse dans la rue pour refuser aux invertis l’égalité des droits même après promulgation de la loi, après avoir condamné la naïveté des progressistes prêts à livrer nos enfants aux sodomites - après, donc, avoir stupéfait le monde par leur bêtise réactionnaire, les Français se sont gaiement jetés en troupeau

sur la forme la plus inculte, la plus roudoudou et la plus abrutie de l’universalisme bidon qu’ils dénonçaient tantôt : Zaz.

Zaz et ses ses tirades grandiloquentes sur la tolérance, les «mille couleurs de l’être humain», sa poésie neuneu qui ne veut

Où l’on apprend que les disques d’orne sont plus ce qu’ils étaient,

mais où l’on s’en fiche, parce qu’on a l’âmesous les neiges éternelles.

pAyS DE CONS !

le temps de parole de l’opposition, par françois gaertnerHUMEUR

manifeste esthétiqued’un art crétin,

contaminé par le videau point de ressemblerà une pub de mutuelle

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jamais rien dire. Zaz qui ne sait que rabâcher un lyrisme touristique de tour opérator, où de Rio à Bassora, on a toujours «la tête dans le ciel», «l’âme sous les neiges éternelles», le coeur «aux portes du désert», les cheveux aux vents et la bouche en cul de poule. Zaz et son dernier clip, «On ira», où des figurants de tous âges issus de tous les groupes ethniques, tous différents mais bien propres et habillés pareil, dessinent dans les airs des gribouillis d’enfants («les gardiens de l’âme») : manifeste esthétique d’un art crétin,

contaminé par le vide au point de ressembler en tous points à une pub de mutuelle.

Voilà la différence que la France aime, célèbre et paye pour voir à la télé : deux, trois renois sauce Bennetton dans le clip naze d’une bardesse aveyronnaise chantre d’un vivre-ensemble en stuc. Pendant ce temps-là, l’altérité, la vraie, se fait péter la gueule dans la rue, contrôler par la police, déverse dans nos rues des vieux rances par milliers, et fait grimper les scores du FN. CQFD.

Découverte : Mi Zaz, mi boeuf, le Français est un Zoeuf

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on y était, on vous raconteLE DébRIEf

I AMun bon son brut pour les truands18 mai / St-Denis

A l’heure où certains cherchent manifestement l’inspiration pour dégoter une programmation à la fois exigeante et populaire, NRJ propose mine de rien une soirée d’une simplicité et d’une efficacité bétons : un live d’I AM gratuit sur le Barachois. Bim ! C’est tout con mais c’est carton plein. Tubes et nouveaux titres s’enchaînent, le son est bon, ça tape juste, tant les instrus ventrues que les lyrics ciselés. Une dizaine de milliers de fans (à vue de nez) et de curieux bougent la tête et reprennent les refrains, tout le monde est dedans :I AM reste une grosse valeur sûre. et même si les premières parties étaient d’une qualité discutable, force est de constater que les kids venus en masse ont vraiment kiffé la soirée.

fEMI KUTIfunky bouilloire7 mai / Palaxa

Désolé, oups, pardon : pour avancer vers la scène, chaque centimètre doit être conquis à coups de de semelles. C’est blindé de monde, il fait super chaud. La faute à la pluie du matin : prévu dehors, le concert a été rapatrié à l’intérieur en dernière minute, mais la jauge était déjà limite. C’est con, parce que finalement, il fait super beau. Sur scène, Seun Kuti en nage se tortille comme un possédé, et ses 25 musiciens crachent des gros watts de pure puissance afro-funk jouissive, mais la promiscuité nous décourage : on prend souvent l’air dehors, où un bar extérieur aide à réguler la température corporelle, et où Karl hungus, aux platines, nous caresse les oreilles en mode funky terrasse. Bonne soirée !

LEU TEMpOpas mal, mais...7 - 11 mai / St-Leu

en comparaison au cru 2012, le meilleur à mon avis, cette 15ème édition, sans être mauvaise, m’a laissé un peu sur ma faim. Certes, j’ai adoré ce clown dingue de Ludor Citrik dans une mise en abîme pliante et osée, ou encore Gwen Aduh en mentaliste plutonien déjanté. Le collectif AOC, avec ses Vadrouilles allant crescendo entre trapèze, mât chinois et trampoline, m’a réconcilié avec ces genres. Mais il manquait un peu, tant pour les “petites formes” que pour les “têtes d’affiches”, de ces trouvailles spectaculaires et renversantes qui m’avaient tant plu l’année dernière. La roue géante d’Arcane m’a semblé survendue. Le propos de L’Enfant Qui, pourtant très beau, était un peu obscur. La fin de Iéto était un peu décevante au regard du dispositif mis en place… Une belle édition, mais pas la meilleure !

fREDDySANDRICK fRANçOIS G.14

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Sensation du festival Total Danse 2012, Akram Khan revient pour célébrer

le centenaire du Sacre du Printemps. Il plonge dans l’esprit de l’hénaurme

Igor Stravinsky dans une chorégraphie qui se frotte aux questions essentielles

de l’œuvre disruptive du maître russe.

DERNIÉ FESTIVAL-LA-DANSS SON LÉSPRI LA-MONTE DSU NOU, SON LÉNERJI LA

SHAVIR ANOU, SON RAJ LA VI LA FÉ FLAMB NOUT KÈR. KOM DI LOT : ARFÉ PÉTÉ !

La création événementd’akram khan

AkrAm khAn CompAnyiTmoi (in the mind of igor)

du vendredi 14 au dimanche 16 juin TEAT ChAmp FlEuri

Danse

WWW.azenda.re l’actu culturelle à la réunion, en continuSUR LE WEb

IL SE pASSE qUOI, AU KOLOSS

fESTIvAL ? L’évènement phare de la ville

de Saint-André met Madagascar à l’honneur cette année, avec

notamment le groupe de salegy Fenoamby. Programme complet, et

toute l’actu en ligne.

y AvAIT-IL DES RéUNIONNAIS AU fESTIvAL

DE CANNES ?! La réponse est oui, et pas n’importe lesquels : la

réalisatrice et directrice du festival Même pas peur à St-Jo, la terrible Aurélia Mengin, y a été envoyée en mission spéciale. elle nous raconte son festival, entre

longs couloirs et ampoules aux pieds.

qUE fAUT-IL pENSER

DE L’ANNéE2013 ?

Bilan à mi-parcours de l’année culturelle 2013 : les tops,

les flops, les surprises…

CA vEUT DIRE qUOI, GONzO ?

en hommage à hunter S. Thompson, qui inventa ce genre de reportage à la première personne, L’Azenda couvre le Sakifo en mode

Sakifo parano !

DEpUIS qUAND LE REGGAERIME-T-IL

AvEC TARpé ? Notre historien le plus enfumé, l’épatant Nicolas Millet, revient sur l’histoire de la ganja dans la musique jamaïcaine, et propose un top 10 des chansons herbeuses. Surprenant et instructif.

LES RépONSESAUx vRAIES qUESTIONS

SONT SURWWW.AzENDA.RE

16

rencontre au long cours, par isabelle kicheninRENDEz-vOUS

Il a ému le public du Tempo et celui de Canter,le mois dernier, dans Attention Fragile, duo chorégraphique poignant

imaginé par Eric Languet. Depuis un an, Wilson Payet est danseur professionnel au sein de la compagnie Danses en l’R.Et Wilson Payet est handicapé. Atteint de spina bifida,

il n’a jamais eu l’usage de ses jambes.Rencontre avec un jeune homme ultra-positif

dont le handicap n’entame pas les rêves.à lire sur www.azenda.re

WILSON pAyET

© Je

an N

oel E

NILO

RAC

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l’actualité des musiques électroniques à la réunion127 bpM

CITIzEN KA(I)NE IN THE CITy

Inutile de chercher Orson Welles à La Boîte, le 22 juin prochain, vous ferez chou blanc. en revanche, vous y trouverez un des grands noms de la techno : le DJ montpelliérain Citizen Kaine. A l’occasion de la fête de la musique, il vous enverra dans la face 2h d’un set enivrant, fiévreux, rythmé, dépouillé, bref : louuuuuurd.

ELECTRO SMART

Depuis fin avril, Artisto Prod a lancé les après-midi électroniques à La Bodega, sur la plage de Trou d’eau. De 16h à 20h, chaque dernier dimanche du mois, dorez-vous la pilule au son de DJ emalka et de son invité du jour. Attention, on n’est pas à Ibiza : l’ambiance se veut cool et surtout accessible à tous, même aux marmailles occupés à faire des pâtés de sable. A côté des 2 DJs, d’autres artistes se produiront : magie, exposition, danse… Le but de ce nouveau rendez-vous étant de faire découvrir la musique électro de façon intelligente à un public qui n’en écoute pas forcément. On salue l’initiative !

HEy, MISTER Dj ! La toute première école de DJ de l’Océan

Indien ouvrira ses portes le 1er juillet prochain à Sainte-Marie. L’idée est sortie du cerveau hyperactif de Jean-François Paja, aka DJ JF Cybermix, du nom de l’émission de radio qu’il a animé pendant 20 ans. Au planning : formation au métier de DJ, donc, mais aussi mixage vidéo, sons et lumières, animation vocale, production MAO (musique assistée par ordinateur, ndlr.)… Chaque élève choisira ses modules selon ce qu’il préfère et son niveau – à noter que les novices sont bienvenus. Un seul module sera obligatoire : celui sur l’histoire de la musique, afin d’aiguiser la culture musicale des élèves et leur faire comprendre comment se compose une musique. Les cours seront assurés par 3 professeurs permanents et diplômés, et par une dizaine d’intervenants – la crème des DJs locaux. Et à la sortie, un certificat sera remis aux élèves. Pour tous renseignements sur les prochaines sessions, les tarifs, l’école… :contact@cybermix.re

© D

R

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tournée générale

MIzIK bUSINESSLa nouvelle Tournée Générale veut permettre

de professionnaliser le marché des concerts dans les bars.Meilleur son, techniciens aux manettes, cachets syndicaux,

professionnalisation des artistes et des cafés-concerts : mode d’emploi d’une petite révolution

dans nos débits de boisson.

Pour autant qu’on puisse aimer les groupes réunionnais et les lieux qui les accueillent, les cafés courageux et les bars cradingues où le jeune moderne et son glorieux aîné, le tonton pilier ventru, usent leurs loisirs et boivent leurs salaires, force est de l’admettre, le mot qui qualifie le mieux la majeure partie d’entre eux est : amateurisme.

C’est en grande partie une question d’argent. Selon les observations du Pôle Régional des Musiques Actuelles (PRMA), sur l’année 2011, le cachet moyen versé aux groupes qui se produisent dans les bars était de 59€ par musicien. C’est beaucoup moins que le minimum syndical de 80€ nets et c’est surtout, dans la quasi totalité des cas, du black. On est très loin des 177€ qu’il faudrait débourser en théorie pour pouvoir verser ce cachet minimum dans la légalité, en incluant toutes les charges, et en rémunérant les producteurs des artistes.

Dans cette économie souterraine et précaire, il est impossible pour les artistes de valider leur statut d’intermittent du spectacle, et donc impossible d’envisager sereinement le développement d’une carrière. Il est aussi

extrêmement rare qu’un technicien embauché pour assurer la qualité du son soit payé autrement qu’en bières, quand il est payé. A l’arrivée, la qualité des soirées est souvent limite, le public régulièrement déçu, et le travail au noir généralisé.

L’idée centrale du nouveau dispositif Tournée Générale, imaginé par le PRMA et ses partenaires, est de créer un fonds de compensation qui finance la différence entre ce que déboursent aujourd’hui les bars (59€ en moyenne, donc) et le montant total qu’il faudrait payer pour un cachet au minimum syndical (charges comprises et dédommagement des producteurs inclus : 177€), soit 118€ par intervenant, qu’il soit musicien ou technicien, et par concert. en échange de cette subvention, les cafés concerts et les musiciens devront donner des gages de professionnalisme, en remplissant un certain nombre de critères.

Pour résumer, le PRMA se positionne comme le banquier d’un mini business subventionné inédit où les lieux, les artistes, les techniciens, les producteurs et le public vont voir changer leur rapport à la musique.

ACTU

20

LES ARTISTES Ce sont les premiers concernés par

le dispositif, qui leur permet de toucher des cachets syndicaux. S’ils parviennent à tourner suffisamment, ils pourront obtenir le statut d’intermittent du spectacle et devenir professionnels. en échange, ils doivent notamment se trouver un producteur professionnel, qui leur trouve des dates et assure le fonctionnement administratif du groupe (voir plus bas).

LES bARS Pour les bars, au premier abord, c’est tout

bénèf : ils continuent de payer la même chose qu’avant, tout en rentrant dans la légalité, et peuvent même se faire prêter gratuitement du matériel par le PRMA pour améliorer les conditions de spectacle. en contrepartie, ils doivent s’engager à remplir certaines obligations, comme être en règle sur le plan administratif et clean au niveau des charges (pour certains lieux, on en est loin). en fonction de ces critères, de la qualité d’accueil et de l’intérêt de leur projet culturel, les lieux se verront attribuer différents labels, qui donnent droit à un certain nombre de concerts subventionnés par an.

LES pRODUCTEURS C’est l’un des grands changements induits

par le dispositif : il contraint les artistes à se rapprocher d’un producteur disposant d’une licence officielle d’entrepreneur du spectacle. Ce producteur assure le bon fonctionnement du dispositif. C’est lui qui est en contact avec le PRMA pour débloquer les subventions, c’est lui qui établit des factures aux établissement, et des fiches de paie à ses musiciens. Pour chaque fiche de paie qu’il délivre, il touche 25€, qui sont inclus dans l’aide de 118€ versée par le PRMA. Le système crée un besoin nouveau, et va

sans doute amener des producteurs locaux à se professionnaliser, à démarcher les groupes, et à contribuer à leur développement.

LE pUbLIC Outre le fait de savoir que vous ne participez

pas à un commerce à la légalité douteuse lorsque vous assistez à un concert dans votre bar préféré, vous pouvez espérer voir s’améliorer à terme les conditions d’accueil et de spectacle. Meilleur matériel, groupes mieux rodés, techniciens professionnels : si le dispositif porte ses fruits, il devrait générer un cercle vertueux dont les effets positifs finiront par arriver jusqu’à vos oreilles.

« On va modifierprofondémentla diffusionde la musiqueà La Réunion. »

Pour l’heure, une trentaine de groupes et une dizaine de lieux sont inscrits à Tournée Générale. Leur nombre devrait augmenter rapidement. Pour l’année 2013, 600 cachets sont provisionnés par le PRMA, soit une enveloppe totale d’environ 70 000€ pour payer artistes et producteurs. Interrogé sur le fait que le dispositif va créer ex nihilo une économie de la culture à La Réunion par la magie de la subvention, le président du PRMA, Jérôme Galabert hausse les épaules et sourit : «Dites-moi, quel secteur d’activité n’est pas subventionné à La Réunion ? L’agriculture ? L’industrie sucrière ? On se prend en main, en légalisant le marché de la musique locale, on crée des conditions dans lesquelles la culture peut générer de l’emploi… On va modifier profondément et durablement la diffusion de la musique à La Réunion.»

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Il vient de publier un merveilleux livre musical chez Actes Sud,il sort un album live et prépare son 7e disque

pour octobre, Western Hip-Hop.

Il s’appelle Rit. Salué par la critique nationale dès 2001,il est aujourd’hui un peu injustement oublié des médias.

Il a pourtant un talent fou. Rencontre avec un prolifique bonhomme,qui en plus est un chic type.

Casquette américaine vissée sur la tête, chemise à carreaux, Rit arrive au café où l’on s’est donné rendez-vous. Il a la même allure que celle qu’on s’était imaginée en regardant les photos de presse. Puisqu’il vient avec trois projets sous le bras, on pourrait se le représenter pressé, fier ou fougueux. Il n’est rien de tout cela.

Car ce qu’on distingue d’abord, c’est l’accent : notre homme vient de Marseille. Mais pas un accent méridional et bourru à la Jean-Claude Gaudin, non : un accent chantant, presque poétique, à mi-chemin de ceux de Saint-Pol-Roux et de Jean-Claude Izzo. Car Rit a la voix douce, ce qui l’a sans doute aidé à écrire Le Voleur de sommeil, cet album pour

enfants, qui n’a d’enfantin que le nom, tant les compositions qu’il propose ravissent les oreilles de tout âge.

Il faut dire qu’en matière musicale, l’homme tient son rang. Auteur

de six albums signés sous d’excellents labels

(Wagram et Discograph notamment), dont certains ont été encensés par la critique, il a collaboré avec

Vincent erdeven (Zenzile) pour Sans tambour ni

trompette, son deuxième album, et avec Papet-J du Massilia

Sound System, ce qui fit naître le très bluesy Papet-J.Rit. Tout cela au milieu de près de six-cents concerts.

rit, «l’homme quintet»MUSIqUE

Lonesome Cowboy

Rit,c’est un typequi supprime

les bruits de vent prévus sur son

album parce qu’ils font peur à son

fils qui le regarde travailler.

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et en 2011, après avoir fait d’incessants allers-retours entre la métropole et l’île de La Réunion, il a eu envie de venir s’installer dans cette dernière. Officiellement pour se reposer de la tournée de Bric à Brac ; officieusement à cause d’une jolie femme. Dès lors, il habite dans le sud, écoute les oiseaux briller et le soleil chanter, fait de la musique, beaucoup de musique, et seulement celle qu’il aime.

et puis il découvre surtout quelque chose de nouveau : la création musicale en solitude, sans équipe, même si «de bons samaritains

sont là pour [l’] aider.» Cela rappelle un autre parcours, celui de Christophe Miossec, qui fréquenta de longs mois le Zat, à Saint-Leu, en préparant ce qui deviendra son premier album, Baiser.

Rit, qui ne connaissait pas cette anecdote sur le chanteur brestois, l’a accueilli avec amusement. Lui, il a choisi l’entre-Deux, et y a créé un petit studio, qu’il appelle «l’homme-studio». Il dit que ces deux M sont une manière d’insister sur le côté artisanal de son travail, mais en l’écoutant parler, avec

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rit, «l’homme quintet»MUSIqUE

une sincérité qui force l’admiration, on sent bien que c’est aussi une façon de souligner son humanisme, qui s’envolerait dès lors qu’il serait affirmé.

Car derrière le sourire juvénile avec lequel Rit raconte faire des albums – un peu comme l’adolescent qu’il fut créait des K7 artisanales, avec pochette et tout –, on sent parfois la faille. On sent émerger, soudain, alors qu’on recommande un second café, la fragilité de l’artiste qui maquille d’humour un constat parfois désabusé. On sent chez celui qui vient «de l’école de Renaud», dont il aime «la provocation et la poésie», la même candeur inquiète. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter sa Complainte du chêne, où il prouve qu’il a ce talent rare de savoir utiliser des mots simples pour toucher les gens. Rit, c’est un type qui supprime les bruits de vent prévus sur son album parce qu’ils font peur à son fils qui le regarde travailler.

«Avec le temps, on s’affranchit de pleins de choses», et quelques machines suffisent à faire un album dans une case. Cette liberté technique permet à Rit de créer de petites ambiances, de tout faire à la voix. Aujourd’hui, le do-it-himself l’incite à aller vers «le tout-petit» et «le filigrane». Quelques instruments, un huit-pistes, et de la solitude : pour celui qui était très entouré en métropole, c’est la preuve d’un indéniable courage, même si «c’est parfois une liberté cher payée».

Pour l’artiste sincère qu’il est, l’exigence a donc un coût, celui de l’inconfort. Enfiler sa chemise à carreaux, visser sa casquette américaine sur la tête, s’enfermer dans le «homme-studio», et trouver les mélodies justes. Pour nous toucher au cœur. nm

L’ACTUDE RIT

Le Voleurde sommeilLivre-disque pour enfant, mais pas que, ce récit musical suit les aventures de trois insectes partis à la recherche d’un hibou solitaire voleur de sommeil.

Rit en LiveL’homme quintet et ses mille pédales d’effet a enregistré en décembre deux sessions live à La Cerise de Saint-Paul. L’occasion de se rendre compte de son talent de performer, et de sa technique assez épatante.

Western Hip-HopSamples de Sergio Leone, punchlines désabusées, banjos endiablés, beats velus, et une colère latente planquée sous l’auto-dérision : ce 7e album consacre Rit comme le plus fun des anti-héros de la chanson française. Restez branchés, on en reparle à sa sortie !

date: le 1er juin aux Pot’irons et le 8 juin, sur Sakifo marmailles

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Pour la fête des pères, offrez-lui une

sélection d’expèriences inoubliables !

Comment survivre à la fête

de la musique ?

Comment survivre à la fête

de la musique ?

Le plus souvent, la Fête de la musique vireau massacre du tympan. Pour vous éviter le pire

et vous aider à choisir la bonne soirée,L’Azenda a fait le tri. The place to be, c’est par ici.

Chaque 21 juin, depuis le soir funeste de 1982 où Jack Lang, alors Ministre de la culture, officialisa pour la première fois la Fête de la musique, des hordes de musiciens sans manières assoiffés de houblon envahissent nos rues, nos parkings et nos fronts de mer, sans montrer le moindre respect pour le bruit calme des téléviseurs et le sommeil des honnêtes gens.

Championnat du monde de tapage nocturne, bacchanale cacophonique où l’amateurisme n’est éclairé que par les lampadaires municipaux, la Fête de la musique est devenue un rendez-vous incontournable du calendrier alcoolique de l’homo festivus. et chaque année, c’est pareil : on est indécis,

tiraillés entre l’envie d’aller voir ce qui se passe dehors, par curiosité, pour profiter de l’ambiance, et la crainte d’avoir à souffrir le festival de larsens, le chaos des boxeurs de roulèrs qui molestent les classiques du maloya en mode super bourrin, les DJs radoteurs de vieux tubes et les groupes de reprises de «variétés internationales».

Mais ne craignez plus, mélomanes délicats ! Tonton L’Azenda est là pour vous. Voici une sélection amoureuse des soirées les plus prometteuses, celles qui offrent le meilleur rapport qualité / ambiance, où vous ne risquez pas de vous ennuyer, ni de vous faire mal aux oreilles. en route !

(Et mêmE, qui sait, passEr unE bonnE soiréE)

MUSIqUE fête de la musique - 21 juin

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St-Paul

LA CERISE

en mode SAUVAGEKarl Hungus, Black Ben & Kwalud, St John’s Groovin Factory

Tampon

Médiathèque

Pop interstellaireNathalie Natiembé

Un warm-um par le collectionneur de vinyles rares le plus avide sous les tropiques du cancer, le taulier de la funky terrasse des Récréateurs et, désormais, de la scène côté plage du Sakifo, j’ai nommé Karl hungus, ça vous lance une soirée les doigts dans le nez. et quelle soirée, qui s’ouvre sous ces remuants auspices ! Que du son qui agite, avec l’hydre à dix têtes de St John et son usine à grooves, puis le sound system afro

cannibal du tandem SAUVAGe, soit Black Ben aux platines, spécialiste de la funk ouest-africaine, et Kwalud aux machines, mitrailleurs de grosses basses. Tout ça s’achèvera bien entendu sur un set de Kwalud en solo, entre électro et bass music, ce raffut diabolique qui fracture le bassin des danseurs imprudents. La soirée, qui plus est, aura lieu en plein air, dans la cour derrière Léspas Leconte de Lisle, et sera mise en images par Jacky P.

D’habitude, le soir de la Fête de la musique, les mairies font plaisir aux musiciens, mais pas vraiment au public : scènes ouvertes, open mic, autant d’invitations lancées aux dilettantes ravis, pour un maximum de possibilités cacophoniques. Raison de plus pour saluer l’initiative de la ville du Tampon qui, sur le parking de la médiathèque, privilégie la

qualité : quelques jours après avoir ouvert la scène à rien moins que Manu Chao sur la grande scène du Sakifo, c’est Miss Nathalie, la stellaire Natiembé, qui fera goûter son délicieux Bonbon Zétwal en plein air au public des hauts. Dès 21h. Du rock grand cru qui fulgure, poétique, beau comme une comète !à voir aussi le 16 juin à la rondavellede Saint-Leu.

MUSIqUE fête de la musique

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D’accord, ce ne sont pas les plus jeunes, les plus frais, ou les plus beaux. Ni les mieux peignés, d’ailleurs. Mais les chevelus de Thermoboy et le cavalier solitaire Golgot VR sont la meilleure chose qui soit arrivée au rock réunionnais ces 10 dernières années (avec la dissolution des Zears, bien entendu). Comme l’an passé, ils installent leur barouf électrique du côté de la rue Pasteur pour montrer avec courage que la trentaine n’a pas transformé tous les teens grungy des 90’s en gros chiants pansus sans passion. eux, ils continuent de bricoler un post-rock poignant et tropicalisé

qui dégage une émotion brute et intacte (ambiance The Cure pour Golgot VR, Pixies et Sonic Youth chez Thermoboy), mais cultivent en même temps ce qu’il faut de distance et d’humour pour éviter la pompe ridicule des écorchés vifs. Sans se la péter, quoi. à noter aussi : le soir de la Fête de la musique au Bar à Cas est l’occasion de la réunion annuelle de Malabarbouille, groupe de vétérans sympathiques à bidons ronds disparus des podiums, et dont la joie manifeste suffit à faire oublier quelques fausses notes de bon aloi (après tout, c’est du rock).

Le concert des Abyssinians et de Clinton Fearon, prévu de longue date à La Ravine le 28, a malheureusement été annulé, privant Ti Rat et Rouge Reggae d’une première partie attendue. Qu’à cela ne tienne, Le Séchoir les invite à fêter la musique dans la cour du

K pour un concert gratuit, qui sera suivi par un show du crew O’Fischa Sound System, gardiens de la tradition du sound system à vinyles bien toastés face A-face B, et balancé avec classe et énergie entre dub et steppa.

Comme si ce rassemblement de fiers brailleurs était insuffisant, les Récréateurs font chauffer les amplis de leur côté, avec une sorte de festival gratuit du «rock à boire» : Abazdabu, Les Poikés, Les Salauds, et Knight

of heaven. Le 22, ils remettent ça avec AOC, emma Shaka, le Complex de Zik, Les Amis Dépressifs, Le biscotte de la mer, Blackskull, No Comment et Le Pain Des Fous (PAF : 5€).

St-Denis

LE bAR A CAS

C’est du Rock’n’Roll ! Nicolas Payet, Malabarbouille, MOFK,Nø Comment, Thermoboy, Golgot VR

Saint-Leu

LE K

Roots Rock ReggaeRouge Reggae, O’Fischa Sound System

LES RECREATEURS

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Cody ChEsnutt

pASTEUR pOp

Putain, dix ans ! Voilà dix ans que le Sakifo régale les mélomanes curieux, exaspère les grincheux, fait causer les bavards. Alors pour fêter ça, et pour vous donner envie de venir faire la fête avec nous, on n’a voulu garder que le meilleur. De la teigne la plus vénère du rap suisse au rasta le plus peace de Jamaïque, du phénix ressuscité des banlieues parisiennes au blues beatbox mutant d’un duo britannique, d’un bout du monde à l’autre : le meilleur du Sakifo, sur un plateau. A commencer ce monsieur, si rare : Cody ChesnuTT.

A la fin de l’année dernière, nous avions placé Landing on a Hundred, son magnifique 2e album, dans notre top 5 des meilleurs disques de 2012. Prodige de soul électrique jubilatoire, dansant, puissant, ce double album est une église à lui tout-seul, qui contient l’âme de la musique populaire noire américaine : la spiritualité positive exaltée du gospel, la simplicité terre-à-terre et combative de l’homme de la rue, et une vitalité explosive qui vous secoue le cœur, les fesses et tout le bastringue. Cody ChesnuTT, c’est du sourire pour tous les jours.

Beaucoup de choses ont été dites sur lui : The Headphone Masterpiece, son premier album de R’n’B lo-fi et torturée, salué par la critique qui, en 2002, voit en lui le nouveau hendrix ; le tube planétaire en featuring avec The Roots («The Seed 2.0») ; puis les dix ans de silence, de vagues soupçons de toxicomanie, l’oubli ; enfin la rédemption, la naissance de ses enfants, l’écriture de ce 2e album, la rencontre avec le musicien Patrice Bart-Williams, l’un des chouchous du Sakifo, qui décide de le produire. Voilà pour l’histoire, dans les grandes lignes.

Mais la musique ? A l’heure où la mode soul (l’effet Winehouse) retombe un peu, et où l’industrie musicale achève lentement d’agoniser, étranglée de cynisme et pillée par les pirates, Cody ChesnuTT se bat pour l’art pur et noble de la chanson populaire, et nous donne foi en son avenir radieux. Pour en parler, nous l’avons joint à deux reprises par téléphone : la première fois chez lui, à Talahassee en Floride, en voiture sur le chemin de l’école où il devait déposer ses enfants, la seconde à Paris, où il entamait une tournée européenne surchauffée.

Vendredi 7 juin, à 20h45, la scène Salahin du Sakifovoit débarquer l’un des artistes soul les plus talentueux

du 21e siècle pour un concert qui vous redonnera foi en la musique. Entretien avec Cody ChesnuTT.

MUSIqUE LA CRèME DU SAKIfO sakifo 6-9 juin - st-pierre

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Votre casque guerrier, votre musique très énergique et directe, votre détermination sur scène : êtes-vous vraiment lancé dans une croisade pour «sauver la soul» ? Je n’ai jamais dit que je voulais sauver la soul music. Ce que je veux, c’est la préserver, et continuer de cultiver l’esprit authentique de cette musique, qui a traversé une phase de déclin commercial et moral. Je veux y réinjecter un peu de moelle, de l’amour véritable. Quand on écoute Marvin Gaye ou Stevie Wonder, on est frappé de trouver chez eux une profondeur de sentiment qu’on cherche en vain dans les formes dominantes de la culture populaire aujourd’hui, qui sont souvent très superficielles. La soul telle que je l’aime parvient à toucher les gens viscéralement, et leur apporte un soutien quotidien.

Depuis le milieu des années 2000, après des années de R’n’B, la soul à l’ancienne fait son grand retour sur les scènes mondiales. Pourquoi ce revival, à votre avis ? Parce que le système industriel qui produit aujourd’hui de la musique pop jetable ne parvient pas à apporter au public ce qu’il recherche. Les gens sont en quête de quelque chose de plus authentique, quelque chose qui les rassemble, et qui leur ressemble. Ils veulent des chansons qui parlent de la condition humaine. La force de la musique

populaire, au départ, c’est qu’elle vous aide à relativiser, à faire le point sur votre expérience quotidienne, sur votre vie. C’est ce qui a fait de la soul music l’une des grandes formes d’expression artistique. Quand vous écoutez Songs in the key of life de Stevie Wonder, ça vous fait aller de l’avant, ça vous donne de l’amour, et ça vous aide à vivre. C’est la raison pour laquelle on revient toujours à cette musique. Au fond, j’essaye de retrouver le sentiment que j’éprouvais, petit, quand j’écoutais Sam Cooke, Wonder, Marvin

Gaye, et surtout Michael Jackson, ce truc pur et lumineux. et

quand je le retrouve, je le mets dans une chanson pour le passer, à mon tour, aux gens qui m’écoutent.

Vous êtes allé enregistrer votre

disque aux Royal Studios de Memphis, un petit studio

presque oublié où Al Greene ou Syl Johnson ont enregistré leurs plus grands succès. C’était un pèlerinage pour vous ?Au début, non. On cherchait juste le studio avec du vieux matos analogique qui pratiquait les tarifs les plus bas. Mais quand on est arrivés dans cet endroit, tout a changé. On a vraiment éprouvé un sentiment profond, un truc religieux. On a senti qu’on était entrés dans un lieu sacré. On était, genre : tu réalises, c’est dans cette pièce qu’on été enregistrées beaucoup des chansons de Lamont Dozier (chanteur, compositeur et architecte du son Motown,

« La soul telleque je l’aime

parvient à toucher les gens viscéralement,et leur apporte

un soutien quotidien. »

MUSIqUE sakifo 6-9 juin - st-pierre

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il a notamment écrit pour les Supremes, les Isley Brothers ou les Four Tops, ndlr), c’est un vrai lieu d’histoire ! C’est à ce moment que l’enregistrement s’est transformé en pèlerinage. Ca nous a plongés dans un état d’esprit très spécial, et ça a beaucoup influencé ce disque, l’impression d’appartenir à quelque chose qui nous dépasse.

Landing On A Hundred est un double album foisonnant, complet. A l’heure où le marché du disque s’effondre, où les labels ne cherchent que des singles, et où le public semble s’en accommoder, réaliser un album long est un choix très fort. Pourquoi l’avoir fait ?C’est juste qu’il y avait un certain nombre d’émotions que j’avais besoin de partager, et

que toutes ces humeurs formaient ensemble un tout cohérent, l’image d’un moment de ma vie. Donc j’ai voulu enregistrer cet album comme je l’avais écrit, avec un début, et une fin. Au final, c’est ton choix, en tant qu’artiste. Aujourd’hui, l’industrie musicale va essayer de te contraindre à démanteler ta musique en singles - et c’est une erreur, parce que ça crée un vide dans la vie des gens. Mais les artistes disposent à présent de beaucoup de moyens pour reprendre le contrôle sur le processus créatif, et contourner le système en créant un lien direct avec leur public. et c’est ce qu’il faut faire, parce que je suis convaincu que les gens continuent d’aimer profondément et soutiendront ce qui les touche, les choses qui leur semblent avoir du sens.

LA CRèME DU SAKIfO

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Vous parlez des réseaux sociaux, où vous êtes très actif, et de Kickstarter, une plateforme qui permet aux internautes de contribuer à la production d’un disque en le pré-commandant, et sur laquelle vous avez levé plus de 20 000 $ pour cet album. Vous pensez que l’avenir de la musique passe par là ?Oui. Ou au moins, ça en fait partie. Pour moi, ça a été une expérience formidable. L’opinion générale aujourd’hui, c’est que le public s’est détourné des artistes, qu’il a perdu foi en eux, et qu’il y a trop de choses qui sortent, trop de musique à filtrer, et que les gens ont autre chose à faire que de vous accorder 5 minutes. Mais j’ai réalisé que si ta démarche est sincère, honnête, et que ta musique est authentique, alors le public est disposé à prendre le temps de t’écouter, et à prendre le risque de t’aider.

Vous attaquez une tournée qui sera sans doute longue. Comment abordez-vous la scène, après un travail aussi méticuleux sur le disque ? C’est autre chose, c’est beaucoup plus direct, plus rock’n’roll. Je suis sur scène depuis que je suis tout petit, c’est une deuxième nature pour moi : le langage du corps, l’énergie, la performance. J’adore ça ! Le plus beau, c’est de voir à quel point cette musique touche les gens. C’est la clé, pour moi. Avant d’enregistrer l’album, en 2010, j’ai fait une mini-tournée pour tester la réaction des gens. et c’est le fait de voir l’adhésion du public

qui m’a convaincu d’aller de l’avant. Alors je suis heureux de le retrouver, de créer avec lui des moments de joie et d’exaltation, et de parler aux gens après les concerts…

Vous citez La réunion dans l’une de vos chansons (I’ve been), où vous énumérez la liste de presque tous les pays d’Afrique, comme pour les encourager. Est-ce que vous, comme beaucoup des artistes des années 60 et 70 que vous aimez, êtes fasciné par ce continent, par l’idée d’un retour aux racines ? Avez-vous déjà joué en

Afrique ? C’est la première fois que je vais

jouer en Afrique. Mais depuis quelques années, c’est

en effet quelque chose qui me travaille. Je me renseigne beaucoup, j’essaye de me cultiver sur le sujet, sur l’histoire

du continent, et sur les grands sujets africains.

J’embrasse beaucoup des idées développées et défendues

par des gens comme Fela Kuti. J’éprouve une attirance grandissante pour la Terre Mère, si on veut. D’autant qu’au fond, je sens bien que l’esclavage, le commerce triangulaire, la diaspora des Noirs d’Afrique, tout ça fait partie de l’équation de qui je suis. Donc j’ai hâte de venir apporter au pays natal une émotion positive ! entretien : f.G.

Cody ChesnuTT :Vendredi 7 juin > 20h45 > Salahin

« les artistesdisposent à présent

de beaucoup de moyens pour

reprendre le contrôle sur le processus créatif, en créant

un lien direct avec leur public »

MUSIqUE sakifo 6-9 juin - st-pierre

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les concerts à ne pas manquer, par lékip l’azendaNOU SA vA ! SpéCIAL SAKIfO

ISAbELLE fRANçOIS M.

ST.LôvENDREDI 7 > 0H30 > SCèNE fILAOS

Mate un peu les vidéos sur Youtube et prépare-toi à prendre la claque de l’année. Transmusicales, Art Rock : les Bretons Ton’s, Iota, Doc Mau et la fantasque Américaine hanifah Walida les ont tous scotchés cette année. Ils disent qu’ils font de «l’électro

swing». St. Lô, c’est une alchimie subtile et énergique entre blues-rock, trip-hop, soul et

électro futuriste. St. Lô, c’est aussi le charisme ravageur de Miss Walidah – les nostalgiques

des 90’s gardent un souvenir ému de ses années hip-hop, sous le pseudo de Shä-Key – vraie show girl à la voix soul. Bref, St. Lô, c’est

Le live qui tabasse.

DISIzSAMEDI 8 > 21H45 > pOUDRIèRE

On appelle ça un retour gagnant. Quasi-disparu des radars depuis quelques paires d’années,

hormis si vous suivez assidûment l’actu hip-hop français, l’ex-Peste n’a pourtant pas chômé. Un vrai-faux testament rapologique

Disiz the end, un album-concept remarquable mais peu remarqué, Les larmes du crocodile et des projets parallèles fascinants, tel l’ovni rap-house Rouge à Lèvres avec l’inarrêtable Grems,

le bougre ne manque pas de créativité ni d’écrins pour l’exprimer. On se pourlèche donc les babines à l’idée de découvrir sur scène sa trilogie Lucide, dont le 3e volet devrait paraître sous peu. D’autant plus qu’il débarque avec un

backing band, toussa, toussa!

LA GALEvENDREDI 7 > 21H45 > SCèNE fILAOS

Comment ça, t’aimes pas le rap ? Ben t’aimeras quand même La Gale. Sûre. T’aimes le texte finaud, poétique et rageur ? T’aimes

l’alliance du groove et des samples élégants ? T’aimes les dialogues d’Un signe en hiver ? C’est un peu tout ça, La Gale. Une meuf qui

rage intelligent et qui groove addictif sur des beats vintages. et si en plus t’as un peu les

nerfs, tu kifferas le «mode ultra-chieuse» de la rappeuse libano-suisse.

HEyMOONSHAKERDIMANCHE 9 jUIN > 16H > fILAOS

Soit Son Of Dave + Bauchklang, pour caricaturer. Une alchimie rare entre un

beatboxer de génie, Dave Crow, et un bluesman habité, à la voix hallucinante, Andy Balcon. Ces deux Britanniques, dont les chemins se sont

croisés en Nouvelle-Zélande, ont tout compris à leur époque, envoyant valser les étiquettes

au fil d’un set endiablé où les sonorités urbaines du hip-hop et du dubstep se marient

à merveille au groove rural par essence du blues. Ou quand la virtuosité technique est au service de l’efficacité scénique. Pronostic : la

grosse baffe de cette édition 2013.

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AURORE NICOLAS

OxMO pUCCINODIMANCHE 9 jUIN > 18H15 > SALAHIN

Carrosse ou pas, Oxmo, c’est mon roi du Sakifo. Parce que c’est un poète, un poids lourd

dans la catégorie plume. Parce qu’il exprime simplement, mais toujours habilement, les choses de la vie. Parce qu’il fait un travail

d’orfèvre avec les mots précieux. Parce qu’il sait parler d’amour en restant un vrai

bonhomme. Parce qu’il sait être léger, parce qu’il sait être grave. Parce qu’il m’émeut et que j’aime tous ses titres. Parce que j’ai des cœurs

dans les yeux en écrivant tout ça.

WINSTON MCANUff & fIxI

vENDREDI 7 jUIN > 18H > fILAOS

Le musicien jamaïcain, né en 1957, avait proposé en 2009 un set éblouissant au Sakifo.

Winston McAnuff, c’est l’énergie à l’état pur, un reggae puissant qui vous donne les frissons et une présence scénique époustouflante pour un homme de cet âge. Il revient cette année,

quelques semaines avant la sortie d’un album sur lequel on retrouve notamment Cyril Atef

de Bumcello, Matthieu - M - Chedid, Tom Fire et Lindigo. C’est dire si sa prestation risque

d’envoyer du fat.

HypHEN HypHEN

SAMEDI 8 jUIN > 0H30 > fILAOS

Parce que ce groupe réunit mes deux styles musicaux de prédilection, le rock et l’électro.

Parce que les quatre copains de lycée qui forment le groupe ont l’air sympa, qu’ils se donnent à fond sur scène et arborent des

tenues et un maquillage qu’ils qualifient de « galactique », ce que je trouve archi-cool.

Parce que la chanteuse a une drôle de voix, à la fois claire et rugueuse, douce et énervée.

Parce que j’ai un collant fluo que ne porte jamais, et que ça semble être l’occasion.

LO’jOvENDREDI 7 jUIN > 21H45 > pOUDRIèRE

Le magazine anglais Songlines vient de décerner le prix du meilleur groupe à Lo’Jo pour son album Cinema el Mundo. Il était

temps. Après trente ans de carrière, ce groupe de musique originaire d’Angers, fondé en

1982 par Denis Péan et Richard Bourreau, et qui refuse toute accointance avec la logique commerciale, a emmené sa musique partout dans le monde : il est logique dès lors qu’elle

soit bigarrée, inclassable, et terriblement novatrice.

LA CRèME DU SAKIfO

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Les nouveautésTout frais, tout neufs, Féfé et Winston McAnuff débarquent au Sakifoavec dans leurs valises de nouvelles chansons, sur de nouveaux albums.

L’association semblait naturelle entre le plus fameux festival musical de La Réunion et son disquaire de référence, Agora, l’enseigne culturelle phare de l’île. Ils ont finalement sauté le pas : pour la première fois cette année, vous pourrez retrouver un vaste espace Agora au coeur du festival.

Lieu de détente, de rencontres et de découvertes, le stand Agora est appelé à devenir l’un des poumons de la Ravine Blanche. On y trouvera notamment une sélection spéciale de disques des artistes programmés à prix réduits. Petit tour d’horizon des coups de coeur de nos disquaires.

13€ 5€

au SakifoAgorA

SAmedi 8 juin, 23hSalahin

vendredi 7 juin, 18hFilaoS

FéféLe charme des premiers jours

Après le carton inattendu de Jeune à la retraite (2009), l’ex-Saïan Supa Crew nous revient avec son deuxième effort solo. Féfé continue de construire son

univers musical, brouille les pistes, s’amuse de son statut d’électron libre, passe avec une facilité déconcertante du hip-hop à la chanson tendance folk, s’octroie une parenthèse reggae et ose même quelques lignes en anglais… Cet éclectisme revendiqué nuit quelque peu à la cohérence du disque, mais nul doute que sur scène, où le lascar excelle, ce petit détail nous paraîtra bien futile !

Winston McAnuff & FixiGarden of love (EP)

Insatiable Winston McAnuff ! à peine deux ans se sont écoulés depuis la sortie de A bang, son deuxième méfait avec le Bazbaz Orchestra, le temps d’enchaîner

les tournées, de poser son inimitable voix sur le dernier Zenzile, et hop! le revoici avec un autre acolyte de longue date, j’ai nommé Fixi, génial accordéoniste de Java. Dans la lignée de Paris rockin’, leur précédente collaboration, cet eP marie à merveille le timbre soul d’«electric Dread» aux mélodies du titi parisien, et on salive par avance à l’idée de découvrir l’album, prévu pour septembre.

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CaLiente !Entre rumba congolaise et accents sud-américains, les musiques festives et dansantes sont à l’honneur cette année. Si vous aimez l’énergie, vous aimerez manu Chao et Black Bazar.

10€ 7€

dimAnche 9 juin, 22h30FilaoS

jeudi 6 juin, 22hSalahin

Black BazarBlack Bazar

Drôle de projet que ce Black Bazar, groupe monté et produit par l’écrivain Alain Mabanckou, auteur d’un roman du même nom qui raconte les tribulations pas

toujours roses d’un Congolais exilé à Paris. Succès critique et public, le bouquin a déjà été adapté au théâtre et un long-métrage devrait suivre sous peu. Sur ce disque, Black Bazar fait le pari de revenir aux sources de la rumba, telle qu’elle était jouée dans les 60’s et 70’s, délaissant les synthétiseurs et autres programmations qui l’ont tant dénaturée au fil des ans. Une rumba 100% instrumentale donc, jouée par quelques musiciens fameux (un rescapé de Zaïko Langa Langa notamment) et les chanteurs Sam Tshintu & Modogo Abarambwa, eux-même Congolais installés à Paris. Ajoutez quelques featurings de choix, dont le slameur sénégalais Souleymane Diamanka, et vous obtenez un album qui a la classe, presque autant que la sape dont il vante les mérites.

Manu ChaoLa Radiolina

Troisième album studio seulement pour l’ex-hot Pants, et, selon ses dires, le dernier sous la forme d’un CD, format qu’il estime voué à disparaître. Manu

Chao délaisse partiellement la formule acoustique qui a fait son succès pour des morceaux plus pêchus, que l’on devine pensés pour le live avant tout. Le mixage, assuré en partie par Mario Caldato Jr. (Beastie Boys, Super Furry Animals) n’est probablement pas étranger à ce regain d’électricité, qui n’est pas sans rappeler les belles heures de la Mano Negra. Toujours accompagné de l’excellent Madjid Fahem à la guitare, il explore des thèmes qui lui sont chers : l’impérialisme nord-américain (Tristeza maleza, Politik kills), Maradona (La vida tómbola) ou l’espoir de lendemains qui chantent (Otro mundo). On pourrait le taxer de redite, on préférera parler de continuité, tant Manu Chao a su imposer son style unique au fil d’une carrière à la longévité décidément impressionnante.

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MesdaMeset MesdaMesLes plus belles voix féminines du moment seront de la fête. Grooves atypiques, personnalités puissantes, écritures recherchées : voilà trois sacrés bouts de femmes à surveiller de près.

Selah SueSelah Sue

Voix soul tantôt féline, tantôt câline, décontraction reggae, grooves domntempo très inspirés par le hip-hop, et vigoureuse énergie rock : à seulement 24 ans, la

jeune Flamande Selah Sue est devenue l’un des phénomènes les plus en vue de la nouvelle scène soul mondiale. Repérée et encouragée par rien moins que la légende Prince, le batteur ?uestlove (The Roots) ou Jamie Lidell, sa renommée n’a fait que grimper depuis 2011 et la sortie de ce premier très bon album, à ranger dans votre discothèque tout à côté d’Ayo et de Lauryn hill.

RobiL’hiver et la joie

L’hiver et la joie est un trésor paradoxal, un sabordage sublime. entre post-punk et chanson française alternative, Robi invente des gimmicks de pop joyeuse

irrésistible qu’elle refroidit à coups de coldwave et de basses déglinguées, de boites à rythme couleur garage balafrées aux synthétiseurs. Ses chansons sont de petits poèmes noirs, brefs et nerveux, où les mots claquent en rythme, et que sa voix détachée survole lentement, spectrale, blême et caverneuse. Ce disque sera sans doute l’une des belles sensations de l’année sur sur une scène française décidément très influencée par les années 80.

Melissa LaveauxDying is a wild night

On serait bien embêtés si l’on nous demandait de ranger Mélissa Laveaux dans une case musicale. Son album est éclectique, soigné, passant joyeusement

de la pop pêchue (Hash Pipe et Pretty Girls en tête) au folk et à la soul sexy (Dew Breaker, Cart Sans Horse), sans oublier les influences haïtiennes de la chanteuse, notamment avec la chanson Piebwa. Un album riche, qui s’écoute d’une traite sans jamais ennuyer, porté par la chanteuse dont la voix séduit à coup sûr.

10€

10€

12€

au SakifoAgorA

SAmedi 8 juin, 20h15Salahin

SAmedi 8 juin, 18hFilaoS

dimAnche 9 juin, 19hpoudrière

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12€ 12€ 12€

dimAnche 9 juin, 19h45poudrière

SAmedi 8 juin, 19hpoudrière

vendredi 7 juin, 23hSalon Bal

oté La Rényon !L’élite de la scène réunionnaise dans toute sa diversité, et dans toute sa modernité, sera cette année au Sakifo. La musique péi à son meilleur.

Tournée internationale avec le groupe Moriarty (qui apparaît ici sur plusieurs morceaux), incursions dans l’électro avec le DJ berlinois Alex Barck, reconnaissance nationale : la carrière de Christine Salem a pris cette année une dimension nouvelle, et des chemins souvent aventureux. Salem Tradition restera donc sans doute longtemps comme l’album de l’éclosion, entre rencontres, expérimentations, et un solide ancrage dans l’histoire et la spiritualité du maloya.

Longtemps attendu, espéré, le 2e album d’Alex Sorrès a fixé en début d’année un nouveau standard pour le rap local. Ouvrage de référence de la nouvelle street-créolité, Priyèr si priyèr est un très bon disque de hip-hop, plein d’une musicalité bluesy, vintage et organique (Bazbaz a donné un coup de main pour la musique). C’est aussi une petite anthologie de punchlines la kour bien rusées, rieuses, et balancées avec la belle assurance du tonton fier de son histoire.

Superstar du séga love d’aujourd’hui, Séga’el fait danser La Réunion depuis le milieu des années 2000 en maillant les rythmiques séga et maloya, et en créant un alliage populaire qui lui vaut d’être aujourd’hui récompensée par un Kora award, prix africain qui lui a été remis à Abidjan en décembre dernier. Mi rèv est un album à l’image de cette jeune femme pétillante et positive : d’une grande simplicité.

Christine SalemSalem Tradition

Alex SorrèsPriyèr si priyèr

Sega’ElMi rèv

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the lost fingers

15 juin 20h St-Denis Le Barachois Gratuit

Une deuxième date est prévue mais encore non confirmée.Rendez-vous sur www.azenda.re pour plus d’information.

MUSIqUE

DjANGODéCHAîNé

En 2008, The Lost Fingers connaissent un succès mondial fulgurantavec une idée géniale : reprendre les tubes des années 80 à la sauce jazz manouche. 5 ans et quatre albums plus tard, ils débarquent à La Réunion avec leur mélange de swing et d’ironie légère, et de nouveaux morceaux

empruntés cette fois aux légendes du hard rock et du métal.

Coup de fil à Byron «Maiden» Mikaloff, guitariste du groupe, chez lui au Québec.

Comment l’idée de reprendre des tubes des années 80 à la sauce manouche vous est-elle venue ?Progressivement. Christian (le chanteur, ndlr) et moi venons d’une formation classique. Nous avons commencé à travailler ensemble dans les années 90 pour nous bâtir un répertoire, faire des concerts, et puis on s’est rendus compte que finalement, les gens s’en fichaient un peu. Dans le même temps, on avait commencé à s’intéresser au jazz manouche en fréquentant notamment le club d’Angelo Debarre (guitariste de jazz manouche mondialement connu, ndlr). et puis un jour, on était tous les deux en voiture, on s’arrête à une station de gaz, Christian reste dans la voiture et je sors pour faire le plein. et pendant que je remplis le réservoir, Christian s’est mis à improviser sur un morceau de Sa-

mantha Fox qui passait à la radio, à en faire sa version. On a rigolé. et puis on a développé un peu le concept pour s’amuser. et on est encore surpris aujourd’hui du succès que ça nous a apporté !

Comment choisissez-vous les morceaux que vous reprenez ?Au début, on choisissait des pièces iconiques des années 80, des grands tubes, soit parce qu’on aimait bien ces chansons, soit par iro-nie, pour se moquer un peu des personnages qui les chantaient. Par exemple, Pump up the jam est une chanson que j’adorais vraiment, alors que jouer Touch me, ça nous fait rire parce que Samantha Fox n’était pas exacte-ment une musicienne remarquable… Au fil du temps, sur les albums suivants, on a intégré des chansons que les gens nous conseillaient, ou nous demandaient de faire, mais je trouve qu’à force, le concept s’est un peu dilué. Du coup, là, pour le 5e album, on se concentre

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sur le métal : Megadeth, Mötley Crue, Iron Maiden, etc. (le surnom de Byron est «Byron Maiden», ndlr). Si vous venez voir le spectacle, vous verrez, le métal façon manouche, ça donne une énergie vraiment spéciale !

Longtemps oublié, le jazz manouche connaît aujourd’hui un renouveau spectaculaire. Comment l’expliquez-vous ?L’âme des musiques gitanes est très festive, et en cela, elle colle à ce que veulent les gens aujourd’hui. Mais surtout, je pense que le film

de Woody Allen, Accords et désaccords, avec Sean Penn, où il y a beaucoup de références à Django Reinhardt, ou le succès des Triplettes de Belleville, ont fait beaucoup pour sortir le jazz gitan de l’underground où il est longtemps resté. Parce que si on regarde bien, même Biréli Lagrène joue plutôt dans des petites salles. C’est fou, parce que ça montre la puissance d’hollywood, qui peut permettre de faire redécouvrir à un public nouveau toute une culture musicale, ce swing gitant si léger, et si beau…

« Samantha Foxn’était pas exactement

une musicienne remarquable… »

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entretien : fG

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14 juin 20h30 St-Denis Constellation (48, av. Ste-Marie) 2€-12€ (+ adhésion annuelle 30€)21 juin Horaire inconnu St-Denis Centre-Ville, rue de Paris Gratuit

24 juin 21h St-Denis Palaxa 15€/12€

19 juin 20h St-Paul Léspas Leconte De Lisle 5€

LAbELLE

fRéqUENCE(S) péï : ROCK

SENTINEL MON péï& CHANTEUR DE L’OMbRE

MUSIqUE

Chaque mois voit éclore un nouveau projet Constellation. Le mouvement pluridisciplinaire initié par Camille Touzé dans lequel s’inscrivent déjà les plasticiens Kid Kréol & Boogie et le comédien Nicolas Givran embarque en juin un autre loustic, côté musique : le pionnier Labelle. Depuis le temps qu’on vous en parle, de son électro maloya, de son album préparation, de sa créolité spirituelle, poétique, contemplative et fouillée… Allez donc découvrir sa riche musique en live, sous les étoiles, où elle habite.

Trois visages du rock péï rassemblés sur une scène, pour une soirée électrique super amplifiée bien rageuse. Les kids de White Shame, vainqueurs du tremplin lycéen Le Son du Bahut en 2012 ouvriront la soirée avec une fusion funk-rock inspirée par les Red hot Chili Peppers. Le trio de punk troupier franco-fun Les Showdus et leurs rengaines coquines et gravos prendront la suite. et c’est Lezarsonic qui ferme le bal à grandes envolées de guitares et de synthé ondulants, à grands poèmes aigus tout plein de colère rentrée, et toutes émotions dehors.

Pour la dernière projection documentaire du premier semestre, Léspas a voulu faire la fête : Lionel Lucas, documentariste péï, viendra montrer deux moyen-métrages sur des musiciens réunionnais bien connus : Davy Sicard et Simon Lagarrique, deux parcours exemplaires sur la scène locale. et parce qu’une fête sans musique n’est jamais vraiment complète, les musiciens seront présents également pour un mettre inn ti lambians péi, kom i di. Une rencontre conviviale à ne pas manquer.

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veNdredi 21 juiN 19h30

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soirée d’inauguration 22 juin dès 18h30 sur invitation

Tapis rouge shooTing phoTo live musique

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itmoi - akram khan companyDANSE

14 & 15 juin 20h St-Denis Téat Champ Fleuri 28€16 juin 17h St-Denis Téat Champ Fleuri 28€

entretien avec akram khan

RENAISSANCEà peine un mois après la première mondiale, avant Londres et Paris,

La Réunion accueille la nouvelle création spectaculaire du golden boyde la danse contemporaine, le Londonien Akram Khan.

Dans In The Mind Of Igor, le chorégraphe tente de percer les mystères de l’esprit génial et torturé du compositeur Igor Stravinsky, et de son Sacre du printemps. Entretien, entre cauchemar, rupture et réinvention de soi.

«J’ai quitté la salle dès les premières mesures du prélude, qui tout de suite soulevèrent des rires et des moqueries» : en 1913 à Paris, la première du Sacre du printemps est un désastre et son auteur, un Igor Stravinsky dévasté, écrit à un ami qu’il n’a pas eu le courage de rester jusqu’au bout. Chaotique, déroutante, la partition de ce ballet révolutionnaire bouleverse alors à peu près tous les codes en vigueur dans la musique classique, à coups d’explosions bruyantes et d’agrégats sonores.

Cent ans plus tard, Le Sacre… est considéré comme l’une des œuvres d’art majeures du 20e siècle, le précurseur de la musique contemporaine. Il a inspiré les plus grands chorégraphes, Béjart, Preljocaj, Baush, et bien

d’autres, qui ont tous souhaité proposer leur propre version du ballet. 2013, année du centenaire, devrait voir sortir du moule une bonne fournée de relectures et d’hommages. Akram Khan, lui, a choisi de faire un pas de côté. Plutôt qu’inventer une danse nouvelle sur la musique ancienne, il a voulu renouer avec l’esprit novateur du compositeur dans un spectacle original pour 12 danseurs, composé par trois musiciens différents, mêlant hip-hop, danses indiennes et est-européennes très en rupture avec ses habitudes.

Pouvez-vous résumer rapidement le sujet du Sacre du printemps ?Le sujet principal du Sacre…, c’est le sacrifice. Il n’y a pas vraiment d’histoire, sinon celle d’une jeune fille qui danse jusqu’à ce

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que mort s’ensuive, pour faire advenir une saison nouvelle. C’est l’idée que, pour que le printemps revienne, pour qu’il y ait renaissance, quelque chose d’autre doit être détruit, sacrifié.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette oeuvre mythique et controversée ?Je ne peux pas dire que j’aime Le Sacre du printemps, mais disons que je le respecte. C’est une chose très sombre, très complexe, qui semble chaotique et qui est pourtant régie par une logique un peu bizarre. C’est ce qu’il y a d’attirant dans cette œuvre. Ca paraît n’importe quoi, mais il y a une force

directrice. Le problème c’est qu’à l’image de

la nature, cette force est incontrôlable.

Dans cet hommage, vous n’avez conservé ni la chorégraphie, ni la partition de Stravinsky. Pourquoi ? Le Sacre du Printemps, c’est un peu le passage obligé dans une carrière normale. Tous les chorégraphes y passent un jour ou l’autre. Je ne voulais pas en proposer une version de plus. Déjà, j’aime bien collaborer avec les compositeurs, et je ne pouvais pas collaborer avec Stravinsky, parce qu’il est mort. ensuite, en créant une nouvelle chorégraphie, Pina Baush en a fait un chef-

« C’est le cauchemar le plus terrible

dans le plus beaudes rêves »

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d’oeuvre, indépassable à mon avis. Donc je n’ai rien gardé, au final : ni la musique, ni la danse. Je me suis plutôt inspiré de Stravinsky lui-même pour réinventer quelque chose de nouveau, en essayant de retrouver l’état d’esprit dans lequel il était lorsqu’il a composé cette musique.

Quel était cet état d’esprit ?Je pense que tout ce qu’on fait est le produit de ce qu’on a vécu. De ce que j’ai lu sur Stravinsky, sur sa famille, sur son enfance, je crois qu’il n’a jamais été très bien accepté, ni pour ce qu’il était, ni en tant que compositeur classique. Le Sacre… était sa façon d’affirmer son identité à lui dans la musique classique, en rupture avec des codes qui le rejetaient. Il voulait changer radicalement la façon dont les gens écoutaient la musique, et dont elle était écrite. C’est ça qui m’a intéressé. J’ai voulu appliquer à mon propre processus créatif la même rupture qu’il a appliquée à la musique classique.

N’est-ce pas un peu schizophrène, de se glisser dans l’esprit d’un autre artiste ? Non, parce qu’au final, on ne pénètre jamais que son propre esprit. Quel que soit le degré de connaissance que je peux acquérir sur sa vie, l’image que je me fais de Stravinsky, c’est mon imagination qui la produit. Il a vécu il y

a cent ans, je ne l’ai jamais rencontré, je ne le connais pas. Je ne peux que me l’inventer. Donc je ne peux pas rentrer vraiment dans l’esprit d’Igor Stravinsky, mais dans mon esprit à moi imaginant qu’il est dans l’esprit d’Igor Stravinsky. C’est assez infernal, tortueux, et très surréaliste, finalement. Et très symbolique. Pour résumer, rentrer dans la peu d’Igor Stravinsky n’était qu’une façon de me réinventer personnellement.

A quoi est-ce que le résultat ressemble,sur scène ?

C’est très nouveau pour moi, donc j’ai encore du mal

à le décrire. C’est un peu comme un rêve. A la première, à Grenoble, après la représentation, il y a eu un échange avec le

public, et une fillette de 12 ans était là, et c’est

elle qui, je crois, en a fait le meilleur résumé possible.

elle a dit : «c’est le cauchemar le plus terrible dans le plus beau des rêves.»

Le Sacre était une oeuvre très anti-conformiste en son temps. Où est le conformisme aujourd’hui, et en quoi est-ce qu’iTMOi l’attaque ?Je ne saurais le dire. Mais c’est plutôt bon signe. C’est justement le fait que je ne peux pas encore bien décrire le spectacle, ou dire pourquoi ça n’est pas une œuvre habituelle, qui me dit qu’elle n’est pas encore conforme.

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« Le Sacredu Printemps, c’est un peu

le passage obligé dans une carrière

normale. »

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Briser le conformisme n’est pas une action consciente, ça ne s’intellectualise pas. Si on peut le théoriser, alors c’est que ça appartient déjà à la norme, quelque part. et puis, on ne fait pas les choses avec l’intention de briser les convenances. Stravinsky ne voulait pas casser les codes, ou alors pas seulement, il avait d’autres buts, il voulait créer une musique nouvelle. Moi, je voudrais faire vivre au public une expérience inhabituelle.

Vous avez dit vouloir vous réinventer. Or le sens du Sacre…, c’est qu’il faut toujours un sacrifice pour qu’il y ait renouveau. Qu’avez-vous du sacrifier pour votre renouveau ?Tout ce que je savais jusqu’ici. J’ai du tout détruire. Il n’en reste rien, ou presque. Tout le confort qu’il pouvait y avoir dans mon approche de la danse et mon mode de travail,

j’ai du le perdre, et me perdre avec lui. Mon producteur dit souvent : «les gens pensent que le plus difficile, pour un artiste, est de trouver sa propre voix, son mode d’expression personnel, son truc à soi quoi. C’est faux. Le plus dur, c’est se forcer à perdre cette voix une fois qu’on l’a trouvée».C’est ce que j’ai fait. entretien : fG

---GAGNEz vOS pLACES

AvEC L’AzENDA !6 places à gagner pour

la représentation du 14 juin.envoyez «IGOR» à jeux@azenda.re

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* Jeu avec obligation d’achat. Pour participer, rendez-vous dans vos magasins Agora.

7 juin 20h St-Paul Léspas Leconte De Lisle 15€

1er juin 20h St-Paul Léspas Leconte De Lisle 5€

CHAROy’

LA GENèSE SELON LILITH

Dialogue entre la chorégraphe réunionnaise Florence Boyer, spécialiste du maloya, et le percussionniste et ethnologue antillais David Khatile, Charoy’ est une intéressante tentative de maillage des patrimoines musicaux et chorégraphiques réunionnais et antillais qui interroge la notion d’héritage. Dans la recherche d’un mouvement moderne respectueux de la tradition et de son esprit, Khatile et Boyer montrent que l’histoire que l’on charrie (ou charoy’, en créole), l’héritage du passé, continue d’influencer et de façonner profondément nos expériences aujourd’hui. Ils déploient une créolité en mouvement et en phase avec elle-même, entre hier et aujourd’hui, ici et là-bas.

La sulfureuse danseuse et chorégraphe Nadjani Bullin s’intéresse à l’éternel féminin à travers la légende de Lilith, créée par Dieu en même temps qu’Adam, comme son égale, puis remplacée par eve, créature inférieure et soumise lorsque celui-ci se sent menacé par la puissance sexuelle de sa première compagne. Traité de féminisme halluciné en sept tableaux mêlant danse et vidéo, cette création a l’intelligence idée de revisiter le mythe de la Création sous l’angle féministe.

DANSE

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LES

BAMBOUSCOMPLÈTEMENT À L’EST !

direction : Robin Frédéric2, rue jean moulin - 97470 st-benoît

billetterie@lesbambous.com

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17H00DIMANCHE 9 JUINentrée libre et gratuite

ACCORDÉOVOXLES DESSOUS DE L’ACCORDÉONAvec Mélanie Prochasson, Alexis Palazzotto. En première partie > les élèves de la classe d’accordéon du CRR.

ALI AU PAYS DESMERVEILLESde Ali Bougheraba & Didier Landucci

Tout public - durée : 1h20

Tarifs : 2 à 10 €19H30JEUDI 6, MARDI 11 JUIN

Et aussi... Au Théâtre Canter (St Denis) t.0262 48 95 06mardi 4 juin 20h00

À Léspas (St Paul) t.0262 59 39 66jeudi 13 juin 20h00

avec la participation de la Région Réunion, la DACOI, le Département de la Réunion, la Ville de Saint-Benoît

FESTHEAFestival national de théâtre amateur

sélection régionale

VEN. 14, SAM. 15 JUINTarifs : 4 à 6€. Plus sur www.lesbambous.com

IN’SOLISTESEN LIEN AVEC LE CRR

concerto pour Hang, accordéon, clarinette, cordes par Manu Delago, Jacques Didonato, Bruno Maurice,

accompagnés des musiciens de l’ORR et des étudiants du Pôle supérieur de Lille sous la direction d’Eric Villevière

Tarifs : 6 à 10 €. Tout publicMERCREDI 26 JUIN 19H30

Scène ouverte aux élèves acteurs

LES POUSSES DE BAMBOUS

DU 18 JUIN AU 5 JUILLETTarif unique : 4 €. Tout public

THéâTRE ali… au pays des merveilles

4 juin 20h St-Denis Théâtre Canter 5€ (étudiants) / 15€6 & 11 juin St-Benoît Les Bambous 2-10€13 juin 20h St-Paul Léspas Leconte De Lisle 15€

Comme les nouveaux humoristes du stand-up à la Djamel, Ali Bougheraba joue des clichés sur les différences

culturelles pour provoquer le rire. Mais il s’en distinguepar une sincérité et une finesse remarquables.

Qu’on se le dise. La plupart du temps, assister à un one man show de stand up, c’est supporter le monologue d’un bouffon n’essayant pas de divertir des sujets, mais dont le sujet est pensé pour divertir des bouffons. Son contenu, tantôt raciste, tantôt sexiste, est délibérément «marketé» dans le but d’optimiser le rire crétinoïde du spectateur, pour que ses bras lui en tombent, ne lui laissant que ses fesses pour faire bravo.

Ali… aux pays des merveilles est un spectacle comique à part. C’est une histoire authentique, une fable contemporaine modeste, remplie de personnages éloquents, qui nous invite avec chaleur à découvrir

l’enfance d’Ali Bougheraba dans le quartier populaire du Panier à Marseille. Dans cet univers où ce comédien grandit, les cultures et les dialectes se croisent et se mélangent,

les odeurs de couscous côtoyant celles de pizza.

Force est d’en convenir, il joue sur une série de clichés sur les différences culturelles et ethniques qui tendent à devenir

sempiternels puisque la nouvelle scène comique,

notamment celle issue du Djamel Comedy Club, les mitraille

chaque semaine à la télévision - ce faisant, les nouveaux humoristes adoptent sans le savoir une posture paradoxale : d’un côté, ils revendiquent une identité métisse que les gouvernements de droite successifs

Alic’est l’autre

Ali Bougherabadonne à son récit

une saveur spéciale,à mille lieu du cynisme

à l’oeuvre dansl’humour actuel

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n’ont pas su définir et reconnaître, ni dans leurs politiques d’intégration ni dans le concept régressif d’identité nationale, et s’inscrivent donc dans un mouvement de progrès et de modernisation sociale, et d’un autre côté, ils donnent aux beaufs tricolores les meilleurs gages d’intégration en s’inscrivant dans la grande tradition française de la blague raciste.

Mais à la différence des jeunes pousses de Djamel, qui se sont donc enfermés malgré eux dans un rire-réflexe communautariste, Ali Bougheraba donne à son récit une saveur spéciale, une subtilité provenant d’une tendresse et d’une sincérité désarmantes, plutôt à l’image d’un Fellag ou d’un Boujenah, et à mille lieu du cynisme à l’œuvre dans le l’humour actuel.f.H

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THéâTRE 4.48 psychose

14 juin 20h Piton St-Leu Le Séchoir 14€ / 17€

c’est l’heuredu suicide

entre ses 24 et ses 28 ans, Sarah Kane a écrit cinq pièces de théâtre. Puis elle s’est pendue, avant la parution de la dernière, avec les lacets de ses chaussures, dans les toilettes d’un hôpital psychiatrique où on l’avait laissée sans surveillance. La veille, elle avait ingurgité cinquante somnifères et cent-cinquante antidépresseurs. elle s’en était miraculeusement sortie.

Derrière ce fait divers sordide, il y a une voix, celle de la dramaturge qui, en novembre 1998, face à des étudiants, présentait ainsi sa pièce : «Je suis en train d’écrire une pièce intitulée 4.48 Psychose. elle offre des similitudes avec Crave (ou Manque, l’avant-dernière pièce de Kane), tout en étant différente. La pièce parle d’une dépression psychotique. et de ce qui arrive à l’esprit d’une personne quand disparaissent complètement les barrières distinguant la

réalité des diverses formes de l’imagination. Si bien que vous ne faites plus la différence entre votre vie éveillée et votre vie rêvée.»

Le titre, a priori énigmatique, fait en vérité référence à l’heure de la nuit où la détresse est à son comble, et où la nécessité de mettre fin à sa vie est la plus grande – dans la pièce comme dans la vie de Sarah Kane.

Le texte, long poème brillant de rage et de déprime, se propose de rendre audible l’indicible, de rendre intelligibles la détresse et la folie. Proposée par la courageuse compagnie Nektar, avec Cécile hoarau dans le rôle principal et Nicolas Derieux à la mise en scène, la pièce est mise en musique, en direct, par Jako Marron, qui a imaginé pour l’occasion un mix inquiétant et glacial.Une expérience forte.nm

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La Ville de Saint-Pierre présente

Plus d’infos sur www.culture-st-pierre.fr

et au 0262 96 24 50

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lesquartiers

le 22 juin

Concertset animations

sur le frontde mer

le 21 juindès 18h

Infos - réza0692 95 42 16www.culture-st-pierre.fr |

le-kerveguen@mairie-saintpierre.fr

La krwazédes suds•••••••fiestamaLgache< Concerts décentralisés du Kerveguen >

VENDREDI 28 JUIN

À SALAHINRAVINE BLANCHE

à partir de 19h

1ère partie :

Jean-roLand mIqueL,

aubin et analyse

2ème partie :

fandrama

et somoela

concertsgratuits

Application agenda culturel

nuit d’art et de pleine lune

29 juin 19h - 2h Villèle Musée Historique Gratuit

Sousles étoiles,

artistiquement

La Nuit d’art de pleine lune revient cette année encore au musée de Villèle, et cela nous ravit. Pour nos quelques rares lecteurs qui ne connaîtraient pas le concept de cette manifestation, rappelons-leur le principe : le temps d’une nuit, des artistes plasticiens sont invités à investir un lieu dans l’espace public, afin de contribuer à créer une situation de rencontre entre l’art et le(s) public(s). La Nuit d’art de Pleine Lune est donc, selon les organisateurs, « un événement artistique hybride qui s’inscrit dans l’échange et la pluridisciplinarité ». et comme cette manifestation est nocturne, il y a ce petit quelque chose qui rend la fréquentation intime, pour ne pas dire féerique.

Résolument contemporaines, les œuvres proposées sont éclectiques car autour d’Alain Padeau, Masami et Thiéri Rivière, quatre artistes restituent le produit de leur résidence : Félix Duclassan, Guillaume

Lebourg, Alice Aucuit et Xavier Daniel. La vidéo n’est pas en reste puisque carte blanche est donnée à Soleïman Badat et à trois anciens diplômés (Pauline Thiong-Kay, Nyhama Batsaka et Raynald) de l’École Supérieure d’Art de La Réunion (eSAR). Sans oublier quatre artistes invités (Mercurocom, Béatrice Rivière-Neirinckx, Blindoff et Domique Ficot) et deux œuvres coups de cœur de Lacaze et Amélie Lauret.

Mais c’est surtout la démarche mise en place par la Nuit d’art de pleine lune qui mérite d’être saluée puisque, dans un souci d’accessibilité, les organisateurs ont pensé à tout : sont ainsi prévues des causeries sur les œuvres présentées, des balades contées et des ateliers ouverts à tous.

Preuve que l’adage est toujours vrai : les soirs de pleine lune, tout est vraiment possible. Wake up !

Jusque tard dans la nuit, l’art contemporainse partage en toute intimité du côté de Villèle,

à la lumière de la pleine lune.

ExpOSITION

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L É S P A S C u lt u r e l L e c o n t e d e L i s l e5 , r u e E u g è n e D ay o t - 9 7 4 6 0 S a i n t- P a u l | w w w. l e s p a s . r e | 0 2 6 2 5 9 3 9 6 6

P r o g r A m m Ej u i n

la genèse selon lilith

théodorele passager du rêve

octobre 68

ali au paysdes merveilles

charoy’

santinèl mon péi chanteur de l’ombre

DAnSE

thÉâtrE

thÉâtrE

humour

DAnSE/muSiquE

ProjECtion

ConfÉrEnCES

Sam. 1er juin 20h

mar.11 juin 20h

mar. 4 et mer. 5 juin 20h

jeu. 13 juin 20h

ven. 7 juin 20h

mer. 19 juin 20h

mecredi 12 juin à 18h15 - L’évolution du transport aérien mondialet les incidences pour La réunion par hélène ho.

23 juin De 14h à 2h du matin St-Gilles Centre-ville Gratuit

22 & 23 juin St-André Parc du Koloss

GRAND bOUCAN

KOLOSS fESTIvAL

Le grand carnaval saint-gillois revient en force cette année, avec chars et cortèges, batucada, déguisements, flonflons, moringue, démonstrations en tous genres et hordes de mouflets survoltés lancés comme des fusées à travers la foule massée dans la rue principale de la station balnéaire, fermée à la circulation dès 13h et jusque 2h du matin pour l’occasion.

A 20h30, après avoir mis au bûcher le Roi Dodo, star sacrificielle du carnaval, le Grand Boucan se transforme en

soirée musicale. Deux scène sont installées en ville. La première, rue du Général De Gaulle, accueillera principalement des DJs. La seconde en revanche, dressée sur la plage des Brisants, propose un plateau à la fois varié et relevé, avec la très pêchue malkijah et son ragga dancehall pétaradant, les rockers sensibles de Lezarsonic et surtout Baster, la légendaire troupe de Thierry Gauliris.

Pour la 3e année consécutive, le Parc du Colosse accueille le plus gros festival de l’est, avec une formule populaire efficace : une programmation musicale variée, et une grande quantité d’activités sportives ou culturelles proposées par les associations locales. A l’arrivée, entre shows de BMX, skate park, bals, initiation au malgache ou aux instruments celtiques, et concerts en tout

genres, cet OVNI fourre-tout est devenu un rendez-vous incontournable pour le public. Cette année, sur les trois scènes du festival, on pourra voir le beat-boxer imitateur eklips et le groupe de salegy Fenoamby. Côté locaux, tous les styles sont représentés avec eric Pounous, Loïc Païnaye, Tiloun, Komzot et quelques autres, à découvrir en entier sur www.azenda.re

EN fAMILLE

EN fAMILLE

©DR

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quel film choisir si vous n’allez qu’une fois au ciné ?CINéMA

LE MATCHDes fans de tuning, un tank et 350 pertes totales de véhicules

contre une philosophe distinguée, un criminel nazi et une théorie politique controversée : le match du mois de juin est une collision

frontale entre gros business et Grande Histoire.

fAST & fURIOUS 6 Le PITCH Dominic Toretto (Vin Diesel, le baryton

chauve musculeux semi-mongolien le plus bankable d’hollywood) coule des jours heureux en marcel dans une hacienda chic et décontractée quand soudain, pour la 6e fois, The Rock et ses gros bras le tirent de sa paisible routine pour sauver le monde grâce à sa maîtrise du double-débrayage. Pour parvenir à ses fins, il devra violer à peu près tous les articles du code de la route sur de la musique plein tube, sourire à des meufs en maillot de bain, détruire un tank armé d’une simple voiture tunée, et affronter son ex-copine réputée morte devenue amnésique.

Le Genre Auto-tamponneuses / Tuning / Testostérone

méLAnGe de Fast & Furious 1 > 5+ Braquage à l’italienne + Bullit

à SAVOIr L’apothéose du film est une poursuite entre le plus gros avion du monde (un Antonov, cargo soviétique) et Toretto et son équipe, qui tentent de maintenir le monstre obèse au sol à bord d’une escouade de Giuliettas, le modèle mythique d’Alfa Romeo. Pour l’occasion, la marque italienne a même sorti une série limitée spéciale Fast & Furious 6. Grosse action, gros business,Sortie : le 29 mai

HANNAH ARENDT Le PITCH La philosophe hannah Arendt,

Juive-Allemande échappée de justesse aux rafles du nazisme et exilée aux USA, couvre au début des années 60 à Jerusalem le procès d’Adolf eichmann, criminel de guerre nazi responsable de la mise en place de la «solution finale». Elle fait scandale en développant sa théorie de la «banalité du mal», qui veut que les grands crimes, dont l’holocauste, ne sont généralement pas commis par des monstres sociopathes, mais par des gens normaux qui se contentent d’obéir aux lois.

Le Genre Biopic apologique / Film historique / Film de procès

méLAnGe de The Reader + Jugement à Nuremberg

à SAVOIr Bien qu’il souffre d’un formalisme didactique austère (comme tous les biopics, dont le récent Lincoln), ce long-métrage a le mérite de filmer la pensée en action, et de redonner vie à l’oeuvre de l’une des philosophes politiques les plus brillantes du 20e siècle. en revanche, on peut re-gretter qu’il épouse corps et âme les idées d’Arendt, qui sont toujours vivement critiquées, notamment par Claude Lanzmann, auteur de la somme monumentale qu’est Shoah et plus récemment du Dernier des injustes, présenté à Cannes.Sortie : le 29 mai

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agenda CONCERT THÉÂTRE DANSEjuin 2013

SAMEDI 1/0610h Ste-marie Cinépalmes 3e festival du cinéma chinois • 5€/séance17h L’Ermitage Coco Beach DJ Blaise • gratuit18h St-denis Ciné Lacaze Festival du cinéma italien19h St-Pierre Kerveguen Prix Alain Peters : May Kamaty + Zarlor + Kréolokoz + 7po • gratuit19h30 Petite Île Palm hotel Affair Affair (reprises)19h30 Pl. des Palm. esp. Guy Agénor Majorettes (création CDOI 2013) • 10€19h30 B. Canot hôtel Boucan Canot Kazz A Swing (jazz, swing) • gratuit19h30 Le Tampon eglise La Châtoire Chœurs & cuivres (classique) • 10€19h30 St-denis Pasta e vino Lyrissimo (buffet-concert, airs d’opéra) • 29€20h Le Tampon Médiathèque Contre les bêtes (Cie de l’Ilot)20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Centre L. Langenier Moi mes parents (Cie Acta, jeune public) • 6/10€20h St-Pierre Long Board Café Soirée belge (moules-frites & bière)20h St-Leu eglise L’âme du gospel fait son negro spiritual (gospel) • 4/8€20h St-Leu Le Nez Rouge Qui perd part! (théâtre d’impro) • 3€20h St-Gilles Téat Plein Air Thierry Jardinot (humour) • 18/20€20h St-Paul Léspas La Genèse selon Lilith • 10/12/15€ VOIR P.50

20h St-Paul La Cerise Essais d’insolitude (lecture poétique) • gratuit20h St-denis KTdral Nils (pop épicée) • gratuit20h St-denis Les Potirons Rit (chanson) + Breadman (house) • 5€ VOIR P.18

20h St-denis Palaxa ecolo’Run : New Generation + Malkijah + Pix’L + GOK + ekip2Chok20h30 St-Leu Yourtes en Scène Lo Kintet «Deus ex-machina» • 5€21h St-Pierre Ô Pub à Tapas Danyèl Waro (maloya) • 5€21h St-Leu Sixbar DJ Kongo (reggae, steppa) • gratuit21h St-Gilles Bar de la Marine Soirée karaoké • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Riske Zéro + Le Complex de Zik (rock) • 5€23h30 St-Gilles La Boîte Da groove box : DJ James + Natty Hô (hip-hop, reggae) • gratuit

DIMANCHE 2/0610h Ste-marie Cinépalmes 3e festival du cinéma chinois • 5€/séance11h St-Anne Chez Ti Rat Pique-nique concert : Isiah Shaka & Ti Rat • 5€ • info : 0692 88 048317h St-denis Ciné Lacaze Festival du cinéma italien17h St-denis Cathédrale Chœurs & cuivres (classique) • 10€17h L’Ermitage Coco Beach DJ Greg (salsa) • gratuit17h Petite-Ile Palm hôtel Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit17h30 B. Canot hôtel St-Alexis Organic Trio (jazz, funk) • gratuit18h St-denis Les Récréateurs DJ Vague (house, minimale) • gratuit18h30 St-Leu Rondavelle Soul Side (soul) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 21h St-Leu Sixbar Jon Kommodor (minimale, techno) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké

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agenda juin 2013

LUNDI 3/0610h Ste-marie Cinépalmes 3e festival du cinéma chinois • 5€/séance18h Ste-Clotilde Th. Vladimir Canter Festival du cinéma italien22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

MARDI 4/0610h Ste-marie Cinépalmes 3e festival du cinéma chinois • 5€/séance17h St-denis Les Récréateurs Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit18h Le Port Les Docks IOMMA «Roots, rock & docks» (11 groupes) • gratuit à LA LOUPE P.78

18h15 St-Pierre Centre L. Langenier L’histoire du transport aérien (conférence) • gratuit19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot Piano-bar • gratuit20h St-Paul Léspas Octobre 68 (récital de mots) • 5€20h St-Leu Le Nez Rouge Blind test de Fred Jollet • gratuit20h St-Pierre Galerie Arts’envol Soirée diapovore20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h Ste-Clotilde Th. Vladimir Canter Ali au pays des merveilles (humour) • 5-15€ VOIR P.52

20h30 St-denis Case Constellation Lecture nocturne par Nicolas Givran (rdv au 48, rue Ste-Marie)

MERCREDI 5/0619h Le Tampon Th. Luc Donat IOMMA : Tiloun + M. Kamaty + O. Ker Ourio • gratuit à LA LOUPE P.78

19h St-denis Les Récréateurs Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit20h St-Pierre Les Sal’Gosses Run Soul (soul) • gratuit20h St-Paul Léspas Octobre 68 (récital de mots) • 5€20h St-denis Bar A Cas Alexandre Crousse (pop, world)20h St-denis Les Pot’irons Alex Barck (house) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

JEUDI 6/0617h St-Pierre Kerveguen IOMMA : Kingfisha + Electric Empire + True Live à LA LOUPE P.78

18h St-Pierre Ravine Blanche Manu Chao + Nathalie Natiembé • 20-30€19h30 St-Benoît Les Bambous Ali au pays des merveilles (humour) • 4-10€20h St-denis Bar A Cas We love music! (scène ouverte) • gratuit20h St-denis Les Pot’irons Native Bros feat. Nayah + Vodooman (house, minimal) • gratuit20h St-Gilles Le Raisin de Mer Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world)20h St-Leu Sixbar DJ Lord2K (hip-hop) + open mic • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Kayamn Dann (maloya) • 5€

VENDREDI 7/0617h St-Pierre Ravine Blanche Sakifo Musik Festival VOIR P.26

18h30 St-Leu Rondavelle Jam session • gratuit19h St-denis Téat Champ Fleuri Projection : Parsifal de Wagner, capté au Met (New York) • 12-24€

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agenda CONCERT THÉÂTRE DANSEjuin 2013

19h St-Pierre Jardin Réunionnais Sakifo, le off : Jim Fortuné + Gautier (chanson maloya) • gratuit19h30 St-Pierre Le Plat C Bo Sakifo, le off : Ad Libitum (jazz manouche) • gratuit20h St-Philippe Salle Henri Madoré Thierry Jardinot (humour) • 18/20€20h Le Tampon Salle La Châtoire Si Feydeau m’était conté • 5/8€20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Urban Park Sakifo, le off : DJ Nayah + Zadig 2.0 (electro, dub) • gratuit20h St-Pierre Le Moana Sakifo, le off : Sabiah (séga, maloya) • gratuit20h St-Pierre Belo horizonte Sakifo, le off : Affair Affair (duo guitare-voix) • gratuit20h St-Pierre Le Cabanon Sakifo, le off : Donato Fontaine (guitare) • gratuit20h St-Pierre Le Caraco Sakifo, le off : Chinese Connexion (world) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Sakifo, le off : Emma Shaka + Les Showdus (rock) • gratuit20h Etang Salé Le Floralys Sund’ri Feeling (jazz)20h St-Leu Sixbar Les doigts dans l’cambouis (jazz manouche, funk) • gratuit20h L’Ermitage Coco Beach Lao (maloya, ska) • gratuit20h St-Paul Léspas Charoy’ (Cie Artmayage) • 10-15€ VOIR P.50

20h St-denis KTdral Free Jam (funk) • gratuit20h St-denis Bar A Cas Sarahysha (bossa, afro, samba)20h St-denis Planète Nature Ti commerce (Cie Théâtre Conflore) • 28€ (dîner-spectacle)20h St-denis Pasta e Vino Dîner-concert avec Hot Cotton Show Set • 29€20h St-denis Les Pot’irons Rock the casbah : Narbomix (pop, rock) • gratuit

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agenda juin 2013

20h30 St-Pierre Courtepaille Sakifo, le off : Sofy Mazandira (afro blues) • gratuit20h30 St-Pierre L’Art i Show Sakifo, le off : Kaloune (fonnker musical) • gratuit20h30 St-Pierre La Bodega Sakifo, le off : M’Jazz Quartet (jazz) • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Clandestine (house, minimale) • 3€21h St-denis Le St-hubert Soirée karaoké21h St-Pierre La Détente Sakifo, le off : Miguy ek Badoumpok (maloya) • gratuit21h30 St-Pierre 3 Brasseurs Jean-Claude Té / NLS (variété, jazz)

SAMEDI 8/0617h St-Pierre Ravine Blanche Sakifo Musik Festival VOIR P.26

17h L’Ermitage Coco Beach El Hijo Diabolico (nueva cumbia) • gratuit18h St-André Th. Champ Borne Le coffre (spectacle jeune public, Cie Théâtre Conflore) • 6€18h30 St-Pierre Alizé Plage Sakifo, le off : Chapati (séga) + Mava Mava (jazz) • gratuit19h St-Philippe Salle Henri Madoré Projection : Il trovatore de Verdi • gratuit19h St-Pierre Le New Port Sakifo, le off : David Doré (world) + Grégoire Valentin (jazz) • gratuit19h30 St-Pierre Ô Baya Sakifo, le off : Jean-Claude Maître en trio (jazz) • gratuit19h30 B. Canot hôtel Boucan Canot Ad Libitum (jazz) • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Le Corto Sakifo, le off : Jeremy Sans Famille + Rit • gratuit VOIR P.18

20h St-Pierre Le Club Gascon Sakifo, le off : Duo Tempo (chanson) • gratuit20h St-Pierre DCP Sakifo, le off : Dawar (maloya, world) • gratuit20h St-Gilles Téat Plein Air Ousanousava • 21,50€20h St-Paul Le Bernica From the wild west • 8€ • résa : 06 92 86 02 7220h30 St-Pierre Le Marin Bleu Sakifo, le off : Tricodpo (chanson créolisée) • gratuit21h St-Pierre Jungle Café Sakifo, le off : Frères 2 Sang (reggae) + DJ Nomad Shaman • gratuit21h St-Pierre Le Rétro Sakifo, le off : Gwendoline Absalon & Stéphane Guézille • gratuit21h St-Leu Yourtes en Scène Zaza Show (impro) • 5€ • résa : 06 92 05 55 4921h St-Gilles Bar de la Marine Soirée karaoké • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Dubstep Run (dubstep) • 3€

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Cultive ta Timeline & gagne des places !

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agenda CONCERT THÉÂTRE DANSEjuin 2013

18 Petit boulevard de la Plage St-Pierre > 0692 82 09 95

du lundi au vendredi de 9h à 2hsamedi & dimanche de 17h à 2h

> restauration jusqu’à 1h tous les soirs > ts les dimanches et mardis : soirée karaoké

ven 7: concert les showdus (rock)ven 14: concert run sur les musiques (rock)ven 21: concert voodoo gong (rock)vend 28: soirée Belge moules frites à volonté + concert hat’mosphère

sam 1 & 8: dJ CoCo aux platinessam 15: soirée disCo déguisement = boisson offertesam 22: soirée Jungle avec heineken (kdo à gogo)sam 29: soirée Belge moules frites à volonté & bière belge

Programme juin 2013

DIMANCHE 9/069h St-Pierre Terre Sainte Risofé : Firmin Viry • gratuit15h St-Pierre Ravine Blanche Sakifo Musik Festival VOIR P.26

16h St-Benoît Auditorium CRR Françoise Guimbert (maloya) + Run Soul (soul)17h St-Benoît Les Bambous Accordéovox • gratuit sur résa : 02 62 50 38 6317h Petite-Ile Palm hôtel Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit VOIR P.14

18h La Saline Chez Denis Bluff (rock) • gratuit18h30 Le Port Th. Sous les Arbres en avant mars! (hommage à Ray Bradbury) à LA LOUPE P.78

18h30 St-Leu Rondavelle Fabrice Legros • gratuit19h St-denis Les Récréateurs Zarlor (maloya electrique)20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h L’Ermitage Coco Beach Tropical Latino (salsa) • gratuit21h St-Leu Sixbar Jon Kommodor (minimale, techno) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

LUNDI 10/0622h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

MARDI 11/0617h St-denis Les Récréateurs Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit18h30 St-Leu Rondavelle Les larmes de l’assassin (BD-concert de Mounawar) • gratuit19h30 St-Benoît Les Bambous Ali au pays des merveilles (humour) • 4-10€ VOIR P.52

19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot Piano-bar • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h St-Leu Le Nez Rouge T’es laid en réalité (asso Digdiguelemot) • 2€20h St-Paul Léspas Théodore, le passager du rêve (jeune public) • 10-15€20h St-Paul La Cerise Katy Ramana (jazz) • gratuit

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agenda juin 2013

MERCREDI 12/0618h15 St-Paul Léspas L’histoire du transport aérien (conférence) • gratuit19h St-denis Les Récréateurs Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit20h Le Tampon Th. Luc Donat ensemb’ Luc Donat20h St-Pierre Les Sal’Gosses Jean-Claude Té / NLS (variété, jazz) • gratuit20h St-Paul La Cerise Soirée diaporama • gratuit20h St-denis Les Pot’irons Alex Barck (house) + Tag Masta (groove) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

JEUDI 13/0619h St-denis Th. Grand Marché Influences • 8-18€19h L’Ermitage La Marmite Dîner-concert avec Tapok (séga)20h St-Pierre Les Sal’Gosses Ferblan Steel Band (steel drum) • gratuit20h St-Leu Sixbar DJ Lord2K (hip-hop) + open mic • gratuit20h St-Gilles Le Raisin de Mer Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world)20h St-Paul Léspas Ali au pays des merveilles (humour) • 10-15€ VOIR P.52

20h St-Paul La Cerise Rendez-vous jazz • gratuit20h St-denis Les Récréateurs Soirée salsa • gratuit20h St-denis Bar A Cas DJ Willy (deep house)20h St-denis Les Pot’irons DJ Vague (house, minimal) • gratuit

VENDREDI 14/0616h St-Benoît Les Bambous FesThea 2013, sélections régionales • 4/6€18h30 St-Leu Rondavelle Chapati (maloya, séga) • gratuit19h30 B. Canot hôtel Boucan Canot Sane Groupe • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Ô Pub à Tapas Miguy ek Badoumpok (maloya) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Run sur les musiques (rock)20h Piton St-Leu Chez Mr Benedico Si Feydeau m’était conté • 5/7€ • résa : 02 62 88 44 3020h Piton St-Leu Le Séchoir 4.48 psychose • 14/17€ VOIR P.54

20h St-Leu Le Nez Rouge MZ7 (maloya, rock) • 3€20h L’Ermitage Coco Beach Tizbakok (reggae) • gratuit20h St-Paul La Cerise Letoyo & Katwaly (reggae) • gratuit à LA LOUPE P.78

20h St-denis Th. Grand Marché Influences • 8-18€ à LA LOUPE P.78

20h St-denis Téat Champ Fleuri iTMOi (Akram Khan company) • 14-28€ VOIR P.44

20h St-denis Bar A Cas DJ Franky (electro funk)20h St-denis KTdral Malouz (maloya, blues) • gratuit20h St-denis Les Pot’irons Spank! : V. Corvec + Kwalud (hip-hop) • gratuit20h30 St-denis Case Constellation Labelle (maloya, electro) • 2-12€ (au dé) VOIR P.40

21h St-denis Le St-hubert Soirée karaoké21h St-Leu Sixbar DJ Vague (deep to minimal) • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Transe mission (transe, jusqu’à 7h!) • 3€21h30 St-Pierre 3 Brasseurs harm’n’Blues (blues)22h St-Pierre Long Board Café Run Soul (soul)

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agenda CONCERT THÉÂTRE DANSEjuin 2013

Le jardin des parfums et des épices compte plus de 1500 espèces, dont certaines sont uniques au monde, mais aussi des arbres centenaires recouvert d’épiphyte (fougère, orchidée). Placé au beau milieu de la forêt de Mare Longue, inscrite par l’UNESCO au patrimoine mondial, le

visiteur évoule sur ces 3 hectares avec le propriétaire ou un guide pei, qui possède leurs sujets sur le bout des doigts, et vous fait découvrir les plantes en vogue dans l’île.

vanille de Saint Philippe, dans une petite boutique au charme créole ou épices et saveurs viennent s’y mêler.

visite guidée et commentée tous les jours de 10h30 à 12h00 & de 14h30 à 16h006!10 adulte - 3!05 enfants - tarif de groupe : nous consulter

7, chemin Forestier / Mare Longue St-Philippe0692 66 09 01 / 0262 37 06 36 fontaine.patrick.e@orange.fr

SAMEDI 15/0615h St-denis Th. Grand Marché Le réel manipulé (conférence-rencontre) • gratuit16h St-Benoît Les Bambous FesThea 2013, sélections régionales • 4/6€17h L’Ermitage Coco Beach DJ David Schiffer • gratuit18h30 Le Port Th. Sous les Arbres en avant mars! (hommage à Ray Bradbury) à LA LOUPE P.78

19h St-denis Les Récréateurs O’Fischa Sound (uk dub, steppa, reggae) • 3€19h30 B.Canot hôtel Boucan Canot Joël Paraclet Trio (jazz) • gratuit19h30 Petite Île Palm hotel Jean-Claude Té / NLS (variété, jazz) • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Ô Pub à Tapas Letoyo & Katwaly (reggae) • gratuit à LA LOUPE P.78

20h St-Pierre L’Art i Show Alexandre Crousse (pop, world)20h St-Leu Le Nez Rouge Concert de l’Ecole des Musiques Actuelles • gratuit20h St-Paul La Cerise Golgot VR + Thee Orlando’s (rock) • gratuit20h St-denis Barachois The Lost Fingers + Zoubir (jazz manouche) • gratuit VOIR P.38

20h St-denis Th. Grand Marché Influences • 8-18€ à LA LOUPE P.78

20h St-denis Téat Champ Fleuri iTMOi (Akram Khan company) • 14-28€ VOIR P.44

20h St-denis Les Pot’irons Concert + Black Ben (groove) • 5€21h St-Gilles Bar de la Marine Soirée karaoké • gratuit21h St-Leu Sixbar DJ Breadman (electro) • gratuit

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agenda juin 2013

DIMANCHE 16/0617h L’Ermitage Coco Beach Ziskakan + Maya Kamaty + Ziia + DJ Greg • gratuit à LA LOUPE P.78

17h St-Pierre Pl. des Victoires Sund’Ri Feeling + Ferblan Steel Band + Filip Barret (jazz) • gratuit17h Petite-Ile Palm hôtel Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit18h St-Pierre Café de la Gare Jean-Claude Té / NLS (variété, jazz)18h30 Le Port Th. Sous les Arbres en avant mars! (hommage à Ray Bradbury) à LA LOUPE P.78

18h30 St-Leu Rondavelle Nathalie Natiembé (maloya, rock) • gratuit19h L’Ermitage La Villa Club C.Rock interprète The Wall (rock psyché) • 17€20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h St-denis Lieu à préciser The Lost Fingers (jazz manouche) • gratuit VOIR P.38

20h St-denis Téat Champ Fleuri iTMOi (Akram Khan company) • 14-28€ VOIR P.44

21h St-Leu Sixbar Jon Kommodor (minimale, techno) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

LUNDI 17/0622h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

MARDI 18/0617h St-denis Les Récréateurs Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit18h St-Pierre Centre L. Langenier Faut-il faire la guerre au Mali? (conférence) • gratuit19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot Piano-bar • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h St-Paul La Cerise Les mardis de l’impro • gratuit

MERCREDI 19/0619h St-denis Les Récréateurs Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit19h St-Gilles Téat Plein Air Festival de danse USEP • 4,50€20h St-André Café de la Gare Letoyo & Katwaly soundsystem (reggae) • gratuit à LA LOUPE P.78

20h St-denis Les Pot’irons Alex Barck (house) • gratuit20h St-Paul Léspas Santinel mon péi / Le chanteur de l’ombre (proj) • 5€ VOIR P.40

20h St-Paul La Cerise T’es laid en réalité (asso Digdiguelemot) • 2€20h St-Pierre Les Sal’Gosses Du jazz dans la ravine (hommage à Gainsbourg) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

JEUDI 20/0619h St-denis Les Récréateurs La connaissance de soi (conférence) • gratuit20h St-Pierre Les Sal’Gosses Yves Armoet jazz combo (jazz) • gratuit20h St-Leu Sixbar DJ Lord2K (hip-hop) + open mic • gratuit20h St-Gilles Le Raisin de Mer Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world)20h St-Paul La Cerise Sund’ri Feeling (jazz) • gratuit20h St-denis Les Pot’irons Dani Llonga (deep house) + UltraViolette (minimal) • gratuit

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agenda juin 2013

VENDREDI 21/0614h30 St-Benoît Pl. de la Mairie Soul Métiss (pop, groove) • gratuit18h30 St-Leu Rondavelle Run Soul (soul) • gratuit18h30 L’Ermitage Coco Beach Bluff + Sofy Mazandira + Iztama • gratuit19h St-denis Les Pot’irons Café Signes (rencontre en langue des signes)19h30 B. Canot hôtel Boucan Canot Jean-Claude Té / NLS (variété, jazz) • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Long Board Café Voodoo Gong (rock)20h St-Leu Le K Ti Rat & Rouge Reggae + O’Fischa Sound • gratuit VOIR P.22

20h St-Leu Le Nez Rouge Triple XXX (free funk) • gratuit20h St-Leu Pl. de la Mairie Laurence Beaumarchais Trio • gratuit20h St-Paul La Cerise Club Sauvage : Saint John’s Groovin Factory… • gratuit VOIR P.22

20h St-denis Les Récréateurs Knight Of Heaven + Les Salauds + Abazdabu +... • gratuit VOIR P.22

20h St-denis Bar A Cas Golgot VR + Thermoboy + MOFK (rock) • gratuit VOIR P.22

20h St-denis Les Pot’irons Zembrocool : Konsöle (sono mondiale) • gratuit21h St-denis Le St-hubert Soirée karaoké21h Le Tampon Médiathèque Nathalie Natiembé (maloya, rock) • gratuit VOIR P.22

21h30 St-Pierre 3 Brasseurs Daf & co.(variété)

SAMEDI 22/0614h St-André Parc du Colosse Koloss Festival VOIR P.58

17h L’Ermitage Coco Beach DJ Al-1 • gratuit18h Le Tampon Espace Carambole Passion Espagne (expos, danse, projection) • 3/4€19h30 B. Canot hôtel Boucan Canot Hat’mosphère (reprises) • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Centre L. Langenier 4.48 psychose • 6/10€ VOIR P.54

20h St-Pierre Ô Pub à Tapas Feeling Groove20h St-denis Les Récréateurs Emma Shaka + Le Complex de Zik + Le Pain des Fous + … • gratuit20h St-denis Les Pot’irons Zadig 2.0 (electro, dub) + Selectir (reggae) • 5€21h St-Gilles Bar de la Marine Soirée karaoké • gratuit22h St-Gilles Bar de la Marine DJ Citizen Kane (techno)

DIMANCHE 23/0614h St-André Parc du Colosse Koloss Festival VOIR P.58

14h St-Gilles Centre-ville Grand Boucan • gratuit VOIR P.58

17h Petite-Ile Palm hôtel Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit18h30 St-Leu Rondavelle Mothra Slapping Orchestra (rock) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h L’Ermitage Coco Beach Wonderbrass (fanfare) • gratuit21h St-Leu Sixbar Jon Kommodor (minimale, techno) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

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agenda CONCERT THÉÂTRE DANSE

LUNDI 24/0622h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

MARDI 25/0617h St-denis Les Récréateurs Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit19h30 St-André Salle G. Alphonsine L’opéra du bout du monde (projection) • 5€19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot Piano-bar • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h St-Paul Léspas T’es laid en réalité (asso Digdiguelemot) • 2€20h St-Paul La Cerise Magic Mars (spectacle de magie) • 2€

MERCREDI 26/0613h30 St-denis Museum d’Hist. Nat. Moustache (conte théâtral, Cie ThéâtrEnfance) • gratuit19h St-denis Les Récréateurs Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit19h30 St-Benoît Les Bambous In’solistes • 6/10€20h St-Pierre Les Sal’Gosses Triple XXX (free funk) • gratuit20h St-Paul Léspas T’es laid en réalité (asso Digdiguelemot) • 2€

juin 2013

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agenda juin 2013

20h St-Paul Léspas Café repaire • gratuit20h St-denis Les Pot’irons Alex Barck (house) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

JEUDI 27/0618h St-Pierre Centre L. Langenier Gerhard Richter painting (projection) • gratuit à LA LOUPE P.78

19h L’Ermitage La Marmite Dîner-concert avec Max Lauret (séga)20h St-Pierre Les Sal’Gosses Djigoni (world) • gratuit20h St-Leu Sixbar DJ Lord2K (hip-hop) + open mic • gratuit20h St-Gilles Le Raisin de Mer Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world)20h St-Paul La Cerise Ad Libitum (jazz manouche) • gratuit20h St-denis Th. Grand Marché Scriabine, Rachmaninov : portraits musicaux (concert-lecture)20h St-denis Bar A Cas Bertel (mix rock)20h St-denis Pasta e Vino Dîner-blind test de Fred Jollet • 25€20h St-denis Les Pot’irons Alex Roland (house, techno) • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Groupe ska/reggae (asso Warfield) • 5€

VENDREDI 28/0618h30 St-Leu Rondavelle Maya Kamaty (maloya, folk) • gratuit19h St-Pierre Ravine Blanche La krwazé des suds (fête malgache) • gratuit19h30 Le Port Le Dodo Palmé Du jazz dans la ravine (hommage à Gainsbourg) • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Long Board Café hat’mosphère + soirée belge20h L’Ermitage Coco Beach Chinese Connexion (world) • gratuit20h St-denis Th. Grand Marché Scriabine, Rachmaninov : portraits musicaux (concert-lecture)20h St-denis Palaxa White Shame + Lezarsonic + Les Showdus (rock) • 8-12€ VOIR P.40

20h St-denis Les Récréateurs Kino (projection de vos courts-métrages) + El Hijo Diabolico • gratuit20h St-denis KTdral Dinaram Quartet (jazz) • gratuit20h St-denis Bar A Cas DJ Franky (mexican night)20h St-denis Les Pot’irons Airzik (rock)20h St-denis Pasta e Vino Dîner-concert avec Yves Armoet jazz trio • 29€20h St-denis Les Pot’irons Ker Faya Sound System (reggae, dub) • gratuit21h St-denis Le St-hubert Soirée karaoké21h30 St-Pierre 3 Brasseurs Daf & co.(variété)

SAMEDI 29/0617h L’Ermitage Coco Beach DJ Flow Di (funk) • gratuit19h St-Gilles Musée de Villèle Nuit d’art de pleine lune (installations et performances) VOIR P.56

19h30 Petite-Île Palm hotel Run Soul (soul)19h30 B. Canot hôtel Boucan Canot Kazz A Swing (jazz, swing) • gratuit20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-Pierre Ô Pub à Tapas DJ Ago (electro, deep house)20h St-Gilles Téat Plein Air Jérôme Payet (séga) • 9-18€20h St-Paul La Cerise Etcætera (funk, rock) • gratuit20h St-denis Bar A Cas Soirée kizumba20h St-denis Planète Nature Malloo & Elodie Turpin • gratuit

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agenda CONCERT THÉÂTRE DANSEjuin 2013

20h St-denis Les Pot’irons Airzik (rock) + DJ • 5€20h30 St-Leu Yourtes en Scène Lo Kintet «Musikassiné» • 5€21h St-Gilles Bar de la Marine Soirée karaoké • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Zadig 2.0 + Zon (electro, dub, rock) • 5€

DIMANCHE 30/0617h Petite-Ile Palm hôtel Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit18h St-denis Les Récréateurs DJ Vague (deep house, techno) • gratuit18h30 St-Leu Rondavelle Yaourt Soul Experience (soul) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h St-Paul La Cerise Etcætera (funk, rock) • gratuit21h St-Leu Sixbar Jon Kommodor (minimale, techno) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

LUNDI 1/0722h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

Visitez

• Ouvert tous les jours* de 10h à 18h

• Visites guidées à 10h, 11h, 14h,15h et 16h

*Fermé du 10 au 30 juin inclus

Chemin Frédeline97410 Saint-Pierre

0262 35 81 90www.sagadurhum.fr

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agenda juin 2013

MARDI 2/0717h St-denis Les Récréateurs Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké

MERCREDI 3/0722h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

JEUDI 4/0721h St-denis Les Récréateurs Les Poikés (rock) • gratuit

VENDREDI 5/0718h30 St-Leu Rondavelle Jam session • gratuit20h St-Joseph Cinéma Royal Thierry Jardinot (humour) • 18/20€20h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€20h St-denis Palaxa Le Son du Bahut - finale Nord (tremplin lycéen/etudiant) • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Clandestine (house, minimale) • 3€21h St-denis Le St-hubert Soirée karaoké

SAMEDI 6/0720h Le Tampon Théâtre d’Azur Les précieuses ridicules • 10€21h St-Gilles Bar de la Marine Soirée karaoké • gratuit21h St-denis Les Récréateurs Dubstep Run (dubstep) • 3€

DIMANCHE 7/0717h Petite-Ile Palm hôtel Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit18h30 St-Leu Rondavelle Djigoni (world) • gratuit20h St-Pierre Long Board Café Soirée karaoké 20h L’Ermitage La Gueule de Bois Letoyo & Katwaly (reggae) • gratuit à LA LOUPE P.78

21h St-Leu Sixbar Jon Kommodor (minimale, techno) • gratuit22h30 St-denis Le Loft Soirée karaoké • gratuit

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AGENDA à la loupe

INfLUENCESLes 13, 14 & 15 juin au Théâtre du Grand marché

Influences est un spectacle de magie mentale interactif et théâtral. Au cours d’expériences jubilatoires et inquiétantes, Thierry Collet pénètre les pensées et les souvenirs des spectateurs, prévoit leurs choix, influence leurs comportements et leurs décisions. Le public ressent que les procédés de manipulation utilisés par le magicien sont les mêmes que ceux des stratégies de marketing et de publicité, de la propagande politique ou religieuse, mais aussi de nos vies personnelles et intimes. habituellement utilisé pour endormir la méfiance et le jugement critique, le mentalisme devient un outil de réflexion sur notre liberté de penser et de juger.

EN AvANT MARS !Les 9, 15 & 16 juin au Théâtre Sous les Arbres

Pour le premier anniversaire de la disparition de Ray Bradbury, le théâtre portois rend hommage à ce précurseur génial de la science-fiction. Bradbury ne se voulait pas auteur de «science-fiction» mais de fiction. Tout au long de ses multiples romans et nouvelles, il nous présente un «ailleurs et au-delà», qui n’est autre que le miroir ironique de notre «ici et maintenant». La science-fiction est pour lui une arme pour mettre en garde ses contemporains contre les dérives possibles de la société dans laquelle ils vivent. Cet hommage exceptionnel rassemblera pas moins de 60 personnes sur scène!

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AGENDA à la loupe

LETOyO & KATWALyen tournée

Ces deux showmen travaillent sur le même axe : un reggae métissé, entre Orient et Occident, avec une recherche perpétuelle de nouvelles sonorités, de nouvelles rencontres capables d’enrichir cette musique au message universel. Leur projet, Sharing reggae music, a la vocation de faire partager le reggae de l’Océan Indien, faire découvrir les artistes de La Réunion et aboutir à des créations musicales originales. Un premier volet de ce projet s’est déjà réalisé l’été passé en Métropole.

ANNIvERSAIREDU COCO bEACHLe 16 juin au Coco Beach

Pour souffler ses bougies, le fameux resto/bar de l’ermitage convie la famille Pounia père et fille (Ziskakan et Maya Kamaty donc), la chanteuse Ziia ainsi que DJ Greg pour faire danser les plus résistants jusqu’au bout de la nuit! Le tout les pieds dans le sable et un méchant cocktail maison à la main! happy birthday!

GERHARD RICHTER pAINTINGLe 27 juin au Centre Culturel Lucet Langenier

Gerhard Richter, l’un des artistes contemporains les plus importants de la scène internationale, a ouvert les portes de son studio à la réalisatrice Corinna Belz au printemps et à l’automne 2009, alors qu’il travaillait sur une série de grandes toiles abstraites. Ce documentaire nous offre une plongée rare dans le processus de création artistique. Nous voyons G. Richter observer ses peintures, dialoguer avec elles, contempler, attendre, rejeter, retravailler, et parfois détruire pour mieux recommencer. Un film fascinant sur l’art de voir.

IOMMA 2013Les 4, 5 & 6 juin,divers lieux

La troisième édition du marché des pros de la musique est surtout l’occasion de découvrir sur scène des groupes de l’Océan Indien lors de concerts gratuits. Pour cette cuvée 2013, on retiendra surtout la soirée du 4 juin sur les Docks du Port où se produiront pas moins de 11 groupes sous l’appellation «Roots, rock and docks», parmi lesquels 3 artistes malgaches à suivre de près : Damily (photo), Régis Gizavo et Teta.

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ExpOSITIONS

SaLe r. & C. BeaudeMOuLin Le Tampon

2 Tampon, mes quartiers - photographiesLe photographe Patrick Loupy a tiré des portraits, en noir et blanc, comme au temps de l’argentique, de ses amis, de ses voisins, des figures de son quartier et des anciens, ces gramounes gardiens de la mémoire créole. Il en a tiré une exposition à l’énergie sensible, chronique d’un quotidien d’aujourd’hui. Raymonde Lucilly, membre de la troupe du Théâtre d’Azur, a commenté ces clichés de petites phrases poétiques, mini fonnkèrs qui redonnent vie aux instants partagés par le photographe et ses modèles.Jusqu’au 16 juillet

Liberté - Peintures, sculptures et installations et collectif AnDoMiNiPaVé.Jusqu’au 29 juin

so hype St-Denis

3 In da Box - Dessins sur carton, par le Pandakroodu 16 juin au 26 juillet

TéaT Champ fleuri St-Denis

matériaux de déconstruction - exposition multi-supports de Guillaume LebourgJusqu’au 12 juillet

St-Louis4 Sur les traces du tigre… Plongée exceptionnelle

dans l’univers symbolique complexe de l’art calligraphique et paysager chinois. Jusqu’au 4 août

là-bas Terre-là St-Paul

entre liberté et passion - Toiles PVC, par Neubz

arChiVeS dÉParteMentaLeS St-Denis

St-Denis, la modernité des années 60 - Photographies citadines de Jean ColbeJusqu’en décembre 2013

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MuSÉe LÉOn dierx St-Denis

Bridges, des ponts… - Photographies de R-P. Savignan et A. Tshabangu sur le thème des pratiques religieusesJusqu’en septembre 2013

anCien hôteL de ViLLe St-Denis

F.RO.C. in progress - exposition multisupport et collective sur le principe du troc, organisée par le Troc.roc.oc.c, collectif créateur des apérotrocs.

aterLier aureLLLL’art Etang Salé

3Xrien - Travail photographique collectif de F. Gaumet, hubert Mary & AurellllJusqu’au 15 juillet - Visite sur rendez-vous ou le samedi de 16h à 20h

La tête danS LeS etOiLeS St-Gilles-les-Bains

Anne decaen - Peintures, encres et aquarelles.Jusqu’au 13 juillet

musée de Villèle Villèle

Alice Aucuit - Créations sur céramiquesJusqu’au 15 septembre

La gaLerue St-Denis

1 Profils - Au cours de ses voyages, Kamboo a photographié des visages de mannequins en plastique dans leur vitrine. Il en a tiré trois expositions uniques. Celle-ci est la seconde.

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à LA NICHE! l’encyclopédie des genres obscurs, par françois manificat

Mouvement apparu à l’aube des 80’s en opposition aux dérives hédonistes nées de l’avènement du punk, le hardcore straight edge (abrégé en hxC Sxe donc) rassemble avant tout les adeptes d’un mode de vie. Les trois piliers de cette philosophie : pas d’alcool, pas de drogues, pas de sexe sans sentiments, certains adeptes étant de sucroît végatariens/-liens. Le morceau-type dépasse rarement les 1’30, approche les 200 bpm, ça éructe, ça joue vite, ça se défoule sévère mais il faut bien, avec toutes ces restrictions à la con!

historiquement associée à Washington, la scène a connu son apogée vers 1988, quelques albums dépassant les 100.000 copies tout de même. Puis elle s’est éparpillée en différents courants plus ou moins tolérants, ces derniers étant parfois récupérés par des mouvances puritano-conservatrices dont seuls les Américains ont le secret. à l’heure actuelle, le terme n’est plus très significatif musicalement parlant, bien qu’un paquet de formations, de Refused à Snapcase, s’en soient toujours revendiquées.

HxC SxE

disques essentiels minor Threat - Out of step (1983) youth Of Today - We’re not in this alone (1988) Gorilla Biscuits - Start today (1989)

perles méconnues 7 Seconds - The crew (1984) Government Issue - Government Issue (1986) Judge - Bringin’ it down (1989)

labels incontournables dischord Better Youth Organization revelation records

RETROUvEzLA pLAyLIST SUR

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Samedi 29 juinde 19h à 2h du matinl’art contemporain à

V i l l è l eInstallationsp e r f o r m a n c e sa t e l i e r sre s t i t u t i o n s d e r é s i d e n c e s

17 projets d’art istes

R e g a r d s d é c a l é s

& poétiques

Le Musée de V i l l è l e

autrementu n e e x p é r i e n c ea r t i s t i q u e u n i q u e

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