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3 AXES POUR FAVORISER LE BIEN- ÊTRE AU TRAVAIL

LB 3 axes pour favoriser le bine-être au travail

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BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL, ENJEUXET PERSPECTIVES

FOCUS SUR

LA SANTÉ MENTALE

FOCUS SUR

LA FORME PHYSIQUE

FOCUS SUR L'ENVIRONNEMENT DETRAVAIL

SOMMAIRE4

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BIEN-ÊTRE AUTRAVAIL,ENJEUX ET

PERSPECTIVES

Pourquoi parler de bien-être au travail ?

Avec la culture startup tout droit venue de la Silicon Valley, de nombreusesentreprises semblent considérer que veiller au bien-être des employés selimite au café à volonté, aux occasionnelles soirées arrosées et au baby-footdans la salle de repos. Bien entendu, toutes ces initiatives ne sont pascontre-productives en soi lorsqu’elles s’inscrivent dans une démarche depolitique de bien-être plus vaste et structurée. Mais sorties de leur contexteet d’une stratégie d’entreprise tournée vers l'humain, elles ne présentent pasun grand intérêt ni d’effets concluants.

Pour preuve, les résultats de récentes études font cas d’une tout autreréalité. Selon le baromètre 2018 “Climat social et qualité de vie autravail" du groupe Cegos, les indicateurs sont plutôt décevants. Parmi lesrésultats on relève que 29% des salariés ne sont pas motivés par leuremploi, un résultat en augmentation de 5 points depuis 2015. Par ailleurs,53% des salariés et 65% des managers subissent un stress régulier autravail et enfin 34% des salariés ne se sentent ni écoutés ni compris par leurmanager. Des chiffres plutôt contradictoires à une époque où les entreprisesse plaisent à vanter leurs politiques de bien-être dans les médias.

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Alors à quoi tient un programme d’amélioration du bien-être au travail ?Beaucoup d’entreprises qui communiquent ouvertement sur leurstratégie mettent en avant des programmes qui font le focus sur lesport, la nutrition et prendre soin de soi. Ce sont autant d’outilsincontournables pour parvenir à des résultats sur la productivité et lamotivation des collaborateurs, mais ils ne peuvent se dissocier d’unepolitique plus globale. D’ailleurs on lit dans un rapport del'association des sciences du comportement et des politiques que lesprogrammes basés sur les comportements individuels seulsn’apportent pas de résultats probants. Dans une majorité de cas, les sources de stress, de surmenage ou dedépression en entreprise sont déjà connues. Qu’il s’agisse d’unemauvaise gestion de la charge de travail assignée aux collaborateurs,d’un manque de clarté sur les missions et la façon de les réaliser, unecommunication opaque entre managers et collaborateurs ou encorel’insécurité et le harcèlement sous toutes ses formes... Le bien-être enentreprise passe par un réel aménagement structurel. C’est pourquoi 3 axes d'amélioration incontournables sont à prendreen considération dans une stratégie qui vise le bien-être au travail.Santé mentale, forme physique et environnement épanouissantconstituent un triptyque qui doit être le point de départ de chaqueréflexion stratégique.

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FOCUSSUR LASANTÉ

MENTALE

Sujet de plus en plus récurent, lasanté mentale des collaborateursest devenue un point d’attentiontoute particulière dans lesstratégies d’entreprises.Puisqu’on passe la majeure partiede notre vie au travail, c’est aussidans ce contexte que se trouve lamajorité des sources de stresspsychologique qui influent sur laqualité de ce que l’on produit etdes relations interpersonnelles enentreprise.

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Quels indicateursobserver ? Lorsqu’on parle de santé mentale, les risquesprincipaux se situent du côté des conditions detravail qui favorisent des états de détressepsychologique. Les employés sont-ils traités de façontotalement égalitaire ? La direction et lemanagement communiquent-ils de façontotalement transparente avec les collaborateurs? La charge de travail est-il réaliste ? Lesemployés sont-ils écoutés et l’entreprise est-elle attentive à tout événement qui pourraitperturber la santé mentale des collaborateurs ? Tous ces points de vigilance doivent être prisen compte dans la préparation d’une stratégiede bien-être.

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Comment répondreaux problématiques ? Qu’elles soient effectivement identifiées ouqu’il s’agisse de prévention, le processusd’audit et de mise en place de solution ne serapas le même selon la taille de l’entreprise. Dans certains cas, faire appel à desintervenants extérieurs peut permettred’apporter un œil nouveau sur les besoinsréels en termes de bien-être. Par ailleurs il est important de différencier deuxtypes de terrains qui influent sur la santémentale des collaborateurs : la vie personnelleet la vie professionnelle. Chacun de ses deuxdomaines a une incidence sur lescomportements et la qualité du travail.

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Quelques exemples desolutions Un salarié qui travaille sans vision et sansconnaître son utilité et son rôle dansl’entreprise sera plus à même de se considérerinterchangeable ou de moindre valeur, de quoilargement entraver les motivations. Dans cette optique, l'entreprise doit s’assurerde communiquer régulièrement sesorientations stratégiques et ses attentes àl’aide d’une variété d’outils dont font partiel’évaluation personnelle, des points réguliersavec les managers ou encore une newsletterinterne régulière… Par ailleurs, il peut être du rôle de l’entreprised’accompagner les collaborateurs face à desévènements internes ou externes traumatisantsou des problématiques de la vie personnelle. Dans ces cas il peut s’agir pour l’entreprised’aménager un dispositif d’écoute etd’accompagnement, ou encore créer unprogramme d’écoute entre salariés.

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L’exemple d’Adobe La multinationale fait parler d’elle pour la qualité de son programmedestiné au bien-être des salariés. D’ailleurs, cette mission estexprimée clairement par l’employeur : “Adobe prend soin de vous:votre bien-être compte. Nous proposons des expériences inclusives etholistiques pour répondre aux besoins des employés". Unephilosophie appliquée par l’entreprise dans le monde entier, auprèsd’environ 20 000 collaborateurs. On compte trois volets majeurs auprogramme : Bien-être physique, émotionnel et financier. Uneattention toute particulière est donnée à la santé mentale avec la miseen place de dispositifs d’accompagnement. Pour concevoir un programme de cette ampleur, il était nécessaire demettre l’humain au centre de la démarche. C’est pourquoi il a étédéveloppé pays par pays à commencer par les États-Unis puis l’Inde,tenant compte des personnes, des cultures et des réalités socialespropres à chaque pays dans un souci de pertinence. Sara Torres,Stratège responsable du bien-être au niveau global explique : “Nousavons réussi à atteindre une cohérence globale et une pertinenceculturelle. Nous avons la même mission, mais en ce qui concerne nosdomaines d’intervention, ils diffèrent légèrement d’une région à l’autreen fonction des besoins des employés de ce secteur “. Parmi les dispositifs dédiés à la santé mentale, on compte unprogramme confidentiel complet d’aide qui propose six séancesd’accompagnement gratuites par an, utilisables en personne, parvidéo ou téléphone. Les services comptent un accompagnement surles problématiques d’anxiété, de dépression, de stress ainsi que lesproblèmes familiaux, le deuil, la gestion de la colère et des addictions.Le programme aide les collaborateurs à concilier travail et viepersonnelle et compte par ailleurs des services juridiques etfinanciers. L’entreprise a par ailleurs développé sa propre application deméditation. L’application Headspace permet l’accès à des séances deméditation guidées dont l’objectif est de gérer le stress, mieux dormir,retrouver la concentration ou encore stimuler la créativité. L'accès àl’application se fait depuis un smartphone ou un navigateur et estgratuit pour les employés.

Sources : 11Forbes Adobe

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FOCUSSUR LAFORME

PHYSIQUE

Un esprit sain va naturellement depair avec un corps sain. Il n’est plusà prouver que la santé physique ades répercussions considérablessur la vie professionnelle. Qui dit mauvaise forme physique ditarrêts de travail fréquents,problèmes de concentration etproductivité diminuée. Nombreusessont les entreprises qui ont assimilécette réalité et prennent laresponsabilité d’accompagner lebien-être physique de sesemployés.

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Quels indicateursobserver ? L’entreprise qui souhaite mettre en place unvolet “forme physique” destiné auxcollaborateurs doit se poser les questionspertinentes relatives à son marché et la réalitéde tous les jours des salariés. Les tâches sont-elles physiques ? Le sont-elles pour tous lesemployés ? Le contexte de travail amène-t-il lesemployés a souvent manger à l'extérieur ou àconsommer de l’alcool ? Les horaires permettent-ils de pratiquer lesport en dehors de la journée de travail ?Chaque réalité par type de poste est à prendreen compte, car les besoins peuvent êtredifférents au sein de la même entreprise.

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Comment répondreaux problématiques ? Dans le cadre de la santé physique, la mise enplace d’un audit auprès des employés est lapremière étape incontournable. Les salariésont-ils le temps et la possibilité de bouger ?Existe-t-il des problématiques liées au manquede sommeil pour des raisons personnelles ouprofessionnelles ? Souvent un simplequestionnaire détaillé peut suffire à déterminerle type d’actions à mettre en place. Par ailleursil est intéressant pour l’entreprise dedéterminer comment intégrer des solutionsrelatives à la forme physique sans porterpréjudice à la productivité.

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Quelques exemples de solutions La pratique du sport de façon régulière est unpivot dans les problématiques de santé à toutâge. Certaines entreprises proposent des coursde yoga ou de pilates hebdomadaires à mêmeles locaux, sur les heures de déjeuner ou tôt enmatinée. D’autres structures mettent parexemple à disposition des douches dans leslocaux pour permettre aux employés de venirtravailler à vélo ou de pratiquer la course à piedsur leurs temps de pause. Par ailleurs, desprogrammes de sensibilisation etd’accompagnement autour de la consommationd‘alcool ou l'arrêt du tabac pourront êtrerecommandables.

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L’exemple de Danone Parmi les employeurs qui s’illustrent par l’ampleur de leurs programmespour la santé des collaborateurs, Danone figure parmi les meilleurespratiques. Avec près de 60% de ses collaborateurs vivant dans despays émergents au système de santé précaire, l'entreprise proposaitdéjà une couverture médicale à près de 70 000 salariés dans le mondeen 2015. Mais les efforts sont loin de s'arrêter là. Danone fait activement la promotion des habitudes alimentaires saineset de la pratique du sport auprès de ses employés. D’ailleurs, de nombreux programmes spécifiques existent dans les lieuxde travail à travers le monde. Parmi les initiatives phares figure leprogramme Active Health, qui propose des ateliers dédiés au bien-être,des cours de Yoga, des salles de fitness, des massages ou encore del’accompagnement personnel. En France le centre de recherche Daniel Carasso a développé unprogramme basé sur l’outil de coaching en ligne “Danone NutritionPartner”, qui apporte des informations ainsi que des programmes derégime et d’exercices personnalisés. Les initiatives ne s'arrêtent pas là, de nombreux événements dédiés àl’exercice physique se sont succédé dans le monde entier. Dans lecadre d’une campagne de sensibilisation sur l’importance de réaliser 10000 pas par jour, Danone lançait le défi “Global Corporate Challenge”qui invitait les employés du monde entier à utiliser un compteur de pasafin d’atteindre cet objectif. Suite à l’évènement, les participants ontexprimé un constat d’amélioration de leur bien-être, de la qualité de leursommeil et de leurs pas quotidiens. Et la liste des exemples ne tarit pas. Au Canada, une plateforme d’e-learning dédiée aux employés leur permet de parfaire leursconnaissances en termes de nutrition grâce à une sélection de contenuséducatifs et de questionnaires. En Espagne, une récente campagne de contrôle des taux de cholestérola permis à 85 participants de réduire d’en moyenne 11.1% leur taux decholestérol en 3 semaines. En Belgique, Danone a mis en place leprogramme “Back scan”. Il s’agit d’un coaching de 12 semainesconsacré à déterminer les causes de problèmes de dos et apporter lessolutions adéquates. Enfin en France, Danone a mis en place une semaine de sensibilisationau fait de bien dormir et aux conséquences du manque de sommeil.

17Sources :

Danone IFBA

FOCUS SUR

L'ENVIRONNEMENT

DE TRAVAIL

Les entreprises rivalisent decréativité en termesd’aménagement du lieu detravail. Certaines même allantjusqu’à intégrer garderies etsupermarchés. Maisl’environnement de travail nese limite pas seulement auxlocaux de l’entreprise, il s’agitaussi de prendre en compte lesnotions de temps et la façondont vie professionnelle et viepersonnelle des collaborateurspeuvent s’articuler ensemble.

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Quels indicateursobserver ? Là encore selon le type d’entreprise et desecteur, les questions à se poser pourrontvarier. S’il y a open space, qu’en est-il duniveau sonore et de la luminosité ? Si les bureaux sont séparés par pièce, lacommunication entre salariés est-elle fluide ?L’accès aux locaux de l’entreprise est-il facilepour tous ? Le type de poste et les tâches à réalisernécessitent-ils la présence sur place desemployés ou le télétravail est-il possible ?Existe-t-il des espaces de repos ? Et surtouttoute source de danger sur le lieu de travail est-elle éliminée ?

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Comment répondreaux problématiques ? Pour déterminer les solutions à appliquer,l’audit doit porter sur deux grandes catégoriesd’informations. L’une, relative au lieu de physique, permet dedéterminer les points d’amélioration en ce quiconcerne l’aménagement de l’espace et defonctionnalités nécessaires pour le bondéroulement du travail de chacun. L’autre volet de réflexion implique la gestion dutemps travaillé. Pour certaines entreprises lestâches permettent aux salariés d'aménagerleurs horaires en fonction de leur viepersonnelle, aussi mettre en place le télétravailpeut être envisageable. Pour d’autres cas, la présence obligatoire del’employé sur le lieu de travail devra peut-êtreamener l’entreprise à aménager des solutionsafin de permettre la cohabitation descontraintes personnelles et professionnelles.C’est souvent dans ce cas que l’entrepriseproposera des services de garderie parexemple.

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Quelques exemples de solutions Certaines entreprises vont jusqu'à dépenserdes budgets astronomiques dans l’objectif deréinstaller le lieu de travail, mais parfois depetits détails peuvent permettre de faire unegrande différence pour le bien-être desemployés. Il peut s’agir de mettre à disposition des“cabines” insonorisées pour permettre depasser les appels sans importuner. Certaines entreprises permettent 1 jour detélétravail par semaine à la discrétion dusalarié, d’autres autorisent le télétravail illimitéà condition de résultats. Pour d’autres entreprises, la mise en place d’unsystème de navettes ou de covoiturage peutgommer un certain stress lié au fait de serendre sur le lieu de travail.

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L’exemple de Google Cité un nombre incalculable de fois comme référence pour saculture d’entreprise, Google se démarque aussi par sa stratégied’aménagement du lieu de travail. Certains bureaux peuvent parfoismême sembler extrêmes par leur design, comme à Dublin où l’onpeut trouver littéralement une jungle, en Californie ou les bureauxdisposent d’un terrain de beach-volley et d’un mur d’escalade ouencore à New York ou un pan de bibliothèque entier pivote pourrévéler une salle cachée. La culture chez Google est flexible, lesemployés sont d’ailleurs encouragés à travailler d’où ils souhaitentet comme ils le souhaitent. L’amusement et la détente sont aucentre d’une culture basée sur la confiance. La liste des avantages que proposent les bureaux de Google dansle monde est impressionnante. Des repas bio offerts aux massages,en passant par les salles de sport, piscine, espaces dédiés à lasieste, espaces de jeu avec ping-pong, baby-foot et jeux vidéo, onpeut dire que Google mise le maximum pour l’épanouissement desemployés sur le lieu de travail. Mais derrière cette stratégied’aménagement des espaces se trouve une volonté de créer unesprit de communauté au sein du groupe. Tout dans les locaux est pensé dans le souci de créer l’espace detravail parfait, jusqu’aux couloirs ou la peinture sur les murs. Les espaces sont conçus dans l’objectif de stimuler la créativité etles interactions entre salariés d’équipes différentes. Par exemple, les locaux de New York sont connus pour leursascenseurs très lents, qui incitent à utiliser couloirs et escaliers. Decette façon ils sont plus à même de se croiser et d’engager laconversation. De nombreuses “microcuisines” sont réparties au sein des locauxafin d'amener les collaborateurs à se rencontrer et discuter.D’ailleurs il existe une règle, la “150 feet rule” qui décrète quechaque salarié doit toujours se trouver au maximum à 150 pieds(environ 45 mètres) de la nourriture. Qu’il s’agisse du restaurant, un espace café ou une cafétéria, toussont encouragés à interagir un maximum. D’après Google, lesconversations dans ces zones de détente portent le plus souventsur le travail, les produits, les utilisateurs ou de nouvelles idées.

22Sources :

PEAKON WORKSPACEDESIGN

LE BIEN ÊTRECOMME PARTIE

INTÉGRANTE DELA CULTURE

D’ENTREPRISEMettre en place une stratégie dédiée au bien-être en entreprise relève d’un enjeuplus vaste que celui d’accorder quelques avantages aux employés.La démarche doit s’inscrire dans une stratégie globale qui inclue une séried’actions et d’outils adaptés à la réalité spécifique de chaque structure. S’iln’existe pas de “kit bien-être”, c’est bien parce que chacune présente ses propresbesoins, le plus souvent indissociables du coeur de métier et de la cultured’entreprise. Le bien-être des collaborateurs participe à leur inclinaison à se sentir en sécuritéau travail et à partager les valeurs et croyances communes véhiculées dans laculture d’une entreprise. Veiller au bien-être ne veut pas dire laisser les employésfaire ce qu’ils veulent, mais prendre en considération les besoins individuels ets’y adapter autant que possible, sans porter préjudice au développement de lastructure. Le bien-être doit faire partie intégrante de la culture d’entreprise, elle-même unsujet permanent pour les ressources humaines des entreprises de toutes tailles. Par ailleurs, il va de soi que les actions choisies dépendent en premier lieu de lacapacité financière de l’entreprise. Mais chacune des solutions mises en place dans les grandes entreprises peutêtre adaptée à un moindre budget. Pour exemple, la construction de cafétérias etle fait d’offrir un service complet de restauration peuvent-être imités en proposantaux collaborateurs des aires de pause délimitées par des tables ou un vraiespace cuisine qui permette les interactions.

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