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LC h ea af - Château Lafon-Rochet · BASILE Mon grand-père Guy, Virtuose des vieux cognacs, s’installe dans le Médoc et construit un château dans les années 1960. Mon père

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Grand Cru Classé en 1855 Saint-Estèphe

C h â t e a u

Lafon-RoChet

LAFON-ROCHET,NOTRE MAISONDE FAMILLELoin de n’être qu’un décor, Lafon-Rochet est avant tout une propriété de famille sauvée il y a quelques années par Michel Tesseronet sa sœur Caroline Poniatowska.Trois générations s’y côtoient en permanence. Chaque mardi soir, les petits-enfants de Michel investissent les lieux et passent leurmercredi à courir dans les vignes. Les baptêmes et les mariages sont célébrés dans la chapelle de la propriété et les amis viennentsouvent passer le week-end.Pour être vu depuis la route, le château a été peint en jaune vif. Cette couleur insolite ne doit pas faire oublier son histoire. Vers1650, Antoinette de Guillemotes se marie à Étienne de Lafon, unissant ainsi le patronyme de son époux à sa terre de “Rochette”.En 1855, la Commission Impériale demande à la Chambre de commerce de Bordeaux de sélectionner les meilleurs vins de Bordeauxafin de les présenter à l’Exposition Universelle de Paris. Seuls 61 châteaux sont retenus et, parmi ces 61 élus, figure Lafon-Rochet.Belle reconnaissance car l’appellation Saint-Estèphe ne comptera que 5 crus classés.Les propriétaires se succèdent jusqu’en juillet 1960, date à laquelle, Guy Tesseron achète le domaine. Lafon-Rochet redevient alorsune propriété familiale. En 1964, le château d’origine, rongé par les termites, est détruit.Guy mettra 10 ans pour construire la chartreuse de style XVIIIe. Depuis qu’il s’en occupe, Michel poursuit les projets de son pèretant à la vigne, qu’aux chais ou au château.On ne transforme pas, on ne bouleverse pas, on procède par petites touches. Tout comme le vin, ce n’est qu’une somme de petits détails.

Ce n’est pas une vie de château, c’est une vie de famille !

“Pour chaque assemblage je ne note jamais : “bon,parfait, ou extraordinaire...” mais un modeste “bon, maispeut mieux faire“ parce que je sais que nous pourrons etdevrons mieux faire.”

Nulle malice ne s’est glissée dans ces mots, bien queMichel Tesseron en soit friand ; c’est bien sa sincèreconfiance dans le futur qu’il faut entendre.

En 2009, il confie à son fils Basile la bonne marche duchâteau, parce que Michel croit que “seules lespersonnes suffisamment jeunes courront les risques quipermettront de faire des progrès”. On sent toute laconfiance qu’il porte à son fils pour apporter lesaméliorations, qui peuvent paraître des nuances, quiferont progresser la qualité du vin.

Aujourd’hui, même s’il est en retrait, Michel veille. Il n’estplus chef d’orchestre, mais continue à donner le rythme.50 ans dans le vin laissent quelques traces, souventindélébiles. Des millésimes, il relate chaque détail, etparle avec enthousiasme des grandes années mais aussides plus difficiles.

Heureux viticulteur, il nous livre sa belle approche. “Il fautqu’un vin surprenne, soit par ses odeurs, comme certainsvins du Rhône très épicés, soit par son corps, sa matière,ses rondeurs. L’esprit vient après, c’est ce qu’il resteaprès l’avoir bu. C’est ça la qualité, certains l’appellent le plaisir.”

“Il faut de grands vinificateurs pour tirer le meilleur d’unenature que nous ne contrôlons pas, un peu comme avecles femmes !”

MICHELLorsqu’on me demande, au cours de dégustations,

quel est mon meilleur millésime, je réponds :celui à venir...

BASILEMon grand-père Guy, Virtuose des vieux cognacs,

s’installe dans le Médoc et construit un château dans les années 1960.Mon père Michel, le peint en jaune 40 ans plus tard.

Et moi,que vais-je bien pouvoir faire de marquant ?

Si Basile Tesseron évoque avec humour l’empreinte qu’il apposera à celles de ses aînés dans l’histoire de la propriété, lorsqu’ilparle de son vin, il avance avec prudence et humilité.

L’intuition, plutôt la certitude, que sous ses pieds et ceuxde ses vignes se trouve un terroir d’exception, a pousséBasile à creuser, des fosses sur 2 ou 3 mètres surdifférentes parcelles, révélant ainsi une qualité trèsspécifique, pour ne pas dire unique, du sol. Les sols deLafon-Rochet se divisent en deux catégories biendistinctes, les Graves sur argile bleue dites “gonflantes”et les Graves maigres dites “drainantes”.

La connaissance de la nature du sol permet de planter lebon cépage, au bon endroit, afin d’en tirer le meilleurparti. Dans sa démarche, Basile laisse une grande placeaux questionnements et aux échanges avec les équipesde Lafon-Rochet : Est-ce le bon clone sur le bon sol ?Faut-il revenir aux méthodes d’antan et aux sources dela viticulture ?

La démarche environnementale vers laquelle Lafon-Rochet se tourne, n’est pas une question de “si”, mais de“quand” aller plus loin.

Avançant entre science et empirisme, alliant l’utilisationde techniques innovantes au respect de la nature et destraditions, Basile et ses collaborateurs ne s’interdisent nid’essayer, ni de reculer.

Ces remises en question, loin d’être une fragilité, leurpermettent de définir les lignes de conduites du domaine.

Avec des voisins aussi prestigieux,si on fait quelque chose de mauvais ici,

c’est qu’on a des pieds à la place des mains.

Avançant entre science

et empirisme, alliantl’utilisation de

techniques innovantesau respect de la nature

et des traditions, Basile et

ses collaborateurs ne s’interdisent ni d’essayer, ni de reculer.

IL Y A CE QUELQUECHOSE...

LUCASLe goût des Tesseron est garant des armes de Lafon-Rochet.

Directeur technique de la propriété, Lucas Leclercq, ne parle pas du vin de Lafon-Rochet, il le raconte. Pour lui, l’histoire de la renaissance du domaine débute en 1960, date de son rachat par Guy Tesseron. Nous comptons aujourd’hui 45 hectares d’un seul tenant.

Aux yeux de Lucas, le vin de Lafon-Rochet est unique pour deux raisons. D’abord, la famille Tesseron. Parce que Michel et Basileaiment bousculer les conventions et qu’ils suivent leurs intuitions poussant à prendre parfois des contre-pieds techniques inattendus.De cette audace, le vin de Lafon Rochet tire un grand tempérament et exprime sa belle âme, à l’image de ses propriétaires. En étantproches du vin et de sa production, Michel et Basile pèsent à tout moment sur son élaboration, ils donnent un axe au vin, un “ça meplait” et c’est là où naît l’élégance de Lafon-Rochet.

Ensuite, le terroir décalé. Du fait des cabernets sur argile pour un tiers des parcelles, la signature de Lafon-Rochet s’affirme dansla minéralité, rejetant une trop grande concentration ou un excès de bois. Cette minéralité révèle une personnalité toute en élégance,ajoutant une subtilité à la classique puissance des Saint-Estèphe.

Au fil des millésimes, Lafon-Rochet se montre racé et précis, élégant et puissant. De jolis Saint-Estèphe à partager.

En septembre, les raisins sont dégustés et analyséschaque jour car de leur maturité scientifique et gustativedépendra le début des vendanges. Lucas, notre directeurtechnique, et Anaïs, notre chef de culture, définissentl’ordre des parcelles à vendanger. Frédéric, notre maîtrede chai, optimise l’organisation des chais. Michel etBasile entendent les priorités de chacun. Ils décidenttous ensemble de la date de début des vendanges.

Une fois la date arrêtée, une quarantaine de vendangeurs,tous issus d’un même village situé au nord du Portugal,arrivent en 24 heures au plus tard. Depuis 25 ans, ce sontles mêmes personnes, leurs familles et leurs voisins. Ilsavancent en rang comme un bataillon, entre deux à troissemaines. Leurs gestes experts évitent le pourri et lesgrapillons. Ils choisissent les bonnes grappes. Du boncoup de sécateur dépendra la qualité du raisin, allégeantle tri réalisé au chai.

Basile, conseillé par Jean-Claude Berrouet, rappelle lerespect que l’on doit au raisin, notre matière première, etl'importance de veiller à sa transformation.

Cette phase est à la fois très scientifique et pragmatique :elle est fondée sur l’observation et la dégustationrégulière tout au long de la fermentation alcoolique.

Quand on parle vendanges,on parle qualité des baies, des fruits...

VENDANGES

Qu’il fasse mauvais ou beau,la période des vendanges est euphorique.

L’électricité est palpable, l’excitation aussi.

LAFON-ROCHET

D204D2

D2

BordeauxSortie n°7D2 - Route des vins du Médoc

Cos d’Estournel

GirondeOcéanAtlantique

Pauillac

Saint-Estèphe

Lafite-Rothschild

Montrose

Calon-Ségur

LAFON-ROCHETVIT ET SE VISITE

Nous sommes toujours heureux de recevoir des visiteurs et organisons volontiers,sur rendez-vous, la découverte de Lafon-Rochet. Et si Ho Hisse, le maître canin des lieux,

apparaît la truffe au vent, il vous conduira, peut-être,jusqu’à ses maîtres.

Château Lafon-RoChet

Blanquet Ouest | 33180 Saint-EstèpheTél. +33 (0)5 56 59 32 06 | Fax. +33 (0)5 56 59 72 43

www.lafon-rochet.com