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1 AMICALE DE RETRAITÉS Paris et région parisienne L'écho de l'Amicale photo Joëlle Communod Le château de Neuschwanstein (Bavière). AMICALE de RETRAITÉS P S A PEUGEOT CITROËN Paris et Région Parisienne Numéro : 95 juillet 2007 Association régie par la loi de 1901. Siège social : 75 Avenue de la Grande Armée 75016 Paris Adresse postale : Automobiles PEUGEOT. Amicale de retraités PSA PEUGEOT CITROËN -case 142- BP 01 - 75761 Paris Cedex 16 Tél. : 01 40 66 59 53 Fax : 01 40 66 39 59.- E mail : [email protected] Permanences : Mardi de 10 à 12 h. et Jeudi de 14h30 à 16h30

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AMICALE DE RETRAITÉS Paris et région parisienne

L'écho de l'Amicale

photo Joëlle Communod

Le château de Neuschwanstein (Bavière).

AMICALE de RETRAITÉS P S A PEUGEOT CITROËN

Paris et Région Parisienne

Numéro : 95 juillet 2007

Association régie par la loi de 1901. Siège social : 75 Avenue de la Grande Armée 75016 Paris

Adresse postale : Automobiles PEUGEOT. Amicale de retraités PSA PEUGEOT CITROËN -case 142- BP 01 - 75761 Paris Cedex 16

Tél. : 01 40 66 59 53 – Fax : 01 40 66 39 59.- E mail : [email protected]

Permanences : Mardi de 10 à 12 h. et Jeudi de 14h30 à 16h30

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S O M M A I R E

I - Le mot du Président

II - "Napoléon rencontre Louis XIV" aux Invalides le 22 mars

III - Sortie " Mémoire du Perche" le 29 mars

IV - Sortie à Louviers le 26 avril

V - Exposition "René Lalique" au Palais du Luxembourg le 4 mai

VI - Voyage au Tyrol du 9 au 16 mai

VII - Promenade au Champ-de-Mars le 21 mai

VIII - Les trésors de Sens le 24 mai

IX - Château et abbaye dans la vallée de l'Andelle le 7 juin

X - Infos-flash

XI - Nouvelles de nos amis

XII - Divertissements

Bulletin composé et mis en page par D.MICHEL et A. COMMUNOD.

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LE MOT DU PRÉSIDENT

Chers adhérents, chers amies et amis,

N'a-t-il pas encore 24 heures dans une journée ? Le temps passe si vite…nous voici déjà à la fin du premier semestre. Hier encore c’était l’Assemblée Générale, avant-hier la réunion amicale de La Garenne. C’est vrai que notre temps a été bien occupé avec les activités proposées par les organisateurs de ces sorties.

Beaucoup d’entre nous vont partir en villégiature au bord de la mer, à la montagne, ou bien à la campagne, en famille, garder les petits enfants qui sont en vacances.

Je vous souhaite de profiter de ces moments pour retrouver les amis, la famille, et de pouvoir attaquer d’un bon pied le second semestre.

Le programme des sorties est inchangé, celui des visites-conférences a été diffusé ces jours-ci, comme vous avez pu le remarquer celui-ci est très varié, visites de sites, d’expositions temporaires des "Grands’" de la peinture, et le Ministère des Affaires Etrangères. En ce qui concerne les voyages : le Futuroscope en septembre, où il reste encore quelques places disponibles. Si vous ne souhaitez pas venir à Paris vous pouvez toujours nous rejoindre à Poitiers.

Pour 2008, les activités sont en cours d’élaboration, mais retenez dès maintenant la date du 6 juin "La Grande Rencontre quadriennale, COLMAR 2008 " nous devons être nombreux pour représenter notre Amicale, ce sera un événement majeur. Cette rencontre est conduite par l’IAR PSA, avec l’appui des dirigeants du groupe PSA Peugeot Citroën. Nous organisons un séjour, du 4 au 8 juin, " Escapade en Alsace ", autour de cette méga-fête. Je compte sur vous ! En attendant 2008, nous relançons le voyage de fin d’année, annulé l’année dernière, "Les marchés de Noël en Provence" . Les invitations sont jointes à ce bulletin.

Pour l’année prochaine un grand voyage dans le Sud-Est asiatique, Viêt-Nam, Cambodge est en cours de mise au point avec nos Amis de Poissy. Si nous sommes assez nombreux nous pourrons le faire nous-même, nous vous interrogerons à ce sujet dans les jours qui vont suivre. En préparation la Corse dans la deuxième quinzaine de septembre 2008.

Une information pour les anciens de CITROËN, l’Amicale a participé, à la future édification d’une plaque commémorative à l’emplacement des anciennes usines de Javel dans le parc André CITROËN.

Je sais que nos organisateurs ont eu quelques réflexions, au sujet de personnes, non adhérentes, qui souhaiteraient participer à nos activités sans être membre de l’Amicale. Vous devez comprendre que lors de ces sorties nous n'assurons que les membres adhérents, Les avantages consentis pour ces activités le sont avec vos cotisations, donc il est toujours possible que ces derniers jouissent des mêmes avantages en s’inscrivant à l’Amicale, ils seront les bienvenus.

Bonnes vacances à tous, pensez à nous envoyer des cartes postales de vos lieux de séjours nous en avons besoin pour les tombolas, merci et à bientôt le plaisir de vous retrouver.

Pierre COCHET

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II - "Napoléon rencontre Louis XIV" aux Invalides le 22 mars

35 de nos amis ont participé à cette visite-

conférence, qui faisait suite à celles du 15 février et

du 16 mars 1990.

En 1668 Louis XIV apporte une solution au

sort de ces hommes qui ont passé leur vie à servir

leur pays. Sa majesté est résolue à faire incessam-

ment construire un hôtel militaire proche de Paris

dans la plaine de Grenelle à l’extrémité du faubourg

Saint Germain. Le projet retenu est celui de Libéral

Bruant. Le chantier durera de 1671 à 1678. Un

ensemble de canons tournés vers le pont Alexandre

III semble défier le visiteur. Le plan des Invalides

reprend des éléments de l’architecture hospitalière

et conventuelle : cour fermée par des bâtiments,

galeries promenoirs. L’organisation des lieux est

régulière et en grille. La longue façade principale

(100 toises de large) et la cour royale seront du

style sévère de l’époque. Les lucarnes seront

traitées comme de spectaculaires trophées d’armes.

L’avant-corps central sera dessiné comme une

grande arcade triomphale (Louis XIV à cheval, bas-

reliefs de la Justice et de la Prudence, statues en

ronde-bosse de Mars et Bellone). La distribution en

est simple. En façade l’Administration avec son

salon d’honneur, au centre la cour royale, de chaque

côté les réfectoires avec leur lavabo et les

infirmeries. Au-delà les bâtiments des soldats et

officiers avec cuisine, boulangerie et prêtres. Dans

les réfectoires de grands tableaux peints célèbrent

les batailles auxquelles ces vieux soldats ont

participé. Dans un ancien réfectoire, où les

peintures murales de Joseph Panocel ont été

restaurées en 2005, sont rassemblées des pièces

prestigieuses en provenance des collections royales,

entre autres l’armure équestre de François 1er chef-

d’œuvre de l’atelier d’Innsbruck de Jörg

Seusenhoffer, l’armure aux lions avec le collier de

Saint-Michel et l’armure du dauphin futur Henri II,

la bourguignotte dite au grillon, trois travaux

milanais, l’arbalète à jalet de Catherine de Médicis

destinée à atteindre le gibier à distance, l’épée de

François 1er, l’armure à Mars et à la Victoire de

Charles IX, l’armure d’Henri IV, celle de Louis

XIII due à un armurier de Bruxelles avec ses fleurs

de lys, celle de Louis XIV, le colletin en argent

d’une armure de Louis XIII, des armures de Petit

Prince, des arquebuses, fusils et pistolets.

L’église presque achevée en 1708, œuvre de

Jules Hardouin-Mansart, comprend deux parties

bien distinctes, l’église des soldats et l’église royale

ou le Dôme. La chapelle royale tranche fortement

par sa magnificence avec l’austère église des

soldats. Celle-ci s’ouvrant sur la cour d’honneur

offre un bel exemple d’architecture classique. Une

suite de drapeaux pris à l’ennemi au cours des

campagnes postérieures au 17 mars 1814 est

suspendue aux corniches. Aménagé sous l’église se

trouve le caveau des gouverneurs et de nombreux

maréchaux.

Avec l’installation du tombeau de Turenne en

1800 et du monument funéraire de Vauban en 1808

l’église du Dôme amorce sa transformation en

panthéon militaire de la France. Elle devient en

1841-1842 le mausolée de Napoléon Ier, et devien-

dra un panthéon pour la dynastie impériale quand

Napoléon III y fera installer les tombeaux de Joseph

Bonaparte frère aîné de Napoléon et de Jérôme le

plus jeune frère.

La troisième République y fera placer le

tombeau du Maréchal Foch et la cinquième celui du

Photo Danielle et Gérard FILHOL

Maréchal Lyautey sur décision du Général de

Gaulle. Plus tard en 1872-1873 une grande verrière

matérialisera la séparation entre les deux églises.

Un autel à baldaquin, copie de celui de Saint-Pierre

de Rome, est visible des deux côtés.

Après s’être arrêtés quelques instants devant

une reproduction de la tombe de Saint Hélène, nous

arrivons devant la façade du Dôme. Deux statues

encadrent la porte monumentale : Charlemagne et

Saint-Louis par Coustou. A l’étage, les quatre

vertus cardinales et au lanternon, les vertus théo-

logales. La double coupole représente Saint-Louis

dans la gloire, présentant son épée au Christ en

présence de la Vierge et des Anges. Les pendentifs

portent des peintures des évangélistes. Nous termi-

nerons cette visite par la grande excavation dédiée

au tombeau et à l’œuvre civile de Napoléon 1er

. De

part et d’autre de la verrière, en haut de l’escalier

conduisant au tombeau, s’élèvent les monuments

aux Généraux Duroc et Bertrand. Dans la galerie

circu-laire repose depuis 1969, au pied de

l’Empereur dans une cella, son fils l’Aiglon.

Michel BARBIER

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III - Sortie "Mémoire du Perche" le 29 mars

47 de nos amis se sont retrouvés pour la

première sortie des journées promenades 2007.

SENONCHES

Située à la porte du Thymerais et au cœur du parc

naturel régional du Perche, Senonches est bordée

par une forêt domaniale de 4300 ha. C’est une zone

humide parcourue d’étangs et de tourbières.

Flânerie à travers la ville : homogénéité des

constructions traditionnelles avec une grande

diversité des matériaux employés comme la brique,

la tuile plate, le grison (conglomérat de cailloux liés

entre eux par de l’oxyde de fer).

Le bâtiment de l’actuel Hôtel de Ville était une

ancienne maison bourgeoise, devenue école de la

République en 1883 et transformée en hôpital

militaire pendant la guerre 14-18. Rénové en 1968 il

abrite également l’espace multimédia.

Le château médiéval fut construit par Hugues II de

Châteauneuf au 12e siècle.

photo Danielle et Gérard FILHOL

Il ne subsiste de cette époque que la tour maîtresse

en grison.

Notre-Dame de Senonches date également du

12e siècle, comme en témoignent sa tour en grison et

ses fenêtres romanes. Elle renferme de magnifiques

vitraux du 19e siècle.

Succulent repas à la Pomme de Pin, autrefois appelé

Auberge des trois marchands. Accueil chaleureux et

nourriture délicieuse ont redonné des forces à nos

amis qui ont dû se lever dès potron-minet.

Traditionnel tirage de la tombola. Les heureux

gagnants sont :

parmi les présents :

Madame Yolande AUDOUIN

Monsieur Henri de ROTH

pour la région parisienne :

Mmes Nelly ANDRE (95 Argenteuil)

Colette LETOURNEAU (95 Le Plessis)

pour la province :

Mme Elisabeth CAZENEUVE (32 Plaisance)

MM. Roger PARIZET (18 Argent s/Sauldre)

René KHUN (61 St Fulgent s/ Ormes)

Claude MARCHAND (49 Les Ponts

de Cé)

Les FORGES de DAMPIERRE SUR BLEVY

A sa création en 1669 cette usine, construite à la

demande de Henri Jules de Bourbon duc d’Enghien

prince de Condé, passe pour l’une des plus

importantes du Royaume. Son intérêt résidait dans

le fait que tous les stades de la production étaient

regroupés sur un site unique (fabrication des canons

de marine jusqu’à deux tonnes).

Conception révolutionnaire pour l’époque, cette

concentration permettait à 25 personnes en moyenne, de s’affairer autour des forges et, de plus,

elle nourrissait tous les ouvriers chargés d’extraire le

minerai de fer et de fabriquer le charbon de bois

dans les forêts alentours.

Son activité a cessé en 1858 mais depuis 1994 le site

est classé monument historique car les hauts

fourneaux conservés sont uniques en leur genre

(intérieur octogonal).

Les forges étaient alimentées en eau grâce à une

source dont le débit de 500 litres à la seconde est

constant quelle que soit la saison.

LA FERTE VIDAME

Arrivée sous la grêle…. Notre conférencière a eu

pitié de nous et nous a dirigé vers l’église Saint

Nicolas célèbre par son style baroque.

La Ferté-Vidame doit son passé prestigieux à de

nombreux hôtes illustres : le duc de Saint-Simon, le

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marquis de Laborde, le duc de Penthièvre, le roi

Louis-Philippe.

Le duc de Saint-Simon, né en 1675, écrivit en son

château la majorité de ses célèbres Mémoires. Son

père, le duc Claude avait fait édifier en 1659 l’église

Saint-Nicolas (notre refuge !).

Le marquis de Laborde, après la mort du duc, acheta

le château et, en peu d’années, il changea l’aspect du

domaine et du pays environnant. Il remplaça la

vieille demeure féodale par un magnifique château

long de 160 m, entouré de très beaux jardins à la

française, baignés de pièces d’eau. Actuellement on

ne peut admirer que des ruines majestueuses. En

effet, à la Révolution, si le château resta intact, c’est

à la fin du 18e siècle que fut entrepris le déman-

tèlement, par des marchands de biens spéculateurs

(une corniche écrasa quelques malheureux ouvriers,

les autres refusèrent de continuer cette démolition et

c’est ainsi que nous pouvons de nos jours admirer

les restes de la superbe façade).

A la Restauration, le domaine fut restitué à la

famille d’Orléans et devint propriété du Roi Louis-

Philippe. Il fit aménager et agrandir les communs en

résidence en attendant la restauration du grand

château envisagée en 1845 mais la Révolution de

1848 mis fin à ce grand projet.

LA CHAPELLE DE REVEILLON

Située dans un cadre plein de fraîcheur, au bord

d’un ruisseau (le Buternay), nous avons pu en faire

le tour sous le soleil venu nous réchauffer.

D’origine romane, elle fut remaniée au 12e et au 15

e

siècle.

La façade occidentale présente de nombreux trous

carrés : ce sont des trous de boulin destinés à

soutenir les échafaudages et à servir d’issues de

secours aux nombreux diables présents dans la

chapelle.

Le mur Ouest était traditionnellement réservé aux

scènes de Jugement Dernier et aux tourments de

l’enfer. C’est la direction du soleil couchant,

symbole de fin et de mort.

Parmi les peintures murales datant du 15e siècle

nous avons pu admirer :

à gauche : Saint-Michel poussant les damnés vers un diable à la longue queue et

aux pieds fourchus.

au centre : le Jugement Dernier. Le Christ est assis sur un globe avec, à sa droite la

Vierge, à sa gauche Saint-Jean.

à droite : l’enfer. Des démons dansent

devant les mâchoires béantes du Léviathan.

Le mur Nord :

Saint Christophe

Dict des trois morts et des trois vifs

La tentation du Christ

Résurrection de Lazare

Les Saints

L’entrée à Jérusalem

La Cène, les Damiers, la frise avec ara-

besques.

Le mur Sud :

le jugement du Christ, Jésus dépouillé de ses vêtements, la Crucifixion, la mise au

tombeau, la Résurrection.

le miracle de Saint-Hubert, une scène de martyre, frise avec arabesques, damiers.

Ravis de toutes ces splendeurs, nous sommes

repartis en direction de Paris après une courte pose à

la Ferté-Vidame où nous avons vu le mécanisme de

l’horloge de la mairie avant de regagner la capitale.

Michel GILLOT

IV - SORTIE A LOUVIERS et au CHATEAU DU CHAMP DE BATAILLE le 26 avril

50 de nos amis se sont retrouvés devant

l’office de tourisme de Louviers, ancienne maison

du Fou du Roy. Il s’agit de la demeure de Guillaume

Marchand, maître-apothicaire, devenu « Bouffon du

Roi Henri IV » après avoir été capturé par l’armée

protestante.

Si les origines de Louviers paraissent très

anciennes, c’est en 1190, quand Robert, Comte de

Meulan, obtient l’autorisation d’y construire un

château et une église, que naît véritablement

l’agglomération. On sait que Richard Cœur de Lion,

en compensation des terres spoliées à l’archevêque

de Rouen aux Andelys, fit don à celui-ci de divers

domaines, parmi lesquels son « manoir de

Louviers » (1197).

L'église Notre-Dame dont la façade s’articule

autour du célèbre portail royal l’un des plus

remarquables de l’architecture flamboyante en

France. Nous y avons découvert le « Maqueux

d’soupe » ou Bonhomme Louviers qui aurait été

sculpté après 1591 pour se moquer des Lovériens

qui avaient perdu la ville pendant qu’ils mangeaient

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leur soupe. C’est peut-être aussi une illustration du

sobriquet « mangeur de soupe » que l’on attribuait

aux Lovériens assez riches pour manger même le

midi, ou alors un clin d’œil des ouvriers bâtisseurs

pour recevoir leurs salaires en retard.

Le chœur et le transept appartiennent au

gothique de la seconde moitié du 12e siècle et

contrastent avec la nef dont le vaisseau central

élancé à trois étages, les premiers bas-côtés, furent

reconstruits au cours du 13e siècle. L’imposante

tour, destinée à servir de beffroi et d’éléments

défensifs, fut entreprise en 1414 et laissée

inachevée.

Très jolis vitraux des 15e et 16

e siècles, dont

celui de la corporation (1490-1500) offert par les

drapiers de Louviers. C’est une scène de procession

à Louviers pendant la Fête-Dieu. Présence de porte-

enseignes et d’enseignes de différentes corporations:

laineurs, tondeurs et épinceteurs, teinturiers et

foulons.

Le cloître des Pénitents : construit au 17e

siècle, tire son nom des frères hospitaliers de l’ordre

de Saint-François qui s’installèrent à Louviers en

abandonnant leur couvent insalubre de Sainte-

Barbe. Il est le seul en Europe à être construit sur

l’eau. Fermé à la Révolution, il deviendra plus tard

école de garçons, prison et enfin école de musique.

La rue Ternaux, du nom d’un célèbre manu-

facturier qui installa en 1803 la première

manufacture hydraulique que Napoléon vint visiter.

Cette rue était à l’origine celle des tanneurs, puis des

tisseurs, d’où les curieux " greniers à étentes "

aménagés sous combles pour le séchage du drap.

Retour vers l’office de tourisme en longeant

l’Eure dont vingt et un bras, naturels et artificiels,

ont joué un rôle primordial dans l'histoire de la cité.

En route pour l’auberge du Pressoir, à Pont de

l’Arche/Igoville, où nous avons repris des forces

dans une ambiance sympathique.

Les heureux gagnants du tirage de la tombola sont :

Parmi les présents :

Mme Nicole BRIAND

M. Claude CHANTEAU

Pour la région parisienne :

Mme Christiane RUAMPS (95 Eragny)

M. Jacques LEJARDS (95 Herblay)

Pour la province :

Mmes Aurora ARRUEGO (35 Rennes)

Jacqueline BERNARD (17 Salles/Mer)

MM. Robert DUBAR (86 Vouillé)

Guy GILLET (34 Graissessac)

Visite de la faïencerie Luc Lambert à Igoville

fondée en 1960 par son père Paul Lambert. Cet

atelier offre de superbes faïences de Rouen fabri-

quées à l’ancienne. Nous avons assisté à une

démonstration de peinture sur assiette (une journée

de travail) et sur l’art de fabriquer un plat à partir

d’argile.

Le château du Champ de Bataille et visite

des jardins.

Erigé d’un seul jet à partir de 1651, Champ de

Bataille fut construit par un frondeur orgueilleux,

Alexandre de Créqui. Après sa disparition, la

maison passa par héritage au marquis de Mailloc,

puis au duc de Beuvron. Ce dernier y fit de

profondes transformations intérieures en aména-

geant la demeure au goût du 18e siècle.

Au lendemain de la Révolution, après un

pillage notoire, le château s’achemina vers une lente

agonie. Finalement repris et restauré en 1948 par le

duc François d’Harcourt, Champ de Bataille fut

sauvé.

En 1970 pour préserver l’unité d’un ensemble

exceptionnel, il offrit à l’Etat le château avec son

mobilier et ses souvenirs. L'ensemble a été acheté en

1992 par M. Jacques Garcia, décorateur d’intérieur,

qui s’emploie à l’aménager avec talent.

photo Danielle et Gérard Filhol

La perspective du château du Champ de Bataille

En même temps, il recrée 11 ha de

jardins pour rendre à ceux-ci leur splendeur

d’antan et même pour leur donner un luxe

supplé-mentaire avec un bassin qui n’existait pas. L’ensemble est un modèle d’harmonie, de

majesté et d’élégance. Cette impression est

renforcée par les immenses perspectives s’ou-

vrant à l’Est, par l’allée rectiligne bordée d’ar-

bres, longue de 4 km en direction du

Neubourg, au Sud par le jardin à la française

et à l’Ouest par une vaste étendue de prés.

Tout autour les forêts forment comme

l’écrin d’un somptueux bijou.

.

Michel GILLOT

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V - Exposition René Lalique, "Bijoux d’exception" 1890-1912

Palais du Luxembourg le 4 mai

22 de nos amis ont visité cette exposition au

Musée du Luxembourg.

Le bijoutier, verrier, et joaillier français, René

Lalique (1860-1945) est reconnu comme l’inventeur

du «bijou moderne».

Au début de sa carrière, pendant plusieurs

années, il s’adonna exclusivement à la joaillerie

pure : "oiseaux chanteurs" pour la Maison Vever,

diamants taille rose, rubis, en 1889.

René Lalique recrée le règne animal avec

précision et virtuosité. Il joue des symboliques

égyptiennes ou gréco-romaines.

Le cygne en littérature est la nudité

permise "Qui adore le cygne désire la baigneuse".

Photo Paris Match

Cygne

Pendant de cou, or ciselé, émail opaque en relief,

émail translucide à jour.

"Cygnes" pendant de cou, émail en relief,

émail translucide à jour. "Caméléon", grenat noir ou

rouge, suivant l’éclairage, émail vers 1897-1898 .

Il utilise des formes et des matières encore

jamais vues "Nymphes dansantes" pendant de cou,

ivoire artificiel émail vers 1902-1903 - Peigne

"Chauves - Souris " corne, émail vers 1899-1900 -

"Bague "Scarabée" bague émail vers 1897-1898 -

"Femmes libellules coiffées de scarabées" ornement

de corsage, chrysoprase vers 1897-1898.

René Lalique exprime sa vénération de la

femme, en particulier d’Alice sa propre femme en

laissant son imaginaire vibrer "Femme ailée" broche

ou pendant, émail translucide vers 1897-1898

"Femme libellule à la ligne en S, ailes ouvertes"

pendant de cou, émaux polychromés vers 1898-1900

- "Sylphide ou Syrène" femme papillon plaque de

collier de chien, émail translucide à jour vers 1897-

1898 .

Il est l’ami des poètes, des actrices…: Robert

de Montesquiou, Madame Waldeck-Rousseau, la

comtesse de Béarn, Sarah Bernard, pour lesquels il

conçoit des bijoux "la Princesse lointaine" pendant

de cou émail améthyste.

Il succombe au charme des jardins d’Orient

"Anémones" broche, émail champlevé vers 1901-

1903. "Orchidée" broche, émail translucide, verre

opaque vers 1898-1902. "Branche de prunus "

diadème vers 1901-1902. "Guêpes " épingle de

chapeau opale vers 1899-1900. "Bourdons et

Ombelles" peigne, corne émail vers 1901-1902.

Il pense que le visage est la partie la plus

désirable du corps féminin. Il le dessine de profil

"Visage féminin de profil et marguerites" broche, or

perle baroque - "Visage égyptien fleurs" pendant de

cou, opale et émail.

"Profil de femme entouré de pavots" collier de

chien, émail, chrysoprase vers 1898-1900 - "Trois

têtes de femmes et fuschias », broche nacrée, émail

vers 1900.

La translucidité de l’émail à jour ajoute aux visages

une aura de rêve "Profil de femme et cygne "

pendant de cou, opale vers 1898 - "Profil de femme

et datura" pendant de cou émail translucide à jour,

péridot.

Terminons notre évocation sur "Arbres" premier

bijou acheté par Gulbenkian en 1899, où l’étendue

d’eau est réalisée en opale laiteuse. Son essence

magique en fit la pierre préférée de René Lalique

comme elle fut la pierre de référence de Marcel

Proust.

Michel BARBIER

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VI - Voyage au Tyrol du 9 au 16 mai

Les grandes Alpes qui font

partie des Alpes calcaires

du Nord, sont dépourvues

de glaciers mais présentent

de beaux contrastes entre le

vert sombre des forêts et la

grisaille des parois escar-

pées.

L’Inn y a creusé son

chemin et c’est dans cette

vallée qu’est née la civili-

sation de Hallstatt, qui

s’étendra à la période pro-

tohistorique de la Bohême

à la Bretagne, les Celtes,

commerce et travail du fer.

A quelques kilomètres au-

dessus d’Innsbruck, le petit

village de Mutters, situé sur

le flanc méridional de

la vallée de l’Inn, est très

pittoresque : de grandes

maisons décorées de pein-

tures, des balcons sculptés,

l'église baroque, le cime-,

Le groupe devant les chutes de Krimml

tière fleuri aux lumignons comme souvenir.

L’hôtel domine la vallée avec un point de vue sur

les monts Seegrube et Hafelkar 2200 m, des champs

de skis, que nous cachent d’autres plus hauts de

3000 m.

Le programme annoncé a été respecté, le pays de

Salzburg autrichien que depuis 1803, est dominé par

la forteresse Hohensalzburg. C'est l'un des châteaux

forts, le mieux conservé d’Europe. En 1756 naît le

fils le plus illustre de Salzburg, Wolfgang Amadeus

Mozart. Son célèbre festival a été créé par Max

Reinhardt en 1920, c’est encore aujourd’hui l’un des

grands événements de la musique européenne. Bien

qu’en partie détruits, à la fin de la seconde guerre

mondiale, les monuments touchés ont été

reconstruits à l’identique. La cathédrale, aux trois

arcades entourées de deux tours, est du plus pur

style baroque : cet édifice dont le vaste vaisseau

peint d’un ton blanc froid, peut contenir 10000

personnes, le vieux marché, la Getreidegasse "la rue

aux enseignes" est très connue, la plupart des

maisons de cette rue datent des 13e et 14

e siècles. Le

palais et le jardin Mirabell, le cimetière Saint-Pierre

avec son atmosphère si caractéristique, la chapelle

gothique Margareth, les catacombes et l’église du

cloître à la décoration rococo.

Rattenberg, la Murano autrichienne, art de la taille

et de la gravure sur verre est mondialement connue

(cristallerie Swarovski ) Kramsach, liée aussi au

cristal possède un écomusée présentant un superbe

échantillon des fermes et dépendances, caracté-

ristiques des différentes régions du Tyrol.

Neuschwanstein, aussi compliqué à prononcer que

l’esprit embrumé de Louis II de Bavière. Hérissée

de tours, de pinacles, la forteresse élève son impo-

sante masse de granit gris et froid sur un éperon

rocheux, c’est un décorateur de théâtre et non un

architecte qui a conçu cette bâtisse, ce qui explique

le délire architectural du propriétaire. A l’intérieur

sur trois étages l’ornementation a pour thème la

légende de Tannhäuser. A côté, le pont Sainte-Marie

offre une vue grandiose sur les chutes de la Pöllat.

Oberammergau : tous les dix ans est donnée dans ce

village la représentation des Mystères de la Passion,

jouée par les habitants, qui déplace des spectateurs

venant du monde entier. Mittenwald, dont la rue

principale est bordée de maisons peintes et de

nombreuses boutiques de sculpteurs sur bois.

Garmisch-Partenkirchen : élégante station de sports

d’hiver, métropole des Alpes bavaroises, a été ville

olympique en 1936.

En cours de route, pour les chutes de Krimml, de

nombreux points de vue du haut des cols, nous sont

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10

proposés. Ces chutes sont parmi les plus hautes du

monde, d’une hauteur de 380 m (la tour Eiffel)

elles tombent en trois cascades. Des courageux,

parmi nous, ont gravi jusqu’au belvédère le plus

haut, qui les surplombe.

Kitzbühel est la station de sports d’hiver la plus

célèbre d’Autriche, petite ville médiévale aux

maisons de toutes les couleurs, elle était connue

pour ses mines d’or et d’argent.

L’histoire rattache Innsbruck aux noms illustres

tels que l’Empereur Maximilien Ier et l’Impératrice

Marie-Thérèse. Ville olympique à plusieurs

reprises, elle dégage une atmosphère incomparable,

un riche patrimoine, la diversité de ses musées, des

églises impériales la cathédrale Saint-Jacques, où

se trouve le mausolée de l’Empereur Maximilien

III, elle possède aussi le tableau de « La Vierge du

Bon Secours» de Lukas Cranach, dit l’Ancien.

L'église de la Cour abrite le fameux monument

funéraire allemand de Maximilien Ier, cénotaphe

aux reliefs d’albâtre entouré de 28 statues de

bronze plus grandes que nature les « Bonhommes

Noirs ». La vieille ville, le beffroi de 1440, les

maisons bourgeoises du Moyen-Âge, le « Petit toit

d’or » résidence des princes régnants sur le Tyrol,

superbe encorbellement recouvert de 2000 plaques

de cuivre doré du 14e siècle, fontaines, parcs, arc

de triomphe…

Une soirée tyrolienne, « Schuhplattler » instrument

à vent, chants « Jodeln » musique d’instruments

traditionnels.

Le monastère cistercien de Stamm, l’église

abbatiale de l’Assomption présente une entrée

fermée par une magnifique grille en fer forgé dite

la Grille aux roses nom donné par les roses qui la

décorent. Vaste nef de style baroque, plafond orné

de fresques de l’Immaculée Conception et de

Saint-Bernard, fondateur de l’ordre, fresques sur un

fond rose pâle, encadrées de stucs. Le maître-autel

est surmonté d’un monumental cadre de 15 m de

haut, représentant « l’Arbre de vie » arbre généa-

logique de Jésus-Christ, Adam et Eve précédant les

prophètes les pères de l’Eglise, les Apôtres et les

Saints, au sommet trône la Vierge Marie. En 1731

a été installé un rideau de stuc, qui porte préjudice

à la conception originale de cette œuvre et reposait

sur le contre-jour.

Mösern où d’un belvédère nous devions avoir une

très belle vue sur la vallée de l’Inn, mais le temps

était bouché, (la seule mauvaise journée du

voyage). A ce belvédère a été inaugurée pour le 25e

anniversaire de l’AEGE ALP association des pays

des Alpes, (Autriche occidentale, Bavière, et Italie

du Nord). La cloche en bronze de la paix et de la

liberté : hauteur 2,51 m, diamètre 2,54 m, et d’un

poids de 10 tonnes, sonne tous les jours à 17h et

résonne loin dans la vallée de l’Inn.

Nous étions 44 pour ce voyage, nous regrettons

d’avoir laissé 8 de nos Amis au bord de la route,

mais la capacité hôtelière était faible, de ce fait un

couple a logé dans un autre hôtel.

Nous avons fêté un anniversaire. Les gagnants de

la tombola sont :

Parmi les présents :

Mme Solange MOREAU

M. Michel FERDINAND

Pour la région parisienne :

Mme Françoise MARTIN ( 91 Mongeron)

M. Bernard NOEL (78 Maurepas)

Pour la province :

MM. Jean-Pierre RIZONI (34 Béziers)

Georges WALLPOTH (64 Salies de Béarn)

Gaston PLAUD (37 Tours)

Henri MARRE (82 Lavit de Lomagne)

A bientôt pour le Futuroscope, il y a encore des

places, nous vous attendons.

Pierre COCHET

Concours photos Nous sommes au regret de ne pas être en mesure de vous proposer, dans ce bulletin, les

épreuves que nous avons reçues pour le concours photos du Tyrol.

L'ordinateur de l'Amicale est en cours de réparation.

VII - Promenade au Champ-de-Mars le 21 mai

22 de nos amis ont participé à cette

promenade, sur le tracé jaune et rouge du chemin de

Grande Randonnée à travers Paris ( 30 km du Bois

de Boulogne au Bois de Vincennes).

En descendant par l’escalier de la rue d’Alboni

nous rejoignons le beau viaduc de Passy aujourd’hui

de Bir-Hakeim, construit en 1903-1905 par

l'ingénieur Formigé, que nous empruntons pour

gagner l’île des Cygnes.

L’étage principal est surmonté d'un viaduc

métallique destiné au passage du métropolitain.

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A la pointe de l’éperon se trouve un cavalier

en bronze symbolisant "la France renaissante",

exécuté en 1930 par Holger Wederkinch, offert à la

ville par la colonie danoise. Nous parcourons l’île

jusqu’au pont de Grenelle. Le long des quais se

profile le Front de Seine.

A l’amont de l’île des Cygnes se dresse une

réplique de "La Liberté éclairant le monde" de

New-York, réalisée par Auguste Bartholdi. Cette

copie fut offerte en 1885 par la colonie américaine

de Paris. Elle a été restaurée en 1986, grâce à un don

de la Fondation Florence Gould.

Sur le quai Branly se trouvent d’abord le

monument à la gloire de la 1ère

division de la France

Libre avec le buste du Général Diego Brosset, puis

le buste de La Pérouse de Dabro, offert par

l’Australie.

Le système de poutres mis au point et breveté

par Gustave Eiffel, et ses ingénieurs, pour la

construction des piles métalliques du viaduc de

Garabit permit de construire une tour de 310 mètres

de haut inaugurée le 30 mars 1889 après 21 mois de

travail : la Tour Eiffel.

Ses 7000 tonnes d'acier sont repeintes tous les

cinq ans. Il existe un ascenseur dans chaque pied,

deux hydrauliques et deux mécaniques.

Photo Joëlle Communod

Le monument de la Paix

Au Champ-de-Mars, où se tinrent les

expositions universelles de 1867, 1878,

1889, 1900 et 1937 nous nous promenons

dans les jardins.

Devant le monument dédié aux

Droits de l’Homme, puis devant celui

dédié à la Paix de Clara Halter, nous

restons en arrêt quelques instants, pour

essayer de comprendre leur signification.

Puis nous avons admiré le magni-

fique point de vue sur la colline du

Trocadéro depuis l’Ecole Militaire, trois

symboles bien de notre époque, le 18e, le

19e et le 20

e siècles!!!

Michel BARBIER

___________________________________________________

VIII - Les trésors de Sens le 24 mai

48 de nos amis se sont retrouvés sur le parvis de la

cathédrale Saint-Étienne à Sens, première cathédrale

gothique de France (ci-contre), édifiée par l’archevêque

Henri Sanglier.

Aux marches Nord de la Bourgogne, la cathédrale

Saint-Étienne, qui domine incontestablement toute

l’histoire religieuse de la cité, inaugure la série des grands

édifices gothiques qui abandonnèrent les influences

d’origine méditerranéenne pour privilégier celles venues

d’Ile-de-France. Construite à partir de 1130 et consacrée

en 1164 par le pape Alexandre III, elle fut complétée au

début du 16e siècle par le transept actuel. Des deux tours

initiales, seule la tour Sud subsiste, prolongée par un

campanile ouvragé.

Les trente tonnes des deux cloches de bronze se

dissimulent derrière deux larges baies environnées de

clochetons ouvragés.

Dans la galerie haute les archevêques de Sens, dans photoDanielle et Gérard FILHOL

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leurs niches continuent de veiller sur leurs ouailles.

Leur devise "CAMPONT", désignait par ces

initiales les villes de Chartres, Auxerre, Meaux,

Paris, Orléans, Nevers et Troyes, dont les évêchés

dépendirent de Sens jusqu’en 1627.

A l’intérieur, l’alternance des piles fortes et faibles

typique du premier art gothique, correspond aux

voûtes d’ogives sexpartites s’élevant à une hauteur

vertigineuse. Les verrières du tympan, œuvre des

artisans verriers de Troyes, racontent la légende de

Saint-Étienne, celle de Saint-Nicolas, et représentent

l’arbre de Jessé, tandis que les rosaces immenses

mettent en scène le Jugement dernier au croisillon

droit, le Paradis au croisillon gauche. Le chœur est

clos par de majestueuses grilles aux armes des

Luynes, tandis que les hautes fenêtres de l’abside

décrivent la vie de la Vierge, la Passion et le martyre

de Saint-Étienne.

Dans la chapelle Saint-Jean Baptiste, la plus

ancienne, est placé un pieux calvaire en bois sculpté

du 13e siècle à trois personnages. Elle est illuminée

par quatre magnifiques vitraux consacrés à la vie de

Thomas Becket, à la parabole de l’Enfant prodigue,

au Bon Samaritain et à l’histoire de Saint Eustache.

Dans la chapelle Sainte-Colombe se trouve le

mausolée du Dauphin, élevé par Guillaume Coustou

pour le fils de Louis XV.

Musée, Trésor et palais Synodal : cet ensemble,

composant les musées de Sens, occupe les bâtiments

de l’ancien archevêché (16e au 18

e siècle) et du

palais synodal qui bordent la cathédrale du côté Sud.

Les ailes François 1er et Henri II abritent les collec-

tions consacrées à l’histoire de Sens et du Sénonais.

Les premières salles exposent des découvertes

préhistoriques.

Au sous-sol sont présentés des vestiges gallo-

romains utilisés comme matériaux de réemploi lors

de la construction de la muraille médiévale de Sens :

blocs d’architecture, sculptures, stèles…

Trésor de la cathédrale. C’est, avec celui de Sainte

Foy de Conques, l’un des plus riches de France. Il

renferme une magnifique collection de tissus et de vêtements liturgiques : suaire de Saint-Victor, mitre

de soie brodée d’or du 13e

siècle, aube de Saint-

Thomas-Becket ; d’admirables tapisseries de haute

lisse du 15e (Adoration des Mages, Couronnement

de la Vierge) ; des ivoires (pyxides, peigne

liturgique de Saint-Loup du 7e, la Sainte Châsse,

coffret reliquaire byzantin du 11e, coffret islamique

du 12e ) ; des pièces d’orfèvrerie (ciboire en vermeil

fin du 12e).

Le palais synodal : adossé à la cathédrale, il étonne

par son « fenestrage grandiose » Baies et rosaces

éclairent la grande salle voûtée d’ogives de ce

bâtiment gothique, qui abrite un musée lapidaire. Il

était le siège du tribunal ecclésiastique (ou

officialité), témoin de l’importance de l’archevêché

de Sens.

Avant de nous diriger vers le car, coup d’œil au

marché couvert caractéristique des réalisations en

vogue au cours de la seconde moitié du 19e

siècle,

son architecture métallique et de briques roses se

dresse face à la cathédrale. Il présente une belle

charpente apparente et une charmante toiture à

clochetons.

Pause déjeuner à l’Auberge de la Vanne et tirage de

la tombola.

Les heureux gagnants sont :

Parmi les présents :

Mme Danielle FILHOL

M. Serge CHARPY

Pour la région parisienne :

MM. Robert AUBEUF (95 Herblay)

Bernard DION (91 Brétigny)

Pour la province :

Mme Geneviève (SAINT-JOIGNY 21 Saulieu)

M. Lucien JANKOWIACK (59 Mérignies)

Jean-Pierre MALLET (83 Le Castelet)

Christian BOCHENT (60 Fouquenies)

Parc du moulin à Tan : ce moulin, qui utilisait la

force motrice de la Vanne pour piler l’écorce des

chênes des forêts avoisinantes, naît en 1887 à

l’initiative de la famille Domange. Il fournissait les

nombreuses tanneries de ce quartier Sud de la ville

de Sens et bien au-delà. Le déclin de cette activité

dans les années 1975 voit la mise en sommeil de

cette propriété qui devient progressivement une

friche industrielle.

En 1983, à la faveur d’une cession de

propriété, la ville de Sens se préemptait et achetait

l’ensemble. Elle disposait ainsi d’un potentiel apte à

satisfaire l’intérêt croissant des Sénonais pour des

espaces verts récréatifs et organisés tout en sous-

trayant un patrimoine de qualité à l’urbanisation pavillonnaire très active dans cette partie de la ville.

L’année 1984 voit le défrichage de la propriété

d’une surface totale de 7 ha. Début 1986 un projet

global d’aménagement du parc, de type paysager,

est réalisé, conçu et dessiné par Jean-Luc Boulard

(chef du Service des Espaces Verts). Le parc est

traversé par deux rivières, la « Vanne » et la

« Lingue » ce qui donne une note caractéristique de

fraîcheur et de vie.

Les serres de collections tropicales, situées à

l’entrée du Parc, comprennent 600 m² de serres

vouées aux collections de plantes tropicales,

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13

présentées selon un cheminement permettant de

découvrir les orchidées, plantes carnivores, cactées,

broméliacées et autres plantes épiphytes. Le « jardin

d’hiver » permet, dans un cadre reconstitué de forêt

tropicale, de découvrir en particulier, dans son

bassin, l’étonnante Victoria Cruziana, plante

aquatique géante.

La roseraie, résolument paysagère se devait

d'être en adéquation avec la partie naturelle du parc,

c’est ainsi que le choix s’est porté sur tous les

rosiers arbustifs qu’ils soient anciens, botaniques, ou

modernes.

Le sous-bois a gardé l’aspect sauvage d’origine, en

particulier dans toute la partie centrale, qui ne reçoit

volontairement qu’un minimum d’entretien de façon

à laisser croître une végétation spontanée de sous-

bois.

Retour sur Paris avec plusieurs escales afin de

permettre à nos amis de regagner leur domicile plus

aisément.

Michel GILLOT

IX - Château et abbaye dans la vallée de l'Andelle le 7 juin

33 de nos amis sont partis à la

découverte de la vallée de l’Andelle

qui, depuis son confluent avec la

Seine jusqu’à Vascœuil, et au-delà

dans le pays de Bray, constitue la

limite entre le Vexin normand et le

pays de Caux.

CHATEAU de VASCŒUIL (ci-

contre) :

Le château de la Forestière du

15e siècle est situé dans un cadre

romantique traversé par le Crevon,

affluent de l’Andelle.

Ses principales structures

datent du 15e siècle avec diverses

réfections ultérieures.

Lorsque Me François Papillard

l’acquit en 1964, l’ensemble était

dans un triste état d'abandon.

Aujourd’hui entièrement et super-

bement rénové, Vascœuil est devenu

Photo Danielle et Gérard FILHOL tout à la fois un centre d'art contemporain, ainsi

qu’un musée consacré à l’historien Jules Michelet

qui effectuera de nombreux séjours à Vascœuil entre

1843 et 1849. Un bureau lui a été installé dans le

dernier étage de la tour du château. Le calme et la

nature environnante l’inspirent et son journal en

conserva la trace lorsqu’il évoque le « grand charme

du jardin sérieux, sans brouillard, cerné de fortes

ombres… »

Le château est constitué d’un corps de logis

dominé par une tour octogonale fortifiée, qui faisait

partie du système de défense normand. Le vaste parc

comprend des jardins à la française, une cour

d’honneur et un colombier en briques couvert de

tuiles.

Bon déjeuner au restaurant la Cascade sis dans

le parc du château de Vascœuil.

Au cours du déjeuner, tirage de la tombola dont les

heureux gagnants sont :

Parmi les présents :

Mme Michèle DUBUS

M. Richard GUÉRIN

Pour la région parisienne :

Mme Annick DETOC (92 Colombes)

M. Jean-Pierre MAILLET (78 Saint-Nom)

Pour la province :

Mmes Annick ALHAMBRA (14 Luc sur Mer)

Geneviève JOYEUX (17 La Rochelle)

MM. Michel LABONNE( 87 Isle)

Claude MAILLE (18 Nançay)

LYONS LA FORET

Découverte de l’ensemble architectural des

maisons à pans de bois, dont la construction s’étale

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du 16e au 19

e siècle et ce n’est certainement pas un

hasard si des cinéastes ont choisi ce cadre intact

pour évoquer la Normandie traditionnelle, tel

Claude Chabrol pour son Madame Bovary (1991).

L'Hôtel de ville de Lyons : siège de l’ancien

baillage, occupé au rez-de-chaussée par l’office de

tourisme, évoque les geôles du 18e siècle. Chacun

des étages de ce bâtiment érigé en 1782 illustre une

page de la vie municipale et judiciaire de Lyons.

Les Cordeliers : couvent des Frères mineurs de

Saint-François fut fondé en 1624. Déclaré bien

national, le couvent fut vendu en 1793 à Louis

Goutant, qui y installa une manufacture d’indiennes,

laquelle employa jusqu’à 300 ouvriers sous le

Premier Empire. Elle ferma ses portes en 1848 pour

être transformée en verrerie, mais brûla deux ans

plus tard.

Couvent des Bénédictines : édifié sur les murs de

l’enceinte extérieure de la ville, la façade nord-ouest

de ce bâtiment du 16e siècle domine abruptement la

vallée de la Lieure. Installées dans ce couvent en

1710, les Bénédictines n’y restèrent qu’une trentaine

d’années.

En arrière d’une petite place s’élève une vaste

demeure normande, couramment appelée la

« maison de Maurice Ravel ». Cette maison appar-

tenait en réalité à madame Fernand Dreyfus, sa

marraine de guerre, belle-mère de son ami Roland-

Manuel. Le grand compositeur y effectua des

séjours alors qu’il venait d’être démobilisé et

réformé en 1917. Il y composa l’une de ses œuvres

les plus célèbres, le Tombeau de Couperin (1917),

ainsi que, en partie seulement, la non moins célèbre

orchestration des Tableaux d’une exposition, de

Modeste Moussorgski, qu’il achèvera en 1922.

On accède ensuite à la place centrale avec ses

superbes demeures à pans de bois au centre de

laquelle s’élèvent les halles. Elle a reçu le nom

d’Isaac Benserade (poète dramaturge protégé de

Richelieu et de Mazarin) qui possédait une maison

(le Fresne) donnant sur cette place. Cette demeure est datée de 1590 environ, une

plaque précise qu’il s’agit de la « maison natale » de

Benserade dont le père était maître particulier des

Eaux et Forêts. Le centre de cette place est occupé

par une halle du Moyen-Âge : vaisseau à

l’admirable charpente couvrant 300 m² de surface au

sol et restauré en 1776 par le duc de Penthièvre.

ABBAYE DE MORTEMER

Construite sur des marais (mer morte) en plein

cœur de la forêt de Lyons dans le vallon du

Fouillebroc.

A l’origine simple prieuré bénédictin fondé en

1134 par des moines venus de Beaumont-le-Perreux,

Mortemer fut richement dotée par Henri 1er

d’Angleterre et par sa fille l’impératrice Mathilde.

Elle fut aussi la première abbaye normande à rallier

l’ordre cistercien en 1137.

En 1791 l’abbaye fut vendue comme bien

national et transformée en ferme. Entre 1808 et

1835, Mortemer perdit l’essentiel de ses bâtiments,

qui servirent de carrière de pierre. Il subsiste

néanmoins des ruines imposantes qui témoignent de

l’importance de la grande abbatiale, dont le plan, en

forme de croix latine, est encore bien lisible. Le

chœur, avec déambulatoire et chapelles rayonnantes,

s’ouvre sur un large transept et une longue nef avec

bas-côtés. Les chapiteaux et les éléments de décor

retrouvés au cours des fouilles sont de la fin du 12e

siècle.

Promenade en petit train autour des étangs, au

milieu d’une végétation luxuriante, peuplée de

nombreuses espèces de volatiles.

Visite de la salle capitulaire et du cellier où

notre guide nous a conté les légendes du lieu. Tout

d’abord celle de Mathilde, jeune princesse de

Normandie, merveilleuse et diabolique qui hanta les

lieux dès sa mort. La légende dit que toute personne

ayant vu deux fois Mathilde devait mourir. La

seconde est l'histoire d’un homme qui, ayant

braconné dans la forêt aux environs de l’abbaye,

abattit une louve sanguinaire et de retour au logis,

trouva sa femme portant les mêmes blessures.

Michel GILLOT

X - Infos flash

Un geste de solidarité.

Dans la droite ligne du Service Social de l’Entreprise ( Madame CHEVALIER ) nous continuons à soutenir la

G E F L U C , vous trouverez en complément à ce bulletin un bon de soutient pour cet organisme, soyez

généreux, pensez à ceux qui sont touché par cette maladie.

A l’avance merci.

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15

1 Le Groupe

Résultats commerciaux à fin avril 2007, en %.

Évolution mensuelle des parts de marché en France :

VP : PSA 29,63% (Peugeot 17,07%, Citroën 12,56% )

Renault 23,11%.

VU : PSA 33,61% (Peugeot 18,54%, Citroën 14,97%)

Renault 31,60%.

Classement des 5 principaux groupes à fin avril 2007

en %, en Europe :

1. Groupe Volkswagen 18,06%

2. Groupe PSA Peugeot Citroën 14,12%

3. Groupe Ford 11,64%

4. Groupe General Motors 10,09%

5. Fiat 8,94% (Source Défi)

L’Assemblée Générale a adopté l’ensemble

des résolutions présentées et agréées par le

Directoire, notamment :

Le versement d’un dividende de 1,35 € par action, payable le 30 mai 2007,

Le renouvellement des mandats de membre du conseil de surveillance de :

MM. Jean-Philippe Peugeot et

Robert Peugeot,

ainsi que la nomination de :

MM. Henri Philippe Reichstul et

Geoffroy Roux de Bézieux.

(Source Communication Financière PSA Peugeot Citroën)

PSA Peugeot Citroën déploie CAP 2010,

programme opérationnel de croissance et de.

Le 6 février 2007, Jean-Martin Folz a quitté la

présidence du Directoire

Sous l’impulsion de Jean-Martin Folz, PSA Peugeot

Citroën a changé de dimension au cours des dix

dernières années. Augmentation de 60% des ventes,

triplement des ventes à l’international, mise en place

de trois plates-formes communes aux véhicules

Peugeot et Citroën, accélération

de la politique de coopération et

lancement de produits à succès qui

auront marqué leur époque (206,

307, Xsara Picasso, …) ont été les

points marquants de cette période.

PSA Peugeot Citroën – Assemblée Générale du

23 mai 2007.

L’Assemblée Générale des actionnaires de Peugeot

S.A. s’est réunie le 23 mai 2007 sous

la présidence de M. Thierry Peugeot,

Président du Conseil de Surveillance.

M. Thierry Peugeot a adressé les

profonds remerciements du Conseil

de Surveillance à M.Jean-Martin

Folz, Président du Directoire du

1er octobre 1997 au 6 février 2007,

pour sa très grande contribution au développement

du groupe pendant cette période.

M. Christian Streiff, Président du Directoire, a

rappelé les résultats de l’exercice 2006 marqué par

un léger recul des ventes mondiales, la réussite des

lancements des nouveaux modèles, une forte

dégradation de la marge opérationnelle et le

maintien à un haut niveau des cash flows

d’exploitation. Il a également présenté les premiers

résultats enregistrés issus des travaux des équipes

transversales "CAP 2010" et annoncé la mise en

œuvre de ce programme opérationnel de croissance

et de compétitivité.

compétivité.

M. Christian Streiff a présenté, lors de l’Assemblée

Générale des actionnaires du groupe, les premiers

résultats issus des travaux

des équipes transversales

« CAP 2010 » et annoncé la

mise en œuvre opération-

nelle de ces actions.

Ce projet, lancé le 6 février,

au sein de 10 groupes de

travail réunissant des responsables issus de toutes

les fonctions de l’entreprise a impliqué plusieurs

centaines de personnes. 150 projets d’amélioration

des pratiques dans tous les domaines ont été

identifiés. 100 jours après son lancement, le projet

CAP 2010 est aujourd’hui entré dans sa phase de

déploiement opérationnel.

Les quatre priorités annoncées en février ont été

traduites en plan d’actions pour relancer la

croissance du groupe et sa compétitivité.

1. La qualité de produits et de services doit se

situer au niveau des concurrents les mieux

placés. Nouvelle méthode de conception,

travail avec les fournisseurs, partage des

meilleures pratiques entre les marques Peugeot

et Citroën, réorganisation et mise en commun

des processus d’après-vente sont quelques

unes des actions lancées. L’objectif est de

diviser par deux le nombre d’incidents et les

coûts de garantie d’ici 2010.

2. La réduction des coûts doit toucher tous les

domaines :

Baisse des frais de structure avec un objectif d’une réduction de 30% de ces frais

à l’horizon 2010. Le dispositif d’incitation

aux départs volontaires visant à réduire les

effectifs de 4800 personnes en France en

2007 s’inscrit dans ce cadre.

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Obtention de gains supplémentaires sur les achats par accélération de la globalisation,

par relance des économies techniques en vie

série et par des actions de re-engineering des

véhicules avec partage des gains avec les

fournisseurs. Ces actions conduiront à une

amélioration de la productivité sur les achats

de 6% par an.

Baisse des coûts logistiques par simplifi-cation et réorganisation des flux amont et

aval.

3. Le plan produit est enrichi et accéléré, six

nouveaux projets de véhicules s’ajouteront au

plan produit du groupe d’ici fin 2010 grâce

notamment à une diminution du temps de

développement et les projets déjà lancés sont

accélérés de 3 à 6 mois. Par ailleurs, l’effort

d’innovation est recentré sur ce que le client

demande et est prêt à payer ainsi que sur les

technologies environnementales.

4. Une nouvelle offensive commerciale per-

mettra au groupe de regagner les parts de

marché perdues en Europe avec notamment un

plan d’actions fort sur le marché allemand. Le

déploiement en Chine, au Brésil, en Argentine

et sur d’autres marchés internationaux est en

cours d’élaboration par les équipes nou-

vellement créées des « business units » corres-

pondantes et sera présenté en septembre.

Pour compléter et accompagner ce plan d’actions,

des pratiques managériales nouvelles vont se mettre

en place, valorisant mieux l’initiative, l’esprit

d’équipe et le résultat.

Christian Streiff a souligné que « CAP 2010 était le

résultat d’un vrai travail d’équipe fondé sur plus de

transversalité permettant de travailler en commun

sans tabous, plus d’ouverture sur ce que nous

apprennent nos clients, nos fournisseurs et nos

concurrents et plus de rapidité dans l’action avec

une forte orientation vers le résultat ». (Source : La Société)

2 Le Produit

Nouveau rajeunissement des véhicules utilitaires.

En 2006, le groupe a confirmé son leadership en

Europe sur le marché des véhicules utilitaires légers

(VUL). Le renouvellement au second semestre

2006 des Peugeot Boxer et Citroën Jumper et la

commercialisation, dès janvier 2007, des Peugeot

Expert et Citroën Jumpy toujours en coopération

avec Fiat, vont permettre au groupe de progresser

sur ce marché en 2007.

Les nouveaux Peugeot Expert et Citroën Jumpy

sont produits en France sur le site de Sevel Nord,

près de Valenciennes. Ils sont commercialisés

également en version véhicule particulier

permettant d’asseoir jusqu’à neuf passagers.

En 2008, une nouvelle petite fourgonnette fabri-

quée en coopération dans une usine turque viendra

compléter le renouvellement de la gamme VUL.

C4 Picasso, lancement de la version cinq places.

Après un lancement réussi en octobre 2006 du

Grand C4 Picasso, la version cinq places dotée

d’une silhouette spécifique est lancée en ce début

d’année 2007.

Ce nouveau « visiospace », alliance d’une visibilité

panoramique exceptionnelle et d’un espace

intérieur généreux, possède trois sièges arrière

facilement modulables escamotable dans le

plancher du véhicule. Conçue sur la même plate-

forme que le Grand C4 Picasso, cette nouvelle

version répond également aux critères de sécurité

les plus exigeants.

Citroën crée ainsi une véritable gamme de mono-

spaces aux styles et prestations différenciées :

Xsara Picasso (4,27 m de longueur), C4 Picasso

5 places (4,47 m), Grand C4 Picasso (4,59 m) et C8

(4,72 m).

Peugeot 308

La nouvelle berline de la marque au lion s’apprête

très bientôt à faire sensation…

La Peugeot 308 berline débutera sa carrière com-

merciale en Europe au début de l’automne prochain.

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Elle succède à la 307 berline, cœur d’une marguerite

dont les volumes viennent de dépasser les

3 000 0000 d’exemplaires. Elle sera fabriquée, en

France, dans les sites industriels de Sochaux et de

Mulhouse. Disponible en trois portes et cinq portes,

elle présentera un bilan environnemental de haut

niveau.

Cette Peugeot 308 est la première fabrication du

Groupe PSA Peugeot Citroën à bénéficier de la

nouvelle politique de qualité demandée et mise en

place par M. Christian Streiff. Jusqu’à présent la

production de PSA Peugeot Citroën était soumise à

environ 700 points de contrôle au cours de la fabri-

cation d’un véhicule. La coopération avec d’autres

constructeurs a démontré que cela était insuffisant :

en conséquence de quoi, les points de contrôle sont

passés de 700 à 1800, ce qui devrait assurer une

qualité remarquable sur toutes les gammes de PSA

Peugeot Citroën. (Source AP/D/COM)

Peugeot 908 HDI FAP

Peugeot renoue avec l’endurance et les 24 heures

du Mans (victoires en 1992 et 1993 avec la 905).

Cette année, tout juste six mois après les premiers

roulages de la 908 HDI FAP, retour de Peugeot sur

les terres sarthoises.

A priori, la 908 est très bien née, invaincue depuis

ses débuts en LMS, aux 1000 km de Monza comme

de Valence, puis aux essais préliminaires et aux

qualifications du Mans. Il était donc nécessaire de

passer à une séance d’essais grandeur nature, pour

tenir le plus longtemps possible afin d’em-

magasiner de l’expérience.

Pour ce retour en endurance et aux 24 heures du

Mans, il est évident que de vouloir gagner à tout

prix pouvait paraître illusoire. Il fallait acquérir une

expérience, un enseignement et une maîtrise de

l’imprévisible, une période de rodage.

A l’arrivée de ces 75e 24 heures du Mans disputées

sous une météo capricieuse, les motifs de satisfac-

tion sont évidemment nombreux pour le Team

Peugeot Total.

Que d’angoisse, lorsque 100 minutes avant

l’arrivée, le moteur de la Peugeot 908 HDI FAP

n°7 rendit l’âme. Sur l’autre voiture, le second

moteur V12 HDI FAP montra lui aussi des signes

de faiblesse, mais Sébastien Bourdais parvint à

franchir la ligne d’arrivée en 2e position. Quelle

satisfaction !... C’est un excellent résultat, très

prometteur pour l’avenir.

De gauche à droite : Michel Barge (Directeur de

Peugeot Sport) Stéphane Sarrazin, Sébastien

Bourdais, Pedro Lamy (908 HDI FAP n°8)

M. Frédéric Saint-Geours (Directeur Général de

Peugeot) a confirmé que tous les investissements

financiers et humains, qui ont été faits dans ce pro-

gramme endurance, le seront pour une longue

période. (Source Peugeot Sport)

Peugeot 607 découvrable "La Paladine"

Cette 607 découvrable, appartenant au musée de

l’Aventure Peugeot et visible dans ses locaux a été

utilisé par le Président de la République, Nicolas

Sarkozy, pour remonter les Champs Élysées le jour

de son entrée en fonction.

André COMMUNOD

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XI - Nouvelles de nos amis

Il nous a quitté.

Madame Geneviève VITALIS, nous informe du décès de son époux André, survenu le 5 avril dernier.

A Madame VITALIS, ses enfants et petits enfants nous adressons nos sincères condoléances.

Ils nous ont rejoint.

Monsieur Michel THELLIEZ de DPMO / CSMT / MES La Garenne 75 PARIS.

Monsieur Michel MARIE de DFA / QMGT La Garenne 78140 VELIZY.

Monsieur Gerhard HEUSCH de PCA Ŕ BFM Levallois 78400 CHATOU.

Madame Nicole TROTZIER de PSA - DPTA / DPMO / QIOT La Garenne 77420 CHAMPS sur MARNE.

Monsieur SOHM Alain de PSA Ŕ DPTA / DMOP / STRP de Vélizy 92400 COURBEVOIE

Monsieur Pierre MOREAU de Paris Sud 92120 MONTROUGE

Ils ont pensé à nous.

D’un court séjour sur la Côte Atlantique une amicale pensée de M. Robert GOURAUD.

De leur voyage en Espagne, M.et Mme SAINT-JOIGNY nous adressent leurs meilleurs souvenirs.

De la part du groupe de nos adhérents au cours d’un séjour au Tyrol. « Amicales pensées à tous »

Monsieur et Madame CHAUVIN vous adressent leur amical souvenir, des Îles Baléares.

XII – Divertissements

M M

CROISÉS N° 12 CROISÉS N° 13

T T

SOLUTION S

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I C L E O N I S I

II C H E V R O N S V II

III I E N A M E A D E III

IV T N

U R L IV

V R I A I D I V

VI O L A L J Z VI

VII E L A U L N A Y VII

VIII N E P A L Y V VIII

IX O R U F E R IX

X T H E A T R E L E X

d. MICHEL .

Horizontalement : I) Dévêtu - II) Style du cadran solaire sur une place parisienne Ŕ III) Préfecture du 58, Voie Ŕ

IV) Possessif, Usage, Information réduite Ŕ V) Lettre grecque, Encouragement dans les arènes Ŕ VI) Place

montmartroise Ŕ VII) Début d’une ville sur la Loire, Paresseux Ŕ VIII) Palais de Catherine de Médicis Ŕ

IX) Dix-huitième doublée, Entre Ŕ X) Sillonnent le sous-sol parisien. Epoque.

Verticalement

1) Commune libre à Paris Ŕ 2) Un centre d’art et de culture se trouve sur cette place - 3) Avant l’euro

en Bulgarie, Robe d’un cheval Ŕ 4) Barbare de haut rang, A la queue Ŕ 5) Mélodies, Classification des huiles

Ŕ 6) Sécurité sociale, Père d’Horus Ŕ 7) Accus (phonétique), De la Cité ou Saint-Louis, A la mode - 8)

Furent utilisées en avril, mai et juin, Saison - 9) Qui n’a pas encore servi, Tenter - 10) Dieu des vents, Note.

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INFORMATION A NOS ADHERENTS PHILATELISTES.

A l’occasion du lancement de la 4007, et du C-Croser - le 21 juillet prochain, le Cercle Philatélique de

PEUGEOT Sochaux organise une manifestation avec bureau temporaire au Musée de l’Aventure Peugeot à

Sochaux.

Seront disponible des enveloppes, cartes, PAP, avec représentation du nouveau véhicule, cachet premier

jour. Pour tous renseignements s’adresser au :

Cercle Philatélique de Peugeot Sochaux. 22, rue du Fort 90700 CHATENOIS Ŕ les Ŕ FORGES.

Pierre COCHET

Rappel !

Avez-vous noté cette date ?

Rencontre Inter-Amicales à Colmar en 2008

Après le succès de la rencontre Inter-Amicales de Beaune en 2004, en 2008 la

rencontre aura lieu en juin à Colmar. Nous devons être les plus nombreux à cette rencontre

pour montrer, si besoin est, aux dirigeants du groupe PSA Peugeot Citroën que, tout en étant

retraités, nous sommes de réels ambassadeurs dynamiques du groupe.

C'est pourquoi, d'ores et déjà, nous vous demandons d'inscrire sur votre agenda, des

sorties et voyages, "l'escapade en Alsace" (Colmar, Kaysersberg, Ribeauvillé, Riquewihr,

Obernai) de 5 jours qu'organise, à cette occasion, votre Amicale du :

4 au 8 juin 2008

PREVISIONS d'ACTIVITES du2e semestre 2007

Visites-Conférences Sorties de la journée Voyages

Juillet du 18 au 30 Le Spitzberg,

le Cap Nord - Lofoten et les

fjords

du 10 au 14.

Septembre 27 - La vallée de l'Automne. Le Futuroscope - Poitiers et

Crépy en Valois. ses environs

4 - Le Cimetière de Passy.

Octobre 9 - Le Parc de Bercy. 18 - Senteurs en Gatinais

12 - Fragonard - Musée 23- Centre de fabrication de

Jacquemard André Poissy

Novembre 13 & 20 - Musée des Arts Déco

1er - Ministère des Affaires

Décembre Etrangères. _ - Réunion amicale de 7 au 9 - Noël en Provence

3 & 7 - Arcimboldo au Musée La Garenne

du Luxembourg.