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LUNDI 10 AOÛT 2015 - 25 CHOUAL 1436 - N° 7558 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Ce pays s'emballe chaque été. Et même hors été. Il s'emballe toujours au moment où l'on essaye de fomenter quelques coups fumeux contre sa souveraineté, son économie... Personne ne parle de cette étrange demande du FCE d'effacer les dettes des entreprises... privées ! Les voilà qui veulent rafler la mise, prendre ce qui reste d'un secteur public bradé au fil des mandats ! Le quatrième est celui des grandes manœuvres. Alors, pour occuper la «foule» des intellectuels, on leur balance cette histoire d'une langue parlée que l'on veut introduire à l'école. Peut-être même pour remplacer, un jour, une langue enseignée dans les grandes universités du monde. L'arabe, qui convient bien à la littérature, au droit, au commerce et à la communication, n'a certes pas le grade de langue des sciences, mais c'est une langue comme toutes les autres. Avec l'arabe, vous pouvez éclairer les masses et les porter vers le progrès ou les enfoncer dans l'obscurantisme aveugle. Nos dirigeants ont choisi la deuxième option et nous en payons le prix, l'école étant devenue le terreau du terrorisme. L'argot, le patois, la darija, sont des langues populaires. Dans aucun pays, on a pensé à les introduire à l'école parce que l'école a ses règles, sa pédagogie : elle s'appuie sur la grammaire, l'orthographe, le dictionnaire, la littérature... Faux débat... Comme celui qui s'annonce avec la déclaration de Saïd Sadi sur l'arabe «imposé». Chercher midi à quatorze heures et masquer les manœuvres de l'oligarchie, comme toujours... j'ai lu ce qu'a dit Sadi. il reprochait au pouvoir de ne pas faire assez pour l'enseignement du berbère et a fait la comparaison avec 1962, en insistant sur le fait que, si l'arabe n'avait pas été imposé, les Algériens ne l'auraient pas appris. Évidence mais aussi sous-entendu : pourquoi ne pas imposer le tamazight ! Voilà tout... Occupons-nous des vrais problèmes et laissons ces faux débats aux chaînes spécialisées dans l'intox ! [email protected] Darija : le dernier piège de la machine à intox ! Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l LE NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR INSTALLÉ HIER Photos : DR Un autre mercato agité pour nos Verts d’Europe l FACE À LA SITUATION HUMANITAIRE GRAVE DANS LES CAMPS SAHRAOUIS La colère de M me Benhabylès l LE BARIL AU-DESSOUS DES 50 DOLLARS Vers un deuxième choc pétrolier PAGE 3 PAGE 13 PAGE 5 La fin d’un flottement inédit à la tête de l’État l LA SAISON S’ANNONCE DIFFICILE POUR NOMBRE D’ENTRE EUX Khebri évoque des discussions en cours au sein de l’Opep l ÉVENTUALITÉ D’UNE RÉUNION EXTRAORDINAIRE DE L’ORGANISATION PÉTROLIÈRE PAGE 5 PAGE 3

LE BARIL AU-DESSOUS DES 50 DOLLARS Edition du Centre ...36,18% Non : 54,77% S. Opinion : 9,05% Etes-vous pour l’effacement des dettes des entreprises privées, tel que demandé par

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Page 1: LE BARIL AU-DESSOUS DES 50 DOLLARS Edition du Centre ...36,18% Non : 54,77% S. Opinion : 9,05% Etes-vous pour l’effacement des dettes des entreprises privées, tel que demandé par

LUNDI 10 AOÛT 2015 - 25 CHOUAL 1436 - N° 7558 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Ce pays s'emballe chaque été. Et mêmehors été. Il s'emballe toujours au moment oùl'on essaye de fomenter quelques coupsfumeux contre sa souveraineté, sonéconomie... Personne ne parle de cetteétrange demande du FCE d'effacer lesdettes des entreprises... privées ! Les voilàqui veulent rafler la mise, prendre ce quireste d'un secteur public bradé au fil desmandats ! Le quatrième est celui desgrandes manœuvres. Alors, pour occuper la«foule» des intellectuels, on leur balancecette histoire d'une langue parlée que l'onveut introduire à l'école. Peut-être mêmepour remplacer, un jour, une langueenseignée dans les grandes universités dumonde.L'arabe, qui convient bien à la littérature, audroit, au commerce et à la communication,n'a certes pas le grade de langue dessciences, mais c'est une langue commetoutes les autres. Avec l'arabe, vous pouvezéclairer les masses et les porter vers leprogrès ou les enfoncer dansl'obscurantisme aveugle. Nos dirigeants ontchoisi la deuxième option et nous enpayons le prix, l'école étant devenue leterreau du terrorisme. L'argot, le patois, ladarija, sont des langues populaires. Dansaucun pays, on a pensé à les introduire àl'école parce que l'école a ses règles, sapédagogie : elle s'appuie sur la grammaire,l'orthographe, le dictionnaire, la littérature...Faux débat... Comme celui qui s'annonceavec la déclaration de Saïd Sadi sur l'arabe«imposé». Chercher midi à quatorze heureset masquer les manœuvres de l'oligarchie,comme toujours... j'ai lu ce qu'a dit Sadi. ilreprochait au pouvoir de ne pas faire assezpour l'enseignement du berbère et a fait lacomparaison avec 1962, en insistant sur lefait que, si l'arabe n'avait pas été imposé,les Algériens ne l'auraient pas appris.Évidence mais aussi sous-entendu :pourquoi ne pas imposer le tamazight !Voilà tout...Occupons-nous des vrais problèmes etlaissons ces faux débats aux chaînesspécialisées dans l'intox !

[email protected]

Darija : le dernierpiège de la

machine à intox !

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- ISSN

IIII

- 0074

l LE NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MINISTÈREDE L’INTÉRIEUR INSTALLÉ HIER

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Un autre mercatoagité pour nosVerts d’Europe

l FACE À LA SITUATIONHUMANITAIRE GRAVE

DANS LES CAMPS SAHRAOUIS

La colère deMme Benhabylès

l LE BARIL AU-DESSOUS DES 50 DOLLARS

Vers un deuxièmechoc pétrolier

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PAGE 13 PAGE 5

La fin d’un flottement inédità la tête de l’État

l LA SAISON S’ANNONCE DIFFICILEPOUR NOMBRE D’ENTRE EUX

Khebri évoque des discussions en cours au sein de l’Opep

l ÉVENTUALITÉ D’UNE RÉUNION EXTRAORDINAIREDE L’ORGANISATION PÉTROLIÈRE

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Dans le communiqué du ministère de l’Intérieur, annonçant, hierdimanche, l’installation du nouveau secrétaire général, Hocine

Mazouz, il a été précisé, en particulier, que parmi les cadres ayantassisté à la cérémonie, le directeur général de la Protection civile, le

colonel Mustapha Lahbiri.Un rappel pas du tout innocent.

C’est, en fait, une manière pour le département deNourredine Bedoui de démentir la rumeur sur le rem-placement de l’actuel patron de laProtection civile par le SG sor-tant.

Le démenti indirect de Bedoui

La reprisede Sellal

Après une dizaine dejours de vacances,Abdelmalek Sellal retrou-vera le Palais du gouver-nement ce matin, indi-quent des sourcesconcordantes.

Au menu de cette pre-mière journée

de reprise,un Conseilinterminis-

tériel (CIM)consacré à la

préparat ionde la pro-

cha iner e n -t r é esocia-le.

Un jour, un sondage

NON Sans opinion

Oui : 36,18%

Non : 54,77%

S. Opinion :9,05%

Etes-vouspour

l’effacementdes

dettes des

entreprisesprivées, tel que

demandé par le FCE ?

Résultat sondage

Trouvez-vous justifiée la décision de la Ligue de football professionnel de ne pas faire jouer les derbys algérois

au stade du 5-Juillet ?

OUI

[email protected]

Lundi 10 août 2015 - Page 2

Comité central du FLN à la mi-septembre

Ammar Saâdani compte réunir la première session ducomité central du FLN durant la première quinzaine du mois

de septembre. C’est ce qu’on nous confie dans le procheentourage du SG de l’ex-parti unique. «Le secrétairegénéral préfère attendre les différentes rentrées,scolaire particulièrement, pour mettre les membresdu CC à l’aise, notamment ceux de l’intérieur dupays.

L’intérimaire de SaâdaniAu siège du FLN à Hydra, jamais l’on a

chômé, en été, comme en ce mois d’août 2015.Si Ammar Saâdani ne s’y rend plus depuis plu-

sieurs jours, son chef de cabinet est, lui, en congé. Etselon une source au parti, c’est l’ancien mouhafedhde Hussein-Dey, Ahmed Boumehdi, qui assure unesorte d’intérim.

Terrorisme virtuel Un hacker algérien s’est distingué, hier, par le piratage du site

d’un musée italien. Le pirate, qui signe du pseudonyme «phénomènedz», a ainsi publié des textes faisant l’éloge des organisationsterroristes islamistes.

On ne sait pas, pour le moment, si ce criminel a agi àpartir du territoire algérien ou de l’étranger.

PP

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Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAGE 3Actualité

Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - Saletemps pour l’économie algérienne. Une écono-mie mono-exportatrice depuis plusieurs décen-nies, voit, au fil des jours, ses revenus pétro-liers se raréfier. Et il ne s’agit plus d’une baisseconjoncturelle (comme ce fut le cas en 2008)des prix de l’or noir avec son lot d’impacts surla balance commerciale. Entamée il y a un peu plus d’une année, la

conjoncture baissière des prix sur les marchésmondiaux continue. Au moment où le gouver-nement tente, un tant soit peu, de «rassurer»les Algériens quant à la prise en compte decette donne via la LFC 2015, qui table sur unemoyenne des prix du baril oscillant autour de60 dollars, le baril de l’or noir a chuté au-des-sous des 50 dollars. Largement attendues par

l’ensemble des acteurs économiques etsociaux, les mesures prises dans la LFC 2015sont, de l’avis des spécialistes, insuffisantespour supporter le choc de cette crise qui s’ins-talle dans la durée. Et pour cause, «la LFC2015 a tenté, mais à la marge, de réduire lacrise financière» pour reprendre les propos deMustapha Mekideche. «On n’est plus dans lamême conjoncture de 2008-2009. Et lesmesures prises dans la LFC 2015 sont à lamarge. Plus on attend, plus on hypothèque leschances d’absorption de la crise et ce, écono-miquement et politiquement», nous a indiquéM. Mekideche, expert et néanmoins vice-prési-dent du Conseil national économique et social(Cnes), une institution relevant de la présiden-ce la République. Même constat chez lesexperts du think-tank Care. Pour ces derniers,le gouvernement agit encore comme s’il nes’agissait que de gérer des difficultés écono-miques passagères. Et pourtant, alertent-ils,notre pays est entré, actuellement, dans unecrise sévère dont tout laisse à penser qu’elleest porteuse de menaces potentiellementgraves, très comparables à celles vécues à lafin des années 1980. Les chiffres pourtant publiés par des orga-

nismes officiels donnent froid dans le dos :diminution de 50% des recettes attendues endevises pour 2015 (34 milliards de dollars) parrapport à 2014 (68 milliards de dollars), tandisque les importations devront s'établir à 57,3milliards de dollars (contre 65,44 milliards dedollars dans la loi de finances initiale 2015 et60 milliards de dollars en 2014). Le déficit bud-

gétaire, quant à lui, dépasserait les 1900 mil-liards de DA à fin 2015, ce qui va obérer lesressources du Fonds de régulation desrecettes (FRR). «Le FRR fonctionne, depuislongtemps déjà, plutôt comme un “bas delaine” que comme un outil de régulation de lagestion budgétaire ; il sera totalement épuiséau cours de l’année 2017, si l’Etat maintient,comme il le fait, le rythme actuel de croissancede ses dépenses», selon les experts du Care. Face à la brutalité de ce choc externe qui

ne sera certainement amorti ni par une diminu-tion significative des importations ni par unediminution des dépenses budgétaires, l’écono-mie algérienne a besoin d’une vraie politiquevolontariste qui fasse des entreprises, privéeset publiques, le moteur d’une croissance forte

et durable, seule en mesure de créer massive-ment de la richesse et des emplois et derépondre aux immenses besoins sociaux de lapopulation algérienne. «Il faut des réformesstructurelles», résume M. Mekideche. Dans l’une de ses contributions publiques,

le spécialiste en énergie Chems EddineChitour, professeur à l’Ecole nationale poly-technique d’Alger, soutient que l’Algérie, dontle gros des recettes extérieures, soit quelque98%, tout comme l'essentiel de son édificebudgétaire, sont sous-tendus par la grâce d'unbaril de pétrole cher, a besoin notamment deréformes immédiates du climat des affaires,une simplification considérable des procéduresà l’investissement.

S. B.

LE BARIL AU-DESSOUS DES 50 DOLLARS

Vers un deuxième choc pétrolier

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Interrogé sur la réactionattendue de l’Opep dans lecontexte de baisse des prix dupétrole, Salah Khebri a affirméque la concertation «est en cours»entre les douze pays membres del’organisation pétrolière en vued’arriver à une «décision collecti-

ve». Cela même si le ministre del’Energie concédera qu’il faudra«du temps» pour arriver à unetelle décision dans la mesure oùles 12 membres de l’Opep ont«leurs intérêts propres». Ce faisant, le ministre de

l’Energie ne manquera pas deremettre en cause la récente affir-

mation du secrétaire général del’organisation, Abdallah El Badri,selon lequel l’organisation nedevrait pas revoir le niveau de pro-duction. «Le secrétaire général ne

représente pas l’organisation. Il ya la Conférence ministérielle au-dessus», dira-t-il, une instance àmême de décider de réagir face àla chute des cours de l’or noir etde décider d’une révision ou nondu plafond de production (30 mil-lions de barils/j). Une baisse desprix du pétrole qui était au demeu-rant «prévue», affirmera SalahKhebri, notamment lors de la der-

nière réunion tenue par l’Opep.Une situation baissière que leministre de l’Energie expliquerapar une «offre importante» parrapport à la demande et qui selonlui devrait perdurer. Cela dans lamesure où l’offre est excédentaireet un excédent qui devrait s’ac-croître encore avec l’arrivée atten-due d’ici la fin de l’année du pétro-le iranien, en raison de «la déten-te» découlant de l’accord sur lenucléaire iranien, et d’une deman-de faible, à cause de problèmeséconomiques en Chine, et quidevrait faiblir encore.

C. B.

L’Algérie est entrée dans une crise sévère.

Phot

o : D

R

«Les discussions se poursuivent au sein del’Organisation des pays exportateurs de pétrole(Opep)», sur l’éventualité d’une réunion extraordi-naire, assurait hier le ministre de l’Energie, en visi-te au siège de l’Opérateur du système électrique(OSE, société du groupe Sonelgaz).

ÉVENTUALITÉ D’UNE RÉUNION EXTRAORDINAIREDE L’ORGANISATION PÉTROLIÈRE

Khebri évoque des discussions en coursau sein de l’Opep

Lentement et insidieusement, les prix du baril du pétrole continuentleurs tendances baissières. Ces derniers jours, et dans les principalesbourses mondiales, l’or noir a baissé au-dessous des 50 dollars !L’Algérie, dont le gouvernement ressort toujours son argument com-mode et en vogue consistant à «contextualiser» la baisse des prix, adu mouron à se faire.

«Il n’y a pas de délestage»dans l’alimentation en électricité,relevait hier le ministre del’Energie, lors d’une visite dusiège de l’Opérateur du systèmeélectrique (OSE, société du grou-pe Sonelgaz) à Alger. Certes, Salah Khebri concédera l’existence

de «perturbations», de coupures mais quiconcernent essentiellement la distribution,selon le ministre, qui appellera à «être réaliste»et à comparer entre les situations antérieures etle présent. Néanmoins, les sociétés du groupeSonelgaz déploient selon le ministre des effortsimportants pour satisfaire la demande en élec-tricité. Une demande qui connaît un accroisse-

ment quotidien de 50% entre la période matina-le et le soir, relèvera Salah Khebri, indiquant unpic de plus de 12 000 MW. Et une consommation qui a cru de 14%

entre l’année dernière et 2015, une augmenta-tion de la consommation qui résulte principale-ment de l’utilisation des climatiseurs qui repré-sente une charge de 3 000 MW, indique leministre de l’Energie. Pour autant, les filiales dela holding énergétique sont confrontées «quoti-diennement» à des contraintes, observeraSalah Khebri. Il citera ainsi le problème desdroits de passage (les oppositions de riverainsà l’installation de pylônes et autres infrastruc-tures), les agressions sur les ouvrages… Ce«qui impacte» sur les projets programmés envue de renforcer les capacités en termes d’offreet «par conséquent, créé des problèmes de

pointe», relèvera M. Khebri. Et des efforts pourcouvrir la demande également déployés parl’Etat en dépit du fait que la tarification n’a pasévolué depuis 2005, relèvera-t-il, tout en élu-dant la question de la révision de ladite tarifica-tion. Notons que l’OSE, filiale à 100% de

Sonelgaz et créée en vertu de la loi sur l’électri-cité, assure l’équilibre permanent entre laconsommation, la production, la sécurité et lafiabilité de l’alimentation électrique. Un opérateur essentiel dont la vocation est

d’anticiper en matière de demande et de veillerà la bonne conduite de la chaîne de la produc-tion- transport-distribution. Ceci en attendant lamise en place de l’Opérateur du Marché, éga-lement prévue par la loi en vigueur.

C. B.

RÉHABILITATIONDE LA RAFFINERIE

D’ALGER

Sonatrach pourrait relancer

le projet en dehorsde Technip

Le groupe Sonatrach «est en train devoir comment relancer le projet de réhabili-tation de la raffinerie d’Alger, en dehors dela société Technip», indiquait hier le ministrede l’Energie. Répondant à une question sur la déci-

sion de la société française d’introduire unedemande d’arbitrage auprès de la Chambrede commerce international, après l’arrêt destravaux et la rupture du contrat la liant àSonatrach, Salah Khebri assurera que lacompagnie nationale a déjà pris lesdevants. «Sonatrach a précédé (Technip) eta déposé un dossier», dira le ministre del’Energie qui considère que ce litige com-mercial doit être réglé entre les deux partieset que la procédure d’arbitrage «est encours». Néanmoins, Sonatrach est «en train de

voir comment relancer ce projet en dehorsde Technip», dira Salah Khebri qui estimeessentiel que le projet «entre en produc-tion». «Il y a des procédures en cours auniveau de Sonatrach pour terminer le pro-jet», précise-t-il, en observant que les sous-traitants sont «là» et qu’il s’agit de les réin-tégrer. Par ailleurs, le ministre de l’Energien’a pas voulu se prononcer sur la rationali-sation de l’utilisation des carburants, consi-dérant que ce dossier «est en cours d’étu-de» et qu’il sera explicité en temps oppor-tun, «à court terme» selon lui. Notons d’autre part que la réalisation de

grands centres de stockage de carburantset produits pétroliers dans les grandes villesdu pays a été abordée lors d’une réunion quia regroupé le matin le ministre de l’Energieavec les directeurs de l’énergie (DDE) deswilayas de Sétif, Oran, Constantine etAnnaba. Succédant aux deux réunions,tenues mercredi et jeudi derniers avec lesDDE des wilayas du centre du pays et avecle DDE d’Alger, la réunion d’aujourd’hui apermis au ministre du secteur tant d’évaluerl’action des cadres locaux que la situationsectorielle (accessibilité à l’énergie, qualitéde service, avancement des projets, gestiondes contraintes….). Tout en constatant l’avancement satisfai-

sant des projets et l’amélioration certaine dela qualité de service, Salah Khebri a toute-fois invité ses cadres locaux à davantage dedynamisme, de pro activité et réactivité avecles autorités locales.

C. B.

ALIMENTATION EN ÉLECTRICITÉ

Il n’y a pas de délestage, assure Khebri

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Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAGE 4Actualité

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - La Cnas ne prendra pas encharge le remboursement de plusd’une boîte de bandelettes par tri-mestre pour les patients atteints dudiabète de type 2. Après son gel enjuillet dernier, la décision de limita-tion de bandelettes d’autosur-veillance glycémique est finalementmaintenue.

La caisse de Sécurité sociale,dans sa chasse au gaspillage, a ins-truit depuis le début du mois en coursles pharmaciens d’officines à ne passervir plus d’une boîte de bande-lettes par trimestre aux patients dia-bétiques de type 2 non insulino-dépendant. C’est ce qu’a déclaré hierSalah Eddine Manaa, porte-paroledu Snapo (Syndicat national despharmaciens d’officines).

Le patient qui demande plusd’une boîte par trimestre, dit-il, doitpasser par un contrôle médical,selon les instructions de la Sécuritésociale.

Pour rappel, le directeur généralde la Sécurité sociale au ministèredu Travail a annoncé débutjuillet

dernier la décision de limitation desbandelettes glycémiques.

L’objectif, selon DjaouedBourkaïb, était de mettre fin aux abusde consommation de ce produit, dis-ponible en tiers payant, et à la char-ge de la Sécurité sociale, à 100%.

La décision devait être appli-quée après le mois de Ramadhanet concernait les patients atteintsdu diabète de type 2 stabilisés ettraités par voie orale exclusivementet elle exclut les patients insulino-dépendants (type 1), les diabé-tiques (type 2) traités par voie oraleet injection d'insuline en mêmetemps, ainsi que les diabétiquestraités par voie orale exclusivementet ayant des difficultés à équilibrerleur glycémie.

La Sécurité sociale voulait aussise conformer aux recommanda-tions internationales dont la priseen charge des bandelettes glycé-miques par l’assurance maladie estlimitée à 200 par an. Or, cette dis-position qui était sur la table de laSécurité sociale depuis 2011 a étéconfrontée, encore une fois, à la

colère des malades et des associa-tions des diabétiques.

Devant cette situation, la Cnas atout de suite annoncé son gel. Maiselle n’a visiblement pas trouvé demeilleure formule pour limiter legaspillage.

Selon le docteur Bekkat, prési-dent de l’Ordre des médecins, laCnas doit laisser la décision auxmédecins pour décider du nombrede bandelettes en fonction desbesoins de leurs patients. Au lieude prendre elle-même cette déci-sion, dit ce médecin, la Cnas a dûresponsabiliser les médecins pres-cripteurs et les médecins contrô-leurs. «Pourquoi la Cnas a décidéde ces mesures de restrictions ?S’il y a un abus de consommation,qu’elle nous donne au moins leschiffres», se demande le docteurBekkat.

Les médecins diabétologuesexpliquent que l’utilisation des ban-delettes pour un patient, unique-ment sous comprimés, dont la gly-cémie à jeun se situe entre 0,80gramme par litre de sang et 1,30gramme par litre est de trois ban-delettes par semaine soit une boîtepar trimestre. Ils appellent à élargiret généraliser l’éducation thérapeu-tique au profit des patients atteintsde diabète. De cette façon, souli-gnent-ils, le patient saura commentse prendre en charge et l’on éviterale gaspillage en bandelettes.Selon ces spécialistes, les associa-tions de malades qui dénoncentcette restriction doivent plutôt plai-

der pour le remboursement desautres médicaments nécessairespour l’amélioration de la santé desmalades comme les lancettes pourbandelettes, les aiguilles pourl’injection d’insuline, et autresmédicaments pour le contrôle deglycémie comme Vectoza. Il existe4 millions de personnes atteintes

de diabète en Algérie, soit 12% dela population. 25% sont des per-sonnes atteintes du diabète de type1 insulino-dépendants, entre 400000 à 500 000 diabétiques sontsous un traitement associé et lereste, environ 60%, sont des diabé-tiques de type 2.

S. A.

LIMITATION DES BANDELETTES GLYCÉMIQUES

La Cnas maintient sa décision

Les perturbations enregistréesces derniers jours sur le réseautéléphonique et ADSL (internethaut débit filaire) sont dues notam-ment au basculement des clientsd'Algérie Télécom (AT) vers de nou-velles plateformes techniques plusmodernes, a-t-on appris hierauprès de cet opérateur.

«Ce basculement vers de nouvelles plate-formes techniques vise à permettre auxabonnés d'AT d'avoir une plus grande capaci-té de réception et une meilleure qualité deservice particulièrement en matière d'offresADSL», a déclaré à l'APS le chef de divisiondes opérations des plateformes à AlgérieTélécom, Hamza Azazene.

Il a relevé que les migrations vers ces pla-teformes touchent, souvent, des centaines demilliers de clients et sont suivies parfois deperturbations sur le réseau et de bugs surcertains équipements, ajoutant que cetteopération de migration est généralementopérée de nuit, lorsque le trafic sur le réseaun'est pas important.

Ces migrations de l'ancien réseau vers leséquipements de type MSAN (nœud d'accèsmultiservice de nouvelle génération) peuventcréer des perturbations au niveau desréseaux téléphoniques et notamment l'ADSLimpliquant le changement de numérotation etd'adresse IP du client, qui doit en conséquen-ce reconfigurer son modem pour se connec-ter à internet.

«Ces opérations suscitent parfois lemécontentement des clients mais elles sontnécessaires pour améliorer la qualité de ser-vice», a ajouté le même responsable. AlgérieTélécom éprouve aussi certaines difficultés à

informer le client de ce basculement qui estdû notamment au retard d'arrivée des notifi-cations et à l'absence des locataires. Pourcela, l'opérateur public a mis en place deséquipes pour faire du porte-à-porte et du pho-ning à partir de 18h et les week-ends et decommuniquer à l'avance sur les réseauxsociaux et le site web d'AT.

D'autres difficultés dans la mise en placedu programme ont été soulevées comme ledéficit en matière d'entreprises qualifiéespour la modernisation du réseau ou le raccor-dement de nouvelles cités.

Il a été relevé aussi des difficultés d'opérersur la voie publique, «nécessitant des autori-sations qui prennent beaucoup de temps».«Les agressions quasi-quotidiennes sur le

réseau d'AT comme les coupures acciden-telles, actes de sabotage et vols de câbles,mobilisent des équipes techniques et retar-dent le déploiement du réseau filaire enAlgérie (303 millions de DA de pertes en 2014et plus de 34 millions de DA pour le premiertrimestre 2015)», a-t-on appris auprès d'AT.

En dépit de ces difficultés, le nombred'abonnés à l'ADSL (internet haut débit filai-re) a dépassé les deux millions à la fin juin de2015, contre 1,5 million en 2014, a-t-onappris auprès d'Algérie Télécom (AT).

«Plus de deux millions d'abonnés àl'ADSL ont été enregistrés au niveau national,dont la moitié a bénéficié du systèmeMSAN», a-t-on précisé de même source. Lenombre d'abonnés à l'ADSL était de 1,5 mil-

lion en 2014 et 1,3 million en 2013, selon lesestimations de l'Autorité de régulation de laposte et des télécommunications (ARPT). Lenombre d'abonnés à la téléphonie fixe aatteint, quant à lui, les 3,1 millions abonnés,a-t-on estimé de même source.

Concernant l'extension et la modernisa-tion du réseau d'AT, plus de 63 000 km defibre optique ont été réalisés à fin juin 2015,l'objectif étant de poursuivre le déploiementde la fibre optique à raison d'«une moyennede 10 à 15 000 km/an», a-t-on estimé.

Le programme d'extension et de modernisa-tion du réseau d'AT vise à remplacer les câblesen cuivre qui lui causent actuellement de «grossoucis» de dérangements et qui font l'objet devols répétés en raison de la tension actuelle surle cuivre sur les marchés internationaux desmatières premières, a-t-on expliqué.

Algérie Télécom collabore, actuellement,avec le ministère de l’Habitat pour le déploie-ment de son réseau de fibre optique dans lesnouvelles cités (Fibre to the Home FTTH), quiconsiste à amener la fibre optique au plusprès de l'utilisateur, comme cela est en réali-sation à la cité Kourifa (El-Harrach).

«La bande passante internationale aconnu, pour sa part, un bond spectaculaire enpassant de 50 Gb en 2010 à 400 Gb aujour-d'hui», a-t-on noté de même source.

L'opérateur public prévoit également demoderniser son système d'information et debilling (facturation) «afin de se donner plus deflexibilité dans le lancement de nouvellesoffres et de nouveaux services. Ce que le sys-tème actuel ne permet pas». Pour 2015, ATprévoit de poursuivre ses efforts d'investisse-ment à hauteur de 45 milliards de dinars,contre 18 milliards de DA en 2014.

APS

Objectif, limiter le gaspillage.

Les perturbations suscitent le mécontentement des clients.

ADSL

Les perturbations sur le réseau dues au basculement vers de nouvelles plateformes

La Cnas (Caisse nationale de sécurité sociale) a fina-lement décidé de maintenir sa politique de la chasse augaspillage. La Sécurité sociale a limité la prise en char-ge du remboursement des bandelettes d’autosur-veillance glycémique pour les diabétiques de type 2.Ces derniers doivent désormais se contenter d’uneseule boîte par trimestre au lieu de trois actuellement.Pour prétendre à plus d’une boîte, le patient diabétiquede type 2 doit passer par un contrôle médical, selon lesinstructions de la Cnas.

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Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAge 5Actualité

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Comme nous l’annon-cions dans ces colonnes à l’occa-sion du dernier mouvement dans lecorps des walis le 22 juillet dernier,Hocine Mazouz, qui était wali deBatna, avait été désigné au postestratégique de secrétaire généraldu ministère de l’Intérieur. Selon nos sources, Mazouz

devait ainsi succéder à Ahmed Adliqui, lui, devait prendre la tête de lawilaya de Tipasa. Or, et à la surpri-se générale, ce dernier a refusé dequitter son poste de secrétairegénéral. Du moins, pas pour un«modeste» poste de wali. D’où,d’abord le «rappel» de l’ancienministre des Travaux publics,Abdelkader Kadi désigné, le 23juillet, comme wali de Tipasa. «Ce n’est pas tout», nous confie

encore notre source. «Même le wali

qui était en poste à Tipasa avait, luiaussi, refusé de prendre la wilayade Tizi-Ouzou où il était initialementdésigné. C’est la raison pourlaquelle il sera finalement mutévers la wilaya de Médéa alors quel’ex-wali de Médéa a été, lui, dési-gné à Tizi-Ouzou.» Cette situation, inimaginable il y

a quelque temps, s’explique parplusieurs choses. Il y a d’abord lamaladie de Abdelaziz Bouteflika.C’est, bien sûr, la raison principalequi est, par ailleurs, à l’origine deplusieurs flottements, de décisionsparfois insolites au sommet mêmede l’Etat. La plus symptomatique d’entre

elles reste, incontestablement, lanomination, en mai dernier, dedeux ministres des Affaires étran-gères ! Une grave erreur, heureu-sement vite rectifiée dès le lende-

main. L’autre raison avancée parnos sources pour expliquer cescomportements inédits dans la cor-poration des walis «reste le profilmême du nouveau ministre del’Intérieur. Sous Zerhouni ou OuldKablia, le ministre était issudes services de sécurité ou desrangs du MALG. Ce qui lui confèreune autorité que personne ne pou-vait défier. Or, Nourredine Bedouiest, lui, issu du même corpsdes walis». De ce fait, l’on peut

déjà parler d’une certaine solidari-té de corps dont le nouveauministre de l’Intérieur n’arrive visi-blement pas encore à se départir. «Beaucoup parmi les walis en

exercice étaient déjà des cama-rades de promotion de Bedoui.Certains, comme l’actuel wali deTizi-Ouzou, Ibrahim Merad, ont euà être son chef hiérarchique lors-qu’il exerçait comme chef de daïra,à Annaba par exemple.» Ceci étant, Hocine Mazouz

prend donc ses lourdes fonctions desecrétaire général, un rouageessentiel du ministère et de l’Etat.«C’est par lui que tout passe. SousDaho Ould Kablia, par exemple,l’ancien titulaire du poste,Abdelkader Ouali était quasiment unministre bis. Son poids était tel quel’ex-ministre de l’Intérieur, TayebBelaïz, avait tout fait, et il avait fini,d’ailleurs, par avoir sa tête.» A rappeler que le nouveau secré-

taire général à eu à exercer en tantque wali dans plusieurs wilayas,comme Tizi-Ouzou et Batna.

K. A.

FACE À LA «SITUATIONHUMANITAIRE GRAVE» DANS

LES CAMPS SAHRAOUIS

La colère de Mme Benhabylès«Les quotas d’aides alimentaires destinés aux

camps des Sahraouis ont été diminués par l’ONU.Même les aides financières ont été touchées.» C’est cequ’a annoncé, hier, la secrétaire générale du Croissant-Rouge algérien au siège du CRA, à Alger, en qualifiantcette décision de «grave».

Nadia Medjdoub - Alger (Le Soir) - Mme Saïda Benhabylès, prési-dente du CRA, a expliqué que la dégradation des conditions de vie desréfugiés sahraouis est de plus en plus grave, même qu’«elle fait peur».La diminution des quotas alimentaires par l’ONU a déjà causé desmaladies importantes : anémie, hépatite, angine à répétition…Présent à cette conférence, le président du Croissant-Rouge sah-

raoui, M. Bouhbini Yahia, a remercié «tout d’abord l’Algérie et le peuplealgérien et, tout spécialement, le Croissant-Rouge pour son soutien àla cause sahraouie». «Celui qui ne voit pas ce que l’Algérie fait pour lacause sahraouie est aveugle», ajouta-t-il.Pour sa part, le président du Croissant-Rouge sahraoui a estimé

qu’«outre les produits alimentaires, l’eau et les médicaments, les réfu-giés sahraouis ont également droit au savoir et à l’enseignement». Il aindiqué que les enfants vivent dans des conditions difficiles, dans lescamps de réfugiés, en raison du manque alimentaire, tout d’abord, etdu manque essentiellement de médicaments.L’inquiétude est à la préparation de l’hiver.

«Les tentes que nous avons sont usées et le budget disponible ne nous suffit pas pour les renouveler»

Face à cette situation, une lettre officielle d’interpellation a été adres-sée à l’Organisation arabe du Croissant-Rouge et à la Fédération inter-nationale du Croissant et de la Croix-Rouge sur la nécessité de rendrevisite aux camps sahraouis, afin de constater la situation inhumaine quevivent les réfugiés et apporter l’aide nécessaire. Mme Benhabylès a annoncé que des aides constituées de denrées

alimentaires et de lots scolaires seront acheminées prochainementdans les camps des réfugiés. Elle a précisé que ces aides sont consti-tuées de 316 tonnes de céréales, farine, riz…, ainsi que de médica-ments et d’affaires scolaires.La présidente du CRA a indiqué que ces aides s’inscrivent dans le

cadre du soutien du «droit aux enfants sahraouis à la nourriture saineet complète, au savoir et à l’enseignement». Elle considère que lapoursuite de l’envoi de l’aide humanitaire aux camps sahraouis est undevoir moral. Enfin M. Romain Sirois, représentant du PAM en Algérie, arrivé en

retard à la conférence, a exprimé son soutien aux réfugiés du Saharaoccidental. «La distribution générale des vivres se combine avec leProgramme de prévention et de traitement de la malnutrition et leProgramme de repas scolaires qui vise à encourager la scolarisation etl’assiduité des enfants réfugiés. Toute l’assistance du PAM en Algérieest effectuée et suivie en partenariat avec des organisations nationaleset internationales qui s’assurent que l’aide parvienne jusqu’à ses des-tinations», a-t-il expliqué.

N. M.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales,Nourredine Bedoui, a installé officiellement, hierdimanche, le nouveau secrétaire général du ministère,Hocine Mazouz, mettant ainsi fin à plusieurs jours de«suspense», créé par l’ancien détenteur du poste, AhmedAdli qui n’avait pas accepté une mutation vers son corpsd’origine, celui des walis.

C'est la loi de finances complé-mentaire 2015 (LFC 2015) qui sti-pule l'élargissement du champd'application de cette taxe d'habi-tation dont la mise en œuvreconcerne, dorénavant, les assujet-tis à travers les 1 541 communes. Instituée par la loi de finances

2003, cette taxe concernait uni-quement les communes chefs-lieux de daïrate, ainsi que les com-munes des wilayas d'Alger,

d'Annaba, de Constantine etd'Oran. Prélevée par Sonelgaz sur les

quittances d'électricité et de gaz,cette taxe annuelle, due pour tousles locaux à usage d'habitation ouprofessionnel, est fixée entre 300DA et 1.200 DA dans l'ensembledes communes qui n'étaient pasconcernées par cette taxe, indiquel'article 67 de la LFC 2015. Quant aux locaux à usage d'ha-

bitation ou professionnel situésdans les communes des wilayasd'Alger, Annaba Constantine etOran, qui étaient déjà soumis àcette forme d'impôt, la taxe oscille-ra entre 600 et 2 400 DA. Cette taxe sera affectée au

Fonds spécial de réhabilitation duparc immobilier, dont les modalitésde fonctionnement ont été définispar un arrêté interministériel de2003 et un décret exécutif promul-gué en 2005. Selon ce décret exécutif, les

dépenses de ce fonds représententles frais engagés au titre des tra-vaux nécessaires à la réhabilitationet la rénovation des parties com-munes du parc immobilier local,notamment le vieux bâti, ainsi queles frais mobilisés au titre des tra-vaux de remise en état et mainte-nance des équipements de serviceliés à l'exploitation de la bâtisse. Quant aux recettes de ce

fonds, elles sont donc constituéesdu produit de la taxe d'habitationainsi que des contributions volon-taires de toute personne physiqueou morale, des subventions éven-tuelles de l'Etat ou des collectivitéslocales et des dons et legs. Cette taxe vient renforcer les

revenus fiscaux des communes,sur la base du foncier et de l'immo-bilier, qui restent faibles face auxdemandes croissantes des finan-cements locaux et, particulière-ment, en matière de préservationdu parc immobilier.

APS

Nourredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.

IMMIGRATION CLANDESTINEUn contrebandier et 49 immigrants

clandestins arrêtés dans le sud du paysUn contrebandier et 49 immigrants clandestins de différentes natio-

nalités africaines ont été arrêtés samedi dans le sud du pays, dans desopérations différentes menées par des détachements de l'Armée natio-nale populaire, a indiqué hier un communiqué du ministère de laDéfense nationale (MDN). «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre

la criminalité organisée, des détachements de l'ANP relevant des sec-teurs opérationnels de Tamanrasset, de Bordj Badji Mokhtar et d'InGuezam (6e Région militaire), et en coordination avec les éléments de laGendarmerie nationale, ont arrêté dans trois opérations distinctes, le 8août 2015, 1 contrebandier et 49 immigrants clandestins de différentesnationalités africaines», précise la même source. Lors de ces opérations, «3 véhicules tout-terrain, 3 camions, une

moto, 13 détecteurs de métaux, un marteau-piqueur, 2 téléphones por-tables, et une quantité de 78 540 litres de carburant destinée à la contre-bande ont été saisis», ajoute le communiqué du MDN.

FISCALITÉ

La taxe d'habitationélargie à l'ensemble

des communes du paysLa taxe d'habitation est, désormais, appliquée à travers

l'ensemble des communes du pays, dans l'objectif de ren-forcer leur autonomie financière et leur capacité d'inter-vention dans la réhabilitation du parc immobilier.

LE NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR INSTALLÉ HIER

La fin d’un flottement inédit à la tête de l’État

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Sur les huit prélèvementsenvoyés, seul un cas a été décla-ré séropositif et l’ordre d’abatta-ge de la vache incriminée estsigné immédiatement.

Cela étant, et sitôt ces résul-tats connus, le directeur des ser-vices agricoles par intérim de lawilaya de Bouira a signé, hier, unarrêté de suspension des congésannuels de tous les subdivision-naires, ainsi que le rappel detous les vétérinaires travaillantsous la coupe des services agri-coles. Objectif : multiplier les sor-ties à travers les communes etles villages pour sensibiliser lesgens, éleveurs et non-éleveurs,sur la nécessité de se diriger versles hôpitaux les plus proches dèsl’apparition des symptômes decette maladie qu’est la brucellosechez l’un des membres de lafamille ; des symptômes pouvantaller d’une fièvre assez sévèreavec des températures attei-gnant les 42°C, aux maux de têteet des vertiges, ainsi que desdouleurs articulaires.

Parallèlement à ces sorties,des prélèvements au niveau de

tous les cheptels bovins exis-tants dans la commune deTaghzout, lieu où les cas de bru-cellose humaine ont été détec-tés, sont en cours.

Rappelons qu’outre la vachequi a été déclarée séropositivehier et dont l’éleveur et sa famillene sont pas touchés par les casde brucellose enregistrés auniveau de cette commune, uneautre vache appartenant à unautre éleveur également de

Taghzout et dont les prélève-ments ont été envoyés depuisdeux semaines à Tizi-Ouzou, aété déclarée séropositive jeudidernier et l’ordre d’abattage a étédonné et effectué le même jourau niveau de l’abattoir de Bouira.

Par ailleurs, du côté de l’hôpi-tal Mohamed-Boudiaf, de Bouira,on apprend que sur les 11 casdéclarés positifs et qui étaientsous traitement, hier, les deuxpremières personnes qui y

étaient admises depuis le 30juillet dernier ont été libérées.Cependant, et durant la mêmejournée, deux autres personnesont été hospitalisées pour lesmêmes raisons. Ainsi, avec lesdeux cas d’hier, ce sont au total,13 cas qui sont enregistrésdepuis le 30 juillet dernier. Tousles cas provenaient de la mêmecommune, Taghzout, située à 10kilomètres au nord-est de Bouira.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - Page 6Régions

BOUIRA

Deux vaches atteintes de brucellose abattues

Finalement, les premiersrésultats des prélèvementsenvoyés au laboratoired’analyses de Draâ-Ben-Khedda, mercredi dernier,ont été rendus publics hier.

Ainsi suite au décès de deuxpersonnes dans la wilaya deAïn-Témouchent ces dernièressemaines, en raison de mor-sures par des chiens enragés, etpar crainte que le phénomènene se propage et cause desdégâts, surtout que les chienserrants et autres bestioles pullu-lent dans les différentes artèresdes communes de la wilaya, lesservices de la santé et de lapopulation de la wilaya ont prisles choses en main en décidantde créer une unité spécialed'abattage de chiens errants.Cette unité qui avait reçu uneformation spécifique qui fonc-tionne tout au long de l'annéedevra assister les collectivitéslocales dans leur lutte contreces bêtes errantes à hautrisque.

Le responsable en charge decette opération d'abattage diraque les fourrières caninesseront installées à travers les 28communes de la wilaya commecela se faisait par le passé.

A noter que lors des der-nières semaines, deux per-sonnes sont décédées à El-Amria et Sidi-Ben-Adda pouravoir été mordues par deschiens enragés et n’ayant pasavisé à temps les services desanté de leurs morsures.

Pour cette raison, tout lemonde est mobilisé pour lancerdes opérations d'envergure envue d'éradiquer le maximum dechiens errants à travers les diffé-rentes communes de la wilayaet parer à tout risque de morsu-re ou d'agressions de ces cani-dés.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Création d'une unité spéciale d'abattagede chiens errants

Lors des dernières semaines, deux personnes sontdécédées à El-Amria et Sidi-Ben-Adda pour avoir été mor-dues par des chiens enragés.

Les services des gardes-côtes de la wilaya deAïn-Témouchent ont réussi dans la nuit de jeudi àvendredi à intercepter une douzaine de harragaqui tentaient de traverser la mer pour rejoindre larive méditerranéenne leur eldorado.

Ces harraga dont la majorité sont originaires dela wilaya d'Oran ,ont été repérés par une patrouille

des gardes-côtes à plusieurs milles du port deBouzedjar dans la daïra d'El-Amria. Tous s'apprê-taient à rejoindre les côtes espagnoles à bordd'une embarcation motorisée dans laquelle,lesgardes-côtes découvrirent de la nourriture et desjerricans remplis de carburant pour leur traversée.

S. B.

BLIDALes parentsd’une fillette

de 4 ans noyée à HammamMelouane

portent plainteLes parents d’une fillette de

4 ans qui s’est noyée vendredidernier dans une mare d’eau àHammam Melouane, à 35 kilo-mètres au sud-est de Blida,ont rédigé une requête à l’in-tention du procureur de laRépublique pour dénoncer cetétat de fait surtout, disent lesplaignants, que les respon-sables de cet accident ontchangé le cours de l’ouedsans autorisation préalabledes autorités locales.

Les parents de la victimene pensaient pas que leur fillepouvait se noyer dans cecours de l’oued, eux qui y sontallés pour une villégiature d’unjour. Mais, en réalité, cettemare d’eau était un véritablecoupe-gorge pour les enfantsqui n’en ressortaient que diffi-cilement. C’est pour cette rai-son qu’ils demandent l’ouver-ture d’une enquête et l’arresta-tion des responsables qui nepensent qu’à ramasser de l’ar-gent sans se soucier outremesure de la vie des gens.

A noter que cette fillette estla deuxième victime depuis ledébut de la saison estivale àHammam Melouane puisque,déjà, un enfant de 10 ans y alaissé sa vie, le 27 juillet der-nier, et dont nous avions rap-porté l’information dans notreédition du lendemain.

M. B.

Arrestation d’un revendeurde psychotropes

Un revendeur de psycho-tropes de différentes marques,qui activait dans la région deOued-El-Alleug, à 10 kilo-mètres au nord de Blida, vientd’être arrêté par les élémentsde la Brigade de recherche etd’investigation de la Sûreté dewilaya qui le recherchaientdepuis un certain temps.

C’est dans un verger, situéà proximité de son domicile,que le dealer a été appréhen-dé avec une quantité de 100comprimés psychotropes etune somme d’argent de 13100 dinars, fruits de la vente.

Ce dealer a manifesté unefarouche résistance à l’endroitdes policiers qui ont eu beau-coup de peine pour le maîtriser.

Les perquisitions effec-tuées dans son domicile sesont soldées par la découvertede 546 autres comprimés etune somme d’argent de 119305 dinars.

Ce délinquant a été placésous mandat de dépôt par lajustice. M. B.

12 harraga interceptés à Bouzedjar

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Une guerre larvée sembles’installer au CHU de Constantineentre une administration quisemble bénéficier du soutien dela tutelle et les praticiens qui refu-sent de servir de boucs émis-saires d’une gestion désastreusependant plus de deux décennies.

Le directeur général du CHUde Constantine, qui a tenté à sontour de jeter la balle dans le campdes praticiens et chefs de services’agissant de la situation chao-tique de son établissement, apassé en revue les mesuresprises depuis la visite du ministrede la Santé et de la Réforme hos-pitalière, Abdelmalek Boudiaf.

Parmi ces mesures, la mise àl’écart de l’ancien médecin chefdu service d’ophtalmologie et sonremplacement par une profes-seur qui doit s’atteler à recruterdeux maîtres assistants pour lamise en marche immédiate duservice, inopérant depuis plus decinq années. D’ailleurs, à cesujet, le directeur général dira«c’est une autre aberration quantau fonctionnement du CHU maisplus navrant, les attitudes de cer-tains médecins chefs qui pren-nent tout un service en otage. Leservice d’ophtalmologie disposede moyens conséquents pourrépondre aux attentes des

malades et par la faute de cemédecin chef qui n’en fait qu’à satête, il était fermé au publicdepuis des années. J’annonceque les consultations s’y fontdéjà, nous attendons un renforce-ment du personnel soignant pourl’exploiter au maximum de sescapacités».

Par ailleurs et en réaction aucommuniqué du Syndicat deschercheurs hospitalo-universi-taires (Snechu), le directeur dira«je ne peux pas comprendrecette attitude à vouloir dédouanerl’ex-médecin chef de la maternitédu CHU, alors qu’il est en plusprésident du conseil scientifique.Une responsabilité qui le place aupremier rang quant à la situationdésastreuse que vit le CHU deConstantine depuis des lustres.Disposer de 62 femmes deménage et laisser son servicedans un état d’insalubrité insoute-nable, priver ses patients d’équi-pements médicaux ou encore pri-

ver les résidents de formation enproférant des insultes à l’égardde ses collègues en les traitantde chiens, comme cela a été lecas pour un directeur de garde,sont des actions condamnablesau plus haut point. Ceci, à l’instard’autres services, connus pourleur inertie, à l’image de celui del’ophtalmologie».

Concernant les équipementsmédicaux dont une grande partiedemeure dans les cartons, ledirecteur général confiera «noussommes en train de procéder àun inventaire exhaustif de tout lematériel existant pour le mettre àla disposition du malade commecela a été le cas pour le servicede neurologie et bien sûr pourl’ensemble des autres services,ce même inventaire va nous per-mettre de mieux connaître lespossibilités du CHU en matièrede soins et partant, essayer decombler les insuffisances consta-tées sur des données fiables».

Sur un autre registre, le méde-cin chef par intérim, le maîtreassistant Lahmar du service degynécologie du CHU, muté provi-soirement à l’hôpital Mohamed-Boudiaf d’El Khroub dira à propos dutransfert des parturientes à cetétablissement : «Nous sommesen train d’exercer dans desconditions très acceptables, lesresponsables de cet établisse-ment ont mis tous les moyens ànotre disposition.

Mieux, ils ont aménagé cer-tains espaces destinés à d’autresservices comme celui de l’ORLpour nous permettre une exten-sion et c’est ce qui nous a permisde répondre à plus de 30 accou-chements et 10 autres par césa-rienne par jour.» Ce dernierconfie que le personnel soignantde ce service avait accueilli avecun grand soulagement l’évictionde l’ancien médecin chef.

N. Benouar

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - Page 7Régions

SANTÉ

Guerre larvée au CHU de Constantine Réagissant à la position du Syndicat national des cher-

cheurs hospitalo-universitaires (Snechu), le directeurgénéral du CHU de Constantine Kamel Benyessad aanimé, hier, une conférence de presse au siège de sadirection où il s’est notamment offusqué de l’attitudeprise par certains professeurs qui sont montés au cré-neau pour dénoncer les décisions du ministre de la Santéet de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.

Nouvellement installé dans sesfonctions, le wali AbdesselamBetouati a déjà sa petite idée surla wilaya qu'il va piloter et devrait,selon les observateurs, œuvrer enfonction des priorités.

La consolidation de la communicationavec la société civile dans la diversité desa composante s'inscrit au sommet despriorités dans la mesure où les plushautes instances du pays insistent sur ledialogue et la concertation considéréscomme incontournables dans la réussitede tout ce qui relève de l’intérêt public.Pas seulement, souligne-t-on, la partici-pation est revendiquée et constitue legarant de l’efficience du développementlocal. La relance de l’investissement s'an-nonce plus que vitale pour une wilaya oùl'essentiel des infrastructures environ-nantes et de confortement des implanta-tions d’entreprises ont connu des progrèsméritoires particulièrement en matière dedensification de l'armature routière,d’équipements socioéducatifs, d’habitatdans toutes ses formules, d’électrificationrurale, d’hydraulique au vu de la réalisa-tion d'ouvrages importants.

A ce chapitre, il importe de relever quemalgré un nombre important de conces-sions foncières accordées aux promo-teurs d’investissement, il n’est enregistré,hélas, après presque quatre annéesdepuis la mise en place de ce systèmed’accès au foncier industriel, pratique-ment aucune réalisation d’investissementstructurant mis à part les quelques pro-jets de promotion immobilière apparentésà juste titre à la revente en l’état.

Le développement du secteur du tou-risme, où tout reste à faire du point devue infrastructures et de projets hôteliersd'envergure, n’a pas atteint sa plénitudeet interpelle d’une manière pathétique lespouvoirs publics, tant sa situation est peureluisante. A ce niveau précisément, il estplus qu'urgent de dénouer le dossierd’appel à manifestation d’intérêt relatif àla réalisation de 11 hôtels de grand stan-ding, demeuré malheureusement engluédans les labyrinthes bureaucratiquesdepuis plus de deux ans.

Beaucoup de professionnels et pro-moteurs ayant formalisé des propositionsétayées crient à la supercherie.

L’aménagement du territoire est l'autrepoint non moins important à ajouter parmi

les priorités, matérialisé faut-il le souli-gner, dans la mise en œuvre d'instru-ments éprouvés comme les PDAU actua-lisés, les schémas de cohérence urbaine,objet d’études laborieuses et onéreusesdemeurées insuffisamment exploitées.

Le secteur de l’agriculture, qui n'estpas en reste de cette vision eu égard à laplace de la région de grand pourvoyeurde produits agricoles, devrait quant à luisusciter l’intérêt requis dans la rigueur etla célérité à apporter dans la concrétisa-tion du programme de 30 000 hectaresen irrigué et le réajustement de l’opéra-tion de concession des terres agricolesdont le déroulement au plan du proces-sus d’attribution, de l'avis de la plupartdes observateurs, serait décrié.

Les points sus-évoqués relèventcertes des priorités saillantes. Il n'endemeure pas moins que d'autres secteurstels la santé, l’éducation, l’enseignementsupérieur, la jeunesse et les sports, la cul-ture, les transports, appellent des actionsde renforcement et d'innovation tangiblesà la mesure du statut de la wilaya deTiaret en sa qualité de grande métropoledes Hauts-Plateaux de l'Ouest.

Mourad Benameur

TIARET

Les chantiers du nouveau wali...

Djezzy organise cet été, la première édition du «Djezzy Play Tour» sousforme de caravane mobile qui parcourra 5 villes côtières de l’est à l’ouest.Du 11 au 15 août, la caravane sera sur la plage Tichy de Béjaïa.

Fidèle à sa vocation d'entreprise citoyenne, Djezzy, leader de la télé-phonie mobile en Algérie lance sa caravane estivale qui sera, pour la pre-mière fois, digitalisée offrant ainsi aux estivants de multiples animations dedivertissement le jour et festives le soir.

La caravane parcourra le littoral algérien où elle séjournera 4 jours parville pour initier les vacanciers aux nouvelles technologies de manièreludique avec des animations de qualité dont le Djezzy Play Box, un Dômede forme polygonale qui permet d’enregistrer et de diffuser sur internetdes séquences vidéo réalisées par les estivants. Les vidéos collectées

seront relayées sur les comptes sociaux (YouTube, Twitter et Facebook)grâce au réseau 3G performant de l’opérateur.

Un Play Photo Lab servira de trait d’union afin d’immortaliser les bonsmoments passés sur les animations, d’imprimer et de partager les photossur les réseaux sociaux.

Des animations sur la plage telles qu’un Babyfoot humain, tournois debeach soccer et beach volley, Xbox… seront aussi au rendez-vous pourmaintenir l’ambiance sur les plages. Un point de vente sera mis en placepour répondre aux besoins des abonnés et des futurs abonnés de Djezzy(renseignements sur les services de l’opérateur, rechargement du crédit).

Cette initiative – la première du genre en Algérie – est l’occasion offerteaux estivants de vivre une expérience unique tout en restant connectés.

COMMUNIQUÉ :COMMUNIQUÉ :«Djezzy Play Tour», à l’assaut des côtes

algériennes cet été

SOUGUEUR

Un éboueur tentede s'immoler

Un éboueur contractuel âgé de 30 ansrelevant des services d'hygiène de la com-mune de Sougueur dans la wilaya deTiaret a été à l'origine d'une véritablepanique hier matin à l'intérieur même dusiège de la mairie.

Ce dernier n'a pas trouvé mieux pourcontester une décision de mutation entrepri-se par les responsables concernés comptetenu du manque d'effectifs que de recourir àla menace d'immolation par le feu.

Accompagné de sa petite fille pour fairediversion et muni d'un petit bidon d'essen-ce qu'il a soigneusement dissimulé,l'éboueur s'est introduit au secrétariat pours'y enfermer avant de lancer des menacesd'immolation.

Alertés, les services de sécurité ainsique le P/APC se sont déplacés sur leslieux où ils ont heureusement réussi àconvaincre le contestataire à revenir à laraison.

Il faut dire que ce procédé devient mal-heureusement l'ultime canal pour réglerdes problèmes parfois très futiles.

M. B.

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A leur tête, le chef de daïrad’Azzefoun et les P/APC des com-munes d’Aghribs et de Fréhaconcernées par le projet, la directri-ce par intérim de wilaya de l’envi-ronnement et le P/APC de Tizi-Ouzou qui nous a dit avoir été invi-té pour «dire la réalité sur le sited’Oued Falli qui traite les déchetsde la ville de Tizi-Ouzou, sérieuse-ment mis en cause par les oppo-sants une semaine auparavant»dans des propos rapportés parnotre journal (édition du jeudi 23juillet).

Ils étaient accompagnés parl’entrepreneur dont les enginsavaient été arrêtés quinze joursauparavant. Des élus APW et ceuxdes deux municipalités complètentla tête du cortège. Les comités devillages qui précèdent la populationsuivent. Ils avaient signé unedéclaration dénonçant les agisse-ments d’un «groupe mené par unindividu (qui) s’adonne à une cam-pagne de fausses informationspour tenter d’entraver l’exécutiondu projet allant jusqu’à faire circulerde fausses signatures imputées àdes identités réelles ou virtuelles».

L’individu en question, anciendéputé du RCD, semble-t-il en déli-catesse avec son parti, était làavec une trentaine de personnesdont une majorité de jeunes. Lamasse des villageois dépasse legroupe, progresse sans encombreet avance vers l’emplacement où labenne d’un camion érigée enscène accueille les officiels.Premiers signes d’agitation, desjeunes du service d’ordre, recon-naissables à leurs gilets vert-fluo,signalent parmi les contestatairesla présence d’un certain A.Abdallah, décrit comme un soutienactif de l’ancien directeur de la cul-ture de Tizi-Ouzou et actuelministre de la Jeunesse et desSports. Il habite, selon eux, la com-mune de Timizar, en principe nonconcernée par le conflit.

Empêchés d’emprunter la pisteoccupée par les citoyens, les oppo-sants progressent par les buissonset se rapprochent de la tête du cor-tège. Personne ne semble y prêterattention.

Jonché sur la plate-forme ducamion, le P/APC d’Aghribs,accompagné des officiels, prend laparole pour souhaiter la bienvenueà une foule écrasée par un soleilde plomb. Puis fuse un appel : «Al’attaque» (des citoyens disentavoir entendu : on attaque). Unevingtaine des opposants dévalentle talus et se retrouvent au milieude l’assistance proférant insultes etmenaces : «Harkis, pas de CETjusqu’à la mort…»

Cernés, ils ne peuvent atteindrela scène mais continuent à crier enbousculant les gens les plusproches d’eux qui tentent de lescalmer. Des représentants descomités de villages demandent auxmembres du service d’ordre de lesaider à contenir la colère montantedes villageois. Chacun essaie d’ap-peler comme il peut à «ne pas

répondre à la provocation». L’appel à la retenue, sans doute

interprété par les opposantscomme une hésitation, provoqueun surplus de hargne. L’anciendéputé harangue ses partisans.C’est la cohue.

«Ils sont une poignée. Qu’onnous laisse les écraser une foispour toutes», s’indigne un desjeunes du service d’ordre. «Surtoutpas», répond un homme d’un cer-tain âge. Dans le périmètre investipar les opposants, l’excitation est àson comble. De la scène improvi-sée, la délégation regarde médu-sée le cercle où continuent à sedévelopper gesticulations et cris.Le chef de daïra appelle la gendar-merie. Non informée de la décision,la foule s’impatiente.

Nous en profitons pour nousapprocher prudemment des oppo-sants les plus démonstratifs :«Pourquoi êtes-vous contre l’im-plantation de ce CET ?» deman-dons-nous à l’un d’entre eux.«Nous sommes contre, un pointc’est tout !» s’emporte-t-il.

Un jeune, la trentaine, connais-sant bien le personnage visible-ment, lui lance à la figure : «Tu n’aspas dû avoir ta dose ce matin.» Ilest éloigné par des membres duservice d’ordre. Les insultes conti-nuent et les membres des comitésde villages sillonnent la foule pourappeler au calme.

«Ou on les casse, ou on secasse», lance Amar, étudiant.«Jamais», répond son voisin qui leprend par l’épaule pour le mettre àl’écart : «C’est exactement ce qu’ilveut», désignant l’ancien député,toujours aux prises avec des élé-ments de l’organisation qui le cer-nent et l’empêchent d’accéder à lascène désertée par les officiels quiattendent à l’ombre du camion.

Nous contournons la cohuepour nous approcher d’eux. Le chefde daïra, resté calme, lâche :«Cela nous a permis de savoir ceque veut vraiment la population etqui sont les opposants : j’en aicompté 22.» Un jeune s’approchede lui : «M. le chef de daïra, c’estmoi qui ai vendu les ruches quecette personne (l’ancien député,ndlr) a installées à cent mètres d’iciaprès avoir coupé des dizainesd’arbres. Voilà l’écologie. Cela faitun an et demi qu’il ne m’a pasversé un centime.» Un peu plu loin,le P/APC de Fréha s’emporte : «Il ya à peine un an, ce même person-nage n’arrêtait pas de me harcelerpour l’accompagner chez le chefde daïra afin d’accélérer la réalisa-tion de ce CET.»

Nous tentons une autreapproche du groupe des oppo-sants toujours aussi bruyants.Nous abordons un jeune hommeoriginaire du village de Tamassitparticulièrement expansif et mêmeagressif. «Et vous, pourquoi êtes-vous contre ce projet ? «Ils n’ontqu’à aller jeter leur m… ailleurs. Icic’est notre terre.» La réponse nese fait pas attendre :«Et la tiennede m… tu vas la manger, peut-être.

Moi aussi, c’est ma terre. Alorscelui qui a la mer sur sa terre nelaissera personne se baigner, celuidont les terres accueillent uneconduite d’eau doit la fermer…Sortez de votre folie», lui assèneun colosse suant comme une fon-taine. «Et d’abord d’où tirez-vousl’argent avec lequel vous organisezvos orgies ici et ailleurs depuis plusd’un an ?», ajoute-t-il avant d’êtreéloigné par deux des organisa-teurs.

Nous nous présentons à luipour nous enquérir de son allusionaux sommes d’argent dont bénéfi-cieraient les opposants. Mal nousen prit : «D idrimen n lehram (c’estl’argent du péché). Si la presse fai-sait son travail, on n’en serait paslà. Il y a trois semaines, ce meneurqui pérore sur l’écologie étaitdevant la justice d’Azazga. Tousles villageois le savent sauf voscorrespondants. Aucun journalisten’en a parlé. Foutez-nous la paix.»Nous n’insistons pas.

Les comités de villages et leservice d’ordre essaient d’apaiserles esprits en distribuant la bonneparole et des bouteilles d’eau sousune chaleur caniculaire, mais ilssont de plus en plus débordés.

Brûlés par le soleil, des citoyensécœurés et surtout ne sachant plusquoi faire commencent à quitter leslieux.

La gendarmerie arrive enfin,elle protège les officiels. Jeremarque Saïd Sadi, son frèreHend qui filme le groupe d’oppo-sants toujours aussi bruyants, jem’avance vers l’ancien présidentdu RCD pour recueillir son senti-ment : «Il faut toujours être sur leterrain pour connaître l’origine, laréalité, et les manifestations desproblèmes», répond-il lapidaire.

Le maire d’Aghribs reprend laparole : «Un homme est venuaujourd’hui avec son groupusculepour faire couler le sang. Il a dou-blement échoué. Le sang n’a pascoulé et tout le monde a vu où sesitue la volonté populaire, combiensont ces personnes et qui sont-elles. Je vous invite à rentrer chezvous dans le calme, ignorer cesagitateurs. Grâce à votre mobilisa-tion, les comités de villages ontapporté la démonstration de ce que

veulent nos villages. Notre missionest maintenant accomplie.Désormais, c’est une affaire quirelève de la justice et de la forcepublique.» La foule se disperse.

Sans préjuger de ses décisions,la justice se trouve au cœur de cetinvraisemblable scénario où unepoignée de personnes s’opposeaux représentants officiels et tradi-tionnels de populations et à l’Etat.

Les élus d’Aghribs nousapprennent que trois plaintes ontété déposées pour obstruction illé-gale de chantier d’utilité publique,insulte envers le P/APC etmenaces contre agent municipal…

L’entrepreneur qui a subi unmanque à gagner considérables’apprêterait lui aussi à engagerdes poursuites. Une action en réfé-ré n’a, pour l’instant, pas donné derésultat.

Le P/APC de Tizi-Ouzou, misen cause par le chef des contesta-taires à travers des déclarations luiimputant le fait d’attenter à la santédes habitants, a décidé d’actionnerson service contentieux pour savoirquelle suite donner à ces accusa-tions.

En rentrant à Tizi-Ouzou, nouscontinuons notre enquête auprès decitoyens de la région d’Aghribs. Nousapprenons qu’effectivement uneaffaire dans laquelle est impliqué lemeneur des contestataires est pen-dante devant la cour suite à l’appelqui a suivi l’audience d’Azazga. Undes protagonistes serait mêmeactuellement en prison.

Selon des informationsrecueillies hier auprès des villa-geois d’Aghribs, la situation a évo-lué depuis vendredi. Les oppo-sants qui avaient publié un commu-niqué dont nous avons prisconnaissance et qui donnait lesCET comme un danger absolu ontchangé d’avis. Ils demandent àêtre reçus par le P/APC pour luisignifier que finalement, ils nevoient pas d’inconvénient à la réa-lisation de cette infrastructure àcondition qu’elle n’accueille que lesdéchets de leur commune.

Jusque-là, nous avons entendul’ex-député persister dans son refuset il accuse les CET «d’être desimples décharges» en invoquantles propos de la directrice de l’envi-

ronnement qui l’a effectivementreçu. Cette dernière dément cesallégations et a déclaré devant nousaux élus d’Aghribs qu’elle n’a jamaistenu ces propos. Mais il y a plusgrave. Elle a ajouté que cette per-sonne lui a demandé de lui attribuerpersonnellement la gestion du tri.Ce qui a fait bondir un élu : «Uneopération devant suivre l’installationdu CET est une menace pour lasanté quand elle est programméepar les structures publiques maiselle devient inoffensive quand elleest confiée à des individus. C’estNaples en Kabylie !»

En attendant, les spéculationsvont bon train. D’aucuns n’hésitentpas à assurer que ce groupe estactionné par un clan qui pousse aupourrissement afin de déclencherdes perturbations en Kabylie dansune période hypersensible pour lepays.

D’autres assurent que c’est toutbêtement l’expression du fonction-nement maffieux de la rente.

Alors, énième provocation cla-nique sur la Kabylie en période deturbulence nationale ou version«napolitaine» du traitement desdéchets ménagers ? Il est trop tôtpour le dire.

Une réunion des comités de vil-lages destinée à interpeller les pou-voirs publics pour les mettre face àleurs responsabilités est prévuedans les tout prochains jours.

La question du traitement desordures ménagères est d’une acui-té extrême en Kabylie où les terressont si rares. On se souvient il y aquelques années que l’APW deTizi-Ouzou avait vu le blocage d’unprojet de financement du Pnud des-tiné au ramassage et au recyclagedes résidus domestiques et indus-triels. Depuis, les CET sont systé-matiquement entravés par desgroupuscules qui n’hésitent pas àrecourir à des procédés violents ouen tout cas illégaux. Pour l’instant,la force publique n’a été mobiliséedans aucun cas. Les questionne-ments des habitants des com-munes d’Aghribs et de Freha pren-nent tout leur sens : ce mutisme etcette défaillance de l’Etat sont-ils laconséquence d’un débordement oud’une complicité ?

A. S.

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - Page 8Reportage

CENTRE D’ENFOUISSEMENT TECHNIQUE D’AGHRIBS

Les dessous d’une polémiqueIl était environ 10 heures 15 minutes quand une pro-

cession de plus de deux cents voitures transportant undemi-millier de personnes arrive sur le site où doit êtreimplanté un Centre d’enfouissement technique (CET) àla suite d’un choix de terrain opéré par «les expertsnationaux et régionaux» qui ont consulté trois ansdurant les comités de villages, selon le communiqué deces derniers publié l’avant-veille.

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La foule arrivant sur les lieux du volontariat.

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Le site pittoresque et sauvagede ces contrées où se jouxtent lamer et la montagne, le sable et laforêt, rehausse l’intérêt touristiquede la côte ouest de Tipasa au profitdu tourisme populaire local.Cependant, au revers de ce

côté cour, résident des aléas detaille où préfigure l’état des lieuxdes infrastructures hôtelières d’ac-compagnement à même de déve-lopper l’économie touristique loca-le, cela d’une part.D’autre part, il est établi que les

régions rurales et enclavéessituées à l’ouest de la wilayademeurent en déséquilibre écono-mique par rapport à Douaouda,Fouka et Tipasa. En effet, cesrégions s’imposent aux autres daï-ras par leur richesse agricole, maisaussi par leur florissant tourismecôtier, et estival, notamment parleurs célèbres plages, à l’instardes plages Abbès, El Haoues etMahidine, et leurs infrastructureshôtelières d’accompagnement.Plus loin, à l’ouest d’Alger, c’est

l’antique capitale numide,Cherchell, un vestige historique quis’impose comme un pôle du touris-me archéologique de part la célé-brité de son passé, de son artantique et son histoire millénaire.On retrouve aussi dans cettecontrée plusieurs sites balnéairesd’une grande classe touristique ;ces derniers, classés commezones d’expansion touristique(ZET, ndlr), enserrent dans uncocon de rochers escarpés, la ZETde Hamdania et la ZET de la mer-veilleuse plage de Oued Bellah,située quant à elle dans la péri-phérie immédiate de la ville deCherchell .En dépit des hypothétiques

investissements miroités à cettecontrée touristique et qu’on pré-destinait à ne jamais voir le jour,pourtant nécessaires et incontour-nables pour le développement tou-ristique de la région, les observa-teurs avertis s’accordent àadmettre qu’un marasme drama-

tique continue à affecter le déve-loppement touristique dans lawilaya de Tipasa.L’évidence est pourtant criante,

si on considère les deux importantssites, à vocation touristique majeu-re qui sont toujours dans l’attented’hypothétiques investisseurs àl’image de la prestigieuse plage«Mer et soleil» de Tizirine, jouxtantl’agglomération urbaine deCherchell et qui faisait autrefois lafierté des Cherchellois, se retrouveaujourd’hui délaissée ; il y’a aussi,le prodigieux projet mort-né de Caprouge, situé sur les falaises poé-tiques des pêcheurs, à l’ouest deCherchell.Un site prévu pour abriter plu-

sieurs projets semi-urbains degrande envergure qui s’éten-draient, selon ses concepteurs, surune superficie de 48 ha ; celacompte tenu des projets touris-tiques de dimension régionaledevant à l’origine, abriter la créa-tion d’un pôle secondaire à voca-tions touristique et culturelle etconstituer ainsi un immense géné-rateur d'emplois, «Cap-Rouge» sevoit réduit aujourd’hui en peau dechagrin pour n’être qu’un immenselotissement résidentiel de 500logements, situé à proximité immé-diate de la mer, où trône un centrede regroupement familial de la pro-tection civile, qui empiète sur lesprojets que le PDAU, avait prévu,malgré les dénégations et le refusde M. Berrouane, l’ancien maire deCherchell de ne pas reconfigurer letissu initial de cette infrastructuretouristique, tant préconisée et ini-tiée par l’ancien chef de l’exécutifde wilaya, M. Ouchene. Mais au-delà de cet aléa désorganisation-nel, qu’aucune raison d’Etat ni utili-té publique n’expliquent, se pose laquestion lancinante concernant lesite où était prévue la constructiond’un complexe hôtelier de 156 000m2, d’un village artisanal de 20 000m2, et d’un espace de détente et derécréation doté d’une intégrationtotale et d’équipements d’accom-

pagnement. «Cap rouge» étaitdestiné, selon ses initiateurs, «àjouer un rôle majeur dans la confi-guration d’un pôle touristique sis àCherchell ouest».Vers les confins ouest de la

région de Tipasa, les plages deGouraya, notamment celle de «SidiBraham el Khouass», le camp detoile de Oued Sebt, un camp devacances situé à l’est deMesselmoun, concédés, malgréles besoins du tourisme populaire.Les plages de «Petit Vichy» et

de «Veau Marin» ne bénéficientplus de la même attention et de lamême protection requises par lesespaces publics. Au contraire, enpériode estivale, ces lieux sontlivrés anarchiquement au tourismepopulaire et, partant aux spécia-listes du racket estival, ou bien ilsdemeurent interdits d’accès pardes fellahs, qui investissent leslieux impunément au mépris desbesoins de la population et desestivants algériens, sachant, que laProtection civile de Tipasa avait faitétat de la visite de cinq millionsd’estivants sur les plages de la

wilaya de Tipasa lors de la saisonestivale 2014. Plus à l’est, l'envi-ronnement côtier méditerranéen dela ville de Hadjret Ennouss n’ajamais laissé les visiteurs insen-sibles à son charme. Cette régioncôtière est célèbre par ses sitesbalnéaires à l'instar de «Essefah» ,«Petit Vichy», et «Veau Marin»,demeurés des sites naturels, desurcroît vierges, mais très fréquen-tés en période estivale.A Sidi Ghilès, ce fut l’innovation

touristique pour les bambins de larégion où des activités ludiquesavaient retenu le plus d’attention. Ils’agit du parc «Jewal Park», un lieud’attraction avec des jeux gon-flables, dédiés aux enfants de 2ans à 12 ans. Les enfants de la région, qui

découvrent avec joie et stupéfac-tion ces nouveautés ,à l’instar du«château d’Aladin», du «Toboggande fête foraine», du «TunnelBaleine», du «Fun Jungle» et du«Parcours Jungle», en demandenttoujours à profiter de ces jeux quine sont pas pour adultes, pour leurgrand bonheur, au vu de la grande

affluence quotidienne. Le directeurde ce parc d’attractions qui est enfait un jeune de 26 ans, nous arévélé qu’il a été bénéficiaire d’uncrédit Ansej, pour monter cet édifi-ce ludique.Toujours selon ce directeur, ce

parc aurait déjà créé des bambinsémules dans plusieurs villes de lawilaya de Blida, où une caravaneforaine a déjà sillonné les contrées.Quant au parc familial et bal-

néaire de Boukourdane, situé surle flanc immédiat du prestigieuxbarrage du même nom à quinzekilomètres de la ville de Tipasa, iltrône à proximité d’un centre nau-tique utilisé pour les préparationsaux compétitions de l'aviron, dukayak, de la voile et de l'ensembledes spécialités en sports nau-tiques, où on découvre le majes-tueux lac de Boukourdane, un hautlieu de prédilection du tourismeécologique national. Il s'agit en faitd'un lac artificiel né d'une immenseretenue collinaire situé à 2 000mètres en amont de ce site, qui futouvert au public en 2006.

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - Page 9Société

TIPASA

Splendeurs et perspectives du tourisme balnéaire

Le rivage côtier, qui serpente le chapelet de villes et devillages s’étendant de Douaouda à Damous dans lesconfins limitrophes des côtes de Ténès, figure sansl’ombre d’un doute parmi les sites touristiques les plusprestigieux et les plus convoités de la côte algérienne.

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Mobilis innove en intégrant la «Dot Solution» Mobilis, le plus grand réseau 3G en

Algérie, poursuit son innovation technolo-gique, en installant la solution Radio DotSystem, de son partenaire et équipemen-tier Ericsson, permettant d’étendre facile-ment sa couverture réseau en indoor. Cette solution déployée par Mobilis au

niveau du City Center Oceano à Alger, estcapable de répondre de manière innovanteet très efficace aux problèmes de couver-ture et de densification à l’intérieur desbâtiments et autres lieux publics. A cet effet, le président-directeur géné-

ral de Mobilis, Monsieur Saâd DAMMAdéclare : «Je remercie vivement notrepartenaire et équipementier Ericssonainsi que l’ensemble des ingénieurs deMobilis, pour cette prouesse technique,qui offrira sûrement à nos clients uneexpérience mobile de haute qualité.»Ainsi, Mobilis qui s'ajoute avec cette

nouvelle technologie une référence inter-nationale, reste le seul opérateur enAlgérie, le 1er au Maghreb et en régionMéditerranée, et parmi les trois premiersen Afrique à avoir déployé avec succès

cette solution technologique sur sonréseau 3G++, offrant ainsi un accès dehaute qualité aux utilisateurs de sonservice de communication mobile. Cette solution qui s'ajoute rappelant-

le, au lancement comme première mon-diale de la 63 mégabits sur un réseaucommercial ainsi que le lancement d'unepremière en Afrique du City site auniveau d'Alger-centre, confirme le lea-dership de Mobilis en matière d'innova-tion, l'une des valeurs les plus sûres del'opérateur national.

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A la faveur d'une offensivelancée à partir d'Aden, la gran-de ville du sud du Yémen, cesforces, soutenues par l'aviationde la coalition menée parl'Arabie saoudite, ont d'abordpris le contrôle des baraque-ments de la 15e Brigade de l'ar-mée, dont les commandants sesont alliés aux Houthis, puissont entrés à Zinjibar, ont expli-qué ces sources.

C'est le troisième succèsd'affilée pour les forces loya-listes depuis la prise d'Aden, àune cinquantaine de km deZinjibar, à la mi-juillet et plusrécemment de la province deLahj et de sa capitale Al-Houta,plus au nord.

Partis de leur fief du nord en2014, les Houthis, soutenus parl'Iran et alliés aux militaires res-

tés fidèles à l'ancien présidentAli Abdallah Saleh, ont progres-sivement étendu leur présencedans le pays.

Ils sont arrivés en mars àAden, forçant le président AbdRabbo Mansour Hadi à se réfu-gier en Arabie saoudite, pays àla tête d'une coalition arabe quimène depuis fin mars une cam-pagne aérienne contre lesrebelles.

Dimanche à Zinjibar, lesforces loyalistes, équipées deblindés fournis par la coalition,s'employaient à renforcer leurspositions, selon les mêmessources militaires, citées pardes médias.

De nombreux civils sontrevenus inspecter leurs habita-tions mais certains ont été tuésou blessés par des mines plan-

tées par les Houthis, a indiquéun responsable des secours àAden.

Al-Khadr Lassouer, qui diri-ge le département de la santéd'Aden, cité par l'AFP, a préciséque 19 personnes, dont descivils, ont été tuées par ces

mines, et 163 autres blesséessamedi et dimanche à Zinjibaret ses environs.

Depuis le début du conflit auYémen il y a plus de quatremois, près de 4 000 personnesont été tuées, pour moitié descivils, selon l'ONU.

Le Soird’Algérie Monde

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Les forces loyalistes ont pris tôt dimanche lecontrôle de Zinjibar, capitale de la province yéménited'Abyane (sud), aux rebelles chiites Houthis, ont indi-qué des sources militaires.

Lundi 10 août 2015 - PAGE10YÉMEN

Les loyalistes prennent la capitalede la province d'Abyane aux rebelles

Les blindés des loyalistes à Zinjibar.

ÉGYPTE

Deux policierstués par unebombe dans

le SinaïDeux policiers ont été tués et trois

autres blessés dimanche par l'explo-sion d'une bombe au passage de leurvéhicule blindé dans le nord de lapéninsule du Sinaï, a annoncé le minis-tère égyptien de l'Intérieur.

Un capitaine de police et un policieront été tués dans l'explosion de labombe dans la ville d'Al-Arich, chef-lieudu nord du Sinaï, a indiqué le ministèrede l'Intérieur dans un communiqué.

Trois policiers ont également étéblessés dans l'attaque, qui n'a pas étérevendiquée, d'après la même source.Par ailleurs, samedi et dimanche, l'ar-mée a découvert et fait détoner neufengins explosifs sur une route fré-quemment utilisée par les forces desécurité dans la localité du CheikhZouweid, dans le nord Sinaï, a affirméun responsable militaire.

Cette région dans l'est de l'Egypteest le bastion du groupe terroristeAnsar Beït al-Maqdess, qui s'estrebaptisé «Province du Sinaï» pourmarquer son allégeance au «califat»auto-proclamé par l'organisation terro-riste autoproclamée Etat islamique(Daesh) sur une partie de l'Irak et de laSyrie.

SELON LE HCR

Un nombre recordde réfugiés recensé en 2015

Le nombre de déplacés à travers lemonde recensés jusqu'au mois de juin2015 a atteint un «chiffre record» esti-mé à 60 millions de personnes, a indi-qué dimanche à Alger, le représentantdu HCR en Algérie, Hamdi Boukhari,expliquant que les conflits armés, lesguerres civiles et les violations desdroits de l'Homme en sont les princi-pales causes.

«Le rapport du HCR (Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfu-giés) indique que 60 millions de dépla-cés ont été enregistrés jusqu'à juin2015», a déclaré M. Boukhari, enmarge d'une rencontre organisée parle Croissant-Rouge algérien (C-RA)sur la situation des réfugiés sahraouis.

Il a expliqué, à ce propos, que surles 60 millions, 20 millions sont desréfugiés alors que le nombre restantreprésente les personnes déplacéesen interne, c'est-à-dire ceux qui n'ontpas quitter le territoire de leurs pays.Interrogé sur les causes principales deces mouvements, le responsable acité, entre autres, les conflits armés,les guerres civiles et les violations desdroits de l'Homme.

La même source a souligné que larégion du Moyen-Orient présentait lasituation la plus «préoccupante», citantle cas des Syriens, dont le nombre dedéplacés «a atteint les 7 millions»depuis le début de la crise dans cepays.

Hamdi Boukhari a estimé, à ceteffet, que «le HCR demeure préoccupépar les situations de réfugiés qui durentdans le temps», donnant l'exemple«des réfugiés sahraouis qui font face àune situation difficile».

AFGHANISTAN

Un nouvel attentat taliban fait au moins 21 mortsUn attentat des rebelles talibans

a tué 21 personnes en Afghanistan,dernière attaque d'une série quiensanglante le pays, au moment oùla nouvelle direction des insurgéssemble vouloir montrer sa détermi-nation à poursuivre le djihad enta-mé sous la férule du défunt mollahOmar.

Selon le ministère afghan de l'Intérieur,les 21 victimes de cette attaque survenuesamedi soir sont toutes des civils, mais pourles autorités locales, il s'agit de miliciensantitalibans. Cette nouvelle attaque surve-nue dans la province de Kunduz (nord)s'inscrit dans une vague de violences quitouche l'Afghanistan, et plus particulière-ment Kaboul, depuis jeudi.

Trois attentats commis en plein coeur dela capitale afghane ont fait 51 morts et plusde 200 blessés, dont 27 morts lors d'unattentat suicide contre une académie depolice vendredi soir. Deux de ces attaquesont été revendiquées par les talibans, dontl'insurrection, lancée suite à la chute de leurrégime en 2001, s'étend désormais à la

quasi-totalité du pays. Il s'agit de la premièresérie d'attaques d'envergure depuis la dési-gnation du mollah Akhtar Mansour à la têtedes talibans, en remplacement du mollahOmar, leur chef historique, dont la mort a étéannoncée la semaine dernière.

Les circonstances de l'attentat de same-di soir à Kunduz restent pour l'heure floues.Selon le ministère de l'Intérieur, les «21civils» ont péri dans un "attentat-suicide"dans le district de Khanabad, mais les auto-rités locales ont plutôt évoqué le décès de«miliciens antitalibans par une bombe arti-sanale. Chose certaine, les talibans ont,eux, revendiqué cette attaque.

La province de Kunduz, une région-clépour les échanges commerciaux à la frontiè-re avec le Tadjikistan, est devenue ces der-niers mois le théâtre de très violents affron-tements entre les talibans d'un côté, et l'ar-mée et des milices à la réputation sulfureu-se, de l'autre.

Signe des difficultés qu'éprouvent lesforces afghanes à stabiliser le pays depuisla fin de la mission de combat de l'Otan,remplacée par une mission de conseil et deformation des troupes afghanes, les talibans

ont même réussi à progresser jusque dansles faubourgs de la ville de Kunduz, avantd'en être repoussés. Par cette cascade d'at-taques, la nouvelle direction des insurgéspourrait vouloir montrer aux plus sceptiquesqu'elle est toujours aussi déterminée à pour-suivre le «djihad» contre les forces localeset leurs alliés de l'Otan, estiment des ana-lystes afghans interrogés par l'AFP.

Pour Abdul Hadi Khaled, un expertafghan en sécurité, «c'est une démonstra-tion de force». Le mollah Mansour est eneffet loin de faire l'unanimité au sein de sespropres combattants. Une partie d'entre euxl'accuse d'avoir été couronné au terme d'unprocessus de désignation expéditif et d'avoirmenti pendant deux ans sur l'état de santédu mollah Omar, qui s'est éteint en avril2013 au Pakistan, selon les services secretsafghans.

L'annonce de la mort du mollah Omardoublée de la crise interne au sein desrebelles a d'ailleurs forcé le report de pour-parlers de paix avec le gouvernementafghan entamés il y a un mois au Pakistanvoisin sous la supervision de la Chine et desEtats-Unis.

CONFLIT SYRIEN

Lavrov dénonce les «accusations infondées»sur la présence d'armes chimiques en Syrie

Le chef de la diplomatie russe,Sergueï Lavrov, a dénoncédimanche les «accusations infon-dées» selon lesquelles la Syrieconserve encore des armes chi-miques, se félicitant du succès del'opération visant à leur destruc-tion.

«Ce problème (dans une référence auxstocks syriens d'armes chimiques) a étérésolu avec succès», a souligné M. Lavrov,dans un communiqué.

«Parfois des déclarations affirment qu'ilpourrait y avoir des armes chimiques nondéclarées en Syrie. Cela est en cours devérification, nous devons éviter les accusa-tions infondées», a-t-il ajouté.

Le ministre a assuré avoir «toutes les rai-sons de croire que la Syrie continuera decoopérer étroitement». Damas a détruit toutson arsenal chimique, aux termes d'unaccord américano-russe de septembre 2013qui lui a permis d'éviter des frappes occiden-tales. Le ministre russe a réitéré l'appui deMoscou au président syrien Bachar Al-Assad, estimant que la coalition dirigée parles Etats-Unis devrait surmonter son «refuspersistant» de coopérer avec Damas dansla lutte contre le groupe autoproclamé «Etatislamique» (EI/Daech). M. Lavrov doit ren-contrer mardi à Moscou son homologuesaoudien Adel Al-Jubeir pour débattrenotamment de la situation en Syrie, et éga-lement au Yémen. Les déclarations du hautdiplomate russe interviennent au moment

où le Conseil de sécurité de l'ONU a décidéà l'unanimité de former un groupe d'expertspour identifier les responsables desattaques chimiques survenues en Syrie, laRussie s'étant ralliée à une résolution amé-ricaine en ce sens.

Washington, Londres et Paris, qui ontcoparrainé le texte, accusent l'armée syrien-ne d'avoir mené depuis 16 mois desattaques au gaz de chlore, notamment dansle nord-ouest de la Syrie, ce que rejettecatégoriquement Damas, imputant cesattaques aux rebelles, qui ont multiplié cegenre d'agressions depuis le début du conflitdans le pays en 2011.

La Russie affirme qu'il n'existe pas pourl'instant de preuve de la culpabilité deDamas.

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Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAGE 11Monde

Des soldats maliens ont menédes patrouilles dans la nuit desamedi à dimanche à Sévaré etdans sa région, a indiqué à l'AFPun habitant de cette ville, jointdimanche au téléphone depuis lacapitale Bamako. «La nuit a été calme. L'armée

a mené des patrouilles hier soir àtravers la ville et surtout entreMopti et Sévaré», a affirmé cethabitant. «Les gens commencent à

vaquer à leurs affaires. Toutrevient à la normale ici à Sévaré»,à 12 km de Mopti, la capitalerégionale du centre du Mali, a-t-ilajouté. L'assaut de l'établissement,

qui accueille régulièrement desétrangers, s'est soldé dans la nuitde vendredi à samedi par la mortde cinq soldats maliens, de «cinqterroristes et deux Blancs», selonun responsable militaire malien. A ce jour, l'attaque n'a pas été

revendiquée. Mais «de forts soup-çons pèsent» sur le Front de libé-ration du Macina (FLM), «un grou-pe terroriste qui tient à faire parler

de lui par tous les moyens», aaffirmé dimanche à l'AFP unesource militaire malienne jointe àSévaré depuis Bamako. Le Macina est une appellation

traditionnelle d'une partie ducentre du Mali. Apparu début2015, le FLM, qui recrute essen-tiellement dans la communautépeule et a revendiqué desattaques dans cette région, est unmouvement allié à Ansar Dine, undes groupes terroristes liés à Al-Qaïda ayant contrôlé le nord dupays près de dix mois entre 2012et début 2013. L'agence privée mauritanienne

Al-Akhbar, qui publie régulière-ment des communiqués de djiha-distes, a aussi affirmé dimancheque le FLM «pourrait être derrièrel'attaque de Sévaré». Pour le journaliste et analyste

malien Alexis Kalambry, l'attaque«porte la marque d'Iyad AgGhali», chef d'Ansar Dine. L'incertitude prévalait égale-

ment sur le bilan de l'attaque,après la publication samedi d'uncommuniqué de la Minusma

faisant état de plus de victimes.En effet, selon ce texte, cinqemployés travaillant pour dessous-traitants de la Minusma ontété tués dans l'attaque : «UnMalien, qui était le chauffeur de lacompagnie sous-traitante de laMinusma, un Népalais, un Sud-Africain et deux Ukrainiens». Des assaillants, non identifiés

et dont le nombre demeureinconnu, ont fait irruption vendre-di vers 7h00 au Byblos deSévaré, où séjournent régulière-ment des étrangers. Ils en ont étédélogés dans la nuit de vendredi

à samedi par les forcesmaliennes. Le principal parti d'opposition

au Mali, l'Union pour laRépublique et la démocratie(URD), «exige que les respon-sables de ces actes criminels,que rien ne saurait justifier, soientrecherchés, poursuivis, jugés etpunis», selon un communiquéparvenu dimanche à l'AFP. L'URD, dirigée par Soumaila

Cissé, chef de file de l'opposition,évoque dans ce texte une «mon-tée fulgurante des attaques terro-ristes et djihadistes» au Mali.

Deux attaques terroristes, les 1eret 3 août, ont causé la mort de 13militaires maliens dans le Centreet le Nord.De son côté, le Parti pour la

Renaissance nationale (Parena),de l'ex-ministre des Affaires étran-gères Thiébilé Dramé, autre for-mation de l'opposition, a égale-ment fait part de son inquiétudeen raison de «l'insécurité (qui)atteint des proportions alar-mantes dans tout le pays». «Aucune région n'est épar-

gnée. L'arrogance et l'audace desagresseurs ne semblent plusavoir de limites», s'indigne leParena dans un communiqué. Des attaques terroristes ont

été ces dernières semaines enre-gistrées dans le sud du Mali, prèsdes frontières ivoiriennes et burki-nabè, une zone qui était jusqu'iciépargnée. Sévaré se situe à la lisière des

vastes régions dans le nord dupays d'où les djihadistes ont étéen grande partie chassés et dis-persés par une intervention mili-taire internationale déclenchée enjanvier 2013 à l'initiative de laFrance, et toujours en cours. Cependant, des zones entières

échappent encore au contrôle desautorités maliennes comme àcelui des forces étrangères.

AU LENDEMAIN DE LA FIN DE LA SANGLANTE PRISE D’OTAGES

Le Mali sur la piste des auteurs de l'attaque Le Mali s'efforçait hier d'identifier les auteurs de la

prise d'otages lancée vendredi à l'hôtel Byblos de Savaré(centre) qui a fait au moins une douzaine de morts, dontcinq sous-traitants de la Mission de l'ONU au Mali(Minusma).

IRAK

Le gouvernement approuve des réformes majeures Le gouvernement irakien a

approuvé, hier, des réformesmajeures proposées par le Premierministre Haider Al-Abadi, dont lasuppression du poste de vice-pré-sident détenu par son prédéces-seur et rival, Nouri al-Maliki, aprèsune vague de protestations contrela corruption et le délabrement desservices publics. Mais ces réformes, dont certaines doi-

vent normalement faire l'objet d'unamendement constitutionnel, devrontêtre encore soumises à l'approbation duParlement où la bataille risque d'êtredure, avant leur mise en application. «Le gouvernement a approuvé à

l'unanimité lors d'une session extraordi-naire le premier plan de réformes pré-senté par M. Abadi», a précisé un com-muniqué officiel quelques heures aprèsl'annonce des réformes par le Premierministre. Parmi elles, la suppression «immé-

diate» des postes des trois vice-Premiers ministres et trois vice-prési-dents — dont un détenu par M. Maliki, leprédécesseur de M. Abadi dont les deuxmandats (2006 à 2014) ont été entachésd'accusations de corruption, de mono-pole du pouvoir et d'aliénation de laminorité sunnite. Une autre réforme prévoit une révi-

sion de la façon dont les responsablessont nommés, dans un pays où lescommunautés ethniques et religieusesjouent un rôle majeur dans l'attributiondes responsabilités. «Les quotas de partis et de confes-

sions» doivent être supprimés, selonM. Abadi, proposant que les candidatsaux postes à haute responsabilité soientsélectionnés selon «leurs compétences,honnêteté et expérience» par un comité

désigné par le Premier ministre.Ces développements surviennent aprèsplusieurs grandes manifestations contrela corruption et l'incompétence de laclasse politique, sur fond de coupures

quotidiennes de l'électricité sous unechaleur accablante où les températuresdépassent régulièrement les 50° Celsius.La plus haute autorité chiite d'Irak, l'aya-tollah Ali al-Sistani, a ajouté à la pression

vendredi en appelant M. Abadi à «êtreplus courageux et plus audacieux» dansla lutte contre la corruption et à dénoncerpubliquement les politiciens hostiles auxréformes.

«Six F-16 Fighting Falcon ontété déployés sur la based'Incirlik (sud de la Turquie) ensoutien à la lutte contre l'Etatislamique», a écrit la missionaméricaine auprès de l'Otan surson compte Twitter. Le ministère américain de la

Défense a pour sa part préciséqu'un contingent de 300 mili-taires avaient en outre étédéployés sur cette base. C'est la première fois depuis

le lancement de la coalitioninternationale qui bombarde cegroupe jihadiste en Irak et enSyrie, il y a un an, que les Etats-Unis pourront faire décoller deschasseurs depuis cette basestratégique, grâce à un accordsigné avec la Turquie fin juillet. Washington avait jusqu'à

présent utilisé des dronesarmés depuis Incirlik. Les avions de l'US Air force

devaient jusqu'à présent décol-ler de bases plus éloignéespour aller frapper leurs ciblesjihadistes, par exemple en

Jordanie ou au Koweit.Membre de l'Otan, la Turquieavait jusqu'à récemment refuséde participer activement auxopérations de la coalition contrel'EI, de peur de favoriser l'actiondes Kurdes de Syrie combat-tant sur le terrain les jihadistesà proximité de sa frontière. Mais l'attentat survenu le 20

juillet à Suruç (sud), qui a fait32 morts et attribué à l'EI, achangé la donne et contraintAnkara à effectuer un tournantstratégique. Ankara a ainsi lancé le 24

juillet une «guerre contre le ter-rorisme» visant simultanémentla guérilla kurde du Parti destravailleurs du Kurdistan (PKK)et l'EI en Syrie. Mais les raids aériens qui

ont suivi se sont concentrés surle PKK, seuls trois d'entre euxayant été jusqu'à présent offi-ciellement signalés contre l'EI. Dimanche dans un nouveau

bilan, l'agence gouvernementa-le turque Anatolie a affirmé que

390 rebelles kurdes ont été tuéset 400 autres blessés en deuxsemaines de raids de l'aviationturque contre leurs repairessitués dans le nord de l'Irak. De son côté, le PKK a conti-

nué de mener des attaquescontre les forces de l'ordre, dontau moins une vingtaine demembres ont été tués depuis ledéclenchement du nouveaucycle de violences, selon dessources officielles turques. Dans la nuit de samedi à

dimanche lors d'une attaquesurvenue dans la ville deMidyat, dans la province deMardin, située dans le sud-estturc peuplé majoritairement deKurdes, et attribuée au PKK, unpolicier a été tué et un autreblessé, selon l'agence de pres-se Dogan. Le chef de file du parti pro-

kurde HDP (Parti démocratiquedes peuples) a pour sa partlancé un nouvel appel samediaux rebelles du PKK et au gou-vernement turc à mettre fin auxviolences actuelles et à enga-ger des négociations. Le coprésident du HDP,

Selahattin Demirtas, s'exprimaitau lendemain de la mort de sixpersonnes dans des affronte-

ments entre les forces de sécu-rité et des combattants dans laville kurde de Silopi (sud-est). «J'en appelle aujourd'hui

aux deux camps», a déclaréM. Demirtas devant la presse,dans la ville de Van (est). «LePKK doit immédiatement reti-rer son doigt de la gâchette(des armes) et déclarer qu'ilrespecte le cessez-le-feu»engagé avec l'Etat turc il y après de trois ans mais qui avolé en éclats avec les der-nières violences. Le gouvernement turc, a-t-il

poursuivi, doit pour sa part ces-ser ses opérations de sécuritéet se déclarer prêt au dialogue. Le HDP de Selahattin

Demirtas, considéré comme lavitrine politique du PKK, a rem-porté 13% des voix lors desélections législatives du 7 juinet a accru de manière considé-rable son influence politiqueavec 80 députés (sur 550) auParlement. L'appel du leader kurde a

reçu une réaction positive de lapart du Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu.«C'est un appel tardif maisapproprié», a-t-il estimé tardsamedi.

GUERRE CONTRE DAESH

Des F-16 américains déployés en TurquieLes Etats-Unis ont pour la première fois déployé

dimanche des chasseurs F-16 en Turquie pour luttercontre le groupe Etat islamique (Daesh) tandis que lesraids aériens d'Ankara contre la guérilla kurde en Irakauraient tué près de 400 rebelles.

Impact de balles sur les murs de l’hôtel Byblos à Sévaré (centre du Mali). Phot

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 10 août 2015 - PAGE 12

LIBRAIRIE LA RENAISSANCE (NIVEAU 112,RIADH EL-FETH, EL-MADANIA, ALGER)Jusqu’au 10 septembre de 9h à 20h : Encollaboration avec l’Office Riad El Feth, lalibrairie la Renaissance organise une foire dulivre, durant les vacances d’été. Cette foire viseun large public (médecine, littérature ettechnique, informatique, architecture, etc.) et estenrichie par des livres pour enfants (contes,

livres d’activités et d’apprentissage, livresparascolaires pour tous les niveaux.THÉÂTRE DE VERDURE CASIF DE SIDI-FREDJ (ALGER)Lundi 10 août à 22h30 : Concerts deMohamed Rebah, Nouredine Debiane, HakimHalaka et Samira l’Oranaise.Mardi 11 août à 22h30 : Concert de cheb Khaled. Mercredi 12 août à 22h30 : Concerts de

Souad Halima, Ammar Ourabeh, Zahi Cheraitiet cheb Mahfoud. Jeudi 13 août à 22h30 : Concerts de chebNacim, Alilou, Omar Mamach et cheb Anouar. Vendredi 14 août à 22h30 : Concerts deBariza, Dadou Phénomène, Abdellah Marseilleet Abd El Waheb Elbachari. Samedi 15 août à 22h30 : Concerts desgroupes Raïna Raï et D’zaïr.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM(CHENOUA, TIPASA) Jusqu’au 15 août : Exposition de peinture«Lumières du Sud» de Salim Bouhali.GALERIE D’ART ASSELAH (39,RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER) Lundi 10 août : Exposition de l’artiste HachemiAmeur, sous le thème : «Anamorphoses etcertitudes.»

[email protected]

L’ENVERS DU DÉCOR DE BACHIR DJAÏDER

Miroirs aux alouettes et masques d’impostureEn librairie

De temps en temps, les médiasparlent d’un «5e Beatle». Pour cer-tains, c’est Pete Best, batteur du grou-pe de 1960 à 1962, avant d’être rem-placé par Ringo Starr, au momentmême où le succès arrive. Jusqu’àaujourd’hui, ils rappellent que c’est auCasbah-club de Mona la mère de PeteBest, que John Lennon, Paul McCart-ney et George Harrison ont commen-cé leur carrière. Pour d’autres, «le 5eBeatle», c’est Stuart Sutcliffe qui futbassiste des Beatles de 1960 jusqu’àsa mort en 1962. Beaucoup voient enBrian Epstein un «5e Beatle » car c’estlui qui avait réussi à avoir une audi-tion par George Martin chez EMI en1962, débouchant sur un contrat d'en-registrement, premier pas vers la«beatlemania». Justement, certainsvoient en le producteur George Mar-tin, le «5e Beatle», car c’est lui quiavait engagé le groupe sur le labelParlophone, division d'EMI, et jusqu'àla fin de la carrière des Fab Four, il lesa accompagnés dans leurs enregis-trements. A la longue liste, on pourraitajouter Eric Clapton qui a participé àl’enregistrement de la chanson WhileMy Guitar Gently Weeps, Ravi Shan-kar qui a eu une influence sur cer-taines chansons ou Billy Preston quia accompgné les Beatles dans desmorceaux comme Get Back ou I'veGot a Feeling.

Le mystère du «5e élément» desBeatles, c’est un peu celui du fameuxfilm de Luc Besson, sur un grouped'extra-terrestres qui vient sur la pla-nète Terre afin de récupérer quatrepierres représentant les quatre élé-ments de la vie.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Le cinquièmeélémentPar Kader Bakou

Dans ces «chroniquespolitiques et sociales»,rassemblées sous le titregénérique L’envers dudécor, Bachir Djaïdercroque la planèteAlgérie considéréecomme un théâtre. Oùle lecteur découvre undécor en trompe-l’œil.

Resté dans la coulisse, sa positionlui permet en effet de voir tout cequi n’est pas visible de la salle. Il ya là exactement vingt-deux situa-tions et intrigues scéniques (chro-niques) qu’aucun manteau d’Arle-quin ne peut dissimuler en partie.Place donc au théâtre comique,mais celui qui fait découvrir enmême temps l’envers des choses,c’est-à-dire ce qui n’apparaît pasd’abord. Dans une satire des tareset des travers des dirigeants poli-tiques, intitulée «Silence, ça tourne!», le chroniqueur rappelle pour-quoi le spectateur a avantage à setenir derrière les décors. «Le gou-vernement algérien continue àjouer son rôle comme au cinéma,obtempérant à un scénario concoc-té avec un soin jaloux par des scé-naristes dont on ignore l’identité.Mais peu importe, ce qui intéresseles téléspectateurs ce sont lesacteurs. Ces comédiens depéplums s’acclimatent à toutes lessituations et à toutes les circons-tances. De ce côté, on est bienservi», entame-t-il son sujet. Il pré-sente ensuite certains acteurs etactrices bien en vue. Après le bêti-sier, cette chute ironique qui seveut aussi un conseil : «Ce navetne risque pas de rafler des oscarsà moins qu’un Fennec d’or ne leursoit remis en guise de soutien et decongratulation par un ancien cabo-

tin de la maison. Pour le moment,chers téléspectateurs, vaut mieuxzapper !» Ah, ces chers politiciensqui s’ingénient à embrouiller le des-sous compliqué des affaires ! «Envoilà une blague, la politique !»disait le romancier Emile Zola.Bachir Djaïder a assurément faitsienne pareille formule lapidaire. Etparce que la représentation est unbide, un four complet, il a recours àl’humour et à la satire, amusés ouféroces, le ton étant souvent iro-nique jusqu’à l’impertinence. Cette forme d’esprit (l’humour), ill’utilise pour mieux mettre en relieftout ce qu’il dénonce dans sonpamphlet : la bêtise crasse, lesanachronismes, les excentricités,les aberrations, les maux du sys-tèmes politique et du corps social.Délibérément chargée, la caricatu-re souligne, ici, combien «les hérossont les libertés prises au piège,comme nous tous» (Sartre). «Jespécule des yeux, je médite et jetourne les pouces», réagit l’auteur.L’action de se replier sur soi, de serétracter comme pour se défendre,

préserver sa personnalité est pro-voquée par le «leurre du politique»(titre d’une chronique). Nulle autrealternative, car «devant l’ambiva-lence du discours politique, lesgouvernés n’ont d’autres choix quede faire le zapping permanent dupolitique». 

A la fin du diagnostic, une drôlede chute, à bien méditer : «Unvieux dicton dit : ‘‘Si jeunessesavait, si vieillesse pouvait’’.» C’estvalable sous d’autres cieux, maisen Algérie, on peut inverser ladonne et dire : «Si jeunesse pou-vait, si vieillesse savait.» Artifices etillusions du trompe-l’œil, y comprisdans l’«odieux-visuel» où la «politi-caillerie» des «mal-lunés» a accou-ché «de quelques nouvelleschaînes de télévision, privéesselon les dires», mais qui «ne sontqu’une réplique de l’orpheline,relayant des interviews en bouclepour fermer la boucle. Une ‘‘radio-trottoir’’ typique». 

La bizarrerie, c’est de «zapperd’une orpheline à l’autre» alorsque, aujourd’hui, «à l’ère du numé-rique et de l’internet, l’informationse propage comme l’air dans l’at-mosphère».

L’explication à cette politique del’autruche : «La peur de l’ogre, sub-versif, qu’est l’audiovisuel donnedes sueurs froides aux dirigeantsvalétudinaires. Atteints de para-noïa, les portes sont verrouillées,cadenassées et renforcées par desépars. Même l’œil-de-bœuf est col-maté...»

Non, Bachir Djaïder n’est pasun pessimiste de la plume, ni l’aigriqui voit tout en noir. S’il montre del’irrévérence, usant de cet humourplein de finesse impertinente qu’estle sien, c’est d’abord pour opérerun «retour vers le futur». Autre-ment dit, «dénoncer pour ne pasrenoncer à sa liberté». Avec cetteforme de résistance, précise-t-ildans une autre chronique, «même

si nos pensées vont au futur, nousdevons conjuguer nos idées auprésent tout en n’omettant pas d’oùon vient. Notre passé». Le lecteuraura plaisir à découvrir et à goûterses chroniques, une pièce théâtra-le en actes divers et où le comiqueet le tragique se mêlent. Parmi lespersonnages en représentation,«les fous de Dieu» et dont les«pensées sont tissées dans un dis-cours de haine, d’inimitié et oùl’amour de l’autre est proscrit àjamais». À l’évidence, rappelle l’au-teur, «au monde des intégristes, lesoleil ne brille pas, le printempsn’existe pas». Dans cette dernièrechronique intitulée «L’empire desloups», il conclut par ce commen-taire d’une brûlante actualité : «Lesensationnel de bas étage exhibéhaut et fort sans vergogne, dontcertains médias au service desmonarchies du Golfe, faisant l’apo-logie du nouveau mode sociétalconstitue une menace pour la sta-bilité des pays, déjà sur le fil durasoir. Des concessions avecmétayage arrangent les thurifé-raires de crainte de se voir exclusdu Panthéon. De tels acoquine-ments ne peuvent être que le fruitd’une profonde abjection où leculte d’égoïsme bat son plein.»Déjà auteur d’un premier recueil depoésie (L’écume des rêves, Tafatéditions 2013), Bachir Djaïderconfirme son talent d’écrivain dansce deuxième recueil de chro-niques. Son prochain texte littéraireest attendu avec impatience.

Hocine Tamou

Bachir Djaïder, L’envers dudécor. Chroniques politiques etsociales, Tafat éditions 2014, 86pages, 250 DA.

A la différence des autres nationsafricaines, la culture sahraouiea sa propre manière, très parti-

culière, de rompre les liens sacrés dumariage !

Le divorce est très fréquent chezles Sahraouis. C’est même le plussouvent, la femme qui le demande etelle l’obtient facilement. Loin de ladévaloriser, le divorce valorise lafemme sahraouie. En réalité lafemme sahraouie, plus elle se marie,divorce puis se remarie, plus sa coteaugmente auprès des hommes.

Pour cela, tout un code culturelse tisse autour du divorce qui privilé-gie largement la femme. D’abordune cérémonie est organisée par lafamille du mari pour célébrer le divor-ce et le départ de la femme. Ensuite,elle est reçue par sa famille lorsd’une fête de bienvenue appelée«tahrache». Cette fête de réceptionde la dame divorcée est accompa-

gnée par des batteurs de tambours,des jubilations et des applaudisse-ments de femmes, dans le but defaire remonter le moral à la damedivorcée et la soutenir dans sa déci-sion de divorcer de son mari et celaest une coutume ancienne au Saharapour aider la dame divorcée à sur-monter sa peine et à intégrer de nou-veau son milieu familial.

A la fin de la fête, la femme divor-cée accorde une danse d’adieu àtous ceux qui sont venus pour l’épau-ler, afin que d’autres hommes puis-sent demander sa main et qu’ellechoisisse celui avec lequel elle varecommencer une vie conjugale.Même si le divorce est le résultat desdeux, chez les Sahraouis, c’est géné-ralement la femme qui le demande.

Le divorce n’est pas un événementnégatif. Il est simplement considérécomme la rupture du contrat demariage.

Les relations d’amitié, entre per-sonnes divorcées, loin d’être rom-pues, sont au contraire entretenues àvie. Néanmoins, la polygamie est unepratique interdite dans la culture sah-raouie. L’homme sahraoui peut rece-

voir son ex-femme à tout momentsans aucun problème. Les enfantsissus de divers mariages continue-ront à se fréquenter dans ce cerclefamilial élargi. Ils fonctionnerontcomme une famille normale car lesliens du sang sont très forts chez lesSahraouis et ne sont jamais rompuspar des problèmes familiaux.

Nadia Medjdoub

CULTURE SAHRAOUIE

Le divorce pas comme les autres peuples

L a société sahraouie est marquée par plu-sieurs coutumes, traditions et festivités liésaux différents aspects de la vie, comme par

exemple le mariage, la circoncision ou la célébra-tion du 7e jour de naissance du premier bébé.

Dans la tradition sahraouie, lorsque le coupleattend son premier enfant, la femme quitte sonfoyer conjugal au début du 8e mois pour accoucherdans la maison de ses parents.

Le 3e jour après la naissance de l’enfant, unecérémonie se déroule chez les parents de la mère.Ensuite le 7e jour, une grande fête est organisée,en l’honneur de l’enfant en présence de toute lafamille et des amis. En cette occasion, même lesétrangers son les bienvenus pour célébrer la nais-sance de l’héritier du nom. Ce jour-là, la mère choi-sit le nom de son enfant, tiré au sort, parmi troisnoms proposés par les membres de la famille.

Seulement, si dans l’entourage immédiat de l’en-fant, une personne exprime sa prédilection pour unprénom, celui-ci est adopté sans contestation.

La maman devra, par la suite, attendre 40 jourspour retourner au foyer conjugal avec l’enfant.C’est le temps qu’il lui faut pour reprendre desforces et pouvoir s’occuper de son enfant et sesobligations au quotidien.

N. M.

Naissance du premier enfant

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Mahrez double buteur, Bentaleb à la traîne,Belkalem, Guedioura et Abeid même pasconviés par leurs entraîneurs respectifs deWatford, Crystal Palace et Newcastle. C’est le«menu algérien» proposé à l’occasion de cettelevée du plus antique des championnats euro-péens de football. Varié qu’il est ce plat laisse,toutefois, un goût d’inachevé. A quelquessemaines de la reprise internationale, et enattendant la suite des «reprises», les Vertsd’Europe ne semblent pas tous dans les condi-tions idoines pour engager la suite des qualifi-cations pour Gabon-2017 et lancer l’aventurepour le Mondial-2018 en Russie qui, il est vrai,débutera officiellement en novembre prochain.Et pour cause, un grand nombre des joueurs

algériens évoluant en Europe est à la mercid’un mercato estival par trop déroutant en rai-son de la situation économique de leursemployeurs, mais également de la confiancepas toujours renouvelée des staffs techniquesde ces formations. Le trio «british» Guedioura-Abeid- Belkalem qui était de la dernière cam-pagne de l’EN, en juin dernier face auxSeychelles, est la parfaite illustration de la fragi-lité de la carrière sportive de nos internationaux.Hormis Bentaleb et Mahrez qui se sont vu pro-poser le renouvellement de leurs contrats avecles Spurs de Tottenham et les Foxes deLeicester, le reste du contingent algérien enAngleterre vit sous la «menace». Guediouraannoncé partant pour le championnat écossais,mais également dans d’autres clubs anglais dela Premiership, n’a rien conclu. Son club,

Crystal Palace ne lui a pas attribué de numéropour la saison qui a débuté samedi dernier parla victoire des Eagles Glaziers face à Norwich.Idem pour Mehdi Abeid qui a soufflé sa 23e bou-gie jeudi dernier. Le médian de Newcastledevait partir en Allemagne subir sa visite médi-cale mais des soucis contractuels de dernièreminute ont retardé (annulé?) la transaction. Enstand-by, l’ancien joueur du RC Lens est tou-jours sur le marché qui sera clôturé enAngleterre le 1er septembre à minuit. PourBelkalem, c’est le flou total. De retour de prêt deTurquie où il a très peu joué avec Trabzonspor,Essaïd Belkalem n’est annoncé dans aucunclub, hormis ceux détenus par la famille Pozzo(Udinese, Granada ou Watford). Même s’il s’estvu attribuer le maillot floquer du numéro 27, rienne dit qu’il fera partie de l’équipe de base surlaquelle comptera le coach espagnol QuiqueFlores Sanchez.

Feghouli, Taïder et Ghoulam en mouvement

Les «Espagnols» de la sélection algériennene sont pas, non plus, épargnés par les mouve-ments et rumeurs de transferts. Lacen mis àpart, certain de poursuivre l’aventure avecGetafe au moins jusqu’en juin 2017, et NabilGhilas qui tente une nouvelle chance avecLevante, les deux autres internationaux algé-riens de la Liga, Sofiane Feghouli et FouedKadir sont en «situation irrégulière». Le pre-mier nommé qui discute du renouvellement deson bail, dont la fin est prévue en juin 2016,

depuis janvier dernier semble enfin amorcer lesvraies négociations avec la nouvelle directiondu club Che. Celle-ci lui a proposé un nouveaucontrat de quatre ans, soit jusqu’en 2020. Mais,l’ancien Grenoblois, auteur du but d’honneur deValence, samedi soir, face à l’AS Rome (1-3)persiste à réclamer une revalorisation salarialeconséquente pour apposer sa signature etposer en photo officielle avec la nouvelle prési-dente du club, Lay Hoon Chan. Selon lesmédias espagnols «les négociations s’annon-cent difficiles» même s’il est acquis queFeghouli, approché par l’AS Monaco (prochainadversaire de Valence en tour de barrages de laLigue des champions), soit enclin à tenir sa pro-messe de terminer sa carrière avec les Sang etOr. Pour Kadir cédé, en juin dernier, par l’OMarseille au Real Bétis, où il avait évolué la sai-son dernière à titre de prêt, l’aventure enAndalousie s’est avérée impossible. Hier, le

club sévillan ayant annoncé un départ précipitédu joueur algérien en direction de Paris. EnFrance, outre le Stade de Reims, Kadir avaitdes touches avec les promus d’Angers, leGazélec et Troyes. Mais c’est en Italie où la sai-son 2015-2016 s’annonce difficile pour les foot-balleurs algériens. Belfodil a été le premier àfaire ses valises en direction des Emiratsarabes unis. Mesbah, indésirable à laSampdoria, est annoncé partout et nulle part,comme d’ailleurs Abdelkader Ghezzal queSalernitana (Serie B). Ghoulam (Naples) pour-rait, de son côté, retourner en France (ParisSG) pour la modique somme de 15 millionsd’euros tandis que Taïder, pas retenu parMancini avec les Nerazzuri, reste la proie deBologne, la Sampdoria mais aussi enAngleterre (Watford) et en Turquie(Galatasaray).

M. B.

Du nouveau dans le dossierdu transfert de l’internationalalgérien du Sporting Lisbonne,Islam Slimani. Après l’accalmieobservée ces deux dernièressemaines, de nouvelles informa-tions (rumeurs ?) annoncent desvelléités de départ du baroudeurdes Verts. Hier, une vieille piste aété réactivée par les médias…italiens. Selon ces journaux etsites, les Hammers de WestHam seraient à nouveau intéres-sés par le recrutement deSlimani, eux qui ont échoué à

attirer l’Italien de Liverpool, Fabio Borini. West Ham, auteur d’unauthentique exploit hier à Londres face à Arsenal (victoire 2-0 àl’Emirates Stadium) serait près d’assouvir les désirs du Sportingde Lisbonne, club employeur de Slimani qui avait fixé le montantdu transfert de son attaquant à pas moins de 15 millions d’eu-ros. Les Lisboètes qui préparaient leur rendez-vous deSupercoupe, hier soir, face au Benfica n’ont pas encore réagi,eux qui avaient prévu une solution de rechange, avec le recru-tement de l’attaquant ghanéen Prince Boateng, avant d’aban-donner la piste de l’ancien joueur de Schalke 04. M. B.

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAGE 13Sports

LA SAISON S’ANNONCE DIFFICILE POUR NOMBRE D’ENTRE EUX

Un autre mercato agité pour nos Verts d’EuropeUn autre mercato agité pour nos Verts d’EuropeLe football reprend ses droits un peu partout en Europe où exercent la

plupart de nos internationaux. Samedi, c’est par l’Angleterre que la sai-son footballistique 2015-2016 a ouvert ses portes. Un championnatanglais qui, cette année encore, compte en son sein le même nombre (4)de Verts (Mahrez, Bentaleb, Guedioura et Abeid) dont les débuts enPremier League ont été diversement appréciés.

L'international algérien RiyadMahrez, auteur d'un doublé lorsde la rencontre de son équipeLeicester contre Sunderland (4-2)samedi en ouverture du cham-pionnat d'Angleterre de premièredivision, a été désigné «hommedu match» par la BBC.L'attaquant algérien a réussi sondoublé en première période. Il ad'abord inscrit le second but de lapartie d'une tête sur un centred'Albrighton (18') avant de provo-quer un penalty qu'il transformelui-même en prenant le gardien àcontre-pied (25'). «Le rythme et l'invention de Riyad Mahrez ont posé des ravages à la

défense adverse tout l'après-midi. L'international algérien aurait même puréussir un hat-trick (triplé) avant de recevoir une ovation méritée des fansde Leicester lors de son remplacement à la 77e minute», écrit la BBC. A lafaveur de ce doublé, Mahrez est provisoirement en tête du classementdes buteurs du Championnat d'Angleterre de football. Agé de 24 ans,Mahrez a prolongé mercredi dernier son contrat de quatre ans jusqu'enjuin 2019. Il avait rejoint Leicester City en janvier 2014 en provenance duclub français du Havre (L2).

AUTEUR DE SON PREMIER DOUBLÉ EN PREMIER LEAGUE

Mahrez «homme du match»,selon la BBC

FOOTBALL

Sofiane Feghouli.

BOUDEBOUZDANS SES PETITS

SOULIERS

Débuts officiels ratés

pourBensebainiLe défenseur international algé-

rien des moins de 23 ans (U-23)Ramy Bensebaini, a raté samedisoir ses débuts officiels avec sanouvelle formation, Montpellier, ens'inclinant à domicile face au nou-veau promu Angers (2-0), dans lecadre de la 1re journée du cham-pionnat de France de Ligue 1. Titularisé par l'entraîneur

Roland Courbis, le jeune joueuralgérien de 20 ans a été associédans l'axe central de la défense àMathieu Deplagne, en l'absence deVitorino Hilton. Bensebaini a pris part à l'inté-

gralité de la rencontre, à laquelle aparticipé le milieu internationalalgérien Ryad Boudebouz, transfé-ré cet été du SC Bastia pour uncontrat de quatre saisons. Le joueur formé à l'Académie

JMG de Paradou, avait évolué lasaison dernière à Lierse (Belgique)à titre de prêt en provenance duParadou AC, promu en Ligue 2algérienne. Il avait pris part à la double

confrontation de la sélection algé-rienne des U-23 face à la SierraLeone (aller 2-0, retour 0-0), dispu-tée à Blida, dans le cadre du der-nier tour qualificatif à la couped'Afrique de la catégorie prévue auSénégal du 28 novembre au 12décembre 2015.

Phot

os :

DR

ALORS QUE SA PISTEA ÉTÉ ÉCARTÉE

West Ham offre 15 millionsd’euros pour Slimani

Le milieu international algérien du FCPorto, Yacine Brahimi, blessé aux adducteurs,n'a pu aller au terme du match amical disputésamedi soir au stade Dragao de Porto faceaux Italiens de Naples (0-0) en vue de la sai-son prochaine. Titularisé par le technicien espagnol de

Porto Julen Lopetegui, le meneur de jeu algé-rien a interrompu son effort au bout d’un quartd'heure de jeu, se plaignant de douleurs auxadducteurs de la cuisse gauche. Il a été remplacé par Tello à la 18e minute.

A l'issue de la partie le coach du vice-cham-

pion du Portugal s’est montré «inquiet» à unesemaine du début du championnat. Brahimi devra passer dimanche un exa-

men médical pour connaître avec exactitudela nature de sa blessure et éventuellement lapériode de son indisponibilité. Par ailleurs, ledéfenseur international algérien de Naples,Faouzi Ghoulam, a fait son apparition à la 78eminute de jeu à la place de Maggio. Le latéral gauche des Verts, sur le départ,

est convoité par le Paris SG, qui a pris contactavec le président de Naples Aurelio DeLaurentiis.

IL SE BLESSE AUX ADDUCTEURS CONTRE NAPLES, EN AMICAL

Brahimi ratera le début de la saison

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Président «abasourdi»,joueurs «choqués», la déflagra-tion de la démission de MarceloBielsa plonge l'Olympique deMarseille dans une crise noire :que faire maintenant ?

Passi, et après ?Dans l'urgence, Franck Passi,

un des adjoints d'«El Loco» (quia fait honneur à son surnom),prend la direction de l'équipe, aannoncé le président VincentLabrune dans la nuit de samedi àdimanche, après la défaite àdomicile contre Caen (1-0). Âgé de 49 ans, homme du

Sud formé à Montpellier, Passi,déjà surnommé «El Local», a faitses classes d'entraîneur sur lebanc de la réserve de l'OM, avantde devenir adjoint d'Elie Baup àl'été 2012. Il manque d'expérience mais

l'OM doit parer au plus pressé, etdoit dès dimanche prochain (14h)à Reims tenter de redresser labarre. La pression sera maximalesur les épaules de Passi et desjoueurs. La direction du club, verte-

ment critiquée par Bielsa, pour-rait s'enquérir d'un remplaçantau pedigree plus étoffé. RenéGirard ou Frédéric Antonetti sontlibres, et des noms ont été propo-sés à Labrune, comme celui del'expérimenté Claude Le Roy.

Quid des hommes de Bielsa ?

Le club pourrait être tentéégalement d'éradiquer toutetrace de «bielsisme» dans lestaff. Les frères Torrente partis àl'intersaison, ses autres adjoints,Pablo Quiroga et Diego Reyes,pourraient également s'en aller.Stéphane Cassard, pas directe-ment lié à l'homme de Rosario,

devrait rester entraîneur des gar-diens. Le préparateur physique et

homme de confiance del'Argentin, Jan van Winckel,avait lui déjà quitté le club jeudi.Le Belge avait expliqué accepterune juteuse proposition del'Arabie saoudite, mais peut-êtreBielsa l'avait-il déjà prévenu qu'ilallait démissionner, puisque sadécision remonte à la nuit demercredi à jeudi. Hier matin, «El Loco» est

passé à la Commanderie.Certains des joueurs voulus parBielsa, comme Javier Manquillo,peuvent peut-être s'inquiéter. Ledéfenseur argentin Milton Casco,avec qui le club était en discus-sions avancées, viendra-t-ilquand même ?

Camouflet pour Labrune

Jeudi, tout semblait filer pourle tempétueux couple Bielsa-Labrune. L'entraîneur avait saluéles efforts de son président pourle satisfaire sur le mercato, un anaprès l'avoir publiquement étrillésur ce sujet. Il avait même annoncé que le

contrat était prêt, qu'il n'y avaitplus qu'à la signer, bien qu'il eûtdéjà secrètement pris la décisionde s'en aller ! Une retouche dedernière minute a irrité Bielsa, a-t-il dit sans plus de détails, aupoint de quitter le navire, aprèsune seule journée. Labrune s'est dit «abasourdi

par la décision brutale deMarcelo Bielsa», dans un com-muniqué publié au cœur de lanuit sur le site du club, en modegestion post-traumatisme. Puis hier après-midi, le

«Board» du club en ordre debataille a étoffé sa communica-

tion, annonçant sur son site«refuser de se soumettre à la loid'un seul homme», et accusantBielsa de placer «ses intérêtspersonnels bien au-dessus deceux de l'institution». Le président a «du mal à com-

prendre comment une simpleréunion, mercredi, sur des détailstechniques de ce contrat (...)puisse être à l'origine de cedépart précipité, alors que tousses souhaits avaient été exau-cés». Reste que l'homme-lige de la

propriétaire, Margarita Louis-Dreyfus, se retrouve face auchaos, admettant dans un euphé-misme que cette décision «placele club en difficulté».

Chagrin d'amourLes joueurs sont «choqués»,

a admis Florian Thauvin. Le capi-taine, Steve Mandanda, parle

d'«une grosse déception et d'unesurprise», ajoutant que l'OM«perd un grand coach». «On ne va pas se lamenter sur

notre sort», enchaîne le gardieninternational, enjoignant sescoéquipiers à se montrer «sou-dés, solidaires», et à gagner àReims. Mandanda pense également

aux «supporters qui l'ont idolâtré,et même par rapport à nous, letiming n'est pas idéal». Car Marseille s'est réveillée

avec l'amertume d'une histoired'amour qui finit mal. Commentvont réagir les supporters ? Queva devenir le minibus peint auxcouleurs de «San Marcelo» ?Que faire des stocks de tee-shirtsà son effigie, numéro un desventes dans la boutique desultras en face du stade ? Et queva devenir sa fameuse glacière ?Bielsa a jeté un froid arctique.

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAGE 14Sports

MARCELO BIELSA DÉMISSIONNE AU BOUTDU PREMIER MATCH DE LA LIGUE 1 FRANÇAISE

Marseille après la bombeESPAGNE

Neymaren arrêt pendant

15 jours pouroreillons

Le FC Barcelone a annon-cé hier l'absence de son atta-quant brésilien Neymar à laSupercoupe d'Europe àTbilissi en Géorgie et à laSupercoupe d'Espagne, car ila contracté les oreillons.«Neymar sera en arrêt pen-dant deux semaines, aprèsavoir été diagnostiqué deparotidite» (inflammation de laglande parotide, la plus volu-mineuse des glandes sali-vaires), a annoncé l'équipemédicale dans un communi-qué publié hier sur le site offi-ciel du Barça. Le capitaine duBrésil, âgé de 23 ans, avaitpourtant déjà été vaccinécontre cette maladie commu-ne chez les enfants, contrelaquelle la plupart des enfantsdes pays développés sontvaccinés. «L'attaquant brési-lien ne pourra donc pas assis-ter à la finale de laSupercoupe d'Europe quetoute l'équipe disputera mardià Tbilissi en Géorgie. Lenuméro 11 ne pourra pas nonplus assister à la Supercouped'Espagne, qui opposeral'équipe de Luis Enrique àl'Athletic Bilbao, les 14 et 17août», a précisé le club cata-lan.

L'ombrageux Argentin de 60ans a illustré son surnom de «fou»en coupant le souffle à tout sonmonde : il a quitté l'OM après uneseule journée de Championnat deFrance, d'ailleurs perdue, pour unchangement de dernière minutedans son nouveau contrat. L'intransigeant entraîneur à la

glacière fétiche, devenu l'idole dessupporters de l'OM en un an, adéjà été plus précoce lors desspectaculaires démissions qui ontjalonné sa carrière. De retour au club mexicain de

l'Atlas Guadalajara en 1997, ilavait démissionné dès le début desa conférence de presse de pré-sentation pour un désaccord sur laformation! Samedi soir, Bielsa ad'abord poliment répondu auxquestions des journalistes sur lematch (contre Caen, 0-1). Il amême adroitement, a-t-on pujuger a posteriori, évoqué la prépa-

ration du match contre Reims, rap-pelant que les semaines d'entraî-nement étaient «standardisées»... Lors de son premier passage à

l'Atlas, il avait démissionné justeaprès avoir obtenu le licenciementdu préparateur physique aprèsune violente altercation avec lui.

Six journéesà l'Espanyol

Dès ses débuts l'Argentin adéveloppé ses trois grandescaractéristiques: un jeu emballant,l'amour des supporters... et laguerre avec les dirigeants. Champion d'Argentine pour sa

première expérience sur le banc,au Newell's Old Boys, le club deson cœur, il échoue en finale de laLibertadores 1993, aux tirs au butcontre le Sao Paulo de Rai. Il reste un mythe du club de

Rosario, sa ville natale où depuis

2009 le stade des NOB porte sonnom, fait rare. Mais il part à la sur-prise générale en 1993 pour lecentre de formation de l'Atlas... Dans son chapelet de démis-

sions, celle de l'EspanyolBarcelone, en 1998, ressemble àla marseillaise. Au bout de six jour-nées, avec un seul match rempor-té, il quitte son poste pour prendrela sélection de l'Argentine. «Je ne pars pas d'ici pour aller

autre part», a promis samediBielsa, réfutant tout contact avec lasélection mexicaine. C'est à la tête de l'«Albiceleste»

qu'il a connu son plus retentissantéchec... mais sans démissionner.Arrivée en immense favori à laCoupe du monde 2002, toutcomme l'équipe de France,l'Argentine de Gabriel Batistuta etHernan Crespo ne franchit mêmepas le premier tour (tout commeles Bleus). L'homme de Rosario reste aux

commandes malgré cet accidentindustriel, et remportera son plusgrand succès avec la médaille d'or

aux JO 2004 à la tête de l'équipeolympique.

Éconduit «à l'unanimité»Mais il quittera de lui-même la

sélection en février 2004, irrité den'avoir pas le soutien de sa fédéra-tion pour la mise à disposition desinternationaux jouant en Europe. L'ancien prof de sport prend

ensuite une autre sélection, leChili, pour quatre ans de succès(2007-2011). Le pays andin luireconnaît une part d'héritage dansle premier succès de sa «Roja» enCopa America cet été. Mais làaussi il a démissionné, quand lenouveau président de laFédération ne lui seyait point. Son aventure suivante, à

l'Athletic Bilbao, ne s'est pas termi-née par une démission mais parune non-prolongation de soncontrat annoncée d'un communi-qué vengeur par le président duclub basque, Josu Urrutia, souli-gnant que le contrat n'avait pasété reconduit «à l'unanimité». «Jecomprends que les supporteurs

voulaient que Bielsa reste (...),mais c'est la meilleure chose pourl'Athletic», avait-il dit. Après une première saison

riche, conclue par deux finales per-dues en Coupe du Roi et EuropaLeague, l'Argentin avait passé laseconde en conflit avec ses diri-geants, mécontent des travaux aucentre d'entraînement. Est-il un homme «qui place ses

intérêts personnels bien au-des-sus de ceux de l'institution»,comme le lui reproche l'OM dansun communiqué? Ce fou de foot issu d'une famille

d'intellectuels est capricieux et dif-ficile à gérer pour ses dirigeants,Vincent Labrune s'en est aperçu.Le président olympien avait déjàessuyé un tir de barrage l'an der-nier pour promesses non tenues.Cette fois «El Loco» a évoqué

l'absence du «minimum deconfiance» nécessaire après unseul match. «Le timing n'est pasidéal», juge Mandanda dans uneuphémisme. Bielsa ne claque pasles portes, il les défonce.

UN JEU EMBALLANT, L'AMOUR DES SUPPORTERS...ET LA GUERRE AVEC LES DIRIGEANTS

Le plus beau caprice de «El Loco»

FOOTBALL

Marcelo Bielsa.

Phot

os :

DR

«On connaît le coach, il est capable de tout, on l'a vu»,a lâché dépité Steve Mandanda, commentant la fracassan-te démission de Marcelo Bielsa de l'Olympique deMarseille, nouvel éclat de la riche carrière d'«El Loco».

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A quelques jours du coup destarter du championnat Ligue 1Mobilis, le club kabyle sembletraverser une zone de turbu-lences. Après les soucisd’ordre technique, la crisefinancière s’installe désormais.Le principal souci des dirigeants de

la JSK est de gérer la situation finan-cière de leur club afin de réaliser unparcours de premier ordre durant cetexercice qui s’annonce et laver l’affrontde la saison écoulée. Le président Hannachi en perte de

crédibilité a du mal à trouver les res-sources financières pour au moinsdémarrer la saison sportive, comme ill’a confié à son entraîneur, MouradKarouf, lui demandant d’être patient etde faire patienter le groupe de joueurs.Cependant, la situation est critique

et il y a bel et bien le feu à la maisondans le registre des finances.L’opération de vente des actions de lanouvelle société sportive et écono-mique de la JSK n’a jamais vu le jour. C’est, d’ailleurs, par rapport à ce

blocage inexpliqué que les opérateurséconomiques fuient la JSK. Pour lesindustriels de la région, en tout cas,Hannachi n’affiche aucune volontépour restructurer durablement le club.Face à ces crises financières à

répétition, qui persistent depuis

quelques années, le club phare duDjurdjura se met dans la gueule duloup. La JSK n’est pas à l’abri d’uneautre saison catastrophique, sem-blable sinon plus grave que celle vécuela saison passée durant laquelle lescamarades de Doukha ont frôlé la relé-gation. Pour tenter de sauver sa tête et

démarrer coûte que coûte la saison, leprésident Hannachi n’avait qu’uneseule porte où frapper, celle du groupeCevital où son P-dg, Issad Rebrab, unfervent supporter de la JSK, s’est tou-jours montré disposé à aider les

Canaris. A quelques semaines de la finde l’exercice précédent, c’est sa filialeHyundai Motors Algérie qui avaitconsenti à soutenir les salaires desjoueurs sans parapher aucun contraten contrepartie. A l’époque, Moh-Chérif Hannachi

avait offert un… maillot aux couleursde la JSK. A nouveau coincé,Hannachi est revenu cette fois poursolliciter, selon nos sources, un avoirde 40 millions de dinars. Cevital va-t-elle une fois de plus injecter du«sérum» pour sauver la JSK ?

A. A.

Le Soird’Algérie Lundi 10 août 2015 - PAGE 15Sports

LA JSK AU BORD DE L’ASPHYXIEFINANCIÈRE

Hannachi sollicite l’aidede Cevital

CS CONSTANTINE

Benkenida revient sur sa décision de démissionner

Trois haltérophilesd’Aïn-Témouchent affectésau Lycée sportif d’Alger

Trois athlètes de l'association sportive Nedjm d'haltéro-philie de Sidi Ben- Adda dans la wilaya d’Aïn-Témouchentviennent d'être admis au Lycée sportif Amara-Rachidd'Alger. Ces athlètes talentueux et titulaires de plusieurs dis-tinctions nationales et scolaires vont devoir poursuivre leursétudes au Lycée sportif précité en première année secon-daire, selon leur coach Mansouri Ismaïl.

Il est à rappeler que le CV de ces 3 athlètes est élo-quent. Ils ont réalisé de très bons résultats dans leur par-cours sportif et scolaire. En haut du podium, l’athlèteBouazza Abid Mohamed Amine est champion arabe alorsque Meknaci Slimane est vice-champion d’Algérie. Quant autroisième athlète en l'occurrence Hounet Abderrahmane,c’est l'un des grands espoirs de la discipline en Algérie. Apropos de la réussite de son association, le président deNedjm de Sidi Ben-Adda, M. Bendaho Boualem dira : «Nousavons au total 7 athlètes en équipe nationale, six en halté-rophilie et un en powerlifting. Malgré le peu de moyens,nous nous efforçons de faire de cette association un flam-beau pour le sport dans la wilaya de Aïn-Témouchent et àl’échelle nationale.» Cette distinction a réjoui la populationde la ville des trois Marabouts. Les staffs techniques et lesdirigeants associés à leurs parents qui ont souhaité beau-coup de succès dans les études et le sport à ces haltéro-philes de Sidi Ben-Adda auxquels la population fond deréels espoirs pour décrocher des distinctions au plus hautniveau. Il est utile de signaler que c'est la première fois dansles annales du sport dans la wilaya d’Aïn-Témouchent quedes élèves sportifs sont affectés au niveau du Lycée sportifalgérois.

S. B.

MONDIAUX-2015Salim Keddar, dernier

Algérien qualifié pour PékinL'Algérien Salim Keddar (1 500 m) a arraché sa qualifi-

cation pour les championnats du Monde d'athlétisme-2015 àPékin (22-30 août), samedi soir à Alger à l'occasion du mee-ting «Elite» organisé par la Fédération algérienne (FAA).L'athlète de la Protection civile d'Alger, que personne n'at-tendait, a signé un chrono de 3:35.92, réalisant ainsi lesminima nécessaires pour les Mondiaux de Pékin.

Il s'agit du 12e et dernier Algérien qualifié pour le rendez-vous chinois, une semaine après Miloud Rahmani et SaberBoukemouche (400 m haies) qui s'étaient distingués lors duchampionnat d'Algérie «Open».

Le meeting «Elite», au cours duquel 21 épreuves dont 7concours ont été organisées, était en effet l'ultime compéti-tion de la FAA qualificative pour Pékin-2015.

Salim Keddar vient s'ajouter aux 11 autres athlètes algé-riens qui ont déjà réalisé les minima, à savoir AbdelkrimLahoulou, Miloud Rahmani et Saber Boukemouche (400 mhaies), Yacine Hathat (800 m), Hicham Bouchicha et BilelTabti (3 000 m steeple), Larbi Bouraâda (décathlon), TaoufikMakhloufi (800/1 500 m), Amina Bettiche (3 000 m steeple),Souad Aït Salem et Barkahoum Drici (marathon).

«Décidément, rien ne va ausein de la JSM Tiaret», c’est dumoins la première impressionque l’on déduit au vu de lasituation qui y prévaut jusque-là, dans la mesure où leschoses vont imparablementvers l’incertitude, sauf miraclede dernière minute.

Même avec des embûches de tailletels le cumul des dettes avoisinant lessept milliards, les comptes bloqués, lesretards accusés en termes de prépara-tion et enfin le départ massif de bonnombre de joueurs vers d’autres desti-nations, cela n’a pas dissuadé certainsde se manifester. A ce jour, toutes les

tentatives enclenchées afin de surmon-ter la piètre situation dans laquelle sedébat le club, n’ont pas abouti au granddésarroi des supporteurs. La démissionde l’ancien président Mohamed Chadli,n’a pas fait bousculer beaucoup de can-didats à l’exception peut-être de certainsayant déjà pris par le passé la destinéede l’équipe. Ainsi, vacance du poste obli-ge, les Daoud Djeha, Chahloul Bendrer,Malik Mimouni et à un degré moindreM’hamed Bouazza, ont visiblement émisle vœu d’être aux commandes avec bienentendu des conditions, notammentcelles liées au choix des joueurs et auxcritères de leur rémunération.

Ces derniers ont dû tirer les ensei-gnements de la saison écoulée qui a vudes joueurs pourtant «quelconques»

payés exagérément par rapport à leurprestation sans pour autant que l’objectifciblé ne soit atteint. Le P/APC de Tiarets’est également mis de la partie pourtenter d’apporter son aide, mais la situa-tion ne semble pas évoluer outre mesu-re. Idem pour le comité des supporteursnouvellement agréé lequel se débrouillecomme il peut pour que les chosesdémarrent, mais vainement. La situationaussi préoccupante soit-elle devrait voirl’intervention du tout nouveau wali de lawilaya Abdelsalam Betouati, car «tousnos espoirs sont entre ses mains»devait conclure un groupe de fans visibl

ment tourmenté par la débâcle queconnaît l’équipe chère à la capitale duSersou.

Mourad Benameur

JSM TIARET

Le bout du tunnel n’est pas pour demain

Le directeur sportif du CSConstantine, Samir Benkenida,qui a annoncé samedi «verba-lement» sa démission, estrevenu sur sa décision, aappris l'APS auprès de l'admi-nistration du club. «Benkenida a annoncé samedi à

chaud qu'il quittait le club mais aprèsune entrevue que j'ai eue avec lui cematin (ndlr, dimanche) il a décidé derevenir à de meilleurs sentiments», aaffirmé à l'APS le président du Conseild'administration du club, MohamedHaddad. La décision de Benkenida de vou-

loir jeter l'éponge est intervenue à l'is-sue du match amical disputé samediface au DRB Tadjenanet (1-1), nou-

veau promu en Ligue 1. Conviés à uneréception après le match par la direc-tion du DRBT, les joueurs du CSC ont

refusé de s'y présenter, «contestantnotamment les décisions de l'arbitre»,a souligné Haddad. Cette réaction n'apas été appréciée par Benkenida qui aaussitôt annoncé sa démission. Parailleurs, le CSC continue sa prépara-tion en vue du coup d'envoi de la com-pétition, prévu le week-end prochain,sous la houlette de l'entraîneur HubertVelud. Les coéquipiers du revenantYacine Bezzaz (ex-MC Oran) entame-ront la saison en déplacement face à laJS Kabylie. Côté recrutement, le club de

Constantine a enregistré l'arrivée deplusieurs joueurs dont l'ancien meneurde jeu de l'équipe nationale MouradMeghni, considéré comme la véritableattraction du marché des transfertsestival.

Phot

os :

DR

FOOTBALL

CHAMPIONNAT ARABEDES NATIONS CADETS

(3e JOURNÉE)L’Algérie domine Oman (3-0)L'Algérie a battu Oman 3 sets à 0 (32-30, 25-18, 25-16),

samedi à Salé (Maroc) pour le compte de la 3e journée dugroupe A du championnat arabe des nations-2015 de vol-ley-ball (cadets). Il s'agit de la 3e victoire en autant dematchs pour les jeunes volleyeurs algériens, après les suc-cès contre l'Irak jeudi 3-1 (25-12, 19-25, 25-20, 27-25) etface aux Emirats arabes unis vendredi 3-0 (25-18, 25-10,25-17). Les Verts affrontaient hier le Bahreïn pour le comp-te de la 4e journée de la phase de poules de ceChampionnat arabe des nations. Dans les autres matchsde ce groupe, le Maroc a dominé difficilement le Bahreïn 3-2 (14-25, 24-26, 27-25, 29-27, 15-12) et l'Irak s'est imposéplus facilement contre les Emirats arabes unis 3-0 (25-17,25-17, 25-16). Dans la poule B, la Tunisie a battu le Koweït3-0 (25-17, 25-23, 25-13) et l'Arabie Saoudite a dominél'Egypte 3-2 (22-25, 25-18, 18-25, 25-21, 15-11), le Qatarétant exempt. Les quatre premiers de chaque groupe sequalifient pour les quarts de finale, prévus le 12 août.

Benkenida Samir.

HALTÉROPHILIE

VOLLEY-BALL

ATHLÉTISME

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 10 août 2015 - PAGE 17

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Bouchées de guacamole et crevettes

3 avocats, 12 crevettes, 2 petitscitrons verts

1 gousse d'ail, des feuilles decoriandre, du tabasco, du sel, du

poivre

Décortiquez les crevettes de manière àne laisser que la queue. Gardez de côtéau frais. Emincez l'ail. Coupez lesavocats en deux, enlevez le noyau ainsique la peau. Mixez ensuite l'ail émincéet les avocats.Pour donner plus de goût à votremélange, ajoutez un peu de tabasco, dusel et du poivre. Dans vos verrines,disposez le guacamole puis lescrevettes. Ajoutez une feuille decoriandre pour une belle présentation.Astuce : Pour plus de gourmandise etde légèreté, ajoutez une c. à café decrème fraîche allégée sur chaqueverrine, sous les crevettes.

Feuilleté au citron

Pâte feuilletée Pour la crème au citron : 1 verre d’eaude jus de citron, 1 verre à thé d’eau, 3 c.à s. de sucre, 1 c. à s. de maïzena, 1

sachet de sucre vanillé Pour la garniture : 1 citron coupé enmorceaux, 1 verre d’eau, 3 c. à s. de

sucre, cerises confites

Abaissez la pâte feuilletée sur uneépaisseur de 3 mm, coupez cette abaisseavec un coupe-pâte afin d’obtenir desrectangles égaux. Faire cuire ces rectangles au four moyenjusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Entretemps, préparer la crème. Verserdans une casserole le jus de citron et l’eau,ajouter le sucre, la maïzena et le sucrevanillé. Battre ce mélange avec un fouet,faire cuire à feu vif en continuant à battrejusqu’à ce que la crème soit épaisse, retirerdu feu et laisser refroidir. Mettre l’eau et lesucre dans une casserole et faire bouillir àfeu vif jusqu’à l’obtention d’un sirop, ajouterles morceaux de citron et laisser cuire 3minutes. Garnir les rectangles avec une couche decrème, les morceaux de citron et lescerises confites. Servir froid.

Huiled’olive

Cette huile est incroyable.Riche en antioxydants et enacides gras monoinsaturés,bons pour le cœur permettantde diminuer le «mauvais»cholestérol LDL tout enaugmentant le «bon»cholestérol HDL. En fait, uneétude sur les personnesatteintes de cholestérol élevéa révélé que des échantillonsde sang avaient moins depotentiel à être nuisiblesseulement deux heures aprèsun repas avec de l’huiled’olive. L’huile est riche encomposés phénoliques, dessubstances végétales quirendent le sang moinssusceptible de coaguler. Toutce dont vous avez besoin estde deux cuillères à soupe parjour.

La noix decoco râpéeElle est très utile pour les

desserts, et onla trouve

parfois

sucrée.Facile àconserver, la noix de cocorâpée est très riche en fibreset participe donc à un bonfonctionnement du transitintestinal... sans compter sarichesse en vitamines !

Le céleri Parmi les aliments diurétiques,le céleri est l’un des plusimportants. Il joue un grandrôle contre la rétention d’eau,les calculs rénaux etl’accumulation par le corpsd’acide urique. En outre, ilapporte à l’organismebeaucoup de minéraux etl’aide à éliminer l’excès decholestérol, tout en faisantdiminuer le taux de sucredans le sang.

INFOLES ALIMENTS

ANTICHOLESTÉROL

Beauté

(1re partie)

6 façons de se fairedes rides (sans s’en

rendre compte)

Bien-être Comment oublier des complexes cet été «Oh mince, j’aioublié deux poils là,sur ma jambe. C’est vraimentaffreux !», «Est-ceque mon maillot estbien mis ?», «Est-cequ’on voit macellulite si je marchecomme ça ?»

Sincèrement, personnene va remarquer vostrois poils qui se battenten duel. Et à moinsd’avoir une loupe,personne ne varemarquer votre peaud’orange sur les fesses.

Alors, cessez de vousreluquer toute la journéepour chercher LE petitdétail qui, selon vous, va

tout gâcher. Se cacherderrière une serviette,rester habillée sur laplage, mettre ses mainssur son ventre pourcacher ses bourrelets,c’est le meilleur moyend’attiser la curiosité des

autres. Le choix dumaillot de bain estessentiel pour se sentirbien. Si vous avez unepoitrine généreuse, il estimportant de mettrevotre plus précieux atouten valeur. Privilégiez les

soutiens-gorge à coquesafin d’assurer unmaintien optimal à vosseins.Vous avez des hancheset des cuisses rondes ?Optez pour un maillot debain deux pièces avecun haut en bandeau.Privilégiez les culottestaille basse avec delarges nœuds à nouersur les côtés.Enfin, si vous êtesvraiment très ronde,misez sur un maillot unepièce qui camouflera vosrondeurs tout en mettantvotre poitrine en valeur.Pour accentuer l’effetminceur, optez pour descouleurs unies etsombres.

Vous savez sansdoute que le soleil, letabac et ladéshydratation sont lesprincipaux responsablesde l’apparition des rides.Vous pensez donc quemettre de l’écran solaire,ne pas fumer et boirebeaucoup d’eausuffisent à vous enprémunir. Mais ce n’estpas aussi simple quecela…

Si l’apparition de certainstypes de rides, conséquencelogique du vieillissement de la

peau et de sa perted’élasticité, est inévitable, il esttout de même possible d’en éviterun bon nombre en se gardant deces quelques écueils :

Eh oui, cela semble innocent,mais à force de boire avec unepaille, vous finissez par forcer surles muscles de vos lèvres, ce quidétruit petit à petit le collagènequi entoure votre bouche. Àforce, cela crée des crevassespermanentes à la surface

de votre peau. Une paille detemps en temps, d’accord, maisexceptionnellement !

Certes, lorsqu’il fait froid

dehors, il est bien utile dechauffer ; quant à la clim, ellepermet de surmonterconfortablement les étécaniculaires. Mais chauffagecomme air froid ont tendance àdessécher gravement la peau, cequi provoque son vieillissementaccéléré et l’apparition de ridesautour des yeux. Alors n’hésitezpas à investir dans unhumidificateur d’air, ou biengardez au moins un verre d’eausur votre table de chevet pendantla nuit. Et, dans la mesure dupossible, ne forcez ni sur lechauffage ni sur l’air climatisé !

Plisser les yeuxrégulièrement –

à cause du soleil,ou en regardantl’écran de votretéléphone, parexemple – provoque

l’apparition progressive derides permanentes entreles sourcils, sans oublierles pattes d’oie au coindes yeux. Alors, si vousn’aimez pas leslunettes de soleil,pourquoi ne pasgarder un petitchapeau dans votresac à main et prendrel’habitude de le porterquand vous vousrendez compte que laluminosité vousgêne?

a suivre,,,,,

Phot

os: D

R

- Boire à la paille

- Forcer sur le chauffage(ou la climatisation)

- Ne pas porter de lunettesde soleil

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de sept parties des voies optiques chez l’homme.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Pour évaluer l’intelligence»

1- RÉTINE2- CHIASMAOPTIQUE3- BANDELETTE

4- FIBRESOPTIQUES5- TUBERCULEQUADRIJUMEAU

6- CORPSGENOUILLÉEXTERNE7- THALAMUS

MOT RESTANT = Q.I.

E R C U L E Q U A R Q UB L A M U S Q I D E I EU A A E M U J I R T T BT H U I P AS T C N O NE E O E A DU N R C M EQ R P S G E N O U H S LI E T X E E L L I I A ET P O S E R B I F E T T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

C O U R T M E T R A G E - T V AA S E - U N I O N S - V A R A NS A - P A - D I A - P E R O R EC - C U - M E T - R E - M T - MA M O R T I R - M O R D E S - ID O U E E S - M O U L E S - N EE R - T S - C O N G E S - V U -S U R E - R O U T E S - N E - A- E U - S A U L E S - P A R I ST S - T E M P E S - S A I N E SR - O R N E E S - S E R V I L EA U B A I N E - C A - I E S - RU S - C L E - M A N T E S - P VM E L E E - H A U T E S - C O IA R E S - M A I S O N - B A L -T A S - P A - T E S - M U R I SI I - F E U T R E - S E - T S ES - T E R R E E - V E R T E - M

A L E R T E R - T A R E S - D ET A N - E S - C E R F S - T O NI R O N S - G E N A S - P A - TO G R E - R A D I N - F R A C -N E S - T A T E R - T A R I - H- S - R I S E E - G A I S - D AD - T I R E R - P A I X - B O LO V I D E S - T R I S - N O T EN I - E E - S A I N - J O U E TC A I S S O N S - E L A N C E E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- F A R A O U N - A L G E R I EH A I E S - N U B I E - P O N TO U R S - B - I L E - M O U - RU T E - P L A T E - F O U L E ED E - F R A I S - C R I S E S -A - A R E S - - - - U T E - T MI N C I T E - - - - I E - P - IM U E T S - - - - - T - B O N N

A - R E - R A T E R - R A T A IN I E - L E M A N - H E L E - SE S - D U P E S - S E V E - B T- O R E G O N - T E T E - C A RC L A M E R - T O U R - C O N EL A P O S T E E T L E S T I C -

LETTRES DELETTRES DENÔ (LE FLEUVE)NÔ (LE FLEUVE)

- - - F L U T E - - - - - -- - - - - C H O R I S T E S- - D A N S E - - - - - - -- - - - - J A P O N - - - -- - - - - - T A M B O U R -- - - - - P R O S E - - - -- - - - P O E S I E - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 10 août 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Junior----------------Tantale----------------Erbium

Panorama----------------

Sensés

Mesure----------------Possessif----------------Fabriques

Tresse----------------

Dansl’arène

Sodium----------------Mer----------------Peuple

Pronom----------------

Titre

Tellure----------------Evoquer----------------AutreSaison----------------Titre----------------Trésor

Figure----------------Gaver----------------OsaiSélénium

----------------Ciblai

Individus----------------

RaidesPromenade----------------

est utile

Festin----------------Rapidement

Ecole----------------Saint----------------OrganeTissas

----------------Endort

Radium----------------

IleSa

force

Bovidé----------------

ObusEntoura

----------------Se riment

Cervidé----------------

AdhésiveClopina

----------------Bondit

Rayon----------------

TricotCobalt

----------------Filet d’eau

Wilaya----------------

IsoléPur

----------------Deviendra

Démonstratif----------------Interjection

A payer----------------oiseau----------------Parti

Connaît----------------Saint----------------RegretTissai

----------------Sphère d’air

Colère----------------

Peuple

Aperçoit----------------Cube----------------PossessifSon

exploit

Valise----------------Meitnerium

Article----------------

Pensa

Contrat----------------

Passéel’heure

Savocation

Y estné

1- LEADER2- LEADER3- SOMMET4- LEADER5- PREMIÈRECONFÉRENCE6- SOMMET7- SOMMET8- LEADER9- LEADER10- SOMMET

NONALIGNES

1

2

3

4

5

6

7

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9

10

11

12

LETTRES DE : Non-Alignés

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 10 août 2015 - PAGE 19

Méprise lesfemmes----------------FootballeurfrançaisVille deSyrie

----------------Aggravés

Pénètres----------------Capitale

Ouvrier----------------Possessif----------------Coupés

Consonnedouble----------------Dans le coin----------------Possessif

Note (inv)----------------Piège (ph)----------------Scandium

Accord----------------Volonté

Possessif----------------Dans le gîte----------------Inutiles

Monnaie----------------Bulletin----------------Fin deséries

Manche----------------Flatteur----------------Roche

Près d’Oran----------------

Argon

Terre----------------

Divers

Métro----------------Parti----------------Organe

Refuge----------------

ArticleIndividus----------------Diffuses----------------Quémande

Article----------------Terre----------------Cycle

Deviendrai----------------

Cacha

Fruit----------------Répugnantes

Eclats----------------Trompes

Néon----------------Dans lemois----------------EnfantinCommandes----------------

Lésée

Issue----------------Gérera----------------MotsFormed’être----------------Chanson----------------Arme

Critiquera----------------Substance----------------Enduites

Excès----------------Noblesse

Professeur----------------Mesures

Egarée----------------Cérium----------------Tellure

Dans la tige----------------Monnaie(dés)

Précieux----------------Saisies

Contient----------------Caisse----------------RécompensesRefiler

----------------Platine

Région deFrance

----------------Rigole

Echangea----------------Effaces

Confiante----------------

ArticleErbium

----------------Déplacée

Dans legrain

----------------Possessif

Fin desoirées

----------------Voler

Nuit----------------Cartons----------------Tiges

Palladium----------------Négation

Alternative(inv)

----------------Roche

Fruits----------------Dans lapluie

Rejeté----------------Lombric

Issues----------------Matériau

Stylos----------------Poilu----------------AtoutsCachés

----------------Moment

Rives----------------Cérium----------------Espèces

Dans lelivre

----------------Jeu

Préposition----------------Demeure

Dans lemille

----------------Issue

Ont vu lejour

----------------Clos

Sentinelle----------------Empileras

Bernés----------------

GaieMétal

----------------Valises

Cycle----------------Préposition

Plus grandstade dumonde

Descentes----------------Caches

Têtue

Logis----------------Avouais

Ailles----------------Meitnerium----------------DécédéMalade

----------------Hésitai

Feuilles----------------Changea

Pli----------------

Note

Toits----------------Rapines----------------DéficitMesure

----------------Snob

Reposes----------------Géniteurs----------------Formed’êtreCalcium

----------------Apprit

Piétinés----------------

TellureEprouve

----------------Changea

Blêmira----------------

Foot àGerland

Condition----------------Filet d’eau

Amas----------------Préjudice----------------Article

Monsieur----------------

SaintFeuilles----------------Mou----------------Attacherai

Souffle----------------

Peina

Générosité----------------

Osas

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AVIS DE DÉCÈSLes famil les Tessad’Azzefoune et Baâdj deSaoula (Alger) ont la dou-leur d’annoncer le décès deleur fille, nièce et épouse

BAÂDJ, NÉE TESSA HOURIA

L’enterrement aura l ieuaujourd’hui, lundi 10 août2015 au cimetière deSaoula (Alger) après la priè-re du dohr.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

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Le 9 août 1945, à 11h02, l'explosionde la Bombe A détruisit 80% des bâti-ments de Nagasaki, dont sa célèbrecathédrale d'Urakami, et provoqua lamort de quelque 74 000 personnes, surle coup et ultérieurement sous l'effetdes radiations. A la même heure exactement hier

dimanche (2h2 GMT), les habitants ontobservé une minute de silence tandisque les cloches retentissaient danstout Nagasaki, ancien comptoird'échanges commerciaux entre leJapon et l'étranger et cité connue pourson importante communauté chrétien-ne. Baptisé «Fat Man», l'engin destruc-

teur au plutonium était initialementdestiné à être largué sur la ville deKokura (nord de Nagasaki), où se trou-vait une importante usine d'armement.Mais des conditions météorologiquesdéfavorables ont forcé le bombardieraméricain B-29 à changer de cible. Trois jours plus tôt, une première

bombe atomique, «Little Boy», avaitfrappé Hiroshima (ouest), tuant envi-ron 140 000 personnes au moment del'impact et plus tard de maladie. Cesdeux bombardements américainsallaient précipiter la capitulation du

Japon le 15 août 1945 et la fin de laGuerre du Pacifique.

«Serment» de paix «Vous, les jeunes générations, ne

rejetez pas ces récits comme des his-toires du passé, car ce qui vous estconté pourrait bien vous arriver àl'avenir : prenez grand soin de ce sou-hait de paix qui vous est adressé», adéclaré le maire de Nagasaki, TomihisaTaue, devant une foule de 6 700 per-sonnes, dont le Premier ministre japo-nais Shinzo Abe et l'ambassadrice desEtats-Unis au Japon, CarolineKennedy, parmi les représentants de75 pays. Et le maire d'inviter «lePrésident américain Obama et les

représentants de tous les pays possé-dant l'arme nucléaire» à venir àNagasaki.«Ce pouvoir suprême de réaliser un

monde sans guerres ni armesnucléaires est en chacun de nous», a-t-il insisté, selon une traduction offi-cielle de ses propos rendue publiquedans la journée. Puis il a interpellé le Premier

ministre nationaliste à propos de loisactuellement en débat au Parlement,visant à réinterpréter la loi fondamen-tale pacifiste entrée en vigueur en 1947et jamais amendée depuis. L'objectifest d'étendre les prérogatives de l'ar-mée japonaise à l'extérieur. «Les inquiétudes, les préoccupa-

tions se répandent : ce serment gravédans notre cœur il y a 70 ans, ce prin-cipe de paix inscrit dans laConstitution japonaise ne serait-il pasen train de vaciller ?» a-t-il lancé,bruyamment applaudi par la foule. Alors que l'âge moyen des «hibaku-

sha» (victimes survivantes desbombes atomiques) a dépassé 80 ans,l'un d'eux, Sumiteru Taniguchi, 86 ans,s'est joint à ces critiques. «Les lois de défense que le gouver-

nement essaye de faire passer met-traient en péril nos longues années

d'efforts en faveur de l'abolition de l'ar-me nucléaire et briseraient les espoirsdes hibakusha», a-t-il dit d'une voixfrêle au nom de tous les siens. «Je nepeux pas tolérer ces lois», a-t-il ajouté,en présence de M. Abe.

Pouvoir de destruction de l'homme

Le Premier ministre a un peu plustard défendu auprès de la presse sesréformes, présentées comme néces-saires pour préserver la paix. «Celaenverra au monde le message que l'al-liance nippo-américaine fonctionneparfaitement, et diminuera ainsi lerisque d'une attaque contre le Japon»,a-t-il argué. Comme à Hiroshima jeudi dernier,

Shinzo Abe a réitéré dans son dis-cours la volonté du Japon de militer enfaveur de l'abolition des armesnucléaires et de la non-prolifération. «Je renouvelle la volonté du Japon,

en tant que seul pays frappé par labombe atomique, d'être un meneur dumouvement mondial contre les armesnucléaires», a-t-il déclaré, énumérantles rendez-vous internationaux aucours desquels il promet de s'em-ployer à transmettre ce message. Le Premier ministre a fait référence

aux trois règles que s'est imposées leJapon, lequel s'était solennellementengagé en décembre 1967 à ne pasfabriquer, posséder ou laisser entrersur le territoire nippon d'armesnucléaires. Même si ces «trois principes non

nucléaires» n'avaient pas été textuelle-ment répétés par M. Abe à Hiroshima,il avait indiqué ensuite qu'il s'agissait«d'un préalable» qui allait de soi pourle pays. Le pape François a lui évoqué lors

de sa traditionnelle prière de l'angélusces attaques nucléaires, un «tragiqueévènement suscitant encore aujour-d'hui l'horreur et la répulsion» et deve-nu «le symbole du pouvoir démesuréde destruction de l'homme quandcelui-ci fait un usage erroné des pro-grès de la science et des techniques».

JAPON

70 ans après, Nagasaki se souvientLe Soir sur Internet :

http:www.lesoirdalgerie.comE-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

Quel est le comble chez Hollande ? C’est d’affirmer qu’il n’apas payé de rançon pour libérer une otage française quis’appelle Isabelle…

… Prime !

J’ai sous les yeux un placard publicitaire signéd’une banque privée et invitant les gens ayant des sacsd’argent à venir les mettre en coffre conformément à«l’ordonnance n°15-01 portant loi de finances complé-mentaire pour 2015». Le reste du texte précise l’entièredisponibilité des collaborateurs de cette banque surl’ensemble du réseau d’agences pour prendre en char-ge les opérations de versements et d’ouverture decomptes des clients. Le meilleur accueil… et autresgentillesses bancaires du genre clôturent protocolaire-ment ce texte «mémorable». D’autres placards pubs dumême calibre câlin signés d’autres banques tout aussiinjonctionnées vont très certainement s’afficher dansles heures qui viennent dans les journaux et autressupports. Et j’ai beau me dire que l’amnistie fiscale seveut un moyen de capter les flux informels, de les inté-grer dans le circuit de la traçabilité, ça ne passe pas !Ce dialogue «officiel» entre Etat et fraudeurs fiscaux,cette passerelle de blanchiment montée à la hâte estpire que l’échec des réformes successives du systèmescolaire dans mon pays. Pourquoi ? Parce que là, tout

de suite, immédiatement, en lisant et relisant cette invi-te à la blanchisserie bancaire, c’est les visages de mesenfants qui me viennent à l’esprit. Ai-je eu raison deleur inculquer, parfois en faisant les gros yeux, voiremême en criant les valeurs de la droiture, de l’honnête-té et du respect des règles que la République s’est elle-même édictées ? Finalement, truquer, bidouiller, trafi-quer, dissimuler à l’autorité et à la loi, ce n’est pasaussi grave que ce que leur racontait et leur ressassaitleur papa gâteux ! De quel foutu droit paternel oudevoir filial pourrais-je me prévaloir pour les avoir ainsistigmatisés, mis à la marge d’un système qui finit paradmettre que la dissimulation et le vol ne mènent pas àla sanction, mais à l’absolution totale, pleine avecouverture d’un compte en banque nickel au bout, enprime à l’arnaque ? En vérité, ce placard pub, à mesyeux, est en lien direct avec la fraude aux examens de5e année primaire, du BEM et du baccalauréat. Il estl’alibi collatéral de la nécessité de truander pour s’ensortir dans ce pays. C’est tordu comme cheminementde pensée, mais tout se tient. De la grosse, de la trèsgrosse ch’kara à l’oreillette Bluetooth, c’est exactementle même «code d’accès» à la réussite dans ce pays quiest en marche. Alors, toutes mes excuses. A mesenfants. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Que mes enfants me pardonnent !

Nagasaki a commémoré hierl'attaque nucléaire qui a anéanticette cité japonaise il y a 70 ansau cours d'une cérémonie oùont émergé des critiquesenvers les projets du Premierministre Shinzo Abe de renfor-cer les prérogatives de l'armée.

POUSSE AVEC EUX !

Des officiels dont le maire de Nagazaki (2e à droite) déposent une gerbe lors des cérémonies du souvenir de l’attaque nucléaire.

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Il sera exigé une maîtrise parfaite de la langue française, le sens de l’initiative et une disponibilité totale.

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