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Études et statistiques Services aux cotisants Services aux partenaires Contrôle Ressources informatiques n 3T2013 à fin 4T2013 à fin 1T2014 à fin 2T2014 à fin 3T2014 à fin 4T2014 à fin 1T2015 à fin 2T2015 à fin 3T2015 à fin 4T2015 à fin 1T2016 à fin 2T2016 à fin 3T20 Évolution contrastée des indicateurs du recouvrement Au mois d’octobre, les indicateurs du recou- vrement affichent une évolution plus contrastée. Les demandes de délais et les impayés évoluent ainsi de façon divergente selon la taille de l’entreprise. Le taux d’impayés des entreprises de moins de 10 salariés est en augmentation de 0,80 point sur un an. Cette forte hausse survient après le paiement de la dernière échéance trimestrielle de 2016. Elle est plus importante que les mois précédents car certaines TPE continuent de rencontrer des problèmes techniques pour déclarer leur première DSN (déclaration sociale nominative) ou ont eu des difficultés avec les mandats de prélèvement. Parallèlement et pour les mêmes raisons, le taux de ponctualité des paiements est en diminution de 2,81 points. Les demandes de délais pour les petites entreprises continuent d’afficher une baisse sur un an glissant ( - 5,9 %). Les délais retrouvent ainsi des niveaux proches de ceux observés trois années plus tôt. La comparaison sur les trois derniers mois connus fait également état d’une diminution comparable (- 5,8 %). Dans le même temps, les entreprises de plus de 9 salariés affichent un taux d’impayés en diminution de 0,05 point sur un an. Cette baisse s’explique par une amélioration des impayés pour les PME (10 à 249 salariés), les grandes entreprises (250 à 1 999 salariés) et les très grandes entreprises (2 000 salariés et plus). Cela étant, le taux de ponctualité des paiements des PME diminue de 0,31 point. Sur l’ensemble des entreprises de plus de 9 salariés, les demandes de délais affichent un retournement de tendance. En effet, elles progressent sur un an glissant (+ 1,0 %) ; c’est la première hausse observée depuis deux ans. Le baromètre Urssaf n° 87 Suivi de la conjoncture économique du secteur privé en Ile-de-France * hors entreprises de plus de 250 salariés Taux de couverture immédiat : propension des cotisants à régler spontanément leurs cotisations. Taux des restes à recouvrer : montant des cotisations non soldées par rapport aux cotisations déclarées par les entreprises. 12 % 10 % 8 % 6 % 4 % 2 % 0 % - 2 % - 4 % - 6 % - 8 % - 10 % Évolution des demandes de délais (glissement sur 12 mois) Indicateurs internes à la gestion de l’organisme Évolution annuelle à fin septembre 2016 Entreprises - 10 salariés Entreprises + 9 salariés - 10 salariés + 9 salariés Total secteur privé Taux de couverture immédiat * Taux des restes à recouvrer Nombre de délais demandés (sur 12 mois glissants) - 0,31 pt - 0,05 pt + 1,0 % Évolution des taux des restes à recouvrer en point (glissement annuel) - 10 salariés + 9 salariés Total secteur privé Taux de couverture immédiat Taux des restes à recouvrer Nombre de délais demandés (sur 12 mois glissants) - 2,81 pts + 0,80 pt - 5,9 % 1T2014 2T2014 3T2014 4T2014 1T2015 2T2015 3T2015 4T2015 1T2016 2T2016 3T2016 A fin A fin - 2 8 4 1 = Novembre 2016 3T2013 4T2013 1T2014 2T2014 3T2014 4T2014 1T2015 2T2015 3T2015 4T2015 1T2016 2T2016 3T2016 0,80 0,60 0,40 0,20 0,00 - 0,20 - 0,40 - 0,60 - 0,80 L’Urssaf Ile-de-France, observatoire statistique régional Au fil des formalités remplies par les personnes physiques ou mo- rales qui déclarent et paient des cotisations et des contributions sociales, les Urssaf collectent des données essentielles sur le tissu économique, l’emploi et les revenus du travail dans leur région de compétence. L’Urssaf Ile-de-France est compétente auprès des ac- teurs économiques installés dans la région. En 2015, elle a collecté 105 milliards d’euros de cotisations pour financer les prestations de Sécurité sociale. Chiffre clé 2 900 c’est l’augmentation du nombre de salariés travaillant dans les secteurs associatifs franciliens sur un an.* * Plus de précisions à l’intérieur de notre fiche thématique, les associations en Ile-de-France, sortie en octobre 2016.

Le baromètre Urssaf n° 87 - Accueil | Acoss.fr · Évolution annuelle à fin septembre 2016 Entreprises -10 salariés Entreprises + 9 salariés 10 salariés + 9 salariés Total

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Page 1: Le baromètre Urssaf n° 87 - Accueil | Acoss.fr · Évolution annuelle à fin septembre 2016 Entreprises -10 salariés Entreprises + 9 salariés 10 salariés + 9 salariés Total

Études et statistiquesServices aux cotisants Services aux partenaires Contrôle Ressources informatiques

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■ Évolution contrastée des indicateurs du recouvrement

Au mois d’octobre, les indicateurs du recou­vrement affichent une évolution plus contrastée. Les demandes de délais et les impayés évoluent ainsi de façon divergente selon la taille de l’entreprise.Le taux d’impayés des entreprises de moins de 10 salariés est en augmentation de 0,80 point sur un an. Cette forte hausse survient après le paiement de la dernière échéance trimestrielle de 2016. El le est plus importante que les mois précédents car certaines TPE continuent de rencontrer des problèmes techniques pour déclarer leur première DSN (déclaration sociale nominative) ou ont eu des difficultés avec les mandats de prélèvement. Parallèlement et pour les mêmes raisons, le taux de ponctualité des paiements est en diminution de 2,81 points. Les demandes de délais pour les petites entreprises continuent d’afficher une baisse sur un an glissant ( ­ 5,9 %). Les délais retrouvent ainsi des niveaux proches de ceux observés trois années plus tôt. La comparaison sur les trois derniers mois connus fait également état d’une diminution comparable (­ 5,8 %).Dans le même temps, les entreprises de plus de 9 salariés affichent un taux d’impayés en diminution de 0,05 point sur un an. Cette baisse s’explique par une amélioration des impayés pour les PME (10 à 249 salariés), les grandes entreprises (250 à 1 999 salariés) et les très grandes entreprises (2 000 salariés et plus). Cela étant, le taux de ponctualité des paiements des PME diminue de 0,31 point. Sur l’ensemble des entreprises de plus de 9 salariés, les demandes de délais affichent un retournement de tendance. En effet, elles progressent sur un an glissant (+ 1,0 %) ; c’est la première hausse observée depuis deux ans.

Le baromètre Urssaf n° 87

Suivi de la conjoncture économique du secteur privé en Ile-de-France

* hors entreprises de plus de 250 salariésTaux de couverture immédiat : propension des cotisants à régler spontanément leurs cotisations. Taux des restes à recouvrer : montant des cotisations non soldées par rapport aux cotisations déclarées par les entreprises.

12 %10 %

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Évolution des demandes de délais (glissement sur 12 mois)

Indicateurs internes à la gestion de l’organisme

Évolution annuelle à fin septembre 2016Entreprises - 10 salariés

Entreprises + 9 salariés

­ 10 salariés+ 9 salariésTotal secteur privé

Taux de couverture immédiat *

Taux des restes à recouvrer

Nombre de délais demandés (sur 12 mois glissants)

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Évolution des taux des restes à recouvrer en point (glissement annuel)

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L’Urssaf Ile-de-France, observatoire statistique régionalAu fil des formalités remplies par les personnes physiques ou mo-rales qui déclarent et paient des cotisations et des contributions sociales, les Urssaf collectent des données essentielles sur le tissu économique, l’emploi et les revenus du travail dans leur région de compétence. L’Urssaf Ile-de-France est compétente auprès des ac-teurs économiques installés dans la région. En 2015, elle a collecté 105 milliards d’euros de cotisations pour financer les prestations de Sécurité sociale.

Chiffre clé

2 900 c’est l’augmentation du nombre de salariés travaillant dans les secteurs associatifs franciliens sur un an.*

*Plusdeprécisionsàl’intérieurdenotrefichethématique,lesassociationsenIle-de-France,sortieenoctobre2016.

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Contact : [email protected] (département Statistiques) Archives des numéros sur www.blog.paris.urssaf.fr

Indicateurs calculés sur le champ géographique de l’Ile-de-France

Évolution de la masse salariale, effectifs et salaires moyens

Masse salarialeEffectifSalaire moyen par tête

Nombre total de DPAE (hors intérim)(sur 12 mois glissants)

Nombre total de DPAE (hors intérim)(sur 3 mois glissants)

Nombre de CDI (sur 12 mois glissants)

Poids des CDI dans le total CDI + ensemble des CDD (sur 12 mois glissants)

Nombre de CDD de plus d’un mois(sur 12 mois glissants)

Poids des CDD de plus d’un mois dans le total CDI + ensemble des CDD(sur 12 mois glissants)

Nombre de CDD de moins d’un mois(sur 12 mois glissants)

Poids des CDD de moins d’un mois dans le total CDI + ensemble des CDD(sur 12 mois glissants)

Nombre de DPAE en CDI(sur 12 mois glissants)

Évolution annuelle à fin août 2016

Effectifs salariésSalaire Moyen Par TêteNiveau des effectifs privés (données désaisonnalisées)

Évolution annuelle à fin juin 2016

Assiette salarialeÉvolution annuelle du 2e trimestre 2016

Évolution du nombre de DPAE hors intérim (glissement annuel)

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AVERTISSEMENT. L’introduction depuis mars 2015 de la Décla ration sociale nomi-native (DSN), qui se substitue notam ment au bordereau récapitulatif de cotisations, modifie les informations déclaratives nécessaires au calcul des indicateurs statistiques présentés dans cette publication. La mise en oeuvre progressive du nouveau dispositif, ainsi que la refonte de la chaîne de traitement statistique des effectifs salariés associée, pourraient conduire à des révisions plus importantes durant la phase de montée en charge.

■ La croissance des DPAE en CDI reste dynamique

À fin août, le nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE) hors intérim est en hausse de 2,9 % sur un an. Cette progression est un peu moins dynamique que celle observée les mois précédents ; cela s’explique notamment par un ralentissement de la croissance pour les CDD de moins d’un mois (+ 2,4 %). Sur les trois derniers mois connus par rapport aux trois mêmes mois de l’an dernier, la croissance du nombre de DPAE se tasse aussi (+ 1,5 %), sous l’effet également des CDD de moins d’un mois (+ 1,1 %). Le nombre de DPAE en CDI progresse sur un an glissant (+ 5,1 %), soit une dynamique importante, qui se maintient depuis plus de six mois. Sur les trois derniers mois connus, l’augmentation est un peu moins marquée (+ 3,1 %). Les CDD de plus d’un mois affichent également une hausse sur trois mois (+ 2,0 %).

■ La croissance de l’emploi reste significative au 2e trimestre

Au 2e trimestre, l’emploi salarié privé en Ile-de-France est en hausse trimestrielle de 0,2 %, grâce au secteur tertiaire. Plus de 7 200 emplois ont été créés durant ces trois mois. Sur un an, le niveau d’emploi francilien affiche une croissance de 37 300 salariés (+ 0,8 %). Cette progression s’explique par la dynamique régulière observée tout au long des quatre derniers trimestres. À fin juin, l’Ile-de-France signe un nouveau record de salariés dénombrés dans le secteur privé depuis le début de la série (soit l’année 1997). Dans le même temps, l’emploi national croît de 1,0 % sur un an, soit une augmentation légèrement plus nette qu’en région parisienne.La masse salariale progresse de 2,6 % sur un an cumulé (+ 2,8 % pour le seul 2e trimestre), soit une progression un peu plus rapide que celle observée au plan national (+ 2,4 %). Comme l’an dernier, après une importante hausse au 1er trimestre, la croissance de la masse salariale ralentit au 2e trimestre mais demeure dynamique. En conséquence, la croissance du SMPT (salaire moyen par tête) ralentit mais celui-ci progresse tout de même de 1,9 % sur un an. Le SMPT francilien s’établit à 3 248 euros brut.

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