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"Le bØret qui fume", organe officiel du SNUPFEN Lorraine - Directeur gØrant : Gilles BILOT SiLge social : 88400 GØrardmer - Imprimerie spØciale ONF, Epinal CPPAP : 3129 D73 S - Trimestriel - Abonnement 16 euros - Prix au numØro 4 euros NumØro 48 - DØcembre 2005 Le bØret qui fume rØgion LORRAINE

Le bØret qui fume - snupfen.org

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"Le béret qui fume", organe officiel du SNUPFEN Lorraine - Directeur gérant : Gilles BILOTSiège social : 88400 Gérardmer - Imprimerie spéciale ONF, Epinal

CPPAP : 3129 D73 S - Trimestriel - Abonnement 16 euros - Prix au numéro 4 euros

Numéro 48 - Décembre 2005

Le béret qui fumerégion LORRAINE

Secrétaire Régional :Denis LAGNEAUX, MF de Bénaveau, 183 bis rue du Général de Gaulle - 88000 CHANTRAINE 03.29.64.68.55

06.24.36.69.62Secrétaires Régionaux Adjoints :François LUKAS, MF Saint-Hubert - 57430 SARRALBE 03.87.97.94.97Stephan DILLENSCHNEIDER, MF de Bellefontaine n° 1 - 54250 CHAMPIGNEULLES 03.83.38.28.81

Trésorier Régional :Jean-Etienne BEGIN, MF de Wuisse - 57170 WUISSE 03.87.86.22.71

Chargés des personnels administratifs :Odile FEVE : 03.83.17.74.54 Christine DENIS : 03.83.17.74.36 Jean-Michel FREBILLOT : 03.29.94.00.53

Responsables par départements :Meurthe et Moselle : Emmanuel FREMION, MF de la Voivre 54550 BAINVILLE-SUR-MADON 03.83.47.28.10Meuse : Adrien OCHEM, MF de la Vaux Raguy n°8 55120 CLERMONT EN ARGONNE 03.29.88.43.07Moselle: François LUKAS, MF Saint-Hubert - 57430 SARRALBE 03.87.97.94.97Vosges : Jean Philippe HAEUSSLER, Chalet “Les Myrtilles” - 88000 EPINAL 03.29.35.04.90

CHS Régional : François PETITGAND MF - 54470 FEY EN HAYE 03.83.81.18.44Gilles BILOT, Jean Philippe HAEUSSLER, René SEGER, Christine DENIS, Claude CARNAISSE

Représentants lorrains aux instances nationales :CTPCentral : Stephan DILLENSCHNEIDER, Henri HAUSER

Représentant SNUPFEN à l'APAS Lorraine (président) :Alain LARCHER, ONF La Colombière 4 rue A. Vitu 88020 EPINAL CEDEX

Le béret qui fume :Rédaction : Gilles BILOT, 61 chemin des Epinettes - 88400 GERARDMER Tél : 03.29.63.32.16 Fax : 03.29.63.40.87 Maquette : Carine LETSCHER, MF AUDVILLER - 57430 LE VAL DE GUEBLANGE 03.87.01.63.07

Nancy-Nord :Claude CARNAISSE [email protected] FREMION [email protected]

Nancy-Sud :Odile FEVE [email protected] COLIN [email protected]

Bar-Le-Duc:Isabelle PIANONMathieu CHEVALIER

Verdun :Adrien OCHEM [email protected]çois POUPART [email protected]

Metz :Jean-Etienne BEGIN [email protected]çois LUKAS [email protected]

Sarrebourg :Guy DUMAZEAU [email protected] SCHARFF [email protected]

Epinal :Jean-Philippe HAEUSSLER [email protected] MAIX [email protected]

Neufchateau:Patrick THIERY [email protected] DELISLE [email protected]

Remiremont:Vincent DUVAL [email protected]ïc LEGRAND [email protected]

Saint-Dié:Gilles BILOT [email protected] JANOT [email protected]

REPRÉSENTANTS DANS LES AGENCES DE LORRAINE

Région LORRAINE

REPRÉSENTANTS DANS LES AGENCES DE LORRAINE

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Sommaire4. Exploitation en feuille5. Témoignage6. Economie sociale et solidaire7. Compte rendu CHS8. Compte rendu CHS (suite)9-11. Chronique des agences 12-15. LOLF16. Du bureau, c’est facile !17. Billet d’humeur18. Carnet de voyage du Pet19. Action intérims20. BRA traverse la rue

AgendaCalendrier CAPC

02/02/06 : Techniciens Opérationnels09/03/06 : Secrétaires Administratifs16/03/06 : TSF18/05/06 : C Administratifs31/05/06 : Secrétaires Administratifs01/06/06 : ATF - CDF07/06/06 : TSF08/06/06 : Techniciens Opérationnels

Sites à consulterhttp://www.snupfen.orghttp://solidaires.org

Quelques liens Solidaires :

http://www.2005plusdexcuses.orghttp://www.attac.orghttp://www.confederationpaysanne.orghttp://www.lesamisdelaconf.org/

e Gouvernement, sous la houlette du tandemSarko l'incendiaire et De Villepin l'attiseur debraise, se dit être le défenseur de l'Ordre, duDroit, de la Solidarité et des valeurs de la

République. Comment ose t’il ? Au quotidien, lescitoyens vivent les conséquences d'une remise en causesans limite des droits acquis il y a soixante ans, lesdroits inscrits dans la Constitution de la VèmeRépublique :

L'égalité d'accès aux soins n'est plus assurée car lesmesures prises pénalisent les plus pauvres,L'école de la République n'assure plus son rôle d'as-censeur social, Les attaques contre le droit du travail et récemmentcontre le droit de grève concourent à un retour à l'es-clavage, La privatisation et la déréglementation sont présen-tées comme les remèdes miracles à la lutte contre lechômage, Le culte de la réussite, de la compétitivité, de l'indi-vidualisme tue la fraternité, les solidarités entre leshommes,La politique fiscale est de plus en plus inégalitaire etpénalise l'action publique, faute de moyens (Voir cequi se passe pour l'ONF),Les relations sociales syndicats-patrons, syndicats-Etat employeurs sont au point mort,L'indépendance de la justice est mise à mal par despolitiques exclusivement répressives.

Ce gouvernement bafoue les lois de la République et ilcontinue de jouer une seule partition, celle de l'autoritéet des choix partisans face à l'explosion sociale, faceaux émeutes et à la révolte des jeunes, des exclus descités. Toute proportion gardée, les pratiques de ce gouverne-ment ne sont pas sans rappeler celles de nos directeurs.Ils écoutent, mais n'entendent rien. Mais, nos patrons, àl'inverse du gouvernement, sont relativement tran-quilles. Le forestier se révolte rarement. Pour autant,ils feraient bien de se méfier de l'eau qui dort.

Denis Lagneaux

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ors de l’entrevue avecle DT du 19/08/05,nous l’avions interpelésur l’aggravation du

risque professionnel engen-dré par l’augmentation desexploitations en feuilles (cf.BQF n° 47 de septembre 05).Il nous avait rétorqué quel’aspect économique primaitet que, concernant la sécuritédes bûcherons, les mesuresqui s’imposent étaient prises,notamment une formationspécifique de tous lesouvriers intervenant sur cetype de chantier.La note suivante s’est avéréereprésenter à elle seule toutela batterie de mesures mise

en avant par le DT et confir-me, pour ceux qui en dou-taient encore, à quel point luiet ses complices se fichent dupetit personnel !Concernant l’intérêt écono-mique de l’opération, seul unbilan complet permettra d’enjuger. Nous ne manqueronspas de le demander lemoment venu.

Pour l’heure et au vu des élé-ments dont nous disposons,nous restons convaincus quetout ceci n’est dicté que parles sacro-saints objectifs àatteindre et sert en premierlieu la carrière de ceux quiles ont signés.

Exploitation en feuille (suite)

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Robert, dit BOB est partiLa simple évocation de sonnom devant le directeur territo-rial avait un effet redoutable,BRA avec son air des mauvaisjours répondait alors : "retrai-te". Ils s'aimaient visiblement,les deux là. Et pourtant, le BQFa enquêté, BOB va être regretté.Car, l'IGREF de Lorraine leplus élevé en grade, était aussicelui qui avait la plus fortemodulation de ses primes,modulation négative. Et cettemodulation permettait de verserun supplément de primes à 16cadres (IGREFS et ITEFS) dela région.

Autre Robert, Robby ouBobby pour les intimes est lui

aussi partiAncien chef de subdivision àCharmes, puis chef de divisionà Vittel, et enfin adjoint audirecteur départemental desVosges jusqu'en 2002, date oùle PPO a stoppé sa carrière,Robert, après 35 ans passés àl'ONF, est parti à la retraite à 55ans et a refusé toute cérémonieofficielle. Il a tenu cependant àfaire un pot de départ privé etles invitations furent très sélec-tives. Dans son discours, il arappelé qu'il n'avait pas invitésa hiérarchie, marquant ainsi sadifférence avec la réforme del'ONF et avec ceux qui conti-nuent à la mettre en oeuvreavec zèle dans les Vosges.

Brèves2005, l'année des Robert

Témoignage'étais présent le 18octobre au Campus.Le DG a commencé ens'autocongratulant puisil passe le micro au

cabinet XX chargé de l'enquêtesur le climat social. Le résultat,on le connaît depuis longtemps :frustrations, repli sur soi, démo-tivation, etc. sauf pour les direc-teurs (on voit à qui profite laréforme). Les organisations syn-dicales, et notamment le SNU,ont ensuite posé des questions auDG : faut-il continuer cette follecourse à la rentabilité, que pré-voit-il pour remotiver le person-

nel, ne faut-il pas revoir la répar-tition du travail, quid des admi-nistratifs, etc. Il était midi etvraisemblablement, le DGn'avait pas envie de répondre caril suscitait toujours d'autres ques-tions. Il semblait attendrequelque chose. C'est alors que ladélégation lorraine, prévue àmidi trente, est arrivée, un peuen avance et assez complète cartoute l'Assemblée Générale étaitvenue : les gens voulaiententendre les réponses de leurDG. C'est donc ça qu'il attendait.Excellent prétexte pour le DG :il a menacé de porter plainte,

s'est dit agressé et a refusé deparler "sous la pression". J'aipourtant trouvé les gens de l'AGpaisibles, calmes, ouverts à ladiscussion. On perd 1 heure àtergiverser. A 13 H, le DGaccepte, sur les conseils du cabi-net XX, de répondre aux ques-tions de l'AG. A la question rela-tive aux missions toujours plusnombreuses des agents, la répon-se est précise : tout ce qui rap-porte du pognon et subsidiaire-ment le code forestier. Pour yarriver, l'informatique est là (sur-veillance par GPS !). Le DG necomprend pas notre inquiétude

car il a fait tellement de choses :équilibre financier, statuts, clas-sification.L'AG se retire dans le calme à14H, mais sans réponses, avecses interrogations et ses frustra-tions. Ca, on peut le dire : il saitécouter, le DG ; le cabinet XXlui a d'ailleurs conseillé de mobi-liser (le personnel, M. le DG, passeulement le bois), clarifier,expliquer, etc. Un vrai autiste.L'après-midi, de 15H à 16H, blabla sur le futur contrat Etat-ONF: il demande de lui faire confian-ce...Au fait, le DT Lorraine était pré-

sent mais on n'a pas vu Annick,sa DRH. C'est vrai que c'est pasimportant, les RH, pour notredirection. Ah, M. le DG, quelmépris pour votre personnel...C'est le seul souvenir que gardele petit personnel de votre passa-ge. Cette façon de dirigerl'Office appelle un mot plus dur,beaucoup plus dur, que celui d'ir-responsable.J'ai interrogé ensuite des per-sonnes du Campus et de la DT.Pour certains cadres supé-rieuuurrs (lire euuurs), c'est unscandale d'avoir laissé l'AGoccuper l'amphi : c'est tout ce

qu'ils ont retenu de la journée.Décidément, il y a une réellepaupérisation intellectuelle del'encadrement supérieur (mêlée àune cruelle sous-qualification).Ca va être dur, M. le DG, demobiliser votre ligne hiérar-chique, ces directeurs, ces sous-directeurs, qui, comme vous, ontété nommés par l'appui d'ungroupe de pression, ou sous pré-texte qu'ils ont réussi unconcours il y a 20 ans.Ah, j'oubliais, je n'ai jamais aussibien mangé au Campus que cejour-là. Revenez nous voir, M. leDG.

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Pendant que se tenait l’Assemblée Générale intersyndicale des personnels lorrains au gym-nase de Velaine, IPSOS présentait les résultats de l’enquête du climat social aux représen-tants du CHSCT ...

L’économie sociale et solidaire

e concept d’économiesociale et solidaire n’estpas nouveau ; il estpresque aussi vieux que le

libéralisme, mais aujourd’huiavec la mondialisation libérale(marchandisation) grandissante,il prend tout son sens.Ce mouvement prend sa sourcehistoriquement à la fin duXIXème siècle, au moment oùont fleuri les coopératives, asso-ciations et mutuelles. Aumoment de la conquête de laliberté syndicale et de la libertéd’association, il y a eu degrandes innovations.Par exemple, le mouvementmutualiste a ouvert la voie à lasécurité sociale, et les coopéra-tives d’habitat ont été précur-seuses du logement social.A partir des années 70, avec lacrise, le chômage de masse estapparu et il y a eu une multitudede personnes en difficulté. Lesacteurs de l’économie sociale etsolidaire ont alors développé denombreux projets : épargne soli-daire, commerce équitable,entreprise d’insertion, etc.Ce qu’on entend par économie

sociale et solidaireC’est la volonté d’entreprendreautrement, adapter la productiondes biens et des services auxbesoins de tous et non à l’intérêtde quelques uns, et d’appliqueraux activités économiques lesprincipes démocratiques quirégissent le système politique.Ces projets se différencient desentreprises lucratives par larecherche de retombées sociales

ou environnementales. On utili-se souvent le terme de tiers sec-teur car il se situe entre lepublic et le privé. Les caracté-ristiques de l’économie socialeet solidaire sont :

La liberté d'adhésion : nul nepeut être contraint d’adhérerou de demeurer adhérentLa non lucrativité individuel-

le : elle est absolue pour lesassociations, et relative dansles coopératives ; en effet lessalariés des coop peuventrecevoir une partie des béné-fices sous la forme de divi-dendes, par contre la coop nepeut pas être vendue et lefruit de cette vente redistri-bué.La gestion démocratique : lesdécisions ne peuvent êtreprises qu’en assemblée géné-rale selon le principe “unhomme/une voix” quelquesoit son apport en temps oucapital.L’utilité collective ou l’utilitésociale du projet : une struc-ture de l’économie sociale etsolidaire doit être au serviced’un collectif qui peut être unterritoire (développementlocal), un groupe social, ungroupe d’artisans…La mixité des ressources :

ressources privées (coopérativeset mutuelles), mixtes (associa-tions).Les acteurs de l’économiesociale et solidaire sont présentsdans un grand nombre de sec-teurs : santé, agriculture, cultu-re, sport…Une ouverture vers autre choseAujourd’hui nos sociétés déve-loppées sont riches de bienséconomiques mais pauvres ensolidarité. Dans nos pays, lesinégalités grandissent, la viesyndicale et la vie politique sontanémiées, on ne travaille que 35heures, mais on se renferme deplus en plus (ne parlons mêmepas des inégalités nord/sud).Nous traversons une crise éco-nomique, mais aussi sociale.L’économie sociale et solidairen’est pas la solution à tout maiselle a d’ores et déjà insuffléquelque chose à une partie del’économie. Le commerce équi-table qui connaît un intérêtgrandissant en est un bonexemple. On pourrait penser : « rien àvoir avec les entreprises, ce sontdes associations, qui viventavec des subventions ». Mais ilexiste maintenant des entre-prises que l’on peut qualifier desolidaires, une nouvelle raced’entrepreneurs qui privilégientle bien-être de leurs salariésplutôt qu’un enrichissementpersonnel exagéré. Des patronsd’un autre genre bien souventissus de l’économie tradition-nelle de marché et déçus parelle, qui se reconvertissent en

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Voilà un sujet qui a priori nous concerne peu, « nous », fonctionnaires d’un EPIC, maisil est bon de savoir un peu ce qui se passe dans l’autre monde, celui des entreprises.

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-suite page 7

Compte-rendu CHS Régional

Nous avons abordé en pre-mier le thème des morsures detiques.

près une présentation dela tique et de ses habi-tudes par Alain Klein, etun topo du Dr Oudot sur

la maladie de Lyme, noussommes intervenus pour dénon-cer les difficultés dans la recon-naissance de la maladie profes-sionnelle, principalement lorsdes commissions de réforme. Sile DT a répondu que maintenantles dossiers passent mieuxqu’avant et sont instruits correc-tement, on peut s’étonner dunombre faible de reconnaissan-ce l’année dernière : 6 sur la

région. Ce nombre est-il le vrai,ou est-il minoré ?Nous avons demandé àconnaître le nombre de déclara-tions afin de mieux cerner lepourcentage qui aboutit à la

reconnaissance. Pour le SNUP-FEN, il est impératif que toutemaladie de Lyme soit déclaréeet reconnue, même dans saphase primaire (érythème

migrant). C’est pourquoi nousdemandons à tous les person-nels de signaler aux représen-tants du Snu en CHS (voir page2 du BQF) leurs déclarations.

Puis était inscrite à l’ordre dujour la question du suivi duplan d’action stress au travail.(Rappel : suite au rapport d’unintervenant extérieur remis lorsdu CHS de juillet 2004, le prési-dent du CHS avait choisi deréaliser une étude des chargesde travail des Rut et d’un siteadministratif, à savoir Metz).Le bilan sur ce point est clair :l’étude des charges de travailn’a pas été faite à Metz en rai-

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créant des projets pouvant pro-fiter à un collectif plutôt qu’àeux seuls.Les acteurs de l’économiesociale et solidaire ont su mettreen œuvre une autre formed’entreprise, plus soucieuse desconséquences de ses activitéssur son environnement proche.L’ensemble des entreprisesconcernées par ces pratiquess’engage de plus en plus dans lareconnaissance de leur respon-

sabilité sociale et environne-mentale.Preuve de cette évolution, lescours de Sup de Co évoquent lagestion sociale des entreprises,l’éthique des affaires, les pro-duits équitables, non pol-luants…Chacun a un rôle à jouer dans latransformation de la société.Nous faisons partie de cettesociété et nous pouvons partici-per à cette transformation non

seulement en nous engageantdans le milieu associatif, syndi-cal, ou politique mais aussi etsurtout en améliorant notremanière de consommer.Et l’on tient peut-être là unmoyen de mettre à mal l’écono-mie de marché uniquementbasée sur les capitaux, etremettre l’homme et son envi-ronnement au centre de l’écono-mie.

Suite de la page 6

Le 18 novembre dernier, le CHS siégeait dans une nouvelle formation, le SNTF ayantperdu son siège au profit du SNAF suite aux dernières élections CTPT. Le Snupfen gardeses sièges et était représenté par Christine DENIS, René SEGER, Claude CARNAISSE etGilles BILOT.

« Lu pour vous »“80 hommes pour changer le monde”, Sylvain Darnil, Mathieu Le Roux (éd JC Lattès)C’est un tour du monde des initiatives solidaires, écologistes et humanistes. Les auteurs ont rencontré 80 entre-preneurs qui ont mis en oeuvre d’autres modèles de développement que celui uniquement basé sur l’économiede marché.Sources : Vivignol Yannick (association Alpes solidaires)

Loquet Patrick (réseau 21 université de Valenciennes)Alternatives économiques (entreprendre autrement)

Compte-rendu CHS Régional (suite)son de l’ambiance du site, etcelle concernant les RUTn’aboutit à rien, car vraisembla-blement menée sans objectifclair ni volonté absolue d’abou-tir.La DT dresse un constatd’échec sur ce point ;Nous sommes intervenus pourrappeler que le but initial étaitde lutter contre le “ mal-être autravail ” et que c’était unedemande forte du Snupfen suiteà la mise en place de la réformede 2002. Dès le début, nousavions senti une volonté de laDT de ne pas aborder le sujet“effets de la réforme” de face,et de contourner en faisant desétudes par le biais de groupes detravail. Même si le Snupfen nes’est pas battu bec et onglespour arriver là où il voulait envenir, force est de constaterl’échec du président du CHS etdonc de la DT qui a lancé un“machin” qui n’a servi à rien.Nous ne pouvons que rappelerce que nous disions en juillet2004 à propos du rapport exter-ne qui nous était présenté :Force est de constater que sousle titre alléchant “mieux tra-vailler ensemble, une réponseau mal être au travail” nousfaisons le constat d’un travailaffligeant de la part du “clini-cien” rédacteur du projet. Maisen est-il vraiment le rédacteur ?Aucune remise en cause, si cen’est du PPO, au moins de laméthode de sa mise en place.Pas un mot sur les erreurs, lestromperies et l’incurie d’unecertaine hiérarchie et des res-ponsables (et nous incluons enpartie les syndicats dans cette

critique…) du climat social àl’ONF Lorraine.Pour nous il s’agit d’un travailde complaisance ne remettantsurtout pas en cause ce qui a étéfait. On veut traiter le mal, sanss’occuper des causes.

Enfin, nous avons évoqué lessuites des tensions (que nousavions dénoncé) sur le site deMetz (CHS de mai 2005).On nous a remis un bref topoqui fait le bilan de ce qui s’est

fait sur le site après le CHS demai. Le problème est annoncécomme “suite de l’interventionde l’expert concernant la résolu-tion d’un conflit inter individuelsur l’agence de Metz”.Les représentants de la DT sedépêchent d’ailleurs de nousindiquer qu’il s’agit de difficul-tés relationnelles entre trois per-sonnes et qui datent d’avant laréforme du PPO. Manière biensingulière de nous dire que lahiérarchie et la réforme n’y sontpour rien…Le bilan est que si la situations’est calmée, par ventilation despersonnes dans des services dif-férents, les tensions ne sont enrien résolues et peuvent ressur-gir d’un moment à l’autre. Nous

avons fait état d’un courrier dejuillet qui montre bien que rienn’est calmé, et qui plus est, queles difficultés relationnellesdépassent les trois personnesindiquées, et qu’elles concer-nent tout le service, directeurd’agence et responsable des res-sources humaines en tête. LeSNUPFEN a demandé au prési-dent du CHS que le CHSdemande au prochain directeurd’agence d’avoir pour missionpremière de pacifier durable-

ment ses services afin que lesgens puissent travaillerensemble, mais surtout qu’ilspuissent venir travailler sereine-ment, sans craindre des remon-trances ou des pressions inutileset néfastes…

Le DT n’a pas voulu aborder lethème de l’enquête nationale declimat social, celui-ci étant àl’ordre du jour du CTPT.

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BrèvesAudit en Lorraine : lasituation est tellement

catastrophique que c'estLACROIX et LABARRIERE.

Dernier CTPT : un BRAd’honneur des syndicats.

Chronique des Agences

Benjamin Beaussant qui est parti,s’est marié, à Nueil-sur-Layon(Loire-Atlantique). L’article dejournal qui fait mention de cemariage, indique le nom desmariés (2 lignes), et la situation deleurs familles (2 paragraphes) :B. Beaussant, fils de l’amiralBeaussant qui a terminé sa carrièrecomme inspecteur général de laMarine.Madame, fille du PDG à la retraitedes industries nautiques Jeanneau(un des leaders en la matière) et deMadame le Maire et présidente dela communauté de communes.Et plus de 700 invités autour desmariés…Peut-être que la “lutte des classes”n’est pas un concept complètementdépassé ?

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Meuse

erdunFélicitations

Les mutations :Quand le DG est venu à Velaine, il a affirmé qu’il cherchait des solutionspour inciter les personnels à rester dans les zones sinistrées en effectifs.Inutile de continuer à chercher, Mr Masson a encore trouvé LA SOLU-TION.Il a mis un avis défavorable aux demandes de mutations, en prévisiond’éventuels départs en retraite, ou en disponibilité.Donc, dans les faits, l’interdiction de muter est encore d’actualité !

Vous n’êtes pas de la fête ?La DT organise un pot de départ pour BB, et d’arrivée pour AndréHopfner, tout le “ beau monde ” (en externe) est invité.Pour les personnels, sont conviés uniquement les chefs d’UT et les res-ponsables de services (et ceux qui n’ont pas assisté au pot de départ deBB en interne).Voilà encore une preuve du peu de considération de la direction (DT)pour ses personnels !

ar-le-Duc Les solutions “MASSON”Les intérims :Dans le dernier numéro du BQF, on tirait la sonnette d’alarme pour l’UTde Vaucouleurs : 2 postes vacants, charges de travail, épuisement despersonnels, responsabilité, etc …

Les agents pleins de bonne volonté acceptaient et acceptent encore, depallier au manque de recrutement de la direction en travaillant plus que deraison.Ils avaient donc demandé à la direction de les rencontrer, pour essayer dehiérarchiser les tâches, pour avoir un soutien de l’agence sur certainesmissions (ceci au mois de Juin)Le DA avait donc organisé une réunion de travail, très ouverte, où tousles sujets avaient été abordés et dont les conclusions étaient très atten-dues.Et voilà, avec une réactivité étonnante (5 mois après la réunion avecl’UT), Mr Masson à trouvé LA SOLUTION : “sur les triages en intérim,vous appliquerez le Régime Forestier”En bref, débrouillez-vous pour que ça tourne quand même avec deuxtriages vacants !Merci, Patron !On sent bien le soutien de la direction face au désarroi des personnels, quifont ce qu’ils peuvent pour préserver le prestige de l’ONF.Mais ça va s’arranger, le DG annonce un concours de TO (40 places)depuis le mois de juin, un délai de six mois étant obligatoire entre la paru-tion du décret et l’organisation des épreuves écrites (dixit la DRH),et cedécret n’étant toujours pas paru, ce concours ne pourra désormais plusavoir lieu avant avril 2006, pour une nomination au 1er septembre2006.

Les maisons forestières vides :Au dernier CTPT M. Masson abien précisé qu’il n’y avait pas etn’y aurait pas de vente de MF enMeuseLà aussi, Masson a LA SOLU-TION : transformer les maisonsforestières vides en maisons closes! (Pas des maisons fermées, maiscelles avec une lanterne rouge)On pense que c’était une boutade,mais on ne sait jamais…

BrèvesIntérim 1 :L'intérim c'est comme une paire dechaussures trop petites, ça fait dubien quand on les retire.Intérim 2 :M. Gernigon, merci de contacter leSNUPFEN pour l'action intérim.

Je crois que l’on commence à serendre compte de ce qui se passeavec la mise en application de laréforme... Même dans les terriersde blaireaux les plus reculés ! Onatteint les limites, sans satellite, etle surbookage dans nombre dedomaines... Je ne parle même pasde ce qui reste à faire, de ce qu’ondevrait faire et de ce que l’on nefait pas ou plus !Et c’est pas fini... Non non...Nouveau contrat de plan 2007 /

2011 :· Nouvelles suppressions de postes,· Regroupement des sites,· Classification des postes,· Primes en fonction des objectifs,· Tâches supplémentaires...etc...

Il reste encore un peu de jus dansle citron, il faut le presser !Alors pour la deuxième couche, oncontinue à baisser les bras, à pleur-nicher, à se dire que cela ne sert àrien et à se réfugier dans son petit

chez soi, sur soi, ou on tente demettre le nez dehors, au risque deprendre froid et peut-être mêmedes coups ... On ne va quand mêmepas continuer à se laisser humiliercomme cela...Et surtout, on laisse quoi à nosenfants ... On leur offre quel modè-le de pensée, quel mode de vie,quelle société, quelle terre et quelavenir... On laisse quoi à nosenfants ?

JOYEUX NOËLJOYEUX NOËL !!

Chronique des AgencesGestion à la petitesemaineSuite au dernier Conseil d’Agence,nous apprenons avec stupéfactionque, “ dans un souci de ne pasdépasser les moyens sur certainspostes sensibles comme l’EXP ”,nous allons suspendre les exploita-tions en Forêts Domaniales pour neles reprendre que début 2006.

Que fait-on des cessionnaires demenus-produits qui profitent bien

souvent de leurs congés d’hiverpour réaliser leurs fonds decoupes ?Que fait-on des priorités et échéan-ciers définis en concertation avecl’US Travaux et de fait non respec-tés (ce ne sera pas une première enla matière…) ?Que fait-on de la mise en venteprioritaire du hêtre ?

Dire que sur cette même Agence,nous avons procédé à des exploita-tions précoces dès le 29 août avec,entre autres objectifs, celui du pleinemploi de la main d’œuvre ! ! !

A quoi servent les indispensablestableaux de bord si c’est pour enarriver à ces absurdités ?En fait et comme toujours, il s’agitd’équilibre budgétaire et d’objec-tifs à réaliser. Les volumes 2005étant atteints, il faut maintenantfaire des économies et les bois cou-pés jusqu’à la fin de l’année neseront vendus qu’en 2006, autreannée, autre budget, autres objec-tifs…

Si ça n’est pas de la gestion à lapetite semaine ça !

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Mosel

leetz

En Moselle on croit encore au père Noël !

La commission primess'est réunie en septembre.Le SNUPFEN, la CGT, laCGC étaient présents.Le SNUPFEN a obtenuen 2004 l'instauration d'unplancher pour la primerégie hors Moselle et adéfendu cette année leprincipe de l'alignementdu minimum des produc-teurs directs sur le mon-tant fixe des producteursindirects. Nous avonsobtenu le relèvement duplancher de la prime à 60Euros. Pour mémoire, les

producteurs directs sont les fonc-tionnaires en poste dans les US etUT et les indirects sont les autresfonctionnaires hors ITEF et IGREF.A partir de cette année, une primedite de résultats est instaurée pourles postes de directeurs (DT et DA).Le SNUPFEN craint une refonte durégime indemnitaire si le classementdes postes se généralise. Nous avonsdonc demandé des explications surla mise en oeuvre de la prime derésultats.Réponse DT : La prime de résultatsest quantifiée, pondérée par des mul-ticritères. Elle peut être versée inté-gralement si les objectifs n'ont pasété atteints en raison de cas de force

majeure ou de moyens insuffisants.Versement prévu en février.Attention à la pression sur les petitspersonnels!Le SNUPFEN a demandé, s'il yavait des liens entre la notation et lesmodulations des primes. La réponsede BRA est non, mais enfin, si,quand même. De manière générale,il faut savoir et, il nous semble quec'est important à souligner pourd'éventuels recours individuels, quela notation reflète la qualité du tra-vail et la manière de servir, alors quele taux de modulation des primesappliqué est lié à la quantité de tra-vail fourni dans le cadre des priori-tés de service.

Primes 2005

Brève

s

Chronique des Agences

11

Capital(e) du bois…

Nous pensions que le DéputéMaire d’EPINAL avait une fibreforestière très marquée.Mais voilà la forêt ça eut payé,mais ça ne paie plus.La ville est confrontée à un dilem-me important, elle perd continuel-lement des habitants et ses activitésindustrielles au profit des com-munes avoisinantes.Il faut trouver de la place pour atti-rer d’hypothétiques nouveauxacteurs. Pour ce faire, on empiètesur la forêt, la suppression de lataxe de défrichement facilite leschoses. Alors, les promoteursimmobiliers et les élus ont unregard nouveau sur ces terrains«vierges».Déjà dans les années 90, à l’époque

de Séguin, 200 ha ont été raséspour installer la ZA de « la Voivre».Toutefois des rideaux forestiers ontété préservés et classés au POS aunom du paysage, à hauteur de 20ha.En 2005, la zone n’étant pas encorepleine; le chantage à l’emploimarche à fond, la ville distrait 11ha 50 des 20 ha restant, notammentpour l’installation d’une usine àlunettes.Cette fois, il faut trouver de laplace ailleurs, il faut donc prévoirune nouvelle zone (80 ha sontrecensés dont 60 ha en forêt pourde nouveaux projets).Le Maire cherche aussi de la tréso-rerie. Il prévoit donc de se débar-rasser des forêts satellites acquisesau XXè siècle : 242 ha à Girmont

(Thaon les Vosges ), 25 ha auRoulier (Bruyères). Mais il fauttrouver les acheteurs. Les com-munes avoisinantes sont contac-tées, on leur promet les aides del’Etat et de l’Assemblée Nationale.Et la ville d’Epinal récupère aupassage le produit de la vente.C’est pas beau tout cet argentpublic qui change de main ?(Merci au député maire d’Epinal)

Un autre projet existe également àST Nabord près de la Seigneuriede Pompon. On prévoit de couperune forêt d’une vingtaine hectares,on rase une colline pour récupérerdes matériaux (carrières) puis oninstalle une ZA dont on ne connaîtpas l’utilité.Vive le libéralisme UMP desVosges

Vosge

spinal

2002-2005 : Voici venu le moment de faire le pointsur l'évolution de l'agence et de son organisation. Il estintéressant de comparer les organigrammes structurelsconstruits par Max en 2002 et ceux de 2005 modifiéspar son successeur réformiste. A Epinal, on découvrela réforme permanente avant l'heure, gestion floue,opportuniste des personnels sous le seul aspectcomptable et sans évaluation des besoins. Les faits :En 2002, l'agence est constituée :* d'un pôle Direction (5 personnes)* d'un service RH (5 personnes)* d'un service financier (5 personnes)* d'un service patrimonial (6 personnes)* d'un service commercial (7 personnes)* d'une US d'études (3 personnes)* d'une US Entrepreneur (3 personnes)* de cinq UT (50 personnes)+ un Atelier SIG partagé sur les 4 agences (5personnes)Soit au total : 85 personnes en compte sur Epinalpour 84.2 ETPA quoi ressemble l'agence en 2005 ?* Un pôle direction (10 personnes pour 8 etp)* Un service financier (6 personnes pour 4.5 etp)* Un service patrimonial (8 personnes pour 6.9 etp)* Un service commercial (14 personnes pour 13.3 etp)

* Cinq UT (44 personnes pour 43.8 etp)+ un atelier SIG partagé sur les 4 agences (6 personnespour 5 etp)Soit au total : 82 personnes en compte à Epinal pour76.6 ETPPour les effectifs cible de 2006, il convient de retirerles emplois d'OF tuilés, soit 4 ETP et nous voici à 72.6ETP, soit un nombre inférieur à l'effectif cible duPPO.A la lecture de ces chiffres obscurs mais bien réels, ondécouvre le vrai visage du directeur d'agence quis'applique dans son rôle de liquidateur. Il va au-delàde la commande passée en gelant des postes vacants eten demandant toujours plus aux personnels. Exempledes agents patrimoniaux qui deviennent aménagistes,correspondants informatiques, et intérimaires sansqu'aucune étude préalable des charges de travail(pourtant promises) n'ait été réalisée. Que dire encoredu refus porté à nos demandes de compensation destemps partiels ou des décharges de service ? Pourtant, notre directeur est bienveillant car il nousdemande de lui signaler tout problème de mal-être autravail. Il nous dit aussi qu'il ne sent pas de tensionsparticulières, laissant entendre qu'il a encore desmarges de manoeuvre pour redéployer une partie del'activité de certains services lors de prochains départs.Toujours moins, vous dis-je !!

Le point sur l’agence

Le programme “ Forêt ”, la LOLF et l’ONF

Tiré d’un rapport daté du 13 octobre 2005, rédigé par M. Gilles CARREZ pour le compte dela commission des finances, de l’économie générale et du plan sur le projet de loi de financespour 2005 et à destination de l’Assemblée nationale, ce document tente de replacer l’ONF etsa réforme particulière dans un contexte général de réforme du budget national.

Nous rappellerons brièvement le contenu de la Loi Organique relative aux Lois de Finances(LOLF) ainsi que sa structure de fonctionnement ; nous présenterons ensuite le programme“forêt” pour l’année 2005 et ferons le lien avec la réforme de l’ONF ainsi qu’un bilansuccinct de celle-ci.

LA LOLF

Votée le 1er août 2001, elle sera intégralement applicable pour le budget 2006. Elle estactuellement en expérimentation sur l’année 2005 dans les ministères, de manière partiellemais quasiment intégralement dans le programme “ forêt ” et l’ONF.

La budgétisation ne se fait plus par nature de dépenses mais par finalités de politiques. Ainsi,le budget est assigné à des missions ministérielles ou interministérielles, constituées deprogrammes concourrant à la réalisation d’une politique déterminée. Chaque programme estdécliné en “ actions ”.

Chaque programme possède une enveloppe budgétaire annuelle globale avec une souplesselaissée aux ministères concernant la répartition par actions. Cependant, pour les dépenses depersonnel, il existe un plafond à ne pas dépasser (principe de fongibilité asymétrique, art.7).Ce plafond est calculé en Equivalent Temps-Plein (ETP) indépendant de la catégorie (A, B ouC). Cette ouverture de crédit correspond donc à une limitation de l’emploi au sein desministères. Mais, dans les limites déterminées par le plafond, il existe des possibilités deredéploiements des emplois au sein de chaque ministère (voir la relation avec le chantier declassement des postes). Ce plafond touche les personnels dont l’Etat est directementemployeur (dans le domaine forêt, cela touche les personnels de l’IFN et les ouvriers desvergers à graines).12

Ministère 1 Ministère 2

Ministère 3 MISSION 1

Programme 1 Programme 2 Programme 3 Programme 4

Actions 1 Actions 2 Actions 3 Etc…

Schéma 1 : Structure schématique de la LOLF

Les personnels des DDAF, DRAF et administrations centrales sont concernés par lesprogrammes “ gestion durable de l’agriculture et de la pêche et développement rural ” et “soutien des politiques de l’agriculture ”. Les personnels de l’ONF ne sont pour l’instant pastouchés par ces plafonds, mais l’idée a été lancée dans le rapport qui fait référence pourl’élaboration de ce document et ce plafond existe de toute façon avec le contrat Etat/ONF2001/2006 (plafond “ quinquennal ”).Pour chaque programme (exemple du programme “ forêt ”), il existe un BudgetOpérationnel de Programme (BOP). Celui-ci est attribué par le ministère des finances puisdistribué dans les services concernés par ces programmes en fonction de leur compétence.Chaque BOP contient donc des lignes d’action avec des crédits correspondants, et des lignesd’objectifs avec des indicateurs de contrôle de la performance.Le responsable du programme négociera les moyens avec chaque responsable de BOP quilui-même négociera son budget avec des responsables d’Unité Opérationnelle. Ce schéma, ainsi que la terminologie utilisée, rappelle étrangement la structure post-réformede l’ONF. En effet, cette structure a anticipé les règlements de la LOLF et c’est pourquoil’ONF a été retenu comme expérimentateur 2005. L’ONF a acquis une expérience dans lagestion des moyens par objectifs et résultats et possède une structure actuelle conforme àl’esprit de la LOLF. C’est d’ailleurs pourquoi le DGONF, M. Pierre-Olivier DREGE, a réaliséune intervention à l’ENA en 2004 dans le cadre d’un colloque “ Performances publiques ” etque l’ONF sert de cas d’école à cette honorable institution (voir le site de l’ENA à ONF).Maintenant que le cadre général de réforme publique est fixé, axons-nous sur le programme“forêt” 2005.

LE PROGRAMME “ FORET ” 2005

La forêt et sa filière représentent en France 450 000 emplois directs, 100 000 emploisindirects et génèrent environs 70 milliards d’euros de chiffre d’affaire annuel.Le programme “ forêt ” fait partie de la mission APFAR (Agriculture, Pêche, Forêt etAffaires rurales). Cette mission recouvre 4 programmes au total dans les domaines del’aménagement du territoire, des productions primaires et du développement agricole.Le programme “ forêt ” est constitué de 4 actions, assignées de crédits, d’objectifs etd’indicateurs (données pour l’année 2005) :

13

Actions Budget (euros) Objectifs Indicateur 1 Indicateur 2

Développement économique de la filière forêt -bois

31 millions

Accroître la récolte de bois et améliorer la compétitivité

économique de la filière bois

Evolution de la valeur ajoutée de la branche

sylviculture -exploitation

% de bois récolté par rapport à

l’accroissement biologique annuel

Gestion du patrimoine forestier

public 154

millions Améliorer la gestion durable des forêts relevant du régime

forestier

Surface de forêt pourvue d’un aménagement

forestier

Amélioration de la gestion et de

l’organisation de la forêt privée

92 millions

Dynamiser la gestion des forêts privées

Surface de forêt pourvue d’un PSG/surface

potentielle devant avoir un PSG

Prévention des risques et protection

des forêts 48

millions Développer la prévention des

risques et améliorer la protection des forêts

Taux d’extinction des feux de forêts naissants

Tableau 1 : Déclinaison budgétaire globale du programme “forêt”

Afin de cibler un peu mieux l’allocation des crédits, voici le tableau détaillé du financementdu programme “ forêt ” avec son comparatif en 2004 :

Malgré un affichage volontariste de développement de la filière et une demande socialetoujours plus prégnante, le gouvernement n’assume aucunement sa politique forestière et lescrédits sont désespérément en chute libre depuis 2003.Il est d’ailleurs important de signaler que la forêt française est la troisième forêt d’Europe enterme de surface mais que le budget forestier français est globalement de 4 à 10 fois moinsélevé que dans les autres pays européens. L’apanage “la forêt, une chance pour la France” estcertes entendu par le gouvernement mais pas complètement intégré.

L’ONF EN 2005

Comme annoncé précédemment, l’ONF a été retenu comme organisme expérimental pourl’allocation du budget 2005, suivant les nouvelles règles dictées par la LOLF.Les similitudes entre la LOLF et le contrat Etat/ONF en faisaient évidemment un acteurincontournable :

logique de résultats (moyens financiers et humains liés au niveau de production),objectifs + indicateurs (efficacité socio-économique, qualité du service rendu, efficacité degestion),déclinaison du budget à tous les échelons (+ d’autonomie, + de responsabilisation),tableaux de bord et retour sur expérience pour la prévisibilité,Démarche qualité (prônée par la LOLF).

L’ONF fait partie intégrante de 2 programmes : le programme “ forêt ” et le programme“gestion des milieux et biodiversité”.14

Ligne LFI 2004 (millions d’euros)

PLF 2005 (millions d’euros) Evolution (%)

Actions en faveur de la forêt Dont : dépenses directes

Subventions

65,51 19,15 46,39

62,31 18,29 44,02

-4,9 -4,5 -5,0

Charges de bonification du plan chablis 8,28 5,06 -42,7

Versement compensateur ONF et subvention d’équilibre 150,00 144,71 -3,5

IFN 6,22 5,99 -3,7

Protection forêt méditerranéenne 6,46 6,45 -0,1

TOTAL dépenses ordinaires 236,47 224,52 -5,1

Reboisement, équipement, acquisitions 81,15 73,46 -9,5

Prévention des risques 10,52 8,12 -22,8

Conservatoire forêt méditerranéenne 9,50 9,98 +5,1

Modernisation filière -bois 5,71 3,95 -30,8

Actions incitatives et expérimentations 2,20 2,50 +13,6

TOTAL dépense de capital 109,07 98,01 -10,1

TOTAL crédits de paiement 345,54 322,53 -6,7

Tableau 2 : Ventilation des crédits du programme forêt 2005

**

***

Les parties concernant l’ONF dans le budget sont le versement compensateur et lesrémunérations pour services publics (RTM, DFCI…).Depuis 2002, la réforme a permis de contrôler les charges fixes (personnel notamment) maisM. CARREZ fait remarquer à juste titre qu’il y a eu un transfert d’ETP de terrain vers desETP de cadres supérieurs ce qui va à l’encontre d’une logique de rigueur et qui va àl’encontre également du projet de loi relatif aux territoires ruraux qui prévoit d’attribuer àl’ONF de nouvelles missions de délégation de services publics en milieu rural et zone demontagne (distribution du courrier et des médicaments, prévention des risques naturels,sécurité civile…).

Dans le cadre de restrictions budgétaires, l’Etat a également bafoué le contrat en amputant lasubvention d’équilibre de 5 millions d’euros (20 millions contre 25 prévus). Il maintientégalement un niveau de versement compensateur stable alors que les recettes en frais degarderie ne cessent de baisser (baisse des cours du bois) :

Fort de ces constations, le budget de l’ONF en 2005 respecte le contrat de plan (après undérapage en 2004). Pour les personnels de l’ONF, le passage à la LOLF sera quasimentinvisible, le plus gros ayant été fait en 2002. Cependant, dans une logique de restriction budgétaire continue des crédits aux servicespublics, dans un cadre européen d’ouverture à la concurrence en 2012 (en rapport avecl’AGCS) et avec une possible délégation de taches de service public à l’ONF (voir chantierde classification des postes), le futur contrat de plan Etat/ONF 2007/2012 risque de coûtertrès cher à la structure.Au regard de ce qui s’est passé en Angleterre, en Argentine (voir l’excellent filmdocumentaire “ Mémoire d’un saccage ”), au regard des débats sur la constitutioneuropéenne et la directive Bolkenstein, au regard des derniers jugements de l’O.R.D. (Organede Règlements des Différents de l’Organisation Mondial du Commerce), nous pensonspouvoir préjuger de la nouvelle configuration de l’Office, qui sera préparé lors de laprochaine réforme :

La zone régalienne aurait un fonctionnement proche de celui des EPA (à voir cependant à qui15

Année 2000 2001 2002 2003 Effectifs des personnels techniques et

administratifs (fonctionnaires et assimilés) 7103,2 7205,7 7234,1 7052,6

Tableau 3 : Evolution des fonctionnaires à l’ONF

Compte 2000 2001 2002 2003 2004 Frais de garderie 25,5 24 17,6 16,2 17,2

Versement compensateur 121,5 122 122 121,2 121,2

Tableau 4 : Evolution des frais de garderie et du versement compensateur (en millions d'euros)

Zone “ régalienne ” Zone “ concurrentielle ”

Application stricte du code forestier : *établissement d’un état d’assiette *commercialisation *suivi des coupes *gestion foncière *mise à jour du sommier

Domaine de l’entrepr ise : *travaux (OET et MO) *réalisations d’études *aménagement (en sous -traitance) *MIG (délégation de service public)

reviendra les recettes domaniales et les frais de garderie s’ils sont conservés), tandis que lazone concurrentielle serait complètement lâchée sur le marché et serait en auto-gestion.Ceci n’est évidemment que prospectif mais c’est ce que l’on obtient quand on prolonge latendance relevée dans les textes de loi français et européen et qu’on veut bien regarder ce quise passe dans des pays déjà en avance sur la question…Enfin, ce petit document aura comblé une lacune importante dans l’information despersonnels sur l’environnement proche de l’Office et sur ce qui se passe dans les organesdécisionnels gouvernementaux.

Alexandre POIRAUD

BIBLIOGRAPHIE

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Ë CARREZ Gilles (2004) – Rapport sur le programme “ forêt ” - Commission des finances, de l’économie générale et du plan sur le projet de loi de finances pour 2005 Ë ENA (2004) – Comptes-rendus du colloque “ Performances publiques ” (site Internet de l’EN A) Ë Conférence des représentants des états membres (2004) – Traité établissant une constitution pour l’Europe (document officiel)

Le 18 octobre, je me trouvais dansl’amphithéâtre du Centre de forma-tion à Velaine au moment où ledirecteur général de l’établissementnous a expliqué sa façon de voir leschoses. Je crois avoir compris quedans une stratégie de survie il estimportant d’équilibrer les comptes,donc de réduire les dépenses, doncde réduire les effectifs (je simpli-fie, j’ai eu la flemme et je n’ai paspris de notes).Devant l’inquiétude des personnelsqui craignent que leurs missions debase ne soient plus assurées, leDG en quelques mots nous a expli-qué que la surveillance des limitespourrait se faire par satellite et quele braconnage était d’une autreépoque. Je n’y connais rien en sur-veillance par satellite mais j’ai degros doutes. En ce qui concerne lebraconnage je n’y connais pasgrand chose non plus, vous allezvous dire : “ nous voilà bien avan-cés ” et foncer ailleurs dans votrejournal préféré pour y chercher unarticle sérieux où l’on puisse enfinapprendre quelque chose. N’enfaites rien et essayez de tenir lecoup quelques lignes supplémen-taires.

En fait ce n’est pas le braconnagequi est important dans ce discours,c’est le temps. Le temps que l’onpasse à la surveillance du bracon-nage, c’est ce temps-là qui coûte del’argent. Faut-il passer du temps àla police de la chasse, au momentoù les populations de grand gibierexplosent un peu partout ? Eh bienoui, pour en assurer la gestion jus-tement. Volontairement nous nouslimiterons à ce seul aspect de lachasse. Au moment où l’on parle de ges-tion par indicateurs, il faut se sou-venir que la première chose àconnaître dans ce type de gestionce sont les prélèvements réalisés ;la deuxième étant l’impact de cesprélèvements sur les indicateurs enquestion dont l’analyse du tableaude chasse qui peut fournir de pré-cieux renseignements. Ce suivi sertà comprendre ce qui se passe et àproposer les prélèvements ulté-rieurs à réaliser. Le plan de chasseet le bail de chasse étant les outilsréglementaires pour imposer desfourchettes de prélèvements.Pour connaître les prélèvementsréalisés on peut le demander genti-ment, mais il n’est pas sûr qu’on

ait une réponse qui corresponde àla réalité car il existe des sanctions(deuxième article possible surdemande à la rédaction), donc uneprésence sur le terrain est nécessai-re, au moins pour aller voir le “tableau de chasse ” chaque jour dechasse, au mieux pour faire desconstats de tir.Une présence sur le terrain, doncdu temps… Nous y sommes et si la gestion glo-bale de l’écosystème forestier estbien notre métier, celle-ci inclutaussi la gestion du grand-gibier. Ilne serait pas raisonnable del’oublier au moment où “ l’équi-libre agro-sylvo-cynégétique ”vient de faire son entrée dans lecode de l’environnement, montrantainsi qu’il intéresse nos parlemen-taires.

Du bureau, c’est facile !

PEFC : torchez-vous avec dupapier PEFC, vous aurez les fessesdurablement propres.A l'ONF, les soldes commencenten décembre : la DT recommandede céder à l'amiable les invendusdes ventes d'automne avec 15 % deremise sur l'estimation

Brèves

Billet d’humeurCoupable, coupable….. J'me sens coupable d'être né français, de parents français, d'arrière-arrière... etc.grands-parents français. Dans un pays où les indigènes pendant l'occupation allemandeécrivirent un si grand nombre de lettres de dénonciation, que les nazis les pluscompétents et les mieux expérimentés en matière de cruauté et de crimes contrel'humanité en furent stupéfaits et même un peu jaloux.J'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de pratique de délationtypiquement française est toujours en usage. Et je prends à témoin certains policierscompatissants, certains douaniers écœurés, certains fonctionnaires de certainesadministrations particulièrement troublés et choqués par ce genre de pratique.J'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes voisins, de certainsde mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillardscrapuleux, baveux, bavards, envieux et dérisoires, appliqués à écrireconsciencieusement ce genre de chef-d'œuvre de l'anonymat.J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé.

Je me sens coupable, coupable !

Extrait de « Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable de Hubert-Félix Thiéfaine »

Oui, je me sens coupable. Et nous devrions tous nous sentir coupable d’être ici, àl’instant, assis, immobile quand au dehors par le paravent de la lucarne audiovisuel nousassistons à la montée d’un intégrisme politiquement correct élu démocratiquement parle peuple et pour le peuple.

Dans ce pays qui a tout oublié de son passé, la peur devient notre seule liberté, le profitse substitue à l’égalité et la haine a remplacé la fraternité.

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NOMPrénom Grade Groupe et échelonAdresse

Le Signature :

Ce bulletin est à envoyer à Jean-Etienne BEGIN, MF de Wuisse, 57170 WUISSEATTENTION : L'adhésion n'est effective qu'après le versement de la cotisation ou signature de l'autorisation

de P.A.C auprès du trésorier régional (n'oubliez pas de joindre alors un RIB ou un RIP)

Bulletin d'adhésion au SNUPFENBulletin d'adhésion au SNUPFEN

Le 17 novembre 2005 - 07h00 du matin+ 11 points = 63 %

Carnet de voyage

ien de nouveau sous le Soleil du Sud ? Au premier abord, pas vraimentpuisque :

L'exode rural s'amplifie pour cause de décentralisation mal contrôlée dans les Provinces, faisant ainsi gonflergrandes villes et capitales jusqu'à la folie (Buenos Aires en Argentine et Montevideo en Uruguay contiennentle tiers de la population de chacun des pays)Le taux de chômage officiel a bien du mal de descendre en dessous de la barre des 20% et la précarité affectesouvent plus de 30% des gens ; Il faut dire que l'efficacité économique sévit avec la privatisation accéléréedes services publics (transport, énergie, communication...), l'afflux « bienveillant » des investisseurs étran-gers (dont Suez, France télécom, EDF, GDF, Carrefour, Crédit Agricole...) et le dopage miraculeux des cul-tures d'exportation (soja transgénique au Brésil et en Argentine).Le traitement social des difficultés économiques par les états se révèle un peu timide ; en témoignent le RMIArgentin à un quart du salaire minimum ou bien pour les plus chanceux ayant trouvé un petit boulot, des fraisde déplacement en bus qui peuvent atteindre aussi le quart du salaire versé (pas de régulation du prix destransports en commun)

Par contre, au lieu de se laisser pourrir le moral par cette réalité un peu délicate, des refaiseurs du monde« pragmatiques » se mettent à l'oeuvre :

En pleine crise Argentine de 2001, 24 employés d'une grosse imprimerie de Buenos Aires ont occupé l'entre-prise jour et nuit pendant un an sans salaire, pour empêcher un patron véreux de « boucler » tout en mettantau frais les capitaux en Uruguay. Résultat : avec l'appui administratif de la municipalité, l'activité a reprise defaçon viable sous forme d'une coopérative autogérée comme dans 150 autres entreprises récupérées.Pour la première fois de son histoire, l'Uruguay a confié les rênes du Pays à un gouvernement de gauche «plurielle ». Premières mesures : l'eau redevenue bien public par référendum, mais aussi le plan de mobilisa-tion nationale pour l'urgence sociale confié à une femme ministre communiste et le ministère de la défenseattribué à une petite « mamie » de 75 ans, ancienne avocate spécialisée dans les Droits de l'Homme. Détailcroustillant : le Président du Sénat est un ancien guérillero qui avait écopé d'une dizaine d'années de prisonpendant la dictature et c'est devant lui que chacun des parlementaires a prêté serment de fidélité à laRépublique...Par opposition aux cultures intensives de plus en plus transgéniques, des groupes de petits paysans bio (surfa-ce 2 à 7 ha) s'organisent avec succès dans le sud du Brésil pour faire progresser la production diversifiée defruits et légumes certifiés avec commercialisation en commun (vente directe au marché)Leur but : préserver le milieu naturel et le capital de semences « résistantes » ainsi que la santé des autresen proposant leurs produits à un prix accessible au plus grand nombre. Leur aspiration : vivre correctement etsimplement en maintenant une ambiance de forte convivialité dans leurs communautés rurales.

Ainsi le soleil du Nord fait parfois encore plus pâle,mais ce n'est pas interdit de se remettre au boulot pour lui redonner des couleurs !

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IM = Indice "majoré" Retraités, veuves, veufs : 50 %Comment calculer votre cotisation ? Votre indice figure sur votre feuille de paye (voir aussi le tableau des traitements dansUF). Multipliez cet indice (IM) par le coefficient correspondant à votre corps. Si vous arrivez avec des centimes derrière lavirgule, rien ne vous empêche d'arrondir au franc supérieur.Trésorier régional : Jean Etienne BEGIN - MF de Wuisse - 57170 WUISSE - Tél :03.87.86.22.71

Catégorie CotisationAdministratifs C 0.41 x IMAdministratifs B 0.45 x IMAdministratifs A 0.46 x IM

Catégorie CotisationTechniques C 0.41 x IMTechniques B 0.47 x IMTechniques A 0.50 x IM

SNUPFEN : COSNUPFEN : COTISATISATIONS 2005TIONS 2005

Le BQF a demandé à notre camarade PET de nous raconter sonvoyage en Amérique du Sud. Il nous a envoyé ces quelques lignesécrites entre Argentine et Paraguay.

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Postes vacants,absence de recrutements, refusons l'intérim

e 30 juin à Paris, leDirecteur général, inter-pellé sur la nécessité derecruter dans l'urgence

100 forestiers pour pourvoir lespostes vacants n'a pas, depuiscette date, apporté de réponsessatisfaisantes. Le 18 octobre à Velaine, nousavons dit au Directeur généralque là où il y a des postesvacants, les relations avec lescollectivités se dégradent. Il n'apas pris la mesure du risque et aréitéré sa décision d'organiserun concours de TO au 1ersemestre 2006 pour 40 places.Insuffisant.

Face à notre direction qui nenous entend pas, nous n'avons

d'autres choix que d'entrerdans l'action

Dans tous les services, bureauou terrain, signifions à notredirection que nous ne pallieronsplus aux carences causées par sapolitique de gel de postes. On adonné une fois en 2002, ça suf-fit. Le PPO avait tout prévu, il

avait été dit aux élus qu'il n'yaurait plus de situation sans pré-sence forestière. Aujourd'hui,les faits contredisent cette affir-mation.

Refusons l'intérimNotre méthode repose sur l'en-gagement collectif, le refus del'intérim, le soutien solidaire del'ensemble des personnels et desélus.Pour agir concrètement, il estimpératif de lancer l'action dansun cadre syndical, les person-nels se réunissent, définissentles modalités pratiques (péti-tion, interpellation du directeurd'agence, rencontre avec lesélus).Pour vous aider dans l'action, leSNUPFEN tient à votre disposi-tion les supports suivants :

Un modèle de lettre auDirecteur d'agence à fairesigner par les personnels.Un modèle de lettre à com-muniquer aux élus, permet-tant d'engager une discussionavec eux afin d'obtenir leur

soutien.Un modèle de lettre de sou-tien des communes (lettre quipeut être envoyée auxMinistères, Députés,Sénateurs...)Ne cédons pas aux tentativesde division, de culpabilisation

portées par la DirectionLes conséquences de l'absencede recrutement sont prévisibles :

harcèlement et manipulationexercés par les directeursd'agence sur les personnelspour leur demander d'assurerles missions rentables audétriment des conditions detravail, de la sécurité, de laprévention (faire à deux cequ'on faisait à trois hier)Abandon de la mise en oeuvredu régime forestier.Dégradation des relationsavec les partenaires

La responsabilité de cette situa-tion incombe totalement à notredirection et particulièrement ànotre directeur général POD,ne soyons pas ses complices.

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On nous l'avait promis, on nous l'avait juré, l'intérim ne devait plus exister, les postes vacants nonplus. Il ne devait plus y avoir de dysfonctionnement comme par le passé, car la DRH s'était dotée denouveaux outils pour anticiper les départs des personnels et pourvoir à leurs remplacements.Aujourd'hui, avec la mise en place de la GEPEC (gestion prévisionnelle des emplois et descompétences), rien n'a changé, enfin si, la situation s'est aggravée. La lutte pour l'emploi est pourle SNUPFEN- Solidaires un axe prioritaire de ses combats. Nous vous proposons de vous y engagercollectivement.

Des personnels de l'agence de Neufchateau ont entamé une action de refus de refus de l'intérim. Al'heure où nous bouclons le journal, nous apprenons que les élus locaux se réunissent pour défendrel'emploi local. Nous vous tiendrons informés.Lorsque nous parlons d'intérim, nous parlons de l'ensemble des situations, qu'elles soient dans lesbureaux ou sur le terrain. D'autres actions ont eu lieu à Nancy-Nord, d'autres commencent à Nancy-Sud, Bar-le-Duc.....

Nous invitons l'ensemble des personnels confrontés aux mêmes problèmes dans les autres agences deLorraine à s'organiser avec leurs organisations syndicales, avec les élus locaux pour dire à nos patrons :

l'intérim, ça suffit !

Actualité : actions intérims en cours

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