Le cannabis,

VAPORISEZ LE!

Claire Serpollet, éducatrice spécialisée, CSAPA Le Pélican juin 2017

Vaporisateur ≠ bang

•  L’objectif = réduire au minimum les substances toxiques + conserver au maximum les substances actives.

•  La vaporisation = chauffer des extraits de plantes sans les faire brûler.

En introduction, brièvement c’est quoi ? :

•  Un vaporisateur = un appareil électrique utilisé en phytothérapie et en aromathérapie pour libérer sous forme de vapeur les principes actifs contenus dans les plantes.

HISTORIQUE

1981 : création de "TILT", le premier vaporisateur électrique. Il ne sera pas commercialisé.

- Les égyptiens vaporisaient leurs plantes médicinales en les disposant sur des pierres préalablement chauffées. - La fumigation, un type de vaporisation était bien connue des Scythes (fumigation collective, 1er siècle avant JC)

2000 : création du Volcano

2002 : création du VAPIR (numéro 2 modèle portatif) 2008 : création de I-olite ("My I-Olite" modèle portatif le plus petit, tient dans la main)

2010 : démocratisation des vaporisateurs (cf. phytothérapie, cigarette électronique…) 2014 : début des « vape pens » de qualité (avant simples pipes à combustion électronique)

Les principales évolutions des vaporisateurs « modernes » :

1994 : création du vaporisateur BC, premier vaporisateur vendu en grand nombre.

En France et ailleurs Ce qu’on dit de la vaporisation du cannabis

En Europe : un outil connu depuis plusieurs années, exemple des salles pour vaporiser dans les « coffee shop » en hollande

Ailleurs...

Aux États-Unis : vapo + dabber

« L'analyse précise des produits et techniques de vaporisation dans les nombreux états aux USA devrait rapidement permettre de mieux cerner aussi bien les dispositifs de vaporisation que les produits du cannabis à vaporiser. Comme on a pu le constater avec l'e-cigarette, les pays où cette utilisation est légale ont eu rapidement accès à des produits du cannabis et des appareils de qualité alors que dans ceux où l'utilisation est illégale, beaucoup de produits restent de piètre qualité, comme c'est le cas actuellement en France pour le cannabis ».

Sur le site http://www.huffingtonpost.fr/bertrand-dautzenberg/pourquoi-les-pneumologues-sont-les-mieux-places-pour-ouvrir-debat-depenalisation-cannabis_b_9007216.html

« L’objectif est de supprimer la fumée en utilisant, par exemple, des systèmes de vaporisation », qui sont toutefois peu connus en France puisque c’est le cannabis sous forme de résine qui est le plus répandu. « La France est la championne d’Europe de la consommation de cannabis et en plus, de la forme la plus ‘sale’, la résine » « La question du mode de consommation du cannabis dans le cadre d’une stratégie de réduction des risques doit être clairement ouverte en France »

« Les pneumologues peuvent agir sur cette consommation, en particulier lorsqu’il s’agit de prévenir des rechutes au tabac chez des personnes sevrées de leur cigarette. La prise d’un joint le week-­end est une source majeure de reprise tabagique car l’addiction à la nicotine chez les anciens fumeurs est bien plus forte que l’addiction au THC [tétrahydrocannabinol] »

En France :

Selon le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue de l’hôpital de la Pitié-­Salpêtrière, congrès de pneumologie, 29/01/15:

« Chez tout fumeur de cannabis, le médecin qui ne peut obtenir l'arrêt de la consommation peut comme pis-aller recommander la réduction du risque respiratoire en utilisant des systèmes de vaporisation (sans fumée) encore peu répandus en France. Néanmoins, que ce soit avec de gros vaporisateurs qui vaporisent la plante ou des petits vaporisateurs portables de cannabinoïdes ressemblant à des e-cigarettes sur lesquelles on dépose une goutte de produit, les risques pulmonaires sont à priori bien moindres qu'avec les joints, bien que la température de chauffe soit proche de celle des techniques de dry-hit utilisés par certains vapoteurs avec leurs e-cigarettes.

Sur le site http://www.huffingtonpost.fr/bertrand-dautzenberg/pourquoi-les-pneumologues-sont-les-mieux-places-pour-ouvrir-debat-depenalisation-cannabis_b_9007216.html janvier 2016

Techniquement comment ça marche?

1. Chauffage par conduction : Les extraits de plantes sont directement au contact de la source de chaleur (comme pour la pierrade!). Goût altéré, températures instables donc risque de brûler les végétaux. Ce sont les – chers et les plus simples, avec un simple briquet comme source de chaleur (fabrication maison avec une ampoule)

4. Par convection avec soufflerie : le volcano avec le désavantage d’être bruyant et temps de chauffe long.

2. Par rayonnement : avec la chaleur d’un briquet à flamme, à gaz ou avec une batterie c’est mieux (vapo portables).

Types de vaporisateurs

3. Par convection sans soufflerie : par un tube alimentaire (silicone ou verre)à travers lequel l'utilisateur inhale la vapeur, méthode de « l’ appel d’air » => concerne la plupart des vapo

Toute combustion d’une plante dégage des substances toxiques. => Ce n’est pas le cannabis qui est cancérigène, ce sont les fumées provoquées par sa combustion qui le sont.

Infos en vrac

C’est donc la fumée de cannabis qui serait cancérigène. Un joint d’herbe pur dégage plus de goudron qu’une cigarette et encore plus de monoxyde de carbone (donc pas RdR).

La vapeur issue d’un vaporisateur est beaucoup moins chaude que la fumée d’une cigarette et provoque donc moins de dommages aux poumons.

La vaporisation consiste à chauffer des extraits de plantes en dessous de leur température de combustion, entre 140 et 230°, idéalement entre 180 et 200° pour le cannabis.

La vapeur est elle quasi-transparente et elle est peu odorante.

Elle se dissout très rapidement dans l'air (l'entourage n'est pas gêné)

La fumée est extrêmement nocive pour la santé de celui qui fume mais éga lement pour ce l le de son entourage.

≠

Effets de la vaporisation du cannabis selon la température : Source : http://vaporpedia.com/wiki/Vaporizing_Effects_by_Temperature traduit par http://www.principesactifs.org

Degré Effets 140 2 x anti-inflammatoires

160 Euphorisant , 2 x antalgique, 3 x anti-inflammatoires, antiémétique,anxiolytiques, antipsychotiques, bronchodilatateur

170 Anxiolytique , 2 x antalgique , antipsychotiques, 2 x anti-inflammatoires

180 Antiémétique , les antidépresseurs, 2 x anti-inflammatoires, anxiolytiques

185 Sédatif

190 2 x sédatives, les antidépresseurs, anxiolytiques

220 Anti-inflammatoires, analgésique, euphorisant, sédatives

225 Sédatif

230 Sédatif

Pour la résine de cannabis + 10° supplémentaires, vers 200-210° (la combustion commence à 230°)

Les avantages Les inconvénients aussi…

1) La vapeur est « PLUS PROPRE » que la fumée :

Ø  Les utilisateurs notent que le goût de la plante est + « ressemblant à l’odeur »

Ø  Mais aussi peu d’odeur de cannabis

Ø  Pas d’absorption de monoxyde de carbone, de goudron ou d’autres substances cancérigènes contenus dans la fumée.

Ø  Pas de cendres Ø  Pas de mauvais goût dans la bouche Ø  Pas d’odeur de cigarette sur les vêtements/la peau Ø  Diminution des problèmes bucco dentaires Ø  Amélioration de l’odorat et du gout

Grâce à l’arrêt du tabac :

2) La vaporisation est BEAUCOUP MOINS AGRESSIVE pour les poumons :

Ø  La vapeur est beaucoup moins chaude que la fumée d’une cigarette, donc la vaporisation diminue le risque de dommages sur les tissus fragiles des poumons

Ø  Plus de souffle Ø  Moins d’irritation et de toux chroniques ou autres maladies potentielles.

3) La vaporisation est PLUS « EFFICACE » :

Ø  En fumant sous forme de joint, une grande partie des cannabinoïdes seraient perdus.

Ø  La presque totalité des substances actives sont restituées dans la vapeur grâce à ce procédé. Une étude médicale (chemic labs, Norml, 2003) a démontré que la vapeur produite par le vaporisateur volcano est composée de 95% de THC.

Ø  La vapeur délivrée est essentiellement composée des principes actifs (THC, CBD, CBN). Cette méthode agit très rapidement car les substances passeraient beaucoup plus facilement dans le sang qu’avec les autres méthodes.

L’achat serait rapidement rentabilisé (cf. étude récente de Journal of Psychoactive Drugs)

4) La vaporisation permet de faire des ECONOMIES

Ø  Plus de tabac ni de feuilles à acheter

Ø  Moins de matière utilisée pour un même résultat

Ø  La consommation en vaporisateur permettrait donc de mieux « exploiter » le produit

5) La vaporisation permet d’EXPERIMENTER UNE AUTRE MANIÈRE DE CONSOMMER

=> Une manière de changer ses consommations en modifiant le rituel :

•  C’est donc la possibilité de modifier ses consommations, notamment en les diminuant :

•  De nombreux consommateurs arrivent à l’effet souhaité dès la moitié du joint mais ils le terminent quand même (ou le font tourner s’ils sont en groupe)

⇒ On ne compte plus « en nombre de joints » ⇒ On peut être plus attentif aux effets ressentis/aux besoins recherchés

⇒ Plus besoin de « le finir »

Comment choisir son vapo?

Quels conseils donner aux consommateurs ?

Ø  Quel budget (comptabiliser l’économie de tabac)? Ø  Un modèle discret? Ø  Avec de l’autonomie? Ø  Pour le goût? Ø  Pour fumer à plusieurs? Ø  Pour de l’herbe? De la résine? Ø  Un vapo « de salon », « portable » ou « transportable »?

Minimum 80-100 euros : modèles « portables » Focus Vape, Magic Flight Launch Box…

Combien ça coûte? Des modèles de qualité et de moins en moins chers.

De 350 jusqu’à 800 euros : modèles « de salon » Volcano , herborizer pipe à eau.

180-270 euros : modèles « transportables » 7th floor, Arizer, silver surfer…

Ce qu’en disent les consommateurs

Je tousse avec mon vapo!

Ø  Le vaporisateur est réglé sur une température trop haute, ce qui donne une vapeur trop sèche, trop chaude

ou même mêlée à de la fumée. La température doit rester aux alentours de 190-200°C.

A la différence d’une cigarette un vaporisateur s’inhale en continu et non par bouffées (comme la cigarette électronique). Pour éviter que cette inhalation « directe » ne soit trop irritante, ne pas gonfler les poumons au maximum

Cette irritation des poumons peut avoir 2 explications possibles :

Ø  Un vaporisateur de mauvaise qualité peut produire un peu de fumée même si le réglage de température est correct. Ce phénomène est souvent dû à la conception du vaporisateur.

Passer à la vaporisation du cannabis c’est comme pour la cigarette électronique. Il est nécessaire de s’être préalablement questionné sur sa consommation et sur ses motivations à la faire évoluer.

=> Il faut être prêt à modifier un peu ses comportements :

Pas entièrement satisfait, pourquoi ?

•  Enlever le tabac = changer l’effet habituellement attendu. L’association avec la nicotine donne un effet différent, certains disent être « moins défoncés », ils le sont juste différemment

•  Suivant la température de vaporisation et la composition du cannabis, la proportion de THC/CBD/CBN sera différente, du coup les effets aussi (on peut imaginer que ce n’était pas ressenti avec la combustion)

•  Vaporiser produit un effet moins "lourd", moins "cassant" physiquement que fumer (pas de gaz carbonique ni d’autres substances qui diminuent l'afflux sanguin arrivant au cœur et au cerveau, - de sensation « d’étourdissement », de « flash ».

=> un point positif pour certains mais pas pour d’autres

Peu d’info sur la cigarette électronique + e liquide «  cannabis  » (attention souvent les shop vendent des cannabinoïdes de synthèse dans les e liquides)

+ FIABLE : Les e-liquides au CBD issus de la recherche dans les pays où le cannabis thérapeutique est légiféré depuis longtemps

•  Un modèle pas cher risque de ne pas réduire, ou de moins réduire, les dangers de la combustion

•  Un vaporisateur n’est pas un bang

•  Vapoter des cannabinoïdes de synthèse ce n’est pas vaporiser du cannabis

•  Vaporiser du BHO (Butane Honey Oil) ce n’est pas vapoter de l’huile de cannabis

=> Risque de pneumonie Lipoidique : l'huile de cannabis à usage alimentaire (cannabis infusé dans de l'huile d'olive par exemple) ne doit pas être inhalée ≠ l'huile de cannabis extraite au butane (BHO) qui est un concentré "huileux" d'aspect, mais ne comportant pas d'huile et qui est utilisée pour le dabbing.

Le vaporisateur est un réel outil de Rdr : Ø  Au niveau pragmatique, pour les dommages sur la santé (c’est le seul avec l’ingestion)

Ø  Au niveau de la posture professionnelle, car il permet d’être + proche des consommations et de la réalité des consommateurs, « là où ils en sont » (outreach + empowerment)

En conclusion

Pour aller plus loin :

Ø  Conseiller le vaporisateur pour la Rdr tabac ? (question du goût fort relevé par certains fumeurs)

Ø  Approfondir la question du vapotage de cannabis comme une autre alternative à la combustion (les utilisateurs de cigarette électronique sembleraient préférer aller vers cet usage...)

http://www.principesactifs.org (association de consommateurs cannabis thérapeutique) http://lacentralevapeur.com (achat et conseils) LA référence http://blog.docteur-vaporisateur.com (technique de la vaporisation) https://www.vaporisateur-cannabis.fr (comparateur vapo) http://www.purkif.com/un-vaporisateur-cest-la-sante-la-combustion-cest-demode/ (« étude ») http://www.vaporisateur.net/(achat de vapo) http://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=Comment_r%C3%A9duire_les_probl%C3%A8mes_respiratoires_li%C3%A9s_au_cannabis#Les_vaporisateurs (autosupport) http://www.blog.vaporisateur.net/2016/02/29/guide-vaporisateur-pour-les-debutants/ (aspects techniques) http://www.huffingtonpost.fr/bertrand-dautzenberg/pourquoi-les-pneumologues-sont-les-mieux-places-pour-ouvrir-debat-depenalisation-cannabis_b_9007216.html https://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=Comment_r%C3%A9duire_les_probl%C3%A8mes_respiratoires_li%C3%A9s_au_cannabis#Pneumonie_Lipoidique

Bibliographie/sources

Études médicales :

D. Gieringer, “Cannabis Vaporization: A Promising Strategy for Smoke Harm Reduction”, Journal of Cannabis Therapeutics Vol. 1#3-4: 153-70, California NORML, 2261 Market St. #278A, San Francisco CA 94114, 2001 Alan J. Budney, James D. Sergent & Dustin C. Lee (Giesel School of Medicine at Dartmouth, Hanover, NH, USA), “ Vaping cannabis (marijuana) : parallel concerns to e-cigs?”, addiction, 110, 1699-1704, Society for the study of addiction, 2015. Donald P. TASHKIN, (David Geffen School of Medecine at UCLA, Los Angeles, CA, USA)“How beneficial is vaping cannabis to respiratory health compared to smoking”, addiction, 110, 1705-1711, Society for the study of addiction, 2015. Coral E. GARTNER, ( School of Public Health, Queensland, Australia),“Mull it over : cannabis vaporizers and harm reduction”, addiction, 110, 1705-1711, Society for the study of addiction, 2015. Chandni HINDOCHA, Tom P. FREEMAN, Adam R. WINSTOCK & Michael T. LYNSKEY (Clinical Psychopharmacology Unit, University College London, UK, Department of addictions, Institute of Psychiatry Psychology and Neuroscience), “ Vaping cannabis has the potential to reduce tobacco smoking in cannabis users”, addiction, 111, 373-377, Society for the study of addiction, 2015. S. KARGER, AG BASEL, “Electronic cigarettes and cannabis : an exploratory study”, https : //www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25613866, 2015. California NORML, MAPS et MPP. Chemic Labs à Canton, Massachusetts, USA , 2/05/2003 www.canorml.org/healthfacts/vaporizers.html

Elle a été menée avec du cannabis contenant 4 % de THC. Il a été démontré que la vapeur contenait : •  95% de THC qui est le principal principe actif du cannabis •  Quelques traces de Cannabinol (CBN) •  5% de petites quantités de dérivés cannabinoïdes et PAH (hydrocarbures aromatique polycyclique) ⇒  la vaporisation n’apporte pas une sécurité «  totale  » pour la santé. Il paraît par contre indéniable que cette

vapeur est bien moins nocive que la combustion.

⇒ A noter que ces tests ont été conçus avec le vaporisateur le plus sûr (Volcano).

Exemple d’une des premières étude aux USA…

Exemple d’une étude conduite par Chemic Labs à Canton – Massachusetts- USA , sponsorisée par les organismes Américains, California NORML, MAPS et MPP. (Source : Communiqué de presse de California NORML du 2 mai 2003) Plus d’informations sur www.canorml.org/healthfacts/vaporizers.html

Premières études : Chemic Labs, 2003: Au cours de l’étude conduite par Chemic Labs à Canton – Massachusetts- USA, les vapeurs de cannabis chauffé dans le Volcano (manufacturé par Storz & Bickel GmbH & Co.KG, Tuttlingen, Germany) ont été comparées à la fumée produite par la combustion de cannabis. Le Volcano est conçu pour chauffer les matériaux à des températures comprises entre 130 et 230 degrés Celcius, températures auxquelles sont produites les vapeurs médicalement actives, mais au dessous du seuil de combustion. Des études antérieures ont prouvé que la vaporisation peut réduire les toxines nocives contenues dans la fumée de cannabis. Quoi qu’il en soit, ceci est la première étude au cours de laquelle les vapeurs ont été analysées à l’état gazeux pour isoler et rechercher de nombreuses toxines. L’analyse a montré que les vapeurs produites dans le Volcano étaient remarquablement pures, composées de 95 % de THC avec des traces de cannabinol (CBN). Les 5 % restants consistaient en de petites quantités de trois autres composants, le premier suspecté d’être un proche des cannabinoïdes, le second du PAH (hydrocarbure aromatique polycyclique), le troisième du caryophyllène, un terpène. A contrario, plus de 111 composants apparaissaient dans les gaz de combustions, y compris une demi-douzaine de PAH connus. 88 % des gaz contenus dans la fumée n’étaient pas des cannabinoïdes. Cette étude a été sponsorisée par les organismes Américains, California NORML, MAPS et MPP. Elle a été menée avec du cannabis contenant 4 % de THC. Une analyse quantitative a permis de constater que le Volcano délivre 46 % du THC en vapeur après 45 secondes d’exposition de l’échantillon à la chaleur. Dans des études antérieures l’efficacité moyenne de la cigarette de cannabis a été estimée de 15 à 40 % pour des utilisateurs expérimentés (habituels ?) et à 45 % avec une pipe. Le Dr. Donald Abrams de l’Université de Californie, San Francisco, USA, a soumis une proposition de financement au Centre Californien de Recherches sur le Cannabis Médical de San-Diégo, pour tester le Volcano dans une étude clinique. Plus d’informations sur www.canorml.org/healthfacts/vaporizers.html (Source : Communiqué de presse de California NORML du 2 mai 2003)

Études tirées du magasine addiction

Pneumonie Lipoidique Il est important de signaler le risque de pneumonie lipoidique lors d'expérimentations inappropriées de vaporisation ou de e-cig de solutions huileuses, notamment de cannabis. Rappelons que le THC est essentiellement liposoluble. Notamment l'huile de cannabis à usage alimentaire (cannabis infusé dans de l'huile d'olive par exemple) ne doit jamais être inhalée. Elle ne doit pas être confondue avec l'huile de cannabis extraite au butane qui est un concentré "huileux" d'aspect, mais ne comportant pas d'huile et qui est utilisée pour le dabbing. http://beyondchronic.com/2014/09/warning-vaporize-edible-cannabis-oil/ https://www.psychoactif.org/forum/t9014-p1-Comment-faire-huile-cannabis-BHO.html Des articles décrivent des pneumonies lipoidiques lors d'utilisation en e-cig de solutions non adaptées, que ce soit associée à du cannabis ou non. Les solutions commerciales pour usage avec la e-cigarette ont été testées et n'entrainent pas ce risque. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10980460 http://www.cnpt.es/documentacion/publicaciones/62810e7cf388d4f9b1e53db99ea6e5d171520168e8cf08fffa1bdfbd10a3c853.pdf http://www.rappler.com/science-nature/life-health/53041-spain-patient-pneumonia-e-cigarettes http://www.archivesofpathology.org/doi/full/10.1043/1543-2165-134.2.229 “Bong Lung” With Exogenous Lipoid Pneumonia in a Hash Oil Smoker David Hwang; Kristopher Cunningham; Sarah James; Ming Tsao. University Health Network, Toronto, Ontario, Canada. A 45-year-old man with severe panacinar emphysema underwent bilateral lung transplantation. Past medical history included α1-antitrypsin deficiency and 30 pack-years of tobacco smoking, as well as a history of smoking several “joints” of marijuana or hash oil mixed with tobacco per day. The explanted lungs showed extensive emphysematous changes with multiple large bullae measuring up to 12 cm in greatest dimension. In addition to the emphysematous background, histologic examination found prominent collections of interstitial and intraalveolar macrophages containing coarse brown pigment that was negative for Prussian blue, melanin, Gomori methenamine silver, and periodic acid–Schiff stains. In many cells, this pigment was admixed with well-delineated, clear vacuoles of varying sizes, the appearance of which was consistent with exogenous lipid material. The peribronchial lymph nodes showed numerous macrophages demonstrating similar features. These findings are in keeping with so-called bong lung. Also in support of this diagnosis, the patient had a known α1-antitrypsin deficiency, with superimposed exogenous lipid pneumonia most likely due to smoking hash oil joints.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=Comment_r%C3%A9duire_les_probl%C3%A8mes_respiratoires_li%C3%A9s_au_cannabis#Pneumonie_Lipoidique

Température

de vaporisation des cannabinoides

157 °C. THC . Le cannabinoïde le plus connu. Il a des effets euphorisants et analgésiques + sensation de relaxation.

160 – 180 °C CBD. C’est le cannabinoïde le plus apprécié pour ses vastes applications médicinales. Il contre en partie les effets du THC, contrant efficacement les sensations d’anxiété et de paranoïa.

175 – 178 °C Delta-8-THC, très proche du THC, mais + stable et - psychoactif. Il a également de bonnes propriétés anti-vomitives.

185 °C CBN est souvent présent en petites quantités, cependant, ses effets sont toujours perceptibles. Il décompose le THC et il est très associé à un effet sédatif.

220 °C CBC. Ce cannabinoïde a des propriétés anti-inflammatoires et antifongiques.

220 °C. Le THCV a prouvé ses effets modérant les effets psychoactifs du THC