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| 01 | LE CATALOGUE DES RÉSIDENCES DE LA CITÉ DES ARTS ... SAISON 1 / 2018 ( janvier- juillet )

LE CATALOGUE DES RÉSIDENCES DE LA CITÉ DES ARTS · s’inspirant du répertoire et de la figure de son père. Elles sont un appel au voyage et au mysticisme. Le groupe Tapkal est

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LE CATALOGUE DES RÉSIDENCES

DE LA CITÉ DES ARTS...

SAISON 1 / 2018( janvier- juillet )

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LA RÉSIDENCE D’ARTISTES,LIEU DE TRAVAIL ET LIEU DE VIE Fabrique de spectacle, la Cité des Arts réunit sur un même espace un pla-teau pour le travail artistique, des salles de diffusion, des bureaux et des lieux de vie. L’accueil en résidence répond aux besoins professionnels d’un artiste (ou groupe d’artistes) dans la construction de son projet. Cet accueil n’im-plique pas systématiquement un engagement de création ou de diffusion, toutefois un regard attentif sur le travail fourni est implicitement posé.

La Cité des Arts peut proposer une mise à disposition d’espaces de travail, d’équipe et d’espaces de vie (hébergements). Son accompagnement com-prend également un rôle de conseils, artistique et administratif. Toutes les propositions dans leur diversité sont accueillies et les artistes peuvent en-visager, selon leur démarche artistique, des durées de temps de travail di-verses.

Ces résidences sont contractualisées et toutes les notions de mise à dispo-sition des lieux et de partenariats y sont détaillées.

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La circulaire ministérielle n° 2006/001 relative aux résidences les définit comme un ensemble d’actions amenant une équipe artistique et une collec-tivité à croiser leurs projets sur une période donnée, dans l’objectif partagé d’une rencontre avec le public.

QUATRE TYPES DE RÉSIDENCES EXISTENT À LA CITÉ DES ARTS Résidence de LaboratoireElle concerne une première phase de création sur la base d’une intention artistique en lien avec un projet de production à moyen terme, sans qu’il y ait une obligation de diffusion immédiate. Elle offre au porteur de projet artis-tique un premier espace/temps de recherche et d’expérimentation.

Résidence de TerritoireElle est centrée sur la mise en œuvre d’un programme d’action culturelle en direction de différents publics du territoire. Des restitutions intermédiaires et publiques sont programmées afin de faire découvrir la création en cours de réalisation pour que l'artiste se constitue son premier public ou qu’il trans-mette son art dans une forme participative.

Résidence de ProductionElle a vocation à conforter l’aboutissement d’un projet artistique. Le soutien de la Cité des Arts se traduit par des apports en coproduction en nature et en industrie (pas d’apports en numéraire), en complément des apports des autres partenaires de la production. Cette résidence se conclut par une ren-contre entre le public et l'oeuvre (concert, spectacle ou exposition) dans sa forme finale ou intermédiaire. Elle s'inscrit dans une démarche au-delà des murs de la Cité des Arts, les projets artistiques coproduits par la Cité des Arts étant recommandés au réseau des acteurs de la diffusion artistique (salles, festivals...) avec un objectif : que l’œuvre créée à la Cité des Arts puisse être exploitée le mieux possible et rencontrer le plus large public.

Cette pastille précise que certaines résidences de production sont liées à des projets d’enregistrement effectués dans nos studios de musique.

Résidence d’Artistes AssociésElle répond au souhait d’un établissement culturel et d'un ou plusieurs ar-tistes, d'une compagnie ou d'un ensemble constitué de mener une collabo-ration sur un plus long terme. L’accompagnement s’effectue sur une activité globale.

CITÉ DES ARTS | PRÉAMBULE CITÉ DES ARTS | LES RÉSIDENCES

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Artiste

associé

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MUSIQUE MUSIQUE

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La forêt de Tapcal, sauvage et mystique, se cache quelque part dans le cirque de Cilaos. Territoire des esprits, Tapkal est conté en mélodie par quatre com-pères... La musique n’est pas son domaine de prédilection, Ananda Devi Pe-ters est passée par divers chemins avant de s’installer définitivement dans celui des notes musicales. La jeune femme crée ses propres chansons en s’inspirant du répertoire et de la figure de son père. Elles sont un appel au voyage et au mysticisme.

Le groupe Tapkal est en résidence scénique à la Cité des Arts. Avant et après cette période de résidence, des ateliers de création artistique sont proposés par le groupe à l’intention des habitants de plusieurs quartiers du territoire Nord. Des restitutions de cette résidence, sous forme de concert, sont éga-lement prévues au sein de ces quartiers.

Pour l’accompagner, un groupe de musiciens hors-pair travaille sur cet uni-vers et partage l’aventure avec Ananda Devi Peters : Sami Pageaux-Waro, Gilles Lauret et Julien Grégoire. L'afro-blues-créole de Tapkal, assez rock dans l’esprit, est l'une des plus belles promesses de la musique réunionnaise.

Takamba, voix : Ananda Devi Peters // Batterie, chœurs : Sami Pageaux-Wa-ro // Ukulélé basse, merlin, chœurs : Gilles Lauret // Flûte et clavier : Julien Grégoire // Régie son : Germain Boulet // Production : Markotaz // Parte-naires : Cité des Arts, SHLMR, DAC-OI, Région Réunion, Département

Actualités : Tapkal est sélectionné pour le IOMMA 2018 ( Indian Ocean Music Market ). La sortie d’un EP accompagné du 1er clip est prévue pour le mois d’octobre 2018.

DÉCOUVRIR : Facebook.com/@Tapkal.rewww.tapkal.re

TAPKAL

©Hippolyte

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MUSIQUE MUSIQUE

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Groupe formé en 2011, Kaplawsé varie son style musical en passant du reg-gae au maloya sans oublier ses influences rock et seggae. Le métissage de la musique de Kaplawsé prend racine dans le melting pot de la formation. Ainsi s’allient la fougue et la révolte de la jeunesse à l’expérience des plus anciens. Les paroles occupent elles aussi une place essentielle dans cette musique nouvelle. Le groupe puise sa force et son énergie dans son métissage musi-cal et humain à l’image de l’île de La Réunion.

En résidence à la Cité des Arts, le groupe prépare un show sur mesure en vue des concerts à venir sur le premier semestre 2018. Les membres du groupe profitent également du cadre offert par la Cité des Arts pour réaliser des vidéos promotionnelles sur leur travail.

Lead/Guitare : Rudy // Choeur : Prya, Morgane // Claviers / Charango : Jules // Basse : Raphaël // Percussions : Éric // Batterie : Idriss // Ingénieur son : Julien Dinot // Réalisateur vidéo : John Goderon

Actualité(s) : Kaplawsé est en 1ère partie du concert de Derajah le 31 mars à la Cité des Arts. Mi-2018, tournage du clip “Cimendef” pour une sortie prévue en septembre.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/kaplawse/ www.youtube.com/user/kaplawse www.soundcloud.com/kaplawsewww.instagram.com/kaplawse974/www.kaplawse.re

KAPLAWSÉ

©Hippolyte

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Soa Ravelo est auteure, compositeure et interprète. C’est en formation d’un quartet qu’elle se produira sur les scènes locales pour présenter le projet “Olombelona”, qui signifie Humanité en Malgache. La rythmique à la Joajoby et la mélodie de Cesaria Evora vous emportent dans un répertoire enraciné, métissé, scandé en Malgache, Créole et en Français. Soa offre une afro pop folk fraiche, généreuse et distincte, contée par une chaleureuse « voix de vanille » dans son océan Indien natal.

« J'ai la volonté d’ancrer ma musique dans le vécu et de pousser à la ré-flexion sur nos modes de vies actuels. La musique est un vecteur d’émo-tions, elle permet de toucher les gens autrement que par le discours » Soa Ravelo

Sa résidence à la Cité des Arts a pour but de travailler sur la valorisation de la culture malgache et créole, la promotion de la diversité culturelle, de trouver sa propre identité artistique à travers la fusion des musiques traditionnelles et actuelles et de sensibiliser le public à la protection de la biodiversité de Madagascar et de La Réunion.

Chant, percussions : Soa Ravelo // Guitare : Romain Sorres // Piano : Jéré-my Koppe // Batterie : Vingatarédy Mahesh // Partenaires : Cité des Arts, Association Zean Oudz, Ema Prod

Actualités : Représentation le 7 mars à la Cerise à Saint-Paul et le 12 mai 2018 à la Cité des Arts.

DÉCOUVRIR :Youtube.com/soamusicinstagram.com/soamusicfacebook.com/soaravelo.music

SOA RAVELO “Olombelona” (Humanité)

©Rado Raveloarijaona

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20 ans de carrière. Benjam compte bien les fêter dignement ! Cet artiste de l’océan Indien, dont la discographie est marquée par une grande diversité des styles (Sega, Maloya, Reggae, Zouk, Kuduro), n’a cessé de surprendre tout au long de sa carrière. Et toutes ces influences métissées se retrouvent dans son dernier album “Elle veut du love”. Des racines créoles aux ten-dances actuelles, des messages d’amour et de respect… c’est ainsi que Ben-jam a su conquérir un public de tous âges et de tous horizons.

Benjam fête ses 20 ans à l’occasion d’un grand concert au Petit Stade de l’Est à Saint-Denis vendredi 11 mai 2018.

En résidence à la Cité des Arts, Benjam et son équipe travaillent sur la créa-tion d’une formation de danseurs destinés à accompagner les groupes de musique en live. Cette nouvelle compagnie créée est formée par la Kom-pany Sambaloya sous la direction de Sonia Makhlouf et produite par TBK La Prod. De même, une formation musicale de jeunes musiciens débutants voit le jour, formation menée par Aldo Ledoux et sous la direction artistique de Benjam.

Partenaires : Hémisphère sud, Télé Kréol, TBK La Prod, KDM Family, Ti Boug Kreol, Télé Mag, Mairie de Saint-Denis, Piment TV, Réunion Première, SKY FM Réunion, Trace, Sambaloya, Cité des Arts

DÉCOUVRIR :https://www.facebook.com/pg/Benjam/https://www.facebook.com/profile.php?id=100011623186385 https://www.facebook.com/20ansBENJAM/ https://www.youtube.com/channel/UCi9CpbKQ4c5GjwBuYDPR52w https://www.youtube.com/channel/UCbXp6gVPgsvmK6mpY0bjd8A

BENJAM20 ans de carrière

©DR

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Artiste aux multiples influences (hip hop, reggae, R’n’B, dancehall, dub, afro, rap), Queen Favie fusionne les genres pour servir un flow surprenant. La jeune femme séduit par une voix suave et puissante et des paroles enga-gées.

“Mettre mon art au service de mes convictions et des causes auxquelles je crois, c’est mon fil conducteur. Queen Favie est mon nom artistique car pour moi toutes les femmes sont des reines, et d’ailleurs mes chan-sons leurs sont beaucoup dédiées. Mes textes sont là pour raconter leurs histoires, leur donner du courage, dénoncer les actes de violence que certaines subissent. Je souhaite leur donner de la force à travers ma mu-sique, pour qu’elles sachent qu’elles sont indispensables, qu’elles sont de véritables piliers, non seulement au sein de leurs familles, mais sur-tout au sein du monde et de la société.” Queen Favie

En résidence à la Cité des Arts, Queen Favie et son entourage artistique aboutissent leur nouveau projet, "Queen Favie Live Project - épisode I".

DÉCOUVRIR :https://www.youtube.com/channel/UClSBDQtCgOc9KeW8Hmjum6A http://www.festival-donia.com/Programme/Artistes/Queen%20favie/QUEEN_FAVIE.html

QUEEN FAVIE

©Brendha Riani

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Une danseuse, Cindy Caraguel, et une pianiste, Éléonore Guillaume, pré-parent un spectacle intitulé Une nuit pour rêver sur une musique du com-positeur, Claude Debussy, dont nous célébrons, en 2018, le centenaire de sa mort. En résidence à la Cité des Arts, ce premier semestre 2018, les deux artistes travaillent sur cette partition musique/danse, baignée par l’univers onirique de ce génie de l’orchestration.

« Sur scène, une danseuse, une pianiste. Sous les doigts de la pianiste, l’univers de Claude Debussy, en miroir avec les mouvements de la dan-seuse. Et tout partirait d’un conte, d’ici ou d’ailleurs.... Une histoire qu’on devine, un trait qu’on souligne, une mélodie qui nous guide, et la mu-sique, cette musique... celle de Debussy, qui résonne et nous chante des paysages, qui nous murmure des rêves... » Compagnie Pas Si Flore

Ce spectacle jeune public est une invitation à découvrir le langage poétique de Debussy. Il éveille les sens de l’auditeur, les guide à travers un langage musical impressionniste et extrêmement poétique. La danse vient souligner tout en mouvement les émotions qui découlent de ce langage.Pas Si Flore a présenté « Une nuit pour rêver... » au début du mois de mars à la Cité des Arts (salle du Fanal) sous forme de « Premier regard ».

Danse : Cindy Caraguel // Piano : Éléonore Guillaume // Partenaire  : Cité des Arts // Soutiens : DACOI, CRR

Actualité : La compagnie Pas Si Flore prépare un projet de résidence en territoire scolaire.

©Cindy & Éléonore

P CIE PAS SI FLORE “Une nuit pour rêver"

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MUSIQUE MUSIQUE

Le “No man’s land”, est un endroit où tout peut arriver. Ici, on parle de su-jets sensibles comme la liberté ou l’identité. Le duo chorégraphique tente d’éclairer la place de l’étranger dans la société. Cet homme et cette femme déroulent leur parcours accidenté dans la jungle de Calais ou ailleurs. Vaga-bonds à bout de souffle, les poings serrés pour continuer de vivre...

Paul les Oiseaux est une compagnie de danse contemporaine, portée par une gestuelle délicate et sensible, concentrée sur les infimes mouvements des gestes familiers, sur leur étrangeté. La danse s’élabore dans la singularité des corps, qui font de plus en plus appel aux mots réunissant la fulgurance du haïku poétique et la force des histoires romanesques.

La chorégraphe Valérie Rivière a invité Labelle, compositeur installé à La Ré-union, à signer la nouvelle composition. Sa musique fusionne avec l’écriture chorégraphique et la thématique du spectacle qui se tient à la bordure des confluents migratoires.« Aujourd’hui, il faut créer une nouvelle fois cette pièce chorégraphique (créée en 2001) pour ré-interroger ces sujets que sont l’exil, la clandesti-nité et l’accueil des réfugiés. Aujourd’hui il est impossible d’ignorer l’exis-tence des migrants et les épreuves qu’ils traversent. Alors parlons-en.”

“C’est aussi avec les adolescents, les jeunes que j’ai envie d’échanger sur l’accueil de primo arrivants. Quelles que soient les politiques d’immigra-tion de nos états européens, ils y seront confrontés durant leur scolarité. C’est sans doute le meilleur moment pour penser la tolérance.” Valérie Rivière

Conception et chorégraphie : Valérie Rivière // Interprètes chorégra-phiques No Man’s Land 2018 : Maureen Mouttou, Robin Fabre Elissalde // Création musicale : Labelle  // Voix, interprétations musicales : en cours // Création lumière : Eric Blosse // Coproductions : Théâtre l’Olympia d’Ar-cachon, Théâtre Les Quatre Saisons Gradignan, L’Odyssée, scène conven-tionnée d’intérêt national Art et Création à Périgueux, l’IDDAC, Fond d’Aide à la Création de la Ville de Bordeaux, DRAC // Partenaires : Conseil départe-mental de la Gironde, Région Nouvelle Aquitaine, Ville de Bordeaux, DRAC, OARA

DÉCOUVRIR :www.paullesoiseaux.com/ https://www.facebook.com/paullesoiseaux/http://www/labelle.re/ https://www.facebook.com/jeremylabelle

PAUL LES OISEAUX & LABELLE « No man’s land » L

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À l’occasion des 100 ans de l’ASFA (Association Saint-François d’Assises), les établissements, les personnels et les usagers se fédèrent autour d’un grand projet artistique. Cette aventure d’une année se matérialise par la mise en place de résidences à la Cité des Arts (sous forme d’ateliers) avec, pour finalité, la préparation d’un spectacle pluridisciplinaire présenté le 1er juin 2018 au Fanal. Des artistes prennent également part à ce temps fort, temps de rencontres, d’échanges et de valorisation des potentialités des personnes accompagnées. Des instants mémorables en perspective. Emotions garanties.

Jad’ est une chanteuse-compositrice réunionnaise de 28 ans dont la carrière a débuté il y a peu. Ses compositions « à la loop » et quelques instruments traditionnels, vous embarquent, en live, dans des univers sonores très différents. L’impro, elle adore ça. Au gré des sensations du moment, elle est capable de livrer une musique instantanée à partir de sons, de vibrations et d’onomatopées. À cela peuvent s’ajouter des jeux de lumière, d’ombre, de couleurs et même des instants contés et des interventions circassiennes...

À la Cité des Arts, Jad’ profite de conditions professionnelles pour un travail de filage de son projet solo intitulé: « Jad’ ». Elle souhaite immerger le public dans un univers d’émotions et de sensations nés de l’écoute de fréquences, de notes et d’onomatopées qui caractérisent son style musical premier : ethnique.

«  Mon concert est un spectacle vivant nous faisant voyager entre les jeux de lumières, d’ombres, de couleurs et les harmonies vocales de mes « loopers » sur des styles musicaux différents. C’est l’échange entre l’auditeur et l’artiste qui aliment l’inspiration et l’apprécia-tion des vibrations sonores qui en résultent ! » Jad’

Partenaires : John Goderon, Master Djay // Soutien : Cité des Arts

Actualité(s) : Jad’ a joué au Sancho Panza à St Denis et se produira à St Leu dans le cadre de la sortie de son album. Jad’ se produira également au Café cantine de Gençai et au Festival des jardins animés de Belllon en juillet/août 2018.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/JadProjetSolo/

ASFA“Sans temps"

JAD’

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Contemplative et onirique, la musique de Vincent Corvec est la bande ori-ginale d’une vie intérieure. En solo ou accompagné sur scène par la chan-teuse, Marie Lanfroy, et des projections vidéos, Vincent Corvec provoque des images hypnotiques et cinématographiques. Entre compositions in-times et mélopées solennelles, ce projet réunionnais traduit avec une furie élégante, le sentiment mélancolique d’insularité géographique et intime.

En résidence à la Cité des Arts, l’artiste profite des lieux pour faire un travail technique sur le dispositif “Corvec-Immersion”. Il en profite également pour faire un filage de ses sets solo, en duo et instrumentaux. Enfin, il travaille sur une adaptation aux prestations scénique, type “Club” pour les diffusions pro-grammées en juillet-août : “ Corvec East Asia Tour 2018”.

Voix : Marie Lanfroy & Vincent Corvec // Textes & Musique : Vincent Corvec // Soutiens : Conseil Régional de La Réunion, DAC-OI, PRMA Réunion, SPE-DIDAM, CNV

Actualités : Podcast – DJ Set exclusif pour la radio indienne BoxOut FM à l’occasion de l’anniversaire de « Corvec India Tour 2017) au mois de mars 2018 // Live@ pour la Journée des Arts & Cultures à La Réunion au mois d’avril 2018 // Restitution publique de la «  Fabrique Electro  » (nouveau dispositif d’action culturelle de la Sacem et du Ministère de l’Éducation Nationale) au Kerveguen au mois de mai 2018. Opération largement relayée au niveau national via Trax, Les Inrocks, Mixmag, Konbini… // Corvec East Asia Tour au Japon au mois de juillet 2018 // Corvec East Asia Tour en Corée du Sud au mois d’août // Sortie EP et clips vidéos, remix EP & Release Party au mois de septembre 2018 // Diffusion de « Corvec – Immersion » à la fin de l’année 2018.

DÉCOUVRIR : https://corvec.net/ https://www.facebook.com/corvecmusic https://www.youtube.com/vincentcorvechttps://www.instagram.com/vincentcorvec/ http://twitter.com/corvecmusic https://vimeo.com/corvechttps://soundcloud.com/corvechttps://corvec.bandcamp.com

VINCENT CORVEC Corvec-Immersion

©Fatch

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MUSIQUE

Sayaman plonge ses textes et mélodies créoles dans un univers musical mêlant sans complexe les rythmes du maloya aux sonorités électroniques. Désormais, synthés et sampler se mêlent aux percussions traditionnelles.

Pour sa résidence à la Cité des Arts, Sayaman et son équipe investissent les studios de répétitions afin de mettre en place la version live du nouvel album, et d’offrir un spectacle de qualité et susceptible de s’exporter.Après 2 ans de travail minutieux en studio, l’album, prévu pour le premier semestre 2018, transporte la musique réunionnaise dans les hauteurs d’un univers encore très peu exploré. Accompagné de Rouler Killer, Sayaman pré-voit d’inonder les scènes et salle de concert avec son maloya hybride sur cette année 2018.

“Pour moi, le maloya est une musique libre et bien vivante. Comme un couturier j’aime lui dessiner des arrangements sur mesure, certainement pour ne pas le voir un jour enfermé dans un musée” Sayaman

Musicien de Saint-Denis, actif sur la scène musicale de l’île, Sayaman fu-sionne les sonorités du monde au maloya. Habitué de la scène, élu meilleur artiste Maloya 2015 aux Voix de l’océan Indien, et ambassadeur de La Réu-nion aux France O Folies en 2014, Sayaman et son maloya fusion invitent à un voyage sans frontière.

Partenaires : Région Réunion, Association Mazinasyon

Actualités : « Kabar Gayar », 1er single en diffusion radio et en écoute sur Deezer, Itunes, Amazon. Sortie du nouvel album prévue pour le premier semestre 2018. Participation à « La Fabrique à Chansons » avec une res-titution au mois de mai 2018 à la Cité des Arts. Collaboration avec Yann Tambour pour son projet d’album « Stranded Horse » en tant qu’arran-geur et musicien.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/sayamanpageInstagram : sayaman974www.sayaman.re

« Je suis métisse réunionnais/zorey/polonais né dans la campagne Ven-déenne. Issu du milieu ouvrier mon parcours artistique s'est formé en au-todidacte, en rencontrant des gens au fil des voyages, des stages et en jouant dans différentes fêtes. Je suis aujourd’hui intervenant percussions et jonglerie, fabricant d'instruments de musique traditionnelle et acteur du spectacle vivant » Benjamin Gazar

Afin d’avoir une plus grande liberté d’action et une totale autonomie, Ben-jamin Gazar a choisi d'être animateur culturel en indépendant. Grâce à ses années d’expérience dans l’Éducation Populaire, il a pu affiner sa pédagogie afin d’enseigner différents savoirs adaptés à chaque public. Son but est de proposer un contenu mêlant musique, conte, cirque, théâtre et chant.

« Les livres, la télévision, les mentors et autres peuvent conseiller l’indivi-du mais la réflexion personnelle et le libre arbitre orientent chaque acte » Benjamin Gazar

Partenaires : L'association Génération Pont-neuve représentée par Jean-Pierre Gourville Jean-Pierre (Fabrication d'instruments traditionnels, exposi-tion, initiation et groupe de musique Maloya). L'artiste Altos ( https://www.geomusique.fr/ )

Actualités : En résidence à la Cité des arts avec Yann Tambour et Saya-man au mois de mai 2018. À cette occasion, un concert est programmé au Bisik à Saint-Benoit ainsi qu’une restitution de la résidence à la Cité des Arts et une participation au IOMMA. Cours de musique Maloya tous les mercredis de 18h à 20h au Case Tamarin à Ste-Clotilde

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/benjamin.gazarhttps://www.facebook.com/Tumokandco/

SAYAMANMaloya Futur BENJAMIN GAZAR

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Do Moon est un duo de DJ/producteurs offrant une musique électronique aux sonorités africaine et réunionnaise. Le mot d’ordre du groupe est de faire bouger le corps et la tête dans une atmosphère ethnique et festive. Mêlant avec justesse les influences Électro de Détroit, le groove de la Ghetto House sud-africaine, les sonorités de l’océan Indien, ils proposent depuis 2013 une “house” atypique, aussi bien adaptée aux clubs qu’à la scène.

En résidence à la Cité des Arts, le duo s’est fixé deux objectifs : le premier est de finaliser son nouvel album Rougay 1.2, le second est de préparer son nouveau show.

Fondé fin 2013 par Cszyz et Flowdi, le duo s’est révélé en quelques mois et fait aujourd’hui partie intégrante du paysage musical réunionnais. Il a égale-ment réussi à l’international.

« Un mélange de sonorités électroniques, ethniques et africaines, mixant le digital et l’organique, l’électronique et l’acoustique » Do Moon

DJ’s : Stéphane Cise (Cszyz) et Florent Dubosc (Flowdi)Soutiens : Cité des Arts, PRMA, IOMMA, association Sub’Kult (producteur)

Actus/infos : Tournée de Do Moon avec son album Rougay 1.2 en Europe au mois de juillet 2018. Déplacement également prévu à l’île Maurice, notamment à l’occasion de la fashion week en septembre 2018.

DÉCOUVRIR :https://www.facebook.com/domoonfrance/https://soundcloud.com/do-moonhttps://www.instagram.com/domoonfrance/www.domoon.fr

DO MOON Rougay 1.2

©AF Photo Réunion

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En résidence à la Cité des Arts, le groupe de chansons à texte “Iztamma” tra-vaille sur un spectacle vivant ayant pour thème du swing ultra-festif intitulé “Iztaswing”. Ce divertissement à la fois visuel et sonore est axé sur l’énergie, l’esthétisme, la joie de vivre et le partage. Le but est de proposer un spec-tacle alliant musique et danse sur cette thématique.

Durant plus d’une heure, les musiciens enchaînent des compositions origi-nales et rythmées sublimées par les interventions ponctuelles des danseurs expérimentés de la compagnie Sensation. Un grand “show” explosif et aty-pique enivrant !

Ecriture, composition et chant : Sylvain Balme // Sax ténor : Guillaume Cottarel // Sax alto, chant : Marion Ettori // Batterie : Olivier Perrot // Gui-tare : Manoel Nicolas // Accordéon : Christophe Juzdzewski // Basse : Youric Delacuvellerie // Partenaires : LPDF Corp., Compagnie Sensation

Actualité : « Iztaswing » au Théâtre des Sables à l’Étang-Salé au mois de mars 2018.

DÉCOUVRIR :https://www.iztamma.com/https://www.facebook.com/Iztamma-198049653578791/

IZTAMMA Iztaswing

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© Michel Balme

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Le KW Kwatyor est un quatuor à cordes composé de deux femmes et deux hommes - parité parfaite - réunis par la volonté commune de concilier tra-dition et modernité et de préserver l’expression du vivant. Fondé en 2011, le quatuor axe particulièrement son travail sur la rencontre possible avec “l’autre”.

Le projet “Oriental Road” avec le percussionniste réunionnais, Vincent Phi-léas, s’inscrit naturellement dans cette démarche d’ouverture et de collabo-ration avec d’autres artistes de formations éclectiques. Ces artistes veulent proposer un voyage musical pour quatuor à cordes et percussions à travers plusieurs oeuvres (adaptations, arrangements et compositions) mêlant es-thétiques occidentale et orientale. C’est l’occasion de partager avec le public la richesse culturelle d’un monde allant du bassin méditerranéen jusqu’aux confins de l’Azerbaïdjan en offrant un programme issu en partie de très an-ciennes traditions musicales du monde arabe.

Le groupe souhaite profiter de la résidence à La Cité de Arts pour élaborer des nouveaux arrangements / compositions qui viendront agrandir la créa-tion 2016, et développer la dimension de spectacle avec la mise en espace et en lumière. Il souhaite également profiter de cette résidence pour créer une vidéo promotionnelle.

Violon : Eva Tasmadjian & Mar-André Conry // Alto : Kahina Zaïmen // Vio-loncelle : Christophe Boney // Percussions : Vincent Philéas

Actualité : Le KW Kwatyor participe à la création “Orchestre Univers” de Labelle (programmée à la Cité des Arts au mois de mars 2018). Ils as-surent également l’ouverture de la tournée réunionnaise de cette créa-tion avec la pièce “Different Trains” de Steve Reich (musique répétitive et sample électroniques).

DÉCOUVRIR :https://fr-fr.facebook.com/KW-Kwatyor-523397211059594/ https://www.youtube.com/watch?v=INXQ-UbLuIc

KW KWATYOR & VINCENT PHILEAS Oriental Road II

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©Nicolas Laurent

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MUSIQUE MUSIQUE

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Celui qui refusait l’esclavage, c’est ce que signifie “M’Toro”. Cet artiste origi-naire de Mayotte est auteur, compositeur et chanteur iconique de Mayotte. Un nom de scène choisi pour son histoire. À travers ses textes, M’Toro Cha-mou dénonce la manipulation et les mensonges des puissants, il se bat éga-lement pour faire vivre la culture mahoraise.

Sa voix unique, ses textes puissants et sans langue de bois ainsi que son jeu de guitare font de lui un artiste hors pair. Son style se définit par de l’afro M’Goro rock. Une fusion du “M’Godro” (rythme traditionnel des Comores) avec des sonorités occidentales telles que le rock, le blues et la folk.

L’artiste effectue une résidence à la Cité des Arts début 2018 dans le but de mettre en scène son nouveau set en vue d’une tournée pour.

M’Toro Chamou est un artiste engagé qui chante le mal de son pays et les bassesses de l’homme mais il chante aussi des mélodies d’amour, de désar-roi, ou de l’espoir qui ouvre une porte sur le monde. Avec sa musique à la mélodie et aux paroles percutantes, l’artiste lance un pont au-delà des diffé-rences, entre la tradition et la modernité, entre Mayotte et le reste du monde.

Production : Le Cri de l’Océan IndienPartenaires : DACOI, Région Réunion

Actualité : M’Toro Chamou est en tournée à La Réunion, à Mayotte et en France métropolitaine et sort un nouvel album à la fin de l’année 2018

DÉCOUVRIR : https://www.mtorochamou.com/https://soundcloud.com/m-toro-chamouhttps://open.spotify.com/artist/0Pi2rW3cJ6f7zcDdDQ2taXhttps://www.youtube.com/channel/UCkMH0sFSVMM9PFUfQL8HvfQ https://www.facebook.com/MTOROCHAMOU01/

M’TORO CHAMOU P

©J.P Fauliau

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MUSIQUE MUSIQUE

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Fayazer prône un univers libre et une créativité aux multiples inspirations. C’est un artiste aux différentes facettes, créant ainsi une musique énergique et riche avec un message qui décrit les contrastes du système.

D’abord influencé par ses valeurs culturelles, Fayazer est bercé au rythme ternaire et aux textes engagés du Maloya. Il s’oriente très vite vers le reggae et le dancehall s’affirmant dans les Sounds Systems de l’île. L’artiste affûte son style, et se découvre une affinité pour la musique hip-hop.

Il quitte La Réunion pour la métropole et se forme à Paris dans la produc-tion de son. Il développe alors ses compétences dans la composition et le mixage. Après trois années passées entre Paris et Nantes, il repart vivre sur son île natale avec l’ambition de monter son propre studio et d’y créer sa musique. Avec le crew ZD Family au départ, il concrétise sa première expé-rience discographique et apparaît sur la compilation Zenerasyon Deter 2 et La Trilogie, au côté de Pix’L, Jerry Sir, Kosla et Mista Markus.

Sa musique surprend réellement par sa fraîcheur artistique et la qualité de chaque titre. Sans concession et sans tabou, Fayazer retranscrit une réalité sale à base de Trap hip-hop fusionnée sans aucune limite.

Fayazer est en résidence à La Cité des Arts afin de concrétiser la mise en place du spectacle avec les musiciens et techniciens en vue des tournées 2018. Cette création a pour but de travailler la partie vidéo en live afin de l’intégrer pleinement au show.

Auteur interprète : Fayazer // Compositeur, musicien : Julius Bang Bang // DJ : DJ Krazy Ice // Production, management : Tony Tso // Mastering : West Mastering France // Soutiens : Tracklist21, Mister Z, Cité des Arts, The Next Door

Actualités : Plusieurs concerts prévus à La Réunion entre avril et juillet 2018 (Mon Ti Piton et le Zinc à Saint-Leu, Kabardock). Fayazer est égale-ment programmé le 21 juin pour la Fête de la Musique de Saint- Denis et le 6 juillet au Festival Big Up 974.

DÉCOUVRIR :http://www.youtube.com/user/DAYWIKFAHYAHhttps://www.facebook.com/FayazerOfficialhttps://www.instagram.com/FayazerOfficialhttps://www.snapchat.com/add/fahyah/

FAYAZER P

©Benjamin Guezelo

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MUSIQUE MUSIQUE

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Dans une démarche expérimentale, l’artiste australien Ribongia a souhaité revenir à La Réunion pour collaborer avec des artistes locaux. Son objectif est de créer une fusion harmonieuse entre le maloya et sa musique. Son sou-hait de travailler avec des artistes locaux a pour but de mieux comprendre la musique traditionnelle de l’île.

Il ambitionne d'enregistrer des instruments et chansons traditionnelles à la fois dans des lieux publics et en studio.

“C’est une manière de confronter ma sensibilité musicale à d’autres styles musicaux. C’est un challenge que j’ai envie de réaliser” Ribongia

Machines, marimba, réalisateur : Ribongia, Antonio Roselli Del Turco // Partenaires : Fée Nwar, Cité des Arts

Actualité : Ribongia reviendra en septembre pour finir l’enregistrement de ses morceaux en vue de la préparation d’un live show au Palaxa et faire une tournée à La Réunion, en France et en Europe.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/Ribongia/ https://open.spotify.com/artist/57B9WzJrtc9gSW3i2ez5vq https://soundcloud.com/ribongia https://ribongia.bandcamp.com/ https://twitter.com/ribongia?lang=en https://www.instagram.com/ribongia/ http://antoniorosselli.net/

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©Cole Bennetts

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RIBONGIA Album n°2

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MUSIQUE

Olivier Araste (Lindigo) et Katy Toave (Simangavole) sont deux artistes habi-tés par le Maloya. Lorsque les styles de ces artistes se rencontrent, et qu’en plus Dj Dan apporte sa touche dancehall/maloya, ils nous emportent avec leur « Maloya Dann Kor ». En résidence à la Cité des Arts, toutes ces pépites locales se retrouvent pour la préparation d’un spectacle autour du Maloya mêlant tradition et moderni-té. La danse s’associe au projet au travers de la participation des membres de l’atelier de danse maloya fusion animé par Katy Toave, membre du groupe Simangavole.

Simangavole est un groupe 100% féminin qui propose un “Maloya Manièr Fanm” au croisement de rythmiques actuelles et  de sonorités modernes. Roukia Adam au roulér, Sophie Bataille, pikér Sati, Mickaéle Ledoux au Kayanm, Natacha Mandrin aux congas et djembé, Katy Toave au chant par-courant depuis 20 ans les plus grands festivals nationaux et internationaux. Lindigo Fleuron de la scène réunionnaise, Lindigo séduit avec des représen-tations scéniques explosives et sensationnelles. En mélangeant les instru-ments traditionnels du maloya avec les polyphonies malgaches, le groupe bouleverse les règles du genre.DJ Dan est un Dj compositeur qui  mélange les influences actuelles aux so-norités de sa culture basée sur les rythmes africain, indien et malgache.

Actualité : Nouvel Album de Simangavole "Pou d'vré" - Sortie en 2018Nouvel Album de Lindigo "Komsa Gayar" - Sortie en 2018Tournée de Dj Dan en France métropolitaine.

DÉCOUVRIR :Simangavole:https://www.youtube.com/channel/UCaNP8Ojyozt9hKPq7f8zFmwhttps://fr-fr.facebook.com/SIMANGAVOLE-Maloya-Mni%C3%A9r-Fanm-109854099052030/Lindigo https://fr-fr.facebook.com/maloyapower/DJ Dan https://www.facebook.com/DJDANWAYO/www.djdan.com/https://www.facebook.com/DJDanMusic/

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SIMANGAVOLE/LINDIGO/DJ DAN Maloya dann kor

Sly Sugar est un groupe de quatre musiciens dont le fil conducteur est le dub, même s’il n’hésite pas à emprunter de nombreux styles musicaux. En 2018, le quintet compte surprendre le public et les programmateurs avec un set atypique, gourmand et totalement en live.

Lors de sa résidence à la Cité des Arts, le groupe peaufine ainsi la compo-sition de son set et travaille en condition scénique pour obtenir un « son de façade » puissant et équilibré ainsi qu’un bon confort acoustique sur scène.

Il a également le désir d’intégrer un live vidéo venant illustrer les morceaux. En prônant la fusion des genres, en mêlant l’acoustique à l’électronique, le traditionnel et l’actuel, la vidéo au son, ces musiciens ont de quoi surprendre !

Batterie et sampler : Julien Belloteau // Sampler, basse, clavier et guitare : Ulrich Jacquot // Claviers et chant : Sylvain Balme // Chants et percussion : Jade Jourdan // Partenaires : LPDF corp.

Actualités : Sly Sugar sera en concert au Toit à Saint-Pierre le 5 mai, à la Cerise à Saint-Paul le 11 mai, à Yourte en scène à Saint-Leu le 18 mai, chez Ti roule à Saint-Leu le 26 mai, aux Dimanches du sud sauvage à Manapany-Les-Bains le 3 juin, à Rondavelle les Filaos à Saint-Leu le 7 octobre et à Namasté à Saint-Leu le 28 octobre.

SLY SUGAR

MUSIQUE

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MUSIQUE MUSIQUE

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« Voilà un moment que je voulais réaliser un travail sur le maloya », Stranded Horse alias Yann Tambour est un habitué des mariages musi-caux et métissages mélodiques. Après un 3ème album aux confluences du folk anglo-saxon, de la chanson française et des musiques traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, le maloya de La Réunion a eu raison de lui.

Son 4ème album est en préparation pour une sortie prévue début 2019. En résidence à la Cité des Arts, Stranded Horse travaille sur l’écriture et le ma-quettage de ce futur album sur lequel on retrouvera l’apport créatif d’artistes locaux tels que Sayaman ou Benjamin Gazar… Ce temps de résidence est également l’occasion pour le groupe de travailler à la création d’un showcase pour le IOMMA 2018 et différentes diffusions à La Réunion et en France mé-tropolitaine.

Guitare, kora, chant : Yann Tambour // Kora : Boubacar Cissokho // Ka-yamb, piker, sati, chant : Sayaman // Piker, sati, roulèr, bobre, chant : Ben-jamin Gazar // Calebasse, douns douns, caisse claire, cymbales, chant : Sébastien Forrester (+guest) // Régie : Gwendolenn Sharp // Son : Jérôme Ringana // Production : Jean-françois Cadet // Soutiens : DACOI, Cité des Arts, Bisik, Talitres

Actualité : Le groupe assure un showcase au IOMMA fin mai.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/StrandedHorse/ Instagram.com/@strandedhorseYouTube.com/Talitres

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©Denis Sourdin

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STRANDED HORSE & SAYAMAN Stranded Horse Maloya Mandingue Sextet

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MUSIQUE MUSIQUE

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“Comme si j’avais des ailes”, l’intitulé du spectacle du groupe de jazz Oté Pi-rates, est emprunté au titre de l’autobiographie de Chet Baker. Ces quelques mots rythment le refrain d’une chanson écrite par Didier Delezay dans la-quelle le sublime trompettiste croise les figures de Salvador Dali et du dan-seur Antonio Gadès, légende du flamenco. Dimitri Domagala, Stéphane Guézille et Gérald Loricourt accompagnent Didier Delezay dans cette aven-ture. Ensemble, en prenant leur temps et du plaisir, ils écrivent des chan-sons d’amour, d’envies, d’emmerdes, d’indignations et d’espoirs… Ce qu’ils veulent, c’est laisser le public prendre le temps d’écouter chaque morceau.

La résidence du groupe Oté Pirates à la Cité des Arts a plusieurs axes à dé-velopper. Dans un premier temps, le groupe souhaite finaliser en toute auto-nomie le travail commencé, à savoir le nouveau spectacle, la  préparation du 2e opus d’Oté Pirates et l’écriture du story board de la chanson “23 secondes 23”. Dans un second temps, la résidence du groupe sera une préparation du concert “Comme si j’avais des ailes” en vue d’un passage sur scène à la Cité des Arts.

Oté Pirates est également en résidence d’artistes en territoire scolaire au col-lège de Deux Canons. Leur collaboration avec le professeur de musique et les élèves de son atelier Maloya, du professeur de français dans la classe de 3èmeG, permettra l’élaboration et la participation au projet “Dis moi dix mots sur tous les tons” à l’initiative des Ministères de la Culture et de l’Éducation, projet qui met à l’honneur cette année l’oralité, chacun est invité à s’interro-ger sur les multiples usages de la parole.

Auteur,interprète : Didier Delezay dit Pirate // Batterie : Dimitri Domagala // Guitare contrebasse : Stéphane Guézille // Piano, claviers : Gérald Loricourt

Actualité(s) : Une restitution du projet de résidence de territoire en milieu scolaire aura lieu le 24 mai 2018 au Palaxa. Le groupe travaille actuelle-ment sur la création d’un livre-disque, qui a été l’occasion de réunir une pléiade d’artistes, poètes, plasticiens sur ce projet.

DÉCOUVRIR :https://www.otepirates.com/ https://fr-fr.facebook.com/OtePirates/YouTube.com/Oté Pirates Officiel

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OTÉ PIRATES Comme si j’avais des ailes

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Ti Rat et Rouge Reggae de retour à la Cité des Arts pour préparer « The Way of Life Part 2 ». Lors de cette résidence, le groupe affine l’écriture des chan-sons avant une phase d’enregistrement des titres en studio. Début 2019, deux titres et deux clips devraient voir le jour avant la sortie de l’album cou-rant avril. “The Way of life” nous plonge dans un univers à la croisée des peuples de la région Afrique/océan Indien. Dans cet album pensé comme le volet d’une histoire à poursuivre, Ti Rat porte un regard lucide « sur les dérives et les perversions d’un système qui vient mettre à mal, dans tous les pays du monde, des enseignements ancestraux, naturellement bien-veillants et porteurs d’amour et d’espoir ».

Ti Rat est issu d’une famille de musiciens et c’est dans cet univers qu’il a grandi et s’est enrichi. Devenu auteur-compositeur-interprète, Ti Rat est un chanteur engagé et authentique. Papa d’une véritable fondation reggae dans l’Est de l’île de La Réunion, il est à la tête du groupe Rouge Reggae qu’il a fondé avec son épouse Diane il y a plus de 20 ans.

Avec ce nouveau projet, Ti Rat et Rouge Reggae ne fait que donner de la continuité à son art en restant un combattant de la liberté, une ligne de conduite choisie depuis de nombreuses années celle de sa battre, à travers la musique, contre toutes formes de discriminations.

Guitare, lead : Ti Rat (Joseph Alain Lebeau) // Batterie, vocal : “Lunaic” (Wil-fried Lebeau) // Basse : Cordon’ (Olivier Cordonin) // Claviers, saxophone : “Adel” (Arnaud Delgoulet) // Trompette : Aurell // Trombone, piano, vocal : “Dready’ (Yoann Lebeau) // Choeurs : Diane Lebeau

DÉCOUVRIR :www.rougereggae.com/ https://www.facebook.com/rougereggae/

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TI RAT & ROUGE REGGAE The way of life part 2

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MUSIQUE MUSIQUE

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Teddy Iafare-Gangama se lance dans un nouveau projet artistique au tout début de l’année 2017. C’est dans une ambiance feutrée où la musique du monde est alternée avec les rythmes traditionnels, que les textes de l’auteur sont habillés d’une façon peu habituelle, voir complètement originale. C’est à la fois un concentré de contradiction et un mélange d’épices harmonieuses. C’est un voyage dans l’ici et l’au-delà, dans l’air et le temps. C’est un mélange d’émotions et de sensations qui crée des graines de folie, d’espoir, de plaisir. “Badiane” est une pause qui nous emmène ailleurs, l’espace d’une heure.

En résidence à la Cité des Arts, l’artiste a pour objectif de travailler les arran-gements des créations existantes et d’expérimenter de nouveaux morceaux. Il axe également ses séances de travail en vase clos sur la préparation d’un jeu alliant recherches scénographiques et discours lumière.

Teddy Iafare-Gangama est un auteur, poète performeur à la voix grave et profonde, qui se produit sur scène à capella ou avec ses musiciens. Ce qu’il souhaite pour le public, c’est qu’il se laisse porter par les mots, qu’il soit prêt à voyager dans différents espaces, différentes couleurs, différentes humeurs. Auteur reconnu et orfèvre militant de la langue réunionnaise, il tresse depuis bientôt quinze ans, patiemment, une oeuvre personnelle où se mélangent littérature, théâtre, poésie, conte et musique. Cet auteur-fonnkézèr à la voix ronde et paternelle raconte dans son dernier album “Aterla”, le “déphase-ment” d’une île où les modes de vie traditionnels sont mis à mal par un dé-veloppement rapide et chaotique. “Badiane” est une déclinaison plus douce du spectacle “Aterla”.

Partenaires : Le Studio Fagotri, Lantant Zamalak, SCI les Olivines, Lantant Ponso, Sobika - porteur de projets culturels

Actualités : Teddy Iafare-Gangama est en concert à La Réunion puis en France métropolitaine la seconde moitié du mois de mars 2018 (Paris, Auvergne, Allier). De retour à La Réunion, il présente «  Badiane  » à la Cité des Arts (scolaire et tout public) le 19 avril 2018. À retrouver égale-ment le 28 avril à la Nuit sans lumière à l’Éperon.

DÉCOUVRIR : https://fr-fr.facebook.com/teddy.iafaregangama/https://www.youtube.com/watch?v=TUeXJCFr1sQ

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TEDDY IAFARE-GANGAMA Badiane

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SPECTACLE VIVANT SPECTACLE VIVANT

Norbert Naranin s’initie très tôt aux pratiques artistiques notamment via la mu-sique, puis le théâtre. Depuis 10 ans, il pratique les disciplines des arts du cirque. Le travail en laboratoire que l’artiste initie à la Cité des Arts, traite de la manipulation d’objets. Ce premier pas consiste à amasser de la matière technique et à définir une ou plusieurs approches de création ou d’écriture en vue de créer un futur numéro artistique. Le laboratoire de manipulation d’objets interroge les liens entre manipulateur/objet, objet/public ou encore l’idée de modification des objets. Ce travail de re-cherche passe par la mise en jeu des objets aux formes basiques pour tenter une approche de ce qui unit le manipulateur et son objet. Il s’agit également de ques-tionner ce système de signification, de transformer ou encore détourner des ob-jets, des visions et des usages.

Recherche, interprétation, écriture : Norbert Naranin - Collaboration pos-sible avec les artistes de la compagnie Criké Craké // Associé(e)s pour la re-cherche technique et chorégraphique : Désirée Cousin, Toky Ramarohetra, Christophe Hoarau, Marion Brugial // Regards extérieurs : Vincent Maillot, Virgi-nie LeFlaouter (Cie Cirquons Flex)

Actualités : La compagnie Cirké Craké poursuit sa tournée autour de sa création, C.R.A.C (Diffusions tout public et scolaire le 26 avril à la Cité des Arts). Elle porte également un projet d’action culturelle nommé “Karébaré” sur Saint-Denis.

DÉCOUVRIR :https://www.facebook.com/CirkeCrakePage/site

NORBERT NARANIN (CIE CIRKÉ CRAKÉ)Laboratoire de manipulation d’objets

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ARUMetys et FonnkèrLes projets “Metys” et “Fonnkèr” s’inscrivent dans une démarche de fa-miliarisation et de démocratisation de ce mouvement qu’est la culture urbaine en empruntant le chemin de l’appropriation, de la pratique, de la création, de la formation, de la diffusion et de la valorisation.La compagnie ARU (L’Association des Rythmes Urbains) regroupe 20 jeunes et adultes autour de mêmes passions : la danse, la performance, la musique et l’écriture. Tous ensemble, ils veulent partager leur sa-voir-faire et leur talent.

METYS

Qu’importe la pigmentation de nos peaux, nos pensées qui s’élèvent ou s’entre-choquent, nos vastes origines, s’il existait un carrefour des cultures et religions, il se trouverait sous nos pieds. Joyau de lave, fièvre des nations, écrin volcanique re-celant un éventail de gestuelles et de sonorités. Nos artistes s’inspirent des danses de rue, le break et la house dance, empruntant le langage du corps en guise de symbole, célébrant union et paix ! C’est un message uni contre le racisme.Chorégraphes-danseurs : Gary Techer, Anne-Sophie Rica // Chargé de pro-duction et création : Murielle Balthazar // Administration et médiation : Emma Balthazar

FONNKÈR

“Exister, qu’importe les fourbes du destin… (…) Quand le corps parle, et que la voix se fait mouvance. Artistes danseurs et fonnkézèr s’entremêlent pour démêler maux et mets, effluves de l’âme. Fonnkèr, danse… poésie, transe… nuls n’ins-taurent de règles, si ce n’est celle de remuer les émotions profondes et les transcrire par le mot, et le geste” Francky Lauret.

Fonnkèr, “Fond de coeur”, une création qui permet d’extérioriser le langage des adolescents par le corps, l’écriture, les mots, et qui laisse transparaître l’amour, le bonheur, l’amertume. Une poésie tout en danse.Fonnkèr : Francky Lauret // Chorégraphe : David Fonteneau, Marie Cécile Solé dit “Khäla” // Chargé de production et création : Murielle Balthazar // Adminis-tration et médiation : Emma Balthazar // Artistes : Léa Rousseau, Lisa Medea, Marcus Marville, Isabelle Bègue, Loane Boyer, Lyes Kaddour, Lilou SangoumianPartenaires : Ville de Saint-Denis, Cinor, Force Trankil, Print 2000 / Ti Wok

Actualité : La compagnie ARU participe à différents évènements au cours de cette année 2018 dont le Concours Régional de Danse en mars, la Battle of the Year et la DanceHall Experience en avril et le Big Up Festival en juillet 2018.

DÉCOUVRIR :https://www.lalanbik.org/article/563-compagnie-aru-bretagne

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SPECTACLE VIVANT SPECTACLE VIVANT

L’association Inisiativ a initialement été créée pour les habitants de Saint-Pierre. In-vités à prendre part à des actions d’éducation populaire, l'association a également développé la création d’une branche culturelle et s’est lancée dans la promotion de femmes artistes, de tous horizons artistiques. Mettre en avant le savoir-faire artistique féminin de La Réunion est le principal objectif du projet Zistwar Fanm, porté par Gessica Pitou et Lysiane Alicalapa, un spectacle pluridisciplinaire pour un public aussi large que diversifié. Gessica Pitou et Lysiane Alicalapa souhaitent mettre en lumière les épisodes de la vie de la femme moderne, la femme 2.0, et organiser des rencontres pour pouvoir discuter de ce sujet sensible qu’est la place de la femme dans le système actuel. Leur résidence à la Cité des Arts permet de réunir les membres de l’association sur un lieu offrant un cadre professionnel où il est possible de se retrouver et de travailler.

Direction artistique : Gessica Pitou, Lysiane Alicalapa // Artistes, comédiens : Élodie Ayé, Gessica Pitou, Lysiane Alicalapa, Urban Style (Elsa Darie, Aude Ba-taille, Larry Paviel), Natacha Tortillard, Belinda Justine, Vanille M’Doihoma, Fabrice Legros, Brice Liie // Collaborations artistiques extérieures : Hadjee Potonié, Alexandre Ruppy, Sébastien Payet // Partenaires : Jean-Paul. C, Chérie Réunion, Beauté D’Ailleurs, Association Inisiativ, Le Quotidien

Actualité : Représentation le 21 mars au Théâtre Luc Donat du Tampon, au mois de novembre 2018 à Lespas à Saint-Paul.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/pg/AssocInisiativ/https://www.facebook.com/lysiane974/https://www.youtube.com/channel/UCDhV57hpkEcmivoIXbtX34whttps://www.lysiane.re/zistwarfanmLeShow

ASSO INISIATIVZistwar fanm

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Flamenco974 est une association oeuvrant pour la promotion et la diffusion de l’art Flamenco mais aussi pour le partage et le métissage des arts, des cultures et des émotions. C’est dans cet esprit qu’est né le projet multi-artistique et intercultu-rel, Safran.

Projet novateur et inédit, le spectacle Safran a pour ambition de dépasser les fron-tières pour provoquer une rencontre artistique forte entre deux arts : Le Maloya et le Flamenco. Tous deux inscrits au patrimoine mondial immatériel de l'Humanité par l'Unesco, on reconnait à ces deux arts des similitudes historique et culturelle. Le Maloya et le Flamenco sont notamment deux expressions musicales issues de l’exclusion, des musiques de l’ombre, qui se sont nourries d’elles-mêmes jusqu’à ce que l’histoire les reconnaisse comme expression artistique à part entière.

Safran propose une rencontre entre artistes plasticiens, musiciens et danseurs de renommée internationale et locale. Après un travail de recherche et de création, huit artistes proposent sur scène un spectacle où les racines métissées du Maloya et du Flamenco s’entremêlent pour ne faire qu’un seul et même “Safran”.

Musique : Stéphane Guezille, Gérard Clara, Jean Pierre Lignon (pour le Maloya), Luis de la Carrasca, José Luis Dominguez (pour le Flamenco) // Danse :  Ana Pe-rez, Kuky Santiago // Image, Illustration :  Hippolyte

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/Flamenco974https://www.flamenco974.com/

FLAMENCO974Safran

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©Hippolyte

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Joëlle Calimoutou, fondatrice de la compagnie Les Alchimies Insulaires, s’inté-resse aux arts de la marionnette et au théâtre visuel. Pour sa résidence à la Cité des Arts, Joëlle Calimoutou évoque trois propositions (Îlots immersifs, Hydre… et Petites Formes Bleues) déployées autour d’une même recherche plastique et dra-maturgique autour des arts de la marionnette, de la poétique de la matière et du théâtre. Îlots immersifs est un travail de réflexion sur la place du public, sur la place de l’autre d’une manière plus large. Quelle place fait-on à l’Autre dans sa vie ? Ici, l’îlot métaphorise l’espace clos que chacun porte en lui. L’artiste cherche à abolir les frontières entre public et artistes en posant une réflexion sur l’altérité, la diffé-rence, le lien. Îlots immersifs se conçoit comme une “exposition vivante”, une rési-dence de création en territoire scolaire que l’artiste souhaite ouvrir aux élèves du Lycée Rontaunay et aux personnes en situation de handicap de la Maison Pierre Lagourgue, avec le soutien de la DAC-OI et l’Académie de La Réunion;

“La rencontre avec les élèves et les résidents m’a donné envie de travailler sur une forme ouverte à tous, où chacun peut collaborer, créer. Une création collective autour de la beauté du lien avec l’autre”. J. Calimoutou

Direction artistique : Joëlle Calimoutou // Collaboration artistique (en cours de distribution) : Jérôme Di Bernardo // Partenaires : Académie de La Réunion (DAAC), Maison Pierre Lagourgue FAM-FAO APAJH de Sainte Marie, Lycée profes-sionnel Julien de Rontaunay, La Cité des Arts, DAC-OI

Actualité(s) : La compagnie en résidence à la Cité des Arts profite de cette occasion pour organiser divers ateliers avec des lycéens du Lycée Rontaunay et les résidents du FAM, et avec les élèves de Bac pro ASSP, CAP Petite Enfance…

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/pg/Les-Alchimies-Insulaires/

CIE LES ALCHIMIES INSULAIRES Îlots immersifs

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SPECTACLE VIVANT SPECTACLE VIVANT

Depuis cinq ans, Constellation produit, réalise et accompagne des œuvres dans des champs variés comme l’art plastique, le spectacle vivant, l’édition ou l’action culturelle urbaine.

EMERILLONEn résidence à la Cité des Arts, les artistes présents travaillent sur un spectacle tendu comme l’élastique d’un slip intitulé, Emerillon.Emerillon ne se raconte pas. Il y a les mots soufflants de Christophe Tarkos. Il y a de l’air qui se respire. Il y a un ballon et une aiguille. Il y a de quoi tendre l’oreille et détendre les yeux. Et de l’explosif, vous vous demandez ? Comment ça de l’explo-sif ! Qui vous l’a dit ?

Interprètes : Alfred Spirli, Fany Turpin, La Paulinette, Norbert Naranin, Tefy Hé-ritiana, Dany Vanité // Écriture texte : Gonfle de Christophe Tarkos // Mise en scène : Camille Touzé // Regard extérieur : Clément Striano // Production : Constellation // Partenaires : La coproduction du Caoutchouc mou, Ville de Saint-Denis

STARLIGHT // CHORÉGRAPHIE D’OBJET

Une obscurité. Une obscurité calme. Des sonorités viennent à pétiller et fissurent le noir. Elles annoncent en douceur l’apparition d’une lumière. Puis une autre. Leplateau devient un espace de jeu d’images fugaces où Animaux, Galaxie, Mathé matique, Robotique, Biologie apparaissent et disparaissent au fil des mouvements et des lumières. C’est Starlight. Un voyage visuel où chacun joue à s’imaginer.

Idée originale et écriture : Clément Striano // Regard extérieur : Camille Tou-zé // Interprète : Annabelle Laik // Création sonore : Freddy Leclerc // Produc-tion : Constellation // Partenaire : Ville de Saint-Denis

DÉCOUVRIR :http://www.constellation.re/https://www.facebook.com/pg/atelierconstellation

CONSTELLATIONEmerillon & Starlight

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SPECTACLE VIVANT

Depuis le milieu d’année 2017, la chorégraphe Yun Chane se replonge au cœur d’un sujet qui ne l’a jamais vraiment quittée, celui du « rebond ». En filigrane, la question de la technique du rebond ne cesse d’apparaître et de réapparaître dans ses créations et différentes collaborations. Le sujet est à la fois dense et complexe mais ô combien passionnant dans l’analyse du mouvement dansé. Influencée par tous les langages chorégraphiques et musicaux dont elle s’est im-prégnée, le travail de Yun Chane explore plusieurs thèmes : une rencontre pointue sur le rebond à partir du contact, un travail sur la rencontre entre la danse contem-poraine et le hip-hop, et sur la position de la Femme dans la société réunionnaise.

Après une phase d’écriture entamée fin 2017, puis une phase d’audition auprès de danseurs réunionnais début 2018, Yun Chane se lance en résidence à la Cité des Arts dans la création de “POC” (Petits Objets Chorégraphiques), des petits moments dansés sous forme de déclinaisons du Rebond.

Danseurs-interprètes : Claire Martin, Anne-Sophie Payet, Claudio Rabemananja-ra, Eric Maufrois, Mohamed Saïd TotoInvitée : Salomé Curco LloveraPartenaire : Ville de Saint-Denis

Actualité : Présentation de “POC” dimanche 1er juillet (13h et 16h) à la Cité des Arts.

DÉCOUVRIR :http://cieyunchane.free.fr/https://www.facebook.com/pg/CompagnieYunChane/about/?ref=-page_internal

Très-d’Union est un tandem mi-acrobate mi-danseur formé par Éric Maufrois et Émilie Smith. La jeune compagnie de cirque propose un duo de main à main. En cours de création à la Cité des Arts à Saint-Denis et au Séchoir à Saint-Leu, C’est pas du jeu (titre provisoire) est le premier projet de ce jeune duo accompagné par le duo de circassiens réunionnais Virginie Le Flaouter et Vincent Maillot de la com-pagnie Cirquons Flex. La première étape de recherche à la Cité des Arts, consiste en un travail scénographique et physique autour du bois et des planches. C’est également l’occasion pour la compagnie, d’élaborer un vocabulaire acrobatique et dansé autour des jeux d’enfants et du souvenir.

C’est pas du jeu met en scène deux personnes qui se replongent dans leurs souve-nirs au coin du feu telle une invitation à la remémoration des souvenirs d’enfance, au jeu, à l’oubli, à l’insouciance. C’est alors que leurs histoires d’enfants prennent vie, et que le bois, sous toutes ses formes, leur offre la possibilité de se retrouver dans un environnement propice au jeu. C’est un retour aux sources de la relation à l’autre, sans peurs, sans dangers et sans responsabilités comme une fenêtre ouverte au "monde imaginaire". Loin de la dureté d’une société basée sur l’apparence et la critique, c’est en oubliant ces critères, le temps d’une partie, que l’on peut re-goûter à l’insouciance de notre jeu-nesse bercée par le divertissement et les jeux. Le bois, sa mise en scène, la lumière et la musique servent la retranscription d’une ambiance chaleureuse, intimiste et proche du public invité à s’asseoir lui aussi au coin du feu pour se remémorer ses propres souvenirs…

Mise en scène, scénographie, chorégraphie, interprétation : Émilie Smith, Éric Maufrois (non définitif) // Regard extérieur principal : Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot // Regard extérieur chorégraphique : David Fonteneau (non définitif) // Partenaires : Cité des Arts, Le Séchoir & le K, Compagnie Cirquons Flex

Actualité : Une étape de travail est présentée dans le cadre de l’espace Cirque, organisé par l’ARAC (Association Réunionnaise des Arts du Cirque) pour le Tempo Festival 2018 en mai.

DÉCOUVRIR :https://www.facebook.com/tresdunion/https://www.lalanbik.org/article/317-tres-d-union https://www.youtube.com/channel/UCxpJUdXTQm2s-MU31Lr-Djg

CIE YUN CHANEPOC (Petits Objets Chorégraphiques)

CIE TRÈS-D’UNIONC’est pas du jeu

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Originaire de La Réunion, Kenji s’installe à Montpellier en 2004 pour se former aux danses académiques et se perfectionner à la danse hip-hop. Après plusieurs années de pratique, de concours et de création et suite à son départ de la com-pagnie Soul City, il crée sa compagnie en 2012 : « Cie Kenji ». En ce début d’année 2018, Kenji propose une nouvelle création mettant en avant ses origines et l’éloi-gnement de son île natale.

“Il est possible que l’on se perde, que l’on s’oublie, que l’on se déracine avec notre culture. Pour ma part, depuis que je danse et que j’écris, je me suis trou-vé : je suis Hip-Hop mais ma danse vient de la sensibilité de mes racines” Kenji.

En résidence à la Cité des Arts, l’artiste est en pleine création du spectacle Des racines et…. Le travail actuel s’articule autour de la chorégraphie, de la compo-sition musicale et de la création lumière. Ce spectacle est une expérimentation d’un mélange entre des danseurs hip-hop et des musiciens traditionnels réunion-nais. La sensibilité de la tradition réunionnaise et la force à l’état brut de la danse hip-hop créeront une gestuelle originale chargée d’émotions. Ce travail est éga-lement l’occasion de confronter les artistes à des univers différents, en les faisant participer. Ainsi, le danseur hip-hop devient musicien traditionnel et inversement.

Chorégraphie : Stéphane “Kenji” Saïdou // Création musicale : Loïc Léocadie // Musiciens interprètes : Stéphane Gaze, Zélito “Toto” Deliron // Danseurs in-terprètes : Gary Techer, Stéphane “Kenji” Saïdou // Soutiens : Séchoir – Scène conventionnée de Saint-Leu, Lespas, Kabardock, Cité des Arts.

Actualité : La compagnie diffuse deux de ses créations : “À Cordes et Nous” et “Outoungou”.

DÉCOUVRIR :http://www.acord-production.com/cie-kenji-2/https://www.facebook.com/ciekenji.ciekenji

CIE KENJIDes racines et...

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©Dijididirk

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Depuis 2010, Cirquons Flex crée un cirque nouveau, grâce notamment à ses nombreuses résidences dans les quartiers ou établissements scolaires de La Réunion mais aussi d’ailleurs. En recherche perpétuelle, la compagnie livre un cirque où se mêlent poésie, art du cirque, musique, danse, texte et l’image. Comme pour mieux replacer le mouvement dans cette curieuse partition insulaire.

« Le cirque est quelque part entre la prouesse et l’imagination, un monde à part réservé aux esprits libres » Extrait du livre « Le cirque des rêves » d’Erin Morgenstern « APPUIE-TOI SUR MOI » est une création pour un couple d’acrobates. Dans un chapiteau à ciel ouvert, les artistes cherchent à privilégier une relation intime au public afin d’établir un rapport empathique sincère et franc entre public et artistes au plateau…«  Dix ans que nous prenons des risques ensemble, développons un langage commun. Nous voulons mettre en exergue la notion du faire ensemble circassien marqué par la prise de risque que l’on décide de réaliser à deux, comme autant de moments dans la vie en est vital. ‘Appuie-toi sur moi’ invite le public dans un lieu in-time dans une ambiance ombragée, scintillante. Être ensemble autour d’une naissance, avec tendresse tout en pouvant compter sur l’autre. Des fragments de piste et de vie, pour imaginer une intimité avec le public, et nous amener à explorer les champs de l’impudeur. Qu’est-ce que je suis prêt à offrir, quel secret je révèle ? » Cirquons Flex

L’équipe de création conception, direction artistique : Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot // Mise en scène : Gilles Cailleau (Cie Attention Fragile) avec Vincent Maillot et Virginie Le Flaouter // Régie générale : Sébastien Huaulme // Création lumière et régie générale : Alain Cadivel // Musique : Erick Lebeau // Regard chorégra-phique : Marion Brugial // Co-producteurs : Le Séchoir, Les Bambous, La Cité des Arts de St Denis, Le Fourneau, Le CREAC, La Cité des Arts de la Rue de Marseille // Partenaires : DGCA, DAC-OI, Région Réunion, Département de La Réunion, Ville de St Denis, FEAC (Fond d’aide aux Échanges Artistiques et Culturels pour l’Outre-Mer, SPE-DIDAM “ DÉKADRÉ “ est entré en phase de création en 2017 après une année de recherche. Ce projet rassemble deux acrobates de cirque, deux danseurs, un traceur, un jongleur et un musicien. C’est un module d’intervention artis-tique aux formes multiples qui intervient sur l’espace public.L’objectif est de venir percuter le quotidien d’un territoire, de provoquer une rencontre et le mélange du public consommateur et non-consommateur de culture, en proposant une lecture originale et poétique.Ce spectacle composé de sons et d’art acrobatique et chorégraphique, s’appuie sur le collectif d’artistes du mou-vement sous toutes ses formes (cirque, parkour, danse)...

Conception et mise en scène : Virginie Le Flaouter, Vincent Maillot et Luc Rosello (Cyclones production) // In-terprètes : Virginie Le Flaouter (acrobatie, Cirquons Flex), Vincent Maillot (acrobatie, Cirquons Flex), Emilie Smith (danse, Très d’Union), Eric Maufrois (parcours, Très d’Union- New Gravity), Marion Brugial (danse, Cirké Craké), Toky Ramarahetra (jonglerie, Cirké Craké)

Actualité : Circonvergence les 28, 29 et 30 septembre 2018 à la Cité des Arts, événement/rencontre in-dianocéanique des arts du cirque et du mouvement acrobatique

DÉCOUVRIR :http://www.cirquonsflex.com https://www.facebook.com/cirquonsflex/?fref=ts

CIRQUONS FLEX"Appuie-toi sur moi" et "Dékadré"

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©Romain Philippon

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La jeune compagnie, Lantouraz, propose sa première création mise en scène par Chloé Lavaud. Une investigation sur le sens intime des rituels dans la vie des Réu-nionnais et plus largement des Hommes. Réaffirmant l’idée que, pour rester sains d’esprits, les êtres humains ont besoin de fictions, Lantouraz fabrique pour nous un rituel à part entière : le Kabarbaatar. Un spectacle hybride qui mêle musique acoustique, théâtre, poésie et danse.

Afin de nourrir le processus de recherche d’écriture et de création lumière, la com-pagnie, en résidence à la Cité des Arts pour deux cessions, désire inviter le public à prendre part à ses recherches via des ateliers de pratique et des rencontres.

Distribution : Matthieu Médoc Elma, Warren Harrington Samuelsen, Chloé La-vaud // Partenaires: LAB du Tampon, DAC-OI

Actualités : Le Théâtre Vladimir Canter accueille également la compa-gnie ainsi que les deux premières représentations les 4 et 6 septembre 2018 : “Hors les murs” à l’Université du Tampon et “in situ” au Théâtre Vladimir Canter. Le spectacle “Kabarbatar” est en tournée à la Cité des Arts, au Centre Dramatique de l’océan Indien, à Lespas Leconte de Lisle, ainsi qu’au Théâtre Les Bambous courant 2ème semestre 2018.

DÉCOUVRIR :https://www.facebook.com/pg/Lantouraz

LANTOURAZKabarbatar

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©Julie Bernard

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En 2018, Schtrockbèn Cie est en résidence à la Cité des Arts pour une première étape de travail et de recherche autour de la mise en place du Naufragé de la lune, théâtre de rue de et avec Niko Garo.

« Je voulais parler du pouvoir ! Ces « petits » pouvoirs qui nous bloquent, qui nous frustrent et nous plongent souvent dans des situations désespérées, d’injustice et d’exclusion. Ma porte d’entrée, ce sont justement ces situations quotidiennes, vécues par nous tous. Mon angle d’attaque c’est Jo Hell, un SDF « nouvelle génération », comme on pourrait le dire. Un SDF pour qui tout est allé très vite, qui s’est retrouvé à la rue en quelques mois et qui nous dit que “nul n’est à l’abri”. Niko Garo

Niko Garo reprend le rôle de Jo Hell (« Nul n’est à l’abri ») qui a encore bien des choses à nous dire... Il semble évident que ce personnage hors du monde est légi-time pour causer des dysfonctionnements de notre société dite moderne. Cette société qui, de plus en plus, laisse de côté l'humain. Et donc, le personnage de Jo Hell est le plus à même de nous parler des rouages et mécanismes du pouvoir, puisqu’il en est un dommage collatéral, une victime. Sa gouaille, sa poésie, son ironie et sa folie douce, font de Jo Hell un personnage attentionné qui questionne encore un présent vu de la rue.

“ Quand la terre tremble, l’ivrogne marche droit, c’est ma devise. Ce pourrait être celle de Jo, clown tragique évadé d’une société de marionnettes”. Tartar(e).

Artiste : Niko Garo // Auteur : Tartar(e) // Mise en rue : Éric Burbail // Directrice d’acteur : Lolita Tergemina // Productions : Schtrockbèn Cie (La Réunion), Chris-tophe Brunel // Co-productions : Usine CNAREP (Tournefeuille), Cité des Arts de La Réunion, Les Bambous de Saint-Benoît // Partenaires financiers : État, DAC-OI, Ministère des Outre-Mer, Région Réunion, Conseil Départemental de La Réunion, Arts de la scène

Actualité : Cette création associe pour la première fois la Cité des Arts et le Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public de Tournefeuille.

DÉCOUVRIR :http://www.compagnie-schtrockben.re/www.facebook.com/schtrockben.cie

SCHTROCKBÈN CIELe naufragé de la lune

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©Karine Baudry

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Manonoké Fanahy est avant toute chose une rencontre, un échange, une volonté commune de réinventer LA relation. Ce projet est le fruit d’un travail mené par deux compagnies de théâtre : la compagnie réunionnaise de Lolita Monga et la troupe malgache, le Landyvolafotsy.

C’est une écriture originale inspirée librement d’un film japonais qui raconte l’his-toire de la Nature à travers les voix d’hommes et de femmes. Manonoké Fanahy est un spectacle tout public pouvant se jouer dans n’importe quels lieux éton-nants.

La compagnie Lolita Monga développe sur trois années un thème de recherche artistique autour du Marronnage contemporain. Dans ce cadre de recherche, la compagnie s’immerge dans des territoires empreints de cette thématique et tra-vaille avec des artistes locaux. Par ailleurs, un gros travail est accompli au cœur des quartiers, avec les habitants. C’est le cas pendant la résidence à la Cité des Arts dans cadre du projet « Cité Hors les Murs » en partenariat avec la Sodiac, auprès des habitants et acteurs associatifs du quartier Prima.

Chorégraphe et interprète : Lolita Monga // Interprètes : Lalao Fosty Odéam-son, Doly Odéamson, Ody Odéamson // Administrateur  : Lionel Pannetier // Régisseuse : Valérie Foury // Production : Compagnie Lolita Monga & Le Lan-dyvolafotsy // Coproduction : Cité des Arts / Soutiens : DAC-OI, Région Réunion, Cité des Arts // Partenaires : Ministère de la Culture - Région Réunion - Conseil Départemental - Cité des Arts - Institut Français de Madagascar

Actualités : Manonoké Fanahy est présenté sous forme de «  Premier regard  » à la Cité des Arts le 15 février 2018. Les diffusions de ce ci-né-théâtre sont prévues en avril/mail à La Réunion puis en septembre/octobre à Madagascar. La compagnie Lolita Monga participe par ail-leurs au dispositif "Cité Hors les Murs" dans le cadre d'un partenariat Cité des Arts / Sodiac.

DÉCOUVRIR :https://www.facebook.com/Cie-Lolita-Monga/Youtube.com / « Pour en savoir plus sur le Landyvolafotsy : L’illustre théâtre de Madagascar »

CIE LOLITA MONGAManonoké Fanahy

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©Cie Lolita Monga

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Le collectif multidisciplinaire Lookatmekid dévoile à travers son projet Saut’ la mer à l’envers, un paradoxe des eaux profondes, leurs mystères et leur peurs. Pour sa “croisière” à la Cité des Arts, le collectif investit l’un des studios afin de travailler ce spectacle où se mêlent danse, musique live et vidéo. Il accueille également un choeur de figurants… C’est une Odyssée artistique à suivre de près ! Un voyage, un naufrage. Un endroit, un ailleurs, où espoir et désespoir se croisent à bord de navires, une asymétrie typique de notre époque.

“Revenir sur l’île dont on est originaire. Revenir à la source. S’implanter sur son territoire de cœur. Faire revivre ses racines, les mêler à notre pluralité. Une créolité. Ce choix s’est construit durant ces 5 dernières années, petit à petit, tissant des relations de confiance avec différents partenaires culturels”. Marion Schrotzenberger

Les membres du collectif Lookatmekid viennent des quatre coins du monde et se sont rencontrés pour la plupart à Bruxelles, métropole européenne où se re-trouvent des gens venus du monde entier. Après 5 années entre la scène inter-nationale et La Réunion, le collectif s’installe de façon durable à La Réunion. Pour reprendre le titre de sa création en cours, le collectif « saut’ la mer à l’envers » ! La chorégraphe du collectif, originaire de La Réunion, fait finalement le voyage inverse pour rentrer sur son île…

Danse, théâtre : Marion Schrotzenberger // Musique : Ismaël Colombani // Image : Joaquin Breton // Coproductions : Le Séchoir – Scène conventionnée de Saint-Leu, Lespas, Le Kabardock (dans le cadre du projet Békali) // Soutiens : SACD Belgique, Summer Studio P.A.R.T.S

DÉCOUVRIR :http://lookatmekid.org/

CIE LOOK AT ME KIDSaut’ la mer à l’envers

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©Joaquin Breton

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Ressentant le besoin de confronter son travail à des publics multiples et des si-tuations nouvelles et exigeantes, Didier Boutiana a souhaité décloisonner la pièce Reflex pour en livrer une forme spécifiquement conçue pour des représentations hors les murs. La résidence à la Cité des Arts permet à la compagnie d’assurer la transmission aux trois nouveaux danseurs de Reflex Dann Ron, version courte du spectacle Reflex de Didier Boutiana datant de 2013.

Invité à délimiter l’espace par un cercle fermé, le public entre “dann ron”, dans le rond, ce rond si symbolique de la culture créole, présent dans le moringue ou les combats de coq. Dans l’intimité de cet espace, une autre grande tradition réu-nionnaise, celle de l’oralité, vient porter le propos des danseurs. L’écrivain et poète, Francky Lauret, offre ses mots sous forme de fonnkèr, poésie réunionnaise em-preinte d’amertume et de blessures contenues.

Tissant consciencieusement une toile entre les arts et les différentes formes d’écriture, Francky Lauret donne ici à entendre la spiritualité et la puissance du mouvement des danseurs. Il est ici le diseur, celui qui énonce, celui qui dénonce. Il est à la parole ce que le danseur est au mouvement. En scène avec les danseurs, il déclame la force de la culture réunionnaise et dévoile la conscience profonde de Reflex Dann Ron.

Chorégraphe : Didier Boutiana // Interprètes : Ulrich Lauret, Salomé Curco-Llo-vera, Olivier Flaconel // Comédien : Francky Lauret // Co-production : Lespas Culturel Leconte de Lisle, Kabardock, Séchoir – Scène conventionnée de Saint-Leu // Soutiens : DAC-OI, Région Réunion, Département de La Réunion

DÉCOUVRIR : http://caminaktion.eu/reflex/http://caminaktion.eu/soulcity/https://www.facebook.com/didierboutiana/ https://www.instagram.com/soulcity_didierboutiana/?hl=fr http://soulcity.re/

KONPANI SOUL CITYReflex Dann Ron

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©Infecting the City

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La compagnie Yann Lheureux porte des projets empreints d’une écriture chorégraphique marquée par l’itinérance : Une quête d’identité, des identités, entre l’ici et l’ailleurs. Bousculer les frontières, à la croisée des expériences, des recherches, des défis, des rencontres... Yann Lheureux créé et fait voler en éclat les codes établis afin de s’affranchir des contraintes et défendre sa liberté.

Son projet Les éblouis (anagramme des oubliés) annonce un nouveau cycle de recherche quant à la mémoire et l’oubli. Notamment à partir de recherches sur la maladie d’Alzheimer. Porter des corps d’in-terprètes au-devant d’autres corps de spectateurs pour laisser apparaître ce en quoi cette maladie, ses symptômes, ses causes, ses effets peuvent nous renseigner sur notre propre manière d’être au monde. La résidence à la Cité des Arts, donne l’occasion aux membres de la compagnie de travailler les textes en lien avec l'écrivain François Beaune et également de placer les interprètes en situation de jeu avec des publics variés.Ils éprouvent chaque lieu comme au premier jour, ils font résonner la Cité. Ils racontent leurs pertes ou leurs conquêtes intimes. Les partagent avec le public, avec chacun d’entre eux. À travers leurs mouve-ments, leurs gestes dansés, leurs paroles, ces « éblouis » rappellent à chacun qu’il vit maintenant.

Conception / chorégraphie : Yann Lheureux // Collectage, Histoires vraies-écrivain : François Beaune // Collectage et création sonore : Arnaud Bertrand // Régie générale : Lucas Baccini // Cos-tumes et accessoires : Ann Williams // Interprétation : Annabelle Laik / Emmanuel Grivet / Frédéric Robin / Emanuel Breno Reginaldo Caetano // Ressources scientifiques : ITEV (Institut transdiscipli-naire d’études sur le vieillissement), Genepolys Montpellier // Ressources médicales : CHRU Montpel-lier gériatrie / CHRU Montpellier neurologie // Ressources humaines : France Alzheimer association / EHPAD “Notre Dame des Champs” / Les matelles et autres… // Coproductions : Les Bambous, scène conventionnée, Saint Benoît de La Réunion / La Cité des Arts, Saint Denis de La Réunion // Soutiens : Le Ministère de la Culture (DRAC Occitanie), le Conseil Régional d’Occitanie, le Conseil départemental de l’Hérault et la Ville de Montpellier

Actualité : L’équipe revient à La Réunion du 30 avril au 20 mai pour finaliser la création et la pré-senter.

DÉCOUVRIR :http://www.cie-yannlheureux.fr/Vimeo.com/CieYannLheureuxhttps://www.facebook.com/Cie-Yann-Lheureux  

CIE YANN LHEUREUXLes Éblouis

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Kaniki est le 3e volet d’un triptyque chorégraphie de la compagnie de danse contemporaine Artmayage, sur la construction de l’identité dans les mondes créoles. La chorégraphe, Florence Boyer a ainsi exploré les racines et traditions culturelles réunionnaises dans Charoy’ et Ravaz...sizèr lo swar.

Elle questionne aujourd’hui avec Kaniki le déracinement, la perte d’identité et l’effa-cement de la mémoire. Florence Boyer explore les conséquences sur la corporéi-té des individus. Ce projet met en scène la quête de l’individu pour se reconstruire une identité après un déracinement forcé et une mémoire effacée, altérée. A la Cité des Arts, la compagnie Artmayage profite d’un premier temps de résidence avec la scénographie.Florence Boyer traite ici un sujet à la fois historique et d’actualité : la migration forcée. La pièce évoque l’histoire de plus de 2000 enfants réunionnais arrachés à l’île entre 1963 et 1982 à La Réunion.

Chorégraphie : Florence Boyer // Dramaturgie : Guy Cools // Regard extérieur : Christina Towle, Elena Bertuzzi // Danseurs : Oliver Tida, Bérengère Roussel, Nach, Florence Boyer // Composition musicale : Jako Maron // Scénographie : Florence Boyer, Vincent Fontaneau // Costumes : Florence Boyer, Juliette Adam // Création lumière : Stéphane Gaze // Production : Compagnie Artmayage // Soutiens : Ministère de l’Outre-Mer, Ministère de la Culture et de la Communica-tion, DAC-OI, Conseil Départemental de La Réunion, Région Réunion, Mairie de Saint-Denis, Mairie de Paris, DGOM de Paris // Partenaires : CDC Touka Danse Guyane, Cité des Arts, CDC La Briqueterie, Centre National de la danse, Musée de la Porte Dorée, Musée de l’immigration.

Actualités : Florence Boyer est invitée aux Pays-Bas, dans un workshop inti-tulé “The in between dances cultures” afin de partager son processus choré-graphique entre maloya et danse contemporaine à partir d’un regard anthro-pologique. Elle est invitée, par la suite, par l’Institut française au Kenya pour une collaboration chorégraphique locale.

DÉCOUVRIR :http://www.artmayage.fr/https://www.facebook.com/artmayage.cieflorenceboyer

CIE ARTMAYAGEKaniki

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©Jean Philippe Bouchiat

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ARTS VISUELS ARTS VISUELS

Exposition graphique.C’est une Réunion aux multiples paysages que Guillaume Plantevin et Hippolyte retranscrivent dans leurs propositions graphiques. Ils élaborent des affiches évo-quant les lieux d’une île rêvée rendue quasi mythique au travers de ces représen-tations.Les images créées contribuent à constituer une imagerie qui se joue des codes graphique des différentes époques et s’empare d’une identité folklorisée à desti-nation du regard de l’autre.En résidence à la Cité des Arts, les artistes mettent en place différents espaces dans le cadre d’une scénographie cohérente par rapport au lieu et aux oeuvres réalisées.

Partenaire : Contrebande

DÉCOUVRIR :https://www.reunion.fr/planifier/agenda/l-affiche-d-une-ile-guillaume-plantevin-et-hippolyte-1509128 http://guillaumeplantevin.com/all https://www.facebook.com/GuillaumePlantevinIllustrations/ http://hippolyte.viewbook.comhttp://www.faceboook/hippolyteart

GUILLAUME PLANTEVIN & HIPPOLYTEL’affiche d’une île

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©Guillaume Plantevin

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ARTS VISUELS ARTS VISUELS

Pour son projet artistique « Hypothèse de l’objet en creux », Gabrielle Manglou a effectué une résidence de création croisée à la Cité des Arts et aux Archives dé-partementales. En venant en résidence à la Cité des Arts, l’artiste a pu bénéficier d’un espace de travail pour aboutir à un projet plastique.C’est à partir du constat que peu d’objets matérialisent l’Histoire de La Réunion qu’elle a développé des propositions plastiques, graphiques ou éphémères qui interrogent les pratiques et les savoirs transmis et actifs dans notre société créole actuelle.Avec une manière singulière d’entremêler formes et couleurs, unies par des liens ouverts, en une sorte de dialogue surnaturel, Gabrielle Manglou produit une œuvre poétique, protéiforme, souvent ludique qui de manière saisissante et érup-tive questionne toujours une origine métisse, porteuses d’imaginaires retransmis au fil du temp.

Artiste associée : Gabrielle Manglou // Partenaires : Les Archives Départemen-tales, L’Iconothèque de l’océan Indien, le Département, le FRAC Réunion

DÉCOUVRIR : http://www.citedesarts.re/HYPOTHESE-DE-L-OBJET-EN-CREUX http://gabriellemanglou.tumblr.comhttps://hocgabriellemanglou.tumblr.com

GABRIELLE MANGLOUHypothèse de l’objet en creux

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©Gabrielle Manglou

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“Résidence d’écriture des lauréats du Concours Cinékour “Faites des courts”

A l’occasion de la Fête du court-métrage portée pour la première fois à La Réunion par Cinékour, 5 lauréats du concours de scénario “Faites des courts” vont travailler en profondeur une scène issue de leur scénario pendant une semaine, accompa-gnés par le scénariste professionnel Guillaume Bègue.Le 24 mars, les spectateurs du Fanal pourront découvrir la restitution de cette ré-sidence avec des comédiens interprétant les 5 scènes lors d’une lecture publique.Cinékour souhaite ainsi repérer puis mettre en lumière les cinéastes réunionnais auprès du Grand Public et de ses invités professionnels. Comme Cinékour a pu l’expérimenter lors de ses précédentes actions avec “La Soirée de Clôture des Talents La Kour”, une lecture publique permet de donner vie à un scénario et de transporter le spectateur dans l’univers du cinéaste en quelques secondes. C’est aussi un moyen de présenter concrètement  les projets de courts-métrages aux partenaires, pouvant ainsi faciliter le désir d’une collaboration.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/cinekour/

CINÉKOURLa fête du court

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©Cinékour 2018

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" Toujours pluriel et à géométrie variable, le Fukushima Style se déploie dans un réseau de complexité maximale en s’appuyant sur des effets de simplicité mini-mum. Ses émergences sont locales et se diffusent en des clouds transfrontaliers, à la manière virale d’une rumeur nourrie par ceux qui la colportent. Ses engeances, enfin, sont globales, et ses tentacules – Léviathan – dansent comme un poumon d’acier qui oxygène le coeur chaud du monde.Fukushima style. C’est l’histoire de quatre personnalités. Quatre jeunes artistes de l’océan Indien posés sur l’île de La Réunion, au carrefour d’un monde en pleine ébullition où des identités nouvelles émergent, chaque jour, quand l’uniformisation des moeurs côtoie les métissages culturels les plus improbables...Gaël Papy, Hasawa, Mickaël Gravina, Vince Condaminet déploient leur prisme, ins-piré par la terre du Sud et sa colorimétrie chaude. Ils catalysent les changements et accompagnent les métamorphoses du présent. Pas de mosaïque de caractères mais une hybridation des genres qui devient radioactive. Le phénomène se met en marche et promet de porter l’art insulaire au-delà de ses limites géographiques. Une explosion douce et silencieuse est à l’œuvre." Cédric Mong-HyÀ la Cité des Arts, Hasawa et Mickaël Gravina s’associent à "Dame de Pique" (San-drine Collet) à l’origine de ce projet de résidence. "De la chair au son, en passant par l’image, des considérations socio-économiques (l’exploitation du littoral générant l’affluence des requins) à la magie des peuples, tout se rencontre.Les œuvres sont complexes par leur inspiration et simples par leur forme. Le chaos est encore en sommeil et les créateurs veillent. Ils bricolent leur rapport au monde, le négocient, sans l’arrêter. La matrice croît en même temps qu’ils explorent. Se ré-approprier la matière du monde pour composer celui-ci autrement, voilà leur parti pris. Repartir de la matière brute, des exsudats de la société insulaire, des objets oubliés, des sons surgis de nulle part, pour se réapproprier le monde, ne plus subir l’histoire. Ils posent la question du temps, de l’espace, des identités, sans jamais clore le débat. Fukushima style, ce n’est qu’un début." "Carpe omnies".

Aude-Emmanuelle Hoareau

FUKUSHIMA STYLE

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Soleïman Badat et Jean-Marc Lacaze sont des artistes multidisciplinaires oeuvrant principalement dans le milieu des arts plastiques. Ils se retrouvent en 2011, au sein de LERKA.En 2014, ils présentent, pour la première fois, E621/E951 Addictive Snooze, une performance en duo/voix guitare qui met en évidence les risques liés à la consom-mation d’additifs alimentaires dangereux pour la santé.Désireux de partager leur intérêt commun pour l’ouvrage de Corinne Gouget, Additifs Alimentaires DANGER (publié en 2006), ils en proposent une adapta-tion, sous forme de lecture scénique, où l’on assiste à la récitation théâtralisée et schizophrénique de Jean-Marc Lacaze, de tous les additifs alimentaires classés : “rouge” (et de leurs effets sur notre santé), faisant écho aux mélodies “dark-pop-punk” tantôt susurrées, tantôt crachées, par la guitare de Soleïman Badat.En 2017, leur résidence à la Cité des Arts va permettre de restructurer le projet pour en donner une version courte plus adaptée à la scène. Investi dans un travail expérimental, contemporain et ludique, Soleïman Badat se positionne en obser-vateur de la société de consommation, de ses dérives narcissiques et modes mi-métiques, des revers de la communication et la massification de l’individualisme, de la vie politique, entre protection citoyenne, défense des libertés et “sécurita-risme” déviant sous couvert de menace terroriste permanente.Il collabore régulièrement avec d’autres artistes : C.Jalma, D.Ficot, M.Neri, J-M La-caze, C.Robert, F.Lamy, S.Barniche.

Gestion/Production : Collectif AléAAA // Soutien financier : Ville de Saint-Denis

Actualités : Associés au Collectif AléAAA, ils se produisent en 2018 sur la scène du théâtre Canter à Saint-Denis, au Bisik à Saint-Benoit et à Lespas Leconte de Lisle à Saint-Paul.

DÉCOUVRIR : soleimanbadat.wix.com/artworksoundcloud.com/weneedthejedivimeo.com/soleimanbadathttp://jeanmarclacaze.com https://vimeo.com/user5038675 https://vimeo.com/181652699 https://vimeo.com/181656919

SOLEÏMAN BADATJEAN-MARC LACAZEAddictive SnoozeL

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Dunkorama, ce titre est un clin d’oeil à un projet d’exposition qui a uniquement le basket comme forme à explorer et à exploiter. Le basket, sport populaire et américain, avec ses signes les plus reconnaissables : le ballon orange, le panier, le terrain.Clément Striano, plasticien à l’origine de ce projet, développera son travail et ses recherches à partir des objets de cette pratique. Il continue ainsi les trois sujets majeurs déjà présents dans ses oeuvres précédentes : le jeu, l’objet manufacturé, la culture populaire.L’ambition du projet, Dunkorama, est une étape pour l’artiste avec des dimensions nouvelles axées sur le volume.Clément Striano, est en résidence à la Cité des Arts, afin d’avancer dans une nouvelle étape de travail. Ce sera un pas de plus dans un parcours, celui d’une deuxième exposition personnelle assumée et riche de médium différents (vidéo, installation, sculpture, dessin…). Il sera accompagné par Constellation qui produit, réalise et accompagne des oeuvres dans des champs variés comme l’art plas-tique, le spectacle vivant, l’édition ou l’action culturelle urbaine.

Artiste : Clément Striano // Partenaires : DAC-OI, Région Réunion, Constellation, Ville de Saint-Denis, FRAC

DÉCOUVRIR :http://www.constellation.re/https://www.facebook.com/pg/atelierconstellationhttp://clelll.tumblr.comhttps://www.instagram.com/clelll/

CLÉMENT STRIANODunkorama

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©Clément Striano

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Clothilde Frappier est une artiste plasticienne, diplômée des Beaux-Arts de Saint-Étienne et de l’École des Arts Décoratifs de Paris. Spécialisée en image imprimée, elle développe un travail entre dessin et estampe qui s’appuie sur des matrices originelles faisant partie de son environnement. Dépassant les limites du papier, elle investit de ses images éphémères ateliers d’artistes et espaces d’exposition au gré de ses voyages. Après une résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris, elle intègre la Casa Vélasquez de 2006 à 2007. Entre création et enseignement, elle travaille à la Parsons School de Paris et réside à Berlin et à Troyes, avant de s’installer à La Réunion en 2011.

DÉCOUVRIR : https://www.facebook.com/clothilde.frappier/

Les récits graphiques d’Emmanuel Prost retracent son goût pour les voyages et la découverte d’un monde qu’il enregistre au travers de ses nombreux croquis, dessins et peintures. Au cours de ses pérégrinations, il multiplie les rencontres qui alimentent ses sujets et les histoires qu’il raconte. Emmanuel Prost possède une écriture graphique innée et fluide dans laquelle chacun retrouve son propre reflet.

Originaire de Lyon, Emmanuel Prost sort d’une école de dessin et s’essaye depuis aux différents métiers du dessin : la BD, l’illustration, la peinture traditionnelle, la peinture murale… Arrivé à La Réunion en 2009, il s’installe en résidence artistique à Dos d’Âne pour un an et rencontre des artistes de 18 nationalités différentes. Après ce passage, Emmanuel Prost revient à La Réunion pour travailler avec Hippolyte sur un concert de Ziskakan. En 2018, il revient à La Réunion pour nous faire parta-ger ses toutes nouvelles oeuvres.

DÉCOUVRIR :http://emmanuelprost.blogspot.com/

CLOTHILDE FRAPPIERTo Nisi

EMMANUEL PROSTReporter graphique, une exposition de récits graphiques

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©Emmanuel Prost