Le Chameau et l'Éléphant Étaient amis, l'Éléphant et le Chameau, il y a fort longtemps; Tout ils partageaient, ils s'entraidaient amicalement, Seulement une futile dispute, comme à leur habitude, De leur séparation bien dommage Fut la cause, à leur désavantage. Un beau jour où ardemment le soleil tapait et pesante la faim était, Un tendre et magnifique rameau vit non loin l'Éléphant. Ne pouvant résister, allant le manger et ne pensant à qui il appartenait, L’Éléphant le goba d'un trait. A ce moment même, atterrit dans le ventre de celui-ci, Le mets appétissant. Le chameau s'exclama qu'avait été pris son repas: "Malheur à celui qui a pris ma douceur de ce midi! Mon beau rameau! Collègue, As-tu vu quiconque me le voler, au nom Thémis !" Bégayant, l'Éléphant s'excusa d'avoir pris la fringale de son ami, Il avait cru bon de la manger Ne sachant à qui elle appartenait.

Scandale fit le Chameau Mais, malgré tout, décida de pardonner son confrère. Des jours après cette chamaillerie, le chameau convia l'éléphant A partager un dîner. Des cailloux ramassés par son camarade, Le Géant-Instruit fut surpris de trouver En lieu et place d'un bon dessert. "Pour ce fameux rameau ! Douce vengeance, mon cher!" De cette farce de mauvais goût, l'éléphant s'offusqua. Voilà le châtiment qu'avait préparé ce vieux scélérat.

Disait bien vrai, Œil pour Œil, Dent pour Dent, pour le Chameau Car malgré les regrets de l’un et de l’autre, aucun ne voulut pardonner. Tout cela par fierté, mais frères ne sont pas tous les êtres. Ainsi les remords culpabilisent et le rancunier doute de sa raison. Ce récit illustre la Loi du talion. D'oublier pardonner permet, Mais aussi de sa conscience alléger. Maryem & Omaïma Belgacem, Maëlys Barbosa, Jihane Belhoussine. https://annuel.framapad.org/p/omaima-jihane-maryem-maelys

Le coq et le chat Petit félin, aussi dormeur qu'un paresseux, Fut levé par le chant du roi de la basse cour. Celui ci était furieux, dès l'astre du jour, De son pas levé et d’un air coléreux. Tourmenté et agacé était le chat. Il se dirigea vers lui et l'interpella: «Eh vous! Pourquoi coqueriquez-vous aussi haut ? - Ah! Eh bien, pour réveiller tous les animaux!" L'animal à pattes de velours, agacé, Hausse donc le ton et réprimande le coq: "-Je ne veux pas être réveillé aussi haut

Le chat exaspéré et ennuyé fut. Il alla s'exiler dans une grande ville, Et vit ses amis s'épanouir dans leur vie, Voyant cela, il devint beaucoup plus fragile. Faire de même! arrête de ronfler mon beau! Regarde ! cette fourmi se lève très tôt, Elle se met à l'œuvre et est récompensée. Sur ces pensées, le chat alla voir le coq, Pour lui présenter ses plus plates excuses. Et lui dit qu’il n'avait pas tort à l'époque Dorénavant, l'animal velouté s'efforce.

Cessez de crier votre bonne volonté ! " Le coq futé répondit avec loyauté: "Mon bon monsieur, par ma joie et ma bonne humeur, Quelque peu de personnes je dérangeais. Un jour, vous verrez que vous êtes en erreur: Être dans les bras de Morphée n'est point la clef. Tirez profit de la vie en elle même! Mais vous avez l'esprit pesant, j'ai peine pour vous." A ces mots, il le fit partir sans le moindre sous. Plus tard, le chat alla chez un confrère et dit: « Il y a un vieux coq qui m'agace fort, Il n'arrête pas son tapage le matin! -Et bien, il n'a pas tort! Tu le devrais toi aussi, Pour l’énorme travail à effectuer »

Le renard et le vieux lapin Un renard ayant faim, Se mit en quête de trouver un terrier. Arrivé devant celui-ci, il se précipita de rentrer. Alors, il aperçut quelques beaux et dodus lapins Qui, à sa vue, fuirent Sauf un, Un vieux lapin, non pas moins dodu, mais très vieux Et visuellement moins appétissant. Le renard, qui était tiraillé par la faim, S’approcha de lui et dit : « Tu es bien trop vieux pour être mon repas. Je pars chercher les autres qui ont, eux, Une chair bien plus fraîche ». Le lapin reprit: « Laisse les autres en vie et mange-moi : Mes jours sont comptés, ma fin est proche ». Le renard refusa et partit chercher les autres. Or, il revint bredouille car les jeunes et vifs avaient fuit Il se dit : « Il me reste le vieux lapin Qui ne doit pas être bien loin». En revenant, le lapin était mort de vieillesse Et le renard regretta de ne pas l'avoir mangé plus tôt. Il faut battre le fer pendant qu'il est encore chaud. Diego, Steven & Esteban https://annuel.framapad.org/p/diego-steven-joana-esteban

Le chat, tous les heureux matins, se leva Pour arriver à obtenir ce qu'il désirait. Il fit peine d’exécuter tous les travaux, Qui lui permettraient d'atteindre un haut niveau. L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, Toute personne qui travaille sans cesse, Arrivera tôt ou tard à ses fins ; Toute personne qui ne travaille point N'y arrivera guère. Yasmine Ouahdani, Yasmine Zanani, Alyssa Sia, Sarah Saidi https://annuel.framapad.org/p/yasmine-o-et-z-alyssa-sarah-s

Le pic vert et la tortue Durant un beau jour de printemps, Un pic vert regarda la course Du lièvre et de la tortue. L oiseau fut impressionné Par cette belle demoiselle. Il prit alors les choses en main Et l'invita à dîner. Mais cela ne serait pas digne d'un pic vert De rencontrer une jeune personne les mains vides! Il décida de lui fabriquer un cadeau. Le dîner, étant le soir même, De peu de temps, il disposait.

Il prit un chalumeau et commença Mais il se rappela qu'il fallait du vernis Il alla s'en procurer en magasin Mais n’éteignit pas le cracheur de flammes Jugeant trop long de le rallumer. Une fois de retour, Sa demeure n'était que cendres Malheureusement, sa mie la tortue Passa par hasard et lui dit: "Je ne peux pas dîner avec quelqu'un Qui néglige autant sa maison.

https://annuel.framapad.org/p/amine-denny-gabriel-ulysse/timeslider#3034 Il se mit à travailler au plus vite,

Prit une bûche dans la forêt, Et de son long et puissant bec, il la tailla. Il travaillait tellement vite qu'on entendait Dans tout le village son bec graver le bois. Il sculptait le portrait de Madame Tortue! Son ouvrage réalisé, Il voulut rendre le bois noir.

- Ma chère, répondit l'oiseau, J'ai tout simplement oublié D'éteindre mon outil de feu. - Menez une vie de bâton de chaise Si cela vous plait, mais jamais Vous n'aurez l'occasion de souiller ma demeure." Il vaut assurément mieux prévenir que guérir: Il n'est pas sage de gagner du temps Pour que finalement on ne puisse l'utiliser. Amine, Denny, Gabriel

La Pie et le Chat Lorsque l'astre du jour était couché, Dans une grange, Maître Chat avait pour rituel d'aller Là où ses maîtres faisaient fermenter le lait. La Pie observait le fauve qui l’intriguait. L'oiseau voulait savoir ce que tous les soirs Le Chat y faisait. Dame Pie s'y engouffra, décidée : Ce qu'elle n'aurait pas dû faire, Car au seuil de la portière, S'y trouvait ce très malin félin.

Celui-ci tint d’un air hautain: '' Bonsoir Mademoiselle la Pie, qu'est ce qui, En ma remise, vous amène ? - Je venais contempler ce charmant abri de bois! - Madame, pensez-vous vraiment que je sois sot, Que je ne sache pas ce que vous faites en ce lieu? - Non, je ne sais point. - Je vous vois, tous les soirs, du coin de l'œil m'observer. Savoir ce que je fais dans cette grange vous démange, n'est ce pas? - Je ne faisais qu'observer le clair de lune, Monsieur! - Ne mentez pas.''

Le Chat, n'appréciant point cette curiosité, Sauta sur la Pie pour la dévorer. Celle-ci se débattit et tomba dans le lait. "Vous ne le saurez jamais, J’espère que ce breuvage est à votre aise." Prononça Maître Chat. La Pie se trouva fort dépourvue Lorsque le Chat referma le socle Où celle-ci demeurait.

A force de vouloir sur la vie d'autrui tout savoir, Vous en oubliez la vôtre. Retenez ceci: La curiosité est un vilain défaut. Aya, Sarah, Maryam, Sihem https://annuel.framapad.org/p/sarahp-aya-sihem-farah-meryem

LE LION, LE TIGRE ET LE LOUP Le Roi Lion après avoir mangé, Se baladait tranquillement, Et vit un majestueux loup dans son royaume. Le Roi devient jaloux car il croyait être le seul A posséder un domaine. Il appela donc un ami Qu’il avait déjà trahi, Le tigre, pour l'aider à voler la nourriture du loup. Malgré l’ancienne trahison, La bête à rayures accepta tout de même l’offre De sa majesté lionne. Arrivés au domaine du loup, le lion était très affamé Et le tigre cherchait à faire diversion. Pendant ce temps, le Roi partit voler la nourriture. Mais les frères du loup surprirent le larcin,

Lui tendirent un piège, Et le tuèrent sur l’instant. Puis ils alertèrent leur frère carnassier Celui-ci voulut provoquer le tigre en l'enfermant. Le tigre, déjà trahi par le lion, Promit de ne plus servir pour le lion et de ne plus trahir les loups Et comprit donc que chacun son heure de gloire. Abel-Nour, Hassaan & Alexis https://annuel.framapad.org/p/abdelnour-hassan-michael-alexis