Le chant dans - s6be6b840458271fc.jimcontent.com · Le chant dans l’Antiuité (1) A la recherche de vestiges musicaux…Pas de sources sonores, mais des traces : les fouilles archéologiques

Le chant dans l’histoire et dans le

monde

Des Muses au grand opéra moderne…. Les voix du monde

10/06/2018 © Sandrine DIVANAC’H

Préhistoire -Antiquité

XXe siècle

XIXe siècle

XVIIe -XVIIIe

XIIIe-XVIe

Moyen-Âge



La préhistoire des pratiques vocales

Aux confins du langage… Selon les recherchesethnomusicologiques, la musique était intégrée au langagepar : les onomatopées, les interjections affectives, lesimitations des chants d’oiseaux…C’est avec la nécessité de communiquer avec ses semblables,que l’on peut trouver le facteur essentiel de la création d’unlangage.Phonèmes, syllabes, mots, phrases, ainsi présume-t-on de laconstruction et de la structuration d’une langue, en chaquelieu d’existence durable d’une peuplade.


© Sandrine DIVANAC’H10/06/2018

Musique des cavernes au Muséum d_histoire naturelle.flv

Musique des cavernes au Muséum d_histoire naturelle.flv

Le chant dans l’Antiquité (1)A la recherche de vestiges musicaux… Pas de sourcessonores, mais des traces : les fouilles archéologiques ontmis à jour des mosaïques, vases… sur lesquels sontreprésentés des musiciens et chanteurs. Il y a aussi lesécrits, des textes musicaux.

Fêtes publiques et culturelles : Les musiciens, joueursd’aulos accompagnent les chœurs chantant des hymnesen l’honneur d’une divinité.




Le chant dans l’Antiquité (2)


Les banquets: Les fêtes et festins sont ponctués dedanses, de chants collectifs. 2 types de chants : ledithyrambe (Dionysos), les péans (Apollon). Rameau delaurier ou de myrte pour démonstration musicale.Chants de travail et concours musicaux : La musique estparfois nécessaire pour cadencer les travaux répétitifs.Les bergers jouent de la flûte de pan et chantent. Il existedes concours musicaux (chant, danse).

Les voix du mondeDes Muses au grand opéra moderne….


Le chant dans l’antiquité (3)

Le langage : Pythagore a fondé la musique sur un rapportde proportions. La notion musicale était basée sur unsystème alphabétique. Plusieurs modes existaient etcorrespondaient à un caractère moral : l’éthos. Le rythmeétait régi par la poésie.

Kerylos - chant de Grèce antique (vers 400 avant JC).flv

Kerylos - chant de Grèce antique (vers 400 avant JC).flv

Le chant grégorien

L’histoire de la naissance d’un chant : La liturgie catholiqueemprunte aux traditions hébraïque, grecque et byzantine. Ily a des règles bien établies. La langue officielle dès le IVesiècle est le latin. Les chants sont transmis par traditionorale. Le pape Grégoire Ier veut l’unification de ces chants.Il fonde la Schola Cantorum (école de Chantres). Créationd’un antiphonaire. 3 siècles pour réaliser ce but, grâce àl’aide de l’écriture musicale. A partie du XIe siècle, lamusique liturgique sera mise à mal par les musiciens demusique profane (trouveurs…)


10/06/2018© Sandrine DIVANAC’H

L’écriture musicale: Les premiers manuscrits en neumesdatent des VIIIe et IXe siècles.

L’expression vocale : A partir du IXe siècle, il existe desévolutions : on ajoute des voix (organum) et un instrument,l’orgue, dans les églises.

Iubilate Deo universa terra (offertoire)



La chanson médiévaleDes langues vivantes : 2 dialectes principaux en France : au sud dela Loire, la langue d’Oc (troubadours), au nord, la langue d’Oil(trouvères). Afin de donner un rythme aux vers mis en musique,on introduit le sens de la mesure, absente du chant grégorien.

Des thèmes d’inspiration : l’amour courtois, les croisades, leslégendes, la politique…

L’accompagnement instrumental : A partir du XIe siècle, les chantset les danses sont accompagnés par des instruments variés. Laharpe, le luth, la flûte, le cor, le tambourin… Nombreux sont lesinstruments hérités de l’Antiquité occidentale ou des peuplesd’Orient.

Quan vei la lauzeta mover



Les polyphonies de la Renaissance

L’écriture musicale : Les compositeurs de laRenaissance appellent à une écriture plusnaturelle et humanisée. On découvre lesbeautés harmoniques en mariant les tierces etles sixtes. Dans les textes chantés, la pulsationcomme la mélodie épousent la parole et sesoumettent à la respiration.



Les formes musicales : «La messe»: mise enmusique de l’office religieux dans sa forme« ordinaire » ou bien « propre » à chacune desfêtes saintes. «Le motet»: à destination religieuse etparfois profane, est à 4 voix et se divise en 2parties. Son écriture fait appel à des procédésd’imitation et de canon. «Le magnificat»: piècesacrée à la gloire de Marie. «La chanson» : ballade,bergerette, virelai… souvent à 3 voix sur un rythmedansant. «Le madrigal» : pièce poétique profanemise en musique à 4 voix et plus.



Compositeurs :

Dufay

Josquin des Prés

Janequin

Palestrina

Dowland

« Vadam et circuibo »



Le chant baroque

« L’Orfeo » de Monteverdi : Mise en musique de lalégende d’Orphée. Première représentation en1607, date de naissance symbolique du genre del’Opéra. La partition fixe les parties chantées etinstrumentales. Le livret permet au compositeurune écriture musicale qui exprime les passionshumaines.

Chœur : « Nulla impresa per uom. »



« Didon et Enée » de Purcell : Il incarne l’opéraanglais du XVIIe siècle. Le livret est tiré d’un extraitde Virgile. L’œuvre reste proche du théâtretraditionnel, à l’écart des modes musicales et futcréée dans un collège de jeunes filles (rôlesexclusivement féminins), et de 17 ballets quipermirent aux pensionnaires de monter sur scène.

Didon, Air, « When I am laid »



« Le Messie » de Haendel : C’est après des annéesnoires qu’il compose cette œuvre qui deviendra l’undes monuments de la musique baroque. Cet oratorioécrit pour solistes, chœurs et orchestre a dérouté lepublic anglais, habitué à des oratorios proches de ladiscrétion de la prière !

« Hallelujah ! »



L’opéra classique« Orphée et Eurydice » de Gluck : Gluck voulaitréformer l’Opéra. L’art lyrique italien a été auxcastrats dont les caprices vocaux et les airsexcessivement ornés sacrifient la tenue dramatiqued’une œuvre. Gluck réalise un équilibre entre lapartie vocale, les chœurs, les parties instrumentaleset la continuité dramatique du livret.

« Ah, se intorno quest’urna funesta » (chœur)



« La Flûte enchantée » de Mozart : Au départ, ils’agissait d’une pièce pour marionnettes. Il y adans cette œuvre, des rites et idéauxmaçonniques auxquels Mozart et le librettisteadhéraient. Conçue sous la forme d’un Singspielen allemand, alternant passages chantés etparlés, l’œuvre oppose la gravité et l’humour, lalumière et la nuit, le bien et le mal. C’est ledernier opéra de Mozart.

« Der Hölle rache Kocht in meinem Herzen »

(soprano), Air.



Romantisme, Lieder et drame lyrique« Diechter Liebe » de Schumann: « les Amours dupoète » constituent le plus célèbre cycle de Liederpour chant et piano de Schumann. Il s’est inspiré,comme Schubert avant lui, du poète HeinrichHeine. L’ensemble du cycle repose sur les thèmesde la destinée humaine, de la nature, d’unsentiment amoureux profondément romantique,de la folie et de la mort.

« Ich grolle nicht. »



« Nabucco » de Verdi : Cet immense opéraconsacre le jeune Verdi (28 ans) comme le 1er grandcompositeur d’Italie. Grande dimension politiquedans le contexte historique : le fameux chœur « Vapensiero » faisait écho à la situation du pays, alorssous domination autrichienne. C’est aujourd’huil’opéra le plus joué à travers le monde. Sa forcedramatique, le spectaculaire de sa mise en scène,l’éclat de l’orchestration et la beauté de ses chœursen sont les ambassadeurs.

« Gli arredi festivi »



« Tristan et Isolde » de Wagner : inspiré d’unelégende médiévale. Œuvre très difficile à jouer.« Tristan et Isolde », plus que les autres opéras deWagner, abonde de richesses et de révolutionsorchestrales, vocales, mélodiques (leitmotiv,polyphonies thématiques), harmoniques, au servicede la trame philosophique. Divers thèmesfondamentaux de la conscience humaine et ducourant romantique y sont posés, ainsi que denombreux éléments symboliques.

Acte II, scène 2, « Lausch’, Geliebter ! »



Les écoles nationales« Rakastava » de Sibelius (Finlande) : Les culturesscandinaves sont dépositaires d’une importante traditionchorale et de séduisantes poésies folkloriques chantées.Beaucoup reposent sur l’épopée finnoise du « Kalevala ».D’autres ballades et poésies furent compilées dans« Kanteletar ». C’est dans ce dernier texte que Sibelius atrouvé l’argument de « Rakastava » (l’Amoureux) pourchœur masculin a cappella pour un concours. Cette pièceévoque la mélancolie d’un être en absence de sa bien-aimée.

« Rakastava »



« Porgy and Bess » de G. Gerswhin (Amérique) :C’est le 1er opéra à faire appel à une troupeentièrement noire. Au-delà de sa portée politiqueet du thème de l’intégration des minorités dans lasociété américaine, l’œuvre est une synthèseinédite entre les techniques orchestraleseuropéennes, le jazz américain et la musiquepopulaire.

« Summertime »



« Bachianas Brasileiras » de Villa-Lobos (Brésil) :formations variées allant du soliste à l’orchestresymphonique en passant par la voix accompagnéeou l’orchestre à cordes. Il veut organiserl’enseignement musical dans son pays. Il faitréférence dans son écriture aux grands maîtresclassiques occidentaux (Bach). Cette rigueur dans lelangage prend une coloration magnifiquelorsqu’elle est baignée des mélodies et rythmesbrésiliens.

« Bachianas Brasileiras N°5 »



XXe siècle et modernité

« Le Requiem » de Fauré : œuvre inachevée. Ellefut poursuivie et augmentée dans les années quisuivirent avec un orchestre plus fourni.

« Pie Jesu »



« Pélléas et Mélisande » de Debussy : classiqueincontournable du répertoire lyrique du XXe siècle.Œuvre audacieuse et d’une totale nouveauté.Précurseur de l’impressionnisme en musique en pleinepériode postromantique et expressionniste dans lespays germaniques. Action se passe au Moyen-âge. Surle plan musical, alors que l’orchestre tient le véritablediscours de l’Opéra avec l’emploi du « leitmotiv » pourévoquer les personnages, le traitement des voix a pourspécificité d’épouser la phrase et l’accentuation de lalangue française.

« Un appartement dans le château » Acte IV, scène 1.



« Wozzeck » de Berg : Inspiré d’un fait réel,transposé dans un cadre militaire. Cette œuvre meten avant le combat symbolique de l’individu (unsoldat) contre les puissants et le système (l’arméeet la société). Dans un contexte artistique ancrédans le mouvement expressionniste viennois, lapartition confronte les traditions tonales avecl’atonalité, passages déclamés en sprechgesang.L’atmosphère tendue se mue en sensation decauchemar.

« La nuit, dans une taverne… », Acte II, Scène 3.



« Carmina Burana » de Orff : Imposant effectif.Puissante cantate allemande. Manuscrit anonymerenfermant une série de chants de poètesvagabonds inconnus des XIIe et XIIIe siècles. Ceux-ci attaquent l’Etat et l’Eglise, fustigent l’appât del’or, la dégradation des mœurs et l’éducation. Ilslouent au contraire l’amour et la nature.

« O fortuna »



« Nuits » de Xenakis : Aucun texte défini. Elleemploie des phonèmes issus de langues antiques.Cette partition a marqué un changement de capdans la carrière du maître et dans la musiquevocale du XXe siècle. Processus de recherche surles timbres. Il y a une panoplie impressionnantede techniques vocales contemporaines ettraditionnelles. « Nuit » porte une dédicace auxprisonniers politiques de tous pays.

« Nuit »



« Lux Aeterna » de Ligeti : Le compositeur a choisiici la « micropolyphonie » (polyphonie reposant surdes micro-intervalles). Chœur mixte avec 16chanteurs (4S-4A-4T-4B). Au début atonale,l’approche de la lumière se fait par progressionharmonique, plus tonale. La structure invisibles’articule en une symétrie rigoureuse : Lux aeterna– Domine – Requiem – Domine – Lux aeterna. Cetextrait a été utilisé par Stanley Kubrick dans sonfilm « 2001, L’Odyssée de l’espace ».

« Lux aeterna »



Les voies du jazzNegro spiritual : Chants nés dans les zones rurales, apprisdans les églises, puis collectés à partir de la fin du XIXe siècle,sont la voix du peuple opprimé. De transmission orale, il ontporté la mémoire des ancêtres débarqués sur le solaméricain.

Blues : Il exprime un sentiment d’injustice et d’inférioritévécu par les Noirs dans une société blanche qui les déniait.Bien plus qu’une expression cafardeuse et mélancolique, il futune forme musicale, une culture à part entière, une musiqued’esprit avec ses traits d’humour, pour devenir rien moins quela source majeure du jazz.



Gospels : Quittant la campagne pour tenter de trouver demeilleures conditions de vie dans les villes, la populationnoire connait dans les années 1930 une nouvelle misère dansles ghettos. Les spirituals s’y muent en gospel songs (chantsévangéliques) qui permettent aux fidèles de communiquerentre eux et avec Dieu, par l’intermédiaire d’un pasteur, unprédicateur.

« The Valley of Time »



Les voies du jazz

Swing : En prononçant mal l’anglais, les esclaves déformentles mélodies en escamotant les syllabes faibles. Lebalancement des accents toniques crée alors une phrasesyncopée : le swing !

« Cheek to cheek »

Les voix du jazz : On connait surtout les big bands et lesimprovisations mais aussi les voix. Chez les hommes,impossible d’oublier le SCAT rieur de Louis Armstrong ou lavoix de velours de Chet Baker. Chez les femmes, desimpératrices sont entrées dans la légende.



Les voies du jazz

Bessie Billie Ella

La comédie musicale

L’histoire d’un genre : Le premier film sonore de l’histoire,« Le Chanteur de jazz » d’Alan Crosland (1927) est déjà uneœuvre incluant des chants et des danses. C’est là le pont dedépart de plusieurs décennies de comédies musicales quiseront pour la plupart portées à l’écran. Les années 1940-1950, âge d’or. Dans les années 1960, sur fond de guerre duVietnam, de mouvements pacifistes et de rock, laproduction hollywoodienne opère un virage radical enstoppant l’ère du romantisme léger et des stars costumées.



Le rêve américain s’en est allé et les sujets des filmsmusicaux se font plus sociaux, s’attaquant aux conflitsraciaux, au nazisme, à la violence et aux tabous.L’horreur et la science fiction y prennent part.

« Singin’ in the rain »

« Tonight » (West Side Story) adapté de Roméo etJuliette de Shakespeare.



La comédie musicale

Les voix du monde


L’Europe

L’Océanie

Le Moyen-Orient

L’Afrique

L’Asie

L’Amérique du Nord

Centrale et Caraïbes

L’Amérique du Sud


L’EuropeEspagne : Le flamenco : Musique, chant et danse indissociablede l’Andalousie, le flamenco est né au XIXe siècle dans lesfamilles gitanes. Il s’est ensuite popularisé dans les caféschantants. Au départ sans accompagnement (cante), puisguitare et castagnettes sont apparues.On trouve une grande diversité de formes du flamenco selonles traditions locales, régionales. C’est une musique trèsanimée, puisant son feu dans la discipline énergique del’accompagnement de guitare et dans la force des sentimentsqu’elle véhicule. L’auditoire actif manifeste ses exclamationsdurant la prestation, ponctuée d’interjections (jaléos), declaquements de doigts (pitos) et frappements de mains(palmas).« Por ti »



Portugal : fado : Influencé par les chansons detroubadours du Moyen-Âge, des chants de marins, deschants arabes et juifs, des chants brésiliens, le fado estle chant du folklore portugais. Fado vient du mot latinfatum : fatalité, destin, ce qui en fait l’expression mêmede la saudade (nostalgie). Thèmes : amour inaccompli,jalousie, mort, exil… Il est interprété dans les tavernes,souvent par une femme vêtue de noir et accompagnéepar la guitare portugaise.« Solidao » par Amalia Rodrigues.



L’Europe

Le Moyen-Orient

Irak : Dans la musique savante irakienne, les chanteurss’appuient sur le répertoire poétique maqâm. Lesmaqâmât correspondent, à l’instar des raga indiens, àdes états émotionnels et humeurs quotidiennes.L’orchestre (djalghi Bagh dadi) comprend cithare, vièleet tambours. La prestation se poursuit souvent parune chanson populaire appelée pastâ.

« Sout el Islam »



Iran, Liban, Syrie : très répandu dans les pays arabes,ainsi qu’en Turquie, Grèce et Arménie, l’oud(instrument à cordes pincées) trouve de lointainesorigines en Perse à partir du VIe siècle. Il est devenuau fil du temps un instrument très populaire qui seprête à tout le répertoire folklorique et traditionnel. Sacaisse courbée a été à l’origine du luth et de lamandoline en Europe.« Oud solo sur une chanson traditionnelle. »



Le Moyen-Orient

L’AfriqueMali, Sénégal, Guinée : Djelimousso: Dans le peuplemandingue, la djelimousso est la chanteuseprofessionnelle née d’une famille de griots musiciens.Son chant très puissant et ses formidables capacitésd’improvisation servent des sujets moralisateursillustrés de nombreux proverbes.

Jarabi : Au répertoire des griots, on trouve le jarabi.C’est une chanson d’amour qui peut aussi s’interpréterà la kora.



Sara : On connait également la pratique plus modernede sara, qui est une chanson racontant l’histoire d’unefemme amoureuse d’un autre homme que celui queses parents la souhaitent voir épouser. Elle tombe alorsmalade, avec pour seule issue de guérisonl’acceptation de pouvoir retourner vers celui qu’elleaime vraiment.« Chant de remerciements en l’honneur d’IbrahimFofana »



L’Afrique

L’Asie

Chine : « Opéra du Sichuan : La légende duserpent Blanc »

Tibet : « Chant sacré »

Inde : « Chant classique d’Inde du Nord »



L’Océanie

Australie : Bushsong (chanson du bush) est leterme générique qui regroupe des ballades écritespar ceux qui ont travaillé dans les campagnes etdéserts australiens (fermiers, éleveurs, bûcherons,chercheurs d’or…) Elles content l’errance, le labeur,les exploits ou encore les difficultés d’une vievagabonde.

« The Overlanders »



Tahiti : Himene : Nés au début du XIXe siècle, dumariage entre les chants polyphoniquestraditionnels polynésiens et les hymnes religieuxdes premiers missionnaires protestants, leshimenes sont représentatifs de la splendide culturechorale tahitienne.

« Tumu iti amai » (chant heureux décrivant labeauté des atolls.)



L’Océanie

Nouvelle Zélande : Haka : C’est grâce aux All Blacksque cette danse maori est connue. Cette dansechantée très impressionnante, multipliant cris,grimaces et postures guerrières fait aujourd’huipartie du folklore de l’île.

« E tu kahi katea »



L’Océanie


U.S.A. : Country : Jadis « country and western » estnée dans les Appalaches au XIXe siècle et s’estrépandue dans l'ouest américain. Ses ballades etchansons ont trouvé racine chez les cow-boys duTexas et éleveurs vivant dans les ranchs. Nashvilleen est devenue la capitale.

« Chanson country avec voix masculine, harmonica,guitare, dobro et violon »



Mexique : Mariachi : est le nom (parfois rapproché dumot « mariage » de cet incontournable orchestre(chant, guitare, violons et trompettes) dont le répertoireest la carte postale du folklore musical mexicain. Le sonde cette musique est un mélange de sonoritésespagnoles, africaines et locales. Au XIXe siècle, lesmariachis étaient souvent des paysans itinérants quiallaient d’hacienda en hacienda. Après la Révolution,beaucoup sont venus chanter leur cause dans les rues,tout en jouant le rôle de porteurs de nouvelles.

« Colas, Colas »




L’Amérique centrale et les Caraïbes

Cuba : Salsa :Au sommet de la musique cubaine, la salsa(sauce) est apparue dans les années 1960, mêlantautant le jazz que les influences portoricaines ou lesstyles latins du Brésil ou de Colombie. Elle présente unesection rythmique (basse, piano, timbales, congas,bongos) des cuivres (trompettes, trombones,saxophones) le chant et les chœurs. Le sonero est lenom du chanteur qui improvise des paroles propres àaffirmer l’identité noire.

« Salsa mania »



Guadeloupe/Martinique : Zouk : Né dans les Antillesfrançaises dans les années 1980, le zouk est un genremusical chanté le plus souvent en langue créole. Lemot « zouk » viendrait de « mazouk » (la mazurkacréole.) C’est le groupe Kassav’ qui a popularisé cestyle dansant (aller « zouker » était une expressionantérieurement connue en Martinique) avec lessynthétiseurs du funk, les guitares du rock, les cuivresde la salsa et les rythmes du compas haïtien.

« Lé antil bijou »



L’Amérique centrale et les Caraïbes

L’Amérique du SudBrésil/Amazonie : Bossa nova : Apparue à Rio deJaneiro dans les années 1950, la bossa nova(nouvelle vague) semble avoir simplifié les rythmesde la samba à travers le prisme du jazz cool. Leschansons y sont à la gloire du Brésil, décrit commeune terre de bonheur.

« Bossa nova par une petite formation de jazz »

« Chant de samba du carnaval de Rio »



Capoeira : dans la célèbre danse-lutte capoeira deBahia, le dispositif musical rassemble desinstrumentistes chanteurs : ils tiennent les parties deberimbau, de percussions (agogo, pandeiros) et dechant. Le soliste conte l’histoire des esclaves noirsd’Angola (ladainha) et chante la prière (chula). Lecombat proprement dit, qui oppose les capoeiristes,est en interaction permanente avec les rythmes etparoles de la musique.

« Capoeira avec berimbau et caxixi »



L’Amérique du Sud

Documents

Le chant dans - s6be6b840458271fc.jimcontent.com · Le chant dans l’Antiuité (1) A la recherche de vestiges musicaux…Pas de sources sonores, mais des traces : les fouilles archéologiques