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Le choix du pardon Star’s Edge International ® Les instincts ne demandent pas qu’on prenne des décisions. Il n’y a pas d’évaluation de conséquences, pas d’intérêts à prendre en compte, pas de regrets et pas d’erreurs. On n’a pas besoin de s’arrêter pour se gratter la tête ni de comprendre quoi que ce soit. Il n’y a pas de conséquences karmiques. On ne fait que réagir : stimulus et réponse, combattre ou fuir, man- ger ou être mangé, survivre ou mourir. On peut trouver cette sorte d’existence instinctive attirante, au moins jusqu’à ce que soit son tour d’être mangé. Au contraire, les créatures intelligentes doivent prendre des décisions et vivre avec les conséquences de ces décisions. L’intelligence c’est contrôler les émotions, ou découvrir la meilleure option, ou faire des choix fondés sur les conséquences potentielles. Prendre des décisions est l’essence de la responsabilité personnelle ; cela peut donner l’impression de liberté ou vous alourdir de culpabilité, de tristesse ou de colère. L’une des déci- sions les plus dures qu’une créature intelligente ait jamais à prendre est celle de pardonner. Ce cinquième mini-cours de la série des mini-cours Avatar explore le processus du pardon et ses conséquences. Les mini-cours sont disponibles en téléchargement gratuit sur AvatarEPC.com ou auprès de votre Master Avatar local. © Copyright 2004 Harry Palmer. Tous droits réservés. À l'attention des enseignants : Star’s Edge vous invite à utiliser le mini-cours Avatar ® Le choix du Pardon en tant que module d’enseignement pour vos élèves. C o n t r i b u e z à l a c r é a t i o n d ' u n e c i v i li s a t i o n p l a n é t a i r e é c l a i r é e s m Avatar ® , ReSurfacing ® et Star's Edge International ® sont des marques de service déposées de Star's Edge Inc. Civilisation Planétaire éclairée SM et PTC SM sont des marques de service de Star's Edge Inc.

Le choix du pardon - s512def0416723ed7.jimcontent.com · stupides Ils ont tort, ce sont des fanatiques prétentieux et jaloux Ce sont des bourreaux, des brutes, des tricheurs et des

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Le choix du pardon

Star’s Edge International®

Les instincts ne demandent pas qu’on prenne des décisions. Il n’y a pas d’évaluation deconséquences, pas d’intérêts à prendre en compte, pas de regrets et pas d’erreurs. On n’a pasbesoin de s’arrêter pour se gratter la tête ni de comprendre quoi que ce soit. Il n’y a pas deconséquences karmiques. On ne fait que réagir : stimulus et réponse, combattre ou fuir, man-ger ou être mangé, survivre ou mourir. On peut trouver cette sorte d’existence instinctiveattirante, au moins jusqu’à ce que soit son tour d’être mangé.

Au contraire, les créatures intelligentes doivent prendre des décisions et vivre avec lesconséquences de ces décisions. L’intelligence c’est contrôler les émotions, ou découvrir lameilleure option, ou faire des choix fondés sur les conséquences potentielles.

Prendre des décisions est l’essence de la responsabilité personnelle ; cela peut donnerl’impression de liberté ou vous alourdir de culpabilité, de tristesse ou de colère. L’une des déci-sions les plus dures qu’une créature intelligente ait jamais à prendre est celle de pardonner.

Ce cinquième mini-cours de la série des mini-cours Avatar explore le processus du pardonet ses conséquences.

Les mini-cours sont disponibles en téléchargement gratuit sur AvatarEPC.com ou auprès devotre Master Avatar local.

© Copyright 2004 Harry Palmer. Tous droits réservés.

À l'attention des enseignants :Star’s Edge vous invite à utiliser le mini-cours Avatar® Le choix duPardon en tant que module d’enseignement pour vos élèves.

Con

tribu

ezà la

création d'une civilisation planétaire

éclairéesm

Avatar®, ReSurfacing® et Star's Edge International® sont des marques de service déposées de Star's Edge Inc.Civilisation Planétaire éclairéeSM et PTCSM sont des marques de service de Star's Edge Inc.

Le choix du pardonOBJECTIF :Explorer et comprendre le processus du pardon et ses conséquences.

RÉSULTATS ATTENDUS :Être exempt de culpabilité, de tristesse et de colère. Amélioration du bien-être, libé-

ration d’énergie créatrice.

INSTRUCTIONS :Allez jusqu'au bout de la feuille de suivi ci-dessous.

1 Lire : Le pardon p 1 _________

2 Lire : Tableau des fardeaux de la vie p 2 _________

3 Ex. 1: Feuille de travail « Les fardeaux de la vie » p 3 _________

4 Lire : Pourquoi nous ne sommes pas restés pp 3-4 _________

5 Lire : Courte liste des avantages d’être une victime p 5 _________

6 Lire : Le choix du pardon p 5 _________

7 Lire : La technologie du pardon p 6 _________

8 Lire : Quelque-uns des avantages du pardon p 6 _________

9 Lire : Le processus du pardon en quatre étapes p 6 _________

10 Lire : Étape 1 : Faire cesser l’incident et se mettre ensécurité pp 7-8 _________

11 Ex. 2: Feuille de travail des fardeaux de la vie p 8 _________

12 Lire : Étape 2 : Guérir la souffrance liée à la blessure p 9 _________

13 Lire : Conférence du cours de Master pp 10-12 _________

14 Ex. 3: Libérer l’attention fixée p 13 _________

15 Lire : Étape 3 : Maîtriser vos sentiments à l’égard de lapersonne qui vous a maltraité p 13 _________

16 Ex. 4: Exercice de compassion p 14 _________

17 Lire : Étape 4 : Reconstruire votre vie p 15 _________

18 Ex. 5: Fixer des buts p 15 _________

19 Compte Rendu

COMPTE RENDU

Que vouliez-vous faire? _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Qu’avez-vous effectivement fait? _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Que s’est-il passé? ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

� Mission accomplie � Mission inachevée � Actions inappropriées

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Le choix du pardonav

atar Mini-cours 5 Harry Palmer

© 2004 Harry Palmer. Tous droits réservés.

Le pardonLe monde n’est pas né d’hier

et il ne finira pas demain. Ilavance inexorablement ; on nepeut s’abstenir de vivre aucunjour. Pour la plupart, nous sui-vons le flot de destins malconçus : mélanges d’exigencesdu passé, d’attentes des autreset de l’inertie lasse de notrepropre fatigue. Beaucoup desévénements que nous rencon-trons ne peuvent être ni chan-gés, ni évités ; ils ont des causesmultiples qui se ramifient enreculant dans le temps. Ce quisemble être des choix du libre-arbitre pourrait n’être que lesummum de notre endoctrine-ment et de causes précédentes.

À de rares occasions, la vienous offre la possibilité de nousélever au-dessus des chaînes decauses et d’effets et pour uninstant, comme un être-sourceAvatar, de déterminer la directiondes événements à venir. Le par-don est une de ces occasions.

Il y a indubitablement de la souffrancedans le monde. Plus nos conditions de viedeviennent précaires, plus nous devenonsvulnérables à la souffrance. Nous sommestoujours sujets à la possibilité de la mala-die, d’une blessure ou d’une mort prématu-rée. Ce sont les souffrances naturelles de lavie que nous devons endurer, dont nous

devons nous remettre et que nous devonsaccepter sans nous laisser abattre. C’est leprix à payer pour jouer au jeu del’incarnation.

Un prix supplémentaire que nous devonsparfois payer est le risque d’être maltraitéspar nos compagnons de jeu. Tôt ou tard, laplupart d’entre nous savent ce que c’est qued’être victimes d’actes injustifiés, d’erreursou de mauvaises intentions. La question estcomment nous traitons ces événements. Lesendurons-nous, nous en remettons-nous etles acceptons-nous sans nous laisserabattre, exactement comme nous devons lefaire avec les souffrances naturelles, ou bienest-ce que nous les nions, y résistons etempoisonnons le reste de notre vie enreprochant à quelqu’un d’avoir gâché cequi aurait pu être ?

À de rares occasions, la vie nous offre lapossibilité de nous élever au-dessus des chaînesde causes et d’effets et pour un instant, commeun être-source Avatar, de déterminer la directiondes événements à venir. Le pardon est une de

ces occasions.

Harry Palmer, auteur des données d’Avatar, parlant à ungroupe d’étudiants du cours professionnel.

© 2004 Harry Palmer. Tous droits réservés. 2

IInnccoonnvv��nniieennttss IInnssuulltteess BBlleessssuurreess PPeerrtteess CCiirrccoonnssttaanncceessmmaallhheeuurreeuusseess

DESCRIPTION Ennuis ou difficultésmineurs,retards, travailsupplémentaireinutile, absenced’accès facile àquelque chose,confusions

Remarquesgrossières,insensibles ou blessantes,attaques verbalesconcernantl’identité, indifférence ou irrespect

Blessures physiques,émotionnelleset/ou psycho-logiques, ycompris trahi-sons, rejets ethumiliationspubliques

Mort d’un être aimé, pertede capacité oude fonction,perte d’unepossession, deréputation oud’une relation

Catastrophenaturelle, accident, famine, guerre,maladie

TENDANCESESSENTIELLESAU-DELÀ DES

REPROCHES

Ils sont stupides

Ils ont tort, ce sont desfanatiques prétentieux et jaloux

Ce sont desbourreaux, des brutes, destricheurs et desimposteurs

Ce sont desassassins, descriminels et des menteurs

Dieu m’a abandonné

ATTENTE DÉÇUE Je mérite de nepas être retardé

Je mérite le respect

Je mérite de nepas être blessé

Je mérited’avoir

Je mérite de nepas souffrir

RÉCONFORTTRADITIONNEL

POPULAIRE

Inspirez profondémentet comptez jusqu’à dix

Les bâtons etles pierres tebriseront les os, les mots nete blesserontjamais

Il en sortiraquelque chosede bon

Ce pourraitêtre pire

Tout ce qui sepasse a un but

Tableau des fardeaux de la vie

Le choix du pardon

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Le choix du pardon

EXERCICE 1: Feuille de travail «Les fardeaux de la vie»Objectif : Identifier les événements et

les gens qui ont eu un effet nuisible survotre vie.

Résultats attendus : Prises deconscience sur les relations de cause àeffet.

Instructions : Vous recherchez les événe-ments, et les personnes qui les ont causés,qui suscitent toujours chez vous une réac-tion émotionnelle désagréable ou quiretiennent votre attention.

Remplissez le questionnaire suivantavec une brève description de ce qui s’estpassé, qui l’a causé et votre réaction.

Que s’est-il passé ?Quand ?

Qui en est la cause ?/ À qui faites-vousdes reproches ? /Pourquoi ?

Quelle fut votre réaction ? / État quien est résulté ?

(Note : On vous diracomment remplir la colonne 4 dans l’exercice 2)

1 2 3 4

1. J’ai reçu un coupsur la tête avec unebatte de baseball /Quand j’étais jeune

Mon frère / Ma mèreet mon père / Parcequ’ils le laissaientme battre quand çalui chantait

J’ai perdu conscienceet me suis réveillé enpleurant / J’ai tou-jours une bosse et detemps en temps malà la tête

2.

3.

Le pardon est un sujet choquantpour vous Terriens. C’est comme siun voleur vous menaçait de vousdérober vos économies d’injustices,de pertes, de plaies ouvertes, derancunes, de vieilles insultes et detrahisons. Pourquoi avez-vous miscela de côté ? Pourquoi met-on quelque chose de côté ?Parce qu’on le trouveutile, n’est-ce pas ?Ce compte d’épargne de

toutes les mauvaises chosesqui vous sont arrivées ouqui vous ont été infligéesest utilisé pour justifier vosreproches et votre colère. Celajustifie aussi le refrain préféré de

votre espèce : “Ce n’était pas mafaute”, “On m’a fait du tort” et“Vous me devez quelque chose”.Vos comptes de victime-malchance

financent toutes sortes de vengeancesmesquines et versent des intérêtssous forme d’accès d’apitoiement sur

soi-même. À chaque fois que l’und’entre vous devient criminel,terroriste ou un triste candi-dat au traitementpsychiatrique, il est presquecertain que son compte vic-time-malchance déborde.Quand l’un d’entre vous

• continue

Exemple

Commencer latransmission

finale...

LCARS

ModeSelect

Pourquoi nous ne sommes pas restés...

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Le choix du pardon

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devient assez brillant pour suggérerle pardon, tous les autres fontéquipe contre lui ou elle. Voussavez qu’il ou elle va vous ruiner.Il menace toutes vos histoires quiparlent de “Comment j’ai souffert”.À quel point le croyez-vous cruel.Est-ce que ces activistes de la res-ponsabilité personnelle vont laisseren paix tous ceux qui vous ontoffensé ? Libérer les criminels touten vous reprochant à vous, pauvrevictime, de ne pas pardonner ?Votre économie ne pourrait pas sur-

vivre à un pardon généralisé. Lesvictimes et leurs rancunes sont ungros marché. Il y a des profitsénormes en polices d’assurances,frais de justice, frais médicaux,frais de psychothérapie, frais demédecines alternatives, des profitssur les médicaments, sur lesservices de sécurité, les dîmesreligieuses, les impôts, et autres.Donc quiconque recommande d’accepter,de pardonner et de continuer àvivre, non seulement menace vos tra-gédies émotionnelles chéries mais seheurte à des intérêts qui gagnentdes milliards de dollars en proté-geant votre droit à être desvictimes.La vision de votre culture est de

façon prédominante un amour desreprésailles et de la vengeance.Voyez les vingt premières minutes devos films d’action et vous verrez lehéros souffrant d’une forme terriblede mauvais traitement dans les mainsd’une brute humano-mutante, et plusc’est terrible plus il est justifiédans le fait de passer le reste dufilm - interdit aux moins de 13 ans(fait pour vos adolescents avec unlangage d’adulte et des images deviolence) – à infliger un châtimenttorride.C’est le modèle que vous présentez

à votre progéniture. Si quelqu’un tefait du mal, venge-toi. Pour lesadultes responsables, il y a uneversion préventive : parfois, ilfaut se venger d’abord. Il est vrai

que vos tribunaux et vos lois, ainsique vos ressources physiques, empê-chent la plupart d’entre vous demener les actions violentes de voshéros de cinéma. Pourtant, vousmodelez votre vie d’après les vingtpremières minutes, exagérant les mal-heurs de votre vie puis tentant desatisfaire votre désir de châtimenten rêves de destruction et derevanche. Rêver ne fonctionne quepartiellement. En plus, la plupartd’entre vous laissent de temps entemps éclater de petites crises decolère : claquer une porte, klaxon-ner ou faire un bras d’honneur.Même cela n’est pas assez pour cer-

tains d’entre vous qui écrasent desavions de ligne sur des immeubles,font exploser des innocents ou sefont des virées de crimes violents.On dirait que la majorité de votre

espèce croit que le pardon est unsigne de faiblesse : quelque chosepour consoler vos pratiquants reli-gieux mentalement déficients. Siquelqu’un vous recommande sérieuse-ment le pardon, c’est qu’il est com-plice ou qu’il essaie de vous fairegober quelque chose.Vous protégez votre état de victime

avec détermination. Si vous le per-dez, que vous reste-t-il ? Bourreau? Comment justifieriez-vous votrejuste colère ? Il est évident qu’unejuste colère (y en a-t-il d’uneautre sorte ?) vous fait vous sentirpuissant. Si vous perdez votre puis-sance, quelqu’un essaiera de vousfaire vous sentir coupable. Vosennemis sont les activistes de laresponsabilité personnelle ; ils fontdes reproches à la victime ! Pourvous, leur suggestion de pardonnerest une attaque qui vise à vousaffaiblir. Tant qu’ils se sententmenacés par votre capacité supérieureà résister à ressentir, …

...Transmission perdue

MB Alpha 7

Auto SequenceSelect

1701 26081966 5495

Pourquoi nous ne sommes pas restés... suite

Le choix du pardon

Courte liste des avantages d’être une victime• On n’attend pas d’elle qu’elle soit respon-sable• Le droit à la commisération et à la pitié• Pas de comptes à rendre• Mérite d’être soutenue

• Le droit de faire des reproches• N’est pas en faute• N’a pas à soigner sa présentation• On lui doit

Le choix du pardonNous ne sous-entendons pas qu’il n’y a

pas de vraies victimes dans le monde – il yen a. Des arbres tombent sur les gens, demeilleurs amis sont tués par des chauf-feurs ivres, des brutes et des psychopathesvolent et mutilent, les nations font laguerre, l’épuisement des ressources et lapollution créent de la souffrance pour toutle monde. Vous devriez faire ce que vouspouvez pour empêcher cela, mais lorsquevous ne pouvez pas l’empêcher, au moins

soulagez la souffrance des victimes ettravaillez pour restaurer un environne-ment sûr. Relevez-vous les manches sur lechamp et apportez de l’aide. Faites ce qu’ilfaut pour ramener l’ordre. C’est la pre-mière chose à faire. Puis, une fois quevous avez aidé les gens à traverser la crise,vous les aidez à s’en remettre. Ce peutêtre la partie la plus difficile. Clorepsychologiquement l’événementdemande acceptation, pardon etreconstruction ; cela ne demandepas de représailles.

Dans le processus du pardon,comme pour tout traitement, lespremières questions à poser sont: “Voulez-vous aller mieux ?” et“Êtes-vous prêt à supporterl’inconfort lié au fait de vousrétablir ?” Le choix est lecadeau de Dieu aux gens.L’acceptation, le pardon et pas-ser à la suite sont des cadeauxqu’ils se font à eux-mêmes.

La situation réelle est que

nous parlons du processus de pardon,mais qu’on le pratique peu. Le pardon estun art tombé en désuétude, une abstrac-tion philosophique. Il a dégénéré enquelque chose que l’autre doit implorer. Età moins qu’il ne paie, qu’il ne fasse desexcuses publiques et ne souffre comme ilfaut, nous n’allons pas lui donner cettesatisfaction. Nous avons transformé notrepardon en un fantasme de revanche. Nousnous figurons que l’autre en a besoin, etque nous ne l’accorderons pas tant quenous ne l’aurons pas humilié ou dégradé.Il est illusoire de croire que retenir notrepardon nous donne un quelconque pou-voir sur quelqu’un qui nous maltraite.Notre refus de pardonner nous fait mal ànous, pas à lui. Notre refus de pardonnerest une seconde blessure que nous nousfaisons à nous-même après la blessureinitiale. Certaines religions orientalescroient que si nous ne pardonnons pas,nous incrustons le ressentiment si profon-dément dans notre esprit qu’il passe dansnotre vie suivante. Sous cet aspect, ne paspardonner est une folie.

Notre refus de pardonner nous fait mal à nous, pas à l’autre. Notre refus de pardonner est

une seconde blessure que nous nous faisons à nous-même après la blessure initiale.

Incident

OuiNon Choix du Pardon

Paix de l’espritPoursuite de lasouffrance

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Le choix du pardon

Outre vous dire que vous devriez par-donner, quelqu’un vous a-t-il jamais ensei-gné comment pardonner ?

Retrouver la technologie du pardoncommence avec la prise de conscience quele pardon est une suite d’étapes que voussuivez pour restaurer votre paix del’esprit. C’est une auto-guérison. Que celaaffecte l’autre ou non dépend de lui.Annoncer à quelqu’un que vous lui par-donnez est un étalage de bon droit mis enscène, ce n’est pas ce dont parle la techno-logie du pardon.

Ne pas pardonner a des conséquences ;cela conduit à une conscience de victimeet à une prolongation de la souffrance ;

c’est la racine de mauvaises actionsfutures. Si vous faisiez asseoir des crimi-nels pour explorer ce qui cause leur moti-vation à nuire aux autres, vous trouveriezbeaucoup de rancunes, de vieilles insultes,de trahisons et d’injustices – toutes nonpardonnées – dont ils sentent qu’elles leuront donné le droit de nuire à tous ceuxqu’ils veulent.

Le pardon rompt la chaîne“maltraité–droit à maltraiter”. Romprecette chaîne n’est pas seulement une ama-bilité que vous vous faites à vous-même ;c’est une faveur que vous faites aux géné-rations à venir.

La technologie du pardon

Quelques uns des avantages du pardon• Guérison accélérée, à la fois émotionnelle

et physique• Soulagement de la raideur et des dou-

leurs chroniques• Augmentation de la force physique• Réduction du stress• Stimulation du système immunitaire• Digestion et transit intestinal meilleurs• Sommeil plus réparateur• Soulagement de la dépression et du res-

sentiment• Soulagement de l’auto-sabotage

• Davantage d’énergie, plus de contrôle (àla fois physiquement et mentalement)

• Vie plus longue• Apparence plus positive• Bonheur accru• Temps de réponse plus rapide• Plus amical, plus tolérant• Plus de réussite• Conscience et intelligence accrues• Capacité à établir de nouvelles relations• Paix de l’esprit

• NOUVELLE VIE Si votre pratique du pardon (ou votre simulacre de pardon) n’a pas produit les résultats ci-

dessus, alors il est temps que vous appreniez à le faire correctement.

Le processus du pardon en quatre étapesLe pardon est un processus, ce qui signi-

fie qu’il peut être divisé en une série dechoix, d’expériences et de prises deconscience. Il est évident, puisque cela faitplusieurs milliers d’années que les gensl’ont recommandé, et qu’ils ont mêmeconstruit des religions entières sur cettebase, que cela marche. Si cela ne marchepas pour vous, ou si vous avez des diffi-cultés, il y a des chances que vous fassiezune erreur quelque part. Beaucoup degens sont piégés dans leurs émotions,perdant leur vie dans une lutte, au milieu

d’un jeu gagnant-perdant, tort contre rai-son, victime contre bourreau. Comments’élever au-dessus de ce jeu ? Àl’exception des choses triviales, comme lesinsultes et les inconvénients, il faut plusqu’une décision de pardonner pour relâ-cher la souffrance d’avoir été maltraité. Ilfaut faire quatre étapes : 1) faire cesserl’incident et vous mettre en sécurité, 2)guérir la souffrance liée à la blessure, 3)maîtriser vos sentiments à l’égard de lapersonne qui vous a maltraité, et 4)reconstruire votre vie.

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Le choix du pardon

Si vous voulez survivre dans la sociétécontemporaine, il est sage de vous faireformer, ou de vous former vous-même, àdes tactiques de défense efficaces. Le pre-mier but d’une tactique de défense estd’empêcher ou de réduire l’exposition.C’est ça ! Gardez la tête basse. Mettez-vousà couvert. Diminuez les occasions où unagresseur réel ou potentiel pourrait vousblesser. Raccrochez le téléphone. Verrouillezla porte. Sortez de la zone. Ne vous rendezpas vulnérable aux gens auxquels vous nefaites pas confiance. Ne laissez pas vosaffaires là où elles risquent d’être volées.Ne prenez pas de raccourcis en terrain malconnu. Prenez la responsabilité de votre

sécurité et de celle de ceux dont vous avezla charge. Réduisez vos risques. Rendezvous inaccessible aux menaces connues.Cela n’est pas de la paranoïa, c’est de lagestion rationnelle des risques.

Même avec ces précautions, vous voustrouverez de temps en temps involontaire-ment soumis à la négligence ou aux mau-

vaises intentions de quelqu’un : vous êtessujet à un événement qui vous laisse émo-tionnellement et/ou physiquement blessé.Cela arrive.

Être blessé libère de l’adrénaline etd’autres produits chimiques de régulationdans votre flux sanguin qui déclenchentdes réactions de survie. Le cœur bat plusvite, les capillaires externes sous la peaugonflent et la respiration s’accélère. Lesfonctions de l’estomac et de l’intestin sontinterrompues. Les perceptions et lesimpressions mentales s’intensifient. Cer-tains peuvent devenir dépendants de cetteexpérience.

Les souvenirs que vous enregistrez dansces moments de crise sont émotionnelle-ment chargés de peur et de douleur.

Votre première considération rationnelle(et cela peut ou non être votre réactioninstinctive) est comment échapper au dan-ger et vous mettre en sécurité. Ne restezpas là si vous pouvez, physiquement etlégalement, partir. Échappez-vous, évadez-vous. Mettez autant de distance et de bar-rières que possible entre le danger et vous.Cela s’applique aux conjoints violents, auxamis qui vous trahissent autant qu’auxassaillants armés : fichez le camp. Évacuezla zone de crise.

Si quelqu’un, de manière intentionnelleou par négligence, vous blesse sur le plan

Si vous avez l’occasion de vous sauver efficacement et que vous ne la saisissez pas,

vous êtes responsable, au moins partiellement, des conséquences qui s’ensuivent.

Les quatreétapes duprocessus du pardon

Faire cesser l’incident et vous mettre en sécurité.

Guérir la souffrance liée à la blessure.

Maîtriser vos sentiments à l’égard de la personne quivous a maltraité.

Reconstruire votre vie.

1. Faire cesser l’incident et vous mettre en sécurité

• continue

EXERCICE 2: Feuille de travail des fardeaux de la vie (colonne 4)Objectif : Identifier les événements et

les gens qui ont eu un effet nuisible survotre vie, et ce que vous auriez pu faire pourprévenir la situation.

Résultats attendus : Prises deconscience en matière de gestion ration-nelle des risques.

Instructions : Remplissez la colonne 4avec ce que vous auriez pu faire pourprévenir la situation décrite colonne 1.

Que s’est-il passé ?Quand ?

Qui en est la cause ?/ À qui faites-vousdes reproches ? /Pourquoi ?

Quelle fut votreréaction ? /Consé-quences qui en ontrésulté ?

Ce que j’aurais pufaire pour prévenirla situation

1. J’ai reçu un coupsur la tête avec unebatte de baseball /Quand j’étais jeune

2.

3.

Mon frère / Ma mèreet mon père / Parcequ’ils le laissaientme battre quand çalui chantait

J’ai perdu conscienceet me suis réveillé enpleurant / J’ai tou-jours une bosse et detemps en temps malà la tête

J’aurais pu être plusconscient des dan-gers de m’opposer àmon frère.

Exemple

émotionnel ou physique, que votre premieracte soit de vous éloigner de lui ou d’elle.La raison pour laquelle la première étapeest de rompre le contact est de vous donnerle temps de vous calmer et de vousremettre du choc. Il vous faut reprendrevotre souffle, faire cesser tout saignement,et diminuer votre tension émotionnellepour penser et agir délibérément. Cetteétape demande de l’auto-discipline et nedoit pas être confondue avec un manque decourage. (Si la situation le requiert, c’est lemoment où vous informez les autorités.)

Si vous avez l’occasion de vous sauverefficacement et que vous ne la saisissez pas,

vous êtes responsable, au moins partielle-ment, des conséquences qui s’ensuivent.Dans tout processus de pardon qui suivra ilvous faudra aussi vous pardonner à vous-même votre mauvais jugement. Si vousignorez cette étape et décidez de tenir bonet d’aller au face à face dans une sorte debravade sûre de son droit, le modèle vic-time/bourreau ne s’applique plus. Le vain-queur sera déterminé par les règles quigouvernent les entreprises concurrentielles,ou par un tribunal, ou par la puissance defeu disponible. Si vous engagez délibéré-ment le combat avec un criminel, vous êtesresponsable des conséquences.

Je fais mon truc et tu faiston truc.Je ne suis pas dans cemonde pour satisfaire tesattentes, et tu n’es pas dansce monde pour satisfaire lesmiennes.Tu es toi et je suis moi,et si par hasard nous nousrencontrons, c’est beau.Sinon, on ne peut rien yfaire.—Fritz Perls, Fondateur de

la Gestalt thérapie

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Basic Attention Management

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Le choix du pardon

1. Faire cesser l’incident et vous mettre en sécurité suite

Si une blessure ne vous a pas affecté pro-fondément, le temps, avec miséricorde, laguérira rapidement. Cependant, si vous avezété blessé de manière traumatisante, la dou-leur émotionnelle peut rester même aprèsque la blessure physique a guéri. La viecontinue autour de vous, mais une part devotre attention est coincée, par le biais de cessouvenirs haute tension, dans cet événementpassé et cet agresseur que vous considérezvous avoir causé cette souffrance. Vous

adoptez l’identité de victime. La haine etl’amertume que vous ressentez génèrent desfantasmes de revanche qui vous privent devotre paix de l’esprit et de votre respect devous-même. Ces fantasmes créent descroyances obsessionnelles (qui épuisentvotre énergie) qui conduisent à l’auto-sabo-tage. Vous pouvez même, comme certainsl’ont fait, détruire le reste de votre vie dansune tentative illusoire de punir la personnequi vous a fait du mal.

La croyance que la douleur émotionnellen’est pas méritée ou qu’elle est injuste vousconduit à résister à en faire l’expérience.Votre estimation en revient à “Je ne devraispas avoir à ressentir cela”. Alors, au lieud’accepter (c’est-à-dire changer un “cela” enun “ceci”) et de guérir, la douleur émotion-nelle est projetée à l’extérieur sous forme deressentiment, de reproches et de colère. Cesreproches et cet évitement ne font que retar-der le processus de pardon et produiredavantage de souffrance.

On peut même généraliser et étendre laresponsabilité de sa blessure à une catégorie,par exemple les hommes, les femmes, lesmilitaires, les figures d’autorité, les membresde sectes, etc. Cette généralisation, causéepar une blessure émotionnelle non résolue,est la racine du fanatisme et, dans les casextrêmes, de la maladie mentale.

Faites confiance à la sagesse ancienne : ilvaut mieux accepter et pardonner. Faitesvolontiers l’expérience de votre souffrancejusqu’à ce que vous passiez au-delà. Ce quevous pouvez découvrir est que les leçonsque vous tirez de votre souffrance devien-nent une expérience de vie enrichissante.

Les étapes de la guérison sont : a) accepteret assumer la souffrance; b) en faire volon-tiers l’expérience, et c) la mettre derrière soi.

De façon paradoxale, souffrir (verbe) est lacure de la souffrance (nom). Souffrir c’estressentir volontiers l’inconfort d’une bles-sure, d’une perte, ou les émotions d’unetrahison. Cela signifie accepter, assumer, etendurer toutes les facettes de l’expérience ycompris les résistances, les émotions et lesdouleurs.

Dans le cas d’insultes, de rejets etd’attaques sur votre réputation, vous faitesl’expérience du résultat que l’agresseur avaitl’intention de produire. L’attitude est uncourageux : “J’accepte !”

Souffrir ne signifie pas que vous allezoublier un événement ; cela signifie juste quevous allez réduire la tension émotionnelle enmassant le souvenir de l’événement jusqu’àce qu’il soit égal à n’importe quel autre sou-venir.

Tant que vous résistez à souffrir un événe-ment, son souvenir peut bousculer votre vie.Lorsque vous acceptez et revisitezl’événement, et que vous assumez la souf-france dans tous ses détails, vous retrouvezla source. Refaire l’expérience peut êtreeffrayant, douloureux et vous bouleverser dechagrin. C’est OK. Tremblez de peur, laissezsortir un gémissement ou pleurez toutes leslarmes de votre corps. Roulez-vous par terre,blottissez-vous sous une couverture ; cela vapasser. Vous devenez réel avec vos senti-ments de honte et de désespoir. C’esthéroïque. Oui, ça fait mal, mais soyez coura-geux. Pendant combien de temps et avecquelle intensité vous voulez souffrir dépenden grande partie de vous. Vous pouvez lefaire lors d’une séance marathon ou de pluscourtes séances s’étendant sur plusieurssemaines. Quelque part, dans la profondeurde votre misère, les nuages sombress’écarteront soudain, et vous vous retrouve-rez source de votre vie. La seule chose quevous puissiez changer à propos du passé està quel point vous le laissez vous affecter. (Sivous faites ceci dans le contexte d’un coursReSurfacing ou Avatar, en prévention pourl’avenir, traitez toute croyance transparente quipourrait faire que la crise ou la blessure se répète,par exemple : “Je mérite de souffrir.”)

À cette étape du processus de pardon,vous ne tenez pas compte de l’agresseur etvous vous concentrez sur le souvenir de lablessure. Vous acceptez et faites de nouveaupleinement l’expérience des sentiments enliaison avec elle auxquels vous résistiez.Vous vous confrontez avec comment c’étaitplutôt que de vous centrer sur “qui a fait ça”ou “comment ça aurait dû être.”

(Recommandé : Exercice Ceci et cela deReSurfacing, p.96)

La seule chose que vous puissiez changer à propos du passé est à quel point vous

le laissez vous affecter.

J’imagine que l’une desraisons pour lesquellesles gens s’accrochent àleurs haines avec tant

d’obstination c’est qu’ilssentent que lorsque la

haine sera partie, ilsseront contraints d’avoirà faire face à la douleur.

—James Baldwin

2. Guérir la souffrance liée à la blessure

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Le choix du pardon

Cet article est extrait du livre Au cœurd’Avatar (voir p. 16).

A tous les nouveaux Masters, je veux sou-haiter la bienvenue dans le réseau Avatar. Jesais que les Masters ici présents viennent de25 pays différents. Le réseau Avatar est unealliance de contributions individuelles à lacréation d'une civilisation planétaire éclairée.Nous sommes alliés dans l'une des plusambitieuses entreprises jamais tentée. Noussommes en train de transformer pacifique-ment des nations qui sont en compétition encivilisation planétaire éclairée. C'est unetâche qui n'est pas sans défi.

Quand vous débarrasserez les décombres

mentaux de toutes les activités motivées parles bénéfices personnels ou les luttes concur-rentielles, vous trouverez ceci comme but

collectif de l’espèce humaine : la créa-tion d’une civilisation planétaire éclai-rée. Cela fait appel à la meilleure moti-vation en chacun de nous.

Lorsque vous terminerez votre coursdemain, sachez que vous emportezavec vous le soutien et l'amour de cha-cun à Star's Edge. Nous sommes liéspar une alliance morale puissante.

• • • •

Quand je dis que je ne parle habituel-lement pas pendant un cours deMaster, ce que je veux vraimentdire, c'est que je ne prévois pasde parler pendant un cours deMaster. Mais si c'est d'accordavec vous, j’aimerais aborderune question qui a été posée aucours de Wizard. Comment trai-tez-vous les pertes et les mal-heurs de la vie ?

Il y a un vieil adage qui dit : "Faites grandcas de tout ce qui vient et peu de cas de toutce qui part." L’avez-vous déjà entendu ? Sivous n’adoptez que cette idée, sans com-prendre vivre délibérément, vous vous enga-gez simplement dans le lâcher prise. Lelâcher prise n’est pas une mauvaise chosequand il est pratiqué au moment opportun,mais lâcher prise tout le temps n’est pas lafaçon d’agir d’un Avatar qui a aussi maîtrisél’art de diriger sa vie. Apprendre quanddiriger et quand lâcher prise est l’art de lavie.

Nous réservons donc ce conseil : "Faitesgrand cas de tout ce qui vient et peu de casde tout ce qui part" aux événements qu’onne peut pas prévoir ni changer et auxquelson doit, dans une certaine mesure, abandon-ner sa vie comme, par exemple, les calamitésnaturelles, les menaces de violence, les acci-dents. Vous pouvez continuer à vivre délibé-rément en lâchant délibérément prise lors detels événements. Lâcher prise c’est choisirdélibérément de ne pas résister. Lorsquevous résistez, les événements vous bouscu-lent et épuisent votre énergie. Vous êtesdébordé et vous faites l’expérience dudécouragement. Lorsque vous lâchez prise,les événements glissent sur vous sans vousanéantir.

La vie est faite de choses qui vont et vien-nent. La semaine dernière vous êtes venu iciet demain vous serez chez vous. Demainarrive. Aujourd'hui s'en va.

Ma mère avait pour habitude d'exprimerses frustrations ainsi : "Je ne sais pas sij'arrive ou si je pars." C'est le sentiment quevous avez lorsque vous êtes dans un événe-ment qui ne va pas de la manière dont vousvoudriez qu'il aille. C'est souvent le signalde se détendre, de se retrouver et de revoirl'ordre d'importance des priorités.

Est-ce que votre vie va ou vient ? Il y a despensées qui entrent dans votre mental. Il y ades pensées qui sortent de votre mental. Il ya de l'air qui entre dans vos poumons. Il y ade l'air qui sort de vos poumons. Respirer estsimplement l'entrée et la sortie d'air. La respi-ration nous apprend beaucoup de choses.Vous devez d'abord laisser partir l'air avantd'en inspirer à nouveau.

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Le choix du pardon

Conférence du cours de Master par Harry Palmer

Comment traitez-vous les pertes et les malheurs de la vie ?

• continue

Lorsque j'ai fait mes débuts en plongée, jen'étais pas sûr de vouloir relâcher l'air demes poumons. Est-ce qu'ils seront à nouveauremplis quand j'en aurai besoin ? Peut-êtreque le régulateur ne marche pas ? Peut-êtreque la réserve d'air est vide ? Peut-être, peut-être, peut-être. Avez-vous remarqué les nom-breux peut-être qui sont attirés par la peur ?

Vous êtes à quinze mètres en-dessous de lasurface et vous avez les poumons remplisd'air.

Mais lorsque vous avez expiré, vousn'avez plus d'air dans les poumons, plusrien à souffler. Il y a là une leçon. Vousdevez faire confiance à votre propre évalua-tion ou à l'évaluation de quelqu'un d'autresur la bonne marche de votre équipement.Vous devez faire confiance au fait qu'aprèsavoir laissé échapper tout votre air, il y enaura d'autre.

La vie est faite de va et vient. Considérons la notion de perte. Une perte

c’est faire grand cas de ce qui s’en va. Ce quisignifie que l’on metdavantage d’importancesur ce qui s’en va. C’est lecœur de la tristesse. Sivous faites toujours peu decas de ce qui arrive etgrand cas de ce qui s’enva, c’est la souffrance.

Regardons de plus près.Qu’avez-vous à perdre ?

Qu’est-ce que vous possédez vraiment quevous pourriez perdre ? Qu'est-ce qui vousappartient que vous pourriez perdre ? Votreargent, votre santé, votre vie ? Ces chosessont-elles à vous ou vous sont-elles tempo-rairement prêtées pour les apprécier entre lemoment où elles arrivent et le moment oùelles partent. Regardons cela très attentive-ment.

Avec quoi êtes-vous venu dans ce monde ?Etes-vous né avec un portefeuille remplid'argent ? Tout l'argent qui est passé parvous était destiné à repartir. Considérez-vous comme une perte tout ce qui passe parvous en suivant sa course naturelle ? Ouappréciez-vous simplement le fait qu'ilarrive et reparte ? Les pertes suivent lesgains aussi sûrement que les jours suiventles nuits. Regardons cela d'encore plus près.Le corps avec lequel vous êtes né, est-il vrai-ment le vôtre ? Il provient des éléments devotre mère, son carbone, son phosphore etson calcium. C'est un prêt pour votre appré-ciation tout comme ce fut un prêt pour ellevenant de sa propre mère et de toutes lesmères avant elles. Les éléments nécessaires àla vie biologique coulent dans un courant,vont et viennent. Comment pouvez-vousperdre quelque chose alors que rien ne vousappartient depuis le commencement. Toutcela sont des allées et venues. Les sourires etles larmes défilent pour votre appréciation.Est-ce que votre attention est sur ce quiarrive ou sur ce qui s'en va ? Entre les deuxil y a une échelle d'appartenance temporaire.Au sommet de cette échelle il y al'appréciation et la gratitude. À l’autre boutde l’échelle, il y a la résistance et la protec-tion, s’accrocher.

Avec quelle facilité le va et vient de la viepasse-t-il par vous ? La réponse est détermi-née par le degré d’obstruction que vousopposez au flux de la vie avec vos défini-tions de vous-même et vos croyances. Plusvous êtes dense, plus le voyage est chao-tique. Certaines personnes ne parviennentpas à apprécier parce que leur attentions’épuise à retenir et à protéger désespéré-ment. Elles font durer la période où ellespossèdent provisoirement. Mais comme ellessont davantage dans l’inquiétude que dansl’appréciation, qu’ont-elles fait durer ? Leurpropre souffrance.

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Le choix du pardon

Conférence du cours de Master suite

Quand vous débarrasserez les décombres mentauxde toutes les activités motivées par les bénéfices

personnels ou les luttes concurrentielles, vous trouve-rez ceci comme but collectif de l’espèce humaine :

la création d’une civilisation planétaire éclairée.

• continue

Êtes-vous disposé à relâcher cette inspira-tion ? Y en aura-t-il une suivante ? Si vousn’appréciez pas celle que vous avez, pour-quoi en voudriez-vous une autre ?

Retenez votre respiration un moment.Déterminez si vous devenez plus heureuxou plus désespéré.

Comment faites-vous grand cas de tout cequi vient et peu de cas de tout ce qui part ?

La première étape est de devenir vous-même. Lorsque vous êtes vous-même, ce quiarrive est exactement la chose juste et ce quis'en va est la chose juste. Lorsque vous pleu-rez trop longtemps un être cher, vous êtesprobablement devenu cet être cher, vousn’êtes plus vous-même. Le vrai soi, indépen-damment de la manière dont il se divise oude quelle enveloppe ou quel esprit il occupe,est toujours présent. Il observe le va et vientdepuis un point de vue immobile et éternel-lement présent.

Lorsque vous essayez de ressembler àquelqu'un d'autre, vous ne respectez pasvotre propre unicité. Pour être comme quel-qu'un d'autre il vous faudrait occuper saposition afin d'expérimenter ce qui arrivedans sa vie, ce qui en sort et dans ce casvous aurez négligé le but de votre proprevie. Vous perdez ce pourquoi vous étiezvous en premier lieu. Lorsque vous êtesquelqu’un d’autre, ce qui vient à vous n’estpas ce qui est venu à cette personne, alors

vous êtes déçu avant même d’avoir com-mencé.

Dieu, source des sources – quel que soit lenom qu’on lui donne – a créé chacun etchaque chose unique. Il n’a fait aucunecopie. C’est fantastique. Nous sommes tousabsolument uniques. Que Dieu, ou quoi quece soit, n’ait pas créé cinq milliards de copiesconformes nous dit quelque chose surl’intention derrière la création. Explorer ladiversité. Allées et venues.

Si vous ne comprenez pas cela tout à fait,venez au cours Wizard.

J’aimerais partager avec vous une tech-nique intéressante venant du Bouddhisme.Certains bouddhistes croient qu’ils peuventse débarrasser des définitions, restaurer laconscience et l’appréciation de leur propre"va et vient" en envoyant sincèrement unebénédiction dans le monde. La densité de ceen tant que quoi ou qui ils se définissaient setransforme en bénédiction.

Voulez-vous essayer ? La bénédictionbouddhiste traditionnelle est : "Puissiez-vousêtre épargné par la douleur et le chagrin etpuissiez-vous trouver la paix et l’éveil."

Envoyez cette bénédiction au mondeautant de fois que vous avez de doigts.Chaque fois que vous la prononcez, voyez sivous pouvez l’envoyer avec plus de sincéritéet en reflétant davantage votre propre uni-cité. Envoyez-la dans la langue dans laquellevous êtes le plus à l’aise.

• • • •

Y a t-il un but, une raison à ces allées etvenues fébriles de la vie ?

Le magicien joint ses mains et regardepensivement.

"Peut-être...""Quoi ? Dis-moi, magicien.""Je ne peux pas dire exactement, car les

buts changent. Mais dans chacun de vosmoments personnels d'allées et venues, il y aune connexion que vous établissez avec lesautres, une relation de confiance, un signevers quelque chose d’indéfini et partagé. Cequelque chose sait. Il est nourri par les palpi-tations de votre vie. Il grandit et s’approchedu moment de sa propre naissance.

Puissiez-vous voyager sur les chemins dela vie promptement, honnêtement etvaillamment. Vivre audacieusement.

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Le choix du pardon

Chaque fois qu’on sonne la cloche, tous ceux qui l’entendent reçoivent le message : "Puissiez-vous être épargnés par la douleur et le chagrin et puissiez-vous trouver la paix et l’éveil."

Conférence du cours de Master suite

Qui êtes-vous vraiment pour la personnequi vous a blessé ? À votre avis, que se pas-sait-il dans sa tête ? N’est-elle pas sujette auxinfluences de l’âge, de la maladie, de la perteet de la mort qui affligent toutes les créa-tures ? Peut-être nourrissez-vous suffisam-ment de ressentiment envers elle pour trou-ver que c’est une pensée réconfortante, maisla triste réalité est que vous êtes dans lamême situation. Vous pouvez penser quevous connaissez la cause de votre souffrance,mais au grand maximum, vous ne connais-sez que quelques maillons de la chaîne.

Sous la colère et le ressentiment dirigésvers votre agresseur il y a une insupportabletristesse. Ses actes vous ont rappelé tous lesactes négatifs dans le monde, y compris lesvôtres. Ils ont apporté la souffrance à votreporte. Ils ont ouvert une faille vers laconscience de votre propre culpabilité. Com-ment la refermer ? En lui reprochant ce quevous ressentez. Faire des reproches c’estrefuser de prendre la responsabilité du faitque tous les humains infligent de la souf-france, consciemment ou inconsciemment.Faire des reproches est une excuse pour ne

pas examiner vos propres manquements (lacolonne 4 de votre feuille de travail «LesFardeaux de la vie»). Les reproches viennentde la culpabilité. Le pardon le plus difficile àaccorder à quiconque est le pardon que vousdevez secrètement vous accorder à vous-même. L’inconscience est le prix que nouspayons pour montrer du doigt et faire desreproches. C’est la même inconscience quiautorise l’insensibilité de nos agresseurs.S’ils savaient la souffrance qu’ils causent etla conséquence du mal attiré par le mal, ilsse réformeraient immédiatement et implore-raient le pardon. Mais ils ne savent pas, et ilsse protègent de ce savoir en étant incons-cients, tout comme nous.

Ce qui nous blesse le plus, quand nousavons fini de souffrir notre douleur et notreperte personnelles, c’est la conscience de laprofondeur et de l’étendue de la souffrancedu monde. Faire des reproches est uneexpression d’impuissance ; c’est une tenta-tive de se focaliser sur un événement pourque le chagrin qui afflige toutes les chosesvivantes reste caché. Ne pas voir ce grandchagrin est la récompense qui fait qu’on joue

Le choix du pardon

3. Maîtriser vos sentiments à l’égard de la personne qui vous a maltraité

Si vous haïssez quel-qu’un, vous haïssez

quelque chose en luiqui fait partie de vous.

Ce qui ne fait paspartie de nous ne nous

perturbe pas.—Herman Hesse

EXERCICE 3: Libérer l’attention fixéePlacer davantage d’attention sur une

zone où elle est fixée puis l’en retirer, ce demanière répétée, fera que l’on récupèrel’attention fixée sur cette zone. Habituelle-ment, cette récupération d’attention seproduit brusquement et elle est accompa-gnée d’un ou plusieurs des résultats sui-vants :

• prise de conscience soudaine concernant le sujet

• apparition d’une solution• disparition totale de la zone• soulagement d’une douleur• résolution d’un conflit ou libération

émotionnelle• soulagement d’un traumatisme passé• changement de point de vue

(réévaluation de l’importance)

Objectif : Désensibiliser les zones sen-sibles en dégageant l’attention fixée.

Résultat attendu : Guérison physique etémotionnelle.

Instructions : Choisissez l’un des événe-ments de la colonne 1 dans votre feuille detravail «Les Fardeaux de la vie» et alternezles points suivants :1. décrivez ce qui s’est passé du début à la

fin en détail, en portant une attentionparticulière à toute résistance, émotionou douleur liée à ce qui s’est passé, puis

2. décrivez quelque chose autour de vousjusqu’à ce que votre attention se dégagede ce qui s’est produit dans le passé.Répétez ce processus aller et retour jus-qu’à ce qu’un ou plusieurs des résultatsci-dessus se produise.

Certaines zones peuvent être tellement figées ou

chargées émotionnellementque l’on ne peut pas placer

immédiatement son attention sur elles (souvenirs

inconscients) ou retirer d’ellesson attention (danger). Onaborde ces situations et on

y remédie dans les exercices de création de la

Section II d’Avatar.

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• continue

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Le choix du pardon

EXERCICE 4: Exercice de compassionL’honnêteté vis-à-vis de soi-même conduit

à la compassion envers les autres.

Objectif : Augmenter la quantité de com-passion dans le monde.

Résultat attendu : Une impression person-nelle de paix.

Instructions : Choisissez une personnedans la 2ème colonne de votre feuille detravail «Les Fardeaux de la vie» et faites lescinq étapes suivantes sur cette personne.Recommencez avec chacune des personnesnommées dans cette 2ème colonne.

Étape 1 : Avec votre attention sur cettepersonne, répétez en vous-même : "Toutcomme moi, cette personne recherche lebonheur dans la vie."

Étape 2 : Avec votre attention sur cettepersonne, répétez en vous-même : "Toutcomme moi, cette personne essaie d’éviter lasouffrance dans sa vie."

Étape 3 : Avec votre attention sur cettepersonne, répétez en vous-même : "Toutcomme moi, cette personne a connu la tris-tesse, la solitude et le désespoir."

Étape 4 : Avec votre attention sur cettepersonne, répétez en vous-même : "Toutcomme moi, cette personne cherche à satis-faire ses besoins."

Étape 5 : Avec votre attention sur cettepersonne, répétez en vous-même : "Toutcomme moi, cette personne est en traind’apprendre ce qu’est la vie."

L’amour est une expression de la volonté de créer un espace où quelque chose peut changer.

—Harry Palmer, LovePrecious Humanity

NOTESLe pardon est une affaire personnelle

et n’inclut pas nécessairement la réconci-liation ni la grâce. On peut pardonner àquelqu’un sans avoir aucun désir dejamais partager du temps avec lui denouveau.

La réconciliation est une transactionavec quelqu’un. Elle a ses propres condi-tions d’accord et de médiation et ne doitpas être confondue avec le pardon. Lagrâce est différente aussi et elle est com-mandée par les autorités légales.

Si nous pouvions lire l’histoire secrète de nosennemis, nous trouverionsdans la vie de chacun suffisamment de chagrin etde souffrance pour désar-mer toute hostilité.

—Henry WadsworthLongfellow

le jeu victime/bourreau. Être trop conscientfait peur, à nous comme à nos agresseurs.

N’est-ce pas hypocrite de rendre hom-mage au Bouddha pour nous avoir apportéla leçon de mots (cadeau intellectuel) : la vieest souffrance ? Ou d’honorer Dieu pournous enseigner des leçons parl’intermédiaire de la souffrance ? Puis defaire des reproches à l’idiot, au criminel, àl’agresseur, au traître ou au bourreau quinous apporte le même cadeau en tant queleçon de vie (fondée sur l’expérience) ? Quiest le meilleur professeur ? Devrions-nousnous incliner devant l’un et punir l’autre ?Est-il possible de concevoir que tout marchepour le mieux ? Est-il possible de concevoirqu’il n’y a en réalité rien à condamner ni àpardonner ? Jamais ?

Maîtriser votre sentiment au sujet de votreagresseur concerne la compassion. Cela ne

signifie pas que vous ne conduirez pasd’actions stratégiques pour vous protéger etprotéger les autres à l’avenir, mais cela signi-fie que vous n’agirez pas par colère ni parvengeance pour des événements du passé.Vous abandonnez tout désir de lui ou deleur faire du mal, pour quelque raison quece soit. Vous stoppez le flux de la souffranceen acceptant qu’un changement mal venupuisse vous être arrivé, mais vous l’acceptezet l’endurez pour l’amour du monde et pourne pas l’infliger à quelqu’un autre.

Laissez partir la vengeance ; laissez lasource de vie en faire son affaire. Vous n’êtespas responsable de ce dont un autre a àrépondre. Vous perdez le droit de vous ven-ger au profit de votre pardon à vous-même,de l’absence de culpabilité et de la joie dereconstruire une vie satisfaisante, qui a de lavaleur. C’est une bonne affaire!

3. Maîtriser vos sentiments à l’égard de la personne qui vous a maltraité suite

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Le choix du pardon

EXERCICE 5: Fixer des butsObjectif : Déterminer des buts Justes-

pour-vous.Résultat attendu : Un projet de vie avec

lequel vous pouvez avancer.Instructions :Étape 1 : Faites une liste de buts que

vous poursuivez déjà ou que vous avezpensé poursuivre. (Utilisez la liste page125 de ReSurfacing pour susciter des buts.)Étape 2 : Évaluez (de 1 à 10) les buts qui

vous intéressent le plus en fonction dessept critères suivants. Les buts qui obtien-nent les plus hauts résultats sont vos butsJustes-pour-vous.

1. Ce but éveille votre attention et votreintérêt ; y penser renouvelle vos forces.

2. La poursuite de ce but produitquelque chose qui a de la valeur pourvous.

3. Ce but offre à d’autres des avantageségaux aux vôtres.

4. Ce but offre une occasion d’évolution(accroissement de compétence, de compré-hension ou de responsabilité).

5. Ce but est cohérent avec le but plusgrand d’un groupe et un but del’humanité encore plus grand.

6. Ce but fait appel à la créativité per-sonnelle et favorise un certain degréd’autonomie.

7. Ce but offre l’occasion d’être reconnuet permet de recevoir de l’admiration.

Pour la version intégrale de cet exercice,reportez-vous à ReSurfacing, p. 125

4. Reconstruire votre vieReconstruire votre vie signifie vous

remettre sur les rails ou même établir unenouvelle direction. Imaginer quelque chosed’autre soulage la détresse d’imaginer cequi aurait pu être. Le meilleur moyen desupprimer la souffrance de votre vie estd’agir dans l’intention de réduire la souf-france d’autres créatures conscientes.L’étape finale du pardon est de prendreconscience qu’entretenir le mal coûte bienplus que de pardonner et de continuer dansun jour nouveau. Il vaut mieux se centrersur l’avenir que sur le passé.

Une prise de conscience que vous pouvezvouloir emporter avec vous est que commevous avez le choix de pardonner ou non,vous avez aussi le choix de vous sentiroffensé ou non. Ne pas choisir d’êtreoffensé est un pardon anticipé. L’une desbeautés du pardon est que plus vous par-donnez de gens dans le passé, moins il y ade gens à l’heure actuelle qui paraissentoffensants.

Également, lâcher prise sur d’anciennesblessures diminue le cinéma réactif dans lavie et laisse votre attention libre pour vousconcentrer sur la reconstruction de la vieque vous préférez. La première et la der-nière personne qu’il vous faut pardonnerc’est vous-même. Cela aide de vous souve-nir que vous avez toujours fait, pour uneraison ou une autre, ce que vous ressentiezavoir à faire à l’époque. Peut-être devez-vous réparer, mais cela dépend de vous.Les temps changent, et vous aussi.

Si quelqu’un essaie de vous imposer untrip de culpabilité permanente, ou joue aujeu "tu me dois", ne soyez pas offensé,envoyez-lui simplement un exemplaire dece mini-cours.

Il vaut mieux se centrer sur l’avenir que sur le passé.

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Votre prochaine étapeLire Vivre Délibérément et ReSurfacing® de Harry Palmer

Lorsque vous serez prêt à explorer les fonctionnements internes de votre propre conscience et à vous familiariser avec la création que vous considérez comme étant vous, nous vous recommandons, commepremière étape, la lecture des livres Vivre Délibérément et ReSurfacing®.

Vivre Délibérément traite de la découverte et des débuts d'Avatar. Avatarest un cours, puissant et efficace, d'évolution personnelle, de développe-ment personnel et de mise en puissance personnelle proposé dans 66 payset traduit en 19 langues.

ReSurfacing® se réfère à l'action de vous dégager des vieilles créations et devous élever à nouveau dans la vigilance. Le manuel ReSurfacing est unguide Avatar pour explorer les fonctionnements internes de votre propreconscience.

Pour recevoir un exemplaire de ces livres, merci de prendre contact avec unMaster Avatar ou l'éditeur du livre :

Éditions TranslariennesB.P. 122-22700 Jaca EspagneE-mail: [email protected]

Recevez un Journal Avatar gratuit en allant sur : www.AvatarEPC.com/html/freejournal.html ou bien prenez contact avec Star's Edge International.

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Les Masters Avatar répondront à toute question ou préoccupation que vous pouvez avoir, y compris quand et où vous pouvez suivre le cours Avatar. Il y a plusieurs manières de prendre contact avec un Master Avatar.

• Pour le programme actuel et savoir qui contacter à propos des cours Avatar internationaux, merci de consulter en ligne la page du programme des cours Avatar sur : www.AvatarEPC.com/html/avatarschedule.html

• Pour trouver le Master Avatar le plus proche, allez sur la page Trouver un Master local sur :www.AvatarEPC.com/html/localmaster.html

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Qui est Harry Palmer?

Concordance

Écrivain, enseignant, conférencier, hommede sciences, programmeur, écologiste,homme d’affaires, guide spirituel, explora-teur, Harry Palmer est vraiment un hommede la Renaissance. Depuis plus de 30 ans,Harry joue un rôle de premier plan dans lechamp de l’évolution de la conscience. Sonouvrage le plus vendu, Vivre Délibérément(actuellement disponible en 19 langues),décrivant sa découverte personnelle del’illumination, a lancé le séminaire appeléCours Avatar, apprécié dans le monde entier.Son noble but, contribuer à la création d’unecivilisation planétaire éclairée, a été adopté par desdizaines de milliers de gens. Le but sous-jacent de Palmer est d’enseigner aux gensdes techniques efficaces pour qu’ils amélio-rent leur vie en fonction de leur schémadirecteur personnel.

De nos jours, peu nombreux sont ceux quiayant étudié l’œuvre de Harry Palmer demanière impartiale peuvent douter de l’effetprofond que ces écrits ont sur la consciencecollective du monde.

Voulez-vous être libre des vieilles étroitesses qui vous rendent malheureux ?

Voulez-vous mettre vos croyances en phase avec les buts que vous voulez atteindre ?

Voulez-vous vous sentir plus sûr de votre capacité à conduire votre vie ?

Voulez-vous faire l’expérience d’une expression de vous-même plus haute, plus sage,plus paisible ?

Voulez-vous être capable de vous élever au-dessus des peines et des combats du mondeet de les voir pour ce qu’ils sont vraiment ?

Voulez-vous faire l’expérience de l’état de conscience que les traditions appellent éveil ?

Avatar est pour vous.

Si vous vous sentez en concordance avec l’objectif de créer une civilisation planétaire éclairée et si vous souhaitez qu’un formateur prenne contact avec vousenvoyez votre nom et votre adresse à :

Avatar Network ConsultantStar’s Edge International237 North Westmonte DriveAltamonte Springs, Florida 32714USA

tél: 407-788-3090 or 800-589-3767fax: 407-788-1052courriel: [email protected]: www.AvatarEPC.com