Le complexe de la coccinelle - académie de Caen

Le feuilleton des 6ème C – Les Incorruptibles

Le complexe de la coccinelle

Classe de 6ème C

Le feuilleton des IncorruptiblesJanvier / Février 2015

Sous la direction d'E. Artur, Assistante Pédagogique, L.-A. Charuel, Professeur de français, et S. Moine, professeur documentaliste

Collège Pierre Aguiton - Année scolaire 2014/2015


Les élèves de 6ème C ont participé au Prix des Incorruptibles 2014/2015.

Ils ont donc lu sept fictions :

La fille qui n’aimait pas les fins, de Yaël HassanLa robe rouge de Nonna, de Michel Piquemal

Le fil de soie, de Cécile RoumiguièreLe mystère de la chambre Noire, de Serge Rubin

Le théâtre du poulailler, de Helen PetersMes rêves au grand galop, de Didier Jean

Sami, Goliath, Oscar, Ousmane et les autres, de Claire Clément

Ils voteront pour leur fiction préférée en mai 2015, tout comme de nombreux collégiens à travers la France.

Ainsi, l'une des fictions remportera le Prix des Incorruptibles.

Les 6ème C ont également participé au feuilleton des Incorruptibles, qui consiste en la rédaction d'un roman, cette année « Le complexe de la coccinelle », par Armandine Penna.

Pendant treize semaines, l'auteur nous a envoyé les chapitres de son roman, en nous demandant notre avis. Ce roman sera publié courant 2016.

Parallèlement au comité de rédaction, trois groupes de huit élèves ont été constitués dans la classe, afin de rédiger une histoire personnelle.

A partir des deux premiers chapitres de votre roman « Le complexe de la coccinelle », trois histoires ont vu le jour. Vous allez les découvrir maintenant.

Pour corser un peu plus l'exercice, nous imposions, à chaque séance, une contrainte d'écriture un peu farfelue! Par exemple, un groupe a dû intégrer à son histoire des mots

insolites, un personnage étrange, un poème… Voilà pourquoi, vous pourrez croiser un dinosaure, des bananes ou lire un acrostiche ! Ce fut parfois un peu compliqué et déroutant

pour les élèves, mais ils ont trouvé cela très drôle et ont vraiment bien joué le jeu!

Bonne lecture !

NB : Les chapitres 1 et 2 sont les vôtres, et sont donc communs aux trois histoires rédigées par les élèves.



Histoire n°1

sous la direction d’Éloïse Artur

Les Intouchables :

AndyAurélieClair

Morgane

OliviaQuentin J.

SerenaZina

Histoire n°2

sous la direction de L.-A. Charuel-Labrousse

Les Petits Écrivains :

AmelineEva

Marine G.Marine M.

MathildeNathan

Quentin C.Tanguy

Histoire n°3

sous la direction de S. Moine

Les Mini coccinelles :

CélineEnzoFlavieJérôme

LéoMarie

MaxenceOcéane



Chapitre 1

Ce n'est pas rien

Un jeune garçon se réveille dans une chambre qui n’est pas la sienne, une chambre où il n’ajamais mis les pieds auparavant. Mais en y réfléchissant bien, elle ressemble étrangement àcelle où il a dormi quelques années plus tôt lorsqu’il s’est fait opéré de l’appendicite. Mursblancs sans aucun poster de super héros ni d’oiseaux, lit avec télécommande, couvertureabricot. Mais surtout, il reconnaît l’odeur typique : un mélange entre le parfum desdésinfectants et les relents de médicaments.Je suis donc à l’hôpital, se dit-il, et vu mon état, ça ne fait aucun doute.Il constate avec effroi que ses deux jambes sont dans le plâtre, légèrement surélevées grâceà un système de poulies attachées à un portique. Il souffre aussi d’un terrible mal de crâne.Mais le pire, le plus inquiétant, c’est qu’il ne se souvient de RIEN. Trou noir, vide total. Ilregarde autour de lui. Observe cette chambre impersonnelle, guette le détail qui luifournira peut-être un indice, le début d’une explication sur ce qui l’a fait atterrir ici et danscet état. Mais il n’y a RIEN, rien d’autre que ces murs blancs et un verre d’eau sur la tablede nuit. Par la fenêtre, il n’aperçoit pas le moindre arbre, juste un ciel nuageux. Le soleilbrille déjà haut dans le ciel.- Ah, te voilà les yeux ouverts ! Comment te sens-tu ? lui lance en entrant vivement dans lapièce une très grande infirmière aux longs cheveux roux remontés en queue de cheval.Son nez criblé de tâches de rousseur se plisse quand elle lui sourit en lui tendant le verred’eau et un cachet antidouleur.Tout en déglutissant, le jeune malade lit le prénom de l’infirmière sur le badge épinglé à sablouse blanche : Mathilde. Il espère qu’elle va pouvoir l’aider à y voir plus clair :- Vous tombez bien Mathilde, car j’ai pas mal de choses à vous demander. D’abord, jeconnais votre prénom, mais pouvez-vous me dire quel est le mien ?L’infirmière perd un instant sont sourire à paillettes.- Comment ? Tu ne sais plus comment tu t’appelles ? Nous qui comptions sur toi pour nousle dire…- Pouvez-vous au moins m’expliquer comment je suis arrivé ici ?Elle prend une grande respiration puis débite d’une traite :- Et bien si mes informations sont bonnes, les secours t’ont amené aux urgences aprèsavoir été alertés par une fille qui t’a retrouvé inconscient, allongé dans une clairière aumilieu d’un bois, les habits boueux et les poches vides.Au grand étonnement de l’infirmière, cette information semble lui faire plaisir. Il s’imagineétendu immobile dans l’herbe verte, un peu comme le dormeur du val d'Arthur Rimbaud,ce poème que lui a fait découvrir son grand-père.Mathilde lui explique qu’il ne marchera pas avant un bon moment : après un bon moisdans cette chambre d’hôpital et dans cette posture inconfortable, suivi d’une période derééducation. Quant à sa mémoire, dur de se prononcer. L’infirmière annonce qu’elle vachercher tout de suite le docteur de service pour qu’il vienne l’examiner afin de voir à quelpoint elle est défaillante.Au bout d’un moment qui semble interminable, l’infirmière revient effectivement avec lemédecin, un homme plus petit qu’elle. Elle fait les présentations, il s’appelle « DocteurJacques Rimbaud », ça ne s’invente pas. Sa voix est aussi grave que douce, idéale pourdéclamer des poèmes ou à défaut pour rassurer de jeunes patients :- Bonjour Cyprien, comment te sens tu ? demande-t-il en ajustant ses lunettes et en se



penchant sur ses plâtres.- Ah bah vous savez comment je m’appelle vous au moins !Le médecin lui répond tout en prenant sa tension :- Je viens de l’apprendre par la Police, jeune Cyprien Rosier. Elle vient de recevoir tesparents qui s’inquiétaient de ne pas te voir revenir. Ils ont reconnu la photo qui leur a étémontrée au commissariat. Ils doivent arriver bientôt pour te serrer dans leurs bras.Mathilde m’a dit que tu avais quelques trous de mémoire. Tu te souviens de tes parents ?- Vaguement…- De quoi te souviens-tu ?- Que j’ai été opéré de l’appendicite dans cet hôpital qui sentait déjà comme ça à l’époque.Je me souviens aussi de mes dernières vacances chez mon grand-père qui m’a lu despoèmes de Rimbaud auxquels je n’ai pas tout compris mais que j’ai trouvés très beaux.Vous êtes de sa famille, au poète je veux dire ?- Non je n’ai pas cet honneur, mais on va essayer de voir si tu te souviens un peu plus de latienne de famille. Par exemple, où vit ta grand-mère maternelle ?Le médecin lui pose toute une série de questions, avant de lui expliquer :- On perd parfois partiellement la mémoire après une perte de connaissance due à untraumatisme crânien, mais dans ton cas cela devrait revenir peu à peu, d’autant que lesradiographies de ta tête n’ont révélé aucune fracture visible. Mais il faudra peut-être faireune image plus précise de ton cerveau, on appelle ça un scanner, pour être sûr que tout vabien là dedans, annonce-t-il en touchant délicatement la tête de Cyprien avec un sourireoptimiste.Le docteur Rimbaud quitte cependant la chambre avec l’air perplexe.Cyprien aussi est perplexe. C’est étrange d’être bien vivant mais avec l’impression d’êtredans le flou et le coton. De ne plus savoir qui il est vraiment. Il se sent bien seul. Il a hâtede se confronter à ses parents avec l’espoir qu’il ne va pas se retrouver en face d’inconnus.Et pour couronner le tout, il a une envie pressante d’uriner, mais comment se soulagerquand on est cloué à un lit les deux fers en l’air ? Il n’a plus qu’à appuyer sur le boutonrouge de la télécommande du lit, pour appeler à son secours Mathilde et ses tâches derousseur.En l’attendant, il observe ses orteils à l’extrémité des deux tubes blancs, les bouge un peupour vérifier qu’ils fonctionnent encore.Soudain, sa jambe droite se met à le chatouiller. Pour se gratter, il essaie de glisser sonindex dans l’espace entre sa cuisse et le plâtre.Au moment où il retire le doigt, ses yeux ébahis découvrent un point rouge qui se déplace.Une coccinelle sort tranquillement de son plâtre en trottinant.



Chapitre 2

Bête à bon dieu

A moi la lumière et la gloire. Il faisait noir dans ce tunnel, et puis chaud et humide pourune coccinelle occidentale. Me voilà bien aise d’être de nouveau à l’air libre et de respirersans suffoquer. Quoique, ça sent bizarre ici. Je ne reconnais pas cette odeur insistante :assurément pas celle d’une fleur de mon territoire, ni celle de l’herbe coupée, ni mêmecelle des feuilles mortes en décomposition ou des excréments de renard.Où ai-je donc atterri ?Je suis un peu perdue, je devrais demander des renseignements à un passant. Tiensjustement une de ces agitées en train de vrombir :- Eh la mouche, pardon de vous déranger pendant votre ronde mais pourriez vousm’indiquer où nous nous trouvons actuellement ?- Quoi la coccinelle, me répond elle en ralentissant pour venir tourner autour de moi.- Auriez-vous l’obligeance de me dire où nous sommes ?- A l’hosto ma belle !- Mais comment suis-je arrivée sur ce terrain hostile ? Ce n’est pas un lieu où les insectessont les bienvenus…je m’inquiète.Elle me répond sans cesser de voleter :- Je fais tâche et j’assume, j’vais pas m’attarder de toute façon, j’attends le plateau repas,j’me tape les miettes ou plus si y’a moyen et je repars dès qu’ils ouvrent la fenêtre pouraérer.- Moi je me croquerai bien un petit puceron, lui confie-je, la faim au ventre.Elle me coupe nette dans mes envies :- Tu ne risques pas d’en trouver ici !Sur cette mauvaise parole, la mouche va se coller sur la blouse blanche d’un être humainversion féminine qui, à ma grande inquiétude, s’approche de moi à grands pas. Je medépêche de remonter la pente, pour m’arrêter et reprendre mon souffle sur une matièretoute douce. Quelques minutes plus tard, mon tapis se met à remuer, je m’accroche.J’entends des voix, puis comme un bruit de rivière.Soudain, je vois la mouche réapparaître toujours en vrombissant. Elle atterrit près demoi, je peux lire de la panique dans les centaines de facettes de ses gros yeux. Elle s’écrie :- Olala, une des frousses de ma vie ! J’ai bien failli mourir par noyade.- Mais que t’est-il arrivé ? Un rapport avec l’eau que j’ai entendue couler ?- Perspicace, la coccinelle. En fait je suis entrée dans un récipient pour voir s’il contenaitde la boustifaille, et j’ai été surprise par les éclaboussures d’un liquide jaune qui ne m’estpas étranger, moi qui traîne aux sales endroits.... Heureusement que j’ai réussi à passerentre les gouttes ! Mes ailes sont toutes mouillées, raconte-la mouche encore tremblante.Elle d’ordinaire si téméraire, semble refroidie. Pourtant, je ne peux résister à macuriosité, à moins que ce ne soit à mon goût naissant pour l’adrénaline. Je laisse lamouche aller se sécher près d’une lampe et je décolle à mon tour pour un petit survol desurveillance, ni vu ni connu, histoire de comprendre la situation.De la haut, je ne vois pas le récipient dont m’a parlé la mouche : il a dû être évacué.J’aperçois en revanche le grand être humain version féminine de tout à l’heure, en trainde s’occuper d’un autre être humain, plus petit, allongé sur un lit. C’est probablement surlui que je me promenais : sur ses jambes bizarrement vêtues, puis sur son haut depyjama. Un jeune garçon aux cheveux bruns et aux grands yeux verts.



Par mes 7 point noirs, je crois halluciner ! Mais oui, c’est bien lui : le jeune garçon qui m’aarrachée à mon coin de nature pour me propulser dans l’aventure extraordinaire où j’aipu jouer mon rôle de « bête à bon dieu ».On nous a surnommées ainsi, nous les coccinelles, depuis ce jour où une de mes ancêtress’est posée sur le cou d’un condamné à mort le jour de son exécution. Cela a gêné lebourreau qui devait lui trancher la tête. Le roi, y voyant un signe divin, a gracié lepauvre homme. Tant mieux pour lui car, en vérité, il n’avait tué personne.Et bien moi aussi aujourd’hui, dans la droite lignée de l’acte héroïque de mon ancêtre, j’aienfin influencé le cours de la vie d’êtres humains. Leur ai-je porté bonheur ? J’aimerais lesavoir.Une chose est sûre en tout cas, si mon destin a enfin rencontré celui des hommes, c’estgrâce à ce jeune garçon apparemment mal en point. Alors je vais rester un peu à sonchevet. Je n’ai qu’à me cacher dans sa pelouse de cheveux, au moins jusqu’à ce que lafenêtre s’ouvre.



Histoire n°1 par

LesIntouchables



Chapitre 3 : Retour à la clairière

Le Dr. Rimbaud accompagne les parents de Cyprien dans la chambre de l'hôpital n°203.

En voyant ses parents arriver Cyprien les reconnaît.

- " PAPA ! MAMAN ! " s'écria Cyprien

- " Oh mon garçon, tu m'as tellement manqué, nous avons eu si peur "

Heureusement il avait suffit d'un regard pour qu'il reconnaisse ses parents. Sa maman lui

remonte le moral en lui offrant un cadeau.

- " Merci beaucoup pour ce livre d'archéologie que j'attendais depuis longtemps " dit

Cyprien

Cyprien se sent triste et en colère parce qu'il ne se souvient pas de ce qu'il faisait en forêt

lorsque ses parents lui demande. Les parents doivent partir car le Dr Rimbaud à besoin de

lui parler. Ses parents repartent mais avant Cyprien demande de rentrer chez lui.

- " Non pas question "

- " Mais.. "

- " Pas de mais.. "

- " Alors à demain "

- " D'accord à demain "

Dans la nuit il repense au chemin pour aller à la cabane dans la clairière. Le lendemain

ses parents reviennent avec son grand-père en lui apportant une rose pour son courage

d'être à l'hôpital.

- " Papy Paulo tu es là! "

Son grand-père lui apporte la rose en étant ému, au bord des larmes et aussi très heureux

de le revoir.

Quand tout à coup la coccinelle s'envole et va dans la rose. Elle est contente de voir un

peu de nature et de ne plus sentir la mauvaise odeur de l'hôpital.

- " Nous t'avons fait une surprise" disent les parents de Cyprien.

- " Le docteur veut bien que tu sortes pour une heure, ton grand-père t’emmène dans la

clairière" .

- " Super " s'écrie Cyprien joyeux et pressé de revoir les lieux de son accident.

L'infirmière installe le jeune garçon dans un fauteuil roulant.

Aussitôt la coccinelle retourne se cacher dans les cheveux de Cyprien. Ils arrivent tous les



deux à la clairière.

- " J'espère qu'on pourra avoir des informations "

Soudain Cyprien a un flash-back et a une image du grand chêne qui provoque chez lui un

léger malaise, il sent sa température et sa tension augmenter.

Brusquement ils entendent des craquements dans les branches. « CRAC !»

Chapitre 4 : Le mystère de la forêt

Ils se retournent et voient une tête, c'est une fillette avec deux nattes et une salopette

rose.

- " Qui êtes vous " demande Paolo surpris.

- " Bonjour je m'appelle Marie Lou "

- " Bonjour " disent Cyprien et Paolo

- " Pourquoi tu nous espionnes? "

- " J'habite à coté de la clairière et je t'ai vu l'autre soir tout seul tard dans la soirée, je me

suis demandée qui tu étais "

La petite fille explique qu'elle a vu Cyprien monter dans un arbre et qu'elle l'a vu tomber

violemment, ensuite toute paniquée elle a appelé les pompiers.

- " Pourquoi es-tu monté dans cette arbre? "

- " Je ne sais pas, je suis devenu amnésique." dit Cyprien en colère en versant une larme

de tristesse.

Voyant que Cyprien ne va pas bien, elle lui donne plus de détails sur sa présence le soir

de l'accident.

- " Je voudrai être journaliste c'est pour ça que je t'ai suivi "

- " Pourquoi moi je ne veux pas être dans le journal ! "

- " Mais non je t'ai suivi car tu étais tout seul et j'aime bien l'action "

D'un seul coup Cyprien a un nouveau flash-back.

- " Je me souviens que j'ai suivi une ombre et puis plus rien "

Le grand-père annonce qu'il est l'heure de rentrer.

Cyprien propose à Marie Lou de venir à l’hôpital le lendemain. Quand la petite fille part

Cyprien n'est pas insensible et rougit.



Chapitre 5 : Le journal de l'archéologue

Le lundi 12 mai

Aujourd'hui je me suis fait virer du musée. On était sur une affaire dans la clairière. Ils ont

osé, ils font partir tous les anciens archéologues. Ils m'ont dit : " Marcelino, tu es renvoyé!

". J'ai claqué la porte du musée et je suis parti. Je suis revenu le soir même, bien sûr il y a

des codes mais ils ne les avaient pas changé. Donc j'ai désactivé l'alarme et les caméras.

J'ai pris les plans que j'avais découvert afin de mener mes propres recherches. C'est

comme une carte au trésor. Je suis allé à l'endroit indiqué dans la forêt afin d'y découvrir

des os de DINOSAURE. Je me suis faufilé entre les arbres, la forêt n'était pas calme ce

soir les bruits d'animaux étaient inquiétant, le vent soufflait dans les feuilles, les branches

craquaient. J'ai eu la drôle d'impression que quelqu'un me suivait.

J'ai pris ma pelle et j'ai commencé à creuser dans la terre à l'endroit indiqué et là j'ai vu

quelques os. A ce moment toutes sortes d'émotion ce sont mélangées de la joie, de la

tristesse, de la passion. J'en prends deux gros et je les mets dans mon sac afin de les

identifier. Quand soudain j'entends le cri effrayant d'un enfant. Je me suis enfui pris par la

peur. J'y retournerai demain je n'ai pas eu le temps de remettre les os à leur place.

Chapitre 6 : Cyprien et Marie Lou mènent l'enquête

Quelques semaines plus tard Cyprien va mieux. Il a commencé à faire des séances de

Kiné. Aujourd'hui le jeune garçon et la jeune fille se retrouvent pour enquêter sur le

mystérieux personnage que Cyprien a aperçu le soir de son accident dans la forêt.

- " Bon on va à la clairière pour trouver des indices sur cet homme?" demande Marie Lou

- " Bien sûr " répond Cyprien

Quelques minutes plus tard Ils sont devant le grand chêne.

Un peu plus loin il découvre un endroit piétiné où personne n'a accès.

- " Oh il y a une emprunte de chaussure et là on dirait un porte monnaie "

- " Ah oui et là il y a un trou " Réplique Marie Lou

Ils regardent ce qu'il y a dans le porte feuille et il trouvent un passe de musée.

Cyprien se demande ce que cet homme Marcelino Roussillon faisait dans la forêt, Ils ont

décidé qu'ils rapporteraient le porte feuille demain.

- " Tiens regarde Marie Lou, c'est la bonne adresse! "



- " Allons y..."

Cyprien frappe à la porte "Toc, Toc"

L'archéologue leur ouvre

- " Oui c'est pourquoi? "

- " On a retrouvé votre porte monnaie " dit Cyprien

- " Où" dit l'archéologue sèchement

- " Euh...dans la f... euh... dans la rue " Marie Lou donne un coup de coude à Cyprien

- " Entrez donc boire un chocolat chaud "

Il leur sert deux tasses et sur le mug de Marie Lou un aliène est dessiné.

- " Elle chuchote à Cyprien regarde comme il est laid" Il rigole

- " Monsieur où sont vos toilettes "

- " Là bas au fond à droite "

- " Merci "

Dans une pièce qui doit être son bureau Cyprien découvre une vraie collection d'archéolo-

gie. Il y a plein os de forme différente comme une patte de tyrex, des dents de tyranno-

saure Rex, de diplodocus et de tricératops mais aussi un crâne de vélociraptor.

Il entre dans la pièce et ne peut pas s'empêcher de fouiller il trouve un plan de la clairière.

Le jeune garçon revient au salon.

- " On y va Marie Lou "

Tout d'un coup l'archéologue s'exclame "Mais c'est mes plans dans ta poche! petit voleur!"

Ils s'en vont en courant. Il se cachent dans un abri bus pour regarder les plans.

Cyprien s'exclame - " qu'est-ce qui me démange ! " La coccinelle sort de son tee-shirt. Ma-

rie Lou prend la petite bête dans sa main et Cyprien lui dit de la jeter dehors car la der-

nière fois qu'il en a vu une il est tombé.

Chapitre 7 : Le malentendu

En fin d'après midi Cyprien appelle l'archéologue.

- " Allô! "

- " Qui est-ce? "

- "Je sais ce que vous avez fait. Allez rendre les os de dinosaure au musée. Nous vous

donnons rendez-vous ce soir à la clairière sous le grand chêne sinon on dit tout à la

police"



- " De quoi parlez-vous? "

- " Tu n'es qu'un lâche qui n'a pas le courage d'avouer ce qu'il a fait "

- " D'accord j'y serai " dit Marcelino qui ce doute bien que ce sont les gamins qui en plus

lui on volé ses plans.

Cyprien et Marie Lou retourne dans la forêt.

- " Regarde c'est de cet arbre que tu es tombé " chuchota Marie Lou

Il s'approche de l'arbre et le caresse quand Cyprien s'exclame " Je me souviens de tout "

- " C'est vrai ! " Elle se jette au coup du garçon qui se met à rougir.

Puis ils aperçoivent l'archéologue, ils se précipitent vers lui.

- " Marcelino Roussillon comme on se retrouve "

- " Vous devez ramener ces os " dit le garçon très énervé

- " C'est un malentendu les enfants! Je n'ai jamais voulu les garder pour moi " Puis il leur

raconte toute l'histoire. Il leur explique qu'il a fait de grande étude pour devenir

archéologue et qu'il trouve injuste d'avoir était viré. Alors après avoir fait ses propres

recherches sur la clairière il a décidé d'effectuer des fouilles pour trouver les os de

dinosaure lui même. Les enfants disent qu'ils comprennent.

Le lendemain matin Marcelino et Cyprien passent chercher Marie Lou et ils vont au musée

pour rendre les os. Les deux amis sont contents de rentrer dans un musée car c'est la

première fois.

Après avoir tout expliqué et s'être excusé au près du directeur Monsieur Hollange. Il dit

qu'il regrette de l'avoir renvoyé et il lui propose de reprendre son travail puisque le musée

va avoir à nouveau plus de visiteur grâce à cette grande découverte. Le directeur offre des

places pour le musée pendant deux ans aux enfants. Le lendemain ils sont en première

page du journal pour célébrer leur découverte. Ils ont été pris en photo devant le musée et

ils ont dans leur bras les os de dinosaure. De son côté Marie Lou décide d'écrire un livre

sur toute l'aventure qu'elle a vécu avec Cyprien.

15 ans plus tard Cyprien et Marie Lou se marient. Cyprien est devenu archéologue et

Marie Lou journaliste. Par la suite le parc est devenu un endroit célèbre qui s'appelle

Roussillon.



Histoire n°2 par

LesPetits écrivains



Chapitre III : Un message

Le médecin entre dans la chambre et dépose les affaires de Cyprien sur son lit. Elles sont en piteux état : boueuses, crasseuses, souillées et déchirées... Même déchiquetées par des ronces. On voit deux trous identiques sur son tee shirt. Quelques taches de sang maculent son pantalon et ses chaussures.

Quand le docteur Rimbaud est parti, Cyprien fouille dans les poches de ses vêtements dans l'espoir de trouver un élément qui pourrait l'aider à se souvenir de quelque chose. Après quelques investigations, il découvre dans la doublure de son manteau un petit morceau de papier froissé, taché de terre et de sang, et déchiré à la hâte. Il le déplie fébrilement, veut le lire mais se rend compte qu'il ne peut pas! Il ne reconnaît pas les lettres : pour lui, ce ne sont que des symboles et des signes dénués de sens.

À ce moment là , la porte s'ouvre et une petite fille apparaît sur le seuil .Ses cheveux sont noirs, raides et lui tombent jusqu'aux épaules. Elle porte une robe noire à points rouges et des ballerines noires et vernies. Un petit chapeau est posé sur son crâne. Son visage lui rappelle vaguement quelque chose."Bonjour! Te rappelles-tu de moi?, lui demande-t-elle avec un sourire.- Bonjour, qui êtes vous?, répond Cyprien avec méfiance.- Je m'appelle Eva... Tu es sûr que tu ne me reconnais pas? C'est moi qui t'ai retrouvé dans la clairière. Tu étais inconscient et couvert de sang. J'ai appelé les pompiers qui t'ont amené ici. Montre moi ce que tu caches."

Cyprien lui tend le bout de papier avec réticence : il n'est pas sûr qu'il puisse avoir confiance en elle. Eva le prend, le lit en silence et devient toute pâle. Ses doigts se crispent sur la feuille : " Qu'est ce qui est écrit d'aussi terrifiant? Lis-le moi! Je ne sais plus lire. J'ai perdu la mémoire."Eva lit d'une voix hésitante :

Oublie ce que tu as vu. Ce n'est qu'un avertissement.Si tu en parles à quelqu'un, je te retrouverai.

" Qu'est-ce que tu as vu? Qu'est ce que tu as fait?", demande la fillette. Un mélange de crainte et d'étonnement se peint sur son visage."Je ne sais plus exactement, répond-il en s'affolant.- Je vais t'aider à retrouver la mémoire et ce qui c'est passé", dit-elle en se calmant peu à peu.

La fillette est sur le point de rajouter quelque chose, mais l'infirmière arrive à ce moment là. Mathilde apporte un plateau-repas avec deux bananes et un yaourt aux fruits. Elle ressort de la chambre en lui souhaitant un bon appétit.

La jeune fille prend un air sérieux et lui dit : "il faut que je t'avoue quelque chose. Je peux me transformer en coccinelle quand je veux".

Et là, sous les yeux ébahis de Cyprien, Eva se métamorphose : le col de sa robe disparaît, et sa robe devient sa peau ; son chapeau se soulève et deux petites antennes poussent sur sa tête. Des ailes de coccinelle apparaissent sur son dos. De petites pattes remplacent les jambes et les bras. Elle rétrécit à vue d’œil et disparaît bientôt du champ de vision de Cyprien." Où ...où... où es-tu Eva ?", bégaie-t-il de stupéfaction.

Une petite coccinelle vole jusqu'à son oreille et une petite voix lui chuchote : "ne t'inquiète pas, c'est moi, Eva. Tu n'as aucune raison d'avoir peur. Je reviendrai, je peux t'aider à retrouver la



mémoire. A ce soir."Chapitre IV : Une rencontre insolite

Ce soir-là, Eva revient le voir comme promis. Les lumières de l'hôpital s'éteignent. Eva va chercher un fauteuil roulant et met Cyprien dedans. Ils glissent le traversin sous les draps dans le but de faire croire aux infirmières que Cyprien est toujours dans son lit, puis Eva le pousse jusqu'à l'ascenseur. Une fois dans le hall, une mauvaise surprise les attend : Mathilde discute avec une de ses collègues devant la porte d'entrée, bloquant toute sortie. Les deux enfants se cachent dans une encoignure et Eva s'éloigne rapidement, laissant son ami un peu perplexe. Quelques minutes plus tard, Cyprien voit les deux infirmières partir en courant. Eva, fière de son coup, explique à Cyprien que c'est elle qui a bipé les infirmières.

Au bout d'un quart d'heure, ils arrivent devant le bois.

Tout à coup, au détour d'un sentier, Cyprien et Eva entendent une sorte de grattement. Ils voient une fille qui est en train d'essayer d'ouvrir une cage. Elle est blonde et ses cheveux longs sont retenus en queue de cheval. Ils s'approchent de la fille ; elle semble affolée. "Que se passe-t-il?, demande Cyprien.- Un pauvre chien est enfermé, dit-elle en pleurant, Est-ce-que vous pouvez m'aider a ouvrir la cage?-Bien-sûr, répondent Cyprien et Eva."Les deux enfants se présentent."Moi c'est Camille." ajoute la jeune fille en séchant ses larmes. Ils ont beau forcer, ils n'y arrivent pas : la cage reste fermée.Finalement, au bout de quelques minutes, ils entendent le cadenas craquer. Cyprien sort le chien de la cage et le chien dit : "Je vous remercie jeune homme, vous m'avez sauvé la vie. Camille dit : "Mais, mais... ce chien parle!""Je suis là depuis au moins deux jours. J'ai très faim", rajoute le chien.

Chapitre V : L'explication

Oh, mon dieu qu'est-ce que j'ai fait ces deux derniers jours?! Où est mon chien? Je ne me souviens de rien... Je regarde machinalement autour de moi en essayant de reprendre mes esprits quand tout à coup je vois une publicité posée sur la table basse. On voit la photo d'une forêt où doit se dérouler un marathon. J'ai de la terre sous les ongles. Soudain, je me souviens du miroir magique. Il est dans ma famille depuis des générations ; j'en suis son gardien, mais il n'avait fait qu'apporter malheur et désespoir.. Je m'en rappelle maintenant! J'avais décidé d'aller m'en débarrasser, d'aller l'enterrer au plus profond de la forêt, car une sorcière a jeté un sort au miroir. Dès qu'une personne se regarde dedans, elle devient horriblement méchante.

Je décide alors de retourner à la clairière où j'ai l'habitude de promener mon chien. En arrivant sur les lieux, je vois mon chien en train de se dégourdir les pattes avec des

enfants qui discutent au loin. Je me précipite, soulagé qu'il aille bien" mon Rantanplan! Mon chien! Tu m'as manqué ! " Sans relâche, un garçon en fauteuil roulant me regarde avec méfiance, ainsi que mon cher Rantanplan qui a maigri." Tu as faim, mon gros toutou?", lui demande-je. " Jeune homme, je crois que c'est toi que j'ai agressé et je vais te dire pourquoi. J'ai regardé le miroir que j'ai voulu enterré et il est ensorcelé. Il m'a rendu très méchant et je m'excuse profondément. Il faut trouver la formule pour détruire le miroir magique "



Le petit m'observe intensément. Chapitre VI : Le moment décisif

Tout à coup, le chien s'avance et dit : "je connais le moyen de détruire le miroir mais je n'ai pas beaucoup de temps : Le miroir rend méchant les humains et fait parler les animaux... mais ce soir à minuit, le sort se dissipera. Voici la formule :

Miroir , nous t'avons enfin trouver Ici s’arrête ta vie Renonce a ta magieOu soit détruit Ici s’arrête ta vie Répares d’où tu viens

Le groupe se précipite alors vers l'endroit où est le miroir, guidé par l'homme et le chien. Ils arrivent tout essoufflés près d'un arbre. L'homme leur conseille de fermer les yeux pour ne pas être ensorcelés à leur tour.

Eva leur dit : "Il n'y a que moi qui puisse y arriver ; comme je suis un hybride, il n'y a aucun risque que sois ensorcelée." Et sur-ce, Eva se métamorphose en coccinelle et s'envole courageusement vers le miroir.

Tout à coup une détonation retentit et un éclair vert illumine la forêt et le ciel. C'est avec soulagement que Cyprien et les autres voient Eva, redevenue fillette, dire : "J'ai réussi, les amis!!!!! Le miroir n'est plus de ce monde (anéanti). L'entité qui le hantait a été anéanti". L'homme propose à tout le groupe de venir chez lui boire un bon chocolat chaud.

Cyprien et Eva déclinent poliment l'invitation car ils doivent retourner à l'hôpital avant que les infirmières ne découvrent la supercherie.

Un mois plus tard, le médecin annonce à Cyprien qu'il peut sortir de l'hôpital. Ses parents viennent le chercher. La mémoire lui revient petit à petit.Un après midi, il entend sonner. Sa mère lui annonce en criant : "Cyprien, de la visite pour toi!"Cyprien ouvre la porte et tous ses amis s'exclame en chœur:

"JOYEUX ANNIVERSAIRE!" Ils sont tous là: Rantanplan, le vieux monsieur, la jolie Camille et tous ses copains du collège. Cyprien est très content mais il est un peu déçu de ne pas apercevoir Eva. Un petit zonzonnement lui fait tourner la tête : une petite coccinelle monte sur son épaule et lui murmure "Joyeux anniversaire".Là, derrière lui, on entend la musique et tout le monde se met à danser.



Histoire n°3 par Les

Mini coccinelles



Chapitre 3

La porte s'ouvre. Cyprien voit une jeune fille entrer dans sa chambre d'hôpital.« -Bonjour ! Je m'appelle Éloïse, c'est moi qui t'ai retrouvé inconscient dans la clairière. Je viens prendre de tes nouvelles.- Merci beaucoup, je vais bien, lui répond Cyprien.- Comment t'appelles-tu ?- Je m'appelle Cyprien… Enfin, je crois…- Tu ne t'en rappelles plus ?- Non, c'est mon docteur, le docteur Rimbaud, qui me l'a dit. J'ai perdu la mémoire…- Tu ne te rappelles pas ce qu'il t'es arrivé ?- Non, juste qu'il y avait des gens autour de moi… Et toi, que sais-tu sur mon accident ?- Rien du tout, malheureusement. Lorsque je t'ai trouvé, tu étais allongé par terre sans connaissance » répond Éloïse, embêtée.Cyprien se tourne vers la fenêtre et réfléchit. Éloïse semble être la seule personne à pouvoir l'aider pour l'instant. Mais… serait-elle d'accord ? Se tournant vers Éloïse, Cyprien hésite :« - Est-ce que tu peux me rendre un service ? »

Un quart d'heure plus tard, Éloïse pédale à toute vitesse sur son vélo mauve. Elle ne sait pas pourquoi elle a accepté, mais elle avait envie d'aider ce garçon. Avec ses deux jambes dans le plâtre, pouvait-elle vraiment lui dire non ? Et puis, en même temps, Éloïse devait avouer que cette histoire l'intriguait. Aussi, lorsque Cyprien lui a demandé si elle voulait bien se rendre à la clairière, elle a out de suite répondu oui, sans réfléchir.

Éloïse arrive dans la clairière, au milieu d'un bois. Elle laisse tomber son vélo dans l'herbe, juste à côté de l'endroit où Cyprien était allongé. Elle regarde autour d'elle et voit des arbres. Elle cherche autour de l'endroit où elle a retrouvé Cyprien. Éloïse est intriguée car elle voit une lumière étrange au sol, au pied d'un gros chêne, au loin. Tandis que Éloïse s'approche, son propre collier se met à briller. Elle découvre alors une boîte rouge au pied de l'arbre, sur laquelle le soleil se reflète. Éloïse saisit alors la boîte et l'ouvre. Au même moment, son collier arrête de briller. A l'intérieur de la boîte, elle voit un carnet. Sur la page de couverture, une coccinelle est dessinée. Elle feuillette alors le carnet et voit une page arrachée. Elle continue et voit alors... une photo de Cyprien!

Éloïse décide de se dépêcher de rentrer à l’hôpital pour montrer ses découvertes à Cyprien,



et s'avance vers son vélo. En chemin, elle voit deux arbres identiques et quelque chose qui brille au milieu. Éloïse s'approche alors et trouve un pendentif en forme de coccinelle ! Elle essaye de l'ouvrir mais n'y arrive pas. Elle court alors jusqu'à son vélo et rentre le plus vite possible à l’hôpital. Mais pendant son retour, Éloïse a l'impression de se sentir observée…

Chapitre 4

Éloïse arrive à l'hôpital, essoufflée. Elle va dans la chambre de Cyprien. Toujours inquiète d'avoir eu l'impression d'être suivie, elle entre.« -Salut Cyprien ! J'ai retrouvé des objets suspects dans la clairière !- Fais voir », lui demande Cyprien, inquiet et excité à la fois.

Éloïse lui tend le carnet. Il l'ouvre et voit une photo de lui sur la première page. Il doit avoir cinq ou six ans dessus. Il feuillette ensuite les pages suivantes, et découvre des informations sur lui, sa famille, toute sa vie ! Qu'est ce que c'est que ce carnet ? Qui a pu écrire ce carnet ? Étonné et apeuré, le carnet lui tombe des mains. Soudain, une clé tombe par terre. Éloïse se précipite pour la ramasser. Surpris, Cyprien dit :« - Mais à quoi peut bien servir cette clé ?- Je ne sais pas... »

Éloïse examine la clé. Tout d'un coup, elle a une idée : elle se rappelle du pendentif qu'elle n'a pas encore montré à Cyprien. « - Attends, j'ai un autre objet dans ma poche.lui dit-elle- Pourquoi ne me l'as-tu pas montré avant ? Peux-tu me le montrer s'il te plaît ! »Elle sort alors le pendentif de sa poche et l'examine. Elle voit un petit trou de serrure et le montre à Cyprien. C'est peut être la clé du pendentif ?« - Passe moi la clé, je vais essayer quelque chose… s'exclame alors Éloïse.

Elle met la clé dans la serrure, et tout d'un coup, les ailes de la coccinelle se déploient. Là, ils découvrent trois photos : une de sa mère, une d'un homme inconnu et une dernière de lui. Stupéfaits, ils ne comprennent plus rien ! Alors qu'une infirmière vient les prévenir que les heures de visite sont terminées, Éloïse et Cyprien se disent au revoir.« - Je serai là demain matin. Réfléchis cette nuit, peut-être la mémoire te reviendra-t-elle ! »



Chapitre 5

J'arrive à l'hôpital. J'ai suivi Éloïse jusqu'ici pour voir où est la chambre de Cyprien. Je me demande si elle m'a vu entrer dans l'hôpital… Je monte ainsi jusqu'à la chambre 209. J'écoute à la porte. Je me demande s'il va bien. J'espère qu'ils ne découvriront pas que j'ai accidentellement blessé Cyprien…

Quand l'infirmière est passée devant moi. Elle m'a surpris en train d'écouter la conversation entre Éloïse et Cyprien, et elle m'a demandé ce que je faisais. Gêné, je lui ai répondu que je cherchais la chambre 203, puis je me suis dirigé vers la sortie de l'hôpital. Je descends les escaliers et monte sur ma moto. Je me demande si l'infirmière a dit à Cyprien que j'ai écouté à la porte…

Le lendemain, je retourne dans la clairière, pour voir s'il y a toujours les objets que j'y ai laissé, mais je n'ai rien trouvé. En repartant, je marche sur un objet. Je le prends et constate que c'est un porte-clé en forme d'éléphant. En l'examinant, je remarque qu'il y a un prénom au dos. Je le mets dans ma poche, puis je pars en direction de l'hôpital, lorsque j'aperçois Éloïse sur le chemin. Elle me salue, et me demande si je n'ai pas vu un porte-clé. Je le sors de ma poche et lui montre celui que j'ai trouvé. Elle me le prend des mains et le tourne dans tous les sens, jusqu'à ce qu'elle me montre son prénom gravé dessus. Elle m'explique que c'est à elle, alors je lui redonne. Elle est repartie, contente d'avoir récupéré son porte-clé.

J'attends le lendemain matin pour retourner à l'hôpital. Je n'ose pas frapper à la porte de Cyprien. Soudain, la porte s'ouvre. Je revois la même infirmière que j'ai vu la dernière fois. Elle me demande, surprise :« - Bonjour, vous êtes un proche de la famille de Cyprien ?- Euh… Non, mais j'ai vu l'accident et je suis venu prendre de ses nouvelles.- Nous n'acceptons pas les inconnus dans les chambres d'enfants, il nous faut une autorisation des parents de l'enfant.- Mais je suis… Non, rien. Au revoir, merci... ».Je pars presque en courant de l'hôpital...



Chapitre 6

Je suis dans la clairière. Je cours très rapidement car un homme me suit. Je me réfugie dans un arbre. Qu'est-ce que c'est que cette sensation sur mon nez ? Je le gratte et soudain, je perds l'équilibre…

Je me réveille en sursaut. J'entends frapper à la porte. Éloïse entre sans même que je lui dise d'entrer. Elle a l'air très impatiente de me parler !« - Salut Cyprien, ça va aujourd'hui ?- Non, pas trop… Je viens de faire un rêve étrange... Et toi, ça va ?- Oui ! Ce matin, je suis allée dans la clairière pour voir si je trouverais un autre indice et mon porte-clé en forme d'éléphant. Et là, il y avait un homme qui ressemblait beaucoup à l'homme qui est en photo dans le pendentif ! Le même qui était dans le couloir de l'hôpital l'autre jour ! Montre moi ton pendentif s'il te plaît ».Éloïse ouvre le pendentif en forme de coccinelle et on regarde la photo de l'homme. Soudain, je réalise que c'est la même personne que dans mon rêve de ce matin !« - Éloïse ! J'ai vu dans mon rêve comment je me suis cassé la jambe ! Et il y avait un homme qui ressemblait beaucoup à l'homme de la photo, en plus vieux...- Ah bon ? Explique moi ! » me répond-elle en montant la voix.- J'étais dans la clairière au moment où j'ai eu mon accident. J'étais poursuivi par la personne qui est sur le médaillon... Il se peut que cet homme ait un lien avec mon accident …- Un lien ? Non mais tu rigoles ou quoi ? A mon avis, cet homme est beaucoup plus proche de ta famille que tu ne le penses ! », me répond-elle en hurlant presque !

Alarmée par les cris, Mathilde entre dans la chambre.« - J'ai entendu du bruit. Est-ce que tout va bien ?- Oui, oui, tout va bien.- Mathilde, tu n'aurais pas vu un homme avec un sac à dos gris hier. Il avait les yeux bleus, un pull bleu et un pantalon noir avec des chaussures de marche…- Si, il écoutait à votre porte hier.- Ok… Mais maintenant, il va falloir faire attention…- Cyprien, ta mère va te rendre visite. Elle vient d'arriver. »

Ma mère ! Ça fait si longtemps que je ne l'ai pas vu ! « -Bon, je reviendrai dans une heure », me dit Éloïse.

Pendant ce temps, Éloïse sort de l’hôpital. En chemin, elle tombe sur l'homme mystérieux !« - Encore vous ! Vous ne verrez pas Cyprien ! Mais qu'est-ce que vous lui voulez à la fin ?- Je le connais… J'ai le devoir de prendre de ses nouvelles…



- Alors comme ça, vous le connaissez ?- Oui, je le connais, et j'ai besoin de lui parler. Je ne partirai pas tant que je ne lui aurais pas parlé ! »

Au même moment, la mère de Cyprien entre dans sa chambre.« - Maman !- Bonjour Madame Charuel ! lui dit Mathilde- Bonjour Mathilde ! Bonjour mon chéri ! J'ai une bonne nouvelle pour toi !- C'est quoi ?- Tu es guéris ! Tu vas sortir cet après-midi !- Super ! Comme ça, je vais pouvoir aider Éloïse à chercher l'homme mystérieux !- Chercher qui ? » s'étonne sa maman.Cyprien lui montre alors le pendentif. Surprise, elle pâlit et lui dit :« - Maman ? Tu le connais ?- Oui… Bien sûr que je le connais... »

Chapitre 7

Quelqu'un frappe à la porte. Madame Charuel s'approche et l'entrouvre. Cyprien aperçoit l'homme mystérieux.« - Qu'est-ce que tu fais là ? Chuchote-t-elle- Je viens voir Cyprien ! Je vais tout lui dire à propos de nous deux ! Je veux qu'il le sache comme nous deux nous le savons !- Non, je t'interdis de le voir, et de lui raconter ! »Madame Charuel claque la porte. « - Maman, qui est cet homme !!?!- Je ne le connais pas… Prépare toi, on rentre à la maison !- Mais maman… Dis moi pourquoi je ne dois pas voir ce monsieur ?- Parce qu'il est dangereux… Allez, viens, on rentre à la maison !! »Cyprien a tellement de questions à lui poser ! Qui est cet homme ? Comment le connaît-elle ? Mathilde entre dans la chambre, énervée, en disant : « - C'est quoi ce vacarme ? Il y a des gens malades ici, on n'est pas dans un cirque ! »Cyprien a tellement de questions à poser à sa mère qu'il ne la voit pas sortir. Quand elle revient, Cyprien lui repose des questions, mais elle lui répond simplement :



« - Malheureusement… Je ne peux rien te dire... » Puis Cyprien rentre chez lui avec sa maman. Ils ne remarquent pas que l'homme mystérieux les suit de loin jusqu'à chez eux...

Le lendemain, en allant rendre visite à Cyprien, Éloïse rencontre l'homme mystérieux devant la maison. Il se dit qu'il est temps de dire la vérité à Cyprien.« - Bonjour… Vous savez que Cyprien est rentré chez lui ? Demande Éloïse- Oui, je viens lui rendre visite… Je voulais vous dire… Je m'appelle Charles, je suis le vrai père de Cyprien !- Quoi ? Le vrai père de Cyprien ! Cyprien est-il au courant ?- Non. J'ai quitté sa mère juste après la naissance de Cyprien. J'ai pas assumé mon rôle de père. J'avais peur de ne pas être à la hauteur.- Mais il faut lui dire la vérité ! Venez ! »Éloïse et l'homme mystérieux vont à la porte de la maison et sonnent.« - Qui est là ? Demande Cyprien- C'est Éloïse et Charles… dit Éloïse. Ne t'inquiète pas, Charles a quelque chose à te révéler.- Que me voulez-vous ?- Il faut que je te parle, répond Charles, c'est important. »Cyprien ouvre la porte. Il était en train de regarder un reportage sur Antiope. A ce moment là, la mère de Cyprien sort de la cuisine.« - Encore toi ?- Je ne partirai pas sans avoir dit la vérité à Cyprien.- Il le faut, Madame Charuel », intervient Éloïse.« - Alors voila, Cyprien. Je connais ta mère depuis longtemps. Nous avons été en couple, et il nous est arrivé quelque chose d'incroyable : nous avons eu un enfant. Et cet enfant, c'est toi, Cyprien. Je suis ton père.- Non, c'est impossible ! Mon père, c'est le mari de maman, Dominique !- Non, intervient maman. C'est bien ton père, malheureusement…- Est-ce que c'est toi qui m'a poursuivi dans la clairière, parce que j'ai rêvé d'un homme qui te ressemblait énormément ? Demande Cyprien- Oui, c'est bien moi. Je voulais te parler pour te dévoiler la vérité sur le fait que je suis ton vrai père. Mais tu as eu peur, et tu t'es enfui. Je t'ai alors vu tomber de l'arbre, j'ai paniqué. Voyant qu'Éloïse venait te porter secours, je me suis caché derrière un arbre en attendant les pompiers, parce que j'avais peur qu'on m'accuse de t'avoir blessé à tord.- Alors, c'est à toi le carnet et le pendentif que l'on a trouvé dans la clairière ? Demande Éloïse- Oui, tu les as trouvé ?- Oui. Je les ai trouvé.



- Comment as-tu trouvé toutes ces informations sur moi ?- Je me suis renseigné sur toi, car je voulais te rencontrer.- Pourquoi ce logo de coccinelle sur le pendentif et sur le carnet ? Demande Éloïse- Parce que j'avais offert un doudou en forme de coccinelle à Cyprien à sa naissance pour que ça lui porte bonheur. Maintenant qu'on s'est retrouvé, je voudrais apprendre à te connaître. »

Quelques jours plus tard, Cyprien et Madame Charuel acceptèrent de renouer des liens avec Charles. Le père de Cyprien eut le droit de le revoir et de passer des moments avec lui un week-end sur deux et une semaine pendant les vacances. Le beau-père de Cyprien, qui était au courant qu'il n'était pas le vrai père, eut du mal à accepter le retour de Charles, mais avec le temps, tout le monde trouva sa place ! Cyprien était finalement heureux de rencontrer son vrai père et d'avoir une famille encore plus grande : il avait gagné, en plus d'un père, un nouveau petit frère et une nouvelle petite sœur !

« Ma mission est réussie et terminée ! S'exclama la coccinelle depuis un arbre, dans le jardin, d'où elle observait la famille. Je repars vers une nouvelle famille, de nouvelles aventures m'attendent ! »

FIN !


Documents

Le complexe de la coccinelle - académie de Caen