Embed Size (px)
Citation preview
LE CONTE MERVEILLEUX…
Il était une fois….
2
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 1 - ECRIRE DES TEXTES COURTS : la recette de cuisine
Fais la liste des ingrédients qui sont, à ton avis, nécessaires pour écrire un conte merveilleux. (personnages, lieux, objets, dons, formules, sensations)
Imagine que tu écrives ensuite la recette d’un conte…. (cf mini-fiche Ecrire une recette et Orthovocabul : le conte, la cuisine)
Tu recopieras ton texte sur ton cahier d’écrivain en le présentant correctement.
Tu l’illustreras.
A
Pour un art poétique (Raymond Queneau)
Prenez un mot prenez-en deux
Faites cuire comme des œufs
Prenez un petit bout de sens
Puis un grand morceau d'innocence
Faites chauffer à petit feu
Au petit feu de la technique
Versez la sauce énigmatique
Saupoudrez de quelques étoiles
Poivrez puis mettez les voiles
Où voulez-vous en venir?
A écrire
Vraiment? A écrire?
3
LE CONTE MERVEILLEUX… CTIVITE 2 - Conjugaison :
Voici deux recettes de cuisine issues du grimoire d’une sorcière.
Souligne tous les verbes de ces deux textes.
Donne leur infinitif
Surligne les verbes conjugués à l’impératif présent
A Yeux de Crapaud à la Poudre des
Ténèbres
1. Faites cuire les yeux de crapaud durs dans un chaudron d'eau chaude pendant 10 minutes. Otez les coquilles.
2. Faites griller les oreilles de souris dans un poêlon.
3. Ajoutez la moitié du jus du fruit défendu et la poudre des ténèbres à la lave volcanique.
4. Lavez et nettoyez les toiles d'araignée. Salez et poivrez. Ajoutez l'huile de coude et le reste du jus du fruit défendu.
5. Mettez les toiles d'araignée dans des gamelles individuelles. Tranchez en 2 les yeux de crapaud. Posez-les dessus. Recouvrez-le d'1 c. à café de lave volcanique à la poudre des ténèbres.
6. Parsemez d'oreilles de souris grillées.
Squelettes de Souris Farcis
1. Lavez les peaux de grenouilles. Plongez-les 2 minutes dans de l'eau bouillante salée.
2. Egouttez-les dans une passoire en pressant fort pour extraire l'eau.
3. Cuisez-les 10 minutes à la corne de rhinocéros puis ajoutez 10 cl de bave de crapaud. Préchauffez votre four à 240°C (th 8).
4. Desséchez le tout sur feu vif, en remuant, jusqu'à obtenir la consistance d'une crème épaisse.
5. Incorporez le nez de dragon et 50 g de cheveux de sorcière puis laissez tiédir. Salez et poivrez.
6. Pendant ce temps, faites cuire les squelettes de souris dans de l'eau salée 8 à 10 minutes (comme vous allez les farcir, ils doivent être encore un peu fermes) puis égouttez-les.
7. Avec une petite cuillère, farcissez chaque squelette de souris.
8. Déposez-les dans un plat à rôtir avec le reste de bave de crapaud.
9. Parsemez de cheveux de sorcière. Faites gratiner 5 minutes au four.
10. Servez aussitôt.
4
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°1 : Conjuguez les verbes entre parenthèses à l'impératif présent, à la 2ème personne du singulier.
Miroir, miroir, (DIRE) ........................................- moi qui est la plus belle.
Ne (PERDRE) ........................................ jamais ce mouchoir ma fille.
(LIRE) ........................................ dans les lignes de ma main.
(ÉCRIRE) ........................................ une fin heureuse à notre histoire.
(REPRENDRE) ........................................vie, Petit Bonhomme en pain d’épices.
« (FAIRE) ........................................sortir l’eau de ce caillou », lui dit le géant.
o (AJOUTER) ........................................une pincée de poudre de perlimpinpin.
o (ESSAYER) ........................................cette pantoufle de vair jeune fille.
o (ALLER) ........................................ de par le monde mes frères pour chercher fortune.
o (JETER) ........................................ ces haricots magiques !
o (RÉPÉTER) ........................................la formule trois fois.
o (SACRIFIER) ........................................ ton âne qui produit des écus d’or.
o (VOLTIGER) ........................................autour de la tête du loup pour le distraire.
Exercice N°2 : Conjuguez les verbes entre parenthèses à l'impératif présent.
(Rester à la 2ième personne du singulier).............................................sur le chemin Petit Chaperon Rouge !
(Finir à la 2ième personne du pluriel)..................................................de semer nos petits cailloux.
(Se réveiller à la 2ième personne du pluriel)................................................princesse.
(Quitter 2ième personne du singulier) ...............................................la salle du bal avant le 12ième coup de
minuit
(Aller, 2ième personne du singulier) ……………………………..trouver la sorcière des mers,
…………………………………….(demander)-lui de te donner une potion pour avoir des jambes et des bras.
o Souris, (se transformer à la 2ième personne du pluriel) .....................................................................
en laquais !
o (Manger à la 1ière personne du pluriel)...................................la pomme.
o (Voir à la 2ième personne du pluriel) ........................................si cet enfant est assez gras pour être
mangé…
o (Faire à la 2ième personne du pluriel).........................................attention au chat noir !
o (Lancer à la 1ière personne du pluriel).......................................les dés, c'est notre tour !
5
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°3 : Transformez ces phrases à l'impératif présent. Surligne l’indice qui te permet de savoir à quelle personne tu dois conjuguer le verbe.
Tu dois répondre aux questions posées par le Sphinx.
Il faut que tu reviennes demain au château de La Bête.
Maintenant, Blanche Neige, tu dois apprendre à te méfier de la reine.
Sésame, tu dois t’ouvrir.
Tu dois chasser tous les rats de la ville.
ll ne faut pas ouvrir la porte de la petite pièce.
II faut attendre que la lune soit pleine.
Vous devez rendre cette épée à la Dame du Lac.
o Il faut que tu aies le courage d’affronter la Gorgone.
o Vous devez être prudentes.
o Tu dois mettre le tapis sur le sol avant de t’envoler.
o Vous ne devez jamais faire de bruit.
o Tu dois secouer les tapis pour que tombe la neige sur la Terre.
Exercice N°4 : Mettez les verbes à l’impératif et à la forme négative en répondant à la question
Exemple : - Maman, on peut sortir ce soir ? - Non, ne sortez pas ce soir !
Puis-je croquer cette pomme sans danger ?
- Non, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Puis-je demander au roi une robe couleur de lune ?
- Non, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Pouvons-nous construire une maison en paille pour nous protéger du loup ?
- Non, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Puis-je une seule fois boire l’eau de ce puits ?
- Non, …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
6
LE CONTE MERVEILLEUX… CONJUGAISON : je sais utiliser l’impératif présent et je sais l’accorder
Exercice N°1 - Conjugue les verbes entre parenthèses à l’impératif présent.
Tu veux réussir alors (préparer)…………………………..ton examen.
Ne m’ (attendre) …………………………… pas ; (aller)……………………………- y !
(Prendre)……………………………….des vacances, tu en as besoin !
(Faire) …………………………….une liste pour les courses, nous allons oublier quelque chose.
Vous voulez aller au château de Versailles, (prendre)………………………………. le métro c'est plus
rapide !
Nous sommes perdus, (demander)……………………………….. à quelqu’un de nous indiquer la
direction.
Jean ! Sois gentil, (aller) ……………………………………….. à la boulangerie chercher une baguette.
Les enfants, (passer) ……………………………………….voir votre grand-mère qui est malade.
(Etre) …………………………………………………….attentif pour finir tes exercices.
Exercice N°2 – Conjugue les verbes entre parenthèses à l’impératif présent.
Le roi des Fir Bolg dit au chef de ses soldats : " (Prendre) …………………..ton cheval, (aller) ……………..chercher tes
hommes. (Dire)…………………………-leur de de prendre leurs armes. (Combattre) ………………………en mon nom et
(gagner) ………………………………cette bataille!
Le général obéit à son roi. Il rassembla tous ses hommes et leur parla ainsi : "Soldats, (être) …………………
courageux, vous allez livrer un rude combat. (ne pas avoir) ……………………………….peur au moment de la bataille
: les dieux de l'Irlande vous protègeront. Si l'ennemi vous frappe, (rendre) ……………………………les coups. (faire)
……………………………….preuve de votre plus grande bravoure et la victoire sera à vous! Soldats, ensemble, vous
et moi, (tâcher) …………………………………………..de nous montrer digne de l’Irlande, notre pays !"
Exercice N°3 : Conjugue les verbes suivants à l’impératif présent.
être avoir savoir prendre aller
7
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 3 - RECONNAITRE QUELQUES FONCTIONS : les expansions du nom
Les contes merveilleux de l’enfance, les contes qui font rêver…
adjectif épithète complément du nom proposition relative
Repère et nomme les différentes expansions du nom comme dans la phrase exemple.
La Barbe bleue
La Belle au bois dormant
Le berger qui ne mentait jamais
Blanche neige
La Chat botté
Le chemin du diable
La fée aux gros yeux
L’histoire des trois ours
L’oiseau bleu
Le petit chaperon rouge
Les habits neufs de l’empereur
Le joueur de flûte de Hamelin
Le petit bonhomme de pain d’épice
La petite fille aux allumettes
La Reine des neiges
Le rossignol et l‘empereur de Chine
Le vilain petit canard
L’escargot et le rosier
Les cygnes sauvages
L’arbre qui chantait
Le miroir des fées célestes
La légende de la nuit polaire
A
8
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°1 – Les groupes nominaux sont écrits en caractères gras ; fais une croix sous le nom
noyau ; souligne ses expansions (en vert les adjectifs, en bleu les compléments du nom, en rouge
les propositions relatives)
Petite Li va au marché pour vendre les précieux grains de riz que ses parents
ont récoltés. Sur son chemin, elle croise un canard, un panda, et un singe. Elle leur
offre une poignée de riz. Puis elle rencontre un féroce dragon qui exige la totalité de
son sac. Heureusement, le singe, le canard et le panda n'ont pas oublié Li ! Ils
utilisent le grain de riz qu'ils ont gardé pour effacer les malheurs de la petite fille. Le
canard et le panda la sauvent des griffes du dragon. Le singe transforme le dernier grain de riz en un
beau saphir.
Lucas a décidé qu'il était temps de quitter la maison familiale. Sur le pas de
la porte, son père lui donne une liste de bonnes choses à manger. Mais le jeune
loup est trop sentimental. Il laisse passer une succulente chèvre et ses sept
chevreaux, un Petit Chaperon rouge dodu, trois petits cochons grassouillets, et
l'affreux Pierre…
Exercice N°2 – Fais une croix sous les noms noyau. Barre toutes les expansions de manière à ne
garder que des groupes nominaux minimaux.
Au fond de l’océan le plus profond, s'élève le château du Roi de la Mer.
Les murs sont de corail et les hautes fenêtres pointues sont faites d’ambre
transparent. Le toit est en coquillages qui se ferment ou s'ouvrent au
passage des courants. Dans chacun, il y a des perles brillantes dont une
seule serait un ornement splendide sur la couronne d'une reine. […] Le
château était entouré d'un grand jardin aux arbres rouges et bleu sombre, aux fruits rayonnants comme de
l'or. Les fleurs semblaient de feu. Le sol était fait de sable fin, et bleu.
9
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N° 3 - Voici des titres de contes. Fais une croix sous le nom noyau. Souligne le
complément du nom. Surligne la préposition.
Riquet à la houppe La guerre entre le quadrupèdes et les oiseaux Le roi des échos Le cimetière des
éléphants Les marais de sel La fin de l’effroyable crocodile Une histoire de singe L’aigle au plumage
d’or Le roi des saumons Le farfadet du moulin
Les PREPOSITIONS
Exercice N°4 - Complétez les GN en italique des phrases ci-dessous en utilisant une préposition.
Il me délivra le secret ……………………… sortir d’ici. Annabelle rajuste une mèche ………………. ses cheveux
roux. Un jour je me suis retrouvé enfermé …………………. une bouteille ……………………. plastique. Certaines
portaient même de jolis dessins ……………. le ventre. Elle hante les eaux du fleuve …………………… un chant
irrésistible ………………. les hommes. Un jour, les parents ………………………. Gaïa et Alaïa les emmenèrent très
loin, au bord ……………. la mer, …………………………. une petite maison ……………………. un jardin minuscule.
Exercice N°5 – Entoure les prépositions. Souligne les compléments du nom
À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine,
Disait le père d’une voix courroucée
À son fils Prosper, sous l’armoire allongé,
À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine,
Tu ne veux pas aller,
Et pourquoi donc ?
Et pourquoi donc que j’irais pêcher une bête
Qui ne m’a rien fait, papa,
Va la pépé, va la pêcher toi-même,
Puisque ça te plaît,
J’aime mieux rester à la maison avec ma pauvre
mère
Et le cousin Gaston. Prévert
10
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°5 - Souligne les adjectifs. Remplace-les par un complément du nom.
la vie maritime – ……………………………………………………………………………….
un ciel brumeux – ……………………………………………………………………………….
un port côtier – ……………………………………………………………………………….
une île tropicale – ……………………………………………………………………………….
un bleu infini ……………………………………………………………………………….
un matin printanier ……………………………………………………………………………….
un bleu métallique ……………………………………………………………………………….
un oiseau nocturne……………………………………………………………………………….
la voûte céleste……………………………………………………………………………….
Exercice N°6 - Souligne les compléments du nom. Remplace-les par un adjectif.
une robe de plusieurs couleurs – ……………………………………………………………………………….
un ciel avec des nuages – ……………………………………………………………………………….
les lumières des pôles – ……………………………………………………………………………….
un vent de Méditerranée…………………………………………………………………………
Une prairie à l’ombre ……………………………………………………………………………….
une idée de génie……………………………………………………………………………….
Exercice N°7 – A la manière de M. Piquemal, écris un poème de trois
strophes ; varie les déterminants et les prépositions à chaque vers. (sur le cahier d’écrivain)
Dans la caverne d’Ali Baba
il y a (dét) + nom + C du N
(dét) + nom + C du N
et (dét) + nom + C du N
Dans le château au fond des mer…. Dans les forêts enchantées de Bretagne…
11
LE CONTE MERVEILLEUX… Un vieillard en or avec une montre en deuil
Une reine de peine avec un homme d'Angleterre
Et des travailleurs de la paix avec des gardiens de
la mer
Un hussard de la farce avec un dindon de la mort
Un serpent à café avec un moulin à lunettes
Un chasseur de corde avec un danseur de têtes
[...]
Cortège, Jacques PREVERT
Exercice N°8- A la manière de Prévert……
Prends ton dictionnaire et ouvre-le à une page au
hasard.
Sur cette page, relève dans les définitions des noms
communs, un groupe nominal comportant un
complément du nom.
Note ainsi sur une feuille de brouillon 6 groupes
nominaux. (choisis 2 noms d’êtres vivants, 3 noms
d’objets, 1 noms de lieux). Recopie les groupes trouvés par les autres élèves de ton groupe.
En respectant le squelette de texte donné et la méthode de J. Prévert, constitue un conte surréaliste.
Conte surréaliste….. (squelette)
Il était une fois, ……………. prép ………………….. qui vivait dans ……………. prép …………………..
Un jour, arriva ……………. prép ………………….. (dans, sur, avec) ……………. prép …………………..
Il avait ……………. prép ………………….. qu’il posa (sur, au-dessus, sous, dans) ……………. prép …………………..
En sortit soudain ……………. prép ………………….. qui crachait ……………. prép …………………..
Notre héros prit alors sa ……………. prép ………………….. et transforma son ennemi en ……………. prép
…………………..
Exemple
Il était une fois un tailleur de bambous qui vivait dans une forêt de pierres.
Un jour, arriva un commissaire de cirque avec son chien de police.
Il avait une malle de paille qu’il posa sous un chapeau en osier.
En sortit soudain un serpent de nez qui crachait des pieds à sonnette.
Notre héros prit alors sa clé à corne et transforma son ennemi en un rhinocéros à molette…
Consigne d’écriture :
Mon conte est complet et respecte le squelette de conte surréaliste donné.
Chaque phrase comporte 2 compléments du nom inversés.
Mes groupes nominaux sont choisis judicieusement pour que mon texte ait du sens.
La forme
Mon orthographe est correcte.
Mon texte est recopié proprement et illustré avec soin.
12
LE CONTE MERVEILLEUX…
Les pronoms relatifs :
Exercice N°9 - Complète les phrases suivantes à l’aide du
pronom relatif qui convient et souligne la proposition
relative :
Le chat ……………… a chaussé des bottes est celui qui a parcouru sept lieux.
Les œufs de la cane…………….. je te parle sont en or.
La petite maison vide dans …………………………………………….. entre Boucle d’Or appartient aux trois ours.
Le joueur de flûte ………………………………………….. je pense a attiré les rats hors de la ville.
La pièce dans ......................... vous pénétrez était la chambre de la reine.
Le fils fut convaincu que c’était le chien ………………….. parlait.
Exercice N°10 - Souligne les propositions relatives ; fais une croix sous le nom noyau ; surligne le
pronom relatif.
Au commencement, dans les temps très anciens où n’existaient ni le ciel, ni la terre, ni les montagnes,
ni les oiseaux, ni les fleurs tout n’était qu’un immense chaos.
Il était une fois, il y a très longtemps, dans un lointain pays, un roi ténébreux qui vivait dans un
château sombre et silencieux.
La princesse s’engagea sur la seule route qu’elle avait pu apercevoir d’une des meurtrières du
château.
Alors, souvent le soir, il venait s’asseoir sur la falaise, épuisé par tout le travail que sa tante lui
avait donné à faire.
Elle vivait en compagnie d'un cochon, d'un canard et d'un chat dans une petite maison dont elle
faisait toujours soigneusement le ménage.
Quelques-uns prirent la mise en garde au sérieux, d'autres se mirent à rire, à se moquer,
claquant la porte derrière laquelle ils se croyaient en sécurité.
13
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice n°11 – Réunis ces deux phrases en une seule ; utilise un pronom relatif.
(J’ai reçu un énorme gâteau. J’ai dû le manger tout seul. -> J’ai reçu un énorme gâteau que j’ai
dû manger seul)
a) Il était une fois un homme. Cet homme avait de belles maisons à la ville et à la campagne.
b) Sur les marches du palais, le fils du roi a ramassé la pantoufle de vair. Cendrillon a perdu sa pantoufle
de vair.
c) Il y a des histoires. Il vaut mieux ne pas parler de ces histoires.
d) La vieille fée profita de l’occasion pour prononcer une incantation. L’occasion lui était donnée.
e) Au fond de la pièce, dans une petite cheminée brûlait un feu. Ce feu était peint sur le mur.
a. En marchant, on arrivait à une merveilleuse forêt. Dans cette forêt, il y avait de grands arbres
et des lacs profonds.
b. De gros navire pouvaient voguer jusque sous les branches. Sous ces branches vivait un
rossignol.
c. Ce rossignol chantait divinement. On ne pouvait s’empêcher de l’écouter
d. Il semble y avoir ici un oiseau remarquable, dit l’empereur. Il s’appelle Rossignol.
e. Je veux que cet oiseau chante pour moi. Tout le monde parle de cet oiseau.
f. La fillette montra un petit oiseau gris. Il se tenait en haut des branches.
Exercice n°12 – Lis la phrase ci-dessous. Observe sa construction.
La maison qui est dans le village, qui est sur la colline qui surplombe la vallée où habite le géant dont
je vous ai parlé est inhabitée.
Ecris de la même façon une phrase en abyme c'est-à-dire une phrase construite à partir d’une succession de
propositions subordonnées relatives. (sur le cahier de français)
Le prince……………………
Le grimoire………………..
Le puits…………………….
La fée…………………………
La fiole……………………….
La forêt……………………….
Consigne d’écriture :
Trois mots parmi ceux de la liste proposée sont utilisés comme début de phrases.
Chaque phrase comporte au moins trois propositions relatives enchâssées.
Les pronoms relatifs sont choisis de façon appropriée.
Des pronoms relatifs différents sont utilisés. Les accords sont réalisés. Le temps utilisé est le présent de l’indicatif.
14
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°13 – Rédige la description d’un lieu de la situation initiale d’un conte merveilleux.
Lis les deux extraits de conte de Georges Sand puis la mini-fiche « Décrire un lieu »
Choisis une carte lieu. Rédige une description de minimum 3 lignes du lieu que tu as choisi.
[…]Elle me conduisit dans le plus bel endroit de sa
résidence. C'était un petit lac limpide qui ressemblait à un
diamant vert enchâssé dans un anneau de fleurs, et où se
jouaient des poissons de toutes les nuances de l'orange et de la
cornaline, des carpes de Chine couleur d'ambre, des cygnes
blancs et noirs, des sarcelles exotiques vêtues de pierreries, et,
au fond de l'eau, des coquillages de nacre et de pourpre, des
salamandres aux vives couleurs et aux panaches dentelés,
enfin tout un monde de merveilles vivantes glissant et
plongeant sur un lit de sable argenté, où poussaient des
herbes fines, plus fleuries et plus jolies les unes que les
autres. Autour de ce vaste bassin s'arrondissait sur plusieurs
rangs une colonnade de porphyre à chapiteaux d'albâtre.
[…] Des buissons de roses de toutes nuances et de tous
parfums se miraient dans l'eau. […] Au milieu du bassin
jaillissait en mille fusées de diamants et de perles un jet d'eau
qui retombait dans de colossales vasques de nacre.
extraits de « La fée poussière » G Sand
Elle admira ce pêle-mêle d'arbres touffus et d'arbres morts, de magnifiques plantes sauvages et de plantes
autrefois cultivées, aussi libres, aussi folles les unes que les autres ; ce chaos de pierres où la mousse avait
envahi la roche naturelle et la roche taillée. Elle revit le filet d'eau pure qui avait alimenté jadis les bassins
et les cascatelles, et qui frissonnait discrètement entre l'herbe et les cailloux. Elle contempla cette élégante
façade renaissance, où le lierre vivace s'enlaçait aux guirlandes de lierre fouillées dans la pierre. Quelques
fenêtres finement ouvragées, quelques clochetons avaient peut-être disparu.
extraits de « Le château de Pictordu » G Sand
15
LE CONTE MERVEILLEUX… EVALUATION DE MES COMPETENCES EN GRAMMAIRE
Exercice N°1 - Dans chaque groupe nominal en caractère gras, fais une croix sous le nom noyau ;
souligne ses expansions et indique leur fonction Adj = adjectif épithète, C.du.N = complément du
nom, Pr.R = proposition relative)
C'était un hiver froid.
Une épaisse couche de neige recouvrait la terre endormie.
Dans un sommeil sans fin, le gel impitoyable avait tout figé autour de lui.
Un pauvre homme qui tirait un traineau sortit de sa minuscule maison.
Il allait chercher du bois mort.
Exercice N°2 - Complète avec une préposition.
La brosse ……. dents et le tube …….. dentifrice sont des moyens ……...lutte ………..les caries.
Le départ …………… l'avion …………………….Madagascar est annoncé à 14h30.
Un homme…………………. ami vit seul et malheureux.
La lutte ……………la sauvegarde …………….animaux est un combat ……….fin.
Entoure les prépositions.
Le parc national d’Oulanka en Finlande couvre 27 000 hectares. Son nom est emprunté à la langue laponne ; il
signifie « inondation ». Une rivière le traverse par des gorges escarpées. Des rapides de plusieurs centaines de
mètres y bouillonnent avec une différence de niveau impressionnante. Au printemps, les eaux sont encore
plus fortes ; elles déferlent sous les ponts et dans les champs. Cette grosse colère passée, sur les prés voisins,
s’épanouit une flore abondante et variée.
Exercice N°3 - Remplace les adjectifs par des compléments du nom de même sens.
la poésie médiévale ……………………………………………………………………………….
une scène champêtre ……………………………………………………………………………….
une maladie pulmonaire. ……………………………………………………………………………….
16
LE CONTE MERVEILLEUX… Des plantes tropicales. ……………………………………………………………………………….
Une jupe plissée. ……………………………………………………………………………….
Exercice N°3 - Complète avec le pronom relatif qui convient.
La lettre ……………….. j’ai reçue vient de Chine.
Connais-tu un pays ……………….. il fait toujours beau ?
Antoine a reçu un cadeau ………………… sa grand-mère lui a offert.
Les sportifs ………………… gagnent des médailles sont des champions.
Je vous parle d'un monde …………………..n'existe pas.
Exercice N°4- Souligne les propositions relatives ; fais une croix sous le nom noyau qu’elles qualifient ; surligne
le pronom relatif.
Notre voisin nous a donné un petit chat qui s’est tout de suite attaché à nous.
Tous les élèves dont le nom suit devront se rendre chez le directeur.
Le numéro que vous avez composé n’existe plus.
J’ai voyagé en Afrique où j’ai vu beaucoup d’animaux sauvages.
La table sur laquelle j’ai renversé un verre a été aussitôt nettoyée.
Exercice N°5 - Construisez une phrase complexe en transformant la 2e phrase en proposition
relative
La voiture est souvent en panne. Nous avons acheté la voiture l’année dernière.
ll raconte une histoire. Il est le héros de cette histoire.
La région était très pittoresque. Nous y avons passé nos vacances.
Nous prenons le train. Ce train part à six heures.
Le film m’a déplu. Vous m’aviez parlé de ce film.
17
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 4 - LITTERATURE : qu’est-ce qu’un conte ?
Un texte qui raconte une histoire s’appelle un ……………………
Un conte a souvent la même structure et est constitué de …………….. parties : 1. La ……………………………………………………………………………………………………qui présente les personnages, le lieu, l’époque.
Les verbes y sont conjugués à …………………………………………………………………………………car il n’y a pas d’action. 2. L’…………………………………………………………………………………………………………………………..vient perturber la situation initiale en
introduisant un problème. Il est souvent introduit par des expressions comme…………………………………………………………………………………………………………………..
À partir de là, les verbes sont le plus souvent conjugués au …………………………………………………..……………. 3. Les ………………………………………………………………………………….. : les personnages sont actifs, ils essaient de
résoudre l’élément perturbateur. 4. L’ …………………………………………………………………………………………………………………………… : le héros remplit sa mission 5. La ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….marque le retour à une
situation stable. Le problème est résolu.
En 1928, un russe Propp analyse des contes de fées de son pays et fait une liste de 31 étapes que peuvent traverser les personnages de contes merveilleux.
1. Un des membres de la famille s’éloigne de la maison ou meurt
2. Une interdiction ou un ordre est donné au héros.
3. Le héros désobéit ou obéit à l’ordre donné.
4. Le méchant cherche à obtenir des renseignements sur le héros.
5. Le méchant reçoit des informations sur le héros
6. Le méchant tente de tromper le héros, parfois en se transformant
7. Le héros tombe dans le piège et se laisse tromper, aidant parfois le méchant.
8. Le méchant agit par un premier méfait : enlèvement, vol, destruction, blessure, abandon…
9. Le méfait est connu : le héros est chargé de réparer
A
18
LE CONTE MERVEILLEUX… 10. Le héros accepte la mission et part en quête
11. Le héros rencontre un ou des personnages qui vont l’aider
12. Le héros subit une première épreuve
13. Le héros réagit
14. Un objet magique est donné au héros
15. Le héros arrive près du lieu où se trouve l’objet de sa quête
16. Le héros doit combattre un méchant
17. Le héros reçoit un signe
18. Le méchant est vaincu
19. Le méfait est réparé, le manque comblé
20. Retour du héros
21. Le héros est poursuivi
22. Le héros est secouru
23. Le héros rentre chez lui mais n’est pas reconnu
24. Des imposteurs prétendent à ses exploits
25. Le héros traverse une épreuve difficile
26. L’épreuve finale est remportée
27. Le héros est reconnu
28. Le méchant est démasqué
29. Le héros est transformé
30. Le méchant est puni
31. Le héros est récompensé ; il se marie, il devient roi
Exercice N°1 - Associe un titre et un extrait. Justifie ta réponse en surlignant dans le texte les indices qui t’ont guidé.
Tant qu'il aura l'âne que vous savez, Qui d'écus d'or sans cesse emplit sa bourse ? Demandez-lui la peau de ce rare animal. Comme il est toute sa ressource, Vous ne l'obtiendrez pas, ou je raisonne mal.
Titre : ……………………………………………………………
Raiponce avait de longs et merveilleux cheveux qu'on eût dits de fils d'or. En entendant la voix de la sorcière, elle défaisait sa coiffure, attachait le haut de ses nattes à un crochet de la fenêtre et les laissait se dérouler jusqu'en bas, à vingt aunes au-dessous, si bien que la sorcière pouvait se hisser et entrer. Titre : ……………………………………………………………
Les bottes étaient bien grandes et bien larges; mais comme elles étaient magiques, elles avaient le don de s'agrandir et de se rapetisser selon la jambe de celui qui les chaussait, de sorte qu'elles se trouvèrent aussi justes à ses pieds et à ses jambes que si elles avaient été faites pour lui. Titre : …………………………………………………………
19
LE CONTE MERVEILLEUX…
Elle s'empara du fuseau et voulut filer à son tour. À peine l'eut-elle touché que le mauvais sort s'accomplit : elle se piqua au doigt. À l'instant même, elle s'affaissa sur un lit qui se trouvait là et tomba dans un profond sommeil.
Titre : ……………………………………………………………
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes. Titre : ……………………………………………………………
Pour cette petite clef-ci, c'est la clef du cabinet au bout de la grande galerie de l'appartement bas : ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d'y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s'il vous arrive de l'ouvrir, il n'y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère. Titre : …………………………………………………………
20
LE CONTE MERVEILLEUX…
La légende est un récit qui explique des faits réels (une coutume, le nom d’un pays ou d’une ville, la particularité d’un lieu…) par des histoires qu’on raconte comme étant vraies. La légende mêle des éléments réels et d’autres invraisemblables. Elle nous apprend par exemple qu’un endroit précis d’un certain village (une grotte, un château, une forêt…) connut une série d’actions extraordinaires. La fable est un court récit souvent en vers qui met en scène des animaux doués de la parole et qui présentent des comportements humains. Ainsi, le lion incarne le pouvoir, la tyrannie ; le renard représente la ruse, l’âne évoque la bêtise… La fable est une sorte de caricature de la société des hommes dont elle montre la justice et l’injustice, le bien et le mal, les qualités et les défauts. Elle comporte une morale, sorte de message pour le lecteur. Un mythe est un récit propre aux civilisations anciennes. Ils expliquent comment est né le monde, comment et pourquoi il fonctionne ainsi, comment et pourquoi la société est organisée comme elle l’est. Ces explications se font sous forme d’histoires qui mettent en scène des dieux, des hommes, des animaux ou des demi-dieux. La mythologie, c’est l’ensemble des mythes.
Romulus et Remus seraient les fils du dieu Mars et d'une
vestale (prêtresse dédiée à Vesta, déesse du feu et du foyer). Cependant, les vestales ne pouvant pas avoir d'enfants, leur mère dut les abandonner. Elle les plaça donc dans un panier et le posa sur le fleuve du Tibre.
Les jumeaux sont alors découverts sous un figuier sauvage par une louve qui les allaite. Des années plus tard, Remus et Romulus décidèrent de fonder une ville. Remus se plaça sur l'Aventin tandis que son frère, Romulus, choisit le Mont Palatin.
Pour savoir à qui reviendrait le droit de nommer et de gouverner la future ville, ils interrogèrent les dieux en observant le vol des oiseaux. Remus aperçut alors six vautours mais son frère jumeau en vit douze.
Romulus commença donc à construire la ville en traçant les frontières mais Remus se rebella. Un combat mortel entre les deux frères débuta et c'est ainsi que Remus mourut. On raconte que Romulus, prit de remords, l'enterra sur l'Aventin.
Romulus donna ensuite son nom à la ville qu'il venait de fonder
………………………………………………..
Le Loup et l'Agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité. - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson. - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des
tiens : Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
………………………………………………..
21
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°2 – Conte, légende, fable ou mythe ?
En 1764, une femme est attaquée près de
Langogne, en Gévaudan. Peu de temps après, une jeune
adolescente est à son tour assassinée. Et ce ne sont là
que les premières victimes d’une longue liste…
Selon les témoins, l’animal responsable de ces
atrocités ressemble à un loup, mais en beaucoup plus
gros et nettement plus effrayant. On le décrit grand, avec
une grosse tête, une queue touffue, des flancs rouges et
une raie noire sur le dos. Mi-loup, mi- ours, il ne
ressemble à aucun animal familier.
Pendant trois années, la bête sèmera la terreur
dans la région. Plus personne ne sort de chez lui sans un
couteau ou une fourche. Près de cent personnes seront
tuées, dont de nombreux enfants, et personne ne semble
pouvoir venir à bout de ce massacre; ni les villageois et
leurs nombreuses battues, ni les soldats du Roi, ni même
les chasseurs de loups venus des quatre coins du pays.
Finalement, après que plusieurs loups soient
tués, les crimes s’arrêtèrent. La bête de Gévaudan n’était
donc peut-être qu’un loup...et pourtant, les loups
n’attaquent pas l’homme en général, et ne mutilent pas
ainsi leurs proies !
………………………………………………..
Il était une fois une petite fille de Village, la plus jolie qu’on eût su
voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne
femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que
partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge.
Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. Le Petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre Village. En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un Loup, lui dit : Je vais voir ma Mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma Mère lui envoie. Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup.
Oh ! oui, dit le Petit Chaperon rouge, c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du Village. Eh bien, dit le Loup, je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait. [….]
………………………………………………..
22
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°3 - Indique à quelle étape correspondent chacun des extraits suivants.
Un jour, après que Maman Ourse eut préparé un délicieux porridge pour le déjeuner, quand elle l’eut versé dans les bols de chacun, ils allèrent se promener dans le bois, en attendant que le délicieux porridge refroidisse. Ainsi, il ne leur brûlerait pas la langue quand ils le dégusteraient.
Tandis qu’on emmenait les brigands pour les juger, le sultan rentra au palais avec sa famille, et il ordonna une nouvelle fête de sept jours, aux frais de sa cassette royale.
Le prince, resté seul, invoqua le secours des poissons, comme il avait prié les oiseaux et les insectes ; et les poissons, à leur tour, exaucèrent l’ami de toutes les créatures. De nouveau rempli, le panier fut rapporté au roi. Mais, en faisant les comptes des grains, on s’aperçut qu’il en manquait un.
Il y avait dans la province du Valois, au milieu des bois de Villers-Cotterêts, un petit garçon et une petite fille qui se rencontraient de temps en temps sur les bords des petites rivières du pays, l’un obligé par un bûcheron nommé Tord-Chêne, qui était son oncle, à aller ramasser du bois mort, l’autre envoyée par ses parents pour saisir de petites anguilles que la baisse des eaux permet d’entrevoir dans la vase en certaines saisons.
En tombant, la Grenouille se transforma en un beau Prince avec de beaux yeux. – N’aies pas peur, lui dit-il, j’étais la victime du sort d’une méchante sorcière dont tu viens de me délivrer en m’acceptant dans ton palais. Veux-tu bien m’épouser ?
Un jour, dans la forêt, il vit passer une biche blanche au collier d’or. Il la suivit et arriva à un grand château.
Un jour, la mère mourut, et le père, fou de douleur sentit qu’il ne lui survivrait pas longtemps. Il fit venir auprès de son lit sa petite fille et lui dit : – Je suis navré de te quitter, mon enfant, mais ta mère m’appelle et je ne puis rester. Tu iras chez ta tante de Chalabre qui sera pour toi une autre mère. Sois bonne, sois douce et dis toujours la vérité. Que ma bénédiction te porte bonheur !
Arrivé à la maison du géant, sur le pas de la porte, il rencontra une femme. Il insista pour entrer, il avait faim et soif. La femme lui servit un repas et le cacha lorsqu’ils entendirent le géant rentrer.
Exercice N°4 - Remets les paragraphes de ce conte dans l’ordre. Surligne les mots qui t’ont aidé.
A
Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire. – Oui-dà, ma bonne mère, dit cette belle fille. Et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l’eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu’elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : – Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m’empêcher de vous faire un don ;
B
– Je suis venue ici, lui dit cette méchante orgueilleuse, pour vous donner à boire. Justement j’ai apporté un flacon d’argent tout exprès pour vous ! Le voilà, servez-vous.
– Vous n’êtes guère honnête, reprit la Fée, sans se mettre en colère ; hé bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud.
23
LE CONTE MERVEILLEUX… C
Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. – Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d’avoir tardé si longtemps. Et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants.
D
Dès que sa mère l’aperçut, elle lui cria: – Hé bien ! ma fille ! – Hé bien ! ma mère ! lui répondit la méchante fille, en jetant deux vipères et deux crapauds. – O ciel, s’écria la mère, que vois-je là ? C’est sa sœur qui est en cause : elle me le paiera ; et aussitôt elle courut pour la battre.
E Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d’un bois.
F car c’était une Fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme de village, pour voir jusqu’où irait l’honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la Fée, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse.
G
– Vraiment, dit la mère, il faut que j’y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d’avoir le même don ? Vous n’avez qu’à aller puiser de l’eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, donnez-lui en bien honnêtement.
H
Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l’aînée lui ressemblait si fort d’humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son Père pour la douceur et l’honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu’on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.
I
– Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu’il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D’où vient cela, ma fille ? (Ce fut-là la première fois qu’elle l’appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants.
J Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l’eau à une grande demi-lieue du logis, et qu’elle rapportât plein une grande cruche.
K – Il ferait beau voir, répondit l’orgueilleuse, que j’aille à la fontaine !
– Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et à tout à l’heure.
L
– Hélas ! Monsieur, c’est ma mère qui m’a chassée du logis. Le fils du Roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d’où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du Roi en devint amoureux ; et, considérant qu’un tel don valait mieux que tout ce qu’on pouvait donner en mariage à une autre, l’emmena au Palais du Roi son père, où il l’épousa.
M
Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d’argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu’elle vit sortir du bois une Dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire : c’était la même Fée qui était apparu à sa sœur, mais qui avait pris l’air et les habits d’une Princesse, pour voir jusqu’où irait la malhonnêteté de cette fille.
N La pauvre enfant s’enfuit et alla se sauver dans la forêt proche. Le fils du Roi, qui revenait de la chasse, la rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu’elle faisait là toute seule et ce qu’elle avait à pleurer.
24
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°5 - Retrouve les phrases de chaque conte en remplissant les grilles suivantes. (Souligne les indices du texte)
A Hi han! hi han! Je ne suis qu'une pauvre bête, vieille et toute pelée. Ma vie s'est passée à marcher à tout petits pas sur les sentiers de montagne à porter sur mon dos meurtri des sacs de charbon par quarante degrés à l'ombre.
B Il donna au paysan une grosse bourse pleine d'or. Le paysan passa le reste de ses jours riche et heureux, bientôt rejoint par la poule qui venait de s'échapper de chez ses nouveaux maîtres.
C Soudain, le tigre vit passer un vieux sage comme il y en a tant dans ce merveilleux pays qu'est l'Inde.
D Il était une fois un paysan si pauvre qu'il avait dû vendre toutes ses bêtes. Il allait mourir de faim. Le dernier animal qu'il possédait encore était une vieille poule boiteuse.
E - Ah! là, je comprends bien mieux! s'exclama le petit chacal. Avec le verrou poussé, la cage est vraiment bien fermée. Et, je serais toi, vieux sage, je n'y toucherais plus. Quant à toi, ami tigre, bon appétit! Et j'espère que tu ne seras jamais aussi bête que moi!
F Un jour, mon vieux maître, fatigué lui aussi, décida de m'emmener au marché pour me vendre.
G Il était une fois un vieux tigre enfermé dans une cage de bambou. Il mourait de faim. Les villageois l'avaient capturé, voulant le vendre à un zoo ambulant. Il faut dire que cela faisait plusieurs lunes qu'il leur mangeait moutons et jeunes veaux.
H J'étais tellement content de pouvoir gambader enfin en liberté que je me roulai par terre en poussant des « hi han! ». Les soldats ennemis firent demi-tour et s'enfuirent en hurlant.
I Le paysan n'en croyait pas ses oreilles: sa poule parlait. - Écoute-moi bien, dit l'animal, mène-moi au marché et tu verras!
Texte 1
Texte 2
Texte 3
25
LE CONTE MERVEILLEUX… CTIVITE 5 - RECONNAITRE QUELQUES FONCTIONS : les compléments du verbe
Exercice N° 1 – Encadre le verbe. Souligne le complément du verbe quand il existe.
Indique sa fonction.
Un jour d’hiver, à sa fenêtre, une reine regardait voler les blancs flocons.
Elle mourut en donnant naissance à une fille à la peau blanche comme la neige.
Au bout d'une année, le roi épousa une autre femme.
La nouvelle reine voulait être la plus belle femme du royaume.
Elle demanda à un chasseur de tuer Blanche Neige.
Au soir, la princesse entra dans une maisonnette pour se reposer.
Blanche-Neige prit dans chaque assiette un peu de légumes et de pain.
Quand la nuit fut complètement tombée, les sept nains rentrèrent de la mine où il travaillaient.
Après s’être déguisée en vieille marchande, la reine se rendit à la maison des sept nains.
Exercice N°2 – Encadre le verbe et indique la fonction de son complément.
Les sorcières prennent un bain tous les jours. Elles se mettent des bigoudis au
moins une fois par semaine. Elles portent un chapeau de nuit lumineux, une veste
noire et jaune, une culotte bouffante pour l'hiver et des chaussettes élastiques noires.
Pour les vols en pleine nuit, les sorcières ont des sous-vêtements chauds. Elles ont, par-
dessus ces sous-vêtements, une robe longue en épaisse laine noire, chaude et
imperméable, un chapeau dont les bords se replient sur les oreilles par temps froid. Aux pieds, elles ont de
fortes bottines de cuir noir et des mitaines aux mains. Elles ont toujours avec elles une épingle pour piquer les
verrues, une bourse qui mord, un livre de poche pour les sorts, un sifflet pour appeler le vent et les chiens
policiers, un onguent pour voler, un balai et un chaudron portatif.
D'après Colin Hawkins, Les Sorcières, 1984.
A
26
LE CONTE MERVEILLEUX…
Exercice N°3 - Complétez les phrases suivantes.
1. Le cordonnier répare.
2. Mon père a acheté.
3. Le prince essaiera.
4. Le train traverse.
5. Nous entendons.
6. Je voyais.
7. La petite aiguille indique.
8. Les enfants mangent.
9. L'enfant montre.
10. La grand-mère surveille.
Exercice N°4 – Soulignez les compléments du verbe ; remplacez-les par un pronom personnel
complément.
Exemple: La voisine offre des gâteaux. = La voisine en offre.
A son retour, Barbe Bleue demande les clés du cabinet à sa femme.
Cendrillon se rendit au bal.
Je veux demain pour mon dîner la petite Aurore.
Le loup tira la chevillette.
Le Petit Poucet avait laissé tomber le long du chemin quelques petits cailloux blancs.
Il vous sortira de la bouche une pierre précieuse.
Exercice N°5 - Complétez cet exercice à l'aide de pronoms. Attention à l'accord des participes
passés.
Nous avons lu ces contes. Nous ______ avons lu______.
J'ai mangé la galette. Je ______ ai mangé______
J'ai aimé la princesse. Je ______ aimé………...
J'ai semé des petits cailloux. J ______ ai semé ______.
Il a sifflé une mélodie à l’empereur. Il ______ a sifflé ______ à l’empereur.
La Petite Sirène ? Tu l’_______ lu_______ ? Tu l’______ bien aimé______ ?
La pomme rouge ? Oui, je ______ mangé____.
27
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°6 - Indiquez si les verbes en gras ont un COD. Si c’est le cas, soulignez-le.
La fée a réalisé le vœu de la princesse.
Robert lit tous les soirs avant de s’endormir.
L’Ogre en colère poursuit le Petit Poucet.
Les sept nains marchent l’un derrière l’autre.
Cette histoire commence bien mal.
Le roi a invité les fées du royaume au bal du château.
Cendrillon reprit une apparence ordinaire à minuit.
Exercice N°7 - Surlignez les pronoms COD. Remplacez-les par un groupe nominal de votre choix.
La sorcière le prend en chemin.
Les animaux l’observent en cachette.
Les préférez-vous à la vanille ou au chocolat ?
L’artiste les réalise en quelques jours.
Le géant la transporte facilement.
Exercice N°8 - Soulignez les COD.
Un des petits garçons prit le soldat et le jeta dans le poêle sans aucun motif. Le soldat de plomb sentait
en lui une chaleur effroyable. Il n’avait plus ses belles couleurs. Le petit soldat tout ému ne voulait pas
pleurer. Il regardait la petite demoiselle et elle le regardait. D’après H. C. Andersen, Contes, «L’Intrépide Soldat de plomb».
Exercice N°9 – Soulignez en rouge les groupes nominaux s’ils sont COD et en bleu s’ils sont sujet.
Le chacal cherche de la nourriture.
Il découvre le village des hommes.
De la bouche du sorcier s’échappent quelques mots.
Des enfants caressent le pelage du chacal.
Alors disparaît chez le chacal toute envie de retourner à la vie sauvage.
28
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°10 – Souligne les compléments du verbe. Indique leur fonction : COD, COI, CL, COS
La fée est sortie de la fontaine.
Le peigne se change en une forêt touffue.
Elle donna sa cruche d’eau au soleil pour apaiser son feu.
Le génie des eaux propose au pauvre pêcheur d’exaucer un vœu.
Tout le royaume sera invité au bal.
Un homme demanda à Nasreddine pourquoi il versait le couscous sur son manteau.
Exercice N°11 – Surligne en bleu les pronoms personnels sujet et en rose les pronoms personnels complément.
Un samouraï se présenta devant le maître Zen Hakuin et lui
demanda :
- Le paradis et l’enfer existent-ils ?.
- Qui es-tu ? demanda le maître
- Je suis le samouraï …"
- Tu es un guerrier ! s'exclama Hakuin. Mais regarde-toi. Quel seigneur
voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant.
La colère s'empara du samouraï. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit :
- Ah bon, tu as même un sabre ? Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête.
Hors de lui, le samouraï leva son sabre, prêt à frapper le maître. A ce moment celui-ci dit :
- Ici s'ouvrent les portes de l'enfer.
Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina et s'inclina.
- Ici s'ouvrent les portes du paradis, lui dit alors le maître.
Exercice 12 – Souligne les pronoms personnels et indique en dessous leur fonction : S, COD, COI, CL.
Le gâteau est cuit ; maman le sort du four ; il sent bon et je le regarde avec envie. J’espère pouvoir
y gouter. J’ai aidé maman à le préparer et j’en ai l’eau à la bouche. Je lui ai promis de le laisser d’abord
refroidir.
29
LE CONTE MERVEILLEUX… EVALUATION DE MES COMPETENCES EN GRAMMAIRE
Exercice N°1 - Souligne les COD.
Les journaux annoncent que le temps va changer.
Amélie raconte des histoires à son frère.
Depuis quelques jours, nous attendons impatiemment le facteur.
Il me parle souvent de son cousin d’Inde.
Les graines donneront, plus tard, de nouvelles plantes.
Exercice N°2 – Souligne les COI.
Penses à tes devoirs au lieu de jouer avec le chat.
Je donnerai une pomme à Marie pour aller à l’école.
L’été prochain, nous permettrons à Pierre de partir en vacances.
J’ai aidé mon amie à faire son exposé.
Je m’occupe souvent de ce qui ne me regarde pas.
Exercice N°3 – Entoure en bleu les pronoms personnels sujet et en vert les pronoms personnels complément.
Avant de partir, maman me donna quelques conseils.
« Tu prendras un panier, et tu iras chez Mère-Grand lui porter un petit pot de beurre et une galette bien
dorée. Tu ne passeras surtout pas par la forêt car le loup y est et te mangerait.
Une fois arrivée chez elle, tu tireras la chevillette et tu entreras. Ta grand-mère est souffrante et elle ne
pourra pas venir t’ouvrir la porte. »
Exercice N°4 – Réécris chaque phrase en remplaçant le C.O.D. ou le C.O.I. souligné par un pronom personnel
J’attends une idée. ...............................................................................................................
Il a obtenu son diplôme. ..................................................................................................
J’ai chanté une nouvelle chanson au jury................................................................................................................
Il a parlé de cette histoire à mes parents. ....................................................................................................
30
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 6 - GRAMMAIRE : qu’est-ce qu’une phrase injonctive ?
Souligne en bleu les phrases injonctives. Surligne les verbes à l’impératif.
- Enfin, il s'est donc absenté, le vieux maître sorcier ! Et maintenant c'est à
moi aussi de commander à ses Esprits ; j'ai observé ses paroles et ses œuvres,
j'ai retenu sa formule, et, avec de la force d'esprit, moi aussi je ferai des
miracles. Et maintenant, approche, viens, viens, balai ! Songe à remplir ma
volonté ! Debout sur deux jambes, une tête en haut, cours vite, et dépêche-toi
d’aller me chercher de l'eau ! Il faut que l'eau bouillonne et ruisselle.
Bravo ! Il descend au rivage : en vérité, il est déjà au fleuve, et, plus prompt
que l'éclair, le voilà ici de retour avec un flot rapide. Déjà, une seconde fois ! Comme chaque cuve s'enfle !
Comme chaque vase s'emplit jusqu'au bord !
Arrête, arrête, car nous avons assez de tes services. Ah, malheur, malheur, j'ai oublié le mot, la parole qui le
rendra enfin ce qu'il était tout à l'heure. Il court et se démène ! Sois donc le vieux balai de tout à l’heure !
Toujours de nouveaux seaux qu'il apporte ! Ah ! Et cent fleuves se précipitent sur moi.
Non, il faut que je l'empoigne ! C'est trop de malice ! Mon angoisse augmente !
Faut-il que la maison entière soit engloutie ? Je vois sur chaque seuil courir déjà des torrents d'eau. Un
damné balai qui ne veut rien entendre ! Bûche que tu étais, tiens-toi donc tranquille ! Si tu n'en finis pas,
prends garde que je ne t'empoigne, et ne fende ton vieux bois au tranchant de la hache !
Le voilà qui se traîne encore par ici ! Attends, que je t'attrape ! Le tranchant poli de la hache l'atteint. Il
craque ! Voyez, il est deux et maintenant j'espère et je respire !
Malheur ! Malheur ! Deux morceaux s'agitent maintenant, et s'empressent comme des valets debout pour le
service !
Comme ils courent! De plus en plus l'eau gagne la salle et les degrés, quelle effroyable inondation ! Seigneur
et Maître, entends ma voix !
Ah, voici venir le maître ! Maître, le péril est grand ; les Esprits que j'ai évoqués, je ne peux plus m'en
débarrasser.
- Dans le coin, balai, j’exige que cela finisse.
L’apprenti sorcier (traduction d’un texte de Goethe)
A
31
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°1 – Indique le type de chaque phrase en caractère gras : déclarative (Déc) ,
injonctive (Inj) , interrogative (Inter), exclamative (Excl)
Le magicien ordonna au jeune garçon de prendre l’anneau et de lever la pierre.
Surtout, garde-toi bien d’approcher des murs !(………………….)
Sans t’arrêter, traverse le jardin par une allée qui te mènera tout droit à un escalier de cinquante marches.
(………………….)
Quand tu seras sur la terrasse, tu verras une niche, où se trouve une lampe allumée. (……………….)
Prends la lampe, éteins-la. (………………….)
– Va, mon enfant, lui dit-il, descends hardiment !
Aladin sauta légèrement dans le caveau et fit tout ce qui venait de lui être prescrit. (…………….)
Le génie disparu et, un instant après, revint chargé d’un bassin d’argent.
Ah ! Que cela est beau ! dit-il enfin. Que cela est riche et merveilleux ! (………………….)
N’est-il pas digne de la princesse ma fille, et ne puis-je la donner à celui qui me la demande en m’offrant
de telles richesses ? (………………….)
– Allez, bonne femme, dit-il, et remerciez votre fils de la demande qu’il m’a faite
– Sire, mon fils n’ignore pas que tous les trésors du monde sont bien peu de chose, comparés à la beauté de
la princesse votre fille
Exercice N°2 – Exprimez le contraire des ordres ci-dessous.
1. Ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous le défends.
2. Va dans le jardin et apporte-moi une citrouille.
3. Oiseau bleu, couleur du temps, vole à moi promptement.
4. Va voir comment se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et
ce petit pot de beurre.
5. Donne-moi mes bottes de sept lieues !
a) Je veux qu'il vienne ici ce soir et qu'il chante pour moi !
b) Mais n'oublie pas, que lorsque tu auras une apparence humaine, tu ne pourras jamais redevenir
sirène.
c) Raiponce, Raiponce, descends-moi tes cheveux.
d) Emmène l'enfant dans la forêt ! Tue-la et rapporte-moi pour preuve de sa mort ses poumons et son
foie.
e) N'aie pas peur !
32
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°3 – Ecris des phrases de type injonctif. Pour chacune, tu trouveras deux tournures différentes : infinitive, impérative, au futur ou avec « il faut que »
Tu n’ouvres pas la porte de ce petit cabinet.
Vous revenez dans ce palais dans trois mois.
Tu vas dans le jardin chercher six lézards derrière l’arrosoir.
Tu prends une étoffe qui rend invisible.
Tu prépares quelque chose de bon pour que ton frère grossisse.
Exercice N°4 – Ecris des phrases de type injonctif.
Voici ce qui va arriver à trois personnages de conte. Ecris pour chacun le conseil qu’on pourrait leur donner afin d’éviter l’épreuve qui les attend.
La Princesse se percera la main d'un fuseau ; elle tombera dans un profond sommeil qui durera cent ans.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………..………….
………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………….
Blanche-neige tendit la main et prit la partie empoisonnée de la pomme tendue par la reine. À peine y
eut-elle mis les dents qu'elle tomba morte sur le sol.
………………………………………………………………………………………………………………………………..………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………….………….
Les enfants, voyant quelqu'un arriver de loin, crurent que c'était leur cher père qui venait vers eux et ils
coururent pleins de joie à sa rencontre. La reine jeta sur chacun d'eux une chemise de soie blanche
ensorcelée et, aussitôt que celles-ci eurent touché leur corps, ils se transformèrent en cygnes et
s'envolèrent par-dessus la forêt.
……………………………………………………………………………………………………………………………………..……………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….………….
33
LE CONTE MERVEILLEUX…
EVALUATION DE MES COMPETENCES EN GRAMMAIRE
Exercice N°1 - Souligne les phrases injonctives.
1. Il est conseillé de pratiquer régulièrement
des activités physiques.
2. Nous n’oublions pas nos chapeaux.
3. Tracer un segment AB de 4 cm.
4. Tu as perdu ton livre.
5. Vous devez songer à votre rendez-vous.
6. Il faut que le médecin intervienne au plus
vite.
7. Prendre une feuille de papier et la plier.
8. Que l’océan se retire !
9. En revenant tu passeras à la pharmacie.
10. Je rangerai le bureau plus tard.
11. Tu tries tes déchets.
12. Défense d’afficher.
13. Il ne se souvient de rien.
14. Vous sortirez en silence.
15. Tu verras que le soleil sera chaud !
16. Il faut t’habiller chaudement.
17. Dire la vérité est préférable.
18. Vous partirez après 20 heures.
19. Tu prends soin de ton matériel.
20. Vous aurez peut-être une autre vie.
Exercice N°2 – Transforme ces phrases déclaratives en phrases injonctives. Varie les tournures : infinitif, futur,
impératif ou commençant par « Il faut que… »
Tu manges cinq légumes par jour.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………….………………..
Vous tracez un rectangle avec beaucoup de soin.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………….………………..
34
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 7 - LITTERATURE : Blanche - neige
Voici le conte de Blanche-neige. Retrouve la structure narrative du conte : situation initiale, élément perturbateur, péripéties, résolution, situation finale. Essaye de nommer les fonctions de Propp que tu rencontres.
l était une fois, en plein hiver, quand les flocons descendaient du ciel comme des plumes et du duvet, une reine qui était assise et cousait devant une fenêtre qui avait un encadrement en bois d'ébène, noir et profond. Et tandis qu'elle cousait négligemment tout en regardant la belle neige au-dehors, la reine
se piqua le doigt avec son aiguille et trois petites gouttes de sang tombèrent sur la neige. C'était si beau, ce rouge sur la neige, qu'en le voyant, la reine songea : "Oh! Si je pouvais avoir un enfant aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l'ébène de cette fenêtre !" Bientôt après, elle eut une petite fille qui était blanche comme la neige, vermeille comme le sang et noire de cheveux comme le bois d'ébène, et Blanche-Neige fut son nom à cause de cela. Mais la reine mourut en la mettant au monde. Au bout d'un an, le roi prit une autre femme qui était très belle, mais si fière et si orgueilleuse de sa beauté qu'elle ne pouvait supporter qu'une autre la surpassât. Elle possédait un miroir magique avec lequel elle parlait quand elle allait s'y contempler :
- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume qui est la femme la plus belle ? Et le miroir lui répondait :
- Vous êtes la plus belle du pays, Madame. Alors la reine était contente, car elle savait que le miroir disait la vérité.
lanche-Neige cependant grandissait peu à peu et devenait toujours plus belle; et quand elle eut sept ans, elle était belle comme le jour et bien plus belle que la reine elle même. Et
quand la reine, un jour, questionna son miroir :
- Miroir, gentil miroir, dis moi, dans le royaume quelle est de toutes la plus belle ?
Le miroir répondit :
- Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, mais Blanche-Neige l'est mille fois plus que vous.
La reine sursauta et devint jaune, puis verte de jalousie ; à partir de cette heure là, elle ne pouvait plus voir Blanche-Neige sans que le cœur lui chavirât dans la poitrine tant elle la haïssait. L'orgueil poussa dans son cœur, avec la jalousie, comme pousse la mauvaise herbe, ne lui laissant aucun repos ni de jour, ni de nuit. Elle appela un chasseur et lui dit : "Tu vas prendre l'enfant et l'emmener au loin dans la forêt. Je ne veux plus la voir devant mes yeux. Tu la tueras et tu me rapporteras son foie et ses poumons en témoignage." Le chasseur obéit et emmena l'enfant. Mais quand il tira son couteau de chasse pour plonger dans le cœur innocent de Blanche-Neige, elle se prit à pleurer et lui dit : « Oh ! Laisse-moi la vie sauve, mon bon chasseur, je m'enfuirai à travers bois et ne reparaîtrai jamais ! » Elle était si, belle que le chasseur s'apitoya et lui dit: « Sauve-toi ma pauvre petite ! » Il était certain, au dedans de lui-même, que les bêtes sauvages auraient tôt fait de la dévorer ; mais il n'en avait pas moins le cœur soulagé d'un gros poids en évitant ainsi de la tuer de
A
I
B
35
LE CONTE MERVEILLEUX… sa main ; et comme un marcassin passait par là, il l'abattit et le dépouilla rapportant son foie et ses poumons à la reine, en guise de preuve. Il fallut que le cuisinier les mît au sel et les fît cuire, après quoi la mauvaise femme les mangea, en croyant se repaître du foie et des poumons de Blanche-Neige.
ans la vaste forêt, la malheureuse fillette était désespérément seule et tellement apeurée qu'elle regardait, pour ainsi dire, derrière chaque feuille sur les arbres, ne sachant que faire ni que devenir. Elle commença à courir,
s'écorchant aux épines et sur les pierres pointues, voyant sauter devant elle les bêtes sauvages qui venaient la frôler, mais qui ne lui faisaient pas de mal. Tant que ses petits pieds voulurent bien la porter, elle courut ainsi droit devant, et quand tomba la nuit, n'en pouvant plus, elle eut la chance de voir une toute petite maison où elle entra pour se reposer. Tout était petit dans cette maison en miniature, mais si propre et si charmant que c'est impossible de le dire. Il y avait une petite table qui était déjà mise, avec sa nappe blanche et sept petites assiettes ayant chacune son couvert : le petit couteau, la petite cuiller, la petite fourchette et le petit gobelet. Sept petits lits s'alignaient côte à côte le long du mur, bien faits, et tous avec de beaux draps blancs et frais. Blanche-Neige avait si grand-faim et si terriblement soif qu'elle prit et mangea un petit peu dans chaque petite assiette, puis but une gorgée de vin dans chaque petit gobelet ; à chaque place aussi, elle avait pris une bouchée de pain. Après, comme elle était si fatiguée, elle voulut se coucher, mais aucun des petits lits n'était à sa taille: celui-ci était trop long, celui-là trop court, un autre trop étroit; bref, elle les essaya tous et le septième enfin lui alla parfaitement. Elle y resta couchée, fit sa prière et s'endormit. Les maîtres du logis ne rentrèrent chez eux que lorsqu'il faisait déjà nuit noire, et c'étaient les sept nains qui piochent et creusent les montagnes pour trouver les filons de minerais. Ils allumèrent leur petite bougie et s'aperçurent, avec la lumière que quelqu'un était entré chez eux, parce que tout n'était pas parfaitement en ordre ni exactement comme ils l'avaient laissé en partant.
- Qui s'est assis sur ma chaise? demanda le premier.
- Qui a mangé dans ma petite assiette? fit le second.
- Qui a pris un morceau de mon petit pain? dit le troisième.
- Qui m'a pris un peu de ma petite potée? s'étonna le quatrième.
- Qui a sali ma petite fourchette? questionna le cinquième.
- Qui s'est servi de mon petit couteau? interrogea le sixième.
- Qui a bu dans mon petit gobelet? s'inquiéta le septième enfin.
Le premier, en regardant un peu partout autour de lui, vit alors qu'il y avait un creux dans son lit et il s'exclama: « Qui s'est allongé sur mon petit lit ? » Les six autres accoururent et s'écrièrent tous, les uns après les autres : « Dans mon petit lit aussi quelqu'un s'est couché ! » Tous, sauf le septième, toutefois, qui arriva devant son lit et vit Blanche-Neige qui était couchée et qui dormait. Il appela les autres qui galopèrent jusque là et poussèrent des cris de surprise et d'admiration et levant haut leur petit bougeoir pour éclairer Blanche-Neige : « Ô mon dieu ! Ô mon dieu ! s'exclamaient-ils tous, la belle enfant ! Comme elle est mignonne! Comme elle est jolie! » Leur joie était si grande qu'ils ne voulurent pas la réveiller et la laissèrent dormir dans le lit où elle était. Le septième nain s'en alla dormir avec ses compagnons, une heure avec chacun et la nuit fut
D
36
LE CONTE MERVEILLEUX… passée. Au jour, quand Blanche-Neige se réveilla elle eut grand peur en voyant les sept nains ; mais ils se montrèrent très amicaux avec elle et lui demandèrent :
- Comment t'appelles-tu?
- Je m'appelle Blanche-Neige, leur répondit-elle.
- Comment es-tu venue dans notre maison? Elle leur raconta que sa marâtre avait voulu la faire mourir, mais que le chasseur lui avait laissé la vie sauve et qu'elle avait couru toute la journée sans s'arrêter, jusqu'au moment qu'elle avait trouvé leur maisonnette.
- Veux-tu prendre soin de notre ménage? lui demandèrent les nains. Tu ferais la cuisine, les lits, la lessive, la couture, le tricot, et si tu tiens tout bien propre et bien en ordre, nous pourrions te garder avec nous et tu ne manquerais de rien.
- Oh! oui, de tout mon cœur ! dit Blanche-Neige. Et elle resta avec eux. Elle leur faisait le ménage et leur tenait la petite maison bien propre et bien en ordre, et les nains s'en allaient le matin chercher dans la montagne les minéraux et l'or; ils ne revenaient qu'à la nuit, et il fallait alors que leur repas fût prêt. Toute la longue journée Blanche-Neige restait seule, et les gentils petits nains l'avertirent prudemment et lui dirent: « Tiens-toi bien sur tes gardes à cause de ta belle-mère: elle ne tardera pas à savoir que tu es ici. Ne laisse donc entrer personne! »
a reine, quand elle crut avoir mangé le foie et les poumons de Blanche-Neige, ne douta plus dans sa pensée d'être de nouveau la première et la plus belle du royaume. Elle s'en alla devant son miroir et lui parla:
- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume quelle est de toutes la plus belle ?
Alors le miroir répondit:
- Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts Là-bas, chez les sept nains, Est belle plus que vous, et mille fois au moins !
Elle frémit, car elle savait que le miroir ne pouvait pas dire un mensonge, et elle sut ainsi que le chasseur l'avait trompée et que Blanche-Neige vivait toujours. Alors elle se mit à réfléchir et à réfléchir encore au moyen de la supprimer, car si la reine n'était pas la plus belle de tout le pays, la jalousie la dévorait et ne la laissait pas en repos. Et pour finir, quand elle eut forgé quelque chose, elle se barbouilla le visage et se rendit méconnaissable en s'habillant comme une vieille colporteuse : « De beaux articles à vendre ! Rien que du beau, je vends ! » Blanche-Neige vint regarder à la fenêtre et cria :
- Bonjour, ma bonne dame, qu'est-ce que vous vendez ?
- Du bel article, du bon article, répondit-elle, du lacet de toutes les couleurs ! » En même temps elle en tirait un pour montrer un beau lacet tressé de soie multicolore. « Cette brave femme, pensa Blanche-Neige, je peux la laisser entrer ! » Elle déverrouilla et la fit entrer pour lui acheter le beau lacet multicolore qu'elle voulait mettre à son corset.
- Mais mon enfant, de quoi as-tu l'air ? s'exclama la vieille. Viens ici, que je lace un peu proprement !
Blanche-Neige, sans méfiance, vint se placer devant la vieille et la laissa lui mettre le nouveau lacet ; mais la vieille passa si vite le lacet et le serra si fort que Blanche-Neige ne put plus respirer, suffoqua et tomba comme morte.
- Et voilà pour la plus belle! ricana la vieille qui sortit précipitamment.
L
37
LE CONTE MERVEILLEUX… Le soir venu, peu de temps après, les sept nains rentrèrent à la maison. Quel ne fut pas leur effroi en
voyant leur chère Blanche-Neige qui gisait sur le sol, inerte et immobile comme si elle était morte ! Ils la redressèrent tout d'abord, et en voyant comme elle était sanglée dans son corset, ils se hâtèrent d'en couper le lacet. Le souffle lui revint petit à petit et elle se ranima peu à peu. Lorsque les nains apprirent ce qui lui était arrivé, ils lui dirent : « Cette vieille colporteuse n'était nulle autre que la maudite reine. A l'avenir, garde toi bien et ne laisse entrer nul être vivant quand nous n'y sommes pas ! » La méchante femme, de son côté, aussitôt rentrée chez elle s'en alla devant son miroir et le questionna:
- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle?
Et le miroir répondit comme devant:
- Dame la reine, ici, vous êtes la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts Là-bas, chez les sept nains, Est plus belle que vous, et mille fois au moins!
Son sang s'arrêta quand elle entendit ces paroles qui lui révélaient que Blanche-Neige, une fois encore, avait pu échapper à la mort. « A présent, pensa-t-elle, je vais composer quelque chose à quoi tu n'échapperas pas! » Recourant alors aux artifices des sorcières qu'elle connaissait bien, elle fabriqua un peigne empoisonné. Ensuite elle se grima et s'habilla en vieille femme, mais avec un autre air que la fois précédente. Ainsi travestie, elle passa les sept montagnes pour aller jusque chez les sept nains, frappa à la porte et cria:
- Beaux articles à vendre! Beaux articles! Blanche-Neige regarda dehors et cria:
- Allez-vous en plus loin! Je ne dois laisser entrer personne dans la maison!
- Il n'est pas défendu de regarder! répondit la fausse vieille en tirant le peigne empoisonné pour le lui faire voir à travers la fenêtre.
La petite le trouva si beau qu'elle ne put pas résister et qu'elle ouvrit la porte pour acheter le peigne à cette vieille femme.
- Et à présent laisse-moi faire, lui dit la vieille, je vais te peigner un peu comme il faut! La pauvre Blanche-Neige, sans réfléchir, laissa faire la vieille, qui lui passa le peigne dans les cheveux;
- Mais à peine avait-elle commencé que le poison foudroya Blanche-Neige, qui tomba de tout son long et resta là, sans connaissance.
- Et voilà pour toi, merveille de beauté! ricana la vieille qui s'éloigna bien vite. Par bonheur, la nuit ne tarda pas à venir et les sept nains à rentrer. En voyant Blanche-Neige étendue sur le sol, ils pensèrent tout de suite à l'affreuse marâtre, cherchèrent ce qu'elle avait bien pu faire et trouvèrent le peigne empoisonné; dès qu'ils l'eurent ôté de ses cheveux, Blanche-Neige revint à elle et leur raconta ce qu'il lui était arrivé. De nouveau, ils la mirent en garde et lui recommandèrent de ne jamais plus ouvrir la porte à qui que ce soit. Quand à la reine, aussitôt de retour, elle alla s'asseoir devant son miroir et demanda:
- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle?
Et le miroir répondit encore comme devant:
- Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, Mais Blanche-Neige sur les monts Là-bas, chez les sept nains, Est plus belle que vous, et mille fois au moins!
Quand le miroir eut ainsi parlé, la reine trembla de rage et de fureur et s'écria:
38
LE CONTE MERVEILLEUX… - Il faut que Blanche-Neige meure, même si je dois y laisser ma vie! Alors, elle alla s'enfermer dans une chambre secrète où personne n'entrait jamais, et là, elle confectionna un terrible poison avec lequel elle fit une pomme empoisonnée, mais alors empoisonnée ! Extérieurement, elle était très belle, bien blanche avec des joues rouges, et si appétissante que nul ne pouvait la voir sans en avoir envie ; mais une seule bouchée, et c'était la mort. Lorsque ses préparatifs furent achevés avec la pomme, la reine se brunit la figure et se costuma en paysanne, puis se rendit chez les sept nains en passant les sept montagnes. Quand elle eut frappé à la porte, Blanche-Neige passa la tête par la fenêtre et lui dit:
- Je ne peux laisser entrer personne au monde: les sept nains me l'ont défendu.
- Cela m'est égal, dit la paysanne, je saurai bien me débarrasser quand même de mes pommes. tiens, je vais t'en donner une!
- Non, merci, dit Blanche-Neige. Je ne dois rien accepter non plus.
- Aurais-tu peur du poison? dit la paysanne. regarde: je coupe la pomme en deux; la moitié rouge, c'est pour toi, et la blanche, je la mange moi.
Parce que la pomme avait été faite si astucieusement que la moitié rouge était seule empoisonnée. Blanche-Neige avait grande envie de cette belle pomme, et quand elle vit la paysanne croquer à belles dents dans sa moitié de pomme, elle ne put pas résister et tendit le bras pour prendre l'autre moitié. Mais à peine la première bouchée fut-elle dans sa bouche qu'elle tomba morte sur le plancher. La reine l'examina avec des regards cruels et partit d'un grand éclat de rire, en s'écriant cette fois avec satisfaction :
- Blanche comme neige, rouge comme sang, noire comme le bois d'ébène, ce coup-ci les nains ne pourront plus te ranimer!
Et dès qu'elle fut devant son miroir, elle le questionna:
- Miroir, gentil miroir, dis-moi dans le royaume Quelle est de toutes la plus belle?
Alors et enfin, le miroir répondit:
- Vous êtes la plus belle du pays, Madame! Et là, son cœur envieux fut apaisé autant que peut être apaisé un cœur envieux. Les nains, quand ils revinrent le soir à la maison, trouvèrent Blanche-Neige étendue sur le plancher; mais cette fois elle n'avait plus de souffle et elle était vraiment morte. Ils la relevèrent; ils cherchèrent bien partout s'ils ne trouvaient pas quelque chose d'empoisonné; ils lui défirent son corset; ils peignèrent ses cheveux ; ils la lavèrent avec de l'eau, puis avec du vin : mais rien de tout cela n'y fit ; morte elle était, la chère petite, et morte elle resta. Ils la couchèrent sur une civière, et tous les sept, ils restèrent à côté et la pleurèrent pendant trois jours. Puis ils pensèrent à l'enterrer ; mais elle était encore aussi fraîche que si elle eût été vivante et elle avait encore toutes ses couleurs et ses belles joues rouges.
- Nous ne pouvons pas l'enfouir comme cela dans la terre noire! dirent-ils. Alors ils lui firent faire un cercueil de verre afin qu'on pût la voir de tous les côtés, puis ils l'y couchèrent et écrivirent dessus son nom en lettres d'or, en grandes, belles lettres capitales, sous lesquelles ils écrivirent encore qu'elle était une princesse, fille de roi. Ensuite ils portèrent le cercueil au haut de la montagne; et depuis ce moment là il y eut toujours l'un des sept qui y resta pour la garder. Et les bêtes y venaient aussi et pleuraient Blanche-Neige: d'abord ce fut une chouette, puis un corbeau, et une colombe en dernier. Longtemps, longtemps Blanche-Neige resta là, dans son cercueil de verre, sans changer du tout. Le temps passa et passa, mais elle était toujours aussi fraîche, aussi blanche que neige, aussi vermeille que le sang, aussi noire de cheveux que l'ébène poli, et elle avait l'air de dormir.
39
LE CONTE MERVEILLEUX… uis un jour, il arriva qu'un prince, qui s'était égaré dans la forêt, passa la nuit dans la maison des nains. Il vit sur la montagne le cercueil dans lequel était exposée Blanche-Neige, qu'il admira beaucoup, et il lut aussi ce qui était écrit dessus en grandes lettres d'or. Alors il dit aux nains:
- Laissez-moi emporter le cercueil : je vous donnerai en échange ce que vous voudrez.
- Pour tout l'or du monde, tu ne pourras nous l'acheter ! répondirent-ils.
- Alors donnez-le-moi, reprit le prince, parce que je ne puis pas vivre sans admirer Blanche-Neige, et je la traiterai et la vénérerai comme ma bien-aimée, comme ce que j'ai de plus cher au monde!
Les bons nains, en entendant ses paroles, s'émurent de compassion pour lui et lui donnèrent le cercueil. Le prince le fit prendre par ses serviteurs, qui le chargèrent sur leurs épaules et l'emportèrent. Mais voilà qu'ils trébuchèrent contre une racine en la portant, et la secousse fit rendre à Blanche-Neige le morceau de pomme qui lui était resté dans le gosier. Ainsi libérée, elle ouvrit les yeux soulevant le couvercle de verre et se redressa, ayant retrouvé la vie.
- Ô mon dieu, mais où suis-je ? s'exclama-t-elle.
- Tu es près de moi ! lui répondit le prince tout heureux, avant de lui raconter ce qui s'était passé. Puis il dit :
- Je t'aime et tu m'es plus chère que tout au monde. Viens, accompagne-moi au château de mon père: tu seras mon épouse.
lors Blanche-Neige s'éprit de lui et elle l'accompagna, et leurs noces furent célébrées dans la magnificence et la somptuosité. Mais à ce grand mariage princier, la reine terrible et maudite marâtre de Blanche-Neige fut invitée
aussi; et quand elle se fut richement habillée et parée elle alla devant son miroir pour lui poser sa question:
- Miroir, gentil miroir, dis-moi, dans le royaume Qui est la femme la plus belle?
Et le miroir lui répondit :
- Dame la reine, ici vous êtes la plus belle, Mais la nouvelle reine est mille fois plus belle.
n juron échappa à l'horrible femme qui fut prise d'effroi, d'un tel effroi qu'elle ne savait plus que devenir. Pour commencer, son idée fut de ne pas
aller du tout aux fêtes du mariage ; mais elle ne put y tenir et il fallut qu'elle y allât, dévorée par la jalousie pour voir cette jeune reine. Lorsqu'elle fit son entrée, elle reconnut immédiatement Blanche-Neige, et la peur qu'elle en eut la cloua sur place, sa terreur l'empêcha de bouger. Mais on lui avait préparé des souliers de fer qui étaient sur le feu, à rougir: on les lui apporta avec des tenailles et on les mit devant elle, l'obligeant à s'en chausser et à danser dans ces escarpins de fer rouge jusqu'à sa mort, qui suivit bientôt.
Jakob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859) Grimm Publié en 1812 dans les Contes d'enfants et du foyer.
P
A
U
40
LE CONTE MERVEILLEUX…
Exercice N°1 – Quels sont les éléments constituants le conte ?
Les personnages : relève sur ton cahier de français toutes les informations concernant chaque
personnage de l’histoire (nom, aspect physique, caractère) ; indique s’ils sont héros, ami ou ennemi.
Les lieux : recopie les informations liées au décor de l’histoire.
Le temps : surligne en rose tous les groupes de mots donnant des informations sur le temps qui
passe.
Les objets : dessine les objets magiques que l’on rencontre dans le conte de Blanche-neige.
Exercice N°2 – Observe l’œuvre de Wardja Lavter et réponds aux questions posées.
1. A quelle période de l’histoire cette œuvre correspond-elle ?
2. Comment l’artiste représente-t-elle les éléments du conte ?
3. Quelle forme géométrique est utilisée pour la plupart des personnages de l’histoire ? Quel
personnage échappe à cette règle ? Qu’évoque alors la forme du nouveau symbole choisi ?
4. Quelles couleurs sont utilisées pour Blanche-neige ? Pourquoi ?
5. Comment l’artiste montre-t-elle que la reine n’a pas toujours la même apparence ?
6. Quelle couleur est celle des opposants ?
TITRE DE L’OEUVRE : Blanche neige
ARTISTE : Wajda Lavater
DATE DE RÉALISATION : 1974
PRÉSENTATION :
L’artiste a remplacé le texte du conte Blanche-neige
par une longue bande de 3,51 mètres de long,
couverte de points. Chaque personnage, chaque
élément de décor est représenté par un signe selon
un code annoncé en introduction. La bande se
replie en accordéon pour former 10 doubles pages.
41
LE CONTE MERVEILLEUX…
42
LE CONTE MERVEILLEUX…
7. Dessine chaque symbole devant sa légende.
CTIVITE 8- LITTERATURE : Le Petit Chaperon Rouge
l était une fois une petite fille que tout le monde aimait bien, surtout sa grand-mère. Elle ne savait
qu'entreprendre pour lui faire plaisir. Un jour, elle lui offrit un petit bonnet de velours rouge, qui lui
allait si bien qu'elle ne voulut plus en porter d'autre. Du coup, on l'appela Chaperon Rouge. Un jour, sa
mère lui dit: “Viens voir, Chaperon Rouge: voici un morceau de gâteau et une bouteille de vin. Porte-les à ta
grand-mère; elle est malade et faible; elle s'en délectera; fais vite, avant qu'il ne fasse trop chaud. Et quand
tu seras en chemin, sois bien sage et ne t'écarte pas de ta route, sinon tu casserais la bouteille et ta grand-
mère n'aurait plus rien. Et quand tu arriveras chez elle, n'oublie pas de dire “Bonjour” et ne va pas fureter
dans tous les coins.”
“Je ferai tout comme il faut,” dit le Petit Chaperon Rouge à sa mère. La fillette lui dit au revoir. La
grand-mère habitait loin, au milieu de la forêt, à une demi-heure du village.
orsque le Petit Chaperon Rouge arriva dans le bois, il rencontra le Loup. Mais il ne savait pas que
c'était une vilaine bête et ne le craignait point.
– Bonjour, Chaperon Rouge, dit le Loup.
– Bonjour, Loup, dit le Chaperon Rouge.
A
I
L
43
LE CONTE MERVEILLEUX… – Où donc vas-tu si tôt, Chaperon Rouge ?
– Chez ma grand-mère.
– Que portes-tu dans ton panier?
– Du gâteau et du vin. Hier nous avons fait de la pâtisserie, et ça fera du bien à ma grand-mère. Ça
la fortifiera.
– Où habite donc ta grand-mère, Chaperon Rouge?
– Oh, à un bon quart d'heure d'ici, dans la forêt. Sa maison se trouve sous les trois gros chênes. En
dessous, il y a une haie de noisetiers, tu sais bien ? dit le petit Chaperon Rouge.
e Loup se dit : “Voilà un mets bien jeune et bien tendre, un vrai régal ! Il sera encore bien
meilleur que la vieille. Il faut que je m'y prenne adroitement pour les attraper toutes les eux! ” Il
l'accompagna un bout de chemin et dit : “Chaperon Rouge, vois ces belles fleurs autour de nous.
Pourquoi ne les regardes-tu pas ? J'ai l'impression que tu n'écoutes même pas comme les oiseaux
chantent joliment. Tu marches comme si tu allais à l'école, alors que tout est si beau, ici, dans la forêt!”
e Petit Chaperon Rouge ouvrit les yeux et lorsqu'elle vit comment les rayons du soleil dansaient
de-ci, de-là à travers les arbres, et combien tout était plein de fleurs, elle pensa: “Si j'apportais à
ma grand- mère un beau bouquet de fleurs, ça lui ferait bien plaisir. Il est encore si tôt que
j'arriverai bien à l'heure.” Elle quitta le chemin, pénétra dans le bois et cueillit des fleurs. Et,
chaque fois qu'elle en avait cueilli une, elle se disait: “Plus loin, j'en vois une plus belle,” et elle y allait et
s'enfonçait toujours plus profondément dans la forêt. Le Loup lui, courait tout droit vers la maison de la
grand-mère. Il frappa à la porte. “
– Qui est là?
– C'est le Petit Chaperon Rouge qui t'apporte du gâteau et du vin.
– Tire la chevillette, dit la grand-mère. Je suis trop faible et ne peux me lever.
e Loup tire la chevillette, la porte s'ouvre et sans dire un mot, il s'approche du lit de la grand-
mère et l'avale. Il enfile ses habits, met sa coiffe, se couche dans son lit et tire les rideaux.
endant ce temps, le petit Chaperon Rouge avait fait la chasse aux fleurs. Lorsque la fillette en
eut tant qu'elle pouvait à peine les porter, elle se souvint soudain de sa grand-mère et reprit la
route pour se rendre auprès d'elle. Elle fut très étonnée de voir la porte ouverte. Et lorsqu'elle
entra dans la chambre, cela lui sembla si curieux qu'elle se dit: “Mon dieu, comme je suis
craintive aujourd'hui. Et, cependant, d'habitude, je suis si contente d'être auprès de ma grand-mère!”
Elle s'écria: “Bonjour!” Mais nulle réponse. Elle s'approcha du lit et tira les rideaux. La grand-mère y était
couchée, sa coiffe tirée très bas sur son visage. Elle avait l'air bizarre.
– Oh, grand-mère, comme tu as de grandes oreilles.
– C'est pour mieux t'entendre!
– Oh! grand-mère, comme tu as de grands yeux !
– C'est pour mieux te voir !
– Oh! grand-mère, comme tu as de grandes mains !
– C'est pour mieux t'étreindre !
– Mais, grand-mère, comme tu as une horrible et grande bouche !
L
L
L
P
44
LE CONTE MERVEILLEUX… – C'est pour mieux te manger!
À peine le Loup eut-il prononcé ces mots, qu'il bondit hors du lit et avala le pauvre Petit Chaperon
Rouge.
orsque le Loup eut apaisé sa faim, il se recoucha, s'endormit et commença à ronfler bruyamment.
Un chasseur passait justement devant la maison. Il se dit: “Comme cette vieille femme ronfle! Il
faut que je voie si elle a besoin de quelque chose.” Il entre dans la chambre et quand il arrive
devant le lit, il voit que c'est un Loup qui y est couché. “Ah! c'est toi, bandit!” dit-il. “Voilà bien
longtemps que je te cherche.” Il se prépare à faire feu lorsque tout à coup l'idée lui vient que le Loup
pourrait bien avoir avalé la grand-mère et qu'il serait peut-être encore possible de la sauver. Il ne tire
pas, mais prend des ciseaux et commence à ouvrir le ventre du Loup endormi. À peine avait-il donné
quelques coups de ciseaux qu'il aperçoit le Chaperon Rouge. Quelques coups encore et la voilà qui sort
du Loup et dit: “Ah! comme j'ai eu peur! Comme il faisait sombre dans le ventre du Loup!” Et voilà que la
grand-mère sort à son tour, pouvant à peine respirer. Le Petit Chaperon Rouge se hâte de chercher de
grosses pierres. Ils en remplissent le ventre du Loup. Lorsque celui-ci se réveilla, il voulut s'enfuir. Mais
les pierres étaient si lourdes qu'il s'écrasa par terre et mourut.
ls étaient bien contents tous les trois: le chasseur dépouilla le Loup et l'emporta chez lui. La
grand-mère mangea le gâteau et but le vin que le Petit Chaperon Rouge avait apportés. Elle s'en
trouva toute ragaillardie. Le Petit Chaperon Rouge cependant pensait: “Je ne quitterai plus jamais
mon chemin pour aller me promener dans la forêt, quand ma maman me l'aura interdit.”
Complète le tableau suivant :
Le héros est :
L’objet est :
Les opposants sont :
Les adjuvants sont :
Découpe ce conte en cinq séquences, puis détermine dans chacune d’entre elles les actions
importantes. Ecris pour chaque action une phrase.
L
I
45
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°1 – J’analyse une image
TITRE DE L’OEUVRE : Le Petit Chaperon rouge
ARTISTE : Sarah Moon
DATE DE RÉALISATION : 1983
PRÉSENTATION :
Sarah Moon est une photographe née en 1941. Elle illustre sur cette photographie en noir et blanc
un passage du conte de Perrault……
46
LE CONTE MERVEILLEUX…
Coloriez sur le schéma la patte et la gueule du Loup, la main et la tête du Chaperon. Mesurez en
centimètres la taille de la fillette et la hauteur du Loup. Enfin, tracez la ligne qui correspond à la
courbe du dos du Loup : que remarquez-vous ? Les deux personnages sont-ils proches ?
Cochez les mots qui correspondent au lieu représenté sur la photographie :
escalier mur porte fenêtre chevillette lit
Quel épisode précis de l’histoire du Petit Chaperon rouge est illustré par cette photographie ?
Quel moyen est choisi pour représenter cet épisode ?
Tracez une croix rouge à l’endroit où pourrait se trouver le cœur du Loup : que remarquez-vous ?
Quelle place occupe le Loup dans la photographie ?
Comparez les zones d’ombre et les zones de lumière : laquelle de ces deux zones prédomine ?
Quel personnage domine la scène ? Que s’apprête-t-il à faire selon vous ? Quels sont les effets
produits ?
Exercice N°2 – A la manière de Lavater…
Voici les codages utilisés par l’artiste Wajda Lavater dans son livre d’artiste : Le Petit Chaperon Rouge.
Reprends le travail fait au début de l’activité puis, à la manière de
Lavater, produit un livre accordéon retraçant le parcours de
l’héroïne et les rencontres qu’elle va faire. Utilise du papier
découpé que tu colleras et/ou des tampons pour les formes
répétitives.
Critères de réussite –
J’ai produit une page par moment de l’histoire.
J’ai respecté le déroulement chronologique de l’histoire.
J’ai utilisé les codages appropriés.
J’ai varié les points de vue avec des plans rapprochés, des
plans généraux
J’ai grossi certains personnages pour leur donner de
l’importance.
J’ai produit un travail soigné.
47
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°3 - Voici le schéma narratif d’un conte que tu vas devoir écrire.
Situation initiale : dans une maison au bord de la mer, il y a bien longtemps, un enfant solitaire et triste
Décris le lieu où habite le héros : la maison et ses alentours
Qui est le héros de cette histoire : décris-le physiquement, donne un ou deux traits importants
de son caractère, parle de sa famille, de ses habitudes
Indique pourquoi il est triste.
Elément modificateur : Un jour, alors qu’il se promenait, l’enfant découvre sur le rivage une bouteille.
Cette bouteille lui livre un message qui lui redonne espoir.
Où et quand trouve-t-il la bouteille ? Quelle en est la forme ? Quel message lui est transmis
et comment ? Où se trouve l’objet de sa quête ?
Péripéties : l’enfant va vivre trois péripéties ; de la dernière il sortira vainqueur et rentrera avec ce qu’il
était venu chercher
o Péripétie 1 : une première épreuve délicate montre que l’enfant est un héros.
Où l’enfant affronte-t-il sa première épreuve ? Quel personnage rencontre-t-il ? Quelle épreuve
lui est donnée ?
o Péripétie 2 : dans une deuxième épreuve, l’enfant se fait un ami et gagne un pouvoir. Dans
quelles circonstances le héros est-il amené à affronter une deuxième épreuve ? Quel personnage
allié va-t-il se faire ?
o Péripétie 3 : dans une troisième épreuve, l’enfant doit combattre un agresseur mais il remporte
le combat et ce qu’il était venu chercher.
Quelle est la dernière épreuve ? Qui est l’agresseur ? Que cherche-t-il ? Décris le combat. Parle
des sentiments du héros.
Situation finale : L’enfant rentre chez lui. Il change ce qui le rendait triste.
Comment le héros se sert-il de ce qu’il a rapporté ? Que se passe-t-il ? Comment finit cette histoire ?
48
LE CONTE MERVEILLEUX…
Exercice 4 – Voici un extrait de contes auxquels il manque la ou les premières phrases.
Rédigez-les afin que ces débuts soient complets.
Conte 1
« …Un matin, il aperçut avec stupéfaction au bord de l’eau une sirène, moitié femme moitié poisson, qui
avait devant elle une cuvette en or pour faire sa toilette et démêlait ses cheveux avec un peigne d’or.
- Tiens, s’écria le mendiant, une Mami-Duata !
Au son de cette voix, la femme poisson se retourna. Surprise, elle laissa tomber le peigne, puis se précipita
dans la mer sans prendre le temps de ramasser les précieux objets.
Le mendiant les ayant examinés longuement, les emporta dans sa casse… »
Conte du Bénin
Exercice N° 5 – Replacez les mots suivants au bon endroit : alors, un jour, dès cet instant, un
jour, bientôt, un beau jour.
Quand Obo était triste, il se perdait dans la forêt et là, il jouait de la flûte. Les oiseaux l'écoutaient, et les
chevreuils, et les biches. Autour de lui, la forêt toute entière se taisait.
_________ qu'il se promenait. Obo aperçut un homme adossé à un arbre .Il était à bout de force, maigre,
décharné.
Il dit d'une voix qu'on entendait à peine :
« Comme c'est étrange ! Depuis un instant, j'entends le son de ta flûte et les forces me reviennent. Veux-tu
jouer encore pour moi?
________ Obo joua pour lui. C'était une musique douce et simple et semblait caresser le ciel. Peu à peu
l'homme se redressait, peu à peu ses joues se coloraient.
_________il put parler :
« Tu possèdes un grand pouvoir. Tu m'as ramené à la vie grâce au son de ta flûte. Peut-être serais tu capable
de délivrer la Belle Ensorcelée? Elle est plus belle que le jour. Emprisonnée loin d'ici, à Riorim. Voici la carte
pour y aller, un magicien me l'a donnée.
– J'irai ! S'écria Obo.
– Méfie-toi! Le roi qui règne sur Riorim est un mauvais génie. Il fera tout pour t'attirer. Mais plus tu t'approcheras de lui, plus tu seras en danger. Les prisonniers de Riorim subissent bien des épreuves. Personne n'est jamais parvenu jusqu'à la Belle Ensorcelée. La nuit, on entend parfois son chant.
– Et où se trouve le palais de la Belle? Murmura Obo, en se penchant sur la carte.
– Au centre, dit l'homme. Adieu, je n'en sais pas davantage. » ___________, Obo se mit à rêver de la prisonnière: il en rêvait le jour, il en rêvait la nuit.
___________, il partit. Il escalada des montagnes, il traversa des fleuves, il en rêvait la nuit.
__________, il arriva à Riorim.
49
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 9 - CONJUGAISON : Le passé simple
Exercice N°1 - Conjugue au passé simple :
La sorcière (placer) ………………………. sa marmite au-dessus du feu et (lire) ………………………. son
grimoire pour préparer sa potion.
Le roi (prendre) ………………………. sa décision : il (avertir) ………………………. ses fils qu’ils allaient devoir
combattre. Il (voir ) ………………………. dans leurs yeux qu’ils n’avaient pas peur.
La sorcière (boire) ………………………. le philtre et (devenir) ………………………. une belle princesse. Le prince n’en
(croire) ………………………. pas ses yeux. Il (tomber) ………………………. tout de suite amoureux d’elle et ( savoir )
qu’il l’épouserait.
Le chevalier (combattre) ………………………. le dragon de toutes ses forces. Le monstre (cracher)
………………………. du feu, alors le jeune homme (courir) ………………………. pour les éviter. Il (croire)
………………………. qu’il allait mourir et (appeler) ………………………. la fée à son secours.
Il (faire) ………………………. appel à tout son courage pour entrer dans cette grotte. En avançant, il (voir)
………………………. une lumière. Il n’ (avoir) ………………………. aucun mal à s’en approcher et (découvrir)
………………………. qu’elle provenait d’un chaudron en or. Il en (être) ………………………. bien étonné.
Les gobelins (devoir) ………………………. vite rentrer dans leur grotte pour ne pas voir le soleil. Mais l’un d’eux
n’ (aller) ………………………. pas assez vite et se (transformer) ………………………. tout à coup en pierres. Personne
ne lui (venir) ………………………. en aide.
Même blessé, le chasseur ne (renoncer) ………………………. pas à combattre son ennemi. Il (mettre)
………………………. toute son énergie dans un dernier coup et (réussir) ………………………. à le tuer.
Il (entendre) ………………………. un bruit étrange, (faire) ………………………. quelques pas en arrière et ne
(bouger)………………………. plus. Un petit être ignoble (apparaître)………………………. devant lui. Il (vouloir)
………………………. alors savoir qui il était mais il (s’apercevoir) ………………………. qu’il ne parlait pas. Quand il
s’en (approcher)………………………. , la petite créature s’enfuit. Il en (être) ………………………. bien étonné.
Les fées (pouvoir) ………………………. sauver les chevaliers. Elles (jeter) ………………………. un sort au dragon qui
(tenir) ………………………. le coup un moment puis (mourir) ……………………….
A
50
LE CONTE MERVEILLEUX…
Exercice N°2 - Surligne en vert les verbes qui sont conjugués à l’imparfait, et en bleu ceux qui
sont conjugués au passé simple.
• Le château était immense et dominait tout le village de sa hauteur.
• Un homme étrange arriva devant la porte et sonna vigoureusement.
• Ce robot pouvait rouler, nager ou voler ; il avait six bras articulés et quatre antennes.
• La salle du trône dépassait en splendeur tout ce qu’on pouvait imaginer.
• La combinaison était orange, elle conservait une température constante grâce à un thermostat.
• Dès que le garçon entendit la cloche, il se précipita vers la sortie en courant.
Exercice N°3 - Barre la forme inappropriée.
L’ancien magasin de jouets ouvrait / ouvrit tous les jours à 10 h 00.
Sans prévenir, le pilote piquait / piqua brusquement vers le sol.
Autrefois, les élèves apportaient / apportèrent leur gamelle à l’école pour le repas du midi.
Le chevalier attaquait / attaqua le dragon et délivrait / délivra la princesse.
L’année dernière, mon frère regardait / regarda des dessins animés tous les matins.
Un éclair traversait / traversa le ciel et s’abattait / s’abattit sur la cabane.
Le vase se brisait / se brisa en mille morceaux.
Exercice N°4 - Complète ce texte avec les verbes adéquats. Conjugue-les à l’imparfait ou au passé simple.
Dans des temps très anciens, alors qu’il pouvait encore être utile de faire des vœux, v........................... un roi
dont toutes les filles étaient belles. La plus jeune é..................... si belle que le soleil, qui en a cependant tant
vu, s’étonnait chaque fois qu’il il................... son visage. Non loin du château du roi, il y a.............. une grande
et sombre forêt et, dans la forêt, sous un vieux tilleul, une fontaine. Un jour qu’il f.............. très chaud, la
royale enfant p........... dans le bois, et s’a.............. au bord de la source fraîche. Et comme elle .s’e............... ,
elle prit sa balle en or, la l............ en l’air et la rattrapa ; c’ é............ son jeu favori. Il arriva que la balle d’or,
au lieu de revenir dans sa main, t.................. sur le sol et roula tout droit dans l’eau. La princesse la
51
LE CONTE MERVEILLEUX… s..................... des yeux, mais la balle d................... : la fontaine était si profonde qu’on n’en v.........................
pas le fond. La jeune fille se mit à pleurer, à pleurer de plus en plus fort ; elle é............... inconsolable.
D’après « La Fille du Roi et la Grenouille », des frères Grimm
Exercice N°5 – Conjugue les verbes suivants avec je, nous, ils au passé simple et à l’imparfait.
songer – être – commencer – avoir – prier – gagner -
Exercice N°6- Voici un extrait de Blanche-neige dont les verbes entre parenthèses sont à l’infinitif. Écris-les
verbes en choisissant le temps du passé et la terminaison qui conviennent.
Un jour, c’(être) ................................. au beau milieu de l’hiver et les flocons de neige (tomber)
.................................. du ciel comme du duvet, une reine était assise auprès d’une fenêtre encadrée d’ébène
noir, et (coudre) .................................... Et tandis qu’elle (coudre) .............................. ainsi et (regarder)
............................... neiger, elle (se piquer) ............................. le doigt avec son aiguille et trois gouttes de
sang (tomber) ......................................... dans la neige. Et le rouge (être) ......................................... si joli à
voir sur la neige blanche qu’elle se dit : « Oh puissé-je avoir une enfant aussi blanche que la neige, aussi
rouge que le sang et aussi noire que le bois de ce cadre ! » Peu après, elle (avoir) .............................. une
petite fille qui (être) ................................ aussi blanche que la neige, aussi rouge que le sang et aussi noire
de cheveux que l’ébène, et que pour cette raison on (appeler) ............................... Blanche-neige. Et quand
l’enfant fut née, la mère (mourir) ...................................
D’après « Blanche Neige », des frères Grimm, in Contes traduction de Marthe Robert © Gallimard
Exercice N°7 - Récris ce texte en remplaçant Mattéo par Mattéo et Paul
Mattéo descendit l’escalier en courant. Il était en retard. Il sauta dans le bus qui venait juste
d’arriver. Il réalisa un peu plus tard qu’il avait pris la mauvaise direction. Il appuya sur le bouton
pour demander l’arrêt et se retrouva sur le trottoir. Il hésita. Faisait-il demi-tour pour prendre le bon
bus ou continuait-il à pied ? Il choisit de partir à pied et commença sa longue marche. Après un
quart d’heure d’efforts, il aperçut le collège. Le bus arriva alors que la sonnerie retentissait. Il prit la
décision de venir dorénavant à pied car il ne mettait pas plus de temps.
52
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°8 – Souligne d’un trait les verbes conjugués à un temps simple (en vert l’imparfait et en bleu le
passé simple) et de deux traits ceux conjugués à un temps composé (en vert le plus-que-parfait et en bleu le
passé antérieur).
Jeannot et Margot furent un jour abandonnés dans la forêt par leurs parents. Jeannot sema alors derrière lui
des miettes de pain pour se repérer. Il avait promis à sa sœur de retrouver le chemin de la maison...Mais ils
ne le retrouvèrent pas. Ils marchèrent toute une nuit et tout un jour mais ils ne purent sortir du bois. Ils
avaient grand- faim. Ils n’avaient rien mangé d’autre que les quelques baies qui poussaient sur les buissons
qu’ils avaient rencontrés. Comme ils étaient fatigués et que leurs jambes ne voulaient plus les porter, ils se
couchèrent sous un arbre et s’endormirent.
Exercice N°9 - Transpose ce texte au plus-que-parfait et imparfait en remplaçant « je » par « nous ».
J’aime passer mes vacances chez ma grand-mère. Elle est très contente de garder ses petits-enfants.
Elle a pris cette habitude et nous faisons tout ce qu’elle demande. Elle a lu une fois dans un
magazine que les enfants doivent faire de la cuisine. Aussi, elle a décidé que chaque jour, les
garçons doivent l’aider. J’aime préparer des tartes avec les fruits de son jardin alors que Paul, mon
cousin, préfère faire sauter les crêpes. Les repas sont toujours animés et le dessert est attendu avec
impatience.
Exercice N°8 – Conjugue les verbes entre parenthèse au passé simple, à l’imparfait, au plus-que parfait
Au bout d’un moment, comme rien de nouveau ne s’était produit, elle (décider)…………………………….. d’aller
immédiatement dans le jardin. Hélas ! pauvre Alice ! dès qu’elle (arriver)…………………………………………………. à
la porte, elle (s’apercevoir)…………………………………………………………….. qu’elle (oublier)
………………………………………… la petite clé d’or, et, quand elle (revenir)……………………………………….. à la table
pour s’en saisir, elle (s’apercevoir)……………………………………………. qu’il lui (être)……………………………….
impossible de l’atteindre, quoiqu’elle (pouvoir)…………………………………………. la voir très nettement à travers le
verre. Elle (essayer)…………………………………………….. tant qu’elle (pouvoir)………………………………….. d’escalader
un des pieds de la table, mais il (être)………………………………. trop glissant ; aussi, après s’être épuisée en
efforts inutiles, la pauvre petite (s’assoir)………………………………….. et (fondre)…………………………………………. en
larmes.
53
LE CONTE MERVEILLEUX…
EVALUATION DE MES COMPETENCES EN CONJUGAISON
Exercice N°1 - Souligne en vert les verbes conjugués au passé simple et en rouge ceux à l’imparfait.
Harry fit tourner son chariot et regarda la barrière entre les voies 9 et 10. Elle paraissait très solide. Il
s’avança en poussant son chariot et marcha de plus en plus vite, bousculé par les voyageurs qui se hâtaient
vers les voies 9 et 10. Penché sur son chariot, il se mit à courir. La barrière se rapprochait dangereusement.
Trop tard pour freiner, à présent. Il n’était plus qu’à cinquante centimètres. Il ferma les yeux et attendit le
choc.
Exercice N°2 - Conjugue les verbes suivants au passé simple aux personnes indiquées.
je nous ils
être
avoir
faire
finir
changer
Exercice N°3 – Conjugue les verbes au passé simple. Attention aux accords.
Alors elle se (laver)……………………………. d'abord les mains et le visage, puis elle (venir)……………………. s'incliner
devant le fils du roi, qui lui (tendre)………………………… le soulier d'or. Le jeune homme épousa la princesse et
tous deux (vivre)……………………….. heureux. Un jour, un vrai loup (approcher) ……………………………………. des
moutons. Le berger (avoir)……………………………… grand peur. Quand la nuit (commencer)……………………. à
tomber, l'inconnu (vouloir)………………………….. partir, mais ses hôtes (insister)…………………………….. tellement
qu'il (rester)……………………. passer la nuit.
Exercice N°4 – Conjugue les verbes suivants au plus-que-parfait aux personnes indiquées.
je ils
faire
avoir
partir
aller
mettre
54
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°5 - Récris chaque phrase en conjuguant le verbe au plus-que-parfait.
Ma tante et son fils (confirmer) …………………………………………………leur visite.
Pour remporter le titre de champion, Paul et moi (faire) ……………………………………..la course.
Le tirage du loto (désigner) ……………………………………..un seul gagnant.
Comme il (faire) ………………………. très chaud, Julien et toi (plonger)……………………………….dans le bassin.
Tu (pouvoir) …………………………………….appeler Virginie car elle te (donner) …………………………………………son
nouveau numéro.
Le car (pouvoir)………………………………. démarrer dès que Pascal, Léa et ses amis (monter)………………………………
Gauthier ne voulait pas ouvrir la lettre qui (arriver) ………………………………………..hier.
Exercice N°5 - Choisis le temps convenable : imparfait ou passé simple.
Tous les soirs, notre écureuil (regagner) .............................. sa cage et y dormait roulé en boule. Mais, un
soir, il ne (revenir) .............................. pas. Pendant que tu (répondre) …............................ au téléphone,
quelqu'un (frapper) …............................. brutalement à la porte.
Comme l'autoroute était dégagée et que la visibilité (être) ............................... bonne, Jean (rouler)
......................... très vite mais, malheureusement, il ne s'en (soucier) …............... guère. Soudain, il (voir)
............................... grandir dans son rétroviseur la silhouette de deux motards. C' (être) ........................... la
police de la route ! Il (ralentir) ............................... Les policiers lui (faire) ............................... signe de se
ranger sur le bas-côté.
Exercice N°5 - Transpose le texte suivant à l’imparfait et au plus-que-parfait en remplaçant « je » par
« nous »
J’avance vers la côte et j’observe l’île. Avec ma longue-vue, je n’ai rien aperçu d’inquiétant mais le silence m’inquiète. Machinalement, je touche mon pistolet, comme pour m’assurer de sa présence tranquillisante. Je vois la plage approcher. Les bandits ont-ils pris le trésor ? Vont-ils me laisser faire ? Je suis décidé à me battre pour ramener le butin.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
55
LE CONTE MERVEILLEUX…
CTIVITE 10 - ORTHOGRAPHE : La ponctuation du dialogue
« Il était une fois une petite fille qui s’appelait le Petit Chaperon Jaune…
– Mais non, Rouge !
– Oh ! oui, le Petit Chaperon Rouge. Sa maman l’appela et lui dit : « Écoute, Petit Chaperon Vert… »
– Non, non ! Rouge !
– Bien sûr, rouge. Donc sa maman lui dit : « Va porter à tante Ursule cette épluchure de pomme de terre… »
– Non ! Elle lui dit : « Va porter cette galette à ta grand-mère. »
– C’est vrai. Alors la petite fille s’en alla dans le bois et rencontra une girafe…
– Quelle salade !… Elle rencontra un loup, pas une girafe !
– D’accord. Le loup lui demanda : « Combien ça fait six fois huit ? »
– Pas du tout ! Le loup lui demanda : « Où vas-tu ? »
– Tu as raison. Le Petit Chaperon Noir répondit…
– Rouge ! Rouge ! Le Petit Chaperon Rouge !
– Bon. Elle répondit : « Je vais au marché acheter de la sauce tomate. »
– Jamais de la vie !… « Je vais chez ma grand-mère qui est malade, mais j’ai perdu mon chemin. »
– C’est juste. Alors le cheval lui dit…
– Quel cheval ? C’était un loup !
– Bien sûr ! Donc il lui dit : « Prends l’autobus 75, descends place de la Cathédrale, tourne à droite : tu
trouveras trois marches d’escalier et un sou par terre ; ne t’occupe pas des marches d’escalier, ramasse le
sou et achète-toi un chewing-gum… »
– Grand-père, tu ne sais vraiment pas raconter les histoires, tu embrouilles tout le temps !… Tant pis, ça ne
fait rien, achète-moi quand même le chewing-gum !
– Parfait. Tiens, voilà un sou. »
Et le grand-père se remit à lire son journal. Gianni Rodari, Le Petit Chaperon jaune, Le Livre de Poche Jeunesse, Hachette Littérature, 1998.
Quels indices du texte montrent que ce récit est une adaptation moderne du conte du Petit
Chaperon rouge ?
En quoi ce texte est-il comique ? Identifiez et relevez ce qui peut faire rire le lecteur.
Quels sont les personnages qui dialoguent ? Surlignez les indices du texte qui vous ont permis de les
identifier : en vert les signes de ponctuation et en bleu les mots.
Quel est le sujet de leur conversation ?
A
56
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°1 – Dans l’extrait suivant, retrouve l’auteur de chaque phrase : Pinocchio, un garçon, le Directeur,
une caissière, un marchand ambulant
Pinocchio arrive au beau milieu d’une place pleine de monde. Tous entourent une grande baraque de bois et
de toiles multicolores. Pendant que le directeur invite le public à entrer, Pinocchio se renseigne.
…………………………………………- Approchez Messieurs Dames, approchez ! Il n’y aura pas de place pour tout le
monde.
…………………………………………- Qu’est-ce que cette baraque ?
…………………………………………- Lis l’affiche et tu le sauras.
…………………………………………- Aujourd’hui, je ne sais pas lire.
…………………………………………- Pauvre ignorant ! Moi, je vais te la lire ! C’est le grand théâtre de marionnettes.
…………………………………………- Entrez, entrez, le spectacle va commencer !
…………………………………………- C’est combien l’entrée ?
…………………………………………- Quatre sous.
…………………………………………- Tu pourrais me prêter quatre sous jusqu’à demain ?
…………………………………………- Je ne peux pas te les donner aujourd’hui.
…………………………………………- Ne pourrais-tu pas me donner quatre sous pour cet abécédaire tout neuf ?
…………………………………………- Écoute. Je suis un enfant et je ne fais pas de commerce avec les autres enfants
…………………………………………- Pour quatre sous, moi je le prends
Exercice N°2 – Redonne une présentation adaptée à ce dialogue. Attention à bien séparer la partie
narration. Remplace le verbe « dire » par un synonyme plus approprié.
Le jars prétend interdire son pré à Delphine et Marinette.
Delphine devint sérieuse, mais Marinette, à voir ce lourdaud se dandiner sur ses pieds palmés, rit encore
plus haut. C'est trop fort ! dit le jars, je vous répète... Tu nous ennuies, dit Marinette. Va-t'en retrouver tes
oisons, et laisse-nous jouer tranquilles. Mes oisons, je les attends justement, et je ne veux pas qu'ils se
trouvent en compagnie de deux gamines mal élevées. Allons, décampez , dit le volatile. Ce n'est pas vrai, dit
Delphine. On n'est pas mal élevées... Laisse-le donc grogner, dit Marinette. C'est un gros plumeau qui dit des
bêtises. Tiens, lance-moi la balle... Delphine fit un geste pour lancer la balle. Ah! c'est comme ça! dit le jars. Il
prit son élan, courut droit à Marinette, et ouvrant son grand bec, lui saisit un mollet qu'il serra de toutes ses
forces.
57
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°3 - Découvrez quel est le sentiment éprouvé lorsqu'on utilise ces synonymes de dire.
SENTIMENT : ……………………………….
protester ; grogner ; rétorquer …………………………………………………………………………………………
SENTIMENT : ……………………………….
gémir ; pleurer ; déplorer …………………………………………………………………………………………
SENTIMENT : ……………………………….
hésiter ; balancer ; …………………………………………………………………………………………
SENTIMENT : ……………………………….
murmurer ; balbutier ; bafouiller …………………………………………………………………………………………
Place certains de ces verbes à la suite des listes précédentes. Attention certains verbes n’appartiennent à
aucune liste. Utilise le dictionnaire quand tu ne connais pas certains mots.
geindre ; bégayer ; grommeler ; maugréer ; persifler ; se plaindre ; susurrer ; insinuer ; déduire ; bredouiller ;
railler ; postuler.
Exercice N°4- Voici des verbes en désordre : triez-les en cinq séries différentes.
admettre ; prétendre ; sommer ; concéder ; hurler ; suggérer ; implorer crier ; soutenir ; ordonner ; tonitruer
; exhorter ; avouer ; convenir ; exposer ; supposer ; vociférer ; enjoindre ; adjurer ; s'écrier ; inviter supplier ;
s'égosiller.
Exercice N°5 - Choisissez deux verbes introducteurs qui conviendraient pour qualifier les situations évoquées.
Une manifestation.
Un élève timide qui prend la parole devant toute une classe.
Deux enfants qui échangent un secret.
Un professeur qui désapprouve la conduite d'un élève.
La directrice qui dispute un élève qui a fait une bêtise.
Un professeur qui s’est trompé en classe.
Les parents heureux des résultats de leur enfant.
58
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°6 – Ecrire le milieu d’une histoire
Il était une fois, au pays des Rêves, une fillette qui gambadait, ses longues boucles blondes ondulant dans le
vent. Elle se nommait Lila. Elle adorait parler aux fleurs, adressant un bonjour aux renoncules, caressant la
corolle soyeuse des coquelicots ou encore secouant la rosée des pétales fragiles des roses sauvages.
Un jour, alors qu’elle se reposait sous un chêne, elle vit briller au soleil un objet dans la mousse. Curieuse,
elle s'approcha. Elle découvrit un petit flacon avec un étrange bouchon. Il était ancien. Elle essuya le verre
coloré afin de voir ce s’il contenait. Ne voyant rien à travers, elle ôta le bouchon. Une odeur nauséabonde et
une fumée blanchâtre s’en échappèrent. Il se forma la silhouette d’un lutin des bois. Lila en avait souvent
entendu parlé mais elle n’en avait jamais vu. Elle savait qu’ils étaient souvent des êtres malicieux et qu’il
fallait se méfier d’eux.
- Bonjour, petite ! Tu m’as libéré, je dois donc exaucer quatre vœux pour toi. Mais attention pas un de
plus... Alors réfléchis bien.
- Mais si je ne veux rien ? interrogea Lila avec prudence.
- Tu n’as pas le choix, je te dois quatre vœux. Dans le cas contraire, je suis condamné à rester enfermé
dans cette prison de verre.
Avec un ricanement, le petit être sauta lestement dans le chêne et se balança de branches en branches
attendant la réponse de la fillette….
Invente les trois vœux de Lila et les réponses du lutin. Lis bien la fin de l’histoire avant d’écrire.
« Écoute lutin malin, mon quatrième vœu est celui-ci : je veux annuler mes trois autres vœux et que tout
redevienne comme avant. Tu n’es qu’un être sournois. Ainsi soit-il !
Et le lutin réintégra dans un long cri rageur son flacon de verre.
Consigne d’écriture
J’ai écrit trois vœux et trois réponses du lutin
Mon récit tient compte de la situation de départ et de la situation finale.
Mon texte alterne des dialogues entre le lutin et Lila et des parties narratives décrivant ce qui se
passe après chaque vœu.
Mon texte
Mon texte est cohérent dans ses connecteurs et les pronoms que j’ai employés renvoient bien aux
personnages ou idées que je voulais qu’ils remplacent.
Mon récit est à l’imparfait et au passé simple. Mes dialogues sont au présent, au passé composé ou
au futur.
J’ai utilisé des verbes de dialogue différents.
Orthographe
La ponctuation est correcte, en particulier celle du dialogue.
Mon orthographe lexicale est correcte.
Mes accords sont bien réalisés.
59
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°7 – Ecrire une bande dessinée à la manière de « Allez raconte ! »
Lis la bande dessinée ci-dessous.
60
LE CONTE MERVEILLEUX… A ton tour, écris le texte des bulles vides de la planche ci-dessous.
Consigne d’écriture
J’ai complété toutes les bulles de la BD
Mon texte tient compte de la forme et du contenu des bulles de la bande dessinée fournie en
exemple.
Mon texte est en accord avec l’image
Mon texte
Mon texte est cohérent et les pronoms que j’ai employés renvoient bien aux personnages ou idées
que je voulais qu’ils remplacent.
Mes dialogues sont au présent, au passé composé ou au futur.
Orthographe
La ponctuation est correcte.
Mon orthographe est correcte.
61
LE CONTE MERVEILLEUX… EVALUATION DE MES COMPETENCES EN ORTHOGRAPHE
Exercice N°1 - Souligne :
• en vert les paroles du loup.
• En rouge celles du grand seigneur loup.
• En noir celles de la jument.
• En bleu celles du bélier.
Il y avait une fois un pauvre loup. Il ne savait rien prendre et comme il allait crever de faim, il s'en fut trouver
son maître, le Grand seigneur loup :
- Grand seigneur loup, donne-moi à manger ou je vais crever de faim.
- Que veux-tu manger ?
- Ce qu'il te plaira.
- C'est bon, va là-bas dans la prairie. La jument du fermier est en train de paître. Mange-la.
Le loup s'en va. Hop ! hop ! Il fallait voir comme il courait.
- Bonjour jument ! Grand seigneur loup m'a dit de te manger.
- Toi me manger ! Qui donc es-tu ?
- Le loup.
- Tu mens. Tu n'es qu'un chien.
- Mais non, je suis un loup.
- Un loup, soit. Eh bien ! par quel bout vas-tu commencer à me manger ? Par la tête ou par la queue ?
- Par la tête.
- Eh ! non pas, mon loulou. Si tu veux me manger, commence plutôt par la queue ; pendant que tu mangeras
ma croupe, je continuerai de paître, cela m'engraissera.
- Fort bien, dit le loup.
Et le voilà qui se met en devoir d'attaquer la queue. Alors la jument flanque au loup une bonne ruade, le
frappant si fort de ses sabots ferrés, qu'elle lui met le museau en marmelade et lui fait voir trente-six
chandelles.
Le loup va s'asseoir dans un coin.
- Imbécile, nigaud que je suis, j'aurais dû l'attaquer à la gorge.
Il s'en retourne trouver le Grand seigneur loup.
- Grand seigneur loup, donne-moi quelque chose à me mettre sous la dent, ou je vais crever de faim.
- Comment, tu n'as pas eu assez de la jument ?
- La jument ? Belle affaire en vérité : elle a failli me briser les mâchoires.
Alors le Grand seigneur loup lui dit
- Va dans la vallée. Un gros bélier y est en train de paître. Mange-le.
Le loup s'en va. Hop ! hop !
- Bonjour, bélier, mon maître et seigneur m'a dit de te manger.
- Me manger ! Qui donc es-tu, toi ?
- Un loup.
- Tu mens : tu es un chien ! Mais si tu es un loup, comment feras-tu pour me manger ?
- Eh ! bien, je commencerai par la tête.
- Eh ! loulou mon ami ! Ecoute, si tu veux me manger, mets-toi là, sur ce talus, ouvre la gueule, j'y sauterai
de moi-même.
Fort bien. Le loup s'assied sur le talus, ouvre une grande gueule et attends.
Le bélier bondit, lui enfonce les cornes dans le nez, et le pauvre loup dégringole en bas du talus.
62
LE CONTE MERVEILLEUX… Exercice N°2 – Ecris le verbe générique correspondant à chaque série de verbes.
dire répondre interrompre demander continuer.
………………………………………. : couper, intervenir, s'interposer
………………………………………. : reprendre, répliquer
………………………………………. : affirmer, énoncer, annoncer, exprimer, exposer
………………………………………. : poursuivre, enchaîner, insister, répéter
………………………………………. : interroger, questionner, solliciter
Exercice N°3 - Recopiez l’extrait suivant en ajoutant la ponctuation du dialogue et en remplaçant le verbe
«dire» par des verbes de parole plus précis.
L'oiseau dit Mon troisième conseil est source de richesse. Voilà qui m’intéresse. Je t'écoute ! dit le vilain.
Quand tu possèdes quelque chose, dit l'oiseau, ne le jette pas par terre. C’est donc tout ? dit le vilain fou de
rage.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
