16
ISSN n° 2335-1047 N° 1790 – Mercredi 12 septembre 2018 – Prix : 10 DA PÉNURIE DE MÉDICAMENTS Une liste de 250 produits pharmaceutiques manquants remise à la tutelle LIRE EN PAGE 7 Perspectives énergétiques Le gaz a de beaux jours devant lui Lire en page 4 Selon le Directeur général des impôts 12 000 milliards DA de charges fiscales non encaissés Lire en page 5 Après avoir accusé l’ANP d’incursions en territoire libyen Le maréchal Haftar se rétracte Lire en page 6 Après leur rencontre avec Nouria Benghebrit Les syndicats de l’éducation dans le « wait and see » ! Lire en page 7 Nouveaux cas de choléra enregistrés à Oran et Alger Les explications du ministère de la Santé Lire en page 7 Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou Timwurab, les Célibattantes pour entamer la nouvelle saison Lire en page 16 Il a terminé 5 e lors de la 3 e édition de la Coupe intercontinentale de l’IAAF à Ostrava Lahoulou, non-assistance et perte de vitesse Natation/championnats d’Afrique 2018 (400 m 4 nages) L’Algérienne Nefsi Rania en or Lire en page 18 Coupe arabe des clubs/La paranoïa de l’équipe des Forces aériennes (Irak) a provoqué l’arrêt de la rencontre face à l’USMA Saddam c’était de bonne guerre Lire en page 19 En visite de travail et d’inspection dans la 3 e Région militaire à Béchar Gaïd Salah justifie les changements au sein de l’Armée Plus clair que ça, il n’y a pas ! Les changements opérés dernièrement par le président de la République au niveau de l’Armée, concernant notamment les chefs de région militaire, n’obéissent à rien d’autre qu’au principe de l’alternance, guidé par l’indice de compétence et les critères de mérite, selon Ahmed Gaïd Salah. LIRE EN PAGE 6 Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le recours au partenariat public - privé désormais officiel Lire en pages 2-3

Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

  • Upload
    lyminh

  • View
    218

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

ISSN

n° 2

335-1047

N° 1790 – Mercredi 12 septembre 2018 – Prix : 10 DA

PÉNURIE DE MÉDICAMENTS

Une liste de 250 produits pharmaceutiques manquants remise à la tutelle LIRE EN PAGE 7

XXXX

Lire en page 5

XXXX

XXXX

XXXX

Lire en page 6

XXXX

Lire en page 15

XXXX

Lire en page 16

XXXX

Lire en page 18

XXLire en page 18

Perspectives énergétiquesLe gaz a de beaux jours

devant luiLire en page 4

Selon le Directeur général des impôts12 000 milliards DA de charges �scales

non encaissésLire en page 5

Après avoir accusé l’ANP d’incursions en territoire libyen

Le maréchal Haftar se rétracteLire en page 6

Après leur rencontre avec Nouria BenghebritLes syndicats de l’éducation dans le « wait and see » !

Lire en page 7

Nouveaux cas de choléra enregistrés à Oran et Alger

Les explications du ministère de la Santé

Lire en page 7

Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi OuzouTimwurab, les Célibattantes pour entamer la nouvelle

saisonLire en page 16

Il a terminé 5e lors de la 3e édition de la Coupe intercontinentale de l’IAAF à Ostrava

Lahoulou, non-assistance et perte de vitesse

Natation/championnats d’Afrique 2018 (400 m 4 nages)

L’Algérienne Nefsi Rania en orLire en page 18

Coupe arabe des clubs/La paranoïa de l’équipe des Forces aériennes (Irak) a provoqué l’arrêt

de la rencontre face à l’USMASaddam c’était

de bonne guerreLire en page 19

XXXXXX

LIRE EN PAGES 2, 3 ET 4

XXLire en page 5

En visite de travail et d’inspection dans la 3e Région militaire à Béchar

Gaïd Salah justi�e les changements

au sein de l’ArméePlus clair que ça, il n’y a pas ! Les changements opérés dernièrement par le président de la République au niveau de l’Armée, concernant notamment les chefs de région militaire, n’obéissent à rien d’autre qu’au principe de l’alternance, guidé par l’indice de compétence

et les critères de mérite, selon Ahmed Gaïd Salah.LIRE EN PAGE 6

Le décret y afférent a été publié dans le JO hier

Le recours au partenariat public - privé

désormais of�cielLire en pages 2-3

Page 2: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

ACTUJOURD'HUImercredi 12 septembre 20182 ACTUJOURD'HUI mercredi 12 septembre 2018 3

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

le point

Abdelmoumen Ould Kaddour, P-DG de Sonatrach : « Nous allons préqualifier toutes les entreprises

qui souhaitent l’être et nous les évaluerons techniquement, qualitativement et sur le plan organisationnel. Si elles sont inscrites dans notre liste de sous-traitants, automatiquement,

elles seront prises en considération pour la fourniture des besoins de Sonatrach. »

Les 2 conventions-cadre et les 5 contrats signés par Sonatrach avec des entreprises nationales publiques et privées sont évalués à 36 milliards de dinars.

le point

Pour le biendes collectivités PAR HAKIM LALOUI

La question du partenariat entre les entreprises publiques et privées est régulièrement évoquée et débattue à travers différents rendez-vous qui lui sont consacrés. L’offensive du secteur privé sur la place économique nationale et ses performances réalisées dans différents secteurs et branches, industriels ou de services, a fini par faire de ce partenariat une étape incontournable, et tout aussi décisive, dans la marche du pays vers une économie nationale réellement productive, performante et capable de relever le défi de se substituer aux produits « made in » avec lesquels le consommateur algérien s’est familiarisé depuis des années, sur fond de liens affectifs que seule vraisemblablement une offre locale de qualité serait en mesure de rompre. Ceci étant, le partenariat public-privé ne se limite sans doute pas aux seules opérations d’un partenariat limité à faire collaborer et coopérer les deux parties dans le cadre d’une entreprise commune. Ce partenariat peut, en effet, se faire sous forme de prestations de petites microentreprises au profit de grandes entreprises publiques ou encore pour le compte des collectivités locales, d’autant que ces dernières rencontrent d’énormes difficultés à gérer certaines de leurs activités courantes, notamment en matière de service public. Elles sont, en effet, très nombreuses, sinon majoritaires, les APC et APW à travers le pays à se heurter aux tracas d’un quotidien fait de charges impossibles à assurer par les moyens internes, à l’exemple du transport scolaire, les marchés publics, les parkings ou encore l’alimentation en eau potable. C’est pourquoi, le recours à la sous-traitance devient une alternative qui mérite d’être considérée à sa juste valeur de solution pour les collectivités locales. Et dans cette logique, le décret qui vient d’être publié sur le Journal officiel pour autoriser les wilayas et les communes à externaliser certaines prestations de service public ne manquera sans doute pas de faire des heureux chez les responsables concernés au niveau des wilayas et des APC. Il ne manquera pas non plus de créer des postes d’emploi à travers de petites entreprises privées qui pourraient s’associer aux collectivités locales.

PAR BOUZID CHALABI

Un signe fort de la compagnie dans sa stratégie d’intégration natio-nale dans les industries pétrolières et gazières. Pour le détail de ces conventions-cadres et contrats, d’un montant global de l’ordre de 36 mil-lions DA, la première a été signée avec le groupe Imetal, pour la réali-sation de prestations au profit des structures de Sonatrach et de ses fi-liales. La seconde convention-cadre a été signée, quant à elle, avec Algé-rie télécom satellite (ATS), pour as-surer à Sonatrach le service de loca-tion et les abonnements au système de géolocalisation et de gestion du parc roulant du groupe et de ses fi-liales. Pour ce qui concerne les contrats, le premier a été signé avec la société Alfapipe, qui fournira des

tubes d’un diamètre de 48 pouces et d’une longueur totale de 203 km, pour le projet d’extension du Systè-me de transport par canalisation GPDF (Pedro Durant Farrel). Le deuxième contrat, signé avec le Groupement Cosider-Enac, porte sur la construction de gazoduc d’un dia-mètre de 48 pouces et d’une longueur de 197 km, pour le tronçon El Aricha - Beni Saf du projet d’ex-tension du système de transport par canalisation GPDF. Le troisième contrat a été signé avec l’Enie pour la fourniture de panneaux solaires pour les puits ordoviciens, faisant partie du projet de développement de champs ordoviciens.Il convient de souligner que les parti-cipants aux différentes tables rondes qui se sont tenues lors de cette jour-née d’information estiment qu’il y a

nécessité de «changer les comporte-ments et renforcer la communication avec les entreprises». Autre recommandation de ces der-niers la nécessité pour «les fournis-seurs nationaux de livrer dans les délais leurs commandes à Sonatrach et que cette dernière ne tarde pas dans le règlement de ses factures pour ne pas étouffer financièrement» les opérateurs nationaux. Au registre des résolutions prises lors de ces journées, Sonatrach va créer une base de données comptant l’en-semble des entreprises nationales,

publiques et privées, souhaitant sous-traiter pour la compagnie. Se-lon le P-DG, Abdelmoumen Ould Kaddour, cette base de données se constituera au fur et à mesure que les entrepreneurs nationaux pren-dront attache avec la compagnie pé-tro-gazière, à travers une adresse-mail mise à leur disposition. On apprendra que cette adresse mail a été mise en place spécialement pour recueillir les questions, doléan-ces et besoins des opérateurs écono-miques, et ce, en vue de renforcer l’interaction entre eux et le groupe

pétro-gazier, au service du renforce-ment de l’intégration dans l’industrie pétrolière. Cette liaison permettra également à Sonatrach de conseiller, orienter et expliquer ses besoins à ces opérateurs pour les amener à perfectionner leurs offres de bien et de services. Autre initiative annon-cée à l’issue de ces journées d’infor-mation : toutes les entreprises aptes à sous-traiter avec la Sonatrach se-ront pré-qualifiées. Elles feront, par la suite, l’objet d’évaluation techni-que, qualitative et aussi sur le plan organisationnel.

PROPOS RECUEILLIS PAR BOUZID CHALABI

Reporters : Parlez-nous un peu de votre entreprise et de

ses perspectives de développement

Kamel Bettar : La Sarl Bettar Industrie a été créée en 2000 à mon initiative. Nous sommes implantés dans la commune de Souk-Ouffela, dans la wilaya de Bejaïa. Nous fabriquons des pièces mécaniques de préci-sion et assurons aussi la maintenance de piè-ces qui font partie de notre corps de métier. Comme toute nouvelle société, les débuts

ont été difficiles mais avant tout, nous avons cherché, mes proches collaborateurs et moi, à nous faire connaître auprès des donneurs d’ordre. Encouragés en cela par la ferme vo-lonté de gagner des parts de marché et convaincus aussi que par la qualité de notre production, nous allions réussir et acquérir une certaine notoriété dans le marché des équipements industriels. Pour l’anecdote nous en avons même assuré la maintenance et la mise en place à titre gracieux. De même que nous avons fourni des équipements à crédit et dû patienter à notre détriment quand le client tardait trop à honorer sa det-te. Pour ce qui concerne le deuxième volet de votre question, je vous annonce que nous avons investi dans la commande numérique.

Un outil d’une haute technologie qui va nous permettre d’être plus performants sur le marché. Ce qui nous a poussés à nous enga-ger dans un autre projet, celui de la construc-tion d’une nouvelle usine, qui sera implantéedans la wilaya de Bouira. Pour l’heure ledit projet avance bien il a atteint un taux de réa-lisation de 20%.

Actuellement, quel est votre niveau d’intégration ?

Nous sommes proches des 80%. Les 20% restants sont surtout de la matière première très spécifique à certaines pièces mécaniques. Je m’explique : certaines pièces doivent être faites d’une matière première d’une très gran-de qualité. C’est d’ailleurs notre devise de produire de la pièce mécanique d’une très haute qualité, autrement dit donner entière satisfaction à notre clientèle et du coup la fi-déliser. C’est d’ailleurs dans notre intérêt si nous voulons préserver nos parts de marché, voire en gagner.

On entend dire ici et là que les cahiers des charges des avis

d’appel d’offres de la Sonatrach sont très complexes. Peut-on

connaître votre avis sur le sujet ?

A ma connaissance, la Sonatrach n’a pas l’expertise nécessaire pour élaborer des ca-hiers des charges de façon à les rendre faciles à comprendre. C’est surtout au volet techni-que que réside la complexité. Et donc parfois le soumissionnaire se retrouve pris au piège par une clause qu’il n’a pu comprendre. Autre problématique qui revient souvent : pour la production de pièces il n’y a pas de contrat-

cadre. Une carence à laquelle il faudra vitre trouver une solution. Mais pour le reste tout va pour le mieux. Comme je vous l’ai signalé plus haut avec la Sonatrach je n’ai plus de problème, car j’ai gagné sa confiance.

De nombreuses entreprises se plaignent de la lenteur des

recouvrements de leurs chèques de paiement. Qu’avez-vous à

nous dire à ce sujet ?

Certes c’est une réalité, mais pour ce qui me concerne, tous les marchés passés avec la Sonatrach n’ont connu aucun retard en ter-mes de paiement. Et si je devais la comparer avec d’autres donneurs d’ordre, c’est la meilleure dans le domaine.

Selon vous ces journées d’informations sont-elles utiles ?

Cet événement est très utile pour les pa-trons d’entreprises versées dans les métiers de la production des équipements destinés au secteur de l’énergie. Comme il permet de faire connaître notre savoir-faire aux cadres de la Sonatrach.

Kamel Bettar, gérant de la Sarl éponyme

«La qualité de notre production a gagné la confiance de notre principal client, la Sonatrach»En marge des journées d’information de la Sonatrach, des entreprises versées dans les équipements énergétiques ont exposé leur savoir-faire. Parmi ces dernières, la Sarl Bettar industrie. Son patron s’est prêté à nos questions.

Sonatrach

Signature de 2 conventions-cadres et 5 contrats avec des entreprises publiques et privéesLes journées d’information de Sonatrach sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes», qui se sont tenues du 9 au 10 septembre au Centre international des Conférences Abdelatif-Rahal, se sont conclues par la signature par Sonatrach de deux conventions-cadres et cinq contrats avec des entreprises nationales publiques et privées.

PAR NADIA BELLIL

C’est ainsi qu’il est énoncé, à travers l’article 37 de ce texte de loi, que « l’Etat peut recourir à un financement, total ou partiel, d’opérations d’investissement public, dans un cadre contrac-tuel ou de partenariat avec une personne morale de droit public ou privé, dans le respect notam-ment, du cadre de dépenses à moyen terme et des programmes retenus du secteur concerné ». L’autorisation du recours au par-tenariat public-privé aura pour principal avantage une « opti-misation du rapport coûts-résul-tats » selon un économiste au fait du dossier. Concrètement parlant, l’institu-tion de ce dispositif de finance-ment aura pour effets « de de-venir un outil d’optimisation et de rationalisation de la dépense publique », précise-t-il. Reste à connaître la faisabilité de ce jeu-ne dispositif sur le terrain. Par

ailleurs, et s’agissant de loi or-ganique relative aux lois des fi-nances, il est utile de noter que ce texte introduit un nouveau cadre de gestion des deniers pu-blics qui consacre le principe de la gestion, axée sur les résultats enregistrés et basée sur l’effica-cité au vu des objectifs fixés. Fondé sur « le principe d’une budgétisation non plus par na-ture de dépenses, mais orienté vers les résultats à partir des ob-jectifs initialement définis », ce texte vise deux objectifs princi-paux : réformer le cadre de la gestion publique pour l’orienter vers les résultats et la recherche de l’efficacité, et renforcer la transparence des informations budgétaires. Composé de 91 articles, ce texte replace « la discussion budgétai-re au cœur du débat parlemen-taire tout en organisant des mé-canismes d’information et de contrôle », notamment à travers « le rapprochement de la comp-

tabilité de l’Etat sur celle des en-treprises », lit-on à ce propos. Au cœur du fonctionnement des ins-titutions et administrations pu-bliques, la loi en question « met en place les principes de liberté et de responsabilité des gestion-naires ». Ce texte définit comme axes majeurs de la modernisa-tion des systèmes budgétaires « une approche pluriannuelle des recettes et dépenses de l’Etat, une réforme centrée sur plus de flexibilité et souplesse aux ges-tionnaires et l’orientation vers le contrôle de la performance ». Il est question tout autant de la mise en place de nomenclatures budgétaires et une amélioration du contenu et de la présentation des projets de lois des finances. L’approche pluriannuelle est qualifiée d’« essentielle non seu-lement du point de vue de visibi-

lité à moyen terme mais aussi du point de vue décisionnel » par les concepteurs de ce texte qui précisent que cette approche est « basée sur une projection dé-passant l’année ». Concernant l’instrument de programmation budgétaire pluriannuelle, la loi organique relative aux lois des finances évoque le cadre budgé-taire à moyen terme. « Un ca-drage budgétaire à moyen terme est arrêté chaque année par le gouvernement sur proposition du ministre des Finances, au dé-but de la procédure de prépara-tion des lois de finances. Il déter-mine pour l’année à venir, ainsi que les deux années suivantes, les prévisions et recettes, de dé-penses et du solde du budget de l’Etat, ainsi que, le cas échéant, l’endettement de l’Etat », est-il expliqué à ce propos.

Un décret réglementaire relatif à la délé-gation de service public a été publié au Journal Officiel. Ce texte autorise les collecti-vités locales, en l’occurrence les wilayas et les communes, à « déléguer » certaines de leurs activités en confiant leur gestion à des entreprises, publiques ou privées. Ce sont, en effet, les activités ayant un caractère de« service public », comme l’alimentation en eau potable, le transport scolaire, les mar-chés de proximité et les parkings, qui sont concernées par cette délégation. Dans les faits, cette délégation, qui représente en quel-que sorte une « externalisation » d’activités des APC et APW, « permettra une meilleure gestion des collectivités locales, à travers la création de richesses par la valorisation et la gestion des infrastructures productives », est-il expliqué à ce sujet. Il s’agit également de réduire le champ d’intervention des collecti-vités locales dans la gestion directe des be-soins des citoyens. La concrétisation de ces nouvelles dispositions règlementaires « per-mettra une meilleure gestion des collectivités locales à travers la création de richesses par la valorisation et la gestion des infrastructu-res productives », est-il précisé à ce sujet.

Mais pas seulement, puisqu’il est fait état de la possibilité « d’offrir aux collectivités loca-les un mode de gestion moderne, garant du développement économique». Dans les faits, la convention de délégation de service public est un contrat administratif, conclu confor-mément à la législation, la réglementation en vigueur et les dispositions du présent décret. C’est du moins ce qui est stipulé à travers l’ar-ticle 6 du texte de loi en question. L’article 7, quant à lui, spécifie que le délégataire, béné-ficiant d’une délégation de service public, ne peut la déléguer à une autre personne. Toute-fois, et lorsque les exigences de gestion l’im-posent, le délégataire peut sous-traiter une partie du service public délégué, après ac-cord exprès de l’autorité délégante. Dans tous les cas, le service public confié à un déléga-taire ne peut être sous-traité dans sa totalité. Aussi, la concrétisation de cette délégation est déclinée à travers l’article 13 qui évoque l’impératif d’un cahier des charges. « Le ca-hier des charges relatif à la délégation de ser-vice public comporte les clauses réglementai-res et les clauses contractuelles qui doivent clarifier les modalités de conclusion de la convention de délégation de service public et

son exécution », est-il énoncé. Il faut préci-ser que le cahier des charges contient deux parties. La première, intitulée « cahier du dossier de candidature », comprend les clau-ses administratives générales relatives aux conditions d’éligibilité des candidats, aux pièces constitutives des dossiers de candida-ture, ainsi qu’aux modalités de leur présenta-tion. Cette partie détermine les critères de choix des candidats pour présenter leurs of-fres. La deuxième partie, quant à elle, intitu-lée « cahier des offres », comprend les clau-ses administratives et techniques, portant sur toutes les informations relatives aux modali-tés de présentation des offres, au choix du délégataire, aux clauses techniques applica-bles à la délégation de service public concer-né, ainsi que toutes les données descriptives et techniques relatives à la gestion du service public, objet de la délégation. Les clauses fi-nancières définissent les mesures relatives à la contrepartie financière au profit du délé-gataire, au profit de l’autorité délégante. Ces clauses doivent préciser les cas d’indemnisa-tion au profit du délégataire ainsi que les mo-dalités de leur calcul, est-il expliqué dans le texte de loi en question. N. B.

Délégation de service publicLes collectivités locales désormais autorisées à sous-traiter avec le privé

Le décret y afférent a été publié dans le JO hier

Le recours au partenariat public - privé désormais of�cielLe recours au partenariat public-privé pour le financement des opérations d’investissement public est officiel. C’est le président Abdelaziz Bouteflika qui l’a rendu, en effet, effectif dans le Journal officiel (JO) du lundi 10 septembre à l’occasion de la publication de la loi organique relative aux lois de finances.

entretien

Page 3: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

ACTUJOURD'HUImercredi 12 septembre 20182 ACTUJOURD'HUI mercredi 12 septembre 2018 3

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

le point

Abdelmoumen Ould Kaddour, P-DG de Sonatrach : « Nous allons préqualifier toutes les entreprises

qui souhaitent l’être et nous les évaluerons techniquement, qualitativement et sur le plan organisationnel. Si elles sont inscrites dans notre liste de sous-traitants, automatiquement,

elles seront prises en considération pour la fourniture des besoins de Sonatrach. »

Les 2 conventions-cadre et les 5 contrats signés par Sonatrach avec des entreprises nationales publiques et privées sont évalués à 36 milliards de dinars.

le point

Pour le biendes collectivités PAR HAKIM LALOUI

La question du partenariat entre les entreprises publiques et privées est régulièrement évoquée et débattue à travers différents rendez-vous qui lui sont consacrés. L’offensive du secteur privé sur la place économique nationale et ses performances réalisées dans différents secteurs et branches, industriels ou de services, a fini par faire de ce partenariat une étape incontournable, et tout aussi décisive, dans la marche du pays vers une économie nationale réellement productive, performante et capable de relever le défi de se substituer aux produits « made in » avec lesquels le consommateur algérien s’est familiarisé depuis des années, sur fond de liens affectifs que seule vraisemblablement une offre locale de qualité serait en mesure de rompre. Ceci étant, le partenariat public-privé ne se limite sans doute pas aux seules opérations d’un partenariat limité à faire collaborer et coopérer les deux parties dans le cadre d’une entreprise commune. Ce partenariat peut, en effet, se faire sous forme de prestations de petites microentreprises au profit de grandes entreprises publiques ou encore pour le compte des collectivités locales, d’autant que ces dernières rencontrent d’énormes difficultés à gérer certaines de leurs activités courantes, notamment en matière de service public. Elles sont, en effet, très nombreuses, sinon majoritaires, les APC et APW à travers le pays à se heurter aux tracas d’un quotidien fait de charges impossibles à assurer par les moyens internes, à l’exemple du transport scolaire, les marchés publics, les parkings ou encore l’alimentation en eau potable. C’est pourquoi, le recours à la sous-traitance devient une alternative qui mérite d’être considérée à sa juste valeur de solution pour les collectivités locales. Et dans cette logique, le décret qui vient d’être publié sur le Journal officiel pour autoriser les wilayas et les communes à externaliser certaines prestations de service public ne manquera sans doute pas de faire des heureux chez les responsables concernés au niveau des wilayas et des APC. Il ne manquera pas non plus de créer des postes d’emploi à travers de petites entreprises privées qui pourraient s’associer aux collectivités locales.

PAR BOUZID CHALABI

Un signe fort de la compagnie dans sa stratégie d’intégration natio-nale dans les industries pétrolières et gazières. Pour le détail de ces conventions-cadres et contrats, d’un montant global de l’ordre de 36 mil-lions DA, la première a été signée avec le groupe Imetal, pour la réali-sation de prestations au profit des structures de Sonatrach et de ses fi-liales. La seconde convention-cadre a été signée, quant à elle, avec Algé-rie télécom satellite (ATS), pour as-surer à Sonatrach le service de loca-tion et les abonnements au système de géolocalisation et de gestion du parc roulant du groupe et de ses fi-liales. Pour ce qui concerne les contrats, le premier a été signé avec la société Alfapipe, qui fournira des

tubes d’un diamètre de 48 pouces et d’une longueur totale de 203 km, pour le projet d’extension du Systè-me de transport par canalisation GPDF (Pedro Durant Farrel). Le deuxième contrat, signé avec le Groupement Cosider-Enac, porte sur la construction de gazoduc d’un dia-mètre de 48 pouces et d’une longueur de 197 km, pour le tronçon El Aricha - Beni Saf du projet d’ex-tension du système de transport par canalisation GPDF. Le troisième contrat a été signé avec l’Enie pour la fourniture de panneaux solaires pour les puits ordoviciens, faisant partie du projet de développement de champs ordoviciens.Il convient de souligner que les parti-cipants aux différentes tables rondes qui se sont tenues lors de cette jour-née d’information estiment qu’il y a

nécessité de «changer les comporte-ments et renforcer la communication avec les entreprises». Autre recommandation de ces der-niers la nécessité pour «les fournis-seurs nationaux de livrer dans les délais leurs commandes à Sonatrach et que cette dernière ne tarde pas dans le règlement de ses factures pour ne pas étouffer financièrement» les opérateurs nationaux. Au registre des résolutions prises lors de ces journées, Sonatrach va créer une base de données comptant l’en-semble des entreprises nationales,

publiques et privées, souhaitant sous-traiter pour la compagnie. Se-lon le P-DG, Abdelmoumen Ould Kaddour, cette base de données se constituera au fur et à mesure que les entrepreneurs nationaux pren-dront attache avec la compagnie pé-tro-gazière, à travers une adresse-mail mise à leur disposition. On apprendra que cette adresse mail a été mise en place spécialement pour recueillir les questions, doléan-ces et besoins des opérateurs écono-miques, et ce, en vue de renforcer l’interaction entre eux et le groupe

pétro-gazier, au service du renforce-ment de l’intégration dans l’industrie pétrolière. Cette liaison permettra également à Sonatrach de conseiller, orienter et expliquer ses besoins à ces opérateurs pour les amener à perfectionner leurs offres de bien et de services. Autre initiative annon-cée à l’issue de ces journées d’infor-mation : toutes les entreprises aptes à sous-traiter avec la Sonatrach se-ront pré-qualifiées. Elles feront, par la suite, l’objet d’évaluation techni-que, qualitative et aussi sur le plan organisationnel.

PROPOS RECUEILLIS PAR BOUZID CHALABI

Reporters : Parlez-nous un peu de votre entreprise et de

ses perspectives de développement

Kamel Bettar : La Sarl Bettar Industrie a été créée en 2000 à mon initiative. Nous sommes implantés dans la commune de Souk-Ouffela, dans la wilaya de Bejaïa. Nous fabriquons des pièces mécaniques de préci-sion et assurons aussi la maintenance de piè-ces qui font partie de notre corps de métier. Comme toute nouvelle société, les débuts

ont été difficiles mais avant tout, nous avons cherché, mes proches collaborateurs et moi, à nous faire connaître auprès des donneurs d’ordre. Encouragés en cela par la ferme vo-lonté de gagner des parts de marché et convaincus aussi que par la qualité de notre production, nous allions réussir et acquérir une certaine notoriété dans le marché des équipements industriels. Pour l’anecdote nous en avons même assuré la maintenance et la mise en place à titre gracieux. De même que nous avons fourni des équipements à crédit et dû patienter à notre détriment quand le client tardait trop à honorer sa det-te. Pour ce qui concerne le deuxième volet de votre question, je vous annonce que nous avons investi dans la commande numérique.

Un outil d’une haute technologie qui va nous permettre d’être plus performants sur le marché. Ce qui nous a poussés à nous enga-ger dans un autre projet, celui de la construc-tion d’une nouvelle usine, qui sera implantéedans la wilaya de Bouira. Pour l’heure ledit projet avance bien il a atteint un taux de réa-lisation de 20%.

Actuellement, quel est votre niveau d’intégration ?

Nous sommes proches des 80%. Les 20% restants sont surtout de la matière première très spécifique à certaines pièces mécaniques. Je m’explique : certaines pièces doivent être faites d’une matière première d’une très gran-de qualité. C’est d’ailleurs notre devise de produire de la pièce mécanique d’une très haute qualité, autrement dit donner entière satisfaction à notre clientèle et du coup la fi-déliser. C’est d’ailleurs dans notre intérêt si nous voulons préserver nos parts de marché, voire en gagner.

On entend dire ici et là que les cahiers des charges des avis

d’appel d’offres de la Sonatrach sont très complexes. Peut-on

connaître votre avis sur le sujet ?

A ma connaissance, la Sonatrach n’a pas l’expertise nécessaire pour élaborer des ca-hiers des charges de façon à les rendre faciles à comprendre. C’est surtout au volet techni-que que réside la complexité. Et donc parfois le soumissionnaire se retrouve pris au piège par une clause qu’il n’a pu comprendre. Autre problématique qui revient souvent : pour la production de pièces il n’y a pas de contrat-

cadre. Une carence à laquelle il faudra vitre trouver une solution. Mais pour le reste tout va pour le mieux. Comme je vous l’ai signalé plus haut avec la Sonatrach je n’ai plus de problème, car j’ai gagné sa confiance.

De nombreuses entreprises se plaignent de la lenteur des

recouvrements de leurs chèques de paiement. Qu’avez-vous à

nous dire à ce sujet ?

Certes c’est une réalité, mais pour ce qui me concerne, tous les marchés passés avec la Sonatrach n’ont connu aucun retard en ter-mes de paiement. Et si je devais la comparer avec d’autres donneurs d’ordre, c’est la meilleure dans le domaine.

Selon vous ces journées d’informations sont-elles utiles ?

Cet événement est très utile pour les pa-trons d’entreprises versées dans les métiers de la production des équipements destinés au secteur de l’énergie. Comme il permet de faire connaître notre savoir-faire aux cadres de la Sonatrach.

Kamel Bettar, gérant de la Sarl éponyme

«La qualité de notre production a gagné la confiance de notre principal client, la Sonatrach»En marge des journées d’information de la Sonatrach, des entreprises versées dans les équipements énergétiques ont exposé leur savoir-faire. Parmi ces dernières, la Sarl Bettar industrie. Son patron s’est prêté à nos questions.

Sonatrach

Signature de 2 conventions-cadres et 5 contrats avec des entreprises publiques et privéesLes journées d’information de Sonatrach sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes», qui se sont tenues du 9 au 10 septembre au Centre international des Conférences Abdelatif-Rahal, se sont conclues par la signature par Sonatrach de deux conventions-cadres et cinq contrats avec des entreprises nationales publiques et privées.

PAR NADIA BELLIL

C’est ainsi qu’il est énoncé, à travers l’article 37 de ce texte de loi, que « l’Etat peut recourir à un financement, total ou partiel, d’opérations d’investissement public, dans un cadre contrac-tuel ou de partenariat avec une personne morale de droit public ou privé, dans le respect notam-ment, du cadre de dépenses à moyen terme et des programmes retenus du secteur concerné ». L’autorisation du recours au par-tenariat public-privé aura pour principal avantage une « opti-misation du rapport coûts-résul-tats » selon un économiste au fait du dossier. Concrètement parlant, l’institu-tion de ce dispositif de finance-ment aura pour effets « de de-venir un outil d’optimisation et de rationalisation de la dépense publique », précise-t-il. Reste à connaître la faisabilité de ce jeu-ne dispositif sur le terrain. Par

ailleurs, et s’agissant de loi or-ganique relative aux lois des fi-nances, il est utile de noter que ce texte introduit un nouveau cadre de gestion des deniers pu-blics qui consacre le principe de la gestion, axée sur les résultats enregistrés et basée sur l’effica-cité au vu des objectifs fixés. Fondé sur « le principe d’une budgétisation non plus par na-ture de dépenses, mais orienté vers les résultats à partir des ob-jectifs initialement définis », ce texte vise deux objectifs princi-paux : réformer le cadre de la gestion publique pour l’orienter vers les résultats et la recherche de l’efficacité, et renforcer la transparence des informations budgétaires. Composé de 91 articles, ce texte replace « la discussion budgétai-re au cœur du débat parlemen-taire tout en organisant des mé-canismes d’information et de contrôle », notamment à travers « le rapprochement de la comp-

tabilité de l’Etat sur celle des en-treprises », lit-on à ce propos. Au cœur du fonctionnement des ins-titutions et administrations pu-bliques, la loi en question « met en place les principes de liberté et de responsabilité des gestion-naires ». Ce texte définit comme axes majeurs de la modernisa-tion des systèmes budgétaires « une approche pluriannuelle des recettes et dépenses de l’Etat, une réforme centrée sur plus de flexibilité et souplesse aux ges-tionnaires et l’orientation vers le contrôle de la performance ». Il est question tout autant de la mise en place de nomenclatures budgétaires et une amélioration du contenu et de la présentation des projets de lois des finances. L’approche pluriannuelle est qualifiée d’« essentielle non seu-lement du point de vue de visibi-

lité à moyen terme mais aussi du point de vue décisionnel » par les concepteurs de ce texte qui précisent que cette approche est « basée sur une projection dé-passant l’année ». Concernant l’instrument de programmation budgétaire pluriannuelle, la loi organique relative aux lois des finances évoque le cadre budgé-taire à moyen terme. « Un ca-drage budgétaire à moyen terme est arrêté chaque année par le gouvernement sur proposition du ministre des Finances, au dé-but de la procédure de prépara-tion des lois de finances. Il déter-mine pour l’année à venir, ainsi que les deux années suivantes, les prévisions et recettes, de dé-penses et du solde du budget de l’Etat, ainsi que, le cas échéant, l’endettement de l’Etat », est-il expliqué à ce propos.

Un décret réglementaire relatif à la délé-gation de service public a été publié au Journal Officiel. Ce texte autorise les collecti-vités locales, en l’occurrence les wilayas et les communes, à « déléguer » certaines de leurs activités en confiant leur gestion à des entreprises, publiques ou privées. Ce sont, en effet, les activités ayant un caractère de« service public », comme l’alimentation en eau potable, le transport scolaire, les mar-chés de proximité et les parkings, qui sont concernées par cette délégation. Dans les faits, cette délégation, qui représente en quel-que sorte une « externalisation » d’activités des APC et APW, « permettra une meilleure gestion des collectivités locales, à travers la création de richesses par la valorisation et la gestion des infrastructures productives », est-il expliqué à ce sujet. Il s’agit également de réduire le champ d’intervention des collecti-vités locales dans la gestion directe des be-soins des citoyens. La concrétisation de ces nouvelles dispositions règlementaires « per-mettra une meilleure gestion des collectivités locales à travers la création de richesses par la valorisation et la gestion des infrastructu-res productives », est-il précisé à ce sujet.

Mais pas seulement, puisqu’il est fait état de la possibilité « d’offrir aux collectivités loca-les un mode de gestion moderne, garant du développement économique». Dans les faits, la convention de délégation de service public est un contrat administratif, conclu confor-mément à la législation, la réglementation en vigueur et les dispositions du présent décret. C’est du moins ce qui est stipulé à travers l’ar-ticle 6 du texte de loi en question. L’article 7, quant à lui, spécifie que le délégataire, béné-ficiant d’une délégation de service public, ne peut la déléguer à une autre personne. Toute-fois, et lorsque les exigences de gestion l’im-posent, le délégataire peut sous-traiter une partie du service public délégué, après ac-cord exprès de l’autorité délégante. Dans tous les cas, le service public confié à un déléga-taire ne peut être sous-traité dans sa totalité. Aussi, la concrétisation de cette délégation est déclinée à travers l’article 13 qui évoque l’impératif d’un cahier des charges. « Le ca-hier des charges relatif à la délégation de ser-vice public comporte les clauses réglementai-res et les clauses contractuelles qui doivent clarifier les modalités de conclusion de la convention de délégation de service public et

son exécution », est-il énoncé. Il faut préci-ser que le cahier des charges contient deux parties. La première, intitulée « cahier du dossier de candidature », comprend les clau-ses administratives générales relatives aux conditions d’éligibilité des candidats, aux pièces constitutives des dossiers de candida-ture, ainsi qu’aux modalités de leur présenta-tion. Cette partie détermine les critères de choix des candidats pour présenter leurs of-fres. La deuxième partie, quant à elle, intitu-lée « cahier des offres », comprend les clau-ses administratives et techniques, portant sur toutes les informations relatives aux modali-tés de présentation des offres, au choix du délégataire, aux clauses techniques applica-bles à la délégation de service public concer-né, ainsi que toutes les données descriptives et techniques relatives à la gestion du service public, objet de la délégation. Les clauses fi-nancières définissent les mesures relatives à la contrepartie financière au profit du délé-gataire, au profit de l’autorité délégante. Ces clauses doivent préciser les cas d’indemnisa-tion au profit du délégataire ainsi que les mo-dalités de leur calcul, est-il expliqué dans le texte de loi en question. N. B.

Délégation de service publicLes collectivités locales désormais autorisées à sous-traiter avec le privé

Le décret y afférent a été publié dans le JO hier

Le recours au partenariat public - privé désormais of�cielLe recours au partenariat public-privé pour le financement des opérations d’investissement public est officiel. C’est le président Abdelaziz Bouteflika qui l’a rendu, en effet, effectif dans le Journal officiel (JO) du lundi 10 septembre à l’occasion de la publication de la loi organique relative aux lois de finances.

entretien

Page 4: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

24 HEURES AU PAYSmercredi 12 septembre 20184

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

PAR HAKIM OULD MOHAMED

Les régions d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du Nord-Est de l’Eurasie représenteront la plus gran-de partie de la production de gaz conventionnel à l’horizon 2050. L’Amérique du Nord continuera de dominer, quant à elle, avec la pro-duction de gaz non conventionnel, tandis qu’en offshore, ce sera encore l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient qui connaîtront le plus haut taux an-nuel de production de gaz, d’ici à au moins 2050, lit-on dans une étude publiée par la société norvégienne de classification maritime DNV GL, inti-tulée « 2018 Energy Transition Out-look ». Le gaz naturel a encore de beaux jours devant lui, selon les auteurs de cette étude qui croient, dur comme fer, qu’à long terme le gaz constituera la principale source d’énergie mondiale, alors que le pé-trole, actuellement en perte de vites-

se déjà, cédera de bonnes parts aux énergies renouvelables. DNV GL s'at-tend à ce que la capacité mondiale de liquéfaction double d'ici la fin des années 2040. Quant au commerce du gaz, celui de l’Afrique subsaharienne vers l’Inde et l’Asie du Sud-Est devrait augmenter très fortement. Les auteurs de l'étude affirment, sans le moindre risque de se tromper, que le gaz naturel de-viendra la principale source d'éner-gie mondiale d'ici le milieu du siècle et devrait représenter le quart de l’énergie mondiale en 2026. Il est in-diqué dans la même étude que les projets liés au gaz naturel capteront l’essentiel des investissements dans les années à venir.« C’est une bonne nouvelle pour le gaz », estime, à ce propos, le vice-président de DNV GL Oil & Gas, Hans Kristian Danielsen. « Nous prévoyons que la demande de pétrole atteindra un sommet dès 2023, car nous pré-

voyons une adoption plus importante des véhicules électriques que d’autres analyses », a-t-il déclaré. « Dans le même temps, nous prévoyons une augmentation de la contribution du gaz avec une croissance de la deman-de de gaz jusqu'en 2035, avant que celle-ci atteigne son maximum ». Statistiques à l’appui, la société nor-végienne prévoit que les investisse-ments mondiaux de gaz en amont passeront de 960 milliards de dollars en 2015 à un sommet de 1,13 billion de dollars en 2025 (plus de 1 000 milliards de dollars). Les dépenses d'exploitation en amont devraient passer de 448 milliards de dollars en 2015, à 582 milliards de dollars en 2035 les dépenses seront à leur maximum. Ce volume de financements est tribu-taire néanmoins de perspectives ras-surantes, alors que, pour Kristian Danielsen, l'horizon incertain des pics pétroliers et gaziers pourrait

rendre le financement de projets ris-qué. Pour lui, « ce qui est clair, c'est que l'épuisement du pétrole et du gaz disponibles sera plus rapide que la réduction de la demande, de sorte que de nouvelles ressources pétroliè-res seront toujours nécessaires ». Il estime sur sa lancée que les inves-tissements sont nécessaires et « ils seront toujours nécessaires au-delà du pic pétrolier que nous prévoyons». «Cependant, a-t-il poursuivi, les grands projets avec un très long re-tour sur investissement seront expo-sés à un risque financier plus élevé et nous pensons que les investisseurs privilégieront les projets offrant un retour sur investissement plus rapi-de». De quoi mettre la pression sur les pays producteurs d’hydrocarbures, notamment ceux qui ne font pas as-sez pour remplacer les réserves qui s’épuisent, ou bien qui ne font que peu pour investir dans de nouvelles

ressources d’énergie. L’Algérie connaît pratiquement la même topo-graphie avec, comme éléments de si-militude, une réorientation du gou-vernail vers les projets gaziers, vieillissement des champs pétroliers et faiblesse des rendements, l’envie, désormais clairement affichée, d’ex-ploiter le gaz de schiste compte tenu de la baisse sensible des réserves en gaz conventionnel…etc.L’avenir du gaz se jouera aussi sur le terrain du schiste, car nombre de producteurs d’hydrocarbures conven-tionnels, exception faite de la Russie et de l’Arabie saoudite, poids lourds de l’échiquier gazier et pétrolier mondial, s’orientent de plus en plus vers des réglementations impliquant l’option du schiste. Ce à quoi s’attelle Sonatrach qui se charge de la rédac-tion de la nouvelle loi sur les hydro-carbures qui, selon des indiscrétions, serait un plaidoyer clair en faveur du schiste.

Perspectives énergétiquesLe gaz a de beaux jours devant lui

DE TLEMCEN, EL HALLOUI TLEMÇANI

Avant de procéder, dans ce sillage, à la pose de la première pier-re de la construction du gazoduc El Aricha-Beni Saf. A ce titre, Sonatrach a signé dimanche 10 août 2018 cinq contrats avec des entreprises natio-nales publiques et privées, pour un montant total de 36 milliards de di-nars. S’agissant de ce projet, c’est la société Alfapipe qui fournira des tu-bes au projet extension du système de transport par canalisation GPDF, du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle, qualité et suivi de la réalisation en EPC de l’extension du Gazoduc GPDF d’une longueur de 200 km de diamètre 48 pouces. Cette démarche entre, faut-il le souligner, dans le cadre de la stra-tégie de Sonatrach SH 2030 qui vise à maximiser l’utilisation de la pro-duction locale à hauteur de 55% d’ici 2030 en incitant les entreprises na-tionales à participer à la mise en œu-vre de ce plan de développement. L’Algérie a signé récemment un nou-veau contrat de livraison de gaz avec l’Espagne et un autre avec la compa-gnie italienne Eni, selon l’agence Reuters. Le premier contrat, d’une durée de 9 ans, concerne la livraison de 9 milliards de mètres cube (mmc) de gaz annuellement à l’Espagne, a indiqué le P-DG de Sonatrach, Abdel-moumen Ould Kaddour. Le deuxiè-me contrat stipule la livraison de3 mmc par an à Eni. La durée de cet accord n’a pas été précisée. L’Algérie

a, pour rappel, été le premier four-nisseur de gaz à l’Espagne en 2016, avec 20 mmc. Par ailleurs, au titre du programme d’énergies renouvela-bles, une superficie totale de 40 hec-tares a été dégagée, en 2014, au lieu-dit Regab, dans la commune d'El Aricha (daïra de Sebdou), pour la réalisation du projet d'une centrale solaire photovoltaïque. Cette superfi-cie comprend 10 hectares pour la construction de la centrale et 30 hec-tares pour le champ solaire. Cette centrale à énergie solaire, première du genre dans l'ouest algérien, d'une capacité de 10 à 20 MVA (million voltampère), injectera de l'énergie dans le réseau national d'électricité.« Son apport en électricité permettra de sécuriser l'alimentation de la ville de Sebdou et aussi El Aricha, Bouihi, El Gor, Sidi-Djillali et Aïn Fatah. 37 % de la capacité installée d’ici 2030 et 27 % de la production d’élec-tricité destinée à la consommation nationale seront d’origine renouvela-ble, souligne-t-on auprès de la direc-tion de l’énergie. Mustapha Guitouni s’enquerra par la suite des conditions de la phase de soudage de la ligne en question puis suivra la présentation de la direction du gazoduc transcon-tinental Pedro Durant Farell (GPDF de la Sonatrach dont deux sites d’im-plantation, proches de la frontière marocaine, au sud de Tlemcen, sont sécurisés par Cegelec, un groupe in-ternational de services technologi-ques aux entreprises et aux collecti-vités. La délégation ministérielle

aura à prendre connaissance de la stratégie dite SH 2020. A ce sujet, le P-DG Abdelmoumen Ould Kaddour, prononcera à cette occasion une allo-cution devant les membres de la dé-légation. Il convient d’indiquer que dans sa stratégie 2020/2030, connue maintenant sous l’appellation de « SH 2030 », la Sonatrach consacre des marchés de l’ordre de 15 à 20 mil-liards de dollars au profit des entre-prises nationales publiques et pri-vées, qui sont appelées à saisir cette opportunité avant que ces marchés ne soient remportés par des entrepri-ses étrangères. Dans sa stratégie SH2030, Sonatrach vise à réaliser un taux d’intégration nationale toutes filiales confondues de 55%.

RENFORCER LE PPP

Pour Ould Kaddour, les entreprises locales doivent « changer leur façon de faire, leur organisation et se met-tre à jour » pour qu’elles puissent ré-pondre aux besoins de Sonatrach. La fabrication et l’ingénierie sont les créneaux les plus importants à déve-lopper, a déclaré, ce dimanche 9 sep-tembre 2018 au CCI d’Alger, le P-DG

de Sonatrach, lors d’un point de pres-se tenu en marge de l’ouverture des journées d’informations sur les op-portunités d’investissements au pro-fit des entreprises nationales. Dans l’après-midi, le programme sera ponctué par trois inaugurations de DP gaz au titre de l’extension Aïn Ghoraba et Bouhassoun (commune d’Aïn Ghoraba), Ferouana et Ahfir (commune de Terny) et Cherea et Te-left (commune de Sebra) à la faveur desquelles seront respectivement raccordés au réseau de distribution de gaz de ville 1 310 foyers qui béné-ficieront de cette énergie moderne. En marge de la visite, le P-DG de So-natrach présidera une cérémonie de signature de la convention Naftal (sponsoring) avec le club du WAT re-présenté par son président Nasreddi-ne Soulimane, à l’instar du MCA. Pour sa part, avant de quitter Tlem-cen pour Oran, le ministre de l’Ener-gie devra animer un point de presse. Il y a lieu de rappeler dans ce contex-te que la dernière visite de travail et d’inspection à Tlemcen du ministre de l’Energie remonte au mois de mars dernier de l’année en cours. Son déplacement avait été marqué par la

mise en exploitation du réseau de gaz de ville au profit de 1 700 fa-milles habitant les localités de Fatmi Larbi, Ouled Riah, Meftahia et Bordj. En matière de couverture en gaz, le ministre du secteur indiqua que de-puis lindépendance à l'an 2000 le taux a atteint les 65 % au niveau na-tional ; quant l'électrification, elle a atteint les 90 % au niveau national alors que pour la wilaya de Tlemcen 88 % est le taux relatif au réseau du gaz de ville ; s’agissant de l'électrifi-cation, le taux est de 99 %, montrant l'intérêt qu'accordent les pouvoirs publics à la prise en charge des pré-occupations des citoyens afin de bo-nifier leur cadre de vie. Par rapport au registre du carburant, il faut sa-voir que l'Algérie consomme une en-veloppe financière de l'ordre de 2 milliards de dollars liée à l'importa-tion du carburant. Une situation jus-tifiée, selon le ministre, par le fait que le nombre de véhicules importés entre 2010 et 2017 a atteint 500 000. D'où la nécessité d'augmenter la ca-pacité de production, avait-il déclaré lors de l'inspection du centre de car-burant régional Naftal, implanté dans la localité de Remchi. Ce der-nier avec une capacité de stockage de 40 000 m3 n'arrive pas à couvrir les besoins en la matière, d'où la né-cessité d'augmenter la capacité de production qui doit atteindre à l'ave-nir les 53 000 m3, a affirmé le repré-sentant du gouvernement, afin de couvrir la demande en Sirghaz. A no-ter que l’installation de la bonbonne de Sirghaz (GPL) au niveau de la sta-tion Naftal de Koudia (Tlemcen) ou celle de Remchi revient à 61 500 DA pour un particulier -avec RDV et sous réserve de disponibilité d’un raccord spécial adapté au type de véhicule à doter de cet équipement énergétique ; les taxis et les employés de Naftal bénéficient quant à eux d’une réduc-tion, soit 30 000 DA. Concernant le privé, il existe 3 stations à Imama, Bensekrane et Sebra, où le coût de cette installation technique est fixé à 65 000 DA, sur RDV.

Mustapha Guitouni attendu aujourd’hui à Tlemcen

Branchement de 1 310 foyers, gazoduc El Aricha-Beni Saf et signature de la convention Naftal-WatLe ministre de l’Energie Mustapha Guitouni effectuera, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tlemcen. Au salon d’honneur de l’aéroport international Messali-Hadj de Zenata, le ministre prendra connaissance, à travers une fiche technique présentée sur data show, du projet d’extension du gazoduc GPDF au niveau de la commune El Aricha, dans la daïra de Sebdou.

Page 5: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

24 HEURES AU PAYS mercredi 12 septembre 2018 5

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

PAR AGHILAS SADI

Une partie de cette somme colos-sale est constituée de 8 000 milliards de dinars, fruit d’amendes judiciaires, une situation dont il signale qu’elle n’a aucun lien avec la fraude et autres évasions fiscales. Les autres 4 000 milliards, M. Zikara indique qu’il s’agit de dettes contractées par des entreprises publiques dissoutes de-puis, ou d’impôts bénéficiant d’un« sursis légal de paiement », des suites de recours introduits par des contri-buables. Expliquant les raisons qui freinent l’accélération du recouvre-ment fiscal, l’intervenant met en avant la conjoncture économique marquée, rappelle-t-il, par une chute des importations, un ralentissement des activités économiques, au sein du secteur privé, en particulier, et une baisse de l’investissement public se soldant par le gel d’un certain nom-bre de projets d’envergure. Ces fac-teurs constituent un ralentisseur, voire un obstacle, pour un recouvre-

ment accéléré de l’impôt. Des disposi-tions destinées à mener la lutte à l’évasion fiscale résultant de vides ju-ridiques, il annonce l’activation de règles de contrôle plus fiables qui se-ront inscrites dans la prochaine loi de finances. Toutefois, il souligne un manque de ressources humaines dé-diées à la lutte contre la fraude fisca-le. «Nous avons 611 agents de contrô-le sur tout le territoire national», a-t-il fait remarquer. En dépit de ce nom-bre réduit, il a indiqué que ses servi-ces ont mené près de 50 000 opéra-tions de contrôles dont 28 743 d’évaluation des transactions immo-bilières. Une opération qui s’est sol-dée par 6,2 milliards de dinars de re-dressement fiscal. Durant son inter-vention, M. Zikara annonce, d’autre part, que pour les 8 premiers mois de 2018, la fiscalité ordinaire a atteint 60, 7%, soit un montant de plus de 2 020, milliards de dinars sur les 3 328 milliards de dinars attendus. Pour ce qui a trait à la fiscalité pétrolière, il note que le taux de réalisation a at-

teint de son côté 68, 6%, représentant un total de 1 610 milliards de dinars sur un montant de 2 349 milliards fixés par la loi de finances complé-mentaire. Interrogé sur la possibilité de recourir à une amnistie fiscale, l’orateur dira que cette mesure est une arme à double tranchant. « L’am-nistie fiscale pourrait régler beaucoup de problèmes à l’administration fis-cale ainsi qu’aux entreprises, mais elle pourrait également encourager les fraudeurs », a-t-il dit. Il explique : « L’amnistie fiscale permettra à nos services de réguler la situation de plusieurs contribuables qui remonte à plusieurs années et démarrer sur de nouvelles bases avec un nouveau sys-tème fiscal plus efficace. Nous avons des situations qui remontent à plus de 15 ans. Elles concernent essentiel-lement des entreprises publiques dis-soutes. Une amnistie fiscale nous per-mettra d’assainir cette situation ». Il ajoute : « Toutefois, une amnistie fis-cale pourrait donner de l’appétit à des fraudeurs potentiels ». S’agissant

de la volonté du gouvernement de faire bénéficier davantage les collec-tivités locales des recettes fiscales, il dira que le système fiscal actuel per-met aux APC et APW de récupérer une partie de la fiscalité. D’autres me-sures seront prises au futur pour assu-rer des recettes fiscales supplémen-taires aux collectivités locales. Il a cité dans ce cadre, l’impôt sur l’im-mobilier. Par ailleurs, il a contesté les chiffres qu’annoncent certains ex-perts et analystes économiques sur la fraude fiscale dans notre pays. « Je ne sais pas sur quelle base ils font leurs calculs », a-t-il affirmé. Pour lui, les montants astronomiques qu’annon-cent certains experts sur la fraude fis-

cale en Algérie ne collent pas avec la réalité. Autrement dit, il estime que les chiffres avancés sont largement supérieurs. Toujours sur la fraude fis-cale, il fait savoir que ses services ont déposé 900 plaintes auprès de la jus-tice en 2017. Durant la même année, la justice a prononcé 629 condamna-tions à des peines de prison pour fraude fiscale. La lutte contre la fraude a fait ressor-tir un fichier national de 10 000 frau-deurs a révélé la même source, qui annonce la poursuite de la moderni-sation de son secteur au cours de l’an-née en cours et en 2019. Une moder-nisation qui touchera notamment le service de l’information.

PAR A. CHARIF

Dans le cadre de la nouvelle politique éco-nomique initiée par les hautes instances du pays, on note le rôle prépondérant de l’applica-tion du programme du gouvernement visant à dynamiser et soutenir l’investissement.La DGI (Direction générale des impôts) s’est, pour sa part, fortement impliquée à travers de nombreuses initiatives à l’adresse, principale-ment, des entreprises tant nationales qu’étran-gères, et ce, conformément à l’ordonnance rela-tive à l’investissement. Le but étant d’offrir une meilleure attractivité pour les investisseurs par, notamment, des incitations fiscales allouées aux différents opérateurs économiques pour les projets d’investissement, ainsi diversifié la pro-duction pour réduire la dépendance à l’expor-tation des hydrocarbures. Nul doute que cette attractivité participera à la création de riches-ses et d’emplois. Dans cet ordre d’idées, on note de larges avantages fiscaux qui sont octroyés aux investissements tant au niveau de la phase de réalisation qu’au niveau de l’exploitation. L’attendu étant la création et l’expansion des capacités de production. En outre, on note une amélioration du régime dérogatoire au profit des investissements à réaliser dans les zones déshéritées mais qui regorgent de sites qui se prêtent à l’activité économique. Voilà autant d’avantages, voire un véritable plaidoyer pour de nouveaux investissements aussi bien natio-naux qu’étrangers avec ce triptyque: liberté d’investir, protection de l’investissement et in-tangibilité des avantages acquis. A ce titre, les secteurs de l’industrie, de la petite et moyenne entreprise, le Conseil national de l’investisse-ment et l’Agence nationale du développement de l’investissement, œuvrent, chacun pour sa part, à la promotion des investissements.Par ailleurs, s’agissant des investissements réa-lisés par des nationaux résidents en partenariat avec des entreprises publiques économiques (EPE) et/ou en cas d’ouverture du capital de ces dernières à l’actionnariat national résident, obligation est faite pour que ces EPE détien-nent au moins 34%du capital social.

UNE POLITIQUE FISCALE INCITATIVEA l’effet de faciliter la concrétisation des inves-tissements générateurs de richesses et d’em-plois, un certain nombre d’avantages fiscaux

sont accordés dans le cadre du dispositif de l’ANDI (Agence nationale de développement de l’investissement) et du CNI (Conseil national de l’investissement). Il y a lieu de noter que les investisseurs éligi-bles à ces dispositifs, bénéficient de deux régi-mes d’octroi d’avantages fiscaux, à savoir un régime général et un régime dérogatoire.Ainsi, le régime général prévoit l’exonération des droits de douane pour les biens importés et entrant directement dans la réalisation de l’in-vestissement. Idem pour la franchise de la TVA pour les biens et services importés ou acquis localement. A celà s’ajoutent l’exemption du droit de mutation pour toutes les acquisitions immobilières et l’exemption des droits d’enre-gistrement des actes de concession des terrains. Au volet de l’exploitation, on note l’exonéra-tion de l’IBS et de la TAP pour une durée de trois années pour des investissements créant jusqu’à cent emplois au démarrage de l’activité, cinq années pour plus de cent emplois.

LA PART DE L’ETAT DANSLE RÉGIME DÉROGATOIRE Lors de la phase de réalisation de l’investisse-ment, on note une exemption du droit de muta-tion à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l’in-vestissement. La prise en charge partielle ou totale par l’Etat en matière de travaux d’infras-tructures nécessaires à la réalisation de l’inves-tissement. L’exonération des droits de douane et l’exemption de la rémunération domaniale portant sur les concessions pour les biens im-mobiliers bâtis et non bâtis. En ce qui concerne la phase d’exploitation, on recense l’exonération de l’IBS et de la TAP sur dix années d’activités. Ce régime s’applique seulement dans les zones qui nécessitent une contribution particulière de l’Etat, les zones arides et semi-arides notamment.

PRODUCTION-EXPORTATION : IMPULSIONS NOUVELLES De nouvelles mesures incitatives ont été intro-duites dans la loi de finances, visant la diversi-fication de l’économie nationale dont principa-lement pour les filières industrielles pour ré-pondre à la demande locale et prospecter les marchés extérieurs. Sont concernées les filières chimie industrielle, industrie agroalimentaire,

en tant que vecteurs de production nationale et d’exportation, la sidérurgie, la métallurgie et les technologies avancées, ainsi que la recher-che-développement, entre autres.Il est de ce fait indéniable que l’Etat cherche à booster la production locale, par l’encourage-ment de l’investissement et la promotion de la production nationale, à rationaliser les dépen-ses publiques et à optimiser les ressources.Voilà autant d’objectifs que les pouvoirs pu-blics s’engagent à réaliser,et dont les résultats seront aussi effectifs que positifs pour peu qu’ils se concrétisent.Cela doit passer par l’identifica-tion des produits dits sensibles et dont les ni-veaux d’importation portent ou porteraient préjudice à la production nationale, si rien n’est fait.En outre, il est nécessaire de mettre en place une stratégie de développement des exporta-tions qui ne peut se concrétiser véritablement que si elle s’adresse à un tissu industriel dense et à une agriculture développée et surtout bien organisée.Pour ce faire, un certain nombre de conditions sine qua non doivent être réunies. Parmi elles : la simplification des procédures de rembourse-ment de la TVA, l’implication des banques dans le financement des exportations sous la forme de crédits acheteurs. Et cela à l’effet d’encourager l’exportation de produits qui doivent cependant répondre aux normes de qualité à observer pour l’attractivité du produit algérien. Cela doit passer également par l’étude et la prospection de marchés inter-nationaux. Les exportateurs devant se prêter à cette pratique en passant par une formation en la matière. Pour ce faire, il est nécessaire de vulgariser le programme de formation aux mé-tiers de l’export à l’adresse de ces derniers. L’heure étant aux défis, toutes les parties sont interpellées pour développer les exportations. L’administration fiscale est à l’heure pour en-tourer les investisseurs de tout le soutien néces-saire. La DGI, pour sa part, s’active à moderni-ser davantage la gestion des finances publiques dans le pays.Le renforcement des ressources humaines de l’institution fiscale pour mieux sérier les pro-blèmes que rencontrent les investisseurs, d’abord locaux, contribuera au développement économique et social durable. Le ministre des Finances avait déclaré lors de la cérémonie de clôture du projet de jumelage institutionnel en-tre l’Algérie et l’U.E, il y a quelques semaines,

qu’une telle démarche est en «adéquation par-faite avec les grands axes du nouveau modèle de croissance économique dans notre pays».

POUR UNE INTÉGRATION À LA SPHÈRE FORMELLELe programme de conformité fiscale volontaire institué déjà par les dispositions de l’article 43 de la loi des finances complémentaire pour 2015 ne semble pas avoir drainé la grande fou-le. « Echkara » quand tu nous tiens! Cette initia-tive avait pour but de mobiliser les ressources financières afin de financer les investissements productifs et encourager les opérateurs écono-miques à intégrer graduellement la sphère for-melle. Un appel à l’acte citoyen pour bancari-ser les ressources détenues en cash. Surtout lorsque l’on sait que l’opération en elle-même comporte un certain nombre de garanties juri-diques comme la libre disposition des fonds déposés au sein des banques.A l’heure où la trésorerie de l’Etat connaît des problèmes, ajouté aux tensions inflationnistes et à la baisse drastique des prix du pétrole, l’acte citoyen doit consister à aider le pays à ne pas recourir à la planche à billets. Cet acte doit provenir d’abord des puissants acteurs de la sphère informelle. La mise en place d’un pro-gramme de conformité fiscale dit volontaire est venue bien à propos, le but étant de mobiliser les ressources afin de financer les investisse-ments productifs.Il reste à espérer un rush d’opérateurs pour une intégration graduelle de la sphère formelle ten-dant à la bancarisation des fonds détenus hors circuits. Il y a lieu de souligner que l’opération en elle-même comporte un certain nombre de garanties juridiques et techniques. L’on notera la libre disposition des fonds déposés dans les banques. En clair, il s’agit de mettre en confian-ce les opérateurs activant dans l’informel à s’inscrire dans cette démarche. Une large cam-pagne de communication avait été lancée dans ce sens pour mobiliser le maximum de ressour-ces pour booster la croissance économique. Se-lon la Banque d’Algérie, l’argent liquide circu-lant dans l’informel avoisine les deux cents mille milliards de dinars si ce n’est plus. Le montant ayant été arrêté au 31 décembre 2017. Au pays de l’oncle Sam, le citoyen crie haut et fort qu’il est fier d’être un bon citoyen car payant ses impôts. Pouvons-nous faire de même et surtout bannir la « chkara » ?

Direction générale des impôtsL’administration �scale, fer de lance de l’économie nationale

Selon le Directeur général des impôts

12 000 milliards DA de charges �scales non encaissés12 000 milliards de dinars, c’est le montant des charges fiscales qui n’ont pu encore être recouvrées par les services des impôts, a fait savoir, lundi, le directeur général des impôts, Mustapha Zikara, l’invité de la Chaîne III de la Radio nationale.

Page 6: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

24 HEURES AU PAYSmercredi 12 septembre 20186

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

PAR HOURIA MOULA

Le général de corps d’armée, qui se trouve, depuis lundi, en visite de travail et d’inspection en 3e Région militaire à Béchar, a levé le voile sur ce mouvement qui a suscité beaucoup de lectures dont certaines ont été jusqu’à faire le lien avec l’élection présidentielle prévue au printemps 2019. « S’agissant des changements opérés au niveau de quelques fonc-tions et postes de commandement au sein l’Armée nationale populaire, le général de Corps d’armée a réitéré que l’indice de compétence et le cri-tère du mérite sont le phare qui illu-mine correctement le droit chemin que nous empruntons, qui vise l’en-crage du principe d’alternance sur les fonctions et les postes, et à en faire une tradition militaire à pérenniser, permettant ainsi de motiver la res-source humaine, de valoriser son ri-che capital d’expériences et de l’en-courager à fournir davantage d’efforts au service de l’Armée nationale po-pulaire », précise un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), rapportant les propos de Gaïd Salah lors d’une rencontre avec le commandement, les états-majors et les cadres de la Région. Le chef d’état-major de l’Armée, vice-ministre de la Défense nationale, a précisé que l’ANP s’estime porteuse d’un message aux portées sacrées et aux objectifs nobles. Un message qui, selon lui, re-cèle tant de valeurs de Novembre et est imprégné des principes de ces hommes de valeur. « Que chaque élé-ment de l’Armée nationale populaire sache qu’être fidele à ce message est une lourde responsabilité et que celui

qui s’honore à la porter, doit être convaincu de son idéologie et de ses idéaux nationalistes et nobles », a in-sisté Ahmed Gaïd Salah pour qui, ceci n’aurait pu être concrétisé qu’avec l’action sur le terrain et le travail fructueux et productif.

DU SANG NEUF Telle est donc la feuille de route que le Haut commandement de l’ANP œuvre, sans répit, à définir les repè-res et les critères objectifs et sûrs,« qui consistent essentiellement en le fait de consacrer la tradition d’alter-nance sur les fonctions et les postes de différents échelons ». Ici, l’argu-ment est lâché et il n’y a plus de dou-te ni de place à la spéculation. Le gé-néral de Corps d’armée coupe court à toutes les interprétations qui ont ac-compagné les changements introduits par le chef de l’Etat à différents ni-

veaux de responsabilité et à travers les Régions militaires. Cette tradition d’alternance figure, ajoute l’orateur, parmi tant d’autres bonnes traditions et coutumes indispensables, et « com-me étant une culture incontestable à travers laquelle jaillit un nouvel élan parmi les rangs et un sang neuf avec lequel grandissent les ambitions des personnels et leur espoir de voir le travail dévoué exclusivement à Allah et à la patrie, seuls critères pour par-venir aux grandes responsabilités ». Indirectement, Gaïd Salah encourage les éléments de l’ANP à fournir plus d’efforts, à rester fidèle au serment de Novembre 54 et aux valeurs de pa-triotisme et à persévérer dans leur carrière pour prétendre un jour accé-der aux postes de responsabilité. Chose qui se mérite au sein d’une ins-titution à la crédibilité incontestable.Rappelons que de folles rumeurs ont collé au mouvement décidé par

Bouteflika au sein de l’Armée. Des analystes n’ont pas hésité à faire le rapprochement avec l’échéance pré-sidentielle pour laquelle « le pouvoir serait en train de préparer le terrain pour son propre candidat ».

MESSAGE À HAFTAR ?Par ailleurs, attendu sur la sortie pour le moins surprenante du maréchal li-byen Khalifa Haftar qui, la veille, avait menacé, dans une déclaration, de « déplacer en quelques instants la guerre en Algérie », reprochant à l’ANP d’avoir fait une incursion à la frontière de la Libye, le chef d’état-major n’a pas jugé utile de répondre. Un silence qui en soit est une réponse diplomatique, surtout lorsque l’on sait que les autorités algériennes fournissent des efforts importants pour parvenir au règlement de la cri-se en Libye. Mais elles tiennent à ce que les échanges officiels soient ex-clusivement limités aux instances re-connues par la communauté interna-tionales. Mais, entre les lignes, certai-nes orientations du vice-ministre de la Défense peuvent être interprétées comme étant une réplique à Haftar. Ahmed Gaïd Salah, qui a supervisé le déroulement d’un exercice démons-tratif avec munitions réelles « Iktis-sah 2018 », exécuté sous le thème « Le premier groupement de forces en offensive à partir du contact direct avec l’ennemi », a exhorté l’ensemble des éléments de l’Armée « à mainte-nir toujours une parfaite disponibilité pour faire face à tous les actuels et futurs défis afin de pouvoir défendre l’Algérie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité et sa stabilité ».

GhardaïaInstallation du nouveau commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale

DE GHARDAÏA O. YAZID

Le nouveau commandant du groupement territorial de gendarmerie de la wilaya de Ghardaïa le lieutenant-colonel Moulay Bachir Mohamed, a été installé, lundi, par le général Abdelkrim Ramli, chef du commandement régional de Ouargla, à l’issue d’une cérémonie à laquelle ont assisté plusieurs invités, dont Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa, les deux colonels, en l’occurrence le chef du secteur territorial et le chef du CTRI de Ghardaïa, le commissaire divisionnaire, chef de sûreté de wilaya, le procureur général et le président de la cour de Ghardaïa. Lors de son intervention, le général Abdelkrim Ramli a d’abord tenu à saluer les efforts consentis par l’ancien chef de groupement de la wilaya de Ghardaïa, le lieutenant-colonel Messaoud Zennir, affecté au secteur régional de Constantine, avant de préciser que« ce changement dans le corps de la Gendarmerie nationale est un mouvement régulier visant à promouvoir et valoriser les compétences et à procéder au rajeunissement de nos effectifs ». Pour sa part, le nouveau commandant du groupement de la gendarmerie de Ghardaïa, le lieutenant-colonel Moulay Bachir Mohamed, se dit déterminé à poursuivre les efforts visant à assurer une meilleure couverture sécuritaire dans la région, en menant une lutte sans merci contre la criminalité, le banditisme et autres fléaux sociaux.

PAR RACHID BELDI

Le maréchal libyen Khalifa Haftar semble avoir mesuré la portée dange-reuse des accusations portées contre l’Algérie, samedi soir, lorsqu’il avait affirmé que l’Armée populaire natio-nale (ANP) avait opéré une incursion en territoire libyen, menaçant de por-ter la guerre en Algérie.Dans le but de rectifier le tir, le colo-nel Ahmed Mesmari, porte-parole l’Armée nationale libyenne (LNA), di-rigée par Haftar, a pointé du doigt certaines chaînes arabes de télévi-sion, dont Al Jazeera, qu’il a accusées de vouloir semer la zizanie entre les deux pays voisins en essayant « d’ex-ploiter » les déclarations du maréchal sur « nos relations avec l’Algérie et notre coopération solide avec les pays voisins, notamment l’Algérie, pour la surveillance des frontières».Considérant que l’Algérie et la Lybie étaient « des pays frères qui ont un destin commun », Ahmed Mesamri a expliqué que le chef de la LNA a mis en exergue « cette coopération solide avec l’Algérie qui est un pays frère ». « Nous sommes un seul pays », a in-

sisté le porte-parole de l’armée li-byenne lors d’une conférence de pres-se animée dans la soirée de lundi, suite à l’attaque terroriste contre le siège de la Compagnie nationale de pétrole (NOC) dans la capitale li-byenne. Il a affirmé qu’en plus de leur caractère politico-économique, les relations entre les deux pays sont également « sociales et historiques ».Revenant sur l’intrusion de « certains éléments à l’intérieur du territoire li-byen », qui a servi de motif d’accusa-tion à Haftar, le colonel Mesmari s’est gardé, pour sa part, de préciser l’iden-tité de ces derniers, non sans souli-gner que la surveillance des frontiè-res a été confiée, dans certains cas, aux pays voisins dont l’Algérie. Avant ces précisons, la diplomatie libyenne s’était chargée de riposter aux propos belliqueux du commandant autopro-clamé de la LNA. Dans la journée de lundi, le ministre des Affaires étran-gères, Abdelkader Messahel a reçu une communication téléphonique de son homologue libyen, Mohamed Ta-her Siyala, au cours de laquelle ce dernier a tenu à « se démarquer des déclarations inappropriées attribuées

au Maréchal Haftar », indique un communiqué du ministère des Affai-res étrangères (MAE).Dans une réplique qui a tout d’un dé-saveu du Maréchal, le ministre libyen a réitéré « l’attachement des autorités libyennes à la préservation et au ren-forcement des relations fraternelles et historiques qui existent entre les deux pays et les deux peuples », pré-cise la même source. Ajoutant que le chef de la diplomatie libyenne s’est félicité du « rôle de l’Algérie et de sa contribution dans le cadre du proces-sus onusien pour le règlement de la crise libyenne ». Une contribution que l’Algérie « n’a cessé d’apporter dans la discrétion requise et qui lui est reconnue par la communauté in-ternationale et ce, depuis le début de la crise », a-t-il insisté.M. Messahel a tenu, de son côté, à« rassurer son homologue libyen qu’aucune déclaration, de quelque nature qu’elle soit, ne peut porter at-teinte aux liens solides de solidarité et de fraternité entre les deux pays et que l’Algérie poursuivra ses efforts dans la recherche d’une solution poli-tique à la crise libyenne et ce dans le

respect des principes qu’elle a tou-jours défendus notamment ceux de la non-ingérence dans les affaires inté-rieures des Etats et le respect de leur souveraineté ». Les deux ministres ont convenu de poursuivre la« concertation régulière » qui existe entre les deux pays sur l’ensemble des questions d’intérêt commun, a conclu le communiqué du MAE.Samedi dernier, le Maréchal Haftar avait accusé l’ANP de vouloir exploi-ter la situation d’instabilité de son pays pour y opérer des incursions. Dans une vidéo diffusée par la chaîne Al Jazeera, il s’adressait à des chefs de tribu de l’Est libyen en affirmant que « les Algériens ont trouvé une oc-casion pour entrer en Libye. Lorsque nous avons découvert cela, j’ai en-voyé le général Abdelkrim en Algérie pour expliquer que ce qui avait été fait n’était pas fraternel. Nous pou-vons transférer la guerre de l’Est à l’Ouest en peu de temps », a-t-il me-nacé. Il a ajouté que les autorités al-gériennes s’étaient « excusées » pour ce qu’ils considéraient comme un cas « isolé » en l’assurant de prendre en charge le dossier.

Après avoir accusé l’ANP d’incursions en territoire libyenLe maréchal Haftar se rétracte

En visite de travail et d’inspection dans la 3e Région militaire à Béchar

Gaïd Salah justi�e les changements au sein de l’ArméePlus clair que ça, il n’y a pas ! Les changements opérés dernièrement par le président de la République au niveau de l’Armée, concernant notamment les chefs de région militaire, n’obéissent à rien d’autre qu’au principe de l’alternance, guidé par l’indice de compétence et les critères de mérite, selon Ahmed Gaïd Salah.

Le nouveau commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de Ghardaïa, le lieutenant-colonel Moulay Bachir Mohamed.

Page 7: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

24 HEURES AU PAYS mercredi 12 septembre 2018 7

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

Université d’été du parti El Karama à Marsat Ben M’hidiMohamed Benhamou plaide pour la sécurité et la stabilitéDE TLEMCEN, EL HALLOUI TLEMÇANI

Au lieu de la station balnéaire de Marsat Ben M’hidi (ex-Port Say) comme à l’accoutumée, le président du parti El-Karama, Mohamed Benhamou, a opté cette fois-ci pour la localité frontalière de Souani, son patelin, dans la daïra de Bab El Assa, pour organiser ce samedi 8 septembre 2018 son université d’été, durant deux jours, dans une salle des fêtes sous le slogan «Pour un front populaire fort». Cette réunion partisane a vu, dans sa 7e édition, la participation de présidents et de représentants de partis politiques dont le FLN, l’ANR, le PRA, le Parti de la nature et de la croissance, Ennour algérien, le MEN et le MJD. Les travaux de la première journée de cette rencontre ont été marqués par des interventions de présidents et représentants de parti abordant l’importance de la cohésion dans ce nouveau front populaire pour la poursuite de l’édification et la nécessité de poursuivre sa campagne de sensibilisation à travers le pays pour une large adhésion à la « continuité ». Dans son intervention, Mohamed Benhamou a affirmé que «la démocratie, favorisée par la stabilité et la sécurité, se concrétise progressivement avec le temps», ajoutant que l’Algérie, qui avait «vécu des années sanglantes, tente actuellement de rattraper le retard en réalisant de nombreux acquis». Par ailleurs, le FLN et la formation politique El Karama ont convenu dernièrement de la création d’ici peu d’une commission mixte devant passer au peigne fin toutes les questions importantes dont naturellement l’échéance de la présidentielle de 2019. Des sujets liés à la mémoire et l’histoire, et à l’identité nationale, plus particulièrement l’amazighité, seront examinés dans cet espace commun, ainsi que l’élection présidentielle, prévue normalement en avril. Avocat de profession depuis 1988, Mohamed Benhamou, 50 ans, rejoint le barreau de Paris en 1995, avant de rentrer au bercail pour se consacrer à son village natal, Souani, où il fonda une zaouia qu’il administre. Une confrérie religieuse fraîche émoulue que Chekib Khelil honora lors de sa récente tournée « spirituelle ». Son leitmotiv, initier des projets de développement pour sa région. A ce titre, et grâce à son populisme et sa proximité avec les autorités locales, il a pu obtenir pour son patelin une ambulance, un collège, une polyclinique, entre autres. Il était député FNA en 2008 et président de la commission des transports et des télécommunications auprès de l’APN avant de créer son parti El Karama dont le congrès constitutif fut tenu en février 2012 au niveau de la maison du parc national de Tlemcen et à l’issue duquel il fut élu président. Notons par ailleurs que Mohammed Benhamou intervient régulièrement sur la chaîne Al Magharibia. Il était l’invité le 7 août dernier depuis Paris sur le plateau de l’émission TOP3, animée par Djamel Benchenouf, et diffusée en direct. Il défend bec et ongles le règne d’Abdelaziz Bouteflika. « Je rêve de l’Algérie de la fierté », glisse-t-il, en faisant allusion à Bouteflika qui a popularisé « Djazaïr el izza wal karama ». S’adressant à tous ceux qui se focalisent sur la santé du président Bouteflika : « Il viendra un jour où même l’air sera payant en Algérie », comme pour épargner tous les scandales. Sérieux, il se fait comparateur entre la France et l’Algérie : «Parce qu’ici en France, on a la phobie d’ouvrir la boîte aux lettres », faisant allusion aux factures. Puis l’avocat et militant d’ajouter sérieusement, comme si c’était un exploit : « En Algérie il n’y en a pas » et lâche : « On regrettera l’ère de Bouteflika. »

PAR WAFIA SIFOUANE

Après trois réunions et de nombreuses séances de travail, la cellule de veille chargée de suivre le marché du médicament a fini par remettre au ministère de la Santé une liste contenant pas moins de 250 produits pharma-ceutiques en rupture en stock ou se trouvant en quantité insuffisan-te. D’après le Syndicat national autonome des pharmaciens d’offi-cines, il s’agit de 120 médicaments en rupture totale de stock et 150 autres médicaments en voie de l’être. Ce sont essentiellement de produits pharmaceutiques desti-nés au traitement des maladies chroniques, cardiovasculaires et allergiques ainsi que des collyres. Constituée de la Fédération algé-rienne du médicament, l’Union

nationale des opérateurs de phar-macie, duSyndicat national des pharmaciens d’officines, ainsi que des représentants des exportateurs de médicaments, la cellule de veille a entamé sa première réu-nion d’urgence le 26 août dernier, et cela après avoir constaté des pénuries récurrentes sur le mar-ché, qui menacent la santé publi-que. Après avoir tiré la sonnette d’alarme, la cellule de veille tente aujourd’hui, tant bien que mal, une sortie de crise en essayant de proposer des solutions d’urgence,à l’instar de la délivrance d’autori-sations d’importation exception-nelles comme le stipule la loi. N’ayant pas d’autre choix, le mi-nistère de la Santé a délivré ré-cemment 50 autorisations d’im-portation complémentaires en at-tendant la finalisation du pro-

gramme d’importation 2019. «Les prévisions n’étaient pas correctes, c’est pour cela que, pour le pro-chain programme d’importation, nous allons tenter d’être le plus précis possible pour éviter que le même scénario ne se reproduise. Car c’est la santé du patient qui est en jeu» a fait savoir Messaoud Belambri.Quant à la production locale, notre interlocuteur a indi-qué qu’il ne faut pas «se leurrer», en précisant que nous sommes loin d’être autosuffisants dans de nombreux produits pharmaceuti-ques. «Les intrants coûtent exces-sivement chers, c’est pour cela que de nombreux producteurs lo-caux ont été contraints d’aban-donner la production de certains produits pharmaceutiques, à l’ins-tar des pommades et sirops, ou alors de les produire en petites

quantités», a-t-il fait savoir, souli-gnant qu’il s’agit d’une des raisons de cette crise, ajoutée à l’insuffi-sance des quantités importées. Alors que la pénurie dure depuis déjà presque une année, le dépar-tement de M. Hasbellaoui s’est contenté jusque-là d’instruire les directeurs de santé des wilayas de retirer les agréments des opéra-teurs qui font de la rétention de stocks. Aujourd’hui, grâce à la cel-lule de veille, la tutelle travaille à déterminer les véritables causes et responsables de la pénurie. Mes-saoud Belambri a tenu à saluer les efforts fournis par l’ensemble des membres de la cellule de veille et le travail d’équipe. «Le ministre de la Santé est maintenant plus que jamais à l’écoute des gens du ter-rain, cela ne peut être que bénéfi-que», a-t-il estimé.

Pénurie de médicaments Une liste de 250 produits pharmaceutiques manquants remise à la tutelle

PAR SAMIRA DEKKICHE

Suite à l’apparition de nou-veaux cas de choléra dans certai-nes régions du pays, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière a expli-qué, dans un communiqué publié lundi, qu’il s’agit de «cas sporadi-ques ayant été contaminés par des porteurs sains».Le résultat de l’enquête épidémio-logique a démontré, selon le mi-nistère, que le cas hospitalisé à l'EHS Sidi Chahmi d'Oran n'est pas originaire de la wilaya d'Oran et qu’il a été contaminé par un por-teur sain. Il en est de même pour

le patient hospitalisé à l'EHS El Kettar transféré de l'EPH Aïn Taya. Le ministère a, en outre, instruit l'ensemble des directeurs de la santé et de la population de wi-layas d'«investiguer immédiate-ment tous les cas suspects concer-nant l'épidémie du choléra qui peuvent apparaître du fait de la mobilité des populations», ajoute la même source.Les responsables régionaux sont appelés à renforcer le dépistage actif à la recherche de porteurs sains, souligne la tutelle, rappe-lant que le nombre de cas suspects hospitalisés a diminué sensible-ment. «Le dispositif de veille sani-

taire mis en place par le ministère depuis la déclaration des premiers cas demeure en vigueur et la mo-bilisation des équipes de santé reste à son plus haut niveau», poursuit le communiqué.Quelques jours après l’identifica-tion de la source de l’épidémie de choléra, à savoir l’oued Beni Aaza, dans la wilaya de Blida, les ci-toyens continuent à manifester des craintes face aux produits agricoles suspectés d’être porteurs de la maladie, en particulier la pastèque, et ce en dépit des assu-rances des autorités concernées, notamment le ministère de l’Agri-culture, du Développement rural

et de la Pêche, qui a lancé une opération de lutte contre les in-fractions d’irrigation avec des eaux usées. Le département d’Ab-delkader Bouazgui a fait état, lun-di, de 86 infractions sur une su-perficie de plus de 4 000 hectares, précisant que les auteurs ont été déférés à la justice et ont fait l’ob-jet de sanctions sévères.M. Bouazgui a rappelé l’existence d’une commission spécialisée qui suit les exploitations agricoles et qui veille à déjouer toute tentative d’irrigation avec des eaux usées, avant de rassurer que les produits agricoles destinés aux marchés sont sains et contrôlés.

Nouveaux cas de choléra enregistrés à Oran et AlgerLes explications du ministère de la Santé

PAR MERIEM KACI

Consacrée à l’évaluation de la rentrée scolaire 2018-2019, ce rendez-vous a vu la participation des neuf syndicats de l'Education nationale ainsi que de l'Associa-tion nationale des parents d'élèves (ANPE). Il a porté sur la surchar-ge des classes dans plusieurs éta-blissements scolaires, notamment dans les grandes wilayas, la dé-perdition scolaire et le statut par-ticulier des fonctionnaires de l'Education. «La ministre s’est contentée de nous communiquer des chiffres et des informations sur la rentrée scolaire, qu’elle avait déjà communiqués aux mé-

dias nationaux à la veille de la rentrée scolaire. Elle a mis l’ac-cent sur les moyens pédagogiques pour concrétiser son idée d’une «une école de qualité», explique M. Achour. Un but «difficile» à at-teindre, à ses yeux de syndicaliste, au vu des « manquements et dé-faillances qui entravent le fonc-tionnement du secteur », estime-t-il. Les syndicalises présents à la réunion n’ont, pour leur part, pas manqué de mettre sur la table, une nouvelle fois, leurs « préoccu-pations et revendications restées sans suite », alertant la tutelle du risque d’aller vers une année sco-laire « mouvementée », rapporte notre interlocuteur. Mme Benghe-

brit a également évoqué des ques-tions liées à la coopération entre son département et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, telle que la gestion des cantines, le ramassage scolaire ou encore la construction d’établisse-ments scolaires. Selon le secrétaire général du CLA, la ministre n’a pas nié la situation « dégradante » dans laquelle évoluent plusieurs établissements scolaires, particu-lièrement la surcharge des classes. D’où le recours « au préfabriqué » pour remédier à l’urgence de la situation. Laquelle fait dire au président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), Sadek Dziri, que l'année scolaire 2018/2019 est « une année de surcharge par excellence » et que la planification « doit impliquer la dotation des nouveaux quartiers de structures éducatives et sanitaires ». Pour M. Dziri, « le recours aux classes pré-fabriquées pour juguler le problè-me de manque de structures et de surcharge ne doit pas être une so-lution durable », a-t-il dit.

Quant aux préoccupations des syndicats, elles restent toujours suspendues au bon vouloir du gouvernement, regrettent les syn-dicalistes interrogés, citant le code du travail, le pouvoir d’achat des fonctionnaires du secteur, la sup-pression de la retraite anticipée et l’entrave aux libertés syndicales. «Les syndicats ont alerté la minis-tre sur les risques de perturbations qui pèsent sur l’année », poursuit-on. En réponse, Mme Benghebrit a appelé les partenaires sociaux au «calme», notamment ceux ayant signé la charte d’éthique et de déontologie visant notamment à garantir au secteur un déroule-ment serein et paisible.

Après leur rencontre avec Nouria Benghebrit

Les syndicats de l’éducation dans le « wait and see » ! « Il s’agit d’une rencontre ordinaire durant laquelle la ministre nous a communiqué le planning de la rentrée scolaire, identique aux années précédentes. » C’est en ces termes que le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour, a résumé la réunion, lundi à Alger, entre la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit et les syndicats du secteur.

Page 8: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

INTÉRIEUR/VUEmercredi 12 septembre 20188

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

D’ ORAN, JALIL MEHNANE

Une entreprise locale est chargée de redonner une seconde jeunesse à l’institut qui a fait les beaux jours de l’Ecole algérienne. D’ailleurs, plusieurs voix de la famille du secteur éducatif pointaient du doigt les responsables du ministère qui ont, à une certaine pé-riode, permis d’« éliminer » ces écoles. Selon un agent rencontré sur place, tous les moyens logistiques sont mis à disposition pour que les travaux soient achevés dans les délais prescrits, néan-moins il ne nous a pas révélé le temps que prendra ce coup de lifting. La réouverture de l’Ecole normale d’insti-tuteurs devrait réjouir plus d’un, no-tamment les anciens élèves de cette académie éducative, qui sont aujourd’hui à la retraite. L’un d’eux, ancien enseignant et directeur du ly-cée Abdelhamid-Ibn Badis, nous dira : « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour le secteur de l’Education à Oran et les wilayas limitrophes. L’ancien système avait fait ses preuves et le niveau des anciennes générations en sont la deuxième preuve. » Et d’ajouter : «Aujourd’hui, on jette les nouveaux enseignants directement

dans le bain, sans la moindre forma-tion pédagogique, d’où leurs difficultés à nouer des relations professionnelles enseignant-élève et enseignant-parent d’élève. De là a commencé la fissure qui nous a amenés à cette situation chaotique de l’école algérienne. » Cette récupération de l’ENO et sa réhabilita-tion entrent dans le cadre d’une nou-velle stratégie de la ministre de l’Edu-cation nationale qui annonce la mise en œuvre de trois grandes lignes direc-trices, citant dans l’ordre, la refonte pédagogique ainsi que le repositionne-ment et la requalification de l’école primaire. Elle a annoncé, par ailleurs, que son ministère a récupéré, à ce jour, 28 instituts de formation d’ensei-gnants, dont certains, dit-elle, deman-dent à être réaménagés parce qu’étant dans « un état lamentable ».Les mesures instaurées par la ministre Nouria Benghebrit confirment que la nouvelle année scolaire 2018/2019 sera celle de « la formation par excel-lence » destinée à atteindre « les plus hautes normes de qualité dans l’éduca-tion et l’enseignement ». L’ancienne directrice du CRASC d’Oran précise que ce programme de formation s’ins-crit dans le cadre du Plan national de

formation (PNF) qui s’étalera jusqu’à 2020 et touchera toutes les catégories, enseignants, inspecteurs, administra-tifs et travailleurs professionnels. C’est ainsi que durant l’année scolaire 2017-2018, près de 80 000 fonctionnaires ont bénéficié de ces formations. Elle a souligné, dans ce sens, que « l’école de qualité passe par la mise en œuvre de l’objectif de professionnalisation des pratiques d’enseignement et de ges-tion. Une école de qualité et une école qui est au service des apprentissages des élèves ». De ce fait, le secteur de l’éducation s’engage à l’amélioration du niveau des élèves, notamment au cycle primaire qui constitue le fonde-

ment de l’opération éducative, a sou-tenu la première responsable du sec-teur. Il s’agit en l’occurrence de la stra-tégie de formation, les nouveautés pé-dagogiques et autres liées à la politique de rationalisation des dépenses et à la déontologie du secteur, a indiqué Mme Benghebrit. La ministre de l’Education nationale a soutenu que son secteur accordait une importance particulière à la formation continue de tous les ca-dres, notamment les inspecteurs et en-seignants, et fera de l’année scolaire actuelle une année d’évaluation des di-recteurs de l’éducation et des établisse-ments selon les normes contenues dans le « Système national d’évaluation ».

Bordj Bou-ArreridjLe contrôle technique de véhicules toujours plus draconienSi la majeure partie des accidents de la circulation est imputée à l’erreur humaine, force est de constater que l’état des véhicules y est pour quelque chose. Pis, certains propriétaires, inconscients des dangers, refusent le constat du contrôleur sur leur engin. « Parfois, on a à faire à des automobilistes qui ne comprennent que ce qu’ils veulent. Quand on leur recommande d’effectuer une réparation d’une panne ou sur une pièce défaillante, ils s’y opposent farouchement en prétextant que leur véhicule roule comme... une horloge ! Alors qu’il ne s’agit en fait que de tacots et des machines à tuer. Mais pas question pour moi de badiner avec la sécurité du citoyen, qu’il soit usager de la route ou piéton », nous dit M. Brahim, contrôleur dans un centre de contrôle technique. Avec un parc de plus de 100 000 véhicules que compte la wilaya de Bordj Bou Arréridj, le contrôle est donc de mise, et c’est inutile de faire la forte tête quand il s’agit d’une défaillance qui pourrait engendrer un danger sur le propriétaire et sur autrui.

M. A.

RelizaneUn jeune homme de 26 meurt électrocuté à WarizaneDE RELIZANE, E. OUAIL

Un jeune homme de 26 ans est mort électrocuté, ce lundi, dans la localité de Chouaibia, relevant de la commune de Warizane, rattachée à la daïra d’Oued R’Hiou, wilaya de Relizane. Le drame s’est produit en fin d’après-midi, selon la Protection civile. La victime a été découverte morte sur un poteau électrique de 12 mètres de haut. La dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital Ahmed-Francis d’Oued R’Hiou pour les soins d’une autopsie. Une enquête a été ouverte.

Oran

L’Ecole normale retrouve son statut d’institut de formation d’enseignantsConstruite en 1933, l’Ecole normale d’Oran (ENO), reconvertie il y a plusieurs années en lycée baptisé « Adda-Abdelkader », va retrouver son statut d’antan. En effet, les élèves du lycée ont été dispatchés à travers les autres établissements du secondaire, pour permettre l’entame des travaux de réhabilitation. Hier, on a pu voir de près qu’ils ont bel et bien commencé.

DE TLEMCEN, EL HALLOUI TLEMÇANI

De fortes pluies, accompagnées de chutes de grêle ont perturbé, ce diman-che soir vers 20h, le trafic routier au niveau de Sebdou, dans le sud de la wi-laya. Plusieurs routes ont été coupées à la circulation. Les intempéries ont affecté également la commune d’Ouled Mimoun, où les trottoirs de haï Zouaoui ont été em-portés par la furie des eaux. Les élé-ments de la Protection civile, qui n’ont pas reçu des appels de détresse, ont ef-fectué à cette occasion des interven-tions ordinaires, selon une source de

leur direction générale de Tlemcen. La localité de Chetouane (commune du Grand-Tlemcen) a été plongée dans le noir durant plus de onze heures, de 19h au lendemain 6h. A noter que ce désagrément énergétique intervient dans un contexte de rentrée scolaire où les élèves ont besoin d’éclairage pour préparer leurs affaires. Par ailleurs, une famille sans abri a élu domicile à la belle étoile au niveau de la cité des 270/Logts à Chetouane. Sa condition de SDF, ajoutée aux aléas de la météo, n’a à priori suscité aucune réaction ni de l’APC ni la DAS ni la Protection ci-vile.

Haï Nassim, chahid Chebni-Ghou-ti d’Imama (Mansourah), était en émoi dans l’après-midi de ce ven-dredi lorsqu’une fillette âgée de 12 ans a failli être enlevée par un in-connu barbu, n’étaient ses cris de détresse qui alertèrent le voisinage. La victime se dirigeait vers la supé-rette « Phénix » lorsqu’elle a été in-terceptée par un homme qui voulait l’embarquer de force dans son véhi-cule. En vain. Constatant que son plan a échoué, le ravisseur a pris la

fuite sans demander son reste. Frus-tré, le barbu aurait réédité, le jour même, son acte répréhensible à Remchi mais, mal lui en prit, il sera « démasqué » par des passants qui l’ont roué de coups avant de le re-mettre à la police. Il faut relever dans ce contexte une certaine « psychose » (prudence ?) chez les parents qui ne manquent pas d’accompagner leur progéniture à l’école. Le phénomène a pris de l’ampleur à l’occasion de la rentrée

scolaire 2018-2019, où nous avons constaté une véritable « foule » de parents, notamment les mères, mas-sées devant l’école Mammèche-Na-dir et même le CEM Imam-Malek-Ib-nou-Anas de Chetouane. Rappelons que deux numéros verts d’urgence, à savoir le 104 et le 15 48, sont mis par la police à la disposition du ci-toyen pour signaler toute tentative d’enlèvement, enlèvement ou dispa-rition.

E. H. T.

Tlemcen Routes et électricité coupées à cause des intempéries

ImamaUne fillette échappe aux griffes de son ravisseur

Page 9: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

INTÉRIEUR/VUE mercredi 12 septembre 2018 9

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

DE TIZI-OUZOU, S. OULARBI

Selon le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels, Rachid Louhi, toutes les conditions d’accueil ont été mises en place au profit des nouveaux stagiaires. Il a af-firmé qu’ils font en sorte que les besoins du marché du travail soient adaptés dans le plan de formation de la session afin de permettre aux stagiaires de décrocher un emploi et réus-sir leur insertion professionnelle. Une démar-che qui a été prise en collaboration avec les autres directions de l’exécutif local en l’occur-rence le travail, l’agriculture, industrie, l’arti-sanat et les différents dispositifs d’aide à l’em-ploi des jeunes (Canc, Ansej, Andi, Angem). Louhi a affirmé que les offres de formation sont adaptées aux demandes du marché du travail au niveau local en vue d’absorber le chômage qui frappe de plein fouet la région. D’ailleurs, des conventions-accords ont été signées avec la direction de l’emploi pour l’insertion de ces jeunes stagiaires. « Nous accompagnons les jeu-nes stagiaires pour leur donner toutes les possi-

bilités d’insertion professionnelle. D’ailleurs, dans le cadre de différents dispositifs de sou-tien à l’emploi de jeunes, les pouvoirs publics accordent des financements afin que ces jeunes puissent créer leurs microentreprises et réussir leur projet d’avenir. Nous faisons en sorte d’adapter ces besoins dans le plan de formation de la session. »

ACTUALISATION DU FICHIER DES EMPLOISLe DFEP a mis l’accent sur l’intégration de spé-cialités de formation qualifiantes qui contri-buent à la diversification de l’économie natio-nale hors hydrocarbures, notamment l’hôtellerie et le tourisme. « La wilaya recèle des potentiali-tés touristiques pour le développement de ce secteur. Alors nous devrons préparer une main-d’œuvre pour ce secteur à l’essor de l’économie nationale ». Dans le même sillage, il a annoncé l’actualisation du fichier de l’emploi selon les zones de la wilaya, comme cela été prescrit dans le découpage administratif de la wilaya.

Cette démarche leur permet de connaître les profils de formation existants au niveau des em-ployeurs et de détecter ceux recherchés par cha-que employeur susceptibles d’être proposés aux jeunes stagiaires. «Notre objectif est de dévelop-per le secteur de la formation professionnelle». Louhi a saisi cette occasion pour interpeller les opérateurs économiques d’être professionnels dans leurs engagements en matière de dévelop-pement de la formation résidentielle.

RÉCEPTION DE 2 INSTITUTS DE FORMATION PROFESSIONNELLE S’agissant des nouvelles structures dont a béné-ficié le secteur de la formation et de l’enseigne-ment professionnels dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le DFEP a annoncé que cette rentrée sera marquée par la réception de deux nouvel-les structures qui entrent dans le cadre du pro-gramme d’investissement mis en place par les pouvoirs publics. Il s’agit de l’Institut d’ensei-gnement professionnel à Oued Fali, dont les travaux de réalisation sont finalisés. « Il reste

seulement le placement des plateaux techni-ques et nous sommes prêts à réceptionner des sections détachées au niveau de cet institut où toutes les conditions d’accueil sont réunies, en attendant qu’il y ait le lancement de l’enseigne-ment professionnel une fois que les plateaux techniques sont parvenus», a-t-il affirmé. La deuxième structure sera réceptionnée au ni-veau de la localité d’Azeffoun. Il s’agit de la mise en service d’un institut national spécialisé de l’enseignement professionnel dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme. « Vu les potenti-alités touristiques que recèle cette localité, nous avons décidé de développer la formation dans ces secteurs au niveau de cette localité balnéaire et répondre à la demande des touris-tes qui transitent par les plages de cette com-mune». A préciser que la wilaya compte 6 cen-tres de formation professionnelle, 31 centres de formation professionnelle et d’apprentissage, 10 annexes. A cela s’ajoutent, des demandes présentées par les autorités locales portant la création de sections détachées en milieu rural, a-t-il dit.

Tizi Ouzou/Formation profesionnelle

Seulement 3 000 nouveaux stagiaires inscrits au niveau local En prévision de la rentrée de la formation professionnelle-session septembre, qui aura lieu le 23 septembre, et dont les inscriptions se poursuivront jusqu’au 15 du même mois, la radio de Tizi Ouzou a organisé tout au long de la journée d’avant-hier une journée d’information sur la vulgarisation des dispositifs mis en place pour la préparation de cette rentrée afin d’inciter les jeunes à rejoindre les centres de formation professionnelle pour acquérir un métier d’avenir. En termes de chiffres, sur les 13 000 offres de formation professionnelle disponibles pour cette rentrée, seulement 3 000 candidats se sont inscrits au niveau local.

Frontières21 immigrants clandestins interceptés à Tlemcen et OuarglaDans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisées, des détachements de l’ANP ont saisi, à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam, 2 véhicules tout-terrain, 9,3 quintaux de denrées alimentaires, 200 grammes de TNT et des outils de détonation, tandis que 20 quintaux de tabac ont été saisis à Biskra. Dans le même contexte, des éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, lors d’une opération coordonnée à Aïn Témouchent et Oum El Bouaghi, un réseau de narcotrafiquants en possession d’une grande quantité de kif traité s’élevant à 229 kg. D’autre part, des gardes-côtes ont déjoué, à El-Kala, une tentative d’émigration clandestine de 6 personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale, alors que 21 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tlemcen et Ouargla.

E. H. T.

GhazaouetLa police met hors d’état de nuire un dealerAgissant sur information faisant état d’un trafic de barbituriques, les limiers de la sûreté de daïra de Ghazaouet ont réussi à rentabiliser, en date du 8 septembre 2018, un dealer répondant aux initiales B. M. (35 ans), repris de justice, alors qu’il se trouvait dans une habitation abandonnée. Soumis à une fouille corporelle systématique, il sera découvert en sa possession une plaquette de psychotropes contenant 19 comprimés ainsi qu’une somme de 40 000 DA représentant a priori la recette de son commerce prohibé, outre des billets de banque en devise, en l’occurrence 50 Euros et 5 Rials saoudiens. Dans le cadre de l’enquête et en vertu d’un mandat de perquisition délivré par le parquet de Ghazaouet, il sera procédé à la fouille du domicile du dealer d’où il sera récupéré 30 comprimés de différentes marques et 20 produits pharmaceutiques non «identifiés » qui étaient cachés dans sa chambre. L’enquête est en cours dans ce cadre au niveau des services de ladite sûreté. E. H. T.

Une rixe sanglante a éclaté dans l’après-midi de ce vendredi entre deux bandes d’immigrants subsahariens, au ni-veau de la voie ferrée, à hauteur des ruines de Mansourah. La bagarre s’est soldée par deux blessés graves, dont un été amputé d’une jambe et un autre sombrant dans un coma. Les deux victimes ont été évacuées vers les UMC de l’hôpital de Tlemcen où ils ont été admis à l’unité des soins intensifs.

On ignore le mobile de cette rixe, mais la thèse du « butin » de la mendicité ou celle du partage du « territoire de la charité » n’est pas exclue. Une enquête judiciaire a été ouverte par la sûreté urbaine de Man-sourah pour déterminer les causes et les circonstances de ce drame de cohabitation. Dans ce sillage, un autre Africain, gardien dans un champ au village de Masmada, dé-pendant administrativement de Maghnia,

a été violemment agressé en tentant de s’opposer à une bande de voleurs qui cher-chaient à piller des pastèques. Il a été éva-cué vers l’hôpital de Maghnia pour rece-voir les soins nécessaires. Une enquête a été diligentée par la brigade de gendarme-rie locale pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire crapuleuse et arrêter les auteurs de cette agression.

E. H. T.

PAR EL HALLOUI TLEMÇANI

Les éléments de la Police judiciaire auprès de la 3e sûreté urbaine de la place du 1er- Mai à Tlemcen ont réussi à arrêter un jeune voleur, âgé de 19 ans, qui a dérobé une quantité de barbituriques (dépresseurs du système nerveux). Il s’est em-paré de 121 boîtes de compri-més psychotropes de diverses marques. On ignore le mode opératoire qu’a adopté à cette occasion le cambrioleur sélec-tif qui, à priori, a agi avec l’in-tention de les écouler sur le marché. C’est grâce aux em-preintes digitales relevées dans

l’officine par les services de la police scientifique et via le sys-tème Afis, que l’auteur du cam-briolage « chimique » a été identifié. Après avoir été auditionné sur PV judiciaire, le mis en cause sera déféré dans les prochains jours par devant le procureur de la République près le tribu-nal de Tlemcen. Par ailleurs, il convient de mentionner que près de 30 pharmaciens au ni-veau national sont soumis au contrôle judiciaire pour des af-faires liées aux psychotropes, vendus sans ordonnance, par complaisance, complicité ou sous la menace.

MansourahRixe entre deux bandes rivales d’immigrants subsahariens

Tlemcen Une pharmacie délestée de plus de 120 boîtes de psychotropes

Page 10: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

INTÉRIEUR/VUEmercredi 12 septembre 201810

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

Lui reprochant un laisser-aller dans la prise en charge des problèmes inhérents aux conditions de la rentrée scolaire de plusieurs écoles et de la saleté qui défigure la capitale du Mzab, le wali de Ghardaïa suspend le P/APC de Ghardaïa en pleine réunion de l’exécutif élargie aux 13 P/APC de la wilaya.

DE GHARDAÏA, O. YAZID

Coup de théâtre, lundi, lors de la réunion ordinaire de l’Exécutif de la wilaya de Ghardaïa, élargie aux treize P/APC de la wilaya. S’adressant à Aoumeur Fekhar, l’édile de la commune de Ghardaïa, Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa, après lui avoir égrené un chapelet de griefs, lui annonce en pleine séance qu’il le suspendait à titre conservatoire pour une pé-riode de 15 jours calendaires. Entre autres griefs qui auraient amenés le wali à prendre cette décision, les différentes réclamations des associations de parents d’élèves de plusieurs écoles dont, et surtout, celle du quartier d’El Korti, à Belghenem, dont une partie du mur d’enceinte risque de s’affaisser à tout moment et l’état déplorable des sanitaires et de la cantine. Aga-cé, semble-t-il, par l’inertie et le flegme du P/APC qui, malgré toutes les remarques qui lui ont été faites par le wali sur le plan de la prise en charge des do-léances des citoyens quant à l’hygiène et l’éclairage public, exaspéré et indigné par l’état de certaines écoles qui n’ont pas été prises en charge par la com-mune alors que des fonds conséquents ont été déga-gés, le wali a pris cette mesure extrême comme exemple à méditer par les autres P/APC qui auraient l’idée d’emprunter les mêmes méthodes que celles du P/APC de Ghardaïa. « Nous avons toujours dit que nous sommes prêts à dégager des fonds pour la prise en charge des problèmes d’hygiène, d’éclairage pu-

blic et de l’état des écoles et des cantines», rappelle le wali. Ajoutant : « Nous ne permettons pas que la santé du citoyen soit mise en danger. Les élèves ont le droit d’aller dans des écoles propres avec des can-tines servant des repas chauds et des sanitaires à l’hygiène irréprochable. L’Etat a dégagé des moyens conséquents pour offrir à nos enfants les meilleures conditions de scolarisation. Alors, il faut que chacun assume ses responsabilités. Personne n’a le droit de priver les élèves de leurs droits fondamentaux. » Par ailleurs, selon certaines sources crédibles, le wali aurait aussi reproché au P/APC de Ghardaïa de ne pas faire d’efforts en matière d’enlèvement des dé-chets ménagers dans la ville qui, en certains endroits, croulent sous les ordures. Les horaires de ramassage, le nombre de rotations et l’état des moyens d’enlève-ment laissent à désirer. Ce qui a créé le courroux du wali. Et c’est l’addition de toutes ces récriminations qui ont poussé le wali à prendre cette mesure de sus-pension conservatoire à l’encontre du P/APC de

Ghardaïa. Espérons que cette décision fasse « émer-ger » certains P/APC de leur léthargie et de leur rap-peler qu’ils ont été élus pour être au service de leurs administrés et pas le contraire. Pour rappel, lors des dernières élections communales, Aoumeur Fekhar a été élu brillamment en qualité de tête de liste indé-pendante Ichrak, avec l’écrasant score de 17 778 voix, remportant ainsi pas moins de 16 des 23 sièges de la commune de Ghardaïa, alors que le second,très loin derrière, à savoir le FLN, n’a récolté que 4 592 voix, obtenant ainsi seuls 4 petits sièges. C’est dire la popularité de ce brillant universitaire au parcours au long cours, qui a entamé son premier mandat comme membre de l’APC de Ghardaïa entre 2007/2012, avant d’être réélu entre 2012/2017 comme vice-pré-sident d’APC et enfin élu pour un mandat de cinq ans (2017/2022) comme président de l’APC de Ghar-daïa. Il avait été installé par Azzedine Mechri, le wali de Ghardaïa, à son poste de P/APC de la commune de Ghardaïa le 3 décembre 2017.

Ghardaïa

Le wali suspend le P/APC

82 projets d’hôtels, en cours de réa-lisation dans la wilaya d’Alger, de-vront assurer plus de 14 000 lits sup-plémentaires et 60 000 nouveaux em-plois. C’est ce qu’a déclaré, lundi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, lors de sa visite d’inspection des projets touristi-ques dans la wilaya d’Alger. En marge de cette visite, le ministre a précisé qu’il avait été procédé à l’inaugura-tion, au cours des derniers mois, de trois nouveaux hôtels 3 étoiles qui ont contribué à la création de 2 000 em-plois, en ajoutant que les grands pro-jets hôteliers de catégorie 5 et 4 étoi-les ayant fait l’objet d’inspection à Bab Ezzouar et Sidi Fredj assureront 18 000 emplois avant la fin de l’année en cours, tandis que les autres structu-

res touristiques qui sont en cours de concrétisation contribueront à la créa-tion de 40 000 emplois supplémentai-res. Ces réalisations attestent, selon le ministre, «la dynamique croissante et durable que connaît le secteur ». Par ailleurs, le ministre a exclu la question de la privatisation des hôtels publics. Selon lui, ces hôtels font ac-tuellement l’objet d’une opération de réhabilitation de modernisation de grande envergure et sont un bien de la collectivité nationale et, de ce fait, ils sont « incessibles ». Dans ce cadre, le responsable a insisté sur « l’importance de la modernisation de ces hôtels et sur l’établissement d’une relation de partenariat avec les grandes entreprises de gestion pour l’amélioration de la prestation au pro-

fit des clients ». Revenant sur la sai-son estivale qui vient de s’écouler, le ministre l’a qualifiée de « positive et réussie ». Ce résultat est dû, selon le responsable, aux efforts déployés par les parties concernées qui ont contri-bué à la garantie de « la sécurité et de la sérénité ». Les tarifs des hôtels ont été réduits durant cette saison de 30 à 40%, grâ-ce à la convention signée entre les gestionnaires d’hôtels et l’Union gé-nérale des travailleurs algériens (UGTA). D’autres mesures ont été pri-ses, il s’agit notamment de la facilita-tion des visas au profit des touristes étrangers. « Un travail dans ce sens est mené dans le cadre de la commis-sion conjointe avec les parties concer-nées afin de prendre les mesures per-

mettant de faciliter l’octroi de visas au profit des touristes étrangers», a fait savoir le premier responsable du secteur, tout en rappelant que « des efforts sont déployés afin d’organiser le tourisme saharien en vue de drai-ner plus de touristes notamment étrangers mais aussi faire la promo-tion de la destination Algérie ». Accompagné du wali d’Alger, le mi-nistre du Tourisme a inspecté plu-sieurs projets notamment celui de la réhabilitation de l’hôtel Es-safir. Par la suite, il s’est déplacé à la Maison de l’artisanat, située à Bab El Oued, afin d’évaluer les efforts des artisans dans la protection de l’artisanat algé-rien notamment la sculpture, la di-nanderie, l’industrie du cuir et l’habit traditionnel.

DE MESKIANA, KADER M.

L’incendie, qui s’est déclenché sa-medi après-midi dans la salle de radio-graphie (RX) de l’Etablissement public hospitalier Mohamed-Bouhafs de la ville de Meskiana (60 kilomètres à l’extrême est du chef-lieu de wilaya), a causé la mort d’une infirmière, âgée de 24 ans, avons-nous appris des servi-

ces de la Protection civile de la wilaya d’Oum El Bouaghi.L’infirmière a été retrouvée totale-ment carbonisée dans la salle des rayons X, et les flammes n’ont pas épargné la table de radiologie, ajoute la même source. Le sinistre a ébranlé la quiétude habituelle de la ville, voire semé l’émoi au sein de la population, la laissant perplexe.

Alors que le procureur de la Républi-que, le président de l’APC et le chef de l’unité secondaire de la Protection ci-vile se sont rendus sur les lieux, selon les mêmes sources, les services compé-tents ont entamé une enquête pour élucider les circonstances de ce dra-me.Ce dernier a fait réagir les citoyens de la ville par un large élan de solidarité

avec la famille de la victime.Afin de recueillir de plus amples infor-mations auprès de la tutelle, nous avons fait un saut dimanche matin à la direction de la santé de la wilaya d’Oum El Bouaghi. Malheureusement, aucun responsable, notamment ni le directeur, ni le sous-directeur ni le chargé de communication n’étaient présents !

AlgerPlus de 82 hôtels en cours de réalisation

MeskianaUne jeune infirmière décède dans l’incendie de la salle des rayons X à l’hôpital Mohamed-Bouhafs

Oum El BouaghiTrois morts et 114 blessés au mois d’août En dépit de toutes les campagnes de sensibilisation organisées par les divers services, de la présence permanente des éléments de sécurité sur les axes routiers de la wilaya, les routes continuent d’endeuiller les familles à cause surtout du comportement négatif de certains jeunes chauffards, affichant une totale indifférence pour la vie humaine, conduisant à grande vitesse, manœuvrant dangereusement en plein axe, doublant avec excès de vitesse et autres. C’est ainsi que les éléments de l’unité secondaire de la Protection civile d’Aïn Beïda sont intervenus, samedi matin, pour un accident mortel. Ce dernier est survenu lorsqu’un véhicule léger de type Dacia Logan, roulant à grande vitesse, a dérapé avant de se renverser au lieu dit « Pont d’Oum Djemel’, sur l’axe Aïn Beïda-Fkirina de la RN 80, daïra d’Aïn Beïda.Le conducteur, âgé de 29 ans, est décédé sur place et transféré à l’EPH Dr Zerdani-Salah d’Aïn Beïda. Une enquête a été diligentée par les services de police pour élucider les circonstances exactes de ce drame.D’autre part, les éléments de l’unité secondaire de la Protection civile d’Aïn Fekroun (25 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya) sont intervenus la même journée pour une collision entre une Laguna et une Volskwagen Cady. Cette dernière survenue à l’entrée est d’Aïn Fekroun, a fait 3 blessés, des ressortissants tunisiens âgés de 22, 28 et 53ans. Ces derniers ont été évacués vers l’Etablissement public hospitalier d’Aïn Fekroun.Dans un bilan mensuel rendu public, les services de la Protection civile de la wilaya de Oum El Bouaghi ont comptabilisé pas moins de 806 interventions pour la prise en charge de 701 patients, 105 blessés et 1 mort, durant le mois d’août.Pas moins de 176 interventions ont concerné 84 accidents de la route qui ont fait 114 blessés et 3 morts durant la même période, 85 autres interventions ont concerné 61 incendies déclarés ayant fait 4 blessés.Enfin, les mêmes services ont fait aussi état de 424 interventions pour 328 opérations diverses ayant concerné 37 blessés et 6 morts.

K. M.

Page 11: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

PLANÉTARIUMmercredi 12 septembre 201812 PUBLICITÉ mercredi 12 septembre 2018 13

AU PROGRAMME : o Du 6 au 22 septembre, de prestigieux artistes algériens seront

présentés à la Galerie Jean-Luc et Takako Richard dans le cadre de l’exposition “Vu d’Alger”.

o Le 25 septembre, nous discuterons du paysage de l’édition littéraire en Algérie et inviterons de remarquables auteurs à intervenir sur le rôle de la fiction dans l’exploration et la révélation de la complexité de l’Histoire.

INSCRIPTION AU VOLET LITTÉRAIRE o Le 26 septembre nous interrogerons la place qu'occupent les médias et les réseaux sociaux dans la société algérienne en partenariat avec l’Institut de Recherche et d’Etudes Méditerranée Moyen Orient.

INSCRIPTION AU VOLET MÉDIAS ET RÉSEAUX SOCIAUX o Le 27 septembre à l'Hôtel de région nous présenterons des entreprises innovantes ainsi que des opportunités de coopération entre la Région d'Ile-de-France et la Wilaya d'Alger, partenaires de l'événement. Nous prendrons connaissance le rôle joué par les franco-algériens dans la dynamisation de l'entrepreneuriat en Algérie. Le 28 septembre sera consacré à des visites de terrain des membres de la délégation algérienne.

INSCRIPTION AU VOLET ENTREPRISES o Dans la soirée du 27 septembre, à la mairie du 4e arrondissement de Paris, nous projetterons le film du Yes Lukan Tour 2018 et le documentaire Wesh Derna. Nous donnerons également la parole à des responsables associatifs algériens porteurs d'initiatives remarquables.

INSCRIPTION AU VOLET INITIATIVES CIVILES o Le 27 et 28 septembre en soirée, à l'Auditorium du Conseil Régional à Saint-Ouen et grâce au soutien de la coopération française, nous projetterons les films sélectionnés par le Forum France-Algérie en 2018 (documentaires et fictions). Des prix seront remis aux réalisateurs et réalisatrices algériens pour récompenser ces œuvres, miroirs de l'Algérie contemporaine.

INSCRIPTION À LA SOIRÉE CINÉMA

Du 27 :Avec la diffusion de Kindil El Bahr - Cold - Dr Fatma - Enquête au Paradis

Du 28 : Avec la diffusion de That lovely life - Je te promets - Until the end of time

Algérie en Mouvement 2018 aura lieu du 25 au 28 septembre à Paris

(exposition d'art du 6 au 22 septembre)

Pourquoi Algérie en Mouvement ?Algérie en Mouvement a pour objectif de mettre en lumière les acteurs du changement et leurs initiatives dans

l’Algérie contemporaine. Il vise également à faire évoluer les représentations et les idées reçues sur ce pays et sa jeunesse auprès des francilien(nes).

Qui somme-nous ? Forum France-Algérie, association de loi 1901 dont l'objet est de rapprocher les peuples français et algérien et

promouvoir, en France, le vivre-ensemble entre les Franco-Algériens et les différentes composantes de la société française. Un des objectifs spécifiques de l’association est de mobiliser la diaspora algérienne en faveur du

développement de leur pays d’origine. http://www.forumfrancealgerie.org

Contact : Mail : [email protected] : http://forumfrancealgerie.org/ Alger : + 213 5 61 16 33 44Paris : + 33 6 40 15 94 08 / +33 6 46 53 16 12

CO-ORGANISATEURS : ALGÉRIE EN MOUVEMENT BÉNÉFICIE DU SOUTIEN FINANCIER DE :

PARTENAIRES MÉDIAS :

PARTENAIRES :

Les caprices du climat font augmenter la faim dans le monde : en 2017, pour la troisième année, le nombre de personnes en état de manque chronique de nourriture a grimpé, alors qu’il avait tendance à reculer auparavant.PAR ISABEL MALSANG

La multiplication des pics de température, et d'aléas comme les inondations ou les sécheresses sont l'une des «causes principales des gra-ves crises alimentaires», souligne un rapport publié hier par cinq agences des Nations unies.Sur les 821 millions de personnes qui ont eu faim en 2017 - contre 804 mil-lions en 2016-, «l'Afrique est le conti-nent le plus touché», avec près de 21% de sa population en état de sous-alimentation, a déclaré à l'AFP Dominique Burgeon, directeur des urgences et de la résilience au sein de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), lors d'un entretien téléphonique. Se-lon les mêmes critères, 11,4% de la population est sous-alimentée en Asie, 6,1% en Amérique Latine et Ca-

raïbes, 7% en Océanie, et moins de 2,5% en Amérique du Nord et en Eu-rope, indique le rapport, rédigé par la FAO, le Fonds international de dé-veloppement agricole (FIDA), le Fonds des Nations unies pour l'en-fance (Unicef), le Programme ali-mentaire mondial (PAM), et l'Orga-nisation mondiale de la santé (OMS). En Europe, deux pays ont plus faim que les autres : l'Albanie (5,5% de la population) et la Serbie (5,6%).

INVERSION DE LA TENDANCESur le plan mondial, le nombre de ventres vides a retrouvé en 2017 son niveau « d'il y a dix ans », ce qui confirme « l'inversion de la tendance à la baisse » de la faim dans le mon-de, engagée depuis 2015.« Nous sommes préoccupés par la dé-térioration de la situation en Améri-que du sud » a dit M. Burgeon, en citant aussi bien le Venezuela, tou-ché par une grave crise économique, que le « corridor sec» du Nicaragua-Guatemala-Salvador en Amérique centrale, «où la probabilité d'un nou-veau phénomène climatique de type El Nino, avec une multiplication des sécheresses, augmente un peu plus chaque jour». Néanmoins, «la crise alimentaire la plus aiguë actuelle-ment est celle d'un pays en guerre, le Yemen », où 35% de la population est sous-alimentée, a ajouté l'expert.Le rapport analyse en détail la « va-riabilité du climat et les extrêmes cli-matiques», désignés comme « fac-

teurs essentiels de la récente recru-descence de la faim dans le monde».«De plus en plus d'éléments laissent à penser que le changement climatique a déjà des répercussions sur l'agricul-ture et la sécurité alimentaire » pré-cise le rapport. « Entre 1986 et 2006, on observe une croissance spectacu-laire des catastrophes naturelles liées au climat, qui représentent 80% de l'ensemble des catastrophes naturel-les » souligne M. Burgeon: les saisons précoces, tardives ou carrément dis-parues dans certains endroits de la planète ont «un impact énorme sur les récoltes de produits agricoles ».« Au cours des dix dernières années, 36% des pays qui ont connu une aug-mentation de la sous-alimentation, ont aussi connu une sécheresse" ré-sume l'expert. La FAO et l'ONU sug-

gèrent un éventail de techniques agricoles à mettre en œuvre selon les contextes locaux pour s'adapter aux variations climatiques, et tenter de préserver les récoltes. En premier lieu, travailler sur l'élaboration de semences à cycle court afin de pro-duire sur des durées plus resserrées et de limiter ainsi l'exposition aux phénomènes météo imprévus.

MONTÉE DE L'OBÉSITÉ

Côté santé, l'ONU souligne un seul progrès: la proportion d'enfants souf-frant de retards de croissance dimi-nue à 22% contre 25% l'an passé, mais 151 millions d'enfants sont en-core touchés: « Une génération à ris-que » selon M. Burgeon. L'ONU s'alarme de l'augmentation de l'obé-

sité chez les adultes, avec « plus d'un adulte sur huit dans le monde » concerné par ce fléau, désormais rangé dans les « multiples formes de malnutrition » existantes.Ce sujet est d'autant plus sérieux que les personnes « victimes de sous-nu-trition dans l'enfance sont ensuite plus à risque d'obésité » fait valoir M. Burgeon. L'ONU s'inquiète aussi de la santé des femmes : «Une femme sur trois en âge de procréer souffre d'anémie», avec «d'importantes conséquences» pour leur santé et celle de leurs en-fants, souligne le rapport, en mon-trant également que les femmes sont «davantage susceptibles que les hom-mes d'être touchées par une insécu-rité alimentaire grave» en Afrique, en Asie et en Amérique Latine.

Selon un rapport publié par l’ONU

Les caprices du climat font augmenter la faim dans le monde

LibyePlus de 100 morts dans le naufrage de 2 bateaux de migrantsPlus de cent personnes, dont au moins une vingtaine d'enfants, ont trouvé la mort dans le naufrage de deux bateaux au large des côtes libyennes début septembre, a annoncé Médecins sans frontières lundi, citant des rescapés. Selon les témoignages recueillis par le personnel de MSF, les deux bateaux pneumatiques avaient quitté les côtes libyennes le 1er septembre au matin, avec chacun à leur bord 160 personnes, selon un communiqué de l'ONG. D'après MSF, il y avait parmi eux des Soudanais, des Maliens, des Nigérians, des Camerounais, des Ghanéens, des Libyens et des Egyptiens. Alors qu'une panne de moteur a immobilisé l'un des deux bateaux, rapporte l'un des survivants, l'autre a continué à naviguer, et « a commencé à se dégonfler vers 13H00. Il y avait 165 adultes et 20 enfants à bord ».« Lorsque le bateau a commencé à couler, alors que peu de passagers étaient équipés de gilets de sauvetage ou savaient nager, seuls ceux qui se sont accrochés à la coque du bateau sont parvenus à s'en sortir », explique le témoin du drame. Seules 55 personnes de son embarcation ont survécu. Plus de 20 enfants ont été tués, selon la même source, citée par MSF. Parmi les survivants se trouvent des femmes enceintes, des enfants, et même des bébés, estime MSF. MSF a soigné les survivants, dont certains avaient été brûlés par les jets des produits chimiques qui s'échappaient du moteur du bateau, d'autres ont des pneumonies, car ils sont restés longtemps dans l'eau. Certains présentaient des brûlures sur 75% du corps, précise Jai Defransciscis, une infirmière de MSF qui travaille à Misrata (Libye). Dimanche 2 septembre, les gardes-côtes libyens ont ramené au port de Khoms, à 120 km de Tripoli, un groupe de 276 personnes, avec parmi eux, des rescapés de ce naufrage. Le groupe a été transféré dans un centre de détention sous le contrôle des autorités libyennes, selon MSF.

Les Etats-Unis ont menacé lundi de sanctionner les magis-trats de la Cour pénale interna-tionale (CPI) s'ils engagent des poursuites judiciaires à l'encon-tre des Américains ou Israéliens pour les « crimes de guerres » et « crimes contre l'humanité » com-mis en Afghanistan et en Palesti-ne. «Nous allons interdire à ces juges et procureurs l'entrée aux Etats-Unis. Nous allons prendre des sanctions contre leurs avoirs dans le système financier améri-cain, et nous allons engager des poursuites contre eux dans notre système judiciaire », a menacé le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Bol-ton, dans une attaque sans précé-dent contre la CPI.S'exprimant devant la Federalist Society, une organisation conser-vatrice de Washington, le res-ponsable américain a accusé la juridiction internationale char-gée de juger les auteurs des « cri-mes de guerre et contre l'huma-nité», d'être «inefficace, irrespon-sable et carrément dangereuse».«Aujourd'hui, à la veille du 11 septembre et de l'anniversaire des attentats de 2001, je veux adresser un message clair et sans ambiguïté de la part du président Donald Trump. Les Etats-Unis

utiliseront tous les moyens né-cessaires pour protéger nos concitoyens et ceux de nos alliés de poursuites injustes de la part de cette cour illégitime », a-t-il martelé. Abordant les démarches entreprises par les responsables palestiniens auprès de la CPI pour juger les dirigeants israé-liens, le conseiller du président américain a aussi lancé des gra-ves menaces contre d'éventuelles enquêtes visant Israël.« Si la Cour s'en prend à nous, à Israël ou à d'autres alliés des Américains, nous n'allons pas rester silencieux », a-t-il affirmé,

évoquant des mesures de rétor-sion contre le personnel de la CPI. En mai 2018, le ministre pa-lestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Malki, avait soumis à la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), Fa-tou Bensouda, le renvoi à propos des crimes commis par l'occupant israélien dans le passé et le pré-sent en Palestine.Le chef de la diplomatie palesti-nienne avait demandé lors d'une réunion, à la procureure générale que le CPI d'assumer ses devoirs envers la justice et la responsabi-lité internationale dans le dossier

palestinien, exigeant l’ouverture d’une enquête sur les crimes continus et la condamnation des responsables israéliens qui en sont les auteurs.Le dossier préparé par les res-ponsables palestiniens avait été accepté par la Cour pénale inter-nationale, assurant qu'il sera exa-miné.Face à la détermination de l'Auto-rité palestinienne à défendre sa cause auprès de la juridiction in-ternationale, les Etats-Unis ont décidé de prendre une série de mesures visant directement les Palestiniens, notamment la sup-pression des aides américaines octroyées à l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), aux hôpitaux d'El Qods occupée, ainsi que la fermeture du bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington.Les dirigeants palestiniens ont dénoncé des décisions de « chan-tage minable » et affirment pour-suivre la lutte jusqu'à l'aboutisse-ment de leurs revendications, à savoir la création de l'Etat pales-tinien indépendant, ayant pour capitale El Qods et le retour de tous les réfugiés spoliés de leurs terres et biens en 1948 lors de la création d'Israël.

Enquête sur les crimes israéliens en PalestineWashington menace de sanctionner les magistrats de la CPI

Page 12: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

BOUILLON DE CULTUREmercredi 12 septembre 201816

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

DE TIZI OUZOU HOSSEM A. M.

Juba II fut intronisé au 1er siècle av. J.-C., sur ce territoire de l’Afrique du Nord, la Mauritanie que Rome ve-nait d’occuper avec la Numidie à la suite d’une guerre perdue par leurs souverains respectifs. En 25 av. J.-C., Auguste réorganise l’Afrique du Nord. Il confie un grande partie de la région à un prince d’origine indigè-ne, dépendant de Rome pour la poli-tique extérieure, mais presque libre en ce qui concerne la politique inté-rieure. Le jeune Juba a été intronisé avec le titre de Rex Mauretaniae. C’était son père, le souverain tribal Juba Ier, qui, combattant aux côtés de Pompée, avait été vaincu par César et s’était donné la mort à la suite de cette défaite. Son fils, jeune enfant à l’époque, fut emmené à Rome com-me otage. Plus tard, il reçut une ex-cellente éducation à la cour d’Augus-te qui le maria à Cléopâtre Séléné, fille de la grande Cléopâtre VII et de Marc-Antoine.L’épopée de Juba II sera très prochai-nement portée sur les planches du TR Kateb-Yacine de Tizi Ouzou.

AU PLUS PRÈS DU VÉCUL’autre pièce produite par le même établissement est Les célibattantes, Timwurav (les divorcées) dans le texte en kabyle, écrite et mise en scène par Abderahmane Houche, un dramaturge qui cumule une longue expérience dans le théâtre amateur et qui dirige une troupe, à la maison

de jeunes d’Iferhounène, dans la ré-gion de Ain El Hammam. Timwurav ou Les célibattantes dont la générale a été présentée samedi dernier de-vant un public nombreux raconte la vie ordinaire de deux jeunes femmes, Fatima (Zoulikha Talbi) et Zahra (Kamélia Hacid) qui viennent de di-vorcer. La pièce s’ouvre sur un décor dépouillé. Une table, une armoire, des fauteuils, une fenêtre qui s’ouvre sur un cimetière. Nous sommes dans un appartement qui semble être inoc-cupé depuis longtemps, les fauteuils étant couverts de draps blancs, et la fenêtre fermée. Soudain, la porte s’ouvre, une jeune, la quarantaine, valise à la main entre, c’est Fatima. Elle revient chez elle après une lon-gue absence, elle vient de divorcer. Elle est toute contente de renouer avec sa vie de célibataire et elle le montre, elle respire à pleins poumons la joie de la libération des contrain-tes de la vie conjugale. Ce jour-là, sa copine, Zahra vient lui rendre visite. Zahra venait aussi de divorcer. Entre les deux amies, la discussion s’enga-ge autour de leur expérience passée dans leurs couples respectifs, leurs rapports avec leurs «ex» et, bien, sur leur nouvelle vie, de néo célibatai-res, qui semble se présenter pour el-les sous de bons auspices et dont el-les veulent faire un combat. Les deux femmes évoquent aussi leurs espé-rances, les moments de bonheur éphémère au sein de leur couple, mais aussi leurs peines, leurs angois-ses. Leurs sensations les plus intimes, le désir de maternité sont évoqués en pointillés et de façon subliminale. La

discussion prend l’allure d’une ré-volte contre la place qui est faite à la femme au sein du couple, leurs ex-maris sont cloués au pilori et criti-qués, ils sont l’incarnation, à leurs yeux, du machisme ambiant et érigé en norme sociale. La trame se dérou-le avec fluidité, sur un ton qui se veut tragi-comique. Elle est bien portée par les deux comédiennes qui ont ex-cellé dans leurs rôles. Une maîtrise qui a insufflé de la vraisemblance à des personnages qui manquaient vi-siblement de caractère et d’épaisseur. Et pour cause, le texte aborde un thème quelque peu désincarné et en décalage avec les mœurs locales. Un paradoxe qui est d’emblée annoncé par le titre donné à la pièce qui mon-tre ce hiatus entre une réalité propre

à la société algérienne et qu’on veut décrire et le statut des femmes qui veulent faire de leur célibat un motif de combat. On sent l’ambition de l’auteur du texte et metteur en scène à vouloir faire œuvre d’engagement en faveur de la cause des femmes et de leurs droits à l’égalité en devoirs et en droits dans la société. Mais à cette ambition manque le réalisme, une certaine vraisemblance trahie par le statut de célibattantes donné à ses héroïnes. Dans les dictionnaires de langue française, la définition de célibattantes n’est pas encore men-tionnée. C’est dans les magazines spécialisés et les enquêtes journalisti-ques qu’on peut trouver trace de ces nouvelles mœurs sociales, en vigueur dans les sociétés occidentales dans le

sillage des luttes féministes des an-nées 70 et 80, et qui ont donné nais-sance à un profil de femmes divor-cées ou non mariées et qui ont décidé de porter haut l’étendard de leur cé-libat. Un combat au quotidien que ces Célibattantes ont décidé de me-ner pied à pied avec les hommes.

Fiche technique : Timwurab/Les célibattantes. Texte et mise en scène de Houche Abderahamane. Conseiller littéraire : Boucetta Rabah Musique : Salem Kerrouche. Chorégraphie : Sarah Bouzar. Distribution des rôles : Fatima : Zoulikha Talbi, Zahra : Kamélia Hacid

Atelier «Laboratoire d’Alger» Pour la cinquième année consécutive, l’Institut français d’Algérie et le Festival Premiers Plans d’Angers organisent le Laboratoire d’Alger -atelier de réalisation documentaire. Dans le cadre de ses actions de coopération, l’Institut français d’Algérie soutient la création cinématographique en Algérie et la professionnalisation des acteurs du secteur. Depuis 2014, une trentaine de professionnels algériens ont ainsi été accompagnés dans l'écriture et la réalisation de films documentaires qui sont projetés à l’Institut français d’Alger puis en France au Festival Premiers Plans d'Angers et dans de nombreux autres festivals. Cette année encore, trois films seront réalisés dans le cadre du Laboratoire d’Alger par des équipes composées d’un réalisateur, d’un cadreur, d’un ingénieur-son et d'un monteur. L’atelier se tiendra du 13 septembre au 1er octobre. La projection des films réalisés dans ce laboratoire est prévue le lundi 1er octobre à 18h à l’Institut français d’Alger. Entrée sur carte d’accès, réservation : [email protected].

«Algérie en mouvement»L’association France-Algérie organise, avec d’autres partenaires, du 25 au 28 septembre à Paris l’événement «Algérie en mouvement», qui a pour objectif «de mettre en lumière les acteurs du changement et leurs initiatives dans l’Algérie contemporaine». Cette initiative vise également «à faire évoluer les représentations et les idées reçues sur ce pays et sa jeunesse auprès des Francilien(ne)s. En pré-ouverture de cet événement se tient, depuis le 6 septembre à la galerie Jean-Luc et Takako Richard, l’exposition «Vu d’Alger», qui réunit de prestigieux artistes algérien. Organisé autour de projections et de débats, l’événement prévoit une rencontre qui abordera le paysage éditorial algériens et une autre portant sur «le rôle de la fiction dans l’exploration et la révélation de la complexité de l’Histoire». Une rencontre s’interrogera sur la place qu’occupent les médias et les réseaux sociaux dans la société algérienne. Le programme prévoit également une présentation «des entreprises innovantes ainsi que des opportunités de coopération entre

la région d’Ile-de-France et la wilaya d’Alger, partenaires de l’événement». A cela s’ajoute un programme cinématographique, marqué notamment par les projections du documentaire «Wesh Derna», du long-métrage de fiction «Jusqu’à la fin des temps» de Yasmine Chouikh, ou encore du film «Kindil el-Bahr» de Damien Ounouri.

Ifrikya Spirit au VFM 2018Le groupe algérien Ifrikya Spirit fait partie de la première sélection pour les showcases de Visa For Music, disponible sur le siteIinternet de ce salon des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient. Le groupe se produira durant la cinquième édition du VFM, prévu du 21 au 24 novembre à Rabat au Maroc, aux côtés d’autres artistes s’illustrant dans le registre des musiques actuelles et des musiques du monde, à l’exemple de Nabyla Maân et Asma Hamzaoui. Concernant la musique du groupe, Ifrikya Spirit propose un univers musical aux sensibilités multiples. Des rythmes Gnaoua entêtants impulsés par le guembri, aux rifs du musicien Rafik Kettani, les Ifrikya Spirit ne restent pas ancrer dans un

seul genre, ils préfèrent mixer les éléments pour aboutir à un funk psychédélique algérien. Et bien que certaines de leurs musiques hypnotiques semblent faire entrer en transe, d’autres de leurs mélodies sont également pleines de dynamisme. Outre les showcases, le programme de Visa For Music prévoit des conférences, des expositions (un salon), des speed-meeting et des représentations artistiques.

Projection de «Hizam» à Alger L’association Femmes en Communication organise, en partenariat avec «Salama Magazine», une projection-débat du documentaire «Hizam» de Hamid Benamra, en présence de l’artiste qui a été le personnage principal de son film, Assia Guemra, et ce, le jeudi 20 septembre à 14h au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria d’Alger. «Hizam», produit par Nunfilm, suit la grande artiste, Assia Guemra, dans ses cours (de karaté qu’elle prend et de danse qu’elle dispense), ses spectacles et ses projets artistiques. Avec un souffle poétique, le film réconcilie son spectateur avec le corps, avec son rapport au corps. Devant la caméra

de Hamid Benamra, le corps devient un «medium», un moyen d’expression et un lieu de passage des émotions. Réalisé en 16mn, «Hizam» présente le point de vue d’Assia Guemra et de ses danseuses, mais il propose également une deuxième lecture portant sur le cinéma documentaire, et ce, à travers le propos du grand réalisateur syrien Mohamed Malas. Cette partie explique la démarche de Hamid Benamra et contextualise son travail.

brèves culturelles

Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou

Timwurab, les Célibattantes pour entamer la nouvelle saisonLe Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou veut entamer sa nouvelle saison en grande pompe. Deux grandes productions sont déjà finalisées, Juba II, une pièce écrite et mise en scène par Lyes Mokreb et qui raconte l’épopée de ce roi numide.

Page 13: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

BOUILLON DE CULTURE mercredi 12 septembre 2018 17

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

WSPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

Concert- Concert du groupe Ifrikya Spirit, le vendredi 14 septembre à 19h30 à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh (Ouled Fayet).

Les Conférences du CRASC

- Conférence de Amar Mohand-Amer (chercheur permanant/CRASC), intitulée «L’action armée de l’OS contre la Poste d’Oran du 05 avril 1949», le Mercredi 12 septembre 2018 à 14h au siège du CRASC à Oran (Technopôle de l’USTO, Bir El Djir, Oran).

Cinéma à Ibn Zeydoun (OREF)

Projections du 9 au 15 septembre à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El Feht).- Lundi 10 septembre : à 13h, «Ant-Man e la guêpe» ; à 15h, «Taxi 5» ; à 18h, «Mission impossible 6» ; à 21h, «Deadpool 2».- Mardi 11 septembre : à 13h, «Les Indestructibles 2» ; à 15h, «Maya l’abeille 2» ; à 18h, «Mission impossible 6» ; à 21h, «Taxi 5».- Mercredi 12 septembre : à 13h, «Maya l’abeille 2» ; à 15h, «Ant-Man e la guêpe» ; à 18h, «Mission impossible 6» ; à 21h, «Avengers : Infinity War».- Jeudi 13 septembre : à 13h, «Ant-Man e la guêpe» ; à 15h, «Mission impossible 6» ; à 18h, «Avengers : Infinity War» ; à 21h, «Deadpool 2».- Vendredi 14 septembre : à 15h, «Maya l’abeille 2» ; à 18h, «Mission impossible 6» ; à 21h, «Ant-Man e la guêpe».- Samedi 15 septembre : à 13h, «Les indestructibles 2» ; à 15h, «Ant-Man e la guêpe» ; à 18h, «Avengers : Infinity War» ; à 21h, «Taxi 5».

AFAC FILM WEEK

«AFAC Film Week», du 8 au 10 à la salle El Atlas de Bab El Oued.- Lundi 10 septembre : à 15h, «Amal’s Garden» de Nadia Chiheb (Irak) ; à 17 h, «Last Men in Aleppo» de Soren Jespers (Syrie) ; à 19h30, «Headbang Lullaby» de Hicham Lasri (Maroc).

Rencontres

- Rencontre avec Slimane Zeghidour, écrivain, chercheur et ré-dacteur en chef-éditorialiste à TV5 Monde, le dimanche 16 sep-tembre à 18h à l’Institut français d’Alger. Entrée libre.

- Conférence-débat avec Hmida Ayachi autour de son roman «Dédales, la nuit de la grande discorde» (éditions Barzakh), le samedi 15 septembre à 14h30 à la mMaison de Jeunes Assam Tayeb & Hmimi de Tazmalt.

Les Ateliers de l’ONCI

- L’Office national de la culture et de l’information (ONCI) an-nonce la reprise des ateliers ouverts au niveau de son annexe, le Complexe Abdelouaheb-Selim de Chenoua (Tipaza). Les ins-criptions sont ouvertes, et les ateliers concernent les langues (arabe, amazighe, français et anglais), les mathématiques, le dessin et le théâtre, la musique (piano, guitare et violon), et la danse classique. Pour s’inscrire, se rapprocher de l’annexe de l’ONCI de Chenoua.

Avis de concours d’entrée

- L’école des Beaux Arts de Sidi Bel-Abbès lance un avis d’ins-criptions au concours d’accès à destination des jeunes talents désirant suivre un enseignement artistique, et âgés entre 17 et 25 ans. Le concours sera organisé en trois épreuves : épreuve de dessin, épreuve couleur, épreuves écrite et orale. Les ins-criptions sont ouvertes jusqu’au 16 septembre, alors que le concours aura lieu les 16 et 17 septembre. Le dossier d’inscrip-tion doit comporter : une demande manuscrite, un extrait de naissance, un certificat de scolarité (original), une photo d’identité, deux certificats médicaux (médecine générale, phti-siologie), quatre enveloppes timbre libellées. Les dépôts de dossiers se font à : Ecole des Beaux Arts de Sidi Bel-Abbès, rue Hamdaoui Tayeb, Sidi El Djillali, Sidi Bel-Abbès. Pour plus d’informations : Beaux Arts Sba (sur facebook) ou 048748034.

Sessions intensives d’arabe algérien et moderne

- Le Centre d’études diocésain –Les Glycines (5, chemin Slima-ne Hocine, Alger) propose un enseignement de l’arabe algérien et de l’arabe moderne, dans le cadre de sessions intensives et pour lequel les inscriptions sont ouvertes. Une session intensi-ve de septembre (60 heures), du 16 septembre au 4 octobre 2018. Les cours sont ouverts aux niveaux débutants et intermé-diaires. L’inscription se fait par mail sur : [email protected].

Expositions

- Jusqu’au 27 septembre au Centre culturel Mustapha Kateb (5, rue Didouche Mourad, Alger), exposition de l’artiste peintre

Bachir Toudji. - Jusqu’au 27 septembre à la galerie d’art Asselah Hocine (39-41, rue Asselah Hocine, Alger), exposition collective de pein-ture. - Jusqu’au 20 septembre au Centre des arts et de la culture du Palais des Raïs –Bastion 23 (23, boulevard Amara Rachid, Bab El Oued, Alger), exposition de Amel Dekar intitulée «FAMEU-SE, femme artiste». - Jusqu’au 12 octobre à l’Institut français d’Alger, exposition intitulée «Machine théographique» du plasticien-architecte Liess Vergès.

Concours de la meilleure poésie d’Arts et Culture

-

L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger lance l’ap-pel à participation de la 16ème édition du Concours de la meilleure poésie. Ce concours, dont la mise en place et l’exis-tence même entre dans le cadre de «la mission de l’établisse-ment de promotion et d’encouragement de la création», est ouvert jusqu’au 30 septembre 2018. La participation est ouver-te à tous les poètes sans distinction d’âge et s’exprimant dans toutes les langues en usage en Algérie : arabe classique et dia-lectal, tamazight et français. Les candidats doivent envoyer trois œuvres inédites en cinq exemplaires chacune (même en CD) accompagnés d’une fiche de renseignements (comportant une fiche technique, le numéro de téléphone et la copie de la carte d’identité nationale) à : Etablissement Arts et Culture/ Bibliothèque multimédia de Jeunesse/ 38-40, rue Didouche Mourad, Alger. Les décisions du jury seront sans appel ou re-cours, et les œuvres soumises ne seront pas remises à leurs auteurs/propriétaires à l’issue de concours quel que ce soit les résultats. En outre, les candidats des éditions précédentes ne sont autorisés à participer qu’après trois ans, alors qu’il est im-possible pour ceux qui ont déjà été primés trois fois dans le concours de participer une nouvelle fois.

PAR SARA KHERFI

Sur l’appel diffusé sur la page fa-cebook du Vivarium, il est précisé que «les candidats sélectionnés s’en-gagent à réaliser une production ar-tistique de leur choix, en solo ou en fusion avec les autres artistes, et de

participer aux différents workshops d’initiation de la résidence artisti-que». Les organisateurs indiquent également qu’ils «se réservent le droit de faire participer hors concours des invités de leur choix». En outre, pour répondre à cet appel à candidatures, les candidats doivent

envoyer des dossiers à : [email protected]), rédigés en français ou en arabe et comportant «une note d’intention d’une page ; un dossier artistique comprenant une présenta-tion de la démarche de l’artiste ; une présentation précise du projet ainsi que le budget prévisionnel de sa réa-lisation ; et une copie de la pièce d’identité». Les résultats de cet appel seront communiqués «au plus tard» le 1er octobre 2018. Par ailleurs, «Les

Ateliers du Désert» représentent un concept de résidence culturelle, qui s’inscrit dans le cadre des actions du Vivarium «de soutien à la création artistique et au rayonnement cultu-rel». «Parce qu’une résidence artisti-que permet plus que tout autre expé-rience l’échange, le Vivarium sou-haite encourager la production cultu-relle en offrant aux artistes résidents l’occasion d’expérimenter, de conce-voir et de produire dans un contexte

nouveau», soulignent les organisa-teurs dans l’appel à candidatures. Pour rappel, la première édition de ce concept a eu lieu du 14 au 19 décem-bre 2017 à Taghit. Durant six jours, des créations et des performances ont rythmé le séjour des 17 artistes en résidence et les 20 participants au voyage. En mai dernier, la villa Abdeltif à Alger a accueilli un événe-ment-spectacle pour clôturer la pre-mière édition de cette résidence.

Le Vivarium lance un appel à candidatures pour «Les ateliers du désert»

Une deuxième édition �n octobre à TimimounL’espace Vivarium, ouvert à toutes les formes de création, organise la deuxième édition de la résidence artistique et culturelle «Les Ateliers du Désert», du 27 octobre au 3 novembre à Timimoun. A cet effet, il lance un appel à candidatures ouvert jusqu’au 28 septembre, aux artistes plasticiens, illustrateurs, dessinateurs, street-artistes, photographes, écrivains, musiciens et artisans ayant déjà produit, réalisé ou participé à des créations artistiques.

Page 14: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

SPORTISSIMOmercredi 12 septembre 201818

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

PAR SAÏD B.

Cette course à Ostrava a été bien dominée par le Qatarien, Abderrah-man Samba (23 ans) qui a conclu une saison sensationnelle avec sa neuvième victoire, en autant de finales cette an-née, en 47,37, soit le record établi par Edwin Moses à Rome il y a 37 ans.Le représentant de l’Asie a devancé le Jamaïcain Annsert Whyte (2e avec un chrono de 48.46) et le Norvegien Karsten Warholm (3e avec un chrono de 48.56).La contreperformance de notre athlète, représentant de l’Afrique, Abdelmalek Lahoulou, s’explique par le fait que no-tre champion d’Afrique en titre a été bien perturbé lors de son stage au Por-tugal à quelques jours de cette compé-tition intercontinentale. Ceci, à cause de l’attitude des responsables de la fé-dération algérienne d’athlétisme qui ont, selon lui, été incapables d’assurer une simple réservation de billet d’avi-on pour participer à ces joutes.

PRÉPARATION BIEN PERTURBÉERéagissant, à partir du Portugal où il était en stage pour préparer cette com-pétition intercontinentale, Lahoulou a alors déclaré, entre autres, qu’ « à la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), on est incapable d’assurer une simple réservation de billet pour un athlète censé représenter l’Algérie dans une compétition qualificative aux JO de Tokyo 2020 alors qu’elle pré-

tend organiser un championnat d’Afri-que en 2020 ! »« Je suis en stage de préparation pour un événement chaque 4 ans.... », fait-il remarquer avant d’ajouter que « j’ai raté l’Aid avec ma famille pour me consacrer à la préparation de cette compétition, mais j’ai été contraint de m’occuper moi-même de la réservation du billet d’avion pour ne pas rater cet-te étape de préparation pour les Jeux olympiques 2020.»« Je suis encore jeune - j’ai du talent - je performe à chaque fois et j’ai des rêves aussi mais avec ces gens de la fé-dération, je pense que c’est impossible d’en réaliser : pourtant une simple pe-tite information aux responsables de la CAA aurait fait l’affaire », précise le champion d’Afrique du 400m haies. Et Lahoulou a été finalement contraint de négocier lui-même avec les responsa-bles du meeting pour assurer sa réser-vation du billet alors qu’il devrait se consacrer uniquement à sa prépara-tion. Encore faut-il bien préciser que Lahoulou est le seul athlète algérien qui s’est spécialisée dans cette disci-pline du 400m haies qui nécessite une préparation bien spécifique.

PLUS D’UNE PLAINTE

Il est important de signaler au passa-ge que ce n’est pas la première fois que la FAA est fustigée par les athlè-tes à propos de l’aide qu’ils attendent de ses différents responsables afin de leur permettre de se consacrer uni-quement sur leurs méthodologies de

préparation. Pour Lahoulou, c’est la troisième fois cette année où il mon-tre du doigt l’incapacité de la FAA à l’aider dans ses différentes prépara-tions.Au mois d’avril dernier, Abdelmalik Lahoulou, médaillé d’or aux Jeux afri-cains 2015 à Brazzaville sur le 400 m haies, a cité à titre d’exemple sa prépa-ration en vue notamment des Jeux mé-diterranéens de 2018 de Tarragone (Espagne) et des Championnats d’Afri-que à Asaba (Nigeria). «C’est difficile de se préparer pour ce genre de ren-dez-vous en l’absence de moyens, no-tamment sur le plan de la récupéra-tion. Par exemple, une séance de cryo-thérapie (immersion dans un environ-nement extrême à -150 degrés, ndlr), nécessaire pour éviter les blessures et les micro-déchirures, revient à 6.000 dinars, et devrait se faire trois fois par semaine en pleine période de pré-com-pétition, ce qui est difficile à réaliser», s’était-il plaint. Par la suite et pas plus tard qu’au mois de juin dernier, La-houlou, alors 4e de la finale du 400m haies des Jeux méditerranéens de Tar-ragonne, disputée au stade des trois anneaux, a fustigé les responsables de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), qui ont laissé les athlètes «li-vrés à eux-mêmes», pendant la phase de préparation de ce rendez-vous in-

ternational. «J’ai effectué la prépara-tion aux JM-2018 avec mes propres moyens durant trois mois, aux Etats Unis et en France, sans aucun soutien de la Fédération. J’ai été abandonné à mon sort sans aucun soutien de leur part», a déclaré Lahoulou. Malgré sa déception après avoir raté le podium méditerranéen, Lahoulou reste confiant quant à la suite de sa carrière.

LE MJS DOIT INTERVENIR

Mais, il était loin de penser qu’il allait vivre une autre « expérience » doulou-reuse en se voyant obligé de s’occuper de la réservation de son propre billet pour la 3e édition de la Coupe inter-continentale de l’IAAF à Ostrava, en République tchèque, au lieu de s’occu-per de sa propre préparation. Et au vu de cette perturbation, il faut bien sa-luer le « courage » de notre champion d’Afrique de cette discipline pour avoir, tout de même terminé 5e samedi dernier à Ostrava.Le manque d’aide aux athlètes à la re-cherche d’une qualification aux J.O. pour représenter l’Algérie dans ces joutes mondiaux, est donc flagrant et surtout répétitif du côté de la FAA. Il est temps que le Ministère de la jeu-nesse et des sports intervienne avant qu’il ne soit trop tard…

Tennis : la Fédération internationale soutient l’arbitre Carlos Ramos après Williams - OsakaLa Fédération internationale de tennis aura pris son temps. Un peu plus de 48 heures, pour être précis. Mais elle aura fini par apporter son soutien à l’arbitre de la finale du dernier US Open, Carlos Ramos, après la polémique née des mots de Serena Williams à son encontre. Via un communiqué publié lundi soir, l’instance a défendu le Portugais et ses décisions, «en accord avec les règles en vigueur».«Carlos Ramos est l’un des arbitres les plus expérimentés et respectés du tennis, écrit ainsi l’ITF. Les décisions de M. Ramos étaient en accord avec les règles en vigueur, et on été validées par la décision de l’US Open d’infliger une amende à Serena Williams pour les trois infractions. Il est compréhensible que ce regrettable incident d’ampleur provoque un débat. Dans le même temps, il est important de se souvenir que M. Ramos a rempli son rôle d’arbitre en accord avec le règlement, et a agi à chaque instant avec professionnalisme et intégrité.»Pendant sa finale perdue face à Naomi Osaka, Serena Williams s’était vue infliger trois avertissements : un premier pour coaching, un second pour avoir fracassé sa raquette contre le sol, et un troisième pour avoir invectivé l’arbitre, le qualifiant de «voleur» et de «menteur». Plus tard, l’Américaine avait insinué en conférence de presse que Carlos Ramos avait fait preuve de sexisme : «Jamais un homme n’a eu de pénalité parce qu’il a dit «voleur».

RUGBY : COUPE DU MONDE - VERS UN MONDIAL À 24 ÉQUIPESEN 2023 ?Ce pourrait être la fin du Mondial à 20 équipes, système instauré en 1999. En effet, selon World Rugby, celui de 2023 en France devrait se jouer à 24, afin de rendre la compétition encore plus compétitive.«Nous voulons d’abord nous assurer que chacune des équipes sera compétitive», a tout de même nuancé Brett Gosper devant un média anglais. Une démarche qui va aussi dans certains intérêts commerciaux «La tendance pour nous est d’essayer de chercher à se développer. Il s’agit de développer le jeu mondial, susciter l’intérêt des fans et l’intérêt commercial pour de nouveaux marchés.»

Il a terminé 5e lors de la 3e édition de la Coupe intercontinentale de l’IAAF à Ostrava

Lahoulou, non-assistance et perte de vitesseAbdelmalek Lahoulou, spécialiste du 400m haies et champion d’Afrique en titre, a terminé 5e de sa discipline, lors de la 3e édition de la Coupe intercontinentale de l’IAAF, disputée samedi dernier à Ostrava, en République tchèque. Le recordman d’Algérie a établi un chrono de 49.12. Loin de son chrono des championnats d’Afrique d’Asaba (Nigéria) 48.47 qui constitue d’ailleurs son nouveau record national réalisé le 3 août dernier. La préparation perturbée a eu ses répercussions.

Nefsi Rania Hamida a offert à l’Algérie sa première médaille d’or aux championnats d’Afrique 2018 de natation, qui se dérou-lent du 10 au 16 septembre cou-rant à la piscine du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger), après sa victoire dans le 400m / quatre nages en 4:56.96. L’Algérienne a devancé deux Sud-africaines, en l’occurrence Sa-mantha Randle (2e en 4:5975) et Jessica Whelan, qui a complété le podium en 5:00.66. Une mé-daille ô combien importante pour la sélection algérienne, ayant revu ses objectifs à la baisse après la défection de trois de ses meilleurs atouts, à savoir : Oussama Sah-noun, Djaoued Seyoud et Nazim Belkhodja, qui avaient déclaré for-fait 48 heures seulement avant le début de la compétition. Sahnoun

avait évoqué une blessure aux ad-ducteurs, et Seyoud un problème à la cheville, alors que «Belkhodja s’était excusé pour des problèmes familiaux», selon le président de la Fédération algérienne de nata-tion Mohamed Hakim Boughadou. Des absences de taille, qui ont obligé la sélection algérienne à re-voir ses objectifs à la baisse, mais l’exploit de la jeune Nefsi Rania semble lui avoir redonné espoir, surtout que la compétition n’est qu’à son premier jour et que l’Al-gérie a engagé un nombre record de 25 nageurs, entre messieurs et dames. La moisson des Verts vient d’ailleurs d’être bonifiée par deux médailles de bronze, œuvre de Medjahed Nesrine, troisième sur le 100m nage libre, en 58.09 et Mellih Amel, troisième sur le 50m dos, en 29:67.

Natation/championnats d’Afrique 2018 (400 m 4 nages)L’Algérienne Nefsi Rania en or

Page 15: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

SPORTISSIMO mercredi 12 septembre 2018 19

ACTUJOURD'HUI

24 HEURES AU PAYS

FONDSÉCO

ENVIRONNEMENT

PLANÉTARIUM

BOUILLON DE CULTURE

SPORTISSIMO

INTÉRIEUR/VUE

le point

brèves

commentaire

divers

l’entretien

baromètre

tendances

repères

verbatim

empreinte

up-down

bon à savoir

entretien

sans détour

film d'un jour, film de toujours

à utiliser pour le sport dans les divisions et autres

2ouvsport,

Colonne,

«Un cauchemar in�ni» : la presse transalpine inquiète face au chantier de l'ItalieLe marasme. Quelques jours après un triste match nul face à la Pologne (1-1), l'Italie s'est inclinée face au Portugal (1-0) lundi soir à Lisbonne. Au lendemain d'une nouvelle piètre prestation, la presse transalpine n'épargne pas Roberto Mancini et ses hommes. «Nous sommes tombés bas», peut-on même lire dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. Rien ne va plus pour l'Italie. En reconstruction après sa non-participation à la Coupe du monde en Russie, la Squadra Azzurra continue pourtant de creuser un trou dans lequel elle ne cesse de s'enterrer. Sans victoire en match officiel depuis octobre 2017 (face à l'Albanie), cette dernière vient d'enchaîner deux nouvelles contre-performances : un match nul face à la Pologne vendredi (1-1) et une défaite sur le terrain du Portugal lundi soir (1-0). Le tout accompagné d'un jeu inexistant. Résultat, la Nazionale est dernière de son groupe. Pas de quoi rassurer la presse transalpine, forcément.

«MAH !»Pour symboliser l'état dans lequel se trouve l'Italie actuellement, le Corriere dello Sport peine à trouver ses mots. En Une, le quotidien opte donc pour un énorme «MAH !» après la défaite face au Portugal. Symbolique. «Il y a encore beaucoup de doutes sur la qualité de l'Italie», estime le CdS, bien conscient qu'il va falloir bien des années pour que la Nazionale retrouve le(s) sommet(s). «Courage, le championnat revient samedi !», conclut ironiquement le quotidien en première page.De son côté, Tuttosport estime que l'Italie vit actuellement dans un «cauchemar infini». «Nous ne gagnons plus un match officiel depuis presque un an», note le média piémontais, forcément fataliste après les deux prestations de la Nazionale.

«PAS DE JEU, PAS D'IDÉES, PAS DE PERSONNALITÉ»Le quotidien le plus sévère reste certainement La Gazzetta dello Sport, qui explique dans sa Une que l'Italie «ne s'est pas levée», faisant ainsi référence à l'hymne national qui indique l'inverse dans ses paroles. «Nous sommes vraiment tombés bas», peut-on lire dans les premières pages du quotidien, qui explique que l'équipe de Roberto Mancini n'a «pas de jeu, pas d'idées, pas de personnalité». D'ailleurs, le nouveau sélectionneur n'est pas épargné, lui n'a toujours pas «trouvé une identité tactique» après des mois de travail.«En passant en 4-2-4, il a fait perdre le peu d'automatismes présents», écrit la Gazzetta, qui crédite Mancini d'une note de 4,5/10, notamment à cause d'un festival de joueurs «qui ne jouaient pas à leur poste de base». Heureusement pour l'Italie, une certitude existe : Gianluigi Donnarumma. Auteur d'une belle prestation face au Portugal, le gardien milanais est salué par l'ensemble de la presse.Pour conclure, la Gazzetta se pose une série de questions. «Nous sommes sur un tapis roulant depuis mai. Nous sommes bloqués au point de départ. Il y a quoi de neuf ? On est qui ? On va où ?», s'interroge-t-elle à propos d'une sélection en plein chantier. Problème, les travaux n'avancent pas très vite...

Le projet d'une troisième Coupe d'Europe, réservée aux plus petits clubs, prend forme. Comme indiqué par Andrea Agnelli, l'ECA (associa-tion des clubs européens), dont il est le président, a donné hier son feu vert à cette possibilité. La balle pas-se désormais dans le camp de l'UE-FA, dont le comité exécutif se réuni-ra dans les prochaines semaines.La Ligue des champions et la Ligue Europa ne seront peut-être bientôt plus seules. Dans l'air depuis quel-

ques jours, le projet d'une troisième Coupe d'Europe, réservée aux plus petits clubs, se confirme en effet (très) sérieusement. Hier, c'est l'ECA, l'association des clubs européens, qui a donné son feu vert. Dans l’attente de l’approbation du comité exécutif de l’UEFA, le feu vert a été donné pour introduire une troisième com-pétition, portant le nombre de clubs qualifiés en Coupe d’Europe à 96, pour la saison 2021-22», a ainsi ex-pliqué Andrea Agnelli, le président

de la Juve et de cette association, lors d'une assemblée générale.

« LE MODÈLE ACTUEL A BESOIN D’ÊTRE MODERNISÉ»«Une évaluation détaillée du calen-drier international actuel est néces-saire avant de présenter un nouveau modèle après 2024. Le modèle actuel a besoin d’être modernisé», poursuit-il. Validé par l'ECA, ce projet passe désormais dans les mains du comité

exécutif de l'UEFA, qui doit se réunir dans les prochaines semaines. An-drea Agnelli est membre de ce der-nier, en plus de la vice-présidence de la commission des compétitions de clubs de l'UEFA. Selon L'Equipe, La Ligue des champions, la Ligue Europa et cette nouvelle compéti-tion réuniraient au total 32 équipes chacune. Moins de vingt ans après la disparition de la Coupe des Coupes (1999), le paysage du football va-t-il à nouveau être bouleversé ?

96 équipes, saison 2021-2022La création d'une troisième Coupe d'Europe se con�rme

PAR MOHAMED TOUILEB

C’est pour dire que la formation irakienne n’avait aucune chance de revenir dans le match joué dimanche à Alger. Une décision motivée, selon les Irakiens, par l’attitude du public de l’USM Alger qui a entonné des chants à caractère politique. Un re-trait qui ne devrait pas avoir d’inci-dence sachant que l’UAFA a confir-mé la victoire des Usmistes sur son site officiel. Sauf coup de théâtre parce que le règlement n’accable pas le club algérien.Personne ne souhaite voir une partie de football sortir de son contexte sportif. Surtout dans un tournoi cen-sé souder les liens entre les pays ara-bes et non les diviser. Dimanche, entre l’USM Alger et les Forces Aé-riennes, l’explication a mal tourné. Juste parce que le nom de Saddam Hussein, ancien président de l’Irak exécuté le 30 décembre 2006, a été scandé par la galerie de « Rouge et Noir» dans les travées du stade Omar-Hamadi de Bologhine.En voulant avoir une petite attention envers l’adversaire, les supporters de l’ « Ittihad » ont chanté « Allah Ak-bar, Saddam Hussein». C’est alors qu’à la surprise générale, la déléga-tion irakienne a décidé de quitter le terrain. «Nous sommes vraiment dé-çus par l'attitude des supporteurs de l'USMA.Nous sommes venus disputer un match de football et non pour assis-ter à une manifestation politique. Les slogans politiques et religieux des supporteurs algériens nous ont touchés dans notre amour propre. En signe de protestation nous avons dé-cidé de quitter le terrain. C'est bien dommage...», a tenté d’expliqué l'en-traîneur de la formation de Kerbala, Qasim Bassim.Une paranoïa excessive qui a gâché la fête mais qui trouve explication en les tensions entre chiites et sun-

nites au pays des Jardins Suspendus de Babylone. Kerbala est connue pour sa forte communauté chiite. Sachant que ces derniers n’aimaient pas vraiment l’ancien et défunt chef d’Etat, la raison de cet abandon et vite trouvée.

L’USM ALGER NE SERA PAS DISQUALIFIÉE

Par ailleurs, il faut savoir que le club irakien devra assumer cette prise de position. Ainsi, selon le règlement qui régit les compétitions UAFA dans son alinéa 9.3.3, il aura à « s’acquitter d’une amende de 1 000 000 dollars et plus d’être barré du tournoi». Quant à cet « acte II », il sera perdu 3 buts à 0 (tapis vert). Même si cela ne change pas grand-chose parce que c’était un match à l’élimination directe où les buts ne comptent pas vraiment comme si c’est le cas dans la phase de poules. Côté USM Alger, l’éventualité de voir les coéquipiers

de Farouk Chafaï jouer les 16es de finale sans leurs inconditionnels reste plausible. Bien que les suppor-ters n’aient pas brandi des pancartes ou des slogans hostiles concrets, leurs propos pourraient être sanc-tionnés par la commission de disci-pline s’ils sont jugés à caractère po-litique.

« DÉSOLÉ » POUR UN CAS ISOLÉMalgré cela, le portier Mohamed La-mine Zemmamouch a tenu à s’excu-ser pour cet incident. « On a bien été accueillis lors du match «aller». Même si je sais que notre public n’était pas malintentionné, je tiens à demander pardon à nos frères s’ils se sont sentis offensés.» Une façon d’essayer de calmer les esprits et en-tretenir les relations fraternelles en-tre les deux pays. Comme le portier usmiste, Mustapha Berraf (président du Comité olympique algérien) ajou-tera : « je présente à mon tour mes excuses et je demande à nos frères irakiens de ne pas politiser l’affai-

re ». La tendance est la même pour le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab, qui note que c’est un « cas isolé qui ne peut altérer la réputation d’hospita-lité du peuple algérien et ne peut pas influer sur les relations avec nos frères ».Contrairement à ce qui émane de l’Irak où l’on veut donner une tour-nure politico-religieuse à un simple malentendu. Des messages de haine sur certains plateaux TV et de la moquerie pour l’Algérie et son histoire. Une tentati-ve de donner de l’épaisseur à un faux problème. Surtout que la religion s’y mêle. On a pu voir la réaction des suppor-ters irakiens présents dans les tribu-nes de l’antre Omar-Hamadi où les chants de louanges pour « l’Imam Hussein » ont fusé. Bref, il faut dire que les Arabes s’accorderont tou-jours à ne pas être d’accord. A oublier qu’il ne s’agit que d’un jeu où tout est de bonne guerre. Il ne fallait pas l’avoir mauvaise et faire une Saddam honte scène.

Coupe arabe des clubs/La paranoïa de l’équipe des Forces aériennes (Irak) a provoqué l’arrêt de la rencontre face à l’USMA

Saddam c’était de bonne guerreBattu 1 but à 0 lors du match « aller » des 32es de finale de la Coupe arabe des clubs UAFA, le club des Forces aériennes (Irak), n’a pas trouvé mieux que d’abandonner lors de la partie « retour » face à l’USM Alger quand il était mené 2 buts à 0.

La mise au point de Hakim Serrar (président USM Alger)Hakim Serrar, président du directoire de l’USM Alger, a animé, hier au stade Omar Hamadi (Bologhine), une conférence de presse. Le thème était, vous avez deviné, l’«affaire» du match de dimanche entre son club et les

Forces Aériennes (Irak). Sur la vaine polémique, le successeur de Rebbouh Haddad dira qu’«il ne faut pas lui donner des allures politiques». L’ancien chairman de l’ES Sétif notera que «ce mal-entendu ne doit pas affecter les relations avec

les Irakiens et les Arabes que nous sommes susceptibles de recroiser dans le futur». Côté réactions suscitées, Serrar n’a pas approuvé celles de Zemmamouch, gardien usmiste, et Mohamed Berraf, patron du COA. Le premier

«n’avait pas à réagir à chaud» alors que le second «aurait dû se retenir et ne pas s’exprimer sur une affaire qui ne concerne pas son secteur». Voilà qui est dit. C’était la mise au point du boss des «Rouge et Noir». Maîtriser la com’. M. T.

Page 16: Le décret y afférent a été publié dans le JO hier Le …reporters-dz.com/images/pdfs/REPORTERS_1790.pdf · du Groupement Cosider-Enac au titre des prestations de contrôle,

DE ANNABA, M. RAHMANI

Le cimetière Zaghouane, à Annaba, était avant-hier noir de monde, une foule immense accompagnait le défunt wali de Mila, Ahmouda Ahmed Zine Eddine, qui, suite à une crise cardiaque, est décédé au CHU de Constantine dimanche passé. Le commis de l’Etat, diplômé de l’Ecole natio-nale d’administration (ENA), dont on loue les qualités et les compétences, habitait la cité Kouba à Annaba, où tout le monde le respectait pour sa modestie et sa disponibi-lité. Agé de soixante ans, ce dernier avait eu un malaise cardiaque et avait été évacué vers le CHU de Constantine, où il avait été pris en charge, mais malgré les soins inten-sifs celui-ci n’avait pu être ranimé. Noured-dine Bedoui, ministre de l’Intérieur, des

Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, s’est déplacé à Annaba pour présenter ses condoléances au nom du pré-sident de la République et en son nom à la famille du défunt. Une famille frappée par le malheur et qui n’arrive pas à se consoler de cette perte cruelle malgré le soutien des autorités supérieures du pays, des proches et des voisins accourus pour porter leur aide en cette douloureuse circonstance. L’oraison funèbre prononcée par l’imam après la prière du Dohr et la prière du mort, à laquelle ont assisté le ministre de l’Inté-rieur et une dizaine de walis de l’Est, a été un hommage à cet homme qui a servi l’Etat algérien et qui a fait preuve de dévouement au service des citoyens. On ne tarissait pas d’éloges envers le défunt qui, assurément, était aimé de tous.

DE OUARGLA, GHELLAB CHAHINEZ

Le train Sud-Nord est enfin une réalité. Le rêve s’est concrétisé à Ouargla avec la mise en service de la ligne ferroviaire Touggourt-Constantine, lundi 10 septembre. Répondant aux normes internationales de transport ferro-viaire et comprenant toutes les commodités et services de qualité, pour répondre aux attentes des voyageurs, le coup d’envoi du premier voyage du train express Coradia sur la ligne Touggourt – Constantine a été donné par les autorités locales, lundi vers 23h à partir de la gare de Touggourt, dans la phase expérimen-tale. Le départ est programmé chaque lundi à 23h30 en destination de la capitale de l’Est Constantine sur une distance de 450 km en 5 heures. Le retour est programmé le même jour à 23h le soir, à partir de la gare de Constantine. De plus, ce train polyvalent en mode diesel et électrique de 110 mètres de long, peut attein-dre la vitesse de 160 km/h et se compose de 6

voitures, contenant un total de 254 sièges pas-sagers dont quatre sièges réservés aux handica-pés. Il est adapté aux conditions climatiques de la région (sable et températures élevées) et dispose d’un système de climatisation très per-formant ainsi que les commodités nécessaires pour faciliter l’accès et le déplacement à bord, en particulier pour les personnes à mobilité ré-

duite (PMR). Les passagers profiteront, durant leur voyage, de l’accès au wifi et d’un service de restauration qui sera assuré très prochaine-ment, selon le responsable du transport de la wilaya. Un service de restauration, est assuré sous forme de repas à la place ou de vente am-bulante par chariot proposant des boissons chaudes et froides, des sandwiches, confiseries

etc. Un service du personnel de bord est égale-ment assuré avec un nombre de contrôleurs et un chef de train, employés par la Société Natio-nale des Transports Ferroviaires SNTF pour ac-compagner le train de voyageurs durant son parcours. Ce projet fait partie du programme d’envergure qui vise l’agrandissement du ré-seau ferroviaire à travers le pays et le moderni-ser mais encore sur le plan économique pour relancer la société et se positionner comme mode de transport sûr et à privilégié. La SNTF, doit également réagir face à l’épineux problè-me, celui des actes de malveillance dans les rames, et les jets de pierres comme cela s’est passé avec ce nouveau train qui a été caillassé dès son premier voyage. Plusieurs vitres ont été malheureusement brisées, heureusement aucun blessé n’est enregistré. A rappeler que chaque vitre brisée par un jet de pierre coûte un mil-lion de dinars. Le coût humain est à signaler aussi, puisque 59 agents et passagers ont été blessés, entre 2016 et 2017.

Il a présenté ses condoléances à la famille du défunt Bedoui à Annaba aux funérailles du wali de Mila

TÉLÉCOMS Mobilis lancele « MobiSpace » Mobilis annonce le lancement de son application mobile «MobiSpace», qui permet à ses clients une gestion simple et efficace de leur compte mobile et assure une relation client toujours plus personnalisée. Téléchargeable gratuitement sur Google Play, l’application mobile MobiSpace permet aux abonnées Mobilis de gérer facilement leurs offres mobiles et d’accéder rapidement aux informations dont ils ont besoin depuis leur smartphone ou tablette. Ainsi, l’application MobiSpace permet aux abonnés Mobilis de suivre les détails de leurs consommations et consulter leurs factures des six derniers mois en temps réel, changez d’offres ou adhérer aux plans de leur choix en quelques clics, d’accéder aux informations de leur compte, de recharger leur solde en utilisant une carte de recharge ou via E-rselli, entre autres. MobiSpace permet aussi aux visiteurs « utilisateurs non Mobilis » d’accéder à la foire aux questions relatives aux offres et services de Mobilis, à chatter en direct avec le service clientèle de Mobilis… En plus de ces avantages, un bonus d’une valeur de 1 Go est offert pour une validité de 30 jours suite à l’approbation des conditions d’utilisation de l’application.

Train express Coradia Touggourt-ConstantineSitôt mis en service, sitôt immobilisé pour vandalisme

PAR FARID MESSAOUD

Alliance Assurances a toute-fois connu, en 2017, une légère aug-mentation de 2, 71%, atteignant une valeur transigée de 115,7 millions de dinars pour un volume de 271 052 de titres échangé. La valeur transigée du titre NCA-Rouiba a, elle, enregis-tré une régression de 43,39%, pas-sant de 21 004 785 dinars en 2016, à 11 890 390 dinars, réalisée au cours de 31 séances de cotation de l’année dernière, et pour lesquelles la fré-quence de cotation a atteint le taux de 30,10%, y est-il souligné. Le titre NCA-Rouiba a ouvert l’année 2017 avec un cours de 335 dinars, y est-il ajouté. Il a par la suite suivi une tendance baissière atteignant, au mois de novembre, son plus bas ni-veau, soit 285 dinars pour clôturer l’année écoulée à 300 dinars, mar-quant ainsi une baisse de 10,45%, ainsi que le relève le rapport en ques-tion. Le titre Biopharm, qui a réalisé la majorité de sa valeur transigée en 2016 par des opérations de blocs, a enregistré, en 2017, un recul de

74,43% atteignant une valeur transi-gée de 168 millions de dinars, souli-gne le document. Quant au groupe Saidal, il a connu une diminution de 71,15% de sa va-leur transigée. Le titre EGH chaîne El Aurassi se porte bien, lui, suivant une progression nette de son niveau d’activité, avec un montant transigé de plus de 2,9 millions de dinars, en 2017, contre 1,6 millions de dinars en 2016. Cela représente une hausse de 75, 5%. Cependant, sur les 103 séances de cotation tenues, le titre de la chaîne EGH El Aurassi, a été échangé uniquement 16 fois, soit une fréquence de cotation de 15,53%. Après avoir connu une tendance haussière durant le premier semestre de l’année 2017, atteignant un ni-veau de 550 dinars le cours du titre EGH Chaîne El Aurassi a diminué de 55 dinars durant le deuxième, per-dant ainsi 10% de sa valeur pour clô-turer à 495 dinars. En résumé, les titres ne sont pas en santé et cela se voit dans la capitali-sation boursière. En effet, cette der-nière est passée de 45,78 milliards de

dinars, au 31 décembre 2016, à 40,59 milliards de dinars à la der-nière séance de l’année 2017, soit une baisse de 5,2 milliards de dinars. Au terme de l’exercice 2017, la so-ciété de gestion de la bourse des va-leurs (SGBV) a réalisé, elle, un chif-fre d’affaires de 24,619 millions, soit une progression de l’ordre de 9% par rapport à l’année 2016, selon le rap-port annuel 2017. Par ailleurs et dans une démarche in-novante visant à stimuler l’activité des IOB (l’IOB est un intermédiaire en opérations boursière, un profes-sionnel qui met en rapport deux par-ties intéressées à la conclusion d’une opération boursière), et à créer un esprit de compétition entre eux, la Bourse d’Alger a initié, à compter de

2017, un trophée » Meilleur IOB de l’année » qui récompense l’IOB le plus actif. Ainsi, à la dernière séance de l’année 2017, le trophée du meilleur IOB de l’année a été décerné à l’IOB BNP Paribas El Djazaïr qui a négocié pour plus de 66,89% de la valeur globale du marché. Occupant la deuxième place dans le classe-ment, l’IOB BEA a également été féli-cité avec une part de 8,65 de la va-leur transigée globale. Pareillement, la Cnep banque et le CPA s’accapa-rent, respectivement, de 8,53% et 8,27%, de la valeur globale. Les in-termédiaires BDL, BNA, BADR, SGA et TELL Markets ont participé entre 0,5% et 2,5% de la valeur globale transigée sur le marché principal. Au chapitre des projets et suite au lan-

cement par la Direction générale du Trésor (DGT) d’un appel d’offre pour la modernisation du système finan-cier algérien (acquisition et implé-mentation d’une plateforme informa-tique pour l’automatisation des sys-tèmes d’information des institutions et intermédiaires du marché finan-cier), le consortium BME Innova- Afi a présenté une offre. Dans cette offre, il détaillait l’infrastructure nécessaire et les systèmes proposés pour pou-voir donner réponse aux besoins de la Société de Gestion de la Bourse des Valeurs (SGBV). Conformément à ce qui a été accordé, le Consortium fournira pour la SGBV les Systèmes suivants : plateforme de négociation ; Plateformes / Stations maX et Système de diffusion.

BOURSE D’ALGER Des titres en méli-méloIncertitude sur certaines entreprises cotées en bourse et dont le titre pique du nez. Ainsi, le cours du titre Alliance Assurances a perdu 65 dinars de sa valeur au mois de juin 2017, peut-on lire dans le rapport de gestion 2017 de la société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV) qui vient d’être rendu public.