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Le dénombrement de Béthléem Brughel le jeune

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Je m’appelle Thierry CRIGNON, la peinture a été pour moi une véritable révélation quant à l’âge de 8 ans, j’ai visité le musée des beaux arts de Lille. Je suis tombé amoureux fou, d’une œuvre de BRUEGLE, « le recensement de Bethléem »(1556).

J'ai été pendant plusieurs années, consultant pour les Magazines « PRATIQUE des ARTS » et « PLAISIR de PEINDRE » où j'écrivais pour la rubrique « Guide pratique ».

J’ai très souvent travaillé en collaboration avec les plus grandes marques de produits d’arts françaises et européennes.Je me définis comme un spécialiste des techniques picturales, plutôt qu’artiste peintre.

J’ai davantage de plaisir à essayer les recettes, retranscrire les techniques picturales des artistes anciens et contemporains, que de créer.

J'ai écrit ce livre, pour répondre à une demande d’un grand nombre mes lecteurs.

C’est un condensé de mes recherches, complété par le travail de Betty Edward et de Roger Sperry. J’ai tenu à inclure 13 exercices qu’enseignait Betty Edward car à titre personnel, ils m’ont beaucoup aidé dans ma compréhension de la couleur pour réussir des mé-langes, et obtenir les outils simples pour créer de belles harmonies

Roger Wolcott Sperry est un neurophysiologiste américain recon-nu par ses travaux sur les connexions entre les hémisphères céré-braux, qui lui ont valu un Prix Lasker en 1979 et le Prix Nobel de phy-siologie et médecine en 1981, ce dernier étant partagé avec Torsten Wiesel et David Hunter Hubel.

Betty Edwards est enseignante en arts, elle utilise les résultats de recherche sur le cerveau comme un principe organisateur de son système d'apprentissage du dessin. Notamment, les recherches sur la latéralisation des fonctions cérébrales (les deux hémisphères du cerveau ont des fonctions différentes). Elle propose des exercices qui s'appuient sur les capacités créatives du côté droit du cerveau. Elle a écrit deux livres, le premier, qui fut un succès international, est : « Dessiner grâce au cerveau droit », il a été vendu à plus de 2.5 mil-lions d'exemplaires dans le monde et traduit dans 17 langues, et le second, dont je me suis beaucoup inspiré, sur « La couleur »

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Sommaire Chapitre 1 13 Dessin, couleur, peinture et processus cérébraux14 Voyant que Couleurs Valeurs15 Pourquoi valeurs sont importantes17 Le rôle du langage dans la couleur et peinture20 Les constances: Voir et Croire23 Comment voir les changements de lumière Couleurs26 Comment les couleurs rentrent en résonnance

Chapitre 229 Théories sur la couleur32 Application de la théorie des couleurs dans l'art

Chapitre 335 Comprendre et appliquer la théorie Couleur20 Apprendre le vocabulaire de la couleur36 Les trois couleurs primaires38 Les trois couleurs secondaires39 Les six couleurs tertiaires40 Couleurs analogues42 Couleurs Complémentaires45 Les trois attributs de couleur: Hue, la valeur, et de l'intensité46 Nommer la teinte46 Nommer la valeur 48 Nommer l’intensité50 Nommer le mélange

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Chapitre 453 Achat et utilisation des peintures, pinceaux et supports53 Achat des fournitures59 Commençons à peindre62 Mélange d’une couleur63 Exercice 1. Format subjectif67 Nettoyer pour conserver

Chapitre 567 Utilisation de la roue des couleurs73 Comment assombrir une couleur

Chapitre 675 La roue de couleur aide à comprendre la valeur!76 Exercice 5. Fabrication d’une roue des valeurs.78 Comment utiliser une roue des valeurs80 Exercice 6. Deux Roues des valeurs : une couleur pure + blanc et cou leur pure + noir81 Montrer les valeurs opposées

Chapitre 7 85 Utilisation de la roue de couleur pour comprendre l'intensité61 Value86 Exercice 7. Le pouvoir des primaires pour annuler Couleur89 Exercice 8. La création d'une roue d'intensité - à partir d'une teinte pure vers une non-couleur (le noir)91 Exercice pratique 9. En nommant la teinte, la valeur, et de l’intensité

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Chapitre 896 Ce qui constitue l’harmonie en couleur98 Le phénomène des images rémanentes101 Après-images et les attributs de couleur103 La théorie d’Albert Munsell l’’harmonie basée sur l’équilibre entre les couleurs104 Une définition de la couleur équilibrée

Chapitre 9 106 Création d’une Harmonie en couleur106 Exercice 10. Modifiez la couleur à l'aide des complémen taires et les trois attributs: teinte, valeur et intensité.

Chapitre 10119 L’incidence de la lumière sur les couleurs.120 Voir comment la lumière affecte les couleurs d’une forme tridimensionnelle121 Pourquoi est-il si difficile de voir les effets de la lumière ?122 Comment percevoir précisément les couleurs quand elles sont affectées par la lumière126 Le processus en trois parties de la peinture129 Exercice 11. Peindre une nature morte en papier

Chapitre 11139 Observons la beauté de la couleur dans la nature143 Exercice 12. Peindre une fleur

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Chapitre 12155 Le sens et le symbolisme des couleurs158 Exercice 13. La Couleur des sentiments humains161 Vos couleurs préférées et ce qu’elles signifient163 Les significations de la symbolique de couleurs174 Pratiquer votre compréhension de la signification des couleurs

Bibliographie178 Bibliographie

Glossaire181 Glossaire

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« La couleur est par excellence la partie de l'art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s'adresse d'abord à la pensée, la couleur n'a aucun sens pour l'intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur la sensibilité. »

Eugène Delacroix Extrait de Journal

« Manier des couleurs et des lignes, n'est-ce pas une vraie diploma-tie, car la vraie difficulté c'est justement d'accorder tout cela. »

Raoul Dufy Extrait de Les Problèmes de la peinture

98 introduction

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La Couleur sur la planète Terre

La Couleur signifie la vie.

Les Domaines sur Terre qui regorgent de vie, nos jungles et les océans, les forêts et les plaines, sont remplis avec des couleurs na-turelles qui enchantent l’œil et l’esprit. Même dans les zones que je qualifierai d’incolores, car ils ont été dépouillés de la vie par des ca-tastrophes naturelles ou le mauvais usage de l’être humain, la nature n’est jamais dépassée, et elle finit par renaître avec des couleurs magnifiques.

Il est difficile d'imaginer un monde sans couleur.

Pourtant, la plupart du temps nous prenons l'importance de la couleur dans nos vies pour acquis, comme nous prenons pour ac-quis l'air que nous respirons.

Surtout dans nos villes modernes, nous remarquons à peine l'abondance fantastique et l’intensité de la couleur fabriquée par l'homme, peut-être parce qu’avec tant de couleurs autour de nous, nous nous sommes habitués à sa présence.

Une grande partie de ces couleurs n'a pas de réelle fonction autre que d'attirer l'attention sur elle-même.

Contrairement à la nature, où chaque couleur a progressive-ment évolué au fil du temps pour finir par remplir un rôle précis, et contrairement à l'Antiquité, lorsque les couleurs coûteuses comme le violet ont été limités à la parure des riches et étaient aussi précieux et significatif que des bijoux, Il nous est facile de répandre de la cou-leur autour de nous parce que nous l’aimons, qu’elle est disponible, et que nous le pouvons.

L’humain d’aujourd’hui a littéralement des millions de couleurs bon marché au bout des doigts.

Il nous est très facile de repeindre un mur, de changer rapidement la déco d’une maison ou d’un appartement afin de suivre la mode,

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Dans ce livre, je prévois de dépoussiérer doucement la complexité de la couleur et vous fournir une solide compréhension des bases de la couleur.

Comment la voir et comment l’utiliser ?

Pour ceux qui travaillent avec la couleur, la manière de la mélanger et de combiner des teintes.

L’ objectif harmoniser les couleurs. Si vous portez un intérêt plus modeste sur la théorie de la couleur, des exercices simples vous permettront d’accéder à son apprentis-sage.

Dans la première partie de ce livre, je condense l’énorme connais-sance existante sur la couleur sous la forme d’informations à la fois complètes et brèves sur le sens, les théories, et langage de la cou-leur.

Dans la seconde partie, je fournir des informations pratiques sur les matériaux d’art et des exercices pratiques qui clarifient la théorie et le vocabulaire de la couleur.

Enfin, dans la troisième partie, j’aborde les combinaisons pour harmoniser les couleurs. La signification et le symbolisme.

J’apporte une réponse significative sur la manière d’utiliser toutes ses connaissances. Transposer la joie dans votre quotidien!

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L’étude de la couleur fait rarement partie de l'enseignement gé-néral à part éventuellement en école primaire. Et ce ne sont pas les années de collège et de lycée qui nous ont permis de progresser dans cette voie.

Même chose pour les étudiants en arts, ils apprennent souvent la couleur qu'incidemment pendant qu'ils apprennent à peindre.

Le dessin est souvent appris comme un sujet sans rapport avec la couleur.

L’ordre exact de l’apprentissage pour un bon peintre est le dessin, la couleur, puis la technique picturale.

Bien étroitement lié par divers procédés du cerveau, ces trois su-jets sont, en même temps, tout à fait différents.

L’erreur incontournable, nous associons la couleur à la peinture, alors qu’il serait plus logique de l’associer au dessin.

Cette différence est moins évidente, car la peinture exige et com-prend le dessin (à l'exception, peut-être, dans certains styles abs-traits et non-figuratif de la peinture).

En revanche, le dessin n’appelle pas la couleur.

Pour cette raison, les étudiants devraient idéalement apprendre à dessiner avant d’apprendre à peindre. Le sujet de base, la couleur, nécessite une formation spécifique (gé-néralement appelée «la théorie des couleurs») qui devrait être entre le dessin et la peinture.

Ces trois fondamentaux de la peinture sont similaires dans l’ap-

chapitre 1Dessin, Couleur, peinture, et processus cérébraux

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Les Meules est le titre d'une série de tableaux impres-sionnistes peints par Claude Monet.

Le terme fait référence au sens strict aux vingt-cinq tableaux (W1266-1290, se-lon la numérotation adoptée par Daniel Wildenstein dans son Catalogue raisonné1 des œuvres de Claude Monet) commencés après la mois-son de la fin de l'été 1890 et poursuivis jusqu'au début de l'année 1891.

La série a pour sujet principal des gerbiers de blé montés en meules qui se trouvaient dans un champ situé à proximité de la maison de l'artiste, à Giverny, dans l’Eure, en Nor-mandie.(source Wikipédia)

3130

chapitre 2Comment le cerveau traite le dessin, la douleur, et la pein-ture NOTRE FASCINATION POUR LA COULEUR débute dès l’enfance.

Certes, chaque enfant a demandé, «Pourquoi le ciel est bleu?"

Pour répondre à cette question simple ainsi qu’aux inombrables qui ont suivi, les scientifiques ont condensé un ensemble de connais-sances sous l’appellation «la théorie des couleurs."

La théorie des couleurs La théorie des couleurs est l’étude des règles, idées et principes qui s’appliquent à la couleur comme thème général, en dehors de la pratique des pigments. Le but de ce livre est de vous apprendre à voir et à mélanger les couleurs pour comprendre les teintes perçues, et apprendre à com-biner les couleurs pour créer des arrangements harmonieux. Pour rentrer dans le vif du sujet, il est important de s’imprégner du passé. Plongeons ensemble dans des siècles de connaissance.

Savez-vous que les Grecs anciens pensaient que les couleurs dé-coulent de la lutte entre la lumière et l’obscurité.

Aristote considérait le rouge comme étant à mi -chemin entre le blanc et le noir. Les jaunes sont plus près du blanc et les bleus plus prés du noir.

Jusqu’au XVIIe siècle après J.-C, la théorie de la couleur était basée sur un ordre linéaire de couleurs, classées dans un ordre croissant, de la plus claire à la plus foncée.

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Comprendre et appliquer la théorie de la Couleur

Le langage joue un rôle important dans la couleur : être capable d’utiliser le vocabulaire de la couleur est extrêmement utile pour voir, nommer, et maîtriser le mélange des couleurs.

Le vocabulaire de base, provenant de la théorie des couleurs, compte moins d’une douzaine de termes essentiels. Je présente ces termes dans ce chapitre, et je vous exhorte à apprendre et à mémo-riser. Le but est de mettre dans votre esprit la structure du langage de la couleur développée au cours des siècles par des artistes et des théoriciens de la couleur.

Cela vous aidera à comprendre et à mettre en pratique les prin-cipes fondamentaux de voir et d’utilisation de la couleur.

La déesse de la mémoire dans la mythologie grecque était Mné-mosyne (prononcer Ni-Mo-sen-ee). Son nom est venu jusqu’à nous pour former le mot mnémonique, qui signifie «aide-mémoire».

La roue des couleurs est un aide-mémoire vraiment précieux pour les artistes, qui la gardent souvent épinglée dans leur atelier pour une référence rapide. Pour le reste de ce livre, la roue des couleurs sera notre moyen mnémonique, et, en raison de son importance, vous en construire une dans le chapitre V

Cela peut sembler comme un retour aux années collège, mais, encore une fois, n’oubliez pas son origine.

chapitre 3

" Eugène Delacroix était parfai-tement familier avec le cercle complémentaires: il en a esquissé une sur un dessin aux environ de 1839 et il semble avoir gardé une version peinte par lui-même dans son studio."

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terminée, avec en tête la question «Qu’elle est la couleur?»

Cette notion peut paraître simpliste à qui a déjà de bonnes no-tions en couleur, mais n’oublions pas que nous n’avançons pas tous à la même vitesse . Revenir aux fondamentaux n’est jamais inutile.

Nommer la teinteIci : rouge-violet

Notez que le nom «à la mode» de la couleur, mauve, n’est pas utile pour le mélange, parce que vous n’avez pas de telle couleur en pigment.

Pour répondre à cette question, l’artiste doit d’abord nommer le premier attribut, la teinte. Peu importe qu’elle soit nommée «la-vande» ou «mauve». (Figure à Gauche)

Vous devez vmettre de côté, l’aspect , la légereté, la matité, la luminosité, l’obscurité pour vous consacrerà déterminé laquelle des douzes couleurs fondamentales est issue votre couleur.

Le point de départ concret de cette première détermination, le rouge-violet appartient aux couleurs tertiaires.

Nommer la valeur La deuxième question à se poser «sur quelle échelle de valeurs se trouve ce rouge-violet - Première comparaison à la grille de valeur des gris- Deuxième comparaison à la grille des luminositésVous pouvez dès à présent éliminer deux des trois attributs.

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chapitre 4Achat, utilisation des Pein-tures, Pinceaux et Supports

Dans ce chapitre, nous allons faire un ensemble conçus par mes soins, pour apprendre la couleur facilement. Je pars du principe que vous êtes novices, nous allons reprendre à la base.

1. Les matériels à acheter, 2. Comment optimiser votre espace de travail3. Comment tenir un pinceau4. L’organisation de vos couleurs sur la palette5. Le type de papier à utiliser6. Comment obtenir vos teintes7. et même la façon de nettoyer vos pinceaux.

A partir de l’exercice : «peindre une roue chromatique», vous commencerez à utiliser le vocabulaire adéquate utile dans le mélange de couleurs simples.

Vous allez apprendre à voir les couleurs avec précision, à les mé-langer et à les combiner pour obtenir de belles harmonies colorées.

Achats des fournitures Les magasins de fournitures d’art semblent parfois intimidant. L’offre est nombreuse, complexe, à des prix variables pas toujours une indicateur de la qualité du produit.

Cette liste prend en compte le strict nécessaire pour que vous puissiez bien démarrer, et le moins coûteux possible.

Je préconise les peintures acryliques sur tous autres médiums : aux huiles, aquarelles, ou gouache.

Si vous possédez déjà de la peinture, ce n’est pas un problème.

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sont toujours utiles.• Un rouleau de kraft gomme de 3 cm large.• Un crayon et une gomme, et une règle.• Une tablepour travailler, ou une planche à dessin • Une ampoule spécialequi simule la lumière naturelle. Elles se trouvent dans n’im-porte quel magasin de bricolage au rayon quincaillerie. C’est un bon investissement pour les personnes qui travaillent le soir ou sous un éclairage trop faible ou jaune.une vieille chemise ou tee-shirt pas de couleur qui pourrait réfléchir et fausser votre travail de la couleur.• Un paquet de papiers de couleur style « mi-teinte », 24x32 ou plus grand, avec un mélange de couleurs.• Un morceau de plastique transparent ou de l’acétate, 24x 32 ou format raisin que vous couperez.

Commençons à peindreConfiguration

Pour la peinture, la situation idéale est d’avoir un espace attitré pour laisser son matériel sans avoir à tout déplacer à chaque fois. Ainsi, vous perdrez moins de temps et serez plus vitre concentré.Si ce n’est pas possible, prendre des dispositions pour avir un en-droit de stockage et un lieu toujours identique pour garder vos repères.

Ma suggestion pour une bonne installation

• Vous devez placer votre palette, pinceaux, et les conte-neurs d’eau sur le côté de votre main dominante, droite ou gauche, pour éviter de passer au-dessus de votre tra-vail, et risquer de le salir. Si vous êtes ambidextre, essayez chaque côté pour trouver quel est le plus confortable pour vous.

• Gardez tous vos bouteilles, tubes ou pigment à proxi-mité, ainsi que des serviettes en papier ou des chiffons propres, votre crayon, gomme à effacer, cutter, et l’illus-tration. Il faut éviter les parasitages, minimiser les inter-ruptions, se lever ou récupérer un tube manquant. Rester

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Chapitre 5 Utilisation de la roue des couleurs

Savoir faire des mélanges

Il faut apprendre à marcher avant de courir!

Bien utiliser la roue des couleurs est primordiale à qui veut appro-fondir sa recherche et maîtriser l’harmonie des couleurs.

Maintenant que vous avez absorbé le vocabulaire de la couleur, la construction d’une roue de couleur sera un jeu d’enfant. Vous pour-rez vous amuser à manipuler les valeurs et les intensités pour créer des compositions harmonieuses.

Avec votre palette vous allez tout en la réalisant , apprendre à ma-nipuler les mélanges , utiliser les complémentaires et faire varier leur teinte.

N’oubliez pas la 1ère étape : QUESTION

«Quelle est la couleur de base de cette teinte?

Exercice 2. Faire un modèle de roue de couleur

Votre première étape consiste à faire un modèle de la roue de chromatique. Avec ce modèle, il sera facile pour vous de mettre en place les différentes roues dont vous aurez besoin dans votre vie d’artiste.

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chapitre 6La roue de couleur aide à com-prendre la valeur!

Tout sur la couleur et les questions que vous devez vous poser pour comprendre leurs relations. Dans cette nouvelle approche, nous allons solliciter votre hémisphère droit.

Vous apprendrez à voir et non à regarder la valeur des couleurs relatives grâce à l’’échelle des gris.

Cette acquisition est essentielle pour celui qui veut déterminer la valeur d’une teinte (claire ou foncée). Par expérience, j’ai remarqué qu’il était plus facile d’évaluer les différences entre deux teintes similaires placées côte à côte.

Comment faire quand une couleur est noyée au milieu de plusieurs autres couleurs de teintes diffé-rentes.

La Figure ci-contre montre comment le même jaune peut sembler clair ou foncé en fonction de la teinte environnante et ce même si vous savez que les jaunes sont les mêmes. Il est toujours difficile de le croire quand nos yeux nous trahissent!

La meilleure manière d’évaluer avec précision la luminosité ou l’obscurité d’une couleur, c’est de construire une échelle de gris. Elle peut également être utilisé comme un outil de mesure pour évaluer les niveaux de couleurs spécifiques. Comme avec la roue des couleurs de Newton, nous allons «rouler» notre échelle de gris dans une roue de valeur. Les valeurs sont montrées traditionnellement disposées dans une échelle linéaire du blanc au noir, comme dans la figure 1 page suivante.

Comme pour la roue chromatique, le fait de mettre cette échelle

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chapitre 7Utilisation de la roue de cou-leur pour comprendre l'inten-sité Le troisième attribut de couleur, l'intensité, est la luminosité ou la matité d'une teinte. Notez que le mot terne, utilisé pour signifier une faible intensité, peut être trompeuse. Les couleurs de faible intensité ne sont pas ternes, au sens courant du terme.

Dans la terminologie de la couleur, le terme a un sens précis: les teintes ternies sont les couleurs moins brillantes (réduit en intensité) quand nous ajoutons d'autres couleurs, ou en ajoutant du noir.

Le mot « lumineuse » a aussi une signification particulière dans le vocabulaire de la couleur. Comme vous avez appris dans la construc-tion de votre roue de couleur, les couleurs les plus éclatantes que vous pouvez réaliser avec des pigments sont les couleurs pures. Il n'est pas possible de faire des couleurs pures brillantes en ajoutant d'autres pigments. Vous pouvez éclaircir ou assombrir les couleurs pures(changer leur valeur} et vous pouvez les ternir (déjà réduits leurs intensités), mais vous ne pouvez pas les rendre plus lumi-neuses.

Par contre, vous pouvez donner l’impression d’augmenter la lu-minosité d’une couleur en la juxtaposant avec d'autres couleurs, en particulier avec leurs complémentaires ou du noir ou du blanc, ce qui provoque un contraste simultané qui affecte la brillance apparente de la couleur

Vous pouvez également égayer une couleur terne en ajoutant un pigment pur, mais ce mélange ne serait jamais aussi brillant que la couleur pure sortie du tube ou du flacon.

Exercice important sur la compréhension du mélange des complé-ments, nécessaire à l’harmonisation des teintes d’un tableau.

La théorie des couleurs nous dit que le mélange des trois pri-

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chapitre 8Ce qui constitue l’harmonie en couleur?

Une question restée sans réponse «Qu’est-ce qui constitue l’har-monie des couleurs?»

En peinture, la définition semble plus floue. On parle d’équilibre des couleurs.

En musique, l’étude des harmonies traite des propriétés scien-tifiques de sons musicaux ce qui permet de préciser les harmonies musicales mais aussi comment les atteindre.

On raconte que le poète et scientifique Johannes Goethe, se demandait ce qui constituait l’harmonie de la couleur, pourtant il n’était pas peintre! Ces amis musiciens lui avaient assuré que l’har-monie dans la musique était codifié et bien compris mais ils restaient indécis sur la manière d’harmoniser les couleurs

Il décida d’aller chez des amis artistes et enfin découvrir cette co-dification A sa grande surprise et consternation, aucun d’eux ne pou-vait lui donner de réponse satisfaisante. C’est en partie cette énigme qui a inspiré son immense étude sur la couleur, Farbenlehre(théorie de la couleur)

Ensuite ses même amis lui reprochèrent d’avoir instauré trop de règles. D’avoir une vision trop restrictive et une approche pas assez créative. A cela il répondit : « c’est important d’avoir des règles pour pouvoir les briser »

Presque tous les écrivains qui ont écrit sur la couleur proposent une nouvelle approche et sur la manière d’obtenir des couleurs harmonieuses. Certains recommandent des couleurs analogues, d’autres suggèrent des couleurs complémentaires, d’autres encore préconisent régimes tri-adiques (trois teintes équidistantes sur la roue de couleur; voir la figure Tri adique - page 92), ou des arrange-ments tétradiques (teintes en quatre points sur la roue; voir Figure

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chapitre 9Création d’une Harmonie en couleur

Un aspect intéressant de l'harmonie des couleurs, c'est que vous pouvez commencer avec presque n'importe quelle couleur, ou un ensemble de deux, trois, quatre et même cinq couleurs choisies au hasard. Pour créer une composition de couleurs harmonieuses, il faut commencer par transformer chacune de ces teintes dans leurs compléments (aux mêmes niveaux de valeur et d'intensité iden-tiques ou opposées).

Constatez par vous-même des effet de cette trans-formation!

Exercice 10. Modifiez la couleur à l'aide des complémentaires et les trois attributs: teinte, valeur et intensité.

Attention cet exercice bien qu’accessible reste difficile car il estle condensé de toutes les connaissances développées dans ce livre. Il vous fournira une profonde compréhension de la structure de la couleur. Le tableau que vous allez créer dans l'exercice sera beau et engendrera chez vous une réaction de plaisir. Je ne doute pas que vous soyez fier, peut être l’envie de l’afficher.

Partit I. CONFIGURATION Pour l’exercice n° 10

Décomposez le travail en session de 30 min! 1. Vous aurez besoin : d’un morceau de carton à dessin de 25 cm x 25 cm. Avec votre col-lant Kraft, fixez-le, au bord de la carte. Pratique pour garder des marges blanches (voir la figure ci-contre).

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L’incidence de la lumière sur les couleurs.

Les effets de la lumière, la constance de la couleur et le contraste simul-tané.

"Un phénomène visuel donné peut ne pas être perçu du tout sauf s’il est activement recherché."Burnam, Hanes et Bartleson, cité dans Rossotti, Couleur: Pourquoi le monde n’est pas gris

Il est important de comprendre l’impact de la lumière sur la compréhen-sion d’une forme, la tridimension par les ombres et les lumières.

Attention, nous rentrons dans le subtil, une perception inconsciente.

Ex : si je vous parle de la chemise bleue, portez par un homme, serez-vous conscient que la lumière tombant dessus lui confère sa légèreté ou au contraire accentue les plis et redessine sa carrure grâce aux ombres.

C’est pourquoi on parle de dessiner avec la couleur !

Nous verrons les formes grâce aux lumières et aux ombres. Nous verrons les changements des couleurs qui éclairent les choses et vous deviendrez conscients de l'importance de ces variations qui modifient notre perception de l’objet.

Chapitre 10

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Version 2. Le Tube papier

1. Enroulez un morceau de papier pour faire un tube étroit d’environ 1.5 centimètre de diamètre.2. Fermez un œil et regardez l’orange à travers ce tube (Figure io-6).3. Répétez les étapes ci-dessus, trouvez la plus claire, la plus sombre, la plus brillante,et la plus terne, n’oubliez pas de noter chaque em-placement.4. Retirez le tube de papier et à nouveau essayer de voir ces change-ments de couleur en surmontant la constance de couleur - c’est très difficile à faire.Pour anecdote :

Le peintre anglais du 19 ° siècle. JMW Turner avait une méthode peu orthodoxe pour voir les couleurs dans ses paysages et qui je dois avouer fait sourire.

W Turner tournait le dos à la vue du paysage qu’il peignait, pliait le corps et regardait la scène à travers ses jambes écartées.De cette manière, il pouvait voir au-delà de la fameuse constance des couleurs, car son esprit était trop troublé par la position. Pendant ce laps de temps, il se focalisait sur les vraies couleurs perçues.Personnellement, je regarde mes tableaux dans une glace et à l’en-vers, c’est à peu près la même méthode, avec la gymnastique en moins.

En voyant les effets de la lumière, la constance des couleurs et le contraste simultané.

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Chapitre 11Observons la beauté de la couleur dans la nature

Dans ce livre, je revois avec vous les bases d’une belle harmonie des cou-leurs. Créer des combinaisons équilibrées pour satisfaire le désir impérial du cerveau.

Partout dans le monde, au travers de tableaux : de paysages, de marines, ou encore d’œuvres naturalistes, nous trouvons des combinaisons de cou-leurs équilibrées. Les couleurs claires et lumineuses sont mélangées avec des couleurs analogues et contrastées, les couleurs complémentaires. Ces couleurs vives sont presque toujours intégrées dans un contexte de teintes abondantes, Étonnement, elles sont reposantes.

«L’art de l’étude est d’étudier ta commande, des valeurs relatives, w obtenir au principes constructifs fondamentaux. C’est la grande étude de l’intérieur, et pas seulement de l’extérieur de la nature. Une telle étude évoque la jus-tice, la simplicité et la bonne santé.» Robert Henri, The Art Spirit 1923

Je crois en l’harmonie parfaite de cette plante. Cette combinaison des cou-leurs me procure du plaisir. La lumière tombe sur les feuilles et les fleurs et provoque des variations dans les valeurs et les intensités. Un bleu vert foncé et un rouge orangé pâle, deux teintes complémentaires, mais opposées, si étroitement liés qu’elles semblent faire vibrer notre cerveau d’humain.

Si à contrario, je tentais d’imaginer des fleurs dans autre ambiance co-lorée, rouge vif, violet foncé ou jaune pâle associé au bleu vert foncé des feuilles, ces combinaisons me sembleraient en quelque sorte mal assorties. La nature impose son naturel, nous avons tout à apprendre à l’observer.

Peinture à l’art floral

Il y a quelques années, j’ai vu une exposition de fleurs réalisées par Claude Monet et exécuté au cours des dernières années de sa longue vie d’artiste. Dans un effet de scènes, les concepteurs de l’exposition avaient placé à côté

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Dans le deuxième passage, j’ai cherché des changements plus détaillés et subtils dans la teinte, la valeur et l'intensité dans chaque domaine de la configuration de la vie encore.

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Chapitre 12Le sens et le symbolisme des couleurs

Donner un nom aux couleurs

Dans de nombreuses cultures depuis des millénaires, toujours d’actua-lité et ce même en France, un vocabulaire de base mais aussi ésotérique existe pour nommer les couleurs.

Un phénomène semble voir le jour avec des appellation basées sur l’affective voici un court aperçu ; sarcelle d’hiver, olive, corail, chocolat, écume verte, citrouille, turquoise, coquille d’œuf, caca d’oie, ficelle. L’in-fluence de la télévision en couleur, la dénomination des fonds d’écrans , et les publicitaires avec pour exemple la marque des crayons Crayola En 1909, Binney & Smith Co. introduits les crayons Crayola avec une boîte de huit couleurs, nommée assez clairement : jaune, rouge, bleu, orange, vert, violet, brun et noir.

En 1949, elle s’étoffa à quarante-huit couleurs, avec des noms encore reconnaissables comme le rouge-orange et le bleu- violet. En 1972,virage créatif, avec soixante-douze crayons, aux noms issus des comics, ex : mandarine atomique, citron laser et vert hurlant Aujourd’hui, la boîte de Crayola détient 12O couleurs avec à l’intérieur des couleurs au nom qui n’ont de sens que pour les moins de douze ans comme tumbleweed, Razzmatazz, espace ou lamantin ???

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GlossaireAchromate : une composition dans les tons : noir, blanc et gris neutre. .L’image d’après : appelée aussi image rémanente. C’est une illusion d’op-tique qui recrée une image furtive dans des couleurs complémentaires à l’image originale. Ce phénomène se produit après fixé votre regard sur image, et après avoir déplacé le regard vers une surface blanche.

Teintes analogues : couleurs qui se trouvent côte à côte sur la roue chro-matique.

Attributs des couleurs : Les trois descriptions principales sur la propriété d’une couleur, à savoir, la teinte, la valeur et l'intensité.

Mélange équilibrée : association de couleurs pondérées grâce à l’ajuste-ment des valeurs et de leurs intensités.

La vision binoculaire : vision qui passe par les deux yeux et lui confère une image en trois dimensions

Chroma : le traitement de la colorimétrie

Couleur constante : la tendance psychologique à vouloir percevoir une couleur telle que nous l’imaginons (image attachée et sentiments )et non sa réalité.

L'harmonie des couleurs. Résultat réjouissant d’une association de cou-leurs.

Schéma de couleurs : le choix prédéfinit d’un certain nombre de couleur pour une composition.

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Complémentaire. couleurs qui se trouvent en face l’une de l'autre sur la roue chromatique ou roue des couleurs. On obtient la couleur d’une complémentaire avec les deux couleurs primaires restante. Cyan - Ma-genta – Jaune.• Si je veux la complémentaire du bleu (cyan), il me restera à mélan-ger le M et J d’où la couleur orange et dérivés. • Si je veux la complémentaire du Jaune, il me restera à mélanger le M et le C d’où la couleur violette et dérivés• Si je veux la complémentaire du Magenta, il me restera à mélanger C et J d’où la couleur verte et dérivés

Composition : agencement des formes, de l’espace, de la lumières, des ombres et des couleurs paramétrés pour la mise en valeur d’une oeuvre

Hachures. une méthode d'ombrage. ( lignes parallèles, superposés ou croisés avec différents angles pour assombrir une zone)

Double complémentaire. combinaison de couleurs de quatre teintes : deux ensembles de 2 compléments tels que le rouge /vert et bleu/orange.

Glacis : fine pellicule translucide et colorée appliquée sur une autre couleur

Grisaille : méthode de peinture qui utilise des nuances de gris en sous-couche (Rembrandt posait ses ombres et ses valeurs en croquis prépa-ratoire)

La teinte : nomme une couleur.

Intensité : luminosité ou matité d'une couleur oscillant de sa satura-tion et sa désaturation

G-mode ou Cerveau gauche : c’est l’endroit ou est géré le langage, la zone analytique et séquentielle de la pensée. C’est grâce à cette zone que nous pouvons verbaliser.

Couleur locale : couleur réelle perçue d’un objet.

Luminosité : source de lumière subjective dans son éclat ou sa lueur pour mettre en valeur les zones claires d’un tableau.

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Monochrome : travail basé sur les variations d'une seule couleur.

Monovision : oblige l’œil à une correction et donne une vision de près. Elle renvoie image unique, qui semble être plate comme une photographie, en deux dimensions. Attention non recommandé pour les personnes atteintes de maladies oculaires

Espaces négatifs. Ce sont les formes ou interstices qui entourent les formes principales et qui offrent la tri dimension à l’œuvre. Elles sont secondaires et sont traités non dans le détail et participent à la mise en place et couleur du fond. Négatif pas opposition et non dans son manque d’utilité !

Palette : espace dédié aux mélanges des couleurs : papier, assiette, pièce de bois ou plastique

Couleur perceptible. Ce sont des couleurs analysées en fonction de nos connaissance et maîtrise de la couleur. Les couleurs perçues seront pas les mêmes pour les uns et pour les autres. On tente de s’en rapprocher au moyen d’outils ; roue chromatique, roue des valeurs et d’intensités.

Pigment : couleur sèche déjà en poudre fine, à laquelle un ajoute un liant pour créer un médium à peindre de type : aquarelle, acrylique ou huile

Couleur réfléchie : couleur qui se projette sur une surface, et donne de sa teinte à une autre couleur et modifie de ce faite la teinte du support.

D-mode : généralement situé dans l'hémisphère droit du cerveau et caracté-risé comme un mode visuel, perceptif et global de la pensée.

Saturation : employé pour parler d’un mélange de couleur qui arrive à son terme. On ne peut rajouter plus de blanc plus de noir ou plus d’une complé-mentaire pour modifier sa teinte sa luminosité sa matité ou sa valeur.

Les couleurs secondaires : mélange à part égale de deux primaires, exemple, le mélange 1 pointe de jaune et 1 pointe de rouge donnera un orange.

Le contraste simultané. théorie avancée par Michel Eugène Chevreul en 1839 et explique qu’une couleur proposée seule semblera différente si elle est juxtaposée à une autre.

Spectrum ou teintes spectrales : séquence de couleurs vue dans un arc en ciel ou des couleurs créées lors du passage de lumière à travers un prisme.

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Style : « avoir sa patte » généralement reconnaissable, c’est la manière qu’un artiste a de travailler avec des images et des matériaux et de poser ses couleurs. L’ensemble donnera un style réaliste naïf contempo-rain abstrait

Les couleurs tertiaires : couleur obtenue grâce au mélange d'une pri-maire et d’une secondaire .

Tétrade : jeu de couleurs sur la base de quatre teintes équidistantes sur la roue chromatique exemple, vert, jaune-orangé , rouge, et bleu-violet.

Teinte. la nuance d’une couleur. Dans le langage courant on ne garde que le mot couleur.

Triade. trois couleurs à égale distance les unes des autres sur la roue, par exemple, jaune, rouge et bleu. Vous pouvez tracer un triangle iso-cèle

Couche de fond : couche neutre, un gris, un ocre rouge ou ocre jaune qui recouvre l’ensemble de votre support. Évite la peur de la page blanche !

Unité : principe dominant de l'art et du design, toutes les parties d'une œuvre participent pour former un ensemble harmonieux

Valeur : le degré de luminosité ou d'obscurité d'une couleur.

Les couleurs chaudes et froides : couleurs associées à une perception la chaleur : rouge, orange et jaune le froid : bleu et vert