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Histoire
25
1981 : apparition des premiers cas de SIDA en France
1983 : découverte du VIH1 (Prix Nobel)
1983-1985 : mise au point des tests de dépistage
1987-1994 : antirétroviraux mis sur le marché, INRT : AZT, ddI, ddC, d4T
1995 -1996 : trithérapies avec INNRT ou IP
2007 : trithérapie avec I Intégrase
2011 : 150 000 personnes VIH+, dont 52% sous ARV en France
2015 : Auto-tests VIH disponibles en France
2009 : combos
Origine des virus VIH
VIH-1 : le chimpanzé
1er sérum 1959
serait passé à l’homme en 1908
VIH-2 : le mangabey
1er sérum 1963
serait passé à l’homme en 1940
5
À la recherche de l’origine du VIH
6
La zone géographique correspondant à l’origine de l’expansion du VIH-1 a été précisée : aux confins du Cameroun et de la République du Congo et de la République Centrafricaine. Cette zone était loin de toute population importante avant 1910
Début de l’expansion
du groupe M en
République Centrafricaine
Tai
lle
effe
ctiv
e de
la p
opula
tion
1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 1.0E0
1.0E1
1.0E2
1.0E3
1.0E4
1.0E5
1.0E6
La modélisation de l’épidémie suggère une lente augmentation dans la première moitié du XXème siècle
Worobey M, CROI 2009, Abs. 128
À la recherche de l’origine du VIH
Kinshasa en 1883-1885
Kinshasa en 1950
La rapide expansion de la population des villes coloniales et la proximité du virus d’origine simienne ont déclenché la pandémie à VIH-1 à partir d’une petite population infectée
Worobey M, CROI 2009, Abs. 128
5 7
9
Source: Onusida, année 2013
• Personnes vivant avec le VIH • En 2013, 35 millions de personnes [33,2 millions–37,2 millions] vivant
avec le VIH. Dont 19 millions non dépistées.
• Environ 12,9 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès à la thérapie antirétrovirale.
• Nouvelles infections à VIH • 2,1 millions de nouvelles infections en 2013.
• Ralentissement de la fréquence des nouvelles infections depuis 2001: • 38% chez les adultes
• 58% chez les enfants
• Décès liés au sida • 1,5 millions de décès liés au sida en 2013.
• Ralentissement de la fréquence des décès liés au sida de 35% depuis le pic de 2005.
Dans le monde
En France: cascade de la prise en charge du VIH (2010)
• Estimation du nombre et du pourcentage des personnes VIH+ engagées dans les différentes étapes des soins
• Comparaison avec données Etats-Unis (Cohen SM, MMWR 2011,60:1618-23)
10
Cascade en France vs Etats-Unis
France
Etats-Unis
0 Infectés VIH Diagnostiqués En soins Sous ARV
(> 6 mois) CV contrôlée (< 50 c/ml)
20
40
60
80
100 100 100
81 80 74
41
60
36
52
14
9 9
00
12
1 1
00
11
1 5
00
90
10
0
77
40
0
81 % 92 % 81 % 86 %
80 % 51 % 88 % 77 %
28
n
2
Sources pour estimation:
• Déclarations de nouvelles séroposivités (INVS)
• Données de l’assurance maladie (CNAMTS)
• Cohorte hospitalière française (FHDH – ANRS CO4)
En France: cascade de la prise en charge en 2010, par groupes de transmission Cascade de la prise en charge en France en 2010,
par groupes de transmissionpar groupes de transmission
Synthèse du RapportPhilippe Morlat et le groupe d’experts
11
F hétérosexuelles françaises
H hétérosexuels français
F hétérosexuelles migrantes
H hétérosexuels migrants
Epidémie VIH en France
• Ajouter carte VIH France
12
Statistiques France Source: Bulletin épidémiologique INVS, année 2013
Nombre de tests VIH réalisés: 80 / 1000 habitants
Nombre de tests VIH positifs (incidence): 1,72/ 10 000 habitants (0.02%)
INVS 2013
Nombre de découvertes de séropositivité VIH, France, 2003-2013. (Source : Déclaration obligatoire du VIH, données corrigées
au 31/12/2013, InVS)
En France en 2013: 6 220 nouveaux cas
• Nombre de découvertes de séropositivité pour le VIH
13
Déclaration obligatoire du VIH, données corrigées au 31/12/2013, InVS
Augmentation du nombre de découvertes VIH chez les HSH • Selon le mode de contamination
14
Dépistage précoce/tardif 15
Diagnostic précoce - CD4 > 500/mm3
- Primo-infection Sida exclu
Cazein F et al. BEH 2014;(9-10):154-62.
Dépistage tardif Un HSH sur 6
Un hétérosexuel sur 3
Diagnostic tardif - CD4<200/mm3
- SIDA Primo-infection exclue
19% ignorent leur séropositivité
81% connaissent leur
séropositivité
Personnes vivant avec le VIH : 150 200
Nouvelles infections par an : 7 500
contribuent : 43% « au
minimum » des nouvelles
infections
57% « au maximum»
des nouvelles infections
16
Adapté à partir de Marks G. et al. AIDS (2006) en utilisant des estimations françaises, à comportement sexuel supposé identique
Connaissance du statut VIH et transmission du VIH
…ET IL N’Y A PAS QUE LE VIH… Syphilis
LGV-Chlamydiae
Gonocoques
Herpes
HPV - Condylomes
Hépatites A B (C)
17
Évolution du nombre de cas de syphilis récentes selon les pratiques sexuelles, réseau RésIST, France, 2000-2013
Évolution du nombre de cas de syphilis récentes selon la région, réseau
RésIST, France, 2000-2013
INVS 2013
19
LGV (Lymphogranulomatose vénérienne)
• Stable entre 2008 et 2012,
• En augmentation en 2013
• Rectites non LGV en augmentation
• HSH : 8% pour LGV ; 90% pour rectites non LGV
20
Chlamydia
• Évolution du nombre d’infections uro-génitales à Chlamydia et de laboratoires participants selon le sexe, réseau Rénachla, France, 2000-2013
INVS 2013
MODES DE TRANSMISSION Sanguine (et liquides biologiques contenant du sang)
• VIH = 0,3% , VHC = 3% , VHB = 30%
• Usagers de drogues intraveineuses
• Professionnels de santé en milieu de soins et laboratoires, victimes d ’accidents d ’exposition au sang Dépend du type d’accident (profondeur, type d’aiguille, IV ou IA, temps de contact…) et de la source (clinique, charge virale, traitements…)
22
MODES DE TRANSMISSION Sexuelle
• Transmission hétérosexuelle majoritaire sur l’ensemble de la population contaminée
• Gradation du risque selon la pratique sexuelle:
Rapport Risque VIH
Anal réceptif 0.5 à 3%
Vaginal réceptif 0.05 à 0.15%
Insertif 0.03 à 0.06%
Fellation 0.01%
Rapport Morlat, 2013
23
Quantification du risque sexuel • Risque majoré si rapports anaux
• Risque majoré si sujet réceptif (passif): fragilité de la femme.
• Le risque est majoré en cas de lésions anales ou vaginales
associées ( IST: herpès, gonocoque, syphilis, mycose…)
• La fellation
• constitue un risque faible, mais non nul, de contamination:
• le risque est plus grand pour le sujet réceptif (celui qui fait
la fellation)
• augmentation du risque si éjaculation, si lésions
muqueuses (irritations des gencives, aphtes…)
24
MODES DE TRANSMISSION • Materno-fœtale
• Lors de la grossesse • Lors de l ’accouchement • Lors de l ’allaitement
27
grossesse
15%
5% 10%
allaitement
Mère > Enfant: Moments de la transmission VIH
The Working Group on Mother to Child Transmission of HIV.
J Acquir Immune Defic Syndr Hum Retrovirol 1995; 8 : 506-10
28
Recommandations 2013 pour prévenir transmission mère-enfant
• Dépistage (systématiquement proposé, une ou plusieurs fois durant la grossesse)
• Traitement ARV de toutes les femmes enceintes
• Objectif : CV indétectable à l’accouchement
• Traitement de référence : 2 INRT et 1 IP boostée.
• Si la CV est indétectable à 36 SA
• Pas d’indication pour la césarienne programmée (sauf si cause obstétricale)
• Pas de traitement IV pendant l’accouchement
• Prophylaxie par AZT de l’enfant + Allaitement artificiel
30
PAS DE TRANSMISSION • Par les insectes
• Par la vaisselle ou le linge
• Par contact corporel non sexuel
• Par le baiser ou les caresses
• Rapports protégés (utilisation adéquate des préservatifs)
Attention! rasoir, brosse à dents, ciseaux, coupe-ongle…
=> hépatite C
31
Objectifs du dépistage
1.Diminuer la transmission
2.Améliorer l’état de santé
INSTITUITION D’UN TRAITEMENT D’EMBLEE
Stable, healthy, serodiscordant couples, sexually active
CD4 count: 350 to 550 cells/mm3
Primary Transmission Endpoint
Virologically-linked transmission events
Primary Clinical Endpoint
WHO stage 4 clinical events, pulmonary tuberculosis, severe
bacterial infection and/or death
HPTN 052 Study Design
Immediate ART CD4 350-550
Delayed ART CD4 <250
Randomization
Total HIV-1 Transmission Events: 39
HPTN 052: HIV-1 Transmission
Linked
Transmissions: 28
Unlinked or TBD
Transmissions: 11
p < 0.001
Immediate
Arm: 1
Delayed
Arm: 27
• 18/28 (64%) transmissions from infected
participants with CD4 >350 cells/mm3
• 23/28 (82%) transmissions in sub-Saharan
Africa
• 18/28 (64%) transmissions from female to male
partners
HPTN 052 Prevention Conclusion
Early ART that suppresses viral replication led to 96% reduction of sexual transmission
of HIV-1 in serodiscordant couples
THANK YOU!
Les offres de dépistage en 2015
1) Le dépistage dans le système de soin de la population générale en dehors d’une exposition à un risque et pour des populations spécifiquement vulnérables
2) La rénovation du dispositif de dépistage anonyme et gratuit: les CeGIDD
3) Le dépistage par les pairs pour les populations exposées et autotests
MISSIONS (cf. Projet d’arrêté
version initiale)
CeGIDD Exerçant des missions minimales
CeGIDD Exerçant des missions spécialisées
en sus des missions minimales
Prévention, dépistage, diagnostic VIH/hépatites/IST (dont vaccination)
- accueil et information de l’usager - évaluation de ses facteurs d'exposition - dépistage et/ou examens clinique et biologique de diagnostic réalisés chez l’usager et, le cas échéant, chez ses partenaires - conseil personnalisé dans un but de prévention primaire et secondaire et distribution de matériels de prévention (préservatifs, gels, digues dentaires…) ; - prise en charge et suivi d’un accident d’exposition au VIH, au virus de l’hépatite B (VHB) et au virus de l’hépatite C (VHC), conformément à la réglementation en vigueur sur la dispensation des antirétroviraux, ou orientation vers une structure autorisée -- vaccination contre le virus de l’hépatite B selon les recommandations du calendrier vaccinal - participation à l’organisation et à la mise en œuvre d’activités hors les murs du centre
Missions identiques
+ - programmation, coordination et mise en œuvre d’interventions hors les murs en direction de publics cibles pour l’information, la prévention, l’incitation au dépistage, et le dépistage en collaboration avec les autres CeGIDD habilités au sein du même territoire de santé -suivi et analyse de l’activité de l’ensemble des CeGIDD habilités au sein du même territoire de santé - conseil et expertise auprès des professionnels locaux et des autres CeGIDD du même territoire de santé
Prise en charge médicale des IST (dont VIH/hépatites)
- orientation de l’usager porteur du VIH ou d’une hépatite virale après confirmation et éventuel premier bilan vers un spécialiste ; - orientation de l’usager en vue d’une prise en charge psychologique et sociale adaptée pour l’ensemble de ces infections ; - prise en charge médicale de l’usager porteur d’une chlamydia, d’un gonocoque, d’une syphilis ou de toute autre IST ne nécessitant pas une prise en charge spécialisée ; - orientation de l’usager porteur d’une IST dont le traitement nécessite une prise en charge spécialisée vers un CeGIDD exerçant des missions spécialisées ou vers un professionnel ou une structure de santé compétent
Missions identiques
+ - prise en charge médicale élargie à l’ensemble des IST à l’exception de l’infection par le VIH et les hépatites virales
Prévention des autres risques liés à la sexualité, dans une approche globale de santé sexuelle, notamment prescription de contraception
- prévention des grossesses non désirées notamment par la prescription de contraception (y compris d’urgence) ;
- prévention et détection des violences sexuelles ou des violences liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, par la proposition d’une orientation vers une prise en charge adéquate.
Missions identiques
+ - prise en charge adaptée des autres risques associés à la sexualité ;
Missions des CeGIDD
42
Eléments devant amener à prescrire un test de dépistage du VIH
• Dépistage régulier pour les populations où la prévalence est élevée:
- HSH, personnes hétérosexuelles à partenaires multiples, personnes en situation de prostitution
- usagers de drogues injectables
- personnes originaires des DOM, d’Afrique sub-saharienne
- populations en situation précaire
- entourage familial d’une personne séropositive
• Dépistage à proposer systématiquement dans certaines circonstances:
- suspicion ou diagnostic IST, hépatite B ou C
- suspicion ou diagnostic tuberculose
- 1ère contraception, projet de grossesse, grossesse, IVG
- détention, incarcération
• Dépistage sur la base de données cliniques ou biologiques:
syndrome pseudo-grippal, thrombopénie, cancers, tuberculose, zona, pneumopathie, infections herpétiques récurrentes, amaigrissement
et/ou fièvre prolongée inexpliquée, etc
2013
ELEMENTS DE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
• Tests de dépistage usuels:
Elisa combiné (Ag + Ac) actuellement, 4ème génération
• Test de confirmation western-blot ou immuno-blot
• Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) (HAS 2015)
•Soit utilisés par un soignant (ou une personne) habilité
•Soit utilisés par la personne qui se teste elle-même = Auto-test
44
Dépistage – Histoire naturelle
45
Primo infection : enjeux important : TROD négatif Sérologie VIH se positive au minimum 2-3 semaines après contamination. Il est possible de - Conclure sur absence contamination, 6 semaines après risque (en l’absence de ré-exposition durant cette période) par test ELISA - Conclure sur absence de contamination, 3 mois après risque par TROD
Primo-infection
21/01/2016
Évolution du dépistage - 09/06/2010
Technique ELISA Combinée Ag + Ac VIH-1 (M+O) & VIH-2
Négatif
Sérologie Négative
Test de confirmation VIH-1 ≠ VIH-2
Positif
Sérologie Indéterminée
Sérologie Positive
Négatif Positif
2ème prélèvement ELISA (+)
Ag p24 isolé Primo-
infection
Si > 6 semaines après exposition
46
Qu’est-ce qu’un TROD? Test Rapide d’Orientation Diagnostique
• Ce n’est pas un examen de biologie médicale
• Fait partie des « Tests, recueils et traitements de signaux biologiques »
«Tests, recueils et traitements de signaux
biologiques » :
Arrêté du 11 juin 2013 liste, catégories de
personnes pouvant les réaliser et si besoin
les conditions de réalisation
infirmiers, sages-femmes
médecins ou sous leur responsabilité
pharmaciens officine vient d’être suspendue par le Conseil d’Etat (8/4/2015)*
associations
mesure glycémie, test grippe, test angine
strepto A, test protéinurie, …
Conçu pour donner un
résultat rapide ( 30
mn) .
Test unitaire.
Réalisable sur sang
total (prélèvement au
bout du doigt).
Test non automatisé
(sans infrastructure
d’un LABM).
Autorisation TROD VIH en France
• L’Afssaps rend un rapport en octobre 2008 sur les performances des tests
• L’HAS en octobre 2009 définit la « place des tests rapides dans les stratégies et dispositifs de dépistage. »
• L’Arrêté du 28 mai 2010 puis l’arrêté du 9 novembre 2010 avec une version consolidée du 5 juin 2012 fixent les conditions de réalisation du TROD VIH (Personnes habilitées, conditions utilisation, formation, recommandations des bonnes pratiques, articulation avec un réseau de soins…)
les TROD et autotests n’ont pas tous la
même sensibilité
• Une formation préalable nécessaire
• Pas d’expertise technique ou médicale
• Conditions d’hygiène et de gestion des déchets (DASTRI)
• Consentement libre et éclairé du patient
• Test d’orientation ≠ diagnostic biologique
• Confidentialité essentielle
• Informations sur les IST et Hépatites
• Orientation vers CDAG et CIDDIST (futurs CeGIDD)
• Si positivité Orientation vers médecin, CDAG, établissement de santé
50
TROD VIH: en pratique
• Tests permettant la détection des anticorps anti-VIH 1 et anti-VIH 2, réalisés directement par l’intéressé sans l’intervention d’une tierce personne, • délivrés sans prescription médicale
• ne nécessitant pas d’instrumentation spécifique autre que celle mise à disposition dans un kit,
• réalisables soit sur le sang total soit sur la salive,
• et fournissant un résultat dans un délai court (< 30 minutes).
• Tout résultat positif doit être confirmé par un test reposant sur des techniques de laboratoire standardisées. • Pourraient augmenter le nombre de personnes se faisant dépister pour le VIH,
qui connaîtraient leur statut sérologique et, si le test est positif, accèderaient au traitement.
• À ce jour, la preuve de ce potentiel est cependant limitée et les données concernant l’impact de ces outils font défaut.
51
Autotests diagnostic VIH (ADVIH)
HAS « Autotests VIH : Informations à l'intention des professionnels de santé et des associations», avril 2015. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2015-04/advih_qr__201503_2015-04-07_12-20-12_604.pdf
• Un test sanguin a obtenu le marquage CE (Autotest VIH ®, fabriqué en France par la société AAZ-LMB)
• Dispensé en pharmacie sans prescription médicale (pas de remboursement sécu, prix ~28€/ test)
• Conservation: 8-30°
• Durée validité avant péremption: 20 mois
• Sida Info Service dispositif ressource de relation d’aide à distance (0800 840 800)
52
Autotests diagnostic VIH (ADVIH)
53
Les autotests
TESTS FOURNISSEURS TYPE
D’ÉCHANTILLONS
DÉLAI D’OBTENTION
DE RÉSULTATS
NOMBRE D’ÉTAPES
POUR RÉALISER LE TEST
PERFORMANCE DONNÉE PAR
LE FOURNISSEUR
PERFORMANCE ÉVALUÉE PAR
RAPPORT ARCHITECT COMBO
VIH 1-2 ASSAY ABBOTT (REF)
OraQuick Advance
Rapid HIV-1/2 Antibody Test
OraSure Technologies, USA
Liquide craviculaire
20 à 40 minutes
4 Se 100%
Sp 99,8%
Se 87,2%
Sp 98,3%
DPP HIV-1/2 Assay
Chembio Diagnostic Systems, USA
Liquide craviculaire
15 à 30 minutes
5 Se 100%
Sp 99,9%
Se 88,3%
Sp 100%
Test A USA agrément en
cours Liquide
craviculaire 20 à 45 minutes
5 Se 100%
Sp 100% Se 58,9% Sp 100%
Test B USA agrément en
cours salive 14
Se 99,7%
Sp 99,9%
Se 28%
Sp 87,5%
Sure Check HIV-1/2 Assay
Chembio Diagnostic Systems, USA
Sang total 15 à 20 minutes
4 Se 99,7%
Sp 99,9%
Se 100%
Sp 100%
53
Autotest sanguin
Autotests diagnostic VIH (ADVIH) • Certains sites marchands sur Internet proposent cependant des autotests
prétendant bénéficier du marquage CE. Ils n’ont cependant pas encore fait la preuve de leur performance et de leur qualité. L’ANSM incite les utilisateurs potentiels à ne pas acheter ces tests sur Internet et à se tourner vers les autres modalités de dépistage du VIH actuellement en vigueur en France.
• Par ailleurs, l’encadrement de la vente sur internet ne concerne actuellement que les médicaments et non les DMDIV. En pratique, rien ne s’oppose donc à la commercialisation des ADVIH par des pharmaciens sur internet mais aucun cadre réglementaire ne traite de ce point jusqu’alors.
54
HAS « Autotests VIH : Informations à l'intention des professionnels de santé et des associations», avril 2015. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2015-04/advih_qr__201503_2015-04-07_12-20-12_604.pdf Article 7 du projet de loi de santé, adoptée en 1ère lecture le 14/04/15 http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0505.asp
Conduite à tenir
1. S’assurer que la dispensation ou que le test s’effectue en toute confidentialité
55
Recommandations pour l’aménagement des locaux de l’officine (CNOP)2013
Le respect de la confidentialité est un principe général et inaliénable qui s’impose à tout acte pharmaceutique. L’accueil de la clientèle et la dispensation des médicaments s’effectuent dans les conditions de confidentialité (Art. R. 5125-9 du CSP) permettant le respect du secret professionnel imposé (Art. R. 4235-5 du CSP).
Tout conseil ou dispensation faisant impérativement l’objet d’un dialogue singulier entre patient et professionnel, l’aménagement doit permettre d’assurer la dispensation à l’abri des tiers.
La signalétique de cet espace devra être pensée pour éviter que sa fréquentation ne permette la distinction de tel ou tel patient parmi d’autres.
L’article 8 de la Convention Nationale (organisant les rapports entre les pharmaciens titulaires d’officine et l’Assurance Maladie) stipule : « Le pharmacien prévoit dans son officine un espace de confidentialité où il peut recevoir isolément les patients. Cet espace est réputé adapté dès lors qu’il permet un dialogue entre le pharmacien et le patient en toute confidentialité ».
UNE PRIORITÉ : LA CONFIDENTIALITÉ
Conduite à tenir
1. S’assurer que la dispensation s’effectue en toute confidentialité
2. Identifier les situations d’urgence pouvant conduire à une évaluation médicale (MIT, CDAG) et à une éventuelle prise urgente d’un traitement antirétroviral (traitement post-exposition).
57
58
VIRUS
CELLULES DE
LANGERHAN
S
CELLULES
DENDRITIQUES
GANGLION
LYMPHATIQUE
LYMPHATIQUE
AFFERENT
CIRCULATION
SANGUINE
LYMPHATIQUE
EFFERENT
CD4
PEAU MUQUEUSE
Présentation de l’Ag Ly
CD4
Passage du virus dans la circulation
générale
Act
ion d
es A
RV
Acheminement
de l’Ag VIH
jusqu’au ganglion
lymphatique
2 jours
Acheminement
de l’Ag VIH
dans la peau
4 heures
Représentation de la circulation de l ’antigène VIH et de sa réplication après AES
Conduite à tenir
1. S’assurer que la dispensation s’effectue en toute confidentialité
2. Identifier les situations d’urgence pouvant conduire à une évaluation médicale (urgences, CDAG) et à une éventuelle prise urgente d’un traitement antirétroviral (traitement post-exposition).
3. S’assurer que le dépistage par autotest est adapté à la situation de la personne
1. Connaître les signes en rapport avec l’évolution du VIH
2. Savoir qu’un traitement préventif est possible en cas d’appartenance à un groupe à haut risque
59
L’ Autotest VIH* est il adapté à la situation du patient ?
• Délai écoulé depuis le dernier risque d’exposition au VIH
si >/= 3mois: Autotest ou TROD (CeGIDD, assoc.,planning,PMI) ou ELISA 4°(LMB, CeGIDD)
En dehors de ce délai, savoir orienter vers d’autres modalités de dépistage
si 6 semaines à 3mois : ELISA 4° (en LBM ou CeGIDD)
si 48h à 6 semaines : ELISA 4° (+/- fiabilité)
si moins de 48h : urgence ,TPE ? (Service Hospitalier , SAU )
• Orienter si besoin vers une prise en charge complémentaire
si syndrôme infectieux: primo-infection ? (Serv.H., CeGIDD)
si nécessité de dépistage hépatites , IST , vaccination contre VHB, contraception
• Aborder la question de la protection / transmission
CLINIQUE DE L’INFECTION VIRALE CHRONIQUE
Stade A Primo-infection: quelques jours, à quelques semaines après la contamination
symptomatique dans 50% des cas (angine, éruption, diarrhée, « grippe », …)
Ganglions généralisés
ATTENTION !! asymptomatique dans 50% des cas mais risque transmission ++.
Phase asymptomatique. Durée médiane de 7-10 ans. En fait : phase inflammatoire chronique (Atteintes endothéliales, cardiaques,
cérébrales, rénales, osseuses, Risque accru de tumeurs…). Risque transmission ++.
• Stade B Signes mineurs (zona, mycose à répétition, dysplasie du col, carcinome in situ,
purpura idiopathique, …)
Stade C (CDC 1993)
• SIDA de l'adulte:
• infections opportunistes
• syndrome cachectique
• encéphalopathie/VIH
• néoplasies : cancer invasif du col, sarcome de Kaposi, lymphome
• Critère jugement :
incidence contamination VIH
• Suivi : M1, M2 puis tous les 2 mois
• 2 cp (TDF/FTC ou placebo)
2-24 h avant rapport sexuel
• 1 cp 24 h après
• 1 cp 48 h après 1ère prise
Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi
• Essai randomisé en double aveugle
• HSH VIH- à risque élevé
• Rapports anaux sans préservatifs
avec > 2 partenaires au cours
des 6 derniers mois
• DFGe > 60 ml/min
Conseils de prévention*
+ TDF/FTC avant et après rapport sexuel
Conseils de prévention*
+ placebo avant et après rapport sexuel
* Conseils, préservatifs et gels, dépistage et
traitement IST, vaccination VHB et VHA,
traitement post-exposition (PEP) offert
n = 206
n = 208
Molina JM, CROI 2015, Abs. 23LB
208
Prévention chez les personnes à haut risque de
contamination
Essai IPERGAY : PrEP à la demande par TDF/FTC chez
les HSH à haut risque
Randomisés TDF/FTC, n = 206 Placebo, n = 208
Population ITTm n = 199 n = 201
Age (ans) 35 (29 - 43) 34 (29 - 42)
Caucasien 190 (95 %) 184 (92 %)
Etudes supérieures 178 (91 %) 177 (89 %)
Travail actif 167 (85 %) 167 (84 %)
Non en couple 144 (77 %) 149 (81 %)
Antécédent administration PEP 56 (28 %) 73 (37 %)
Usage drogues psychoactives 12 derniers mois* 85 (44 %) 92 (48 %)
Circoncis 38 (19 %) 41 (20 %)
Infection avec NG, CT ou TP** 43 (22 %) 59 (29 %)
N rapports sexuels dans les dernières 4 sem. 10 (6 - 18) 10 (5 - 15)
N partenaires sexuels au cours 2 derniers mois 8 (5 - 17) 8 (5 -16)
* Ecstasy, crack, cocaïne, crystal, speed, GHB/GBL (déclaratif)
** NG : Neisseria gonorrhoeae, CT : Chlamydia trachomatis, TP : Treponema pallidum
Caractéristiques des patients à l’inclusion (médiane [IQR], ou n [%])
Molina JM, CROI 2015, Abs. 23LB
209
Essai IPERGAY : PrEP à la demande par TDF/FTC
chez les HSH à haut risque
Réduction relative de l’incidence de l’infection VIH-1 = 86 %
(IC 95 % : 40 - 99 ; p = 0,002)
Nombre devant recevoir PReP pendant 1 an pour éviter 1 infection = 18
Suivi moyen 13 mois : 16 participants infectés groupe placebo (incidence : 6,6/100 a-p)
2 dans le groupe TDF/FTC (incidence : 0,94/100 a-p)
Délai survenue infection VIH-1 (ITTm, Kaplan-Meier)
N à risque
Placebo
TDF/FTC
201
199
141
140
55
58
74
82
41
43
Logrank, p = 0,002
Placebo
TDF/FTC
0,00
0,02
0,04
0,06
0,08
0,10
0,12
0,14
0,16
0,18
0,20
J0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 Mois
Pro
ba
bil
ité
In
fec
tio
n V
IH-1
Molina JM, CROI 2015, Abs. 23LB
Essai IPERGAY : PrEP à la demande par TDF/FTC chez des HSH à haut risque (3)
210
Indication de la PrEP en France au 01 01 2016
• HSH non infectés par le VIH rapportant des relations anales non protégées avec au moins deux partenaires sur une période de six mois ou ayant présenté plusieurs épisodes d’IST (syphilis, infections à Chlamydia, gonococcie ou primo-infection par les virus des hépatites B ou C) dans l’année ou ayant eu plusieurs recours à une prophylaxie antirétrovirale post-exposition dans l’année ou ayant l’habitude de consommer des substances psycho-actives lors des rapports sexuels
• personnes transgenres • Usager de drogues intraveineuses avec partage de seringues • Personne en situation de prostitution exposée à des rapports sexuels
non protégés • Personne en situation de vulnérabilité exposée à des rapports sexuels
non protégés à haut risque de transmission du VIH (rapports sexuels non protégés avec une personne ayant des partenaires sexuels multiples, ou originaire de région à prévalence du VIH >1% (La Guyane fait partie des régions concernées), ou usager de drogue injectable ou avec des facteurs physiques augmentant le risque de transmission chez la personne exposée (ulcération génitale ou anale, IST associée, saignement).
Conduite à tenir à l’officine
1. S’assurer que la dispensation s’effectue en toute confidentialité
2. Identifier les situations d’urgence pouvant conduire à une évaluation médicale (urgences, CDAG) et à une éventuelle prise urgente d’un traitement antirétroviral (traitement post-exposition).
3. S’assurer que le dépistage par autotest est adapté à la situation de la personne
4. Informer sur les modalités de conservation, de bon usage et d’élimination (BAA) de l'autotest
67
Autotest VIH*: modalités de conservation
Conserver dans un endroit sec
frais (8° à 30)
à l’abri des rayons du soleil
Conserver dans son emballage d’origine
Laisser hors de portée des enfants
Est à usage unique
Autotest VIH *: bon usage
Avant utilisation La lecture
Vérifier la date de péremption Préparer un réveil
Respecter l’intervalle de lecture mentionné ( de 15 à 20 minutes maximum)
Lire attentivement l’intégralité de la notice
Vérifier la présence de la bande de contrôle
N’ouvrir l’emballage qu’au moment où on est prêt à faire le test
Prendre en compte toute bande visible, quelle que soit son intensité
Prélever une grosse goutte de sang sur l’extrémité latérale d’un doigt
Autotests diagnostic VIH (ADVIH) • Mise en place d’un dispositif approprié de gestion des déchets d’ADVIH
sanguin considérés à risque infectieux,
ne les pas jeter l’autopiqueur avec les déchets ménagers
dans une ‘Boite à Aiguilles’ (BAA) fournie par l’organisme DASTRI aux pharmacies affiliées.
jeter tous les autres éléments du Kit avec les déchets ménagers.
• Remise gratuite par le pharmacien à la personne demandeuse, d’une BAA à rapporter dans un point de collecte DASTRI (Liste des points de collecte: http://nous-collectons.dastri.fr/
Schéma d’explication du circuit DASTRI à remettre avec chaque autotest VIH + BAA dispensés: http://www.autotest-sante.com/medias/fichiers/dastri_autotest_vih.pdf ).
• Les ADVIH usagés sur fluide gingival ne présentent pas de risque de transmission avérée d’infection par le VIH.
54
Cespharm: « Fiche pratique: accompagner la dispensation d’un autotest de dépistage du VIH »,, juillet 2015. http://www.cespharm.fr/fr/Prevention-sante HAS « Autotests VIH : Informations à l'intention des professionnels de santé et des associations», avril 2015. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2015-04/advih_qr__201503_2015-04-07_12-20-12_604.pdf .
Conduite à tenir à l’officine
1. S’assurer que la dispensation s’effectue en toute confidentialité
2. Identifier les situations d’urgence pouvant conduire à une évaluation médicale (urgences, CDAG) et à une éventuelle prise urgente d’un traitement antirétroviral (traitement post-exposition).
3. S’assurer que le dépistage par autotest est adapté à la situation de la personne
4. Informer sur les modalités de conservation, de bon usage et d’élimination (BAA) de l'autotest
5. Préciser la conduite à tenir selon le résultat de l'autotest
72
Résultat positif Doit être contrôlé par un test ELISA de 4ème génération en CDAG ou laboratoire de biologie médicale. Consulter un médecin dès que possible. En cas de besoin, soutien et aide peuvent être obtenus à l'officine, auprès d'une association compétente ou en contactant Sida info service. Jusqu'au résultat de ce test de confirmation, éviter toute activité qui pourrait transmettre le VIH à d'autres personnes (rapports sexuels non protégés, échange de matériel lié à l'usage de drogues : injections, pailles de "sniff" ou pipe à crack, don de sang ou d’organes à exclure).
Résultat négatif Préciser qu’un résultat négatif ne peut être considéré comme fiable qu’en l’absence de prise de risque dans les 3 derniers mois. Dans ce cas, il n’y a pas lieu d’effectuer un test de contrôle. Dans le cas contraire il faudra réitérer le dépistage 3 mois après la dernière prise de risque.
73
Préciser la conduite à tenir selon le résultat de l'autotest
Préservatifs et lubrifiants proposer & conseiller bon usage
Matériel stérile aux usagers de drogues
Dans tous les cas, insister sur les mesures de prévention de la transmission du VIH.
75
PROGRAMME D’ÉCHANGE DE SERINGUES (PES)
Automate en libre accès: échangeurs- récupérateurs Dans des structures
médicosociales : CAARUD CSAPA
Dans des associations: AIDES ACTIS
Dans des pharmacies
Conduite à tenir
1. S’assurer que la dispensation s’effectue en toute confidentialité
2. Identifier les situations d’urgence pouvant conduire à une évaluation médicale (urgences, CDAG) et à une éventuelle prise urgente d’un traitement antirétroviral (traitement post-exposition).
3. S’assurer que le dépistage par autotest est adapté à la situation de la personne
4. Informer sur les modalités de conservation, de bon usage et d’élimination (BAA) de l'autotest
5. Préciser la conduite à tenir selon le résultat de l'autotest
6. Accompagner et orienter le patient
78
Précisions sur les nouveaux dépistés en Auvergne en
2014 LYDIA CHALOPIN
DILEK COBAN, CHRISTINE JACOMET
Nombre de nouveaux dépistés en 2014 dans les files actives du CHU des CHG d’Auvergne.
Nombre total inclus
Clermont Ferrand 29* 18
Le Puy en Velay 5 5
Aurillac 0 0
Vichy 8 2
Moulins 2 2
Montluçon 4 4
Total 48 31
N’ont été inclus que ceux dépistés et suivis d’emblée dans le service des MIT du CHU de Clermont Ferrand et non ceux ayant déménagé après une PEC dans un autre service en France.
Caractéristiques socio-démographiques variables modalités n/N %
Age Médiane min-max > 50 ans
31 3/30
18-56 10%
Sexe Hommes - HSH nés en France - Hétéro nés à l’étranger Femmes - nées en France - nées en Afrique
21/31 14/21 7/21 10/31 4/10 6/10
68% 45% 23% 32% 13% 19%
Nationalité Française 21/30
Pays d’origine France Nés à l’étranger Afrique du Nord Afrique Ouest/Est Amérique Centrale Russie Portugal
17/30 13/30 1/30 7/30 2/30 1/30 1/30
57% 43%
Langue Ne parlant pas français 2/31
Situation des migrants récents ( 3 en foyer d’accueil)
Situation irrégulière Demandeur d’asile Visa en cours
3/10 2/10 5/10
Caractéristiques socio-démographiques Variables modalités n/N %
Couverture sociale
SS Mutuelle
28 18
90% 58%
Activité professionnelle
Étudiant Activité professionnelle Sans
4 12 15
13% 39% 48%
Vie maritale En couple stable célibataires
17 14
55% 45%
Enfants Sans avec
19 12
61% 39%
Partenaires en 2014 Sans 1 2-6 10-20 100
4 14 4 4 3
Incarcérations antérieures
France Pays d’Origine
1 2
Précarité Sore épices > 30.17 17 dont 3 en très grande précarité
55%
Mode de contamination et Vie Sexuelle Variables modalités n/N %
Mode de contamination
Hétérosexuel Homosexuel Inconnu/tox
17/31 14/31 1/31
55% 45%
Chez les homosexuels, FDR de contamination
Usage de drogues récréatives Backrooms Sites de rencontre gay Saunas Bars ou clubs sans backroom Lieux de drague extérieurs Rencontres lors de tourisme à l’étranger Départements en France
3 3 6 4 6 2 2 63,69,42, 87,03
Personnes à l’origine de la contamination *
Partenaire stable Partenaire occasionnel Inconnu A l’étranger
10 8 8 10
Dates possibles de contamination
2003-2004 2008-2013 2013 2014
2 4 8 12
45% 39%
* Aucun partenaire connu pour être infecté par le VIH au moment de la contamination. Plusieurs réponses possibles
Diagnostic de l’infection VIH Variables modalités n/N %
Origine de la prescription
MG libéral MG CADA MG centre de Santé CPAM TROD communautaire CIDDIST/CDAG Urgentiste Dermatologue Hématologue Endocrinologue ORL Gynécologue Mal Inf
13/28 1 1 1 1 1 1 1 1 10/28 1 hospitaliers 2 3
53% MG 3.5% 3.5% 35%
Demande de dépistage
Par le patient Par le médecin
11/28 17/28
39% 61%
Laboratoire à l’origine de la sérologie
Hospitalier Laboratoire de ville
12 16
43% 57%
Clinique Variables Modalités n/N %
Motif de dépistage Sd de primo-infection virale Signes en rapport avec l’évolution de l’infection Infection cutanée IST Bilan biologique perturbé Nouveau partenaire grossesse Primoinfection ou infection du conjoint Systématiquement au CADA Prises de risques > 6mois Prises de risque < 6mois
6 8 1 1 1 1 1 2 1 7 8
55% 16%
Stade de l’infection VIH
Primoinfection asymptomatique Stade B Stade SIDA** ( PCP 1, lymphome2, histoplasmose 1)
8 * 12 4 4
28% 44% 14% 14%
coinfections VHC VHB Syphilis gonococcie
2*** 1 6 1
*7/8 HSH ***2 anciennement incarcérés ** 2 françaises, 2 Africaines
ATCDs Variables modaltés Nb %
ATCDS de cs médicales en rapport avec l’évolution de l’infection VIH ou IST*
MG Gynécologiques ORL urgences
18 5 1 2
Motifs de consultation dans les 3 dernières années
-Fatigue, fievre, Sd grippal -Eruption, acnée, 2 zona -Angines, mycoses, chir amygdales -Écoulement urétral, gg inguinaux, IST ( chlamydia, syphilis, épidydimite, urétrite) -Condylomes, conisation -Dyspnée -PF, neuropathie - Stérilité, désir de grossesse
* non concernés les 8 patients présentant une PI
Biologie Variables modalités n/N %
Génotypage Génotype B A CRF02AG CRF02AE F
9 3 5 1 1
47%
profil Séroconversion 8 28%
Sérologies antérieures
Entre 2001 et 2014 24
CD4 < 200 Entre 200 350 Enter 350 et 500 > 500
7/26 2/26 4/26 13/26
27% 7% 16% 50%
Charge virale < 10 000 10 000-100 000 > 100 000
4 6 15
Conclusion 1 • Dépistage régulier pour les populations où la prévalence est élevée: - HSH, personnes hétérosexuelles à partenaires multiples, personnes en
situation de prostitution - usagers de drogues injectables - personnes originaires des DOM, d’Afrique sub-saharienne - populations en situation précaire - entourage familial d’une personne séropositive En Auvergne: - 14/21 (66%) hommes infectés en 2014 sont HSH - les autres hommes sont migrants mais pas seulement d’Afrique - 60% des femmes sont nées en Afrique, - 1 dépistage « systématique » mais en situation précaire, chez un migrant au
CADA - 2 découvertes à l’occasion du dépistage du conjoint
Conclusion 2 • Dépistage à proposer systématiquement dans certaines
circonstances: - suspicion ou diagnostic IST, hépatite B ou C - suspicion ou diagnostic tuberculose - 1ère contraception, projet de grossesse, grossesse, IVG - détention, incarcération
• En Auvergne
• IST fréquentes ( syphilis+++) : beaucoup de dépistages tardifs avec IST récurrentes ou conduites à risques ayant conduit au VIH : quelles mises en place de prévention?
• un dépistage car projet de grossesse et un car grossesse en cours • 3 dépistés ayant été incarcérés ( dépistage précoce en prison?)
90
• Dépistage sur la base de données cliniques ou biologiques: syndrome pseudo-grippal, thrombopénie, cancers, tuberculose,
zona, pneumopathie, infections herpétiques récurrentes, amaigrissement
et/ou fièvre prolongée inexpliquée, etc En Auvergne -8 dépistages au stade de primoinfection : 28% c’est bien - et 13 ayant des CD4> 500 soit 50% +++++ c’est bien - 9 dépistages tardifs ( CD4< 350 dont 4 SIDA) : c’est trop
tardif - 3 femmes françaises dont 2 SIDA / 4 - 3 africaines dont 2 SIDA /6 - 3 HSH français - Trop de signes en rapport avec l’évolution de l’infection dans les
3 ans précédents chez ceux qui sont dépistés tardivement, avec consultations médicales !.
Conclusion 3
Conclusion 4
• Continuer les formations +++ sur le dépistage sur tout le territoire • MG
• Spécialistes
• pharmaciens
• Vente des autotests en pharmacie
L’INFECTION VIH Structure du Virus Origines Physiopathologie Histoire Naturelle Comorbidités
21/01/2016 Formation SFLS Autotest Pharmacien 92
Les cellules cibles du VIH = porteuses de corécepteurs CD4
• Les lymphocytes T CD4+
• représentent plus de 90% des cellules infectées • infection très stable : virus intégré (provirus) • activation des cellules infectées réplication virale • infection productive • récepteurs CCR5 et CXCR 4
• Les monocytes / macrophages
• représentent 5 à 7% des cellules infectées • récepteurs CCR5
• CELLULES RÉSERVOIRS ET PRODUCTRICES
21/01/2016 Formation SFLS Autotest Pharmacien 93
RT
Provirus
Proteines RNA
DNA
RNA
DNA
DNA
Protéase virale Reverse
Transcriptase
RNA
RNA
DNA
DNA
DNA
Entrée
-Corécepteur
CCR5
-Fusion gp41
Cycle VIH et cibles des antirétroviraux
Intégrase
Formation SFLS Autotest Pharmacien 21/01/2016 95
Physio-pathologie
• Infection virale chronique potentiellement mortelle
• La gravité de l’infection dépend du degré d’altération immunitaire (CD4) • Si CD4 et Nadir CD4 > 500/mm3: survie = pop. générale
• Si CD4 < 50/mm3 : 13% de mortalité
Le risque de dégradation immunitaire est lié à la multiplication du virus (charge virale) En l’absence de traitement, la diminution des lymphocytes
est progressive, jusqu’au stade de SIDA après environ 10 ans d’évolution Il existe des progresseurs rapides et lents
21/01/2016 Formation SFLS Autotest Pharmacien 96
ELEMENTS DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
• Charge virale plasmatique:
• Qui traduit la quantité de virus dans le plasma, par la mesure de la quantité d’ARN
• Qui s’exprime en copies/ml de plasma
• Plus la charge virale est élevée, et plus la personne est contaminante
• Un des buts de la trithérapie est de baisser au maximum cette charge virale, de
façon à la rendre « non détectable », ce qui ne veut pas dire que la personne est
devenue non contaminante, mais qui permet de dire qu’elle l’est beaucoup moins.
• Actuellement, le seuil de détectabilité est de 20 copies/ml. (patient non détectable
a une CV<20)
• Taux de lymphocytes CD4:
• Taux de lymphocytes CD4 exprimé en % des lymphocytes
totaux
• Chiffre absolu de CD4 qui s’exprime /mm3
• ARV diminution de la réplication virale augmentation
du taux de CD4 et restauration immunitaire à un taux
identique à la population non infectée (>500/mm3).
• Risque de contacter une infection opportuniste quand CD4<
200/mm3 et <15%.
ELEMENTS DE SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Taux des marqueurs
Seuil de
détection
J0 Temps
J0 à J 10-12 : fenêtre virologique
J0 à J21-28 : fenêtre sérologique
ARN VIH plasmatique
Antigénémie p24
Ac anti-VIH
CINETIQUE DES MARQUEURS
• En l’absence de prise en charge
CLINIQUE DE L’INFECTION VIRALE CHRONIQUE
Stade A Primo-infection: quelques jours, à quelques semaines après la contamination
symptomatique dans 50% des cas (angine, éruption, diarrhée, « grippe », …)
Ganglions généralisés
ATTENTION !! asymptomatique dans 50% des cas mais risque transmission ++.
Phase asymptomatique. Durée médiane de 7-10 ans. En fait : phase inflammatoire chronique (Atteintes endothéliales, cardiaques,
cérébrales, rénales, osseuses, Risque accru de tumeurs…). Risque transmission ++.
• Stade B Signes mineurs (zona, mycose à répétition, dysplasie du col, carcinome in situ,
purpura idiopathique, …)
Stade C (CDC 1993)
• SIDA de l'adulte:
• infections opportunistes
• syndrome cachectique
• encéphalopathie/VIH
• néoplasies : cancer invasif du col, sarcome de Kaposi, lymphome
Enquête Mortalité 2010 (ANRS EN20)
Morlat P, CROI 2012, Abs. 1130
0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 %
Sida
Cancer non-sida non-hépatique
Maladie hépatique
Atteinte cardio-vasculaire
Infection non-sida
Suicide
Accident
Atteinte neurologique
Atteinte broncho-pulmonaire
Trouble métabolique
Abus drogue/overdose/intoxication
Atteinte rénale
Atteinte digestive
Iatrogénie
Atteinte psychiatrique
Autre
Inconnu/décès soudain/inexpliqué
Mortalité 2000 Mortalité 2005 Mortalité 2010
47 %
25 % 36 %
22 % 11 % 17 %
13 % 15 %
8 % 10 % 7 %
• 90 services cliniques
• 728 décès chez patients VIH+ en 2010
• Age médian = 50 ans
• Dernier taux de CD4 < 200/mm3 = 56 %
• Dernière CV > 500 c/ml = 30 %
• Fumeurs = 71 %
• Alcooliques = 25 %
• 9 % des décès surviennent
chez des patients diagnostiqués
depuis moins de 6 mois
3 Formation SFLS Autotest Pharmacien 21/01/2016 103
Etude OncoVIH de 2006, l’âge médian au diagnostic de cancer était de 47 ans (étendue interquartile = 41-55)
Incidence des cancers chez les patients séropositifs
Lanoy E et al. Cancers chez les patients infectés par le VIH en France en 2006. 2010 BEH 45-46:467-72.
ORL : Otho-rhino-laryngé
Kc viro-induits
Kc du poumon
Formation SFLS Autotest Pharmacien 21/01/2016 104
Comorbidités et vieillissement chez les patients VIH1+ -
Les comorbidités sont plus fréquentes chez les patients VIH+ que chez les patients non infectés par le VIH d’âge similaire... ...et ce, quelles que soient celles-ci
Formation SFLS Autotest Pharmacien 21/01/2016 105
J. Schouten 2012
Co-morbidités
• Les maladies cardiovasculaires : • HTA
• Insuffisance coronaire liée à prévalence élevée du tabagisme et des troubles métaboliques en partie induits par la trithérapie
• Autres co-morbidités: • Troubles métaboliques,
• Maladies rénales,
• Cancers,
• Vieillissement de la population VIH+
• Troubles psychiatriques,
• Addictions.
Formation SFLS Autotest Pharmacien 21/01/2016 106
Co-infections par les virus des hépatites
• Hépatite A: cas de transmission dans la population Homo-bisexuelle, vaccination proposée.
• Hépatite B: • 50 % des patients ont eu un contact avec le VHB,
• 5 % porteurs chroniques,
• vaccination des personnes n’ayant pas eu d’infection préalable par l’hépatite B
• Hépatite C: • Sérologie VHC+: 19%,
• épidémie dans la population homo-bisexuelle
• Nouveaux traitements antiviraux directs aussi efficaces que chez les mono-infectés
Formation SFLS Autotest Pharmacien 21/01/2016 107
Bilan initial recommandé
Bilan spécifique VIH
• Typage lymphocytaire CD4/CD8
• ARN VIH plasmatique : charge virale
• Test génotypique de résistance et détermination du sous-type VIH-1, si non réalisés antérieurement
• Recherche de l’allèle HLA-B57*01 si ttt par abacavir envisagé
• Bilan des coinfections • Sérologie toxoplasmose, CMV, HBV, HCV, HAV,
syphilis
• Test IGRA ( tuberculose latente)
Bilan général et métabolique
• NFS : plaquettes +++
• Bilan hépatique : transaminases, PA, gamma GT, bilirubine,
• Glycémie à jeun, bilan lipidique : cholestérol total, HDL, LDL, triglycérides à jeun
• Créatininémie, clairance de la créatinine, phosphorémie
• TP, TCA
• Bandelette urinaire ou protéinurie/ créatininurie • CD4<200 : Rthorax
• CD4<100 : Ag cryptocoque, PCR CMV, FO
• Consultation gynéco/proctologique
Rapport Morlat 2013
Quand traiter ? (Rapport MORLAT 2013)
Depuis septembre 2013: tous les patients VIH+!
Objectifs du traitement (trithérapie): Diminuer la contamination des partenaires
en réduisant la charge virale du patient (Charge virale < 20 copies/ml)
Améliorer survie et qualité de vie du patient, en réparant son immunité: CD4 > 500/mm3
la trithérapie devient un « outil de prévention »: en raison des données épidémiologiques, il est admis par le CNS que le traitement puisse être proposé à un patient séropositif dans le but « d’écraser la charge virale » afin de diminuer le risque de contamination…alors que l’état immunologique ne le justifie pas.
Et aussi, certaines personnes non infectées
Le traitement post-exposition Réévalué par COREVIH tous les ans
Le traitement « pré exposition » ou PrEP Non encore validé en France mais RTU demandée en février 2015
TRAITEMENT D ’URGENCE post exposition En cas de risque de contamination par le VIH Rapport sexuel non protégé Accident professionnel (piqûre, coupure, projection) Partage de seringue, paille (sniff)
Traitement d’urgence possible si accident < 48 h
Au mieux dans les 4H, toujours <48H SAU: Kit TPE pour 72H dispensé par la PUI ou les urgences : Isentress +
Truvada Réévaluation par médecin SMIT, poursuite 28j. Surveillance clinique et biologique Surveillance sérologique jusqu’à M4 si TPE (Efficacité incomplète). Cas particulier de l’agression sexuelle chez femmes (Maternité).
Où? Services d’urgences et maladies infectieuses les plus proches. COREVIH (site Internet) SIDA Info - Service : 0.800.840.800 et annuaire Internet.
Toujours disposer d’une fiche de contacts pour orientation immédiate
111
Prescription hospitalière actuellement du traitement
préexposition
ténofovirDF/emtricitabine : 1cp/jour qsp 1mois. AR 3mois
soit
ténofovirDF/emtricitabine : 2cp pris entre 24h et 2h précédant l’acte
sexuel, puis un comprimé 24h et un autre 48h après la prise
précédant la relation sexuelle. Max 30 cp/mois. AR 3 mois.
ORDONNANCE BILAN BIOLOGIQUE en cas de PrEP
J-21 Sérologie VIH ( Elisa4eme génération)
créatininémie et clairance estimée de la créatinine
Ag HBS AC HBS AC HBC
Sérologie VHA
Sérologie VHC
Sérologie syphilis
PCR chlamydia et gonocoque urinaire
PCR chlamydia et gonocoque rectal
J0 Sérologie VIH ( Elisa4eme génération)
M3 M6 M9 M12 Sérologie VIH ( Elisa4eme génération)
créatininémie et clairance estimée de la créatinine
Ag HBS AC HBS AC HBC ( si non immunisé)
Sérologie VHA ( si non immunisé)
Sérologie VHC
Sérologie syphilis
PCR chlamydia et gonocoque urinaire
PCR chlamydia et gonocoque rectal
M12 Idem M3
Protéinurie à la bandelette
Patients VIH+ : COMMENT TRAITER ?
Schémas classiques : trithérapies soit 2 INTI (TENOFOVIR:EMTRICITABINE ou ABACAVIR/LAMIVUDINE) + 1 IP
(DARUNAVIR/RITONAVIR ou ATAZANAVIR/RITONAVIR) soit 2 INTI + 1 INNTI (RILPIVIRINE ou EFAVIRENZ) soit 2 INTI + 1 INI (DOLUTEGRAVIR ou EVILTEGRAVIR ou RALTEGRAVIR)
En cas d’échec: Recours au génotypage du virus (déjà fait en bilan initial),
• permettant de mettre en évidence les résistances virales (mutations)
• Afin de construire le schéma thérapeutique le plus efficace possible
Recours aux dosages pharmacologiques des ARV, • Identification des malabsorptions, interactions médicamenteuses, moindre
observance… • adaptations des posologies si effets indésirables ou concentrations inadéquates
21/01/2016 116
INTI INNTI IP INI Anti CCR5 Formes COMBINEES
Retrovir Epivir (lamivudine générique) Emtriva Ziagen Viread
Viramune (névirapine générique) Sustiva (efavirenz générique) Intelence Edurant (Induction P450)
Kaletra Reyataz * Prezista * *+Norvir (boosteur)
Isentress Tivicay Eviltegravir/ cobicistat
Celsentri 2 en 1: TRUVADA KIVEXA COMBIVIR (zidovudine/ lamivudine générique) 3 en 1: TRIUMEQ STRIBILD EVIPLERA ATRIPLA TRIZIVIR
Toxicité: digestive, hémato hypersensibilité (Ziagen)
Toxicité: cutanée, hépatique, troubles humeur-sommeil (Sustiva)
Toxicité: digestive, dysrégulat° lipido-glucidique > risque cardio-vascul.
Toxicité:
crampes, dépression, troubles sommeil
Plutôt bien tolérés
L’amélioration posologique a permis d’augmenter l’efficacité de la stratégie ARV • La trithérapie est très efficace
• > 90% des patients ont une charge virale indétectable
• Diminution morbidité et mortalité lié au SIDA
• Mais effets secondaires
• Nécessité accompagnement (prise en charge médico-psycho-sociale) et éducation thérapeutique
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Toxicités à court terme 1mois
NEUROLOGIQUE - efavirenz (Sustiva, Atripla°) • Survient en général les premiers jours puis s’estompe • Facteurs de risque: fragilité psy, dépression (>interroger le patient) et susceptibilité génétique • Pas de traitement
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DIGESTIVE • Nausées
• Fractionner repas • Amélioration par Métoclopramide (Primpéran), Vogalène°, Dompéridone (Motilium).
• Diarrhées (surtout avec Inhiteurs de Protéase: Norvir°, Kaletra°) • Amélioration par Lopéramide (Imodium)
ALLERGIE • Atteinte cutannée et hépatique
• Nevirapine, efavirenz • Abacavir (Ziagen°, Trizivir°, Kivexa°) également mais risque dépendant HLA B5701
qui est systématiquement recherché avant mise sous traitement. • Survenue vers le 10ème jour de traitement • Parfois rash bénin mais risque d’évolution vers syndrome de Lyell. • Pas d’effet préventif ni curatif des anti-histaminiques ni de la corticothérapie. • Décision : arrêter le traitement
Toxicités à moyen/long terme ( > 6mois) • ATTEINTE MITOCHONDRIALE
• Hématologique: anémie AZT • Neuropathie périphérique • Toxicité rénale du ténofovir (tubulopathie) • Troubles neurocognitifs ?
• TOXICITÉ OSSEUSE DU TENOFOVIR • diminution de la minéralisation
• TOXICITÉ HÉPATIQUE • Viramune°++(3 premiers mois), Sustiva° • inhibiteurs de protéase ( stéatose)
• LIPODYSTROPHIE • lipo-hypertrophie avec accumulation centrale des graisses due aux
Inhibiteurs de Protéase ( moins de risques avec IP récents :Prezista, Reyataz)
• Pas de traitement préventif connu • Traitements correcteurs chirurgicaux
• Lipofilling par auto-transplantation de graisse • Injections de substance de comblement : Newfil
• TROUBLES METABOLIQUES • hyperlipidémies inhibiteurs de protéase, Sustiva° • diabètes sucrés favorisé par les inhibiteurs de protéase
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Toxicités à moyen/long terme des ARV
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Certaines atteintes : métabolique, cardiovasculaire, rénale, ostéoarticulaire, neuro-cognitive sont celles des maladies chroniques avec activation immune
Traitement préventif par une éducation diététique et physique
Puis suivi au long cours
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• Visites trimestrielles la première année puis :
• semestrielles si CD4 > 500, ARN VIH < 50 et absence de comorbidité (et mesure des CD4 volontiers 1 fois/an si CD4 > 500 depuis au moins 3 ans)
• trimestrielles si CD4 < 200 ou comorbidités évolutives adaptées selon cinétique des CD4 et comorbidités dans les autres cas
• Intercalées avec le bilan annuel de synthèse hospitalière
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Bilan annuel de synthèse détaillée et globale
• Analyse efficacité/tolérance/cout
• Du traitement ARV
• En étroite collaboration avec les autres médecins : • Recherche de vieillissement accéléré/ Activation immune chronique.
• Vigilance chez les patients> 50ans.
• Apparition de cancers
• Complications cardiovasculaires et métaboliques
• Ostéopénie/ostéoporose
• Encéphalopathie/ démence (dysfonctionnement cognitif)
• Stéatose hépatique/cirrhose
• Néphropathies/Insuffisance rénale
• Evaluation sociale, sexuelle, hygiène de vie (diététique, exercice physique)
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Ordonnance « type » ( 10 ans de suivi)
• Traitement Antirétroviral . Attention aux interactions médicamenteuses +++ • Perte d’efficacité des ARV
• Effets secondaires
• [Traitements préventifs /curatifs des infections opportunistes/cancers
• Bactrim forte
• Adiazine/Malocide/Lederfoline
• Triflucan
• Antituberculeux et anti MAI ++++
• Chimiothérapies]
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Traitements associés (2)
• Traitement des IST
• Traitements des troubles de l’humeur • Hypnotiques • Anxiolytiques • Antidépresseurs
• Prise en charge des addictions • Traitements de l’aide au sevrage tabagique • Alcool • Drogues
• Traitements des hyperlipidémies
• Statines (simvastatine contre-indiquée) • Fibrates
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Traitements associés (3) • Traitements à visée cardiovasculaire /HTA protecteurs
rénaux • Aspirine en fonction du risque CV calculé • IEC/Sartans • betabloquants
• Traitements antidiabétiques
• Metformine/ sulfamides/
• Traitement à visée osseuse • Vit D/calcium • Bi-phosphonates
• Prise en charge des co-infections
• Hépatite B : Truvada
• Hépatite C : DAA