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LA TRIPARTITE, C’EST PARTI ! LA SAOURA, LE PARADIS OUBLIÉ D. R. Archives/Liberté LA WILAYA DE BÉCHAR RECÈLE DES SITES TOURISTIQUES IDYLLIQUES LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 64 34 29 - N°5219 MARDI 3 NOVEMBRE 2009 - ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LE 5 DÉCEMBRE SERAIT LA DATE RETENUE LAÏFAOUI ET ZEMMAMOUCHE EN RENFORT SAÂDANE DÉVOILE SA LISTE POUR LE MATCH CONTRE L’ÉGYPTE AGHRIBS 3 MILITAIRES BLESSÉS DANS L’EXPLOSION D’UNE BOMBE AFFAIRES CONSULAIRES (Page 32) LE VISA AMÉRICAIN PASSE À DEUX ANS (Page 23) 200 000 ARMES EN CIRCULATION RÉPERTORIÉES IDENTIFICATION DES DÉTENTEURS LÉGAUX (Page 6) (Page 4) De notre envoyé spécial à Taghit et Béni Abbès : ARAB CHIH (Pages 8 et 9) (Page 3) F.4822 F.4822 Liberté D. R.

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMERbenbadis.org/documents/algeria-egypt-news-coverage/...MOHA B. Mardi L’ACTUALITÉ EN QUESTION 3 novembre 2009 2 LIBERTE SÉMINAIRE SUR LE

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LA TRIPARTITE, C’EST PARTI !

LA SAOURA, LE PARADIS OUBLIÉ

D.R

.

Archives/Liberté

LA WILAYA DE BÉCHAR RECÈLE DES SITES TOURISTIQUES IDYLLIQUES

LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 64 34 25 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 64 34 29 - N° 5219 MARDI 3 NOVEMBRE 2009 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

LE 5 DÉCEMBRE SERAIT LA DATE RETENUE

LAÏFAOUI ET ZEMMAMOUCHE EN RENFORT

SAÂDANE DÉVOILE SALISTE POUR LE MATCH

CONTRE L’ÉGYPTE

AGHRIBS

3 MILITAIRES BLESSÉS DANSL’EXPLOSION D’UNE BOMBE

AFFAIRES CONSULAIRES

(Page 32)

LE VISA AMÉRICAINPASSE À DEUX ANS

(Page 23)

200 000 ARMES ENCIRCULATION RÉPERTORIÉES

IDENTIFICATION DES DÉTENTEURS LÉGAUX

(Page 6) (Page 4)

De notre envoyé spécial à Taghit et Béni Abbès : ARAB CHIH (Pages 8 et 9)

(Page 3)

F.4822 F.4822

Liberté

D.R

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L a route est un facteur d’inté-gration régionale et continen-

tale. Toutefois, concernantl’Afrique, particulièrement lasous-région subsaharienne, l’étatdu réseau routier est en constan-te dégradation. De ce constat estnée l’idée de s’intéresser à cesegment, d’y réfléchir afin d’ap-porter les solutions. D’où l’idéeégalement d’un séminaire quis’est ouvert hier à l’École supé-rieure des travaux publics avec laparticipation de 12 pays africainsavec une vingtaine de cadres.

Entrant dans le cadre de lacoopération culturelle et scienti-fique, la démarche algérienneenvers l’Afrique est également unfacteur de rapprochement despeuples, a estimé le secrétairegénéral du ministère del’Enseignement supérieur qui par-raine le séminaire. C’est un cadrefavorable pour l’émergence d’uneélite suffisamment préparée pourle défi de l’intégration. L’Algériedispose, dans ce cas, de suffisam-ment d’expérience avec la trans-saharienne, l’autoroute Est-Ouestet le projet de l’autoroute desHauts-Plateaux, des infrastruc-tures placées au centre de sa

stratégie de développement, quisont aujourd’hui un exemple pourl’Afrique. Et ses efforts, a soulignéle SG du MERS, s’inscrivent dans

un esprit de solidarité agissante,de fraternité partagée avec lesamis africains.

Depuis le changement du sta-

tut de l’établissement, devenuécole supérieure, l’ESTP doit sehisser vers le haut et consacrer lesavoir qui est une exigence de lamondialisation, a indiqué le direc-teur de l’école. Le défi est, selonlui, de disposer des capacitésd’adaptation à l’environnementactuel à travers la qualité et les

compétences. Et outre, la forma-tion des élites en travaux publicss’inscrit dans la stratégie decoopération sud-sud. Sauf que leséminaire qui va durer jusqu’au19 novembre est destiné à descadres en exercice. La vingtainede conférences au programme estconsacrée à la thématique de lagestion et de l’entretien desroutes.

Techniques, méthodes, coûts,chaussées… autant de sujets quiseront traités afin d’optimiser lesopérations de gestion et d’entre-tien qui sont au centre des préoc-cupations des États. Le cadre juri-dique est également pris en char-ge à travers la définition des orga-nismes et leurs missions afin demettre fin aux interférences entreles différents intervenants (insti-tutions).

En effet, dans les pays del’Afrique subsaharienne, il n’y apas un organisme chargé de lagestion des routes, mais plusieursinstitutions interviennent à lafois. Un paquet de solutions seraproposé à travers l’expériencealgérienne. Et l’ESTP reste évi-demment ouverte aux étudiantset cadres africains, a indiqué ledirecteur. Il résumera l’objectif duséminaire et des résultats atten-dus par “la sécurité des usagers de laroute”.

DJILALI B.

“C oncernant la grippe porcine, desconsignes strictes ont été don-

nées aux centres de dépistage scolaires(CDS) pour assurer un suivi rigoureux.Et on attend de ces centres des réactionsproportionnelles à la hauteur des situa-tions signalées, et ce, afin que nouspuissions prendre les mesures adéquatesà temps et prévenir toutes les conta-gions signalées. D’ailleurs, il n’est dansl’intérêt de personne de cacher des casde grippe qui peuvent survenir.” C’estce qu’a déclaré hier le ministre del’Éducation nationale, BoubekeurBenbouzid, en marge de sa visitede travail effectuée dans la wilayade Aïn Defla.

La visite du ministre de l’Édu-cation à Aïn Defla a été un mara-thon. Son déplacement a touchétoute la partie est du territoire dela wilaya. Le ministre a notam-ment inspecté des dizaines destructures de l’éducation, deslycées, des écoles primaires etdes cantines. Au niveau du chef-lieu de wilaya, le représentant dugouvernement a inauguré un nou-veau lycée, à Oued Bedda un nou-veau CEM, un autre collège àMekhatria et, enfin, un autre lycéeà El-Amra.

À Rouina, le ministre a affichéson satisfecit quant à la qualitédes travaux engagés, et il s’est

montré émerveillé par le style deconstruction et la prise en chargedes espaces vitaux et des espacesverts.

Interrogé sur la question liéeau différend qui existe entre leministère de l’Éducation et ladirection générale de la Fonctionpublique quant à l’annulation desconcours organisés par le dépar-tement de l’éducation,M. Benbouzid s’est contenté derépondre que c’est au gouverne-ment de trancher cette questionen dégageant une solution défini-tive.

La délégation ministérielle apoursuivi sa visite dans la daïrad’El-Attaf où le ministre a inaugu-ré deux CEM, ainsi qu’un lycéedans la commune de Tiberkanine.

En outre, le premier respon-sable du secteur de l’éducation aapprécié la cadence du travailengagé et qui a permis de chan-ger toutes les structures en préfa-briqué, dans les délais impartis,bien sûr, tout en prenant enconsidération la scolarisation desélèves.

À cet effet, il a insisté pouréquiper les nouvelles structuresrelevant de son secteur de chauf-fages et climatiseurs.

MOHA B.

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi 3 novembre 2009

2 LIBERTE

SÉMINAIRE SUR LE RÉSEAU ROUTIER EN AFRIQUE

L’expérience algériennecomme référence

Techniques, méthodes, coûts, chaussées… autant de sujets qui seront traités afin d’optimiserles opérations de gestion et d’entretien qui sont au centre des préoccupations des États.

Liberté

Yahia/Liberté

La démarche algérienneenvers l’Afrique est un facteur

de rapprochementdes peuples.

U n premier groupe composéde 188 hadjis et des

membres du staff médical et de laProtection civile s’est envolé hierà bord d’un avion d’Air Algérie àdestination des Lieux saints del'islam pour accomplir les rites duhadj.

Lors d’une cérémonie à l'aéro-port international Houari-Boumediène, le ministre desAffaires religieuses et des Waqfs,M. Bouabdallah Ghlamallah, aappelé, dans une allocution, leshadjis à se conformer aux instruc-tions et orientations de la mis-sion algérienne qui sera, a-t-il dit,à leur service tout au long de leurséjour aux Lieux saints de l'islam.

M. Ghlamallah a appelé leshadjis à accomplir les rites duhadj dans la piété et la quiétudeet à être les meilleurs ambassa-deurs de l’Algérie en faisant preu-ve de patience et de solidarité.

Le ministre a, en outre, affirméque “l'Algérie, comme à chaque saisondu hadj, a pris toutes les mesuresnécessaires pour garantir aux hadjis unaller-retour dans de bonnes conditions,y compris la vaccination contre diffé-rentes maladies, notamment la grippesaisonnière”.

Concernant le problème del’atterrissage des avions algériensà La Mecque, M. Ghlamallah aprécisé que “la question ne concernepas seulement les avions algériensmais, a-t-il dit, les autorités saou-diennes ont dû diriger les avions vers

Djeddah et Médine pour des raisonspurement techniques, du fait de l’inca-pacité de recevoir à l’aéroport de LaMecque, le nombre important d'avionsen provenance des quatre coins dumonde”.

Le directeur général de l’Officenational du hadj et de la omra,M. Cheikh Berbara, a pour sa partaffirmé qu'il s'agit d'une question“technique” propre à l'aviation civi-le saoudienne, assurant que “lesvols d'Air Algérie vers les Lieux saintsreçoivent chaque jour des autorisationsde la part des autorités saoudiennes”.

Concernant les conditionsd'hébergement des hadjis algé-riens, le responsable a rappeléque “les membres de la mission sontprêts à assister les hadjis à Djeddah, àLa Mecque et à Médine y compris leurprise en charge en cas de propagationde la grippe A(H1N1)”.

À ce propos, M. Berbara a tenuà rassurer les hadjis de l'existenced'un traitement spécial disponibleau niveau de la mission médicalealgérienne dont le nombre estpassé exceptionnellement cetteannée à 145 médecins toutesspécialités confondues. Il a souli-gné, en outre, que tous les hadjisalgériens estimés cette année à36 000, accompliront les rites ducinquième pilier de l'islam sansexception, ajoutant qu'ils serontrépartis sur 193 vols en partancede 19 aéroports au niveau du ter-ritoire national. À une questionsur les visas du hadj, le directeurgénéral de l'Office national duhadj et de la omra (Onho) a indi-qué qu’“il y a un seul canal qui accor-de ces visas en Algérie, en l'occurrence leministère de l'Intérieur et des Collectivi-tés locales”.

BOUBEKEUR BENBOUZID À AÏN DEFLA

“Des consignes strictes ontété données aux centresde dépistage scolaires”

IL A ASSISTÉ HIER AU DÉPART DU PREMIER GROUPEDE HADJIS ALGÉRIENS

Ghlamallah recommande la patienceet la solidarité

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Mardi3 novembre 2009 3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

D’aucuns le souhaitent pourle 24 novembre pour sor-tir annoncer le nouveau

SNMG aux milliers de travailleurs, àla veille de l’Aïd el-Fitr. Petit problè-me : une délégation du Medef fran-çais est annoncée pour la mêmepériode. Elle vient s’enquérirauprès de leurs homologues algé-riens des conséquences de la LFC2009 mais encore plus rechercheravec eux d’autres voies de partena-riat, autres que le commerce à sensunique. Et ensuite, le délai est jugécourt pour les organisations patro-nales qui sont en conclave pouravancer leurs propositions et pré-parer les réponses aux points quele gouvernement souhaite mettresur la table des négociations. Ladate des 2 et 3 décembre avait étéretenue jusqu’à jeudi dernier. Ellevient d’être décalée de trois jours.Aux dernières indiscrétionsrecueillies hier auprès de certainesparties concernées et après recou-pement, la tripartite aurait finale-ment lieu le 5 décembre prochain.

LES POINTS À L’ORDREDU JOUR DES UNS

ET DES AUTRESPar la voix du ministre du Travail

et des Affaires sociales, représen-tant le gouvernement, les pointsproposés sont, bien sûr, le niveaudu SNMG, les mutuelles et les allo-cations familiales.

Pour sa part, le patronat dontles points de vue entre les uns etles autres ne sont pas les mêmessouhaite aller plus loin lors de sonface-à-face avec le gouvernement,à leur tête le Premier ministre,connu pour son pragmatisme etpour qui chaque dinar concédédoit être restitué sous forme deproductivité. Sa devise : le bas delaine (les réserves) n’est pas inépui-sable.

Durant ce round de négocia-tions, le patronat fera tout pourfaire entendre sa voix. Il revendi-quera une concertation pour toutedécision de nature économique quil’impliquerait. Ne voulant plus êtreun robot entre les mains des poli-tiques, il soutiendra qu’il aura sonmot à dire dans la participation à ladécision. Les réunions vont bontrain. Celle de samedi dernier aduré huit heures. En résumé, il sou-haite connaître la stratégie du gou-vernement en matière économiquede manière officielle et non pluspar les déclarations intempestivesde certains ministres en mal demédiatisation.

QUID DU SMIG ?C’est le point nodal qui intéres-

se la Centrale syndicale, autre par-tie prenante incontournable et legouvernement pour calmer legrogne sociale et donc en premierlieu le citoyen qui voit dériver sonpouvoir d’achat de façon vertigi-neuse.

Le SNMG, communément appe-lé le Smig, est actuellement à12 000 dinars. En valeur minimaled’acquisition, pour un mois, deproduits de première nécessité, iln’arrive même plus à couvrir le lait,le pain et la semoule pour unefamille modèle (5 personnes). Cette

aberration, encore plus stupéfian-te, avec les hausses brusques pourcertaines et sauvages pourd’autres, ont entraîné une véritablepaupérisation de la frange descitoyens qui arguaient d’un emploistable. La déception est d’autantplus grande quand ils ont vu lessalaires de leurs élus nationauxprendre l’ascenseur vers des som-mets.

La revalorisation du salaireminimum est devenue une urgencepour un pays qui a la réputationd’être “un pays qui s’enrichit en mêmetemps que son peuple s’appauvrit”.Paradoxe.

Du côté de la Centrale syndica-le, à leur tête Sidi-Saïd, le motd’ordre est de redonner espoir auxtravailleurs laminés par les sup-pressions d’emplois, les grèves etsurtout par le non-respect desrègles élémentaires du travail. Uneétude commandée par l’UGTA révè-le que des travailleurs perçoiventactuellement moins que le SNMGen vigueur. Pour elle, si on suit lalogique de dernières évolutionsdans l’augmentation du salaireminimum, elle s’est faite dans destranches de 2 000 dinars. Le pro-chain salaire, donc, sera au moinsde 14 000 DA. Bec et ongles, elle ledéfendra, soutenue certainementpar le gouvernement. Mais arguantdes hausses incontrôlées et pourredorer son blason de défenderes-se des bas salaires, elle soutiendrale seuil des 15 000 DA.

Mais, car il y a toujours un mais,si l’UGTA et le gouvernement sontprêts à se renvoyer l’ascenseur, iln’est pas de même pour le patro-nat public et privé.

Le premier auquel l’autonomietotale pour la gestion est donnéese fait toujours admonester quandil n’est pas poursuivi pénalementpour “faute de gestion”, et par lesSGP, propriétaires des actifs et parles ministres de tutelle, à l’heuredes bilans de fin d’année. Pour lecapital privé, la donne est toutautre. La plupart des entreprisessont des PME et cravachent durpour faire face à la concurrenceétrangère et surtout à l’informel. llleur est demandé de faire un effortqui se résume à une augmentationde la charge salariale sans rienrecevoir en contrepartie. Selon lui,il reste le plus grand employeur et à

ce titre, il est un créateur d’emploisprivilégié même si sa part dans lacréation de richesse reste encorefaible. C’est pourquoi, les réunionsde concertation entre les organisa-tions patronales reviennent sou-vent à la question : qu’aurons-nousen retour ?

LE FCE ABSENT DES JOUTESMAIS OMNIPRÉSENT

SUR LE TERRAINLe Forum des chefs d’entreprise

n’est pas une organisation patro-nale et à ce titre n’est pas conviéaux réunions de la tripartite. Unautre paradoxe. Ses membres sontcréateurs de richesse et d’emplois.Il va sans dire qu’il pèse sur lasphère économique nationale.

Il faut juste se rappeler l’intérêtconcédé par le Premier ministre,Ahmed Ouyahia, lors la visite deshommes d’affaires japonais surinvitation du FCE. Le premier res-ponsable de l’Exécutif s’est laisséaller à dire que l’Algérie compteradésormais sur ses hommes d’af-faires. Autre indice : l’importanceaccordée au FCE par le candidatBouteflika lors de sa campagne dela dernière élection présidentielle,par l’intermédiaire de son directeurde campagne à l’hôtel El-Aurassi.Le fruit est mûr et le forum cherchela meilleure voie pour se transfor-mer en organisation patronale et seplacer en interlocuteur et partenai-re du gouvernement. Il ne demanderien sinon qu’on laisse travailler lesénergies innovatrices existantes enson sein et que la paralysieambiante laisse place à l’espritd’initiative dans le cadre des déci-sions souveraines mais sages despouvoirs publics.

POINTS ANNEXES POUR LESUNS MAIS IMPORTANTS POUR

LES AUTRESLe gouvernement souhaite

mettre sur la table des négocia-tions les questions liées auxmutuelles et aux allocations fami-liales. Pour le premier point, leministre du Travail en fait un credo.La sécurité sociale en Algérie doitêtre solidaire. Ceux qui travaillentont le devoir de cotiser pour lesautres. Cet acte de solidarité, res-pectable soit-il, doit-il être imputéà la population active, à larecherche de l’économie du

moindre dinar ? La question resteposée. Aux employeurs de donnerla réponse.

Le second point, relatif aux allo-cations familiales, est d’une impor-

tance capitale pour des pères defamille qui pourront avec cette ral-longe subvenir au trousseau scolai-re de leur progéniture. Mais la par-tie n’est pas gagnée avec lesemployeurs des petites etmoyennes entreprises qui peinentà assurer des salaires et auxquelson demande des sacrifices supplé-mentaires. À choisir dans ce cas, laplupart opteront pour employerdes célibataires.

LE DERNIER MOTAu Premier ministre, il faut donc

patience garder jusqu’à ce qu’onlui apporte sur un plateau les desi-derata des uns et des autres pouren faire la synthèse dansun condensé dont lui seul a la for-mule.

Le dernier mot reviendra au pré-sident Bouteflika. ll sera le seul àtrancher. Les autres, toutes partiesconfondues, n’auront qu’à suivreet à applaudir ; quitte à revoir la loide finances, qui a prévu provisoire-ment 230 milliards de dinars pouraméliorer les conditions de vie desmal payés.

O. A.

LE 5 DÉCEMBRE SERAIT LA DATE RETENUE

La tripartite, c’est parti !Le couvert est mis pour réunir, pour leurs retrouvailles annuelles, les trois parties prenantes

pour ce qu’il a été convenu d’appeler “la tripartite”. À ce détail près que le rendez-vous s’il a été pris,on ne lui a pas encore fixé de date.

PAR SAÏD CHEKRI

Le SNMG, et après ?Dans les colonnes de nos journaux, il n’y en a

plus que pour la prochaine tripartite. Un peuaussi, il est vrai, pour la prochaine confrontationfootballistique algéro-égyptienne, au Caire. Onsait ce que les Algériens attendent de la cam-pagne cairote des Verts ce 14 novembre : laqualification au Mondial sud-africain. Enrevanche, que peuvent-ils espérer de cette ren-contre qui réunira le gouvernement, le patronatet le syndicat de Madjid Sidi-Saïd ? On peutmême se poser la question de savoir si le matchque les Fennecs vont livrer aux Pharaons n’estpas en train d’occulter le reste, tout le reste. Àcommencer par le SNMG qui, vraisemblable-ment, sera revu à la hausse. Vrai-semblable-ment ? Subsisterait-il donc quelque doute ?Non, que tous les smicards soient rassurés, c’estplutôt une certitude : Bouteflika l’avait promisdurant sa dernière campagne électorale et, parconséquent, le patronat va devoir s’en accom-moder et l’UGTA s’en féliciter. Comme de coutu-me. Il faudra juste que les trois parties se mettentd’accord sur le niveau de cette augmentation. Làaussi, c’est d’ores et déjà chose acquise : autantles patrons peuvent bien, sans conséquence surleurs gains, débourser 10 000, 20 000 ou 30 000dinars de plus par smicard employé, autantl’UGTA peut se satisfaire d’un geste du gouver-nement en faveur des travailleurs. Sauf qu’unefois le SNMG augmenté à 13 000, 14 000, voire15 000 dinars, la situation, sur le front social,n’aura pas grandement changé. Les ensei-gnants, tous paliers confondus, maintiendrontleur mot d’ordre de grève, les syndicats desemployés de la Fonction publique ne décolère-ront pas et les harragas seront toujours plusnombreux à tenter la traversée mortelle.

Pour l’avoir déjà essayée, notamment à l’oc-casion de joutes électorales, nos gouvernantssavent, depuis longtemps, que la revalorisationdu salaire minimum ne fait pas le bonheur desplus démunis. C’est qu’elle ne les protège pascontre les effets d’une économie minée par sapropre désorganisation et ses dysfonctionne-ments, sciemment entretenus parce qu’ils lais-sent la voie ouverte à la corruption, d’une part, etpar les considérations claniques qui l’empêchentde s’affranchir des calculs politiciens, d’autrepart. Cela, les gouvernés le savent aussi bien.

Voilà pourquoi la joute Égypte-Algérie estplus importante, aux yeux de la majorité desAlgériens, que la prochaine tripartite.

S. C.

L’ÉDITO

Pour l’avoir déjàessayée,

notamment àl’occasion de

joutes électorales,nos gouvernants

savent, depuislongtemps, que larevalorisation dessalaires minimum

ne fait pas lebonheur des plus

démunis.

Archives/Liberté

La revalorisation du salaireminimum est devenue une

urgence pour les travailleurs.

e-mail : [email protected]

ParOUTOUDERT ABROUS

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi3 novembre 20094 LIBERTE

À rappeler que T. A. âgé de 50ans avait été déjà kidnappé

par un groupe terroriste endécembre 2005. Après plusieursjours de captivité, il avait été libé-ré après le paiement d’une rançonde plus de 100 millions de cen-times, nous a-t-on indiqué.

Son commerce, un bar, se situesur la RN24, à 7 km à l’est de laville de Tigzirt, dans la communed’Iflissen. Cette vaste régionconstitue un véritable no mans’land pour l’activité terroriste.Durant la nuit de vendredi vers20h, un autre groupe terroriste,appartenant à la même phalangedu GSPC, a fait irruption dans cebar et le commerçant est de nou-veau enlevé. L’alerte a été vitedonnée, et dans leur repli, le grou-pe terroriste est tombé dans uneembuscade de soldats de l’ANP.

Un grand accrochage s’en estsuivi, un terroriste a été abattu,son arme récupérée tandis que lereste du groupe a réussi à prendrela fuite. Aussitôt, les citoyens dela commune d’Iflissen et des envi-rons, et particulièrement le villageIssanadjen, où réside la victime,ont constitué un large mouve-ment de solidarité pour demanderla libération de ce commerçant.

Près de 24h plus tard, les terro-

ristes ont pris contact avec lafamille de l’otage pour demanderune rançon de 400 millions decentimes.

La colère des citoyens s’est

accentuée après l’informationrelative à la rançon. Dans la fou-lée, par centaine, ils voulaientratisser et pénétrer dans lesmaquis pour libérer l’otage.

L’intervention de la gendarmerie adissuadé cette action. Ces ser-vices de sécurité ont sensibiliséles citoyens de ne pas pénétrerdans les maquis, car ces dernierssont infestés de bombes poséespar les terroristes dans cetterégion qui se situe entre Azzefounet Tigzirt.

Entre-temps, les ravisseurs ontcontacté de nouveau la famille del’otage pour baisser le montant de

la rançon et le ramener à 200 mil-lions. Les citoyens se sont mobili-sés davantage et ont exigé la libé-ration de ce citoyen sans aucunecondition. La mobilisation s’ac-centuait d’un moment à un autre.Avant-hier, ils étaient des cen-taines à sillonner la région par delongs cortèges de voitures.

Ils klaxonnaient et ils lançaientdes appels par des mégaphones àtravers les maquis et demander lalibération de ce citoyen. C’estainsi qu’ils ont réussi à défier lapeur et la force des terroristes.

En fin d’après-midi dedimanche vers 18 heures, les ter-roristes ont appelé de nouveaupour annoncer sa libérationimmédiate. En effet, à 22 heures,A. T. a été libéré à Aït Arhouna,plus précisément au villageZitouna, situé à près d’une quin-zaine de km de la ville d’Azzefoun.

Hier matin, ils étaient des mil-liers de citoyens à se rendre audomicile de la victime et saluercette libération pas comme toutesles autres. À signaler que toutesles prises d’otages opérées dansla région, d’ailleurs imputées augroupe terroriste, ont connu pourépilogue, le paiement d’une ran-çon contre la libération. Parfois,ces rançons atteignaient le le mil-liard de centimes.

À noter que c’est la premièrefois à travers la région, qu’unelibération est faite sous la pres-sion de la mobilisation descitoyens.

M. HAMMAMI

TIGZIRT

Le commerçant kidnappé, libérégrâce à la mobilisation des citoyens

Moins de trois jours après son kidnapping par un groupe terroriste de katibat El-Ansar, à 7 km de la ville de Tigzirt (40km au nord de la ville de Tizi Ouzou), le commerçant a été libéré sain et sauf et sans aucune contrepartie, dans la nuit

de dimanche, et ce, sous la pression des citoyens de son village et de toute la région d’Iflisen.

D. R

.

AGHRIBS3 MILITAIRES BLESSÉS DANS L’EXPLOSION D’UNE BOMBE

●● Trois militaires, qui participaient depuisquelques jours à une opération de ratissagedéclenchée à Aghribs, dans la région d’Azeffoun, àune quarantaine de kilomètres au nord-est de la villede Tizi Ouzou, ont été grièvement blessés dansl’explosion d’une bombe, a-t-on appris hier desources sécuritaires locales. C’est au passage d’une patrouille militaire près duvillage Cheurfa-Bouarzik, à 3 kilomètres du chef-lieucommunal, que la bombe a explosé vers 4h dumatin, touchant sérieusement trois des soldats del’ANP, a expliqué notre source.Ces derniers ont été immédiatement transférés vers

l’hôpital de Bordj Menaïel (Boumerdès), a indiquéégalement la même source. Pour rappel, durant l’été dernier, un militaire a ététué et un autre blessé dans une explosion similairedans cette même région connue pour une forteactivité terroriste.Durant l’année 2008, la région d’Aghribs, située à mi-chemin entre Tizi Ouzou et Azeffoun, avait déjàenregistré plusieurs actes terroristes qui ont cibléles forces de sécurité et aussi le président de l’APCd’Aghribs qui a échappé de justesse à une mortcertaine.

TARIK F.

LE QUARTIER BOUAZIZ REVIENT À LA CHARGE

Routes barricadéesà Tizi Ouzou

C’ est devenu désormais unetradition : les citoyens de Tizi

Ouzou recourent à la fermeture deroutes pour exprimer desdoléances souvent légitimes. Lerecours à cette forme d’expressions’explique, il va de soi, par l’ineffi-cacité des canaux de dialogue tra-ditionnels.

Hier encore, les habitants de lacité du 11-Décembre, appeléecommunément quartier Bouaziz,ont procédé à la fermeture de larue Khodja-Khaled, à l’aide depneumatiques usagés qui brûlaientau milieu de la chaussée. Unimmense embouteillage s’est aus-sitôt constitué bloquant ainsi la cir-culation automobile sur cet impor-tant axe routier.

Les manifestants sont descen-dus dans la rue pour exprimer leurmécontentement suite à l’abandondu chantier des travaux d’aména-gement de leur quartier.L’entreprise chargée du projetaurait exigée qu’elle soit d’abordpayée pour les chantiers déjà réali-sés par ses soins. Les représen-tants de la population dénoncentle silence des autorités devantl’abandon de leur cité qui, pour saréhabilitation, nécessite un véri-table “plan Marshall” : routes défon-

cées, trottoirs dégradés, etc. Toutest à refaire ici, nous explique-t-onsur place. “Que des promesses !” fulmi-ne un délégué du quartier. Lesmanifestants ont mis fin à leuraction après la promesse que lestravaux ne tarderaient pas à êtreentamés. “Mais pourquoi attendre desactions de rue pour que les pouvoirspublics s’empressent par la suite de s’oc-cuper des doléances pourtant légitimesdes citoyens”, s’interroge-t-on àBouaziz, dont les habitants ontdéjà bloqué la même rue le 28 sep-tembre dernier. Le wali de TiziOuzou, dans une sèche mise aupoint, avait parlé de manipulationsà l’origine de cette effervescencesociale. “Nous dérangeons !” avaitdéclaré M. Mazouz, le 14 octobre,en marge d’un conseil de wilayaconsacré à la daïra d’Ouaguenoun.C’est que les émeutes cycliquesdéclenchées ici et là semblaientavoir agacé les responsableslocaux qui ont réquisitionné laforce publique pour empêcher lafermeture de routes devenue unemarque de fabrique de la région.D’autres quartiers, est-il utile de lerappeler, ont recouru au même pro-cédé pour soulever des revendica-tions liées au cadre de vie.

Y. A.

BOUMERDÈS

Un terroriste abattu à Ammalet deux gendarmes blessés à Dellys

U n terroriste a été abattu avant-hier à Ammal, dans la wilaya

de Boumerdès, par les forces desécurité, a-t-on appris de sourceslocales. Une arme de typeKalachnikov et une paire dejumelles ont été récupérées sur leterroriste dont le cadavre a ététransféré vers l’hôpital de Théniapour identification. Selon nos infor-mations, c’est à la suite d’une opé-ration de ratissage, qui dure depuisdeux semaines, que cet élémentarmé, activant au sein de la sériat deAmmal, a été abattu dans le maquisde Djerrah à la rentrée de la com-mune de Lakhdaria.

Par ailleurs, hier en milieu dejournée, un fournisseur de pain aété blessé par une bombe artisana-le à Ouriacha, sur les hauteurs deNaciria. La victime se trouvait àbord de son fourgon Boxer lors-qu’elle a été surprise par l’explosionde l’engin dissimulé sous terre.

Toujours dans la même journée, ona appris que deux gendarmes ontété légèrement blessés hier à 11hpar l’explosion d’une bombe artisa-nale survenue sur la route reliantDellys à Afir, au lieudit Boumerdès.

À Azeroual, dans la commune deSidi-Daoud, un accrochage a eu lieuentre les forces de sécurité et un

groupe terroriste, mais on ignore lebilan de cet accrochage, alors qu’àMizrana on apprend que deuxbombes artisanales ont été désa-morcées par l’ANP. Les enginsexplosifs ont été dissimulés au bordde la route et visaient un convoimilitaire.

M. T.

ACCIDENTS DE LA ROUTE 12 MORTS ET 92 BLESSÉS EN 48 HEURES

●● 12 personnes sont mortes et 92 autres ont été blessées dans 43 acci-dents de la circulation routière, survenus samedi et dimanche derniers àtravers le territoire national, a indiqué lundi la Gendarmerie nationaledans un communiqué. Les accidents mortels se sont produits dans leswilayas de Chlef avec deux accidents, Oran (1), Oum El-Bouaghi (1),Batna (1), Guelma (2), Mila (1) et Tamanrasset (2), précise la même sour-ce. Pour les accidents corporels, le communiqué ajoute qu'ils ont étéenregistrés dans les wilayas de Chlef (1), Bouira (1), Aïn Defla (1), Djelfa(1), Oran (2), Sidi Bel-Abbès (2), Mostaganem (3), Tissemsilt (1), El-Bayadh (1), Relizane (2), Biskra (3), Constantine (1), Sétif (5), Bordj Bou-Arréridj (4), Khenchela (1), Souk-Ahras (3) et Mila (1). L'excès de vitesse,le refus de la priorité, les dépassements dangereux, les manœuvres dan-gereuses suivies du manque de visibilité par endroits demeurent lescauses essentielles de ces accidents, souligne la Gendarmerie nationale.

Les villageois où résidela victime ont constitué

un large mouvement de solidarité.

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●● On apprend de sources

généralement bieninformées qu’une nouvelleinspection a été dépêchéepar le ministère de laJeunesse et des Sports ausiège de la Fédérationalgérienne des sportsscolaires, après unepremière opérationeffectuée il y a quelquessemaines par la sous-

direction des contrôles duMJS. Selon notre source,l’opération aurait pour butde trouver des failles dans lagestion du président sortantde la FASS, MohamedBelhadj, afin d’invalider sacandidature à la présidencedu Comité olympiquealgérien, prévue le 7novembre prochain. Qu’enest-il au juste ?

LE RADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

[email protected] animée par Hamid Saïdani

FESTIVITÉS DE COMMÉMORATIONDE LA DATE ANNIVERSAIRE

DU 1er NOVEMBRE

Canal Algérie innove

PROPOS INCENDIAIRESDU PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION

ÉGYPTIENNE DE FOOTBALL

La balle est dans le campde la Fifa

Mardi3 novembre 2009

●● Il est rare que les télé-

spectateurs algériens hési-tent de zapper et conti-nuent de regarder l’ENTV. Àl’occasion de la commémo-ration du 55e anniversaire dudéclenchement de la luttede Libération nationale,Canal Algérie a concocté unprogramme assez varié pourla circonstance. Il y avait detout. Des anciens, des nou-veaux et les chants patrio-tiques ont connu un rajeu-nissement certain. De Chérif

Kheddam à cheba Sihem,chanteuse raï qui a bieninterprété une chansonpatriotique jusqu’à AkliYahiatène avec sa célèbrechanson El-Menfi, le cocktailde Canal Algérie était pourainsi dire une réussite d’au-tant que pour l’occasion, ils’agissait de transmettre auxnouvelles générations lemessage libérateur deNovembre. Et qui est mieuxplacé que les jeunes pour lefaire.

●● Prenant les devants

pour justifier une éventuelleet probable élimination desPharaons du Mondial sud-africain, Samir Zaher, le pré-sident de la Fédérationégyptienne de football aappelé les Égyptiens àassiéger l’hôtel de la déléga-tion algérienne durant sonséjour au Caire, ainsi que les80 000 supporters du CairoStadium et d’être des “guer-riers” le jour du match afin

de perturber les joueursalgériens. Il appartient à laFédération internationale defootball association (Fifa),qui a déjà adressé une miseen garde à la Fédérationégyptienne afin d’assurer lasécurité des Algériens, deprendre les dispositionsnécessaires, et ce, pouranticiper les débordementsque peuvent provoquer lespropos irresponsables deSamir Zaher.

POSTE DE ROUIBA

Une heure pour organiserla relève !

●● Les usagers de la poste

de Rouiba sont furieux. Lesclients, qui ont eu le mal-heur d’arriver hier en fin dematinée pour des opéra-tions, ont dû faire le poireaupendant plus d’une heure àattendre que la relèves’opère entre la brigade enfin de service et celle qui laremplace.Derrière les guichets, cesont les apartés et lesfranches rigolades entre lesagents. Malheur au clientqui se plaint, qui n’a d’autrechoix que de prendre sonmal en patience, car il n’a

même pas le droit à uneexplication de la part desagents. S’il est vrai quecette poste ne peut plusrépondre convenablement àla demande, cela ne sauraitconstituer une raison pourque le client en paye le prix.Il y va de l’autorité et dudevoir du premier respon-sable de cette poste de fairerespecter la discipline deservice en veillant à éviter laperte de temps intermi-nable, pendant la relève etau moment de l’exercice duservice, et le bon accueil duclient.

CLASSEMENT DES UNIVERSITÉSDANS LE MONDE

LA MEILLEURE UNIVERSITÉALGÉRIENNE À LA 4 116e PLACE !

●● Grâce à sa première université, Djillali-Liabès de SidiBel-Abbès, l’Algérie s’est classée à la 4 116e place dansle fameux classement de Shanghai qui compte 6 000 universités dans le monde. Une autre université,celle de Tlemcen, se situe à la 4 143e place. Le classe-ment 2009, qui a été établi le 31 octobre, fait la part belleaux État-Unis. Ainsi, à titre d’exemple, les 3 meilleuresuniversités de la planète sont américaines (Harvard,Stanford et Berkeley). Sur les 10 premières, 8 sont amé-ricaines et sur les 50 premières, 40 sont des États-Unis.Le classement africain est entièrement dominé parl’Afrique du Sud, puisque pas moins de 12 universités dece pays sont classées sur les 15 premières. En termes deprésence, l’Algérie se tire plutôt bien avec 11 universitésretenues dans le top 100 africain.

LE COLONEL AHMED BENCHERIF DANS LA WILAYA DE BOUIRASur les lieux de l’embuscade meurtrière de juillet 1957

●● L’ancien commandant de la

Gendarmerie nationale et ancienministre de l’Hydraulique était avant-hier dans la wilaya de Bouira. La com-mémoration du déclenchement de laguerre de Libération nationale a étéune occasion pour lui de revenir sur lestraces de la fameuse embuscade ten-due un certain 20 juillet 1957 à unconvoi de l’armée française au lieu-ditBenshaba, dans la commune deDechmia, à l’ouest de la ville de Bouira.Selon son propre témoignage, le com-mando de l’ALN, qu’il avait sous sa res-ponsabilité, avait mené l’opération quis’était soldée par la mort de 17 soldats

français et la capture de 7 autres. Cetteaction avait permis de récupérer unnombre incalculable d’armes et d’im-portantes quantités de munitions.Ahmed Bencherif, content de sesretrouvailles avec ses frères d’armes dela région de Bouira, a raconté sonimpatience de quitter l’armée françaisepour rejoindre les maquis de l’ALN.Bien que le colonel Amar Ouamraneinsistât auprès de lui pour rester parmiles soldats français, considérant quecela était plus utile pour la Révolution,cependant, Bencherif avait la responsa-bilité de hâter ce départ en procédantà cette action d’éclat à Dechmia.

FÉDÉRATION ALGÉRIENNEDES SPORTS SCOLAIRES

Une secondeinspection du MJS

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L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMardi3 novembre 20096 LIBERTE

L’ identification des armes en cir-culation, que ce soit celles

détenues légalement ou cellesacquises illégalement, constitueune préoccupation majeure pour leCommandement de laGendarmerie nationale (CGN) qui amis le cap, depuis quelques annéeset dans le cadre de la modernisa-tion de ses structures, sur leurenregistrement systématique surune base de données nationalescentralisées. La mémorisation aconcerné, à ce jour, 200 000 armesà feu considérées par la loi commeun équipement dont l’empreintedevra être signalée, déclarée etconsignée, et ce, grâce au systèmed’identification balistique mis enplace par la Gendarmerie nationa-le, dont le seul souci est d’éviter ladétention illégale d’armes à feu,même un simple fusil de chasseacquis à des fins de loisir, comme lachasse. C’est que la circulation decertaines armes dans des réseauxaffiliés aux organisations crimi-nelles et terroristes a fait l’objetd’une attention particulière duCGN dès qu’il s’agit de la sécuriténationale. L’adaptation de cetteinstitution républicaine, qui agitsous la seule autorité administrati-ve et, par ricochet, considéréeauxiliaire de justice par excellence,aux réalités du terrain s’est accom-pagnée par un programme de déve-loppement et de modernisationtous azimuts afin de rattraper leretard accusé par notre pays dûessentiellement à la décennie duterrorisme. En ce sens, et indépen-damment de ce travail colossal,une base de données criminellesrenfermant les empreintes de 500

armes a également été confection-née. Sa mise à jour ne peut quecontribuer à la reconnaissance desarmes avec lesquelles des meurtresont été commis par des individusactivement recherchés par la justi-ce et les services de sécurité, alorsque d’autres ont été arrêtés aprèsl’étude de la balistique. Les effortsconsentis en 2009 par le CGN, desefforts traduits sur le terrain par lesbrigades et les compagnies de gen-darmerie, aboutiront à une mise àjour conditionnée par l’obligationde résultats au vu des moyenshumains et matériels déployés. Etc’est en mettant à profit cetteméthode, aussi efficace que fruc-tueuse, que la recherche des per-sonnes, d’armes ou de véhicules aabouti au traitement, durant leshuit mois de l’année en cours, deprès de 1 600 000 dossiers. C’est

que le système d’identification bio-métrique permet un résultat instan-tané des personnes recherchées,d’une part, et l’exploration desmoyens de locomotion volés et/outrafiqués ainsi que des armes pro-hibées, d’autre part.

LE BAC OBLIGATOIRE POURLES FUTURS GENDARMESEt pour atteindre un tel résultat,

le CGN a misé sur le travail deproximité, la recherche de la preu-ve matérielle, le renseignementprécis, mais surtout les opérationsciblées à travers les brigades de laGendarmerie nationale. Ces der-nières, considérées comme de véri-tables chevilles ouvrières par leurdissémination à travers tout lepays, constituent un réseau natio-nal d’information pour les pouvoirspublics, d’alerte, de renseigne-

ments et d’action. Elles participentà la sécurité des personnes et desbiens et permettent à l’administra-tion d’être informée sur les préoc-cupations des citoyens, particuliè-rement dans les zones reculées del’Algérie. Confortées et soutenuesdans leur fonctionnement, ces bri-gades ont bénéficié de la refontedes programmes, notamment laformation de qualité. Pour preuve,le CGN exige, désormais, le titre dubaccalauréat pour tous les futursgendarmes. En témoignent lesrécents avis de recrutement lancéspar ce corps constitué pour lesconcours d’accès et l’accès surtitre dudit diplôme, et l’engoue-ment manifesté, lors des portesouvertes organisées à travers les 48wilayas, par les jeunes diplômés etautres bacheliers à s’engager danscette corporation. Selon sesbesoins, cette institution a privilé-gié, durant ces dernières années lesfilières scientifiques, comme laphysique, la chimie, la statistique,les nouvelles technologies de l’in-formation et de la communicationet autres spécialités liées à l’admi-nistration et aux finances. Ceciétant dit, l’activité des brigades, enplus du maillage territorial qui aatteint un taux de 90% à travers leterritoire national, est renforcéepar le déploiement des Sections desurveillance et d’intervention (SSI).

LES ÉLITES DES SSIRÉALISENT 15 581

OPÉRATIONS COUP-DE-POING Ces unités spécialement entraî-

nées ont été programmées pour lasurveillance du territoire et l’inter-vention contre les noyaux durs dela délinquance. Et si l’objectif estd’implanter, voire de généraliserces élites formées à la division desurveillance et d’intervention de

Bouchaoui (Alger) sous la houlettedes Groupements de laGendarmerie nationale (GGN), il estévident que le CGN vise principale-ment à adapter ses troupes auxnouvelles formes que prend lecrime organisé, le terrorisme et lesnoyaux durs de la délinquance.Leurs apports et leurs opérationscoup-de-poing ont permis l’arres-tation, durant le 1er trimestre 2009,de 3 587 personnes activementrecherchées par la justice et lesgendarmes à travers tout le pays.Dans le cadre de la prévention,elles ont exécuté 15 581 services etautres opérations, notammentdans les foyers, autrefois impéné-trables, où pullulait le crime.L’objectif est de tranquilliser lecitoyen et de dissuader les crimi-nels. Mieux, les intraitables unitésdes SSI, qui sont par ailleurs char-gées du maintien et du rétablisse-ment de l’ordre public, apportentleur précieux concours aux unitésterritoriales. Cela va sans dire qu’ilfaut mettre en relief cette complé-mentarité des unités dans le cadredes différents dispositifs mis enœuvre. À titre indicatif, les unitésde sécurité routière, créées pourlutter contre le fléau des accidentsde la circulation, sont égalementchargées de réprimer une criminali-té devenue itinérante, comme letrafic de stupéfiants, la contreban-de et la recherche d’individus fai-sant l’objet de mandats de justice.Il en ressort que la formation pluri-disciplinaire du gendarme le prépa-re à exercer dans tous les secteursd’activité. Un pari gagné d’avancequand on sait que la peur a changéde camp, notamment dans la luttecontre le crime transfrontalier et laprolifération d’associations de malfaiteurs.

FARID BELGACEM

IDENTIFICATION DES DÉTENTEURS LÉGAUX

200 000 armes en circulation répertoriéesGrâce au système d’identification biométrique, la recherche des personnes, d’armes ou de véhicules a abouti au

traitement, durant les huit mois de l’année en cours, de près de 1 600 000 dossiers.

HANDICAPÉS MOTEURS

La scolarisation, vecteur d’insertionU ne journée d’étude et de sensibilisation sur “la sco-

larisation des enfants souffrant d’une infirmité motricecérébrale (IMC)” s’est tenue hier à Sétif, en présence despécialistes, de psychologues, d’orthophonistes,d’éducateurs, d’enseignants et de parents de malades.Cette rencontre, organisée par l’Association desjeunes handicapés moteurs d’origine cérébrale, vise àdébattre des moyens d’assurer l’insertion de cesenfants aux besoins spécifiques dans les crèches, lesétablissements scolaires ainsi qu’au sein de la société,ont souligné MM. Arab Saâdaoui et MohamedKentache, respectivement président et vice-présidentde l’association. “Un projet d’insertion des enfants handica-pés moteurs d’origine cérébrale”, sur lequel travaille actuel-lement l’association avec le soutien de HandicapInternational, a été présenté à cette occasion. SelonM. Kentache, ce projet présenté “pour la première fois enAlgérie”, consiste à désigner des enseignants spéciali-sés et des psychologues au sein des écoles pour assu-rer l’orientation et le suivi des enfants souffrant d’IMC,

et favoriser ainsi leur prise en charge et mettre fin àleur déscolarisation, faute d’une insertion adaptée. Lamême source a également souligné que l’associationambitionne de permettre à 40 enfants en âge d’êtrescolarisés sur les 55 atteints d’un handicap moteurd’origine cérébrale, et 40 autres sur 300 âgés entre 6 et9 ans non scolarisés actuellement, de pouvoir

rejoindre les bancs de l’ école “avant le 20 novembre pro-chain”. Le projet d’insertion scolaire de cette catégoriede handicapés permettra d’augmenter leur taux descolarisation dans les écoles publiques de la wilaya deSétif, pour porter leur nombre de 60 à 140 par an etfavoriser de la sorte leur insertion sociale, a-t-elle ajou-té. L’Association des parents d’enfants handicapésmoteurs d’origine cérébrale de la wilaya de Sétifconstitue la plus ancienne association en activité dansle domaine de la prise en charge de l’enfant handica-pé, rappelle-t-on. Elle a été créée en 1990 et compteactuellement 750 adhérents, en majorité des enfantshandicapés bénéficiant d’activités de loisirs et d’édu-cation durant toute la semaine.

L’association se fixe également pour objectif demettre à la disposition des adhérents les moyensnécessaires pour une insertion sociale réussie, grâceaux cotisations et aux dons de bienfaiteurs.

Les handicapés moteurs d’origine cérébrale sontencadrés par des éducateurs d’horizons divers, deséducatrices spécialisées, des orthophonistes, despédagogues, des enseignants et des médecins. Ilsbénéficient, en outre, de consultations périodiques,ainsi que d’un suivi médical et social, tandis que lesparents reçoivent des conseils et des orientations pourmieux les aider.

R. N. / APS

Les armes en circulationconstituent une préoccupation

majeure pour le commandementde la Gendarmerie nationale.

Liberte

APRÈS LA MORT D’UN RIVERAIN SUR LA ROUTE

LES HABITANTS DE BIRKHADEM REVENDIQUENTLA CONSTRUCTION D’UNE PASSERELLE●● Hier, en fin de journée, les habitants de Birkhadem, dans la banlieue d’Alger, ontbloqué la RN1 qui relie leur localité et la région d’Alger à la ville de Blida, pendant delongues heures, pour protester contre l’absence d’une passerelle, et ce, suite à lamort accidentelle d’un riverain sur la route.Les habitants de la localité n’ont eu de cesse, depuis longtemps, de réclamer laconstruction d’une passerelle à même de permettre aux riverains de traverser cetteroute à grande circulation en toute sécurité. Une revendication qui, selon notre source,n’a pas été entendue par les autorités concernées.

R. N.

S ix nouveaux cas de grippeA/H1N1 ont été confirmés hier

par le ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospi-talière, portant ainsi le nombre glo-bal à 98 cas.

Les six nouveaux cas sont unressortissant étranger à Alger, âgéde 24 ans, arrivé récemment deBombay (Inde) via le Caire (Égypte),et un enfant âgé de 5 ans à TiziOuzou, arrivé récemment deFrance, selon le communiqué duministère, qui ajoute que les quatreautres cas ont été enregistrés à TiziOuzou et concernent une jeunefemme de 20 ans, un homme de 39ans, un enfant de 7 ans et un autrede 2 ans.

Pour l'ensemble de ces cas, lesmesures médicosanitaires prévuesdans le plan national de luttecontre la pandémie de grippe

A/H1N1ont été initiées et les inves-tigations épidémiologiques sepoursuivent, précise la même sour-ce, soulignant que toutes ces per-sonnes sont actuellement hospita-lisées dans des services de référen-ce et sont sous étroite surveillancemédicale. Le ministère rappelle quele respect de certaines règles d'hy-giène permet de réduire les risquesde transmission du virus de la grip-pe, comme le lavage régulier et fré-quent des mains, au savon liquidede préférence, plusieurs fois parjour, notamment en rentrant à lamaison et avant chaque repas etl'utilisation des mouchoirs jetablespour se moucher, éternuer ou tous-ser.

Des informations supplémen-taires sur cette maladie peuventêtre consultées sur le site Web duministère : www.sante.dz.

GRIPPE PORCINE

Six nouveaux cas confirmés

CHAKIB KHELIL L’A DÉCLARÉ HIER À TISSEMSILT

L’ALGÉRIE PRÉSIDERA LE CLUB DES PAYSPRODUCTEURS ET EXPORTATEURS DE GAZ ●● L’Algérie présidera l’année prochaine le Club despays producteurs et exportateurs du gaz naturel, a indi-qué hier à Tissemsilt, le ministre de l’Énergie et desMines, M. Chakib Khelil. Dans un point de presse tenuen marge de sa visite d’inspection et de travail dans lawilaya, le ministre a souligné que “l’Algérie espère tenirune réunion de ce club en 2010 en Algérie”, soit dans lamême année qui verra l’organisation de la 16e éditionde la Conférence internationale du gaz liquéfié (LNG

16), prévue en avril prochain à Oran. M. Chakib Khelil aajouté qu'une réunion du club des pays producteurs etexportateurs de gaz, créé à Moscou, se tiendra le 9décembre prochain à Doha (Qatar) où sera installé lesecrétaire général du club. Ce club est régi par desdécisions pour coordonner entre les pays producteurset exportateurs de gaz, afin que la quantité de gaz surle marché soit adaptée et n’enregistre aucun ajout enmatière d’offres.

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Mardi3 novembre 2009

7LIBERTE L’ÉCONOMIE

L e gouverneur de la Banqued’Algérie vient de promulguer

un nouveau texte réglementantl’activité bancaire en Algérie. Lerèglement n° 09-03 du 26 mai2009 fixe ainsi les règles géné-rales en matière de conditionsapplicables aux opérations debanque que réalisent les banqueset les établissements financiers.Ce sont en fait toutes les opéra-tions qu’effectuent ces institu-tions financières dans leurs rela-tions avec la clientèle telles quedéfinies par les articles de 66 à 69de l’ordonnance n° 03-11 du 26août 2003. Il s’agit donc de laréception des fonds du public,des opérations de crédit, la miseà la disposition de la clientèle desmoyens de paiement et la gestionde ceux-ci. “Sont considérés commefonds reçus du public, les fondsrecueillis de tiers notamment sousforme de dépôts avec le droit d’en dis-poser pour son propre compte, mais àcharge de les restituer”, stipule l’ar-ticle 67. Le règlement indiqueque les banques et les établisse-ments financiers peuvent propo-ser à leur clientèle des produitsbancaires spécifiques. “Toutefois,dans le souci d’une meilleure évalua-tion des risques afférents aux nouveauxproduits et en vue d’assurer l’harmoni-sation entre instruments, la mise sur lemarché de tout nouveau produit spéci-fique doit faire l’objet d’une autorisa-tion préalable délivrée par la Banque

d’Algérie”, relève-t-on dans l’ar-ticle 3 de ce règlement. Parconditions de banque, il fautentendre, explique-t-on, la rému-nération, les tarifs, les commis-sions et autres appliqués auxopérations de banque, réaliséespar les banques et les établisse-ments financiers. Ces derniers

sont également libres de fixer lestaux d’intérêt créditeurs et débi-teurs ainsi que les taux et lesniveaux des commissions appli-cables à ces opérations debanque. Néanmoins, tel que sou-ligné dans l’article 5 du règle-ment, la Banque d’Algérie peutfixer le taux d’intérêt excessif.

À ce titre, “les taux d’intérêtseffectifs globaux sur les crédits distri-bués par les banques et les établisse-ments financiers ne doivent en aucuncas dépasser le taux d’intérêt excessif”,précise le texte. Les dates devaleur sur les opérations debanque restent réglementées etsont précisées par instruction dela Banque centrale. Les banqueset les établissements financierssont non seulement tenus de res-pecter scrupuleusement toutesces conditions dans la limite dutaux d’intérêt excessif fixé aupréalable par l’institution de M.Mohammed Laksaci, mais ils doi-vent en informer aussi leursclients. En termes plus clairs, ils

doivent tenir informée leur clien-tèle sur les conditions de banquequ’ils pratiquent au titre des opé-rations bancaires concrétisées.L’accent est particulièrement missur les “taux d’intérêt nominaux et lestaux d’intérêt effectifs globaux sur cesopérations”, souligne-t-on dansl’article 7. Ce même article notifieque les banques doivent, à l’ou-verture d’un compte, informerleurs clients sur les conditions deson utilisation, sur les prix desdifférents services auxquels ildonne accès et sur les engage-ments réciproques de la banque,d’une part, et du client, d’autrepart. “Ces conditions doivent être por-tées sur la convention d’ouverture d’uncompte ou sur des documents transmisà cet effet”, explique-t-on encore.Et pour accomplir toutes les opé-rations de crédits en compte, lesbanques doivent obligatoire-ment, affirme-t-on, créditer lecompte du client pendant lesdélais correspondant à la date devaleur réglementée. Par consé-quent, tout retard dans l’exécu-tion d’une opération de banque,au-delà de la date de valeur régle-mentée, donnera lieu à unerémunération versée au client parla banque ou l’établissementfinancier concerné. Il y a lieud’ajouter que les modalités d’ap-plication des dispositions de cerèglement, y compris le taux d’in-térêt excessif, sont fixées par ins-tructions de la Banque d’Algérie.Avec la promulgation de ce texte,les dispositions du règlement n°94-13 du 2 juin 1994 fixant lesrègles générales en matière deconditions de banque appli-cables aux opérations bancairessont par voie de conséquenceabrogées.

BADREDDINE KHRIS

Liberte

Les banques et les établissementsfinanciers peuvent proposer à leur

clientèle des produits bancairesspécifiques.

CONDITIONS APPLICABLES AUX OPÉRATIONS DE BANQUE

Un nouveau règlement promulguéDans ce texte, la Banque d’Algérie fixe les règles générales régissant l’activité des banques

et des établissements financiers.

U ne délégation d’hommesd’affaires algériens,

conduite par le directeur géné-ral du World Trade Center(WTC) Algeria, M. AhmedTibaoui, a séjourné du 28 au31 octobre dernier à Bucarest(Roumanie). Cette visite detravail s’inscrit dans le pro-gramme de coopération, signéentre les deux WTC le mois demars dernier à Alger. Cetteopération, faut-il le rappeler,est l’œuvre de la mission éco-nomique de l’ambassade deRoumanie pour le développe-ment de la coopération écono-mique et les échanges com-merciaux entre la Roumanie etl’Algérie. La délégation algé-rienne est composée de repré-sentants des sociétés Camiser,Bit Electronics, Batigoc,Klimpex, Abderahim Le Marin,Caar, Staem, Somafam.Durant leur séjour enRoumanie, les hommes d’af-faires algériens ont eu la pos-sibilité de visiter la Foire inter-

nationale de Bucarest TIB2009. Ils ont eu également desrencontres avec les représen-tants des ministères desAffaires étrangères, de laPME, du Commerce… Cesopérateurs économiques onteu, en outre, des entretiensavec les responsables del’Agence roumaine pour lesinvestissements étrangers. Parailleurs, un forum d’affaires aété organisé, jeudi dernier, auWTC Bucarest où les entrepre-neurs algériens ont rencontréleurs homologues roumains. D’autres visites vers quelquessociétés de Bucarest, notam-ment celles de la Chambre decommerce et d’industrie deBucarest, étaient prévuesaussi dans le programme. Ladélégation profitera encored’un voyage vers la vallée dePrahova pour visiter les villestouristiques montagneuses deSinaia et Predeal et la plate-forme industrielle de Ploiesti.

R. E.

ELLES SONT ESTIMÉES À 2 392 MDS DE DINARSDE JANVIER À AOÛT

Les recettes fiscales accusentune baisse importante

L es recettes fiscales se sontétablies à 2 392,3 milliards de

DA durant les 8 premiers mois del'année 2009, contre 3 989,4 mil-liards de DA durant la mêmepériode 2008, a déclaré hier undes responsables de la directiongénérale des impôts (DGI), citépar l’APS. Ce montant englobeessentiellement la fiscalité pétro-lière, les contributions directes(IRG, IBS...), les impôts sur lesaffaires (TVA, TIC...), les produitsdes douanes, les produits desdomaines et les contributionsindirectes. Par catégorie d'im-pôts, les recouvrements de la fis-calité pétrolière se sont chiffrés à1 577,65 milliards de DA de jan-vier à août contre 3 344,6 mil-liards de DA sur la même périodede 2008. Cette nette baisse de lafiscalité pétrolière s'explique parle recul des prix du pétrole sur lesmarchés internationaux. Selon lamême source, aucun montant n'aété versé au Fonds de régulationdes recettes (FRR) au titre de l'an-née 2009 puisque les recettes fis-cales pétrolières, collectées jus-qu'à fin août, n'ont pas dépasséle montant de 1 927 MDS de DAde recettes fiscales pétrolièresprévues par la loi de financescomplémentaire 2009. Il est àrappeler que c'est le différentielpositif entre les recettes fiscales

pétrolières effectives et cellesprévues par la loi de finances(recettes budgétisées), qui estversé au FRR. Selon les estima-tions de la DGI, les recettes fis-cales pétrolières devaientatteindre 98% des recettes bud-gétisées à la fin septembre. Pource qui concerne la fiscalité ordi-naire, elle s'est chiffrée à 814,64MDS de DA de janvier à fin aoûtcontre 644,85 MDS de DA sur lamême période de 2008, soit uneévolution de 26% et un taux deréalisation des objectifs de la LFC2009 à hauteur de 118%. Ces per-formances en matière de fiscalitéordinaire sont attribuées à “unebonne maîtrise de l'assiette fiscale et àl'action des services de recouvrement desimpôts”, commente la même sour-ce.

Pour cette catégorie d'impôts,les contributions directes (IRG,IBS...) se sont établies à 330,34MDS de DA (contre 217,67 MDSde DA durant les huit premiers del'année 2008), soit un taux d'évo-lution de 52% et un taux de réali-sation de 147%. Les recettes sesont chiffrées à 114,9 MDS de DApour l'IRG salariés et à 36,61 MDSde DA pour l'IRG non salariés.

Quant à l'IBS, il a enregistréune évolution de 86% puisqu'ilest passé à 176,03 MDS de DA dejanvier à août 2009 contre 94,55

MDS de DA durant la mêmepériode 2008 (taux de réalisationde 208%).

L'impôt sur l'enregistrement etcelui des timbres ont engrangérespectivement 10,32 MDS de DAet 14,49 MDS de DA.

Pour ce qui concerne lesimpôts sur les affaires, ils se sontchiffrés à 321,68 MDS de DA(contre 282,06 MDS de DA) et secomposent essentiellement de7,52 MDS de DA pour la TVA surles produits pétroliers vendus parNaftal, de 122,97 MDS de DApour la TVA intérieure, et de164,90 MDS de DA pour la TVA àl'importation, de 17,90 MDS deDA pour la taxe intérieure deconsommation (TIC) intérieure,dont 14,90 MDS de DA pour letabac, et de 6,17 MDS de DApour les TIC à l'importation.

De janvier à août 2009, lescontributions indirectes (prélève-ments sur les droits d'essai et degaranties et pénalités) se sontétablies à 860 millions de DA.

Toujours pour la fiscalité ordi-naire, les produits des douanesont atteint 122,41 MDS de DA(contre 108,05 MDS de DA durantla même période 2008) et lesrecettes domaniales à 9,48 MDSde DA contre 10,30 MDS de DA,soit une baisse de 8%.

R. N./APS

COOPÉRATION ALGÉRO-ROUMAINEUNE DÉLÉGATION D’HOMMES D’AFFAIRES

ALGÉRIENS À BUCAREST

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REPORTAGEMardi 3 novembre 20098 LIBERTE

LA WILAYA DE BÉCHAR RECÈLE DES SITES TOURISTIQUES IDYLLIQUES

LA SAOURA, LE PARADIS OUBLIÉ

Taghit, Beni-Abbès, Igli,Kenadsa, Kerzaz… desnoms qui, en d’autres cir-constances, figureront enbonne place dans les cata-logues des grandes agences

de voyages des pays émetteurs de touristes.La réalité est, malheureusement, tout autre :les étrangers qui y viennent séjourner dépas-sent à peine le millier (1 729 exactement en2008) et, outre-mer, on ignore presque toutde ces trésors en mal de publicité. Danstoute la wilaya de Béchar, il y a trois agencesde voyages qui s’occupent beaucoup plus dehadj et de omra que de tourisme. Un scan-dale ! Il est vrai que le pays a beaucoup souf-fert de la détérioration de la situation sécuri-taire pendant la décennie noire et continuetoujours d’en payer les frais. Il est tout aussivrai que les Algériens ne font pas beaucoupde choses pour mettre en valeur leurs pro-duits, même si le ministère du Tourismeessaie tant bien que mal de rectifier le tirsans pour autant réussir, du moins pour lemoment, à faire bouger les lignes. Est-il plusaisé de faire des schémas sur papier que dechanger des mentalités forgées par desannées de laisser-aller ? À l’épreuve de laréalité, le tapage médiatique fait autour de laréhabilitation du tourisme saharien apparaîtbeaucoup plus comme une profession de foiqu’une volonté politique de doter le paysd’une véritable industrie touristique. Pours’en convaincre, il suffit de faire un tour àTaghit — une région souvent présentéecomme un fleuron du tourisme algérien —ou à Béni-Abbès pour voir la désinvoltureavec laquelle est “préparée” la saison touris-tique et l’état dans lequel sont laissées ces

villes, leurs palmeraies, leurs ksour. Voyageau cœur d’un paradis victime de l’oubli.

TAGHIT : L’ENCHANTERESSE AUX PRISES AVEC L’INCURIE

Le touriste qui se rend à Taghit n’a pasbesoin de trop vadrouiller dans ses ruellespour découvrir sa beauté. Il est séduit avantmême d’avoir foulé son sol. Comment ?L’écriteau y souhaitant la bienvenue est àpeine dépassé que le regard du visiteur,encore sous le charme des étenduesrocailleuses (les fameuses hamadas) parse-mées çà et là d’arbustes et d’acacias, estbrusquement mis face à un décor édénique :un agglutinement de maisons enrubanné parune bande vert-noirâtre (la palmeraie) sur unarrière-fond doré fait de monticules de sable.Et le ravissement du visiteur s’agrandit àmesure qu’il s’approche de la ville enempruntant une route qui traverse d’abordun oued, fend la palmeraie puis enserrée pardes colonnes d’arbres qui ombragent sesrebords, entame sa montée vers le centre-ville avant d’aller à nouveau se perdre dans le

désert. De son entrée presque jusqu’à sa sor-tie, la ville offre à ses hôtes un visageattrayant. Contrairement à beaucoupd’autres villes du Sud, les façades des mai-sons attenantes à la rue principale sontrecouvertes. Mieux, les trottoirs, agrémentésde lampadaires et de bancs, sont bien pavéset la place centrale très bien faite.

Quelques pâtés de maisons après le siègede la poste d’où sort une grande antennequi, comme une balafre sur un beau visage,défigure complètement la ville, s’élève danstoute sa splendeur une grande dune dont lahauteur dépasse les 130 mètres. “Taghit est unvéritable musé à ciel ouvert. En plus des dunes, elledispose d’une chaîne de montagnes. En plus d’uneréserve naturelle, notre région dispose de pas moinsde 6 stations de gravures rupestres”, s’enorgueillitM. Nadhor, P/APC RND de la commune et enmême temps responsable de l’office local dutourisme et président d’une association.“Notre ville est un véritable havre de paix. Il n’y a nivol ni agression. La sécurité est totale”, insiste-t-il.

À quelques mètres en bas de la placettecentrale, juste en face du siège de la daïra,s’élève une superbe bâtisse : l’hôtel Taghit.Surplombant la palmeraie, cet établissementest inaugurée en 1971 par l’actuel présidentde la République du temps où il était ministredes Affaires étrangères. Certes, l’établisse-ment n’a pas beaucoup perdu de sa superbe,mais les temps ne sont plus ce qu’ils étaient.Fini la belle époque quand d’illustres hôtes(Charles Bronson, Alain Delon, SophiaLorraine, Bertho Lucci, sans parler desambassadeurs) y viennent séjourner.

Fini la période faste des années 1970quand la région était prise d’assaut par desessaims de touristes étrangers.

Aujourd’hui, ce n’est pas le grand rush.Les touristes étrangers qui y viennent passerquelques jours ne sont pas des masses. Àpeine un millier en 2008 alors qu’ils étaientdes dizaines de milliers à la fin des années1970. Petite consolation : quelque 10 000nationaux y ont séjourné l’année dernière.“La tendance s’est renversée. Alors que par le passé,ce sont les étrangers qui composent le gros des tou-ristes qui viennent, aujourd’hui, ce sont les natio-naux qui détiennent la palme”, constate le P/APCde la ville, rencontré dans son bureau. “Maisil faut reconnaître que, depuis 2000, l’activité tou-ristique a repris. Le nombre de touristes est en aug-mentation constante. En tout cas beaucoup mieuxque les années passées”, se félicite-t-il.

LE FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE OU L’ARBRE QUI CACHE LA FORÊT Mais que fait-on à Taghit pour réussir la

saison touristique qui vient à peine de com-mencer ? Rien ou presque. Engoncée dansson ronron quotidien, la ville affiche unemine des jours ordinaires, même si les pre-miers touristes, ramenés par une agence tou-ristique de Mostaganem, sont déjà là.

C’est vrai qu’il y aura quelques manifesta-tions culturels et folkloriques qui meublerontune saison touristique qui sera des plusrachitiques sur le plan animation. Ainsi, à lafin du mois d’octobre, se tiendra le Festivalnational du court métrage qui en est à satroisième édition. Il est géré par l’ENTV et lafondation le Fennec d’or de Hamraoui HabibChaouki. Trois à quatre waâdas seront aussiorganisées. Des festivités folkloriques quiont un aspect exclusivement local. Ce sontles habitants des communes environnantesqui y viennent.

Quant au marathon des Dunes, ni M.Nadhor ni une quelconque autre personnene sait si, cette année, il va se tenir ici ounon. Idem pour le circuit autocross de Taghitqui ne s’est pas tenu depuis 1995. Des spor-tifs venant des pays du Maghreb et du pour-tour méditerranéen y prenaient part.“L’initiateur de cette activité, un investisseur origi-naire d’Aïn Sefra, a été vu ici. Mais on ne sait pass’il organisera ou pas le cross”, explique M.Nadhor. Une chose est sûre : le fameuxMaoussim Taghit, tenu d’habitude finoctobre avec le début de la récolte desdattes, n’aura pas lieu cette année. La rai-son ? “On avait un grand problème d’accueil. Parle passé, on recevait les gens dans les écoles qui, àl’issue de la manifestation, subissaient beaucoup dedégâts. Aussi, nous avons décidé de le suspendremomentanément en attendant la réception des infra-structures en chantier”, explique le P/APC.

Pour pallier l’absence d’infrastructures,Taghit a bénéficié de plusieurs projets qui netarderont pas à être réceptionnés : une mai-son de jeunes, un centre de jeunes, uneauberge, un camping et un centre culturel.Deux dortoirs privés ont ouvert leurs portescette année et les travaux de constructiond’un complexe touristique 5 étoiles sont lan-cés. L’étude pour l’implantation d’une ZET à3 kilomètres du chef-lieu est en cours. Ellesera achevée avant la fin de l’année. D’oreset déjà, plusieurs investisseurs ont montréleur intérêt. “Taghit est devenu un grand chan-tier”, se félicite M. Nadhor.

Il reste que la ville manque de beaucoupd’autres choses : pas de banque, pas de mar-ché, pas de douches, pas d’agences devoyages. De plus, les dernières intempériesont occasionné beaucoup de dégâts à la pal-meraie qui souffre déjà d’abandon et d’eauxusées. Le Ksar est lui aussi sérieusementendommagé.

Construites en toub, beaucoup de sesbâtisses, 40% selon les estimations d’unjeune, se sont affaissées comme des châ-teaux de cartes, alors qu’il a été réhabilitépar le ministère de la Culture il y a à peinedeux ans. Même le minaret de la vieille mos-quée a cédé sous la pression des eaux enfurie. “Le charme du ksar de Taghit est son mina-ret. Le jour où il est tombé, la réputation du ksar ena pris un sale coup”, s’offusque un jeune. Etparce que les autorités ne se sont pasempressées de réparer les dégâts occasion-nés à ce site classé pourtant patrimoinenational, ce sont les jeunes de la région qui,de leur propre chef, ont décidé de déblayeret de reconstruire les maisons dégradéespour pouvoir y recevoir des touristes.“L’année dernière, juste après les inondations de sep-tembre, une équipe du ministère de la Culture estvenue constater les dégâts. Rien n’a été fait depuis”,déplore-t-on. Et les touristes qui visiterontce trésor architectural auront tout le loisird’apprécier la grande estime dans laquelle lepays tient son patrimoine culturel.

A. C.

D. R

Les Algériens ne font pas beaucoupd’effort pour mettre en valeur leurs

produits.

Bien pourvue par DameNature en sitesparadisiaques, Béchar atout pour être un haut-lieu du tourisme saharienqui pourrait drainer descentaines de milliers detouristes chaque année.

De notre envoyé spécial à Taghit et Béni-Abbès :

ARAB CHIH

TROIS QUESTIONS À RABAH KARBOUA, DIRECTEUR DU TOURISME DE LA WILAYA DE BÉCHAR

Liberté : Quel bilan faites-vous de l’annéedernière ?

Rabah Karboua : En 2008, notre wilaya a accueilli1 729 touristes étrangers et 29 411 touristes natio-naux. Ce n’est peut-être pas considérable, mais lenombre de touristes étrangers est, de 2005 à ce jour,en augmentation continue. Le pic a été atteint en2006 avec la tenue ici à Béchar du Festival du tou-risme saharien. Côté hôtellerie, cette année, leshôtels en construction ont connu une avancéeimportante. D’ici la fin de l’année, un hôtel de 3 ou 4étoiles ouvrira ses portes à Béchar. Un autre seraréceptionné l’année prochaine. Ces deux établisse-ments augmenteront les capacités d’accueil de notrewilaya à 380 lits. Sans parler de l’apport des autreshôtels ayant fait l’objet de travaux d’aménagement.L’année dernière, il y a eu la foire commerciale, cul-turelle et artisanale à Igli, organisée par l’office localdu tourisme. À Louatta, l’office du tourisme a relan-cé le printemps touristique de Louatta.

Qu’en est-il des préparatifs pour la présentesaison touristique ?

●● Nous avons saisi les communes sur le voletembellissement des villes. Les offices locaux son àcheval sur ce plan (embellissement, préparation,

dépliants… ). Nous sommes aussi en train de préparer l’édition desupports publicitaires (CD, cartes touristiques…).L’opération est en phase de finalisation. On compteélaborer des dépliants spéciaux pour certaines com-munes comme Kenadsa, Beni-Abbès, Taghit,Béchar, les ksour du nord, et si les moyens le per-mettent, on inclura Tabelbala. Car il faut savoir quele budget de la promotion touristique est minime.

Pourquoi Béchar attire-t-elle si peu de tou-ristes ?

●● La région de Béchar a beaucoup souffert dumanque de publicité à l’étranger. Mais la promotion,c’est l’affaire des agences de voyages avant d’êtrecelle de la direction du tourisme. À mon avis, il fautmultiplier les efforts pour vendre l’image de larégion. C’est une tâche à laquelle tout le monde doitcontribuer. Le problème est qu’on ne dispose que detrois agences de voyages alors que Tamanrasset,par exemple, en compte près d’une centaine. Il y aavait 12 dossiers déposés dans ce cadre, mais, mal-heureusement, la plupart n’ont pas reçu l’aval desautorités, car ne répondant pas aux critères exigés.

A. C.

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REPORTAGEMardi

3 novembre 2009 9LIBERTE

ELLE RECÈLE DE NOMBREUX SITES

BÉNI ABBÈS : LA PERLEDE LA SAOURA EN QUÊTEDE SON AURA PERDUE

Il ne faut pas sortir d’une grandeécole du tourisme pour s’en aper-cevoir : la région de Béni Abbèspeut légitiment prétendre au statutde grande destination touristique.C’est qu’elle recèle de formidables

potentialités touristiques qui laisseront pan-tois d’émerveillement les amoureux du beau.Sa vocation touristique, elle l’affiche fière-ment comme on arbore de beaux bijoux pourplaire à des convives. Mais la beauté de laperle de la Saoura, qu’on appelait dans lesannées 1970 l’oasis Blanche, est naturelle,sans fard. Juste à l’entrée de la ville, une belleet grande palmeraie longe la rive de l’ouedSaouera qui, après avoir irrigué une flopée deksour de la région, part mourir quelque partà Adrar. Un peu plus haut, à droite, estimplanté, au cœur même de la palmeraie, levieux ksar où chaque famille dispose d’unehabitation qui donne sur un jardin. Classépatrimoine universel, ce fouillis de maison-nées est un véritable joyau architectural qui,avec une plus grande médiatisation, drainerades bataillons de touristes. À gauche, justederrière le théâtre où se tenaient les festivi-tés du Mawlid, s’étend le quartier des colonsoù se trouvent le musée et le zoo qui mal-heureusement ne sont plus ce qu’ils étaient.Et pour rejoindre la ville tout en haut, il fautemprunter une route ceinturée par desarcades. À mi-chemin, on aperçoit à sagauche une vaste bâtisse : c’est l’hôtel Rym,une belle structure forte de 120 chambres,qui, pour cause de manque de rentabilitééconomique, pourrait être converti, dans unproche avenir, en une école de tourisme. Unebonne décision ? Pas sûr. C’est que sonemplacement — c’est son atout-maître —est unique. Tout en dominant la palmeraie, ils’adosse à la grande dune qui, le soir, est

prise d’assaut par les habitants de la ville,hommes et femmes, histoire de profiter de lafraîcheur vespérale et se retrouver avec desamis après le retranchement diurne de plu-sieurs heures imposé par le soleil. L’été,beaucoup de nationaux viennent ici pours’ensevelir sous son sable cuisant dans l’es-poir de guérir de leurs rhumatismes. C’est aupied de cette gigantesque dune où, pendantl’hiver, on s’adonne au ski sur sable que setiennent les festivités des nuits métisses qui,chaque fin décembre attirent bien du monde.Le terrain est convoité par une dame qui veutimplanter une auberge. C’est dire que cetétablissement hôtelier est dans un siteincomparable. Il faut aller à l’autre extrémitéde la ville pour trouver un lieu aussi beau questratégique : celui où est construit l’hôtel LeGrand-Erg qui, du temps de la France, senommait hôtel Citroën. De sa terrasse s’offreun tableau paradisiaque : la palmeraie etl’oued qui, dans leur entrecroisement, for-

ment un scorpion. À l’arrêt depuis 6 ans, il aété repris fin 2008 par un jeune investisseuralgérois, chef d’une entreprise de nettoyageà Alger. L’établissement ayant subi beaucoupde saccages, M. Sahnoun a engagé, depuisfévrier, des travaux de réfection qui lui ontcoûté les yeux de la tête. De ses différentsvoyages à l’étranger, il est revenu la tête plei-ne d’idées qu’il compte mettre en œuvreavec l’acquisition de son hôtel. “Au début, j’aifailli abandonner vu l’état où se trouvait l’établisse-ment. J’ai envie de faire quelque chose de convivial,de familial où ceux qui viendront y séjourner serontà l’aise”, explique-t-il. Et comme l’effort esttoujours récompensé, une partie de l’hôtelsera ouverte avant la fin de l’année. Mais il neveut pas en rester là : il compte aussi sollici-ter un crédit bancaire pour construire unepiscine, acquérir un ou deux minibus pourassurer le transport à ses clients à partir deBéchar et créer une agence de voyages entravaillant en partenariat avec des gens de

Béni Abbès. La réussite sera-t-elle au bout deson aventure entrepreneuriale ? “Je suis opti-miste à plus forte raison que le ministre du Tourismea affiché sa volonté de venir en aide aux régions tou-ristiques. J’ai le pressentiment que mon projet varéussir”, confie-t-il.

À quelques centaines de mètres d’ici, ondécouvre l’Hermitage du père de Foucauld,construit en 1905 et aujourd’hui tenu parsept de ses disciples qu’on appelle les frèreset sœurs de Jésus. Alentour, un jardin et lamaison des sœurs. Humains et tolérants, ilssont très appréciés à Béni Abbès au pointd’être invités à des fêtes religieuses ouautres. Un des leurs est mort il y a quelquesmois des suites d’un accident. Il a été enter-ré ici. Autres richesses dont peut se targuerBéni Abbès : les gravures rupestres deMarhouma, à 30 km de la ville ainsi que lamuraille de Chine, des monticules naturelsqui ressemblent à la merveille de l’empire duMilieu.

C’est dire que la perle de la Saoura peutdévelopper plusieurs formes de tourisme :saharien, religieux, sanitaire, culturel, scienti-fique, etc. Et elle dispose d’un réseau asso-ciatif assez dynamique qui est en relationavec des associations étrangères. L’exemplede l’Association de développement de l’agri-culture saharienne, du tourisme et de la pro-tection de l’environnement dont le coordina-teur est Touhami Merzougui est édifiant.Mais y a-t-il vraiment du tourisme à BéniAbbès ? C’est presque l’Arlésienne : tout lemonde en parle, mais on n’en voit pas latrace. Ce ne sont pas les centaines d’incon-ditionnels touristes étrangers qui y viennentpresque chaque année qui attesteront ducontraire. Pourtant, il fut un temps où lachaîne de touristes étrangers qui veulentfaire le change va de l’actuel siège de la Badrà l’hôtel Rym. Des Français, des Allemands,des Espagnols, des Italiens, des Américains,il y en avait de toutes les races. C’était lapériode faste de Béni Abbès. Encore que cesdernières années, l’activité touristique arepris quelque peu. Question : où en sont lespréparatifs pour la présente saison touris-tique ? “Nous sommes en train d’apporter les der-nières retouches pour le festival musical Les nuitsmétisses qui va se tenir fin décembre. Les contactsavec la partie française (une association de la régionmarseillaise) sont entamés pour avoir une idée sur lenombre de personnes qui vont venir. En outre, oncompte aussi organiser, en mars prochain, les festivi-tés du Mawlid qui attirent beaucoup de monde”,détaille M. Bouhada, P/APC, RCD.

A. C.

D. R

Béni Abbès demeure unlieu à grande vocation

touristique.

De par ses potentialitésimmenses, elleambitionne d’être ànouveau une destinationtouristique comme à labelle époque.

De notre envoyé spécial à Taghit et Béni-Abbès :

ARAB CHIH

DES PROJETS AMBITIEUX POUR PRÉPARER L’AVENIR F ort de sa conviction que “le tourisme, c’est l’avenir de la

région”, M. Bouhada s’efforce à doter la région, dans lesannées à venir, d’infrastructures à même d’aider à la relan-ce du secteur. Sous peu, Béni-Abbès aura son aérodrome.Les travaux de bitumage de la piste d’atterrissage, longuede 1,8 km, sont achevés par la DTP. Vu la taille de cetteinfrastructure, seuls les ATR y atterriront. Elle sera reliée àla ville par une route à double voie en cours de réalisation.“Je l’ai demandé il y a à peine trois mois. Le projet est rete-nu et les travaux sont déjà entamés. C’est dire qu’il y a unevolonté réelle de faire quelque chose pour la région. Le but,c’est le tourisme”, reconnaît M. Bouhada. L’autre projet qui est appelé à donner un véritable coup defouet à l’activité touristique : la route des ksour. Elle part deAbadla jusqu’à Kerzaz. Elle desservira neuf communes. Legros des travaux est fait puisqu’il ne reste qu’un tronçon de40 km. Cette route a un triple intérêt : elle permettra d’abordde désenclaver beaucoup de ksour. Pendant les chutes depluie, beaucoup d’élèves ne se rendent pas à l’école àcause des routes coupées. De plus, elle raccourcira le tra-jet vers Timimoun de plus de 200 km et va revivifier les

communes de la région. Enfin, elle attirera les touristes qui,tout en admirant les beaux paysages de la région, peuventdécouvrir tous les ksour de la région et aller jusqu’àTimimoun en peu de temps. Mais d’autres actions doivent être entreprises pour queBéni-Abbès retrouve son lustre d’antan. Il faut d’abord sau-ver la palmeraie qui meurt à petit feu. Beaucoup de pal-miers ont péri par vieillesse ou à cause du peu de soins.Certes, il y a le projet GTZ qui a pour objectif de réhabiliteret de rajeunir la palmeraie. Mais le grand problème est queles lopins de terre, pourtant très fertiles, ne sont pas tra-vaillés. Pourquoi ? Parce qu’ils appartiennent aux famillesélargies dont la taille a beaucoup grandi. La palmeraieappartient à tout le monde et n’appartient à personne enfait. Un casse-tête inextricable en somme. Le vieux ksar estconfronté à la même situation. Le plus grave est que lesintempéries de l’année dernière et de septembre passé luiont causé d’énormes dégâts. Presque 30% de ses bâtissesse sont écroulées. Ce qui ne manquera pas de surprendretout visiteur qui se rend à Béni-Abbès c’est la laideur de laville qui ne paie vraiment pas de mine. Elle jure avec la

beauté de ses paysages. Passons sur le jardin public quiest laissé à l’abandon. “Les dernières pluies ont complète-ment défiguré la ville. Il faut une aide importante de l’État.Nous avons sollicité les autorités compétentes et la répon-se a été favorable”, explique M. Bouhada. Pourtant, laDUCH a un projet de réaménagement de toute la ville. Ildate de plus de deux ans. L’étude est terminée, l’enveloppefinancière dégagée et il ne reste que le lancement des tra-vaux. Quand ? On attend la finalisation des travaux de voi-rie et d’assainissement ! Mais que faut-il faire pour relancerl’activité touristique ? De l’avis de M. Bouhada, la région doitbénéficier de plus de médiatisation avec l’engagement desmoyens lourds de l’État. En outre, les autorités doivent faci-liter les procédures administratives pour la créationd’agences de voyages (il n’y en a aucune à Béni-Abbès).En un mot, l’Algérie doit disposer d’une vraie politique pourle développement du tourisme. Surtout que le tourisme etl’agriculture sont les seules richesses de Béni-Abbès. “Ouc’est la relance de ce secteur ou c’est le chaos”, résumesentencieusement M. Bouhada.

A. C.

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Plus de 300 personnes, dontdes artistes et desenseignants en provenancede différentes wilayas et desinstituts et annexes demusique et des Beaux-Arts,participent à cette rencontrequi verra l’animation deplusieurs spectacles sur lascène du Théâtre régionalde Sidi Bel-Abbès.

À la faveur du Festival culturelnational des étudiants des ins-

tituts des arts et des jeunes talentsjeunes qu’abrite pour la premièrefois la capitale de la Mekerra, suiteà la décision de Mme la ministreprise le 16 avril 2009, lors de l’inau-guration de l’annexe de l’Institut demusique et des Beaux-Arts de SidiBel-Abbès, le Théâtre régional duchef-lieu de wilaya a enregistré, leweek-end dernier, le coup d’envoiet la première soirée de cette mani-festation culturelle et ce, en pré-sence de M. Hamadache, inspec-teur général au ministère de laCulture et représentant de KhalidaToumi, des autorités civiles de lawilaya, ainsi que de nombreux invi-tés. En effet, après les allocutionsde Mme la directrice de wilaya de laculture, du commissaire du festival

et celle de M. Hamadache, il a étéannoncé au nom de Mme la ministrel’ouverture officielle de la premièreédition de ce festival qui s’étalerajusqu’au 3 novembre. Dans sonbref discours, M. Hamadache a misen exergue l’importance de cette

manifestation culturelle “unique enAlgérie” et placée sous le signe “Del’échange et de dialogue entre jeunestalents” et qui se distingue par “Ladiversité de ses mouvements d’expressionartistique libre”. L’orateur, parailleurs, a indiqué que cette ren-

contre s’inscrit également dans lecadre des échanges entre lesécoles de musique et celles desBeaux-Arts, et dont l’objectif est depromouvoir les jeunes talents dansces domaines.

Suite à cela, les artistes KheiraMokrane et Mohamed Harane ontouvert le bal de la soirée par unconcerto exécuté sur piano et clari-nette et ont donné un aperçu deleur talent à travers l’interprétationd’une répartition musicale clas-sique, puis ce fut au tour de l’or-chestre de l’Institut de la musiqueclassique d’Oran qui a interprété12 répartitions musicales puiséesdu patrimoine nationale, à savoirles styles chaoui, oranais, kabyle etsahraoui, une symphonie de lamusique classique mondiale. Outreles spectacles, des tables rondes,des projections de films, des expo-sitions d’arts plastiques, d’instru-ments et d’ouvrages de musiquesont au programme.

Pour cela, un jury composé ducommissaire du festival, du direc-teur de l’annexe des Beaux-Arts deSidi Bel-Abbès et de cadres de ladirection de la culture a été chargédu suivi et de l’évaluation des tra-vaux des concurrents, dont les lau-réats seront récompensés lors de lacérémonie de clôture.

A. BOUSMAHA

C’ est avec une grande émotion etune profonde tristesse que

nous avons appris le décès de notrecher et bien-aimé professeurAbdelaziz Ouabdessalem, inhumé ledimanche 25 octobre 2009 aucimetière de Baba Hassen, enprésence d’une foule nombreuse etd’éminentes personnalités nationales.Il s’est éteint à l’âge de 92 ans, aprèsavoir vaillamment lutté contre lamaladie qui a fini par l’emporter. Ceuxqui ont eu la chance de le connaîtreen tant que maître et collègue saluentsa mémoire.Pédagogue d’envergure et un despiliers de l’université algérienne, el-hadj Ouabdessalem était l’une despersonnalités universitairesnationales parmi les plus respectées.Premier recteur de l’Algérieindépendante, directeur central auministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, il était aussi le pèrefondateur de la prestigieuse Écolenationale polytechnique, uneinstitution universitaire à vocationtechnologique, d’importancestratégique à l’échelle du continentafricain, expressément voulue par lesplus hautes autorités du pays aulendemain de l’indépendance, en vuede relever les nouveaux enjeux etdéfis auxquels l’Algérie allait très vitedevoir faire face.L’homme, connu pour sa longueexpérience et sa perspicacité d’esprit,était en fait un universitaire accomplidans le sens le plus noble du termepour avoir pratiqué, avec unprofessionnalisme et une probitéintellectuelle exemplaires, toutes lesfacettes du métier d’enseignant

universitaire qui était pour lui unepassion et une noble raison de vivre.Qui de nous autres ne se souvientd’avoir goûté le plaisir intellectuel deses belles démonstrations enstatistiques mathématiques ou de larésolution élégante de certainsproblèmes pratiques relevant dudomaine de la fiabilité des systèmes ?Tous ceux qui ont eu le privilège de lecôtoyer ou de collaborer avec lui, luirendront un hommage particulierpour sa rigueur professionnelle et

son engagement universitaire trèspeu connu du large public notammentà cause de sa modestie et de sadiscrétion légendaires.Directeur de l’ENP, le regretté l’auraservi avec dévouement, abnégation etsincérité, contribuant largement à laformation de plusieurs générationsd’ingénieurs polytechniciens.Son esprit brillant ne trouvait passeulement à s’exprimer par écrit ; laparole du cheikh était respectée.Sans jamais se mettre en avant, ilavait en réunion une forte présence,

sachant en quelques phrasesénoncer une idée lumineuse ouencore recentrer sur l’essentiel undébat qui s’égarait dans la mauvaisedirection. Ceux qui ont eu le privilèged’assister aux divers conseilsscientifiques et nombreusescommissions ministérielles qu’il agénéreusement présidéstémoigneront sans aucun doute de saparfaite civilité en toutescirconstances, de son ouvertured’esprit, de son expérience éclairantecapable d’aborder les sujets les plusdivers : histoire de la Révolution (àlaquelle il a participé à travers sonrôle actif au sein de la fédération FLNde France), philosophie, religion,voire politique (toujours évidemmentavec la discrétion qui l’a toujourscaractérisé et un sens aigu del’humour qui lui permettait des’exprimer par quelque traitdiscrètement incisif). Personne pieuse et tolérante,courtoise, alliant modestie etdiscrétion en toutes circonstances,el-hadj Ouabdessalem nous a quittésdiscrètement non sans nous avoirlaissé une kyrielle de messages et deleçons à méditer. Tous ceux qui l’ontconnu se souviendront de ce pilier etde cette icône de l’universitéalgérienne, de ce modèle de rigueuret de probité intellectuelles qui nouslaisse aujourd’hui un grand vide degénérosité, de compétence et derigueur difficile à combler.“À Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.”

Le collectif des anciens élèves, desenseignants et travailleurs de l’École

nationale polytechnique.

PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL CULTUREL DES ÉTUDIANTS DES INSTITUTS DES ARTS ET DES JEUNES TALENTS

Sidi Bel-Abbès capitale de la libreexpression artistique

Mardi3 novembre 200910 LIBERTECULTURE

FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE COMIQUEDE MÉDÉA

“Les invités du sénateur”décrochent la Grappe d’orC' est dans une ambiance très festi-

ve que s'est déroulée, avant-hier,la cérémonie de remise des prix récom-pensant les meilleures participations auFestival national du théâtre comiquequi s'est déroulé, du 9 octobre jusqu’au1er novembre, à la maison de la cultureHassan-El-Hassani de Médéa. C'est àl'Association théâtrale de Chlef qu'estrevenue la Grappe d'or pour sa pièceintitulée Les invités du sénateur.Composé de personnalités du mondedu théâtre, le jury a adopté unedémarche qui a tenu compte de plu-sieurs critères pour désigner les piècesaux différents prix retenus, tout enémettant des réserves à l'endroit decertaines troupes à propos de la poly-valence des genres qui, indique-t-on, ainflué négativement sur le produit théâ-tral. Le jury a également formulé cer-taines critiques en ce qui concerne laqualité scénographique de certainesreprésentations et la non-concordancede certaines autres en rapport avec l'in-titulé du festival qui doit demeurercomique avant tout. Ce qui a égale-ment suscité la critique est le peu dereprésentativité de l'élément féminin quin'a été que marginal dans les travauxprésentés, alors que le potentiel quecelles-ci représentent pour rendre l'artdes planches plus fécond est une plusgrande participation des femmes etplus de rôles féminins. Il faut indiquerque la compétition pour l'obtention de laGrappe d'or a été marquée par unelarge participation où des représenta-tions de qualité ont eu lieu, en présen-ce d'un public qui a été au rendez-vousà tous les spectacles donnés par lestroupes qui se sont relayées, unesemaine durant, pour offrir des piècesqui n'ont pas manqué de mérite.

M. EL BEY

HOMMAGE

À LA MÉMOIRE DU PROFESSEUR ABDELAZIZ OUABDESSALEM

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Mardi3 novembre 2009 11LIBERTE CULTURE

Liberté : Quelles sont vos pre-mières impressions par rap-port à la publication de votreroman, les Sens interdits, enAlgérie ? Et comment sepasse votre rencontre avec lelecteur algérien ?

Mourad Djebel : En fait, c’estmarrant ! C’est quelque chose departiculier car ce livre est loin, vrai-ment loin. C’est vrai il a été éditéen 2001, mais il a été réellementécrit entre 1998-1999. Il est loinmême dans ma tête et dans l’écrit.Il vient donc d’être édité en Algérie,je trouve la couverture très belle, etj’ai un énorme plaisir de voir celivre enfin... en Algérie. Concernantla vente je ne sais pas encore, lavente- dédicace vient de commen-cer et j’ai dû signer deux ou troisfois pour l’instant. L’histoire se déroule entre Annabaet Constantine, c’est l’histoire detrois hommes, une disparition et ledénominateur commun estYasmina. Y a-t-il une parenté entreles Sens interdits et Nedjma de KatebYacine ?

On peut le voir dans ce livre, etsincèrement quand je l’écrivais,c’était un peu compliqué d’imagi-ner ça moi-même, cette espèce deréécriture de Nedjma de Kateb

Yacine, parce que c’est l’histoireeffectivement d’une jeune femmeet de trois jeunes hommes, et lesrelations complexes et amoureusesqui se nouent.

Cela se passe entreConstantine et Annaba commedans l’histoire de Nedjma, c’estl’histoire d’amour d’une femme etde trois hommes, cela y ressemblemais je n’ai jamais pensé m’inspi-rer. En réalité, on pourrait la consi-dérer comme une réécriture, mais iln’y a pas que ça, il y a beaucoup demon propre parcours dans cettehistoire, une histoire d’amour et deviolence, trois hommes et Yasmina,les différentes violences desannées 80, les émeutes deConstantine en 1986 et la grèveinsurrectionnelle du FIS en 1991,qui forment un peu l’arrière dutableau de cette Algérie, le par-cours de ces adolescents qui en1986 étaient à la fin de l’adolescen-ce et qui avançaient vers l’âge adulte en pleine explosion de laviolence.

On remarque dans votreécriture qui est quelque peufragmentaire des longueursau niveau des phrases. Maisce qui la caractérise sans

doute, c’est que c’est uneprose poétique. Est-ce parceque vous êtes poète égale-ment ?

●● Il y a une certaine longueurdans mes phrases, je suis quel-qu'un qui croit monumentalement– et je l’ai dit lors de la table rondesur Kateb Yacine – que la littératurea deux exigences énormes, parmiles plus importantes il y a la hau-teur esthétique ou la rechercheesthétique et une forme d’insou-mission. Je vis en France depuisquelques années et on a l’impres-sion que le marché est formaté pardes romans dans la même langue,et des histoires similaires, pourtantle nombre de livres explose et j’es-time que je suis quelqu'un qui faitun travail artisanal, de travailler lalangue, de la modeler, de la tou-cher, c’est pour cela que dans montravail il y a de la recherche esthé-tique, il y a de la prose poétique, ily a aussi une écriture éclatée et desfois très longue parce que le per-sonnage est très haletant en racon-tant son histoire. Il y a une espèced’allaitement qui se crée. Je suisquelqu'un qui a publié de la poésie(je peux dire que je suis poète) etun poète n’est pas insensible à tra-vailler sa langue même en prose.

Depuis votre dernier recueilde poésie paru en 2007, onne vous voit plus dans leslibrairies !

●● J’ai publié des correspon-dances sur les questions politiquesde l’émigration en France, dans unlivre de correspondance entre écri-vains en 2008. J’ai aussi un manus-crit que je vais publier bientôt, maisactuellement je travaille sur un livrede contes, que je dois rendre inces-samment à un éditeur qui a faitune commande. Cela m’a fait plai-sir d’écrire un livre de contes, pré-cisément sur trois contes qu’on meracontait enfant. Après, j’ai prisénormément de liberté avec lescontes. Mon travail d’écrivain estsur les contes et je ne les retrans-cris pas tels qu’on les raconte,d’ailleurs je trouve que c’est ça legrand travers, il n’y a pas de travailréel, parce que de l’arabe parlé onva directement vers le français, cequi m’intéresse c’est comment jevais m’approprier ma langue de tra-vail. Les trois premiers seront for-cément ceux de mon enfance maisje ne peux pas m’étaler car je n’aipas encore décidé de la suite.

L’Algérie vous inspire-t-elleencore ?

●● Je suis né et j’ai vécu 27 ans enAlgérie, et je n’ai pas encore vécu27 ans hors de l’Algérie. Mon par-cours mental a été modelé ici et sije me suis mis à l’écriture, c’estaussi mon rapport avec l’Algérie,mon rapport au monde de manièregénérale car écrire, c’est un rapportau monde. J’ai vécu au Bénin pen-dant deux ans, j’ai vu le monde etc’est clair que je vais me mettre àécrire sur d’autres sujets, j’écriraissur des personnages venant de plu-sieurs horizons mais j’évoqueraistoujours l’Algérie.

H. M.

ÉVÉNEMENTS●● Jusqu’au 6 novembre prochain,14e édition du Salon international dulivre d’Alger, dans un chapiteau aucomplexe Mohamed-Boudiaf.

SALLE EL-QODS

●● Aujourd’hui, à 11h, table rondeautour de l’édition en tamazight. À13h30, hommage à FrancisJeanson, avec la projection d’unfilm et une table ronde.

SALLE AFRIQUE

●● Aujourd’hui, à 11h, lecturesd’auteurs. À 12h30, rencontre avecl’écrivaine Amina Zidane (prixNaguib-Mahfouz 2008) autour deson livre Nabih Ahmar. À 14h,conférence de Mohamed SaïdMadhia, auteur palestinien, autourde la culture des lumières à El-Qods. À 16h, lectures d’auteurs

VENTES-DÉDICACESDU SILA ●● Habib Ayyoub dédicacera,aujourd’hui à partir de 14h, sonrecueil de nouvelles, L’homme quin’existait pas, au stand des éditionsBarzakh.

●● Le stand des éditions Casbahabritera, aujourd’hui à partir de 15h,les séances de dédicace d’AbdallahRighi pour Relizane 1954-1962 etAbderrahmane Lounès pour Djeha.

●● Le stand des éditions Alphaabritera, aujourd’hui à partir de 15h,les séances de dédicace de FaridaBelkhiri pour son livre Fleur bleue etDalila Boumghar pour Kipic pique-nique.

●● Kamal Mostepha-Kara dédica-cera, aujourd’hui à partir de 14h,son ouvrage intitulé Les change-ments climatiques au stand des édi-tions Dahlab.

●● Hamid Skif dédicacera sonrecueil de nouvelles Les escaliersdu ciel, aujourd’hui à 15h, au standdes éditions Apic. Ce même standabritera également, à la mêmeheure, les séances de dédicace deYahia Belaskri pour Le bus dans laville, et de Youcef Merahi pour Àrebours d’Oran.

SALON D’AUTOMNE●● 2e Salon d’Automne, au palaisde la culture Moufdi-Zakaria.

SORTIRL’ÉCRIVAIN MOURAD DJEBEL À PROPOS DE SON ROMAN, “LES SENS INTERDITS”

“Une histoire d’amour et de violence”

Mourad Djebel et grâceà l’initiative des éditionsBarzakh, est enfinpublié en Algérie. Sonroman, les Sens inter-dits, est d’ailleurs dis-ponible au Sila.Rencontré en marge desa vente-dédicace,Mourad Djebel, évoquedans cet entretien sonroman, son écriture, sesquestionnements et sesprojets.

Propos recueillis par HANA MENASRIA

AZOUZ BEGAG PRÉSENTE SON ROMAN, “DITES-MOI BONJOUR”

La fable de BegagI nvité dans le cadre du Salon

international du livre d’Alger,Azouz Begag a rencontré il y aquelques jours, quelques-uns desreprésentants de la presse, afinde présenter son dernier roman,paru aux éditions Sedia (Algérie).

Dites-moi bonjour, est unefable poétique et drôle, avec unpropos très politique.

En effet, Azouz Begag, trans-cende et dépasse bien souvent lafiction, pour peindre une fiction.“J’ai réécrit l’histoire humaineavec des animaux. C’est un livrequi fait la jonction entre la socio-logie et le roman.

C’est la synthèse de trenteannées d’écriture”, explique-t-il.Pour lui, la ville a mangé la cam-pagne et les valeurs de la cam-pagne. Pour cela, il prend exemplede la France et l’Algérie, “qui sont

à la base des pays ruraux, mais sion remarque aujourd’hui, 80% de

la population évolue dans un uni-vers urbain”, explique-t-il. Dites-moi bonjour est un roman qui“critique” la société d’aujourd’hui,une société de consommation oùl’individualisme fait rage.

À propos de cette dimensionpolitique, Azouz Begag déclare :“La dimension politique est cachée parl’humour qui habite les personnages.Elle est dissimulée. Je ne voulais pasfaire un pamphlet politique ou un livresociologique ; c’est un roman.”

Entre le poétique et le simple,avec un humour mordant et uneimagination débordante, Dites-moi bonjour est le roman le plusabouti d’Azouz Begag, qui refusele monde d’aujourd’hui, et quicraint le pire pour le devenir desêtres dans un monde où l’argentsévit en maître.

SARA KHARFI

NEUVIÈME CONGRÈS DE L’UNION DES ÉCRIVAINS ALGÉRIENS

Polémique, opacité et "illégitime" !

H ier matin, le siège de l’Union desécrivains algériens a abrité le

neuvième congrès de cette associa-tion. Deux grandes questions à l’ordredu jour : discuter les accomplisse-ments de l’Union des écrivains algé-riens et procéder au vote d’un nou-veau président et des membres deson bureau. En effet, après la démission en 2007de l’ancien président, AbdelazizGhermoul, Youcef Chegra a assurél’intérim. Ce dernier a proposé sa can-didature, mais il a face à lui un autreconcurrent, l’universitaire BrahimSahraoui. D’autre part, et c’est là oùles choses se corsent, le congrèsdevait se tenir à Zéralda, mais n’ayantpas les autorisations nécessaires duministère de tutelle, le congrès a étéorganisé dans le bureau de l’uniondes écrivains.Les organisateurs ayantconsidéré cela comme naturel,puisque c’est dans leurs locaux que lecongrès se tient, et qu’il n’y a pasbesoin d’autorisation. Ce n’est pourtant pas l’avis de BouzidHarzellah, le secrétaire national char-gé de l’édition et de l’information àl’Union des écrivains algériens. Il aconsidéré que "jusqu’à l’heure actuel-le, je n’étais aucunement au courantde l’organisation de ce congrès, maisje suis foncièrement convaincu qu’ilsn’ont aucune autorisation pour organi-ser ce congrès. Et c’est pour cela

qu’ils l’ont délocalisé de Zéralda ausiège de l’union, dans une ambianceclose et opaque". En évoquant l’argument des organisa-teurs du congrès, la tenue de cecongrès dans l’enceinte même dusiège de l’union, Bouzid Harzellahexplique : "La loi est claire là-dessus.Est-ce que je peux organiser un ras-semblement ou une conférence chezmoi à la maison ? Ce n’est pas pos-sible, il y a le ministère de l’Intérieurqui donne cette autorisation. Les pro-pos des organisateurs ne sont pasresponsables." Outré, M. Harzellah adéclaré clairement qu’il était contre cecongrès, partant jusqu’à dire qu’il était"illégitime". Et d’ajouter : "Je refuse lefait qu’on n’ait pas associé tous lesécrivains algériens. Si vous entrezdans la salle, vous constaterez que80% des membres de la salle sontinexistants sur la scène culturellealgérienne. J’ai trente ans d’écriture etje ne connais pas les têtes qui sont àl’intérieur." Pour conclure, BouzidHarzellah a appelé à associer tous lesécrivains algériens à procéder à laréélection d’un nouveau président, etde discuter de l’avenir de l’union dansla sérénité et la convivialité, en toutehonnêteté et surtout sans aucuneopacité. Cependant, le congrès a toutde même eu lieu et se termineraaujourd’hui.

S. K.

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CONTRIBUTIONMardi3 novembre 200912 LIBERTE

VALORISATION ÉCONOMIQUE DES DÉPENDANCES DU DOMAINE PUBLIC

L’APPORT DE LA RÉVISION DE LA LOI DOMANIALE

L a loi n°90-30 du 1er

décembre 1990 portantloi domaniale est interve-nue pour prendre encharge ces nouvelles

données constitutionnelles.Depuis, notre pays s'est engagé, pro-

gressivement, dans la réalisation d'unvaste programme d'ajustement macroé-conomique et de réformes structurellesvisant à installer les instruments-clés del'économie de marché, à faire de l'inves-tissement productif le moteur de lacroissance et à recentrer les actions del'État sur ses missions pérennes. C'estainsi que, au plan économique notam-ment, les réformes engagées, qui tour-nent autour de la promotion de l'inves-tissement productif privé (national etétranger), se doivent de conduire à lamobilisation de toutes les capacités dis-ponibles.

Dans ce cadre, la valorisation à desfins économiques des dépendances dudomaine public peut s'avérer d'unapport non négligeable.

LA LOI DOMANIALE DU LER DÉCEMBRE 1990

Or, le régime juridique du domainepublic, qui découlait de la loi domanialedu 1er décembre 1990, avant sa révision,ne pouvait favoriser la réalisation d'in-vestissements lourds par des opérateursprivés (par exemple dans les enceintesportuaires et aéroportuaires ou pour laréalisation et l'exploitation de tronçonsautoroutiers, de ports de pêche, deports de plaisance,...).

En effet, la règle d'inaliénabilité, avecson corollaire d'interdiction de consentirdes droits réels, impliquait la précaritédes occupations privatives du domainepublic.

Ce qui fait que l'instabilité danslaquelle se trouvaient les occupants pri-vatifs de ces dépendances domanialeset l'impossibilité pour eux de fournir dessûretés en garantie des crédits ban-caires devant être mobilisés, n'étaientguère de nature à les encourager à ydévelopper une politique entreprenantede l'investissement.

LES NOUVELLES DISPOSITIONS DOMANIALES

Devant les exigences et les enjeux dela mise en valeur économique du domai-ne public, et devant la nécessité d'orien-ter les ressources limitées du budget del'État (dont la vulnérabilité par rapportaux revenus des hydrocarbures est bienconnue) vers la satisfaction, en priorité,des besoins des services publics debase, I'orthodoxie domaniale en lamatière se devait de connaître un inflé-chissement, en permettant la constitu-tion de droits réels sur les ouvrages etinstallations de nature immobilière dontla réalisation est autorisée sur le domai-ne public, en vue de donner aux conces-sionnaires (occupants privatifs) un mini-mun de sécurité et de stabilité en mesu-re de les inciter à développer des inves-tissements adéquats.

Tel fut l'un des principaux objets de laloi n° 08-14 du 20 juillet 2008 modifiantet complétant la loi domaniale de 1990(cf. J.O. n° 44 du 03/08/2008). Les nou-velles dispositions domaniales, ainsi

intervenues en la matière, n'ayant pasété suffisamment mises en relief, alorsque leur utilisation, à bon escient, parles autorités publiques compétentes, enrelation avec les opérateurs écono-miques disposant des qualificationstechniques, financières et moralesrequises, est en mesure de potentialiserles actions engagées pour développer lepays, il nous a paru nécessaire d’en pré-senter, ci-après, l’économie générale.

LES OCCUPATIONS PRIVATIVES DU DOMAINE PUBLIC

De par l’article 22 de la loi n’08-14 du20 juillet, précitée, une section nouvellea été insérée au niveau de la loi doma-niale, comportant les article 69 bis à 69septies, traitant des occupations priva-tives du domaine public constitutives dedroits réels, qui s’analysent commesuit :

● Le titulaire d’une autorisationd’occupation privative du domainepublic a, sauf prescription contraire deson titre, un droit réel sur les ouvrages,constructions et installations de natureimmobilière qu’il réalise pour l’exerciced’une activité autorisée par ce titre,étant entendu que toute autorisationd’activités qui ne seraient pas compa-tibles avec l’affectation du domainepublic concerné est exclue.

En outre, l’application de cette dis-position est subordonnée à la décisiondes autorités compétentes lorsque lesouvrages, constructions et installationssont nécessaires à la continuité du ser-vice public.

● Les prérogatives et obligations dela collectivité publique propriétaire sontconférées au titulaire de l’autorisationd’occupation du domaine public, pourla durée de celle-ci, dans les conditionset limites précisées dans ladite section.

● La durée de l’autorisation doit êtrefixée, par le titre qui est délivré, en fonc-tion de la nature de de l’activité et decelle des ouvrages autorisés et comptetenu de l’importance de ces derniers,sans pouvoir excéder une durée cumu-lée de soixante-cinq ans.

● Les droits, ouvrages, construc-tions et installations de nature immobi-lière peuvent être cédés ou transmisdans le cadre de mutations entre vifs oude fusion, absorption ou scission desociétés, pour la durée de validité dutitre restant à courir, à une personneagréée par l’autorité compétente, sousréserve d’une utilisation compatibleavec l’affectation du domaine publicoccupé, le titre pouvant également êtretransmis aux héritiers, en cas de décèsde la personne physique titulaire.

● Les droits et ouvrages peuventêtre hypothéqués mais uniquementpour garantir les emprunts contractéspour financer la réalisation, la modifica-tion ou l’extension desdits ouvrages.

● À l’issue du titre d’occupation, lesouvrages de nature immobilière implan-tés sur le domaine public deviennent, deplein droit et gratuitement, propriété dela collectivité publique concernée,francs et quittes de tous privilèges ethypothèques.

● Le retrait d’autorisation avantterme est possible, soit pour inexécu-tion des clauses et conditions de ladite

autorisation, soit en toute autre circons-tance sous réserve, dans ce cas, d’uneindemnisation du préjudice résultant del’éviction anticipée. Éventuellement, lescréanciers régulièrement inscrits doiventêtre informés des intentions de l’autori-té compétente deux mois avant la noti-fication d’un retrait pour inexécutiondes clauses et conditions de l’autorisa-tion, ce délai étant notamment prévupour faciliter la substitution d’un tiers autitulaire du droit défaillant.

● la constitution de droits réels nepeut porter sur le domaine public natu-rel maritime, hydraulique et forestier dufait qu’il est irremplaçable et n’est pasrenouvelable.

L’orthodoxiedomaniale en lamatière se devaitde connaître uninfléchissement,en permettant laconstitution dedroits réels surles ouvrages etinstallations denatureimmobilière dontla réalisation estautorisée sur ledomaine public,en vue de donnerauxconcessionnairesun minimum desécurité et destabilité enmesure de lesinciter àdévelopper desinvestissementsadéquats.

Il importe enfin de souligner que lesrègles et garanties ainsi énoncées, touten permettant la prise en charge despréoccupations exprimées en matièrede valorisation économique du domainepublic, sont de nature à assurer le fonc-tionnement du service public et la pro-tection de la propriété publique enconformité avec les dispositions et prin-cipes constitutionnels.

Telles sont, dans leurs grandes lignes,les dispositions novatrices, relatives aurégime juridique du domaine public,intervenues au niveau de la législationdomaniale. Il reste à souhaiter que lestextes d’application y relatifs soient pro-mulgués rapidement pour en permettrela mise en œuvre effective.

A. B.(*) ancien ministre délégué

au Budget

La Constitution du 23février 1989 a apporté,en ses articles 17 et 18(dont les dispositions ontété maintenues tellesquelles lors des révisionsconstitutionnelles qui ontsuivi), des modificationsprofondes au contenu età la notion de “propriétépublique” et de“domanialité” auxtermes desquelles ilrésulte que :- d’une part, la propriétépublique, telle quedéfinie par l’art.17 de laConstitution, necomprend que les bienset activités jugésstratégiques et vitauxpour la collectiviténationale ; - d’autre part, l’art.18 dela Constitution faitrevivre la dualité du“domaine national” en“domaine public” et“domaine privé” quiavait été écartée sousl’ancien régime, etconsacre le droit depropriété des collectivitéspubliques (État, wilayas,communes) sur les biensrelevant de leurpatrimoine.

Par : ALI BRAHITI (*)

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L es innombrables usagers de cetronçon se retrouvent, quasi-

ment tous les matins, en cesdébuts de rentrée sociale, avec desretards énormes, pour un trajet detout juste 7 à 8 minutes par voitu-re. Les causes principales sontdues à la mauvaise organisationdes “contrôleurs” dans la stationpour annoncer le tour du véhiculedevant passer à quai pour l’embar-quement. Pas un fourgon ou mini-bus ne doit ouvrir ses portièresavant la fermeture de celles duvéhicule à quai.

Cette “règle” est imposée face àl’indifférence des transporteurs etles bousculades des voyageurs sedéversant sans cesse vers la sta-tion. Or, la règle voudrait que cessoi-disant contrôleurs placent plu-tôt deux à trois véhicules, voireplus lorsque c’est nécessaire, pour

permettre aux flux d’usagers d’ac-céder à bord au fur et à mesure deleur arrivée, au lieu de parquer decôté les dizaines de fourgons enattente de leur tour et de l’ordrepour “charger”. Tous les dimanches,ce sont des centaines de voyageursqui restent bloqués dans la ville ex-Mirabeau, ne sachant plus à quel…autostop se vouer, car même lesbus de passage venant de Dellys,de Boumerdès, de Baghlia et autres

Bordj Menaïel ne peuvent soulagerun tant soit peu les foules de voya-geurs qui s’accumulent, en raisonde l’interdiction pour ces cars demarquer des arrêts au centre-villede Draâ Ben Khedda. Parfois, desbrigades de policiers de la sûretéurbaine et antiémeutes intervien-nent pour “orienter” quelque peu laméthode d’organisation pour lestransporteurs, mais cela resteinsuffisant, surtout lorsque letransport universitaire fait défaut.

Dans ce cas, c’est la ruée decentaines d’étudiants vers la sta-tion de la ville où s’installe alorsune inextricable confusion. C’estvrai que de nombreux transpor-teurs par minibus préfèrent rester àla station de Tizi Ouzou après lepremier voyage, au lieu de revenir àvide soulager la foule de clientsattendant dans l’anxiété, mais iln’est pas toujours évident de lesconvaincre. “Je suis conscient du désar-roi des voyageurs . Je reviens souvent àvide de Tizi Ouzou à Draâ Ben Khedda,et, inévitablement, à perte, pour rendreservice à nos innombrables clients, maislorsque je passe, au retour, 15 à 20minutes dans le bouchon de Boukhalfa,je préfère ne pas subir encore une foiscelui-ci plusieurs fois dans la matinée”,dit un transporteur. Le sporadiquebarrage filtrant devant le caserne-

ment de la Compagnie nationalede sécurité (CNS) de Boukhalfa, oùles deux à trois files de voiturespassent une à une et parcimonieu-sement, crée souvent un goulotd’étranglement qui s’étire, sou-vent, sur des centaines de mètres,ce qui dissuade des transporteurs,une fois à Tizi Ouzou, de revenir àleur base pour “l’insignifiant prix de15 DA” la place, aime-t-on répéter.

Pris dans la débordante file de 3 voies occupant même l’accote-ment sans asphalte à l’approchedudit barrage, un automobiliste nemanqua pas de crier devant sessemblables : “Qu’on nous ouvre unedéviation par la caserne, et le problèmeest réglé !” D’un autre côté, cettesituation constituait une sorted’aubaine pour les taxieurs instal-lés devant la grande mosquée deDraâ Ben Khedda, dont l’activitéest des plus aléatoires les autresjours. C’est dire qu’ici aussi, le mal-heur des uns (voyageurs) apporteparfois du bonheur aux autres(taxieurs). On signale, par ailleurs,qu’une pétition circulerait auprèsdes usagers de la ligne de Draâ BenKhedda - Tizi Ouzou pour deman-der à la direction de wilaya destransports d’affecter, du moins auxheures de pointe, quelques bus del’ETUTO (établissement de trans-port urbain) sur cette ligne en vuede soulager un tant soit peu l’affluxde voyageurs.

SALAH YERMÈCHE

LIBERTE

Sam

ir Liberté

Mardi3 novembre 2009 13L’ALGÉRIE PROFONDE

TRANSPORT SUBURBAIN DRAÂ BEN KHEDDA – TIZI OUZOU

Profusion de transporteurs,crise pour… les voyageurs

Les voyageurs (travailleurs,étudiants, stagiaires… ) dontde nombreuses femmes,empruntant les fourgonsassurant le transport entreDraâ Ben Khedda et TiziOuzou (11 km), subissent,souvent au niveau de la stationlocale, une véritable crise, etce malgré un surplus detransporteurs par fourgons etminibus de 18 à 30 places.

La mauvaise organisation descontrôleurs de transport provoque

d’énormes retards chez les usagers.

BRÈVESD U C E N T R E

AÏN ZAOUIAKANTIDJA COMMÉMORELE 1er NOVEMBRE 1954

●● À l’occasion du 55e anniversairedu déclenchement de la guerre deLibération du 1er novembre 1954, lecomité du village de Kantidja, en col-laboration avec l’association sporti-ve ASK, a élaboré un programmed’activités en hommage à la mémoiredes 35 martyrs de la région qui ontsacrifié leur vie pour l’indépendancede l’Algérie. Au programme figurentdes activités sportives et culturelles,dont des tournois de football et depétanque, de l’athlétisme ainsiqu’une exposition de photos et decoupures de presse. Une choralecomposée d’élèves de l’école deKantidja a repris des chants révolu-tionnaires en présence des autoritéslocales et de personnalités histo-riques de la commune d’Aïn Zaouia.Après le dépôt d’une gerbe desfleurs, des moudjahidine ont pris laparole pour témoigner sur certainesfacettes de la période coloniale dansce village. Une cérémonie de com-mémoration a été également organi-sée par le moudjahid Si Saïd. Pourrappel, Kantidja faisait partie deszones interdites décrétées par l’ar-mée française.

BRAHIM SLIFI

CORSO (BOUMERDÈS)LE MOUDJAHID RAHIMMOKHTAR ET LE JEUNE“MAMI” HONORÉS PARL’ASSOCIATION EL WIAM

●● L’association El Wiam deBenrahmoune, dans la commune deCorso, a saisi l’occasion de la célé-bration du 55e anniversaire dudéclenchement de la révolution pourhonorer le moudjahid RahimMokhtar, dit ammi Mokhtar, de la citéAoudia, ainsi que le petit SofianeHaffaf, dit Mami, décédé il y a justetrois semaines à la suite d’unelongue maladie. Mami était considérécomme la coqueluche de la cité deBenrahmoune. C’est dans une atmo-sphère chargée d’émotion que lefrère de Mami a reçu de la main duprésident de l’association El Wiam,Fiak Sadek, un cadeau symboliqueen marge du tournoi de football orga-nisé au stade de Benrahmoune.Ammi Mokhtar, âgé aujourd'hui huide 80 ans, a, lui aussi, été honoré parl’association. Très ému, ce moudja-hed de la première heure a tenu àrendre hommage aux jeunes de lalocalité et les a encouragés à faire lemême geste à l’égard de tous ceuxqui ont participé à la guerre deLibération nationale. À noter que denombreux anciens joueurs ont parti-cipé au tournoi de football dédié àammi Mokhtar et Mami, parmi euxFiak Mohamed, Mahsas Mohamed,dit Arrouche, Chemrik Abdelkader,ex-DJS de Tipasa et bien d’autresfigures du sport local. Les respon-sables de l’association El Wiam onttenu à remercier la DJS deBoumerdès pour l’aide précieusequ’elle a apportée afin de permettrel’organisation de cette manifestation.

M. T.

TIZI OUZOU

L’association Tujya sur le terrain●● L’association de sensibilisation etd’information médicales Tujya de TiziOuzou a organisé dernièrement deuxjournées scientifiques sur les risquescardiovasculaires au campus deHasnaoua et à la maison de la CultureMouloud-Mammeri. Si à l’auditoriumde l’université de Tizi Ouzou, le doc-teur Boudarène, psychiatre, a donnéune communication sur le choc post-traumatique, mercredi, on a débattu lediabète chez l’enfant et sa prise encharge psychologique. La conférencesur les facteurs de risque cardiovas-culaires n’a pu avoir lieu, en revanche.Un interne a fait un exposé sur l’hy-pertension artérielle. L’intervenant aexpliqué pourquoi il faut traiter la HTA.Il faut dire que le public a fait fautbanc lors de cette manifestation asso-ciative qui soulève un problème desanté publique. L’activité, organisée

avec le concours de la DSP de TiziOuzou, s’est déroulée dans une salledésespérément vide. À peine unedizaine de personnes ont consenti ledéplacement. Un dépistage passif dudiabète et de l’hypertension artériellea été organisé, par ailleurs. Très activesur le terrain, l’association Tujya estanimée essentiellement par des étu-diants et des médecins. Créée en2003, elle poursuit des objectifs huma-nitaires et médicaux. L’association estsur deux importants projets simulta-nés. Il s’agit de la maison de l’informa-tion médicale, un projet cofinancé parl’Union européenne et l’APW de TiziOuzou. La même assemblée financeégalement avec l’Union européenneun autre projet au profit de l’associa-tion Tujya, intitulé Honneur auxenfants.

Y. A.

HASSI-R’MEL (LAGHOUAT)

Quand un égout déborde

TIPASA

Un pôle universitaire en cours de réalisation

L es habitants de la rue appeléecommunément Daghour, à

Hassi R’mel, 120 km au nord deLaghouat, dont plusieurs commer-çants affichent une vive inquiétudesuite à l’obstruction d’un avaloirsur le trottoir à proximité de ladevanture de leurs magasins etautres pieds d’immeubles.

Les eaux de rebut noirâtres quise déversent à ciel ouvert pourcouvrir une grande partie de lachaussée dégagent des odeursnauséabondes à la limite du sup-portable pour les riverains et lesautomobilistes. Cela a engendréune accumulation d’eaux dans lescaniveaux et des débordementssur la chaussée, a-t-on constatésur place. Faute de moyens adé-quats, les riverains n’ont pas réus-si à remédier à la désolante situa-

tion. Pour rappel, depuis un mois,le même endroit a connu ce débor-dement des eaux usées.

Il faut dire qu’à Hassi R’mel,faute d’entretien, les canalisationssont souvent obstruées dans plu-sieurs quartiers de la ville, notam-ment aux pieds des immeublessitués à la cité du 5-Juillet, nousaffirment les citoyens. Ainsi, lerisque de maladies à transmissionhydrique est omniprésent et lasanté publique constammentmenacée. Devant cet état de fait,les services ayant la charge deréparer les égouts défaillants doi-vent agir en urgence et avec beau-coup d’attention, afin d’éviter l’in-filtration des eaux usées dans leréseau d’alimentation d’eaupotable, nous dit-on.

BOUHAMAM AREZKI

L ors d’une visite d’inspectioneffectuée au chef-lieu de la

wilaya, M. Mohamed Ouchen, walide Tipasa, s’est rendu au pôle uni-versitaire situé au sud-est de la villequi s’étend sur une superficie de230 hectares.

Sur ce site, un centre universi-taire de 4 000 places pédagogiqueset une cité universitaire de 2 000lits sont en cours de réalisation. Lemarché a été attribué à l’entreprisechinoise CSCEC pour une envelop-pe budgétaire de 33,4 millions deDA qui a été installée officiellementpar le wali le 20 juillet 2009.

En supervisant le chantier, lechef de l’exécutif a constaté queles travaux de fouilles accusentbeaucoup de retard. De ce fait il atancé le chef de projet en mettanten demeure l’entreprise chinoised’accélérer la cadence des travauxet de renforcer le chantier enmoyens humains et matériels pour

terminer les terrassements avant lasaison hivernale. A noter que cecampus spécialisé dans lessciences sociales, humaines etpolitiques et en droit accueillerad’autres infrastructures de forma-tion en commerce, en hôtellerie,en tourisme et en archéologie, desspécialités qui s’intègrent parfaite-ment aux spécificités locales.

Il est donc prévu sur une assiet-te de terrain de 30 ha un institut dedroit des sciences sociales et dessciences politiques et relationsinternationales (2 000 places), uninstitut des sciences économiqueset des sciences commerciales et degestion (1 500 places) et un institutd’archéologie (500 places). Les tra-vaux VRD hors sites lancés en sep-tembre 2007 sont quasiment ter-minés et ont pris en charge leréseau d’assainissement, l’alimen-tation en eau potable, l’évacuationdes eaux pluviales, la réfection des

voies d’accès et l’éclairage publicpour une enveloppe financière de550 millions de DA. Par la suite, le wali a visité la basede vie de l’entreprise chinoisechargée de la réalisation de la voieexpress reliant Bou Ismaïl àCherchell sur une distance de 48km. La réalisation en un délai de 28mois de ce tronçon autoroutier aété attribué à la société nationaledes travaux de construction deChine (CSCECLTD) pour une enve-loppe budgétaire de 19 millions deDA. L’autorisation de programmeglobale de ce projet est de 40 mil-liards de DA. Ce coût s’expliquepar la mise en œuvre du tronçonBou Ismaïl-Cherchell et inclut laréalisation de 34 ouvrages d’art,entre autres un viaduc de 355mètres, 23 passages inférieurs (tré-mies), 8 passages supérieurs et 2échangeurs.

R. R.

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D es chiffres qui font peur ontété présentés dans le rapport

de la commission de la jeunesse etdes sports sur les fléaux sociaux,notamment ceux qui menacent lesjeunes. En effet, selon ledit rap-port, la situation est critique et unevéritable prise en charge de la jeu-nesse est nécessaire afin de freinerla propagation de la commerciali-sation et de la consommation dekif et de psychotropes. Les chiffresde la Gendarmerie nationale et dela police sont éloquents. Pas moinsde 53,5 kilogrammes de kif et 581comprimés de psychotropes ontété saisis durant les 8 premiersmois de l’année en cours, contre 3kilogrammes et 2 019 psycho-tropes en 2008 et 49 kilogrammesen 2007. Le nombre de personnesincriminées dans ces affaires decommercialisation, détention etconsommation est de 101, dont 27arrêtées pour commercialisationdurant les 8 premiers mois de l’an-née en cours, contre 102 per-sonnes incriminées dans la com-mercialisation durant toute l’annéeécoulée. Par ailleurs, les services dela police judiciaire de la sûreté de

wilaya de Sétif ont, depuis le débutde l’année en cours, enregistré lasaisie de 28 587 grammes de kifcontre 14 579 grammes en 2008.Les affaires traitées ont dépassé les137 durant les 8 premiers mois del’année en cours contre 155 en2008. Le nombre de personnesmises sous mandat de dépôt estappelé à dépasser celui des per-sonnes emprisonnées en 2008.Pour ce qui est de la consomma-tion des psychotropes, les policiersde Sétif ont saisi 6 070 comprimés

en 2009, dont 3 181 comprimésdurant le mois de juillet et 2006durant le premier mois de l’année,contre 777 comprimés en 2008. Lenombre de personnes incriminéesa dépassé les 30, alors qu’en 2008,elles étaient 22 personnes arrêtéesdans 21 affaires.

Rappelons que l’Office nationalde lutte contre la drogue et la toxi-comanie a organisé, au mois dejuin passé, lors de la commémora-tion de la Journée mondiale delutte contre la drogue, un séminai-re national à Sétif où son directeur,A. Sayeh, a tiré la sonnette d’alar-me quant à ce fléau.

Celui-ci avait alors déclaré quepas moins de 60% du cannabisrécolté au Maroc sont écoulés enAlgérie. “Si nous ne faisons rien pourmettre fin à la propagation du phénomè-ne de la toxicomanie, notamment laconsommation du kif, nous serons face àune situation catastrophique”, avait-il

renchéri. Notons aussi que 85%des personnes dont l’âge varieentre 16 et 45 ans, présentéesdevant les tribunaux sont des toxi-comanes.

À l’instar des autres wilayas dupays, Sétif enregistre, depuisquelques années, une recrudescen-ce de la criminalité. Chaque jour,on enregistre des vols, des crimeset des agressions, même sur ascen-dants. La situation est aussi cri-tique qu’elle nécessite la mobilisa-tion de tous les secteurs concer-nés, à savoir l’éducation, la jeunes-se et les sports, les affaires reli-gieuses, l’Action sociale et lesassociations, tout en sensibilisantles parents à être au chevet de leurprogéniture. En attendant le pland’orientation quinquennal de luttecontre la drogue et la toxicomanie,la société doit se mobiliser pourcontrer ce fléau.

F. SENOUSSAOUI

LIBERTE

D.R

.

Mardi3 novembre 2009

15L’ALGÉRIE PROFONDE

SÉTIF

La consommation de drogue en nette augmentation

Les services de la sûretéont traité pas moins de135 affaires liées autrafic et à laconsommation destupéfiants durant les 8premiers mois del’année en cours.

La quantité de kif saisie par la police est alarmante.

ANNABA

UN ADOLESCENT SE NOIEDANS L’OUED SEYBOUSE

●● Un jeune garçon âgé de 17 ansqui se baignait en compagnie deses amis dans les eaux de l’ouedSeybouse, au niveau de l’embou-chure de Sidi Salem, s’est noyésamedi vers 15 heures. Son corpsa été repêché par les sapeurs pom-piers. L’adolescent, habitant lequartier, et habituellement bonnageur, avait bravé avec ses amisl’interdiction de baignade dans cecours d’eau particulièrement pol-lué par les rejets chimiques, maisaussi, surtout à cet endroit, par lesdéchets et autres détritus jetésrégulièrement par les habitants dece quartier. Pour les pompiers, lavictime aurait été retenue pendantun moment par quelques bran-chages ou par la vase qui tapissele fond du cours d’eau, l’empê-chant de remonter à la surface.Une enquête a été ouverte.

HAFIZA M.

BATNA

UN ÉCRIVAIN PUBLICARRÊTÉ POUR ESCROQUERIE

●● Les autorités judiciaires du tri-bunal de Batna ont ordonné lamise en détention préventive d'unescroc, qui se présentait commeun écrivain public, tandis quequatre autres personnes ont étémises sous contrôle judiciaire enattendant d’être présentées devantle juge. Les cinq individus sontpoursuivis dans une affaire d'es-croquerie et faux et usage de faux.Les faits remontent à plusieursmois, lorsqu'un citoyen avait mani-festé à l'accusé principal son sou-hait d'acquérir un lot de terrain.L’accusé lui proposa, alors, un ter-rain se trouvant dans le quartier deKechida, ville de Batna. Il se pré-senta par la suite avec le soi-disantpropriétaire du lot et trois fauxtémoins ainsi que la victime devantun notaire pour rédiger un acte devente. Quelque temps après,l'acheteur a découvert qu’il étaitvictime d’une escroquerie aprèsune confrontation avec le véritablepropriétaire du terrain. Il déposaune plainte auprès de la sûretéurbaine de Batna. Suite à l'enquê-te qui a été déclenchée, les cinqaccusés ont été identifiés et ontété traduits devant le procureur dela République qui les placés endétention préventive et contrôlejudiciaire.

F. LAMIA

UN QUADRAGÉNAIREARRÊTÉ POUR PÉDOPHILIE

●● Un quadragénaire a été mis endétention préventive par le procu-reur de la république de Barika,wilaya de Batna, dans une affairede pédophilie. L'homme, âgé de 47ans, a été accusé, au courant de lasemaine dernière, d’atteinte auxbonnes mœurs sur un enfant âgéde 4 ans. Selon ce qu'on a pusavoir, l'accusé aurait abusé del'enfant dans son local commercialsitué dans un quartier de Barika,au sud-ouest de Batna.

F. LAMIA

FERDJIOUA (MILA)

LE GAZ ARRIVE À HADJ SLIMANE

●● Le wali de Mila a procédédimanche dernier à la mise en ser-vice du réseau d'alimentation engaz de ville de l'agglomération deHadj Slimane, située à environdeux kilomètres à l'ouest deFerdjioua. Ainsi 321 foyers, totali-sant un nombre de 2 400 habitants,ont été raccordés au réseau d'ali-mentation en gaz naturel, ce quiporte le taux de couverture en gazà 83% à l'échelle de la daïra deFerdjioua. Il est à souligner que,selon une source de la direction del'industrie et des mines (DMI), plusde 1 660 milliards centimes ont étéinvestis, depuis 1999, dans desprojets d'alimentation en gaz à tra-vers la wilaya de Mila où le taux decouverture global a atteint, avecles récentes réalisations, les 66%.

K. BOUABDELAH

BRÈVESD E L ’ E S T

APC DE COLLO

Bras de fer entre le maire et son ex-vice-président

L a cohésion entre les membresélus de la majorité RCD au

niveau de l’APC de Collo n’a pasrésisté aux humeurs des uns et desautres après plus d’une annéed’entente. La genèse entre lemaire, M. Djamel Ghemired, et sonex-adjoint, M. Mouloud Belkahla, acommencé avec la lettre que lesecond a rédigée au premier et lasortie médiatique du premier vice-président, chargé de la commissionde la culture et des affaires socialesqui accuse le maire de Collo d’em-piéter sur ses prérogatives, notam-ment dans la gestion du dossier del’emploi des jeunes, le filet social etl’attribution des locaux à usageprofessionnel. L’ex-vice présidentparle d’une anarchie qui règnedans la gestion de ces dossiersdont il ignore le processus des

attributions. Il affirme même qu’ilssont gérés par des agents adminis-tratifs et qu’il apprend les nou-velles de ces attributions à traversla presse. Il demande alors que cesdossiers soient affectés à la com-mission qu’il préside et à qui luirevient de droit de gestion. Cela amis de l’huile sur le feu et un brasde fer est engagé entre le maire etson vice-président au point que lepremier magistrat de la communeprovoque une assemblée de desti-tution de son vice-président entéri-née par la majorité. Le maire a priscette décision au prix de se voir fra-gilisé dans l’assemblée populairecar il ne disposait que de 3membres autant que ses rivaux duRND.

Mais la goutte qui a fait débor-der le vase est la lettre du maire dumois d’octobre sur le site Internetde l’APC et le site de Collo du partiRCD où il s’indigne de “la campagnemédiatique de dénigrement et de désinfor-mation” contre sa gestion des inté-rêts de la ville où l’ex-vice-prési-dent a considéré que certainesexpressions comme “perte de légiti-mité, incompétent et menteur”, commedes expressions touchant à sonhonneur. Dès lors il dépose uneplainte contre le maire et se consti-tue comme partie civile. Contactépar nos soins le maire de Collos’est montré étonné de cette plain-te de son ex-vice-président etdéclare répondre au moment vouluaprès la connaissance du contenu.

A. BOUKARINE

L a direction de la jeunesse etdes sports de Mila a procédé,

ce samedi, à l'octroi d'un ensemblede lots d'équipements au profitd'une vingtaine d'établissementsdu secteur et de quinze locaux auxdifférentes ligues sportives accré-ditées au niveau de la wilaya.

En effet, vingt établissementsde jeunesse ont été renforcés enmoyens pédagogiques, scienti-fiques, sportifs et de loisir. Selon ledirecteur du secteur, ces lots dematériels sont composés de 10tables de tennis et autant de tablesde baby-foot, de 4 billards, de 2kits complets pour une salle dekaraté et une autre de gymnas-tique, de 4 data show et de 3 ate-liers pour les activités féminines.

Cet effort vise, selon notreinterlocuteur, à améliorer les pres-tations dispensées par l’établisse-ments de jeunesse et relancer lesactivités féminines, notammentcelles visant la femme au foyercomme la broderie, la couture et la

peinture sur toile. Par ailleurs, laDJS a procédé, à la même occa-sion, à l'attribution de 15 locaux auprofit des ligues sportives accrédi-tées dans le but, souligne-t-on,d'améliorer les conditions de tra-vail de ces organismes. Cette opé-ration est la deuxième depuis ledébut de l'année, souligne le DJS,après celle de juin dernier qui aconsisté à équiper en matérielspédagogique et de loisir les mai-sons de jeunes de Mila et deFerdjioua. Par ailleurs, et afin decombler le déficit en moyenshumains, le directeur de la jeunes-se révèle que son secteur vient debénéficier de 131 nouveaux postesbudgétaires, ce qui porte lenombre total du personnel du sec-teur à environ 600 employés tousgrades et spécialités confondus etpermet, par ricochet, une meilleurecouverture en moyens humainsdes 34 établissements que comptele secteur à Mila.

K. BOUABDELLAH

SOUK NAÂMANE (OUM EL-BOUAGHI)

UN MORT ET DEUX BLESSÉSDANS UN ACCIDENT

DE LA ROUTE●● Une collision entre un camionimmatriculé à M’sila et une voiture,survenu hier aux alentours de cinqheures du matin au niveau de la RN3(Aïn M’lila-Batna), près de SoukNaâmane, a fait un mort âgé de seizeans et deux blessés âgés de dix-huitet vingt-quatre ans, transportés parla Protection civile à l’EPSP de SoukNaâmane. Une enquête a été ouvertepar la Gendarmerie nationale pourdéterminer les causes de ce tragiqueaccident.

B. NACER

MILA

Les établissements du secteur de la jeunesse

se renforcent

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E n effet, la direction de l’unitéopérationnelle des télécoms

vient de répondre positivementaux sollicitations du wali quant à lagratuité d’un abonnement au rac-cordement à l’ADSL au profit des20 écoles du primaire.

Cependant, pour permettre àl’entreprise en question de procé-der au raccordement de ces 20 éta-blissements la direction de l’édu-cation est tenue de procéderd’abord à leur raccordement auréseau téléphonique fixe sur unedistance de 4 km au plus du siègede la commune. Dans la mêmeoptique et ce, en application de lapolitique adoptée par le ministèrede l’éducation en matière d’infor-matisation devant toucher l’en-semble des structures du secteurdans le but de concrétiser l’objectifportant sur la numérisation del’école (e-école) et celle du systè-me éducatif (e-éducation) la der-nière conférence nationale quis’est tenue au mois de février del’année en cours au lycée Hassiba-Benbouali de Kouba s’est soldéepar une série de recommandationsdont la principale ayant trait àl’obligation faite pour le raccorde-ment au réseau Internet de tous lesétablissements tous paliersconfondus ainsi que les inspec-

tions. Au niveau de la wilaya de AïnTémouchent, les établissementsqui sont dotés ou en cours dedotation de ce réseau devraientêtre équipés d’un pare-feu appelé“Firewall” un système de protectiondu réseau qui doit fonctionnerd’une façon ininterrompue.

Aussi, les chefs d’établissementainsi que les inspecteurs de l’ensei-gnement sont dans l’obligation de

laisser leurs boîtes électroniquesouvertes et ce, dans le but de faci-liter la communication avec l’admi-nistration de tutelle et éviter ainsides pertes de temps inutiles dansle traitement des affaires cou-rantes. Selon M. Aïssa Cherhabil,directeur de l’éducation, l’internetne devra plus être l’apanage duseul directeur ou d’un groupe d’en-seignants mais sera au service de

l’ensemble des élèves et de leursparents. Il est utile de rappeler queles 20 établissements bénéficiairesde cet outil de communicationviennent s’ajouter aux 17 lycées,56 CEM, 102 écoles primaires quisont déjà dotés du réseau ADSL etce, en plus des 56 inspecteurs, ducentre d’orientation et de vulgari-sation scolaire, Du centre d’alpha-bétisme et de l’enseignement despersonnes adultes ainsi que laligue culturelle et sportive. Pour laréussite de cette opération, deuxinspecteurs et deux ingénieurs d’É-tat en informatique seront appelésà suivre un stage de formation du15 au 19 novembre prochain etencadrés par des cadres du minis-tère de l’Éducation. Munis dediplômes ès qualités, ces futursformateurs constitueront donc unnoyau au niveau de la direction del’éducation sous l’égide du direc-teur et du chargé de la communica-tion puisqu’ils devront à leur tourélaborer un programme de forma-tion au profit de l’ensembles desdirecteurs d’établissement et desprofesseurs concernés. La direc-tion de l’éducation espère obtenirune autre dotation financière dansle cadre du budget primitif de lawilaya afin de faire face aux insuffi-sances et besoins en pare-feux(firewall) dont une bonne partiedemeure inutilisable suite aux cou-pures électriques.

M. LARADJ

LIBERTE

D.R

Mardi3 novembre

18 L’ALGÉRIE PROFONDE

AÏN TÉMOUCHENT

20 établissements scolaires profiteront du réseau Internet

La direction del’éducation vient delancer une opérationde charme visant àconnecter une vingtained’établissementsscolaires du primaireau réseau Internet,notamment ceuximplantés dans leszones les plus reculéeset qui sont rattachéesaux communes les plusdéshéritées commerecommandé par laplus haute autorité dela wilaya.

Désormais l’internet seraau service de l’ensemble

des élèves.

BRÈVESDE L’OUEST

TLEMCEN2 435 ÉLÈVES ADMISDANS LES CFPA

●● Les vingt-deux centres de for-mation professionnelle (CFPA) dela wilaya de Tlemcen ont accueillicette année 2 435 nouveaux ins-crits parmi lesquels figurent 1 021jeunes filles. Plusieurs nouvelles spécialités enrapport avec l’économie de mar-ché ont été ouvertes au niveau deces structures de formation. Lanouveauté réside cette annéedans la convention signée entreles différents CFPA et le ministèredu Travail afin de permettre lerecrutement à terme des jeunesâgés entre 16 et 20 ans.

RÉCEPTION À LA RADIO●● Radio Tlemcen a commémorémercredi le 47e anniversaire durecouvrement de la souverainetéde la Télévision et de la Radionationales. À cet effet, le nouveaudirecteur de la station régionale,Amar Ghomari a organisé uneréception en l’honneur des autori-tés locales et des auditeurs invitésà partager la fête des journalistes,animateurs et techniciens. Un pro-gramme spécial consacré à cetévènement a été diffusé toute lajournée, associant les auditriceset auditeurs qui se sont manifestépar des appels en direct sur lesondes de la radio dont il faut rap-peler ici qu’elle fut créée le7 octobre 1992 et inaugurée offi-ciellement deux années plus tard.Grâce à l’acquisition de nouveauxéquipements et notamment d’unpuissant émetteur d’une capacitéde 10 kilowatts, la radio deTlemcen est captée sur plusieurscentaines de km jusqu'à la rive sudde l’Espagne et la partie est duMaroc.

B. A.

BÉNI-SAF UN KG DE KIF TRAITÉREJETÉ PAR LA MER

●● Lors d’une patrouille effectuéedans la nuit du jeudi à vendredi aularge du port, les gardes-côtes deBéni-Saf ont découvert aux envi-rons de 23 heures un colis conte-nant une quantité de un kg de kiftraité bien enveloppé flottant surl’eau à deux miles du port. D’aprèsle lieutenant-colonel Bouchaboutqui nous a confirmé l’information,cette quantité aurait été détachéed’un colis d’une quantité plusimportante dans la mesure où cegenre de colis rejeté par la mercontient généralement 30 kg . Leretour d’une mer agitée et le cou-rant venant de l’ouest ont orienté ladrogue vers les côtes témouchen-toise.

M. LARADJ

AÏN TÉMOUCHENTSAISIE DE CINQ MOTEURSET DE 474 BOUTEILLES DEBOISSONS ALCOOLISÉES

●● Suite à un barrage dressé entreles localités de Aïn-Kihal (AïnTémouchent) et de Bensekrane(Tlemcen), un véhicule de typePeugeot Expert immatriculé à Aïn-Témouchent a été intercepté avecà son bord cinq moteurs completsdont trois diésel et deux essence,destinés aux véhicules utilitaires.D’après les premiers éléments del’enquête, la marchandise saisie etce, y compris le véhicule en prove-nance du Maroc est estimée à 1,06millions de DA. Dans le même silla-ge, lors d’un autre barrage dressésur la RN35 menant vers Béni-Saf,les services de la sûreté de lawilaya ont réussi à mettre la mainsur une importante quantité deboissons alcoolisées composée de474 bouteilles de différentesmarques et à arrêter deux indivi-dus originaires de la localité deHennaya dans la wilaya deTlemcen qui conduisaient les deuxvéhicules à bord desquels se trou-vait la marchandise.

M. LARADJ

A ctuellement, Hacine est l’unedes plus anciennes communes

de la wilaya de Mascara, puisque sacréation remonte à 1885 avec pourappellation Oued el Hammamd’abord, puis Dublineau durantl’époque coloniale.

Depuis, la localité n’a cessé dese développer, en dépit d’une mul-titude de problèmes dont le pluscrucial a trait à l’alimentation eneau potable. Mais, c’est dans descirconstances douloureuses que levillage est sorti de l’anonymat. Eneffet, le 18 août 1994, la région de

Mascara a été secouée par un séis-me d’une magnitude de 5,6 surl’échelle de Richter qui avait fait àcette époque 172 morts et 270blessés dont certains sont handi-capés à vie, catastrophe dont l’épi-centre a été enregistré dans lacommune de Hacine. Pour lareconstruction de la zone sinistrée,la wilaya de Mascara avait bénéfi-cié d’un prêt accordé par laBanque mondiale d’un montant de56 millions de dollars. À cetteépoque, les spécialistes avaientestimé qu’avec une somme

pareille, on pouvait raser tout le vil-lage et en construire un nouveauavec autant d’habitations et desinfrastructures d’accompagnementnécessaires. Mais la montagne aaccouché d’une souris puisque, àcette date, des traces du tremble-ment de terre subsistent encore etsont apparentes.

Si certains problèmes, notam-ment ceux liés au logement, à lasanté et à l’enseignement dans sestrois paliers, ont été plus ou moinssolutionnés, ceux afférents à l’ali-mentation en eau potable et au gaznaturel figurent sur la liste desrevendications des citoyens.Certes, deux opérations visant àaméliorer la situation relative àl’eau ont été réalisées mais ellessont loin de répondre à l’attente dela population locale. Si les popula-tions des communes de la wilayade Mascara de moindre importan-ce profitent des bienfaits du gaznaturel, Hacine n’est pas encorealimentée et ne figure même pasau programme 2004-2009.Pourtant, le problème a été soule-vé en 1996 et les études ont été ence sens effectuées. À cetteépoque, il était question de finan-cer l’opération sur l’envelopperéservée à la wilaya dans le cadrede la reconstruction de la zonesinistrée tout en faisant participerles citoyens lesquels ont adhéré àcette louable initiative qui n’estpas allée à son terme car les déci-deurs ont en voulu autrement. Plusde 15 années après, le problèmereste entier et la population s’inter-roge toujours : à quand l’alimenta-tion en gaz naturel de la communede Hacine ?

A. BENMECHTA

HACINE

Et le gaz, c’est pour quand ?

BÉCHAR

La lutte contre les trafiquants donne ses fruits

L es éléments Des douanesnationales, relevant de la direc-

tion régionale de Béchar, ont inter-cepté, la semaine dernière, unvéhicule Toyota contenant plu-sieurs effets vestimentaires àTimiaouine. Selon le directeurrégional, le véhicule saisi, quin’avait pas de plaque d’immatricu-lation, contenait 185 ensembleshommes, 48 robes femmes (Bedia),50 coupons de tissu et 70 autrescoupons de voile. La valeur de lamarchandise saisie est estimée à758 600 DA et la valeur du moyende transport est évaluée à 100 000DA et les pénalités encouruess’élèvent à 8 586 000 DA. Selon lesmêmes services les contrebandiersont pris la fuite à la faveur de lanuit. Aussi, le bilan de ces servicesfait état de la saisie de plus 2 640

kg de kif traité au cours des dixderniers mois de l’année en cours.

Ces importantes saisies ont étéopérées lors d’une dizaine d’opéra-tions combinées avec laGendarmerie nationale.La dernière opération a été effec-tuée par les forces combinées(douanes, gendarmerie) au lieuditOuglat Labraber, située à 35 km dela RN50 reliant Béchar à Tindouf àsortie de la zone de Taous.En effet, le 29 octobre 2009 à 6h30du matin, les éléments des forcescombinées ont réussi à intercepterdeux véhicules de marque ToyotaStation transportant 3 520 kg derésine de cannabis, 2 FMPK, 5 rou-leaux contenant chacun près de200 balles, un appareil GPS et unkalachnikov avec deux chargeurs.Les douaniers qui étaient présents

lors de cette opération étaient aunombre de 13. Ils ont utilisé 6 véhi-cules de marque Toyota Station etNissan. Selon le premier respon-sable de la douane du sud-ouestdu pays, les narcotrafiquants ontpris la fuite vers le territoire maro-cain, après un accrochage qui aduré 15 mn.

Cette dernière saisie montreencore une fois que la coordina-tion entre les différents corps desécurité, chargés de la lutte contrela contrebande commence à don-ner ses fruits. Le bilan de l’année2009 dépasse de loin celui de l’an-née écoulée, ce qui prouve quedans cette région du pays, les ser-vices concernés sont déterminés àmettre fin à ce fléau qui touchel’économie nationale.

R. R.

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LIBERTÉ NUMÉRIQUE Mardi 3 novembre 200920 LIBERTE

F onctionnant à l’encre électro-nique (technique qui imite l’as-

pect imprimé sur papier et qui neconsomme pas d’énergie à l’affi-chage), ce support qui a déjà sesconcurrents (Reader de Sony…)peut contenir jusqu’à 1 500 titres,des journaux et des magazines,tout en se connectant à Internet.Le produit est connu, voire attendudepuis des années, mais désormaisil est redouté, on n’a d’ailleursparlé que de cela à la Foire du livrede Francfort (ah oui ! j’ai oubliéqu'il ne s'agit pas ici de la Foired'Alger, mais était-il nécessaire dele préciser dans mon surtitre ?). Misen cause : Google.

Google qui a entrepris de numé-riser des millions de livres à traversle monde, et notamment enEurope ; sous le slogan “refaire vivreles livres morts dans les librairies pour1,6 milliards d’internautes”, a fait pla-ner l’ange de la mort sur la tête deséditeurs du livre-papier qui n’hési-tent plus à traiter le géant du netde tous les noms d'oiseaux pourattirer l’attention sur ce danger qui,selon eux, menace leur activité.

Pourtant, une récente étude surle piratage du livre sur internet adémontré que sur la totalité deslivres piratés en 2009, en bonnepartie des BD, seulement 1% est

disponible en librairie. Un chiffrequi risque de croître très rapide-ment avec l’arrivée de supports delecture plus confortables que lesécrans d’ordinateur ou ceux des

smartphones. Partant de là, lestenants de la numérisation accu-sent les éditeurs de livres clas-siques de passivité car contraire-ment aux éditeurs de musique, ilsont eu largement le temps de voirle vent tourner en faveur du sup-port numérique.

Ainsi, au lieu de repenser leurmétier, en particulier et le livre engénéral “comme œuvre intellectuelle ouesthétique plus qu’objet matériel”, ilss’acharnent à accuser l’inévitablenumérisation de tueuse de droitsd’auteurs voire d'auteurs et forcé-ment, donc, de l’éditeur.

Au Salon du livre d’Alger, dontl’affiche est loin de l’époque numé-rique que nous vivons, les éditeursalgériens et des autres pays arabesne semblaient pas inquiétés par lelivrel, mis à part quelques-unsparmi ceux interrogés, ils considè-rent cette question prématurée !

En attendant c’est une grandeguerre culturelle qui se prépareavec la numérisation.

Pour les centaines de milliersd’ouvrages disponibles sous kindle,la plupart sont en anglais et améri-cain. Les Français, les plus réfrac-

taires à la numérisation, notam-ment celle de leur bibliothèquenationale, sont, pour certains com-mentateurs, en train de signer l’ar-rêt de mort de la culture franco-phone. Mais l’immensité d’Internetlaisserait à penser l’inverse.

Pour les plus optimistes, ladématérialisation du livre n’est quebénéfice, techniquement pour lelecteur elle semble évidente, serésumant dans l’expression “démo-cratisation du savoir”, mais aussi pourles distributeurs, éditeurs etlibraires qui demeureront des filtresindispensables, pour peu qu’ilss’impliquent et ne cèdent pas auxgrosses machines type Google.Quant à l’objet livre, il redeviendraun luxe comme à sa création, maisun luxe accessible.

Pour les plus pessimistes, ilsparlent plutôt de “banalisation dusavoir” qui nuit au savoir, et pourlesquels dématérialisation rimeavec disparition.

Toute la question est de savoircomment tourner la page, à moinsque le vent de notre ère ne finissepar le faire.

H. Y.

À LA FOIRE DU LIVRE

Ça brûle autour du livre électronique Le Kindle, la fameuse liseuse de livre électronique (ou livrel selon le nouveau terme choisi) du site devente Amazon, est disponible depuis peu à la vente pour l’Europe à un prix avoisinant les 200 euros.

D.R

.

PAGE ANIMÉE PAR YACINE HIRÈCHE

([email protected])Geek : n.m ; Un geek (terme anglais) seprononçant (“guiik”) est un stéréotypedécrivant une personne passionnée, voireobsédée, par un domaine précis, en l’oc-currence, ici, par le web et les nouvellestechnologies. Début de semaine : C’est sans surpriseque j’ai lu vendredi passé le rapport surles tendances et perspectives dans ledomaine des TIC et notamment la péné-tration d’internet dans les pays africains.Sixième position, oui on est en sixièmeposition pour l’internet bas et haut débitconfondu, derrière le Maroc, la Tunisie etl’Égypte. Mais la surprise, c’est la septiè-me position concernant le haut débit,devancé par les pays que je viens de citerplus les Seychelles et l’île Maurice... quoi! Attendez, que des pays voisins nousdépassent, on dit maâlich (même avant le14 novembre), d’ailleurs les ayant vus deprès, nos super voisins de l’ADSL le méri-tent, j’ai rien à redire, ils ont vraiment prisde l’avance, et leurs opérateurs privés ysont pour beaucoup… Mais quand même! faut pas exagérer, des îles en pleinocéan Indien sont plus connectés àl’ADSL que nous, les habitants d’ElDjazaïr (le nom vient de la racine île enarabe, sait-on jamais… pour lui porterbonheur) là, je dis ce n’est pas possible…à moins que l’ADSL ne vive dans l’eau…ah, eurêka !… ça expliquerait que leMaroc avec ses deux côtes, la Tunisieune quasi-île et l’Égypte avec le Nil enaient plus que nous, et dans ce derniercas, elle pourrait même vivre dans l’eaudouce, donc il faudrait peut-être penserconstruire plus de barrages… Milieu de semaine : Je n’ai pas faitgrand-chose, je découvre en ce momentDr House (ouiiii je sais, super à la page lejeune) et grâce au site alloshowtv, je merepasse toutes les saisons, bon j’avoue,j’ai commencé par la dernière, mais cen’est pas plus mal, en plus le site megavi-deo, sur lequel sont hébergés les épi-sodes vous permet de ne voir que 63minutes toutes les 53 minutes, et ça aussice n’est pas plus mal pour les yeux.(Regardez, vous comprendrez).Fin de semaine : Ah, les Algériens sontdéfinitivement des artistes et leur museen ce moment porte un short, des bas jus-qu’aux genoux et fait mumuse avec unballon. Si vous n’avez pas encore vu lesmerveilles de nos youtubeurs en homma-ge à leur équipe nationale de football,courrez-y, un foisonnement d’idées qui vadu court-métrage admirablement montétitré “Maak ya el Khadra, le film” prochai-nement sur vos écrans (à ne pas rater),au match du 14 en simulation sur PES surfond musical du groupe Torrino et mêmedes simulacres de guerre psychologiqueet j’en passe dans les délires des suppor-ters… Youtube décidément, c'est vrai-ment devenu LA télé algérienne.

H. Y

Journal d’un geek

M.Benhamadi Abderhamane, P-DGdu groupe Benhamadi Antar

Trade et donc de sa filiale spécialiséedans les produits électroménagersCondor, vient d’annoncer que songroupe se lance dans l’assemblaged’ordinateurs fixes (desktops), ordina-teurs portables (laptops) et miniordina-teurs portables (notebooks). De différentes configurations, les prixde ces ordinateurs varieront entre 34000 et 42 000 DA, l’entreprise compteen produire 30 000 unités par an. Avecces nouveaux produits, on pourraits’attendre à un éventuel rapproche-ment entre les entreprises Condor etAlgérie Télécom, que dirigent les deuxBenhamadi, Abderahmane et Moussa,pour proposer des packs (PC+ADSL)comme l’avait fait l’entreprise Eepadavec ses ordinateurs Zala lors d’un lan-cement bien plus médiatique en 2007.À l’époque, l’ambition était dix fois plusgrande que celle qu’affiche Condoraujourd’hui, puisque, boosté ou inspirépar le fameux projet Ousratic, M.Harzallah, P-DG d’Eepad, annonçaitune production de plus de 300 000 uni-tés/an pour atteindre à l’horizon 2010 le

million d’ordinateurs/an. Depuis, la réa-lité a finit par user Ousratic, et AlgérieTélécom par acculer l'Eepad. Condor semble avoir assimilé la leçonet tente, sans grand tapage média-tique, de se placer dans ce secteur desTIC, très porteur mais ô combien diffi-

cile d’accès en Algérie, à voir les opé-rateurs privés qui s’y sont si souventcassés les dents... le comble pour unsecteur qui est censé, justement, facili-ter l’accès à la technologie et l’informa-tion.

H. Y.

ASSEMBLAGE D’ORDINATEURS “ALGÉRIENS”QUAND CONDOR FAIT COMME ZALA,

MAIS SANS ZÈLE

TENDANCESNUMÉRIQUES

Windows 7, Apples’en moque encore●● Depuis le lancement de son premierordinateur individuel en 1984, la firme deSteve Jobs n’a jamais cessé de dénigrerles PC qui fonctionnent sous les sys-tèmes d’exploitation de Microsoft, toute-fois avec des arguments difficilementcontestables (design, simplicité, stabilité,sécurité…). À l’occasion du lancementde Windows 7, Apple en remet unecouche, ou des couches, avec une sériede spots diffusés sur des chaînes améri-caines et sur le web, où deux person-nages, l’un en costume cravate se fai-sant appeler “PC”, et l’autre en jeans t-shirt se présentant comme “Mac” (entout bien tout honneur), s’évaluentconstamment, jusqu’à faire passer lepremier pour un éternel ringard qui com-plique tout en toute mauvaise foi et lesecond, pour le cool, fiable et innovant.Alors ! En Algérie, sommes-nous des rin-gards ou ceux qui piratent les ringardsou peut-être c’est la même chose ? De toute façon, au prix auquel est la pomme, onest bien obligé de croquer ce qu’on a, quitte à faire semblant quand c’est mou.

Si vous ne croquez pas la pomme, mordezalors dans le hamburger●● Pour promouvoir Windows 7 au Japon, Microsoft s’est allié à la grande chaînede fast-food Burger King qui propose des Whooper (hamburger) de 7 steaks à 777yen (617 DA). Heureusement qu’il n’y a pas Burger King en Algérie, comme précisédans l’article plus haut, après un gavage au whooper on pourrait encore moins sepayer un régime aux pommes. Mort mais toujours vivant… sur Facebook“Quand quelqu'un nous quitte, son souvenir reste dans notre réseau social”, a indi-qué un responsable de la sécurité de Facebook, Max Kelly... “Les comptes des per-sonnes décédées restent accessibles mais seulement pour les amis confirmés oules membres de la famille”. À retenir dans ce message la notion d’amis “confirmés”.CQFD, la prochaine fois qu’on vous accepte en “ami” sur Facebook n’oubliez pas dedemander la “confirmation” sinon vous ne serez amis que jusqu’à la mort, c’est nuldans le monde virtuel.

Enfin des noms de domaine en arabe●● Ce vendredi 30 octobre, l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names andNumbers) a voté la fin de l'exclusivité de l'alphabet romain pour la rédaction desnoms de domaine Internet en introduisant l’alphabet arabe, chinois, coréen ou japo-nais. Selon Peter Dengate Thrush, le président du conseil d'administration de l'Icann,“c'est le plus grand changement technique sur internet depuis son invention il y a 40ans”. Pourtant, quelques experts se sont montrés sceptiques, conseillant à l’Icann derégler d’abord certains problèmes de sécurité qui ne peuvent qu’augmenter avec l’in-troduction des autres alphabets. Mais au-delà de l’aspect “ouverture” c’est une nou-velle gouvernance de l’internet qui se joue derrière tout ça, on y reviendra. Pourl’instant, profitons de la nouvelle fonction applicable à partir du 16 novembre pro-chain, et tant qu’on y est, on ne pourrait pas aussi traduire les extensions, donnez-

nous vos suggestions pour le .com en arabe.

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Mardi3 novembre 2009

21LIBERTE L’INTERNATIONALE

DANS UN DISCOURS RESSEMBLANT À UN VÉRITABLE PROGRAMME PRÉSIDENTIEL

Gamal se prépare à la successionde Hosni Moubarak

M algré les nombreux appels del’opposition dénonçant les

risques d’une "république héréditaire",comme ce fut le cas en Syrie avecl’arrivée de Bachar Al-Assad à laplace de son père Hafedh Al-Assad,l’Égypte semble se diriger progressi-vement vers une succession similai-re. Le discours prononcé dimancheà l’occasion d'un congrès du Partinational démocratique (PND) égyp-tien au pouvoir, par GamalMoubarak, confirme cette tendan-ce. En effet, le fils du présidentégyptien Hosni Moubarak, qui est lesecrétaire général adjoint du PND, aprofité de cette opportunité pourpeaufiner une image de successeurpossible de son père.

Bien qu’il n’ait pas formellementannoncé de candidature pour lescrutin prévu en 2011, GamalMoubarak a détaillé le programmedu parti et du gouvernement dansles domaines économique et social,tout en soulignant la nécessité pourles cadres du parti "de mieux expliquerà l'opinion publique notre politique" pourles années à venir. Sur un ton élec-toraliste, il annoncera : "Au cours dela prochaine période, le gouvernement vas'occuper tout particulièrement despauvres, des veuves, des orphelins et desfemmes qui assurent seules la charge deleur foyer." Même s’il n'a pas dit s'il seprésenterait pour un sixième man-dat ni s'il voulait passer le relais àson fils, Hosni Moubarak lui a

apporté un soutien implicite samedisoir devant le congrès du PND, ensaluant "les jeunes membres du parti (...)qui ont une vision claire de l'avenir dupays et proposent des idées nouvelles pourrépondre aux réalités".

Il y a lieu de signaler que desmembres de l’entourage de GamalMoubarak ont confirmé pour la pre-mière fois les ambitions de ce jeunepoliticien, le veut apparaître commeun cadre moderne soucieux derésultat plus que d'idéologie. LePremier ministre Ahmad Nazif et le

ministre des Investissements,Mahmoud Mohieddine, n’ont pashésité à affirmer que "Gamal est uncandidat possible" à la présidentiellede 2011. Il n’en demeure pas moinsque Gamal Moubarak a refusé, lorsd'une conférence de pressedimanche, de répondre aux ques-tions des journalistes qui lui deman-daient s'il comptait se porter candi-dat à la présidence en 2011.

Cette situation inquiète au plushaut point l’opposition égyptienne,qui redouble d'activité pour propo-

ser une alternative à ce qu'elleappelle une transmission "héréditai-re" du pouvoir qui perpétuerait l'em-prise du "clan" Moubarak. Cela inter-vient au moment où le débat batson plein sur une proposition d'unjournaliste égyptien de renom,Mohamed Hassanein Heikal, pourassurer "une passation sûre" du pou-voir au terme du mandat de HosniMoubarak en 2011. Figure respec-tée dans les milieux politiques etintellectuels, Heikal préconise lamise en place d'une sorte de "comitéde sages", destiné à préparer la voie àune véritable démocratie.

Cette instance gérerait lesaffaires du pays durant une périodetransitoire de trois ans, au cours delaquelle devrait être élaborée unenouvelle Constitution. Ce comitépourrait comprendre des personna-lités de premier plan, comme lepuissant chef des services de ren-seignements, le général OmarSouleimane, le directeur de l'Agenceinternationale de l'énergie atomique(Aiea) Mohammed ElBaradei, lesecrétaire général de la Ligue arabeAmr Moussa et le prix Nobel de chi-mie Ahmed Zouweil. Pour rappel,ElBaradei est courtisé par plusieurspartis d'opposition pour se lancerdans la bataille électorale, mais n'apas encore fait connaître ses inten-tions, alors qu’Amr Moussa n'a pasexclu de déposer sa candidature.

MERZAK TIGRINE

Gamel Moubarekpeaufine une image

de successeur de son père

Hosni Moubarek.

AF

P

Maintenant qu’il estquasiment acquis queHosni Moubarak, 81 ans,ne postulera pas à unautre mandat en 2011,son fils Gamal confirmeles intentions qu’on luiprête de vouloir luisuccéder, à travers undiscours détaillant leprogramme du parti et dugouvernement pour lesprochaines années.

POUR SORTIR LA RUSSIEDE LA CRISE SOCIÉTALE

POUTINE VEUTIMPORTER LE CAPITALISME À LA CHINOISE

●● Le Premier ministre russe,Vladimir Poutine, veut s’inspirer dumodèle de développement de son voi-sin à qui tout a réussi en un quart desiècle. La Chine a lâché le col mao etla vareuse qui allait avec, pour talon-ner les Étas-Unis sur le terrain de lapuissance économique. Au point deles détrôner dans une ou deux décen-nies à peine. Mais il n’y a pas que lessuccès économiques qui ont frappéPoutine lors de sa visite dans l’empiredu Milieu. Le responsable russe aégalement cherché à resserrer lesliens entre son parti le Parti Russieunie et le Parti communiste chinois(PCC) ! L’histoire a de ses retourne-ments et les chefs de l’ex-Union sovié-tique doivent se retourner dans leurtombe. Les relations entre les commu-nistes soviétiques et leurs homologueschinois ont été de tout temps tumul-tueuses pour des raisons doctrinales.Ils s’étaient d’ailleurs séparés en 1960s’accusant respectivement de révi-sionnistes. À Moscou, le PC est tombéjusqu’à ce qu’il n’en reste qu’unersatz, tandis qu’à Pékin, les commu-nistes viennent de célébrer avec fasteleur soixantième anniversaire. Ils ontgardé le vent en poupe et ont mêmeinventé le modèle de développementchinois qui leur a réussi, du moins jus-qu’ici. L’économie de marché. Le capi-talisme sans ses libertés politiques etsociétales. Poutine s’est donc particu-lièrement intéressé au fonctionnementdu Parti communiste chinois.Comment le régime chinois réussitencore à imposer chez lui et à l’exté-rieur son mélange de fermeté politiqueet d'ouverture économique ? La mainde fer chinoise dans le capitalisme àla chinoise a subjugué l’ex-grand offi-cier du KGB et pourrait même êtrepour lui une source d'inspiration, d’au-tant qu’il se dit à Moscou que lePremier ministre Poutine, qui s’étaitinterdit de réviser la Constitution pours’ouvrir un troisième mandat, pensedéjà à l’après-Medvedev, son poulainqu’il a soigneusement placé auKremlin. Poutine, jurent ses proches,piaffe d’impatience de reprendre lamagistrature suprême, même si dansla réalité, il a procédé à une transla-tion des pouvoirs vers le Premierministère qu’il occupe présentementen qualité de chef de file de la majori-té parlementaire. La Constitution russen’interdit pas son retour, sauf qu’il nedevrait pas faire plus de deux man-dats consécutifs. Poutine caresse l’es-poir de rétablir le système de partiunique aboli par Moscou en 1991.Mais ce n’est plus possible, même s’ila rétabli la chape de plomb. Son partiRussie unie a beau être devenu leparti du pouvoir, un parti dominant etomniprésent, dont l'hégémonie estconstamment renforcée par des chan-gements des institutions, dans la têtedes Russes, ce n’est plus commeavant. Le postsoviétisme est passé. Ilne suffira pas à Poutine d'accroîtreson emprise par l'intermédiaire d'unparti de plus en plus puissant pourassurer à son pays un en véritabledéveloppement. La malédiction dupétrole, du gaz et des matières pre-mières. La Chine, au contraire de laRussie, n’est pas un pays exportateurde matières premières, c’est l’usine dumonde. La différence est de taille.

D. B.

IL FAIT MACHINE ARRIÈRE SUR LA QUESTION PALESTINIENNE

Obama vole au secours de Netanyahu isolé

I sraël souffle, il n’a plus a avoirpeur du vide qui se faisait autour

de lui. Netanyahu, qui a réfuté ladoctrine Obama sur le Proche-Orient, pavoise, il n’est pas lâchépar Washington. Le pouvoir israéliena essuyé une série de rebuffadessans précédent avec la Turquie, leQatar, l'ONU, la Suède. C’est lemoment choisi par Washington pourvoler à son secours en contradic-tion avec la posture affichée jus-qu’ici par Barack Obama. LesPalestiniens viennent de manifesterleur mécontentement suite à ladéclaration de la secrétaire d'Étataméricaine Hillary Clinton àMarrakech où elle devait, dans unForum international, faire état de lapoursuite des efforts de son pays envue de relancer le processus de paixentre Israël et les Palestiniens.

La chef de la diplomatie améri-caine revenait du Proche-Orient oùelle s’était entretenue successive-ment samedi avec le présidentpalestinien Mahmoud Abbas etavec le Premier ministre israélienBenyamin Netanyahu. Mme Clintons’est contentée de plaider pour unereprise au plus tôt des négociationsde paix, interrompues après l'offen-sive israélienne à Gaza depuis la finde 2008, sans la moindre allusionau blocage israélien. Netanyahu neveut ni lâcher les colonies enCisjordanie ni même accréditerl’idée d’un État palestinien souve-rain. En fait, Washington place sur lemême point les deux protagonistes! Pourtant, Israël allait d'échec enéchec depuis l'arrivée au pouvoird'un gouvernement ultradroitier.Après le revirement politique amor-cé par la Turquie qui s'est rappro-

chée de la Syrie et de l'Iran, le parle-ment du Bahreïn a voté l'interdic-tion de tout contact avec l'État juif."Quiconque entretiendra des discussionsavec des représentants israéliens seracondamné à une peine de prison de 3 à 5ans", ont décidé les parlementairesbahreïnis.

Ce petit pays du Golfe avaitautorisé l’ouverture sur son sold’une représentation israélienne.Cette rupture fait suite à celle de laMauritanie le 16 janvier. Nouakchottavait des relations officielles avecIsraël, comme Amman et Le Caire,et la capitale mauritanienne avaitdécidé de rappeler son ambassa-deur en Israël et de suspendre sesrelations diplomatiques pour pro-tester contre l'offensive israélienneà Gaza. L'ambassade israélienne deNouakchott a été fermée le 6 mars àla demande des autorités maurita-niennes. Oman qui avait accueilli en2008 la ministre des AE israélienne,Tzipi Livni, a également pris ses dis-tances d’Israël. Le sultanat avaitrompu ses relations en 2000 à lasuite de la deuxième intifada. LeQatar était aussi tenté par un rap-prochement, mais, en début d’an-née, son émir a proposé aux paysarabes de reconsidérer leurs rela-tions avec Israël en raison de l'inva-sion de Gaza. Et, pour marquer sadésapprobation, il a décidé de créerun fonds de 250 millions de dollarspour la reconstruction de Gaza. Lasituation avec l'Europe n'est pasmeilleure puisque les alliés histo-riques se rebiffent aussi. La Suèdeet Israël se sont trouvés au bordd'une rupture diplomatique en août2009 lorsque le gouvernementisraélien a exigé que Stockholm

condamne officiellement un articlede pressé jugé antisémite. Leministre des AE suédois avait refuséde recevoir, le 25 septembre, sonhomologue israélien AvigdorLieberman par ailleurs persona nongrata en Europe occidentale. Leseul bémol en Europe, l’attitudeplus conciliante, sinon plus toléran-te, de la France d e Sarkozy vis-à-visd’Israël.

Aux Nations unies, c’est la lassi-tude. Le Conseil des droits del’homme condamne sans réserveIsraël et au Conseil de sécurité, l’É-tat juif ne doit son salut qu’au vetoaméricain. Le rapport Goldstonedénonçant les "crimes de guerre" com-mis par Israël lors de la dernièreguerre de Gaza aura été largementmédiatisé. C’est déjà ça de gagnerpour les Palestiniens…

D. BOUATTA

ISRAËL - PALESTINEL’EUROPE DOIT CESSERD'ÊTRE "FIGURANT ET PAYEUR", ESTIME KOUCHNER

●● L'Europe des 27 doit cesser dejouer le rôle de "figurant et de payeur"en laissant les États-Unis au premierplan dans les efforts de paix, qui sontactuellement "bloqués", a déclarélundi le chef de la diplomatie françai-se, Bernard Kouchner, sur la radioFrance Info. "Il faut absolument quel'Europe joue son rôle, nous ne pou-vons pas en permanence délégueraux Américains", a-t-il estimé, interro-gé sur la dernière tournée de la secré-taire d'État Hillary Clinton au Proche-Orient. "Nous ne pouvons pas nouscontenter, nous l'Europe des 27 — quisera renforcée je l'espère par le traitéde Lisbonne —, d'un rôle de figurant,ou d'un rôle de payeur", a-t-il ajouté."Nous avons nourri beaucoup d'es-poirs l'année dernière et les choses netournent pas aussi bien qu'on auraitpu le prévoir — je suis mesuré dansmes propos —, je pense que le pro-cessus est bloqué, tout simplement", adéclaré le ministre français. L'Autoritépalestinienne a opposé dimanche unefin de non-recevoir aux pressionsaméricaines et israéliennes en faveurd'une reprise des négociations sansattendre un arrêt de la colonisation enCisjordanie.

R. I./AGENCES

PAKISTAN

34 MORTS DANS UN NOUVEL ATTENTAT●● Un attentat suicide à la moto piégée a tué au moins 34 personnes hier auPakistan, en proie à une vague de violences qui a fait plus de 2 400 morts en deuxans, alors que les Nations unies ont annoncé le retrait de leur personnel expatrié dunord-ouest du pays. L'attaque a frappé un ensemble commercial comprenant unhôtel de luxe, une banque et des magasins à Rawalpindi, la grande ville proche dela capitale du Pakistan. "Trente-quatre personnes ont péri dans l'explosion et 32 ontété blessées", a déclaré à l'AFP une porte-parole des services de secours, DeebaShehnaz. Sur place, le site de l'explosion est recouvert de sang et de fragments dechair humaine, a constaté un journaliste de l'AFP. Les chaussures ensanglantéesabandonnées sur les lieux, dont des chaussures de femmes, et la présence decorps mutilés jusqu'à 50 m du lieu de l'explosion témoignaient de sa puissance.L'explosion s'est produite à proximité de l'hôtel quatre étoiles Shalimar, non loin duquartier général des forces armées pakistanaises, théâtre d'une audacieuse attaquesuivie d'une prise d'otages de près de 24 heures par un commando de 10 combat-tants islamistes le mois dernier. Située dans la banlieue d'Islamabad, Rawalpindi estune mégalopole qui a déjà été frappée à de nombreuses reprises par des attaques.Le Pakistan est le théâtre, depuis plus de deux ans, d'une vague d'attentats qui atué près de 2 400 personnes, perpétrés pour l'essentiel par des kamikazes duMouvement des talibans du Pakistan (TTP). Ces attaques ont conduit hier lesNations unies à retirer leur personnel expatrié du nord-ouest du Pakistan.

R. I./AGENCES

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Mardi3 novembre 2009

23LIBERTE SPORTS

LAÏFAOUI ET ZEMMAMOUCHE EN RENFORT

Saâdane dévoile sa listepour le match contre l’Égypte Le sélectionneur Rabah Saâdane

a communiqué hier, sur le site dela FAF, la liste des joueurs retenuspour le grand rendez-vous du 14novembre prochain face à la sélec-tion égyptienne pour le compte del’ultime journée des éliminatoiresde la CAN et du Mondial-2010.24 joueurs et un réserviste ont étéconvoqués par le sélectionneurnational pour ce match décisif. Uneliste qui, comme il aurait fallu biens’y attendre, ne comporte aucunesurprise. L’entraîneur des Verts abattu l’appel du même groupe, àdeux éléments près, ayant disputéle dernier match des éliminatoirescontre le Rwanda le mois dernier.À l’exception du défenseur de l’ESSétif, Abdelkader Laïfaoui, quirevient en sélection, RabahSaâdane n’a apporté aucun chan-gement au sein de son effectif. Laconvocation de Laïfaoui était dureste des plus attendues. Le pre-mier responsable technique de l’ENveut prendre toutes ses disposi-tions, histoire de pallier d’éven-tuelles défections de dernière minu-te dans son compartiment défensif,surtout que Madjid Bougherrarevient d’une blessure. La seulenouveauté concerne le portier duMC Alger Mohamed-AmineZemmamouche, lequel figure sur laliste de Saâdane comme réserviste.Il serait du voyage avec l’équipepour le stage d’Italie, puis en Égyp-te. En effet, le sélectionneur a esti-mé qu'il fallait faire appel aux ser-vices d'un nouveau gardien de butsachant que Nassim Ousserirsouffre d'une blessure, et il n'estpas certain qu'il soit prêt pour le

match du 14 novembre prochain.En parallèle, le gardien de butnuméro un, Lounès Gaouaoui, setrouve sous la menace d'un deuxiè-me carton jaune ; de ce fait,Saâdane prend ses précautionspour un éventuel match d'appui sil'Égypte parvient à gagner par deuxbuts d'écart. Pour le reste, le coachnational a réédité sa confiance augroupe initial avec lequel il a fait lamajeure partie de la campagne deséliminatoires, bien que plusieursjoueurs ne jouent pas en cemoment à l’instar de Djebour etBezzaz. À noter que les Verts débu-teront leur stage de préparation àpartir de dimanche prochain enItalie au centre de préparation de laSquadra Azzura, Covercciano, àFlorence. Ils rallieront à partir del’Italie Le Caire à bord d’un vol spé-

cial. Il est utile de préciser que l’en-semble des joueurs sera mis à ladisposition de l’EN jusqu’au 19novembre, et ce, en cas d’un matchbarrage.

ÉGYPTE : ABDRABOUINCERTAIN FACE À L’ALGÉRIE

La blessure du milieu de terrainHosni Abdrabou a donné l’étatd’alerte en Égypte, sachant quel’auteur du but victorieux contre laZambie risque de déclarer forfaitpour le match capital face àl’Algérie qui aura lieu dans moins dedeux semaines. Le sociétaire duAhly Dubaï a été touché à la chevillelors du dernier match de champion-nat contre la formation du Chariqa,d’où sa sortie à la 17’ du jeu. Il avaitquitté le stade avec des béquilles,incapable de conduire sa voiture

pour rentrer chez lui. Les premiersexamens ont révélé une entorse à lacheville nécessitant une périoded’indisponibilité qui peut allerd’une semaine à dix jours. Mais l’in-quiétude des Égyptiens était plusgrande lorsqu’ils ont appris qu’aulieu de quelques jours de repos, lejoueur pourrait plutôt être absentplus de deux semaines. Des jour-naux émiratis ont repris une décla-ration du médecin du Ahly Dubaïque le joueur sera contraint à l’arrêtpour au moins deux semaines,étant touché aux ligaments de lacheville, ce qui compromettra saparticipation contre les Verts. Cetteinformation a été démentie par lepremier responsable médical desPharaons, Ahmed Madjed en l’oc-currence. Le médecin de la sélec-tion égyptienne a tenté de rassurerque “la blessure de Abdrabou n’est guèreinquiétante. Je sais que notre joueur estbien pris en charge, il fait l’objet de soinsintensifs à raison de trois séances par jour.Avec quelques jours de repos, je suis per-suadé qu’il pourra retrouver toutes sesaptitudes”, a-t-il indiqué.

M. B.

La liste des joueurs convoqués ●● Bougherra Madjid, HallicheRafik, Belhadj Nadir, MansouriYazid, Matmour Karim, BezzazYassine, Saïfi Rafik, Ghilès Kamel,Djebbour Rafik, Ghezzal Abdelkader,Bouazza Hamer, Ziani Karim, YahiaAnther, Meghni Mourad, YebdaHassen, Abdoun Djamel, GaouaouiLounès, Zaoui Samir, OuserirNassim, Raho Slimane, LemmouchaKhaled, Chaouchi Faouzi, LaïfaouiAbdelkader, Babouche Réda. Réserve : Zemmamouche Mohamed-Lamine.

Liberté

NAHDBISKRI RESTE

●● Mustapha Biskri reprendraaujourd’hui les entraînementsavec son club. La décision a étéprise hier au cours d’une réunionqui a regroupé le comité directeurdu NAHD, présidé par ManaâKenfoud et l’entraîneur Biskri quiavait annoncé à chaud sa démis-sion à l’issue de la défaite de sonclub samedi passé face à laJSMB (2-1). Par ailleurs, l’atta-quant de l’ESM, Belloufa, meilleurbuteur de la D2, sera aujourd’huià Alger pour négocier son éven-tuelle arrivée durant le mercato,car il est toujours sous contratavec son club.

R. A.

ESSL’OGC NICE SUR LESTRACES DE LEMOUCHIA

●● Dans son édition d’hier, lejournal égyptien Al-Destour estrevenu sur les contacts entre leZamalek et le milieu internationalKhaled Lemouchia. D’après cettesource, le pensionnaire ententistene portera pas les couleurs duclub de la capitale égyptienne.“Malgré la bonne volonté du prési-dent Mamdouh Abbès pour s’atta-cher les services de l’internationalalgérien à la demande de soncoach Ducastel, les pourparlersavec le premier responsable del’Entente de Sétif n’ont pas abou-ti”, pouvait-on lire dans un articleconsacré à cet effet et de préciserun peu plus loin que “La directiondu club algérien a exigé 700 000euros pour libérer son joueur. Unesomme jugée excessive du côtédu Zamalek.” Par ailleurs, selondes sources bien informées,Khaled Lemouchia pourrait bienrejoindre le championnat françai-se de ligue une puisqu’on vientd’apprendre que l’OGC Nice estfort intéressée par ses services envue du prochain mercato.

F. R.

FULLONE À L’ESSCOMME DTS

●● Lorsque Oscar Fullone nousa révélé à Casablanca, en margedu match Raja-ESS, qu’il est encontact avec un club algérienambitieux, en refusant de dévoilerson identité se contentant denous dire que “je vais revenir enAlgérie prendre ma revanchedans un club ambitieux”, on étaitloin de penser qu’il s’agissait del’Entente de Sétif avec lequel il aeu des contacts préliminaires parle biais de certains proches duprésident Serrar. Juste avantnotre entretien avec lui qui estparu sur Liberté Foot, il nous aposé cette lancinante question :“Est-ce que le président de l’ESSest là ?” Nous lui avons répondupar la négative, car Serrar nes’est pas déplacé au Maroc.D’autres sources, évoquent laprobable nomination de cetArgentin de 70 ans au poste dedirecteur technique, au cas où lescontacts avec Moussa Saïbn’aboutiraient pas, car le prési-dent de l’Entente ne veut pas seséparer, pour le moment, de l’en-traîneur Ali Mechiche.

R. A.

MARATHON INTERNATIONAL D’ALGER

UNE TOTALE RÉUSSITE L a première édition du Marathon international

d'Alger, organisée par Sport Events, présidéepar Abdelmadjid Rezkane, a eu lieu dimanche et aattiré environ 3 000 athlètes, dont des coureursvenus de dix pays étrangers. C’est dans uneambiance conviviale et une organisation parfaiteque le coup d’envoi de cette manifestation sportivea été donné au complexe olympique Mohamed-Boudiaf.

En effet, plusieurs courses destinées à toutestranches d’âge ont été organisées à l’occasion decette manifestation sportive. La course consacréeaux seniors, qui s’est déroulée sur une distance de42 km 195 m, fut remportée par Ali Belkerdoussi(ANP), suivi de Abed Boualem (Jijel) et de SakhriAzzedine (Alger). Chez la gent féminine, la premiè-re loge est revenue à l’actif de Abla Bendebah (C.Nacera Nounou/Alger) qui a parcouru la même dis-

tance en 2h45:21, devançant Hafidha Merrak(Oran) en 3h04:05 et Fatima Remal (C. NaceraNounou/Alger) en 3h06:04. Le 1er Marathon interna-tional d'Alger a enregistré également le déroule-ment de deux autres courses simultanées. Une surune distance de 11 km et qui a vu MohamedBelounis (ANP) s’adjuger la première place du clas-sement avec un temps de 27:22. De son côté,Amina Khebouz (DGSN) s’est distinguée de fortbelle manière en remportant l’épreuve en 44:58.En outre et concernant la course qui s’est dérouléesur un parcours de 20 km, celle-ci est revenue àl'athlète Athamna Noureddine (Alger) qui a parcou-ru le circuit en 46:12, alors que chez les damesYasmina Djekak (Oran) a franchi la première laligne d’arrivée en 1h1:00.

Les heureux lauréats n’ont pas caché leur satis-faction quant aux moyens déployés et les condi-

tions dans lesquelles s’est déroulée la manifesta-tion sportive. “Je m’étais bien préparé pour rempor-ter cette première édition. Je suis heureux, puisqueje fête de belle manière, mon sacre coïncidant aveccette date historique de mon pays (1er novembre)”,a déclaré le vainqueur du marathon (hommes),Belkerdoussi.

De son côté, l’athlète Sakhri Azzedine, a tenu àféliciter les participants au 1er Marathon internatio-nal d'Alger qui, a-t-il dit, “devrait être à l'avenir, uneopportunité pour détecter les jeunes talents”.

REZKANE : “LE PROCHAIN MARATHON DE LA CAPITALE AURA LIEU LE 4 JUIN 2010”Dans une déclaration à Liberté, Abdelmadjid

Rezkane, promoteur de Sport Events, n’a pascaché sa satisfaction quant à la réussite de cettemanifestation : “À l’instar des autres grandes capi-

tales du monde, la ville d’Alger n’avait pas encore àce jour son propre marathon international. Et c’estla raison pour laquelle nous avons décidé deconcrétiser ce projet”, déclare M. Rezkane qui, dureste, a indiqué que tous les moyens ont étédéployés pour la réussite de ce marathon.

“Cet événement a nécessité une grande mobili-sation, des moyens humains, de la logistique et sur-tout l’aide et le soutien de nos partenaires. Je profi-te de cette occasion pour remercier la DGSN etl’ensemble des partenaires qui nous ont aidés.”M. Rezkane a du reste révélé que le marathoninternational d’Alger sera organisé chaque année.

À ce titre, il précise que la prochaine édition duMarathon international d’Alger aura lieu le 4 juin.“Nous espérons atteindre le seuil de 10 000 parti-cipants”, conclut notre interlocuteur.

NAZIM T.

APRÈS LE LIMOGEAGE CONTROVERSÉ DU COACH FRANÇAIS DE LA JSK

Que sera l’après-Lang ?C omme il fallait bien s’y attendre, le limogea-

ge de l’entraîneur Jean-Christian Lang par ladirection de la JSK polarise depuis 48 heuresl’actualité sportive en Kabylie où les commen-taires des supporters et des sympathisantskabyles vont bon train quant à la genèse regret-table, mais prévisible de cette affaire, alors queles spéculations ne manquent pas ici et là sur lasuccession à la barre technique de la formationkabyle. Si l’entraîneur limogé s’affairait, hier,encore à régler quelques problèmes personnels,notamment à la banque et au niveau de sonagence de voyages pour quitter Tizi Ouzouaujourd’hui ou, au plus tard, demain en fonctionde la disponibilité des vols d’Air France versMarseille, il n’en demeure pas moins que lesCanaris ont repris le chemin de l’entraînementsous la conduite de l’entraîneur des juniors, quin’est autre que l’ancien défenseur internationalMourad Karouf, qui est assisté dans sa tâche parArezki Amrouche et l’entraîneur des gardiens de

but Sid-Ahmed Mahrez pour préparer tout aumoins le match de championnat JSK-MSP Batnade ce vendredi, et ce, en attendant la nomina-tion d’un nouvel entraîneur dont le nom n’a pasété révélé jusque-là. C’est dire que la page estdésormais tournée pour le Français Lang qui estarrivé dans la précipitation en décembre dernierpour remplacer au pied levé Younès Ifticen,démissionnaire, et réussir, faut-il le rappeler, uneremontée spectaculaire au classement jusqu’àcontester l’octroi du dernier titre national aprèsavoir réussi une série record de vingt et unmatchs sans défaite. N’est-ce pas qu’il fautquand même rendre au moins un hommage légi-time à un technicien qui s’est forgé une grandepopularité en Kabylie du temps où il était consi-déré comme un sauveur et un grand entraîneur,même s’il n’a pu rééditer cette saison le par-cours exceptionnel de la saison écoulée en rai-son d’un effectif considérablement renouvelé etterriblement rajeuni surtout en attaque. “C’est

vrai que je n’ai pas apprécié la manière peu chevale-resque avec laquelle on m’a remercié, mais que voulez-vous que j’y fasse sinon que souhaiter de tout cœur pleinsuccès à la JSK et beaucoup de bonheur à ses merveilleuxsupporters que je ne suis pas près d’oublier”, dira Langavec sa sagesse et sa pondération habituelles.C’est dire que si l’ère Lang relève désormais dupassé, il faut surtout espérer que le futur coach,qui viendrait à driver la formation kabyle, remet-te au plus vite la JSK sur orbite et réussisse ledéclic tant attendu pour que les Canaris par-viennent à chasser le doute et à se remettred’aplomb. L’urgence est réellement de misemême si le président Hannachi a déjà déclaréqu’il prendra tout le temps nécessaire pourtrouver un technicien de l’envergure de la JSK,car le championnat national bat déjà son pleinavec le parcours mi-figue mi-raisin que l’on sait,alors qu’une nouvelle échéance en Ligue deschampions d’Afrique se profile déjà à l’horizon.

MOHAMED HAOUCHINE

Page 19: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMERbenbadis.org/documents/algeria-egypt-news-coverage/...MOHA B. Mardi L’ACTUALITÉ EN QUESTION 3 novembre 2009 2 LIBERTE SÉMINAIRE SUR LE

L es jours s’écoulent lentement.Vivement l’instant où il sera de

nouveau, comme les autres, libre.Lorsque le juge l’avait condamnéà trois années de prison, il avaiteu le sentiment que sa vie étaitterminée, qu’il ne supporteraitjamais la rudesse du régime carcé-ral et pour s’en sortir, parce qued’autres plus durs que lui,méchants de nature, ont tenté delui faire la peau, Wassil dû sebattre bien des fois. À deuxreprises, il s’est retrouvé à l’infir-merie. Il porte deux cicatrices auxépaules, souvenirs d’une bagarreoù il aurait pu y laisser la vie.C’est par chance, parce que sonheure n’avait pas vraiment sonné,aussi parce que les autresn’étaient pas plus forts que lui. Àbien des reprises, ces jours-ci, il aremarqué que certains détenus,avaient le regard dur et insistantlorsqu’il passait près d’eux. Ils fai-saient tout pour le provoquer, lebasculant, crachant sur lui, l’insul-tant mais Wassil ne tenait pas àvoir son jour de libération repor-tée parce que le juge aura eu ventde ses nouveaux accrochagesmusclés.Wassil réussit à les éviter

durant le restant de son incarcéra-tion. Bien qu’il sortira de prisonavec quelques bleus, il sera le plusheureux des jeunes de son âge. Salibération est comme une nouvel-le naissance. Il allait enfin de nou-veau vivre. Une nouvelle vie, plus averti quejamais. Plus jamais, il ne renoueraavec son passé. Il ne fera plus lesmêmes erreurs. Il espère seule-ment que ces parents lui aurontpardonné. Au fond de son cœur, ilest un peu peiné qu’ils ne lui aientrépondu. Dans les lettres qu’il leuravait envoyé ; il leur a demandé devenir le chercher. Il tenait à rentrerà la maison, parmi les siens,même s’il les avait quittés brus-quement quelques années plustôt.Wassil est bien déçu à sa sortie carpersonne ne l’y attend. Il a enviede pleurer mais en voyant que desgens le regardaient, il s’en abs-tient. Ce jour n’est pas fait pourpleurer. Il vient d’être libéré et rienne doit gâcher cette joie…Le jeune homme s’arrête à la pre-mière cabine téléphonique setrouvant sur son chemin. Il appel-le chez son père mais il ne peut

pas lui parler. Sa marâtre s’estchargée de lui dire de ne plus lescontacter. Il leur faisait honte.Tout le village était au courantqu’il avait mal tourné et qu’il s’enétait pris pour trois années de pri-son. Personne ne voulait de luimaintenant.Lorsqu’il compose celui de samère, il s’attend à ce qu’elle luidise presque la même chose. Maisce n’est pas le cas. Celle-ci pleureen reconnaissant sa voix. - Mon garçon, il ne faut pas m’envouloir… Je ne peux pas te voir…Mon mari et ma belle-famille lerefusent, lui apprend-elle.Seulement on pourra se parler autéléphone… Je t’ai préparé unpeu d’argent… Ton frère pourraitte le porter si tu peux lui expliqueroù tu te trouves !- Je suis à plus de 80 kilomètres,soupire Wassil et j’ai tout juste dequoi prendre un café…- Où pourrait-il te trouver ? Si tun’as pas d’argent, où vas-tu pas-ser la nuit ?- Je ne sais pas encore ! Je vaisessayer de voir quelqu’un avec unpeu de chance, il m’hébergeracette nuit, murmure le jeunehomme. Mon frère pourra metrouver devant la prison…Comme ça, il ne se perdra pas !- D’accord ! Sois prudent !Wassil voudrait lui dire que sansqu’elle le lui recommande, il lesera. Comme il a toute la journéedevant lui, il décide de se rendre àson ancien quartier, celui où ilavait vécu durant cinq ans. Il futun temps où il avait fréquenté unefille avec qui il avait fait des pro-jets. Wassil voudrait bien la voir,savoir ce qu’elle est devenue

depuis, si elle accepterait encorede la voir et si elle accepterait dele revoir…

A. K.(À suivre)

Mardi3 novembre 2009 LIBERTE24

RÉCIT DE YASMINA HANANE

L ’avocat prenait inlassablementdes notes. Et en fin de par-

cours, il estime avoir eu tous lesrenseignements nécessaires pourrégulariser la situation de Chahiraet lui permettre de trouver un tra-vail honnête.La jeune femme serareconduite par Kamel à l’hôtel, oùils dînèrent ensemble, et ce denierlui promettra de venir la chercherle lendemain pour la présenter àsa future femme.Chahira se mordit les lèvres jus-qu’au sang.- Tu vas te marier Kamel… ?- Oui. - Qui est l’heureuse élue ?- Une collègue de travail.- On peut dire qu’elle a de lachance celle- là.Kamel hoche la tête d’un air indif-férent :- Si tu veux. Mais Zahira est unefille que je connais depuis à peineune année. C’est une fille debonne famille, qui n’a consenti àdonner une réponse définitive àma proposition de mariage qu’au-jourd’hui même.

Chahira sentit les larmes ruisse-laient sur ses joues et Kamel luitendit un mouchoir :- Cesse de pleurer Chahira... Jecrois que tu es déjà loin de lamisère dans laquelle tu as vécuejusque-là.- Grâce à toi Kamel. Après toutesces misères…- Oublions le passé. Une fois tespapiers d’identité en poche tupourras commencer à travaillerdans cet hôtel. Tu auras en plusde ton salaire, le gîte et le couvert.Qui dit mieux pour une femme quijusque-là n’a connu que l’humilia-tion ? - Je ne pourrais espérer mieuxKamel. Et je ne sais comment teremercier.- En assistant à mon mariage.- Qui aura lieu quand... ?- Dans deux mois au plus tard. Jene suis plus aussi jeune, tu sais…Ils rirent :- Et moi donc ?- Eh bien tu pourrais encore pas-ser pour une jeunette, si u t’occu-pais un peu de tes dents, et de

ton apparence.Chahira passe la main dans sescheveux avant de répondre :- Dès demain j’irai me coiffer, etchanger la couleur de mes che-veux. Je vais aussi prendre rendez-vous chez un bon dentiste pourréparer les dégâts de ma denti-tion, et puis je te promets de metenir loin de toute fréquentationdouteuse. - Je crois en ta promesse. Je penseque tu as bien assimilé la leçon.- Oh ! Que de leçons m’a-t-on ser-vies depuis notre rupture ! Oh !Kamel. J’ai brisé ma vie.- Peut-être qu’il n’est pas troptard pour tout reprendre à zéro.Tu devrais en premier lieu essayerde reprendre contact avec tesparents et ta famille. Je t’aiderai àles retrouver. Et quand ils saurontque tu travailles dans un établis-sement sérieux, et que tu as reprisune vie normale, je suis certainqu’ils n’hésiteront pas à renoueravec toi. Après tout tu es leur fille.- Tu crois Kamel ? Tu crois quemes parents accepteront de merecevoir et de renouer avec moi ?- J’en suis même certain.- Oh Kamel, tu m’encourages àfaire le pas vers une nouvelle vie.- Oui. Et je t’y contraindrais

même… Chahira, tu as payé etchèrement payé tes caprices dejeune écervelée. Tu as vu où t’amenée ton entêtement… Alorsmaintenant, je crois que tu as déjàbu la coupe jusqu'à la lie, et quedésormais tu sauras réfléchir à

deux fois plutôt qu’une avant d’entamer quoi que ce soit.

Y. H.(À suivre)

[email protected] : Vos réactions et vos

témoignages sont les bienvenus.

L’écho du passé

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

[email protected] : Vosréactions et vos témoignages

sont les bienvenus.

61e partie

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

Les croisées du destin

RÉSUMÉ : Chahira est conduite dans sa chambre oùelle passe une journée entière à dormir. À son réveil,elle est contactée par Kamel, qui avait déjà pris lesdevants et lui propose de se rendre chez son avocat.

Avec : Lounès HAMLAT, Salwa TAIBI, Anaïs OUAKLI, Sakina MEROUL, Karima HAMOUDI, Houda BEKKA, Hayat Bedjaouia et Abdelghani ChérifiScénario, prises de vue et réalisation : Abdelaziz YESSAD - [email protected]écors : Hôtel Thizri BéjaïaL’infidèle

À suivre

2e partie

RÉSUMÉ :Wassil sera libéré dans quelques semaines.Il trouve le temps long. Il se sent à bout. Ces troisannées de prison l’ont profondément marqué…

Page 20: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMERbenbadis.org/documents/algeria-egypt-news-coverage/...MOHA B. Mardi L’ACTUALITÉ EN QUESTION 3 novembre 2009 2 LIBERTE SÉMINAIRE SUR LE

Mardi3 novembre 2009LIBERTE 25JEUX

◗◗ “Je m'avance verscelui qui mecontredit.”

Montaigne

◗◗ “Mourir pour unecause ne fait pas quecette cause soitjuste.”

Henry de Montherlant

◗◗ “On ne fait pas cequ'on veut etcependant on estresponsable de cequ'on est.”

Jean-Paul Sartre

◗◗ “Il faut faireaujourd'hui ce quetout le monde ferademain.”

Jean Cocteau

CCiittaatt iioonnssSolution Sudoku n° 263

Solution mots croisés n° 3676

HORIZONTALEMENT - I - Gladiateurs romains. II - Grosrongeurs - Bouquiné. III - Désert du Sahara - Dépôt des fondsocéaniques. IV - Très mauvais chanteurs. V - Mélodie - C’est-à-dire - Six faces. VI - Accessoires d’un militaire. VII - Corpscéleste - Met un œil. VIII - Moment cinétique d’une particule.IX - Prénom de Française - Ont le cran de. X - Méridienne -Capucin.VERTICALEMENT - 1- Meurtrières pour tirer à couvert. 2 -Conseillères secrètes - Note. 3 - Rapport mathématique. 4 -Feuilleté - Lettres de Norvège - Crack. 5 - Désidérabilités. 6 -Unau - Monnaie roumaine - Écrivain américain. 7 - Maisonrusse - Titre ottoman. 8 - Bien rangés. 9 - Évitent d’aborder -Sodium. 10 - Trimés - Humé.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

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VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

° 4

9

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N° 48

A B S I D I O L E SD O U C E R E U S EM U I T E N CI D E E B U R ES I L E N T B L O CS N T U E E C UI E N A T I S EB U i L D I N GL S D A N N U E LE E A M E E R E

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1

3

Mots croisés N° 3677 : PAR FOUAD K.

Petit royaume—————De la wilaya

Jument—————Bons mots

Note—————Ruisseau—————Institut

Adverbe—————État américain

Possessif—————Bien arrivé

Insulaire—————Fabriquede cadres

Ingurgité—————Monnaie—————Lentilles

Grandeécole—————Malpropre

Clair—————Soutire—————Guêpes

Perroquet—————Minée—————Abat

Garçonsd’écurie—————Personnel

Invente—————Discorde àl’arabe

Choisies—————Surfaces—————Pascal

Assembleles cordages

Passer à lasauteuse—————Footballeurattaquant

Grecque—————Question—————Possessif

Remparts

—————

Article

Fin de nuit—————Roue—————Dans le sol

Restitue—————Pareil—————Possessif

Parti—————Boutd’épée

Bien avant—————Grecque—————Utopistes

Diapason—————Obtint

Vieux do—————Règle—————Propre

Repère—————Article—————Mortelles

Chefs—————Eau deRussie

Corsa—————Parcourus

Périodes—————Recherchées—————Réfléchi

Imite lehibou—————Sévérité

▲▲

▲▲

▲ ▲

▲ ▲ ▲

▲▲

▲▲

Disqualifié. Rêveur - Avion. Été - Een - Enna. Ca - St - Ait - Sr. Aliter- Ste - Q. Leto - Étêté - U. Cr - Usée - Este. I - Stèles - Tes.

Têt - Al - Ovin. Rm - Ânesse - Ta. Aient - Ai - Aec. Net - Es - Entée. Tera - Os - Or - R. Eserines - Ère.

Comment jouer ?Sudoku N° 264 : PAR FOUAD K.

DE MEHDI

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Belle réussite en perspective si vousgarder votre flegme. Il n'y a là riend'héroïque, je vous l'accorde, maisvotre performance ne passera pasinaperçue. Note du jour : 8 Votrecouleur bonheur : bleu

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Une opportunité de dernière heuredans les affaires pourrait se déciderbrusquement. Vous pourrez enfinprendre une part du gâteau corres-pondant à vos aspirations. Note dujour : 6 Votre couleur bonheur :blanc

VERSEAU21 janvier - 19 février)

Il est inutile de ruminer les récentsévénements malheureux. Le passé estle passé. Vous allez rencontrer de nou-velles occasions. Note du jour : 5Votre couleur bonheur : bleu

POISSONS(20 février - 20 mars)

Saisissez l'étonnante opportunité quiva se présenter. Vous saurez en profi-ter à condition de garder cela pourvous. Note du jour : 4 Votre cou-leur bonheur : rouge

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Vous aurez à faire face à de nouvellesresponsabilités que vous n'avez pasprévues. Vous vous acquitterez detoutes vos obligations en douceur.Note du jour : 5 Votre couleur bon-heur : blanc

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous pouvez vraiment progresser enamour aujourd'hui car votre énergieest constamment à son maximum.Note du jour : 5 Votre couleurbonheur : vert

GÉMEAUX(21 mai - 21 juin)

Gardez toute la sérénité nécessairepour résister aux avances qui vousseront faites. Note du jour : 6 Votrecouleur bonheur : blanc

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Vous allez penser sérieusement àrechercher une autre occupation.C'est un signe avant-coureur d'unmoral excellent. Note du jour : 6Votre couleur bonheur : noir

LION(23 juillet - 22 août)

Le moral est déterminant pour vous.Reprenez-vous et vous vous sentirezdevenir très fort. Note du jour : 5Votre couleur bonheur : vert

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous vous sentirez plein d'enthousias-me et de joies, vous retrouvezconfiance en vous et ce n'est pas lecourage qui vous manque. Note dujour : 6 Votre couleur bonheur :blanc

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Certaines de vos connaissances cher-chent à connaître vos relationsintimes. Vous vous insurgez et votrecolère se justifie. Note du jour : 5Votre couleur bonheur : vert

SCORPION(23 octobre 22 novembre)

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Page 21: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMERbenbadis.org/documents/algeria-egypt-news-coverage/...MOHA B. Mardi L’ACTUALITÉ EN QUESTION 3 novembre 2009 2 LIBERTE SÉMINAIRE SUR LE

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Mardi3 novembre 2009 LIBERTE30

PEOPLELe groupe Metallicarecherche une fan disparue

●● Lesmembres dugroupe Metallicaont décidé defournir unecontribution de50 000 dollarsafin de retrouverune fan disparuelors d'un concertde leur tournée.Les faits remon-tent au17 octobre der-nier, lorsque le

groupe donnait un concert à l'aréna John Paul Jones àCharlottesville (Virginie) aux États-Unis.

Au cours de la soirée, Morgan Dana Harrington, étudiante àl'université Virginia Tech, quitte l'amphithéâtre pendant le concert.Le règlement de la salle ne permettant pas aux spectateurs d'avoiraccès à nouveau à l'enceinte, l'étudiante de 20 ans prévient alorsses amis par téléphone qu'elle ne peut plus entrer, et qu'elle trou-vera une solution pour rentrer chez elle. Mais on est sans nou-velles d'elle depuis, et la police traite désormais l'affaire commeétant de nature criminelle.

Sur le site officiel de Metallica, le groupe a exprimé sa grandepréoccupation au sujet de la disparition de Morgan DanaHarrington. Des photos et une description de la jeune fille y ontmême été publiées. Les 50 000 dollars offerts par Metallica vien-nent rejoindre les 100 000 dollars déjà promis par les parents dela jeune femme pour quiconque fournirait des informations cré-dibles pour retrouver leur fille.

Nolwenn Leroy de retouravec “Faut-il, faut-il pas”●● Ça y est, enfin.Quatre ans déjà ontpassé depuis HistoiresNaturelles, le deuxièmeopus de NolwennLeroy. La chanteuse,révélée en 2002 dansla deuxième saison deStar Academy, aimeprendre son temps, etdévoilera le mois pro-chain son troisièmealbum studio, dont onignore encore le nom.

Mais le premierextrait en a été mis enligne aujourd'hui, surle site officiel de Nolwenn. Baptisé Faut-il, faut-il pas, ce titre com-mence de manière inattendue, avec des sifflements ! Plus acous-tique et moins produit que son album précédent, le titre est unhymne au laisser-aller et au refus de prendre des décisions. Tout estdilemme, tout est malaise, pourquoi faire un choix, la peste ou le choléra, jesuis balance, Faut-il, faut-il pas ?, chante ainsi Nolwenn.

Le troisième album de Nolwenn Leroy sortira le 7 décembreprochain. Enregistré à Los Angeles, mixé en Suède et masterisécette semaine en France, l'album devrait contenir plusieurs titresen anglais.

“Twilight 2” :2 extraits très attendus mis en ligne

●● À ce ryth-me-là, on aurabientôt vutout le film !Alors queTwilight -Chapitre 2 :Tentation sortle mois pro-chain dans lemonde entier,

le studio Summit Entertainment a mis en ligne cette semaine deuxnouveaux extraits du film.

Le premier extrait dévoile une partie de la fameuse scène del'anniversaire, une des premières du film. Dans le deuxième extra-it, on découvre une partie d'une autre scène capitale de l'épisode,quand Edward et Bella se retrouvent face aux Volturi, cette famillequi règne sur les vampires du monde entier. Mais contrairement àla famille d'Edward, les Volturi n'ont pas renoncé au sang humain.Au contraire.

Et ils ne sont pas vraiment ravis de savoir qu'un humain, enl'occurrence Bella, connaisse l'existence des vampires, et encoremoins la leur. D'où le début de bataille qu'on aperçoit dans sesimages.

Face à Robert Pattinson et Kristen Stewart, plusieurs acteursont été embauchés pour camper ce clan prestigieux. C'est MichaelSheen (Tony Blair dans The Queen) qui incarne leur leader, Aro, et ildonne la réplique au jeune Cameron Bright, qui campe Alex, tan-dis que Dakota Fanning a décroché le rôle de la diabolique Jane.

TÉLÉ POTINS

À NE PAS MANQUER

L'opération Corned Beef

●● Dans son numéro à paraîtredemain, CB News révèle que NRJ12 lancera au printemps un ambi-tieux programme de télé-réalité enprime time. Intitulée Il était une fois,cette émission permettra à unejeune femme de trouver un époux,explique le magazine spécialisé.Les prétendants vont défiler letemps d'un casting devant elle, samère et son meilleur ami. La dizai-ne de candidats retenus devrontensuite accueillir la demoisellechez eux. Le soir de la finale, endirect, la jeune femme, ses

proches et le public donnerontleurs avis sur le meilleur parti, pré-cise CB News.

Le directeur des programmesde NRJ 12 avait précisé que l'émis-sion serait un concept original pré-senté par deux animateurs, dontl'un sera une recrue extérieure.D'autre part, NRJ 12 révèle dansles colonnes de CB News quel'émission produite parFremantleMedia (X-Factor, Lejuste prix, Nouvelle Star, etc.) vabénéficier d'un budget de 700 000euros.

NRJ 12 va lancer une télé-réalitéde dating en prime

L' un des meilleurs duos comiquesfrançais fait son show à un ryth-

me effréné ! Action, rires, la recettefonctionne à merveille ! Un pur bijoupré-visiteur qui vaut son pesant derires !

Chargé de la surveillance d'un tra-fiquant d'armes et de drogue àBogota, le capitaine Boulier, alias LeSquale, de la DGSE, est rappelé enFrance où une nouvelle mission l'at-tend : coincer le Colombien et sescomplices attendus à Paris, où ilsdevraient se mêler au personnel duconsulat d'Autriche et de l'Élysée.Cette opération est baptisée CornedBeef par son rival de toujours, legénéral Masse. Boulier place un microsur la bague de Marie-Laurence,interprète au consulat, ce qui lui per-

met d'espionner tout à son aise. Pourempêcher Marie-Laurence de partiren vacances, il la brouille avec son

mari Jean-Jacques. Mais le malotru seréfugie dans le camion espion duSquale, gênant les manœuvres decelui-ci et ne le lâchant plus d'unesemelle...

L'Opération Corned-beef marquela première collaboration d'un trioformé de Jean-Marie Poiré, Jean Rénoet Christian Clavier en 1990. Les troishommes se retrouveront deux ansplus tard pour Les Visiteurs, puis pourla suite (Les Visiteurs 2 : Les Couloirs dutemps) et le remake américain (LesVisiteurs en Amérique). Le film donnel'occasion à Valérie Lemercier d'obte-nir son premier rôle d'importance surgrand écran. Si la jeune femme avaiteffectué ses véritables premiers pasd'actrice dans le Milou en mai deLouis Malle, son rôle de Marie-Laurence dans L'Opération Corned-beefaura véritablement lancé sa carrièrecinématographique, placée depuissous le signe de la comédie.

Une comédie vraiment drôlemême si l'histoire est parfois un peutrop ridicule, heureusement le jeu desacteurs rehausse le niveau du film. Àvoir !

Le + de LIBERTÉ

●● La série Médium continue d'être diffusée surM6 avec deux rediffusions de la saison 2 endeuxième partie de soirée (après DesperateHousewives) à partir de 22h20. Allison est tom-bée dans sa salle de bains. Elle ne souffre apriori que d'une légère commotion, mais Joe,inquiet, réussit à la convaincre de se rendrechez le radiologue pour vérifier si elle n'a rien deplus grave. Allison s'y rend et découvre que lablessure, loin d'être anodine, affecte ses prémo-nitions. Elle voit en rêve un homme qu'elle vienttout juste de rencontrer et à qui il arrive quelquechose de particulièrement étrange. Mais cesvisions déformées sont-elles dues à la chute ouà la radio qu'Allison vient de passer ?...

Médium : “Amnésie”LA FICTION

France 3,20h35

M6,22h25

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31Mardi3 novembre 2009LIBERTE T GRAMMESÉLÉ

Susan, Lynette, Bree et Gaby partent pré-venir Travers de ce qui est arrivé à Edie.

Chemin faisant, elles évoquent leurs souve-nirs concernant la disparue…

20.35Un mur à Berlin

Un individu séquestre les clients d'une banqueaprès un hold-up raté. En échange de la libé-ration de l'un des otages, Mac se livre au cri-

minel…

◆◆ TF112:00 Attention à la marche !12:55 Petits plats en équilibre13:00 Journal13:50 Petits plats en équilibre13:52 Météo13:55 Les feux de l'amour14:50 L'amie de mon mari16:45 Preuve à l'appui17:35 Ghost Whisperer18:25 Tournez manège !19:10 La roue de la fortune19:55 La prochaine fois, c'est chezmoi19:56 Météo20:00 Journal20:35 C'est ma Terre20:37 Courses et paris du jour20:40 Météo20:45 Les Experts : Manhattan22:15 Les Experts : Manhattan23:10 Pascal, le grand frère01:15 Koh-Lanta03:10 Koh-Lanta03:50 50mn inside04:45 Musique

◆◆ France 212:00 Tout le monde veut prendresa place12:50 Rapports du loto12:55 Météo 213:00 Journal13:50 Les gestes qui rassurent13:51 Météo 213:55 Consomag14:00 Expression directe14:05 Toute une histoire15:15 Un cas pour deux16:20 Commissaire Lea Sommer17:10 Rex18:00 Côté match du jour18:10 En toutes lettres18:55 CD'aujourd'hui19:00 N'oubliez pas les paroles19:50 Météo 220:00 Journal20:30 Les gestes qui rassurent20:34 Météo 2

20:35 Un mur à Berlin22:25 Je commence demain22:30 Good Bye Lenin !00:30 Plein 2 ciné00:34 Dans quelle éta-gère00:35 Journal de la nuit00:49 Météo 200:50 CD'aujourd'hui00:55 L'aveu03:05 Toute une histoire04:05 Gilmore Girls04:50 Une rivière dans la ville

◆◆ France 312:00 12/13 : Midi pile : journalrégional12:25 12/13 : journal national12:55 Météo13:00 Côté cuisine13:30 En course sur France 313:45 Inspecteur Derrick14:40 Keno14:50 Sénat info15:00 Questions au gouvernement16:10 Outremers16:33 Culturebox16:35 Slam17:15 Des chiffres et des lettres17:50 Questions pour un champion18:30 18:30 aujourd'hui18:45 19/20 édition locale19:00 19/20 : journal régional19:28 19/20 : journal national19:58 Météo20:00 Tout le sport20:05 Les dossiers de la route20:10 Plus belle la vie20:35 L'opération Corned Beef22:20 Météo22:24 La minute épique22:30 Soir 322:55 Tout le sport23:00 Ce soir (ou jamais !)00:10 Vivre ensemble00:15 Chabada01:05 La folie des années 6002:55 Soir 303:25 Plus belle la vie03:50 Questions pour un champion

◆◆ France 512:15 Midi les Zouzous13:30 Le magazine de la santé14:24 Les gestes qui rassurent14:25 Allô, docteurs !15:05 La Isla de la Natividad15:30 Les envahisseurs invisibles16:25 Au cœur des tribus17:20 5 4 3 2 Ô17:25 C l'info17:30 C à dire ?!17:45 C dans l'air19:00 C à vous19:55 Histoires d'eau20:20 C à dire ?!20:35 Les sentiers chinois dela réussite21:35 Saint-Émilion, qui l'eût cru ?22:35 C dans l'air23:40 Avis de sorties23:45 Profession avocat00:40 Dans le secret des pierres01:30 Vivre encore un peu02:25 7 minutes pour une vie03:00 La nuit France 5

◆◆ Arte13:00 360°, GEO14:00 Sur le chemin des deuxAllemagnes14:45 L'homme de la Riviera16:25 L'histoire de l'aviation16:55 X:enius17:20 360°, GEO18:15 Du Yunnan à l'Inde, sur laroute du thé19:00 Les aventures culinaires deSarah Wiener19:25 Arte météo19:30 Arte culture19:45 Arte info20:00 Un billet de train pour...20:44 Faux médicaments, un fléauméconnu20:45 Au nom du profit21:45 Doses mortelles sur la toile22:15 Faux médicaments, un fléauméconnu22:45 Le dessous des cartes

23:00 Elles étaient cinq00:15 Agenda coup de cœur Arteculture00:20 Primrose Hill01:20 La Forêt noire01:35 Philosophie

◆◆ M612:50 Le 12.5013:05 Comprendre et pardonner13:40 L'arbre à souhaits15:40 Le trésor caché de ButchCassidy17:20 Le rêve de Diana17:50 Un dîner presque parfait18:50 100% Mag19:40 Météo19:45 Le 19.4520:05 Malcolm20:40 Desperate housewives21:35 Desperate housewives22:25 Medium00:55 Capital02:45 M6 Music/Les nuits de M6

◆◆ TV5Monde15:45 Un bisou pour le monde16:00 TV5Monde, le journal16:25 Monsieur Dictionnaire16:30 Questions pour un cham-pion17:00 Verdict18:00 TV5Monde, le journal18:20 L'invité18:35 Catherine19:00 Les étoiles filantes19:30 Journal (TSR)20:00 Roxy20:30 Journal (France 2)21:00 Enfin seul(s)22:30 TV5Monde, le journal22:40 Le journal de l'éco22:45 TV5Monde, le journalAfrique23:00 Arte reportage23:50 Géopolitis00:10 Complément d'enquête02:00 À la Di Stasio02:30 TV5Monde, le journal

20.45Les Experts : Manhattan

L'histoire de l'Allemagne, de la fin du nazismeà l'effondrement du communisme, jusqu'au

jour historique de la chute du mur de Berlin,le 9 novembre 1989…

20.40Desperate housewives

NUMÉROS UTILES

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 15 dhou el qîda 1430

Mardi 3 novembre 2009Dohr............................12h31Assar............................15h26Maghreb.....................17h52 Icha.............................19h12

Prières du matin16 dhou el qîda 1430

Mercredi 4 novembre 2009Fadjr...............................5h47 Chourouk.......................7h15

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu021. 23.50.50- Centre antipoison021.96.49.63- Sûreté de wilaya021.73.53.53- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité021.15.20.23- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021. 49.71.51/021. 49.71.52/021 49.71.53021. 49.71.54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille etde la Communauténationale à l’étrangerPersonnes en difficulté ou en détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha : 021.23.55.55- CHU Aït-Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021. 91.21.63 - 021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021. 93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.78.33.33- CHU Bab El-Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.66.66.68- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El-Kettar : 021.96.48.97

COMPAGNIES AÉRIENNESAIR ALGÉRIE

1, place Audin16001 Alger- Tél : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021: 68.95.05

AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél : +213 21.50.91.9121.50.91.91 Poste 49.31

AIR FRANCECentre des affaires,(ABC) Pins Maritimes- Tél : 021.98.04.04- Fax : 021.98.04.43

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-Khemisti

Tél. : (038) 86 66 00Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa

Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39

Tél. / Fax : (031) 91 23 71Publicité :

39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50

Tél. / Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy

(derrière le consulat de Russie)Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARAMaison de la Presse :

Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi

Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈS63/1, boulevard de

l’IndépendanceTél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e étage

Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité de la Gare - Bt n°2 - Appt

n°13 Tél. / Fax : (026) 94 12 88

BÉJAÏARoute des Aurès

Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali

Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires

Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR)

Tél./Fax : (032) 41 12 59

TLEMCENRédaction - Publicité

17, rue Naïmi-Rabah, Beau-séjour, Tél. / Fax : (043) 20 70 70

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public)

Tél./Fax : (040) 41 72 60

DIRECTION ET RÉDACTION10, rue d’El Biar (Alger-Centre)

Tél. : (021) 64 34 36 (lignes groupées)Fax (021) 64 34 35 (direction) - (021) 64 34 29 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 73 06 08 / Fax : (021) 73 04 87

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

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Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema

LIBERTE

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DIFFUSION Centre : Liberté : 021.75.24.98

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CB : 003 00635 301 716 300 0 39Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

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●● Le ministre des Affaires étran-gères Mourad Medelci, et sonhomologue égyptien, Ahmed AbouEl-Gheit, ont appelé hier lesmédias des deux pays à traiter larencontre qui opposera l'Égypte àl'Algérie le 14 novembre au Cairedans un cadre sportif et fraternel.Lors d'une communication télé-phonique entre M. Medelci et sonhomologue égyptien, les deux par-ties ont souligné qu'un tel traite-ment contribuerait “à calmer lesesprits des supporters et du public desdeux équipes”.

Ceci aiderait également, ont-ils

ajouté, à “préserver et à renforcer lesliens fraternels et historiques ainsi que lesintérêts communs et les relations privilé-giées qui unissent l'Algérie et l'Égypte”.Les deux ministres ont estiménécessaire de “saisir cette occasionpour assurer le succès de la fête de la balleronde entre les deux pays frères qui est lecouronnement du niveau élevé qu'aatteint le football arabe”, a indiqué uncommuniqué du ministère desAffaires étrangères.

Il ont évoqué, en outre, lesconditions de préparation de cetterencontre et les mesures prisespour prendre en charge la déléga-tion officielle accompagnant l'équi-pe nationale et les supporters algé-riens lors de leur séjour en Égyptepour assister au match qui s'inscritdans le cadre des qualifications à laCoupe du monde.

Les deux parties ont, parailleurs, passé en revue lors decette communication “les relationsfraternelles privilégiées qui unissent lesdeux pays et les deux peuples frères. Ilsont également échangé les points de vuesur les questions politiques internatio-nales, en général, et les questions quiintéressent le Proche-Orient et lesmoyens susceptibles d'engager une actionarabe pour faire face aux évènementsgraves que connaît la région, en particu-lier”.

APS

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

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AFFAIRES CONSULAIRES

Le visa américainpasse à deux ans

MILATENTATIVE DE SUICIDE

DEVANT LA MAIRIE●● Un père de famille répondant auxinitiales M. K. a tenté, hier, de mettre finà ses jours, sur l’esplanade de la mairiede Mila.

Cela a eu lieu vers 10h quand leconcerné, 45 ans environ, a clamé àplusieurs reprises la menace de s'as-perger d'essence et de mettre le feu àson corps.

L'intervention rapide de vigilantscitoyens l'a empêché, fort heureuse-ment in extremis, de mettre à exécutionsa menace de mort.

À signaler que, selon des informa-tions entrecoupées, l'infortuné, père de3 enfants, souffre de problèmessociaux dont celui du chômage qu'ilendure depuis près de vingt ans.

K. BOUABDALLAH

●● La durée maximale du visaentre l'Algérie et les États-Unis estpassée, depuis dimanche, à deuxans, a-t-on appris hier auprès del'ambassade d'Algérie àWashington. Cette mesure vient àla suite de l'accord signé le 23octobre dernier entre l'ambassaded'Algérie à Washington et le dépar-tement d'État américain, rappelle-t-on. Appelée à faciliter et encoura-ger la circulation des personnesentre les deux pays, cette mesureconcerne les touristes, les hommes

d'affaires, les étudiants, les diplo-mates et les fonctionnaires en mis-sion officielle, précise la mêmesource.

La durée maximale du visa entrel'Algérie et les États-Unis était, rap-pelle-t-on, de trois mois avant l'en-trée en vigueur de cette décision.

Par ailleurs, deux accords surl'entraide judiciaire et les douanesseront signés dans les prochainessemaines, a-t-on indiqué de mêmesource.

APS

DILEM [email protected]

RENCONTRE ALGÉRIE-ÉGYPTE

Medelci et Abou El-Gheitappellent les médias à lasportivité et à la fraternité

●● Le Mouvement contre leracisme et pour l’amitié entreles peuples (MRAP) a expri-mé, lundi, “sa profonde conster-nation” à la suite de la décou-verte d’inscriptions islamo-phobes sur les murs de lamosquée de Maubeuge, dansle nord de la France. “Des croixgammées et celtiques ainsi que desinscriptions racistes ont été décou-vertes samedi dernier sur les mursde la mosquée de Maubeuge dansle Nord”, a rappelé, dans uncommuniqué, le MRAP qui aexprimé “sa consternation pro-fonde” devant ces actes isla-mophobes. “Cette profanation

confirme et valide un inquiétantpassage à l’acte raciste islamopho-be”, a constaté cette ONG quiajoute que “cet acte commis à laveille de l’ouverture du débat surl’identité nationale doit nousinterpeller sur les risques de déve-loppement d’actes et de manifesta-tions racistes, conséquence del’instrumentalisation politique etraciste du thème de l’identiténationale”. L’ONG, présidéepar Mouloud Aouinit, aannoncé que sa fédérationdu Nord-Pas-de-Calais“entend saisir la justice contre cesprofanateurs”.

APS

INSCRIPTIONS ISLAMOPHOBESSUR LES MURS D’UNE MOSQUÉE

DE MAUBEUGE EN FRANCELe MRAP se dit “consterné”

UN TREMBLEMENT DE TERRE D'UNEMAGNITUDE DE 4,8 À AÏN DEFLA

●● Un tremblement de terre d'une magnitude de4,8 degrés sur l'échelle de Richter a été enregistréhier à 8h28 (heure locale) dans la wilaya de AïnDefla, a indiqué le Centre de recherche en astrono-mie, astrophysique et géophysique (Craag).L'épicentre de cette secousse a été localisé à 11kilomètres au nord-est de la localité d'El-Abadia(Aïn Defla), précise la même source.

Q uelque quinze ans plus tard, et quelqueskilomètres plus loin, Issenadjène réin-

vente Igoujdal. Ce village qui, le premier, sur-prit un groupe terroriste du GIA, en l’ac-cueillant avec des armes. Pour la premièrefois depuis l’Indépendance, le pays eutbesoin de la mobilisation populaire pourdéfendre la perspective d’un État national. Laréaction des villageois d’Igoujdal fit tached’huile et, partout à travers le territoire natio-

nal, des groupes de Patriotes se formèrent, peut-être pourrepartir au front de la défense de la République, mais en toutcas sûrement pour la défense de leur dignité d’hommes.

La complaisance du pouvoir a permis une minutieuse pré-paration des islamistes pour une guerre terroriste d’envergure.Avant comme après le déclenchement de l’entreprise de terreurdes islamistes, les gouvernants préféraient s’empresser autourde leurs dirigeants plutôt que de les affronter. Ce n’est qu’accu-lé pratiquement à l’autodéfense que le pouvoir se résigna à lescombattre. Pendant que des dirigeants regardaient tranquille-

ment la République tourner à l’émirat, d’autres convenaientavec l’ambassadeur d’Iran, dans l’enceinte de l’Assembléenationale, du bien-fondé des visées de l’Ayatollah, sponsor del’intégrisme national.

Des trahisons de cette sorte ont encouragé l’insurrection ter-roriste. Et la coupable neutralité a été d’une plus grande effica-cité en ce qu’elle rendait concevable l’équidistance entre letueur et sa victime, entre le mal et le bien. Le “qui-tue-qui”,question que le pouvoir a lui-même rendu légitime dans sadémarche de “réconciliation nationale”, facilitait les renonce-ments.

L’élan de dignité et de patriotisme, né à l’épreuve locale duterrorisme, aura vite été contrarié par la culture manipulatricedu pouvoir. Il n’est pas dans le tempérament d’un sérail, élevédans les traditions du putsch et du complot, de se laissercontester l’exclusivité de la violence légitime, d’une part, et dene pas exploiter politiquement l’aubaine de la résistance.

On fit des Patriotes des chefs de guerre et de chefs de guer-re des députés et des maires, des notables politico-militaires !Ainsi disqualifiait-on la résistance de son essence populaire. Et

de son essence anti-islamiste, progressiste. Quand il a fallu, dixans après le FIS, renégocier avec les islamistes, la résistancephysique ne représentait plus une résistance politique. On vitdes Patriotes faire campagne pour l’impunité des terroristes,faisant semblant de croire à la pertinence sécuritaire de la“réconciliation nationale”.

La lutte armée a réduit les forces de l’islamisme. Grâce àces sacrifices, la “renonciation nationale” peut, aujourd’hui,s’approprier verbalement les fruits d’une longue lutte contre leterrorisme en Algérie.

Qu’importe que le terrorisme soit plus mafieux que politique.Mais il est là, nocif. Et le village d’Isenadjène a dû prendre lesarmes pour imposer la libération d’un de ses membres kidnap-pé. À l’épreuve, on voit que, comme par le passé, il n’y a tou-jours pas de mystère : le terrorisme, on l’affronte ou on le fuit.

En parasitant la lutte antiterroriste, la “réconciliation nationa-le” nous a condamnés à revivre l’histoire dont nos dirigeantsn’ont pas voulu tirer les leçons.

M. [email protected]

CONTRECHAMP Issenadjène ou Igoujdal, quinze ans plus tard

PAR M. HAMMOUCHE

A.F.