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Le festival au quotidien Publication officielle du Verbier Festival 2011 www.verbierfestival.com Mardi 19 juillet 2011 Billetterie T. +41 (0)848 771 882 La sagesse de Gábor Takács-Nagy PRÉSENTE © ALINE PALEY Le Verbier Festival Chamber Orchestra nous a offert une somptueuse soirée le 16 juillet dernier, avec des Beetho- ven lumineux et une Carmen suite de Rodion Shchedrin d'une ivresse sonore irrésistible. Pour ses musiciens et pour Gábor Takács-Nagy, son Direc- teur musical, les retrouvailles avaient commencé quelques jours auparavant, avec des répétitions marquées par un plaisir immense de faire de la musique ensemble. Plus que des disciples, ce grand musicien a retrouvé sa famille: «Il s'agit d'un très bon orchestre mais surtout d'un groupe de très bons amis. Je pourrais dire une famille et j'en connais personnellement chaque membre. C'est la plus grande joie que puisse recevoir un chef: non seulement les notes mais aussi le cœur. Nos musiciens sont de très grands professionnels et beaucoup jouent dans de grandes formations. S'ils sont à Verbier, c'est qu'ils aiment tant la musique qu'ils parviennent à mettre de côté leur ego, une chose essentielle quand vous jouez ensemble». Avec les magnifiques résultats que l'on sait et qui étaient prévisibles dès les premières séances de travail: «Quand nous avons abordé la Sympho- nie N° 4 de Beethoven, tout était déjà si homogène, si beau et chaque seconde de travail n'a fait que rendre cette homogénéité toujours plus grande ! C'est rare d'entendre cela même avec les plus grands orchestres et je le dis sans exagération. C'est pour moi une très grande responsabilité car lorsque vous avez entre les mains un orchestre avec un si grand potentiel, vous devez le porter au sommet». Comme pour l’orchestre symphonique, les programmes de cette édition se révèlent particulièrement exigeants pour nos jeunes virtuoses – qui ne demandent d'ailleurs que cela. Le plus dur n'est pas forcément ce que l'on croit: «Quand j'ai lu la partition de Didon et Enée, j'en suis littéralement tombé amou- reux et le plus difficile pour moi sera de garder le contrôle. Cette musique est tel- lement émotionnelle. Mais cela vaut aussi pour Beethoven ou Shchedrin: ces grands compositeurs délivrent des émotions qui n'ont rien à voir avec la vie quotidienne. Quand je aux musiciens parle de Beetho- ven, je leur dis que sa musique parle de nous, de nos joies, de nos angoisses, de nos amours, mais qu'il devait éprouver chaque émotion dix fois plus intensément qu'une personne normale. C'est la clé pour jouer. Chaque note doit avoir un message spirituel et le défi consiste à faire briller pour le public ces émotions extrêmes». On ne peut que se réjouir de constater l'attachement profond qu'un artiste de cette stature éprouve pour le Verbier Festival. Les mélomanes pourront amplement bénéficier de sa sagesse (le mot n'est pas trop fort) jusqu'à la fin de l'édition 2011: les master class de Gábor Tákacs-Nagy dans le cadre de l'Academy constituent des moments de communion exceptionnels avec la musique. Yutha Tep

Le festival au quotidien je leur dis que sa musique parle de nous, de nos joies, de nos angoisses, de nos amours, mais qu'il devait éprouver chaque émotion dix fois plus intensément

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Le festival au quotidien

Publication officielle du Verbier Festival 2011

www.verbierfestival.comMardi 19 juillet 2011

Billetterie T. +41 (0)848 771 882

La sagesse de Gábor Takács-Nagy

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yLe Verbier Festival Chamber Orchestra nous a offert une somptueuse soirée le 16 juillet dernier, avec des Beetho-ven lumineux et une Carmen suite de Rodion Shchedrin d'une ivresse sonore irrésistible. Pour ses musiciens et pour Gábor Takács-Nagy, son Direc-teur musical, les retrouvailles avaient commencé quelques jours auparavant, avec des répétitions marquées par un plaisir immense de faire de la musique ensemble. Plus que des disciples, ce grand musicien a retrouvé sa famille: «Il s'agit d'un très bon orchestre mais surtout d'un groupe de très bons amis. Je pourrais dire une famille et j'en connais personnellement chaque membre. C'est la plus grande joie que puisse recevoir un chef: non seulement les notes mais aussi le cœur. Nos musiciens sont de très grands professionnels et beaucoup jouent dans de grandes formations. S'ils sont à Verbier, c'est qu'ils aiment tant la musique qu'ils parviennent à mettre de côté leur ego, une chose essentielle quand vous jouez ensemble».

Avec les magnifiques résultats que l'on sait et qui étaient prévisibles dès les premières séances de travail: «Quand nous avons abordé la Sympho-nie N° 4 de Beethoven, tout était déjà si homogène, si beau et chaque seconde de travail n'a fait que rendre cette homogénéité toujours plus grande ! C'est rare d'entendre cela même avec les plus grands orchestres et je le dis sans exagération. C'est pour moi une très grande responsabilité car lorsque vous avez entre les mains un orchestre avec un si grand potentiel, vous devez le porter au sommet».

Comme pour l’orchestre symphonique, les programmes de cette édition se révèlent particulièrement exigeants pour nos jeunes virtuoses – qui ne demandent d'ailleurs que cela. Le plus dur n'est pas forcément ce que l'on croit: «Quand j'ai lu la partition de Didon et Enée, j'en suis littéralement tombé amou-reux et le plus difficile pour moi sera de garder le contrôle. Cette musique est tel-lement émotionnelle. Mais cela vaut aussi pour Beethoven ou Shchedrin: ces grands compositeurs délivrent des émotions qui n'ont rien à voir avec la vie quotidienne. Quand je aux musiciens parle de Beetho-ven, je leur dis que sa musique parle de nous, de nos joies, de nos angoisses, de nos amours, mais qu'il devait éprouver

chaque émotion dix fois plus intensément qu'une personne normale. C'est la clé pour jouer. Chaque note doit avoir un message spirituel et le défi consiste à faire briller pour le public ces émotions extrêmes».

On ne peut que se réjouir de constater l'attachement profond qu'un artiste de cette stature éprouve pour le Verbier Festival. Les mélomanes pourront amplement bénéficier de sa sagesse (le mot n'est pas trop fort) jusqu'à la fin de l'édition 2011: les master class de Gábor Tákacs-Nagy dans le cadre de l'Academy constituent des moments de communion exceptionnels avec la musique.

Yutha Tep

C'est une réaction bien humaine: on jette un coup d'œil sur le programme du concert, et quand vient le moment de l'œuvre contemporaine, d'aucuns aimeraient en être déjà à la partition suivante. Cependant, outre le fait que la musique d'aujourd'hui a bien évolué depuis les avants-garde des années 60, la réalité peut réserver des surprises ! Il en va ainsi de la deuxième des Ren-contres inédites prévue ce soir à 20 heures à l'église : gageons que les heu-reux mélomanes venus pour Mozart et Beethoven (deux chefs-d'œuvre abso-lus sont au programme) repartiront

peut-être les paumes encore rougies par leurs applaudissements pour le Quintette de Lowell Liebermann !

Lowell Liebermann est en effet l’un des compositeurs vivants les plus joués au monde. Né en 1961, le musicien amé-ricain est défendu par les meilleurs interprètes (le flûtiste James Galway, le chef d'orchestre Charles Dutoit, la mezzo Susan Graham ou encore le grand pianiste Stephen Hough qui vient d'ailleurs en personne défendre Liebermann à Verbier). Les raisons d'un tel succès sont nombreuses. Lie-bermann considère tout d'abord que l'art moderne n'est nullement une négation de ce qui s'est fait avant. Pour lui au contraire, les influences passées (notamment romantiques) enrichissent sa partition et lui permettent de situer son œuvre dans un contexte. Oserait-on décortiquer une musique comme une recette de cuisine? Un peu de Mozart par-ci, un soupçon de Brahms par-là... Toutefois, le jeu des influences est par-ticulièrement vain dans le cas de Lie-bermann tant sa musique est le résultat d'un processus organique et cherche, ce qu'on peut appeler, l'inéluctable. Chaque note y est réfléchie par celle qui la précède et celle qui va suivre.

L'autre grande raison qui explique l'ir-résistible attrait de la musique de Lie-bermann est sa facture instrumentale.

Très loin de ces compositeurs qui se sont spécialisés dans la réflexion sans pratiquer un instrument, Liebermann est resté pianiste et part d'un axiome simple: quand le musicien prend du plaisir à jouer, il le transmet au public! Il s'inscrit ainsi dans la grande tradi-tion des pianistes-compositeurs riche en personnalités illustres. Un régal à voir et à entendre donc, surtout quand il est défendu par une équipe comme celle de ce soir.

Concluons avec les mots même de Lowell Liebermann: «Pour moi, la mu-sique est comme tous les autres arts, une forme de communication et si le langage est trop difficile à comprendre, c'est un problème qui tient davantage du langage et en aucun cas du public».

Laurent Vilarem

Lowell Liebermann, pianiste-compositeur

The Verbier Festival and the Neva Foundation have started a long-term partnership with a view to crea-ting stronger ties between Russia, ex-USSR states and our many acti-vities.Through this collaboration, seven Academy participants have received scholarships in order to take in the Academy this year, and an additional two musicians have had their chairs in the Verbier Festival Orchestra sponsored.The Foundation is supporting the Festival's Composer-in-Residence, the Russian-born Lera Auerbach, whose works will be performed in the Festival and who, amongst other things, will lead workshops for Academy chamber music groups.The Festival and the Foundation have also developed together a brand new summer camp for a small group of exceptional young Russian musicians who will spend two weeks in Verbier attending masterclasses and concerts.

And, at the end of July, the Neva Foundation Prize of 10’000 CHF will be awarded to an exceptional Russian-speaking Academy parti-cipant who has a genuine financial need in order to develop further as an artist.

Fest’Off

Une semaine de Fest’ivités Cette semaine, le programme du Fest'Off s'enrichit de nouveaux événe-ments. Pour la dernière fois aujourd’hui, retrouvez le groupe Plug&Play.Le trompettiste américain Nate Hepler et son quintette se produisent demain à 19h30 pour un apéro clas-sique à Champex-Lac. Le groupe French-Swiss Connection vous présente ses compositions jazz du mercredi au vendredi. Dès samedi, le groupe de jazz manouche 36 rue du Swing prend la relève et poursuit dimanche matin à l'Eco Marché puis aux Ruinettes. Enfin, en plus des randonnées cultu-relles de 10h, nous proposons ce week-end de nouvelles mises en scène pittoresques signées Aurélien Donzé.

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Lera Auerbach

Lowell Libermann

Au programme aujourd’hui

Academy

Philosophe, traducteur suisse de langue française, professeur associé à la section de Français de la Faculté des lettres de l'Université de Lausanne, journaliste et chroniqueur, Etienne Barilier est aussi l'un des écrivains les plus impor-tants de notre temps. Sa carrière débute par un premier récit en 1971 déjà lié à la musique, Orphée, et est riche de nombreux titres (romans et essais litté-raires et philosophiques) qui lui ont valu plusieurs distinctions prestigieuses: Prix d'honneur Paris, Prix Rambert, Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la culture, Prix de l'Union internationale des éditeurs de langue française, Prix européen de l'essai, Prix Michel-Dentan

etc... Tout récemment, en 2011, il a reçu le Prix Bibliomedia Suisse pour son roman Un Véronèse.

Etienne Barilier a consacré plusieurs ouvrages à des musiciens: Alban Berg, essai d'interprétation, ou bien Bach, histoire d'un nom dans la musique.

Retrouvez au Chalet Orny, aujourd'hui à 14h15 lors d'une Conversation avec Charles Sigel, cette figure essentielle de la littérature qui évoquera son dernier livre, Piano chinois, un commentaire critique merveilleusement habile au sujet d'un concert donné par un artiste fameux mais anonyme.

Maksim Velichkin, violoncelle & clavecin Le musicien qui tient ce soir la partie de clavecin dans Didon et Enée est en réalité... violoncelliste. Quand on demande à Maksim Velichkin les raisons de ce double don, notre géant venu d'Ousbékistan, répond avec simplicité: «Par éducation, je suis violoncelliste, mais je joue également du piano depuis que je suis tout petit et comme le clavecin est un instrument à clavier...». On cherche à flatter sa vanité en disant qu'il sera sur le devant de la scène au concert, il nous corrige doucement: «Je ne suis pas soliste, je joue simplement la basse continue», tout juste acceptera-t-il de concéder ensuite que «les récitatifs dans l'opéra de Purcell sont importants». Maksim Velichkin respire un calme impressionnant et sa douceur tranche avec sa silhouette imposante. Il est à l'aise à Verbier et pour cause, il vient chaque année depuis 2001, date de sa première participation à l'Academy ! «Cela fait dix ans que je viens à Verbier tous les étés. J'y ai beaucoup d'amis, la musique est belle, la nature fantas-tique. Ce soir, je suis heureux de jouer de la musique baroque. S'il y a d'autres expériences à l'avenir, j'en serais également !». Didon et Enée pourront ainsi compter ce soir sur un musicien complet et heureux de jouer.

Laurent Vilarem

DiscoveryOrchestras

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LIVELive sur medici.tv

Concert du Verbier Festival Chamber Orchestra, direction Gábor Takács-Nagy, Salle des Combins, 19h

Conversation avec Etienne Barilier

Votre place dans l’Orchestre saisissez l’opportunité de prendre place au cœur du Verbier Festival orchestra, le temps d’une répétition. six chaises sont mises à disposition du public dans les rangs de l’orchestre pour que vous puissiez vivre l’intensité de la musique.Quelques places sont encore disponibles les 20, 23, 25 et 29 juillet. École de la combal’inscription est obligatoire, par e-mail à [email protected] ou +41 79 291 02 96

VerbierFest_Bandeau_0611.indd 5 14.06.11 09:38

Au programme aujourd’hui

American Friends of the Verbier Festival The association of the american Friends of the Verbier Festival & academy (aFVFa) will be hosting a cocktail reception on July 20th at 6.00pm at the café beethoven (salle des combins). For this occasion, the association will be happy to introduce its new president hans bölsterli. The association is very grateful for the support of its members and happy to welcome its new members and the american public as well.

etre la confidente d’une reine, telle belinda dans Didon et Enée de Purcell, ou la veuve qui accueille le prophète elie ou encore la voix qui réconforte le peuple de dieu toujours dans Elias de Mendelssohn, cela demande un art raffiné de l’interprétation. il faut une voix pleine de douceur, certes, mais aussi de force où l’autorité se conjugue avec la vulnérabilité, car la compassion propre à ces rôles prend toute son ampleur quand elle trans-met à son tour, avec chaleur, les émotions qui l’ont fait naître. l’interprète se doit de vibrer, de souffrir, de se réjouir en empathie avec les personnes qu’elle entoure. et pour transmettre ces affects chers aux musiciens baroques et à Mendelssohn – le re-découvreur de bach et de händel –, il lui faut enfin une diction sans faille dans un phrasé lyrique et tou-jours souple.Toutes ces qualités rares mais indispensables pour une interpré-tation idéale, Juliane Banse les a acquises en se mettant non seu-lement au service de bach, mais aussi du lied où elle fait référence: pour preuve son dernier cd Tief in der Nach enregistré avec alexander Madzar (Universal ecM), pianiste que le Verbier Festival connaît bien et qui est littéralement tombé sous le charme de cette chan-

teuse exceptionnelle. d'autres artistes prestigieux ont aussi succombé à la beauté mystérieuse de cette voix: Pierre boulez (avec cleveland) et claudio abbado (avec l'orchestre Gustav Mahler) l'ont tout deux dirigée dans la Symphonie N° 4 de Mahler, nikolaus harnoncourt l'a choisie pour être sa Genoveva de schumann à l'opéra de Zurich, alors que le regretté Giuseppe sinopoli l'a lit-téralement portée dans les énigmatiques Sieben frühen Lieder de berg avec la staatskapelle de dresde.

laissez-vous porter par la voix riche et étendue, le timbre tour à tour sombre ou infiniment tendre de cette

soprano allemande qui a débuté par le violon et la danse avant d’en-chanter non seulement ses maîtres Paul steiner à Munich ou brigitte Fassbaender, mais aussi tous les interprètes qu’elle côtoient. elle possède ce petit plus qui fait merveille: sa technique n’est là que pour traduire une profondeur d'interprétation étonnante, toujours habitée.

Michèle Larivière

19 juillet , Didon et Enée, opéra en deux actes de henry Purcell21 juillet, Elias, op.70, en deux parties de Felix Mendelssohn

Juliane Banse

Ray Chen, idylle à VerbierLe Verbier Festival vient de faire une nouvelle conquête: «J'adore être ici ! C'est ma première année et je suis telle-ment triste de ne rester que cinq jours !» On le rencontre à la sortie du récital qu'il vient de donner à l'Eglise, heu-reux et satisfait de l'accueil du public: «Je dois dire que l'ayant enregistré, je suis assez familier de ce programme, et les gens autour de moi m'ont aussi dit que c'était une des meilleures interpré-tations que j'en ai données !» A 22 ans, Ray Chen est un musicien à l'enthou-siasme contagieux. Sa victoire au pres-tigieux Concours Reine Elisabeth a plus

que lancé sa carrière, il l'a propulsé au firmament des grands violonistes de demain. Signe qui ne trompe pas quand on connait l'état du marché du disque actuel, le label Sony Classical vient de signer un contrat d'exclusivité avec lui. Aussi, on ne peut que se réjouir que notre violoniste australien succombe dès la fleur de l'âge aux charmes du Verbier Festival: «Il y a beaucoup d'en-droits magiques dans le monde et Verbier fait définitivement partie de ceux-là. Je n'ai passé ici que trois jours et j'ai déjà vécu des moments mémorables !»A ceux qui l'ont raté hier en récital, une

ultime chance leur est donnée (avant bien sûr son retour, pourquoi pas dès l'année prochaine!), Ray se produisant lors de la deuxième des Rencontres Inédites à 20 heures: «Honnêtement, je suis très exigeant en matière de musique contemporaine mais j'aime beaucoup le Quintette de Lowell Liebermann que nous jouons. A l'exception du pianiste (Stephen Hough), nous l'interprétons tous pour la première fois». Quand on lui demande ce qui lui plait à Verbier, il répond dans un grand sourire: «Tout ! Le paysage, les montagnes, les promenades à faire... Tout le monde est si gentil et on sent vrai-ment que le village s'est mis à l'heure du festival. Je ne sais pas à quoi ressemble Verbier durant l'année, mais on sent un soutien de la part de l'ensemble des parti-cipants ! Il y a une ambiance particulière ici». Quant à l'avenir, Ray se montre résolument optimiste: «Ce serait mer-veilleux de revenir ici et de maintenir la relation avec le festival sur le long terme. En ce qui concerne le répertoire, je reste ouvert à tout: concertos, œuvres nou-velles de musique de chambre, nouveau programme de récital. Tout !». L'idylle ne fait que commencer car le Verbier Fes-tival n'est pas prêt non plus, de son côté, à laisser filer ce violoniste dont on n'a pas fini d'entendre parler.

Laurent Vilarem

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L'immense tendresse de Juliane Banse

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Ils vous ont fait rêver

Julien Quentin & Ray Chen

Aujourd’huiEnsoleillement5-20% Risque d’orage faible Précipitations10 - 20 mm

Températures Minimum 7° Maximum 11°

Mercredicouvert avec risque aversesTempérature: 12°

Avec le Pass Sports profitez libre-ment durant 3 ou 6 jours consécutifs des remontées mécaniques de Verbier et Savoleyres – La Tzoumaz. Toutes les randonnées sur les hauts vous sont ainsi offertes à moindre effort! Profitez-en pour découvrir les photo-graphies de Robert Hofer entre La Croix de Cœur et La Chaux ainsi que le Parc des Sculptures situé entre Les Ruinettes et La Chaux! La Pierre Avoi vous offre un point de vue à 360°: à partir du sommet de Savoleyres vous y serez rapidement. Une petite faim? Notre restaurant de la Croix de Cœur vous attend !

Si vous préférez découvrir le Val de Bagnes par les hauts, il est temps de

partir sur le Sentier des Chamois face au Massif des Combins. Le retour en car postal de Fionnay vous est offert !

Vous bénéficiez également d’entrées illimitées au Centre Sportif de Verbier (piscine) d'une montée au sommet du Mont-Fort, d’une gratuité sur les télé-sièges de La Breya à Champex et de La Fouly ainsi que d'autres avantages avec nos partenaires.

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En marge des concerts

Le Festival au Quotidien Publication officielle du Verbier Festival 2011

Éditeur Fondation du Festival & académie de Verbier

Rédaction yutha Tep (rédacteur en chef), laurent Vilarem, Michèle larivière, Marion Grossiord et Miriam odoni.

Photographie aline Paley & nicolas brodard

Conception csm sa

Réalisation PiM sportsguide sa

Impression imprimé à Verbier par Publiprint

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Nasha Gazeta.ch – le seul journal suisse en langue russe

Voilà quatre ans que le Verbier Festival compte parmi ses partenaires media le site Nasha Gazeta.ch, le seul journal quotidien online suisse en russe. Lancé en 2007, ce site a pour but d’ex-pliquer la Suisse dans toute sa diver-sité, de la politique à la gastronomie, aux lecteurs russophones qu’ils soient sur le territoire helvétique et dans le vaste espace postsoviétique. «Conçu au départ pour les quelques dizaines de milliers de Russes résidant en Suisse, le site est consulté quotidien-nement dans 40 pays», - explique sa rédactrice-en-chef Nadia Sikorsky, présente ces jours à Verbier. «Environ la moitié de nos lecteurs se trouve en Russie, l’Ukraine et le Kazakhstan, et même en Israël et aux Etats-Unis. La rubrique culturelle est de plus en plus populaire, et notre rédaction est très fière de cette relation privilégiée avec le Verbier Festival, qui réunit chaque année tant de musiciens russes et russo-phones». Pendant les deux éditions précédentes, Nasha Gazeta.ch a présenté à ses lecteurs les portraits de Lera Auerbach, Evgeny Kissin,

Yuri Bashmet et Misha Maisky et de jeunes musiciens russophones faisant parti du Verbier Festival Orchestra. De nombreux articles sur les diffé-rentes manifestations du Festival ont également été publiés. Et cette année, l’aventure continue !En outre, muni d’une rédaction dyna-mique et d’un réseau grandissant de correspondants dans différentes régions de la Suisse, le site réagit en temps réel à l’actualité nationale et locale, tout en mettant en valeur les liens entre la Confédération et le monde russophone. Et vice-versa, à travers une série des blogs en français et en anglais, il explique l’ex-Empire soviétique aux européens.

Nadia Sikorsky, rédactrice-en-chef de Nasha Gazeta.ch se trouve actuellement à Verbier et sera ravie de répondre à vos questions. Vous pouvez la joindre au +41 78 797 59 14.

Découvrez les articles en langue russe sur le Verbier Festival sur www.nashagazeta.ch

НашаГазета.ch - первый и единственный ежедневный информационно-аналитический сайт на русском языке в Швейцарии, существует с ноября 2007 года. Цель сайта – показать и объяснить Швейцарию во всем ее многообразии, от политики до гастрономии,- всем тем русскоязычным читателям: и тем, кто уже живет здесь, и тем, кто только собирается приехать.

Вот уже третий год подряд Наша Газета.ch сотрудничает с Фестивалем в Вербье, подробно освещая это крупное событие. Сайт представил своим читателям портреты Евгения Кисина и Леры Авербах, Юрия Башмета и Миши Майского, познакомил с молодыми музыкантами из Фестивального оркестра Вербье. В этом году праздник продолжается. Подборку статей о Фестивале в Вербье можно найти в досье: www.nashagazeta.ch

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Back stage et off stage

Blue Door Foundation International Music & Art Foundation Fondation Juchum Porter Foundation Tabor Foundation George & Mary Vergottis Memorial Fund

Garage Olympic SA, Sion

Commune de Bagnes

Le Cantondu Valais

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Sponsors

Partenairesmedia

Co-sponsors

Institutions

Partenaires fondations

les sponsors et PartenairesDimanche 17 juillet 2011, le Béjart Ballet Lausanne.

Partenaires

Mercredi 20 juillet 08h30 Téléverbier* AcademyMaster class d’alto avec Nobuko Imai

09h30 King’s Parc Hotel* AcademyMaster class de violoncelle avec Frans Helmerson

09h30 Chalet Orny* AcademyMaster class de piano avec Stephen Kovacevich

09h30 Chalet d’Adrien* AcademyMaster class de violon avec Ana Chumachenko

10h Cinéma* AcademyMaster class de chant avec Kiri Te Kanawa

10h15 Hôtel Farinet* Academy Master class de musique de chambre avec Gábor Takács-Nagy

11h EgliseDavid Garrett violonJulien Quentin piano

Johannes Brahms (1833-1897)

Fritz Kreisler (1875-1962)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

FIN Du CONCErT à 13H

14h Téléverbier* AcademyMaster class de musique de chambre David Dolan

14h Chalet d’Adrien* Academy Master class de musique de chambre avec Gábor Takács-Nagy

14h15 Chalet Orny* DiscoveryConversation with Angela Hewitt, Stephen Hough and Stephen Kovacevich

14h30 EgliseUne heure avec…Llyr Williams piano

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Franz Liszt (1811-1886)

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

FIN Du CONCErT à 15H30

15h30 Chalet Orny* AcademyMaster class de musique de chambre avec Lera Auerbach

16h30 Cinéma* AcademyVerbier Festival Academy présente…

17h30 Place Centrale* Fest’OffApéro jazz

18h Café Schubert* DiscoveryPrésentation de la soirée avec Michèle Larivière

18h Café Chopin* DiscoveryPre-concert talk avec roderick Swanston

19h Salle des CombinsBryn Terfel baryton-basseLlyr Williams piano

Franz Schubert (1797-1828)

Robert Schumann (1810-1856)

Jacques Ibert (1890-1962)

Roger Quilter (1877-1953)

Bryn Terfel rendra hommage au baryton John Charles Thomas en dernière partie de récital

19h30 Champex lac jardin botanique* Fest’OffApéro classic

20h Eglise Leif Ove Andsnes piano

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Johannes Brahms (1833-1897)

Arnold Schönberg (1874-1951)

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

FIN Du CONCErT à 22H

23h Eglise* OrchestrasFenêtre sur l’Orchestre

* = Entrée Libre

Des étoiles pour BeethovenTrois stars et les sonates de beethoven en fil conducteur: la journée de demain s'annonce rien moins que phénoménale.star du violon à 11 heures à l'eglise avec l'allemand David Garrett. ce diable de musicien à la crinière échevelée nous revient à Verbier accompagné du pianiste Julien Quentin.star de l'opéra ensuite à 19 heures à la salle des combins avec le gallois Bryn Terfel qui nous réserve bien des audaces: schubert, schumann mais aussi des œuvres méconnues de Jacques ibert et roger Quilter. Un programme d'une diversité évidente, que le génie interprétatif et les moyens vocaux de Terfel transformeront sans nul doute en un passionnant voyage.et star du piano enfin avec le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes qui met en regard, avec l'intelligence musicale qu'on lui connaît, beethoven, brahms et schönberg.Mais si la quatrième et dernière star de la journée était un musicien secret, Llyr Williams ? le pianiste gallois joue en effet par deux fois, en récital tout d'abord à 14h30 à l'eglise (on attend avec impatience ses deux sonates de beethoven) puis en accompagnateur de son compatriote Terfel à 19h.

Leif Ove Andsnes

Bryn Terfel

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des billets pour la plupart des concerts sont encore disponibles ! n’hésitez pas à commander vos places 24h/24 sur notre site internet sécurisé: www.verbierfestival.com

Vous pouvez également acheter vos billets auprès de notre service de billetterie (10h-12h et 14h-19h) au T +41 (0)848 771 882.

la billetterie du Verbier Festival est ouverte au chalet Mascotte (rte de Verbier 88) tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 19h. Un guichet du soir vous attend également entre 17h30 et 19h vers la salle des combins (retrait des billets et achat des billets pour le concert du soir).

Informations

Au programme demain

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