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Volume 51, numéro 1 27 août 2015 L’Université Laval obtient la plus importante subvention de recherche de son histoire : 98 millions $ du gouvernement fédéral pour le projet Sentinelle Nord. p3 Apogée nordique photo Martin Fortier, ArcticNet Vive la rentrée ! p12-13 50 ans d’actualités p8-9

Le Fil 27 août 2015

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Le journal de la communauté universitaire

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Volume 51, numéro 127 août 2015

L’Université Laval obtient la plus importante subvention de recherche de son histoire : 98 millions $ du gouvernement fédéral pour le projet Sentinelle Nord. p3

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Vive la rentrée ! p12-13 50 ans d’actualités p8-9

2le fi l | le 27 août 2015

en bref

50 bougies pour Le Fil !Découvertes scientifi ques majeures, visiteurs de renom tels le pape Jean-Paul II, mère Teresa, David Suzuki, Jean Béliveau et Céline Dion, grands événements sportifs et cultu-rels… Cela va sans dire, l’actualité couverte par l’équipe du Fil au cours des 50 dernières années s’est avérée à la fois riche et foisonnante.

Pour marquer le coup, nous vous proposons, tout au long de l’année à venir, une série de clichés qui ont marqué à jamais l’histoire de l’actualité universitaire. Cette semaine, c’est un premier rendez-vous en page 8 ! Que vous soyez étudiant, employé ou professeur, gardez l’œil ouvert… Le Fil risque de vous tirer, au cours des prochains mois, quelques sourires…

L’équipe du Fil

Une chaire sur la construction écoresponsable en boisUne plateforme universitaire multidiscipli-naire et intégrée, jumelée à un consortium d’industriels, telle est la nouvelle Chaire industrielle de recherche du CRSNG sur la construction écoresponsable en bois lancée offi ciellement cet été. Les solutions dévelop-pées permettront de minimiser les émissions de carbone dans la construction commerciale et résidentielle multi-étagée. La Chaire a débuté ses activités il y a deux ans. Son fi nan-cement, sur cinq ans, s’élève à 5 M$. Vingt-quatre projets de recherche sont en marche. Huit autres démarreront à l’automne. En tout, 55 projets devraient être réalisés. Des profes-seurs provenant de trois facultés contribuent aux activités de la Chaire. S’ajoutent une trentaine d’étudiants au premier cycle et une cinquantaine d’étudiants aux cycles supé-rieurs. Le professeur Pierre Blanchet, du Département des sciences du bois et de la forêt, dirige la Chaire.

Avis concernant les élections fédéralesVeuillez noter que le lundi 19 octobre, jour de scrutin fédéral, les cours et les autres activités pédagogiques seront offerts normalement. La Loi électorale du Canada (L.C., 2000, c. 9) ne contient aucune disposition prévoyant, lors d’un scrutin fédéral, que l’Université doive donner congé aux étudiants qui sont élec-teurs. La loi prévoit que les bureaux de scrutin seront ouverts de 9 h 30 à 21 h 30 au Québec.

Le journal de la communauté universitaire

Fondé en 1965, Le Fil est un hebdomadaire publié 29 fois par an par la Direction des communications de l’Université Laval et distribué gratuitement sur le campus.

On peut le lire en ligne à lefi l.ulaval.ca et s’abonner gratuitement à un avis de parution électronique.

Vous désirez proposer un sujet d’article ? Écrivez-nous à l’adresse le-fi [email protected] au plus tard le jeudi midi précédant la prochaine parution. Les textes soumis doivent comporter le nom et le numéro de téléphone de leur auteur. Écrivez-nous ! Le Fil accueille vos idées avec plaisir.

Le contenu de ce journal peut être reproduit à condition de mentionner la source et l’auteur.

RédactionÉditeur : Jacques Villemure,directeur des communicationsRédactrice en chef : Claudine MagnyJournalistes : Jean Hamann, Renée Larochelle, Yvon LaroseCollaborateurs : Pascale Guéricolas, Stéphane Jobin, Mathieu Tanguay, Julie TurgeonCollaborateurs au Web : Carl Bélanger, Thierry MellonRédactrice-réviseure : Manon PlanteAgente de secrétariat : Josée Nadeau

ProductionInfographie : Geneviève Bolduc,Service de reprographie de l’Université LavalImpression : TC Imprimeries Transcontinental,Québec (Québec)

Ventes publicitairesÉlisabeth Farinacci418 656-2131 poste 4618

Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec,ISSN 022-1-1965

Pour nous joindre2325, rue de l’Université, local 3108Québec (Québec) G1V 0A6Téléphone : 418 656-2131 poste 4687

médecine

Au cours des trois dernières décennies, Michel Labrecque et France Légaré se sont fait les champions d’une médecine familiale qui n’hésite pas à s’ausculter et à se remettre en question pour améliorer les soins aux patients. Ardents défen-seurs d’une pratique médicale qui repose sur des données probantes et qui évolue en fonction des nouvelles con-naissances, ils ont eux-mêmes mis l’épaule à la roue en menant des travaux de recherche sur l’efficacité de diffé-rentes interventions thérapeutiques ainsi que sur les façons d’améliorer les pra tiques médicales. Le Collège des mé -decins de famille du Canada (CMFC) a récompensé leurs inlassables efforts en nommant ces deux professeurs de la Faculté de médecine au sein des 20 grands pionniers de la recherche en médecine familiale au Canada.

« Bien qu’il y ait de nombreux candi-dats dignes de cet honneur, nous avons sélectionné 20 chercheurs qui répon-dent aux critères de la défi nition d’un pionnier dans leur domaine respectif, a expliqué Garey Mazowita, président du CMFC. Ces pionniers ont démontré la valeur de la recherche fondée sur les

relations médecin-patient, la conti-nuité des soins, le lien entre la commu-nauté et la population et l’engagement envers l’enseignement, soit justement les attributs que les médecins de famille mettent au service des Canadiens et Canadiennes tous les jours. »

Michel Labrecque mène des travaux dans plusieurs domaines, notamment l’obstétrique, les soins périnataux, la prise de décision partagée et la stérilisa-tion masculine. À ce chapitre, il a non seulement introduit la technique de la vasectomie sans bistouri au Québec, mais il a pratiqué cette opération sur

plus de 25 000 patients jusqu’à mainte-nant. Ses recherches ont permis de diminuer le taux d’échec des vasecto-mies en plus d’améliorer les outils d’aide à la décision pour les hommes qui envisagent une stérilisation.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en implantation de la prise de décision partagée dans les soins pri-maires, France Légaré mène des tra-vaux qui redéfi nissent la dynamique de la relation patient-médecin. La prise de décision partagée est une approche en vertu de laquelle un médecin et son patient prennent ensemble une déci-sion en tenant compte des données scientifiques probantes et des préfé-rences du patient. Les travaux de la professeure Légaré permettent de mieux cerner les facteurs qui favorisent ou qui nuisent à l’adoption de cette approche de soins.

Deux bâtisseursMichel Labrecque et France Légaré choisis parmi les grands pionniers de la recherche en médecine familiale au Canadapar Jean Hamann

Ces pionniers ont démontré la valeur de la recherche fondée sur les relations médecin-patient, la continuité des soins, le lien entre la communauté et la population et l’engagement envers l’enseignement

En plus de mener des travaux de recherche, France Légaré et Michel Labrecque enseignent au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence et pratiquent à l’Unité de médecine familiale de l’Hôpital St-François d’Assise, une composante du CHU de Québec-Université Laval. photos Marc Robitaille et Jérôme Bourgoin

3le fil | le 27 août 2015 actualités UL

Deux bâtisseurs

Pour sa vaste stratégie de recherche baptisée Sentinelle Nord, l’Université Laval vient d’obtenir la plus importante subvention de recherche de son histoire. Elle a en effet récolté 98 millions $ sur les 350 millions $ octroyés par le programme fédéral Apogée Canada à des établissements d’enseignement postsecon-daire canadiens, sur une période de sept ans. Ce pro-gramme vise non seulement l’enrichissement des connais-sances scientifiques, mais aussi l’atteinte de l’excellence à l’échelle mondiale dans des domaines qui procurent des avantages économiques à long terme au pays.

Améliorer notre compré-hension de l’humain, de son environnement et des réper-cussions des changements environnementaux sur la santé : voilà l’objectif de cet ambitieux projet. Avec Senti-nelle Nord, scientifiques et chercheurs se proposent de tracer en temps réel la carto-graphie de l’écosystème et des géosystèmes arct iques , subarctiques et nordiques de l’axe humain-environnement, grâce à l’apport d’une instru-mentation scientifique nova-trice et transdisciplinaire.

Des professeurs de renom œuvrant dans des secteurs de pointe seront à la barre de ce projet qui mise autant sur l’approche humaine que sur

les technologies de pointe comme l’optique-photonique et la neurophotonique. Le programme de recherche pré-voit également la création d’un panel scientifique inter-national, de nouvelles chaires de recherche et d’unités mixtes de recherche, d’un programme de bourses, de même que l’organisation d’écoles internationales, entre autres projets.

On sait que Sentinelle Nord s’appuie sur des domaines de recherche dans lesquels se distingue depuis plusieurs décennies l’Université : les sciences de l’Arctique, de l’optique-photonique, de la santé cardiométabolique et de la santé mentale. À cet égard, le recteur Denis Brière estime que la sélection du projet Sentinelle Nord par Apogée Canada consacre le statut de chef de file de l’Uni-versité Laval en matière de recherche. « Il s’agit d’une reconnaissance inestimable couronnant des années de travail dans le développement de nos chaires de recherche au sein de nos facultés, de notre approche intersecto-rielle et de nos collaborations à l’international », souligne le recteur.

Pour sa part, le vice-recteur exécutif et au développe-ment, Éric Bauce, affirme que « le projet contribuera à générer le savoir nécessaire

Enfin, Edwin Bourget, vice-recteur à la recherche et à la création, croit que « le projet propulsera encore plus loin l’Université Laval, déjà recon-nue d’un océan à l’autre pour la qualité de ses travaux de recherche, et consolidera son leadership international dans la recherche nordique. »

pour gérer les transfor-mations des milieux nordi-ques à diverses échelles, du microbiote aux écosys-tèmes, et ce, à l’aide de meilleures technologies et de stratégies d’intervention mieux adaptées visant la santé et le développement durable. »

L’Université obtient une subvention historique de 98 millions $ du gouvernement fédéral pour le projet Sentinelle Nordpar Renée Larochelle

Cap sur le Nord

Sentinelle Nord s’appuie sur des domaines de recherche dans lesquels se distingue depuis plusieurs décennies l’Université : les sciences de l’Arctique, de l’optique-photonique, de la santé cardiométabolique et de la santé mentale

Banquise printanière en mer des Tchouktches. photo Pierre Coupel, ArcticNet La cartographie de l’écosystème et des géosystèmes arctiques, subarctiques et nordiques de l’axe humain-environnement sera réalisée. photo Audrey Robillard, ArcticNet

Des scientifiques échantillonnent de la glace marine. photo Martin Fortier, ArcticNet

La communauté de Salluit au Nunavik. photo Isabelle Dubois, ArcticNet

Le brise-glace de recherche scientifique Amundsen parcourt les mers glacées pendant près de 150 jours par année. photo Philippe Bourseiller, ArcticNet

4le fil | le 27 août 2015actualités UL

en bref

Champions du tennis universitaire canadienL’équipe masculine du Club de tennis de l’Université Laval, une nouvelle formation sportive créée en mai dernier, a remporté, le 16 août, le Championnat canadien univer-sitaire de tennis. Cette compétition s’est déroulée dans le cadre de la Coupe Rogers à Toronto. Les représentants du Club ont affronté les champions de l’an dernier, les Bears de l’Université de l’Alberta. Ils ont rem-porté leurs quatre matchs en simple. L’équipe de l’Université Laval était constituée des étu-diants Jean-Michel Blouin, Antoine Lalime, Félix Lavoie-Pérusse, Simon Lavoie-Pérusse et Félix Vaillancourt. Les origines du Club de tennis de l’Université Laval remontent à 2013. La formation évoluait alors sous le nom d’Équipe universitaire de la Capitale au sein d’une ligue universitaire créée par Tennis Québec. En avril dernier, la formation a rem-porté le championnat provincial masculin. photo Rouge et Or

150 emplois sauvegardés, une qualité de mission maintenue

Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement de l’Université Laval. photo Marc Robitaille

L’Université Laval a subi, au cours de la dernière année, une vague de compressions gouvernementales jusqu’à présent inégalées dans son histoire. Dans ce contexte, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour absor-ber le choc de ces compres-sions tout en maintenant la capacité de développement de l’Université, la qualité de sa mission d’enseignement et de recherche ainsi que celle des services, tant pour les étudiants que pour les employés.

« Sur les 58 M$ de manque à gagner récurrent générés p a r l e s c o m p r e s s i o n s gou vernementales depuis juin 2014, nous avons collec-tivement réussi, en agissant à la fois sur la gestion des coûts et celle des revenus, à relever une proportion signi-ficative de ce défi. Ce pen-dant, malgré tous les efforts effectués et la créativité démontrée par les membres de la communauté universi-taire, la dernière vague de compressions gouverne-mentales, effectuée en mars dernier, s’est traduite par un manque à gagner structurel de 11 M$ non réglé. Une solution restait donc à être trouvée pour que l’Univer-sité Laval ne soit pas sou-mise à un plan de redresse-ment par les autorités gou-vernementales et qu’elle ne perde pas ainsi son auto-nomie au chapitre des déci-sions devant être prises pour respecter la loi nous inter-disant de faire des déficits », a indiqué Éric Bauce, vice- rec teur exécut i f e t au développement.

« Comme il a été rapporté par les médias en juin der-nier, le manque à gagner de 11 M$ mettait en péril l’em-ploi de plus de 150 membres de notre communauté. C’est avec grand plaisir et un cer-tain soulagement que nous en sommes venus à une entente avec le gouverne-ment du Québec quant à une solution que nous prônons depuis plus de 14 mois et qui nous permet de maintenir notre équilibre budgétaire tout en contribuant à proté-ger l ’emploi de plus de 150 personnes qui était en

péril. Ainsi, ces dernières pourront désormais conti-nuer à contribuer au main-tien de la qualité de notre mission universitaire et au développement de notre établissement », a précisé Éric Bauce.

« La solut ion retenue consiste à nous permettre de réduire la proportion de notre budget de fonctionne-ment utilisée pour couvrir certaines dépenses capita-lisables (équipements, li -vres, technologies de l’infor-mation, etc.), lesquelles devraient normalement être couvertes par des budgets d’investissement. Ainsi, cer-taines dépenses capitalisa-bles pourront désormais être transférées du budget de fonctionnement au budget d’investissement. Rappelons que les compressions gou-vernementales ciblent exclu-sivement les budgets de fonctionnement », a ajouté Éric Bauce.

La nouvelle approche, acceptée au terme de discus-sions avec les autorités gou-vernementales, donne donc à l’Université Laval une flexi-bilité budgétaire de 66 M$ sur six ans et permet ainsi d’absorber structurellement les compressions gouverne-mentales sur une longue période tout en protégeant l’équilibre budgétaire et, par conséquent, le déficit accu-mulé de l’établissement. En allongeant ainsi la période d’absorption des compres-sions, les risques pour l’éta-blissement sont grandement réduits. En effet, la qualité de la mission de l’Université et celle des services sont proté-gées, de même que la capa-cité de développement de l’Université. « Précisons, par ailleurs, que cette approche est à coût nul pour l’État et est basée sur un principe d’assouplissement des règles budgétaires », a mentionné le vice-recteur.

La solution adoptée aura une incidence sur les inves-tissements dans le maintien des act i f s immobi l iers alloués à partir des budgets d’investissement provenant de la subvention du minis-tère de l’Éducation, de l’En-seignement supérieur et de

la Recherche. Toutefois, parce que l’Université Laval a obtenu, au cours des dernières années, d’autres sources de financement pour maintenir ses actifs et qu’elle surveille l’état de ses infra-structures à l’aide de l’indice de l’état des installations (IEI = coût des travaux de maintien d’actifs / valeur de remplacement; IEI de l’Université Laval = 8,6 % en 2014), elle est en mesure de garant i r, comme i l est demandé par le Conseil du trésor, que l’état de ses infrastructures lui permet-tra de respecter les critères de qualité satisfaisante

reconnus dans le domaine (IEI < 15 %).

« Nous tenons à remercier le Conseil du trésor et le mi -nistère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour l’as-souplissement budgétaire obtenu. Nous tenons aussi à remercier le ministre res-ponsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, de son précieux sou-tien ayant permis de sauve-garder un nombre significatif d’emplois à l’Université Laval. Cet assouplissement donnera à l’ensemble du réseau universitaire une flexibilité en ces temps où des efforts importants sont encore à faire et où une ges-tion serrée des finances devra être maintenue. L’ouverture d’esprit et la collaboration démontrées par les autorités gouvernementales dans ce dossier sont dignes de men-tion », a conclu Éric Bauce.

Après 14 mois de négociations, le gouvernement du Québec et l’Université Laval ont trouvé un terrain d’entente à propos du manque à gagner de 11 M $ résultant des compressions totales de 58  M $par Claudine Magny

«L’approche retenue est à coût nul pour l’État et est basée sur un principe d’assouplissement des règles budgétaires

Avis officielPOSTE D’OMBUDSMAN

L’Université Laval sollicite des candidatures pour pourvoir le poste d’ombudsman. Travaillant en toute indépendance, cette personne ne se rapporte qu’au Conseil universitaire et au Conseil d’administration.

Toute proposition de candidature doit être accompagnée d’un bref curriculum vitæ et d’une lettre expliquant la motivation du candidat ou de la candidate à occuper cette fonction. Les propositions de can-didature doivent parvenir au plus tard le 14 septembre, avant 17 h, à l’adresse courriel [email protected] avec la mention « Concours UL-OMB, Candidature – Ombudsman », ou à l’adresse postale suivante :

Concours UL-OMB – Candidature – Ombudsman Cabinet du recteur 2320, rue des Bibliothèques Pavillon des Sciences de l’éducation, local 1656 Université Laval Québec (Québec) G1V 0A6

Pour plus d’information : rh.ulaval.ca

5le fil | le 27 août 2015 actualités UL

C’est en présence de nombreux dignitaires et invités que le centre de la petite enfance Le Petit Campus a été inauguré le 25 août dans ses locaux (local 1116 du PEPS). Ayant ouvert ses portes en avril, Le Petit Campus est le 3e emplacement du CPE La Petite Cité, après La Charmille et l’Univers des enfants qui accueillent respectivement 80 et 26 enfants. Le Petit Campus en accueille, pour sa part, 57, répartis entre des plages de jour, de soir, ainsi que le samedi. En effet, cette nouvelle installation se distingue par un service de garde souple et flexible qui per-met de répondre aux besoins des étudiants-parents, en fonction de leur horaire de cours. Il est ouvert du lundi au vendredi jusqu’à 22 h, en plus d’une journée de fin de semaine.

Lors de son allocution, le recteur Denis Brière a souligné l’importance de la contri-bution des étudiants dans ce projet. On sait que les étudiants du 1er cycle ont accepté, en 2011, de verser 5 $ par session à La Fonda-tion de l’Université Laval dans le but, entre autres, de financer la construction d’une nouvelle garderie dans l’enceinte du PEPS. « Cette mobilisation, a expliqué Denis Brière, est d’autant plus remarquable quand on sait que ces étudiants ont accepté de financer un projet dont ils n’ont pas pu profiter eux-mêmes, soit parce qu’ils ont déjà quitté le campus, soit parce qu’ils le quitteront avant de fonder éventuellement une famille. »

Comme toutes les universités québécoises, l’Université Laval accueille de plus en plus d’étudiants-parents. Selon des données pro-venant du document Les études et la vie étu-diante : conciliation, flexibilité et adaptation de la Commission des affaires étudiantes de l’Université en 2010, 15 à 20 % des étudiants du 1er cycle et 20 à 25 % des étudiants aux cycles supérieurs auraient un ou plusieurs enfants à charge. Comme les étudiants doi-vent très souvent concilier études, responsa-bilités parentales et obligations profession-nelles, l’ouverture du Petit Campus les aidera

sûrement à relever ce défi, d’affirmer le recteur.

Pour sa part, le président de la CADEUL, Thierry Bouchard-Vincent, a insisté sur la collaboration entre l’équipe du CPE La Petite Cité, le vice-rectorat à l’administration et aux finances et le ministère de la Famille, un par-tenariat ayant rendu possible l’ouverture du Petit Campus. « À l’aube du renouvellement de la Politique québécoise de la jeunesse du gouvernement, au moment où plusieurs asso-ciations étudiantes au Québec développent des projets similaires au nôtre, nous espérons que la conciliation travail-études-famille continuera d’être une priorité pour tous les paliers de gouvernement, a indiqué Thierry Bouchard-Vincent. Le parcours de l’étudiant type n’existe plus. Il faut s’assurer de donner, à tous ceux qui en ont le désir et la capacité, les moyens de réussir. Personne ne devrait devoir choisir entre sa famille et ses études. Il en va de l’avenir du Québec. »

Pour la présidente du conseil d’administra-tion du CPE La Petite Cité, Line Simoneau, Le Petit Campus possède beaucoup d’atouts, dont celui de bonifier l’offre des places en pouponnière sur le campus et de proposer la garde en groupe multi-âge, ce qui permet de regrouper les frères et sœurs d’une même famille. Tout comme c’est le cas pour les autres installations, Le Petit Campus réunit une équipe d’éducateurs expérimentés ayant à cœur le bien-être et le développement des enfants, assure Line Simoneau. « Cette équipe fait vivre au jour le jour le programme éducatif du CPE, qui est le reflet des valeurs fondamentales privilégiées que sont l’accep-tation de la différence, le respect, le plaisir, l’épanouissement et la curiosité », a-t-elle souligné.

À noter qu’il reste des places du lundi au vendredi de 17 h jusqu’à 22 h ainsi que le samedi de 7 h à 17 h pour des enfants âgés entre 18 mois et 5 ans.

Grâce à sa formule souple et flexible, la nouvelle garderie Le Petit Campus souhaite aider les étudiants-parents à faire face à la difficile conciliation travail-famille-études par Renée Larochelle

Le petit dernier du campus

Comme toutes les universités québécoises, l’Université Laval accueille de plus en plus d’étudiants-parents

Accueillant 57 enfants, Le Petit Campus est le 3e emplacement du CPE La Petite Cité, après La Charmille et l’Univers des enfants.

De gauche à droite : Claire Sénéchal, directrice du CPE Le Petit Campus, Jessica Chrétien, directrice adjointe à l’administration du CPE La Petite Cité, le recteur Denis Brière, Francine Charbonneau, ministre de la Famille, Thierry Bouchard-Vincent, président de la CADEUL, Line Simoneau, présidente du conseil d’administration du CPE La Petite Cité, Sébastien Proulx, député de la circonscription de Jean-Talon, Josée Germain, vice-rectrice à l’administration et aux finances, en compagnie de quelques enfants. photos Marc Robitaille

6le fi l | le 27 août 2015

Sur la politique étrangère durant la campagne électorale

L’actuelle campagne élec-torale fédérale fera-t-elle une place signifi cative à la politique étrangère cana-dienne ? C’est l’hypothèse qu’avance Jonathan Paquin. Selon lui, les principaux partis en lice pourraient inscrire la politique étran-gère à leur programme pour deux raisons. Première-ment, la campagne électo-rale sera exceptionnelle-ment longue. Deuxième-ment, les partis en lice sont divisés sur la question. « Ils ne s’entendent pas, par exemple, sur le rôle du Canada face à la menace du groupe armé État isla-mique, dit-il. Ce sont des partis qui ne s’entendent pas non plus sur la manière dont on doit gérer le dossier israélo-palestinien. Ce sont trois partis qui n’ont pas la même vision du Canada. »

Sur la conciliation travail-famille

S’il est élu, Justin Trudeau promet d’instaurer un processus qui permettrait à un employé de demander à son patron de travailler de la maison ou selon un horaire fl exible. S’il refuse, l’employeur devra se justi-fi er. Sceptique face à l’effi -cacité d’une mesure volon-taire, Hélène Lee-Gosselin donne pour exemple le fait qu’il a fallu une loi sur l’équité salariale pour que cesse la discrimination fondée sur le sexe. « Même sur quelque chose d’aussi fondamental que le salaire, les mentalités ont mis beau-coup de temps à changer et n’ont changé que lorsqu’il y a eu une obligation légale de le faire », soutient-elle.

Sur l’avenir des médias Auteure d’un rapport sur les médias à Québec qui paraîtra à l’automne, Dominique Payette se dit inquiète pour la qualité de l’information en général au Québec. « C’est clair qu’il y a de moins en moins d’information de qualité. Et la forte concurrence que vous subissez, elle tire tout le monde par en bas ; elle ne tire pas tout le monde par en haut », affi rme-t-elle.

ils ont dit...

Jonathan Paquin, Département de science politique

Le Devoir, 17 août

Hélène Lee-Gosselin, Département de management

Le Devoir, 20 août

Dominique Payette, Département d’information et de communication

Le Soleil, 24 août

rechercheMieux protéger les abeilles

Mohamed Chahine et Pascal Gosselin-Badaroudine ont utilisé leur expertise sur les canaux ioniques humains pour étudier des canaux similaires chez l’abeille. photo Frédéric Cantin

Une équipe de neurophysiologistes de la Faculté de médecine et de l’Institut universitaire en santé mentale de Qué-bec (IUSMQ) vient de réaliser une per-cée qui pourrait conduire à une meilleure évaluation de la toxicité des insecticides pour les abeilles. Les détails de cette découverte sont présen-tés dans un article qu’ils publient avec leurs collaborateurs français et améri-cains dans un récent numéro de la revue Scientifi c Reports, une publica-tion du groupe Nature.

Le lien entre la neurophysiologie humaine et les abeilles passe par les canaux ioniques. Présents dans les membranes cellulaires de tous les organismes vivants, ces canaux, qui interviennent notamment dans les

contractions musculaires et la trans-mission de l’infl ux nerveux, contrôlent le passage des ions entre l’intérieur et l’extérieur des cellules. « Chez l’hu-main, leur mauvais fonctionnement peut provoquer des maladies neuro-musculaires ou l’arythmie cardiaque », explique le professeur Mohamed Chahine, de la Faculté de médecine, qui étudie ces structures depuis 25 ans.

Certains insecticides ciblent un type de canaux ioniques (les canaux sodi-ques) présents chez les insectes nuisi-bles. Ils agissent sur leur cerveau en altérant la mémoire, l’olfaction et le sens de l’orientation. « Mes collègues français soupçonnaient que ces insecti-cides pouvaient avoir le même effet sur les abeilles, ce qui pourrait expliquer

pourquoi leurs populations sont en déclin un peu partout dans le monde, souligne le professeur Chahine. Ils m’ont contacté afi n que nous mettions nos expertises en commun pour tester cette hypothèse. »

Pour ce faire, les chercheurs ont d’abord isolé le gène du canal sodique de l’abeille, puis ils l’ont cloné et ils l’ont inséré dans un œuf de grenouille. « Le résultat est que nous disposons d’une grosse cellule dont la membrane con-tient des canaux sodiques de l’abeille, ce qui permet d’évaluer l’effet d’un insecticide sur ces structures », résume le professeur Chahine. Les tests effec-tués avec des insecticides de la famille des pyréthroïdes sont sans équivoque : l’affinité de ces produits pour les canaux sodiques des abeilles est aussi grande que celle observée chez les insectes nuisibles.

« Le système que nous avons mis au point pourrait servir à tester la toxicité des nouveaux insecticides sur les abeilles, estime le chercheur. Son prin-cipal avantage est qu’il produit des résultats en quelques jours, alors qu’il faut plusieurs mois lorsqu’on fait des essais sur des abeilles. Notre approche permettrait de faire un triage rapide des produits pour lesquels il vaut la peine de poursuivre les tests. Nous avons d’ailleurs déposé une demande de bre-vet pour cette technologie. »

L’article paru dans Scientifi c Reports est s igné par Pascal Gossel in-Badaroudine, Adrien Moreau et Mohamed Chahine, de l’Université Laval, Lucie Delemotte et Michael Klein, de l’Université Temple, Thierry Cens, Mathieu Rousset et Pierre Charnet, du CNRS à Montpellier, ainsi que Claude Collet, de l’INRA à Avignon.

Des chercheurs ont mis au point une technique pour évaluer plus rapidement la toxicité des insecticides pour ces pollinisateurspar Jean Hamann

«Cette méthode permet de faire un triage rapide des nouveaux insecticides pour lesquels il vaut la peine de poursuivre les tests

pourquoi leurs populations sont en

7le fil | le 27 août 2015

Q3 recherche

« Ce financement à long terme de plusieurs de nos meilleurs projets scientifi-ques en santé confirme nos efforts de longue date pour former et attirer à l’Univer-sité Laval des chercheurs de haut calibre », s’est réjoui le vice-recteur à la recherche et à la création de l’Université Laval, Edwin Bourget.

Le volet Fondation des IRSC prévoit le versement de subventions pour 150 projets de recherche au Canada, dont 9 à l’Université Laval. « Le Canada recèle des cher-cheurs en santé exception-nels. Nos nouvelles subven-tions du volet Fondation offriront un soutien stable et à long terme à quelques-uns de ces brillants cerveaux afin qu’ils disposent du temps et des ressources nécessaires pour découvrir de nouveaux moyens de prévenir les mala-dies, de prendre en charge les maladies chroniques et d’améliorer la prestation des soins de santé. L’investisse-ment annoncé se traduira par de meilleures méthodes de prévention, de meilleurs trai-tements et de meilleurs soins de santé, pour nous et pour les générations à venir », a souligné Alain Beaudet, pré-sident des Instituts de re -cherche en santé du Canada.

L’Université Laval a fait belle figure dans le concours Fondation, en décrochant du financement, sur cinq ou sept ans, pour 13,8 % de ses projets – une performance supérieure à la moyenne des universités canadiennes.

André Marette, Philippe Pibarot, Jacques Côté, Lucie Germain, Éric Boi lard, Michel Alary, Jean-Pierre Julien, Marc Brisson et Serge Rivest ont remporté les hon-neurs du volet Fondation. Tous ces chercheurs sont associés à la Faculté de méde-cine de l’Université Laval.

Leurs recherches en santé ratissent large, touchant notamment la prévention du VIH, le traitement de l’obé-sité et des maladies cardio-métaboliques ainsi que la réponse immunitaire aux maladies du cerveau.

L’Université se distingue dans la recherche nationale en santé en récoltant plus de 29 millions $ auprès du volet Fondation des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)par Claudine Magny

Recherche en santé : l’Université Laval se démarque

La prévention du VIH, le traitement de l’obésité et des maladies cardiométaboliques ainsi que la réponse immunitaire aux maladies du cerveau sont au nombre des projets de recherche concernés.

«L’investissement annoncé se traduira par de meilleures méthodes de prévention, de meilleurs traitements et de meilleurs soins de santé, pour nous et pour les générations à venir

L’Europe fait actuellement face à la pire crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. Ces réfugiés arrivent notamment sur les plages grecques, ita-liennes et à Calais en quête d’un avenir meilleur. L’École d’automne de la Chaire Jean-Monnet en intégration européenne abordera ces questions du 25 au 30 oc -tobre à l’occasion des 30 ans de l’espace Schengen, un accord entre 26 territoires européens. L’analyse d’Olivier Delas, professeur à la Faculté de droit et titu-laire de la Chaire.

Q Que pensez-vous du plan conjoint élaboré par le Royaume-Uni et la France et annoncé à la fin d’août pour résorber la crise des migrants coincés à proximité de l’Eurotunnel à Calais ?

Je suis assez sceptique sur cette ap -proche qui rappelle celle adoptée il y a quelques mois lors d’un autre afflux d’immigrants en Méditerranée. Chaque fois, on envisage de coordonner les échanges de renseignements ainsi que de lutter contre les réseaux de passeurs et de trafiquants. L’accent est donc mis sur la sécurité. Certes, le Royaume-Uni va quand même investir une dizaine de millions d’euros dans l’aide aux migrants puisque l’accord comporte un volet humanitaire. Ce volet vise notamment à améliorer le logement, particulièrement pour les femmes et les enfants à Calais, et à prodiguer des conseils aux per-sonnes victimes de la traite ou à celles souhaitant obtenir l’asile en France. Ceci dit, je trouve qu’on ne se pose pas assez de questions sur les raisons qui poussent des immigrants à faire appel à des réseaux de passeurs et à mettre leur vie en danger. L’accord encourage, par exemple, un retour volontaire des migrants vers leur pays d’origine, alors que beaucoup de ces personnes ont fui des zones de conflit en Syrie, au Soudan, en Érythrée... L’Angleterre semble surtout vouloir sécuriser sa frontière, alors que visiblement cela ne fonctionne pas.

sur l’afflux de réfugiés en Europe

Q Certains spécialistes de ces questions évoquent la mise en place de corridors d’immigration. De quoi s’agit-il ?

Enzo Bianco, le maire de Catane, une localité sicilienne en première ligne pour l’accueil des migrants, et ancien ministre de l’Intérieur, a suggéré, par exemple, d’ouvrir des bureaux d’immigration en Égypte pour les demandeurs d’asile. Cela leur éviterait de se jeter dans les bras des passeurs et de se retrouver sur les plages grecques ou italiennes. C’est une bonne idée, mais il faut aussi aborder la question du partage de l’accueil de ces demandeurs d’asile et de ces immigrants. Au début de l’été, la Commission européenne a, sans succès, proposé aux États de se répartir des quotas d’immigrants. Il faut bien com-prendre qu’actuellement, ce sont les pays de l’Europe du Sud, pays d’entrée, qui sup-portent ces afflux de migrants. Ainsi, plu-sieurs États ne s’impliquent pas. Alors que l’Allemagne, par exemple, prévoit accueil-lir sur son territoire 850 000 demandeurs d’asile en 2015, le Royaume-Uni « s’ar-rache les cheveux » pour seulement 3 000 migrants à Calais. Globalement, les États adoptent une approche « sécuri-taire », s’attachant au démantèlement de réseaux de passeurs criminels, alors qu’une certaine ouverture s’impose pour tout simplement sauver des gens qui fuient des situations dramatiques.

Q Comment surmonter ces blocages et améliorer la situation ?

Pour des raisons géographiques et histori-ques, l’Europe fait face à une intense pres-sion migratoire qui vient autant de l’Asie, du Moyen-Orient que de l’Afrique subsa-harienne. Ces migrants, tout au moins cer-tains d’entre eux, ont droit à une protec-tion selon les règles du droit international. Sans nier l’existence de réseaux de pas-seurs et de trafiquants, il faut réaliser que la fermeture des politiques d’immigration et la lutte contre l’immigration clandestine ne résolvent pas le problème, bien au contraire. Ainsi, il faudrait peut-être désa-morcer la crise en acceptant un peu d’im-migrants, en particulier pour occuper des emplois peu qualifiés. Comme le note François Crépeau, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme des migrants, un travailleur occupe un emploi et répond donc à un besoin en main-d’œuvre. Cette nouvelle façon de percevoir les immigrants incite-rait à une réouverture ordonnée de l’immi-gration, qui permettrait d’éviter que des gens prêts à tout pour améliorer leur sort ne se jettent dans les bras des passeurs. De plus, souligne François Crépeau, cela per-mettrait aux États de retrouver le contrôle de leurs frontières, contrôle qu’ils ont perdu depuis plusieurs décennies déjà.

Propos recueillis par Pascale Guéricolas

Olivier Delas

8le fil | le 27 août 2015

2014 – L’Université Laval accueillait, en novembre, le président français François Hollande. On le voit ici en présence du recteur Denis Brière et du premier ministre du Québec Philippe Couillard. Plus de 250 ententes sont en cours entre l’Université et ses partenaires français. photo Marc Robitaille

1968 — Construction de la Bibliothèque, vue de l’édifice en chantier des Sciences de l’éducation. On pouvait lire, à l’époque, sous cette photo : « Des couloirs souterrains relieront la Bibliothèque avec le pavillon De Koninck, les édifices des Sciences de l’éducation et de l’Administration. D’autres tunnels sont prévus pour un avenir plus ou moins proche. » photo Yves Tessier

1974 — En août, l’Université célébrait la Super Franco Fête, qui animait toute la grande région de Québec. Des milliers de participants, provenant de 25 pays de la Francophonie, étaient attendus pour ces 11 jours de festivités. On peut voir ici l’ampleur de la participation sur le campus, avec cette marée d’étudiants massés dans le Grand Axe. photo Yves Tessier

1984 — En septembre, une foule composée de quelque 250 000 personnes vient assister à l’homélie du pape Jean-Paul II. Des invités de marque, 4 000 étudiants et des centaines de bénévoles font de cet événement un succès historique. photo Concacan Inc.

1999 — Victoire historique. Le 27 novembre, le Rouge et Or remportait sa première coupe Vanier au SkyDome de Toronto contre les Huskies de Saint Mary’s. photo Frédéric Lavoie

1973 — Larkin Kerwin, premier recteur laïc de l’Université Laval, signant des diplômes dans son bureau. photo Gérard Roger

1973 — Un marché aux puces entièrement organisé par des étudiants. photo Gordon Shehyn

99Le Fil, 50 ans  d’actualités !

1978 — René Lévesque, premier ministre du Québec, s’est adressé à un auditoire de plus 3 000 étudiants venus l’entendre parler du réalisme politique au PEPS. photo Jean-Michel Fauquet

1968 — Construction de la Bibliothèque, vue de l’édifice en chantier des Sciences de l’éducation. On pouvait lire, à l’époque, sous cette photo : « Des couloirs souterrains relieront la Bibliothèque avec le pavillon De Koninck, les édifices des Sciences de l’éducation et de l’Administration. D’autres tunnels sont prévus pour un avenir plus ou moins proche. » photo Yves Tessier

1984 — En septembre, une foule composée de quelque 250 000 personnes vient assister à l’homélie du pape Jean-Paul II. Des invités de marque, 4 000 étudiants et des centaines de bénévoles font de cet événement un succès historique. photo Concacan Inc.

1973 — Journée d’inscription à l’Université Laval. Pendant l’attente, une étudiante lit Le Fil des événements… photo Gérard Roger

1973 — Un marché aux puces entièrement organisé par des étudiants. photo Gordon Shehyn

1977 — Le premier ministre fédéral Pierre Elliot Trudeau, serrant la main au recteur Jean-Guy Paquet. Invité par les étudiants dans le cadre du Festival de sciences et génie, il était venu prononcer une allocution. photo Jean-Michel Fauquet

1969 — Une des plus anciennes photos existantes du Laboratoire d’optique-photonique. photo W.B. Edwards * Nous tenons à remercier la Division de la gestion des documents administratifs et des archives ainsi que Josée Nadeau pour la recherche d’images.

10le fil | le 27 août 2015science

en bref

Nouvelle piste dans le traitement de l’arthrite Une équipe internationale de chercheurs a découvert un mécanisme cellulaire qui pour-rait être mis à profit pour freiner l’arthrite. Les détails de cette découverte ont été publiés cet été dans la revue PNAS. L’équipe dirigée par le professeur Éric Boilard, de la Faculté de médecine et du CHU de Québec-Université Laval, a précisé le mode de fonctionnement d’une voie de communication qui permet aux plaquettes sanguines de modifier l’activité des neutrophiles, des cellules sanguines qui inter-viennent dans l’arthrite. Lorsque cette voie de communication est bloquée, les symptômes de l’arthrite diminuent grandementt chez les souris. Ce mécanisme de régulation ouvre donc la porte à un nouveau traitement de l’arthrite qui n’affecterait pas les fonctions essentielles jouées par les plaquettes dans l’organisme. image Anne-Claire Duchez et Denis Soulet, CRCHUQ

ULaval Racing en Hongrie L’équipe d’ULaval Racing a participé, au mois d’août, à la Formula Student Hungary, dans la ville de Györ. Lors de cette compétition, l’équipe a remporté les prix spéciaux du meilleur véhicule « fait maison » (best self-made car) et du meilleur nouvel arrivant (best newcomer). Elle a terminé en 4e place pour l’ensemble des critères au terme de la compé-tition. Signalons particulièrement, la 2e place obtenue pour le design, la 2e place obtenue pour l’efficacité énergétique et la 4e place obtenue pour les événements statiques.

Pour plus d’info : on.fb.me/1MOgh3T

Une expérience de travail à l’internationalLes Missions commerciales de l’Université Laval reviennent en force pour célébrer la 20e année consécutive de leurs activités. Il s’agit d’un programme unique en son genre qui permet aux étudiants sélectionnés de représenter une compagnie québécoise à l’étranger. Cette année, trois destinations sont ciblées : la Corée du Sud, l’Inde et le Mexique. L’une des principales tâches d’un agent de développement consiste à évaluer la possibi-lité, pour l’entreprise qu’il représente, de faire son entrée sur l’un des trois marchés ciblés. Il s’agit d’une expérience professionnelle de 10 mois sur le plan international qui s’accom-pagne de formations spécifiques en com-merce. Les étudiants en administration, en communication, en droit ainsi qu’en sciences et génie sont les bienvenus dans le pro-gramme. Le recrutement des nouveaux agents se tiendra dès la deuxième semaine de cours.

Surveillez les séances d’information qui se tiendront du 3 au 10 septembre. Pour plus d’info : missionscommerciales.com

Dans un récent numéro de la revue Science, une équipe du Département de chimie dirigée par le professeur Frédéric-Georges Fontaine présente une solution origi-nale à un problème qui han-tait les chimistes depuis de nombreuses années. Ces chercheurs ont développé un nouveau type de catalyseur qui peut briser les liens entre le carbone (C) et l’hydro-gène (H) de façon écolo-gique et économique.

Ces deux atomes sont om -ni présents dans les compo-sés organiques comme les glucides, les hydrocarbures et les plastiques. La liaison qui les unit est forte, ce qui assure une certaine stabilité

aux molécu les qu i l e s contiennent. Par contre, cette faible réactivité pose des problèmes lorsqu’il faut briser les liaisons C-H pour créer de nouveaux compo-sés. Jusqu’à présent, les chimistes devaient recourir à des métaux très réactifs pour briser ces liens. Ces métaux sont toutefois coûteux – plu-sieurs centaines de dollars le gramme – et ils génèrent des résidus toxiques pour les êtres vivants. « Le défi con-sistait à créer de nouveaux catalyseurs non métalliques capables de briser les liai-sons C-H », résume le profes-seur Fontaine.

Pour y arriver, son équipe a misé sur une propriété des

paires frustrées de Lewis. « Il s’agit de groupements, un acide et une base, qui ont une propension naturelle à se neutraliser, explique le chercheur. Nous les empê-chons de le faire en plaçant, entre l’acide et la base, quelques atomes qui agis-sent comme une clôture. La “frustration” ainsi générée les pousse à briser les liai-sons C-H. » À l’aide d’outils de modélisation molécu-laire, les chercheurs ont conçu un catalyseur non métallique qui, théorique-ment, rassemblait tous les ingrédients recherchés. Ils l’ont ensuite synthétisé et ils ont démontré son efficacité pour briser les liaisons C-H.

Les résultats obtenus sont si encourageants qu’une demande provisoire de bre-vet a été déposée.

Leur catalyseur est un orga-noborane qui ne contient qu’une trentaine d’atomes. Il pourrait donc être relative-ment simple à produire et son coût serait jusqu’à 25 fois plus bas qu’un catalyseur métallique. En prime, les résidus de la réaction ne sont pas toxiques pour les humains et les autres mam-mifères. « Nous avons dé -montré qu’il fonctionne avec un certain nombre de substrats, mais ce n’est pas un catalyseur universel. Disons que c’est le premier de sa famille et qu’il reste des réglages à faire. Toutefois, la preuve du concept est main-tenant faite. »

L’ar t ic le publ ié dans Science est signé par Marc-André Légaré, Marc-André Courtemanche, Étienne Roche t t e e t F rédér i c -Georges Fontaine.

Les résultats obtenus avec ce catalyseur sont si encourageants qu’une demande provisoire de brevet a été déposée

Le pouvoir de la frustration

Une équipe du Département de chimie a mis au point un catalyseur vert et économique pour faciliter une réaction essentielle à de nombreux procédés industrielspar Jean Hamann

Frédéric-Georges Fontaine et son équipe créent des groupements chimiques « frustrés » pour améliorer une réaction couramment utilisée lors de la synthèse de médicaments et de matériaux. photo Marc Robitaille

11le fil | le 27 août 2015 arts

en bref

Une exposition à échelle humaineProfitez de votre promenade le long du fleuve Saint-Laurent pour visiter l’exposition Les interactions entre les gens, l’architecture et l’espace public. Présentée sur la promenade Samuel-De Champlain, cette installation a été réalisée par le diplômé en architecture Jérôme Lapierre. Premier francophone à recevoir le prestigieux Prix de Rome en architecture – début de carrière du Conseil des arts du Canada, il a travaillé pendant un an chez Gehl Architects, une agence danoise experte en aménagement de villes à échelle humaine. Photos, cartes et plans architecturaux don-nent un aperçu de son expérience. On peut aussi visionner sur les lieux le documentaire Une année à Copenhague, réalisé par Matthieu Dessureault. Tourné à l’École d’ar-chitecture et à Copenhague, ce film permet d’entendre, entre autres, les architectes et professeurs Pierre Thibault et François Dufaux. photo Matthieu Dessureault

Jusqu’au 25 octobre. La bande-annonce du documentaire est disponible à l’adresse vimeo.com/99570323.

Cinéma sur le campus Le promeneur le moindrement attentif a probablement remarqué la présence récente d’un conteneur en face du pavillon Alphonse-Desjardins. Il s’agit d’une minisalle de cinéma munie de 6 sièges et d’un écran plasma. Aménagé par des étudiants en architecture, le conteneur accueillera les passants qui pour-ront y visionner des courts-métrages. Cette présence s’inscrit dans le cadre du 5e Festival de cinéma de la ville de Québec, qui aura lieu du 16 au 27 septembre. Pour la première fois de son histoire, le Festival aura donc une antenne sur le campus.

Jusqu’au 8 septembre.

Avez-vous lu Don Quichotte ? L’univers de Cervantès et de son célèbre Don Quichotte vous inspire ? Vous souhaitez parti-ciper à une exposition de la Bibliothèque de l’Université en créant une œuvre originale ? Dès le 23 octobre, la Bibliothèque présentera Avez-vous lu Don Quichotte ?, une exposition qui coïncide avec le 400e anniversaire de la publication de la seconde partie de l’œuvre culte de Cervantès. Les responsables du con-cours sont à la recherche du cheval volant le plus merveilleux et fantaisiste qui soit pour reproduire en 3D le destrier ailé de l’idéaliste hidalgo sorti de l’imaginaire de Cervantès. Le concours est ouvert à tous les étudiants de l’Université.

Date limite de réception des dossiers : 14 septembre. Pour tous les détails : bibl.ulaval.ca/web/nouvelles-bul/participez-au-concours-don-quichotte

Qu’est-ce qu’être artiste ? Grande question qui, posée à un artiste, peut donner lieu à des réponses théo-riques et alambiquées ou, au con traire, à des propos limpides et lumineux. C’est cette voie de la simplicité qu’ont choisie huit figures majeures des arts visuels au Québec lorsqu’ils se sont prêtés à l’exercice. Ils se nomment Madeleine Arbour, Francine Simonin, Paul Lacroix, Jean-Pierre Morin, Michel Goulet , Françoise Sullivan, René Derouin et Marcel Barbeau. Leur point commun : avoir marqué l’histoire de l’art québécois, depuis la signa-ture du manifeste du Refus global (dont trois en sont d’ailleurs signataires) à la fin des années 1940 jusqu’à maintenant. On peut lire leurs témoignages dans un ouvrage paru récemment aux éditions de L’instant même, sous le titre Être artiste. Les entrevues ont été menées par Alexandre

Motulsky-Falardeau, docto-rant en philosophie et auteur de nombreux articles sur les arts visuels québécois, et Michel Bois, rédacteur en chef de Magazin’Art.

« Nous leur avons demandé de raconter leur vie, explique A l e x a n d r e M o t u l s k y- Falardeau. Malgré les diffi-cultés et les embûches, qu’est-ce qui les poussait à persévérer dans cette voie pas toujours facile ? Pour certains, moins habitués à prendre la parole, il n’était pas toujours facile de parler de choses profondes ou intimes. Mais la confiance s’est assez vite installée. »

Comment devient-on ar -tiste ? La designer Madeleine Arbour a commencé comme étalagiste chez Birks sur la rue Sainte-Catherine à Montréal, à l’âge de 16 ans. Comme ses vi trines s’appa-rentaient da vantage à des œuvres d’art qu’à une banale devanture de magasin, elle est un jour remarquée par un ami du peintre et sculpteur

Paul-Émile Borduas, puis invitée à se joindre au groupe composé des Jean-Paul Riopelle, Pierre Gauvreau et autres artistes révolution-naires. C’est le début d’une longue et fructueuse car-rière. Pour le dessinateur, sculpteur et photographe Paul Lacroix, professeur à l ’École des arts visuels durant des années et décédé en avril 2014, ce sont des voyages annuels en France et en Italie effectués dans la jeune vingtaine qui ont allumé sa flamme artistique. Le sculpteur Michel Goulet raconte, pour sa part, que c’est en fouillant dans la garde-robe de sa grand-mère qu’il est tombé sur des des-sins tellement « renversants » que sa grand-mère, auteure des dessins, l’a vite inscrit au cours d’arts du samedi offert dans son patelin. Françoise Sullivan, elle, se destinait plutôt à la danse. Attirée par la peinture et la sculpture, l’artiste a décidé très tôt de prendre la vie à bras le corps et d’intégrer tous ces arts qu’elle aimait, sans rien

laisser tomber de ses pas-sions, dont la danse. « J’ai toujours voulu exprimer une seule et unique chose, avec des moyens différents. L’important était d’être capable d’y intégrer une part d’intuition », indique la belle octogénaire.

Et si c’était à refaire, choisiraient-ils de nouveau la voie artistique ? La ques-tion ne se pose même pas. À 90 ans bien sonnés, le grand Marcel Barbeau confie ainsi que peindre est pour lui aussi vital que de respirer, à tel point qu’il dit ne pas se sen-tir bien physiquement et men talement s’il ne produit rien pendant une semaine. « Ma vie, c’est mon art », résume-t-il.

Tous ceux et celles qui se questionnent sur l’art de -vraient prendre plaisir à lire ce recueil de témoignages pre-nants, dont la préface est signée par l’historien de l’art John Porter. « Il faut lire le petit livre de Bois et Motulsky-Falardeau, écrit John Porter. Il a quelque chose de grand et d’inspirant. »

Leur point commun : avoir marqué l’histoire de l’art québécois, depuis la signature du manifeste du Refus global (dont trois en sont d’ailleurs signataires) à la fin des années 1940 jusqu’à maintenant

Rencontres avec un grand « A »

Alexandre Motulsky-Falardeau, doctorant en philosophie, a mené des entretiens auprès de huit figures majeures des arts visuels au Québec aux fins d’un livre sur la condition d’artiste par Renée Larochelle

Être artiste, paru récemment aux éditions de L’instant même, regroupe des témoignages permettant au lecteur d’entrer de plain-pied dans la complexité du domaine de l’art.

Avec Jean-Paul Riopelle, Marcel Barbeau est l’un des rares peintres au Canada à s’être engagé dans les premières expériences d’expressionisme abstrait gestuel. photo Daniel Roussel

Madeleine Arbour, signataire du Refus global et l’une des plus grandes figures du design au Québec. photo Michel Bois

Le pouvoir de la frustration

12le fil | le 27 août 2015

Vingt mille. C’est le nombre impres-sionnant d’étudiantes et d’étudiants, dont une forte proportion de nouvellement admis, qui encore une fois cette année devraient se rendre au complexe Alphonse-Desjardins – Maurice-Pollack lors de l’événement Rentrée UL 2015, les 31 août et 1er septembre. Cette activité est orga-nisée par la Direction des services aux étudiants et divers partenaires. Elle vise, entre autres, à faciliter l’arrivée des nou-velles cohortes étudiantes sur le campus.

De 8 h à 17 h, les visiteurs pourront déam-buler devant une soixantaine de kiosques pour obtenir toute l’information désirée sur les services et les ressources de la cité universitaire. Des représentants d’associa-tions étudiantes parascolaires, de services aux étudiants et de partenaires de la Ren-trée UL occuperont les kiosques. Men-tionnons la présence, parmi les associa-tions, de l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIÉS), de l’atelier de vélo en libre-service Coop Roue-Libre et de la troupe de théâtre Les Treize. Les services aux étudiants comprendront, entre autres, le Bureau des bourses et de l’aide finan-cière, le pavillon de l’Éducation physique et des sports (PEPS) et le Service des rési-dences. La radio étudiante CHYZ 94,3, la Coop Zone ainsi que le journal Le Fil seront aussi sur place comme partenaires. Les lecteurs sont d’ailleurs invités à venir rencontrer les membres de l’équipe du Fil au kiosque situé près de celui des agendas étudiants, dans l’entrée est de la cafétéria, face aux escaliers conduisant au Grand Salon. Ils pourront alors participer au concours (tirage d’un iPad mini) souli-gnant le 50e anniversaire du journal !

Durant ces deux journées, les visiteurs pourront notamment s’inscrire à une acti-vité sportive, obtenir leur agenda étudiant et louer un casier. Ils auront aussi la possi-bilité de se faire prendre gratuitement en photo pour la carte d’identité étudiante ou pour la carte OPUS, le laissez-passer mensuel du Réseau de transport de la Capitale (RTC).

« Ce qui est différent cette année est que la prise de photo pour la carte étudiante se fera au local 2326 du pavillon Alphonse-Desjardins et non plus au Grand Salon, explique Catherine Paradis, chargée de communication à la Direction des services aux étudiants. Le Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack sera réservé exclusive-ment au RTC pour la production de la carte OPUS, l’inscription à l’abonne BUS et le renouvellement de statut pour les 19 ans et plus. Nous espérons de cette façon réduire le temps d’attente pour ces derniers. »

L’escouade Rentrée UL sera de retour cette année. Des étudiantes et étudiants vêtus d’un chandail rouge seront présents en divers lieux du campus pour répondre aux questions des étudiants. Ils aideront ceux-ci à s’orienter et à trouver ce dont ils ont besoin pour commencer l’année du bon pied. Le stand d’information au pavil-lon Charles-De Koninck reviendra égale-ment cette année.

Pour plus d’information : ulaval.ca/rentree. Les utilisateurs de Twitter composent @RentreeUL et #RentreeUL15.

LES ASSOCIATIONS ÉTUDIANTES BIEN PRÉSENTESLes associations étudiantes seront particu-lièrement actives durant la rentrée univer-sitaire. Plusieurs d’entre elles organiseront des activités à l’intention de leurs nou-veaux étudiants. Ces activités d’accueil et d’intégration se tiendront sur le campus entre le 31 août et le 4 septembre. Les organisateurs sont tenus de respecter les règlements et politiques de l’Université en la matière.

Les étudiants étrangers ont accès depuis la mi-août à un salon d’accueil situé au local 2470 du pavillon Alphonse- Desjardins. Il restera ouvert jusqu’au 4 septembre. Dans cet espace aménagé par le Bureau de la vie étudiante (BVE), les visi-teurs ont accès à des postes informatiques avec connexion Internet. Ils peuvent obte-nir des informations sur divers volets de la vie universitaire. Ils peuvent utiliser des outils pour la recherche d’un logement. Et ils peuvent s’inscrire à diverses activités d’intégration, telles que le Programme de jumelage des étudiants étrangers et le tour d’orientation de la ville de Québec. Ces activités sont encadrées par le BVE.

Les activités de la rentrée se mettront en branle le 31 août pour se terminer le 9 septembre par une soirée toute musicalepar Yvon Larose

Pour démarrer l’année universitaire   en beauté

Les différents kiosques de la Rentrée UL seront occupés par des représentants d’associations étudiantes parascolaires, de services aux étudiants et de partenaires. photos Marc Robitaille

Les activités d’accueil et d’intégration se dérouleront en différents lieux du campus.

Lors de la Rentrée UL, les visiteurs pourront déambuler devant une soixantaine de kiosques sur les services et les ressources de la cité universitaire

13rentrée 2015Pour démarrer l’année universitaire   en beauté

Il y aura foule sur le campus lors de la Rentrée UL. Les membres de l’escouade Rentrée UL aideront les étudiants à s’orienter et à trouver ce dont ils ont besoin pour commencer l’année du bon pied.

Le Show Le jeudi 9 septembre, pas moins de 18 artistes individuels et formations musicales prendront d’assaut le complexe Alphonse-Desjardins – Maurice-Pollack pour une longue soirée consacrée à la musique sous des formes variées. Les artistes se produiront sur six scènes. Le Show de la rentrée, troisième plus important événement musical ponctuel de la grande région de Québec, est gratuit et accessible aux 18 ans et plus. Il est organisé par la Confédération des associations d’étudiants et étu diantes de l’Université Laval (CADEUL).

Le Show se mettra en branle dès 17 h 30, alors que Des Sourcils, une formation jazz manouche de Québec, se produira au Pub universitaire. À 23 h, les amateurs de musique électro auront rendez-vous au même endroit pour entendre successivement Vinyl’em & Willmiles ainsi que King Abid & Karim Ouellet. Notez que l’auteur-compositeur-interprète Karim Ouellet n’agira que comme disc-jockey.

À 22 h, sur la terrasse du Pub universitaire, les amateurs de musique pourront entendre le groupe québécois Caravane, une formation de rock-blues teinté de folk. Le groupe s’est produit à l’occasion du récent Festival d’été. Il compte trois disques en anglais et un en français. Simon Kearney et Raton Lover auront précédé Caravane en début de soirée.

À 23 h 15, l’artiste polyvalent montréalais Josh « Socalled » Dolgin montera sur la scène de l’atrium Jean-Guy-Paquet. Auteur de cinq albums solo, Socalled croise les cultures, les générations et les religions. Suivra Beat Market à 1 h, un duo de musique électronique montréalais. En 2013, leur disque Red Magic était en lice, à l’ADISQ, dans la caté-gorie Meilleur album électronique de l’année. Entre 21 h et 23 h, Clay & Friends et Busty & The Bass auront occupé successivement la scène.

La scène de l’amphithéâtre Hydro-Québec accueillera Marie-Pierre Arthur à 23 h 30. Celle-ci a lancé son troisième album en 2015. Dans cet opus, l’artiste gagne en audace, sort des sentiers battus et présente une signature sonore unique et renouvelée. Marie-Pierre Arthur aura été précédée de Rosie Valland, Harfang et Equse.

À compter de 00 h 15, le groupe The Flatliners fera vibrer à grand renfort de décibels les spectateurs rassemblés au Grand Salon. En 2014, le groupe punk rock de l’Ontario était en nomination dans la catégorie Album de l’année musique métal/hard aux Juno Awards. Avant eux, la scène du Grand Salon aura accueilli The Babyface Nelsons, Bronco et Sandveiss.

cadeul.com/showdelarentree/Au cours de la soirée, il sera possible d’entendre des têtes d’affiche telles que Marie-Pierre Arthur, Socalled, Caravane et The Flatliners. image Marc-André Gallien, CADEUL

14le fi l | le 27 août 2015sports

La Rentrée UL

Lundi et mardi 31 août et 1er septembre 2015De 8 h à 17 h

Pavillons Alphonse-Desjardins et Maurice-Pollack

ulaval.ca/rentree

@RentreeUL#RentreeUL15

L’équipe canadienne mascu-line de cyclisme sur piste ter-mine actuellement une se -maine d’entraînement au vélodrome de Milton, près de Toronto. Demain soir, le ven-dredi 28 août, elle montera à bord d’un avion à destination du Chili, où elle prendra part aux Championnats panamé-ricains de cyclisme sur piste.

« Nous participerons à la poursuite par équipe, et moi, bien sûr, je participerai égale-ment à ma discipline fétiche, l’omnium, explique l’étudiant Rémi Pelletier-Roy, inscrit au doctorat en médecine et cycliste de haut niveau. C’est une des meilleures occasions pour moi d’accumuler des “points olympiques” en vue des Jeux de l’été prochain à Rio, alors cette compétition est de première importance ! »

Les Championnats consti-tueront le second événement sportif d’envergure de l’été pour l’équipe canadienne. En juillet, les cyclistes avaient pris part aux Jeux panaméri-cains à Toronto. Au vélo-drome de Milton, ils ont décroché le bronze dans l’épreuve de poursuite par équipe. Ils ont franchi les 4 000 mètres de l’épreuve en 4 minutes 6 secondes 5 cen-tièmes. À peine 3 secondes les séparaient de la formation colombienne gagnante.

« Notre objectif était de rem-porter une médaille, raconte Rémi Pelletier-Roy. En fi nale, il aurait été possible de se battre pour l’argent. Mais un

de nos coéquipiers s’est re -trouvé en diffi culté. Il n’était plus capable de suivre. Nous lui avons crié de se tasser et nous avons continué sans lui ! Nous nous en sommes bien sortis, dans les circonstances, en roulant à trois coureurs. »

À Milton, l’étudiant en médecine a terminé au cin-quième rang de l’omnium, une compétition individuelle comprenant six épreuves. « J’ai réalisé mes meilleurs temps, au niveau de la mer, dans les trois épreuves chro-nométrées, souligne-t-il. J’ai notamment bouclé la pour-suite individuelle de 4 kilo-mètres en 4 minutes 25 se -condes. Cela dit, je me classe habituellement mieux que

cinquième dans les compéti-tions qui se déroulent dans les Amériques. »

Sensationnel. C’est le terme qui vient immédiatement à l’esprit pour qualifier les remarquables performances accomplies durant l’été 2015 par le talentueux coureur de demi-fond Charles Philibert-Thiboutot. En avril dernier, celui-ci complétait ses études de maîtrise en relations pu -bliques. Il mettait également fin à son association de cinq années avec le programme Rouge et Or. Depuis, il a réa-lisé trois exploits qui le classent maintenant au 21e rang au monde dans la discipline du 1 500 mètres ! En quelques semaines, en juillet, il a couru successivement à Monaco, à Toronto lors des Jeux panamé-ricains et à Stockholm. À Monaco, il a retranché pas moins de 4 secondes à sa marque personnelle, avec une course de 3 minutes 34 se -condes 23 centièmes, termi-nant à 8 secondes du gagnant. À Toronto, il a remporté la médaille de bronze. Et à Stockholm, il réalisait son deuxième meilleur temps à vie.

À Toronto, Charles Philibert-Thiboutot comptait y aller de sa stratégie habituelle qui consiste à accélérer le tempo à environ 300 mètres de la fi n. Mais comme il ventait beau-coup, il est demeuré dans le peloton. « Si j’avais suivi mon idée, dit-il, j’aurais travaillé seul dans le vent. Résultat : je n’aurais plus rien eu dans les jambes dans le dernier 100 mètres. »

Désormais membre du club civil de l’Université Laval, le coureur de Québec continue à bénéficier des conseils de son ancien entraîneur avec le Rouge et Or.

Aujourd’hui, le jeudi 27 août, Charles Philibert-Thiboutot

sera de la ronde préliminaire du 1 500 mètres à Pékin lors des Championnats du monde d’athlétisme. « Je vais attaquer avec optimisme, déclarait-il avant son départ de Québec. Je suis encore à mon pic annuel de performance, mal-gré que j’aie commencé ma saison de course en avril et que j’aie eu trois semaines assez mouvementées en juillet. »

Quatre victoires et deux défaites. Tel est le dossier de l’équipe canadienne de base-ball féminin lors des récents Jeux panaméricains. Cette performance lui a mérité la médaille d’argent. Le tournoi réunissait cinq équipes, soit le Canada, Cuba, les États-Unis, Puerto Rico et le Venezuela. Si l’offensive canadienne a dominé les clubs latino- américains, la défensive uni-foliée a éprouvé des diffi cul-tés contre les Américaines. Les deux seules défaites cana-diennes sont survenues aux mains des États-Unis, 3 à 1 en ronde préliminaire et 11 à 3 dans le match pour la médaille d’or disputé devant 5 000 spectateurs.

« Dans l’ensemble nous sommes satisfaits, mais notre objectif était la première place, une médaille d’or », indique l’entraîneuse adjointe Patricia Landry. Jusqu’à avril dernier, celle-ci était inscrite au doctorat en psychologie du sport. Selon elle, l’absence de pays comme le Japon, l’Australie et Taipei permet-tait aux Canadiennes de croire en leurs chances, d’au-tant que ces pays avaient été de redoutables adversaires lors des dernières Coupes du monde. « Nous avons manqué de chance tout au long du tournoi, poursuit-elle, en laissant beaucoup de cou-reuses sur les buts. Plusieurs

possibilités de marquer des points ne se sont pas concrétisées. »

Un des moments forts du tournoi, pour les Canadien-nes, est survenu à la fin du match les opposant aux Por-toricaines. Celles-ci avaient deux coureuses sur les buts après deux retraits. Les Cana-diennes menaient par un point. Un coup sûr, frappé au

champ gauche, propulse une joueuse au marbre. Mais un relais parfait de la voltigeuse à la receveuse a permis de retirer la coureuse. « Il y a eu une très forte collision entre les deux fi lles, raconte Patricia Landry, mais la receveuse, qui bloquait l’accès au marbre, a pu conser-ver la balle dans sa mitaine. Nous avons gagné la partie sur ce jeu assez dramatique. »

L’Université s’est distinguée en cyclisme sur piste, en course à pied et en baseball féminin lors des Jeux panaméricains de Toronto par Yvon Larose

De l’argent et du bronze

Rémi Pelletier-Roy, Charles Philibert-Thiboutot et Patricia Landry ont obtenu de très bons résultats dans leurs disciplines respectives

La joueuse canadienne Nicole Luchanski glisse au marbre et marque un point lors du match contre le Venezuela. photo Adam Morissette, Baseball Canada

Le coureur de demi-fond Charles Philibert-Thiboutot lors de son tour d’honneur après sa course de 1 500 mètres. photo Geoff Robins, AFP

L’équipe canadienne de cyclisme sur piste en action au vélodrome de Milton durant les Jeux panaméricains. photo J. M. Taggart

15le fil | le 27 août 2015

en bref

Plusieurs emplois pour les étudiants au PEPS Vous aimeriez travailler sur le campus et avoir l’occasion de concilier votre horaire de travail avec celui de vos cours ? Le Service des acti-vités sportives de l’Université Laval est l’em-ployeur qu’il vous faut ! De nombreux emplois diversifiés sont offerts par le PEPS aux pas-sionnés de sport. En voici un aperçu : moni-teur pour plusieurs activités sportives pour adultes et enfants, surveillant-sauveteur à la piscine, moniteur en soins d’urgence et en secourisme, arbitre et marqueur pour les différentes ligues intra-muros du PEPS, etc. crédit PEPS

Pour connaître la liste complète des emplois offerts, visitez le peps.ulaval.ca.

Inscription aux activités du PEPSDepuis le 19 août, il est possible de s’inscrire à l’une des 150 activités sportives offertes cet automne au PEPS. On peut s’inscrire en ligne (peps.ulaval.ca), par téléphone (418 656-PEPS) ou à la réception du PEPS.

Pour connaître la programmation détaillée, consultez le site peps.ulaval.ca.

Étudiants, profitez de vos privilèges au PEPS !Les étudiants inscrits à 12 crédits de cours ou plus peuvent bénéficier sans frais des bains libres en continu de 7 h à 21 h, de la piste intérieure de 200 m, du patinage libre et de la réservation de terrain de raquettes ou de ballon.

Samedi 29 aoûtFootball | UBC (hors concours)Stade TELUS-UL | 13 h

Samedi 5 septembreFootball | MontréalStade TELUS-UL | 19 h

Lundi 7 septembreRugby féminin | McGillMontréal | 19 h

Campus dynamique

La 46e présentation du 10 km de l’Université Laval aura lieu le 13 septembre prochain. Il s’agit d’une course sur une distance de 5 ou 10 km organisée par le Service des activités sportives du PEPS et le club d’athlétisme Rouge et Or. L’inscription est possible jusqu’au 7 septembre au 10kmul.ulaval.ca. photo Michel Arnautovitch

Défait 12 à 9 en prolonga-tion lors du match de la Coupe Dunsmore en no -vembre 2014, le Rouge et Or n’est cependant pas habité d’un sentiment de revanche, mais plutôt de renouveau, assure son entraîneur-chef Glen Constantin.

« Nous avons un bon esprit », lance celui qui entame sa 15e saison à la barre de l’équipe. « C’est certain que nous avons vécu une déception, qui a été suivie d’un soulagement, puis d’un engagement ex -ceptionnel des gars. Nous sommes dans la position du chasseur, et non dans celle du chassé. »

Ce soulagement, c’est celui de ne plus avoir à porter cette séquence extraordi-naire de parties à domicile sans défaite, qui s’est éten-due sur plus d’une décennie. La série s’est arrêtée à 70 par-ties, et les compteurs sont maintenant remis à zéro.

« Ce revers a permis d’ins-taurer un très bon climat lors de la saison morte, l’une des meilleures qu’on ait connues. Les gars étaient réceptifs sur et en dehors du terrain. On a tous le même objectif et on a développé une belle syner-gie », se réjouit Constantin, qui dit aussi avoir repensé certaines choses avec son équipe d’entraîneurs. « On

n’a pas tout jeté par la fe nêtre puisqu’on n’a pas, non plus, été déclassés, mais on veut s’améliorer. »

L’objectif demeure toutefois le même : être l’une des deux formations qui rivaliseront pour l’obtention de la coupe Vanier le 28 novembre sur la pelouse artificielle du stade TELUS-Université Laval. Avant d’y arriver, le Rouge et Or doit cependant commen-cer par reconquérir le titre de champion québécois.

Les joueurs du Rouge et Or disputeront leur premier match contre les Carabins de Montréal, qui seront les pre-miers visiteurs de l’équipe le 5 septembre en soirée. Les

autres rendez-vous au stade TELUS-Université Laval auront lieu le 26 septembre (Université Saint-Francis-Xavier), le 4 octobre (Uni-versité Concordia) et le 25 octobre (Université de Sherbrooke). Sur la route, l’équipe croisera le fer avec les formations de l’Université de Sherbrooke (12 septembre), de l ’Université Bishop’s (19 septembre) et de l’Univer-sité de Montréal (17 octobre), avant de conclure la saison régulière contre les Redmen de l ’Un ive r s i t é McGi l l (31 octobre).

Il est encore temps de vous procurer des abonne-ments de saison à la billet-terie du Rouge et Or. Des billets sont disponibles au 418 656-3668 ou sur reservatech.net. Pour infor-mation : rougeetor.ulaval.ca/billets/football/

Les compteurs remis à zéroPour la première fois en 12 ans, l’équipe de football Rouge et Or ne débute pas sa saison en tant que championne québécoise en titrepar Stéphane Jobin

L’objectif demeure le même : être l’une des deux formations qui rivaliseront pour l’obtention de la coupe Vanier

sports

16le fil | le 27 août 2015

Visite de la Bibliothèque

Vous êtes un nouvel étu-diant à l’Université Laval et vous aimeriez vous familia-riser avec votre nouveau milieu d’études ? Pourquoi ne pas commencer par une visite de la Bibliothèque ? En moins de 30 minutes, un employé vous présen-tera les services de base de la Bibliothèque et vous gui-dera parmi les nombreux rayonnages. Vous pourrez ainsi en apprendre un peu plus sur la Médiathèque, le Centre GéoStat, la Didacthèque ou encore la collection de livres rares. Bref, ce sera l’occasion d’obtenir une foule de conseils utiles pour vos études.

Jeudi 27 août, à 10 h 30 et à 14 h La visite débute au comptoir de l’aide à la re -cherche de la Bibliothèque (pavillon Jean-Charles-Bonenfant). D’autres dates sont aussi prévues, notamment pour la section scientifique du pavillon Alexandre-Vachon. Pour vous inscrire : bibl.ulaval.ca/services/formations/ visite-bibliotheque

Journée étudiante de l’IBIS

L’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) vous invite à sa 5e Journée étudiante, qui rassemblera une centaine d’étudiants-chercheurs et de stagiaires postdoctoraux. Cette rencontre a pour but de favoriser les échanges entre les différentes équipes de l’IBIS afin de mieux comprendre comment s’intègrent les gènes, le génome, l’individu et l’envi-ronnement et comment ils évoluent. Les échanges se feront sous forme de pré-sentation d’affiche. Ce sera également l’occasion d’en-tendre la conférence « Mechanisms of genomic isolation during ecological speciation with-gene-flow… and beyond », qui sera pro-noncée par Sara Via, une chercheuse de l’Université du Maryland dont les tra-vaux portent sur les inter-actions plantes-insectes.

Jeudi 27 août, de 9 h à 19 h, au pavillon Charles-Eugène-Marchand. Pour information : journee.ibis.ulaval.ca

Quoi faire à Québec ?

Le Bureau de la vie étu-diante organise, jusqu’au 11 septembre, une série d’ateliers et de conférences, destinés aux étudiants étrangers, sur des aspects pratiques de la vie ici. La première de ces rencontres intitulée « Quoi faire à Québec ? » vous fera découvrir les endroits et les activités préférés des habitants de la ville. Vous serez ainsi mieux outillé pour partir à la découverte de la Vieille Capitale et de ses trésors. D’autres ateliers porteront sur la culture québécoise, le français qué-bécois, l’adaptation cultu-relle, le budget et la réussite des études au Québec.

L’atelier « Quoi faire à Québec ? » aura lieu le jeudi 27 août, à 11 h, au local 2470 du pavillon Alphonse-Desjardins. L’entrée est libre. Pour connaître l’horaire des autres rencontres, consul-tez le site bve.ulaval.ca/ateliers.

Le lac Saint-Charles sous la loupe

Chaque année, de nom-breuses études en lien avec le lac Saint-Charles, princi-pale source d’eau potable de la ville de Québec, sont réalisées par des chercheurs de l’Université Laval et d’ailleurs. Plantes aqua-tiques, poissons, cyanobac-téries et qualité de l’eau sont tous des sujets étudiés par l’une ou l’autre des équipes de recherche qui fréquen tent le lac. Pour en con naître plus sur les der-nières découvertes de ces équipes, venez assister à une rencontre animée par Sonja Behmel, étudiante au doctorat en aménagement du territoire et développe-ment régional et chargée de projet en limnologie de l’Association pour la pro-tection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL). photo Cathybrie

Samedi 29 août, de 13 h à 15 h, aux Marais du Nord, 1 100, chemin de la Grande-Ligne, à Stoneham-et- Tewkesbury. Pour info : apel-maraisdunord.org

Le sous-sol de l’Auberge Saint-Antoine

L’Auberge Saint-Antoine, membre du réseau Relais & Châteaux, est reconnue comme un prestigieux hôtel, mais elle est beau-coup plus qu’un établisse-ment d’hôtellerie. Ses murs reposent sur un soubasse-ment historique des plus riches. L’hôtel est en effet érigé sur un site archéolo-gique duquel ont été ex -traits des centaines d’arté-facts datant des régimes français et britannique. Dans le cadre du Mois de l’archéologie, le public est invité à découvrir, au cours d’une visite guidée, les détails historiques de ce bâtiment. Vous pourrez également profiter de votre visite pour participer au concours de photos orga-nisé par l’Auberge.

Dimanche 30 août, de 13 h à 14 h, à l’Auberge Saint-Antoine, 8, rue Saint-Antoine. Activité gratuite, mais réservation obligatoire au 418 692-5007, poste 6166. Pour les détails du con cours de photos : on.fb.me/1fGoVUM

Les parallèles à la Fête Arc-en-ciel

La diplômée en science politique et en sociologie de l’Université Laval Johanne H. Gaudreault, militante connue dans la communauté LGBT, profi-tera de la Fête Arc-en-ciel pour faire le lancement du premier tome de sa trilogie Les parallèles, une saga his-torique. Le roman raconte l’histoire de deux capitaines – l’un français, l’autre anglais – dont une descente policière dans un bordel de Paris transformera la vie à jamais. Un plan d’évasion risqué transportera les deux protagonistes au cœur de la 4e guerre intercoloniale entre leurs pays. Il est à noter que plusieurs autres activités sont au programme de la Fête Arc-en-ciel, dont une table ronde sur les médias et les réalités trans.

Jeudi 3 septembre, à 18 h, à la Ninkasi du Faubourg, 811, rue Saint-Jean. Entrée libre. Pour connaître la programmation de la Fête Arc-en-ciel : arcencielquebec.ca

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Dernier concert faunique

Vous aimez la musique et la nature ? La formule des concerts fauniques est pour vous ! Ne manquez donc pas la dernière représentation de l’été des ces concerts hautement originaux ! Le spectacle d’une durée de 90 minutes réunit, à la brunante et sous les étoiles, des musiciens pour célébrer les sons de la forêt boréale. Les artistes, installés sur des canots sur le lac Bédard, un site offrant une acoustique exceptionnelle, offrent des morceaux mettant à l’honneur loups, orignaux, plongeons huards, bruants et grives des bois.

Samedi 29 août, de 20 h à 22 h 45, à la forêt Montmorency. L’activité comprend l’accueil à l’auditorium pour la présentation des musiciens et les explications sur le déroulement de la soirée, le transport en autobus jusqu’au lac Bédard, le concert et une rencontre avec les musiciens lors du retour au pavillon. Un transport en navette est aussi disponible à partir de l’Université Laval. Réservation obligatoire au 418 656-2034. Pour plus d’info : [email protected]

Consultez le calendrier complet des activités sur le campus à ulaval.ca

29/08

au fil de la semaine