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La Fedil Le fil conducteur de l’économie luxembourgeoise

Le fil conducteur de l’économie luxembourgeoise

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La Fedil en 2010 06

Le message du président 04

Les initiatives soutenues 60

L’organisation de la Fedil 70

Les principaux événements 08Les activités de la Fedil 12Les activités des associations sectorielles 54

A propos de la Fedil 72La composition des organes 74Les entreprises membres 81

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Chers membres,

L’année 2010 a été l’année de la reprise économique, encore que l’économie luxembourgeoise est loin d’atteindre les performances d’avant-crise, ceci malgré une croissance de 3,2% (par rapport à 2009, année de crise par excellence). S’ajoute une certaine insécurité quant à la durabilité de la reprise, ne serait-ce à cause de la flambée des prix du pétrole et d’autres matières premières ou encore des risques liés à l’instabilité des marchés financiers.

C’est dans ce contexte économique difficile que le gouvernement a réuni, début 2010, les partenaires sociaux pour discuter, dans le cadre du Comité de coordination tripartite, des défis que posent le déséquilibre des finances publiques, la pérennité des systèmes de protection sociale, les inadéquations sur le marché du travail ou la dégradation de la compétitivité-coût des entreprises.

Hélas, ces discussions se sont soldées par un échec du fait que les syndicats n’ont pas

partagé l’analyse faite par l’Observatoire de la compétitivité, la Banque centrale de Luxembourg et l’Union des entreprises luxembourgeoises. Dans le cadre des discus-sions bipartites qui ont suivi l’échec de la tripartite, le gouvernement a réussi à trouver des accords à la fois avec les syndicats et le patronat.

En ce qui concerne l’accord que le gouvernement a conclu fin 2010 avec les associations patronales, il y a lieu de retenir la neutralisation des coûts générés par l’augmentation du salaire social minimum et du taux de cotisation à la Caisse nationale de santé, l’engagement de ne pas augmenter, au cours de la législature actuelle, les charges sociales patronales, le report de la prochaine tranche indiciaire ainsi que le relèvement du taux de participation du gouvernement aux dépenses consacrées à la formation continue au niveau des entreprises.

Tout en se félicitant de l’accord trouvé, la Fedil déplore l’absence de vrais remèdes aux problèmes structurels que connaît le pays.

Robert DennewaldPrésident

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Au-delà des références aux thèmes ayant dominé l’actualité politique en 2010, le présent rapport retrace l’action de la Fedil dans de nombreux domaines intéressant les entreprises : promotion de l’esprit d’entreprise à travers les collaborations avec les ‘Jonk Entrepreneuren’ et ‘Business Initiative’, de la R&D, notamment dans le cadre de Luxinnovation, de la santé et la sécurité au lieu de travail par l’intermédiaire du Service de santé au travail de l’industrie et, finalement, promotion des exportations moyennant la participation aux travaux de l’Office du ducroire ou de Luxembourg for Business.

Une attention particulière a été portée en 2010 à l’information, au conseil et à l’assistance de nos membres, dépassant aujourd’hui les 5oo, répartis sur les trois grands secteurs que sont l’industrie, la construction et les services aux entreprises. Finalement, le présent rapport annuel retrace l’engagement de la Fedil sur le plan interna-tional, notamment sur le plan européen par notre bureau de représentation à Bruxelles, ceci depuis 2003, et notre participation aux travaux de BusinessEurope.

Mesdames, Messieurs,

J’espère que la lecture du présent rapport annuel vous montrera à quel point votre fédération est engagée dans la défense des intérêts de ses membres et, pour conclure, j’aimerais remercier tous ceux qui, soit au niveau de notre conseil d’administration, soit au niveau de nos groupes de travail, se sont engagés et continuent à le faire en faveur de notre action.

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01/2010

En date du jeudi 21 janvier 2010 a eu lieu la réception du nouvel an de la Fedil, en présence des invités d’honneur Jean-Claude Juncker, Premier ministre, et Viviane Reding, à l’époque Commissaire européenne en charge de la Société de l’information et des médias. Devant quelque 700 invités issus du monde politique, économique et diplomatique, le président de la Fedil a dressé un bilan de l’année 2009, année extrêmement difficile pour les entreprises et les secteurs représentés par la Fedil. Il a constaté que les dirigeants politiques nationaux et européens n’ont pas ménagé leurs efforts pour coordonner leurs actions afin de freiner la libre chute vers la récession et d’éviter le pire.

02/2010

En date des 10 et 11 février 2010, la Fedil, l’Observatoire de la compétitivité et la Chambre de commerce, en collaboration avec PricewaterhouseCoopers, ont mis sur pied l’édition 2010 des « Journées de l’économie ». Cette manifestation intitulée « Le Luxembourg dans la Grande région : un potentiel de croissance économique durable », a rassemblé plus de 350  personnes et a été l’occasion pour de nombreux représentants du monde politique, économique et académique d’exposer un point de vue éclairé et documenté sur leur vision des atouts économiques, scientifiques, humains et culturels de la Grande région.

03/2010

La Fedil a publié le 16 mars 2010, en collaboration avec l’ABBL et la clc, les résultats d’une enquête portant sur les qualifications recherchées dans le domaine

des TIC. L’initiative a été soutenue par les partenaires institutionnels, à savoir la Chambre de commerce, le ministère du Travail et de l’Emploi et le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ainsi que l’Administration de l’emploi.

03/2010

Le 18 mars s’est tenue la traditionnelle conférence de printemps de l’association des PSF de Support avec le soutien de la Fedil. Cette conférence fait partie du cycle de conférences et tables rondes d’experts organisées sur une base régulière par l’association pour promouvoir le statut de PSF de Support ainsi que pour informer les entreprises membres et clients du secteur financier et des assurances sur l’évolution des perspectives des métiers concernés.

04/2010

En date du 22 avril 2010 a eu lieu l’assemblée générale de la Fedil. Dans son discours, le président de la Fedil, Robert Dennewald, a estimé que les entreprises ont pu tenir le coup parce qu’elles ont été en bonne posture avant le début de la crise, mais aussi grâce à des efforts de réduction des coûts extraordinaires et aux programmes de  maintien de l’emploi.

05/2010

En date du 4 mai 2010, la Fedil a invité à une conférence portant sur le thème « Les entreprises face à l’absentéisme ». Lors de la conférence, l’IGSS a présenté une étude sur l’absentéisme. Les intervenants de la Fedil ont exposé les modalités du contrôle administratif des malades ainsi que les obligations du salarié et les moyens à

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disposition de l’employeur en cas d’incapacité de travail. Finalement, plusieurs entreprises membres de la Fedil ont exposé leurs modèles de gestion de l’absentéisme.

05/2010

Le 27 mai 2010, la Fedil a organisé, en collaboration avec la Chambre de commerce, la Luxembourg School for Commerce (LSC), l’ABBL et la clc, une conférence intitulée « Nouvelle réglementation sociale en Europe à partir du 1er mai 2010 : opportunité ou challenge ? ». Lors de cette conférence, les orateurs ont expliqué les modifications que ces règlements communautaires entraînent aussi bien pour les employeurs que pour les salariés ou les indépendants actifs sur le territoire de plusieurs Etats membres.

06/2010

Le 21 juin 2010 a eu lieu la première conférence européenne du réseau EuroCloud, qui a comme mission la promotion du cloud computing en Europe. Le secrétariat de la Fedil a supporté l’organisation de cette conférence.

10/2010

Du 7 au 15 octobre 2010, une délégation de la Fedil et de plusieurs associations sectorielles a participé à la semaine commerciale luxembourgeoise à l’Exposition universelle 2010 de Shanghai, organisée par la Chambre de commerce avec le soutien du ministre de l’Economie et du Commerce extérieur et le consulat général du Grand-Duché de Luxembourg à Shanghai.

10/2010

Lors d’une conférence de presse en date du 12 octobre 2010, la Fedil s’est prononcée sur

un certain nombre de sujets d’actualité en relation, notamment, avec la situation du Luxembourg en matière de compétitivité, les finances publiques et la sécurité sociale. Robert Dennewald a rappelé qu’aucune des propositions des organisations patronales présentées au cours des réunions du Comité de coordination tripartite de printemps dernier n’a été retenue par le gouvernement, bien que ce dernier ait partagé avec les représentants patronaux l’analyse de la situation économique, sociale et financière. Il a déploré le manque de détermination du gouvernement en matière de mise en place de réformes, réformes qu’il a jugées vitales pour l’économie luxembourgeoise.

11/2010

Le 24 novembre 2010 a eu lieu la cérémonie de remise de la 19e édition du Prix de l’innovation de la Fedil, en présence du ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, ainsi que de nombreux invités des forces vives de la nation et des membres de la Fedil. Pour la promotion 2010 du Prix de l’innovation, le jury a décidé d’attribuer six prix parmi les 19 projets nommés. Le Premier prix a été décerné aux équipes de recherche et de développement de DuPont Teijin Films Luxembourg S.A. pour le projet « Nouveau diélectrique pour condensateurs film dans les convertisseurs électriques à haute température et à densité d’énergie élevée ».

2010

La Fedil a participé au sein de la délégation patronale aux réunions de concertation ainsi qu’aux discussions du Comité de coordination tripartite de même qu’aux discussions bipartites entre les organisations patronales et le gouvernement.

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en % et au 1er janvier

Taux d’impôt des sociétés en 2009

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Sur le plan national, les travaux de la Fedil en 2010 ont été marqués par un dialogue social difficile, plus particulièrement par l’échec des discussions au sein du Comité de coordination tripartite.

Sur le plan européen, les travaux du bureau de représentation de la Fedil à Bruxelles se sont focalisés sur le suivi des dossiers prioritaires pour les entreprises membres, que ce soit dans le domaine environnemental, du marché intérieur ou encore du social.

Dans les pages suivantes, les différents départements de la Fedil, à savoir le département des Affaires économiques et financières, le département des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le département de la Recherche, du développement et de l’innovation (RDI), le département des Affaires industrielles, le département des Affaires sociales, le département des Affaires européennes ainsi que les associations sectorielles ont rendu successivement compte des principales activités discutées au sein de leurs structures, respectivement dans les groupes de travail y afférents.

Affaires économiques et financières

Au cours de l’année 2010, les travaux du département ‘Affaires économiques et financières’ ont été marqués par les thèmes de la compétitivité, de la fiscalité des entreprises et des finances publiques ainsi que de l’économie en général. Par ailleurs, la Fedil a suivi de près l’évolution conjoncturelle et a participé aux travaux du groupe de travail ‘Affaires économiques et fiscalité’ de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL).

Sur le plan national, la Fedil a participé aux réunions du Comité de coordination

tripartite qui ont été convoquées début 2010 par le gouvernement sur base d’une situation économique et sociale des plus difficiles : baisse du PIB de 3,7%, baisse de la  production industrielle de quelque 16% et un taux de chômage record de plus de 6%.

Au niveau de la compétitivité, il faut admettre que l’économie luxembourgeoise a déjà connu de nombreuses faiblesses structurelles avant la crise économique : déphasage flagrant entre la croissance des salaires et celle de la productivité ( principalement dû au système d’indexation automatique des salaires) ; taux d’inflation élevé ; coût de l’énergie élevé ; dysfonctionnement du marché du travail ; système d’éducation ne répondant pas suffisamment aux besoins de l’économie. La crise est passée par-là et a aggravé la situation.

Au niveau du coût salarial, il faut noter que le coût salarial unitaire nominal a augmenté de 33,1% entre 2000 et 2010 au Luxembourg, contre 23% en Belgique, 21,3% en France et seulement 5,6% en Allemagne. Malgré des taux de cotisation à la sécurité sociale faibles, le niveau du coût salarial n’est plus compétitif en comparaison avec nos pays voisins et, avec une évolution pareille, il sera de plus en plus difficile d’attirer de nouveaux investisseurs au Luxembourg.

Aux coûts salariaux croissants s’ajoute un marché du travail dont les mécanismes ne fonctionnent guère. Nonobstant une croissance de l’emploi salarié, le chômage continue à augmenter. Le problème du chômage est donc de nature structurelle et non pas conjoncturelle.

En ce qui concerne les finances publiques, le gouvernement n’arrive pas à maîtriser les dépenses publiques qui continuent à

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augmenter, ceci malgré une forte diminution des investissements. Ce sont surtout les frais de fonctionnement de l’Etat et les transferts à la sécurité sociale qui expliquent cette progression des dépenses.

Lors des réunions tripartites, le patronat a proposé plusieurs mesures pour redresser la situation sur le marché du travail, de rétablir l’équilibre des finances publiques et d’améliorer le rapport compétitivité-coût des entreprises pour sortir de la crise et pour remettre ainsi l’économie luxembourgeoise sur la voie de la crois-sance. Afin de rétablir la compétitivité des entreprises, les organisations patronales ont fait des propositions concrètes : pas d’augmentation des charges sociales patronales ; moratoire de deux ans en matière d’indexation des salaires ; ne pas augmenter le salaire social minimum ; revoir les structures de rémunération dans la fonction publique ; augmenter la produc-tivité du travail, flexibiliser l’organisation du travail.

Malheureusement, les négociations tripartites se sont soldées par un échec dans la mesure où il n’a pas été possible de trouver un accord à trois sur les sujets discutés, à savoir la compétitivité de l’économie luxembourgeoise, le marché du travail et la situation des finances publiques. Ainsi, le gouvernement a seulement décidé des mesures pour redresser la situation des finances publiques mais qui n’ont nullement amélioré la situation des entreprises en matière de compétitivité-coût.

Après l’échec de la tripartite, le gouvernement a conclu deux accords bipartites séparés avec les syndicats et les organisations patronales. L’accord bipartite négocié fin 2010 entre le patronat et le gouvernement peut être

qualifié de satisfaisant, mais « peu durable » et non supportable à long terme pour les finances publiques.

La Fedil regrette fortement cette situation et reste d’avis que notre économie aurait eu, et à toujours besoin de décisions plus courageuses entamant enfin les réformes nécessaires pour améliorer la compétitivité.

Au niveau de la fiscalité des entreprises, la Fedil a analysé les différentes mesures fiscales relatives à la crise financière et économique dont l’entrée en vigueur est prévue pour l’année d’imposition 2011. Dans ce contexte, la Fedil s’est félicitée surtout de l’augmentation de 12% à 13% du taux de la bonification d’impôt pour investissement complémentaire et de l’augmentation de la bonification d’impôt relative à l’investisse-ment global de 6% à 7% (pour la première tranche d’investissement ne dépassant pas 150.000.- EUR) et de 2% à 3% (pour la tranche dépassant 150.000.- EUR). En effet, la Fedil a revendiqué depuis de longue date une augmentation du taux de la bonification d’impôt pour investissement puisqu’il s’agit d’un mécanisme incitant les entreprises luxembourgeoises à l’investissement. Dans ce même contexte, la Fedil a plaidé également en faveur d’un élargissement du champ d’application de la bonification aux investissements non corporels tels que les dépenses en recherche-développement et innovation, les dépenses en certification, dépenses en  qualité, etc.

Par ailleurs, la Fedil a accueilli favorablement l’augmentation de 60% à 80% pour le taux maximal de l’amortissement spécial pour les investissements dans l’intérêt de la protection de l’environnement et de la réalisation d’économies d’énergie.

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La Fedil a regretté cependant fortement l’augmentation de l’impôt de solidarité à charge des collectivités qui va passer de 4% à 5%. Cette contribution supplémentaire au Fonds pour l’emploi augmentera le taux d’imposition global, qui est actuellement de 28,59%, à 28,80% (référence ville de Luxembourg). La moyenne européenne du taux d’imposition global des collectivités est actuellement de quelque 25%. Afin d’améliorer l’attractivité économique du site du Luxembourg, la Fedil est d’avis qu’il importe de diminuer progressivement le taux d’imposition global des sociétés luxembourgeoises dans le but de le ramener à moyen terme à 25%.

La Fedil s’est également exprimée en faveur d’un régime fiscal pour les expatriés pour attirer des spécialistes étrangers hautement qualifiés. En effet, le Luxembourg ne dispo-sait jusqu’à fin 2010 pas de régime spécifique pour les expatriés. Au lieu d’introduire un véritable régime ‘expat’, la Fedil est plutôt en faveur de l’introduction de « dépenses spéciales » (frais d’inscription école, frais de logement, …) que les expatriés peuvent déduire de leurs revenus. Dans ce contexte, la Fedil a salué l’émission de la circulaire de l’Administration des contributions directes fin 2010 relative au traitement fiscal des expatriés. Ainsi, l’employeur et l’expatrié pourront profiter de certains avantages fiscaux si les conditions prévues dans la circulaire sont réunies. Ils concernent le déménagement, la scolarisation des enfants, l’égalisation fiscale des impôts indigènes ou encore le traitement fiscal des dépenses et charges. Ce régime fiscal s’applique aux expatriés qui s’installent au Grand-Duché après le 31 décembre 2010.

Les sujets concernant la TVA ont été traités par le VAT-Club instauré par la Fedil en

2009 pour servir de plateforme d’échanges d’expertises et de connaissances en TVA. Les membres du groupe ont eu l’occasion de s’entretenir sur leurs expériences pratiques avec les nouvelles règles du « paquet TVA » entrées en vigueur le 1er janvier 2010 pour déterminer la localisation des services intracommunautaires en vue de la perception de la TVA. Pour bénéficier d’un remboursement de TVA dans un autre Etat membre, les assujettis établis au Luxembourg doivent désormais saisir leur demande via un portail électronique. Les Etats membres ont dû rendre ce portail web opérationnel pour le 1er janvier 2010. Cependant, au Luxembourg le système informatique a connu d’énormes problèmes de démarrage et n’a pas fonctionné de façon adéquate.

Le groupe TVA s’est également exprimé en faveur de l’introduction de l’« unité fiscale TVA » ou regroupement TVA. Cette simplification en matière de TVA pourrait rendre le Luxembourg plus attrayant pour les investisseurs étrangers. Dès lors, les différentes entités d’un même groupe ne devront pas se facturer de TVA et il n’y aura plus qu’une seule déclaration de TVA pour l’ensemble du groupe.

Au niveau européen, la Fedil a participé aux travaux de l’‘Economic and Financial Affairs Committee’ et du ‘Tax Policy Group’ de BusinessEurope. Les principaux sujets discutés lors de ces réunions ont été le pacte de stabilité et de croissance de la Commission européenne ; la gouvernance économique de l’Union européenne ; les prix de transfert, c’est-à-dire les prix auxquels une entreprise transfère des biens corporels, des actifs incorporels ou rend des services à des entreprises associées ; l’introduction d’une assiette commune consolidée pour l’impôt des sociétés (ACCIS) ; les questions autour de la TVA et les normes IFRS pour les PME.

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Pour ce qui a été de la promotion du site économique luxembourgeois, la Fedil a participé à diverses missions économiques intéressantes et a contribué aux travaux du Comité consultatif du commerce extérieur et de l’Office du ducroire ainsi qu’aux activités de l’agence de promotion du Grand-Duché de Luxembourg ‘ Luxembourg for Business’ à laquelle la Fedil est associée depuis sa création en 2007. De plus, la Fedil et ses associations sectorielles Fedil-ICT et ILEA ont été présentes à la Semaine commerciale luxembourgeoise à l’Exposition universelle de Shanghai organisée du 7 au 15 octobre 2010 par la Chambre de commerce du Grand-Duché de Luxembourg avec le soutien du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et le consulat général du Grand-Duché à Shanghai. La semaine commerciale a été articulée autour de cinq thématiques, à savoir les technologies de l’information et de la communication, l’automobile, la logistique, les  écotechnologies et l’agro-alimentaire.

Technologies de l’information et de la communication (TIC)

En exécution du plan d’action 2010, les travaux de la plateforme Fedil-ICT se sont focalisés sur la compétitivité des infrastructures de communication électroniques tout comme sur l’attractivité des conditions cadres pour développer et diversifier le secteur des services électroniques au Luxembourg.

A cet égard, plusieurs entrevues ont été organisées avec le ministre des Communications et Médias, François Biltgen, et le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, au sujet du développement du secteur des TIC

tout comme des échanges réguliers avec les  responsables des ministères concernés pour faire le point sur l’avancement des travaux sur les dossiers en lien avec le cadre réglementaire, les infrastructures TIC et la recherche/innovation dans le domaine des TIC.

En parallèle, la Fedil a accompagné et soutenu une série d’initiatives spécifiques en rapport avec les TIC et a approfondi certains thèmes dans le cadre de groupes de travail ad hoc.

Un des sujets phares de la Fedil dans le domaine des TIC a été celui de la compétitivité des infrastructures de communication comme condition sine qua non pour promouvoir le Luxembourg comme plateforme européenne pour des services électroniques et audiovisuels, mais aussi pour développer un centre d’excellence en matière de dématérialisation des échanges d’informations, d’externalisation des services informatiques ou de manière générale de gestion de données.

La Fedil a pris l’initiative d’élaborer une prise de position commune des opérateurs relative au déploiement des réseaux haut débit (NGN) au Luxembourg. Les présidents de Fedil et Fedil-ICT en ont présenté les conclusions lors d’une réunion de concertation avec le ministre des Communications et des Médias ainsi qu’au ministre de l’Economie et du Commerce extérieur. (voir graphique page 52)

La Fedil a salué la stratégie réseaux à très haut débit du gouvernement et a partagé les objectifs quantitatifs et qualitatifs ambitieux de cette stratégie. Les moyens de mise en œuvre proposés se recoupent d’ailleurs largement avec les recommandations formulées par la Fedil.

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Evolution du défi cit de l’Etat entre 2007 - 2011

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En 2010, la Fedil a organisé un échange de vues avec l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) sur les missions qui incombent au régulateur dans le cadre de l’implémentation du « troisième paquet télécom » et de la mise en œuvre de la stratégie « réseaux très haut débit ».

Pour ce qui est des activités de stockage de données (Datacenters), la Fedil s’est portée fort pour une disponibilité à un coût compétitif de l’électricité. Une classification adéquate des Datacenters et des activités assimilées dans le cadre du régime de taxation de l’électricité constitue à cet effet une mesure essentielle. En parallèle, les Datacenters sont amenés à privilégier une politique de « Green ICT » qui permet un positionnement favorable dans le palmarès international et d’attirer des clients dans le domaine des services électroniques à la recherche, pour des raisons de coût et d’image, d’infrastructures efficientes du point de vue « CO2 footprint ».

Au sujet du projet de loi sur les réseaux et les services de communication électroniques, la Fedil a adressé un courrier au ministre des Communications et des Médias pour illustrer les préoccupations des entreprises membres de la Fedil actives dans le domaine des services électroniques par rapport à une interprétation trop restrictive des dispositions communautaires y relatives.

Dans le domaine des PSF de Support, la Fedil a continué à s’impliquer activement dans les discussions autour de la mise en place d’une loi permettant de donner une valeur juridique aux documents archivés électroniquement. A ce sujet, elle a participé aux groupes de travail mis en place par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur (cadre juridique) tout comme par le Centre de recherche public Henri Tudor (normalisation).

Dans le même contexte, la Fedil a invité le directeur du Centre des technologies de l’Information de l’Etat, Pierre Zimmer à une réunion afin de présenter plus en détail les projets publics dans le domaine de la dématérialisation (eGovernment, référentiel d’interopérabilité, recommandé électronique, …) tel qu’énumérés dans le programme gouvernemental. Selon la Fedil, il importe d’avancer vite dans l’exécution de ce plan d’action afin de positionner favorablement notre pays dans l’économie digitale.

Une des recommandations phares de la Fedil à l’adresse du gouvernement a été la nécessité de renforcer et de mieux coordonner les efforts en matière de promotion du Luxembourg comme centre d’excellence en matière de TIC. Une réunion a été consacrée à un échange de vues avec la direction de « Médias, audiovisuel et société de l’information » du ministère d’Etat, Jean-Paul Zens, sur la future stratégie en matière de promotion du secteur TIC à l’étranger. Il a été convenu d’approfondir la collaboration entre la Fedil et le SMC et d’impliquer la Fedil et ses entreprises membres dans l’élaboration d’un plan d’action. Une première démarche a été la participation active de la Fedil au séminaire de la Journée ICT à Shanghai le 11 octobre de l’exercice sous revue. Marcel Origer de Luxconnect a présenté à cette occasion, en tant que représentant de Fedil-ICT, les atouts du Luxembourg comme ‘Prime Location for trusted and secure eCommerce and Online Business’.

Afin de contribuer à la promotion des technologies d’avenir dans le ‘Cloud Computing‘ et de ‘Software as a Service‘ au Luxembourg, la Fedil a continué à supporter activement les travaux de l’association EuroCloud Luxembourg qui s’est fixé, lors de

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l’assemblée générale le 24  septembre 2010, comme objectif de présenter pour fin mars 2011 au gouvernement un plan d’action pour la promotion du Cloud Computing et SaaS au Luxembourg dont le but est d’attirer des investissements étrangers tout en favorisant l’utilisation de ces nouvelles technologies par tous les acteurs économiques et, notamment, les PME.

Sur initiative d’EuroCloud Luxembourg, le premier congrès international du réseau européen EuroCloud s’est déroulé le 21 juin 2010 au Luxembourg et a rassemblé la communauté internationale d’entreprises membres du réseau au Luxembourg. Cette initiative, supportée par le SMC a permis de donner une visibilité au Luxembourg dans ce secteur prometteur. Le deuxième congrès EuroCloud se déroulera à nouveau au  Luxembourg les 27 et 28 juin 2011.

Suite au succès de l’étude « Gouvernance IT et rôle du CIO » et de la conférence y relative en juillet 2009, le groupe de travail composé de représentants de la Fedil, de l’ABBL et du Centre de recherche public Henri Tudor a approfondi les travaux sur ce sujet. Un suivi concret a été le lancement d’une plateforme Internet avec des informations utiles (best practices, formations…) à l’adresse des CIO, projet cofinancé par le Fonds social européen.

Dans la continuité de la campagne de sensibilisation sur le thème ‘Green ICT’ lancée en avril 2009, la Fedil a créé un groupe de travail spécifique dont la mission a consisté à élaborer des propositions et projets concrets à ce sujet. Si le gouvernement, dans le cadre du programme gouvernemental, a accordé un rôle important au ’Green ICT’ dans le contexte des efforts de diversification économique, les projets concrets font cependant à l’heure actuelle défaut. Sur

cette toile de fond, la Fedil s’est posé comme objectif de soutenir les efforts des ministères impliqués. Une première action concrète consistait à faire un sondage sur l’utilisation et l’offre de solutions Green ICT auprès des entreprises membres de la Fedil et de l’ABBL, ceci sur base d’un questionnaire à remplir Online. Le groupe de travail ad hoc Green ICT a analysé les résultats du sondage sur l’utilisation et l’offre de solutions Green ICT auprès des entreprises. Environ 70 entreprises ont rempli le questionnaire en ligne. Les résultats de cette enquête ont révélé que les démarches structurées en matière de Green ICT font souvent encore défaut dans les entreprises et que davantage d’actions de sensibilisation sur les effets positifs du Green ICT sur l’efficience énergétique sont requises.

Le groupe de travail ‘Green ICT’ de la Fedil a organisé fin 2010 une entrevue avec l’Université du Luxembourg pour un échange de vues sur leurs programmes de recherche nationaux et européens en matière de Green ICT et comment travailler ensemble pour y associer les entreprises du secteur ICT.

En matière de formation et ressources humaines dans le secteur des TIC, il est à relever que Fedil-ICT a été nommée partenaire luxembourgeois dans le réseau européen ‘e-Skills’. Comme convenu avec le ministre des Communications et des Médias, la Fedil supporte les initiatives visant à créer des formations type BTS dans le domaine de l’informatique et des télécommunications. En novembre 2010, la Fedil a organisé une présentation par le LTAM d’une nouvelle formation dans le domaine de l’IT, à savoir le BTS Informatique. Cette formation a rencontré un succès manifeste et la Fedil travaillera avec le LTAM pour faciliter le contact entre les responsables de la formation et les entreprises du secteur ICT. A souligner qu’un

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Evolution des crédits budgétaires publics de R&D (CBPRD) de 2000 à 2010

en % du PIB, Source : Eurostat

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2004 20082002 20062001 2005 20092003 2007 2010

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deuxième BTS en Télécommunication élaboré par le LTE est en train de passer la procédure d’accréditation obligatoire.

L’association des PSF de Support, dont le secrétariat est assuré par la Fedil, a organisé une conférence sur le thème de l’Outsourcing de l’IT en mars 2010. Les travaux de l’association ont été focalisés sur la mise en place d’une loi sur l’archivage électronique, la réforme des règles de supervision par la CSSF et sur la promotion du statut de PSF de Support à l’étranger. Il est à noter que le « Haut comité de la place financière » qui regroupe les associations membres de PROFIL, est en train de mener une réflexion structurée sur comment développer et diversifier les activités de la place financière. Les infrastructures et services de support au secteur financier font partie intégrante de cette future stratégie.

A soulever enfin que la Fedil est devenue membre de l’association FediSA Luxembourg, association qui regroupe les acteurs actifs dans le domaine de l’archivage électronique.

La Fedil fait également partie de l’’Industrial Advisory Board de l’Interdisciplinary Center for Security, Reliability and Trust’ (SnT) de l’Université de Luxembourg. Ce centre souhaite formaliser cette relation avec Fedil-ICT dans le cadre d’un accord de partenariat.

Le comité de la plateforme Fedil-ICT a adopté en septembre le plan de travail pour 2011 avec un accent sur le développement des infrastructures de communication électronique (NGN), le développement de centres de compétences dans le domaine de l’e-Business, la promotion du secteur ICT à l’étranger et les ressources humaines dans le secteur ICT (droit du travail, sensibilisation, formations).

La Fedil a participé également à une initiative lancée par PricewaterhouseCoopers et LU-CIX qui vise à analyser le positionnement du Luxembourg dans le domaine des services électroniques et à proposer un plan d’action pour développer davantage les atouts du Luxembourg dans ce secteur.

La Fedil suit enfin en détail les travaux de la Commission européenne dans le domaine de la Société de l’Information. A ce  titre, elle a accueilli favorablement le plan d’action de la Commission européenne intitulé ‘A Digital Agenda for Europe’. Le document phare résume autour de sept domaines les principaux enjeux pour l’UE et les propositions législatives ou autres de la Commission. Lors d’une présentation officielle de cette stratégie en juin 2010 au Luxembourg, la Fedil a insisté sur la nécessité d’une gouvernance efficace et d’avancer vite, notamment en ce qui concerne le marché intérieur des services électroniques toujours segmenté par de nombreux obstacles.

Recherche, développement et innovation

Au niveau de la RDI, l’année 2010 a surtout été marquée par l’organisation du Prix de l’innovation 2010 de la Fedil. Les travaux du groupe de travail RDI se sont concentrés sur les sujets en rapport avec la gouvernance de la recherche publique et la valorisation des résultats de la recherche. D’autres sujets ont été les aides en faveur de la recherche privée ainsi que la propriété intellectuelle.

A côté de son groupe de travail RDI, la Fedil a mis en place, en 2010, un groupe de réflexion stratégique ‘Recherche, Développement et Innovation – RDI’ qui s’est réuni à deux reprises, pour discuter des sujets suivants : gouvernance de la R&D publique ; constat d’une amélioration

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du dialogue entre les différents acteurs (p.ex. science des matériaux), l’importance de la structure « 4CU » regroupant les quatre centres de recherche publics (y compris le CEPS) et l’Université du Luxembourg, réflexion sur la mise en place d’un conseil scientifique commun pour les CRPs Henri Tudor et Gabriel Lippmann, meilleure présentation des résultats de recherche en vue d’une valorisation de ces résultats, vocabulaire RDI – nécessité de disposer de définitions claires concernant les différentes formes de recherche : recherche fondamentale, recherche appliquée, recherche industrielle, recherche scientifique, etc.

Au niveau de la recherche publique, force est de constater que le gouvernement continue à investir pour stimuler la capacité de recherche et d’innovation de l’économie nationale. Ainsi, les crédits budgétaires publics dédiés à la recherche ont progressivement augmenté les dernières années (voir graphique page 20). En augmentant l’investissement dans l’économie du savoir, le gouvernement luxembourgeois veut promouvoir de nouveaux secteurs porteurs comme par exemple le secteur ‘biohealth’ ou bien le secteur des ‘écotechnologies’ qui pourront devenir des piliers de l’économie de demain.

Dans ce contexte, la Fedil se félicite de la proposition que le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, a fait dans le cadre de la Tripartite 2010 pour l’amélioration de la compétitivité nationale : « Il s’agit de continuer les efforts importants engagés dans la diversification économique, en se basant notamment sur les instruments de Recherche-Développement-Innovation (RDI) et de propriété intellectuelle. Cette approche permettra de créer de nouveaux emplois et surtout de la valeur ajoutée. Sont

notamment visés les domaines suivants : la biomédecine ; l’énergie ; les écotechnologies ; la logistique ainsi que les technologies de l’information et de la communication ».

L’augmentation considérable des crédits budgétaires alloués doit aller de pair avec une bonne gouvernance qui garantit une recherche de qualité focalisée prioritairement sur des domaines à retombées économiques. Il sera également nécessaire de mettre plus l’accent sur l’importance de la valorisation des résultats de la recherche publique. Il faudra, par exemple plus de publications scientifiques (voir graphique page 26), conférences de haut niveau ou bien la production et la diffusion de matériel pédagogique. L’importance de ces activités dans le cadre de la valorisation est évidente, notamment, car elles permettent de transférer des connaissances, des compétences et des résultats de la recherche.

Dans le contexte de la valorisation des résultats de recherche, il faudra également venir à l’aide des chercheurs ou équipes de recherche voulant gravir les étapes de R&D d’une technologie afin de pouvoir la commercialiser. Il s’agit donc, entre autres, de faire du démarchage, de protéger la propriété intellectuelle liée à l’invention, de s’occuper des aspects contractuels et de déterminer une stratégie permettant d’aboutir à la commercialisation.

Pour ce qui est des aides directes en rapport avec des projets de recherche privés régis par le régime d’encouragement à la R&D, la Fedil a approuvé le nouveau cadre légal pour le soutien à la RDI ainsi que les nombreux efforts du gouvernement pour encourager et soutenir les entreprises dans leurs démarches en matière d’innovation et de recherche. Cette politique a incité de nombreuses

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entreprises à investir dans les activités de recherche-développement et innovation et a permis la création de nouveaux emplois, voire le maintien d’emplois. Par ailleurs, force est de constater que de plus en plus de PME sont conscientes de l’importance de l’innovation et de la recherche pour le succès durable de leur entreprise et profitent des incitatifs financiers pour développer leur potentiel d’innovation.

Avec l’adoption de la stratégie « Europe 2020 », les dirigeants politiques européens ont élevé la recherche et l’innovation au premier rang des priorités politiques pour l’Europe. En 2010, la Commission européenne a décidé d’investir davantage dans la recherche et l’innovation. Ainsi, le budget alloué en 2011 aux appels à propositions au titre du septième programme-cadre s’élève à 6,4 milliards d’euros, soit 12% de plus qu’en 2010. Ce financement, le plus important jamais réalisé dans ce domaine, couvre toute une série de disciplines scientifiques, de domaines de politique publique et de secteurs commerciaux. Il permettra de faire des avancées scientifiques et de renforcer la compétitivité de l’Europe et contribuera à relever des défis sociétaux tels que le changement climatique, la sécurité énergétique et alimentaire, la santé et le vieillissement de la population. Les subventions seront attribuées par voie d’appels à propositions et d’évaluations. Les entreprises auront la possibilité de solliciter un financement au titre du septième programme-cadre (7e PCRD) de l’Union européenne.

Jusqu’à présent, le taux de participation des entreprises luxembourgeoises aux différents programmes-cadres a été plutôt faible. Dans ce contexte, la Fedil a salué l’initiative «  Fit4Europe », dont l’objectif est d’encourager la participation des entreprises

luxembourgeoises aux programmes européens de recherche. Ainsi, le ministère de l’Economie peut accorder une contribution financière pour la préparation d’un projet de recherche européen par une entreprise située au Luxembourg. L’aide financière s’adresse aux entreprises de toutes tailles établies au Luxembourg souhaitant soumettre des propositions de projets pour un programme européen de recherche.

Afin d’encourager les entrepreneurs à accroître davantage leurs activités de recherche, et ce, dans la poursuite de l’objectif du gouvernement d’augmenter les dépenses de RDI jusqu’à 3% du PIB, la Fedil a proposé d’élargir le champ d’application de la bonification d’impôt aux dépenses de recherche-développement et innovation.

En termes d’innovation, la protection intellectuelle a constitué une arme indispensable pour les petites et moyennes entreprises, puisqu’elle leur permet de se protéger contre d’éventuelles imitations, copies, voire contrefaçons. Dans ce contexte, la Fedil a salué les mesures prises par le gouvernement pour valoriser et protéger la propriété intellectuelle. Beaucoup de PME hésitent cependant à déposer un brevet, une idée, une marque ou un dessin puisqu’elles se voient confrontées à des procédures administratives trop lourdes ou à des coûts trop élevés. De ce fait, il faudra accroître la sensibilisation et l’information en matière de propriété intellectuelle auprès des acteurs économiques luxembourgeois pour les convaincre de l’importance de la protection intellectuelle. Dans ce contexte, la Fedil a accueilli avec satisfaction la proposition du ministre Krecké de créer un « Institut de la propriété intellectuelle » auprès de l’Université du Luxembourg qui enseignera les aspects fiscaux et financiers en matière

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de propriété intellectuelle et qui pourra, par la recherche, conseiller le gouvernement en matière de propriété intellectuelle et notamment des droits d’auteur.

En mars 2010, une délégation de la Fedil, a rencontré le nouveau président du conseil d’administration du Fonds national de la recherche (FNR), Yves Elsen, le nouveau vice-président, Jacques Lanners, le président du conseil scientifique du FNR, François Meyer et le secrétaire général, René Winkin. Cette rencontre avec la Fedil a été la première visite officielle de la nouvelle équipe dirigeante du FNR et a eu pour but de présenter les activités du FNR et d’avoir un échange de vues sur l’organisation de la RDI publique et privée au Luxembourg. A cette occasion les responsables du FNR ont présenté leurs nouveaux instruments : AFR (aides à la formation recherche) qui permettent de soutenir les chercheurs pendant leurs études doctorales et postdoctorales ainsi que le programme PEARL qui va servir à attirer des chercheurs de très haut niveau au Luxembourg. D’autres sujets discutés lors de cette rencontre ont été la mobilité des chercheurs entre le secteur de la recherche publique et privée, l’amélioration de la recherche et la valorisation économique de la recherche publique ainsi que la promotion de la culture scientifique.

La Fedil, engagée dans le G.I.E. Luxinnovation (voir « Les initiatives soutenues par la Fedil » page 60) depuis sa création, a poursuivi sa bonne collaboration avec l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche, notamment sur les grappes technologiques (Clusters) ‘Materials’, ‘Space’, ‘Biohealth’ et ‘Ecoinnovation’.

Après le partenariat conclu avec l’Université du Luxembourg en mars 2007 et renouvelé fin 2009 et celui formalisé avec le CRP-

Santé en juillet 2009, Luxinnovation a signé en 2010 des conventions de collaboration avec le CRP - Gabriel Lippmann et le CRP Henri Tudor. Les partenaires s’engagent ainsi à collaborer plus activement dans les domaines qu’ils considèrent comme priori-taires, tels que la valorisation des résultats et des activités des centres de recherche ou le renforcement des collaborations public-privé, en particulier avec les PME établies dans la région.

Au-delà du contexte national, Luxinnovation assure également l’accompagnement des entreprises et organismes de recherche dans le montage de dossiers de financement au niveau européen. Luxinnovation est le point de contact national pour l’ensemble des programmes du 7e programme-cadre européen de Recherche et Développement.

Afin d’encourager la créativité et l’innovation et de mettre en valeur les entreprises les plus innovantes, la Fedil a organisé la 19e édition de son Prix de l’innovation. L’attribution des différents prix est soumise à deux critères : les projets présentés doivent se distinguer par leur caractère innovateur et original et ils doivent présenter un intérêt économique pour l’économie luxembourgeoise. Pour la promotion 2010 du Prix de l’innovation, le jury a décidé d’attribuer un premier prix et cinq prix spéciaux parmi 19 dossiers de candidature introduits.

Le premier prix a été décerné aux équipes de R&D de DuPont Teijin Films Luxembourg S.A. pour le projet « Nouveau diélectrique pour condensateurs film dans les convertisseurs électriques à haute température et à densité d’énergie élevée ». Ce film ultrafin pourrait bientôt trouver son application dans les voitures hybrides et électriques, panneaux solaires ou éoliennes.

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par millions d’habitants, Source : Thomson ISI, SCI and SSCI, www.isinet.com/products/citation/ ; ipiQ, Inc. ; and National Science Foundation, Division of Science Resources Statistics, special tabulations

Evolution du nombre de publications scientifi ques entre 2000 et 2005

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Un prix spécial ‘Développement industriel’ a été attribué au Service Procédés Laminoirs d’ArcelorMittal Recherches pour le projet « Nouvelle gamme de palplanches HZ par laminage et fraisage ». Un nouveau processus combiné de laminage et de fraisage qui permet de produire de nouveaux profils de palplanches et qui permet de diminuer considérablement les coûts de production.

Un prix spécial ‘PME’ attribué à la société Gilles Tooling GmbH, pour le projet « rct12gt.rearset – multifunktionale Motorrad-Fußraste », un repose-pied pour véhicules à deux roues de la catégorie tours, enduro et motocross qui innove de par son réglage, la sécurité, l’ergonomie et le confort.

Un prix spécial ‘Business Development’, a été remis aux chercheurs de l’entreprise IEE S.A. pour le projet « Tailgate Detector TDflex ™ » basé sur un capteur 3D développé par IEE. Grâce à ce nouveau produit la société IEE a réussi à devenir une référence dans le secteur de la sécurité.

Le prix spécial ‘Design produit’ a été décerné à la société Accumalux S.A., pour le développement d’un bac de batterie en matière thermoplastique de forte épaisseur comportant un système de clipsage permettant un assemblage mécanique instantané au moyen d’un simple maillet.

Finalement, un prix spécial ‘Start-up’ a été décerné à la société Onformonics S.à r.l. pour le projet « Compliance Management Solutions ».

En 2010, la Fedil et l’ILEA (Industrie luxembourgeosie des équipementiers de l’automobile) se sont associées à l’initiative ‘Elektromobilitéit’ (www.elektromobiliteit.lu).

Cette plateforme, lancée par Enovos et le CRP Henri Tudor veut élaborer un concept de mobilité électrique durable avec la mise en place d’une activité de recherche et d’innovation et le développement de services avec les acteurs nationaux, le secteur privé et de la recherche. Il s’agit de mobiliser les compétences des différents acteurs et de coordonner les actions afin d’exploiter le potentiel de la mobilité verte au Grand-Duché de Luxembourg.

Affaires industrielles

Les travaux du département des affaires industrielles ont porté autour de la mise en œuvre sur le plan national de plusieurs textes et accords européens et internationaux. Le plan d’action national « énergies renouvelables », le partenariat climat, l’introduction de nouvelles règles de tarification des services de l’eau et les travaux préparatoires en vue de la transposition de la nouvelle directive « déchets » sont des exemples qui illustrent la variété des sujets abordés.

Conformément à la directive relative à la mise en œuvre de sources d’énergies renouvelables (directive 2009/28/CE), le Luxembourg a élaboré son plan d’action national visant la réalisation de l’objectif d’une couverture en énergies renouvelables de 11% d’ici 2020. Dans ses contributions aux travaux d’élaboration du plan d’action, la Fedil a souligné la nécessité de définir les mesures en fonction d’une analyse « coût/efficacité » dans le but de limiter le surcoût à supporter par les consommateurs d’énergie. Dans ce contexte, elle a encouragé le gouvernement à compléter l’action nationale par le recours à des sources de production d’énergies renouvelables non indigènes. Partant, elle a invité le ministère

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de l’Economie et du Commerce extérieur à engager le plus vite possible les pourparlers avec des pays partenaires afin de pouvoir recourir à une partie de leur potentiel. De l’avis de la Fedil, le démarrage précoce de la coopération avec des pays partenaires permettrait à des entreprises endogènes d’y participer et il augmenterait ainsi les chances de retombées économiques pour notre pays. En effet, le marché européen des énergies renouvelables offre un potentiel très intéressant pour l’éclosion du secteur des écotechnologies qui figure parmi les secteurs prioritaires de la politique gouvernementale de développement et de diversification économiques au Luxembourg.

Le dernier accord volontaire énergie est venu à échéance le 31 décembre 2010. Au cours de l’année 2010, la Fedil est entrée en discussion avec le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur pour se mettre d’accord sur les éléments à intégrer dans un nouvel accord. Les deux parties ont confirmé leur attachement à l’instrument volontaire et à l’objectif d’amélioration de la compétitivité des entreprises en soulignant que la réalisation du potentiel abordable d’amélioration de l’efficacité énergétique contribue positivement à la productivité des entreprises. Une nouvelle version de l’accord a pu être finalisée fin 2010. Elle prévoit un renforcement du management énergétique dans les entreprises participant à l’accord et un meilleur suivi de ce management, une identification plus formelle du potentiel d’économie d’énergie et le suivi de l’utilisa-tion de ce potentiel, le monitoring par un organisme tiers et une relance de l’échange de bonnes pratiques. La signature de l’accord est prévue pour début 2011.

Les résultats de l’enquête 2009 réalisée dans le cadre de l’accord volontaire ont été

marqués par les effets de la crise. La baisse de la production industrielle a conduit à une détérioration de l’efficacité énergétique dans ce secteur. Cette évolution s’explique par une mauvaise utilisation des capacités de production (multiplication des arrêts/démarrages, postes de consommation fixe d’énergie, …). Comparé à 1990, l’indice d’efficacité s’est amélioré de 20% jusqu’en 2009. Ce taux était déjà passé à 27% en 2007. Malgré le revirement temporaire dû à la crise, l’objectif d’amélioration d’un point de pourcent par an a pu être réalisé. Un renversement de tendance s’annonce avec la reprise de l’activité économique.

La politique climatique européenne en 2010 a été marquée par la gestion de l’échec du sommet climatique de Copenhague constaté en décembre 2009 et par la quête d’une position commune de l’UE vis-à-vis des autres principaux espaces économiques. L’UE a finalement maintenu sa position de réaliser une réduction des émissions de -20% en 2020, comparé à 1990 et de passer à -30% en cas d’accord international. La Fedil a rappelé au gouvernement luxembourgeois qu’un accord international est une condition sine qua non pour pouvoir escompter une réduction effective des émissions globales conformément au calendrier avancé par les Nations Unies et pour pouvoir évincer les risques de fuites de carbone inhérents à une action de cavalier seul qui découragerait la production industrielle au sein de l’UE.

Après l’adoption de la réforme du système de négoce de droits d’émission au sein de l’UE (ETS) en 2009, les experts de la Commission et des Etats membres ont arrêté la liste des secteurs exposés au risque de fuites de carbone et ils ont lancé les travaux techniques autour des futurs benchmarks déterminant les règles d’allocation de quotas CO2 au sein

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des différents secteurs industriels exposés. La Fedil a assuré l’échange d’informations sur les travaux en cours pour tenir le gouvernement au courant des problèmes que certains secteurs ont signalé lorsque l’élaboration des règles d’allocation s’est trop éloignée de l’esprit des conclusions politiques arrêtées lors de la réforme du système ETS. La Fedil s’est exprimée contre les tentatives de la Commission d’effectuer un ajustement ex-post du volume des quotas après le constat de la réduction de la demande durant la période de crise. Elle a argumenté qu’il n’y a pas lieu de pénaliser les industries pour avoir été en crise et que cette période de crise n’est certainement pas représentative pour le besoin en quotas d’ici 2020. D’une façon plus générale, un tel ajustement nuirait à la stabilité et à la crédibilité du système européen des quotas. Finalement, la Fedil a thématisé la question de la compensation des surcoûts que le système ETS engendre au niveau des approvisionnements en électricité. La Commission européenne élaborera des lignes de conduite en la matière. Par la suite, les Etats membres auront la possibilité de proposer des mesures de compensation des coûts subis par des secteurs d’activité fortement exposés aux prix de l’électricité. La Fedil a rendu attentif au fait qu’en général l’industrie luxembourgeoise est plus touchée par ces effets indirects que par les effets directs du coût des quotas CO2.

Sur le plan national, la Fedil a participé activement aux travaux du Partenariat pour le climat et l’environnement mis en place par le gouvernement pour définir, si possible, une vue commune des défis écologiques à relever et pour arrêter un programme de mesures de réduction des émissions en tenant compte de critères de développement durable. Le partenariat se compose de représentants des organisations syndicales et patronales et

d’autres ONG représentant la société civile. La Fedil s’est exprimée dès son entrée au partenariat moyennant une position, partagée par d’autres organisations patronales impliquées dans le partenariat. Elle a plaidé en faveur d’une intensification des efforts d’amélioration de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs et d‘une utilisation plus conséquente et plus rapide du bon potentiel abordable de mise en œuvre d’énergies renouvelables, le tout sur la toile de fond de déficits budgétaires exigeant une amélioration de l’efficacité dans les actions, y compris des partenariats avec d’autres Etats membres, et une responsabilisation accrue des acteurs. A côté de la réalisation des objectifs climatiques, le plan d’action, de l’avis de la Fedil, devrait contribuer au développement d’un secteur des écotechnologies compétitif dans un contexte de marchés ouverts.

En matière de gestion des déchets, la Fedil a participé aux ateliers organisés par l’Administration de l’environnement en vue de la transposition de la directive cadre déchets 2008/98/CE. De l’avis de la Fedil cette transposition est l’occasion pour harmoniser les pratiques de gestion des déchets au sein de l’UE, par exemple en ce qui concerne la définition et le classement des déchets. La transposition devrait se faire dans un esprit de simplification administrative et d’ouverture des marchés. La hiérarchie de la gestion des déchets devrait pouvoir être appliquée avec un certain degré de flexibilité de façon à promouvoir la valorisation énergétique de déchets, là où les écobilans la favorisent. Cette promotion de la valorisation exige également une attitude plus proactive de l’administration lorsqu’il s’agit d’autoriser les installations nécessaires au sein du pays.

La nouvelle directive étend la notion de la responsabilité élargie des producteurs à

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de nouveaux domaines, dont les déchets de construction. Aujourd’hui cette notion s’applique déjà dans les domaines des emballages, des déchets électriques et électroniques, des véhicules hors d’usage et des batteries. La Fedil salue que les entreprises concernées ont la possibilité d’adhérer à un organisme agréé auquel elles délèguent les tâches leur incombant conformément au principe de la responsabilité élargie des producteurs. A relever dans ce contexte l’accomplissement du premier exercice entier par l’association Ecobatterien, créée fin 2009 avec la participation de la Fedil dans le but de répondre aux nouvelles obligations légales des entreprises concernées par le règlement relatif aux piles et accumulateurs. L’agrément lui a été attribué début 2010.

Suite à l’adoption de la loi sur la gestion de l’eau, la Fedil avait chargé le Centre de ressources des technologies pour l’envi-ronnement (CRTE) d’une étude auprès d’un échantillon d’entreprises industrielles avec pour objet de modéliser les flux d’approvi-sionnement, les points de consommation et les flux de déversement d’eau, d’identifier des potentiels de réduction des volumes consom-més et des charges polluantes rejetées et d’évaluer l’impact en termes de coûts de certains modèles de tarification des services de l’eau. Les conclusions et suggestions du CRTE ainsi que la position de la Fedil en matière de tarification ont fait l’objet d’un échange avec l’Administration de la gestion de l’eau dans le but d’une meilleure prise en compte de certaines particularités observées dans les schémas de consommation et de déversement d’eaux dans l’industrie. Par la suite, la Fedil a organisé une séance d’information avec le CRTE et l’Administration de la gestion de l’eau pour faire un premier bilan de l’application de la nouvelle loi-cadre,

pour aborder certaines déficiences dans l’application et pour présenter des solutions envisageables aux cas de figure abordés dans l’étude susmentionnée.

La Fedil a poursuivi sa collaboration avec le helpdesk REACH, assuré par le CRTE pour informer les entreprises des différentes étapes d’implémentation de la réglementation relative aux produits et substances chimiques. Les informations ont été diffusées dans le cadre de conférences et par le biais de Newsletters adressées aux membres de la Fedil. La réglementation REACH a été transposée en droit national par la loi du 27 avril 2009 qui reprend fidèlement les dispositions des textes européens.

La Fedil a poursuivi ses évaluations régulières de l’application pratique du cadre législatif régissant les régimes d’autorisation des établissements classés. Les principales doléances des entreprises, à savoir le raccourcissement des délais, la prévisibilité des conditions d’exploitation et la disponibilité des responsables de l’administration ont été relayés par la Fedil, notamment dans le cadre des travaux menés autour du sujet de la simplification administrative et en marge des discussions tripartite. A noter que les doléances se retrouvent également dans les 65 propositions pour l’amélioration de la compétitivité des entreprises, élaborées par le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké.

Les problèmes de prévisibilité de conditions d’exploitation ont également motivé la Fedil à prendre position par rapport à un avant-projet de circulaire ministériel fixant les valeurs limites pour les émissions atmosphériques. Les principales critiques de la Fedil dans ce contexte n’ont pas porté sur les valeurs limites en tant que telles mais

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Indice de la production manufacturière de l’UE-27

1997 2001 20051999 20031998 2002 20062000 2004 2008 2009 20102007

Production manufacturiè Construction

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sur les nombreuses possibilités accordées à l’administration pour modifier à tout moment les valeurs limites définies dans la circulaire et pour mettre ainsi en question les permis d’exploitation existants. La circulaire en question n’a pas encore été adoptée.

Affaires sociales

Le département ’Affaires sociales’ de la Fedil a continué à accompagner les membres au courant de l’année 2010 dans tous les aspects liés aux questions sociales. Elle a conseillé et assisté plus particulièrement ses membres dans les sujets en rapport avec le droit du travail et dans leurs négociations collectives au niveau des entreprises. En outre, la Fedil a défendu les intérêts de ses adhérents dans différents organes liés au fonctionnement du marché de l’emploi de même que dans les organes de gestion de la sécurité sociale.

Sur le plan politique, l’année 2010 a été marquée dans le domaine des affaires sociales par la gestion des effets de la crise économique. Ainsi, la Fedil a participé aux travaux du Comité permanent du travail et de l’emploi (CPTE) pour discuter des orientations en vue d’une politique active de l’emploi présentées lors de la réunion du Comité de coordination tripartite du 24 mars 2010.

La Fedil a, dans ce contexte, plaidé pour une politique d’activation des demandeurs d’emploi, qui, au lieu d’opter pour une prolongation de la durée d’indemnisation et le décalage, respectivement la suspension, de la dégressivité du montant de l’indemnité de chômage, doit consister dans un accompagnement rapproché des demandeurs d’emploi et une responsabilisation de ces derniers aboutissant à leur mise au travail. Ainsi, il s’avère nécessaire d’encourager davantage les travailleurs en vue du maintien

de leur employabilité dans le cadre de la prévention du chômage, notamment par les instruments existant en matière d’accès individuel à la formation continue et de les responsabiliser afin de prendre des initiatives personnelles en vue de la sortie du chômage.

La Fedil a salué la prolongation, jusqu’au 31 décembre 2011, des mesures exceptionnelles adoptées au début de la crise, surtout en matière de chômage partiel. En effet, ces mesures ont permis à un nombre important d’entreprises industrielles, ainsi qu’à leurs sous-traitants, de ne pas devoir prendre des décisions drastiques de réduction d’emplois avec des conséquences néfastes sur l’évolution du chômage. En outre, certaines nouvelles dispositions visant l’accès au chômage partiel ont été adaptées, permettant ainsi à des entreprises confrontées à des problèmes graves de pouvoir recourir à l’instrument du chômage partiel. La Fedil a néanmoins critiqué dans ce contexte l’obligation de devoir disposer dans certaines hypothèses d’un accord entre partenaires sociaux, obligation qui pourrait empêcher le chef d’entreprise de pouvoir assumer ses responsabilités en cas d’un dialogue social déficient.

A relever que dans le cadre de la gestion de la crise économique et dans une philosophie de pouvoir sauvegarder dans l’emploi les salariés concernés par des problèmes conjoncturels ou structurels, les partenaires sociaux ont, d’une manière générale, assumé leur responsabilité au niveau des entreprises. Ainsi, 20 plans de maintien dans l’emploi ont été conclus entre les partenaires sociaux au niveau approprié en 2010.

Le sujet de l’organisation du travail figurait également à l’ordre du jour du CPTE en avril 2010.

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Néanmoins, malgré des études récentes démontrant que le Luxembourg possédait en 2008 la législation protectrice de l’emploi la plus stricte d’Europe, les discussions en la matière n’ont pas pu avancer suite au blocage des représentants salariaux. Le sujet a été remis à l’ordre du jour des discussions bipartites patronat-gouvernement d’octobre et décembre 2010 et le besoin des employeurs de pouvoir disposer d’une plus grande souplesse dans l’organisation du travail a été rappelé. Dans ce contexte, il a été convenu d’exploiter les marges de flexibilité dans l’organisation du travail prévues par le cadre légal en vigueur afin de faciliter, notamment, l’organisation du travail des entreprises et des secteurs soumis à une saisonnalité importante, ainsi que d’alléger la mise en œuvre du régime des plans d’organisation du travail. En outre, la nécessité d’une législation sur les comptes épargne-temps a été évoquée. Néanmoins, la valeur ajoutée d’une telle législation dépendra notamment de ses orientations en matière de charges administratives, des coûts directs et indirects liés à sa gestion et de la possibilité de pouvoir utiliser le compte épargne-temps en tant qu’instrument moderne d’organisation du travail, en particulier dans le cadre du maintien dans l’emploi.

Les discussions du Comité de coordination tripartite en matière d’évolution du coût salarial ont échoué suite à une obstination par d’aucuns de méconnaître les réalités économiques et la perte de compétitivité du Luxembourg. Dès lors, le Luxembourg continuera à subir de l’immixtion de la main publique dans la formation des salaires par le maintien de l’indexation des salaires et du régime d’adaptation du salaire social minimum. Ainsi, malgré des propositions patronales et même gouvernementales destinées à adapter le système de l’indexation des salaires de manière structurelle tout

en maintenant la composante sociale y attachée, les entreprises ont dû essuyer le coût de l’adaptation des salaires à partir du 1er juillet 2010 suite à l’échéance d’une tranche indiciaire. L’accord trouvé au niveau de la bipartite syndicats-gouvernement visant à moduler, le cas échéant, l’indexation des salaires en 2011, ne présente dans ce contexte non plus une solution appropriée. Pour ce qui est de l’adaptation du salaire social minimum, l’accord bipartite patronat-gouvernement fait qu’à priori le coût pour les entreprises devrait être neutralisé. Néanmoins, la décision gouvernementale d’augmenter le salaire social minimum et de compenser ensuite ce coût, pèse sur les finances publiques et n’est pas une solution durable au problème de la compétitivité-coût auquel le Luxembourg est confronté. Il en est de même des artifices réalisés afin de ne pas augmenter les charges patronales au niveau des différentes branches de la sécurité sociale.

Les efforts des employeurs pour freiner l’évolution du coût salarial au niveau des entreprises étaient forts dépendants de la qualité des interlocuteurs du côté salarial. Malgré un environnement difficile dû aux effets de la crise économique, maintes entreprises se sont trouvées confrontées à des revendications démesurées dans le cadre de la renégociation des conventions collectives de travail.

La Fedil a réalisé en 2010 pour la quatrième fois l’enquête relative aux conditions de travail et de rémunération organisée déjà en 2006, 2007 et 2008 auprès de ses entreprises membres. 43 entreprises ont participé à cette initiative permettant à ces dernières de disposer d’un benchmark sur les conditions de travail et de rémunération. L’enquête s’est réalisée sur base d’un outil informatique spécialement développé à cette fin. A noter

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que l’enquête est réservée aux entreprises affiliées à la Fedil et les résultats sont mis à la disposition des participants à titre gratuit.

Les travaux du Conseil économique et social (CES) au sujet du dialogue social à l’intérieur des entreprises se sont soldés début 2010 par la compilation des positions fort divergentes des représentants patronaux et syndicaux. En effet, le côté patronal a proposé une modernisation du dialogue social au niveau des entreprises par une analyse critique des doublons, ainsi qu’une amélioration qualitative du dialogue social formalisé et une valorisation du dialogue social informel. Par contre, la position syndicale a été plutôt marquée par une approche quantitative combinée à un encadrement formel démesuré du dialogue social.

Dans le cadre du dialogue social interprofessionnel au niveau national, les partenaires sociaux n’ont pas pu avancer. Néanmoins, la reprise d’un dialogue social constructif s’avère nécessaire, notamment en matière d’aménagement du cadre relatif au travail à temps partiel vu les défis en matière d’occupation / d’intégration des personnes âgées dans le monde du travail. Le sujet de l‘emploi des séniors a d’ailleurs figuré à l’ordre du jour du CPTE et la Fedil, dans le cadre du patronat luxembourgeois, a participé à des groupes de travail institués afin de trouver des pistes permettant de garder les séniors plus longtemps en activité.

L’impact de la législation sur les travailleurs incapables d’exercer leur dernier poste de travail n’est pas à négliger dans le même contexte. Malgré une large disposition des employeurs de continuer à employer des travailleurs concernés par la procédure de reclassement, même sans y être obligés

par la loi, une réforme de la législation s’avère urgente. En effet, il faudra créer des incitatifs pour encourager les travailleurs en reclassement externe dans leurs démarches de recherche d’un emploi par un accompagnement et un encadrement plus développés, mais aussi par une révision du niveau du revenu de remplacement dont le niveau actuel n’est guère un incitatif pour tenter de réintégrer le marché du travail.

Les moyens pour accompagner cette réforme devront notamment être mises en place dans le cadre de la réforme projetée de l’Administration de l’emploi. Un projet de loi y relatif a été déposé fin 2010. La Fedil a eu l’occasion de rencontrer le ministre du Travail et de l’Emploi en octobre 2010 pour discuter des grandes orientations de la réforme. Pour le patronat, cette réforme doit passer par une adaptation de la structure du service public de l’emploi visant la gestion, notamment du volet placement, sur base des règles applicables pour toute entreprise privée. Outre le recensement adéquat des compétences et un encadrement plus rapproché des demandeurs d’emploi, le contact avec les employeurs et le regain de la confiance de la part de ces derniers sont primordiaux. De plus, il s’agira de valoriser les relations avec tous les acteurs susceptibles d’apporter leur concours en vue d’une collaboration plus étroite dans la lutte contre le chômage local.

La Fedil a également continué ses efforts dans le cadre de la prévention du chômage. Ainsi, elle a publié en 2010 ensemble avec l’ABBL et la clc les résultats de l’enquête portant sur les qualifications recherchées dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le secteur privé. L’initiative a été soutenue par des partenaires institutionnels, à

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savoir la Chambre de commerce, le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ainsi que l’Administration de l’emploi. Editée pour la première fois en 2002, cette enquête publiée sous forme de brochure contribue à mener une orientation professionnelle adaptée aux réalités du marché de l’emploi, vers les filières offrant de nombreux débouchés et répondant aux profils professionnels sollicités par le secteur privé. Les résultats obtenus ont mis en évidence le fait qu’il y a de fortes prévisions d’embauche pour les personnes qualifiées dans le domaine des TIC, notamment aux niveaux commercial, de la programmation ou encore de la gestion de projets.

En date des 22 au 26 mars 2010, une douzaine d’entreprises membres de la Fedil se sont associées à Jonk Entrepreneuren Luxembourg a.s.b.l. pour participer à la première édition du Job Shadow Day. Cette association fait suite à l’accord de principe que le conseil d’administration de la Fedil a marqué au sujet d’un partenariat en faveur des projets engagés par l’association Jonk Entrepreneuren Luxembourg a.s.b.l. au niveau de l’enseignement secondaire et secondaire technique. Le partenariat devra rapprocher davantage le monde des entreprises et celui de l’enseignement, en général, et des jeunes, en particulier. Cette initiative constitue un outil précieux en matière d’orientation professionnelle des jeunes de l’enseignement secondaire. Pour cette première édition, une quarantaine d’étudiants ont manifesté leur intérêt à participer au Job Shadow Day leur permettant de découvrir la vie d’entreprise et d’accompagner le dirigeant d’entreprise, voire son représentant, pendant une journée de travail. Par établissement scolaire, deux à trois étudiants méritants ont ainsi répondu favorablement à l’appel lancé par la ministre de l’Education nationale et de la Formation

professionnelle, Mady Delvaux-Stehres, à l’adresse des directeurs de lycées.

En 2010, la Fedil a également participé aux travaux du groupe de travail ‘Education et formation’ de l’UEL. Les travaux ont, entre autres, été marqués par la mise en œuvre de la loi du 19 décembre 2008 portant réforme de la formation professionnelle, et plus précisément sur les règlements d’exécution dont les chambres professionnelles ont été saisies pour avis. La réforme de la formation professionnelle est entrée en vigueur à la rentrée 2010/2011 pour une série de métiers. Les stages en entreprises constituent un point essentiel de la réforme.

Sur base des dispositions prévues dans la loi du 19 juin 2009 portant organisation de l’enseignement supérieur, l’année 2010 a, par ailleurs, vu débuter la mise en place de programmes de formation dans le domaine des brevets de technicien supérieur (BTS). Il s’agit, en l’occurrence, de trois programmes de formation, intéressant plus particulièrement les membres de la Fedil, lan-cés à la rentrée scolaire 2010/2011, à savoir le BTS « Conducteur de travaux », ainsi que les BTS « Génie technique » et « Informatique ».

La mise en œuvre de l’accord visant l’intro-duction d’un statut unique pour les salariés du secteur privé a continué à préoccuper le monde patronal en 2010. Ainsi, la Fedil a pu constater que plusieurs de ses membres se sont trouvés confrontés à des litiges concernant le mode de calcul du revenu de remplacement au cours de la période de continuation du salaire (LFZ). Certains litiges ont même été portés devant les juridictions compétentes alors que les représentants salariaux ne voulaient pas honorer les engagements pris dans le cadre des dis-cussions entourant l’introduction du statut

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Evolution du taux de chômage entre 2000 et 2009

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unique. La Fedil a collaboré dans le cadre de l’UEL à l’élaboration d’un argumentaire reprenant le contenu de l’accord qu’elle tient à la disposition de ses membres. Néanmoins, si les juridictions devaient arriver à une conclusion contraire à l’esprit de l’accord qui visait, faut-il le rappeler, la réduction de l’absentéisme, il appartiendrait au législateur d’assumer ses responsabilités en la matière.

L’année 2010 a été riche au niveau européen. La Commission européenne, en difficulté pour faire passer certaines réformes jugées indispensables et souvent peu populaires auprès des Etats membres, s’appuie de plus en plus sur les partenaires sociaux dans le cadre du dialogue social institutionnalisé. Dans le cadre du dialogue social, les partenaires sociaux européens ont signé le 25 mars 2010 un accord-cadre sur les marchés du travail inclusifs qui repose sur le principe suivant lequel assurer un marché du travail inclusif implique des responsabilités partagées entre les employeurs, les individus, les travailleurs et les représentants des partenaires sociaux. Cet accord vise à renforcer le cadre du dialogue social mais surtout à stimuler le développement économique en favorisant la cohésion sociale. La Fedil a participé au dialogue social interprofessionnel afin d’implémenter cet accord-cadre au niveau national.

Après l’échec politique de la révision de la directive temps de travail, la Commission a décidé de repartir à la case départ en saisissant les partenaires sociaux dans le dialogue social européen sur leur point de vue et leur volonté d’entrer en négociations. La deuxième phase de consultation a été lancée en décembre 2010 et a invité les partenaires sociaux à exprimer leurs points de vue sur d’éventuelles modifications à apporter à la directive de base.

La modification de la directive sur la protection des femmes enceintes et allaitantes continue quant à elle à alimenter le débat. Le rapport Estrela du Parlement européen et l’étude d’impact en découlant n’ont pas trouvé l’appui du Conseil qui reste opposé à un allongement excessif du congé mais aussi à la création d’un congé de paternité.

Une consultation a également été lancée suite à la publication du livre vert sur les pensions qui s’est superposé au débat national sur la réforme des retraites. La Fedil, à travers l’UEL, a d’ailleurs pu faire valoir ses arguments avec une réponse adressée par l’UEL à la Commission européenne sur le sujet. BusinessEurope en a fait de même soulignant la nécessité de prendre en considération les spécificités nationales et de supprimer les systèmes de préretraite grevant les finances publiques des Etats membres.

Dans cette même ligne l’emploi des jeunes doit être encouragé ainsi que la transmission du savoir. L’emploi des jeunes est également un des fer de lance de la politique sociale européenne avec la nécessité d’avoir des meilleures formations et surtout plus adéquates aux réalités du marché du travail. A ce sujet, l’initiative phare de la Commission intitulée « jeunesse en mouvement » dans le contexte des objectifs de la stratégie UE2020 est à souligner.

La Fedil a accueilli, en septembre 2009, en présence d’entreprises membres, une délégation des partenaires sociaux européens dans le cadre d’une étude portant sur les restructurations et plus particulièrement les outils à disposition des entreprises pour gérer les difficultés économiques. Cette étude qui s’est étendue sur près de cinq années a trouvé

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son épilogue les 21 et 22 janvier 2010 lors d’une conférence présentant les différentes législa-tions et les modalités dans lesquelles s’opèrent les restructurations dans les Etats membres.

La politique européenne de migration et de libre circulation des personnes a connu aussi quelques bouleversements. Si les débats sur le détachement se sont enlisés suite aux désaccords fondamentaux entre partenaires sociaux, une directive sur les transferts intragroupe et pour les travailleurs saisonniers aura été proposée. La Fedil se montre favorable aux grandes lignes de cette directive qui, si elle était adoptée, faciliterait grandement les transferts intragroupe nécessaires à la mobilité au sein des entreprises multinationales installées sur le territoire national, mais permettrait aussi de pallier aux carences en main-d’œuvre dans certains secteurs de l’économie. Il y a cependant lieu de réfléchir aux réserves qui pourraient être faites pour l’accès à certaines professions des travailleurs saisonniers.

La Fedil a participé aux travaux du Comité du travail féminin (CTF), sur le projet de loi relatif aux actions positives dans les entreprises du secteur privé. Les thèmes visés par ces actions sont l’égalité de traitement entre homme et femme, la conciliation vie privée/vie professionnelle et la participation égalitaire des femmes et des hommes à la prise de décision. Le CTF a aussi élaboré un avis concernant le projet de réforme de la directive 2010/18/CE sur le congé parental où la Fedil a activement contribué à faire valoir l’intérêt des entreprises.

Vu l’exiguïté du territoire national et le manque de certaines compétences sur le marché du travail national, plus de 40% des travailleurs actifs au Luxembourg sont des non-résidents. L’adaptation de la législation

sociale européenne peut ainsi avoir un impact sérieux sur les coûts salariaux des entreprises luxembourgeoises employant des non-résidents.

En effet, le règlement (CE) 883/2004 et son règlement d’application (CE) 987/2009 concernant la coordination des régimes de sécurité sociale, entrés en vigueur le 1er mai 2011, risquent d’entraîner des coûts supplémentaires pour nombre d’entreprises amenées à envoyer leurs salariés travailler en dehors du Grand-Duché, et plus particu-lièrement dans leur Etat de résidence où ces derniers devraient être affiliés lorsqu’ils y accomplissent plus de 25% de leur temps de travail, respectivement y gagnent plus de 25% de leur salaire annuel.

La Fedil a organisé plusieurs réunions d’information sur le sujet afin de sensibiliser ses membres en vue d’une vigilance accrue sans quoi ces dernières risqueraient de se voir imposer de payer des cotisations sociales dans un autre Etat membre.

Cependant face aux nombreuses difficultés rencontrées par les entreprises, en particulier du côté français, la Fedil a multiplié les contacts avec la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Metz et le Centre commun de la sécurité sociale pour clarifier le sujet et l’interprétation faite de ces nouvelles dispositions par les différents acteurs. Un échange a été amorcé mais la Fedil poursuivra ses efforts dans ce contexte en 2011.

Corrélativement aux problèmes de sécurité sociale, la Fedil n’a pu que constater que nombre de ses membres employant des frontaliers allemands et, dans une mesure moindre, belges, se sont vus approchés par les autorités fiscales des pays en question

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en vue de déclarer les heures prestées en dehors du Luxembourg afin que ces Etats puissent faire valoir leur droit d’imposition. Soucieuse de soutenir ses membres dans leurs démarches, la Fedil s’est rapprochée d’autres fédérations patronales dans le but de pouvoir mener des actions communes suite au changement dans l’application par les autorités fiscales respectives des conventions fiscales de non double imposition liant le Luxembourg et les pays voisins. La Fedil a également apporté son soutien et son conseil aux entreprises concernées afin de gérer au mieux leurs relations avec les autorités fiscales des régions limitrophes.

La Fedil, en tant que membre de l’Institut national pour le développement durable et la responsabilité des entreprises (INDR), constate l’intérêt de ses adhérents pour la responsabilité sociétale car nombreuses sont celles ayant entamé les démarches pour se faire labelliser en la matière. Depuis le lancement du label en mars 2010, quelque 300 entreprises - toutes fédérations confondues - ont sollicité le référentiel et 25 ont d’ores et déjà été labellisées.

La Fedil a continué ses activités au sein du réseau EURES. En 2010, la Fedil a notamment soutenu la stratégie de communication mise en place afin de permettre au plus grand nombre d’entreprises de connaître l’offre de service EURES. Au courant de 2010, EURES a développé, avec la participation de la Fedil, son approche envers les entreprises et le monde entrepreneurial avec la mise en place d’ateliers sur la création d’entreprise dans les différentes régions du partenariat. L’organisation du ‘Job Day’ consacré au secteur de l’HORECA le 28 septembre 2010 en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration, Nicolas Schmit, a été un succès dans la mise

en relation entre employeurs et demandeurs d’emploi ou jeunes diplômés.

En matière d’assurance maladie, l’année 2010 a encore été marquée par les discussions relatives à la situation financière de la Caisse nationale de santé (CNS), organe mis en place suite à l’introduction du statut unique, en 2009.

En parallèle, les discussions ont porté sur la réforme du système de soins de santé lors desquelles sont apparues d’autres divergences fondamentales entre partenaires sociaux quant aux pistes à privilégier pour garantir à moyen et à long termes la soutenabilité d’un système de santé basé sur la solidarité nationale, l’équité et l’accessibilité.

Force est de constater que la réforme de l’assurance maladie dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2011 ne répond que partiellement aux défis posés à l’assurance maladie. Conformément à l’ambition gouvernementale de préserver un système de santé public et solidaire, de développer la qualité des soins ou encore de maîtriser l’évolution du coût global, la réforme est axée sur quatre grands principes : la réforme de l’organisation des services des soins de santé, la stabilisation financière de l’assurance maladie, les recettes supplémen-taires de l’assurance maladie-maternité et l’intégration des prestations de maternité dans le régime général.

Dans une optique patronale, les mesures correspondant à la réforme de l’organisation des services de soins de santé sont très intéressantes, notamment l’introduction du médecin référent, l’introduction du dossier personnel et, surtout, une meilleure coordination du secteur hospitalier ou

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encore l’introduction de la substitution de médicaments. Cependant, le fait d’avoir opté, au chapitre des recettes supplémentaires, pour une augmentation des cotisations patronales n’a pas trouvé l’aval des représentants du groupe patronal.

Dans le cadre des négociations bipartites menées fin 2010, les représentants patronaux ont, par conséquent, insisté sur le fait qu’une telle hausse des charges sociales pèse sur la compétitivité des entreprises et constitue, par ailleurs, une violation flagrante des accords tripartites du passé. Par la suite, cette augmentation de la part patronale de l’ordre de 0,1% du salaire brut a été compensée par un abaissement de 0,1% du taux de cotisation unique à l’assurance accident, ramené par conséquent de 1,25% à 1,15%.

En ce qui concerne la stabilisation financière de l’assurance maladie, la pratique des deux dernières années au niveau de la Caisse nationale de santé (CNS) a montré que certaines parties ne sont pas prêtes à engager les réformes qui s’imposent afin de freiner l’évolution des coûts. En effet, les mesures d’épargne concrètes avancées par les représentants du groupe patronal et visant à éviter toute augmentation des charges patronales ont été qualifiées d’exagérées. Etant donné que cette pratique au niveau de la gestion de la CNS a rendu impossible toute collaboration pour une gestion responsable, les associations patronales réunies au sein de l’UEL ont demandé au ministre d’adapter les textes légaux en vue de figer la cotisation patronale (2,7%) aux soins de santé (presta-tions en nature) au niveau de l’année 2010 et de prévoir en conséquence un nouveau mode de gestion de la CNS.

En ce qui concerne les développements en matière de mise en œuvre du statut

unique, il y a lieu de noter que cette réforme, se limitant aux salariés du secteur privé de l’économie, n’a jusqu’ici pas mené à une réduction du taux d’absentéisme en entreprise. En effet, comme il ressort d’une étude de l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS), le taux d’absentéisme moyen en 2008 s’est chiffré à 3,3% (employés et ouvriers confondus). Comme le mettent en évidence les chiffres pour l’année ayant introduit le statut unique, le taux d’absentéisme s’est élevé à 3,3% également en 2009.

Dans une optique patronale, on peut donc bel et bien avancer que l’introduction du statut unique a tout au plus conduit à une stagnation du taux d’absentéisme d’une année à l’autre, le nombre moyen de jours de maladie par personne (10,5 jours en 2009 contre 10,1 jours en 2008) étant même en légère hausse.

A relever dans ce contexte qu’une conférence organisée par la Fedil et portant sur le thème « Les entreprises face à l’absentéisme » a suscité un intérêt certain auprès des entre-prises membres et particulièrement auprès des responsables des ressources humaines venus très nombreux. Au niveau des modèles de gestion de l’absentéisme mis en place par certaines entreprises membres de la Fedil, les présentations ont permis d’identifier des pistes intéressantes, comme par exemple des modèles comprenant certains types de bonus, des congés supplémentaires ou d’avantages en nature liés au taux d’absentéisme, ou encore des pistes donnant priorité au développement et à la promotion du bien-être au travail.

Pour rappel, l’accord tripartite de 2006 prévoyant l’introduction du statut unique précisait qu’il ne devrait pas conduire à des charges supplémentaires pour l’économie

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Evolution cumulée des coûts salariaux unitaires nominaux entre 2000 et 2009

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dans son ensemble, l’objectif de la neutralité financière étant basé sur l’hypothèse d’une réduction substantielle de l’absentéisme pour cause de maladie. A l’heure actuelle, de nombreuses interrogations restent posées, comme celles de la définition du salaire de base pour le calcul de l’indemnité financière, de la future participation financière de l’Etat au financement de la mutualité des entreprises ou encore de la transposition du statut unique au niveau des conventions collectives.

S’il importe de faire une distinction entre l’absentéisme à la suite d’une maladie réelle et l’absentéisme abusif pouvant - à juste titre - être considéré de fléau, il y a lieu de noter que ce dernier phénomène semble être à l’origine d’un certain revirement en matière de contrôle administratif des malades tel que prévu par les statuts de la Caisse nationale de santé (CNS). En effet, depuis le 1er octobre 2010 des changements sont applicables en ce qui concerne le régime de sortie des personnes en incapacité de travail dorénavant plus contraignant.

Si ces modifications, adoptées au sein du comité directeur de la CNS avec les voix des représentants du groupe patronal et de l’administration, permettent des contrôles plus efficaces, force est de constater que le non-respect de ces dispositions statutaires de la Caisse nationale de santé n’entraînera à ce stade aucune sanction au niveau du droit du travail à l’encontre du salarié en question.

Les chiffres fournis par l’administration pour 2010 font état d’un total de 9.287 (contre 7.845 en 2009) contrôles administratifs effectués. 2.150 contrôles administratifs ont été effectués à la demande de l’employeur ( contre 1.991 en 2009), c’est-à-dire 23% ( contre 25% en 2009), les autres contrôles étant effectués sur initiative de l’administration

directement. Il ressort, en outre, des statistiques fournies par l’administration que 985 salariés (1.209 en 2009), c’est-à-dire environ 10% (15% en 2009) n’ont pas fourni d’excuse valable conformément aux dispositions du régime de sortie des malades tel que défini dans les statuts de la CNS.

Par ailleurs, la Fedil a participé en 2010 aux travaux de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) portant sur l’éla-boration de pistes de réforme de l’assurance pension. Dans un avenir rapproché, la sécurité sociale dans son ensemble sera soumise aux effets du vieillissement de la population et ceci se ressentira, entre autres, au niveau du régime général d’assurance pension. Aux yeux des associations patronales toute réforme doit correspondre aux cinq principes fondamentaux suivants : maintenir la compétitivité de l’économie luxembourgeoise, déterminer les prestations en fonction des ressources financières disponibles, sauve-garder, voire renforcer le  caractère social du régime, veiller à ce que toute prestation soit générée par une cotisation et assurer la soutenabilité du système et le respect de l’équité intergénérationnelle.

Le débat d’orientation portant sur la réforme du système d’assurance pension, le 2 juin 2010 à la Chambre des députés, n’a pas vraiment apporté d’éléments nouveaux. Cependant il est apparu qu’à l’heure actuelle, nul ne met en doute la nécessité d’une réforme d’un système de pension public basé sur une cotisation tripartite employeur-salarié-Etat. Compte tenu de l’évolution démographique, il est d’une évidence arithmétique que l’accroissement de la longévité de l’individu ne peut pas rester sans impact sur la durée de l’activité professionnelle. Or, depuis des années, l’on constate que l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail augmente, tandis que l’âge

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moyen de départ en retraite diminue. Un des défis majeurs sera donc d’allonger - compte tenu de la longévité - l’âge effectif de départ en retraite en vue de le rapprocher de l’âge officiel de départ en retraite, fixé à 65 ans.

Etant donné que le système public repose sur le principe de la répartition des charges et du contrat entre générations - les actifs génèrent les fonds nécessaires au paiement des allocations de pension des inactifs - les quelque 220.000 retraités de l’an 2030, à législation constante, nécessiteront une population active de 550.000 personnes. Ceci signifierait que - pour garantir un niveau de prestation inchangé - l’économie nationale devrait créer quelque 200.000 emplois supplémentaires sur une période de 20 ans. La Fedil a insisté sur le fait que ce scénario doit être qualifié de purement fantaisiste.

En mai 2010, le Parlement a adopté la loi portant réforme de l’assurance accident et entraînant, notamment, une modification des dispositions relatives aux prestations en espèces en cas d’incapacité permanente naturelle consolidée mais aussi concernant l’indemnisation du dégât matériel consécutif à un accident de travail ou de trajet. Ainsi, la condition de l’existence d’une lésion corporelle pour l’indemnisation d’un dégât causé au véhicule impliqué dans l’accident a été abandonnée. Par ailleurs, le plafond d’indemnisation du dégât causé au véhicule a été relevé et une franchise fixée à deux tiers du salaire social minimum a été introduite. A relever dès lors que les organisations patronales - ayant par le passé mis en évidence un certain nombre d’abus - n’ont pas eu satisfaction par rapport aux revendications visant une meilleure maîtrise des coûts.

Toujours en ce qui concerne l’assurance accident, la volonté politique affichée par

le gouvernement fin 2010 a été celle d’introduire un taux de cotisation unique de 1,25% à partir du 1er janvier 2011, en remplace-ment des 21 classes de risques prévoyant un taux de cotisation compris entre 0,45% et 6%. Si le but a été celui de réorganiser la solidarité entre les différents secteurs économiques au Luxembourg et d’augmenter la transparence du mode de financement, force est de constater que l’introduction du taux de cotisation unique s’est répercuté défavorablement sur une dizaine de classes de risques, bien que d’autres ont pu baisser leurs charges salariales y relatives. A l’heure actuelle, de nombreuses interrogations subsistent quant à la mise en œuvre d’un système de bonus-malus pouvant s’appliquer au taux unique.

Les activités au niveau européen

Sur le plan européen, l’année 2010 a été marquée par les difficultés qu’a rencontrées la monnaie unique européenne dans le contexte de crises monétaires successives en raison des difficultés financières de la Grèce et de l’Irlande. Les décideurs européens se sont efforcés de stabiliser l’euro et ont amorcé d’importantes réformes de la gouvernance économique de l’UE. L’entrée en fonction de la Commission Barroso II le 10 février 2010 a été aussi un événement marquant de l’année écoulée au niveau de la politique européenne. En 2010, les travaux du bureau de représentation de la Fedil à Bruxelles se sont focalisés sur le suivi des dossiers prioritaires pour les entreprises membres que ce soit dans le domaine environnemental, du marché intérieur ou encore du social. Le présent rapport donne un bref aperçu des grands dossiers législatifs actuels sur le plan communautaire ayant particulièrement marqué les travaux du secrétariat de la Fedil au cours de la période sous revue.

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Ainsi, la Fedil a suivi les travaux des différents groupes de travail de la Confédération de l’industrie et des employeurs d’Europe (BusinessEurope). Par ailleurs, la collaboration étroite avec les fédérations d’employeurs de la Belgique (FEB) et des Pays-Bas (VNO-NCW) dans le contexte du mandat Benelux au sein du bureau exécutif de BusinessEurope a été renforcée. Sur le plan national, la Fedil a participé activement aux travaux du groupe de travail ‘Affaires européennes’ de l’UEL. La Fedil s’est engagée, notamment, à tenir les membres de ce groupe de travail informés de l’état d’avancement des travaux sur les dossiers législatifs prioritaires.

Enfin, des entrevues périodiques avec les décideurs politiques sur le plan européen, notamment avec la commissaire Viviane Reding, ainsi qu’avec les membres de son cabinet, avec l’ambassadeur du Luxembourg auprès de l’Union européenne, S.E. Christian Braun, les experts de la Représentation permanente du Luxembourg auprès de l’Union européenne et des membres du Parlement européen, ont eu lieu.

Au niveau des conférences européennes en 2010, la Fedil a participé à l’’European Business Summit’ qui a eu lieu du 30 juin au 1er juillet 2010 à Bruxelles. Cet événement de haut niveau, organisé conjointement par BusinessEurope et la FEB, a eu pour thème en 2010 ‘Putting Europe back on track’ en présentant les défis pour l’Europe pour garantir une relance dynamique et durable.

Après son entrée en fonction, la Commission Barroso II a préparé et élaboré la stratégie UE2020, qui succède à la stratégie de Lisbonne. Adoptée par le Conseil le 17 juin 2010, UE 2020 établit cinq objectifs de référence, et ce dans les domaines de l’emploi, des R&D,

du climat, de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté. Ces objectifs sont déclinés au niveau national en des référentiels plus précis. Afin d’assurer un meilleur suivi de la stratégie au niveau national, la Commission a élaboré un nombre d’initiatives phares qui ont pour objet de définir la politique européenne pour les années à venir. La Fedil a accompagné l’élaboration de ladite stratégie et, tout en déplorant un certain manque d’ambition, a salué le maintien de bon nombre d’objectifs énoncés dans la stratégie de Lisbonne.

Parmi les initiatives phares, les plus pertinentes pour les entreprises sont celles au sujet de la politique industrielle et du marché intérieur.

Dans sa communication intitulée « Une politique industrielle à l’ère de la mondiali sation », la Commission expose une stratégie dont l’objectif est de stimuler la croissance et la création d’emplois en maintenant et soutenant une base industrielle forte, diversifiée et concurrentielle en Europe. Un rapport sur les performances en matière de compétitivité dans les différents Etats membres et le rapport annuel sur la compétitivité européenne accompagnent la proposition. Parmi les actions clés de cette proposition on peut compter le « test de compétitivité » de toute législation future qui permettra d’analyser son impact sur la situation compétitive des entreprises. La Commission entend aussi promouvoir le développement et l’amélioration des infrastructures en Europe dans le domaine de l’énergie, des transports et des télé communications. Les défis des industries à forte consommation d’énergie feront l’objet d’actions destinées à améliorer les conditions cadres et à soutenir l’innovation. La Fedil a participé

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à  l’élaboration de cette proposition et s’est engagée à la diffuser largement par une multitude de canaux d’information.

Afin de préparer l’initiative phare sur le marché intérieur, le président Barroso a confié au professeur Mario Monti, ancien commissaire et membre du groupe de réflexion sur le futur de l’Europe, la tâche de rédiger un rapport sur les défis restants du marché intérieur. Ce rapport politique vise à identifier les domaines dans lesquels le marché intérieur devrait être renforcé tout en donnant un nouveau souffle au débat politique sur ce thème essentiel de l’intégration européenne. Monti a présenté ce rapport le 10 mai de l’année écoulée. Ce rapport a ensuite servi de base de l’acte pour le marché intérieur, qui regroupe 50  propositions à travers lesquelles l’Union entend s’engager à améliorer le marché unique, et ce à la fois pour les entreprises,  les consommateurs et les citoyens en général. Ces propositions couvrent un large éventail de sujets, passant par la propriété intellectuelle, l’environnement juridique et fiscal, des sujets sociaux et des propositions d’amélioration de la gouvernance du marché intérieur. Sur base de ces propositions, la Commission a lancé une consultation publique à laquelle la Fedil a réagi afin de demander à la Commission de réduire le nombre des priorités et de se concentrer d’abord sur les problèmes essentiels du marché intérieur avant de faire des propositions qui sont contreproductives pour la compétitivité des entreprises.

En outre, les initiatives phares telles l’agenda numérique et l’union pour l’innovation ont suscité l’intérêt du monde des entreprises.

En matière de politique du marché intérieur, le dossier de la révision de

l’acquis communautaire en matière de droit des consommateurs a continué de dominer les travaux de la Fedil. Après des négociations difficiles et laborieuses au Conseil, celui-ci a finalement pu s’accorder sur une approche commune en décembre de l’année écoulée. L’accord trouvé par le Conseil se traduit par une directive dont le champ d’application a été sensiblement réduit en se limitant aux seuls contrats à distance et hors établissement, tout en excluant les garanties et les clauses abusives. Ce compromis a permis de maintenir un degré élevé du niveau d’harmonisation, une des revendications principales de la Fedil. Concernant les éléments non couverts dans le texte, les directives existantes restent d’application. Le défi à relever sera de trouver un accord avec le Parlement européen, co-législateur dans ce dossier. La Fedil a contribué à la rédaction de nombreux avis, courriers et prises de position de l’UEL et les a diffusés aux décideurs européens concernés.

Un autre dossier important pour les entreprises membres a été la proposition de révision de la directive régissant les retards de paiement dans les transactions commerciales. Depuis son entrée en vigueur en 2002, l’impact de la directive 2000/35/CE est resté limité. C’est pourquoi la Commission entend aller plus loin dans sa proposition afin de réellement combattre les retards de paiement en proposant des sanctions plus lourdes et plus dissuasives envers les autorités publiques qui accumulent les retards de paiement. En s’associant à ses collègues européens, la Fedil soutient la proposition de la Commission. Le non-respect des délais de paiement des autorités publiques entraîne des problèmes de liquidités pour les entreprises, ce qui est d’autant plus grave en période de crise pendant laquelle le crédit se fait plus cher. Concernant les

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sanctions pour les autorités publiques, la Fedil soutient le principe. Les montants seront à déterminer selon le bon jugement des co-législateurs européens. La Fedil soutient la liberté contractuelle pour les transactions «  Business to Business ». En 2010, le Conseil et le Parlement européen sont arrivés à un accord qui change la proposition initiale de la Commission en de nombreux points. Le délai de paiement de 30 jours a été maintenu, mais il s’applique non seulement aux autorités publiques, mais aussi aux transactions B2B. Il ne pourra être étendu à 60 jours que dans des conditions particulières. Une surcharge de 8% sur les taux d’intérêt en cas de retard de paiement a aussi été approuvée par les co-législateurs. Cet accord devra être avalisé par la plénière du Parlement en octobre, ce qui permettra l’adoption définitive par le Conseil. Même si la liberté contractuelle a pris un coup sérieux dans cette réforme, les délais plus stricts devront constituer un net avantage pour les entreprises dans leur façon de traiter avec les autorités publiques.

La Fedil a, par ailleurs, accueilli favorablement la publication de l’Agenda numérique pour l’Europe, document phare qui esquisse la stratégie de la Commission européenne pour surmonter les nombreux obstacles à la libre circulation des services électroniques au sein du marché intérieur.

Dans le domaine de l’environnement, les travaux en 2010 ont été tournés vers les dossiers énergie et changement climatique. Les travaux en 2010 se sont surtout concentrés sur la mise en œuvre de l’accord politique trouvé en fin 2008. Au niveau des nouvelles règles régissant le système ETS, les enjeux autour d’une transposition adéquate et pragmatique pour les entreprises sont de taille. C’est pourquoi la Fedil s’est engagée à veiller à ce que les secteurs exposés par la

concurrence déloyale soient adéquatement éligibles dans l’allocation libre de quotas d’émissions. La Fedil a aussi encadré les discussions techniques autour des niveaux de référence à base desquels ces quotas seront distribués. En parallèle avec les travaux relatifs à la transposition de l’accord politique, l’année 2010 a été marquée par les délibérés qui ont suivi l’échec de la conférence UNFCC de Copenhague. La Fedil a été très active en sensibilisant les décideurs politiques sur les conséquences de cet échec pour la situation compétitive des entreprises européennes et des leçons qu’il faut en tirer. La Fedil a, notamment, insisté que les conditions d’un passage de -20% à -30% des objectifs de réduction de CO2 ne sont pas remplies. En outre, la conférence de Cancun, qui s’est déroulée en décembre, a été préparée dans un esprit plus pragmatique et réaliste. Les attentes ont été très modestes et ce pessimisme s’est vu confirmé. La conférence a réalisé l’objectif minimum de prolonger le processus de Kyoto pour l’après 2012, sans apporter de modifications sensibles.

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Association des PSF de Support (APSFS)

L’Association des PSF de Support a réorganisé en 2010 le fonctionnement de son secrétariat en le confiant à la Fedil. Les travaux de l’Association des PSF de Support se sont focalisés en 2010 sur la promotion du statut avec l’organisation d’une conférence sur le thème de l’Outsourcing et de plusieurs ‘Networking Events’ ciblés. Par ailleurs, en tant que membre de PROFIL, la plateforme de développement de la place financière, l’APSFS a été en contact régulier avec Luxembourg for Finance pour ce qui est du volet promotion à l’étranger et a participé aux travaux du « Haut Comité de la Place financière » dont la mission consiste à identifier des pistes de développement de la place financière. Pour ce qui est du cadre législatif du secteur et de la surveillance prudentielle par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), le conseil d’administration de l’association des PSF de Support a eu des échanges

de vues réguliers avec la CSSF qui est en train de réviser les circulaires relatives à la surveillance du secteur des PSF de Support. L’APSFS a, par ailleurs, continué à s’impliquer activement dans les travaux visant à définir un cadre légal favorable au développement des métiers de « tiers archiveur » et aux discussions sur les aspects normatifs en lien avec l’archivage électronique.

Fédération des industries agro-alimentaires luxembourgeoises (FIAL)

Pour les entreprises du secteur de l’agro-alimentaire, 2010 a été une autre année de forte pression sur les prix en relation avec les marges bénéficiaires appliquées par la grande distribution. Dans ce contexte, la FIAL a pris note du fait que la conscience au sujet des prix semble être plus accentuée en Allemagne que dans d’autres pays européens. Dans certains secteurs, les gammes de produits à

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prix bas se sont bien développées par rapport aux produits hauts de gamme. La thématique des activités de recyclage et de la collecte des déchets d’emballage a été un autre sujet qui concerne les entreprises du secteur de l’agro-alimentaire plus que d’autres. Dans ce contexte, les entreprises membres de la FIAL ont constaté que les taux de recyclage sont en progression d’une année à l’autre et que les coûts y relatifs sont non négligeables.

Fédération luxembourgeoise des entreprises d’assainissement (FLEA)

La FLEA regroupe les principaux collecteurs agréés privés de déchets. Au cours de l’année 2010, la FLEA a travaillé sur le plan national de gestion des déchets et elle a participé aux concertations organisées par l’Administration de l’environnement en vue de la transposi-tion de la directive cadre déchets. La FLEA a poursuivi ses contacts réguliers avec les services compétents de l’Administration de l’environnement dans l’objectif d’améliorer et de simplifier l’application des règles régissant le secteur des déchets et de parfaire les procédures autour des flux de déchets, notamment avec l’étranger. La fédération a également participé à des groupes de travail de la Fédération européenne des activités de déchets (FEAD). Finalement, la FLEA a pu avoir un échange avec les responsables de la nouvelle association Ecobatterien qui prend en charge les obligations des metteurs sur le marché de piles et batteries résultant de la réglementation en cette matière. www.flea.lu

Fedil Catering

Fedil Catering a été fondée en 2010 afin de représenter le secteur d’activité de la restauration des collectivités de toute nature.

Cette association, qui peut être considérée comme représentative au niveau sectoriel, regroupe la majeure partie des sociétés de cette branche.

Parmi les missions de Fedil Catering figurent, notamment, la promotion du secteur du catering, mais aussi le maintien du dialogue social au sein du secteur.

Fedil-ICT

La plateforme Fedil-ICT, qui regroupe les entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications membres de la Fedil, a renforcé sa représentativité en 2010 par l’admission de nouveaux membres. La plateforme Fedil-ICT s’est réunie à un rythme trimestriel et a mis en place des groupes de travail ad hoc pour diverses thématiques clés (voir pages 15 - 18). A souligner que Fedil-ICT a élaboré en 2010 une plaquette de présentation de la plateforme qui a été distribuée lors de la conférence ‘Spring ICT’ en mars 2010.

Fedil Security Services

L’association sectorielle représentative des entreprises du secteur de la sécurité privée (anct. Association luxembourgeoise des entreprises de gardiennage et de transport de fonds) a adopté le 28 avril 2010 sa nouvelle dénomination et s’est à cette occasion dotée d’une charte déontologique, le ‘Fedil Security Services Code of Ethics’. Par l’engagement des membres de l’association sectorielle au respect de cette charte déontologique, les interlocuteurs des entreprises membres de Fedil Security Services, salariés et clients, auront la garantie d’une base sereine dans leurs

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relations professionnelles. Lors d’une entrevue en date du 16 septembre 2010 avec le ministre de tutelle, portant sur les défis de ce secteur hautement concur-rentiel, François Biltgen a salué la volonté d’autorégulation promue par Fedil Security Services. En outre, l’attribution des marchés publics, surtout au vu de la concurrence déloyale des entreprises non respectueuses du cadre légal, a également été plus particulièrement discutée lors de cette entrevue. Sur le plan social, Fedil Security Services a réussi, suite à des discussions longues et ardues avec les représentants des salariés, à doter le secteur à nouveau d’une convention collective sectorielle déclarée entre-temps d’obligation générale.

Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics

Le Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics est la fédération représentative des entreprises luxembourgeoises de la construction. A côté du suivi et de la défense réguliers, tant sur le plan national qu’international, des intérêts communs professionnels, économiques et sociaux de ses membres et des professions dont ils ressortent, le Groupement des entre preneurs traite toute une série de dossiers sectoriels tels que la problématique des décharges pour déchets inertes, la formation continue dans le secteur de la construction, l’élaboration du plan sectoriel pour les zones artisanales, l’amélioration de performances énergétiques et écologiques des bâtiments. Le Groupement des entrepreneurs a contribué à la révision des clauses contractuelles au sein du CRTI-B et à l’établissement d’un système adéquat permettant la révision des hausses des prix dans le cadre des marchés publics.

Groupement des fabricants de matériaux de construction

Le Groupement des fabricants de matériaux de construction regroupe les entreprises productrices de ciment, de béton et produits en béton, de pierres naturelles, de verre, de peintures, de métal et de matériaux composites qui sont utilisés dans le secteur de la construction. Ensemble avec le ministère de l’environnement et le Centre de ressources des technologies de l’information pour le bâtiment CRTI-B, le Groupement a réalisé le guide de la construction et de la rénovation durable disponible sous l’adresse Internet www.crtib.lu/ Leitfaden. Le guide s’adresse principalement aux planificateurs de constructions et est destiné à favoriser la mise en œuvre de principes de caractère durable dès le début des activités de construction. D’autres sujets traités par le Groupement sont : les normes de construction nationales et européennes et les réglementations concernant la perfor mance énergétique des bâtiments en général.

Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)

Le Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace a renforcé son action visant à positionner les entreprises luxembourgeoises dans les programmes de l’ESA et a continué à développer ses relations avec les acteurs luxembourgeois impliqués dans la gestion des programmes. Ainsi le GLAE a participé en mai 2010 à la cérémonie d’inauguration du projet à Redu (B) (Techom/Hitec) et a participé au Forum Luxinnovation “Business Meets Research”. Par ailleurs, le GLAE a rencontré une délégation d’étudiants de l’International Space University (ISU) en présence de son recteur, Walter Peeters,

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et a été en contact avec l’Ambassade du Luxembourg aux Pays-Bas pour organiser une réunion avec les responsables du Cluster spatial des Pays-Bas. Des discussions sont en cours pour l’organisation d’une « Journée de l’espace » au Luxembourg en 2011. Le GLAE s’est porté fort pour la finalisation en 2010 de l’accord de partenariat entre le CRP Henri Tudor et l’ISU pour la mise en œuvre en 2011 du cycle de formation ISU « Introduction aux sciences de l’aérospatiale ». Le GLAE a soutenu le projet Acometa (Anticipation des compétences des métiers de l’Aérospatiale) que le CRP Henri Tudor a mis en œuvre en 2010 avec le support du FSE.

A souligner enfin qu’en lien avec la discussion communautaire sur les règles futures s’appliquant sur les marchés publics dans le domaine spatial, le GLAE a élaboré, en collabo-ration avec le Cluster Space de Luxinnovation, une prise de position officielle par rapport à la future politique spatiale de l’UE. www.glae.lu

Groupement pétrolier luxembourgeois (GPL)

A côté du suivi régulier du contrat de programme fixant le cadre régissant le régime des prix maxima officiels pour produits pétroliers, le GPL a traité une série de dossiers sectoriels tels que le stockage pétrolier, les heures d’ouverture des stations-service, les règles d’accès à la voirie pour les stations-service, les énergies renouvelables et plus particulièrement les biocarburants. Le GPL a continué à suivre de près les discussions autour de la fiscalité sur les carburants dans le cadre de la stratégie climat du pays. A relever que les ventes de produits pétroliers, dont les effets économiques et sociaux pour notre pays sont incontestables, représentent quelques deux tiers des émissions nationales de gaz à effet de serre. Leur impact exige le recours aux instruments flexibles, prévus dans l’accord de Kyoto pour compenser les émissions excédentaires.

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Sur le plan européen, le GPL a participé aux réunions de travail des fédérations pétrolières nationales, organisées par l’association européenne de l’industrie pétrolière (Europia) et il a organisé des échanges d’information avec ses partenaires belges, allemands et néerlandais autour de la transposition et de la future application d’une série de directives et règlements européens touchant au secteur pétrolier. www.petrol.lu

Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeois

La tendance négative constatée au cours des années précédentes s’est poursuivie en 2010 pour le secteur des vins mousseux et crémants. En effet, les ventes ont chuté de 6,96%. Ce résultat s’explique du fait de la baisse à la fois des ventes au Luxembourg et des exportations, surtout vers la Belgique. Les ventes vers d’autres pays, y compris les Pays-Bas, restent peu signifiantes en termes absolus. De l’avis des producteurs luxembourgeois, le développement des ventes à l’exportation se heurte surtout à deux éléments : d’un côté, le manque d’image du Luxembourg en matière de produits vinicoles par rapport aux concurrents français, espagnols et autres, et, de l’autre côté, un manque de compétitivité par rapport aux grands concurrents étrangers.

Groupement des scieries luxembourgeois

Les entreprises membres du Groupement des scieries luxembourgeois ont entretenu un contact régulier avec l’administration compétente. Parmi les sujets évoqués, il y a lieu de retenir celui des quantités de bois mises sur le marché et le fait que souvent les quantités prévues initialement dans les plans

d’abattage ne sont pas atteintes. Au niveau des procédures de mise en vente du bois, les entreprises regrettent que les coupes ne soient souvent pas débardées au moment de la mise en vente, fait qui rend difficile l’appréciation de la qualité et du prix. Dans le contexte de la simplification des procédures, la publication des ventes sur Internet est ap-préciée par les entreprises et il a été suggéré d’étudier la mise en vente par lots.

Industrie luxembourgeoise des équipementiers de l’automobile (ILEA)

L’ILEA regroupe la quasi-totalité des entreprises luxembourgeoises qui fournissent des produits et des services pour le secteur de la construction automobile. Au niveau européen, l’ILEA est membre de l’association européenne CLEPA (European Association of Automotive Suppliers). Par ailleurs, l’ILEA entretient de bons contacts avec les associa-tions des équipementiers de l’automobile de la Sarre et de la Rhénanie-Palatinat.

En 2010, l’ILEA a été le partenaire privilégié de la Chambre de commerce pour l’organisation de la journée automobile dans le cadre de la semaine commerciale luxembourgeoise à Shanghai.

Au niveau national, l’ILEA a eu une entrevue avec les responsables politiques pour les informer de la situation économique des entreprises du secteur des équipementiers luxembourgeois.

Pour ce qui est de la recherche et de l’innovation dans le secteur des équipe-mentiers de l’automobile, l’ILEA coopère avec le CRP Gabriel Lippmann et le G.I.E. Luxinnovation. www.ilea.lu

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Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM)

L’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM) regroupe les entreprises des secteurs de la première transformation de l’acier et des métaux non ferreux, du travail des métaux, de la fabrication de machines et d’équipements, de la fabrication d’équipements électriques et de la première transformation de l’acier et des métaux non ferreux. Sur le plan national, l’information et le conseil aux entreprises dans le domaine social, et plus particulièrement dans le domaine du maintien dans l’emploi, ont dominé les travaux de l’ILTM en 2010. La section construction métallique a défini un programme d’action pour promouvoir et développer la construction métallique sous toutes ses formes dans la Grande région. Un accent particulier a été mis sur l’intégration des critères du développement durable.

Shipping Association of Luxembourg (en abrégé Fedil Shipping)

En 2010, Fedil Shipping, qui représente les armateurs et employeurs du secteur mari-time luxembourgeois, a renforcé son action, en collaboration avec le Commissariat aux affaires maritimes et les syndicats afin de réaliser la ratification et l’introduction dans la législation luxembourgeoise des dispositions de la Convention du travail maritime (‘ Convention on Maritime Labour’) élaborée au sein de l’Organisation internationale du travail.

Des rencontres régulières entre partenaires sociaux ont permis d’examiner ensemble la façon de gérer les spécificités des conditions et de l’organisation du travail du secteur maritime afin de nouer un dialogue social constructif.

Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire (ULEdI)

Les travaux de l‘organisation sectorielle des entreprises de travail intérimaire ont été dominés par la mise en œuvre du règlement 883/2004 concernant la coordination des régimes de sécurité sociale qui a lourdement frappé ce secteur ayant recours à un nombre important de travailleurs non résidents afin de leur procurer un travail qui peut également s’exécuter au-delà des frontières du Grand-Duché. Les actions de l’ULEDI ont visé, notamment, la clarification des règles d’application par les organismes de sécurité sociale compétents, ainsi que la sensibilisa-tion des entreprises aux nouvelles règles applicables en matière de détachement. L’ULEDI a également continué ses efforts de collaboration dans la lutte contre le chômage local. Ainsi, elle a discuté des opportunités que le secteur du travail intérimaire a envisagées en la matière lors d’une entrevue avec Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration en date du 26 juillet 2010. De plus, elle a mis en œuvre une convention de collaboration signée en janvier 2010 avec le ministère du Travail et de l’Emploi, ainsi que le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, visant la mise au travail de demandeurs d’emploi résidents à l’aide de formations d’insertion organisées par son organisme de formation, le Fonds de formation sectoriel pour l’intérim (FSI). A relever enfin que les conventions collectives sectorielles ont été renouvelées en 2010 pour une durée de 12 mois. www.uledi.lu

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Service de santé au travail de l’industrie (STI)

Créé en décembre 1994 à l’initiative de la Fedil, le Service de santé au travail de l’industrie (STI) offre aux entreprises relevant principalement des secteurs de l’industrie, des services aux entreprises et de la construction, un service de santé interentreprises répondant aux dispositions de la loi modifiée du 17 juin 1994 concernant les services de santé au travail telle qu’intégrée dans le Code du travail.

Le STI regroupe actuellement 560 entreprises occupant quelque 49.300 salariés. Les secteurs les plus représentés sont : le bâtiment et le parachèvement, l’industrie chimique, la transformation des métaux et le transport.

Le tableau ci-après montre que le nombre total d’examens médicaux a presque à nouveau atteint le niveau de l’année 2008, même si le nombre des entreprises membres a légèrement diminué.

En 2010, les médecins du STI ont participé à un certain nombre de réunions et effectué des visites de poste en entreprise :

136 concertations avec les travailleurs désignés,146 réunions avec les employeurs et les responsables des ressources humaines,

124 visites et études de poste,35 visites d’entreprise,39 réunions dans le cadre de l’établissement de l’inventaire des postes à risques.

Durant l’année 2010, 26 cours complets de secourisme ont été dispensés à 331 participants et 21 cours de recyclage ont été dispensés à 159 participants.

A l’occasion de la Journée santé en entreprise, organisée par la Division de la santé au travail, l’entreprise Delphi Automotive Systems, membre du STI, s’est particulièrement distinguée. L’entreprise s’est vu décerner en date du « 15 mars 2010 le Prix santé » en entreprise par Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé, pour ses efforts dans la gestion du stress. Cette démarche a été réalisée en collaboration avec le département ‘Prévention-Ergonomie’ du STI.

Le STI a participé en date du 28 avril 2010 au Forum sécurité santé organisé, entre autres, par l’Union des entreprises luxem-bourgeoises et l’Association d’assurance accident. Le STI a présenté à cette occasion sur son stand le logiciel Maitrisk©, logiciel pour la gestion intégrée des différents aspects de sécurité et santé en entreprise. www.sti.lu

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Nombre d’entreprises 560 570 560

Nombre de salariés couverts 51.642 48.947 49.277

Nombre d’examens médicaux 19.946 18.165 19.324

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Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)

Au cours de l’année 2010, l’UEL s’est concer-tée avec le gouvernement et a participé aux discussions tripartites, qui se sont soldées par un échec. Cet échec est dû en grande partie au fait que tous les partenaires ne parta-geaient pas la même analyse sur la situation économique et financière du pays. Pourtant, les représentants du gouvernement et ceux de l’UEL ont porté la même appréciation sur l’évolution conjoncturelle et sur la nécessité de réformes structurelles du pays.

Des discussions bipartites ayant eu lieu ensuite entre les organisations patronales et le gouvernement, et ont abouti à un accord le 15 décembre 2010. Les principales mesures retenues s’articulent autour des priorités suivantes : accélération et coordination des procédures administratives au service des entreprises, gel des cotisations sociales patro-nales, neutralisation de l’augmentation du salaire social minimum, flexibilisation de l’organisation du temps de travail, augmentation du soutien financier de l’Etat à la formation professionnelle continue et bilan de l’introduction du statut salarié unique pour salariés du secteur privé. Cet accord n’offre pas de véritable solution du côté des nécessaires réformes structurelles pour améliorer la compétitivité de l’économie nationale, telles par exemple l’indexation automatique des salaires, l’assainissement des finances publiques, la sélectivité des transferts sociaux etc. L’accord ouvre, par ailleurs, la perspective d’une reprise des discussions au sein du Comité de coordination tripartite.

Pour mieux se faire comprendre du public en général et des entreprises en particulier, l’UEL a tenu une conférence publique le 16 avril 2010 où elle a présenté sa publication « Comment sortir ensemble de la crise ? ». Le contenu de cette publication avait été présenté en exclusivité

au gouvernement et aux partenaires sociaux lors de la première réunion du Comité de coordination tripartite du 17 mars 2010 et s’inscrit dans la lignée des « 100 mesures pour redresser l’économie et relancer l’activité économique », document rendu public en vue des discussions tripartites en mars 2009. L’UEL a encore publié une quatrième édition d’une analyse de la compétitivité de l’économie nationale sur la base d’indicateurs clés. Ainsi elle s’est par ailleurs fortement impliquée dans la réforme de l’assurance maladie dans le courant de l’année écoulée et a présenté au public sa feuille de route « Soigner mieux en dépensant moins » le 15 octobre 2010. Elle a participé, en outre, aux travaux du Conseil économique et social, du Comité permanent du travail et de l’emploi, de la Caisse nationale de santé ou encore du Comité pour la simplification administrative (CSA).

Dans un esprit de promotion d’une véritable culture de développement durable au sein des entreprises, l’UEL, par le biais de son institut INDR, propose une série de référentiels en matière de RSE qui permettent aux entreprises d’équilibrer et d’intégrer leurs impératifs éco nomiques, environnementaux et sociaux tout en répondant aux attentes de leurs action naires. L’INDR a, partant, lancé le label « Entre prise socialement responsable - ESR », qui est un outil offert aux entreprises souhaitant formaliser leurs efforts en la matière, partager leurs expériences, évoluer en communauté et communiquer leurs efforts et réussites vis-à-vis de leurs salariés et du monde extérieur.

L’UEL donne chaque année rendez-vous aux entreprises au Forum de la sécurité et de la santé au travail. Ce forum a pour but d’opérer des échanges de bonnes pratiques, mais aussi et surtout d’instaurer durablement l’excellence et le transfert de savoir-faire dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. www.uel.lu

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EuroCloud Luxembourg

L’association EuroCloud Luxembourg a été créée fin décembre 2009 avec le support de la Fedil qui, conformément aux statuts, assume la mission de secrétariat. Cette association se donne comme mission de rassembler les entreprises locales actives dans le domaine des technologies de virtualisation informatique en vue d’exploiter une plateforme d’échanges et de compétences en matière de ‘Cloud Computing’, du ‘Software as a Service’ et de technologies similaires au Grand-Duché de Luxembourg et de promouvoir le Luxembourg en tant que centre de compétences dans les services et applications de Cloud Computing et enfin de participer au développement de standards et référentiels techniques et légaux aux niveaux européen et international.

La création de l’association EuroCloud Luxembourg s’inscrit dans un mouvement paneuropéen et elle fait partie d’une commu-nauté européenne EuroCloud qui regroupe des

entreprises et associations nationales actives dans ce domaine. EuroCloud Luxembourg rassemble fin 2010 plus d’une vingtaine d’entreprises actives dans le domaine du Cloud Computing. En 2010, EuroCloud Luxembourg a été co-organisateur du premier congrès européen du réseau EuroCloud qui s’est tenu à Luxembourg. Cette initiative a eu le support de l’agence Luxembourg for ICT. EuroCloud Luxembourg a lancé en 2010 un projet mobilisateur qui vise à établir un plan d’action national en matière de Cloud Compu-ting. Ce plan d’action qui devrait être présenté au gouvernement fin mars 2011 est discuté dans trois groupes de travail thématiques : Legal, Economical et Technical WG.

Luxembourg for Business

L’agence de promotion du Grand-Duché de Luxembourg, ‘Luxembourg for Business’, constituée sous forme d’un groupement d’intérêt économique (G.I.E.), n’est pas censée

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créer de nouvelles structures, ni remplacer les départements déjà en place au sein de ses membres, mais formaliser leur coopération, leur donner des moyens supplémentaires et les inciter à innover dans leur approche promotion-nelle. Le partenariat privé-public qui rassemble plusieurs secteurs de l’économie, regroupe le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, le ministère des Classes moyennes et du Tourisme, la Chambre de commerce Luxem-bourg, la Chambre des métiers Luxembourg, la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI), l’Office du ducroire et la Fedil - Business Federation Luxembourg.

L´objectif de Luxembourg for Business est d’encourager, d’encadrer et de supporter les entreprises luxembourgeoises dans leurs efforts d’internationalisation, de coordonner les efforts des différents acteurs actifs dans le positionnement du Luxembourg comme site de premier choix pour l’investissement, et d´initier des projets de promotion qui lui sont soumis, entre autres par les membres du Comité consultatif pour la promotion du commerce extérieur, ainsi que de gérer les contacts noués lors d’événements de promotion à l’étranger. www.luxembourgforbusiness.lu

Cluster for Logistics - Luxembourg

Le Cluster for Logistics - Luxembourg a.s.b.l. a été créé fin 2008 par sept acteurs institu-tionnels, dont la Fedil - Business Federation Luxembourg. L’objectif de l’association est de réunir tous les acteurs intéressés, à savoir entreprises, centres de recherche publics, fédérations d’entreprises et acteurs publics, afin de supporter les efforts du gouverne-ment visant à promouvoir le Luxembourg comme plateforme intercontinentale dans l’UE en matière de logistique et afin de

développer des services à haute valeur ajoutée en logistique. Le Cluster support est ouvert à tous les acteurs disposés à partager l’information et les bonnes pratiques.

Les travaux de l’association sont structurés autour de quatre groupes de travail théma-tiques : cadre légal, infrastructures, formation et innovation. La Fedil est membre du conseil d’administration et préside le groupe de travail ‘Cadre Légal’. www.clusterforlogistics.lu

1,2,3 GO - Business Initiative a.s.b.l.

Créée en 2000 par la Chambre de commerce Luxembourg, la Fedil et Luxinnovation, Business Initiative a.s.b.l. stimule la création d’entreprises innovantes en Grande région (Grand-Duché de Luxembourg, Belgique francophone, Lorraine, Sarre et Rhénanie-Palatinat). Business Initiative a.s.b.l. gère et anime le réseau interrégional 1,2,3,GO, composé de 350 experts et entre-preneurs qui accompagnent gratuitement les porteurs de projets innovants dans le cadre du parcours de plans d’affaires 1,2,3,GO.

L’objectif principal d’1,2,3,GO consiste à transformer les idées innovantes en plans d’affaires convaincants par le biais de coaching gratuit offert aux porteurs de projets de création ou de diversification de PME.

Pendant l’édition 2009-2010, 175 projets ont été reçus, 86 ont été acceptés au parcours 1,2,3,GO, 43 ont déposé un plan d’affaires et 10 ont été primés (dont 3 luxembourgeois). Au Luxembourg, sur 51 projets déposés, 23 ont été acceptés (soit 45%). Depuis l’an 2000, 240 sociétés innovantes ont été créées en Grande région générant un chiffre d’affaires global annuel de près de 60 millions d’euros et créant environ 1.000 nouveaux emplois. www.123go-networking.org

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Luxinnovation - Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche

Depuis plus de 25 ans, Luxinnovation offre des services personnalisés aux acteurs de la communauté recherche-développement et innovation (RDI) : petites, moyennes et grandes entreprises, créateurs d’entreprises innovantes et organismes de recherche publics. En 2010, ce sont 482 entreprises et 28 unités ou laboratoires de recherche publics qui ont ainsi bénéficié du soutien de Luxinnovation.

2010 a été la 3ième et dernière année du contrat de performance que Luxinnovation, à l’instar des centres de recherche publics et du Fonds national de la recherche, a conclu avec ses actionnaires. Les résultats obtenus par l’Agence pendant la période 2008-2010 sont très satisfaisants et montrent le développement rapide du système national d’innovation au cours des dernières années.

Depuis 2008, 77 dossiers (déposés par 56 entreprises différentes) ont ainsi p.ex. pu bénéficier d’un financement RDI national de la part du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur ainsi que du ministère des Classes moyennes et du Tourisme.

Sur le plan européen, Luxinnovation a pu recenser plus de 600 participations luxem-bourgeoises à des programmes européens (FP7, ESA, Eureka, AAL, Eurostars, Inter FNR, …) ainsi qu’un retour financier national pouvant être estimé à plus de 47,8 millions d’euros.

66 nouvelles entreprises innovantes ont été créées sur la même période. La valorisation de la recherche publique n’a pas été en reste avec le dépôt de 12 brevets.

Consciente de l’importance des collaborations « public-privé », Luxinnovation a poursuivi ses activités de Clustering. Ces efforts se sont traduits par la création de la ‘Luxembourg Cluster Initiative’ et la mise en place d’une nouvelle politique de gouvernance des clusters. Dans ce contexte une nouvelle ‘Corporate Identity’ a été créée pour les Clusters dont Luxinnovation assure l’animation : - le Luxembourg Materials Cluster - le Luxembourg BioHealth Cluster - le Luxembourg EcoInnovation Cluster - le Luxembourg Space Cluster - le Luxembourg ICT Cluster.

Les activités du Materials Cluster, EcoInnovation Cluster et BioHealth Cluster ont d’ailleurs été officiellement présentées lors de la semaine commerciale luxembourgeoise à l’exposition universelle de Shanghai en octobre 2010.

Sur les 49 événements organisés en 2010 par Luxinnovation, qui ont réuni au total près de 4.000 participants, on compte plusieurs événements phares tels que le 3ième Forum ‘Business meets Research’ avec près de 400 participants venus du Luxembourg et de la Grande région, ou encore l’exposition « La recherche, mon avenir » installée au cœur de la Foire de Printemps (près de 20.000 visiteurs).

2010 a aussi été l’année de la mise en ligne du premier répertoire de la recherche publique, qui présente les compétences d’une centaine d’unités de recherche au Luxembourg (www.publicresearch.lu). Autre support de communication pour renforcer la visibilité internationale de la recherche luxembourgeoise : la revue ‘FOCUS on Research and Innovation in Luxembourg’, qui a rythmé l’année avec la publication des 3ième et 4ième éditions consacrées aux écotechnologies et aux sciences et technologies de la santé. www.luxinnovation.lu, www.innovation.public.lu, www.clusters.lu

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Portail à guichet unique pour entreprises

Répondant non seulement aux attentes des entreprises, mais également aux exigences de la stratégie de Lisbonne, la conception d’un guichet unique en ligne pour entreprises est en train d’être réalisée par étapes par le gouvernement, avec l’appui de la Fedil.

A terme, ce guichet unique virtuel deviendra, dans sa phase transactionnelle pour les entreprises, le canal d’accès privilégié aux services publics et sera constitué d’une base de connaissances structurée par thèmes. Pour chaque thème, les situations de vie d’une entreprise seront décrites en termes d’options, de démarches qui en découlent et de responsabilités. Pour les situations simples, ces descriptions enchaînent sur des formulaires en ligne. Les situations complexes font l’objet

d’assistants électroniques, des guides interactifs qui, indépendamment des administrations chargées de démarches, proposent en ligne à l’entreprise une saisie structurée en évitant de collecter des informations transmises antérieurement.

Un tel système d’assistance par voie électronique couvre, dans une première phase, les procédures de la création d’entreprise au Luxembourg et s’élargira, à terme, à d’autres formalités administratives auxquelles une entreprise est confrontée au cours de son existence. L’assistant aide à déterminer le cas de figure de l’utilisateur et les démarches à accomplir auprès des différents organismes jusqu’à la soumission, par voie électronique, de ses données aux administrations compétentes.

La première phase du guichet unique a consisté à mettre en ligne, fin novembre

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2004, le guichet unique pour entreprises - www.entreprises.lu. En novembre 2009, le portail à guichet unique pour entreprises a pris la dénomination de guichet entreprises. A la même occasion, il a été intégré dans le guichet unique. Connaissant depuis lors un franc succès auprès de son public cible, le site propose dans sa version information-nelle actuelle des informations et détaille bon nombre de démarches administratives pour chacune des étapes de la vie d’une entreprise. En collaboration avec les chambres professionnelles et la Fedil, ce projet a été développé de concert par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, le ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement, le ministère de la Justice et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. www.entreprises.lu, www.guichet.lu

Ecobatterien

Fin 2009, la Fedil, en collaboration avec la Fédération des artisans, la clc et Ecotrel ont créé l’a.s.b.l. Ecobatterien pour répondre collectivement aux obligations des metteurs sur le marché de piles et accumulateurs  conformément à la loi du 19 décembre 2008. Après avoir obtenu un agrément du ministre du Développement durable et des Infrastructures, Ecobatterien a démarré ses activités de collecte et de traitement des piles et accumulateurs dès février 2010. Pour ce faire, Ecobatterien a mandaté l’action SuperDrecksKëscht pour collecter les piles et accumulateurs dans les parcs à conteneurs communaux et intercommunaux, et a, par ailleurs, signé des conventions de coopération avec des opérateurs professionnels pour collecter les piles et accumulateurs auprès des membres d’Ecobatterien. Fin 2010, Ecobatterien a déjà à son actif plus de 420 membres. www.ecobatterien.lu

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Fondée en 1918, la Fedil est aujourd’hui une fédération d’entreprises multisectorielle couvrant notamment les secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises. Par ailleurs, la Fedil regroupe actuellement 17 associations sectorielles.

Sur le plan national, la Fedil a pour objectif principal la défense des intérêts professionnels de ses membres de même que l’analyse de toutes les questions d’ordre économique, social et industriel y relatives. Par ailleurs, la Fedil s’efforce de développer l’esprit et les liens de solidarité entre employeurs luxembourgeois.

Sur le plan international, la Fedil est affiliée à BusinessEurope (www.businesseurope.eu) et dispose depuis 2003 d’un bureau de représentation à Bruxelles dirigé par son conseiller Affaires européennes. En tant qu’organisation représentative des employeurs luxembourgeois, la Fedil collabore aux activités de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève. Elle est, par ailleurs, membre de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) ainsi que du Bureau consultatif économique et industriel (BIAC) auprès de l’OCDE.

Entretenant un contact régulier aux niveaux national et européen avec les représentants politiques, les pouvoirs publics, les milieux économiques et les syndicats, la Fedil s’efforce d’infléchir les décisions politiques et administratives dans l’intérêt de la libre entreprise. Par ailleurs, la Fedil est étroitement associée à la préparation des décisions en matière économique et sociale par sa représentation dans de nombreux organes consultatifs institués par les pouvoirs publics.

La Fedil accomplit une mission d’information, d’assistance et de conseil envers ses membres. Cinq groupes de travail {Affaires économiques et financières, Affaires industrielles, Affaires sociales, Recherche, développement et innovation (RDI), Technologies de l’information et de la communication (TIC)}, présidés par un membre du conseil d’administration et composés d’experts, choisis au sein des entreprises membres, étudient et préparent les décisions à prendre par le conseil d’administration.

www.fedil.lu

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Christian Thiry Administrateur-directeur, C. Karp-Kneip Constructions S.A. Président, du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics

Présidents honoraires

Marc Assa

Carlo Clasen

Charles Krombach

Directeur honoraire

Lucien Jung

La direction et le secrétariat

Nicolas Soisson directeur

René Winkin Secrétaire général

Marc Kieffer Conseiller

Romain Lanners Conseiller

Georges Santer Conseiller

Tom Hermes Conseiller

Magalie Lysiak Conseillère

Henri Wagener Conseiller

Jo Clees Conseiller

Liliane Fisch Secrétaire de direction

Chantal Hübsch Première secrétaire

Olivier Nicolay Secrétaire-réceptionniste

Erna Bosch-Haag Secrétaire-comptable

Jessica Linden Secrétaire-réceptionniste

Le conseil d’administration en 2010

Président

Robert dennewald Président, S.A. des Chaux de Contern Président, Groupement des fabricants de matériaux de construction Vice-président, Chambre de commerce Luxembourg Administrateur, Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)

Vice-présidents

Michel Wurth Président du conseil d’administration, ArcelorMittal Luxembourg S.A. Président, Chambre de commerce Luxembourg Président, Union des entreprises luxembourgeoises (UEL)

Romain Bausch Président & CEO, SES S.A.

Administrateurs

Charles-Louis Ackermann Président et administrateur délégué, Accumalux S.A.

Claude Baer directeur, Strategies S.à r.l. Président, Service de santé au travail de l’industrie A.s.b.l. (STI) Administrateur, Groupement pétrolier luxembourgeois A.s.b.l. (GPL)

Romain Becker CEO, Creos Luxembourg S.A.

Hubert Clasen Administrateur délégué, Caves Bernard-Massard S.A. Président, Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeois

François delé director, Commercial Tire Manufacturing EU (Goodyear)

Michèle detaille Administratrice déléguée, No-Nail Boxes (Europe) S.A.

Yves Elsen Managing Partner & CEO, Hitec Luxembourg S.A. Président, Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)

Marcel Gross directeur général, Entreprise des Postes et Télécommunications Luxembourg

Gérard Hoffmann Président du conseil d’administration, Telindus S.A. Vice-président, Groupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace (GLAE)

Hubert Jacobs van Merlen President & CEO, IEE S.A.

Hermann Lange directeur financier, Goodyear S.A.

Jacques Lanners Président du directoire, Cératizit S.A. Président, Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM)

Charles Loesch Manager Human Resources Operations Europe & Manager Industrial Relations Europe, duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Adrien Ney Président du comité de direction, directeur général, Luxair S.A.

Evie Roos VP HR, Compensation, Benefits & International Mobility, ArcelorMittal S.A.

Alex Nick Président, directeur général, Industeel

Raymond Schadeck Président du conseil d’administration, Luxexpo

Marc Solvi directeur général, Paul Wurth S.A.

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Siège social et bureaux de la Fedil et des associations sectorielles7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg-Kirchberg Bâtiment B, 2e étage

Adresse postale de la Fedil et des associations sectoriellesBoîte postale 1304 L-1013 Luxembourg Tél. : +352 43 53 66-1 Fax : +352 43 23 28 [email protected] www.fedil.lu

Bureau de représentation à Bruxelles 168, avenue de Cortenbergh B-1000 Bruxelles Tél. : +32 2 237 66 80 [email protected]

Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics a.s.b.l.

Pol Faber Secrétaire général

Carmen da Cruz Secrétaire

Siège social et bureaux du Groupement des entrepreneurs7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg-Kirchberg Bâtiment B, 2e étage

Adresse postale du Groupement des entrepreneursBoîte postale 1304 L-1013 Luxembourg Tél. : +352 43 53 66-623 Fax : +352 43 23 28 [email protected]

Groupes de travail

Affaires économiques et financières

Co-Présidents

Romain Bausch SES S.A.

Hermann Lange Goodyear S.A.

Membres

Marcel Colbach Socom S.A.

Jacques Feyder Cimalux S.A.

Guy Harles Arendt & Medernach

Christian Herbrink Cargolux Airlines International S.A.

Gérard Hoffmann Telindus S.A.

Guy A. Kersch GK International Tax Consulting S.à r.l.

Eric Klückers S.A. des Chaux de Contern

Roger Kolbet Cargolux Airlines International S.A.

Jacques Lanners Cératizit S.A.

Thomas Lentz Tarkett GdL S.A.

Michèle Marques UEL

Eric Mauer Creos Luxembourg S.A.

Alex Nick ArcelorMittal S.A.

Christian Schiltz ArcelorMittal S.A.

Rudy van Steenbergen Amazon EU S.à r.l.

Paul Steffes duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Camille Steichen Goodyear S.A.

Patrick Vannimmen Guardian Europe S.à r.l.

Marc Wagener Heintz van Landewyck S.à r.l.

Antoine Weber ArcelorMittal S.A.

Secrétariat

Georges Santer Fedil

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Information and Communication Technologies

Comité exécutif

Président

Gérard Hoffmann Telindus S.A.

Vice-président

Yves Elsen Hitec Luxembourg S.A.

Membre

Amal Choury e-Kenz S.A.

Membres de la plateforme Fedil-ICT

dan Arendt deloitte S.A.

Gilbert Beringer ArcelorMittal Long Carbon Europe S.A.

Nico Binsfeld Netcore PSF S.A.

Jean-Claude Bintz Lakehouse S.A.

Pascal Bonnet Tech-IT PSF S.A.

Nicolas Buck Victor Buck Services S.A.

Andrew Cecil Amazon EU S.à r.l.

Claude daro LuxEnergie S.A.

Bernard drappier EMC Luxembourg PSF S.à r.l.

Thierry Fromes Microsoft Luxembourg S.à r.l.

Steve Glangé Luxembourg Telecom S.A.

Pascal Grosse S.A. Bull Luxembourg

Marc Hemmerling ABBL

Jean-Paul Hengen Luxinnovation G.I.E.

Pierre Henin Oracle Luxembourg S.à r.l.

Philippe Houssier Siemens IT Solutions and Services S.A.

Marco Houwen datacenter Luxembourg S.A.

Steve Kenny eBay Europe S.à r.l.

Guy Kerger Mindforest S.A.

Pascal Lanser IBM Belgium S.p.r.l., Succursale de Luxembourg

Olivier Lemaire Ernst & Young

Georges Lespinoy Siemens S.A.

Christine Leurquin SES S.A.

Anne Lux euroscript Luxembourg S.à r.l.

Gilles Mathon BT Global Services Luxembourg S.à r.l.

Jean-Pol Michel CRP Henri Tudor

Georges Muller Artelis S.A. / Cegecom

Marcel Origer LuxConnect S.A.

Pierre Parel Hewlett-Packard Luxembourg S.C.A.

Cyril Pierre-Beausse Allen & Overy Luxembourg

Patrick Recht Centre Hospitalier de Luxembourg

Frank Rockenbrod dexia-BIL

Patrick Saar Entreprise des Postes et Télécommunications Luxembourg

Gilles Saint-Guillain Luxembourg Telecom S.A.

Paul Schmit Broadcasting Center Europe S.A.

Romain Siebenaler Cisco Systems Luxembourg S.à r.l.

Jean-Marie Spaus Entreprise des Postes et Télécommunications Luxembourg

Roland Streber PROnewtech S.A.

Jean-François Terminaux Siemens Enterprise Communications S.A.

Dominique Thireau CSC Computer Sciences Luxembourg S.A.

Tun Van Rijswijck Broadcasting Center Europe S.A.

Gilles Vanderweyen PricewaterhouseCoopers S.à r.l.

Claire Vasile eBay Europe S.à r.l.

Secrétariat

Romain Lanners Fedil

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Recherche, développement et innovation (RDI)

Président

Hubert Jacobs van Merlen IEE S.A.

Membres

Gerhard Bethscheider SES Astra S.A.

Ian Cresswell Luxinnovation G.I.E.

Yves Elsen Hitec Luxembourg S.A.

Gusty Feyder duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Pierre Hirtt Hitec Luxembourg S.A.

Gérard Hoffmann Telindus

Jacques Hoffmann ArcelorMittal Belval & differdange S.A.

Guy Hopp duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Jacques Lanners Cératizit S.A.

Gilles Schlesser Luxinnovation G.I.E.

Aloyse Schoos IEE S.A.

Lucien Schummer Cargolux Airlines International S.A.

Georges Thielen Goodyear S.A.

René Zimmer ConZim S.à r.l.

Secrétariat

Georges Santer Fedil

Affaires industrielles

Président

François delé Goodyear dunlop Tyres Operations S.A.

Vice-président

Christian Thiry C. Karp-Kneip Constructions S.A.

Membres

Charles-Louis Ackermann Accumalux S.A.

Marko Becker Kronospan Luxembourg S.A.

Romain Becker Creos Luxembourg S.A.

Jean Braun CRVC - Guardian

Jean-Michel dengler ArcelorMittal Belval & differdange S.A.

Cherryl dentzer ArcelorMittal Belval & differdange S.A.

Michèle detaille No-Nail Boxes (Europe) S.A.

Betty Fontaine Brasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.

Nicole Gitzinger duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Germain Hames Guardian Europe S.à r.l.

Marc Jacobs LuxPET S.A. / A.G.

dan Kayser duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.

Urbain Lambert Amer-Sil S.A.

Jacques Lanners Cératizit S.A.

Jacques Lanners LuxEnergie S.A.

Jana Meisser ArcelorMittal S.A.

Philip Nnganyadi CRVC - Guardian

Pascal Pixius Goodyear S.A.

Heike Poignand Euro-Composites S.A.

Carlo Polidori Enovos Luxembourg S.A.

Jean-Paul Proth Cimalux S.A.

Gérard Reslinger Luxlait – Association agricole

Carlo Schoumacher ArcelorMittal Belval & differdange S.A.

Jean-Yves Simon Tarkett GdL S.A.

Peter Stadler Kronospan Luxembourg S.A.

François Thoumsin Twinerg S.A.

Jean-Marc Ueberecken Arendt & Medernach

Emile Walch ArcelorMittal Wire International

Jean-Paul Weicherding Cimalux S.A.

Nico Wietor Sotel S.C.

Christian Zeyen ArcelorMittal S.A.

Secrétariat

René Winkin Fedil

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Affaires sociales

Présidente

Michèle detaille No-Nail Boxes (Europe) S.A.

Membres

Louis Berns Arendt & Medernach

Pol Faber Groupement des Entrepreneurs

Raymond Faymonville Luxair S.A.

René Friederici Paul Wurth S.A.

Jean-Claude Gaspar Guardian Luxguard II S.A.

Göldi Yves

Michel Hartmann IEE S.A.

Charles Loesch duPont de Nemours (Luxembourg) S.A.

Romain Mannelli RTL Group S.A.

Valérie Massin ArcelorMittal Long Carbon Europe S.A.

Pierre Oesch Entreprise des Postes et Télécommunications Luxembourg

Marc Picard Elco S.A.

dimitri Ronsse Husky Injection Molding Systems S.A.

Sylvia Sitzen Goodyear dunlop Tires Operations S.A.

Christian Thiry C. Karp-Kneip Constructions S.A.

Nuyt Visscher Recylux S.A.

Paul Zeimet Société Electrique de l’Our S.A. (SEO)

Secrétariat

Marc Kieffer Fedil

Magalie Lysiak Fedil

Tom Hermes Fedil

Club des chefs du personnel

Le club des chefs du personnel compte quelque 150 gestionnaires des ressources humaines qui se réunissent à intervalles réguliers pour discuter et analyser certaines questions d’actualité en rapport avec le droit du travail et la sécurité sociale, ayant une incidence sur les entreprises.

Jury du Prix de l’innovation industrielle

Jean Georges, Marc Ferring, Gérard Hoffmann, Pierre Kihn, Edouard Michel, Jean-Pol Michel, René Winkin.

Jury du Prix de l’environnement

Michèle detaille, Ernest Huberty, Rainer Klöppner, Tit Mannon, Marcel Oberweis, Gaston Schmit, Joëlle Welfring.

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La Fedil est représentée au niveau national

Dans le domaine économique

BEd - Luxembourg Board of Economic development (Comité de développement économique)Comité de conjonctureCommission consultative du commerce extérieurCommission technique consultative des indices de prix de la constructionCommission du bâtimentCommission des soumissionsConseil national de l’énergieConseil supérieur de la statistiqueCRTI-B - Centre de ressources des technologies de l’information pour le bâtimentGroupe luxembourgeois de l’association internationale pour la protection de la propriété industrielle - AIPPIOffice du ducroireOLAP - Office luxembourgeois pour l’accroissement de la productivitéSNCI - Société nationale de crédit et d’investissement

Dans le domaine social

Association d’assurance contre les accidentsCaisse nationale d’assurance pension - CNAPCaisse nationale des prestations familialesCaisse nationale de santé - CNSCentre commun de la sécurité sociale – CCSSComité consultatif à la formation professionnelle à caractère tripartiteComité permanent de l’emploiComité du travail fémininCommission mixte de reclassement des travailleurs incapables à exercer leur dernier poste de travailCommission nationale de l’emploiCommission spéciale chargée du réexamen des décisions de l’Administration de l’emploi - AdEM en matière d’indemnisation du chômage completConseil national pour étrangersConseil supérieur de santé et de sécurité au travailEST - Ecole supérieure du travailJuridictions du travailJuridictions socialesMutualité des employeursObservatoire du développement socialONC - Office national de conciliationOrganes de la sécurité socialeORPE - Observatoire des relations professionnelles et de l’emploiSTI - Service de santé au travail de l’industrieSTM - Service de santé au travail multisectoriel

Autres domaines

Business Initiative a.s.b.l.Chambre de commerce du Grand-duché de LuxembourgCES - Conseil économique et socialComité de coordination tripartiteLuxembourg for Business G.I.E.Luxinnovation G.I.E.Mouvement luxembourgeois pour la qualité a.s.b.l. (MLQ)Union des entreprises luxembourgeoises a.s.b.l. (UEL)

Contacts internationaux

Au niveau européen

BusinessEurope - Confederation of European BusinessAPAT - Association patronale transfrontalière - Grand-duché de Luxembourg - Lorraine - Luxembourg-BelgeComité consultatif pour la libre circulation des travailleursComité consultatif pour la sécurité sociale des travailleurs migrantsComité consultatif pour la sécurité, l’hygiène et la protection de la santé sur le lieu de travailComité du dialogue socialConseil consultatif économique et social BeneluxEURES - European Job Mobility PortalFondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travailFonds social européen

Au niveau international

BIAC - Comité consultatif économique et industriel auprès de l’OCdEBIT - Bureau international du travailOIE - Organisation internationale des employeurs

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Associations sectorielles

Association laitière luxembourgeoiseAssociation des PSF de Support - APSFSFédération des industries agro-alimentaires luxembourgeoises - FIALFédération luxembourgeoise des entreprises d’assainissement – FLEA - www.flea.luFedil CateringFedil-ICTGroupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (en abrégé Groupement des entrepreneurs)Groupement des fabricants de matériaux de constructionGroupement des fabricants de pâtes alimentairesGroupement luxembourgeois de l’aéronautique et de l’espace - GLAE - www.glae.luGroupement pétrolier luxembourgeois – GPL - www.petrol.luGroupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeoisGroupement des scieries luxembourgeoisIndustrie luxembourgeoise des équipementiers de l’automobile - ILEA - www.ilea.luIndustrie luxembourgeoise de la technologie du métal – ILTM ILTM Construction métalliqueShipping Association of Luxembourg (en abrégé : Fedil Shipping )Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire - ULEdI - www.uledi.lu

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AABB N.V. Luxembourg BranchAccumalux S.A.Accumalux Industrial S.A.Accumalux Mold Technology S.A.Action Interim S.A.Adecco Luxembourg S.A.AdT-Center S.à r.l. *)Ahlers International S.A.Aims Luxembourg S.à r.l.Air Liquide Luxembourg S.A. (L’Air Liquide Luxembourg)Airtech Europe S. à r.l.AIT Group Europe S.à r.l.Alcuilux desox S.A.A.L.I.S.E. (Agence Luxembourgeoise d’Intérim et de Services aux Entreprises S.A.)Allen & Overy LuxembourgAlltec Solution Provider S.A.Alpine-Energie Luxembourg S.à r.l.Amazon EU S.à r.l.Amer-Sil S.A.Ampacet Europe S.A. European HeadquartersAMS Systems S.A.a+p kieffer omnitec s.à r.l.Aperam Stainless Services & Solutions Luxembourg S.A.Aral Luxembourg S.A.ArcelorMittal S.A.ArcelorMittal Belval & differdange S.A.ArcelorMittal Bissen & Bettembourg S.A.ArcelorMittal Centre Logistique Européen S.A. ArcelorMittal Commercial RPS S.à r.l.ArcelorMittal Commercial Sections S.A.ArcelorMittal distribution Solutions S.A.ArcelorMittal dudelange S.A.ArcelorMittal International S.A.ArcelorMittal International Luxembourg S.A.ArcelorMittal Rodange et Schifflange S.A.ArcelorMittal Wire International S.A.Arendt & MedernachArgus Sicherheitsdienste GmbH Niederlassung LuxemburgArmatures S.A.Arval Luxembourg S.A.Assainissement urbain J.P. Feidert & Cie S.A.Associated dexia Technology Services S.A. Association N. Arend & C. FischbachAstron Buildings S.A.Ateel S.à r.l.Ateliers Electriques de Walferdange S.A. – AEWAtoz S.A.

Avery dennison Luxembourg S.à r.l.Avisia Groupe AtalianAxia Interim S.A. *)Axis Interim S.à r.l.

BBaatz Constructions S.à r.l.Balthasar Constructions S.à r.l.Barenbrug Luxembourg S.A.Barthelmé Successeurs S.à r.l.Bartz Constructions S.à r.l.Bati C S.e.c.s.Bd Associates S.A. *)Berl & Cie S.à r.l. (A. Berl)Bertrand S.à r.l. (Marbrerie Bertrand)Bétons Feidt S.A.Bétons Frais (S.A. des Bétons Frais)Bétons et Matériaux S.A.Bizart S.à r.l. (Atelier Graphique Bizart) *)BK Services S.à r.l.Bois Brever S.A.Bonaria et Fils S.à r.l.Bonaria Frères S.A.Bourg (Luxembourg) S.A. (C.P. Bourg) BP Luxembourg S.A.Brace Automotive S.A.Brain & More S.A.Brasserie de Luxembourg Mousel-diekirch S.A.Brasserie Nationale – Bofferding (S.A. Brasserie Nationale)Brasserie Simon Exploitation et Cie S.e.c.s.Brink’s Security Luxembourg S.A.Broadcasting Center Europe S.A.Brucker S.à r.l. (Ateliers Brucker)BT Global Services Luxembourg S.à r.l.Bull (S.A. Bull Luxembourg N.V., Succursale de Luxembourg)Bureau Moderne S.A.

CCajot & Cie S.e.c.s. ( Julien Cajot)Calpam Luxembourg S.à r.l.Calumite S.A.Camo-Lux S.A.Cargolux Airlines International S.A.Carrières Feidt S.A.CASC.EU S.A.Catalyst Recovery Europe S.A.Caterpillar Luxembourg S.à r.l.Caves Bernard-Massard S.A.

Page 82: Le fil conducteur de l’économie luxembourgeoise

Caves Gales S.A.Caves Krier Frères Remich S.A.Caves St. Martin S.A.Caves St. Remy-desom S.à r.l.Caves Wengler S.A.CBL S.A.cdc construction s.a.Cedef S.A.Cegecom S.A.Centre Luxembourgeois de Recherches pour le Verre et la Céramique S.A. – CRVCCéodeux S.A.Céodeux Extinguisher Valves Technology S.A.Céodeux LPG Valves Technology S.A.Céodeux-Servitec S.A.C.E.P. Interim Luxembourg S.à r.l.Cératizit Luxembourg S.à r.l.CFL Cargo S.A.CFNR Lux S.A.Champ Cargosystems S.A.Chaux de Contern (S.A. des Chaux de Contern)Chemgas Barging S.à r.l.Chemolux S.à r.l.Chrono Interim S.à r.l.Cimalux S.A.CIP Group – Lettershop Luxembourg S.A. **)Circuit Foil Luxembourg S.à r.l.Cisco Systems Luxembourg S.à r.l.C.K. S.A.CLE S.A.Cloos S.A.Close (Luxembourg) S.A.Cobelfret S.A.Coboulux S.A.Coca-Cola Enterprises Luxembourg S.à r.l.Cofely Services S.A.Cofralux S.A.Comco MCS S.A.Comes & Cie S.A. (Carrosserie Comes)Comptoir des Fers et Métaux S.A.Computacenter PSF S.A.Com’unity S.à r.l.Construtec S.A.Convert-Lux S.A.Coprom S.A.Corex Luxembourg S.A.Cosmolux International S.A.Costantini S.A.Creditreform Luxembourg S.A.Creos Luxembourg S.A.

CSC Computer Sciences Luxembourg S.A.CTI Systems S.A.C.T.T.L. S.A. Centre de Télécommunications et TéléinformatiqueCurver Luxembourg S.à r.l.

Ddatacenter Luxembourg S.A. *)delek Luxembourg S.à r.l.delli Zotti S.A.deloitte S.A.delphi Automotive Systems Luxembourg S.A.diadeis Benelux S.A.dKE Aerospace Lux S.à r.l.d.L.S.I. Luxembourg S.A.dNG Interim S.à r.l. *)domaine Mathes S.à r.l.dometic S.à r.l.doneck Euroflex S.A.dredging International (Luxembourg) S.A. *)dSd International Contractors S.à r.l.dSK Systems S.A.ducair – Luxembourg Air Ambulance S.A.duPont de Nemours (Luxembourg) S.à r.l.duPont Teijin Films Luxembourg S.A.duscholux S.A.dussmann Security S.à r.l.dussmann Service S.à r.l.

EEaux Minérales de Beckerich (S.A. des Eaux Minérales de Beckerich)Eaton Holding II S.à r.l.Eaton Moeller S.à r.l.eBay Europe S.à r.l. e-Business and Resilience Centre S.A.Echolux S.A.Ecotec S.à r.l.ECS Logistic S.à r.l.E.C.T. S.à r.l. Entreprise de Constructions TubulairesEFG S.A. Environnement, Fluides et GazE.G.C. S.à r.l. Entreprise de Génie CivilEkabe S.A. (Groupe Lactalis)e-Kenz S.A.Elco S.A.Electro Security S.à r.l.Elth S.A.EMC Luxembourg PSF S.à r.l. *)Eneco S.A. – Ingénieurs Conseils

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Energieagence (Agence de l’Energie S.A.)Engineered Packaging Center S.A.Enovos International S.A.Enovos Luxembourg S.A.Enthalpia Lux S.à r.l.Entrapaulus Construction S.A.Entreprise des Postes et Télécommunications LuxembourgEnviro Services International S.à r.l.Epuramat S.A.Ernst & YoungEsofac Luxembourg S.A.Esso Luxembourg S.à r.l.ETF – Eurovia Travaux Ferroviaires Luxembourg S.A.Etimine S.A.Eurest Luxembourg S.A. *)Euro-Composites S.A.Eurobéton S.A.Euro-deal S.à r.l.Eurodrill S.A.Europe Commerce S.A.euroscript Luxembourg S.à r.l.Eurotank S.à r.l.Express Services S.A.ExxonMobil Chemical Films Europe, division of Elec, S.C.A.

FFaber S.A. (Imprimerie Fr. Faber)Faceo Luxembourg, Succursale de Faceo Belgium S.A. *)Famaplast S.A.Fanuc FA Europe S.A.Farenzena S.à r.l. (Entreprise Jules Farenzena)Faurecia Ast Luxembourg S.A.F.E.L. S.A.Ferrac S.à r.l. Entreprise de FerraillageFerroknepper-Buderus S.A.Fiar S.A.Fiduciaire Marc Muller S.à r.l.Freylinger S.A. (Office Freylinger)Fruytier Group Purchase, Sales and Services

GG4S Security Services S.A.G4S Technologies S.à r.l.Gapi Europe S.A.Gapi-Glass S.A.GdCI Luxembourg S.A.General Technic - Otis S.à r.l.Georges S.à r.l. & Cie S.e.c.s. (Ateliers Nic. Georges, Succ. Ateliers Georges)Georges et Fils S.à r.l. (Mécanique Ed. Georges et Fils)Gérard S.à r.l. (Couleurs Gérard)Gerstlauer Consulting S.à r.l. *)Getronics Belgium S.A.Gilles Tooling S.à r.l.Giorgetti (Groupe Félix Giorgetti)GK International Tax Consulting S.à r.l.Global Facilities S.A.Goodyear S.A.Goodyear dunlop Tires Operations S.A.Gradel Services S.A.Granulux S.à r.l.Greiveldinger S.à r.l. (Entreprise Greiveldinger)Guardian Automotive-E S.A.Guardian Europe S.à r.l.Guardian Luxguard I S.A.Guardian Luxguard II S.A.Gummi-Roller S.à r.l.GT Satellite Systems S.A.

HHansatank Luxembourg S.A.Harsco Metals Luxembourg S.A.Harsco Metals Luxequip S.A.Hein S.à r.l. - Fabrique de FoursHein S.à r.l. (Sablière Hein)Hein déchets S.à r.l.Heintz van Landewyck S.à r.l. (Manufacture de Tabacs)Hewlett-Packard Luxembourg S.C.A.Hitec Luxembourg S.A.hop communication s.à r.l. *)Horsch Entsorgung S.à r.l.HR Services S.A.HT-Lux S.A.Hudson Luxembourg S.A.Husky Injection Molding Systems S.A.Hydro Aluminium Clervaux S.A.Hyosung Luxembourg S.A.

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IIBM Belgium S.p.r.l. - Succursale de LuxembourgIdS Scheer Luxembourg S.A.IEE S.A.IF GroupIlco Lux S.A. *)Imatec S.à r.l. – Innovative Machine TechnologyImecolux S.A.Imperial Shipping GmbH *)Import Lux Burnonville S.à r.l. *)Imprimerie Centrale S.A.INBC development S.A.Industry Services International S.à r.l.Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment – IFSB S.A.Interact S.A.Interface S.à r.l.International Lacquers S.A.IT-House S.A.itrust consulting s.à r.l.IVC Luxembourg S.A.

JJacquemart S.à r.l.Jans S.A. (Entreprise de Constructions Claude Jans) John Zink International Luxembourg S.à r.l.

KKarier & Cie S.e.c.s. (Menuiserie N. Karier)Karp-Kneip Constructions S.A. (C. Karp-Kneip)Kelly Services Luxembourg S.à r.l.Kersting Luxembourg S.à r.l.Ketterthill – Laboratoires d’analyses médicalesKihn S.A.Kisch Constructions S.à r.l.Köhl A.G.Kone Luxembourg S.à r.l.KPMG Advisory S.à r.l.Kronospan Luxembourg S.A.Kronshagen (Etude Kronshagen)Kuhn S.A. Entreprise de ConstructionKurt Constructions S.A.Kuwait Petroleum (Luxembourg) S.A.

LLAB document Vault PSF S.A.Lactalis LuxembourgLaeis GmbHLakehouse S.A.Lamesch Exploitation S.A. ( Jean Lamesch)Lavador S.à r.l.Lavaux Luxembourg S.à r.l.L.C.I. S.à r.l. Leaseplan Luxembourg S.A.Legitech S.à r.l.Lehnkering Shipping Luxembourg S.à r.l. *)Léon Kremer S.à r.l.Loginter S.à r.l.Lor Security S.à r.l.Ludec S.à r.l.Lux Intérim S.à r.l. Lux T.P. S.A.lux-Airport – Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. Luxair - Société Luxembourgeoise de Navigation Aérienne S.A.Luxaviation S.A.Lux-Cantines S.à r.l. *)LuxConnect S.A.Luxconsult S.A.Luxcontrol S.A.Luxembourg Machining Technology S.A.Luxembourg Marine Services S.A.Luxembourg Telecom S.A.Luxenergie S.A.LuxexpoLuxlait – Association AgricoleLuxlait distribution S.A.Luxoil PJS GmbH & Co KG LuxPET S.A. / A.G.Luxport S.A.Luxspace S.à r.l.

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MMabilux S.A.Manpower Luxembourg S.A.Maret S.A. ( Jean Maret)Marks & Clerk (Luxembourg) LLPMassard S.à r.l. Fonderie et Ateliers de ConstructionMaxim Pasta S.à r.l.Mediation S.A.Mercedes-Benz Luxembourg S.A. Met-Lux S.A.Michiko S.A.Microsoft Luxembourg S.à r.l.MIG S.à r.l. (Maintenance Industrielle Générale)Mima Films S.à r.l.Mindforest S.A.Mondo Luxembourg S.A.Moog Luxembourg S.à r.l.Morganite Luxembourg S.A.Moulins de Kleinbettingen S.A.Moutarderie de Luxembourg S.à r.l.MS Automatenservice S.à r.l.Muller et Fils S.à r.l. (A. Muller et Fils)Muller & Wegener S.à r.l.Munhowen (S.A. Munhowen)

NNavilux Schifffahrt S.à r.l. *)Netcore PSF S.A. *)Neuberg (S.A. des Anciens Magasins Jules Neuberg)Newell Rubbermaid Luxembourg S.à r.l.Nizi International S.A.Nokia Siemens Networks S.A. No-Nail Boxes (Europe) S.A.Nouvelle Luxelec S.A.Nouvelle Luxlait Produits S.à r.l.Novelis Luxembourg S.A.

OOBG Lux S.A. Oceal Ressources Humaines S.à r.l. OdS S.à r.l.Olivi & Rodrigues TP S.A.Omnisecurity S.A. Electricity - Security - TelecomOpen Field S.A.Optimise S.A.

Oracle Luxembourg S.à r.l.Orange S.A.Ordina Luxembourg S.A.Osch & Fils S.à r.l. (Ets. Osch)Ost-Fenster S.à r.l.

PP&T Consulting S.A.Para Press S.A.Partenaires Sociaux S.A.Paul Wurth S.A.Perrard S.A.Pertuy Construction, Succursale de LuxembourgPetro-Center S.A.Petroliana (Luxembourg) S.A.Pfizer Enterprises S.à r.l.Pharma Goedert S.A.Philips Luxembourg S.A.Phoenix Contact S.à r.l.Pierre Thielen Avocats *)Piwel S.à r.l. Fabrique de Laine d’AcierPoeckes S.à r.l. (Entreprise Poeckes)Poeckes Aloyse S.A.Poliso S.A.Port de Mertert S.A. (Société du Port de Mertert)Poudrerie de Luxembourg S.A.Prefalux S.A.Presta-Gaz S.A.PricewaterhouseCoopers S.à r.l.Procap Wiltz S.A.Pro-Inter S.A.PROnewtech S.A. *)Pronovem – Meyers & Van MalderenProst S.A. (Mathis Prost)Proxxon S.A.

QQuick-Mix. Tubag S.A.

RRAK Porcelain Europe S.A. *)Randstad Interim S.A.Raval Europe S.A.Real Solutions S.A.Rectilux S.à r.l.Recylux S.A.

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Recyma S.A.Reichert S.A.Resultance S.A.Rexel S.A.RHI Refractories Site Services GmbH *)Right Management (Luxembourg) S.A.Rinnen Constructions Générales S.à r.l.Rives Fertiles S.A. *)Robin S.A. (Peintures Robin)Roboto S.à r.l. (Usine Roboto)Rotarex S.A.Rotarex distribution S.A.Rotarex Finance S.A.Rotarex-Tooltec S.A.Rotomade S.à r.l.RTL GroupRT-Log S.A.

SSaargummi Technologies S.à r.l. Saint-Gobain Abrasives S.A.Saint-Gobain Solar Systems S.A.SAP Luxembourg Satlynx S.à r.l.SBM Sales Business Materials S.à r.l.Schilling & Fils S.à r.l. (Nic. Schilling & Fils)Schindler S.à r.l.Schmitt S.à r.l. (distillerie Othon Schmitt)Schneider Consulting S.A.Scholtes Bois S.A.Scholtes et Brauch S.A.Secalt S.A.Secolux A.s.b.l. Securex Luxembourg S.A.Securitas S.A.Securybat S.à r.l.S.E.I. Luxembourg S.à r.l.SEO (Société Electrique de l’Our S.A.)Serti S.à r.l. **)Service de Santé au Travail de l’Industrie A.s.b.l. (S.T.I.)SES S.A.Sewerin Schiltz S.à r.l. Shell Luxembourgeoise S.à r.l.Siemens S.A.Siemens Enterprise Communications S.A.Siemens IT Solutions and Services S.A.Sisto Armaturen S.A.Site Industriel S.A. S.M.T.L. S.A.

Société Luxembourgeoise Chanzy-Pardoux S.à r.l. (S.L.C.P.)Socimmo Construction S.A.Soclair Commerciale S.A.Socom S.A.Socotec Luxembourg S.à r.l.Sodexo Luxembourg S.A.Sofitex S.à r.l.Sogel S.A.Sogéroute S.à r.l.Sogesmaint – CBRE Luxembourg S.A.Solelec S.A. – GdF SUEZSolem S.A.Soludec S.A. (Société Luxembourgeoise d’Entreprises et de Constructions)Soremartec S.A. (Société de Recherches Techniques et de Marketing)Sotel S.C.Sotel Réseau & Cie S.e.c.s.Sotrap S.à r.l.Sources Rosport S.A.Spannverbund Luxembourg S.A.Start People S.A.Steria PSF Luxembourg S.A.Strategies S.à r.l.Streamlined Solutions & Services S.A. - XpectisStreff S.à r.l. (Entreprise de montage Jacques Streff) *)Strotz Frères S.à r.l. (Scierie Strotz Frères)Stugalux Construction S.A.Sudgaz S.A.Sustain S.A.Synergie Travail Temporaire S.à r.l.

TTarkett GdL S.A.Tavola S.A.T-Comalux S.A.Tech-IT S.A.Technofibres S.A.Techprint S.A. *)Telectronics S.A.Téléphonie S.A.Telindus Tempo-Team Luxembourg S.A.T.E.R. Lux S.à r.l.Tetris S.A.Textilcord Steinfort S.A.That’s It A.G. *)ThyssenKrupp Ascenseurs Luxembourg S.à r.l.T.I.C.T. – Transport International, Construction et Travaux S.A.

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Time Power Advantage S.A. *)TMS S.A.TNS Ilres S.A. (Member of Gallup International Association)Tontarelli Lux S.A.Total Luxembourg S.A.TPS Lux Trade S.A. Tracol Construction S.A.Tragec S.à r.l.Tragelux S.A.Tralux S.à r.l.Traxys Europe S.A.Trigatti Marbrerie S.à r.l. Turbolux S.à r.l.Twinerg S.A.

UUmicore Autocat Luxembourg S.A.Unitrans S.A.

VValora Services LuxembourgVasco S.A.Victor Buck Services S.A.Vidale-Gloesener S.à r.l. Villeroy & Boch S.à r.l. Faïencerie de SeptfontainesVimarense S.A.Vinandy Théo (Entreprise Vinandy Théo)Vinci Park Services Luxembourg S.A.Vodafone Procurement Company S.à r.l.Voltige Luxembourg S.à r.l.

WWaagner-Biro Luxembourg Stage Systems S.A.Wallerich-Lux S.A.Weber Voyages S.à r.l. *)West Air Luxembourg S.A. *)Weyer Luxembourg S.A.Wickler Frères Exploitation S.à r.l.Witraloc S.à r.l.Wolwert S.à r.l. @Work S.A.

*) Nouvelles entreprises affiliées à la Fedil en 2010

**) Nouvelles entreprises affiliées à la Fedil en 2011

Page 88: Le fil conducteur de l’économie luxembourgeoise

Fedil – Business Federation Luxembourg a.s.b.l.

Siège social et bureaux : 7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg-Kirchberg Bâtiment B - 2e étage

Adresse postale : Boîte postale 1304 L-1013 Luxembourg

Coordonnées : Tél. : +352 43 53 66-1 Fax : +352 43 23 28 [email protected] - www.fedil.lu

R.C.S. Luxembourg F6043

Concept et design : Vidale-Gloesener S.à r.l. Impression : Imprimerie Fr. Faber S.A.