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Le secteur du meuble Commerce Qui doit «piloter» le système formation de l’entreprise? Formation Le traitement des litiges collectifs dans la nouvelle loi sur les relations collectives de travail Chronique juridique 6 • 2004 de letzebuerger Bulletin de la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg www.cc.lu Le secteur du meuble

P 03 10 - cc.lu · 51.000 € en cash à 18 projets de création d’entreprise page 38 Entreprise Luxembourg: Priorités de l’économie luxembourgeoise pour les prochaines années

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Le secteur du meuble

Commerce

Qui doit «piloter»le système formation de l’entreprise?

Formation

Le traitement des litiges collectifs dans la nouvelle loi sur les relations collectives de travail

Chronique juridique

6 • 2004

de letzebuerger

Bulletin de la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg

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Le secteur du meuble

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Editorial

4 priorités pour relancer le Luxembourg

En date du 5 juillet 2004, la Chambre de Commerce a présenté à la presse et au grand public le document «Entreprise Luxembourg» qui avait été adressé quelques jours auparavant aux députés élus ainsi qu’au Formateur du nouveau gouvernement.

Dans les prochaines années, le Grand-Duché devra redéfinir sa place au cœur d’une Europe élargie. Pour le nouveau gouvernement cette tâche constituera une lourde responsabilité. Car si la nouvelle Europe comporte d’im-menses opportunités pour tous ses citoyens, qu’il s’agisse de travailleurs ou d’entrepreneurs, l’élargissement repré-sente également un grand défi pour les acteurs socio-écono-miques et les autorités politiques. Aux yeux de la Chambre de Commerce, l’importance de ce défi ne saurait être sous-estimée et devrait inciter les décideurs européens et natio-naux à (re)placer l’économie et l’entreprise au centre des débats et actions politiques. Au cours des cinq dernières an-nées, la politique européenne s’est en effet trop souvent con-centrée sur les problèmes institutionnels, la sécurité inter-nationale, les questions environnementales et l’extension de la protection sociale. Au niveau national également, les mesures tendant à étendre l’Etat providence ont dominé le programme gouvernemental, alors que la question de son financement est passée au deuxième rang.

Pour ne pas rater la marche qui mènera à une Europe prospère, juste et équitable, les autorités politiques et les ci-toyens, tant au niveau européen que national, doivent se rendre compte à nouveau que, premièrement, toute richesse, avant de pouvoir être distribuée, doit d’abord être créée, et deuxièmement, que toute richesse provient des entreprises.

Par conséquent, il est tout à fait logique et légitime que les entreprises aspirent à être plus systématiquement con-sultées dans la phase de préparation des propositions légis-latives qui affectent par la suite l’environnement socio-éco-nomique. La Chambre de Commerce rappelle qu’il est tout aussi important de veiller à transposer rapidement toutes les directives et rien que les directives, car toute contrainteadditionnelle à celles exigées dans les textes européens constitue un handicap supplémentaire et inutile pour les

entreprises par rapport à leurs concurrents directs établis dans d’autres Etats membres.

Pour que les entreprises implantées au Luxembourg puissent faire face à une concurrence accrue, le nouveau gouvernement doit améliorer l’environnement dans lequel elles évoluent et renforcer les structures économiques. C’est pourquoi la Chambre de Commerce recommande dans «Entreprise Luxembourg» un ré-équilibrage du «policy mix» en vue d’améliorer la situation compétitive de l’économie luxembourgeoise et de ses entreprises. Car les principaux indicateurs économiques ne laissent guère de doute: depuis quelques années déjà, le Luxembourg perd continuellement en compétitivité, tant à l’échelle mondiale que par rapport aux pays voisins. Le nouveau gouvernement devra donc corriger le tir!

Consciente de son rôle et de ses responsabilités dans la vie politique, sociétale et institutionnelle, la Chambre de Commerce souhaite conseiller et soutenir les autorités po-litiques dans leurs efforts. Dans le document «Entreprise Luxembourg» la Chambre de Commerce a identifi é quatre priorités qui devraient guider l’action politique du nouveau gouvernement. Il s’agit de favoriser:

• la compétitivité de l’économie luxembourgeoise, la di-versification économique et la promotion effi cace du Luxembourg comme site d’investissement;

• la valorisation du capital humain et de la qualité de la recherche scientifi que;

• la promotion de l’esprit d’entreprise;

• la préservation des finances publiques et d’une sécurité sociale responsable.

La Chambre de Commerce mesurera l’action gouverne-mentale et les initiatives des partenaires sociaux à l’aune de ces quatre priorités. La Chambre de Commerce est dispo-sée à jouer un rôle majeur dans les domaines émargés et va axer son programme de travail interne pour les prochaines années sur ces priorités. La version intégrale du document peut être téléchargée sur le site www.cc.lu.

SommaireEdito

4 priorités pour relancer le Luxembourg

page 3

Dossier

InternaRemise des distinctions honorifiques 2004

page 16

InternationalCalendrierEuro-China Business Forum-Partenariat in XiamenMission de prospection économique dans les Etats Baltes

page 18

Stand collectif au salon HORECATEL 2005: Exposants, inscrivez-vous!

page 19

Messen und Ausstellungen im August und September 2004

page 20

Visites accompagnées et «Matchmaking»aux foires internationales

page 21

150 entreprises sri lankaises rencontrent 100 entreprises européennes

page 23

Renforcement de la coopération douanière entre l’Inde et l’EuropeSeminar on Business Opportunities in Singapore

page 24

Grand succès pour le séminaire sur le référencement des sites web

page 25

Entrée en vigueur de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’EgypteConflit sur le certificat communautaire unique pour les exportations de produits animaliers

page 26

Elargissement: La Croatie officiellement candidate àl’adhésion à l’Union européenneCámara Belumex: Belgian-Luxembourgian-Mexican Chamber of Commerce in Mexico

page 27

Le Ministre des Affaires étrangères de la République de Moldavie en visite à la Chambre de Commerce

page 29

Futurallia Poitiers 2004: Les entreprises luxembourgeoises passent à table!

page 30

FormationQui doit «piloter» le système formation de l’entreprise?

page 32

Session 2003/2004: 791 lauréats diplômés

page 36

Innovation1,2,3, GO a décerné51.000 € en cash à 18 projetsde création d’entreprise

page 38

Entreprise Luxembourg:Priorités de l’économie luxembourgeoise pour les prochaines années

page 6

Entreprise Luxembourg:Priorités de l’économie luxembourgeoise pour les prochaines années

page 6

Entreprise Luxembourg:Priorités de l’économie luxembourgeoise pour les prochaines années

page 6

N° 6 - 2004Editeur: Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg7, rue Alcide de GasperiAdresse postale: L-2981 LuxembourgTél.: 42 39 39-1Fax: 43 83 26E-mail: [email protected]: http://www.cc.lu

Paraît 10 fois par anTirage: 32 000 exemplairesReproduction autorisée avec mention de la source. Copie à l’éditeur

Mise en page et impression:Imprimerie Centrale S.A.

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Crédit photographique: MEV, Agence Blitz

4 • Merkur • Juillet 2004

Nouveaux appels à propositions du 6e PCRD Signature d’une convention de collaboration entre trois acteurs régionaux de l’innovation

page 40

6 projets primés au 3e forum des mini-entreprises et de l’esprit d’initiativeLuxinnovation beteiligt sich am Arbeitskreis DESIGNinFORM im Euro Info Centre Trier

page 41

Le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche a soufflé sa 1re bougie

page 42

Plus de 160 entreprises ont profitédu réseau Luxinnovation en 2003

page 43

Nouveau guide électronique sur les aides au financement

page 44

Une année 2003 marquée par la loi sur l’Universitédu Luxembourg et la construction d’un nouvel immeuble

page 45

Le CRP-Gabriel Lippmann à la tête d’un réseau européen en nanoanalyse

page 46

EconomieArcelor reste le principal employeur du Grand-Duché

page 48

Balance des paiements: Nette appréciation du solde courant

page 49

Nouvelle publication sur la compétitivitéLes frontaliers ont dépensé800 millions EUR au Luxembourg en 2003

page 51

Législation et avisChronique juridique: Le traitement des litiges collectifs dans la nouvelle loi sur les relations collectives de travail

page 54

Projets de loi soumis pour avis à la Chambre de Commerce

page 60

Le nouveau droit de la presse au Grand-Duché de Luxembourg

page 61

Les commerçants sont appelés à déclarer leur activité!

page 62

CommerceLes commerces spécialistes présents dans la Grande Région Saar-Lor-Lux: Le secteur du meuble

page 64

Rectificatif

page 68

Fédérations/UELLa position patronale face à la politique d’immigration

page 70

Konferenzabend zum Thema „Neuigkeiten aus der Handelskammer“

page 72

Les consommateurs souhaitent la prolongation systématique des heures d’ouverture le samedi soir

page 73

Marketing Club Trier wirbt für neue MitgliederPas de réformes sans changement radical des mentalités

page 74

Actualités EntreprisesEn brefCargolux startet Flüge von Asien nach Spanien Südkraft übernimmt Lademittellogistik bei ZF Sachs in Schweinfurt

page 76

Commerce: Ouverture d’un supermarchéDelhaize à Bertrange

page 77

Les mini-entrepreneurs ont présenté leurs projets d’entreprise

page 78

H2O: 25.000 m2 de bureaux en construction à Howald

page 79

La 10e édition du City Guide EXPLORATOR 2004/2005 vient de paraîtreBanques: Nouveaux locaux pour ING à Dudelange

page 80

Jones Lang LaSalle fête ses quinze années de présence au Grand-Duché

page 82

Luxair: Réservations en ligne et horaires en temps réel

page 83

TETRIS Close Packing Technology: D’un projet de recherche vers une industrie de haute technologie

page 84

VLM Airlines: Croissance du nombre de passagers en 2004 et internationalisation de la compagnie

page 86

Bourse d’entreprisespage 88

Liquidationspage 90

5 • Merkur • Juillet 2004

Dossier

Entreprise Luxembourg: de l’économie

pour les

6 • Merkur • Juillet 2004

Priorités luxembourgeoise prochaines années

L’Europe vient de s’élargir, cequi comporte des opportu-nités énormes pour les Euro-

péens qu’il s’agisse de travailleurs,d’entrepreneurs ou simplement decitoyens. L’élargissement représente également un grand défi pour tousles acteurs socio-économiques et

les autorités politiques. Il devraitnotamment inciter les décideurseuropéens et nationaux à (re)placer l’économie et l’entreprise au centredes débats et actions politiques. Aucours des cinq dernières années, lapolitique européenne s’est souventconcentrée sur les problèmes insti-

Le dossier du mois est une synthèse

du document «Entreprise Luxembourg» qui a été

récemment adressé au nouveau gouvernement issu

des élections législatives du 13 juin 2004. Consciente

de sa mission d’intérêt économique général et de son

rôle de porte-parole de l’économie de marché et de

partenaire dans l’élaboration des politiques nationale,

européenne et internationale, la Chambre de Com-

merce a présenté dans «Entreprise Luxembourg» ses

idées et solutions aux défis économiques, ceci dans

un souci de guider le monde politique vers une poli-

tique socio-économique efficace et génératrice de

richesse.

sss

7 • Merkur • Juillet 2004

Dossier

tutionnels, la sécurité internationale, les questions environnementales etl’extension de la protection sociale.Au niveau national également, lesmesures tendant à étendre l’Etat pro-vidence ont dominé le programmegouvernemental, alors que la ques-tion de son financement est passée au deuxième rang.

Pour que l’élargissement consti-tue une chance pour tout le monde, la société et les autorités politiques, tant au niveau européen que natio-nal, doivent se rendre compte ànouveau que, premièrement, touterichesse, avant de pouvoir être dis-tribuée, doit d’abord être créée, etdeuxièmement, que toute richesseprovient des entreprises. Ainsi, lespolitiques doivent davantage se foca-liser sur les thèmes de la création et du développement des entrepriseset de la croissance économique.

Par ailleurs, les entreprises doi-vent être plus systématiquement con-sultées en matière de propositionslégislatives qui affectent l’économieeuropéenne. Il faut éviter notamment que la transposition des directives

dépasse les objectifs fixés par l’Union européenne. En effet, des contraintes additionnelles à celles exigées par les directives constituent un handicappour les entreprises par rapport àleurs concurrents directs établis dans d’autres Etats membres. Il faut veiller à transposer rapidement toutes lesdirectives et rien que les directives.

Même si des aménagementssemblent inévitables, il faut que lesEtats membres respectent les exi-gences du Pacte de stabilité et decroissance et notamment limitent les déficits publics. A défaut, les objec-tifs de la stratégie de Lisbonne quivisent à faire de l’Union européenne l’économie la plus compétitive dumonde à l’horizon 2010 ne pour-ront pas être atteints. Un renforce-ment des économies engendre desnouveaux emplois, soutient le pro-cessus d’intégration des nouveauxEtats membres, renforce la sécuritéintérieure et extérieure et permet un système de protection sociale géné-reux et équitable.

Au niveau national, le nouveaugouvernement doit améliorer l’envi-ronnement dans lequel évoluent les entreprises et renforcer les structureséconomiques, afin que les entrepri-ses implantées au Luxembourg puis-sent faire face à une concurrenceaccrue tout en s’engageant dans unprocessus innovant continu.

Le «policy mix» doit être rééqui-libré en vue d’améliorer la situationcompétitive de l’économie luxem-bourgeoise et de ses entreprises, quiest détaillée dans le corps du texte.L’enseignement majeur qui s’endégage est que le Luxembourg perden compétitivité depuis quelquesannées, tant à l’échelle mondiale que par rapport aux pays voisins. L’évolu-tion de la productivité doit être cor-rigée et les coûts salariaux doivents’ajuster à nouveau à celle-ci. L’infla-

tion continue à évoluer à un niveauinquiétant, une tendance hautementdangereuse dans un pays qui main-tient un système d’indexation auto-matique des salaires à l’évolution des prix. Dans ce contexte, la Chambrede Commerce s’oppose à toute forme de réduction généralisée du tempsde travail. L’adoption d’une loi rédui-sant de manière générale le tempsde travail au Luxembourg entraverait le fonctionnement des entreprises etnuirait à leur compétitivité.

Un autre élément fondamentalde l’action du nouveau gouverne-ment doit concerner la valorisationdu capital humain, la seule ressourcenaturelle dont dispose encore leLuxembourg. La promotion de l’es-prit d’entreprise participe à la valori-sation de ce capital humain.

La Chambre de Commerce aidentifié quatre priorités qui devraientguider l’action politique du nouveaugouvernement. Il s’agit de favoriser:

■ la compétitivité de l’économieluxembourgeoise, la diversifica-tion économique et la promo-tion efficace du Luxembourgcomme site d’investissement;

■ la valorisation du capital humain et de la qualité de la recherchescientifique;

■ la promotion de l’esprit d’entre-prise;

■ la préservation des finances pu bli-ques et d’une sécurité socialeresponsable.

L’action gouvernementale et lesinitiatives des partenaires sociauxdevraient se mesurer à l’aune deces quatre priorités. La Chambrede Commerce est disposée à jouerun rôle majeur dans les domainesémargés et va axer son programmede travail interne pour les prochai-nes années sur ces priorités.

Toutes ces actions doivent égale-ment être compatibles avec le déve-loppement durable de l’économie.La Chambre de Commerce salue lacharte de l’environnement durablesignée par les partenaires sociaux et le gouvernement.

8 • Merkur • Juillet 2004

1. Renforcer la compétitivité, diversifier les structures économiques et promouvoir le Luxembourg comme site d’investissementEn vue du renforcement de la

compétitivité de l’économie luxem-bourgeoise, il est impératif d’intensi-fier les efforts de diversification des structures économiques du pays,tout en consolidant les activités exis-tantes dans le secteur industriel etdans celui des services. La Chambre de Commerce recommande:■ de favoriser l’éclosion de nouvel-

les activités et le développement des activités existantes sur lesmarchés nationaux et étrangers(IT, logistique, assemblage…);

■ de développer les activités liées àla logistique. En effet, le Luxem-bourg étant un «hub» au cœurde l’Europe, il faut exploiter aumaximum les avantages liés àla localisation géographique,notamment en développant desactivités telles que la création de centre de distribution, de centre d’assemblage IT ou encore depackaging;

■ de définir une stratégie cohérente (législation, R&D publique, infra-structures) en faveur de l’implan-tation au Luxembourg de nou-veaux secteurs d’activités;

■ d’assurer un encadrement légis-latif flexible et taillé sur mesurepour permettre aux opérateurséconomiques de déployer leursactivités dans les meilleures con-ditions;

■ de développer et de consolider lespôles stratégiques et les centres decompétence de l’économie autour desquels de nouvelles entreprises à haute valeur ajoutée pourronts’implanter (technoport Schlass-goart, Ecostart, Mediaport…);

■ d’attirer sur le territoire luxem-bourgeois de nouvelles entre-prises constituées sous forme de Sociétés européennes (SE);

■ de développer l’attractivité duLuxembourg comme plate-formepour les activités du secteur mari-time;

■ de gérer la participation finan-cière de l’Etat au capital de cer-taines grandes entreprises natio-nales dans le but de renforcerleur capacité à faire face à laconcurrence internationale;

■ de suivre l’évolution des politi-ques fiscales à l’étranger. Malgréles baisses d’impôts consécu-tives aux réformes fiscales de2001 et 2002, le Luxembourg ne se trouve plus dans le pelotondes pays attractifs en la matière,ce qui risque de compromettrela compétitivité des entreprises;

■ de réduire le taux de l’impôt sur lerevenu des collectivités. A terme, la charge fiscale totale pesant sur les bénéfices des sociétés doitêtre ramenée de 30,38 % à 25 %;

■ d’abolir ou d’aménager le droitd’apport qui est un impôt anti-économique;

■ de redéfinir l’avantage de la flexi-bilité et de la rapidité de réaction face aux mutations économiques et politiques internationales etsimplifier l’accès aux voies déci-sionnelles;

■ de veiller à ce que les entrepri-ses luxembourgeoises, et notam-ment les PME, ne soient paspénalisées lors des passations de marchés publics;

■ d’assurer le maintien de charges sociales faibles, ce qui requiertune consolidation à long termedu financement du système deprotection sociale;

■ de contenir la progression dessalaires qui doit rester inférieure à l’évolution de la productivitédans un contexte concurren-tiel accru. Il y a lieu d’abolir lemécanisme de l’indexation auto-matique des salaires ou, à titresubsidiaire, de le limiter à unniveau correspondant à une fois le salaire social minimum;

■ de veiller en toutes circonstan-ces à ce que l’inflation luxem-bourgeoise soit inférieure à celle de nos principaux partenaireséconomiques;

■ d’adopter une approche proac-tive en matière d’immigration,

notamment en supprimant lesrestrictions à la libre circulationdes personnes ressortissantesdes nouveaux Etats membres de l’Union européenne.

L’accent doit également être missur les infrastructures et l’aménage-ment du territoire (aspects organisa-tionnels, coordination et planification à long terme). La Chambre de Com-merce recommande:■ de continuer à valoriser la locali-

sation géographique du Luxem-bourg (en Europe et au sein dela Grande Région) et la présence de nombreuses institutions euro-péennes;

■ de mettre à disposition de l’éco-no mie des infrastructures moder-nes et un réseau de communica-tion performant pour acheminermatières premières et main-d’œu- sss

9 • Merkur • Juillet 2004

Dossier

vre de l’étranger et ainsi dévelop-per le Luxembourg comme centrelogistique international;

■ d’assurer une disponibilité suffi -sante de zones d’activités moder-nes, bien équipés et à des prixcompétitifs (accélérer les pro-cédures d’autorisation en vued’aménager et de viabiliser leszones d’activité);

■ d’assurer une disponibilité d’in-frastructures modernes et perfor-mantes en matière des réseauxde technologies d’informationet de communication, le Luxem-bourg enregistrant du retard dansles comparaisons internationales;

■ d’intensifier les efforts politiquesen faveur de la décentralisation(mise en valeur des friches indus-trielles) et d’utiliser des infrastruc-tures communes dans le contexte d’une politique d’aménagementcoordonnée au sein de la Grande Région;

■ d’assurer une politique actived’aménagement du territoire,basée sur une coordination hori-zontale (entre tous les ministè-res) et verticale (entre le gouver-nement et les communes);

■ d’analyser les mesures prévuespar l’IVL en tenant compte desconsidérations du programmedirecteur d’aménagement du ter-

ritoire, adopté le 27 mars 2003,du programme pluriannuel desinvestissements de l’Etat, ainsique des orientations des planssectoriels d’aménagement duterritoire;

■ de consulter la Chambre de Com-merce et les milieux profession-nels avant chaque phase d’implé-mentation du concept IVL.

Pour développer davantage notreéconomie, il est nécessaire de met-tre l’accent sur la promotion d’uneimage de marque du Grand-Duchédans le monde afin de faire connaî-tre les atouts de l’économie luxem-bourgeoise. La Chambre de Com-merce recommande:■ de promouvoir les produits et

services luxembourgeois dans le monde pour diversifier davan-tage les destinations du com-merce extérieur;

■ de coordonner davantage lesefforts de promotion économi-que et commerciale afin de don-ner une vision plus cohérente et globale du Luxembourg à l’étran-ger. La Chambre de Commerceest disposée à contribuer auxefforts nécessaires pour atteindre cet objectif;

■ de convaincre des investisseurspotentiels ou des entreprises nou-

velles ou existantes de venir s’im-planter au Grand-Duché;

■ d’inciter les acteurs privés luxem-bourgeois établis sur des marchés lointains à travers le monde àintégrer la promotion des atoutsde l’économie luxembourgeoisedans leur stratégie globale;

■ de promouvoir le Luxembourgcomme place d’arbitrage et demédiation pour le règlement des litiges du commerce internatio-nal.

2. Valoriser le capital humain et la qualité dans la recherche scientifique Pour être compétitif, un pays

doit disposer d’un système d’édu-cation et de formation efficace quitient compte des besoins spécifi-ques de son économie. La Chambre de Commerce recommande:■ de susciter chez l’écolier le besoin

d’un apprentissage permanent etde tâcher d’intégrer les jeunesimmigrés dans le tissu écono-mique et social, en les aidant àacquérir notamment une qualifi-cation professionnelle, adaptée aux besoins de l’économie;

■ de doter les élèves d’une bonne formation en ce qui concernel’accès à l’information et deleur apprendre à recourir auxmeilleures méthodes d’accès à la connaissance;

■ d’adapter le système d’éducation en vue de dispenser une bonneculture générale et d’améliorerles connaissances de base desélèves;

■ d’alléger les contenus des pro-grammes et des matières pourles concentrer sur un enseigne-ment de base plus efficace. Ilfaut utiliser pour l’enseignement des différentes branches techni-ques comme langue véhiculaire, soit la langue allemande, soit lalangue française;

■ d’introduire des critères de pro-motion adaptés à la situationparticulière des immigrés etappli qués uniformément sur leplan national;

“ Toute forme de réduction généralisée du temps de travail est à exclure. ”

10 • Merkur • Juillet 2004

■ de créer une structure scolaireadéquate, pour les enfants quirésident pendant quelques annéesseulement au Grand-Duché avant de réintégrer par après le système scolaire de leur pays d’origine;

■ de moderniser le statut desenseignants en y intégrant desinstruments d’évaluation et demotivation afin d’augmenter laqualité et les compétences desressources humaines affectées àl’enseignement;

■ de donner une certaine autono-mie budgétaire et de gestion aux établissements d’enseignement,dans le respect de standardsnationaux communs;

■ d’intégrer dans le système édu-catif le fait du benchmarkinginternational du type de testsinternationaux (exemple: PISA«Programme for InternationalStudent Assessment» de l’OCDEpour les étudiants), s’assurer quetous les acteurs impliqués soient dorénavant préparés à la partici-pation à ces tests et veiller à entirer les conséquences découlant des résultats de ce benchmar-king.

Dans la perspective d’assurerun développement harmonieux etéconomiquement pertinent de lanouvelle Université, la Chambre deCommerce recommande:■ d’orienter le champ d’activité de

l’Université vers certaines spé-cialités: les efforts doivent s’arti-culer autour des domaines danslesquels existent des instituts de recherche spécialisés (formation par la recherche);

■ de privilégier la mise en place deprojets de formation hautementspécialisés (Master et PhD). Tou-tes les formations universitairesde type Master ou PhD doivent être rattachées et gérées directe-ment par la nouvelle Universitédu Luxembourg;

■ de développer une offre perti-nente de formations continuesdiplômantes au sein de l’Uni-versité (lifelong learning) et

de conférer à l’Université duLuxembourg un important rôlede coordination au niveau de la conception des divers program-mes de formation continue. LaChambre de Commerce est dis-posée à coopérer de près et àdévelopper un partenariat avecl’Université afin de mettre enplace des formations hautement spécialisées qui répondent auxbesoins des entreprises;

■ de valoriser les interactions avec les milieux économiques (inter-vention de professionnels dansle déroulement des cursus uni-versitaires);

■ de créer au sein de la Facultéde Droit, Economie et Financeune chaire spécialement dédiéeà l’entreprenariat et au manage-ment d’entreprise.

Une recherche scientifique dyna-mique et innovatrice est susceptibled’accroître considérablement la com-pétitivité de l’économie nationale.Pour cela, le nouveau gouverne-ment doit impérativement continuer à soutenir les efforts des entreprises en matière de recherche et d’inno-vation. La Chambre de Commercerecommande:■ de soutenir financièrement les

efforts de recherche-dévelop-pement des entreprises luxem-bourgeoises (mesures d’accom-pagnement adaptées);

■ de sensibiliser les entreprises àl’importance de l’innovation et dela recherche pour leur dévelop-pement à travers une politiquede communication cohérente(via le GIE Luxinnovation);

■ de promouvoir le Luxembourgcomme terre d’accueil pour lesentreprises qui souhaiteraienty implanter des activités derecherche (start-up);

■ de faciliter l’attribution d’autori-sations de travail aux chercheurs provenant des nouveaux Etatsmembres de l’Union européenneet d’Etats tiers.

Il est impératif de réaliser unvaste audit permettant d’établirun état des lieux de la recherchepublique luxembourgeoise et detracer les grandes orientations pourl’avenir. La Chambre de Commercerecommande:■ de mettre en place une véri-

table intégration des activitésde recherche publique au seinde l’Université du Luxembourg(fusion des structures adminis-tratives, cumul des fonctionsde professeur d’Université et dedirecteur de recherche; cumuldes fonctions de chercheur et de chargés d’enseignement…);

■ de rechercher des partenaireséconomiques étrangers qui peu-vent donner à l’Université duLuxembourg l’impulsion néces-

sss

Pour être compétitif, le Luxem-bourg doit disposer d’un système d’éduca-tion et de formation efficace qui tient compte des besoins spécifiques de son économie.

11 • Merkur • Juillet 2004

Dossier

saire au développement de sesactivités tout en garantissantune plus grande proximité desrecherches entreprises par leslaboratoires publics avec lesbesoins des acteurs économi-ques;

■ de mesurer la pertinence et laqualité des projets de recherche en fonction des retombées pour l’économie nationale (conditionsine qua non);

■ de permettre aux entreprisesde bénéficier du soutien finan-cier du FNR pour la réalisationde projets recherche ayant desretombées pour l’économienationale;

■ de favoriser les synergies entrecellules de recherche publiques etmilieux économiques (réduire lenombre de projets de recherchefinancés à 100 % par le FNR).

En outre, la recherche publiqueluxembourgeoise ne doit pas sedévelopper de manière autarcique.La Chambre de Commerce recom-mande:

■ d’ouvrir le nombre des bénéfi-ciaires du FNR à des Universités et à des laboratoires de recher-che étrangers;

■ de modifier les critères d’attribu-tion de fonds publics de manièreà privilégier les projets qui asso-cient au moins un partenaireétranger, public ou privé;

■ d’inciter les laboratoires derecherche luxembourgeois àparticiper aux appels d’offre du6e programme-cadre européen.

Le nombre élevé des acteursde la recherche publique luxem-bourgeoise est très largement dis-proportionné par rapport à la tailledu pays. La Chambre de Commerce recommande:■ de restructurer les laboratoires

de recherche publics de manière à créer un nombre limité d’ins-tituts de recherche hautementspécialisés et intégrés à l’Univer-sité du Luxembourg. De tels ins-tituts devraient notamment voirle jour dans des disciplines telles que l’informatique, les sciencesde l’environnement…;

■ de réduire les coûts administratifsliés aux activités de recherche en mettant en commun un certainnombre de ressources adminis-tratives, matérielles et techniques entre les différents instituts derecherche spécialisés;

■ de réduire le soutien financierdu FNR aux projets de recherche menés individuellement par unseul laboratoire ou une seulecellule de recherche.

Afin d’accroître le nombre dechercheurs-docteurs, la Chambre de Commerce recommande:■ d’attirer au Luxembourg des

universitaires de renom suscep-tibles de diriger des thèses de

qualité au sein de l’Université du Luxembourg;

■ de favoriser la création d’écolesdoctorales dans les domainesdans lesquels des laboratoiresde recherche existent (informa-tique, matériaux…);

■ d’améliorer les conditions devie et de travail des jeunes cher-cheurs (augmentation des cré-dits, solution au problème dulogement des étudiants…);

■ de créer un statut pour les cher-cheurs qui préparent une thèsede doctorat (associant bourse,poste de chercheur et chargéd’enseignement);

■ de prévoir des débouchés pourles jeunes chercheurs luxem-bourgeois ou étrangers qui dési-rent s’installer au Luxembourg,notamment au sein de l’Univer-sité (chargé d’enseignement,professeur d’Université…);

■ de favoriser la mobilité des doc-torants-chercheurs (au minimum une année passée à l’étranger).

3. Promouvoir l’esprit d’entrepriseL’esprit d’entreprise désigne

la capacité d’un individu à iden-tifier une opportunité et à la saisirpour produire une nouvelle valeurajoutée. Le futur gouvernementdoit prioritairement promouvoir demanière forte et déterminée l’espritd’entreprise. Cette promotion passeprioritairement par la promotion des aptitudes et des capacités des indi-vidus. La Chambre de Commercerecommande: ■ de familiariser le grand public

avec le goût d’entreprendre (géné-ralisation des journées d’échangeset portes ouvertes dans les entre-prises…);

■ de renforcer les actions de sen-sibilisation à l’esprit d’entreprise

Pour assurer le finance-ment à long terme du système de protection sociale, la Chambre de Commerce recommande de ré-exa-miner le niveau de participa-tion des assurés et d’accroître la coopéra-tion trans-frotalière entre les établisse-ments hospi-taliers.

12 • Merkur • Juillet 2004

dès le plus jeune âge (projetmini-entreprise, Boule et Bill…). La Chambre de Commerce mul-tiplie à cette fin des contactsréguliers avec les établissements d’enseignement secondaire;

■ de familiariser les enseignantsavec le monde de l’entreprise et ses réalités (stages en entreprise pour les enseignants…);

■ d’adapter les programmes sco-laires aux réalités économiques;

■ de multiplier les contacts entreétudiants et créateurs d’entre-prise et de créer des enseigne-ments spécialisés portant sur lacréation d’entreprise.

Des mesures concrètes doiventégalement être prises afin de facili-ter la création d’entreprise et afin de simplifier et de faciliter les démar-ches administratives. La Chambre de Commerce recommande:■ de créer un guichet unique pour

toutes les formalités de créationd’entreprise;

■ de fournir aux entrepreneursassistance et conseils person-nalisés dans les domaines com-plexes (gestion, fiscalité, droitdu travail, business plans…);

■ de faciliter les démarches admi-nistratives des créateurs d’entre-prise notamment en matière dedéclaration fiscale, de permisde travail et de charges socialespour les petites entreprises;

■ de faciliter la recherche delocaux commerciaux et de ter-rains au sein des zones d’activitépour les personnes désireusesde créer leur entreprise.

Les personnes qui désirentmener à bien leur projet entrepre-neurial ont besoin de moyens finan-ciers considérables. La Chambre deCommerce recommande: ■ de soutenir les futurs entrepre-

neurs lors de la phase de pré-création d’entreprise (étude demarché, rédaction d’un business plan…);

■ d’améliorer l’accès au capital lors du lancement d’une nouvelle

entreprise (faciliter l’accès auxprêts de démarrage de la SNCI,élargir l’attribution des créditsd’équipement, soutenir les acti-vités de la Mutualité de caution-nement…);

■ d’abolir ou d’aménager le droitd’apport qui est un impôt anti-économique;

■ de veiller à ce que les entrepri-ses luxembourgeoises, et notam-ment les PME, ne soient paspénalisées par l’application desrègles de Bâle II;

■ d’accélérer les procédures natio-nales de soumission et d’évalua-tion des projets RDI en fonction des besoins spécifiques desstart-up;

■ de faciliter la reprise d’entreprise par des mesures légales et régle-mentaires ciblées et incitatricespour les repreneurs potentiels.

La stimulation de l’esprit d’en-treprise passe également par uneévolution profonde des mentalités.La Chambre de Commerce recom-mande:■ de mettre en place une protec-

tion sociale adaptée pour lestravailleurs indépendants et lescréateurs d’entreprise;

■ de mettre en œuvre des mesures fiscales incitatives afin de favo-riser la création d’entreprises(exonération d’impôts directslors des deux premières annéesd’existence de l’entreprise…);

■ de ne pas créer d’entraves inuti-les à la création d’entreprise (pas de relèvement du capital socialminimum);

■ d’aménager le régime de l’insol-vabilité.

Des mesures plus ciblées devrontégalement être prises afin de rendre l’esprit d’entreprise accessible à tou-tes les catégories de la population.La Chambre de Commerce recom-mande:■ de mettre en œuvre des mesures

spécifiques de soutien aux jeu-nes diplômés (élaboration d’unprogramme ciblé de soutien);

■ de permettre aux jeunes parents de concilier la gestion d’uneentreprise avec leur vie defamille (nombre de places dis-ponibles en crèches…).

4. Préserver les finances publiques et une protection sociale responsableDes finances publiques saines

et équilibrées sont essentielles pour maintenir la compétitivité de l’éco-nomie et des entreprises luxem-bourgeoises. Elles doivent permettrede dégager constamment la margede manœuvre budgétaire suffisante, pour faire face aux défis que lepays doit relever à court et à moyen terme et pour préparer son avenirà long terme. La Chambre de Com-merce recommande:■ de maîtriser les dépenses budgé-

taires courantes;■ de maîtriser les dépenses de

consommation de l’Etat (dépen-ses de personnel);

■ de procéder pour chaque projet d’investissement à une analysecoûts-avantages et en évaluer les frais d’exploitation courants;

■ d’inciter les communes à parti-ciper à l’effort de maîtrise desfinances publiques (limitationde l’autonomie communale);

■ de réaliser de fortes économiesau niveau des charges socialeset salariales;

■ d’accroître la transparence dubudget de l’Etat;

■ d’établir une liste de priorités au niveau des dépenses d’investis-sements (formation, recherche,infrastructures…);

■ de réaliser des synergies auniveau de la Grande Région(infra structures hospitalières,sportives, culturelles…);

■ de générer des recettes budgé-taires par la cession des participa-tions étatiques dans le capital d’en -treprises privées, si un tel désen-gagement s’avère opportun en ter-mes d’efficacité et de compétitivitédes entreprises afférentes;

■ de recourir à de nouvelles for-mes de financement des inves- sss

13 • Merkur • Juillet 2004

Dossier

tissements publics traditionnels,qui grèvent moins le budget del’Etat, tout en visant de meilleursservices publics, permanents etde qualité, pour les générationsactuelles et futures. Dans ce con-texte, la Chambre de Commercesonge notamment au «Public Pri-vate Partnership» (PPP), qui peutêtre une forme efficace de coopé-ration de moyen et de long terme entre les pouvoirs publics et despartenaires privés dans le but deremplir des devoirs publics.

Le système de protection sociale doit rester dans les limites des possi-bilités du financement à long terme. Afin de garantir la pérennité du sys-tème national d’assurance pension,la Chambre de Commerce recom-mande:■ de mieux cibler les dépenses de

sécurité sociale et les transfertssociaux;

■ de tenir compte des futurs effets de la dette sociale cachée sur les comptes de la sécurité sociale;

■ de garantir le financement à longterme du système d’assurance

pension, tout en excluant unehausse des taux de cotisation etdu plafond cotisable;

■ d’examiner la situation finan-cière du régime à des interval-les plus rapprochés que les 7années prévues par la législation actuelle;

■ de revenir sur les décisions pri-ses lors de la table ronde surles pensions en juillet 2001 etadapter les prestations futuresactualisées aux contributionsd’aujourd’hui;

■ de tenir compte de la précaritédu système de répartition clas-sique en encourageant les 2e et3e piliers de pension (pensioncomplémentaire et prévoyance-vieillesse privée);

■ de revoir les dispositions de laloi du 8 juin 1999 relative auxrégimes complémentaires depension.

En matière d’assurance mala-die, le Luxembourg doit faire faceà des difficultés financières de taille et à une dotation déraisonnable eninfrastructures et en équipements

médicaux. La Chambre de Com-merce recommande:■ de transposer d’urgence l’accord

tripartite de novembre 2003 rela-tif à l’assurance maladie visantnotamment le délai maximal dedroit aux indemnités en espèces et le contrôle des incapacités de travail;

■ de ré-examiner le niveau de laparticipation des assurés (pres-tations en nature et prestationsen espèces);

■ de renforcer le contrôle des pres-tataires de soins de santé, desmalades et des prescripteurs;

■ de mettre un terme à la courseeffrénée des services hospitaliersà la dotation en infrastructures et en matériel médical (nouveauplan hospitalier);

■ d’accroître la coopération trans-frontalière avec les établisse-ments hospitaliers de la Grande Région;

■ de promouvoir les systèmes d’as-surance maladie complémen-taires et d’encourager le déve-loppement d’outils en matièred’assurance maladie privée. ■

La version intégrale du document «Entreprise Luxembourg»peut être téléchargée sur le site www.cc.lu et est envoyée auxpersonnes intéressées sur simple demande auprès du Départe-ment Economique de la Chambre de Commerce, M. Carlo Thelen,tél.: 42 39 39-351, e-mail: [email protected]

14 • Merkur • Juillet 2004

A tout âge, apprendre, c’est prendre son avenir en main

Une initiative de l’INFPC, Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue, soutenue par le Ministère de l'Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports

Elle aime bien les défis…

Le monde bouge vite, de plus en plus vite. La société se transforme. Les technologies évoluent. Tout s’accélère… Pour rester dans le mouvement, il faut s’adapter, faire preuve d’esprit d’ouverture, de curiosité et apprendre… tout au long de la vie.

La formation professionnelle continue offre cette possibilité à chaqueindividu. C’est aussi un outil efficace au service des entreprisessoucieuses d’élever le niveau de compétences de leur personnel pourrester compétitives.

Aujourd’hui, différents partenaires conjuguent leurs efforts afin de proposer à chacun, selon ses aspirations et ses objectifs, des programmes de formation de qualité pour progresser.

Des centaines de formations à découvrir sur:

La formation professionnelle continue, pour avancer avec le monde.

en partenariat avec: Aforest Lux Chambre de Commerce Chambre de Travail Chambre des Employés Privés Chambre des Métiers Computacenter IT Education Services Deloitte & Touche - Development Centre Double A Technologies Group Fashion Genius Institute GIE SITec INFPCinlingua Formation Langues Key Job Computer Training Ministère de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle et des SportsMinistère du Travail et de l'Emploi / École Supérieure du Travail OLAP - Office de ProductivitéPwC ACADEMY SECURITAS Centre de Formation STOLL SafetyTELINDUS Formation

INTE

RPUB

Interna

Lors d’une cérémonie qui aeu lieu le lundi 21 juin à laChambre de Commerce, Mon -

sieur Henri Grethen, Ministre del’Economie, a remis les décorationsconférées à 36 ressortissants de laChambre de Commerce.

Monsieur Jean Schintgen, Vice-Président de la Chambre de Com-merce, a félicité et remercié les per-sonnes honorées de l’engagement etde la disponibilité dont elles ont fait preuve dans l’intérêt de leurs profes-sions et de l’économie toute entièreet les a cités comme exemples àsuivre par les jeunes générations.

Monsieur Schintgen a soulignéque de nombreux défis se posentactuellement à l’économie luxem-bourgeoise et que ceux-ci exigentune réflexion de fond. Il s’agit debannir la commodité de toute pen-

sée et action et de redécouvrir lesvertus du travail. Le Vice-Présidentde la Chambre de Commerce aestimé que l’économie luxembour-geoise était en perte de vitesse eta souhaité une amélioration de sacompétitivité.

M. Schintgen a rappelé que lemaintien et le développement dela performance et de la compétiti-vité de l’économie luxembourgeoise dans une Europe qui compte main-tenant 25 pays, passent obligatoire-ment par une revalorisation de l’es-prit d’entreprise, car c’est de celui-ci que découle en fin de compte toute la richesse et toute la prospérité d’unpays. Dans ce contexte, le Vice-Pré-sident de la Chambre de Commerce a regretté qu’un nombre croissantde luxembourgeois recherchait unemploi auprès de l’Etat, des com-

munes ou des organisations para-étatiques, privilégiant ainsi la sécu-rité de l’emploi et la sécurité finan-cière au détriment des opportunités offertes par le secteur privé, secteur qui est de plus en plus cédé auxétrangers. Cette évolution, si ellen’est pas enrayée, risque d’aboutirà la constitution d’une société com-posée de deux classes, dont l’unedisposerait de tous les droits, etl’autre de tous les devoirs.

Monsieur le Ministre Henri Grethena ensuite transmis les félicitations du Gouvernement.

Après la remise des médailles, cefut Monsieur Marcel Mathes qui s’est fait l’interprète de tous pour expri-mer sa vive reconnaissance ainsique sa profonde déférence à l’égard de Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri. ■

18 juin 2004

Remise des distinctions honorifi ques 2004

M. Henri Grethen, Ministre de l’Economie; M. Nicolas Soisson (Officier de l’Ordre de Mérite); M. Jean J. Schintgen, Vice-Prési-dent de la Chambre de Commerce, M. Pierre Gramegna, Directeur de la Chambre de Commerce(d.g.à d.)

16 • Merkur • Juillet 2004

■ Ordre Grand-Ducal de la Couronne de Chêne

Officier

Monsieur Gaston ARENDAnc. Directeur –Secrétaire Général –Heintz van Landewyck S.àr.l.Fentange

Monsieur Jean KRIERMembre du Comité du Groupement des Producteurs de Vins Mousseux et Crémants Luxem-bourgeoisRemich

Monsieur Arthur LORANGPrésident hon. du Groupement Transports asbl/Membre du Comitédu Groupement TransportsLuxembourg

Chevalier

Monsieur Claude BAERAdministrateur FEDILEsch/Alzette

Monsieur Marc GALESMembre du Comité du Groupement des Producteurs de Vins Mousseux et Crémants LuxembourgeoisLuxembourg

Monsieur Alphonse HOFFMANNMembre du Conseil d’Administration du Groupement Pétrolier LuxembourgeoisMoutfort

Monsieur Charles LOESCHAdministrateur FEDILLuxembourg

Monsieur Paul REICHERTMembre de l’Industrie Luxembourgeoise de la Technologie du MétalHolzem

Monsieur Emile WEINACHTERDirecteur Relations externesHelmdange

Médaille en Bronze

Monsieur Carlo BEAUMETComptableSoleuvre

Madame Ernestine DOSTERTSecrétaire-réceptionnisteBettembourg

Monsieur Marcel GILLESChef d’AgenceLuxembourg

Mme Marie-Rose HAMMES-SASSELEmployée librairie responsable service commandesEsch/Alzette

Monsieur Marcel LAHUREMembre du Comité du Groupement Combustibles asblNiedercorn

Monsieur Jean-Claude MULLERChauffeur d’autobusCanach

Monsieur Nicolas WEBERMembre du Comité du Groupement Boissons asblEchternach

■ Ordre de MériteCommandeur

Monsieur Marcel MATHESMembre du Groupement des Producteurs de Vins Mousseux et Crémants LuxembourgeoisEhnen

Officier

Monsieur Lucien BAATZMembre du Groupement des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux PublicsColmar-Berg

Monsieur Nico DAUBENFELDMembre de la Fédération Luxembourgeoise des AscenseursBridel

Monsieur Jean FEYEREISENAdministrateur du Groupement des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux PublicsLuxembourg

Monsieur Carlo GIORGETTIMembre du Groupement des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux PublicsKockelscheuer

Monsieur Henri NEYMembre Fondateur –Secrétaire Général de la FEDIMA4085 Esch/Alzette

Monsieur Nicolas SOISSONDirecteur de la FEDILBreinert

Monsieur Fernand WEILANDMembre Fondateur –Président de la FEDIMALuxembourg

Chevalier

Monsieur Josy ELSENChef d’atelierBerchem

Monsieur René KREMERMembre du Conseil d’Administration du Groupement Pétrolier LuxembourgeoisLuxembourg

Monsieur Aloyse SCHAMBOURGPrésident de l’Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire – ULEDIDippach

Monsieur Arthur SCHMITChef du Personnel OuvriersEischen

Monsieur Raymond SCHROEDERConducteur de travaux principalKahler

La Médaille

Monsieur Paul BECKERChauffeur d’autobusCanach

Monsieur Francis DAHMMembre du ComitéErpeldange

Monsieur Romain ENGELMécanicienMensdorf

Monsieur Jean GOERGENChauffeur d’autobusCanach

Monsieur Francis KOEPPMembre du ComitéLuxembourg

Monsieur Fernand MESENBURGChauffeur d’autobusCanach

Monsieur Daniel VASAUNEMembre du ComitéLuxembourg

17 • Merkur • Juillet 2004

International

Septembre

13-14.09Luxembourg Promotion Days, Washington, USA

17-18.09Visite accompagnée à la foire AMB, Stuttgart (D) + «Matchmaking»

28.09Visite du Président du Portugal: Conférences et «Matchmaking»

Octobre

7.10Visite accompagnée à la foire SECURITY, Essen (D)

11-18.10Mission économique en Chine

18-22.10Stand collectif régional au salon Systems à Munich (D)

20-22.10Stand collectif national au salon INITIATIVES à Liège (B)

24-29.10Mission de prospection économique dans les Etats Baltes

25.10Visite accompagnée à la foire K, Düsseldorf (D) + «Matchmaking»

27.10

Séminaire Inde

Novembre

5.11

Journée sur les Pays Baltes: Conférences et «Matchmaking»

11.11

Visite d’une délégation d’hommes d’affaires de la République tchèqueet «Matchmaking»

17.11

Séminaire sur la Russie

19-28.11

Mission économique E.A.V., Quatan, Koweït

24-26.11

Mission économique en République tchèque (Contact – Contract 2004)

Décembre

1-2.12

Visite accompagnée à la foire POLLUTEC, Lyon (F) + «Matchmaking»

8-9.12

Visite accompagnée à la foire MIDEST, Paris (F) + «Matchmaking»

Calendrier

8-11 September 2004

Euro-China BusinessForum-Partenariat

in Xiamen

The Euro-China BusinessForum will take place, from8 to 11 September 2004, at

Xiamen (China), in the frameworkof the 8th China International Fairfor Investment & Trade (CIFIT), thelargest international investment and trade promotion event in Asia, underthe aegis and by the sponsorship of the China Ministry of Foreign Trade, Fujian Provincial Government, Xia-men Municipal Government and the China Council for the Promotion ofInternational Trade (C.C.P.I.T.).

This very important internationalevent of special interest for Europeaninvestors, traders and entrepreneurs,whishing to meet potential Chi-nese Partners and discuss businessopportunities in China or Europe,

has the purpose to encour ageEuropean and Chinese companiesto hold face-to-face talks, coveringjoint-ventures, investment and other selected projects in the sectors ofinfrastructures, trade, agro-indus-try, chemical and petro-chemicals,energy, electronics, environmentalprotection, machinery, metallurgy,building materials, tourism industry, automotive and air industry, furni-ture, cosmetic and fashion industry, wine and beverage industry, etc.,also in the light of China’s recententry in the WTO, and in consider-ation of the globalisation challenges. Participants may also examine andeventually negotiate Project Proposalssubmitted through EURO-CHINAand C.C.P.I.T. at the Forum. ■

For further details, please contact the International Department,Mrs Viviane Hoor by phone 42 39 39-315,

fax 42 39 39-822 or e-mail [email protected]

24 au 29 octobre 2004

Mission de prospectionéconomique dans

les Etats Baltes

Depuis leur accession enmai dernier à l’UE, les troisEtats baltes que l’on sur-

nomme les «Tigres de l’Est», frappent par leur dynamisme économique.Petits pays, ils ne nécessitent pasd’énormes efforts de prospectionvue la concentration géographiquedes pôles économiques. Ils exigentcependant une approche spécifique

car chaque pays dispose de sa lan-gue propre et de sa propre culture.

Estonie: une inflation maîtrisée

Petit pays comptant environ1.400.000 habitants, l’Estonie figurait incontestablement parmi les nou-veaux membres les mieux préparés à entrer dans l’Union européenne.

18 • Merkur • Juillet 2004

Avec un taux de croissance de4,7 %, une inflation de 1,3 %, unexcédent budgétaire de 2 % du PIB, des taux d’intérêt historiquement fai-bles, l’Estonie présente une situation économique favorable, affichant en2003 un respect total des critères de Maastricht.

A quelques variantes près, cettesituation se retrouve en Lettonie eten Lituanie qui mènent des politi-ques de modernisation extensives.

Lettonie: croissance moyenne de 7 %

La Lettonie a enregistré sur les4 dernières années une croissancemoyenne de 7 % (7,5 % en 2003), sontaux de chômage s’améliore (10,6 %en 2003 contre 12 % en 2002). Seulel’inflation grimpe à 2,9 % en 2003(contre 1,9 % en 2002). La popu la-tion de ce pays s’élève à envi ron2.400.000 habitants.

Lituanie: une croissance forte

Avec ses 3.700.000 habitants, laLituanie est le plus peuplé des troisEtats. Ses résultats économiquesdépassent les prévisions puisquela croissance du PIB s’est élevée à8,9 % en 2003, ce qui représentela plus forte croissance enregistrée en Europe et l’une des plus fortesau monde alors que son inflationatteint le niveau zéro.

Depuis le 1er mai, le gouver-nement lituanien a annulé les loisnationales antidumping, les droits dedouane compensatoires et d’autresmesures de protection du marchénational. Le pays applique dès lorsla réglementation européenne enmatière d’échanges commerciaux.

Les secteurs à privilégier dansles trois pays sont: les biens deconsommation y compris moyenset hauts de gamme, l’agroalimen-

taire; les nouvelles technologies(logiciels, programmes de contrôlede gestion); la pharmacie, la méca-nique et la gestion industrielle; lestransports, la logistique, l’environ-nement et traitement des déchets, la construction.

Compte tenu des nombreusesopportunités qu’offrent ces troispays, la Chambre de Commercedu Grand-Duché de Luxembourg,en collaboration avec les chambresde commerce de la province duLuxembourg belge et de Meurthe-et-Moselle, vous propose de parti-ciper à une mission multisectorielleà destination de ces trois pays quise déroulera du 24 au 29 octobre2004.

Au programme de cette mis-sion figureront les villes suivantes:Vilnius et Kaunas en Lituanie, Riga,capitale de la Lettonie et Tallinn,capitale de l’Estonie. ■

Pour tout renseignement supplémentaire, veuillez contacter le Département International, Madame Edith STEIN au tél.: 42 39 39-312 ou par e-mail: [email protected]

6-10 mars 2005

Stand collectif au salon HORECATEL 2005:

Exposants, inscrivez-vous!

A près les grands succès en2003 et 2004, le Départe-ment International, Affai-

res Européennes, de la Chambrede Commerce du Grand-Duché deLuxembourg a décidé d’organiserune troisième édition du stand col-lectif national au salon HORECATEL 2005. Le salon se déroulera du 6 au10 mars prochains à Marche-en-Famenne.

HORECATEL est depuis 38 ans lesalon de référence en Wallonie pour les secteurs de l’horeca, les collec-

tivités et les métiers de bouche. Lesalon est exclusivement réservé aux visiteurs professionnels du secteurde l’agroalimentaire, des boissonset de l’horeca et s’adresse aux hôte-liers, restaurateurs, cafetiers, gérants de cuisines de collectivité et aussibouchers, boulangers, pâtissiers,traiteurs, glaciers, gestionnairesdes friteries, gérants de snack barset d’épicerie fine et acheteurs desmagasins d’alimentation.

Sur les 19.000 m2 répartis sur 5palais, le salon a accueilli en 2004

quelque 350 exposants et envi-ron 40.000 visiteurs venant prin-cipalement des provinces wallon-nes (Hainaut, Liège, Province duLuxembourg, Namur) mais aussi dela région bruxelloise, de la Flandreainsi que des pays limitrophes.

En 2004, neuf exposants seprésentaient sur le stand collectifdu Grand-Duché de Luxembourg.Compte tenu du fort intérêt déjàmanifesté par plusieurs entreprisesluxembourgeoises, les inscriptionsseront enregistrées et traitées dans

19 • Merkur • Juillet 2004

International

August

CPD WOMAN MANInternationale Fachmesse für Damen- und Herrenbekleidung

1. – 3.8.2004Düsseldorf (D)Tel.: 0049 211 43 96 01

ITCN ASIAInternationale Messe für Informationstechnologie und Telekommunikation

9. – 11.8.2004Karachi (PK)Tel.: 0092 21 45 36 321

INTERNATIONAL GIFT FAIRFachmesse für Geschenkartikel, Haushaltsartikel, Schmuck und Dekoration

14. – 18.8.2004New York (USA)Tel.: 001 914 42 13 200

STYLInternationale Modemesse

24. – 26.8.2004Brünn (CZ)Tel.: 00420 5 41 15 11 11

LASTBILFachmesse für Transportfahrzeuge

26. – 28.8.2004Jönköping (SE)Tel.: 0046 36 15 20 00

TENDENCE LIFESTYLEInternationale Messe für Haushaltsartikel, Dekoration, Schreibwaren, Geschenkartikel, Festartikel und Spielwaren

27. – 31.8.2004Frankfurt/Main (D)Tel.: 0049 69 75 75 64 73

SIMMInternationale Modewoche Madrid

27. – 30.8.2004Madrid (E)Tel.: 0034 91 72 25 00 00

CARAVAN SALONMesse für Caravans, Ausrüstung, Zubehör, Zelte, Campingbedarf und Freizeitartikel

28.8. – 5.9.2004Düsseldorf (D)Tel.: 0049 211 45 60 01

EUROPACADOFachausstellung für Kristall, Porzellan, Keramik und Geschenkartikel

29.8. – 1.9.2004Brüssel (B)Tel.: 0032 2 47 48 44

GO AUTOMATION DAYSFachmesse für industrielle Antriebs- und Steuerungstechnik

31.8. – 3.9.2004Basel (CH)Tel.: 0041 58 200 20 20

APPLE EXPOAusstellung für Apple/Macintosh-Technologie

31.8. – 4.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 1 41 90 47 47

September

OTOMOTIV ENDÜSTRISIInternationale Automobilmesse

2. – 5.9.2004Istanbul (TR)Tel.: 0090 212 66 30 881

Messen undAusstellungen

im August und September 2004l’ordre chronologique de réceptionet, en cas d’un nombre élevé de par-ticipation, placées en liste d’attente.

Les entreprises luxembourgeoi-ses qui sont intéressées à recevoir

de plus amples informations surune participation comme exposantsur le stand national sont invitées ànous retourner le bon de commandesuivant. ■

Bon de commande- à remplir à la machine ou en lettres majuscules -

Entreprise:

Nom:

Prénom:

Adresse:

Code postal, Localité:

Téléphone:

Fax:

E-mail: @

http://

❏ Nous souhaitons recevoir des informations sur une participation comme exposant au salon HORECATEL 2005.

Chambre de CommerceDépartement International – Affaires Européennes

Personne de contact: Bettina Milewski

Tél.: 42 39 39-372 • Fax: 43 83 26E-mail: [email protected]

20 • Merkur • Juillet 2004

PREMIERE CLASSEMesse für Modewaren

3. – 6.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 1 40 13 74 70

PRET-A-PORTER

3. – 6.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 1 44 94 70 00

WHO’S NEXTInternationale Ausstellung für Streetwear und Clubmode

3. – 6.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 40 13 74 74

MAISON & OBJETInternationale Ausstellung für Innendekoration, Geschenkartikel und Tischdekoration

3. – 7.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 1 44 29 02 00

MODE CITYInternationale Fachmesse für Wäsche- und Bademoden

4. – 6.9.2004Lyon (F)Tel.: 0033 1 47 56 32 32

MIDECInternationale Schuhfachmesse

4. – 6.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 01 44 71 71 71

SPOGA GAFAInternationale Fachmesse für Sport, Camping, Lifestyle im Garten

5. – 7.9.2004Köln (D)Tel.: 0049 221 82 10

SALON GAUDI BARCELONAInternationale Modemesse

6. – 10.9.2004Barcelona (E)Tel.: 0034 902 23 32 000

MODA INAusstellung für Textilien und Accessoires

8. – 10.9.2004Mailand (I)Tel.: 0039 02 66 10 38 20

INTERNATIONALE HOLZMESSEFachmesse für Forst- und Sägewirtschaft, Holzulieferindustrie, Holzproduktehandel und das holzverarbeitende Gewerbe

9. – 12.9.2004Klagenfurt (A)Tel.: 0043 463 56 80 00

IBERJOYAInternationale Ausstellung für Schmuck, Silberwaren und Uhren

9. – 13.9.2004Madrid (E)Tel.: 0034 91 72 25 000

INDIGO Internationale Messe für Design und Gewebe aller Art

11. – 14.9.2004Brüssel (B)Tel.: 0033 3 20 63 78 32

EQUIP’MAGInternationale Messe für Geschäftsausrüstung

13. – 16.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 1 49 68 51 00

Messen undAusstellungen

im September 2004

Le Département International,Affaires Européennes, de laChambre de Commerce a prévu

pour le deuxième semestre 2004 unesérie de visites accompagnées et de«matchmaking» pour les entreprisesluxembourgeoises aux foires interna-tionales suivantes:

AMB, Stuttgart (D)Date: 17-18 septembre 2004Périodicité: biennaleExposants: 900Visiteurs: 50.000

Secteurs: transformation desmétaux, machines-outils, CAD/CAM, HSC (High Speed Cutting) etHPC (High Power – ou High perfor-mance Cutting), logiciels et presta-tions de services.

Les participants auront la possi-bilité de visiter la foire ainsi que departiciper à un «matchmaking» entre des groupes de visiteurset d’expo-sants de pays différents.

SECURITY, Essen (D)Date: 7 octobre 2004Périodicité: biennaleExposants: 950Visiteurs: 37.000

Secteurs: services de sécurité, ins-tallations d’alarme, installations de sur-veillance et d’antivol, protection contreles incendies, installations de protec-tion du transport. La visite du salon est prévue de 9.00 à 18.00 heures.

K, Düsseldorf (D)Date: 25 octobre 2004Périodicité: tous les trois ans

Exposants: 2.872Visiteurs: 227.000

Secteurs: plasturgie, équipe-ments, produits bruts, matières plas-tiques, produits semi-finis.

Le salon sera visité de 10.00 à18.30 heures. Le Département Inter-national offre en outre de fixer desrendez-vous avec les exposants dusalon sur commande.

POLLUTEC, Lyon (F)Date: 1-2 décembre 2004Périodicité: annuelle, en alternanceentre Paris et LyonExposants: 2.000Visiteurs: 48.000

Secteurs: technique de l’environ-nement, techniques hydrauliques,recyclage, technique d’analyse,technique de mesure, technique decontrôle, traitement des eaux usées,maintien de la pureté de l’air, éner-gies alternatives, énergies renouvela-bles, protection de l’environnement.

Le Département International aprévu d’organiser une visite du salonainsi qu’un «matchmaking» entre lesparticipants et les exposants ainsique d’autres groupes de visiteurs.

MIDEST, Paris (F)Date: 8-9 décembre 2004Périodicité: annuelleExposants: 2.000Visiteurs: 47.000

Secteurs: sous-traitance, techno-logie des matières plastiques, caout-chouc, matériaux composites, trans-formation des métaux, techniquesde soudure, outils de découpage et

Deuxième semestre 2004

Visites accompagnées et «Matchmaking»

aux foires internationales

21 • Merkur • Juillet 2004

International

AMBInternationale Ausstellung für Metallbearbeitung

14. – 18.9.2004Stuttgart (D)Tel.: 0049 711 25 890

BIASInternationale Automatisie-rungs-, Instrumentations- und Mikroelektronik-Konferenz und -Ausstellung

14. – 17.9.2004Mailand (I)Tel.: 0039 02 55 18 18 42

FOR ARCH & FOR TECHEuropäische Messe für Architek-tur und Bauwesen

14. – 18.9.2004Prag (CZ)Tel.: 00420 2 22 89 11 11

GDSInternationale Schuhmesse

16. – 19.9.2004Düsseldorf (D)Tel.: 0049 211 45 60 01

IFMAInternationale Fahrradmesse

16. – 19.9.2004Köln (D)Tel.: 0049 221 82 10

M_SIAD – INTERNA-TIONAL TRADE FAIRHandelsmesse für Eurasien und Afrika

16. – 19.9.2004Istanbul (T)Tel.: 0090 212 63 04 050

OEKO FOIREUmweltmesse

17. – 19.9.2004Luxemburg (L)Tel.: 43 90 30

MICAMSchuhwaren Messe

18. – 21.9.2004Mailand (I)Tel.: 0039 02 43 82 91

MSVInternationale Maschinenbau-messe

20. – 24.9.2004Brünn (CZ)Tel.: 00420 5 411 511 11

MATERIALICAInternationale Fachmesse für Werkstoffanwendungen, Ober-flächen und Product Engineering

21. – 23.9.2004München (D)Tel.: 0049 89 32 29 910

MOTEKInternationale Fachmesse für Montage- und Handhabungs-technik

21. – 24.9.2004Sinsheim (D)Tel.: 0049 7025 92 060

POLAGRA-FOODInternationale Fachmesse für die Lebensmittelindustrie

21. – 24.9.2004Posen (PL)Tel.: 0048 61 86 92 000

Messen undAusstellungen

im September 2004

d’enlèvement de copeaux, électro-technique, électronique, techniques de fixation, produits semi-finis.

Les participants auront la possi-bilité de visiter le salon ainsi que de participer à un «matchmaking» entre des groupes de visiteurs ainsi quedes exposants.

Pour obtenir de plus amples ren-seig nements sur les visites/match-making prévus, nous vous prionsde bien vouloir nous retourner lebon de commande en co ch ant lesfoires qui vous intéressent particu-lièrement.

Bon de commande- à remplir à la machine ou en lettres majuscules -

Entreprise:

Nom:

Prénom:

Adresse:

Code postale, Localité:

Téléphone:

Fax:

E-mail: @

http://

Nous souhaitons recevoir des informations sur les visites accompagnées/matchmaking suivants:

❏ AMB, Stuttgart (D) 17-18.09.2004

❏ Security, Essen (D) 7.10.2004

❏ K, Düsseldorf (D) 25.10.2004

❏ POLLUTEC, Lyon (F) 1-2.12.2004

❏ MIDEST, Paris (F) 8-9.12.2004

Chambre de CommerceDépartement International – Affaires Européennes

Personnes de contact: Bettina Milewski / Sabrina Sagramola

Tél.: 42 39 39-360 • Fax: 43 83 26E-mail: [email protected]

22 • Merkur • Juillet 2004

PREMIERE VISIONAusstellung für Bekleidungsstoffe

21. – 24.9.2004Paris (F)Tel.: 0033 4 72 60 65 00

ALUMINIUMWeltmesse und Kongress der Aluminiumindustrie

22. – 24.9.2004Essen (D)Tel.: 0049 211 90 19 10

INSTALLDAYSFachmesse im Baubereich für Installateure, Facility-Manager und Techniker

22. – 24.9.2004Brüssel (B)Tel.: 0032 2 663 14 00

Messen undAusstellungen

im September 2004

Um kurzfristigen Änderungen

der Ausstellungstermine

Rechnung zu tragen, sollten

Sie sich diese vom Veranstalter

vor Ihrer Abfahrt bestätigen

lassen. Für weitere Auskünfte

wenden Sie sich bitte an

Frau Bettina MILEWSKI,

Tel.: 42 39 39-372.

La Chambre de Commerce

tient à la disposition des

entreprises luxembourgeoises

intéressées de la documentation

sur les foires et salons pour

consultation sur place.

Pour tout renseignement

complémentaire,

veuillez contacter

Mme Bettina MILEWSKI,

tél.: 42 39 39-372.

L ’Eu-Sri Lanka Partenariat, événe-ment d’opportunités d’affairesdont l’objectif était de dévelop -

per des relations commerciales entreentreprises européennes et sri lan -kaises, s’est déroulé les 3 et 4 juin àColombo.

Les entreprises participant àcette action ont couvert les secteurs de l’agroalimentaire, services liés àl’éducation, loisirs et tourisme, tech-nologie de l’information et électro-nique, équipement et ingénierie.Environ 150 entreprises sri lankai-ses ont rencontré une centaine desociétés européennes.

Lors de l’ouverture du Partena-riat le ministre du commerce Jeya-raj Fernmandopulle a expliqué quel’Union européenne est le plus grand partenaire commercial du Sri Lanka.Les exportations envers l’Union euro-péenne s’élèvent à 30 pour cent tan-

dis que les importations se chiffrent à60 pour cent. Il a également confirméque le gouvernement continuera sapolitique commerciale libérale. L’ac-cord de libre-échange avec l’Indereprésente un autre atout pour fairedu commerce avec le Sri Lanka.

La Chambre de Commerce duGrand-Duché de Luxembourg aparticipé avec 3 entreprises à cetterencontre. INSTAL SA a eu plu-sieurs demandes pour des saunaset des bains turcs et s’est intéres-sée à importer des produits surbase d’Aloe Vera. GBN SA, sociétéde conseil, a établi des accords decoopération et agira en tant qu’in-termédiaire pour établir des con-tacts entre entreprises sri lankaiseset européennes. Xpectis SA, activedans le secteur informatique, adécelé divers clients intéressés parle développement de logiciel. ■

EU-Sri Lanka Partenariat 2004

150 entreprises sri lankaises rencontrent 100 entreprises

européennes

23 • Merkur • Juillet 2004

InternationalUnion Européenne

Renforcement de la coopérationdouanière entre l’Inde et l’Europe

Un accord de coopération etd’assistance administrativemutuelle dans le domaine

douanier entre l’Inde et la Com-munauté Européenne a été signé le29 novembre 2003 à Dehli.

Cet accord porte sur le renfor-cement de la coopération entre lessignataires en vue de simplifier lesprocédures douanières et de facili-ter davantage les échanges commer-

ciaux conformément aux normesinternationales.

Il met aussi en place des dispo-sitifs d’assistance mutuelle dans ledomaine administratif de manière àpermettre l’échange d’informationset la réalisation d’enquêtes pourrenforcer la lutte contre la fraude.

La première réunion du nouveau«Comité de Coopération DouanièreEC/Inde» est prévue pour la fin juillet.

A cet égard les Services de laCommission veulent savoir si, dansle cadre des relations commercialesavec l’Inde, les opérateurs économi-ques du Grand-Duché de Luxem-bourg éprouvent des difficultés entermes d’exportation ou d’importa-tion vers ou de l’Inde.

Les sociétés luxembourgeoisesconcernées sont priées de contacter directement la: ■

Représentation Permanente du Grand-Duché de Luxembourg auprès de l’Union Européenne75, avenue de Cortenbergh, B-1000 Bruxelles, tél.: +32 2 737 56 16, fax: +32 2 737 56 10,

e-mail: [email protected]

26 May 2004

Seminar on Business Opportunities in Singapore

Numerous parallels are to bedrawn between Luxembourgand Singapore: both states

are the smallest countries but withthe highest GDP per Capita in theirrespective regions. Because of limit-ed Home-Markets they have export-

oriented economies and becauseof their strategic geographical loca-tions, both countries play the role of major regional hubs, Singapore forthe south-east Asian markets andLuxembourg for the EU markets.

On May 26th 2004, H.E. Professor Walter Woon, Singapore Ambassadorto the Benelux and the EC openedthe seminar by stating that becauseof its size, Singapore learned to beefficient. Its multicultural and multi-national environment make it easyfor the West to meet the East; over7000 foreign companies have settled in Singapore and 60 % of them have regional-headquarter status. Repre-sentatives of the Singapore Eco-nomic Development Board (EDB)and of the International Enterprise

Singapore (IES) illustrated presentand future economic indicators ofsout-east Asia’s high-tech hub. Hard hit between 1997-2002 by the Asianfinancial crisis, followed by the glo-bal recession and finally SARS, theTiger Economy Singapore is backon track and will have substantialeconomic growth rates in the yearsto come. The Monetary Authority of Singapore (MAS) showed that the493 financial institutions in Singaporecontribute to some 12 % of GDP and that the local authorities do not shyany efforts to promote Singapore asthe Financial hub of Asia.

It should further be noted that 4 Luxembourg companies have sincemany years incorporated companies in Singapore. ■

24 • Merkur • Juillet 2004

Avec la multiplication expo-nentielle des pages surInternet (plus de 3 milliards

recensées aujourd’hui, toutes lan-gues confondues), obtenir unebonne visibilité sur le web constitue aujourd’hui un véritable défi. Voirson site apparaître dans les premiè-res pages de réponses proposéespar les moteurs de recherche et, sur-tout, créer du trafic sur son site enprovenance des outils de recherche est un art à part entière.

Dans le cadre des activités deson Euro Info Centre – Luxembourg PME/PMI, la Chambre de Commercea organisé un séminaire sur le thème«Comment optimiser son site pour le référencement?» le mercredi 16 juindernier. Cette manifestation est lefruit d’une demande directementexprimée par les entreprises suiteau séminaire «Promotion et référen-cement de sites web: enjeux et per-spectives» organisé en mai 2003.

Monsieur Olivier Andrieu, spé-cialiste international du référence-ment, est revenu cette année pourapprofondir les techniques permet-tant de voir un site obtenir un bon

positionnement auprès des moteurs de recherche et de générer du trafic. Une lumière toute particulière a étémise sur l’optimisation des «zoneschaudes», c’est-à-dire les zones pri-ses en compte par les moteurs derecherche pour référencer (ou non) un site. Sur la toile, des changementspermanents de technologies et deméthodes de travail des principauxannuaires et moteurs de rechercheen ligne, forcent les concep teurs et/ou gestionnaires de sites à évolueren parallèle. Pour cela, les conseilsavisés de Monsieur Andrieu ont per-mis aux entreprises présentes decomprendre clairement les orienta-tions à emprunter.

Pour montrer à quel point lesujet abordé est pratique et trans-posable directement par les entre-prises, une partie du séminaire a étéconsacrée à une «bonne pratique». L’entreprise Luxcontrol, en la per-sonne de Monsieur Sébastien Collot, Assistant IT & Communication, quiavait participé au séminaire en 2003, est venue nous expliquer comment, sur base des conseils et recomman-dations de Monsieur Andrieu, elle a pu optimiser son référencement etassurer une bonne visibilité à sonsite web.

Cette année, le séminaire a mobi-lisé 68 participants venus écouter,mais aussi échanger leurs opinionset expériences. 100 % des entre-

prises présentes (ayant répondu àl’enquête de satisfaction) ont étésatisfaites (91,66 % complètementsatisfaites et 8,33 % satisfaites). Denombreuses propositions de thèmes pour les manifestations à venir ontété avancées par les participants aux séminaires. ■

16 juin 2004

Grand succès pour le séminaire sur le référencement des sites web

Pour de plus amples informations sur le séminaire:

Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg,

Département International, Euro Info Centre –

Luxembourg PME/PMI, M. François Nénon, L-2981 Luxembourg, tél.: 42 39 39-333,

fax: 43 83 26, e-mail: [email protected]

25 • Merkur • Juillet 2004

International

Le 1er juin 2004 est entré envigueur l’accord d’association signé le 25 juin 2001 entre

l’Union européenne et l’Egypte con-formément au processus de Barce-lone de 1995.

Lors de la conférence ministé-rielle euro-méditerranéenne de Bar-celone, il a été décidé d’agir en con-séquence à travers un partenariatglobal pour faire de la Méditerranée «un espace commun de paix, destabilité et de prospérité au moyend’un renforcement du dialogue poli-tique et de sécurité, d’un partenariat économique et financier et d’un par-tenariat social, culturel et humain». Il a été prévu que ce partenariat globalprendrait en considération à la foisles aspects politique et sécuritaire,social et économique. Le but ultime

est la mise en place d’une zone delibre-échange euroméditerranéenne d’ici 2010.

Dans cette perspective, l’Unioneuropéenne a choisi de concluredes accords d’association avec cha-que Etat du bassin méditerranéensouhaitant développer de manièrebilatérale ses relations avec l’Europe.Il a ainsi semblé naturel qu’un telaccord soit appliqué entre l’Unionet l’Egypte, les rapports commer-ciaux entre ces deux parties étantimportants: l’Union européenne estle premier partenaire commercial de l’Egypte, avec 36 % d’importationségyptiennes et 35 % d’exportationsde l’Egypte vers le marché euro-péen. Les importations européennes en provenance de ce pays portentessentiellement sur l’énergie, le tex-

tile, les produits agricoles et les pro-duits chimiques.

Cet accord doit, en outre, porter sur une libéralisation mutuelle desdroits de douane, la suppressiondes restrictions quantitatives et desmesures équivalentes. En matièreindustrielle, l’Egypte devrait éliminerles droits d’importation des compo-sants, des biens d’équipement et desmatières premières s’avérant néces-saires à la modernisation de sonindustrie, ainsi que des biens deconsommation intermédiaire.

Il est également prévu à termeune libéralisation des marchés publics, et des améliorations surdivers sujets tels que le droit d’éta-blissement, les mouvements de capi-taux et le rapprochement des légis-lations relatives à la concurrence. ■

Union européenne

Entrée en vigueur de l’accord d’association entre

l’Union européenne et l’Egypte

UE/Russie

Conflit sur le certifi cat communautaire unique pour lesexportations de produits animaliers

Le 1er juin 2004, la Russie asuspendu toutes ses importa-tions européennes de viande

et produits animaliers, en particulier de volailles, de viandes bovine etporcine (les exportations européen-nes vers la Russie représentent 1,3mil liards d’euros). Par cette ac tion,

elle remet en cause le système descertificats sanitaires et vétérinairesnationaux. En effet, la Russie exigeque l’Union européenne adopte uncertificat communautaire unique deconformité sanitaire, ce qui est caté-goriquement refusé par la Commis-sion européenne. Néanmoins, après

des discussions et des négociations, la Russie a accepté de reprendreles importations dès le 4 juin, maismaintient ses exigences d’un telcertificat au plus tard le 1er octobre2004. La Commission a, quant à elle, accepté de continuer de discutersur les aspects techniques des cer-

26 • Merkur • Juillet 2004

tificats. Le président de la Commis-sion européenne, Romano Prodi, arappelé au Premier ministre russeMikhail Fradkov que la crainte enmatière de sécurité sanitaire liée àl’adhésion de dix nouveaux Etatsmembres ne remettait pas en causela qualité et la sécurité des produits

exportés. Bien que chaque Etatmembre délivre son propre certifi-cat national, il répond à des critères harmonisés garantissant une sécuritéalimentaire élevée dans les 25 Etatsmembres. Néanmoins, la Commis-sion envisage de donner des garan-ties complémentaires à la Russie si

cela s’avère nécessaire. La Commis-sion a également souligné que lescertificats nationaux provenant desEtats membres pour les exporta-tions de viande sont en conformitéavec les règles de l’OMC, organisa-tion dont la Russie souhaite devenir membre. ■

Elargissement

La Croatie offi ciellementcandidate à l’adhésion

à l’Union européenne

Lors du sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles les 17 et 18 juin derniers, les 25 chefs

d’Etat de l’Union européenne ontdécidé d’attribuer à la Croatie le sta-tut de pays candidat à l’adhésion àl’Union européenne.

Le Conseil européen a décidéde convoquer une conférence inter-gouvernementale bilatérale avec la

Croatie au début de l’année 2005afin d’entamer les négociations. Uncadre général de celles-ci devra être mis en place auparavant.

Des efforts supplémentaires res-tent cependant à faire pour cetteancienne république yougoslavedevenue indépendante en 1991. Les domaines des droits des minorités,du retour des réfugiés, de la réforme

du système judiciaire, de la coopé-ration régionale et de la lutte contre la corruption restent préoccupantsdans ce pays qui compte 4,4 mil-lions d’habitants.

La Croatie s’ajoute donc à la listedes pays candidats à l’adhésion quicomporte déjà la Bulgarie, la Roumanieet la Turquie. Pour ces deux premiers, l’adhésion est prévue pour 2007. ■

Portrait

Cámara Belumex: Belgian-Luxembourgian-Mexican

Chamber of Commerce in Mexico

Set up in 1919, the Belgian-Luxembourgian-MexicanChamber of Commerce and

Industry, developed into an organ-ization whose aim is to promotecommercial, industrial, financialand cultural links and understand-ing between Mexico and the Bel-gian-Luxemburg Economic Union(B.L.E.U.). The Chamber has stronglinks with Belgian and Luxemburg

business associations and govern-mental departments and maintainsalso close contacts with the European Union on matters affecting the Com-munity’s trade with Mexico. Belumex is a member of the National Feder_ation of Belgian Chambers of Com-merce and Industry. The Chamberalso works in close cooperation with numerous Mexican official and busi-ness organizations, Mexican feder-

ations of Chambers of Commerceand Industry.

The Chamber has nearly 100members: Belgian and/or Luxembur-gish companies established in Mexico and Mexican companies having com-mercial relationship with Belgium and Luxembourg (sectors: banks, pharma -ceutical, food, construction, services,etc.), legal practice, accountants,customs agents, etc. sss

27 • Merkur • Juillet 2004

InternationalThe Chamber organizes com-

mercial and economic events thatenable the Belgian and Luxembur-gish companies to establish newcontacts. These events are an op por-tu nity for businessmen of the B.L.E.U.to establish regular business con-tacts with Mexico. The Chamber fur-thermore regularly organized con-ferences during which personalitiesinform the participants about recent developments and about specificthemes.

The Chamber is also publishinga Magazine Infoflash. Its objectivesare informing the Mexican business-men on the most important fields of activity of the B.L.E.U. and present-ing the European readers a detailed approach of the economic develop-ment and evolution of Mexico.

Since January 2003 the Chamber isorganizing – together with the Cham-bers of the other European countries – a on a regular basis breakfast-meet-ings with important businessmenand politicians. Further, since the 9th

of May of 2003 Belumex started alsoediting a new magazine: Euronego-cios; Cooperación Mexico-Europa.

■ ObjectivesThe Chamber has as objective

to promote and improve the growth of contacts, business relationships,import and export between Belgium and Luxembourg on the one andMexico at the other hand.

The Chamber is a non-profitorganization specialized in servicestowards its objective. It offers allkind of information and cooper ationto Belgian, Luxemburgish and Mexi-can companies for a low price.

The Chamber cooperates in theorganization of commercial eventsorga nized by the Belgian and/or Lux-emburgish government in Mexico.

■ ServicesThe Belumex helps Belgian and

Luxemburgish companies that arelooking for a distributor or manu-facturer for their products in theMexican market. At the other handthe chamber also has the skills andcontacts to help companies looking for suppliers, products, etc.

The Chamber also dedicates itstime towards market studies and the construction of data bases of poten-tial partners within Mexico in orderto respond quickly on any question for any Belgian or Luxemburgishcompany.

The Chamber offers on the same time a personalized representationin fairs and business meetings. After-wards it screens all the contacts,does the follow-up and sends therepresented company a full reportof the work done. The Chamberoffers this at a low cost (€ 500).

The Chamber publishes also busi-ness offers and publicity in its web-site and infofl@sh, its monthly online magazine, which is send to its mem-bers, people or companies in scribedfor the magazine, and the otherChambers of Commerce of countriespart of the European Union.

The Chamber rents its officespace to Belgian and Luxemburgish companies for their business mee-tings in Mexico. The Chamber rents its office also as a legal address toBelgian and Luxemburgish compa-nies that could have the need for.These contracts are legal as far asthe time range is not larger than 1st

year. The cost is equal to a mem-bership (€ 550).

■ Future programsThe Chamber will organize and

participate in the following eventsduring 2004:

• September 2003; Mission of Flan -ders in combination with the par-ticipation in Enviro Pro, probably headed by the Flemish Ministerof Foreign Trade.

• Participation in the organizationof the breakfast- and lunch-meet-ing and of a congress.

• Participation in fairs with a properstand representing Belgian and/or Luxemburgish companies:

• March 2004, Exintex; internatio-nal textile and equipment fair

• April 2004, Mexico City Fair; inter-national fair for Mexico City based companies

• June 2004, AMPIMM; interna tional furniture and equipment fair.

• June 2004, Expo Pack; inter-national packaging fair.

• September 2004, México Textíl;international textile and confec-tion fair.

• September 2004, Enviro Pro; inter-national environmental fair.The Chamber will organize a tour

through Belgium visiting the mostimportant local Chambers of Com-merce to promote Mexico as a interest-ing country for direct investment. Onthe same time the Chamber will pro-mote some typical Mexican products,which still don’t count with a distribu-tor in Belgium and/or Luxemburg. ■

For further information, please contact:

Cámara de Comercio Belumex, A.C.Florencia 39 Piso 6

Colonia Juárez• 06600 Mexico, D.F.Tel.: +52 55 5207 6586Fax: +52 55 5533 5236www.belumex.com

Danny PluymPresident [email protected]

Frederik VerkinderenDirector [email protected]

The International Department will present in the following MERKUR publications, the various bilateral Chambers of Commerce incorporated in Luxembourg or abroad and representing Luxembourg and/or Belgium

business interest in foreign countries. Should you conclude that any of the presented Chambers covers a territory of particular interest to you, we kindly ask you to contact the person of contact of the respective Chamber or contact Mrs. Viviane Hoor by phone 42 39 39-315, fax 43 83 26 or e-mail [email protected].

28 • Merkur • Juillet 2004

2 juin 2004

Le Ministre des Affaires étrangères de la République de Moldavie

en visite à la Chambre de Commerce

Le 2 juin 2004, Monsieur Andrei Stratan, Ministre des Affairesétrangères de la République

de Moldavie, a visité le Grand-Duchéde Luxembourg. En marge de sa visitede travail au Luxembourg, le ministre des Affaires étrangères a aussi eu l’oc-casion de s’entretenir avec MonsieurPierre Gramegna, directeur de laChambre de Commerce. Lors de cetentretien Monsieur Stratan a mis enévidence les relations économiquesexistant entre son pays et le Grand-Duché de Luxembourg.

Ayant l’objectif de réaliser une inté-gration européenne totale en suivantle même chemin que les 10 nouveaux Etats membres de l’UE, MonsieurStratan souhaite encore intensifier lescontacts économiques et commer-ciaux avec les pays de l’Europe occi-dentale, y inclus avec le Luxembourg.

Dans ce but de nombreuses privatisa-tions sont en cours et des accords delibre- échange ont été signés.

Pour la majorité des personnes enEurope de l’Ouest, la République de Moldavie est encore inconnue. Pays de 4,4 millions d’habitants répartissur 33.700 km2, la Moldavie se situeentre la Roumanie et l’Ukraine. Lacapitale Chisinau compte 750.000habitants, ce qui représente envi-ron 17 % de la population totale.Avec plus de 54 % de la population vivant dans les campagnes la Mol-davie peut être considérée commeun pays rural.

Après la dislocation de l’URSS, laRépublique de Moldavie a déclaré sonindépendance le 27 août 1991. Régiondominée par la population russo-phone, la Transnistrie existe actuel-lement comme entité quasi indépen-

dante sur le territoire moldave maisson statut n’est pas encore réglé.

Les élections législatives du25 février 2001 ont donné le particommuniste moldave (PCM) commegrand gagnant et depuis le 4 avril2001, le leader du PCM, MonsieurVladimir Voronine, est le Présidentde la République.

La Moldavie est le pays le pluspauvre d’Europe. Une croissance de plus de 6 % en 2003 et un taux dechômage relativement faible (6,8 %en 2002) n’empêchent pas plus de80 % de la population de vivre sous le seuil de pauvreté. La dépendance vis-à-vis de la Russie et l’instabilitédue au conflit en Transnistrie ne fontqu’accentuer les difficultés du pays. Les produits agricoles et le textileconstituent les principaux produitsd’exportation. ■

En marge de sa visite de travail au Luxembourg, M. Andrei Stratan, Ministre des Affaires étrangères de la Répu-blique de Moldavie, a eu l’occasion de s’entre-tenir avec M. Pierre Gramegna, directeur de la Chambre de Commerce,sur les rela-

tions écono-miques entre la Moldavie et le Luxem-bourg.

29 • Merkur • Juillet 2004

International

Les 9 participants des 8 entre-prises luxembourgeoises ont noué en totalité plus de 110 contacts planifiés ainsi que de nombreux rendez-vousinformels avec des sociétés étrangè-res sur le stand assuré par la Chambrede Commerce du Grand-Duché deLuxembourg et son Euro Info Centre et lors des nombreuses activités pro-posées en marge du Forum.

PARTICIPANTS LUXEMBOURGEOISConfiddata S.A.Le Comitium International S.A.Lorber S.A.Luxcontrol S.A./Agence LC ConsultPro-fit S.A.Rovi-Techlux S.A.Sekoya Decors S.à r.l.Veda Consult S.A.

vous pour trouver un partenariatavec l’entreprise rencontrée. Le tout dans un souci de précision, de rapi-dité et d’efficacité.

Au cours de ces deux jours, la«machine Futurallia» a fait son œuvre:pas moins de 30 pays représen-tés par 1.000 participants dont 650entrepreneurs avec planning de ren-dez-vous pour un total cumulé de7.000 rendez-vous effectués autourdes secteurs suivants:• Agriculture, agroalimentaire • Bâtiment et travaux publics • Biotechnologies • Chimie, plasturgie

et nouveaux matériaux • Electronique, optique • Environnement • Habitat, bois • Industries mécaniques

et métallurgiques • Imprimerie, édition • Santé, santé animale,

cosmétologie • Technologies de l’information

et de la communication • Textile et habillement • Transports.

Les 3 et 4 juin 2004, les entre-prises luxembourgeoises ontpris place aux tables de ren-

dez-vous de la 9e édition du salonFuturallia. Après un passage à Qué-bec en mai 2003, le forum interna-tional du partenariat d’entreprise aretrouvé son point de départ: Poi-tiers, France.

Le concept du salon est simple:sur le site du Futuroscope, près dePoitiers, à mi-chemin entre Paris etBordeaux, pendant 2 jours, FUTU-RALLIA permet à ses participantsd’avoir 12 rendez-vous par jour con-fidentiels avec les décideurs de leur choix et dans des conditions optima-les de travail. Les participants, ayant la possibilité au préalable de choisir leurs interlocuteurs, se retrouventautour d’une table avec un chal -lenge à relever: mettre à profit les30 minutes que dure chaque rendez-

2 juin 2004

Futurallia Poitiers 2004: Les entreprises luxembourgeoises

passent à table!

Pour de plus amples informations sur le salon «Futurallia Poitiers 2004»: Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg, Département International,

Euro Info Centre – Luxembourg PME/PMI, L-2981 Luxembourg,M. François Nénon, tél.: 42 39 39-333, fax: 43 83 26, e-mail: [email protected]

30 • Merkur • Juillet 2004

Economie Finances Who’s who

Média stimulateur de réactivité

Formation

Qui doit «piloter» formation

32 • Merkur • Juillet 2004

NOTES1 La fonction de pilotage maintient le système en adéquation avec l’environnement; elle anticipe (rôle de prévention), elle structure (pour optimiser compétences et coûts), elle organise (pour assurer la meilleure performance du système), elle anime l’ensemble en assurant la convergence des buts avec ceux de l’entreprise et la cohérence de fonctionnement avec les autres systèmes; la fonction de pilotage peut être assurée par une ou plusieurs personnes.

Les mutations techniques, l’in-ternationalisation des mar-chés, les évolutions sociocul-

turelles conduisent les entreprisesà se modifier en permanence. Leschangements décidés dans l’entre-prise comportent de nombreusescomposantes: économiques, techni-ques, organisationnelles, humaines.Aussi est-il nécessaire de les abor-der avec des approches globales.D’autre part, la dimension humainedes changements ne peut plus êtreignorée. En effet, tout projet d’évo-lution de l’entreprise (introductiond’une nouvelle technique, réorien-tation commerciale, modificationdes valeurs...) pose le problèmede l’adaptabilité des hommes quila composent, donc implique uneréflexion sur la faisabilité du projet

et, s’il est maintenu, impose biensouvent le recours à la formation.

Lorsque l’entreprise définit sastratégie, elle prévoit des modifica-tions de plusieurs de ses systèmesinternes. Elle doit envisager, enparallèle, les évolutions de ses res-sources humaines et intégrer, dansses plans stratégiques, la formationcomme moyen d’adaptation de samain-d’œuvre. Tout projet importantnécessite, pour sa conception et saréalisation, l’intervention d’une équipepluridisciplinaire dans laquelle le res-ponsable formation trouve sa place,car il est celui qui fera prendre encompte, par ses collègues, les aspects socio-organisationnels des mutationsde l’entreprise.

Intégrer la formation dans la stra-tégie de l’entreprise, c’est donc tout

le système de l’entreprise?

Pour obtenir une véritable intégration

de la formation dans la stratégie de l’entreprise, il

est nécessaire de faire piloter1 ce système par quel-

ques stratèges de l’entreprise, c’est-à-dire par l’en -

cadrement supérieur et de mettre en place un «réseau»

pour l’application de la politique formation et des orien-

tations définies par ces stratèges.

sss

33 • Merkur • Juillet 2004

Formation

d’abord impliquer son «pilote» dansles changements majeurs de l’orga-nisation. C’est faire en sorte que les décideurs des stratégies et ceux des grandes options sur la formation ne fassent qu’un. Or, le responsableformation ne dispose pas toujoursd’une position ou d’un statut luipermettant d’intervenir sur les straté-gies. Des problèmes se posent lors-que le spécialiste formation est trop éloigné des instances de décisions,soit par sa position dans la structure, soit par une défaillance de sa hiérar-chie de rattachement. Dans de telles conditions, le système formation ne peut jouer un rôle efficace et on nepeut parler d’une réelle intégrationde la formation dans la stratégie del’entreprise.

Lorsque le responsable formationsouhaite jouer un rôle efficace dansson organisation et qu’il constate:• soit que le pilotage de la for-

mation est assuré par le direc-teur général qui, insensible auxproblèmes humains, n’acceptepas l’intégration de la variablehumaine dans les projets, même si plusieurs de ses directeurs laréclament,

• soit que son «patron», le directeurdes ressources humaines (ouassimilé), joue le rôle de pilotede la formation et que parincompétence, par manque deconviction ou par mésententeavec ses collègues directeurs, ladimension humaine des plansstratégiques n’est pas prise encompte,

• soit que tout en étant le pilote dela formation, il est «mis à l’écart»des projets stratégiques,

il s’interroge sur la réalité del’intégration du système qu’il anime et il cherche les moyens d’associerplus étroitement la formation à lamarche de son entreprise.

En dehors de la solution, simple mais pas toujours réaliste, qui con-siste à se faire nommer directeur de la formation, rattaché au directeurgénéral, quelle structure de pilotage peut être proposée à la direction de l’entreprise? Quelles sont les pilotes possibles pour le système formation qui soient suffisamment proches des décisions stratégiques?• Le directeur général lui-même:

la formule, envisageable dansles PME, n’est pas toujours réa-liste pour des organisations plus vastes. De plus si le titulaire n’estpas sensible à l’importance desaspects humains dans la gestion d’un changement, et s’il n’écoutepas les spécialistes de la DRH, il vaut mieux éviter cette solution.

• Le DRH: c’est la formule la plusrépandue, mais pas toujours laplus efficace. Elle exige la com-pétence du titulaire et sa bonneintégration dans l’équipe dedirection: est-il perçu par lesautres directeurs comme unallié, un prestataire de servicesde qualité ou comme un «pertur-bateur» se préoccupant essentiel-lement de la politique sociale,un gardien des règles socialesoubliant son rôle de gestionnairedes ressources humaines?

• Le responsable formation: sicelui-ci participe au comité dedirection ou s’il est systéma-tiquement invité pour l’étudede tous les projets stratégiquesde l’entreprise. Cette solutionprésente toutefois deux incon-vénients: le pilotage repose surune seule personne et il s’agitd’un fonctionnel.

• Le comité de direction: il s’agitcertainement de la meilleureformule, malheureusement lesdirecteurs généraux acceptentrarement que leur comité con-sacre tout le temps nécessaire au

pilotage de la formation. Cettesolution présente l’avantage, sur les trois précédentes, d’impli-quer un plus grand nombre depersonnes et surtout l’ensembledes stratèges, ce qui augmenteles chances de trouver desacteurs compétents au niveaude la gestion du changement.

• Un groupe pilote formation,constitué spécialement à ceteffet: chaque direction y estreprésentée, soit par son direc-teur, soit par un responsablede département (collaborateurdirect du directeur et désignépar lui avec plein pouvoir).Cette formule présente un cer-tain nombre d’avantages; elledécentralise la responsabilitédu pilotage, elle fait prendreles décisions par les opération-nels proches des stratégies, ellepermet de choisir ses membresparmi les managers les plusaptes à prendre en compte ladimension humaine des projets,enfin elle offre la possibilité dene mettre en jeu que des volon-taires.

Cette dernière formule est cer-tainement la plus réaliste et la plusefficace. Compte tenu des avantages qu’elle présente, c’est celle que nousconseillons. L’entreprise qui laisse le pilotage de son système formationentre les mains des fonctionnelsde sa DRH, se place bien souventdans une situation qui interdit unevéritable intégration de la formation dans sa stratégie. Intégrer la forma-tion dans la stratégie de l’entreprise, c’est confier son pilotage à des stra-tèges, mais c’est aussi décentraliserses autres fonctions de régulationet de réalisation et mettre en placeun véritable réseau d’acteurs. Nousreviendrons sur ce réseau dansd’autres articles.

Jacques Soyer, consultant indépendant, formateur à l’IFCC

(site: www.jsconseil.com) ■

34 • Merkur • Juillet 2004

PROGRAMME DE FORMATION2004

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez vous adresser à: Institut de Formation de la Chambre de Commerce

Locaux : 7, rue Alcide de Gasperi · Luxembourg-KirchbergAdresse postale :Institut de Formation de la Chambre de CommerceL-2981 Luxembourg

(+352) 423939-220(+352) [email protected] F a b r i c a n t d e s u c c è s

INTITULÉ DATES HORAIRE PRIX

SÉMINAIRES

MANAGEMENT DES COMPÉTENCES (1)

Cycle entier 1.950,00 ¤MODULE 1: La mobilité et la gestion des carrières 23,24/09/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 400,00 ¤

25/09/2004 08.30 - 12.30MODULE 2: La politique de formation 7,8/10/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 400,00 ¤

9/10/2004 08.30 - 12.30MODULE 3: La culture et les comportements dans l’entreprise 21,22/10/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 400,00 ¤

23/10/2004 08.30 - 12.30Coaching collectif (cycle entier uniquement) 23/10/2004 14.00 - 18.00 MODULE 4: La politique de communication et le pilotage du changement 11,12/11/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 400,00 ¤

13/11/2004 08.30 - 12.30MODULE 5: Les systèmes d’information et la performance en ressources humaines 25,26/11/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 400,00 ¤

27/11/2004 08.30 - 12.30Coaching individualisé (cycle entier uniquement) 3/12/2004 08.30 - 12.30

MANAGEMENT DES HOMMES ET DES ORGANISATIONS (2)

Cycle entier 1.400,00 ¤MODULE 1: Le manager dans le contexte de son entreprise 30/09 et 1/10/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 MODULE 2: Le management opérationnel: entretien et conduite de réunion 21,22/10/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 Coaching collectif 23/10/2004 08.30 - 12.30 MODULE 3: La mobilisation des énergies 18,19/11/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 Coaching collectif 20/11/2004 08.30 - 12.30 MODULE 4: Le change management 2,3/12/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 Coaching collectif 4/12/2004 08.30 - 12.30

MANAGEMENT DE L A FONCTION FORMATION EN ENTREPRISE (3)

Cycle entier 550,00 ¤MODULE 1: Mobilisation de l’encadrement, avec quel système formation et pour quelle politique? 7,8/10/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 150,00 ¤

9/10/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 16.00MODULE 2: Identification et analyse des besoins en formation 11,12/11/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 150,00 ¤MODULE 3: Elaboration et mise en œuvre du plan de formation 25,26/11/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 150,00 ¤MODULE 4: Evaluer la formation et ses effets 9,10/12/2004 09.00 - 12.30 et 14.00 - 18.00 150,00 ¤

LÉGISL ATION ENVIRONNEMENTALE AU LUXEMBOURG (3)

Cycle entier 500,00 ¤MODULE 1: Les établissements classés 23, 28/09/2004 08.30 - 12.30 et 14.00 - 17.30 150,00 ¤MODULE 2: Les déchets et les sols contaminés 14,19/10/2004 08.30 - 12.30 et 14.00 - 17.30 150,00 ¤MODULE 3: L’énergie, le bruit et les émissions atmosphériques 11,16/11/2004 08.30 - 12.30 et 14.00 - 17.30 150,00 ¤MODULE 4: La protection de l’eau et les substances dangereuses 09/12/2004 08.30 - 12.30 et 14.00 - 17.30 150,00 ¤

14/12/2004 08.30 - 12.30

(1) Plaquette de promotion disponible auprès de l’IFCC; inscription par module ou pour le cycle entier (2) Plaquette de promotion disponible auprès de l’IFCC; inscription uniquement pour le cycle entier (3) Inscription par module ou pour le cycle entier

Formation

791 lauréats ont récemmentreçu leurs certificats de réus-site pour avoir participé aux

cours de formation organisés parla Chambre de Commerce au 1ersemestre 2004.

Le mercredi, 30 juin 2004 a eulieu la remise de diplômes des cours des fiscalité. Sur les 329 inscrits aux 2 cours de fiscalité, 274 ont participé à l’examen dont 220 avec succès.

Le mardi, 6 juillet 2004 a eu lieu la remise de diplômes des cours

du soir. Au total, 1.034 personness’étaient inscrites au différents cours proposés (comptabilité commer-ciale, aspects fiscaux de la comp-tabilité, comptabilité et fiscalité dessalaires et traitements, gestion etcalcul des salaires, cours récapitula-tif des langues anglaise et française, correspondance commerciale fran-çaise, gestion stratégique et tech-nique de Marketing-Management,droit commercial, administration etgestion des ressources humaines,

droit du travail). 340 inscrits ont par-ticipé aux examens et 292 les ontpassés avec succès.

La remise de diplômes des cours de formation accélérée pour futurscommerçants, cafetiers et transpor-teurs, a eu lieu le jeudi, 8 juillet2004. Sur les 448 personnes inscrites aux 3 cours de formation accélérée, 370 ont participé aux examens et279 les ont réussis.

Formation professionnelle

Session 2003/2004: 791 lauréats diplômés

36 • Merkur • Juillet 2004

PROGRAMME 2004 / 2005

Une formation proposée par l ’Institut de Formation de la Chambre de Commerceet la Chambre des Métiers en collaboration avec leurs partenaires académiques

HEC Liège et l’Institut Universitaire International Luxembourg

MANAGEMENT D’ENTREPRISE POUR CADRES ET DIRIGEANTS

L A BONNE MARCHE DE TOUTE ENTREPRISE,C'EST L 'ÉQUILIBRE SOLIDE ENTRE TOUTES LES DÉCISIONS

PROGRAMME DATE JOUR HORAIRE

KICK-OFF 2/10/2004 Samedi 10.00 – 12.00 heures

MODULE 1Le diagnostic stratégique de l’entreprise 21/10/2004 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe diagnostic stratégique de l’entreprise 22/10/2004 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heures

MODULE 2Le management stratégique de l’entreprise 12/11/2004 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe management stratégique de l’entreprise 13/11/2004 Samedi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 16.00 heures

MODULE 3Le marketing d’entreprise et l’approche client 2/12/2004 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe marketing d’entreprise et l’approche client 3/12/2004 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe marketing d’entreprise et l’approche client 4/12/2004 Samedi 9.00 – 12.30 heures

MODULE 4L’analyse comptable et la gestion financière 27/01/2005 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresL’analyse comptable et la gestion financière 28/01/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresL’analyse comptable et la gestion financière 18/02/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresL’analyse comptable et la gestion financière 19/02/2005 Samedi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 16.00 heures

MODULE 5Le leadership et les techniques managériales 17/03/2005 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe leadership et les techniques managériales 18/03/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heures

MODULE 6Les outils de la gestion des ressources humaines 22/04/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLes outils de la gestion des ressources humaines 23/04/2005 Samedi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 16.00 heures

MODULE 7Les systèmes d’information et l’e-Business 26/05/2005 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLes systèmes d’information et l’e-Business 27/05/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heures

MODULE 8L’environnement juridique et fiscal de l’entreprise 2/06/2005 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresL’environnement juridique et fiscal de l’entreprise 3/06/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresL’environnement juridique et fiscal de l’entreprise 4/06/2005 Samedi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 16.00 heuresSoutenance du mémoire professionnel (1) 7/07/2005 Jeudi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresSoutenance du mémoire professionnel (1) 8/07/2005 Vendredi 9.00 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heures

(1)La durée de la soutenance est limitée à 1 heure, la date et l’horaire seront définis avec le candidat

DEMANDEZ L A PL AQUETTE

AUPRÈS DE L’ IFCC

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS:Institut de Formation de la Chambre de Commerce

Locaux : 7, rue Alcide de Gasperi · Luxembourg-KirchbergAdresse postale :Institut de Formation de la Chambre de CommerceL-2981 Luxembourg(+352) 423939-220(+352) [email protected] Une formation encouragée et soutenue par le Fonds Social Européen

Innovation1, 2, 3,

1,2,3, GO a décerné à 18 projets

Le réseau interrégional d’entrepreneurs 1, 2, 3, GO organisé par

Business Initiative et les Chambres de Commerce et d’Industrie de la Grande Région

a décerné dix-huit prix aux meilleurs plans d’affaires de la Grande Région (Sarre/

Rhénanie-Palatinat, Luxembourg, Lorraine et Belgique francophone). Pour la pre-

mière fois cette année, 1, 2, 3, GO a attribué un prix spécial «Créatrice d’entreprise».

Monsieur Pierre Gramegna,Directeur de la Chambrede Commerce du Luxem-

bourg, a eu l’honneur de remettreun prix à quatre lauréats luxem-bourgeois. Le projet luxembourgeois«Weltec» a remporté le 4e prix et aempoché 5.000 euros (premier pro-jet luxembourgeois dans le classe-ment). Le projet luxembourgeois«My Starter» s’est classé 8e et a reçu 2.000 euros. Le 9e prix a été attri-bué au projet luxembourgeois «Re-Light» et a reçu 2.000 euros. Le prix spécial «Créatrice d’entreprise» a étéattribué au projet luxembourgeoisDALITEC. Son prix a été remis parM. Pierre Wagner de Interfiduciaire.

La lauréate a remporté 10 heures de comptabilité et fiscalité offertes parInterfiduciaire.

210 projets avaient proposé leur candidature au parcours 2003/2004. Ils ont travaillé pendant quelque9 mois avec les 250 coaches duréseau pour transformer leurs idéesde création d’entreprise en de très bons business plans. 61 candidatssont restés en compétition.

La remise de prix s’est déroulée ce 28 juin au Musée des Beaux-Arts à Nancy en Lorraine et a réuni unlarge public de plus de 200 per-sonnes impliquées dans le dévelop-pement de projets innovants et àfort potentiel économique. Mon-sieur François Pélissier, Vice-pré-sident de la Communauté Urbainedu Grand Nancy, a prononcé lemot de bienvenue. Il a apporté sonsoutien à 1, 2, 3, GO, une initiativeporteuse de développement écono-mique en Grande Région. Monsieur Jean-Pierre Carolus, Président de laChambre de Commerce et d’Indus-

trie de Meurthe-et-Moselle a pris laparole pour souligner toute l’origi-nalité de la démarche interrégionale d’1, 2, 3, GO et sa complémentaritédes actions régionales. Un premierbilan de la coopération interrégio-nale entre 1, 2, 3, GO et les Cham-bres de Commerce de la GrandeRégion a été communiqué par M.Pierre Gramegna, Directeur de laChambre de Commerce de Luxem-bourg. En effet, depuis l’accord decoopération signé fin 2003, cettedernière héberge la cellule de coor-dination d’1, 2, 3, GO chargée d’or-ganiser les actions entre les CCI dela Grande Région. Elle centraliseégalement toutes les actions decommunication en Grande Région.Les activités menées par 1, 2, 3, GO pour l’édition qui s’achève ont étédétaillées par Rachel Gaessler, coor-dinatrice interrégionale 1, 2, 3, Go.

Plusieurs surprises attendaientles invités. Un court-métrage retra-çant les meilleurs moments d’ 1, 2, 3,GO a été diffusé. Le public a pu

38 • Merkur • Juillet 2004

, GO

51.000 € en cash de création d’entreprise

apprécier les images commentéesde la remise de prix de l’édition2003 et celles des deux premièresrencontres interrégionales de l’édi-tion 2004. La première avait eu lieuau Grand-Duché de Luxembourgle 19 février et avait rassemblé coa-ches et porteurs de projets. Unedeuxième manifestation interrégio-nale s’était déroulée au mois de mai en Belgique. Elle avait pour objectif de permettre aux porteurs d’un pro-jet de création d’entreprise de fina-liser leur plan d’ affaires au coursd’entretiens individuels avec descoaches spécialisés.

Autre fait marquant de la soirée: le témoignage de Monsieur François Cuny, ex-lauréat du parcours inter-régional de plans d’affaires 1, 2, 3,GO. Ce dernier est aujourd’hui à latête de «VSP-Technology», une entre-prise en pleine expansion. Créée en décembre 2001, elle compte actuel-lement une douzaine d’employés.Monsieur Cuny a exposé devantune assemblée attentive les activités de sa société qui propose des solu-tions logicielles pour la visualisation en 3D.

Puis le moment tant attendud’annoncer le nom des gagnants est venu. Au cours de la soirée, les spon-sors d’ 1, 2, 3, GO ont récompensé15 porteurs de projets «innovants» et 3 projets à fort potentiel économi-que, par des prix allant de 10.000à 1.000 €. Tous ont obtenu plus de70 % des points du jury et aucunecote d’exclusion. Le premier prix est allé à «Optonic» (FR), suivi de «Tech-

nolia» (FR), «Web Shop für Anwalts-kanzleien» qui propose des conseils juridiques payants en ligne (DE),«Weltec» (LU), «X-taitment» (DE),«Drilltherm» (DE), «Leonardo i-buil-ding Solutions» (BE), «My Starter» (LU),Re-Light (LU), «Neuro Engeneering»(BE), «Nexphasis» (FR), «Madinrieu»(FR), «Odorless» (BE), «ADP» Arbiorix(BE) et «Think Orange» (DE). Dansla catégorie des projets dits «à fortpotentiel économique», deux projetsont été récompensés: «Paradis desPetits» (FR) et «Cropha» (BE). Le prix spécial «Créatrice d’entreprise» a étéattribué à Dalitec (LU), une jeunesociété spécialisée en communica-tion événementielle et dirigée parune femme, Véronique Danèse.

Les idées de création d’entre-prise gagnantes de cette quatrièmeétape couvrent des secteurs d’activi-tés variés tels que: l’acoustique, lesservices, les technologies de la com-munication, l’informatique, l’indus-trie, la chimie, le biomédical, le juri-dique, la logistique, la géothermie,les technologies environnementales et la bio-informatique.

Dès la rentrée, les lauréatsauront la possibilité de présenterleurs plans d’affaires finalisés auprès d’une plate-forme de financement,organisée par 1, 2, 3, GO. Les pro-jets seront présentés à un grouped’investisseurs. Puis porteurs deprojets et investisseurs auront l’oc-casion d’échanger leurs points devue sur un éventuel partenariat.

La cérémonie de remise des prix s’est clôturée dans la détente et la

bonne humeur. Les lauréats, armés de leurs plans d’affaires et prochesde la concrétisation de leurs projets se sont retrouvés autour d’un buffet, entourés de tous les participants.Une occasion supplémentaire derenforcer les liens entre les membresdu réseau et d’échanger les derniers conseils utiles avant de franchir lepas.

Créée en avril 2000, BusinessInitiative et son réseau 1, 2, 3, GOont su promouvoir l’esprit d’entre-prise en Grande Région. 227 projets ont été reçus pour l’édition 2004,dont 104 pour la Belgique, 54 pourle Luxembourg, 37 pour la Sarre etTrèves et 32 pour la Lorraine. 114d’entre eux ont été acceptés, dont49 pour la Belgique, 23 pour leLuxembourg, 20 pour l’Allemagneet 22 pour la Lorraine. Tous ont puainsi bénéficier de l’aide apportée par le réseau interrégional. Le bilande ces quatre années est éloquent:la barre des 1.000 projets reçus vient d’être franchie. Des experts, tou-jours plus nombreux, ont rejoint leréseau interrégional 1, 2, 3, GO pouratteindre le chiffre de 250 coaches.Près de 120 entreprises, accom-pagnées par 1, 2, 3, GO ont vu lejour et bientôt 500 emplois aurontété créés. Ces jeunes pousses ontgénéré un chiffre d’affaires globalde 32 millions d’€. ■

Pour plus d’informations: www.123go-networking.org

39 • Merkur • Juillet 2004

Innovation6e Programme-Cadre européen de Recherche et Développement

Nouveaux appels àpropositions du 6e PCRD

Le lancement par la Commis-sion européenne de nouveaux appels à propositions offre

des opportunités supplémentairesaux organismes publics et privés de

faire cofinancer leurs projets trans-nationaux de recherche.

Les thématiques visées par cesappels concernent entre autres:• Life sciences, genomics and bio-

technology for health (jusqu’à540 mil lions EUR);

• Information society technologies(jusqu’à 180 millions EUR);

• Nanotechnologies and nanosci-ences, knowledge-based multi-functional materials and newproduction processes and devi-ces (jusqu’à 180 millions EUR);

• Aeronautics and space (66,9 mil-lions EUR);

• Sustainable development, globalchange and ecosystems (205 mil -lions EUR).

Retrouvez sur www.innovation.public.lu > Appels > 6e PCRD lesappels à propositions publiés depuisle début du programme répertoriés selon les thématiques de rechercheainsi que des liens vers les docu-ments officiels publiés par la Com-mission européenne. ■

Pour en savoir plus: M. Jean Michel LUDWIG, Luxinnovation, tél.: 43 62 63-1, e-mail: [email protected]

Centre de Recherche Public Henri Tudor

Signature d’une convention de collaboration entre

trois acteurs régionaux de l’innovation

Le Centre de Recherche Public Henri Tudor (à travers sonréseau SPIRAL) vient d’an-

noncer la signature d’une conven-tion de collaboration avec deuxacteurs majeurs de l’innovation dela Grande Région: le CRITT-TTI deMetz (Centre Régional d’Innovationet de Transfert de Technologie enTélécommunication et Technolo-gies de l’Information) et l’Infopôlede Namur (Réseau de partenaires

pour les systèmes d’information etde communication de Wallonie).

L’objectif de ce partenariat estd’enrichir l’offre de services endirection des entreprises des troisrégions: accès à une base commune d’appels d’offres et d’appels à parte-naires, annuaire commun des mem-bres, calendrier des manifestationsdans le domaine des technologiesde l’information, etc. Les entreprises membres d’une des entités pourront

également être connectées à desinitiatives de RDI en cours de mon-tage dans la zone couverte par l’en-semble des trois réseaux. Un accès prioritaire aux résultats de projetsde recherche sera également bientôt mis en place.

Les mois à venir verront ainsis’enrichir le bouquet de servicesofferts aux membres de chacun des réseaux concernés par l’accord quivient d’être signé. ■

Pour toute information complémentaire sur le réseau SPIRAL et sur la convention de collaboration: M. Jean-Pol Michel, Directeur du Centre d’Innovation par les Technologies de l’Information (CITI)

du CRP Henri Tudor, [email protected], tél.: +352 42 59 91-1, fax: +352 42 59 91-777, www.citi.tudor.lu

40 • Merkur • Juillet 2004

Pour la 3e fois, le forum adonné aux jeunes mini-entre-preneurs luxembourgeois

l’oc casion de se rencontrer, de pré-senter leur mini-entreprise, d’ex-poser leurs produits ou prestationsde service et de dialoguer avec desreprésentants des mondes politique et professionnel.

En présence de Mme Anne Bras-seur, Ministre de l’Education natio-nale, de la Formation profession-nelle et des Sports, un jury d’experts composé de dirigeants d’entreprises et de professeurs de l’enseignement

secondaire a évalué sous différentsangles les 12 projets soumis et attri-bué des prix aux meilleurs d’entreeux.

Mini-entreprises primées:• Top Label Design (meilleure

gestion financière)• Just 4 Fun (meilleure stratégie

et action commerciale)• Mini-Farmers (meilleure

présentation)• Creolux (meilleur produit

et meilleur stand)• Saisonnière (meilleur dossier)• Syrius (prix d’encouragement)

L’objectif pédagogique de ceforum consistait à stimuler l’émer-gence d’une culture entrepreneu-riale auprès des jeunes, élèves etétudiants, et à rapprocher l’ensei-gnement des besoins de la réalitééconomique en incitant les jeuneslycéens à la création de projets ayantune valeur économique concrète.

Tout en découvrant l’utilité d’untel projet, les jeunes apprennentégalement à être compétitifs etinventifs; ils se voient ainsi directe-ment confrontés à la culture entre-preuneuriale. ■

10 juin 2004

6 projets primés au 3e forum des mini-entreprises

et de l’esprit d’initiative

10 juin 2004

Luxinnovation beteiligt sich am ArbeitskreisDESIGNinFORM im Euro Info Centre Trier

Design spielt in globalenMärkten eine zunehmendwichtige Rolle. Bei einer

Vielzahl vergleichbarer Produkte istes oftmals das Design, das letztend-lich den Ausschlag für den Kaufeines Produktes gibt. Gleiches giltfür die Wahl eines Unternehmensbei der Auftragsvergabe: das Cor-porate Design eines Betriebes, dasProfessionalität mit Qualität, Seriosi-tät und Zuverlässigkeit kombiniert,wirkt positiv auf die Wahrnehmungdes Unternehmens am Markt und

hilft, Kunden zu akquirieren und zu binden.

Um die Chancen des Wett-bewerbsfaktors Design greifbar zumachen, hat sich der ArbeitskreisDESIGNinFORM im Euro Info Cen-tre in Trier entwickelt.

Ziel des Arbeitskreises ist es,eine Plattform für Designanbieterund für designorientierte Unterneh-men zu bieten und den gegen-seitigen Austausch zu verstärken.Angesprochen sind rheinland-pfäl-zische und luxemburgische Desig-

ner der unterschiedlichen Spar-ten (Kommunikations-, Produkt-,Industrie-, Modedesign, ....) sowiedesignorientierte Unternehmen und Handwerker, die in diesem BereichEntwicklungs- und Innovationspo-tenziale sehen und ihre Position am Markt verbessern wollen. Dass diesnachhaltig möglich ist, zeigen bei-spielsweise die positiven wirtschaft-lichen Entwicklungen der Unter-nehmen, die in den letzten Jahrenerfolg reich am rheinland-pfälzis-chen Designpreis teilnahmen. ■

Das nächste Treffen des Arbeitskreises findet statt am Dienstag, dem 14. September, 17.00 Uhr, im Euro Info Centre Trier. Interessierte Designer und Unternehmen sind herzlich willkommen.

Für weitere Informationen und Anmeldung bitte wenden Sie sich an: Luxinnovation, Brigitte DE HAECK, tel.: 43 62 63-1, e-Mail: [email protected]

41 • Merkur • Juillet 2004

InnovationAnniversaire

Le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche

a soufflé sa 1re bougiegratuite d’une personne de contacten tant que membre du Portail.

Le «Marché des technologies»met à disposition un pool quoti-diennement mis à jour et alimenté(notamment par le réseau européen IRC de transfert de technologies) de plus de 2.500 annonces technologi-ques: offres et demandes de techno-logies et recherches de partenaires.

La troisième fonctionnalité inter-active de www.innovation.public.lu est l’«Agenda de l’innovation» qui présente une sélection d’actualités etde manifestations à caractère inno-vation-R&D, ayant lieu au Luxem-bourg, dans la Grande Région et en Europe. Chaque membre peut enoutre y annoncer les événements queson entreprise, centre de rechercheou établissement public/privé orga-nise ou auxquels elle/il contribue.

Une approche sectorielleLe Portail www.innovation.

public.lu propose aussi une alterna-tive d’accès à l’information: la rubri-que «Cibler» permet une visite duPortail en fonction de 7 des secteurs d’activité les plus représentés par les entreprises basées au Luxembourg:• Artisanat • Énergie et environnement • Sciences de la vie • Sciences humaines et sociales • Technologies des matériaux • Technologies industrielles • TIC.

Pour chacun de ces secteurs, les annonces du «Marché des technolo-gies» et de l’«Agenda de l’innovation», les «Appels» à propositions et appels d’offres, les entreprises/centres de

les porteurs de projets de recherche et de projets d’investissement et lesétudiants de l’enseignement supé-rieur, doctorants et chercheurs à larecherche d’une bourse ou d’unecontribution financière.

Ces différentes aides sont illus-trées par des cas concrets dans larubrique «Success stories» qui relatede façon conviviale l’expériencevécue par divers PME, grandes entre-prises et porteurs de projets indivi-duels.

Une sélection d’«Appels» à pro-positions et appels d’offres, publiés par le Fonds National de la Recher-che, le 6e programme-cadre euro-péen de recherche et de dévelop-pement et l’Agence Spatiale Euro-péenne, résume l’essentiel de cha-que appel et offre des liens directsvers les sites émetteurs officiels.

Un espace de promotion des technologies luxembourgeoises

Le site www.innovation.public.lu contribue également à la diffusionet la promotion à l’échelle nationale et internationale des compétencestechnologiques et de l’expertiseluxembourgeoises via ses différen-tes rubriques interactives.

Le «Répertoire des compétencestechnologiques» offre l’opportunitéà tout entreprise ou centre de recher-che basé au Luxembourg et dis-posant d’un savoir-faire techniqueou technologique de le présentergratuitement, ainsi que ses équipe-ments spécifiques et ses publica-tions scientifiques, quel que soit son secteur d’activité. Cette vitrine estouverte aux établissements de tou-tes tailles, après simple inscription

Le 2 juillet 2004, le Portailluxembourgeois de l’innova-tion et de la recherche (www.

innovation.public.lu) a fêté sa pre-mière année d’existence au servicedes acteurs de l’innovation et de larecherche au Luxembourg.

Projet développé dans le cadredu plan d’action eLuxembourg, laconception, la réalisation, la ges-tion et l’animation quotidiennes dece Portail ont été confiées par leMinistère de l’Economie à Luxinno-vation, l’Agence nationale pour lapromotion de l’innovation et de larecherche.

Après 12 mois d’activité, cet outilremplit avec succès les objectifsqu’avaient fixés pour lui ses manda-taires en offrant de nombreux servi-ces et informations à valeur ajoutée.

Un outil d’information synthétique

Le Portail rassemble les infor-mations essentielles pour les projets et les activités liés à l’innovationet la R&D menés dans les secteursindustriel, commercial et artisanal.Il présente les différents «Acteurs»(ministères, centres de recherche,établissements d’enseignementsupérieur, associations, fédérationset chambres professionnelles, éta-blissements financiers…) avec les-quels les utilisateurs ont l’opportu-nité d’entrer en contact pour mener à bien leurs démarches.

Le «Guide des aides» rassemblepar ailleurs près de 100 fiches surles mesures nationales et européen-nes d’accompagnement dont peu-vent bénéficier les créateurs d’entre-prises innovantes au Luxembourg,

42 • Merkur • Juillet 2004

recherche du «Répertoire des com-pétences technologiques», les «Publi-cations» et les «Liens» sont filtrés.

Une inscription personnaliséeL’inscription dans l’«Espace mem-

bre» permet d’accéder gratuitementà l’intégralité des services à valeur

ajoutée du Portail, mais surtout derecevoir chaque semaine la lettrede diffusion personnalisée en fonc-tion de ses centres d’intérêt. Seulel’information souhaitée est ainsienvoyée aux membres, qui ont déjàété plus de 500 à s’inscrire sur lePortail depuis la mise en ligne.

Avec une moyenne de plus de10.000 hits par jour, www.inno-vation.public.lu compte parmi sesrubriques les plus visitées les troisespaces interactifs: le «Répertoire descompétences technologiques», le«Marché des technologies» et l’«Agen -da de l’innovation». ■

Contact: Luxinnovation, l’équipe Portail, Mme Marie SOUCIET et Mme Caroline LELEU, tél.: 43 62 63-1, e-mail: [email protected]

Rapport annuel 2003

Plus de 160 entreprises ont profitédu réseau Luxinnovation

en 2003

Luxinnovation a présenté lejeudi 24 juin 2004 le bilan de ses activités 2003 dans ses

nouveaux locaux à Luxembourg-Kirchberg.

L’Agence nationale pour la pro -motion de l’innovation et de larecherche, créée en 1984, réunit leMinistère de l’Economie, le Minis-tère de la Culture, de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche, laFEDIL, la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers. Grâce à cepartenariat, Luxinnovation s’adresse à tous les secteurs de l’économieluxembourgeoise: grandes, moyen-nes et petites entreprises; centreset labo ratoires de recherche privés ou publics; chercheurs; créateursd’entre prises innovantes et porteurs de projets innovants.

Le Président de Luxinnovation,Marco Walentiny, s’est félicité de laconsolidation des activités del’Agen ce ainsi que de la concrétisa-tion de plusieurs nouveaux grandsprojets. Il a également relevé lerôle fédérateur et mobilisateur del’Agence en matière de promotionde l’innovation et de la recherche.

Au courant de l’année 2003, Lux-innovation a eu des contacts avecplus de 160 entreprises et porteursde projets souhaitant développerdes activités d’innovation et de R&D au Luxembourg et a mené plus de25 manifestations thématiques (sémi -naires, workshops, foires…).

Les conseillers de Luxinnovationont ainsi assisté au montage et à lafinalisation de 7 projets de dévelop pe -ment pré-concurrentiel ou de recher-

che industrielle au titre de l’article 6de la loi-cadre de développement et de diversification économiques dans des domaines aussi variés que lerevêtement de surface, la métallur-gie, l’ingénierie, la communication,l’électronique et la modélisation dematériaux. Afin de soutenir l’artisa-nat innovant Luxinnovation a visité21 entreprises artisanales tandis que dans le cadre de ses activités visantà stimuler l’entrepreneuriat innovant au Luxembourg, l’Agence a accom-pagné de manière individuelle 33créateurs d’entreprises.

2 grands projets L’année 2003 a été celle de la

concrétisation de 2 grands projetsdont la réalisation et l’animationont été confiées par le Ministère del’Economie à Luxinnovation:

Le premier grand projet con-cerne la mise en place puis l’ani-mation des grappes technologiquesSurfMat (traitements de surfaceset nouveaux matériaux), InfoCom sss

43 • Merkur • Juillet 2004

Innovation(technologies de l’information etde la communication) et AéroSpace (technologies des secteurs aéronau-tiques et spatiales). Ces initiativesont assuré une collaboration plusintense entre les entreprises luxem-bourgeoises (animation de groupesde travail thématiques, représenta-tion ou accompagnement d’entre-prises luxembourgeoises à des foireset évènements nationaux et interna-tionaux, visites de labora toires, …) et généré les premiers projets derecherche collaborative.

Le deuxième projet est celuidu Portail luxembourgeois de l’in-novation et de la recherche, projeteLuxembourg réalisé et animé parLuxinnovation. Lancé le 2 juillet 2003sous l’adresse www.innovation.

public.lu, ce Portail bilingue (FR/EN)s’adresse à tous les acteurs concer-nés et intéressés par l’innovation etla recherche au Luxembourg.

Relations internationalesEn ce qui concerne la promotion

de l’innovation et de la recherchedans le cadre des programmes euro-péens, l’Agence a rempli ses mis-sions de Point de contact natio nalpour le 6e programme cadre euro-péen de recherche et de développe-ment, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et Leonardo da Vinci II. Elle a également assuré le secrétariat natio-nal de coordination pour l’initiativeintergouvernementale EUREKA.Dans le cadre de ces initiatives,Luxinnovation a diffusé les infor-

Le rapport annuel 2003 de Luxinnovation peut être consulté sur www.innovation.public.lu(Documentation – Publications – Rapports – Luxinnovation).

mations sur les modalités de parti-cipation à ces programmes, assistéau montage et effectué le suivi despro jets menés. Cet accompagnements’est également traduit par desrecher ches de partenaires au niveau international, des tests d’éligibilitédes projets ou encore des pré-audits de propositions.

A relever encore que Luxinnova-tion coordonne l’IRC (Centre RelaisInnovation: réseau de transfert detechnologies) transnational Luxem-bourg-Trier-Saarbrücken et a traité, à cet effet, plus de 180 demandeset offres de technologies en assurant l’envoi ciblé aux entreprises luxem-bourgeoises susceptibles d’être inté-ressées ainsi que la mise en relation avec les partenaires potentiels. ■

www.innovation.public.lu

Nouveau guide électroniquesur les aides au financement

La rubrique «Guide des aides»du Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recher-

che propose désormais des fichessur les mesures d’accompagnementqui s’ouvrent aux entreprises dessecteurs artisanal et commercialainsi que du secteur industriel pour financer des projets d’investissementdans les domaines de l’innovation et de la recherche.

Le «Guide des aides» à l’inno-vation et à la recherche rassembleaujourd’hui près de 100 fiches syn-

thétiques sur les mesures nationales et européennes d’accompagnement(financier, technologique, en res-sources humaines, etc.) existantes,complétées par des contacts, desformulaires et des liens susceptibles de faciliter les démarches d’innova-tion et de recherche. Il propose lesthématiques suivantes:• initiatives de création d’entrepri-

ses innovantes au Luxembourg;• projets de recherche;• financements de projet d’inves-

tissement;

• bourses et contributions finan-cières pour étudiants de l’ensei-gnement supérieur, doctorantset chercheurs.Ce guide électronique illustre

la diversité des opportunités offer-tes par le Luxembourg aux acteursde l’innovation et de la recherche.Il leur donne également la possi-bilité de contacter gratuitement unconseiller de Luxinnovation pourétudier plus en avant les formesd’accompagnement susceptibles derépondre à leurs besoins. ■

Pour en savoir plus, consultez www.innovation.public.lu, rubrique «Guide des aides».

44 • Merkur • Juillet 2004

Le Centre de recherche publicGabriel Lippmann a récem-ment présenté son rapport

d’activités pour l’exercice 2003, quia été marqué par deux événementsmajeurs: l’entrée en vigueur de la loi sur l’Université du Luxembourg etle vote le 17 décembre dernier, dela loi autorisant le Gouvernementà faire procéder la constructiond’un nouveau bâtiment pour leCRP. C’est notamment sur ces deux points que Monsieur Charles-LouisAckermann, le président du CRP,a axé son allocution de bienvenuelors de la présentation officielle duRapport d’Activités 2003 du CRP-Gabriel Lippmann honorée par laprésence de Madame Hennicot-Schoepges, Ministre de la Culture,de l’Enseignement Supérieur et dela Recherche.

La loi du 12 août 2003 portantcréation de l’Université du Luxem-bourg doit en effet permettre deparachever la mise en place d’unestructure de recherche scientifiqueet de transfert technologique cohé-rente et efficace au Luxembourg.Pour que cette démarche puisseaboutir, il est indispensable d’in-tégrer les activités des CRP’s à laréflexion. «Les premiers échanges de vues entamés dès le mois de décem-bre 2003 avec Monsieur FrançoisTavenas ont fait émerger une large

convergence des points de vues etdes priorités entre les deux institu-tions», a souligné le président. Ledécès inopiné du premier recteurde l’Université du Luxembourg abrusquement interrompu la prépa-ration de cette démarche concertée. Et Monsieur Charles-Louis Acker-mann de préciser: «Le CRP-GabrielLippmann garde sa confiance enl’Université du Luxembourg pourla poursuite de la coopération dansle sens déjà largement esquissé parson premier recteur».

■ Trois grands axesCette bonne entente entre les

deux institutions s’illustre aussi de -puis des années par une cohabitationsans vague sur le campus du Lim-perts berg. Un site que le CRP-GabrielLippmann quittera en 2005 pourrejoindre Belval-Ouest. Avec la loidu 18 décembre 2003 relative à laconstruction d’un bâtiment pour lecentre, la surface allouée aux équi -pes du CRP passera de 2200 m2 à4000 m2. Le CRP-Gabriel Lippmannsera le premier acteur public à s’éta-blir sur la friche industrielle de Bel-val-Ouest qui accueillera d’ici cinqà sept ans la «Cité des Sciences». En2003, le CRP-Gabriel Lippmann acontinué sa démarche de mise enplace d’équipes de recherche dehaut niveau présentant une «masse

critique» dans des domaines de com-pétence de choix. Les plans stratégi-ques définis en 2003 par le conseild’administration feront partie inté-grante des conventions pluriannuel-les qui seront signées en 2004 avecle Gouvernement, visant un engage-ment financier pluriannuel de l’Etat. Les grands axes thématiques retenus sont: l’analyse des matériaux et lestechnologies des nouveaux maté-riaux; les technologies de l’environ-nement et les agrobiotechno logies;les nouvelles technologies de l’in-formation, y compris les aspectsjuridiques liés à ces technologies.

■ Soixante projets de rechercheLes équipes de recherche du cen -

tre ont travaillé sur 60 projets, dont 14 financés par le Fonds National de laRecherche et 8 soutenus financière-ment par la Commission Européenne.Le Laboratoire d’Analyse des Maté-riaux (LAM) a consolidé et étendu ses activités de recherche en traitementde surface en définissant avec 11partenaires industriels un vaste pro-jet soumis au Fonds National de laRecherche (FNR). Une charte de coo-pération avec huit laboratoires alle-mands, belges et français de renom a également été signée.

La Cellule de Recherche en En -viron nement et Biotechnologies a

CRP-Gabriel Lippmann

Une année 2003 marquée par la loi sur l’Université

du Luxembourg et la construction d’un nouvel immeuble

sss

45 • Merkur • Juillet 2004

Innovationquant à elle été très active dans ledomaine de l’eau en publiant, entreautres, une carte de la qualité biologi-que des cours d’eau du Grand-Duchédu Luxembourg et une brochure sur les inondations de janvier 2003. Parailleurs, les travaux de recherche ducentre sont reconnus par le Ministèrede l’Intérieur avec lequel le CRP asigné une convention pluriannuellepour la réalisation de projets dans le

domaine de l’eau. Rayon innovation, quatre projets traitant de la sécuritéalimentaire ont été soumis au FondsNational de la Recherche (FNR) dans le cadre du programme SECAL. Deux projets dans le domaine des biotech-nologies végétales ont aussi démarré. Les systèmes d’information dans lesorganisations virtuelles, la probléma-tique de l’utilisation des NTIC dansles administrations publiques et dans

le secteur de la formation ont figuré, au même titre que le commerce élec-tronique, au cœur des travaux de laCellule de Recherche d’Etudes et deDéveloppement en Informatique.Le Laboratoire de Droit Economi-que poursuit quant à lui ses travauxde pionniers dans le domaine de larédaction d’avant-projets de loi. Pour plus d’information: www.crpgl.lu.

Recherche

Le CRP-Gabriel Lippmannà la tête d’un réseau

européen en nanoanalyse

Dans le contexte de sonsixième programme-cadre,la Commission Européenne

a retenu pour financement un réseaud’excellence coordonné par le Labo-ratoire d’Analyse des Matériaux – le réseau «Nanobeams» – qui vise, entreautres, le développement de nou-velles techniques d’analyse baséessur les faisceaux d’ions secondaireset d’électrons. Il constitue le seulréseau d’excellence européen enmatière de nanoanalyse, domaine

dans lequel l’Europe est leader auniveau mondial. Ce projet constitue une reconnaissance internationalepour un des laboratoires de pointedu CRP-Gabriel Lippmann.

Le projet «Nanobeams» prévoitnotamment l’approfondissementdes connaissances fondamenta-les, l’amélioration des techniquesd’analyse, voire le développementde nouvelles techniques, la miseen place d’une école doctoraleinternationale et la formation des

scientifiques à ces techniques depointe.

Durant les quatre prochainesannées, le Laboratoire d’Analysedes Matériaux du CRP-Gabriel Lipp-mann va donc devoir coordonnerle travail de 13 partenaires, soit 70chercheurs confirmés et 40 thésards avec un budget total avoisinantles 45 millions d’euros. Le réseaudevrait regrouper douze laboratoi-res européens de renommée inter-nationale. ■

Pour plus d’information: www.crpgl.lu.

46 • Merkur • Juillet 2004

EconomieStatec

Arcelor reste le principal employeur du Grand-Duché

Le STATEC vient de publier laliste des principaux emplo y eursluxembourgeois d’après les

effectifs occupés au 1er janvier 2004,ventilés selon l’ordre de grandeur et

la branche d’activité écono mique.Elle porte sur les établisse ments ougroupes d’entreprises occu pant aumoins 90 personnes, soit 376 unités avec plus de 127.500 salariés. L’in-

dustrie manufacturière et la construc-tion comptent 128 entreprises avecplus de 42.500 salariés tandis que les services comprennent 248 établisse-ments avec plus de 85.000 salariés.

LES 20 PRINCIPAUX EMPLOYEURS D’APRÈS L’EFFECTIF AU 1.1.2004Nom Activité Effectif

1 Groupe Arcelor S.A. 1) (1) produits sidérurgiques 6.7002 Groupe Cactus (2) alimentation, textile;

équipement de la maison; restaurants 3.8403 Goodyear Luxembourg S.A. (3) pneumatiques 3.5404 CFL, Sté Nationale des Chemins de Fer

Luxembourgeois (4) transports 3.2005 Groupe DEXIA Banque Internationale Luxembourg S.A. (5) banque 2.8706 Entreprise des Poste et Télécommunications (6) postes et télécommunications 2.7707 Banque Générale du Luxembourg S.A. (7) banque 2.4808 Groupe Luxair (8) transport aérien de personnes,

restaurants, agence de voyage 2.3609 Groupe Pedus (9) entreprise de nettoyage,

restauration de collectivités 2.03010 Centre Hospitalier de Luxembourg (11) activités hospitalières 1.77011 Caisse d’Epargne de l’Etat (10) banque 1.76012 Groupe Guardian (14) verre plat,

verre pour l’industrie automobile 1.31013 Dupont De Nemours (Luxembourg) (13) matières plastiques, non tissées 1.26014 Kredietbank S.A. Luxembourgeoise (12) banque 1.26015 Groupe Clearstream (15) services auxiliaires financiers 1.14016 Cargolux Airlines International S.A. (16) transport aérien de fret 1.07017 Hôpital de la Ville d’Esch (17) activités hospitalières 1.06018 Servior Etablissement Public Centres, (18) gestion de C.I.P.A. 2)

Foyers et Services pour Personnes âgées et de maisons de soins 3) 1.00019 Fondation Stëftung Hëllef Doheem (-) gestionnaire de services d’aide

et de soins en faveur du maintien à domicile 990

20 Securicor Luxembourg S.A. surveillance, installations électriques de sécurité 980

Le chiffre entre parenthèses indique le classement au 1.1.2003.

1) L’effectif du groupe ARCELOR S.A. comprend les entreprises suivantes occupant 90 personnes et plus: Profilarbed S.A., Ares S.A., Paul Wurth S.A., Trefilarbed Bissen S.A., Trefilarbed Bettembourg S.A., Arbed S.A., Circuit Foil Lux. Trading S.à r.l., Laminoir de Dudelange S.A., Galvalange S.à r.l., Mecanarbed Dommeldange S.à r.l, Train à laminés marchands S.A., Arcelor Long Commercial. Elles sont comprises dans la consolidation du groupe ARCELOR S.A.2) C.I.P.A. = centre intégré pour personnes âgées3) Les maisons gérées par SERVIOR, Etablissement Public Centres, Foyers et Services pour personnes âgées, sont: CIPA de Bofferdange, Dudelange, Echternach, Esch/Alzette, Howald, Mertzig, Niederanven, Niedercorn, Centre du Rham, Rumelange, Vianden, Wiltz, Maisons de Soins de Differdange, Echternach, Esch/Alzette, Vianden.

48 • Merkur • Juillet 2004

Le groupe ARCELOR S.A. restele premier employeur privé duGrand-Duché. Le groupe Saint Paula disparu de la liste des 20 premiers employeurs luxembourgeois tandisque la Fondation Stëftung HëllefDoheem y fait son entrée. ■

La liste des principaux employeurs luxembourgeois classés par branche d’activité et/ou par ordre de grandeur peut être obtenue sur simple demande, à titre gratuit, sur support papier ou par e-mail, en format

EXCEL ou WORD, auprès du STATEC. Elle peut également être téléchargée gratuitement à partir du site Internet du STATEC à l’adresse

www.statec.lu/html_fr/statistiques/principales_entreprises/main.htmSeul l’envoi de la liste sur disquette est subordonné

à une contribution aux frais de 8,60 EUR.Pour en savoir plus: Statec, 13, rue Erasme, L-1468 Luxembourg,

tél.: 478-4219, fax: 26 20 19 02, e-mail [email protected], www.statec.public.lu

Premier trimestre 2004

Balance des paiements:Nette appréciation

du solde courantLa BCL et le STATEC ont an -

non cé que la balance cou-rante du premier trimestre

2004 se solde par un excédent de0,9 milliard d’euros, contre 0,4 mil-liard au premier trimestre 2003. Cetteévolution s’explique essentiellement par une appréciation du solde deséchanges de biens et de services(passant de 1,45 milliard d’euros à1,94 milliard). En revanche, les fai-bles variations (en sens contraire)des soldes de la balance des reve-nus et des transferts courants se sont compensées.

La résorption sensible du soldecommercial (- 0,35 milliard d’euros au 1er trimestre 2004, contre - 0,53 mil liardun an auparavant) est attribuable à un déstockage d’or non monétaire. Pourles autres flux de marchandises l’onenregistre même une légère détériora-tion des échanges à la suite de la con-joncture hésitante, d’une part, et desacquisitions d’aéronefs d’autre part.

Les échanges de services sesont soldés par un niveau record(2,3 milliards d’euros au premiertrimestre 2004, contre 2,0 milliardsen 2003 et 2,2 milliards en 2002).Cette appréciation s’explique biensûr par l’évolution favorable des ser-vices financiers qui dégagent à euxseuls un excédent de 1,5 milliardd’euros, contre seulement 1,2 mil-liard en 2003. Alors que les autresactivités internationales ont connudes évolutions contrastées, maisrelativement modérées, il convientde rappeler la contribution positivedes activités d’une entreprise d’ori-gine américaine spécialisée dans ladiffusion d’informations.

Recul des sorties nettes dans le compte financier

Au cours du premier trimestre2004, les transactions financières du Luxembourg avec le reste du mondese sont soldées par des sorties nettes

de 0,5 milliard d’euros contre 1 mil-liard sur la même période de 2003.Ce niveau relativement bas du solde des opérations financières s’expli-que par d’importantes compensa-tions survenues entre différentesrubriques. Ainsi, les sorties nettesde 7,5 milliards d’euros enregis-trées sur les postes «investissements directs» et «autres investissements»ont été compensées par des entrées nettes d’environ 7 milliards au titred’«investissements de portefeuille»et de «produits financiers dérivés».

Les sorties nettes d’investisse-ments directs s’expliquent par desopérations de prêts intra-groupesqui se sont traduites par un soldenet de 2 milliards d’euros en faveur du reste du monde. De même, larubrique «autres investissements»s’est soldée par des sorties nettesde 4,9 milliards d’euros attribuéesà la fois aux intermédiaires finan-ciers monétaires dont les avoirs nets sss

49 • Merkur • Juillet 2004

Economieenvers les non-résidents ont aug-menté d’environ 3 milliards d’eurosau premier trimestre 2004 et aux«autres secteurs» qui ont accru leursprêts et dépôts à l’étranger.

des transactions sur titres de partici-pation. En ce qui concerne les titres de créance, au premier trimestre2004, les entrées et les sorties se sont compensées à due concurrence. ■

Pour les investissements de por-tefeuille, des entrées nettes de près de 5 milliards d’euros ont été enre-gistrées au premier trimestre 2004.Ces entrées résultent essentiellement

BALANCE DES PAIEMENTS DU LUXEMBOURGEn millions d’euros 2003 T1 2004 T1

Solde Solde

Compte courant 19.643,9 19.222,9 421,0 22.060,5 21.148,7 911,8

Marchandises 2.710,2 3.235,3 -525,1 2.777,9 3.129,1 -351,2

Services 5.169,8 3.193,6 1.976,1 6.525,8 4.239,6 2.286,2

Revenus 10.969,5 11.814,5 -845,0 11.963,1 12.708,0 -744,9

Transferts courants 794,5 979,5 -185,1 793,7 1.072,0 -278,2

Compte de capital 14,6 51,8 -37,2 9,2 28,8 -19,6

Avoirs Engagements Solde Avoirs Engagements Solde

Compte financier -984,8 -485,3

Investissements directs -16.534,3 17.114,3 580,0 -6.122,2 3.545,9 -2.576,3

-15.770,9 15.289,0 -482,0 -2.257,3 1.805,0 -452,2

-763,4 1.825,3 1.061,9 -3.865,0 1.740,9 -2.124,1

Investissements

de portefeuille -17.721,8 9.482,2 -8.239,7 -12.949,8 17.916,3 4.966,5

Titres de participation 10.862,1 7.092,1 17.954,2 -15.070,6 20.063,5 4.992,9

-28.584,0 2.390,0 -26.193,9 2.120,8 -2.147,2 -26,4

Obligations -26.288,9 2.297,7 -23.991,2 -8.239,3 1.522,0 -6.717,3

-2.295,0 92,4 -2.202,7 10.360,1 -3.669,2 6.690,9

Produits financiers dérivés -126,2 2.012,2

Autres investissements -1.170,5 7.970,3 6.799,7 -21.578,5 16.684,3 -4.894,3

Avoirs et réserve 1,4 6,6

Erreurs et omissions 601,0 -406,9

Source: BCL/STATEC

Pour toute information supplémentaire: STATEC, tél.: 478 4271 ou BCL, tél.: 4774-4265/4243.

50 • Merkur • Juillet 2004

La lettre de l’Observatoire de la compétitivité

Nouvelle publicationsur la compétitivité

Le ministère de l’Economie alancé une nouvelle série depublications intitulée «La let-

tre de l’Observatoire de la compé-titivité» dont le premier numéro estsorti le 10 juin 2004. Ces publica-tions visent à informer le public sur le thème de la compétitivité ainsique sur les travaux menés au seinde l’Observatoire de la compétiti-

pour évaluer la position compétitive de l’économie luxembourgeoise.Les publications ultérieures se con-centreront sur certains aspects plusspécifiques de la compétitivité.

Ces publications peuvent êtretéléchargées à partir du site Internet du ministère de l’Economie: http://www.eco.public.lu

vité. «La lettre de l’Observatoire dela compétitivité» s’adresse aussi bien aux acteurs économiques qu’à unpublic plus large souhaitant partici-per au débat portant sur la compé-titivité.

Le premier numéro introduitd’une façon générale la problémati-que de la compétitivité ainsi que ladémarche prise par le gouvernement

Pour toute information supplémentaire: Ministère de l’Economie, L-2914 Luxembourg, Mme Alexandra Guarda-Rauchs, tél.: (+352) 4181, fax: (+352) 222670,

e-mail: [email protected]

Enquête

Les frontaliers ont dépensé800 millions EUR

au Luxembourg en 2003

En 2002, une enquête menéepar le STATEC et le CEPS/Instead concernant la dé -

pense des frontaliers sur le territoire luxembourgeois a permis de mon-trer que les salariés transfrontaliersavaient dépensé près de 800 millionsd’euros au Luxembourg. En 2003,une seconde enquête portant sur lemême thème a été réalisée. Commel’année précédente, elle a rencontréun grand succès grâce à la participa-tion de plus de 6.000 frontaliers.

Deux objectifs étaient poursuivispour cette seconde enquête. Le pre-mier consistait à valider l’estimation

■ Stabilité des comportements de dépensesdes frontaliersLa dépense totale moyenne par

frontalier estimée pour 2003 est très proche de celle estimée pour 2002.Elle s’élevait à 7.750 €/an en 2002et à 7.833 €/an en 2003. La dépense frontalière moyenne, estimée eneuros courants, a donc très peu évo-lué entre 2002 et 2003. Cette faiblevariation moyenne masque cepen-dant certaines disparités, notammentselon le pays de résidence et selonles différents postes de dépenses.

de la dépense frontalière obtenueen 2002: le caractère inédit de cetteenquête – rappelons qu’aucune infor-mation n’existait aupa ravant sur lethème des dépenses des frontaliersau Luxembourg – nécessitait uneseconde estimation, et ce d’autant plusqu’aucune source externe ne permetcette validation. Le second objectifconsistait à analyser l’évolution desdépenses des frontaliers entre 2002 et 2003: identifier les postes de dépensesenregistrant une évolution et vérifiersi cette évolution est identique pourles frontaliers résidant en France, enBelgique et en Allemagne. sss

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Economie

TABLEAU N° 1: EVOLUTION DE LA DEPENSE MOYENNE ANNUELLE (EN €)SELON LE PAYS DE RESIDENCE ENTRE 2002 ET 2003

France Belgique Allemagne2002 7.916 8.331 6.4522003 8.125 8.079 6.654Sources: enquêtes frontalières 2002, 2003, STATEC, CEPS/INSTEAD

En moyenne sur l’ensembledes trois pays, seuls six postes de

dépenses enregistrent une évolution entre 2002 et 2003. Parmi eux, qua-

tre évoluent à la hausse et deux à la baisse (cf. tableau n° 2).

Entre 2002 et 2003, on observeune légère baisse de la dépensedes frontaliers résidant en Belgique(- 3 %) et une légère hausse de celle des frontaliers résidant en France(+3 %) et en Allemagne (+3 %). Entermes de niveaux les différencesentre les dépenses moyennes seréduisent (cf. tableau n° 1):

• Les frontaliers français, déjà très proches des frontaliers belges en2002, puisqu’ils ne dépensaientque 5 % de moins, dépensent au Luxembourg désormais autantque les frontaliers belges.

• Les frontaliers allemands, quidépensaient près de 2.000 €/an de moins que les frontaliers

belges en 2002, réduisent sen-siblement leur écart. Alors quela dépense moyenne des fronta-liers belges était, en 2002, supé-rieure de près de 30 % à celle des Allemands, l’écart s’est réduit de8 points, s’établissant en 2003 à21 %.

■ La dépense globale augmente avec le nombre de frontaliersLa stabilité de la dépense moy -

enne par frontalier ne se répercutepas au niveau macroéconomiquecompte tenu de l’évolution sensible (+ 4 %) du nombre de frontaliersentre 2002 et 2003. De ce fait, l’aug-mentation de la dépense totale pour

l’ensemble des frontaliers s’établit à5,1 %. Selon une première estima-tion, la dépense totale frontalière au Luxembourg est passée de quelque790 millions d’euros en 2002 à 830millions en 2003. Elle correspondainsi à un peu plus d’un quart dela rémunération nette des salariés frontaliers.

La stabilité de la dépense moy en nedes frontaliers au Luxembourg entre

2002 et 2003 est sans conteste ungage de qualité des estimationsfournies par les enquêtes. Ainsi,l’objectif de validation poursuivi par cette seconde enquête est atteint.

Par ailleurs, les comportementsde dépense des frontaliers sont rela -tivement stables d’une année à l’autre.En effet, peu d’évolutions sont obser-vées, et le cas échéant, elles sont sou-vent de faible ampleur (dans les deux

TABLEAU N° 2 : EVOLUTION DE LA DEPENSE ANNUELLE MOYENNE (EN €) PAR POSTE ET PAR PAYS – 2002/2003

Ensemble des trois pays France Belgique Allemagne2002 2003 2002 2003 2002 2003 2002 2003

Carburant 1.617 1.673 1.581 1.613 1.590 1.638 1.761 1.892Courses 1.237 1.160 1.120 1.095 1.604 1.446 1.071 937Restaurants cantinescafé (travail) 800 734 785 708 795 766 851 766Dépenses relatives au logement 209 274 209 299 281 306 109 158Loisirs et culture 151 171 151 163 191 210 95 139Autres dépenses 182 231 140 198 260 282 197 254Sources: enquêtes frontalières 2002, 2003, STATEC, CEPS/INSTEADNote de lecture: les chiffres grisés correspondent à une évolution statistiquement significative.

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cas où l’ampleur est plus importante, l’évolution concerne un poste margi-nal dans la dépense totale).

La question de la stabilitédes comportements de dépensesdes frontaliers méritait pourtantd’être posée. En effet, la premièreenquête menée en 2002 avait per-mis de mettre en évidence le carac-

tère très spécifique des comporte-ments de dépenses des frontaliersau Luxembourg par rapport auxcomportements de dépenses «clas-siques», c’est-à-dire pris dans leurglobalité. Ceci tient au fait que lescomportements de dépenses desfrontaliers au Luxembourg ne cons-tituent qu’une fraction de leur com-

portement général de dépenses.En outre leur décision d’acheter auLuxembourg résulte d’un arbitragecomplexe entre biens et services qui sont acquis à des endroits géogra-phiquement distincts.

Des analyses plus fouillées tente-ront de mettre en évidence les déter-minants de ces décisions d’achat. ■

Pour en savoir plus: State, Division D «Relations économiques extérieures», M. Guy Schuller, tél: 478-4271, e-mail: [email protected]

53 • Merkur • Juillet 2004

Législation et avisChronique

Le traitement des dans

sur les relations

54 • Merkur • Juillet 2004

sss

juridique

litiges collectifs la nouvelle loi collectives de travail

L’objectif à la base de la nou-velle loi était principalementd’améliorer et d’accélérer le

fonctionnement de l’Office National de Conciliation (ci-après l’ONC).Pour ce faire, le législateur a• étendu et précisé le champ des

compétences de l’ONC. L’ONCest chargé de régler les litigescollectifs du travail qui n’ontpas abouti à une convention

collective ou à un accord col-lectif, ainsi que de résoudre leslitiges collectifs en matière deconditions de travail. Tout litigecollectif qui ne se rapporte pasdirectement à la négociation ouà l’exécution d’une conventioncollective devra dès lors êtreprécédé d’une phase de con-ciliation auprès de l’ONC. Cefaisant la nouvelle législation

La législation concernant les con-

ventions collectives de travail ainsi que celle relative à

l’Office National de Conciliation ont été adaptées lors

de la survenance de la loi relative aux relations col-

lectives de travail qui a été adoptée par la Chambre

des Députés en date du 19 mai 2004. La présente

chronique juridique se limitera au traitement des litiges

collectifs de travail. Les autres innovations en matière

de relations collectives de travail feront l’objet d’une

chronique ultérieure.

55 • Merkur • Juillet 2004

Législation et avis

donne une base légale aux mou-vements de grèves non liés à desnégociations collectives;

• modifié la procédure devantl’ONC notamment par l’instau-ration d’une procédure de «mise en état» des dossiers, afin d’évitertout encombrement de l’ONC ou toute dénaturation de ses fonc-tions par des saisines dans desdossiers qui ne sont pas prêts, et introduit une procédure ab régée de conciliation devant l’ONC en cas de litige relatif aux condi-tions de travail.

En outre, l’ONC s’est vu attribuer une nouvelle compétence dans lecadre du dialogue social, alors queles partenaires sociaux se sont vusreconnaître par la nouvelle loi surles relations collectives de travail(ci-après «la loi») la possibilité decon clure des accords en matière dedialogue social interprofessionnelet/ou national, en suppléant ainsi le législateur dans les domaines où ilssont les mieux placés pour trouverdes solutions viables.

■ Les attributions de l’ONCL’article 24 de la loi prévoit que

l’ONC est institué auprès du minis-tre du travail et de l’emploi et que la mission de l’ONC consiste à• résoudre les litiges collectifs en

matière de conditions de travail; • régler les litiges collectifs du tra-

vail qui n’ont pas abouti à uneconvention collective ou à unaccord collectif;

• aviser les demandes en décla-ration d’obligation générale desconventions collectives de tra-vail et des accords en matière de dialogue social national ou inter-professionnel conclus sous cer-taines conditions (cette dernière

compétence sera traitée dansune chronique juridique ulté-rieure ensemble avec d’autresinnovations de la loi).

A) La définition des litiges collectifs en matière de conditions de travail 1

L’article 25(2) de la loi prévoitque les litiges collectifs en matièrede conditions de travail relèvent dela compétence de l’ONC, à conditionque ces litiges soient véritablementcollectifs et concernent les intérêtscollectifs de l’ensemble ou de lamajorité du personnel. L’ONC estégalement compétent pour les liti-ges découlant des problèmes résul-tant de l’organisation, de la réorga-nisation ou de la restructuration del’entreprise et qui ont un impactcollectif sur les conditions de travail de l’ensemble ou de la majorité des salariés de l’entreprise, y comprisceux concernant directement seule-ment une division, un service ou un département d’une entreprise, maissusceptibles d’avoir un effet directsur l’ensemble ou la majorité dessalariés de l’entreprise.

B) La définition des litiges collectifs en matièrede conventions collectives de travail

Les litiges collectifs en matièrede conventions collectives relevantde la compétence de l’ONC sont: • le refus de l’employeur d’entamer

des négociations collectives après l’introduction d’une demanded’ouverture de négociations col-lectives, introduite par les repré-sentants qualifiés des salariés d’une entreprise ou d’un secteur(article 10 de la loi);

• le désaccord sur une ou plu-sieurs stipulations de la conven-tion collective de travail.

N.b. Au cas où la direction cen-trale de l’entreprise chargée d’appli-quer la loi aux salariés travaillant pourl’entreprise au Luxembourg n’est pas située au Luxembourg, les litiges col-lectifs au sens de la loi concerneront, du côté de l’employeur, l’organe oula personne assumant la directionjournalière au Luxembourg.

■ La composition de l’ONC et la procédure de conciliationAprès avoir énoncé les com-

pétences de l’ONC, il y a lieu dedécrire la composition de l’organecompétent (A) pour s’occuper deces litiges, ainsi que la procédureapplicable devant l’ONC (B).

A) La composition de l’ONCLa loi prévoit que la fonction de

conciliateur est dévolue au prési-dent conjointement avec les asses-seurs de la commission paritaire.L’ONC comprend en outre un ser-vice administratif dont les membressont nommés par le ministre.

1) La présidence de l’ONCL’ONC est présidé par le ministre,

qui peut, pour une durée de cinq ans,désigner un président délégué, surune liste de trois candidats. La listeest arrêtée par le Gouvernement enconseil sur proposition du ministre.

Le ministre peut remplacer leprésident délégué pour une durée ou un litige déterminés par un autre candidat figurant sur la liste précitée.Le président délégué est révocable àtout moment par le ministre.

2) La commission paritaireLa commission paritaire com-

prend des membres effectifs (a). Elleest assistée par des délégués direc-tement concernés par l’affaire traitée (b) et peut s’adjoindre des tiers avec voix consultative (c).

a) Les membres permanentsLa commission paritaire com-

prend huit assesseurs effectifs, dont

NOTES1) La procédure de conciliation dans le cadre d’undésaccord entre partenaires sociaux dans l’établissement d’un plan social en matière de licenciements collectifs n’est pas particulièrement abordée dans le cadre de la présente chronique juridique, alors qu’elle reste réglementée par la loi modifiée du 23 juillet 1993 portant diverses mesures en faveur de l’emploi (Mémorial A, 1993, p.1073 et Mémorial A, 1995, p.1213).

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sss

quatre représentants des employeurset quatre représentants des salariés, ainsi que seize assesseurs sup-pléants dont huit représentants desemployeurs et huit représentants dessalariés. Les assesseurs suppléantsne sont pas affectés à un titulairedéterminé, mais peuvent remplacerl’ensemble des assesseurs effectifsdu groupe concerné.

Les assesseurs effectifs et sup-pléants sont nommés par le ministre du travail et de l’emploi sur propo-sition, d’une part, des fédérationspatronales les plus représentativeset, d’autre part, des syndicats justi-fiant de la représentativité nationale générale.

Les assesseurs sont nommés pour cinq ans. Leur mandat cessepar leur révocation sur demande desorganisations professionnelles desemployeurs ou des travailleurs qu’ilsreprésentent. En cas de vacanced’un poste, l’assesseur nommé parle ministre conformément au para-graphe précédent achève la durée du mandat restant à courir.

L’employeur sera remboursépour les heures perdues par ses sala-riés exerçant une fonction à l’ONCà charge du budget de l’Etat. Lesmodalités et limites de ce rembour-sement feront l’objet d’un règlement grand-ducal.

b) Les déléguésLa Commission paritaire est

assistée par des délégués directe-ment concernés par l’affaire traitée et représentant respectivement lepatronat et le salariat des secteurs ou entreprises/établissements concer-nés par le litige. Contrairement à lasituation antérieure, les délégués ne sont plus nommés par le ministre.

Les employeurs sont tenus delibérer les représentants salariauxfaisant partie de la délégation char-gée des négociations sans perte derémunération pour les séances de la commission paritaire. S’ils estimentque le nombre de représentants enquestion désignés par les syndicatsest trop élevé, ils en informent parécrit et en motivant leur position le

président de l’ONC qui convoquerales assesseurs permanents pour endélibérer dans les plus brefs délais.La décision de la commission pari-taire s’impose aux parties.

c) Les autres acteurs dans la procédure de conciliation

La commission paritaire peuts’adjoindre avec voix consultativedes représentants des organisationssyndicales non représentatives sur le plan national ainsi que des représen-tants des organisations profession-nelles d’employeurs dont cepen-dant aucun ne doit figurer parmi les assesseurs ou représentants des par-ties au litige. Ces représentants sontnommés par le ministre du travailet de l’emploi, pour une durée qu’ildétermine, sur base des propositions des organisations intéressées.

La commission paritaire peut de même s’adjoindre des experts avecvoix consultative.

B) La procédure en cas de litige collectif

Tout différend d’ordre collectiftant en matière de conditions detravail que dans le cadre des négo-ciations en vue de la conclusiond’une convention collective ou d’un accord collectif, fait obligatoirement l’objet d’une procédure de concilia-tion suivant les modalités ci-après.

Important: Les demandes et déci -sions en rapport avec l’applicationde la procédure de conciliation sont notifiées sous forme d’envoi recom-mandé à la poste avec accusé deréception.

Toute autre forme de notifica-tion est admise. Dans ces cas, l’ex-péditeur a la charge de la preuve de la réception du courrier par le des-tinataire.

1) La procédure en cas de litige collectif en rapport avec une convention collective

Le litige collectif est porté devantl’ONC par la partie la plus diligente, c’est-à-dire par les représentants des salariés concernés ou ceux du/desemployeur(s) concerné(s).

La demande de saisine doit êtredûment motivée et accompagnée d’un dossier complet qui doit spéci-fier l’objet exact du litige et ses anté-cédents. Le président peut réclamer les pièces supplémentaires qu’il jugeutiles.

Le président transmet sans délai le dossier à tous les membres de lacommission paritaire qui procède àl’instruction.

Les assesseurs peuvent déci-der à la majorité des voix, la voixdu président étant prépondéranteen cas d’égalité, de demander descompléments au dossier. Ils peuvent décider, dans les mêmes conditions, de ne pas admettre à la conciliation des dossiers qu’ils estiment ne pasrentrer dans le champ d’applicationde la présente loi. Cette décisionpeut faire l’objet d’un recours enréformation devant les juridictionsadministratives.

a) La convocation de l’ONCLa commission paritaire est con -

voquée par le président, sur demandeécrite d’une des parties.

Le président fixe les dates desséances, ouvre, lève et dirige lesréunions.

La première réunion de la com-mission paritaire doit avoir lieuau plus tard le premier jour de lasixième semaine qui suit la date dela réception de la demande par leprésident de l’ONC.

En cas de recours, la premièreréunion a lieu au plus tard quinzejours après la décision des juridic-tions administratives coulée en force de chose jugée.

b) Le déroulement de la conciliation

Les réunions de la commissionparitaire ne sont pas publiques etsont présidées par le président del’ONC.

La commission ne peut délibérer que si au moins deux des assesseurs de chaque groupe sont présents.

Si un membre effectif est empê-ché d’assister aux réunions de lacom mission au sujet d’un différend

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Législation et avis

ou à une réunion, il désigne unremplaçant parmi les membres sup-pléants. Pendant la durée de l’em-pêchement, ce membre suppléantsera convoqué en lieu et place dumembre effectif empêché.

Les deux groupes d’assesseurspeuvent formuler conjointementune proposition de conciliation. Levote afférent est pris par groupe.Aux fins de l’application de la pro-cédure de vote, la commission pari-taire est répartie en deux groupes, àsavoir respectivement le groupe des assesseurs employeurs, ainsi que legroupe des assesseurs salariés.

Au cas où cette proposition estrejetée par au moins une des parties, le président peut soumettre une pro-position de conciliation de sa propre initiative. Le rejet de sa propositionpar au moins une des parties vautconstat de non-conciliation.

c) La fin de la procédure de conciliation

La procédure de conciliationest clôturée soit par la signatured’une convention collective ou d’un accord en matière de dialogue socialinterprofessionnel, soit par le cons-tat de non-conciliation.

1. Le règlement d’un différendrésulte de la signature d’un accordentre les parties au litige qui sont habi-litées à signer, ratifié le cas échéant par leurs organes compétents.

A défaut d’accord de l’ensembledes syndicats ayant fait partie de ladélégation salariale, l’accord est vala-blement signé par les syndicats quidisposent d’un mandat majoritaireconformément à l’article 12(4) de la

loi, c’est-à-dire d’un mandat direct ou indirect de 50 % des salariés entrantdans le champ d’application de laconvention collective de travail.

2. La non-conciliation peut êtreconstatée par un vote unanime desdeux groupes au sein de la commis-sion paritaire.

3. Au cas où un règlement n’estpas intervenu après l’expiration d’undélai de seize semaines à compterde la première réunion de la com-mission paritaire, les parties au litige ou l’une d’elles peuvent décréter lanon-conciliation.

Le secrétaire dresse un procès-verbal signé par le président.

L’Inspection du Travail et desMines (ITM) et les membres de lacommission paritaire reçoivent com -munication des accords conclusdevant l’ONC ainsi que des procès-verbaux de non-conciliation. Lesmêmes documents seront communi-qués sur demande aux parties aux-quelles les décisions seront applica-bles par adhésion ou par déclarationd’obligation générale.

A la fin de la procédure de conci-liation les parties en cause gardent la possibilité de recourir à l’arbitrage.

Dans les deux semaines suivantle constat de non-conciliation, cha-que groupe de la commission pari-taire peut saisir le ministre en vuede la désignation d’un arbitre.

L’arbitre est proposé par leminis tre aux parties endéans lesdeux semaines suivant sa saisine.Les parties sont tenues de se pro-noncer endéans deux semainessur la proposition émanant duministre.

L’acceptation de l’arbitre entraîneacceptation de la sentence arbitralede la part des deux parties (ce quiest une innovation par rapport à lalégislation antérieure). La sentencearbitrale vaut conclusion d’une con-vention collective.

L’arbitre engage toutes consul-tations et investigations qu’il jugeutiles à l’accomplissement de samission.

Les frais et honoraires dus à l’ar-bitre font l’objet d’une convention àconclure avec le ministre du travailet de l’emploi et sont à la charge du Budget de l’Etat.

2) La procédure en cas de litige collectif en rapport avec les conditions collectives de travail

En cas de litige collectif relatifaux conditions de travail tombantsous la compétence de l’ONC (voirI A) ci-avant), la partie la plus dili-gente saisit l’ONC selon les termesprécisés au point 1) ci-avant. Copiede cette saisine est adressée à l’ITM et aux représentants des parties con-cernées par le litige collectif.

Cette saisine doit contenir les élé-ments faisant l’objet du litige collectif, la justification qu’il s’agit d’un litigecollectif au sens de la loi (voir I A)ci-avant) et la désignation des repré-sentants de la partie requérante.

Dans les trois jours après récep-tion de la copie de la saisine, l’autre partie désigne ses propres représen-tants devant l’ONC et en informe leprésident.

Le président convoque les asses-seurs et les parties dans les neufjours à partir de la saisine. La pre-mière réunion aura lieu au plus tard dans la quinzaine à partir de cettemême date.

Au cas où aucun règlement n’est intervenu après l’expiration d’undélai de quatre semaines à compter de la première réunion de la com-mission paritaire, les parties au litige ou l’une d’elles peuvent décréter lanon-conciliation.

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Le secrétaire dresse un procès-verbal signé par le président. L’ITMet les membres de la commissionparitaire reçoivent communicationdes accords conclus devant l’ONCainsi que des procès-verbaux denon-conciliation. Les mêmes docu-ments seront communiqués surdemande aux parties auxquellesles décisions seront applicables paradhésion ou par déclaration d’obli-gation générale.

Lorsque la procédure de con-ciliation est terminée, les partiesen cause gardent la possibilité derecourir à l’arbitrage tel que décritci-avant sous le point 1) in fine.

3) Procédure en cas de déclaration d’obligation générale

Toute convention collective ainsique tout accord collectif conformesaux dispositions de la loi peuventêtre déclarés d’obligation généralepour l’ensemble des employeurset des travailleurs de la profession,de l’activité, de la branche ou dusecteur économique concernés. Ladéclaration d’obligation généraledétermine avec précision son champd’application.

La demande de déclarationd’obligation générale est adressée au ministre, soit par l’organisationprofessionnelle des employeurs dusecteur concerné, soit par un syndi-cat bénéficiant de la représentativiténationale générale ou un syndicatbénéficiant de la représentativitédans un secteur particulièrementimportant de l’économie luxem-bourgeoise, si ce secteur est con-cerné par la demande de déclarationd’obligation générale.

La déclaration d’obligation géné-rale se fait par règlement grand-ducal, sur base d’une propositionconjointe des deux groupes d’asses-seurs de la commission paritaire, les chambres professionnelles deman-dées en leur avis. Celles-ci doiventse prononcer dans le délai d’un moisà compter de la demande d’avis.

La proposition visée à l’alinéa qui précède peut être soumise parconsultation écrite. Le président del’ONC doit toutefois convoquer lesassesseurs pour une réunion de lacommission paritaire sur demandede trois des assesseurs.

Au cas où le président de l’ONC, conjointement avec les assesseurs,estime que la convention collectiveou l’accord intervenu devant l’ONC, qui sont susceptibles de faire l’objetd’une déclaration d’obligation géné-rale, contiennent des dispositionsqui diffèrent par rapport à des dis-positions légales, ils analyseront laconformité du texte sous l’aspectdu principe général du droit dutravail selon lequel il est possiblede stipu ler par convention dans unsens plus favorable au salarié. Le cas échéant, ils proposeront la déclara-tion d’obligation générale au minis-tre. Le ministre sollicitera également l’avis de l’ITM.

Le règlement grand-ducal por-tant déclaration d’obligation géné-rale peut avoir effet à partir de ladate d’entrée en vigueur de la con-vention collective.

Le règlement grand-ducal d’obliga-tion générale cesse ses effets au même moment que la convention collective ou l’accord conclu en matière de dia-logue social interprofessionnel qu’ildéclare d’obligation générale.

■ Le droit de grève et les dispositions pénalesL’article 39(1) de la loi prévoit

que la procédure de conciliation est obligatoire pour tout litige collectifen matière de conditions de travail,ainsi que pour tout litige collectifqui n’a pas abouti à une convention collective ou un accord collectif detravail, tels que définis par la loi.

Ainsi, avant toute grève oumesure de lock-out, les litiges col-lectifs visés ci-avant sont portés obligatoirement par la partie laplus diligente devant l’ONC (arti-

cle 25(1)). De plus, d’après l’article25(5), jusqu’à la constatation de lanon-conciliation par l’ONC, les par-ties devront s’abstenir de tous actesqui pourraient être de nature à com-promettre l’exécution loyale d’uneconvention. Cette obligation detrêve sociale vaut d’ailleurs pendant toute la durée de validité de la con-vention collective de travail ou d’un accord subordonné (article 19).

En clair, la grève et le lock-out nesont permis qu’à partir du momentoù l’ONC a dressé un procès verbal de non-conciliation.

La loi a prévu des dispositionspénales au cas où l’une ou l’autrepartie était en infraction par rapport à l’obligation de paix sociale, ainsique pour ceux qui tenteraient d’en-traver la procédure de conciliation.

Ainsi, est passible d’une amendede 620 à 65.000 euros celui qui aura:• provoqué un arrêt ou une ces-

sation collective du travail sansavoir auparavant saisi l’ONC;

• refusé sans motif légitime de serendre aux tentatives de conci-liation entreprises par l’ONC;

• entravé l’accomplissement de lamission des membres de la com-mission paritaire.

Seront par ailleurs condam-nés à des dommages-intérêts lesemployeurs qui auront indûmentlicencié, discriminé, désavantagé ou menacé de discriminations ou dedésavantages les membres salariés tant de la commission de négocia-tion, instituée en vue de la conclu-sion d’une convention collective ou d’un accord collectif, que de la com-mission paritaire de l’Office national de conciliation.

Il en est de même des salariés en cas de mise en interdit injusti-fié des membres employeurs ayantfait fonction de négociateurs pourcompte des employeurs lors desnégociations collectives et des mem-bres employeurs de la commissionparitaire de l’ONC. ■

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Nous reproduisons en annexe les projets de loi et les pro-jets de règlements grand-

ducaux dont la Chambre de Com-merce a été saisie pour avis. Unecopie intégrale des projets sousrubrique peut être obtenue sur sim-ple demande auprès de la Chambre de Commerce, tél.: 42 39 39-330.

Ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports

Avant-projet de loi portant ré-forme de l’apprentissage et de la for-mation professionnelle.(2845KCA)

Ministère de la Sécurité SocialeProjet de règlement grand-ducal

modifiant le règlement grand-ducaldu 30 décembre 1992 relatif au fonc-tionnement des organes de l’Uniondes Caisses de Maladie et des Cais-ses de Maladie. (2846TCA)

Ministère de la SantéAvant-projet de règlement grand-

ducal portant sanction et exécutiondes dispositions• du règlement CE n° 1829/2003 du

Parlement Européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant les denrées alimentaires et les den-rées alimentaires pour animauxgénétiquement modifiés et

• du règlement CE n° 1830/2003du Parlement Européen et duConseil du 22 septembre 2003concernant la traçabilité et l’éti-quetage des organismes généti-

quement modifiés et la traçabilitédes produits destinés à l’alimenta-tion humaine ou animale produits à partir d’organismes génétique-ment modifiés, et modifiant ladirec tive 2001/18/CE. (2847MCH)

Avant-projet de loi modifiant laloi modifiée du 11 avril 1983 por-tant réglementation de la mise sur le marché et de la publicité de médica-ments. (2852MCH)

Projet de règlement grand-ducal modifiant le règlement grand-ducaldu 11 octobre 1997 portant inter-diction de l’utilisation de certainessubstances à effet hormonal ou thy-réostatique et des substances ß-ago-nistes dans les spéculations anima-les. (2855MCH)

Projet de règlement grand-ducal portant fixation des modes de pré-lèvement d’échantillons et desmétho des d’analyse pour le contrôle officiel des teneurs en patuline desdenrées alimentaires, et modifiant le règlement grand-ducal modifié du9 novembre 2000 portant fixationde modes de prélèvement d’échan-tillons et de méthodes d’analysepour le contrôle officiel des teneurs maximales pour certains contami-nants dans les denrées alimentaires. (2857MCH)

Avant-projet de règlement grand-ducal modifiant le règlement grand-ducal du 20 mars 1974 concernantcertaines substances psychotropesainsi que le règlement grand-ducalmodifié du 6 février 1997 relatif aux substances visées aux tableaux III et

IV de la Convention sur les substan-ces psychotropes, faite à Vienne, le21 février 1971. (2860MCH)

Ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural

Projet de règlement grand-ducal modifiant l’annexe du règlementgrand-ducal modifié du 22 août 1983 concernant certains produitsutilisés dans l’alimentation des ani-maux. (2848MCH)

Projet de règlement grand-ducal complétant le règlement grand-ducalmodifié du 6 janvier 1976 rendantapplicables au Grand-Duché deLuxembourg les méthodes d’analyse communautaires pour le contrôleofficiel des aliments des animaux.(2849MCH)

Ministère des TransportsProjet de règlement grand-

ducal régissant les trajectoires uti-lisées pour l’approche et le décol-lage à l’Aéroport de Luxembourg.(2850BJE)

Projet de règlement grand-ducal déterminant les taxes aéroportuaires à l’Aéroport de Luxembourg et enfixant les conditions et modalités d’application. (2858BJE)

Projet de règlement grand-ducal complétant le règlement grand-ducaldu 3 février 1998 portant exécutionde Directives des CE relatives à laréception des véhicules à moteuret de leurs remorques ainsi que des tracteurs agricoles et forestiers àroues. (2861KYV)

3 - 7 mai 2004

Projets de loi soumis pour avis

à la Chambre de Commerce

Législation et avis

60 • Merkur • Juillet 2004

Ministère de l’EnvironnementProjet de règlement grand-ducal

modifiant le règlement grand-ducalmodifié du 16 juillet 1999 portantnomenclature et classification desétablissements classés. (2851TTO)

Ministère d’Etat – CommunicationsProjet de règlement grand-ducal

fixant les modalités ayant trait auxmissions du chargé de la protection des données. (2853WJE)

Projet de règlement grand-ducaldéterminant les services de commu-

nications électroniques et les services postaux ainsi que la nature, le format et les modalités de mise à disposition des données dans le cadre de l’article 41 de la loi du 2 août 2002 relative àla protection des personnes à l’égard du traitement des données à carac-tère personnel. (2854WJE)

Ministère de l’EconomieProjet de règlement grand-ducal

portant organisation de la Commis-sion des droits d’auteur et des droits voisins. (2856AFR)

Ministère du TravailAvenants aux conventions col-

lectives du 13 mai 1998 applicables: a) aux ouvriers et employés desentreprises de travail intérimaire;b) aux travailleurs intérimaires desentreprises de travail intérimaireconclue entre l’ULEDI, d’une part,et les syndicats représentatifs sur leplan national, l’OGB-L et le LCGB,d’autre part. (2859BJE)

Nouvelle parution

Le nouveau droit de la presseau Grand-Duché de Luxembourg

Le 8 juin 2004, le Pouvoir légis-latif a adopté une nouvelle loiréformant le droit de la presse

au Grand-Duché de Luxembourg.Maître Vogel vient de consacrer

à cette loi une analyse aussi appro-fondie que critique, prenant en con-sidération les travaux parlementaires,la jurisprudence tant nationale que les arrêts de la Cour de Strasbourg. Selon

l’auteur, qui expose en détail soninterprétation de la nouvelle loi, lenouveau texte, tout en s’insérant dans les impératifs de la jurisprudence de laCour de Strasbourg, ne donne pas au citoyen de garanties suffisantes contre un appareil d’information super-puis-sant et souvent peu respectueux desprincipes les plus élémentaires d’éthi-que et d’hygiène mentale. ■

Gaston VOGEL, Le Nouveau Droit de la Presse au Grand-Duché de Luxembourg,

260 pages au format 16 x 24 cm, ISBN: 2-87974-060-6

Disponible en librairie au prix de 57,90 EUR et directement chez l’éditeur:

Editions Promoculture, boîte postale 1142, L-1011 Luxembourg Internet: www.promoculture.lu

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61 • Merkur • Juillet 2004

Législation et avis

Vignette de contrôle V.C.A. en matière d’Accises

Les commerçants sont appelés à

déclarer leur activité!

L’administration des doua-nes et accises tient à rappe-ler à tous les commerçants,

exploitants, producteurs, etc. qui de près ou de loin ont à faire avec des

produits soumis aux droits d’accise(tabacs, alcools, boissons alcoo-liques et huiles minérales) qu’ilssont obligés, en vertu de l’article8 du règlement grand-ducal du 9septembre 2002 relatif au transportd’alcool ainsi qu’au commerce et àl’emmagasinage de produits soumis à accises, de déclarer cette activité àl’administration moyennant déclara-tion de profession 108.

En novembre 2003 quelque 800commerces ont été contactés parl’administration afin de déposer leur déclaration de profession 108. L’ad-ministration se rend bien comptequ’elle n’a pas su joindre tous lescommerces en question et c’estpourquoi elle va renforcer d’ici à lafin de l’année les contrôles par lesbrigades mobiles dans les différents commerces.

Si l’administration sera diligente en une première phase il n’en sera plusquestion à partir de 2005. Les amen-des prévues pour non-observation de l’obligation à se faire connaître à ladouane sont de 625 à 3.125 Euros.

L’administration lance donc unvif appel à tous les commerçants qui font le commerce avec des produits soumis à accises de subvenir (s’ilsne l’ont pas déjà fait) à l’obligationde se faire connaître à la douane. Nesont pas concernés les entrepositai-res agréés, les opérateurs enregis-

trés, les vignerons et les distillateurs qui disposent d’une autorisation LU/ACC ou LU/DIS).

Le formulaire déclaration 108ainsi que diverses notices d’infor-mations peuvent être téléchargés àpartir du site Internet de la douane(http://www.etat.lu/DO/) ou bienêtre demandés au téléphone 290191 –ext. 229 ou 228.

Après renvoi de la déclaration108, les déclarants recevront uneampliation de leur déclaration 108,qui est à conserver, et une vignettede contrôle qui est à fixer de façonà ce qu’elle soit visible de l’extérieur (si faire se peut), sinon elle est àfixer près du comptoir de vente.

Il est rappelé aux cafetiers, res-taurateurs, etc. que la vignette VCAne sera émise que si la taxe annuellede cabaretage est payée. Dès cepaiement la vignette leur parvien-dra et elle est également à fixer defaçon à ce qu’elle soit visible del’extérieur. Les amendes prévues en matière accisienne sont les mêmesen matière de cabaretage. Pour tout renseignement supplémentaire con-cernant la vignette VCA-cabaretage, veuillez téléphoner au 290191 – ext. 233 ou 234.

(Communiqué par l’administration des douanes

et accises) ■

L’alccol est un des nombreux produits soumis aux droits d’accise. Sa vente doit être déclarée à l’Administra-tion des douanes et accises.

62 • Merkur • Juillet 2004

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Commerce Les commerces spécialistes présents

Le secteur du

64 • Merkur • Juillet 2004

Les plus importants négociants en meubles du Grand-Duchésont regroupés au sein de

la Fédération Luxembourgeoise del’Ameublement avec une quaran-taine de membres. Si l’on y ajouteles petits magasins, les cuisinistes, et autres spécialistes, le nombre totalde magasins concernés s’élève àune centaine au Grand-Duché.

Comme pour d’autres secteurs,la concurrence étrangère est parti-culièrement active au Luxembourg,soit pour les grandes enseignes, via une publicité agressive et pour lespetits par une présence régulière àla Foire de Luxembourg.

Depuis plusieurs années, le sec-teur enregistre un recul des ventesdans les pays voisins, car l’achatde meubles n’est pas prioritaire enpériode de stagnation. Cette situa-tion est à l’origine d’une guerre des prix qui est également répercutée sur le marché luxembourgeois.

Comme la reprise de la con-sommation de meubles suit avec un retard de deux ans celle de la con-sommation privée, il est à prévoirque l’agressivité de nos voisins res-tera encore vive pendant un certain temps.

Le maintien du pouvoir d’achatau Luxembourg a probablementpermis de préserver la stabilité dunégoce luxembourgeois qui dansl’ensemble maintiendrait son niveau d’activité.

Il est cependant en concurrenceavec d’autres secteurs, essentielle-ment celui du tourisme. L’arbitragese fait souvent entre l’acquisition denouveaux meubles ou des vacances.

Si le résident luxembourgeoisest considéré comme un «Touristedu meuble» du fait de ses visitesrégulières auprès de nos voisins, lafédération du meuble affirme quemalgré l’étroitesse du marché, l’offre locale est complète tant sur le haut

dans la Grande Région Saar-Lor-Lux

meuble

sss

Dans ce numéro, le chef d’entre prise

Norbert Friob continue son analyse du com -

merce luxembourgeois en présentant quelques

grands ac teurs du secteur du meuble.

65 • Merkur • Juillet 2004

Commerce que sur l’entrée de gamme ainsi que le meuble traditionnel et tendance: lafédération est très active et organisedeux festivals par an et une partici-pation importante des membres dugroupement à la Foire d’automne.

La majorité des négociantsluxembourgeois généralistes et spé-cialistes a gardé un caractère fami-lial et exploite des magasins dontla surface est restée à dimensionhumaine. A l’étranger et particuliè-rement en Allemagne, les magasinsd’une surface de 30.000 m2 jus-qu’à 60.000 m2 ne sont pas rares.Les magasins généralistes les plusimportants au Luxembourg sontMOEBEL ALVISSE à Leudelangeet DE MIWWEL & KICHECHEF àMamer. Ce dernier projette de dou-bler sa surface, qui actuellement est de l’ordre de 10.000 m2.

L’importance des besoins ensurfaces d’exposition a fait que lamajorité des commerces de meubles a quitté les villes pour s’implanteren périphérie. Certains magasinscomme BONN ont réduit leur acti-vité pour se limiter à une gammeexclusive et des objets de décora-tion. D’autres négociants se sontmême développés dans le nord dupays et drainent les clients par unepublicité intensive, comme SCHEER,OESTREICHER et THILL.

Dès lors, on peut se demander siles petites et moyennes surfaces ont encore un avenir? Les arguments qui plaident pour la survie des magasins plus modestes face à l’agressivitédes grandes surfaces spécialiséessont, le contact personnel, la qualité, le service et les conseils. La remar-que faite pour le secteur textile estégalement valable pour le meuble,à savoir que les petits qui veulentvendre un assortiment large n’ontplus d’avenir. Leurs chances de suc-cès résident dans la spécialisationcomme par exemple les salons,TOUTSALON, la cuisine INTER-CUISINES, le jeune habitat TREND-

HOPPER, la chambre à coucherDECKER LINE, le matelas STOLL, le discount ROLLER, le mobilier d’en-fants STUDIO-LAND, le mobilierrustique CLOSENER, le contempo-

rain ESPACE LAVANDIER, le jardinANGLE VERT, l’exotique et l’ethni-que ABITARE, les meubles naturelsKOEUNE. Même la salle de bains est devenue une pièce à vivre.

SORTIMENTSSTRUKTUR IM MÖBELHANDEL 2000 (ANTEIL AM GESAMTUMSATZ IN PROZENT)

Küchen: 23 %Polstermöbel: 19 %Schlafzimmer: 14 %Wohnraumkastenmöbel: 13 %Tische, Stühle, Eckbänke: 11 %Kleinmöbel: 6 %Bettwaren: 4 %Jugendzimmer: 3 %Heimtextilien: 2 %Kunstgewerbe: 2 %Sonstige: 2 %Beleuchtung/Elektro: 1 %

Quelle: BVDM/FfH

La participation à un groupe-ment d’achat étranger est également un facteur de succès de nombreuxnégociants. D’autres ont adopté lafranchise, comme ROCHE BOBOISet LA MAISON COLONIALE.

Il est à relever que les ensei-gnes comme CONFORAMA (voirMERKUR du mois de décembre2003) présentent une offre «équi-pement de la maison» plus largeque l’ameublement en vendant del’électroménager, Hifi et informati-que.

Certains meubles sont égalementvendus en hypermarchés et dans des

grandes surfaces de bricolage. Lemobilier de salles de bains quant àlui, est essentiellement distribué par les sanitaristes. La vente de mobilier par les artisans menuisiers ébénistes est devenue l’exception.

Alors que de nombreux maga-sins traditionnels sont en stagnation, le secteur du jeune habitat, IKEA,HABITAT et TRENDHOPPER con-naissent une progression régulière.Ils présentent un mobilier mode àdes prix intéressants. Les mobilierssont vendus départ magasin et sontmontés par le client. Ce service peut être offert contre rémunération.

LES ENSEIGNES DE JEUNE HABITATONT LE VENT EN POUPE

Autres: 26 %Equipement du foyer 25 %Spécialistes ameublement: 15 %Jeune habitat: 10 %Spécialiste cuisine: 8 %Vente à distance: 6 %Spécialiste salon: 4 %Grandes surfaces de bricolage: 4 %Hypermarchés: 2 %Grands magasins: 1 %

Source: IPEA/LSA

SORTIMENTSSTRUKTUR IM MÖBELHANDEL 2000 (ANTEIL AM GESAMTUMSATZ IN PROZENT)

Küchen: 23 %Polstermöbel: 19 %Schlafzimmer: 14 %Wohnraumkastenmöbel: 13 %Tische, Stühle, Eckbänke: 11 %Kleinmöbel: 6 %Bettwaren: 4 %Jugendzimmer: 3 %Heimtextilien: 2 %Kunstgewerbe: 2 %Sonstige: 2 %Beleuchtung/Elektro: 1 %

Quelle: BVDM/FfH

66 • Merkur • Juillet 2004

A l’étranger de nouvelles formu-les comme LAFAYETTE MAISON sur 10.000 m2 à Paris et le LIFESTOREde 21.350 m2 du groupe MARKS &SPENCER en Grande-Bretagne pré-sentent leur offre avec des espacescorrespondant à des comportementsde consommation, comme se repo-ser par exemple.

Au Pays-Bas, les WOHNBOU-LEVARD’s qui regroupent habituel-lement une trentaine de magasinsavec des assortiments divers et com-plémentaires connaissent un grandsuccès. Certains fabricants ouvrentégalement des magasins et vendenten direct (± 4 % du marché).

Etant donné que la majorité desménages est équipé, il y a lieu deprofiter de leur désir de bien-êtreet d’évasion, rendu possible par unnouvel aménagement intérieur.

La mode étant à la déstructura-tion, la vente de meubles complé-mentaires est un marché porteurde même que celui des meubles de rangement.

Les négociants en meubles doi-vent faire rêver leurs clients et lesséduire par une mise en scène. L’on doit présenter non pas des meubles mais l’ameublement avec les meu-bles et tous les accessoires meu-blants, lampes, tapis, vases etc.

Souvent les salles d’expositionsont complétées par des boutiquescomme MOWO. Ce sont des pro-duits tendance qui tirent le marché,tandis que les achats rationnels sont en baisse.

Dans le domaine de la literie,l’ergonomie est devenue l’argument phare pour atténuer les douleursdorsales et cervicales d’une popula-tion qui vieillit et qui dispose d’unpouvoir d’achat élevé.

■ La concurrence étrangèreLe n° 1 mondial de l’ameuble-

ment est IKEA (voir MERKUR dumois de décembre 2003) avec un

chiffre d’affaires de 11,3 milliardsd’euros via 186 magasins dans 31pays. Son chiffre d’affaires a tripléau cours des dix dernières années.Présent à Saarlouis, à Metz La Maxe, et prochainement à Arlon, la couver-ture du marché de la Grande Région devrait être l’une des plus élevéesdu groupe dans le monde. Le récent classement du magasine américainFORBES place Ingvar Kamprad, lefondateur d’IKEA résidant en Suisse, en 13e position. La presse suédoiseestime que via des fondations fami-liales, il reste propriétaire d’IKEA etévalue sa fortune à 71,1 milliards de dollards devant Bill Gates, à qui sontattribués 46,6 milliards de dollards.

IKEA est également le n° 1 enAllemagne avec un chiffre d’affaires de plus de 2.100 millions d’euros.Le n° 5 allemand étant ROLLER

avec plus de 700 millions d’euros.Le généraliste MOEBEL MARTINavec 8 magasins dans la GrandeRégion réalise un chiffre d’affairesde 245 millions d’euros. MOEBELMARTIN appartient à la famille pro-priétaire de la chaîne de distribution GLOBUS. Un autre leader régionaldu secteur discount est MOEBELFUNDGRUBE avec 5 magasins.

Une demi-douzaine de maga-sins de la région de St. Vith, quiouvrent leurs portes le dimanche,réalisent une part de l’activité avecla clientèle luxembourgeoise active-ment prospectée. Il en va de même avec LAMBERMONT à Bertrix. Lesenseignes françaises qui ne sont pas directement présentes au Luxem-bourg sont moins agressives que les Allemandes et les Belges sauf IKEAà Metz La Maxe.

KOSTEN DER AUFTRAGSABWICKLUNG IM MÖBELHANDEL (IN PROZENT VOM UMSATZ; BASIS: ALTE BUNDESLÄNDER, 1998)

Personalkosten: 17,2 %Miete: 5,2 %Werbung: 4 %Uebrige Kosten: 2,9 %Sachkosten Geschäftsräume: 1,2 %Zinsen für Fremdkapital: 1,2 %Fuhrpark: 0,9 %Gewerbesteuer: 0,3 %Zinsen für Eigenkapital: 0,2 %Summe: 34,5 %

Quelle: IfH-Betriebsvergleich

D’aucuns estiment que 30 % desbesoins du marché luxembourgeoissont couverts par des achats à l’étran-ger. Ces achats seraient compenséspar les ventes des négociants luxem-bourgeois à la clientèle de la Grande

Région. G.M.G. par exemple réaliseune part importante de son chiffred’affaires avec la clientèle allemande. TRENDHOPPER à Messancy est l’une des rares filiales étrangères d’unnégociant luxembourgeois. ■

67 • Merkur • Juillet 2004

Commerce

L’auteur: Norbert Friob

Créateur et chef d’entreprise, Norbert Friob est une

figure clé du monde commercial luxembourgeois. Son

expérience, ses connaissances approfondies et ses mul-

tiples fonctions au sein d’organismes professionnels font

de ce «self-made man» le porte-parole naturel d’un secteur

d’activité extrêmement vaste et passionnant.

Norbert Friob est vice-président de la Chambre de

Com merce et ancien président de la Confédération lux-

embourgeoise de commerce. Il est par ailleurs membre

luxembourgeois de nombreux organismes et groupes

d’experts internationaux, notamment du «Enterprise Policy

Group» auprès de la Commission européenne. Norbert

Friob est aussi l’auteur de «Parlons Commerce!» paru aux

éditions Guy Binsfeld, 2002, ISBN 2-87954-114-X.

Photo:Fränk Weber, livre «Parlons commerce» de Norbert Friob, Editions Guy Binsfeld

RectificatifUne erreur s’est glissée dans la présentation du secteur de la chaussure.

Merkur page 73, juin 2004.L’enseigne TANEO attribuée à ETAM est en réalité une enseigne du

groupe ERAM. Le n° 2 français avec un chiffre d’affaires de 1,42 milliardsd’euros. ERAM réalise 20 % de son chiffre d’affaires dans la production et est l’un des rares européens à résister avec succès à la concurrence chinoise.

ERAM exploite également les enseignes FRANCE ARNO, GEMO, HEYRAUD,et les magasins textiles FABIO LUCCI soit 1600 magasins. ERAM occupe10.000 personnes dont 1.600 dans la production.

68 • Merkur • Juillet 2004

Fédérations/UEL

1. Pendant la récente période deralentissement des activités éco-nomiques, le nombre d’emplois a augmenté de 3,3 % en 2002 et de 2 % en 2003. Il s’y ajoute que lespostes nouvellement créés ont étémajoritairement repris par des res-sortissants frontaliers de la GrandeRégion alors que l’offre nationaleest restée en partie défaillante. Iln’en reste pas moins qu’en dépitde cette présence massive dedemandeurs frontaliers, de nom-breux postes sont restés vacantsfaute de demande adéquate sur le marché de l’emploi.Il faut en conclure qu’une relancedes activités économiques nemanquera pas de renforcer les

Union des Entreprises

La position face à la politique

tensions sur le marché du travail et que la demande d’emploi enprovenance de la Grande Régionne pourra répondre aux besoins en personnel des entreprisesluxembourgeoises.

2. Le Luxembourg s’est engagé dans une logique de croissance élevée de l’activité économique commeen témoignent notamment lesconclusions de la table ronde des pensions. Aussi le pays doit-il sedoter des moyens nécessairespour arriver à cette finalité quiseule permet de pérenniser notresystème de sécurité sociale, derenverser la tendance à la haussedu chômage et, d’une façon géné-rale, de financer le progrès social.

Il s’agit donc d’éviter de créerdes goulots d’étranglement à lacroissance qu’une insuffisance en main-d’œuvre sur le marché del’emploi constituerait nécessaire-ment.

3. Notre économie nationale, com metoute économie aspirant à aug-menter ses performances, doitmener une politique «d’impatria-tion» afin d’attirer et d’accueillirdes personnes hautement quali-fiées dans notre pays, et de sedoter de cette façon de savoirexogène indispensable au déve-loppement de nos entreprises.La mise en place d’une politi-que d’immigration volontaristes’avère donc à propos.

Dans l’optique des milieux écono mi-

ques, une politique d’immigration doit surtout s’orien -

ter en fonction des besoins en main-d’œuvre des

entreprises. Ceux-ci sont évidemment tributaires de

l’évolution des activités économiques. Prévoir cette

évolution et quantifier les besoins n’est pas chose

aisée, surtout lorsque les projections portent sur le

moyen et le long terme. Quelques constats s’im posent

néanmoins.

70 • Merkur • Juillet 2004

Luxembourgeoises

patronale d’immigration

Presque tous les secteurs et bran-ches économiques sont en quêtesoit de main-d’œuvre qualifiée soitde personnel hautement spécialisé, indispensables au développementdes entreprises.

Concrètement, les besoins desentreprises relevant de l’artisanat,du transport routier et du secteurhoreca reflètent un déficit structu-rel persistant en termes de person-nes répondant aux qualificationsrequises. Aussi l’UEL recommande-t-elle aux instances compétentes de nouer les contacts nécessaires avecles administrations gérant les fluxdes demandeurs d’emploi dans lespays qui ont été identifiés commehébergeant du personnel pouvantutilement renflouer les effectifs desbranches et secteurs mentionnés plus haut. Il s’agit en l’occurrencede plusieurs pays ayant récemmentadhéré à l’Union Européenne. Cesouvertures une fois faites, les entre-prises pourront se ressourcer au fur et à mesure de leurs besoins (I).

Quant à l’industrie, aux servicesfinanciers et autres services en géné-ral, ceux-ci nécessitent, en dehorsde la main-d’œuvre qualifiée recru-tée dans la Grande Région, du per-sonnel hautement spécialisé en pro-venance du monde entier (II).

■ La nouvelle EuropeUne nouvelle donne s’ajoute à

ces considérations avec l’adhésionle 1er mai 2004 de dix nouveauxpays à l’Union Européenne, élargis-

sant ainsi de façon considérable lepérimètre du marché intérieur euro-péen. De nouvelles opportunités en termes de marchés s’ouvrent auxentreprises qui dans de nombreuxcas ne peuvent en tirer avantage que dans la mesure où elles disposentdu personnel connaissant les spéci-ficités des marchés, voire des paysen question. Ces personnes doiventnécessairement pouvoir renflouer leseffectifs des entreprises au Luxem-bourg afin de permettre égalementà celles-ci de pouvoir pleinementassumer leur rôle dans un environ-nement économique changé.

Pour ces raisons, l’UEL continued’encourager le Gouvernement àadopter une politique d’immigra-tion qui tienne compte des besoinsde l’économie. Le Luxembourg s’estrallié à la position communautaireinstituant des mesures transitoiresenvers huit des dix pays adhérents.Il s’ensuit que le principe de la libre circulation des travailleurs n’est pasapplicable aux ressortissants de cespays pendant une première phasede deux ans (2004-2006). Dans cette hypothèse, le Gouvernement se doit de conclure sans tarder des accordsbilatéraux avec les pays en question. Ces accords devront régler l’entrée de travailleurs émanant de ces paysau Luxembourg et porter entre autressur les aspects de droit administratifet de sécurité sociale, de façon à per-mettre aux entreprises d’engager les personnes dont elles auront besoinen toute sécurité juridique.

■ Les permis de travail pour ressortissants non communautairesLa philosophie protectrice de la

loi relative aux permis de travail de1972 n’est plus adaptée aux besoins actuels de l’économie. L’UEL sug-gère d’en revoir fondamentalementles dispositions. Dans l’attente deces réformes, des mesures adminis-tratives pourraient être prises en vue d’un assouplissement et d’une accé-lération de la procédure d’octroides permis de travail pour que lesentreprises relevant des différentssecteurs puissent se doter des com-pétences requises pour faire face àleurs activités qui se situent souvent dans un environnement interna-tional.

L’UEL propose une série decritères pour faciliter la tâche duMinistère du Travail et de l’Admi-nistration de l’Emploi dans le trai-tement des dossiers émanant depersonnes désireuses d’accéder àun emploi au sein des entreprisesluxembourgeoises et ne pouvant seprévaloir des principes communau-taires en matière de libre circulation des travailleurs. Une telle approcheprésente l’avantage d’apporter uneplus grande transparence à la procé-dure administrative permettant ainsi aux entreprises et aux demandeursde permis de constituer leur dos-sier en connaissance de cause. Parailleurs, l’accomplissement par undemandeur d’un des critères définis sss

71 • Merkur • Juillet 2004

Fédérations/UELpar le Ministère suffirait pour quele permis de travail soit proposé àla signature du Ministre sans que laCommission d’avis spéciale ne doiveen être saisie.

Les critères proposés concernent:• le salaire adéquat présumant des

compétences et des qualifica-tions importantes dans le chefdes demandeurs de permis detravail;

• les langues étrangères, les cultu-res étrangères;

• les mutations intra-groupes;• les contrats de travail d’une durée

déterminée inférieure à six mois.

La politique d’immigration doitavant tout répondre activement aux besoins de croissance de l’économie en facilitant l’accès des immigrantsau marché du travail luxembour-geois. La croissance est nécessaire

pour l’économie en général, et donc implicitement pour le maintien desacquis sociaux.

Une telle politique volontaristeoblige évidemment ses protagonis-tes. Aussi l’UEL est-elle désireuse,dans le cadre de ses moyens et desa vocation, d’aider à faire intégrerles personnes migrantes dans lasociété luxembourgeoise.

(Communiqué par l’UEL) ■

Arbeitskreis Wirtschaft Luxemburg

Konferenzabend zum Thema„Neuigkeiten aus

der Handelskammer“

Mit 35.000 Mitglieder-Gesell-schaften, die 200.000 Lohn -empfänger und 80 Prozent

des Bruttoinlandproduktes Luxem-burgs darstellen, ist die Bedeutungder Handelskammer für das Großhe-rzogtum zur Genüge bewiesen. DerArbeitskreis Wirtschaft Luxemburghatte kürzlich zu einem Konfer-enzabend in die Handelskammerzum Thema „Neuigkeiten aus derHandelskammer“ eingeladen. In sei-ner Ansprache ging AKW-Präsident

René M. Rausch kurz auf die Aufga-ben und Ziele des Arbeitskreisesein – Integration klein und mittlerer Unternehmen in den europäischenWirtschaftsraum, Zusammenarbeitsowie Informations- und Erfahrung-saustausch auf Mitgliederebene so -wie Wegbereitung vom regionalenzum europäischen Wirt schaftsraum. Die Präsenz von Mitglieder des AKWSaarland gebe eine hervorragendeMöglichkeit für Unternehmer Kon-takte in die jeweilige Nachbarregion

zu knüpfen, unterstrich der Präsi-dent, ehe der neue Handelskam-merdirektor Pierre Gramegna dasWort ergriff und die Geschichte, den Auftrag sowie die Geschäftsbereiche der Handelskammer beleuchtete.

Die Handelskammer, die durchköniglich-großherzogliche Verord-nung am 1. Oktober 1841 gegründetwurde, hat als Aufgabe die Förde-rung einer dynamischen und wett-bewerbsfähigen Wirtschaft, welcheden Unternehmern eine freie Entfal-tung ermöglicht. Sie ist ein unabhän-giger Befürworter der Marktwirtschaftund kritischer Partner der natio na len,europäischen und internationalenPolitikfelder. Pierre Gramegna wiesdaraufhin, dass die Kammer amGesetzgebungsverfahren beteiligt ist sowie Berufs- und Weiterbildungs-kurse anbietet.

In ihrem neuen „Espace Entre-prise“ erhalten die Unternehmeneine individuelle Beratung: „onestop shop“ um die Verwaltungspro-zeduren der Unternehmensgründerzu vereinfachen (Handelsermächti-

72 • Merkur • Juillet 2004

gungen, Einschreibung und Zuge-hörigkeit, Handelsregister, direkteSteuern, Mwst., usw.). Des Weiteren werden auch Dienstleistungen für Import/Export erteilt.

Der Handelskammerdirektor be -fasste sich alsdann mit den vierGe schäftsbereichen: Existenzgrün-dung und Unternehmensentwick-lung, Wirt schaft, internationale Be -ziehungen und Aus- sowie Weiter-bildung. Es sei sehr wichtig denUnternehmensgeist zu fördern. Die Handelskammer tue dies in demsie diesen Unternehmensgeist beiVeranstaltungen, Veröffentlichungen oder Medienbeiträge versucht zustimulieren. Die Unterstützung beiUnternehmensgründungen reichevon der individuellen Unterstützung im Bereich Recht, Finanzen undBetriebsübertragung, der Bewilligung

von Kautionen, Informationen überdie Einziehungen von Schulen so -wie der Veranstaltung von Unterneh-mensbörsen.

Die Handelskammer beobachteund analysiere das wirtschaftlicheUmfeld, fördere den Investi tions -stand ort Luxemburg, und trage zurFörderungen eines günstigen Wirt -schafts rahmens durch entspre-chende Analysen und Gutachtenbei, erklärte Pierre Gramegna. Sieorganisiere Wirtschaftsmissionenins Ausland um die luxemburgi-schen Unternehmen auf den aus-ländischen Märkten zu begleiten.Informationen über die ausländi-schen Märkte, Kooperationsbörsen,Gemeinschaftsstände und Messebe-suche sind andere wichtige Aufgaben der neuen Handelskammer, welchein der Aus- und Weiterbildung eine

große Herausforde rung sieht. Es seivon großer Bedeutung die Unterneh-men zu begleiten um die Kenntnisseund Kompetenzen ihres Personals zu verbessern, so der Direktor.

Ein hohes Qualifikationsniveaumüsse gewährleistet werden, dasden Bedürfnissen der Wirtschaftent spricht. In Zukunft werde dieZusammenarbeit mit den Unterneh-men verstärkt, an der Ausarbeitung,Entwick lung und Verwaltung vonBildungsprojekten werde aktiv mit -gewirkt und eine Vernetzung der Bil -d ungsakteure auf nationaler, regio -naler und internationaler Ebene werdeangestrebt. Die Förderung eines ge -setzlichen Rahmens, der für die Ent -wicklung der Aus- und Weiterbil dung günstig ist, sind weitere Aufgaben der Handelskammer.

(Mitgeteilt vom AKW) ■

Après une première enquête en2003, l’ILReS a réalisé en avril/mai 2004 un deuxième son-

dage auprès d’un échantillon repré-sentatif de 1.000 consommateurs, afin de recueillir leur avis sur les heuresd’ouverture le samedi soir.

Avec 28 % aujourd’hui par rap-port à 24 % l’année dernière, l’ILReS a observé une évolution certainede la demande du consommateurvers une prolongation des heuresd’ouverture les samedis soir.

Le constat le plus intéressant de ce deuxième sondage est le ralliement desjeunes adultes de - 35 ans aux jeunesde - 25 ans au tronc des plus intéressés à l’ouverture systématique des maga-sins jusqu’à 20 h 00 le samedi soir.

En fait ceci prouve que non seu-lement le consommateur de demainréclamera la révision de la réglemen-tation des heures d’ouverture, maisqu’un grand besoin de flexibilité existed’ores et déjà auprès d’une bonne par-tie de la population active.

En outre, les ouvertures «test»prévues par l’accord-cadre signé en 2003 entre la clc et les syndicats ont confirmé l’opinion rendue par lesconsommateurs sur le terrain. Les100.000 passages de caisses sup-plémentaires sont une preuve indé-ni able de l’intérêt du consommateur envers une prolongation des heures d’ouverture le samedi soir.

(Communiqué par la clc) ■

Confédération du commerce luxembourgeois

Les consommateurs souhaitent la prolongation

systématique des heures d’ouverture le samedi soir

73 • Merkur • Juillet 2004

Fédérations/UEL

clc

Pas de réformes sanschangement radical

des mentalitésDans le contexte du ralentis-

sement économique de cesdernières années, la néces-

sité de réformes structurelles n’a cessé d’être invoquée. Mais où estle changement des mentalités quipermettrait d’engager des réformes? Voici quelques exemples de l’atti-tude très conservatrice qui caracté-rise notre pays.

Commençons par l’habitude dese protéger un maximum avant d’en -

trer en collision avec un iceberg, plu-tôt que de changer de cap. Face àl’iceberg que représente par exem-ple la montée du chômage, noustentons de nous protéger par lebiais de mesures telles que: l’aug-mentation du nombre de placeurspour traiter un nombre accru dedemandes d’emploi; la réductiondu temps de travail, afin qu’il y aitdu travail pour tous; l’introductionde nouvelles contraintes, afin que le

licenciement économique deviennepratiquement impossible; le recours à des mesures de sauvegarde del’emploi par lesquelles on aide lesentreprises en difficultés au lieud’aider celles qui ont des idées etqui sont plus compétitives.

Il faudrait changer de cap, c.-à-d.:améliorer la compétitivité des entre-prises, et ainsi favoriser la croissanceet la création d’emplois; augmen-ter l’employabilité des travailleurs,

Mit einer Veranstaltung inder Luxemburger Spar-kasse warb der Marketing

Club Trier kürzlich für neue Mitglie-der und richtete seinen Appell auchan Luxemburger Unternehmen. Prä-sident Bernd Neisen wünscht sich,dass der Marketing Club Trier auch in Luxemburg ein Label für Kompetenzund Kommunikation werden soll.

Der Marketing Club Trier wurde 1988 gegründet und zählt derzeit147 Mitglieder, davon 10 Luxem-burger. Der Verein versteht sich alsKommunikationsforum der Region

in Sachen Marketing. Gemeinsammit rund 60 deutschen Schwester-Clubs ist der Trierer Verein einge-bettet in den Berufsverband derFührungskräfte und Unternehmermit Marketing- und Vertriebverant-wortung, dem Deutschen Marketing Verband (VDM). Das gemeinsameZiel aller Mitglieder ist es, Marke-ting-Denken und -wissen als ents-cheidende Erfolgsfaktoren für dieEntwicklung von Unternehmen und Institutionen zu verbreiten.

Der MCT wünscht sich einenweiteren Mitglieder-Zuwachs aus

Luxemburg. Ziel dabei sei es, sichgrenzübergreifend zu unterstüt-zen. Der Club organisiert im Durch-schnitt pro Monat ein Veranstaltung. Dieses Jahr trifft sich der Club imHerbst noch mal im LuxemburgerUtopolis. Im kommenden Jahr sollder erste gemeinsame Marketing-Preis an ein Unternehmen aus derRegion Trier-Luxemburg übergebenwerden. Weitere Infos zum Marke-ting Club Trier gibt es im Internetunter: www.mctrier.de.

Marketing

Marketing Club Trierwirbt für neue Mitglieder

74 • Merkur • Juillet 2004

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Le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche

Restez au fait de l’actualité innovation et recherche avec :

> le Guide des aides> le Marché des technologies> le Répertoire des compétences technologiques

et aussi : les Appels, l’Agenda de l’innovation, les Success stories, les Liens, … !

Mise à jour quotidienne & accès gratuitActions innovatrices du FEDER

afin que leurs compétences corres-pondent aux besoins du marché;promouvoir des formes de travaila-typiques (CDD, temps partiel…),pour permettre aux chefs d’entre-prise d’adapter leurs activités auxfluctuations économiques.

Autre exemple de notre menta-lité conservatrice: nous recouronssans cesse à un Etat Providence: lamajorité des citoyens recherche unemploi «sûr» auprès de l’Etat; notresystème d’assurance maladie quifait que dans certains cas un sala-rié gagne davantage quand il est en

arrêt maladie que quand il travaille. Et que penser de la proposition d’ac-corder une prime aux travailleurs quiparviennent à décrocher un emploipar leurs propres moyens? Faut-ilrécompenser les citoyens pour desefforts qui sont tout à fait naturels?Est-ce que demain on récompensera aussi les automobilistes qui ne brû-lent pas les feux rouges?

Je terminerai avec notre maniede vouloir défendre coûte quecoûte les droits acquis, habitude qui se traduit par exemple par l’attitude Nimby (not in my backyard) et la

constitution de «Biirgerinitiativen» àtout bout de champ: tout le mondedésire conserver son niveau de vieactuel, mais personne n’est prêt àaccepter d’éventuelles nuisances(aéroport, transports routiers, zones d’activités, contournements, déchar-ges …).

Nous n’avons pas le choix: nous devons changer. Profitons-en pourconsidérer le changement commeune formidable opportunité!

Erny Lamborelle,président de la clc ■

Actualités Entreprises

Cargolux Airlines Internatio-nal S.A. wird ab dem 9. Juni 2004 zweimal wöchentlich

mit B747-400 Frachtern von Asiendirekt nach Spanien fliegen.

Der Flug CV7333 verlässt Hong-Kong jeden Mittwoch um 3.45 UhrLokalzeit und erreicht Barcelona amselben Tag um 13.40 Uhr. Abflug von Barcelona ist um 14.45 Uhr, Ankunftin Luxemburg um 16.35 Uhr. Derzweite Flug, CV7336, startet jedenSamstag um 19.25 Uhr von Hong-Kong und landet Sonntagmorgensum 4.55 Uhr in Barcelona. Der Abflugvon dort ist für 6.25 Uhr vorgesehen, Ankunft in Luxemburg ist um 8.15Uhr. Von Luxemburg aus können Ver-bindungen zum gesamten CargoluxStreckennetz, mit über 50 weltweiten Zielen und zusätzlichen InterlineDestinationen, genutzt werden.

Die neuen Flüge zwischen Hong-Kong und Barcelona wurden aufGrund der starken Nachfrage vonSeiten der asiatischen Cargolux Kun-den eingerichtet. Die Fracht besteht zum großen Teil aus Hi-Tech Gütern,Telekommunikationseinrichtungen,Verbrauchsgütern und Kleidung, die sowohl für den spanischen Markt

als auch für andere Cargolux Zielebestimmt sind.

Aus Spanien werden zusätzlichverderbliche Waren, Mode und Leder-artikel und Industriegüter transpor-tiert, die über Luxemburg zu ihrenweltweiten Bestimmungsorten gelan-gen.

Cargolux Airlines ist Europasgrößte Nurfrachtfluggesellschaftund betreibt eine moderne B747-400F Flotte auf ihrem weltweitesStreckennetz. Die Gesellschaft stehtunter den internationalen Fracht-fluggesellschaften an achter Stelle,gemessen in Frachttonnenkilome-tern, in Europe belegt Cargolux dendritten Platz. Mehr als 90 Destina-tionen werden weltweit bedient,davon werden über 50 regelmäßigangeflogen. Die Gesellschaft hat85 Büros in 50 Ländern und bietetzusätzlich ein ausgedehntes LKWStreckennetz zu 50 Destinationenin Europa und den USA. Charter-flüge und Flugzeugwartungen wer-den ebenfalls angeboten. Cargoluxist in Luxemburg ansässig und hatweltweit über 1.300 Mitarbeiter. Für weitere Informationen: www.cargo-lux.com ■

EN BREFCaves Bernard-MassardOr et Argent au concours mondial de Bruxelles

Lors du Concours Mondial de Bruxelles, qui s’est tenu en avril au Palais des Congrès de Liège, les Caves Bernard-Massard ont remporté un succès avec leurs crémants, vins effervescents et vins tranquilles. Quelque 4.275 vins en provenance de 43 pays ont été présentés. 174 experts ont unanimement décerné la médaille d’or à la Sélection Brut et à la Cuvée de l’Ecusson Millésimé, 2001 des Caves Bernard-Massard. La médaille d’argent est allée à la Cuvée de l’Ecusson et au Riesling, Grevenmacher Fels, 2002, Domaine «Clos des Rochers». Pour plus d’informations: www.bernard-massard.com

Marché automobile IEE wird System-Lieferant für Kia, Hyundai und DaewooIm neuen Kia Sportage, Hyundai Santa Fee und im Daewoo Laccetti und Magnus befinden sich die neuesten Insassen-Klassifizierungssys-teme der Firma IEE. Bei diesen

Fahrzeugen ist IEE zum ersten Mal Systemlieferant, so dass nicht nur die Sensormatten sondern auch die entsprechen-den Elektroniken des Insassen-erkennungssystems direkt von der luxemburgischen Firma stammen. Das so genannte Occupant Classification-System (OC®) berücksichtigt bei der Airbagauslösung das Einsitzprofil der Insassen. Ferner wird zwischen Objekten und Personen unterschieden und der Beifahrer-Airbag wird bei leerem Sitz nicht un nötige r weise ausgelöst. Der Airbag entfaltet sich situations gerecht. Für weitere Informationen: www.iee.lu

Sidérurgie

Arcelor inaugure une ligne de galvanisation en Turquie

Le producteur turc d’aciers laminés à froid Borçelik a récemment inauguré un investissement de 140 millions de dollars US dans une ligne de galvanisation qui modernise et augmente la capacité de l’usine existante. Les actionnaires de Borçelik sont Arcelor, premier sidérurgiste mondial; Borusan, un important groupe industriel turc; Erdemir, le premier sidérurgiste turc; et IFC, une entité de la Banque mondiale. Borçelik fournira des aciers de haute qualité, y compris l’Extragal™ d’Arcelor destiné aux applications de pointe, à l’industrie automobile en pleine croissance et à d’importants producteurs d’appareils électroménagers en Turquie et dans la région.

Luftfracht

Cargolux startet Flügevon Asien nach Spanien

Thiel Logistik

Südkraft übernimmt Lademittellogistik bei ZF Sachs in Schweinfurt

Die Südkraft, ein Unterneh-mensbereich der Thiel Logis -tik AG, hat den Zuschlag für

Bau und Betrieb einer neuen Halle für die Aufbereitung von Transportbehäl-tern auf dem Firmengelände der ZF

Sachs in Schweinfurt erhalten. Das Pro-jekt wird rund 15 neue Arbeitsplätzeschaffen. In der 5.500 qm großenLogistikhalle sollen bereits ab Oktober2004 monatlich rund 80.000 Trans-portbehälter (Großladungsträger) für

76 • Merkur • Juillet 2004

die Produktion von ZF Sachs geprüft, aufbereitet, gereinigt und für dieProduktion bereitgehalten werden.Die Erdarbeiten für das Bauprojektmit einem Investitionsvolumen von2,4 Mil l ionen Euro haben am 10.Mai 2004 begonnen. Die Dienstleis-tungen der Südkraft in der neuenAufbereitungshalle werden die kom-plette Versorgung des Schweinfur-ter Produktionsstandortes von ZFSachs mit Lademitteln umfassen. Diebenutzten Transportbehälter werdenin die Halle transportiert, wo sie nach erfolgter Überprüfung und Reinigung bereit stehen, bis sie wieder in derFertigung benötigt werden. In derProduktion werden die gereinigtenBehälter dann „just-in-time“ angelie-

fert. Der gesamte Aufberei tungs- und Lagerungsprozess der Lade mittel, die den sicheren Transport der Produkte von ZF Sachs zu den verschiedenenKunden aus der Automobilindustriegewährleisten, muss nach Herstel-lern getrennt erfolgen, weil jederAutomobilbauer nur seine eigenenGroßladungsträger einsetzt. Für Süd-kraft ist der Vertrag mit ZF Sachs über Bau und Betrieb der Leergutaufbe-reitungshalle ein weiterer Vertrauens- und Kompetenzbeweis einer 40-jähri-gen erfolgreichen Zusammenarbeit.

Seit März 2001 ist die Südkrafteine Tochtergesellschaft der im MDaxbörsennotierten Thiel Logistik AG.Für weitere Informationen: www.thiel-logistik.com ■

EN BREFGummi-Roller Nouveaux locaux pour le 50e anniversaire

Après plus de 30 ans, la société Gummi-Roller a délaissé ses anciens bureaux à Luxembourg-ville pour s’installer dans le zoning industriel d’Ehlerange. La nouvelle construction, d’une superficie totale de 3.300 m2,comprend le magasin, l’entrepôt, l’atelier, le centre de livraison et d’expédition ainsi qu’un complexe de bureaux très modernes, pour un effectif de 35 employés. Le magasin, qui s’étale sur 600 m2, sert de référence àtoutes les entreprises industrielles en termes de sécurité et de protection, de transmission et roulement, ainsi que pour divers articles en plastique et caoutchouc. L’atelier de découpe est aussi un des centres névralgiques du site. L’entrepôt est à la mesure de l’investissement, avec ses 3 étages de rayonnages compartimentés et modernes. L’inauguration officielle des nouveaux locaux a eu lieu le 1er juillet.

Contrôle qualitéAccréditation ISO 17025 pour le laboratoire LuxcontrolLe mardi 15 juin 2004 le certificat d’accréditation ISO 17025 a été délivré par

l’Office Luxembourgeois d’Accréditation et de Surveil-lance (OLAS) au laboratoire d’analyses chimiques du groupe Luxcontrol. Cette accréditation constitue une reconnaissance officielle par un organisme neutre et indépendant du système de Management de la Qualité mis en place dans le laboratoire. Un tel système constitue un outil essentiel dans la stratégie commerciale du laboratoire qui vise l’accès aux marchés nationaux et internationaux. Les exigences de l’accréditation ISO 17025 dépassent celles de la certifica-tion, notamment pour ce qui est de la confidentialitédes informations relatives aux clients, la formation du personnel, la traçabilité des processus, la validation des résultats et l’étalonnage des instruments de mesures.

Sélections Mondiales des Vins à MontréalMédaille d’Or pour le crémant Gales Héritage

Les experts du Concours «Sélections Mondiales des Vins 2004», qui s’est déroulé à

Commerce

Ouverture d’un supermarchéDelhaize à Bertrange

Delhaize Begelux a ouvertson premier supermarchéintégré luxembourgeois à

l’enseigne Delhaize Le Lion le 25 juin2004 à Bertrange. Le nouveau Super-marché Delhaize d’une surface de1.700 m2 est situé 17-19, route deLongwy à Bertrange, à proximité de la sortie 5 (Bertrange) de l’autoroute A6. Il dispose d’un grand parkinggratuit de plus de 170 places sur six étages.

Les heures d’ouverture sont: dulundi au jeudi de 8.00 à 20.00 heures,le vendredi de 8.00 à 21.00 heures et

le samedi de 8.00 à 18.00 heures. Lesouvertures du dimanche seront excep -tionnelles.

Delhaize se positionne en pre-mière ligne comme un spécialiste de l’alimentation. L’assortiment, princi-palement constitué de produits ali-mentaires, offre un vaste choix dans les produits frais (fruits et légumes,viandes et poissons, boulangerie,fromages…). Des accents particu-liers sont mis sur la découverte etla convenance. Delhaize encourageses clients à découvrir de nouveaux goûts et de nouveaux produits, etleur propose de nombreux produits exotiques, des exclusivités, des vins du monde entier, etc. La conve-nance se traduit par un large assor-timent de produits faciles et rapides à préparer et à consommer tels que des plats préparés frais, des légumes prénettoyés et prédécoupés, etc.

La sécurité alimentaire et le res-pect de la nature sont également des éléments très importants dans la phi-losophie Delhaize. Le label «Contrôleet Origine» est garant d’un choix

77 • Merkur • Juillet 2004

Actualités EntreprisesEN BREF

Montréal du 3 au 7 juin 2004, ont attribué la Médaille d’or au crémant Gales Héritage.Les membres du jury,recrutés en collaboration avec l’Association canadienne des œnologues, l’Office internatio-nal de la vigne et du vin, l’Union internationale des œnologues et la Fédération mondiale des grands concours internationaux de vins et spiritueux, ont retenu la cuvée Gales Héritage pour son haut niveau qualitatif et ceci dans un contexte international. Pas moins de 30 pays ont présentéplus de 2.400 produits au concours sélections Mondiales des vins 2004, l’un des plus anciens concours internatio-naux au monde. Informations: Caves Gales, tél.: 23 69 90 93;fax: 23 69 94 34;e-mail: [email protected]

Restructuration

Arcelor approuve le plan de modernisation de la sidérurgie luxembourgeoise

Suite à l’accord finaliséen tripartite sidérurgie le 24 juin 2004 sur le dossier «Lux 2006», le groupe Arcelor a approuvé le plan de modernisation de la sidérurgie luxembourgeoise qui prévoit une enveloppe d’investissements pour un montant de 122 millions d’euros sur la période 2004 à 2006. La mise en œuvre du plan «Lux 2006» devra permettre d’amener les usines luxembourgeoises à un niveau de «world class performer»et d’atteindre une production d’acier liquide de plus de 3,1 millions tonnes/an, en augmentation de 17 % par

rapport à 2003. L’arrêt progressif des activités du laminoir à froid de Dudelange est prévu jusqu’à fin 2005. Arcelor engagera, en concer-tation avec les parties concernées, les réflexions sur l’élaboration d’un plan de revitalisation industrielle du bassin de Dudelange-Bettembourg et sur la réaffectation des terrains de l’usine.

Banque Générale du LuxembourgL’agence Wasserbillig fête ses 50 ans

La Banque Générale du Luxembourg a fêté le 24 juin 2004 le 50e anniversaire de son agence Wasserbillig. L’agence a été inaugurée en 1954 au 13, rue de Luxembourg et fonctionnait avec une personne. En 1967, la filiale immobilière de la banque, Cofhylux, construit un nouvel immeuble au 36, Grand’rue pour y aménager l’agence. L’agence est agrandie et rénovée entre 1985 et 1986. De nouveaux travaux de transformation et d’aménagement entamés au mois de mai 1999 s’achèvent avant la fin de la même année de manière que l’agence a pu réaménager fin décembre dans de nouveaux locaux qui répondent aux derniersstandards de confort et de sécurité. L’agence et son équipe composée de 11 per-sonnes sont au service de la

rigoureux de fournisseurs et d’uneparfaite traçabilité des aliments, duproducteur jusque dans le rayon. La chaîne du froid certifiée ISO 9001garantit que toutes les procéduressont mises en œuvre afin que lesaliments soient toujours stockés ettransportés à température idéale.

Delhaize dispose par ailleurs d’unegamme très vaste de plus de 650 pro-duits bio, ainsi que de nombreux arti-cles issus du commerce équitable avec le Tiers-monde. Les bouteilles consi-gnées jouent un rôle important dans le

rayon des boissons de Delhaize, passeulement dans les eaux, soft-drinks et bières, mais également dans les vins.

Une autre initiative importanteau niveau écologique est de favoriseractivement l’utilisation d’emballagesréutilisables. Pour emballer leursachats, Delhaize propose à ses clientsses propres sachets réutilisables demême que les sachets Valorlux, les«cool bag» pour les produits à tenirau frais, et surtout les petites caisses très pratiques appelées «Smartbox».

Forum des Mini-Entreprises 2004

Les mini-entrepreneursont présenté

leurs projets d’entreprise

Le jeudi 10 juin 2004 à 17 heu-res s’est tenu au Forum duCampus Geesseknäppchen

le 3e Forum des Mini-Entreprises etde l’Esprit d’Entreprise. Ce Forumdonne aux jeunes mini-entrepre-neurs l’occasion de se rencontrer,de présenter leur mini-entreprise etd’exposer leurs produits ou presta-tions de service.

Qui sont ces jeunes entrepre-neurs? Ce sont des élèves de clas-ses de différents lycées, notamment le Lycée Technique de Lallange,l’Athénée de Luxembourg, le Lycée Technique du Centre, le Lycée Tech-nique Agricole, le Lycée Techniquede Bonnevoie, le Lycée TechniqueJoseph Bech, le Lycée Techniqued’Ettelbrück, le Lycée du Nord deWiltz et le Lycée Aline Mayrisch.

Les mini-entrepreneurs ont pré-senté leur projet devant un publicenthousiaste et ils ont été évalués par un jury d’experts, composé dedirigeants d’entreprise et de profes-seurs de l’enseignement secondaire, sous différentes approches, notam-ment sous un objectif pédagogiquequi consistait à rapprocher l’ensei-

gnement des besoins de la réalitééconomique et à inciter les jeunes àla création d’entreprise.

Les prix du jury ont été remis par les organisations suivantes: la SociétéNationale de Crédit et d’Investisse-ment, la Fédération des Jeunes Diri-geants, la Chambre de Commerce, la Chambre des Métiers, le Ministère de la Culture, de l’Enseignement Supé-rieur et de la Recherche, le Minis-tère de l’Economie et le Ministère del’Education Nationale, de la Forma-tion Professionnelle et des Sports.

Le jury a tenu à remercier tousles participants et plus particulière-ment les professeurs impliqués desdifférentes classes. Les prix suivants ont été distribués:• Prix de la meilleure gestion

financière: Top Table Design –Lycée du Nord, Wiltz,

• Prix de la meilleure stratégie et action commerciale: Just 4 Fun –Lycée Technique du Centre,

• Prix de la meilleure présentation:Mini Farmers –Lycée Technique Agricole,

• Prix du meilleur produit: Creolux – Lycée Aline Mayrisch,

78 • Merkur • Juillet 2004

EN BREFclientèle du lundi au vendredi de 9.00 à 12.00 heures et de 13.30 à 16.30 heures ainsi que le mercredi jusqu’à18.30 heures uniquement sur rendez-vous.

SéminaireLa participation équilibrée des femmes et des hommes à la prise de décisionLe Ministère de la PromotionFéminine organise un sémi-naire international ayant pour thème la prise de décision économique, domaine dans lequel les femmes restent largement sous-représentées au Luxembourg. Le séminaire s’inscrit dans la mise en œuvre du programme concernant la stratégie cadre communautaire en matière d’égalité entre les femmes et les hommes(2001-2005) et est subven-tionné par la Commission Européenne. Le séminaires’adresse aux chefs d’entrepriseet responsables des ressources humaines, délégué(e)s à

l’égalité dans les entreprises et aux représentants des organisations patronales et syndicales. Le séminaire se déroulera le 27 octobre 2004 àla Chambre de Commerce de 16.00 heures à 19.00 heures. Le programme définitif de la conférence sera disponible àpartir du 15 septembre sur le site www.mpf.public.lu.

Téléphonie mobile

VOXmobile fête son 20.000e abonné

En moins d’1 mois, VOXmobile a su accueillir le 9 juin 2004 son 20.000e

abonné, en la personne de monsieur Marc ANSAY de Kehlen. Pour le remercier, VOXmobile lui a offert un téléphone mobile de son choix, le nouveau tri-bande, Sony Ericsson Z600. En raison de ce succès, VOXmobile a décidé de prolonger l’action et d’ajouter 10.000 abonnements mobiles supplémentaires, gratuits à vie. Pour plus d’informations: www.vox.lu.

• Prix du meilleur dossier: Saisonnière – Athénée de Luxembourg,

• Prix du meilleur stand: Creolux – Lycée Aline Mayrisch,

• Prix d’encouragement: New Emotion –Lycée Technique du Centre –

et Syrius – Lycée Technique Joseph Bech.

Des prix de participation ont étéremis aux autres groupes et un prixSurprise – une émission à la radio«Eldoradio, Clique vun der Woch» – a été offert aux participants du projet

Creolux – Lycée Aline Mayrisch. Lasoirée s’est terminée en ambiancefestive et soulagée car il a fallu auxélèves beaucoup de courage pourla présentation et d’esprit d’entre -prendre durant l’année passée, année que tous ont décrite comme uneexpérience riche et inoubliable. ■

Marché immobilier

H2O: 25.000 m2 de bureauxen construction à Howald

Le 8 juin 2004 a eu lieu la pose de la première pierre du bâti-ment H2O, situé à Howald. Ce

complexe de 25.000 m2 de bureauxà l’esprit épuré et moderne possèdedes atouts en termes de visibilité, d’accessibilité, d’aménagement desespaces et d’utilisation de techno-logies performantes. Déjà en coursde commercialisation, il offre à sonou ses futurs occupants des surfacesflexibles de 400 à 6.000 m2.

Le projet H2O est en fait le pre-mier développement immobilierde la société Luxembourg OfficeSolutions, une association entrePROMOBE Finance représentée parson administrateur Monsieur FlavioBecca et Bernheim Real Estate Deve-lopment, filiale du groupe belge For-tis Real Estate, représentée par sonadministrateur délégué, MonsieurAlain De Coster. Cela fait maintenant deux ans que la société a été créée

et qu’elle a lancé le projet HowaldHeights Offices, à l’origine du nomH2O.

Dès le début, le choix de l’archi-tecte s’est porté sur le bureau luxem-bourgeois Schemel & Wirtz, qui s’est associé pour cette occasion avec lebureau suisse Itten & Brechbühl. Lagenèse du concept a été basée surdes valeurs fondamentales telles que la transparence, la pureté des lignes, l’ouverture sur l’extérieur, la flexibi-lité, la modernité et l’innovation.

Les travaux ont commencé enavril 2004. Le complexe sera construit en une ou deux phases. La premièrephase sera en tout cas achevée en été2005. L’exécution de ces travaux a étéconfiée à l’association momentanée formée par les entreprises SOLU -DEC – BESIX – CIT Blaton – TP Lux. La commercialisation du projet, déjàen cours, est suivie par les agents de Jones Lang LaSalle et DTZ. ■

79 • Merkur • Juillet 2004

Actualités Entreprises

La maison d’édition Mike Koe-dinger a fêté ses dix ans etvient de dévoiler la dixième

édition du City Guide EXPLORATOR.Ce numéro de 436 pages répertorieet analyse plus de 500 restaurants du Grand-Duché et de sa capitale, visi-tés durant douze mois par le critique gastronomique Jacques Demarque etplusieurs collaborateurs, tous issusde la maison d’édition.

Les exigences d’EXPLORA-TOR, premier City Guide véritable-ment made in Luxembourg, restentinchangées: présenter de bonnestables, avec l’appui de photos origi-nales, sans complaisance éditoriale.Les photographes de l’agence Blitzont assuré la couverture de près de70 établissements. Par souci d’ef-ficacité, les cartes et plans ont étéélaborés de manière à situer facile-

ment l’emplacement des différentsétablissements.

La partie MAGAZINE de cenuméro spécial 10 ANS revient sur

les phénomènes les plus marquantsde cette décennie (l’explosion duGSM, l’évolution de l’architecture, lecinéma…). Les articles ont été rédigés par des journalistes, rédacteurs ouspécialistes du sujet au Luxembourg.

Le chapitre NIGHTLIFE s’inté-resse plus spécifiquement aux bars, brasseries, clubs et pubs, avec desadresses commentées et plus de 300 photos prises au fil de l’année.

En fin de numéro, la partieTOURISME, présentée par FrédéricHumbel, propose un calendrier desévénements culturels et des repor-tages sur les centres d’intérêts duGrand-Duché: golf, musées, routedes vins et des châteaux.

Explorator City Guide Luxem-bourg, 10e édition, 436 pages, 8 €.

Pour plus d’informations: www.explorator.lu ■

éditions mike koedinger S.A.

La 10e édition du City Guide EXPLORATOR

2004/2005 vient de paraître

Banques

Nouveaux locaux pour ING à Dudelange

L’agence de Dudelange con-naît une seconde jeunessedepuis son déménagement,

le 19 avril dernier, en plein centre-ville. La nouvelle agence de Dude-lange occupe le rez-de-chaussée etle premier étage de cette bâtisse,dont les deuxième et troisièmeétages sont entièrement dévolus àla formation des employés d’INGLuxembourg. Les employés de

l’agence ne cachent pas leur satis-faction de travailler dans cet envi-ronnement plus moderne, plus spa-cieux et mieux adapté.

Pour ING l’investissement danscette nouvelle agence se justifie par le fait que Dudelange est la qua-trième ville du pays en termes d’ha-bitants et dispose d’un importantpotentiel de clients résidents. Grâce au réseau autoroutier qui la dessert,

80 • Merkur • Juillet 2004

12 heures de formation tous les 15 jours pendant 2 ansA Nancy et à Strasbourg

Renseignements et retrait des dossiers à :Executive MBA ICN / Fondation IECS

Claire HAAS, Tél. : 03 83 17 33 20e-mail : [email protected] - www.icn-nancy.fr

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Actualités Entrepriseselle est également facilement acces-sible par la clientèle non résidente.Il y a quelques mois, lorsque l’op-portunité d’acheter le nouveau bâti-ment s’est présentée, ING n’a pashésité et a rapidement trouvé unrepreneur pour l’ancien immeuble,dont il était propriétaire.

Le nouvel emplacement, 4, ruede la Libération, situé en plein cœur de Dudelange, à trente mètres del’hôtel de ville, aura un impact sur lavisibilité et donc sur l’image d’ING. L’agence se veut accueillante, aérée et lumineuse et dispose d’outils

modernes et mieux adaptés comme la caisse semi-automatique, le tré-sor de nuit ou les coffres clients.Les heures d’ouverture de l’agences’étalent de 8 h 15 à 12 h 00 et de13 h 30 à 17 h 00. En dehors de ces plages horaires, un guichet automa-tique est disponible 24h/24 et 7j/7,pour les opérations courantes telles que les retraits d’argent liquide ainsi que le chargement de la carte mini-cash.

Le client se verra conseiller surtout l’éventail des produits de pla-cement ainsi que sur les produits de

crédit tels que le crédit personnelou le crédit hypothécaire. Le conseil aux PME, commerçants et indépen-dants comprend des produits finan-ciers adaptés à leurs besoins comme le crédit de caisse, le leasing et lecrédit d’investissement, y comprisl’assistance pour l’obtention desaides étatiques éventuelles. En cequi concerne le service Formation,celui-ci pourra désormais comp-ter sur des espaces adaptés, sallesde réunion, d’ordinateurs, bureauxpour l’administration et pour la réa-lisation de travaux de groupe. ■

Immobilier d’affaires

Jones Lang LaSallefête ses quinze années

de présence au Grand-Duché

Jones Lang Wootton (devenuJones Lang LaSalle en 1998)fonda sa filiale luxembour-

geoise en 1988, mais celle-ci nedevenait opérationnelle qu’en début de 1989 avec la venue sur place deDerek de Changy. Jones Lang LaSalleestime avoir effectué, en ces quinzeannées, des ventes ou des locationspour près de 800.000 m2 de surfa-ces de bureaux, commerciales ousemi-industrielles. Pour fêter digne-

ment cet anniversaire, Jones LangLaSalle Luxembourg avait invité denombreuses personnalités ainsi queleurs clients à une réception qui s’est déroulée le 10 juin sur la Moselle àbord du bateau Marie-Astrid.

Le véritable démarrage dubureau luxembourgeois se fit avecl’European Bank&Business Centerà l’aéroport, un complexe de cinq,puis six immeubles de bureaux et,en fait, le premier grand projet d’im-mobilier d’affaires qui se réalisait en dehors du Centre-Ville. Le projet fut vendu à des investisseurs scandina-ves (à l’époque très actifs dans lesmétropoles européennes et améri-caines) et les immeubles furent loués par la suite à leurs futurs occupants. Dans la foulée de l’EB&BC, ce futau tour de l’Airport Center de déve-lopper la zone de l’aéroport comme nouveau quartier de bureaux dontla popularité, depuis, continuait decroître à cause de sa situation très avantageuse.

Sur un marché encore très modesteà la fin des années 80 et au débutdes années 90, Jones Lang Woottonétait le premier consultant interna-tional à être physiquement présent àLuxembourg et l’est resté pendant dix ans. Au fil des années, l’entreprise aainsi pu devenir le «témoin actif» d’un développement considérable, quiallait de pair avec l’impressionnanteévolution de la place luxembour-geoise comme centre financier et deservices. De nombreux quartiers etzones d’activités ont vu le jour etn’ont cessé de s’étendre, surtout àpartir du milieu des années 90, oùle Luxembourg bénéficiait d’unetrès forte croissance économique.Aujourd’hui, mis à part le Kirchberg etles quartiers du Central Business Dis-trict où de nouveaux complexes debureaux ont continué de se réaliser,des zones comme la Cloche-d’Or,Strassen, Howald, Capellen, Ber-trange et Munsbach ont gagné enimportance et en attractivité. ■

Monsieur Derek de Changy et son équipe.

82 • Merkur • Juillet 2004

Les voyageurs Luxair peuventdésormais consulter l’horairedes vols Luxair en temps réel

avec un moteur de recherche extrê-mement rapide. En effet, le nou-veau site Internet de la compagnieaérienne nationale est doté de nou-velles fonctionnalités qui permet-tent aux clients d’obtenir en un clin d’œil toutes les informations pour

un voyage réussi. Il suffit d’indiquer l’adresse www.luxair.lu pour visua-liser le menu des réservations aucentre de la page d’accueil. Aprèsseulement deux clics sur la souris,le client connaît les horaires préciset le prix de son vol d’affaires ou de vacances.

Quelques nouveautés parmicelles qui attendent l’utilisateur dece nouveau site convivial et per-formant sont l’horaire en ligne etla multitude d’informations et deconseils pratiques pour le voyage et les destinations. Les offres spéciales affichées sur le côté gauche de lapage d’accueil, comprenant les vols Last Minute, les forfaits de LuxairTours et les City Trips de Metropolis,donnent tout de suite un aperçu dece qu’il ne faut pas rater. En outre,

les clients Luxair Tours et HappySummer ont la possibilité de réserver en plus directement leur siège dansl’avion. Autre point pratique: à côtéde l’horaire en ligne, un tableau vir-tuel des heures de départ et d’arrivée de chaque vol est mis à jour toutes les3 minutes, informant ainsi non seule-ment les voyageurs, mais aussi ceuxqui ont rendez-vous à l’aéroport, des changements d’horaire éventuels.

Les préparatifs d’un voyage étantsouvent le hors-d’œuvre du séjourmême, les nombreux conseils desguides Luxair sur place (onglet«Informations destinations») ne man-queront pas d’enchanter le client. Eneffet, de par leur expérience, les gui-des sont les mieux placés pour four-nir des informations intéressanteset actuelles. ■

Luxair

Réservations en ligneet horaires en temps réel

Kompetenz imHallenbau

HolzleimbauZimmerei

Beton- und StahlbauFertigbauteileSchlüsselfertiges Bauen

Brüninghoff

Industriestraße 14 · D-46359 Heiden/Westfalen · Postfach 11 63 · D-46355 Heiden/WestfalenTel. +49 (0) 28 67/ 97 39-0 · Fax +49 (0) 28 67/ 97 39-900 · Internet: www.brueninghoff.de · E-Mail: [email protected]

Wir von Brüninghoff planen und bauen seit beinahe 30 Jahren für die unterschiedlichsten Branchenin Deutschland. Das heißt: 30 Jahre tägliche Problemlösung, Planungsleistung, Fertigungskompetenzin Holzleim-, Stahl- und Fertigbetonbauweise, Bauleitung und Projektmanagement. In diesen Jahrenwurden Bauvorhaben für Industrie und Gewerbe sowie Sportstätten und landwirtschaftliche Gebäudeerfolgreich geplant und bis zur schlüsselfertigen Übergabe begleitet.Für uns ist eine Planung nur gut, wenn die gewählten Baustoffe aus Holz, Stahl oder Stahlbeton, dieKonstruktion und die Funktionalität auf lange Sicht den Erwartungen unserer Bauherren entsprechen.Die Basis dafür ist eine ausreichende Planungstiefe. Wir planen nicht nur wirtschaftlich im Sinneeiner sparsamen Verwendung von Baumaterialien oder optimierter Grundrisse, sondern denken auchan die späteren Betriebskosten der Projekte. Eine kurze Bauzeit durch präzise Ausführungsplanung,

perfekte CAD-Planung des Objektes, hohe Vorfertigung von Fertigteilen undBauelementen, Herstellung auf modernsten CNC-Fertigungsanlagen im eigenenBetrieb, die umfassende Bauleitung sowie permanente Kostenverfolgung undKontrolle aller Arbeitsabläufe während der gesamten Realisierungsmaßnahmesind für uns wesentliche Maßnahmen für einen wirtschaftlichen Bauverlauf undeine reibungslose Montage. Das ergibt die Sicherheit für den schlüsselfertigenHallenbau.Auf uns kann man sich verlassen. Bei uns kommt alles aus einer Hand. Nahezu200 kompetente Mitarbeiter in allen Bereichen engagieren sich für Sie. Und wirwissen, worum es geht und worüber wir sprechen. Das alles macht uns zu kom-petenten Partnern im Hallenbau.

KKompetenz im Haompetenz im Hallenbaullenbau

Unser Ziel ist es, Ihr Vertrauen zu gewinnen.

83 • Merkur • Juillet 2004

Actualités Entreprises

TETRIS S.A., qui vient d’êtrecréée par la S.A. des Chauxde Contern, filiale du Groupe

Ciments Luxembourgeois, VSL, filialede Bouygues Construction, la sociétéluxembourgeoise de capital-déve-loppement pour les PME (CD-PME)S.A. et par le Fonds Transfrontalierde Développement EUREFI S.A., est la première société licenciée pour le procédé de tétrification (procédé de microcompaction breveté permettantd’obtenir une compacité maximale

des mélanges fins à très faible teneur en eau) et constitue l’aboutissement du développement d’un nouveauproduit dénommé EVOLIT, un maté-riau à ultra-haute performance.

Développé en partenariat parla S.A. des Chaux de Contern (L),Bouygues Construction (F) et leGroupe Ceric (F), dans le cadre d’un projet de recherche démarré en1996 et primé en 1997 par le labelEUREKA, ce procédé innovateurde la tétrification permet la produc-tion de tuyaux d’assainissement enEVOLIT qui se caractérisent par une amélioration substantielle des résis-tances mécaniques et chimiques,une épaisseur de paroi réduite, despropriétés d’utilisation exception-nelles et un bilan énergétique etécologique largement amélioré.

Les premiers prototypes dutuyau en EVOLIT sont en fabrication depuis le début 2004. Lors des tests de marché le produit a été accueillitrès favorablement, étant donné

qu’il constitue un produit de substi-tution idéal à d’autres matériaux tra-ditionnels. Les nouveaux tuyaux enEVOLIT seront commercialisés parle réseau commercial de la S.A. desChaux de Contern. Dans une pre-mière étape, TETRIS Close PackingTechnology produira des tuyaux de diamètre intérieur de 300 mm avecune longueur utile de 2,5 mètres.

La création de TETRIS ClosePacking Technology est le fruit d’un projet ambitieux de recherche, réa-lisé avec l’aide du Gouvernementluxembourgeois et de l’agence fran-çaise de valorisation de la recher-che ANVAR. TETRIS Close PackingTechnology investira dans une pre-mière phase Eur 1,5 Mio dans sesinstallations de fabrication et créera5 emplois à l’horizon 2007. Pour leGroupe Ciments Luxembourgeois,actionnaire majoritaire de TETRISS.A., cet investissement constitue un pas supplémentaire dans sa straté-gie d’intégration verticale. ■

TETRIS Close Packing Technology

D’un projet de recherche vers une industrie

de haute technologie

84 • Merkur • Juillet 2004

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Actualités EntreprisesAviation

VLM Airlines: Croissance du nombre

et internationalisation

Monsieur James F.Clark,Ambassa-deur du Royaume-Uni au Luxembourg, et MonsieurJohan Vanneste, Managing Director de VLM Airlines,inaugurent le nouveau «ticket desk».

Dans le cadre de sa dernièreconférence de presse, JohanVanneste, Directeur de VLM

Airlines, a confirmé le franc succès de la liaison aérienne Luxembourg-London City Airport que la société

bourg». Le nouveau ticket desk deVLM Airlines a été inauguré en pré-sence de Monsieur James F. Clark,Ambassadeur du Royaume-Uni.

VLM Airlines est la plus impor-tante compagnie aérienne sur le

assure de manière indépendante(sans Luxair) depuis novembre2003. VLM Airlines a égalementdévoilé les nouvelles couleurs dela maison au Luxembourg avec lebaptême de l’avion «City of Luxem-

86 • Merkur • Juillet 2004

London City Airport. Nous avonsrenforcé cette position au coursde ces dix dernières annéeset nous avons l’ambition de confir-mer cette tendance au cours de laprochaine décennie, se félicite JohanVanneste. La compagnie assure auquotidien 35 vols au départ de Lon-don City. Les liaisons avec le cen-tre de Londres se sont améliorées,grâce notamment à l’extension duréseau ferroviaire et du métro.

VLM Airlines est active sur laligne Luxembourg-London Citydepuis novembre 1998. La fréquencedes vols aller-retour est de trois dulundi au vendredi et d’un vol lesamedi et le dimanche. Depuis queVLM Airlines dessert la ville de Lon-dres, la demande ne fait que croître. 83 % des passagers voyagent pouraffaires. Ainsi, la compagnie belgea décidé d’ouvrir un ticket desk aupremier étage à l’entrée de l’aéro-port national, pour mieux servir sa

clientèle. Cette route devrait attein-dre les 40.000 passagers fin 2004.Les «forward bookings» (réserva-tions 30 jours à l’avance) atteignentactuellement 26 % des réservationssur cette connexion. La moyennedes réservations pour la périodede janvier à juin 2004 par rapportà la même période en 2003 est encroissance de 25 %. Cependant, laconcurrence est rude et les reve-nus n’ont pas évolué en conformitéavec ces chiffres. Pour le plus grand bonheur des passagers, les prix des billets ont baissé. Le meilleur tarifaller-retour pour cette destinationest de 70 euros (hors taxe d’aéro-port).

■ Nouvelle liaison London City-JerseyLe taux de ponctualité au départ

de Luxembourg pour les moisd’avril et mai étaient respectivement de 98 % et 100 %, a souligné Johann Vanneste. La compagnie s’emploie àoffrir un service de qualité à ses pas-sagers. Depuis le 30 juin, une nou-velle liaison entre Jersey et LondonCity permettra aux hommes d’affai-res de voyager entre le Luxembourg et l’île anglo-normande via Londres, avec trois vols aller-retour par jour,du lundi au vendredi.

Pour marquer l’attachementde VLM au Luxembourg, l’avionqui assure la liaison Luxembourg-London City a été baptisé «City ofLuxembourg» et arbore les nouvel-les couleurs et le nouveau logo dela compagnie. La nouvelle identitévisuelle de VLM Airlines reflète lastratégie d’expansion de la compa-gnie aérienne. Le «Fly» du logo seréfère aux activités de la compa-gnie aérienne et à son site internet(www.flyvlm.com), soulignant ainsi ses opportunités de réservation enligne. Les ailes dorées qui ornentle logo sont plus déployées et sym-bolisent l’élargissement du champd’action de VLM Airlines, résolu-ment tourné vers une activité plusinternationale.

On peut encore ajouter que pourl’exercice 2003, VLM Airlines a enre-gistré un chiffre d’affaires de 60,7millions d’euros et a réalisé pour lasixième année consécutive un béné-fice net de 327.000 euros. En 2003,la compagnie a transporté 432.000passagers et Johan Vanneste prévoit d’atteindre les 500.000 à 550.000passagers d’ici la fin 2004. ■

de passagers en 2004 de la compagnie

Pour plus d’informations: www.flyvlm.com

87 • Merkur • Juillet 2004

Bourse d’entreprises Vous désirez publier une annonce?

In scrivez-vous sur le site www.cc.lu/bourse.htm, en remplissant le formulaire d’offre de cession ou de demande de reprise. De même, si vous voulez obtenir des informations surune annonce, inscrivez-vous sur notre site.Confidentialité assurée.

Groupe 1 –A céder:

Réf.: C129Vends pour cause de retraite magasin d’appareils électroménagers etarticles apparentés, situé au centre du pays. Prix corres pondant à la valeur de l’inventaire. Prise de participation partielle possible dans un premier temps.

Réf.: C131 Vends fonds de commerce auberge-café-restaurant 13 chambres, affaire familiale à Luxembourg, quartier Place de Paris.

Réf.: C148 Vends hôtel-restaurant aux alentours de Luxembourg-Ville (± 20 km); situation exceptionnelle, parking, jardin, terrasse. Location également envisageable.

Réf.: C180 Vends fonds de commerce restaurant/ brasserie gastronomique, avec terrasse, dans cadre médiéval touristique.

Réf.: C221 Vends commerce de meubles; très bonne situation; garantie des exclusivités et accords; retrait progressif si souhaité.

Réf.: C227 Vends fonds de commerce d’un hôtel, restaurant, taverne dans les Ardennes; terrasse.

Réf.: C239 Vends entreprise de vente, installation et maintenance de machines d’embou-teillage et emballage. Accords de distribution exclusifs dans l’industrie.

Réf.: C256 Vends société importatrice de vins et spiritueux. Produits exclusifs.

Réf.: C259 Vends fonds de commerce d’un restaurant-pizzeria dans le nord du pays; 70 couverts; appartement privé; location de 7 chambres.

Réf.: C260 Vends espace commerciale de 450m2; équipement pour wellness & beauty inclus, 20 parkings privés; à 10 min-utes de Luxembourg-Ville; vente des murs ou location possible.

Réf.: C264 Vends cause retraite: commerce de luxe literie/linge de maison; proximitéLuxembourg-Ville.

Réf.: C265 Vends fonds de commerce d’un garage avec salle d’exposition et atelier de réparations.

Réf.: C266 Vends hôtel-restaurant +/- 3500 m2;42 chambres; appartement; garage-parking; vente avec murs; administra-tion avec magasin +/- 500 m2.

Réf.: C267 Vends institut de beauté sur 260 m2;agencement neuf. Très bonne clientèle. Reprise de la franchise incluse.

Réf.: C268 Vends magasin de vêtements au Centre-Ville de Luxembourg.

Réf.: C269 Vends restaurant au Centre-Ville, installations et équipements nouveaux, excellente situation, parking à proximité.

Réf.: C270 Vends société d’import/export, gros-siste et détaillant d’épicerie fine et de luxe ainsi que cadeaux, art et vins.

Réf.: C273 Vends société de décoration saison-nière et organisation d’évènements.

Réf.: C274 Vends société de développementet de commercialisation de logiciel de gestion d’entreprise.

Réf.: C276 Vends commerce d’articles de cadeau et décoration d’intérieur, articles pour bonbonnières et confiseries.

Réf.: C277 Vends restaurant italien dans Vieille Ville, terrasse, 90 couverts.

Réf.: C279 Vends société de fabrication et de vente de produit alimentaire, quatreemplacements au Luxembourg.

Réf.: C281 Vends magasin de textiles, de mercerie et de bonneterie.

Réf.: C283 Vends magasin de meubles, fonds de commerce ou fonds de commerce avec dépôt.

Réf.: C284 Vends fonds de commerce brasserie-restaurant avec terrasse et cave disco dans Vieille Ville.

Réf.: C286 Vends pizzeria-restaurant au sud du pays, excellente réputation, maison de tradition. 110 + terrasse 180 cvrts. Bon rendement. Long bail à condi-tions avantageuses.

Réf.: C287 Vends fonds de commerce avec emplacement exceptionnel à l’entrée de Luxembourg-Ville, d’un magasin de meubles exotiques et décoration intérieure, 400 places de parking, partenariat ou reprise possible.

Réf.: C288 Vends commerce (parts+stock) spé cialisé dans le vêtement haut de gamme. Bon emplacement dans le Centre-Ville.

Réf.: C290 Vends auberge-restaurant en plein milieu de campagne, +/- 60 couverts. Etat excellent, bonne clientèle existante.

Réf.: C293 Vends magasin de vélos spécialiséhaut de gamme, marque exclusive, très forte notoriété au Luxembourg, France et en Belgique. Bon emplacement.

Réf.: C294 Vends centre de beauté + franchise,7 cabines. Bon emplacement au sud du pays.

Réf.: C296 Vends café, sandwicherie au Centre-Ville.

Réf.: C298 Vends société de gros (vins, spiri -tu eux, champagne et alimentations).

Réf.: C299 Vends 50% des parts d’une sociétéde négoce en vins.

Réf.: C300 Vends restaurant avec terrasse, 50 couverts. Excellente situation Centre-Ville.

Réf.: C301 Vends boucherie-charcuterie-traiteurdans une chaîne de supermarché bien connue. Production, livraison, réap-provisionnement assurés.

Réf.: C302 Vends parts d’un commerce de quin-caillerie et d’équipement pour le foyer ainsi que des produits d’entretien pour moyens de transport auto-moteurs et pour l’artisanat.

Réf.: C303 Vends commerce de vêtements surface 140 m2 situé au Sud du pays.

Réf.: C304 Vends société commerciale spécialisée dans la vente de mobilieret consommables informatiques.

Réf.: C305 Vends groupe de sociétés dans le secteur IT (bâtiment >1000 m2) au sud du pays.

Réf.: C306 Vends agence de publicité, année de création 2000. Activité à relancer.

Réf.: C308 Vends fonds de commerce d’unma ga sin de chaussures-maroqui-nerie et dépôt de nettoyage à sec.

Réf.: C309 Vends magasin de vêtements enfants au Centre-Ville, zone piétonne.

Réf.: C310 Vends commerce de vêtements et accessoires pour enfants (stock+meubles) au sud du pays.

Réf.: C311 Vends restaurant spacieux, semi-gastronomique / cuisine traditionnelle lux., +/- 200 places, salle de réunion, terrasse, par-king. Partenariat possible.

Réf.: C312Vends fonds de commerce d’un restaurant (60 couverts) dans Vieille Ville.

Réf.: C313Vends société de service de net-toyage-traitements et microsablage.

Réf.: C314Vends commerce d’articles de sport au nord du pays.

Réf.: C315Vends camping, café, restaurant, +/- 5 ha, emplacements fixes, en très bon état.

Réf.: C316Vends fonds de commerce d’un res tau-rant avec cour intérieure, Centre-Gare.

Réf.: C317Vends fonds de commerce d’une parfumerie au Centre-Ville de Luxembourg.

Réf.: C318Vends société de services en Informatique dans le monde Linux. Produits définis, type routeur WiFi ou serveur de fichier tout intégré. Affaire à lancer.

Réf.: C319Vends petite entreprise dans le domaine de l’administratif et de l’informatique (cadeaux publicitaires).

Réf.: C320Vends fonds de commerce d’un snack/cafétéria. Bonne situation au nord du pays.

Réf.: C321Vends fonds de commerce (agence-ment, mobilier, stock...) dans l’alimentation, petite restauration,commerce de vins... au Centre-Ville.

Groupe 2 –Cherche

à reprendre:

Réf.: R157 Société d’expertise comptable cherche à reprendre fiduciaire

Réf.: R171Cherche à reprendre fiduciaire, clientèle d’un bureau comptable, partenariat, sous-traitance.

Réf.: R181 Société de transports luxembourgeoise,filiale d’un groupe français, recherche entreprise de taille moyenne spécialiséedans le transport routier de marchan di ses et (ou) dans des activités logistiques.

Réf.: R182 Cherche à reprendre café-sand wich e-rie à Luxembourg-Ville ou alentours.

Réf.: R185 Société belge recherche bureau d’étude (architecture, expertise, topographie, coordination sécurité) pour étendre son activité au Luxembourg.

Réf.: R193 Entrepreneur indépendant cherche à reprendre petite entreprise dans le domaine de conseil entreprises, service informatique, traductions.

Réf.: R196 Cherche à reprendre petite sociétéindustrielle de fabrication ou de transformation. Participation également possible.

Réf.: R203 Société luxembourgeoise de distribu-tion et de représentation cherche àreprendre des représentations dans les domaines produits/fournitures industriells – produits/fournitures pour collectivités – biens de consommation et autres. Ouvert à toute proposition de reprise totale ou partielle.

Réf.: R205 Cherche à reprendre fonds de commerce pour création d’un magasin de sport.

Réf.: R206 Cherche à reprendre société de gros ou détail dans le domaine boissons et/ou alimentation.

Réf.: R207 Ingénieur cherche à reprendre sociétéindustrielle dans les domaines auto-mation et/ou électronique en général.

Réf.: R208 Cherche à reprendre commerce de détail ou de gros dans le secteur alimentaire.

Réf.: R209 Cherche à reprendre commerce de meubles.

Réf.: R210 Ingénieur civil de mines cherche àreprendre société industrielle/PMI.

Réf.: R211 Créateur d’entreprise, dynamique et motivécherche à reprendre bar, café ou brasserie à Luxembourg-Ville ou alentours.

Réf.: R212 Cherche à reprendre fiduciaire, clientèle d’un bureau comptable, partenariat, sous-traitance ou partenariat.

Réf.: R213 Cherche à reprendre société de production ou de services àdestination des entreprises. Marché européen ou international.

Réf.: R214 Cherche à reprendre société de transport international de marchan-dises par route. Reprise complète ou prise de participation possible.

Réf.: R215Cherche participation, partenariat dans fiduciaire, société d’expertise comptable ou de conseil économique.

88 • Merkur • Juillet 2004

Liquidations

BIJOUTERIE CONTATO-BAULER10, rue de la LibérationL-3510 DUDELANGE

c95128/2004A01/03/2004 - 31/08/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles d’horlogerie-bijouterie et articles de bimbeloterie

DOUBLE C S.à r.l.56, Grand-RueL-1660 LUXEMBOURG

c95110/200304/02/2004 - 03/08/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles textiles, vêtements et accessoires de mode y assortis, bijoux de fantaisie, produits d’hygiène et de santé

ESPACE J S.à r.l.

5, Grand-RueL-9530 WILTZ

c95125/200431/01/2004 - 30/07/2004

cas exceptionnel dûment justifiéarticles textiles et vêtements

LEYERS CAMILLE

18, rue de DudelangeL-3630 KAYL

c95127/200415/03/2004 - 14/09/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles d’habillement et de chaussures

MAISON GOOSSENS50, rue LadunoL-9147 ERPELDANGE

c95126/200417/04/2004 - 16/10/2004

cessation complète de l’activitéproduits alimentaires et articles en étain

MARCHAL Annie12, rue de l’AlzetteESCH-SUR-ALZETTE

c95123/200427/01/2004 - 26/07/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles de bijouterie-horlogerie-orfèvrerie

MAROQUINERIE SAMDAM CONCORDE S.à r.l.80, route de LongwyL-8060 BERTRANGE

c95122/200317/01/2004 - 16/07/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles de maroquinerie, articles de ganterie, de parapluies, de foulards, de cravates, de stylos et acces-soires, de garnitures de bureau

MEUBLES HOFFMANN

35-37, rue Victor HugoL-4140 ESCH-SUR-ALZETTE

c95134/200425/05/2004 - 24/11/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles d’ameublement

MILTGEN MICHEL

2, rue Haaler-BurchmauerL-6417 ECHTERNACH

c95133/2004/A22/04/2004 - 21/10/2004

cessation complète de l’activité commercialeobjets d’art et antiquités

PARALELL / HERJO S.à r.l.

3, Grand-RueL-1661 LUXEMBOURG

c95129/2004A23/02/2004 - 22/08/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles d’habillement et de chaussures

PEINTURE-DECORS LEON OLINGER S.à r.l.

5, EsplanadeL-6601 WASSERBILLIG

c95136/200415/05/2004 - 14/11/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles du métier de peintre-décorateur

SF MODE

13C, rue de la Rec. NationaleL-4936 BASCHARAGE

c95135/200404/05/2004 - 03/11/2004

cessation complète de l’activité commercialevêtements

TIFFANY S.à r.l.

Centre Commercial AuchanL-2721 LUXEMBOURG

c95124/200404/02/2004 - 03/08/2004

cessation complète de l’activité commercialearticles de confection et d’accessoires de mode pour dames

La présente liste contient une énumération desventes sous forme de liquidation telles qu’elles ont été autorisées par le Ministère des Classesmoyennes sur la base de l’article 7 de la loi du 30 juillet 2002 réglementant certaines pratiques com-merciales, sanctionnant la concurrence déloyale et transposant la directive 97/55/CE du Parlement Européen et du Conseil sur la publicité trompeuse et sur la publicité comparative.

Ces données ne sont communiquées qu’à titre d’information, l’autorisation officielle délivrée par le Ministère des Classes moyennes prévalant en cas de divergence.

Par ailleurs, les dates indiquées renseignent sur la période de liquidation autorisée; les com-merçants visés sont toutefois libres de fixer lapériode de liquidation effective, en débutant par exemple la liquidation à une date postérieure àcelle indiquée et en terminant à une date anté-rieure. Situation au 15/06/2004.

VENTES SOUS FORME DE LIQUIDATION

90 • Merkur • Juillet 2004

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