journal

des motads

N° 38 - Novembre 2019

UN CHANGEMENT 2020 CHEZ KAWASAKI UN NOUVEAU CLUB

Le FVA entre en service L'électrique arrive aussi

Rencontre : Noa Potvin, pilote moto

Magazine d’information des motocyclistes et des membres de la FMF

Marseille ouvre son circuit

Grand dossier :Stationnement 2RM ?

L'événement du Royal Cambouis à ne pas raté ! Si près de chez vous ! Prévention au lycée

RENCONTRE MOTARDE ACTU REGION SECURITE ROUTIERE

Journal des Motards est publié par :Fédération des Motards de France6, Quai Augustin CHAHO - 64 100 BAYONNE Tel : 06 56 73 84 42

Directeur de la publication : Baptiste Le Bot Rédacteur en chef : Thomas Bart Rédacteurs : Charles Avenel, Baptiste Le Bot, Gautier De Coustenoble, Martin Lefebvre, Marius Tabaries / Photopress, Antoine Cheurlin, Romain Dumontier et Maxime Desprey. Photographie/ Infographie : Daniel Péan

Contact le Journal des Motards :e-mail : contact@fmfrance.frImpression : Imprimerie Hechter - 155 Rue Pierre Mendès France Vendin-les-Béthune - Tél. 03.21.57.96.63 - ISSN : 2557-2210

EDITOEncore une période très compliqué pour les motos ! Et ça ne

va pas encore s'arranger...C'est ainsi que les motards sont encore dans la tourmente avec le rapport que nous avons reçu à la Fédération de l'Observatoire national de la sécurité routière pour les chiffres donnés pour l'année 2018.

Les chiffres sont encore très variable mais très en baisse par rapport aux autres années. Malgré tout ce sont toujours les mêmes qui sont persécutés et les motards. Constamment avec les automobiles qui entrent en ligne de mire et qui sont les plus accidentogène. Mais on ne parle pas des accidents commis par des poids lourds et les véhicules super lourd qui je le rappelle sont la principale cause d'accident

avec la vitesse ils sont malheureusement de plus en plus impliqué dans de grave accident. On note également le rapport de l'Île-de-France " bruitparif" un organisme indépendant qui permet de réaliser des études dans la région parisienne est dans la petite et la grande couronne pour mesurer l'effet du bruit des véhicule terrestre à moteur sur les habitations avoisinants les grands axes routiers. Là aussi on mesure une forte répression sur les motards étant donné que l'État commence à déployer en catimini les radars en forme de " méduse". Attention les méduses piquent ! Il faut s'attendre donc à des prunes qui vont tomber en masse... Et oui l'état s'attaque encore une fois portefeuille des motards et des usagers de la route ce qui est encore très méprisable. On n'arrête pas le progrès !

Malheureusement c'est triste à dire mais les deux roues motorisés sont encore au centre et s’attarde toujourssur les mêmes et constamment. En plus des radars automatiques habituelle et traditionnel ce sont maintenant des méduses qui s'implante sur l'ensemble du territoire et en tout cas sur l'île de France. Attention à ceux donc qui ont sont bruyant et qui font beaucoup de bruit ou des moto débridée, cela va poser de réel problème. C'est la répression à toute allure !

Enfin parlons des choses qui fâchent, mais également des infrastructures routières qui quant à lui sont toujours au point mort. Lors du reportage effectué par Bernard de la Villardière sur enquête exclusive diffusé le 27 octobre dernier, j'ai saisi avec l'accord du président les instances officielles pour signaler encore une fois les infrastructures routières en France. Rien ne bouge et j'apprends encore aujourd'hui que des motards décèdent sur des routes comme la RCEA d'autres routes dans l'Hérault. Cela n'est plus tenable il faut prendre des mesures nécessaires les communes n'ont plus les moyens d'entretenir les routes et l'État ne finance plus, gros blocage gros souci ! Non non il ne faut pas se plaindre que c'est des gens qui crée des accidents si les infractions ne sont plus adapté c'est franchement pas sérieux... Terrible mais c'est la réalité actuelle, et pourtant la France était la première en 2011 à avoir un état d'un réseau routier le plus adapter est le meilleur au monde, or aujourd'hui ça reste de l'histoire ancienne... Les bureaux en région combattent ce fléau en vin.

Julien Guaquier - Co-président de la FMF

SOMMAIRE

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019

DOSSIER3 - Le nouveau fichier FVA en service

UN GROS EVENEMENT SUR TOULOUSE4 - Une réussite pour le Salon moto/auto

LE GRAND MYSTERE ?5 - L'avenir en 2040 des motos ?

LES NOUVEAUTES CHEZ KAWA6 - La grande soeurs des Kawasaki sera en 2020 toute électrique

UN NOUVEAU DANS CE MONDE7 - Le moto-club Echap'Libre est née

SURPRISE SUR MARSEILLE 8 - Le circuit Paul Vidal inauguré !

UN EVENEMENT 100 % MOTARD11 - Les amoureux du Royal Cambouis

CHOC DANS LA PREVENTION 12 - Les lycéens face à leurs actes

UN JEUNE PROMETEUR DANS LA MOTO13 - Noa Potvin se prépare pour 2020

LE DOSSIER CHAUD DU MOIS 14/15- Le stationnement payant à Charen-ton-le-Pont et Paris pour les deux-roues

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EN BREF

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 20193

Le nouveau fichier est mise en service

Le fichier des véhicules assurés est désormais opérationnel. Ce fameux FVA est issue de la loi du 18 novembre 2016. Il a été créé pour permettre le contrôle de l’assurance des véhicules en circulation. En France, 700 000 personnes rouleraient sans assurance, et en 2018, 175 personnes ont trouvé la mort dans un accident routier impliquant un véhicule non assuré, soit 5% de la mortalité routière.

C’est désormais opérationnel, le fichier des véhicules assurés (FVA) permet aux forces de l’ordre de vérifier la validité de l’assurance des véhicules lors des contrôles. Ce fichier a été mis en place grâce à la loi du 18 novembre 2016.

Ceci lors des contrôles au bord des routes avec interception, mais également par les officiers de police judiciaire du Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) du Centre national de traitement de Rennes.

Précisons que : si un véhicule est flashé pour une infraction d’excès de vitesse ou de franchissement de feu, et qu’un avis de contravention est envoyé à son propriétaire après les vérifications d’usage, le FVA sera systématiquement consulté.

Cette consultation interviendra après un délai d’au moins 3 jours après la date et l’heure de l’infraction, afin de s’assurer de l’exacte mise à jour du fichier ; la loi impose en effet aux assureurs un délai de 3 jours pour alimenter le FVA de tout nouveau contrat, ou des modifications apportées à un contrat existant.

Pour mémoire, le FVA contient les informations relatives aux contrats souscrits par les assurés : l’immatriculation du véhicule, le nom de l’assureur et le numéro du contrat avec sa période de validité.

Rouler sans assurance : quels risques ? quelles sanctions ?La conduite sans assurance constitue un délit. La peine encourue pour le défaut d’assurance est une amende de 3 750 euros, pouvant être assortie de

peines complémentaires comme la suspension ou l’annulation du permis, avec interdiction de le repasser, et la confiscation du véhicule.

La loi du 18 novembre 2016 prévoit que la conduite sans assurance peut être sanctionnée d’une amende forfaitaire. Le défaut d’assurance pourra ainsi être puni d’une amende forfaitaire de 500 euros (minorée à 400 euros pour un règlement dans les 15 jours ou majorée à 1 000 euros au bout de 45 jours), lors de la première constatation de l’infraction.

Si récidive :En cas de réitération du comportement, la réponse pénale sera plus sévère, puisque la procédure sera orientée vers un tribunal dont la décision sera inscrite au casier judiciaire et susceptible de constituer un premier terme de récidive. Commis en état de récidive, le délit de conduite sans assurance est puni d’une peine d’amende pouvant aller jusqu’à 7 500 euros d’amende assortie de peines complémentaires telles que l’annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser, et la confiscation du véhicule.Si vous êtes victime d’un accident alors que le conducteur du tiers identifié est non assuré :Les victimes d’un accident causé par un conducteur sans assurance sont indemnisées par le FGAO (Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages)

Daniel Péan - FMF Centre

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019 4

Du 13 au 17 novembre 2019, ne manquez pas le sa-lon Auto Moto & Mobilités de Toulouse (31), où vous aurez peut-être l'occasion de découvrir quelques nouveautés intéressantes...

En 2020, lors du passage du permis, une épreuve lui Tenu tous les deux ans au Parc des Expositions de Toulouse (31), le Salon Auto Moto & Mobilités ou-vrira à nouveau ses portes du mercredi 13 au diman-che 17 novembre 2019. Contre une entrée au tarif modique (6,50 € - 5 € en pré-inscription sur le web, et entrée gratuite aux moins de 10 ans), vous aurez l'occasion de découvrir les plus grandes marques...

Salon Auto Moto & Mobilités 2019 : la moto en force

En effet, c'est le grand retour de la moto sur

le salon, avec la présence de Suzuki, Honda, BMW, Triumph, Indian, Harley-Davidson et bien d'autres encore, qui cotoieront d'autres marques telles Alpine, BMW, Ferrari, Maserati, Mer-cedes, Lexus, liste non exhaustive, qui plaisent à tous les amateurs de mécaniques de caractère.

Sur plus de 25 000 m2 d'exposition, le salon laisse la part belle aux expériences interactives, avec notamment l'atelier "construis-moi une voiture" où des élèves de formations spécialisées se relayent pour vous montrer toutes les étapes et tous les métiers de l'automobile,

tandis que, par ailleurs, des simulateurs de conduite permettent de se glisser dans la peau d'un pilote.

Enfin, c'est la grande tendance du moment : un espace autour des nouvelles mobilités urbaines sera proposé en extérieur par Allianz, pour tester trottinettes, vélos électriques, gyropodes et autres engins futuristes.

Par ailleurs, à l'intention des professionnels ou des visiteurs éclairés, sera organisé le 13 un fo-rum international de la mobilité et de l'innovation, "Get Inspired", autour de thématiques telles que les véhicules connectés et autonomes, les énergies vertes, les transports du futur.

Le lendemain, le 14, ce sera "MonJob@FuturAuto", un espace de rencontre en-tre élèves ingénieurs et la filière automobile.

Baptiste Le Bot - FMF Nord

Le salon de la moto à Toulouse à l'honneur

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ZOOM SUR :

En 2040, on sera tellement dans la mouise que rouler à moto sera réservé à une petite frange fortunés.

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019

En 2040, on sera tellement dans la mouise que rouler à moto sera réservé à une petite frange de farfelus fortunés. On t'avait pourtant prévenu.

Je donne à la moto encore vingt ans à vivre. Les derniers deux roues thermiques seront proba-blement des petites cylindrées façon Honda Cub qui développeront moins de dix chevaux, rouleront à 70 km/h et consommeront dans les 1,5 L/100. Peut-être même hybrides -pouah !

Tout ça, ça sera de la faute à ces gens qui ne creusent pas assez de trous pour trouver du pé-trole. Ce n'est pas moi qui l'affirme, c'est l'Agence mondiale de l'énergie qui le dit dans son derni-er rapport. Elle constate une baisse régulière de l'extraction de pétrole et prévoit un déclin, toutes sources confondues, à partir de 2025.

En 1990, nous étions 5,3 milliards d'individus sur Terre. Avec une production quotidi-enne de 62 millions de barils de pétrole par jour, cela nous donne 85 personnes par baril et par jour. Aujourd'hui, avec 7,5 mil-liards d'humains, on tourne aux environs de 91 personnes par baril et par jour -en ré-alité, c'est beaucoup moins que ça, puisque la consommation de pétrole est très inégale.

Or, si on prolonge les courbes -ce qui est un excellent moyen de se planter en futurolo-gie- on arrive en 2050 à 120 personnes par baril, avec une population mondiale qui frôle-rait les 10 milliards et toujours 82 millions de barils par jour. 120 personnes par baril est bien sûr un chiffre bidon, puisqu'on ne sera certainement pas aussi nombreux et sur-tout la production de pétrole n'a aucune rai-son de stagner à son niveau actuel, bien au contraire. Il a pour seul mérite de constater

qu'entre 1990 et 2050, l'énergie disponible par habitant va baisser au minimum de 25 %.

Pauvre ministre

C'est pour cela que j'imagine que nous vi-vons les dernières années de la moto telle que nous la connaissons depuis 70 ans : des machines capables de rouler très vite, très loin, pour un prix finalement dérisoire. Je se-rai surpris si la moto survit aux années 40 et de toute façon pas sous leur forme actuelle.

C'est sympa d'avoir la puissance d'une Ferrari des années 70, la tenue de route d'un TGV, le rapport poids-puissance d'avion de chasse tout en consommant 6 litres au 100, mais dans les faits c'est surtout un super gâchis d'énergie qui va nous manquer quand on s'apercevra pour de vrai que pour bouffer, il faut du pétrole.

Je ne voudrais pas être à la place du minis-tre qui va nous annoncer que la fête est finie.

Il aura raison, mais se fera lyncher quand même : le contribuable n'aime pas le changement et red-oute d'avoir à baisser le thermostat. Je ne voud-rais pas être à la place du président qui va devoir imposer des cartes de rationnement, des restric-tions de circulation ou un couvre-feu thermique.

Crit'Air t'a fait hurler ? Achète-toi une paire de cordes vocales pour la suite, parce que ça va être encore pire.

Julien Gauthier - Président FMF 42

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Si la publication d'un brevet n'est jamais l'assurance d'un projet concret, elle témoigne malgré tout de l'intérêt que peut porter une marque sur un sujet.

Parmi les différents projets à l'étude, Kawasaki semble ainsi très intéressé par la mise au point d'une machine électrique. Il faut dire que deux brevets ont été dévoilés en début d'année autour d'une électrique à boite de vitesse et d'un système de cadre ouvert à batterie amovible.

Interrogé par le site italien Motociclismo, Sergio Vicarelli, le directeur marketing de Kawasaki Italie n'a pas tourné autour du pot et confirmé que la marque était bel et bien en préparation d'une moto électrique :

Inutile de le nier, tous les constructeurs, y compris nous, travaillent sur ce segment.

Le problème actuel est de pouvoir conserver une identité et un certain niveau technologique.

Par ailleurs, il laisse aussi entendre que l'arrivée d'une Kawasaki électrique n'est pas pour tout de suite et fait référence aux avancées technologiques attendues pour 2030 avec l'utilisation du graphène dans les batteries, permettant d'améliorer l'autonomie, la vitesse de charge tout en réduisant la taille de ces dernières.

Par ailleurs, le même Vicarelli a balayé l'idée d'un trois-roues motorisé chez les verts puisque ces derniers travaillent par contre déjà sur un 4-roues qui "arrivera sur le marché dans un futur relativement proche".

On ne parle évidemment pas là d'un quad, mais bien d'une "moto".

On se rappelle d'ailleurs que la marque nous

a déjà gratifiés d'un surprenant J Concept il y a quelques années, même si c'est bien Yamaha qui a été le premier à franchir le pas de la moto multi-roue avec son Niken.

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Les nouveautés chez Kawasaki

Ces derniers mois, bon nombre de brevets se sont retrouvés à la vue de tous sur la toile.

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Marius Tabaries - Bureau FMF 13

Les nouvelles motos sur le marché 2020

Trail, roadsters, GT, la gamme CF Moto est déjà complète : avec la 250 SR, les Chinois se mettent aussi à la sportive !

A peine arrivés sur le marché, les Chinois de CF Moto sont déjà présents avec une gamme plus que complète, de roadsters et de trail : ce derni-er, le MT 650, avait déjà été essayé ici sur votre site préféré, et par Didier en vidéo sur Motorlive.

Nul doute que d'autres machines de la gamme suivront, et peut-être même que pour cela, Me-hdi, le Marc Marquez de la rédaction, pourrait ressortir ses sliders affûtés : en effet, la 250 SR dessinée par Kiska Design (l'auteur des actu-elle KTM) est racée à en faire pâlir une GSX-R !

Et si on l'avait, ça ferait une concurrente à l'hypothétique Suzuki GSX-R 250 SF et son original refroidissement par huile.

CF Moto 250 SR : elle a tout d'une grande

Dérivé du roadster 250 NK cette SR arbore une fourche inversée, des freins radiaux, un gros bras oscillant, un cadre treillis, une petite coque de selle, de larges entrées d'air autour du phare, des coloris bleus avec un filet jaune qu'on au-rait peut-être déjà vus quelque part (éventu-ellement) et un gros silencieux Akrapovic qui annonce carrément la couleur : avec elle, les vi-breurs vont se faire tout petits tellement elle va se jeter sur eux avec la détermination d'un com-missaire européen sur le réglement de la dette.

On pourra rétorquer que si la CF Moto 250 SR dispose du monocylindre maison, celui-ci ne fait que 26 chevaux et c'est peut-être un poil juste pour le grand frisson, malgré ses 151 kg annoncés à sec. Mais comme disait le sage Lao-Tseu : "petit oiseau deviendra grand".

Depuis le 20 septembre, les motards de Chan-tonnay et des environs ont leur association.

Le moto-club Lays’chappement libre a pour objet de réunir des passionnés du monde de la moto afin de partager leur expéri-ence autour de promenades, découvertes de régions et paysages en France où à l’étranger, de réunions régulières dans le but de partager ensemble la passion pour la moto et d’améliorer l’image du motard.

Un programme a déjà été établi : grandes balades à chaque saison, pe-tites balades tous les deuxièmes diman-ches de chaque mois avec rassemble-ment sur le parking du Centre Leclerc à Chantonnay à 9 h, des actions caritatives.

Tous les passionnés de deux, voire trois roues, propriétaires d’un véhicule de 125 cm3 minimum, sont les bienvenus.

La prochaine sortie est donc fixée au diman-che 10 novembre, puis le dimanche 8 décem-bre (9 h – parking Libre à Chantonnay) lors de la grande balade du Téléthon (85 km via les 10 communes du Pays de Chantonnay).

Pour cette opération caritative le tar-if est fixé à 5 € par casque et 50 % des recettes seront reversées à l’UFM.

Le moto-club Lays’chappement libre est né

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Charles Avenel - BN

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Marseille inaugure le circuit Paul Vidal, 1er terrain urbain de moto-crossUn nouveau départ pour ce circuit de moto

Temps couvert, terre fraîche et humide... Les conditions étaient par-faites ce vendredi 18 octobre pour l’inauguration du circuit urbain de moto-cross « Paul Vidal », du nom du champion marseillais des années 60/70. Élus et personnalités locales - pour certaines issues du monde de la moto - ont massivement répondu à l’invitation de « Moto sud organ-isation » (MSO), l’école de moto-cross qui exploite désormais le site.

Projet éducatif pour tous

« Les actions de Moto sud organisation (MSO) et ses ateliers de sécurité routière se sont toujours inscrits dans le cadre d’un projet éducatif pour tous, accessible dès 6 ans ». C’est ainsi que Fa-bien Decker, l’un de ses responsables, a détaillé la philosophie de MSO. L’école de moto-cross et de trial de Cuges-les-Pins, qui fédère depuis 2004 licencié(e)s FFM et moniteurs diplômés autour d’une même passion, a désormais la charge d’exploiter le nouveau circuit Paul Vidal.

Du moto-cross au cœur de Marseille

Les élus se sont ensuite succédé au micro. Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, était aussi présent à l’inauguration de cette piste qui permet de faire du moto-cross au cœur même de la cité phocéenne. L’aboutissement de ce projet est d’autant plus réjouissant qu’il a fallu composer avec de nombreuses contraintes environnementales. Le circuit prend en effet place entre l’autoroute A50, l’Huveaune, la voie SNCF vers Toulon et l’usine Arkema, site classé Seveso seuil haut ! Avant de devenir terrain de cross, il y a eu ici deux terrains de football, un site dédié au stationnement de caravanes puis une décharge sauvage.Ce projet n’aurait pu aboutir sans l’engagement fort des équipes et des partenaires.

Préservation du patrimoine

En s’adressant à l’hétéroclite assemblée, Jean-Claude Gaudin a insisté sur les 24 000 ha (240 km2) du patrimoine marseillais, dont 10 000 d’espaces protégés, qui vont de l’Estaque à la chaîne de l’Étoile en passant par les collines de Marcel Pagnol ou encore le parc des Calanques. La gageure liée à l’ouverture de ce 1er circuit urbain de moto-cross en Eu-rope était d’offrir un terrain d’expression aux passionnés tout en préservant ce patrimoine naturel. Paris tenu ! C’est ce même souci environnemental qui a présidé à la décision de n’autoriser que les motos électriques le dimanche pour éviter les nuisances de voisinage.

La piste de 875 mètres de long et 10 de large peut accueillir une vingtaine de motos pour les entraînements et essais. Un bâtiment annexe abrite bu-reaux, salles de réunions, vestiaires, commodités et garages pour les motos.

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ACTU EN REGION

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019

FMF Aveyron - Les mo-tards forment les élèves

À Saint-Quentin, les motards se mobilisent contre la dégradation des routes

L’opération "points noirs" a débuté en début d’après-midi à Saint-Quentin, dans l’Aisne.

Une quarantaine de motards se sont donnés rendez-vous place de la Liberté pour protester contre la dégradation des routes et la mul-tiplication des dos d’âne, coussins berlinois et autres ralentisseurs.

Le rendez-vous annuel avec les mo-tards de la brigade motorisée de Ro-dez pour faire une information aux cinq élèves volontaires, titulaires du Brevet de sécurité routière (BSR) et possé-dants une moto de 50 cm3 a été tenu.

Des problèmes mécaniques ont empêché quatre d'entre eux de prendre le départ.

Cette rencontre est une information générale sur la conduite des mo-tos, sur les précautions à prendre et sur les obligations réglementaires.

Le parcours de 45 kilomètres s'est déroulé sur les routes départementales du secteur.

Deux motocyclistes les ont accompa-gnés afin de voir leur comportement sur la route pour la partie pratique et ils ont dû répondre à un questionnaire théorique sur différentes réglemen-tations les concernant directement.

Cela leur a permis d'apprécier eux-mêmes leurs connaissances et leur niveau par rapport au BSR.

Un classement a été donné pour montrer à chacun où il en est, en-visager le cas échéant de se per-fectionner, mais aussi pour recevoir un lot offert par les sponsors et en particulier Hobby Moto de Millau.

L'opération a été supervisée et or-ganisée par Vincent Calazelle pro-fesseur d'EPS et responsable de la sécurité routière et du secourisme au collège qui fera une formation aux gestes de premiers secours pro-chainement à tous les élèves de 3e.

FMF de l'Aisne - Les membres du Bureau de l'Aisne se mobil-ise pour lutter contre les dégradations des routes.

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LES INFOS DU MOIS DANS VOS REGIONS !

Thomas Bart - Coordinateur

C'est le titre de la pétition lancée par le FMF Corsica et adressée tout à la fois à la Collectivité de Corse et à la préfecture d’Ajaccio pour réclamer l'aménagement d'un rond-point au carrefour de La Mad-unina, sur la route territoriale 40 à Sartene

FMF di Corsica a lancé cette pé-tition adressée à Collectivité de Corse et à la préfecture d'Ajaccio

Les représentants corses de la Fé-dération des Motards de France ont décidé de monter au créneau afin d'obtenir l'aménagement d'un rond-point au carrefour de la Mad-unina, sur la route territoriale 40, sur l'axe Ajaccio-Bonifacio, à Sartene.

Selon la FMF, ce point du ré-seau présente un danger permanent, la faute à une mauvaise visibilité, et à une config-uration de la circulation inadaptée.

"Assez de vies brisées à ce carrefour !

A l'étude depuis 4 ans rien ne se fait, combien de vies brisées pour qu’enfin ce programme aboutisse ?

" clament les motards de France un peu partout sur les réseaux sociaux afin de faire entendre leur message.

FMF Corse - Pétition lancé par les membres

FMF Jura - Retour des 90km/h dans le départe-ment du Jura

RETOUR DES 90KM/H SUR LES ROUTES DÉPARTEMENTALES ? CLÉMENT PERNOT LE SOUHAITE

Le préfet du Jura a promis aux mo-tards un retour des 90km/h dès que possible lors d'une entrevue

Mardi 1er octobre, une délégation de la Fédération des Motards de France du Jura (FMF 39) a été reçue par le président du Conseil départe-mental, Clément Pernot. Leur but ?

Parler de l'entretien des routes et du retour des 90km/h. Pour ce dernier point, Clément Pernot à réitéré sa promesse de les retrouver le plus rap-idement possible dans le département.

Il doit attendre que le texte de loi les concernant soit adopté puis promulgué.

Pour ce qui est de l'entretien, les motards dénonçaient la dangerosité des rustines et gravillons pour eux et les cyclistes.

De nombreuses contraintes budgé-taires face aux 3500 km de routes concernées obligeraient le conseil départemental à garder le même cap, en proposant prochainement un sys-tème de signalement pour les usag-ers afin qu'ils puissent faire remonter les dangers croisés sur leur trajet.

Une mobilisation fut organisée samedi 5 octobre afin d'attirer l'attention des élus.

Au départ de Lons-le-Saunier, 110 motards auraient pris la route d'après la FMF 39.

LA MINUTE DU MOTARD

Un programme intéressant avait été con-cocté par les organisateurs et les con-cessionnaires, artisans, amateurs et col-lectionneurs y ont activement participé : exposition de café racers, motos préparées, motos de collection, concerts, balades motos et diverses animations situées dans le village.

A noter que les stands de produits locaux, à déguster sur place ou à emporter, ont été ap-préciés et que l’offre de restauration du port a également contribué à la fête. Le soleil éta-it de la partie et faisait briller les chromes et peintures alors que le mistral, tout de même puissant le dimanche nous a rafraîchis.

Ce fut aussi l’occasion de belles rencontres. Certes les concessionnaires avaient fait le dé-placement pour présenter les modèles de leurs gammes dédiées à ce public : Triumph, Indian, Yamaha, Ducati, Royal Enfield, Kawasaki …

Mais ce sont surtout la qualité, l’esprit d’innovation, l’originalité des exposants, ar-tisans, collectionneurs ou simplement ama-teurs éclairés qui auront capté l’attention du public, nombreux en après midi. Difficile de tous les citer mais en voici quelques uns. T

out prés de stand de la mutuelle commen-çons par les pilotes de la ligue sportive « Sul-tans Of Spirit ». Nous rencontrons Caro, ex grand reporter, créatrice d’une ligne de vête-ments (« Chic Factory By C ») et pilote d’une formidable « Buell Dozer » préparée par « Riverside » à Vallon Pont D’Arc (07). Juste en

face nous admirons la « Bee » et son réservoir nid d’abeilles, sur une base de flat twin BMW. Les magnifiques motos des préparateurs se succèdent chez Antirouille, La Taverne Motor-cycle et d’autres. Et aussi ces casques décorés par « Daddy Graph », ou les volutes conçues par GMS petite entreprise de Nîmes (30). Une mention spéciale à Jacques Jouvin, ébéniste qui aura modifié une base de Yamaha XS 650 de 79, avec de splendides accessoires en bois, du Wengé : selle, poignées, cerclage du compt-eur, caches des filtres à air… Ce modèle lui a permis de remporter le prix attribué la FMF lors du dernier Simple Fest à Peyrols (34).

Le Royal Cambouis 2019 à Sausset une véritable réussite pour ce grand rassemblement de moto.

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Les 6, 7 et 8 septembre 2019 s‘est tenue la 5ème édition du Royal Cambouis. C’est à Sausset-les-Pins (13), station de notre magnifique côte bleue, que le Royal Cambouis a posé ses roues sur le bitume brûlant du port.

Gautier De Coustenoble - Bureau FMF 56

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Martin Lefebvre - Directeur Général

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019

Près de 650 lycéens se sont rendus sur le Village Sécurité routière, hier au Pepsi. Ils ont notamment assisté à la recon-stitution choc d’un accident.Un bruit sourd. Des pneus qui crissent. Puis le silence. Pascal Dragotto sort al-ors de la voiture à bord de laquelle il vient de percuter un mannequin sur un scooter.

« Vous avez tous vu ? interroge ce pilote professionnel du risque routier. Son casque qui n’était pas attaché a été éjecté. C’est sa tête qui a tapé en premier mon pare-brise.

Le conducteur du deux-roues a 95 % de risques d’être tué sur le coup… soit 5 % de chances de survie. Mais dans quel état on va le retrouver ? Paraplégique, tétra-plégique, voire même coma végétatif ?

Pour lui, le scoot, la moto, marcher, tout ça, c’est fini. » Devant plusieurs centaines de ly-céens massés le long des barrières installées devant le Pepsi, Pascal Dragotto décrit les terribles derniers instants d’un adolescent des Bouches-du-Rhône, il y a quelques années.

Marquer les consciences

« Il s’appelait Alex. Il était très doué en scooter. Il n’est jamais tombé une seule fois. Sauf celle qui lui a été fatale. Il se sentait si sûr de lui qu’il ne mettait jamais de casque, ni le moindre équipement de protection.

Il n’avait pas pensé que quelqu’un pou-vait le faire tomber. » La voiture qui l’a percuté roulait à 50 km/h à peine.

« Le conducteur était au téléphone. Il n’a pas marqué le stop alors qu’arrivait

Alex. J’espère que vous garderez en mé-moire cette démonstration. Les acci-dents, ça n’arrive pas qu’aux autres. »

Cette reconstitution était l’une des anima-tions phares du Village Sécurité routière in-stallé pour la première fois au Pepsi, hier.

Les lycéens, public visé par cette journée de sensibilisation aux dangers de la route, ont aussi pu naviguer dans d’autres ateliers de prévention autour de l’alcoolisme, de la consommation de drogues, du danger des passages à niveau.

Ils ont pu assister à la désincarcération d’un véhicule accidenté ou monter à bord d’un simulateur de choc routier à 25 km/h.

« On essaye de balayer tous les risques qu’on peut rencontrer sur la route, a expliqué Eddy Chambon, coordinateur Sécurité routière dans l’Indre, qui organisait ces Rencon-tres de la sécurité voulues par la préfecture.

La tranche d’âge des lycéens est particu-lièrement visée, car c’est un âge où on se sent invincible. C’est le moment de les confronter aux risques, d’autant qu’avec la réforme, un jeune de 15 ans va pou-voir pratiquer la conduite accompagnée. »

Sécurité routière : ateliers choc pour des lycéens

LA PASSION D'UN JEUNE

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 201913

Près de Bayeux. La moto de piste, la passion du jeune Noa Potvin

Romain Dumontier- Vice-président

Laurine Potvin est bien connue dans l'univers sportif du Bessin pour ses résultats en lu-tte, son frère cadet, Noa, l'est tout autant dans une autre discipline : la moto de piste

Dans la famille Potvin, le sport est au cœur d’une vie bien rythmée. Entre entraînements, compé-titions et déplacements à travers la France, et parfois l’Europe, la famille a un quotidien bien rempli. Mais qu’à cela ne tienne, la passion les unit et donne une force supplémentaire à Lau-rine et Noa, qui habitent Blay, près de Bayeux (Calvados), pour briller dans leur sport respectif.

Une passion née dans l’enfance

« Depuis tout petit, j’aime la moto » ex-plique Noa Potvin. « J’allais en balade avec papa », et un jour le duo masculin de la famille a découvert la moto de piste.

« Un cousin de papa en faisait », indique Noa, et « mon père a essayé ». Il n’en fal-lait pas davantage pour faire naître une pas-sion commune entre Noa et son père Mickael.

Le jeune garçon reçut une moto, en cadeau de Noël, en 2015, et rapidement il fit ses premiers tours de roues. « Au début, je faisais de l’endurance

», raconte Noa, histoire de se familiariser avec le matériel, mais aussi avec la conduite. « C’était une moto de cross, que j’ai gardé 2 ans » se souvient-il, avec une pointe de nostalgie dans la voix. « Sur des chemins de cross, j’apprenais les bases ».

Entrée en compétition

En avril 2018, il fait ses premiers tours de roue dans le monde de la moto de piste, avec son père. Dès le mois de juillet 2018, il va commenc-er à suivre des stages de pilotage, à Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados), avec son entraîneur, Chris-topher Auzoux, au palmarès impressionnant.

En mars 2019, Noa entre en compétition et partici-pe à la coupe de France promo sport, qui compte 27 participants en 125 cm3, et au championnat de Normandie. Fin septembre, les championnats vi-ennent de prendre fin pour cette saison, et Noa se

classe 5e à la coupe de France et 1er au champi-onnat régional. Des résultats encourageants pour la prochaine saison qui débutera en mars 2020.

Recherche de sponsors

Dès l’année prochaine, Noa poursuivra la compé-tition, mais à une nouvelle échelle. C’est avec une moto de 300 cm3 qu’il reprendra le chemin des pistes, pour, souhaitons-lui, briller une nouvelle fois.

7Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019 14

Quel est le bilan du stationnement payant pour les motos et les scooters à Vincennes et Charenton ?

Les communes de Vincennes et de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) appliquent le stationnement payant aux deux-roues motorisés depuis avril 2018. Après les contestations initiales, le bilan reste mitigé

Depuis le 1er janvier 2018, le stationnement pay-ant est une compétence des collectivités locales. Les villes de Charenton-le-Pont et Vincennes en ont profité pour l’appliquer aux deux-roues motorisés.

Le tarif du stationnement dans les deux communes, pour les scooters et motos, est de 1,50 euro pour deux heures. Les résidents bénéficient de tarifs pré-férentiels allant jusqu’à un forfait annuel à 75 euros.La décision, fortement contestée à sa mise en place, est désormais globalement acceptée par les usagers. Moins par la Fédération française des motards en colère, qui craint que la mesure ne fasse tache d’huile.

Un système identique comme les autos

« Il suffit de rentrer son numéro de plaque et de pay-er, explique Vincent. Il n’y a même plus de ticket. ». Assis sur son scooter, cet habitant de Vincennes de 43 ans a pris l’habitude de se garer sur les emplace-ments composés d’arceaux métalliques et d' un horo-dateur qui se sont multipliés dans les rues de la ville.

Il a même pris un abonnement annuel depuis quelques mois, après avoir longtemps joué au chat et à la souris avec les agents municipaux. Car l’accumulation des amendes a fini par le convaincre.Depuis avril 2018, les communes de Vincennes et de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) sont les pre-mières en France à avoir instauré le stationnement payant pour les deux-roues motorisés. A l’époque,

Des maires satisfaits

« Cette mesure était nécessaire, déclare Char-lotte Libert-Albanel, maire (UDI) de Vincennes.

Face à l’envahissement des trottoirs et la ven-ue progressive des deux-roues qui ne trouvaient pas de place dans Paris, nous devions agir. »

Afin de lutter contre cette « invasion », les deux mairies ont donc aménagé des plac-es pour les motocyclistes et les scootéristes.

Avec toutefois une différence par rapport aux quatre-roues : en partant du principe qu’un deux-roues prend trois fois moins de place qu’une voiture, le tarif est presque… trois fois moin-dre (1,5 euro contre 4 pour deux heures).

Près de Bayeux. La moto de piste, la passion du jeune Noa Potvin Le stationnement des deux-roues motos à Charenton fais débat !

Si la ville continue d’aménager de nouvelles places – qui s’ajouteront aux 850 déjà existantes, pour un peu plus de 800 abonnés –, Charlotte Libert-Albanel retire déjà du positif : « Les "véhicules ventouses" dispara-issent et les trottoirs sont désormais libres. » Même son de cloche à Charenton-le-Pont, où le maire, Hervé Gicquel (LR),

LE GRAND DOSSIER DU MOIS

Antoine Cheurlin - Vice-président

Journal des Motards de France N°38 - Novembre 2019 15

La maire de Vincennes assure que ce n’est pas destiné à remplir les caisses de la ville : « Les amendes n’ont rapporté pour l’instant que 40.000 euros. » Elle se défend également d’avoir une dent contre les motards. « Ce n’est pas une sanction.

Une mesure difficile à avaler

Du côté des usagers, les avis sont plus mitigés. « A la base, j’avais ache-té un scooter pour ne pas payer de parking.

Pourquoi ne pas simplement augmenter le prix des amendes pour les mauvais stationne-ments ? », s’interroge Cécile, habitante de Vin-cennes, en chevauchant son scooter. Sibylle, sous son casque multicolore, est du même avis mais préfère se rendre à l’évidence :

« C’est comme ça maintenant, je ne vais pas déménager. Mais ce serait bien qu’en paral-lèle, ils développent les transports publics. »

Comme ces deux scootéristes, beaucoup de mo-tards se sont faits à l’idée de payer pour leur sta-tionnement, tant que le nombre de place est suffisant.

« Parfois, il faut tourner pendant des heures pour en trouver une. Dans ce cas, je me gare où je peux, au ris-que de prendre une prune [de 17 euros] », peste Jackie.

Au guidon de son imposante sport-ive noire, elle ajoute un second bémol.

Le prix de l’abonnement annuel est de 75 eu-ros à l’année pour les résidents. Mais la fac-ture pourrait exploser si d’autres villes voi-sines mettaient en place de tels dispositifs.

« Je travaille à Paris. Si la ville se met à faire la même chose, ce ne sera plus tenable finan-cièrement de payer les deux abonnements. »

Une idée qui pourrait faire tache d’huile

L’hypothèse d’une extension du stationnement pay-ant pour les deux-roues à d’autres communes n’est pas incongrue, selon Charlotte Libert-Albanel :

« Je suis régulièrement contactée par les édiles d’autres villes qui me demandent com-ment nous avons mis cela en place. »

Jean-Marc Belotti, président de la Fédération française des motards de France (FMF), avance : « La ville de Paris étudie cette possibilité pour la prochaine mandature. »

Les difficultés pour les parisiens avec les stationnements payant

LE GRAND DOSSIER !