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Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères...

Le Génie civil. Revue générale des industries françaises

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Page 1: Le Génie civil. Revue générale des industries françaises

Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées

Le Génie civil. Revue généraledes industries françaises et

étrangères...

Page 2: Le Génie civil. Revue générale des industries françaises

Le Génie civil. Revue générale des industries françaises etétrangères.... 1936/09/26.

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SOCIÉTÉS SAVANTES ET INDUSTRIELLES

ACADÉMIE DES SCIENCES(1)Séance du 14 septembre 1936.

Présidence de M. Robert BOURGEOIS.

Mécanique des fluides. — I. — La for-mation des tourbillons de convection, dansune couche gazeuse, sous des épaisseurs del'ordre de quelques centimètres. Note deM. Douchan AVSEC, transmise par M. HenriVillat.

Les recherches sur les tourbillons polygo-naux et les tourbillons en bandes dans unecouche gazeuse, uniformément chauffée par-dessous, sont encore peu nombreuses. Lesexpérimentateurs se sont contentés de mon-trer leur existence et d'étudier quelques-unesde leurs transformations intéressantes, où ilsvoyaient une analogie avec des phénomènesnuageux.

Presque tous signalent qu'ils ne pouvaientpas former de tourbillons réguliers quand ilstentaient d'augmenter l'épaisseur de la coucheau delà de 1 cm. MM. T. Tcrada et M Tamanoseuls mentionnent en passant, des expériencessous l'épaisseur de 3 cm.

Pour approfondir l'étude du problèmedonné, l'auteur s'est proposé de former destourbillons convectifs sous des épaisseurs del'ordre de quelques centimètres. Il donne danscette note les résultats de ses expériences,notamment sous la forme de photographiesdes tourbillons d'air chargé de fumée, produitspar l'appareil qu'il a construit.

II. — Les tubes à vapeur de mercure àhaute pression pour l'éclairage de fuméesdans les études d'aérodynamique. Note deMM. J. VALENSI et J. SOBIESKY, transmise parM. Henri Villat.

Il est indiqué dans l'étude aux fumées del'écoulement de l'air autour des obstaclesd'observer les fumées en éclairant vivementune tranche mince. Ainsi que l'ont fait d'autresexpérimentateurs les auteurs avaient réaliséun tel éclairage à l'aide d'un système de len-tilles cylindriques placé devant un arc à char-bons. Ils se sont cependant posé dernièrementle problème du remplacement de l'arc par unesource linéaire à grand éclat; l'emploi d'unetelle source est évidemment plus rationnel, vule but recherché.

A cet effet ils ont entrepris des études surles tubes à vapeur de mercure à haute pres-sion. Les tubes qui ont donné les meilleursrésultats sont constitués de la manière sui-vante: tube éclairant horizontal de 40 mm delongueur et 1 mm de diamètre intérieur; élec-trodes verticales constituées par des tubes dequartz remplis de mercure, l'arrivée du cou-rant se faisant par fil de tungstène; un water-jacket en quartz entourant le tube éclairantpermet le refroidissement à l'aide d'un cou-rant d'eau. Le tube éclairant contient de l'ar-gon sous une très faible pression.

Les auteurs indiquent les caractéristiquesde ces lampes, dont ils ont étudié égalementl'emploi pour la stroboscopie, en alimentantde tels tubes à l'aide du stroborama Seguin (*).Pour obtenir un éclat important, le diamètreintérieur du tube éclairant doit être alors del'ordre du quart de millimètre.

Les auteurs illustrent leur communicationd'un certain nombre de photographies, obte-nues à l'aide de leur appareil.

(1) Les Comptes rendus de l'Académie des Sciences,contenant le texte in extenso des communications,paraissent toutes les semaines chez Gauthier-Villarset Cu. éditeurs, ;'5. quai des Hrands-Aug-ustins. Paris.

(2) Voir, au sujet du stroborama Seguin, le GénieCivil du 19 décembre 1925.

Médecine expérimentale. -Diagnos-tic de la fièvre jaune par inoculation intra-cérébrale du sang de malade à la sourisblanche. Note de M. Maurice MATIIIS, trans-mise par M. Félix Mesnil-

Le diagnostic de certitude du typhus amarilchez l'homme ne pouvait se faire jusqu'ici quepar inoculation de sang du malade au Macacusrheslls, singe extrêmement réceptif au virusamaril. Il est difficile d'avoir toujours, aumoment voulu, des singes disponibles.

Or, de même qu'il a été possible de substi-tuer la souris blanche au Macacus rhésus pourl'épreuve de neutralisation in vitpo, de mêmeil est possible, comme le montre l'auteur, derecourir à la souris blanche pour savoir si

une personne, tout à fait au début d'une infec-tion fébrile en région endémique amarile, estatteinte ou non de fièvre jaune.

P. G.

BIBLIOGRAPHIE

REVUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS

TECHNIQUES

AGRICULTURE

La toxicité des plantes cultivées sur lessols sélénifères. — Le sélénium, à l'état deséléniure métallique, accompagne très fré-quemment les sulfures naturels, et notammentles pyrites de fer, qu'on rencontre dans untrès grand nombre de terrains. Quand ces ter-rains constituent la roche-mère qui a donnénaissance à un sol cultivé, celui-ci peut renfer-mer des quantités appréciables de composéssélénifères, qui sont assimilés par presquetoutes les plantes qui y végètent, aussi biencelles des champs que celles des prairies etpâturages. Comme le sélénium et tous sescomposés sont toxiques, l'ingestion de cesplantes par l'homme et les animaux peut êtredangereuse.

Aux Etats-Unis, on avait bien constaté qu'enfaisant paître le bétail dans certaines prairies,il contractait une maladie souvent mortelle,mais on n'en connaissait pas la cause; la pre-mière des observations de ce genre remonte à1857; depuis, elles se sont multipliées, et la

cause ayant été reconnue, une enquête systé-matique a été entreprise pour rechercher lessols sélénifères. Ils sont extrêmement nom-breux aux Etats-Unis; c'est ce que montreM. Horace BYERS dans le Technical Bulletinn° 482 of the United States DepartmentofAgriculture, dans lequel il donne les résultatsde cette enquête.

Le sélénium ne se trouve que dans les solsdes régions arides ou semi-arides; même si laroche-mère en est très riche, il ne se retrouvedans le sol qu'à l'état de traces s'il est trèsperméable et bien lessivé par les pluies. Il estfort probable qu'on en trouverait dans toutesles terres noires (tchernozions) qui sont lesgrandes productrices de blé du monde. Ilpasse dans toutes les plantes, spontanées oucultivées, qui poussent sur le sol. S'il encontient à une concentration supérieure à0,5 X 10-6, il doit être considéré comme dan-gereux; de même, toute plante comestible quien contient plus de 5 X 10-6 doit être consi-dérée comme toxique. Cependant, il ne s'accu-mule pas dans l'organisme qui l'a ingéré: il serépand dans tous les tissus et il s'élimine partoutes les excrétions et sécrétions (lait, œufs).Cela explique que les intoxications à caractèreépidémique ne soient pas plus nombreuses.

Les plantes des prairies absorbent peu desélénium; certains légumes et les composés en

absorbent beaucoup (jusqu'à 100 X 10-6 dansle chou); les céréales les plus communémentcultivées en absorbent en quantités intermé-diaires (5 X 10-6 dans des froments, mais etseigles de commerce) Il s'accumule dans lesœufs (10 X 10-6).

CHEMINS DE FER

L'état actuel de la nouvelle signalisationsur les grands Réseaux français. — Commel'a expliqué en détaille Génie Civil du 28 fé-vrier 1931, p. 216, les grands Réseaux françaisont décidé depuis longtemps de refondre com-plètement leur système de signalisation, ensupprimant les feux blancs qui se confondentavec les lumières n'appartenant pas à la signa-lisation, et souvent même n'appartenant pas àla voie ferrée (la couleur verte remplace doncle blanc) la forme des signaux est modifiée defaçon à servir, le jour; de signe d'identifica-tion, en dehors même de la couleur parfoisdifficile à distinguer; enfin, des dispositionsnouvelles facilitent l'adoption de la signalisa-tion lumineuse, diurne aussi bien que noc-turne.

Retardée par des difficultés financières, latransformation de la signalisation n'a étéentreprise que récemment, par étapes dontM. LEMONNIER, Ingénieur des Chemins de ferde l'Etat, donne un aperçu dans la Revue géné-rale des Chemins de fer, de mai. Ce retard apermis aux Réseaux d'étudier de façon trèsapprofondie la signalisation lumineuse, notam-ment en cas d'extinction accidentelle deslampes, cas d'ailleurs très rare, car on prendla précaution d'utiliser des lampes à trèsfaible voltage et à gros filament, ou à doublefilament.

CHIMIE INDUSTRIELLE

La fabrication de la paraffine à partir dupétrole. — La Revue pétrolifère donne, dansson numéro du 9 mai, le résumé détaillé d'uneétude de M. Ralph H. ESPACII, sur la fabrica-tion dela paraffine, à partir du pétrole, récem-ment parue dans le Bulletin n° 388 of the Bu-reau ofMines des Etats-Unis.

Dans le raffinage des produits paraffineux, ilconvient de distinguer trois sortes de cires: laparaffine, obtenue des fractions lubrifiantes;le stopu>a.r, contenu dans la fraction qui resteaprès l'élimination du distillat lubrifiant; et lepetrolatum, mélange de cire et d'huile, restantaprès la séparation de la paraffine d'avec lafraction lubrifiante. Parmi ces trois sortes, laparaffine est, de loin, la plus importe du pointde vue commercial.

L'obtention du distillat paraffineux par dis-tillation se fait suivant, plusieurs méthodes;après refroidissement et filtration sous pres-sion, le produit brut porte le nom de ciremolle (slack wax). Le but du ressuage est,d'une part, l'élimination de l'huile, d'autrepart, la séparation de la paraffine en fractionsà points de fusion différents. Les produits deressuage sont: l'huile, dite foot's oil, la paraf-fine intermédiaire, et le scale wax, dont lateneur en huile est inférieure à 3 La ma-jeure partie de la paraffine finie est moulée engrands pains; on vend également de la pa-raffine sous forme de bougies.

La fabrication de l'acide sulfurique parcatalyse à partir du gaz de fours à coke. —La cokéfaction du charbon laisse environ 72du soufre dans le coke et en fait passer 30dans le gaz, dont 20 environ sous formed'acide sulfhydrique. Une communication faiteà la commission allemande des cokeries, parM. WEITTENHILLER, a été reproduite dansGlückauf du 25 avril. L'auteur décrit l'instal-