4
Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères...

Le Génie civil. Revue générale des industries françaises

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées

Le Génie civil. Revue généraledes industries françaises et

étrangères...

Le Génie civil. Revue générale des industries françaises etétrangères.... 1928/02/04.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart desreproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine publicprovenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans lecadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre etgratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment dumaintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et faitl'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale larevente de contenus sous forme de produits élaborés ou defourniture de service.

CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens del'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnespubliques.

3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisationparticulier. Il s'agit :

 - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteurappartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés,sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable dutitulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèquesou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par lamention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ouautre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de cesbibliothèques de leurs conditions de réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est leproducteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du codede la propriété intellectuelle.

5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sontrégies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autrepays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité deson projet avec le droit de ce pays.

6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditionsd'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matièrede propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions,il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet1978.

7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, [email protected].

SOCIÉTÉS SAVANTES ET INDUSTRIELLES

ACADÉMIEDESSCIENCES(1)Séance du23 janvier 1928.

Présidence de M. Maurice HAMY.

Chimie biologique. — La présencegénérale du sodium chez les plantes. Notede M. Gabriel BERTRAND "et MMU M. ROSEN-RLATT;

Comme l'a déjà établi M. G. Bertrand encollaborationavec M. D. J. Perietzeanu, la

question de la présence du sodium chez lesplantes est restée jusqu'ici controverséeparcequon n'avait utilisé que des méthodesu analyse chimique insuffisantes pour essayere la résoudre. En mettant à profit la forma-ton de l'acétate triple d'uranyle, de magné-sium et de sodium, ou sel de Streng, laquestion est entrée dans une phase nouvelle:Il est devenu probable en effet, d'après lespremiers résultats obtenus, que la présencedu sodium est, contrairement à l'opinion laplus courante, aussi générale chez les plantesquecelle du potassium.

c-tant donnée l'importance de cette notionau point de vue physiologique et au point devue agricole, il était utile d'en éprouverl'exactitude le plus rapidement possible. C'estcequi a incité les auteurs à reprendre l'étudedes espèces végétales qui avaient été signaléesmme exemptes de sodium et à s'assurer, enleur appliquant la méthode de recherche etde dosage rappelée, si elles contiennent ouno» le métal alcalin.1ans toutes les espèces analysées, lesauteurs ont rencontré du sodium en quantitédosable, généralement faible, il est vrai, maisSuffisante pour faire disparaître une diffé-ence de composition que l'on avait souventconsidérée comme fondamentale entre lesPantes et les animaux.

Chimie organique. — Formation d'hy-ocarbures à partir de l'alcool propylique.Note de MM. A. MAIHLE et RENAUDIE, pré-sentée par M. Matignon.

Les auteurs ont montré précédemment queldécomposition catalytique de l'alcool buty-lique,effectuée sur de l'oxyde uraneux, con-uità des carbures d'hydrogène. L'alcool estdéshydrogéné d'abord en aldéhyde. Celle-cise crotonise immédiatement pour donnerl'éthyl-2-hexénal

et le diéthyl-2.4-octadiène-2*a aldéhydes qui se décomposent partielle-ment au contact du catalyseur en oxyde dearbone

et carbures d'hydrogène (heptène,éth~.i-onadiene), qui se scindent en carburesplus légers avec départ d'hydrogène ou derésidus carbonés.L'alcool propylique conduit à des résultatsSuaires, dans des conditions que les auteursxposent dans cette note.

Chimie physique. — Les piles à élec-triîrfeVnaltérableS

et le principe de Carnot.Note de M. Vasilesco KARPEN, présentée parM. PaulJanet.1118 deux notes précédentes (2) l'auteur adécrit Plusieurs sortes de piles électriquesI appelle piles K) et les expériencesfaitesPour prouver que les éléments — électrodes.fIcr°lytes

— formant ces piles ne donnentheu, pendant leur fonctionnement, à aucuneréaction chimique, ces éléments restant inal-eres et que, par conséquent, ces pilesempruntent indéfiniment toute l'énergie--(1), Comptes rendus de l'Académie des Sciencesparaissee^ttoutes'essemaineschezftauthier-Villars

-.n:s. rang.(2|rornptesrendus,1927(t.185,p.760et942).

qu'elles développent à la chaleur du milieuambiant, contrairement au principe de Carnot.

La preuve certaine d'une contradiction auprincipe de Carnot aurait été de montrerdirectement que le poids de l'électrode néga-tive ne diminue pas lorsque la pile débite; ilaurait même suffi de montrer que ce poids nediminue pas en proportion de la quantitéd'électricité débitée et del'équivalent électro-chimique du métal de l'électrode, commec'estle cas pour les piles chimiques actuelle-ment connues. Mais le débit des piles K, à latempérature du laboratoire, était trop faiblepour que l'éventuelle diminution de poids del'électrode puisse être vérifiée d'une façoncertaine.

L'auteur décrit une nouvelle expérienceconfirmant les premières, et au cours delaquelle la quantité de platine dissouten'atteignit que 2 de celle prévue par ledeuxième principe de la thermodynamique,qui, selon l'auteur, se trouve ainsi contredit.

Mécanique. — La position de la ligneneutre dans la courroie. Note de M. SWYN-

GEDAUW, présentée par M. G. Kœnigs.On admet habituellement que la lamelleneutre,

dont des notes précédentes (') deM. Swyngedauw ont montré le rôle impor-tant, se trouve au milieu de l'épaisseur descourroies de transmissions. Il n'en est pasainsi en général. L'expérience stroboscopiquemontre que, pour le cuir, elle est au tiersenviron de l'épaisseur du côté de la facechair; pour le caoutchouc vulcanisé, contre lapoulie.

Les considérations que l'auteur développedans cette note montrent que la lamelleneutre d'une courroie donnée n'a de positionprécise que pour un azimut donné, et qu'elledépend de la charge, du rayon et de la fonctionde la poulie, de l'épaisseur de la courroie, ducoefficient de frottement.

Moteurs à explosion. — La propaga-tion de la combustion dans les mélangescarburés. Note de M. R. DUCHÊNE, présentéepar M. Cotton.

Nous reproduirons cette note dans unprochain numéro.

Spectroscopie. — Un réglage automa-tique d'un spectrographe à réseau concave.Note de M. A. COTTON.

Sous l'emplacement du gros électro-aimantque l'on contruit actuellement pourl'Académiedes Sciences et qui sera installé prochaine-ment à Bellevue, à l'Office des Recherchesscientifiques et des Inventions, M. Cotton afait réserver dans les fondations un puitsétanche destiné aux recherches de spectro-scopie. Un des appareils qui y seront installésest un réseau concave monté à la façon deEagle; ce montage a en effet divers avantages:l'astigmatisme est moins gênant, on peututiliser des spectres dordre plus eleve, puis— ce qui est particulièrementimportant pourles longues poses — les rayons lumineuxcirculent alors dans un espace relativementrestreint où la température peut être main-tenue bien uniforme et bien constante.

En examinant à cette occasion la façond'installer un spectrographe du type Eagle,l'auteur a été conduit à une série de remarquesqui pourraient être utiles à ceux qui voudrontutiliser ce montage. Ce sont ces remarquesque l'auteur a résumées dans sa note.

--

P. C.

(1)Comptesrendus,1927(t.184,p.1316,ett.185,p. 252). Ces.notes ont été analysées dans le Génie Civildes11 juinet6aoul1927(t.XC,n°24,p.586,ell.XC1,no6,p.152).

BIBLIOGRAPHIE

REVUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS

TECHNIQUES

AÉRONAUTIQUE

Les transformations récentes de l'aéroportde Croydon, près de Londres. — Les instal-lations primitives de l'aéroport de Croydon,qui dessert les lignes assez nombreusesayant Londres pour terminus, viennent d'êtregrandement améliorées, et l'Aéronautique, dedécembre, donne à ce sujet des renseigne-ments accompagnés d'une photographie priseen avion.

On a considérablement agrandi le terrainet construit une vaste gare avec hall d'attente,hall de la douane, halls des marchandises(départ et arrivée), etc., ainsi qu'une série dehangars avec magasins et bureaux annexes.Ces hangars sont moins monumentaux queceux du Bourget, mais ils peuvent recevoirtous les types d'avions actuellementen service.

Les anciens bâtiments, qui occupent actuel-lement le milieu de l'aéroport agrandi, vontêtre bientôt démolis.

AUTOMOBILES

Filtre sous pression pour l'huile usagéed'automobile et d'avion. — Les services.auto-mobiles et d'aviation, dont l'importance nepermet pas le traitement industriel des huile,par appareils centrifuges, peuvent utiliser lefiltresous pression construit par M. F. DAVINet qu'il décrit naus les Annales de l'Officenational des Combustibles liquides, de sep-tembre.

Ce filtre se compose essentiellement d'unrécipient cylindrique étanche, à double fond,et possédant un plateau percé de trous de10 mm, destiné à recevoir le lit de filtration.

D'une contenance de 60 litres, le récipientest muni d'un couvercle en tôle possédant unrobinet à entonnoir pour le remplissage, et unmanomètre gradué jusqu'à 3 kg.

Le robinet de sortie de l'huile se trouve àmi-hauteur du double fond, et celui de vidangeau centre inférieur.

Le lit de filtration se compose d'au moinsquatre rondelles de feutre de 10 mm épousantexactement la forme du récipient; chacunedes rondelles est séparée parune toile métal-lique.

Ce filtre est utilisé au Centre automobilede la Marine, à Cherbourg.

CHEMINS DE FER

Le problème de la sécurité de marche destrains. — En présentant un mémoire sur cesujet à la récente Semaine de discussionsde la Société française des Electriciens,M. LEMONNIER, Ingénieur des Chemins de ferde l'État, s'est borné à examiner la sécuritécontre les accidents d'exploitation, sans envi-sager ceux pouvant provenir de la voie ou dumatériel roulant.

Les collisions entre les trains peuventrésul-ter de trois causes: un train en tamponne uncirculant dans le même sens, ou un circulanten sens inverse, ou enfin il en prend un enécharpe dans une bifurcation; d'où: la recher-che de l'espacement des trains, les dispositifsévitant les rencontres, etenfin la protectiondes bifurcations ou des croisements.

La première catégorie de dispositifsprotec-teurs est connue sous le nom de block-system,dont la variété la plus perfectionnée est leblock-system automatique à circuit devoie;dans ce système, l'appareillage électrique estdisposé de telle façon que c'est la présencemême d'un véhicule sur les rails qui maintientà l'arrêt le signal de protection couvrant lasection de voie où se trouve ce véhicule. Cedispositif est irréprochable, si le fonctionne-ment des appareils électriques est parfait.Dans la pratique, ces appareils sont combinés,non plus avec les disques colorés, encoreusuels en France, disques à commande parfils métalliques, mais avec des signaux lumi-neux (lampes électriques blanches ou colo-rées), dont l'emploi se répand rapidement surnos grands réseaux (,).

Pour éviter les rencontres de trains circulanten sens contraire sur une même voie, on secontente généralement de réglementer stricte-ment leur marche et leurs points de croise-ment, en prévoyant minutieusementles cas oùces points de croisement doivent être modifiéspar suite de perturbations dans lejservice; enoutre, une cloche électrique annonce de gareen gare l'expédition de chaque train.

On peut aussi adapterà ce cas les appareilsde block-system pour lignes à double voie.

Pour protéger les bifurcations, à défaut duprocédé (très recommandable partout où ladépense n'est pas prohibitive) qui consiste àdévier une voie et à la faire passer sous lesdeux autres, au lieu d'avoir un croisement àniveau (dispositif dit « saute-mouton»), il fautinstaller un jeu de signaux enclenchés, dontM. Lemonnier explique le mécanisme. Il faitnotamment ressortir le rôle essentiel desenclenchements, dont les plus efficaces sontceux qui s'effectuent, non sur les leviers decommande, mais sur les signauxet les aiguilles,avec « contrôle impératif permanent ».

L'auteur termine en signalant les appareilsd'avertissement et de contrôle du franchisse-ment des signaux à l'arrêt, sur les locomo-tives (appareils répétiteurs de signaux).Grâce à ces précautions, le nombre de voya-geurs tués, sur les réseaux français, s'estabaissé de 1,5 par milliard de voyageurs-kilo-mètres, dans les années précédant la guerre,à 0,8 en 1924.

Ce mémoire a paru dans le numéro d'octobredu Bulletin de la Société des Electriciens.Dans le même fascicule se trouve une commu-nication de M. LALOY sur la signalisation auto-matique des chemins de fer, qui complète uti-lement celle de M. Lemonnier.

Le vernissage à la laque des locomotiveset wagons. — La Compagnie du Cheminde fer « Saint-Louis-San-I"rancisco » (Etats-Unis) a appliqué, depuis 1924, le vernis delaque connu sous le nom de « duco » à uncertain nombre de ses voitures, en acier et enbois, et à plus de 600 locomotives. Lesrésultats ont été favorables, tant au point devue de la rapidité d'application que de ladurée dans des conditions climatériques défa-vorables, comme l'expose M. H. L. WORMAN,dansleBulletin del'Association internationaledu Congrès des Chemins de fer, de novembre.

Cette laque se compose, en général, denitrocellulose avec une petite proportiond'autres ingrédients dissous dans des solvantsspéciaux, et d'un pigment finement broyé quidonne la couleur.

L'auteur donne quelques détails sur l'appli-cation de cette laque. D'après lui, les fraisd'application sont de 30 moindres, mais le

(1) On pourra se reporter à des articles parus dans leGénie Civil sur le block-system automatique à circuit devoie (numéro du 5 février 1921, t. LXXVIII, n° 6 p. 121)et sur les signaux lumineux (numéro du 9 octobre 1926,t.LXXXIX,n"15,p.297).

prix du produit est d'environ 30% plus élevéque celui des enduits ordinaires, en sorte quel'économie (d'ailleurs très appréciable) est dueà la plus longue durée du vernis à la laque età la rapidité de son application, qui diminue letempsd'immobilisationdu matériel.

CHIMIE INDUSTRIELLE

L'injection de vapeur dans les cornuesverticales continues des usines à gaz. —C'est un procédé nouveau que signale leJournal desUsines à gaz, du 5 décembre,d'après un article de MM. NORTON et HUM-

PIIRYS; ce procédé augmente les rendementspar tonne de charbon distillé, tant en calo-ries qu'en mètres cubes, mais le pouvoircalorifique est abaissé d'une manière qui lerend incompatible avec la législation françaiseactuelle.

Théoriquement, l'admission de la vapeur estbasée sur la réaction H20 4- C = H2 + CO,d'après laquelle la totalité de la vapeur secombinerait avec le carbone du coke et setransformerait en gaz combustibles. Uneadmission de vapeur de 10 produirait alorsune augmentation de 750000 calories partonne de charbon distillé. En réalité, on nesaurait dépasser la proportion de 5 devapeur pour que la décomposition soit à peuprès complète.

L'expérience montre que les quantitésd'éléments incombustibles augmentent dansle mêmesens que la quantité de vapeuradmise;l'augmentation de la quantité de vapeur cor-respond d'ailleurs à une réduction sérieusedu pouvoir calorifique, de l'ordre du cin-quième.

Après une forte admission de vapeur, iln'est pas rare de trouver jusqu'à 8 d'acidecarbonique à la sortie de la cornue. En ce quiconcerne la proportion d'azote, elle est irré-gulière, mais elle approche souvent de 10

Il est juste de remarquerque le coke d'unecornue verticale est suffisamment refroidi aumoment de l'extraction pour pouvoir êtretransporté directement au parc, sans interven-tion d'eau : c'est là un avantage indéniable.

En ajoutant 5 de vapeur, on n'augmentepas la production d'eau ammoniacale, mais onaccroît d'environ 25 le rendement en gou-dron; ilserait évidemment préférable que legain se produisît au profitdu gaz.

Avec une plus forte admission de vapeur,le rendement en calories s'accroît très nette-ment; mais on peut se demander s'il com-pense les dépenses directes et indirectesqu'elle entraîne, ces frais dépendant de lavaleur commerciale du coke et des conditionslocales.

L'emploi des charbons actifs en sucrerieet en glucoserie. — On prépare depuis quel-que temps, au moyen de bois légers, de liègeou de tourbe, et par des procédés spéciauxassez nombreux et variés, des charbons ditsactifs qui ne le cèdent en rien au noir animalpour décolorer et clarifier les solutions, leurenlever leur mauvaise odeur et leur mauvaisesaveur.

M. W. TAEGENER montre, dans la ChemikerZeitung, du 31 août, que ces charbons actifspeuvent remplacer avantageusement le noiranimal en glucoserie et en sucrerie.

Les charbons actifs sont des composéscomplexes renfermant 80 à 95 de carbone,et qui possèdent tous un très grand pouvoirabsorbant et adsorbant dû à ce que, eu égardà leur poids, ils ont une surface d'absorptionconsidérable. Cette surface d'absorption, selonles variétés, peut posséder des caractèresdifférents qui dépendent des matières pre-

mières et des procédés physiques ou chi-miques qui ont servi à les préparer. Tous cescharbons ont un tissu très finement capilla-risé ; quelquefois, la périphérie de chaqueélément est recouverte d'une couche quasiimperméable qui empêcherait les propriétésabsorbantes de la partie interne de se mani-fester si on n'avait fait subir à ces sortes decharbon un traitement approprié qui a poureffet d'éliminer cette couche périphérique.

Les principaux inconvénients de l'emploi dunoir animal en sucrerie et en glucoserie pourdécolorer, filtrer et désodoriser les jus sucréssont: des frais d'entretien très élevés, résul-tant des quantités considérables de noir ani-mal qu'il faut mettre en œuvre pour obtenirun bon résultat, la difficulté de changer lerégimede marcheencas denécessité,lespertesconsidérables de jus sucré qui, retenu parlesparticules de noir animal, est détruit lors desa revivification, des frais généraux élevés etde multiples désagréments de caractère tech-nique.

Tous ces inconvénients disparaissent oupresque avec les charbons actifs. L'auteur enénumère quelques-uns qui peuvent être em-ployés; ce sont: l'éponite (trois variétés) et lanorite.

On peut les employer de deux manièresprincipales en glucoserie : 1° par filtration dejus sucré sur une couche de charbon actif de15 à 20 mm d'épaisseur, qu'on a fait déposer surdes filtres d'étoffe; 2° par contact avec le jussous la forme d'une suspension maintenueconstamment en mouvement par des agita-teurs. On peut combiner les deux méthodes.

Il suffit de 2 kg d'éponite 01, la variété lamoins active, pour traiter 4 m3 de jus titrant35° Baumé.

L'amélioration du rendement de la fabri-cation de l'acide sulfurique par le procédédes chambres de plomb. — Bien des fa-briques d'acide sulfurique, aux Etats-Unis,n'obtiennent pas le maximum de productionen même temps que le prix de revient le plusbas possible, et cela faute de tenir compted'un ou plusieurs des facteurs permettantd'obtenir les meilleurs résultats.

M. A. T. NEWELL, dans le Chemical andMetallurgicalEngineering, d'octobre, étudiesystématiquement les divers points de la fabri-cation permettant avec une installation donnéed'obtenir le maximum de production avec unrendement aussi élevé que possible et unefaible consommation de composés nitreux, enmême temps qu'une bonne organisation dutravail permet d'abaisser au minimum leprix de revient par tonne.

CONSTRUCTION DES MACHINES

Nouvel appareillage pour le filetage destubes suivant les principes américains. —M. E. BAUMANN décrit dans le Stahl undEisen,du 1er septembre, un dispositif pour l'exécu-tion au tour des filetages coniques de préci-sion à l'extrémité des tubes, notamment deceux qui sont appelés à présenter une étan-chéité sous pression élevée, avec contact uni-quement métallique. Le porte-outil du cha-riot du tour est remplacé par un revolverpouvant occuper quatre positions succes-sives.

Les outils sont conçus de telle sorte quela mise en place d'un nouvel outil destiné àen remplacer un autre émoussé, n'entraînepas un nouveau réglage. Les opérations suc-cessives de mise au rond, de première passe,de dressage de l'extrémité, de finissage etd'alésage se succèdent ainsi sans pertes detemps. Ces nouveaux procédés permettront