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Dixième année - N° 2941 - Ven 26 - Sam 27 avril 2013 – Prix : 10 DA D’ALGERIE LE JOUR Votre quotidien national En pleine crise pour l'élection d'un nouveau SG Le FLN débat de la révision de la Constitution Divergences entre Djoudi et Benhamadi Introduction des entreprises en Bourse Les patrons ne se bousculent pas au portillon Festival Dimajazz 2013 à Constantine Top départ pour le florilège musical Page 5 Nouveau décret pour les marchands ambulants Le commerce de rue soumis à l'immatriculation au registre Page 4 Le Premier ministre se rend aujourd'hui à Béjaïa Sellal pour rattraper le retard Après la grève des avocats Le ministre de la Justice veut calmer le jeu Les Frères, leurs illusions et celles des autres Par Nazim Rochd L es Frères n’ont certainement jamais pensé qu’ils seraient un jour aux rênes d’un pays. Ensuite, quand ils en ont entrevu la possibilité, ils ont été tentés d’y aller mais, cette fois-ci, sans mesurer la difficulté que cela présenterait. Surtout qu’en matière de gouver- nance ils n’avaient pas songé à d’autres réfé- rences que cette société idyllique tout le monde se soumettrait, par la magie de la foi, aux règles de la religion, accepterait de fait sa situation en soumission à la fatalité décrétée imma- nente. Ils n’étaient pas les seuls dans ce cas. Les puissances impéria- listes, à la suite des Etats- Unis, ont misé sur la pro- motion de la Confrérie dans les pays dits musul- mans, depuis le début. Durant des dizaines d’an- nées elles ont travaillé à la soutenir, car elles étaient convaincues que les Frères étaient les alliés les plus efficaces contre les nationalismes et le communisme. Dans une première phase, il fallait éradiquer les pen- sées réfractaires aux règles du libéralisme qui constituait le socle de l’adversaire. Ce qui fut fait. Suite en page 3 La 3G révèle les incohérences du gouvernement Lire page 3 Page 2 Page 2 Phs>E. Soraya/J. A. Lire page 3 Page 13

Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

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D i x i è m e a n n é e - N ° 2 9 4 1 - Ve n 2 6 - S a m 2 7 a v r i l 2 0 1 3 – P r i x : 1 0 D A

DD’’AALLGGEERRIIEELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

En pleine crise pour l'élection d'un nouveau SG

Le FLN débat de la révision de la ConstitutionDivergences entre Djoudi et Benhamadi

Introduction des entreprises en Bourse

Les patrons ne sebousculent pas au portillon

Festival Dimajazz 2013 à Constantine

Top départ pour le florilège musical

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Nouveau décret pour les marchands

ambulants

Le commerce de rue soumis à l'immatriculation au registre

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Le Premier ministre se rend aujourd'hui à Béjaïa

Sellal pour rattraper le retard

Après la grève des avocats

Le ministre de la Justiceveut calmer le jeu

Les Frères,leurs illusions

et cellesdes autresPar Nazim Rochd

Les Frères n’ontc e r t a i n e m e n tj a m a i s p e n s équ’ils seraient un

jour aux rênes d’un pays.Ensuite, quand ils en ontentrevu la possibilité, ilsont été tentés d’y allermais, cette fois-ci, sansmesurer la difficulté quecela présenterait. Surtoutqu’en matière de gouver-nance ils n’avaient passongé à d’autres réfé-rences que cette sociétéidyllique où tout lemonde se soumettrait,par la magie de la foi, auxrègles de la religion,accepterait de fait sasituation en soumission àla fatalité décrétée imma-nente. Ils n’étaient pasles seuls dans ce cas.Les puissances impéria-listes, à la suite des Etats-Unis, ont misé sur la pro-motion de la Confrériedans les pays dits musul-mans, depuis le début.Durant des dizaines d’an-nées elles ont travaillé àla soutenir, car ellesétaient convaincues queles Frères étaient lesalliés les plus efficacescontre les nationalismeset le communisme. Dansune première phase, ilfallait éradiquer les pen-sées réfractaires auxrègles du libéralisme quiconstituait le socle del’adversaire. Ce qui futfait.

Suite en page 3

La 3G révèle les incohérencesdu gouvernement

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Le Jour D’ALGERIE2 Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013 L ’ é v é n e m e n t

Quelques jours après unegrève d'une journée enclen-

chée par le bâtonnat d'Algerpour dénoncer les violations desdroits de la défense, le ministrede la Justice a tenu à répondreindirectement à ce mouvementtout en estimant que «les avocatssont des partenaires à part entiè-re dans le travail judiciaire».A lors que la corporation desavocats semble enfin décidée àfaire face à toutes les menacesqui mettront en péril notre métierainsi que l’atteinte de l’exercicedu droit de défense, le ministrede la Justice, garde des Sceaux,Charfi Mohamed, a tenu à«rendre justice» au rôle et à laplace qu’occupe ce corps dansson secteur. Ne s’inscrivant vrai-semblablement pas dans l’agen-da ordinaire de Charfi, cettedéclaration plutôt «calmante»intervient quelques jours après lagrève d’une journée observéepar les avocats pour dénoncer«la dégradation continue et dan-gereuse des conditions d’exercerla profession d’avocat». Outrecette situation catastrophique dusecteur, le boycott desaudiences de la cour d’Alger aété pris notamment suite à l’inci-

dent survenu lors d’une affairecriminelle. Un différend qui a eulieu entre le président du tribunalcriminel près la cour d’Alger, lejuge Hellali et le bâtonnier de lam ê m e j u r i d i c t i o n , Me Abdelmadjid Sellini. Lesmeneurs de cette manifestationn’écartent pas, par ailleurs, undurcissement du ton et lesrecours à d’autres mouvementsplus larges pour s’insurgercontre les multiples formes d’at-teinte au droit de la défense.Pour sa part, le ministre de laJustice n’a pas manqué de souli-gner l’importance du rôle quejouent les avocats dans ce sec-teur. C’est à l’occasion d’une visi-te de travail qu’il a effectuée jeudià Tlemcen que le ministre a indi-qué, que «les avocats sont despartenaires à part entière dans letravail judiciaire aux côtés desjuges». Le ministre s’est adresséà de jeunes avocats pour leurexpliquer la nature des relationsdevant exister entre tous lesintervenants dans le travail judi-ciaire. «Les avocats ont une lour-de tâche à assumer et doiventaider et conseiller les magistratspour le bien des justiciables», a-t-il souligné dans ce contexte.

«Les relations responsables quedoivent entretenir magistrats etavocats et la complémentarité detoutes ces compétences permet-tront à la justice algérienne d’êtreplus crédible», a-t-il ajouté. Cespropos n’auront, par ailleurs, pasà dissuader les avocats de fairemarche arrière et de se taire surla situation préoccupante del’exercice de leur métier. Il est àsignaler dans ce sens, que l’as-semblée générale des avocatsdu barreau d’Alger, prévue mer-credi au siège de la Centrale syn-

dicale n’a pas eu lieu. Elle estrenvoyée au 11 mai. Lesmembres du bureau du barreaud’Alger expliquent ce report avecl’autorisation de la wilaya d’Algerqui n’a pas reçu le préavis àtemps. Autrement dit, le partenai-re social des avocats comptebien revenir à la charge et avecdes mouvements plus larges àl’avenir. C’est ce qui sera décidé,en fait, lors de la prochaineassemblée générale des avocatsprévue pour le 11 mai prochain.Yasmine Ayadi

Le ministre de la Justice veut calmer le jeuAprès la grève des avocats

Par Yazid Madi

La c a p i t a l e d e sHammadites est finprête pour accueilliraujourd’hui le Premier

ministre, Abdelmalek Sellal. Ilfaut dire que cette visite qui arbo-re un cachet officiel, est haute-ment symbolique pour la wilayasurtout quand on sait que Béjaïaest boudée depuis des années. Ilconvient de rappeler que la visitede Sellal est la deuxième dugenre à Yemma Gouraya aprèscelle effectuée par l’ancienPremier ministre du présidentLiamine Zeroual, Mokdad Sifi quiremonte à 1995. Par cette visite,Sellal, cet officiel et homme deterrain pour qui les responsableslocaux (élus et administrateurs)trouvent du mal à faire «avaler» lapilule quand il s’agit de «louer»leurs réalisations, se rendra surplusieurs sites pour inspecterdes projets, lancer et relancerd’autres. L’hôte de Béjaïa quiarrivera tôt dans la matinée d’au-jourd’hui étamera son périple parune halte à Sidi Ali Labhar, àquelques jets de pierre de l’aéro-port Abane-Ramdane, où les res-p o n s a b l e s l o c a u x d e sRessources en eau lui feront unexposé, notamment sur le barra-ge Tichy-Haf, un secteur qu’ilconnaît et maîtrise parfaitement.Deuxième étape de cette visite,le Premier ministre qui sera à latête d’une importante délégation,dont le ministre des Travauxpublics, inspectera au lieudit

Quatre Chemins le chantier destravaux de réalisation d’unéchangeur qui devra réguler lacirculation automobile au niveaude cet endroit considéré commenoir dans cette ville qui étouffesous le nombre en croissance duparc automobile et la vétusté desroutes. A Amizour, Sellal procé-dera au lancement du projet deréalisation de 12 000 places

pédagogiques pour se rendreensuite dans l’est de la wilaya,plus exactement dans la ville bal-néaire de Souk El Tenine (40 kmdu centre-ville de Béjaïa) où ildevra également visiter les tra-vaux de réalisation d’un hôpitalde 60 lits. Sellal se rendra égale-ment à Melbou, où il constaterade visu l’avancement des travauxde réalisation de la RN 43. Dans

la ville de Béjaïa, le Premierministre se rendra dans l’une desentreprises portuaires les plusdynamiques du pays, port deBéjaïa où il procédera au lance-ment des travaux de la garemaritime et du dédoublement etmodernisation de la ligne ferro-viaire Béni Mansour-Béjaïa. Et s’ily a un projet structurant attendupar toute la population béjaouieet les responsables locaux, c’estbien la pénétrante qui reliera laville de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest, sur une distance de 100kilomètres, en passant par SidiAich, Akbou, Tazmalt jusqu’à lawilaya voisine, Bouira. Parailleurs, Abelmalek Sellal devratenir une rencontre à la fin de savisite avec les représentants dela société civile qui, il faut le dire,ne cessent de dénoncer le laxis-me de certains responsablesauxquels – à leur tête le wali deBéjaïa – on reproche souvent deretarder le lancement des projetsde développent local. Le Premierministre est connu pour sonfranc parler quand il s’agit defaire des remarques, de montrerdes lacunes et même de… tan-cer des responsables locaux,notamment les walis qui ont faillià leurs missions. AhmedTouhami a-t-il failli à ses missionssi l‘on tient compte de cesretards enregistrés dans presquetous les secteurs, dans une villehistorique aux atouts touristiquesinnombrables ?

Y. M.

Sellal pour rattraper le retard Le Premier ministre sera aujourd'hui l'hôte de Yemma Gouraya où il procédera

à l'occasion de cette visite officielle au lancement de certains projets structurants, à l'exemple de la pénétrante qui reliera la ville de Béjaïa à l'autoroute Est-Ouest

et le dédoublement de la RN43 reliant Béjaïa à Jijel.

Le Premier ministre se rend aujourd'hui à Béjaïa

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ConstitutionLe RCD rend publicson avant-projetLE RASSEMBLEMENT pourla culture et la démocratie(RCD) a tenu vendredi à Algerune session ordinaire de sonConseil national consacréenotamment à la présentationde l’avant-projet deConstitution élaboré par leparti et à l’analyse de lasituation politique générale del’Algérie. Conduite par leprésident du RCD, MohcineBelabbès, la session a été uneoccasion pour expliquer lecontenu de l’avant-projet deConstitution, conçu par unecommission de réflexion, avantde faire l’objet de débats àtravers un programme derencontres nationales enassociation avec d’autresacteurs de la société civile etde la scène politique.«Imprégné de la mémoirealgérienne, inscrit dansl’universalité et répondant auxcaractéristiques nationalessociologiques et aux référentsculturels de la nationalgérienne, l’avant-projet deConstitution comporte troisprincipaux axes autour de ladéfinition des principesgénéraux devant régir lasociété algérienne, l’équilibredes pouvoirs et la clarificationdu rôle des organesconsultatifs», selon l’avant-projet de Constitution du RCD.A propos des principesgénéraux régissant la sociétéalgérienne, appelés à«consacrer les fondementsd’un Etat démocratique etsocial», le RCD plaide pourl’installation «formelle» dans lavie publique des principes dela justice sociale, lacitoyenneté, l’égalité des droitsentre l’homme et la femme,l’organisation d’élections libreset transparentes,l’indépendance de la justice etla promotion des droits del’homme. Pour le rôle et lamission assignés aux organesconsultatifs, précisément auConseil constitutionnel, à laCour des comptes et auConseil national économique,social et environnemental, leRCD juge «indispensable» quele pouvoir de nomination deleurs composantes soit soumisà l’avis du Parlement ou auxcommissions compétentes desdeux chambres. Dans sonallocution d’ouverture destravaux de la session ordinairedu Conseil national du RCD,qui se poursuivra durantl’après-midi à huis clos,Belabbès a rappelé que cetavant-projet de Constitutionsera enrichi à travers d’autresrencontres nationales, afin, a-t-il dit, de synthétiser toutes lespropositions et concevoir unemouture finale. Soulignant quela révision constitutionnelle«doit passer par voieréférendaire et nonparlementaire», l’orateur aaffirmé que le RCD était «prêt àdiscuter avec toutes lestendances politiques autour dela révision de la Constitution»car il s’agit, a-t-il estimé, d’une«affaire sérieuse».

Hatem K.

Page 3: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

3 L ’ é v é n e m e n t Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013Le Jour D’ALGERIE

POINT D'ORDRE

Par Nacera Chennafi

Le ministre des de la Poste et desTechnologies de l’information et de laCommunication, Moussa Benhamadiavait annoncé le 4 avril courant, devant

les membres de la Commission parlementairedu transport, de la poste et des télécommuni-cations, que le lancement de la 3G en Algérie«se fera juste après l’acquisition de Djezzy parl’Etat, c’est-à-dire, dans deux à trois semaines».

Ce délai vient d’expirer, sans que la 3 G nesoit lancée du fait que l’opération de rachat de 51 % de Djezzy n’est pas encore achevée.D’ailleurs, le ministre des Finances, KarimDjoudi a indiqué jeudi dernier qu’on ne peutparler de dossier «Djezzy» sans «la finalisationtotale de l’opération du rachat, la signature de

la convention et la remise de ce dossier», ajou-tant qu’il n’ y a aucun délai pour la finalisationdu rachat de Djezzy. En marge d’un séminairesur les avantages de l’accès à la Bourse, legrand argentier du pays a indiqué que diffé-rents secteurs, dont les Finances et les TIC, tra-vaillent ensemble pour le lancement de la 3G.

Ainsi, on se demande pourquoi MoussaBenhamadi s’est précipité dans l’annonce d’unlancement prochain de la 3G, s’agit-il d’uneincohérence entre les membres du gouverne-ment ou bien d’une stratégie pour calmer lesesprits sur ce dossier entouré de polémique ?D’ailleurs certaines parties voient ce «retard»comme «une décision politique et la crainte del’usage de cette haute technique». Dans cecadre, le ministre de la Poste a indiqué que leretard du lancement en Algérie de la téléphonie

mobile de troisième génération (3G) est dû aureport de l’acquisition de l’opérateur «Djezzy»et non pas à une «prétendue crainte» du «prin-temps arabe».

«Je peux vous assurer que le retard qu’ac-cuse le lancement de la 3G incombe unique-ment au report de l’achat de l’opérateur mobile‘’Djezzy’’. Cela n’a aucun rapport avec une pré-tendue crainte du printemps arabe», a-t-il indi-qué lors d’une séance plénière à l’Assembléepopulaire nationale (APN) consacrée à l’exa-men du projet de loi régissant le secteur de laposte et des technologies de l’information et dela communication. L’Etat ne veut pas priverl’opérateur de téléphonie mobile «Djezzy», quicompte actuellement plus de 17 millionsd’abonnés, du marché de la 3G et a donc déci-dé de reporter l’opération pour l’intérêt général,a-t-il expliqué. «Je reconnais avoir annoncé, àplusieurs reprises, des dates pour le lancementde la 3G, mais cela dépend entièrement del’achat par l’Etat de l’opérateur Djezzy», a-t-ilsouligné.

Concernant le rachat de «Djezzy», leministre a expliqué qu’il s’agit d’une «opérationcomplexe qui nécessite le temps nécessaire».Par ailleurs, Benhamadi a indiqué que l’Algériea décidé de se doter de la 3G car la 4G resteune «technologie instable» qui fait l’objet d’unerude concurrence commerciale entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).

Selon lui, la 4G exige l’acquisition par lesutilisateurs d’appareils téléphoniques mobiles«excessivement chers», alors que la 3G peutêtre fonctionnelle avec des téléphones por-tables ordinaires. Toutefois, on s’interroge : est-ce que vraiment Benhamadi ne savait pas quele dossier de Djezzy n’est pas encore achevé ?Alors que normalement comme membre dugouvernement, il doit être au courant, du moinsdes dossiers concernant son secteur ?

Ce cas de discordance au sein du gouver-nement nous rappelle le fameux dossier duprojet portant stratégie industrielle, puisqu’aumoment où l’ex-ministre de l’Industrie,Abdelhamid Temmar annonçait la mise enœuvre de ce dossier, l’ex-chef du gouverne-ment, Ahmed Ouyahia déclarait que ledit projetn’a même pas été validé par le gouvernement.Le gouvernement a changé, l’incohérencereste la même.

N.C.

La 3G révèle les incohérences du gouvernement

L'incohérence au sein du gouvernement n'est pas une situation nouvelle dans le travail del'Exécutif. Cependant, de nouveaux cas affirment qu'il s'agit d'une déconnexion totale entre

les ministres, dont les frais sont payés par le citoyen et l'économie nationale avec la question du lancement de la 3G.

Divergences entre Djoudi et Benhamadi

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Les Frères, leursillusions et celles

des autresSuite de la page une

Par la suite, une fois les princi-paux dangers écartés, lesFrères apparaissaient, nonseulement, en tant que garantsde l’ouverture économique etdéfenseurs de la libre-entrepri-se, mais aussi en tant que cou-rant capable de rassembler etd’assurer la stabilité socialepar le simple discours reli-gieux. Les attentes étaientdonc grandes à l’égard del’avènement d’une refondationidéalisée du monde dit arabe,en particulier. Surtout que lesFrères ont montré patteblanche et saisi l’opportunitéd’une alliance précieusecontre leurs ennemis «athées»ou «mauvais musulmans».Aujourd’hui, l’heure est venuede juger des hypothèsesémises. Pour ce faire, l’Egypteest le terrain idéal. L’Egypte, lamatrice des Frères et leurcentre de rayonnement, esttombée dans leur escarcelle, iln’y a pas eu cette révolutionredoutée qui aurait tout empor-té sur son passage. Le coursordinaire des affaires ne serapas dérangé. Les équilibres dela région de même. Tout iraitpour le mieux pour le plusgrand bonheur desmonarques pétroliers, de l’enti-té sioniste et de leurs parrains.Seulement, le peuple égyptiena démenti l’équation des cal-culateurs. Et ça coince. LesFrères, non plus, ne sont pasaussi convaincants qu’il étaitadmis dans les officines deWashington. Leur aura présu-mée n’a pas brillé un instant.Ni sentiment de grand soir, nimême un soupçon d’enthou-siasme, pas même un état degrâce qui leur fut accordé. Cardans la vie les chosesn’avaient pas évolué d’un iota,quand elles ne se sont pasaggravées. Pas de quoi seréjouir, non plus, dans laConfrérie. Une fois au pouvoir,les Frères ont compris qu’ilsdevaient, tout de même, com-poser avec une réalité beau-coup plus complexe qu’ellen’en avait l’air. D’autant qu’ilsdoivent aggraver les pro-blèmes qui ont fait exploser lacolère populaire, avec le cou-teau sur la gorge. Ils font tirersur les Egyptiens, commeHosni Moubarak, pour lesmêmes raisons. Et ce n’est pasfini. Il leur faut satisfaire auxconditions du Fonds monétaireinternational. C’est-à-dire enle-ver au peuple les miettes quilui permettaient de survivre. Ilshésitent, quand même. Mais ilsse donnent un petit délai,avant de «démontrer qu’ils fontdes efforts». D’ici l’automne ilsauront, peut-être, trouvé lesformules qui feront accepterune augmentation de taxes surdes dizaines de produits et laréduction des subventions surles produits de premièrenécessité. Les Frères ne s’ensortiront pas indemnes. Aumieux, ils auront définitivementdilapidé leur fonds de com-merce idéologique.

N. R.

A lors que l'organisation del'élection d'un nouveau SG est

dans l'impasse, le chef de file parintérim de l'ex-parti uniqueAbderahmane Belayat, coordon-nateur du bureau politique duFLN, anime aujourd'hui le débat àAlger autour de la révision de la loifondamentale, deuxième chantierdes réformes annoncées par leprésident de la République le 15avril 2011.

Le Front de libération nationale(FLN) en attendant de trouver uneissue à la profonde crise danslaquelle il s’enlise depuis desmois, et d’élire un nouveau secré-taire général, mobilise sestroupes, le temps d’une journéed’étude, pour débattre et se pro-noncer sur les propositions duparti concernant la révision de laConstitution. En 2011, suite à l’an-nonce des réformes, le FLN a ins-tallé des commissions composéesde cadres du parti, de professeurset de spécialistes dans la jurispru-dence constitutionnelle, de dépu-tés et de présidents des commis-sions parlementaires des deux

chambres pour réfléchir, entreautres, à la révision de laConstitution, et traduire lesconcepts du parti, notamment ence qui concerne le système degouvernance du pays. Dans cettelancée, ayant fait de la révision dela Constitution un de ses axesforts durant les dernières électionslocales et législatives, l’ex-SG duvieux parti avait alors estimé quela prochaine révision de laConstitution renforcera la structu-re institutionnelle de l’Algérie etpermettra de réaliser de «grands progrès» dans la consoli-dation de l’Etat de droit. Ainsi, entermes de propositions pour larévision de la loi fondamentale dupays, hormis la division sur lerégime de gouvernance, le FLNprône une instance exécutiveenglobant la présidence de laRépublique et le Premier ministèreafin d’éviter toute contradiction,préconisant un contrôle sérieux etpalpable de l’action du gouverne-ment par le pouvoir législatif. Enoutre, la limitation des mandatsprésidentiels, la décentralisation,

la constitutionnalisation de l’inter-diction du nomadisme politique, laconstitutionnalisation du contrôleà tous les niveaux de la pyramide,tels sont les autres axes que prô-nera le FLN à l’occasion de la révi-sion de la Constitution.

Urne ou consensuspour le SG,

l’éternel conflit Par ailleurs, sur la crise qui

tiraille les rangs du vieux parti, lemode d’élection du secrétairegénéral du parti continue de fairel’objet de discorde parmi lesmembres du comité central aumoment où certains favorisent levote par l’urne, d’autres optentpour un consensus autour d’unepersonnalité.

A ce sujet, AbderrahmaneBelayat a indiqué jeudi à l’APS,qu’il existait une conviction parmiles membres du CC quant à lanécessité de «recourir à l’urnepour élire le nouveau SG du parti».Précisant à ce propos, que «laconvocation d’une session extra-

ordinaire pour l’élection du secré-taire général du parti ne sauraitavoir lieu avant la réunion desconditions nécessaires pourgarantir le succès de l’opération».Evoquant la situation au sein duparti, il a affirmé que «les chosesau niveau de la base militante n’ontnullement été affectées par l’ab-sence d’un secrétaire général»,estimant que les activités auniveau des kasmate et des mou-hafadhate se déroulaient «norma-lement».

Pour sa part, le porte-parole du«Mouvement de redressement etde l’authenticité», l’autre aile duFLN, Mohamed Seghir Kara, adéclaré qu’«aucun consensusautour de la personne à désignerau poste de secrétaire général duparti n’a pris forme en dépit desconsultations entre les membresdu CC». Il est «difficile d’aboutir àun consensus malgré les initiativeset la rencontre entre les membresdu CC», a-t-il ajouté avant d’expri-mer «son refus de candidats noninfluents au sein du parti».

Lynda N.B.

En pleine crise pour l'élection d'un nouveau SG

Le FLN débat de la révision de la Constitution

Page 4: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Le Jour D’ALGERIE4 Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013

Par Ahcene Hadjam

Les commerçants ambu-lants ne peuvent plustraîner dans les ruesdes villes algériennes et

exercer leurs activités s’ils nepossèdent pas un registre ducommerce, stipule un décretexécutif publié au Journal officielN°21. En effet, le texte oblige lescommerçants exerçant des acti-vités commerciales non séden-taires (ou commerce ambulant) às’inscrire au registre du commer-ce. Il est également exigé une

autorisation du président del’Assemblée populaire commu-nale (APC). «Les activités com-merciales non sédentaires sontsoumises à l’immatriculation auregistre du commerce et à l’auto-risation du président de l’APCpour l’attribution d’un emplace-ment au niveau des champs defoires et des espaces aména-gés», stipule le décret fixant lesconditions d’exercice de ce typed’activités.

En outre, ces mesures s’ins-crivent dans le cadre des effortsde l’Etat pour organiser les activi-tés commerciales et absorber lecommerce informel. Il est rappe-lé que fin août dernier, les autori-tés ont relancé un plan de lutteplus radical, consistant à chas-ser les commerçants informelsdes rues et des marchés. Lesopérations visant à éradiquer cephénomène n’ont pas abouti.

L’activité commerciale nonsédentaire s’exerce sous formede prestation de services ou devente de produits exposés surdes étalages, de véhicules amé-nagés, des tables ou des stands.

Elle s’exerce également ausein des marchés hebdoma-daires ou bihebdomadaires et deproximité ou des champs defoires ou tout autre espace ouemplacement aménagé à ceteffet ou de manière ambulante.Cependant, le président de

l’APC peut accorder des autori-sations à titre exceptionnel pourl’exercice de ce type d’activitésaux commerçants (personnephysique ou morale) sédentairesou aux autres intervenants nonimmatriculés au registre du com-merce. Par ailleurs, le commer-

çant non sédentaire est tenu derespecter la réglementationapplicable à son domaine d’acti-vité et aux produits et servicesqu’il commercialise. A cet effet,l’exercice des activités commer-ciales non sédentaires doitrépondre aux exigences de

sécurité, de salubrité, de tran-quillité et de santé publique et nedoit pas porter préjudice à l’envi-ronnement urbain immédiat ouconstituer une entrave pour lesactivités commerciales séden-taires mitoyennes.

A. H.

Nouveau décret pour les marchands ambulantsDans le cadre de l’éradication du commerce informel, le gouvernement tente depuis des années de réduire

l'impact de ce phénomène sur l'économie nationale. Toutefois, il ne suffit pas de poursuivre cette éradication (quiau demeurant a révélé ses limites) en s'en tenant seulement à l'action répressive, mais de récupérer ces

commerçants, notamment les marchands ambulants, dans un cadre organisé et réglementaire.

Le commerce de rue soumis à l'immatriculation au registre

D es dizaines de jeunes diplô-més, recrutés dans le cadre

du pré-emploi et du filet social,notamment par l’Anem et laDAS, ont manifesté jeudi àBéjaïa. Ils ont organisé unemarche depuis le siège de lamaison de la culture jusqu’à lawilaya pour exprimer leur ras-le-bol quant à la situation danslaquelle ils se débattent depuisplusieurs années. Ils ont d’abordtenu un rassemblement devantla maison de la culture sous lacoupe de leur collectif dit«Comité du pré-emploi deBéjaïa» nouvellement affilié ál’UGTA, avant d’arpenter le bou-levard de la Liberté pour finirdevant le siège de la wilaya pourun autre rassemblement. Lesmanifestants arboraient des ban-deroles sur lesquelles étaientportées leurs revendications etscandaient des slogans critiquesaux autorités concernées et auxresponsables du dispositif del’Anem et de la DAS. Ils n’ont pasmanqué de dénoncer «l’humilia-tion» dont ils font l’objet par rap-port à leurs salaires de «misère»et ont demandé une audience auwali et responsables des dispo-sitifs de l’emploi à Béjaïa pourleur faire part de leurs revendica-tions. En outre, ils ont exigé leur«permanisation» dans despostes dignes de ce nom, «le

calcul des années exercés entant que contractuels dans lerégime de retraite» et de bénéfi-cier de tous les avantages liés àleurs postes et carrière commeles avancements, etc. «Le gelde tous les concours de recrute-ment jusqu’à l’intégration de l’en-semble des travailleurs pris encharge dans ces dispositifs del’emploi sociaux et précaires»,

figurait également sur la liste desrevendications. A noter qu’ilsétaient nombreux, voire des cen-taines, à participer à cette nou-velle action qui intervient deuxsemaines après leur premier ras-semblement. Ils sont venus deplusieurs secteurs d’activitéspour exiger également «la repri-se» des jeunes remerciés aprèsla fin de leurs contrats, lesquels,

di-sent-ils, se retrouvent au chô-mage, sans aucune ressource etperspective d’amélioration. Il y alieu de souligner qu’un rassem-blement a eu lieu devant le siègede la wilaya par les salariés deGETIC d’El-Kseur (Généraleentreprise des travaux d’infra-structures et de construction, ex-EPBTP) qui s’opposent à «laliquidation» de leur entreprise. Ilsétaient environ 160 travailleurs àrevendiquer aussi leur «maintienau niveau de leur unité, l’arrêtdes affectations vers des chan-tiers à Tazmalt et Sétif sans priseen charge, l’arrêt des poursuitesjudiciaires à l’encontre des gré-vistes». Ils ont également exigé«l’annulation de l’accord d’ab-sorption de l’EPBTP-Bejaïa parGETIC-Sétif et la désignationd’une commission d’enquêteindépendante pour une clarifica-tion liée au plan d’assainisse-ment de l’entreprise EPBTP-Béjaïa». Les manifestants ontdéploré le fait que «l’accordconclu avec les autorités, lors deleur rassemblement devant leministère de l’Habitat et del’Urbanisme le 10 avril passé,n’ait pas été respecté». Ils esti-ment, à ce propos, qu’«il y a unevolonté délibérée d’une liquida-tion déguisée de leur entrepri-se».

Hocine Cherfa

Protestation

Marche des travailleurs du pré-emploi

Phs/

D. R

.

A c t u e l

Formation à Thénia Des jeunes duSud, futursconducteursd’engins DES DIZAINES de stagiairesissus de la wilaya deTamanrasset sont en forma-tion de conducteurs d’enginsau centre de formation profes-sionnelle de Thénia(Boumerdès). Cette initiativeau profit des jeunes de cettewilaya du Sud a été entreprisedans le cadre des échangesentre la direction de la forma-tion professionnelle deTamanrasset et celle deBoumerdès. «Le centre deTamanrasset offre des forma-tions aux stagiaires deBoumerdès dans la filière del’hôtellerie et du tourisme», aindiqué le directeur de la for-mation professionnelle deBoumerdès, Nacer Arab. «Lecentre de formation de Théniaest l’unique du pays qui dis-pense cette spécialité, soit laformation de conducteur et lamaintenance des engins detravaux publics, notamment leschargeurs, bulldozers, nive-leuses, grues. Avec une for-mation qui dure entre 6 et 12mois en régime interne, lestage sera couronné à la finde chaque session par undiplôme de conducteur d’en-gin», précisera-t-il. «Certes, ilexiste des écoles privées maiselles ne sont spécialisées quedans la conduite et le manie-ment de l’engin. Le centre deThénia offre une formationcomplète consistant en la for-mation de conducteurs d’en-gins polyvalents mais aussi lamaintenance», a ajouté notreinterlocuteur. Selon lui, cettespécialité attire une fortedemande de conducteursd’engins. Pour preuve, desstagiaires ont été recrutés dèsla fin de leur cursus par denombreuses entreprisespubliques et privées, dontl’Entreprise de génie civile etdu bâtiment, filiale deSonatrach.

A. Kichni

Page 5: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Le Jour D’ALGERIE 5A c t u e l Ven.26 - Sam. 27 avril 2013

Par Mehdi Ait Mouloud

La Bourse d’Alger n’attirepas les entreprises algé-riennes. Pour preuve, laBourse d’Alger seize

années après sa mise en place,ne compte aujourd’hui que seu-lement trois titres, un nombreinsignifiant, selon des opérateurséconomiques, qui expliquentcette situation par d’énormesliquidités monétaires et le peud’attractivité du climat desaffaires. Le gouvernement,conscient de cette triste réalité,tente de séduire les entreprises àla rentrée dans le marché bour-sier. «Il y a une très forte volontédu gouvernement pour faciliterl’accès des entreprises au mar-ché financier.» C’est ce qu’adéclaré hier le ministre desFinances, Karim Djoudi, lors d’unséminaire sur «Les avantages del’introduction en Bourse», organi-sé par la Cosob, la Commissiond’organisation et de surveillancedes opérations de Bourse.Selon, le ministre, le cadre régle-mentaire existe pour dynamiser

ce marché. «Il faut juste undéclic, un premier pas pour quetout démarre», a déclaré lem i n i s t r e .«L’architecture institutionnelleexiste déjà, le problème de fondc’est qu’il faut avoir des acteurssur ce marché. Il faut que desentreprises acceptent d’offrir unepartie de leur capital sur ce mar-ché», a-t-il fait remarquer, met-tant l’accent sur l’importance dela promotion du marché financierauprès des agents économiqueset la vulgarisation de la culture etdes pratiques boursières chezles citoyens. D’après lui, lesentreprises doivent répondre àcertaines exigences pour réussirleur introduction en Bourse. Eneffet, les entreprises privées doi-vent se doter d’un statut d’entre-prise par actions et faire preuvede transparence régulière. «Lessociétés qui veulent prétendre àune cotation en Bourse doiventavoir le statut de SPA pour pou-voir vendre des actions. Or, enAlgérie la plupart des sociétésprivées sont des Sarl», a-t-ilregretté. Les patrons, eux, ont

d’autres exigences. Ils estimentque le marché bancaire et moné-taire est trop diversifié pour lais-s e r é m e r g e r l a B o u r s e . «Je ne vois pas l’opportunité d’in-troduire mon groupe en Bourseparce que je ne suis pas à larecherche de fonds», a déclaré lepatron de Cevital, Issad Rebrab.Le groupe industriel Cevital,annoncé comme un candidatpotentiel à la Bourse d’Alger, alaissé entendre que son entréeen Bourse restait tributaire de laconcrétisation d’un certain nom-bre de ses projets. «Lorsquenous aurons les autorisationspour ces projets, nous auronsbesoin à ce stade-là de lever descapitaux» sur le marché boursier,a déclaré le patron de Cevital. Lasociété NCA-Rouiba, spécialiséedans la fabrication de jus, vientde réussir son introduction enBourse, grâce notamment auxréformes introduites au niveaudu groupe, selon Slim Othmani,président du conseil d’adminis-tration à la société NCA Rouiba.Le «patron» du groupe AllianceAssurance, Hassen Khelifati, est

par contre très satisfait de sonexpérience à la Bourse d’Alger.«Notre entrée en Bourse relèved’un choix stratégique, qui nousa permis de nous rapprocher dugrand public et de réaliser notreaugmentation de capital par unmoyen moderne de finance-ment», a-t-il déclaré. L’assureurprivé a enregistré une hausse deson chiffre d’affaires de 15% en2011 par rapport à l’année 2010.Selon ce patron, «sur le planarchitecture juridique, l’Algérie àtout ce qu’il faut, mais il manquede dynamisme sur le marchésecondaire». Pour les entre-prises publiques, Karim Djoudi aannoncé qu’une opérationd’identification des sociétéscapables d’introduire le marchéboursier est en train de se fairesur instruction du Premierministre Abdelmalek Sellal. Pouraccéder à la bourse, les entre-prises publiques doivent financerune partie de leur investisse-ment. «Nous avons saisi certainsdépartements ministériels consé-cutivement à une instruction duPremier ministre en vue d’une

identification des entreprisespubliques, de taille moyenne, éli-gibles à une introduction en Bourse.» M.A.M.

Les patrons ne se bousculent pas au portillonIntroduction des entreprises en Bourse

Le marché boursier en Algérie peine encore à décoller, en dépit d'un taux de croissance appréciable. La Boursed'Alger, seize années après sa mise en place, ne compte aujourd'hui que seulement trois titres. La bureaucratie, un

dispositif législatif inadapté, un climat des affaires délétère sont à l'origine du désintérêt des patrons à la Bourse d'Alger.

Participation au programmede logement publicTebboune favorableaux sociétéségyptiennes LE MINISTRE de l’Habitat et del’Urbanisme, AbdelmadjidTebboune, qui a reçu jeudi lechargé d’affaires à l’ambassaded’Egypte à Alger, TamerMamdouh, a accueillifavorablement la participationdes sociétés égyptiennes dansle programme de logementpublic à condition qu’ellesadoptent des techniquesmodernes de construction.Selon un communiqué duministère de l’Habitat,Tebboune a accueillifavorablement la participationdes sociétés égyptiennesnotamment l’entreprise «AlMouqawiloun el-Arab» (Lesentrepreneurs arabes) par lacréation de sociétés mixtesalgéro-égyptiennes ou laparticipation aux appels d’offresouverts, à charge pour cessociétés d’adopter lestechniques modernes deconstruction. Le directeur de lafiliale de «Al Mouqawiloun el-Arab» en Algérie, Daram Debsiétait présent à cette rencontrequi a été mise à profit pourexaminer les possibilités departicipation de «AlMouqawiloun el-Arab» dans laréalisation de programmes delogements en Algérieconformément auxrecommandations desgouvernements algérien etégyptien visant à renforcer lacoopération bilatérale. Lesgouvernements des deux paysavaient décidé lors de la visitedu Premier ministre égyptien,Hicham Kandil, à Alger enoctobre 2012, d’examiner lapossibilité pour les sociétéségyptiennes de participer auxprojets de logement public.

Slim Y.

L a baisse des prix des viandesblanches, due à une hausse

sensible de l’offre, «ne doit pasfreiner la production», a indiquéjeudi le ministre de l’Agriculture etdu Développement rural, RachidBenaïssa, rassurant les éleveursque la demande allait augmenterdavantage. «On constate actuelle-ment une forte production et dis-ponibilité des viandes blanches àdes prix intéressants pour leconsommateur. Il faut encouragercette tendance», a suggéré leministre qui s’est réuni avec lecomité interprofessionnel de lafilière avicole. Après avoir atteintdes sommets durant l’année 2012,les prix des viandes blanches(poulet et dinde) connaissentdepuis plus de trois mois unebaisse sans précédent, suscitantl’inquiétude des éleveurs. Selonles chiffres du conseil, la produc-tion des viandes blanches a aug-menté de plus de 33% cette annéepar rapport à 2012, passant de600 000 tonnes (T) à 800 000 Tprévus pour 2013. En réaction auxcraintes exprimées par l’interpro-fession quant aux conséquencesde la baisse des prix, le ministre asouligné que son secteur tablaitsur une production de 1,1 millionT à court terme, soit un niveau deconsommation annuelle par habi-tant de 30 à 40 kg contre 20 kgactuellement. Pour produire ces

quantités, les reproducteurs depoussins chair doivent mettre surle marché quelque 20 millions depoussins par semaine au lieu de14 millions actuellement. «La filiè-re doit tirer profit de ces indicespour augmenter encore plus laproduction et se structurer davan-tage en vue de résister à n’importequel dysfonctionnement et concur-rence», a estimé le ministre faisantréférence à l’ouverture du marchéaux autres pays dans le cadre deszones de libre-échange et del’OMC. A la demande de l’interpro-fession de reconduire l’exonéra-tion des matières premières dedroits de douane et de TVA, pourune année supp lémenta i re ,Benaïssa a posé aux profession-nels la condition de s’engager àstructurer la filière pour garantir sadurabilité. «La reconduction del’exonération suppose l’engage-ment des professionnels à péren-niser la filière. Si les conditions

sont réunies pour structurer l’acti-vité, le ministère défendra cettemesure», a dit le ministre. Suite aurenchérissement des prix du maïset du soja sur le marché internatio-nal, deux matières représentant80% de l’aliment avicole, les pou-voirs publics ont supprimé lesdroits de douane et la TVA sur cesmatières importées. Cette déci-

sion prise en octobre 2012 poursauver la filière avicole d’une criseredoutée, est valable jusqu’au 1er

août prochain. Au cas où la sup-pression n’est pas reconduite, lecomité interprofessionnel souhai-te, au moins, la réduction de laTVA à 7% au lieu du taux initial de17%.

Kamel L.

Viandes blanches

Le prix du poulet baisse, les éleveurs s'inquiètent

Phs>

D.

R.

L’AGENCE nationale de l’amélioration et dudéveloppement du logement (AADL) a lancéjeudi un avis d’appel d’offres national pour lamaintenance de plus de 1 400 ascenseurs deslogements de la location-vente à travers le ter-ritoire national, annonce jeudi cette agence.L’appel d’offres national concerne la mainte-

nance, la remise à niveau et la mise en servicede 1 456 ascenseurs des programmes des 55 000 logements AADL situés au niveaunational, précise l’agence dans cet avis publiédans la presse.

L’appel d’offres est destiné aux candidatstitulaires du certificat de qualification et de

classification professionnelle, toutes catégo-ries confondues. L’ouverture des plis tech-nique et financier des offres aura lieu dans 30jours lors d’une séance publique qui se tien-dra au siège de la Société de gestion immobi-lière de l’AADL (Aïn Naâdja), précise la mêmesource. K.L.

Logements AADLLancement d'un appel d’offres national pour l'entretien des ascenseurs

Issad Rebrab (Cevital) Slim Othmani (NCA Rouiba)Hassen Khelifati

(Alliance assurances)

Page 6: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Le Jour D’ALGERIE6 J u s t i c eVen. 26 - Sam. 27 avril 2013

Par Azouaou Mahiout

Au cours du procès, le procureur dela République près le tribunalAbane-Ramdane a remis une vidéoenregistrée par les caméras de sur-

veillance de l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger. L’enregistrement a étéremis comme élément de preuve. Tous lesmouvements des mis en cause dans ce dos-sier ont été enregistrés par caméra et remisaux forces de sécurité et au tribunal. On pou-vait voir sur cette vidéo comment l’un desaccusés, chauffeur d’un fourgon clandestin,a pu accéder au service fret de l’aéroportHouari-Boumediene alors que l’entrée estinterdite à toute personne étrangère au servi-ce. Elle a également révélé comment un desaccusés, A. Allal, inspecteur des douanes, aaidé le chauffeur clandestin à entrer dansl’enceinte avant de lui remettre trois valisesse trouvant sur un chariot à bagages, qui ontété systématiquement chargées à bord duvéhicule avec la complicité de trois autresagents des douanes. Les mis en cause dansce dossier sont accusés de verser dans lacontrebande, notamment de téléphones por-tables, à l’aéroport international d’AlgerHouari-Boumediene. Les mis en cause sontau nombre de 10, dont 9 agents desDouanes algériennes et un ressortissantalgérien résidant en Espagne. En réalité, ils’agit en réalité de deux cadres desdouanes, de quatre agents et d’un magasi-nier. Les mis en cause dans cette affaire, pré-sentés devant le procureur de la Républiquedu tribunal Abane-Ramdane de SidiM’hamed, devront comparaître pour répon-dre des chefs d’inculpation de trafic d’in-

fluence et de contrebande. La chambre d’ac-cusation près le pôle judiciaire spécialisé deSidi M’hamed leur reproche, dans ce dossierde corruption, de s’être impliqués dans uneaffaire de contrebande puisqu’ils ont laissépasser trois valises chargées de téléphonesportables provenant d’un pays étranger. Ilest indiqué que l’avion à bord duquel lestrois valises ont été transportées venait deFrancfort, en Allemagne. Ce coup de filet aété rendu possible après l’enquête diligentée

par les services de lutte contre la fraude. Apeine sortis du service de fret, les accusésont été appréhendés par une équipe des élé-ments du service de lutte contre la fraude. Ilsont été arrêtés par ces mêmes services quiont passé les trois valises au peigne fin. Ellescontenaient plus de 1 500 téléphones por-tables importés de manière illégalement. Ils’est avéré par la suite que la marchandiseavait été importée de Dubaï.

A.M.

Une vidéo pour confondre les coupables

Affaire de contrebande de portables depuis l'Allemagne

C'est finalement en fin de semaine que l’affaire de contrebande d'appareils de téléphoniemobile provenant d'Allemagne et impliquant une dizaine de personnes a été traitée par le

tribunal Abane-Ramdane de Sidi M’hamed.

Prétoire

Au service de la justice

Par Salah Harirèche

«L a nécessité est mèrede l’invention», selonun proverbe anglais.

Le crime qui a longtemps sévi,bravant les lois de la nature, dela morale et des convenancessociales, se retrouve actuelle-ment face à un adversaire detaille : la science et la technolo-gie. Les criminels ont peu dechances de pouvoir s’en sortirsans laisser de plumes aprèsavoir commis un acte répré-hensible, et ce, après l’avène-ment de techniques ultramodernes et leur introductiondans l’arsenal de procédés uti-lisés par la police dans leurquête à retrouver les traces,reconstituer les véritables faitset découvrir le mobile ducrime. Quelle rude tâche quecelle qui consiste à reconsti-tuer une scène qui s’est dérou-lé dans le passé sans y avoirassisté. Les enquêteurs n’ontpas le choix ! Et tous lesmoyens sont bons pour rendrejustice et éviter à des per-sonnes innocentes de subirune injustice. Pour cela, lesenquêteurs font appel à plu-sieurs sciences pour les aidernon seulement à identifier lescriminels mais aussi à fournirdes preuves tangibles à mêmed’étayer le jugement du tribu-nal. La balistique est une scien-ce qui est d’un apport considé-rable aux enquêteurs. C’est enréalité la science des projec-tiles et cette technique est sou-vent utilisée lorsqu’il s’agit d’at-tentats terroristes ou de crimecommis à l’aide d’armes à feu.Les enquêteurs peuvent, à tra-vers certains méthodes, déter-miner le nombre d’individusayant participé au crime, lanature de leurs armes, leursattitudes et même leurs identi-tés, cela en récupérant lesdouilles des balles pourremonter aux propriétaires desarmes en se basant sur un tra-vail de renseignement assezcomplexe. Les teste ADN deséventuelles substances biolo-gique laissées sur les lieux ducrime et les prélèvements desempreintes digitales sont d’unapport incommensurable etd’une efficacité inégalée enm a t i è r e d ’ i n v e s t i g a t i o n .Toutefois, il y a lieu de souli-gner d’une manière particulièrel’apport des moyens de com-munication et de l’audiovisuel.Combien de criminels ont étélocalisés et arrêtés à partir d’unappel téléphonique ou par l’im-pression des références d’untéléphone portable apparte-nant à une quelconque victime.Les caméras de surveillancesont un atout de taille pour l’in-vestigation et la justice car il n’ya rien de plus spectaculaireque de voir la réaction d’un cri-minel qui nie catégoriquementson acte lorsqu’on lui montreune vidéo sur laquelle il figureau moment du crime.

S. H.

L e tribunal criminel près la cour d’Alger areporté au 16 juin l’examen de l’affaire

de sept présumés terroristes ayant participé,en 2010, à la relance d’un groupe terroristeactivant à Alger et à Khemis El-Khechna pourl’exécution d’attentats terroristes contre desinstitutions de l’Etat, a-t-on constaté jeudi surplace. Le président du tribunal, Ali AitAkkache, a décidé du report de l’examen de

cette affaire, l’un des accusés incarcéré àBerrouaghia n’ayant pas été présenté. Lesfaits remontent à 2010, lorsque les servicesde sécurité ont démantelé un réseau secretà Baraki, composé de repris de justice impli-qués dans des affaires de terrorisme et quiprocédaient au recrutement de jeunes pourrejoindre des groupes terroristes activant àAlger et aux environs de Khemis El-Khechna,

selon une source judiciaire. L’enquête arévélé que les accusés avaient adhéré à ungroupe terroriste activant aux environs deKhemis El-Khechna pour porter atteinte, àtravers l’exécution d’attentats terroristes, à lasécurité de l’Etat, à l’unité nationale et à lastabilité et au fonctionnement des institu-tions de l’Etat.

Tarek H.

Ph>

D.R

.

Absence de l'un des accusés incarcéré à BerrouaghiaReport au 16 juin du procès de sept terroristes

L e procès en France de AbdelmoumeneRafik Khalifa pour «banqueroute et

détournements de fonds» a été programmédu 2 au 20 décembre prochain devant le tri-bunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), lors d’une audience de fixation jeudi,a-t-on appris de source judiciaire proche dudossier. Une audience préalable est prévuele 25 septembre pour examiner lesdemandes de nullité. Le fondateur du grou-pe Khalifa est le principal prévenu de ce pro-cès dans lequel comparaissent dix autrespersonnes, dont son ex-femme NadiaAmirouchen, d’anciens représentants del’entreprise en France ainsi qu’un construc-teur et équipementier aéronautique, a-t-onprécisé. Ils sont poursuivis pour des «malver-sations» qui auraient accompagné la décon-fiture de sociétés du groupe, les filiales fran-çaises de compagnie aérienne «KhalifaAirways» et de «Khalifa Rent a car» qui ontcessé leur activité en juillet 2003. Il est plusprécisément reproché à Rafik Khalifa «desdélits de banqueroute par dissimulation oudétournement d’actifs». Il s’agit notamment

de la vente ou de la cession «dans desconditions douteuses» de plusieurs véhi-cules de luxe appartenant aux sociétésKhalifa et de la villa «Bagatelle» à Cannes,achetée par Khalifa Airways en juillet 2002pour environ 36 millions d’euros et revendue16 millions d’euros l’année suivante. On luireproche également la ré-immatriculation detrois avions de la compagnie aérienne, d’unevaleur d’environ 1,7 million d’euros chacun,au profit d’une autre compagnie qui n’avaitaucun rapport avec Khalifa Airways. RafikKhalifa s’était réfugié en Grande-Bretagneaprès l’éclatement du scandale en 2003.Détenu depuis 2007 à Londres, il avait étéarrêté sur la base d’un mandat d’arrêt euro-péen. En avril 2010, le ministère de l’Intérieurbritannique avait autorisé son extraditionvers l’Algérie, mais son avocat avait introduitun appel auprès de la Cour suprême britan-nique qui a suspendu cette décision. RafikKhalifa a par ailleurs été condamné parcontumace à la réclusion criminelle à perpé-tuité en 2007 en Algérie pour constitutiond’une association de malfaiteurs, vol qualifié,

escroquerie, abus de confiance, falsificationde documents officiels et faillite frauduleusedans l’affaire de la caisse principale deKhalifa Bank. Un nouveau procès dans cetteaffaire, qui devait débuter le 2 avril à Blida(Alger), a été reporté à une date ultérieure enraison de l’absence d’accusés. Le principalaccusé, Abdelmoumene Khalifa, P-DG decette banque, n’était pas concerné par lenouveau procès qui devait rejuger unique-ment les personnes inculpées en 2007 etayant introduit un pourvoi en cassation. Lajustice avait été saisie de cette affaire aprèsque la Banque d’Algérie eut constaté undécouvert de 3,2 milliards de DA de la cais-se principale de Khalifa Bank.L’effondrement en 2003 du groupe Khalifa,constitué autour d’une banque, d’une com-pagnie aérienne et de deux chaînes de télé-vision et employant 20 000 salariés enAlgérie et en Europe, avait causé un préjudi-ce estimé entre 1,5 et 5 milliards de dollars àl’Etat algérien et aux épargnants.

Ghani Y.

Le procès en France fixé à début décembreAffaire Khalifa

Page 7: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Par Redouane H.

Durant les trois pre-miers mois de 2013,les importations devoitures en Algérie ont

enregistré une augmentation entermes de valeur et de nombrepar rapport à la même périodede comparaison, précise leCentre national de l’informatiqueet des statistiques des douanes(Cnis).

En effet, la valeur des impor-tations de véhicules a atteint146,3 mds de DA, soit près de 2milliards de dollars au premiertrimestre 2013 contre 104,12mds de DA à la même périodeen 2012, en hausse de 40,54%.

Le nombre de voitures impor-tées a également connu la mêmetendance, passant de 117 144 à151 728 voitures, soit une haus-se de plus de 29,5%, relève éga-lement le centre des Douanes.Selon les données du Cnis, lavoiture française reste la plusvendue dans le marché algérien,puisqu’elle arrive toujours en têtedes véhicules importés parl’Algérie, suivie par le réseauSovac qui regroupe plusieurs

constructeurs, essentiellementallemands. Le groupe PSAPeugeot est classé en tête avec32 159 unités durant les troispremiers mois 2013 contre10 723 véhicules à la mêmepériode en 2012 , soit une haus-se de plus 199%, suivi par son

compatriote Renault avec 29 166véhicules. Le groupe SovacAlgérie a devancé durant ce tri-mestre le sud-coréen HyundaiMotors, pour ce classer en 3e

position avec 13 555 véhicules,contre 8 149 unités. HyundaiMotors a vendu en Algérie

13 368 voitures durant les troispremiers mois de 2013 contre11 177 voitures durant la mêmepériode de 2012. La forte pro-gression des ventes de véhiculesautomobiles en Algérie, dès l’an-née 2010, résulte de la très fortehausse de la demande suite aux

augmentations des salaires etles rappels dont ont bénéficié lesfonctionnaires, relèvent des ana-lystes. Afin de réduire sa facturedes importations de voitures quia atteint près de 6 milliards dedollars en 2012, l’Algérie avaitgelé les crédits destinés à l’achatde voitures et introduit une taxesur l’achat de véhicules neufs.

Un accord portant sur l’instal-lation d’une usine du groupefrançais Renault en Algérie a étésigné en décembre dernier àAlger afin de produire des voi-tures en Algérie dans la wilayad’Oran. Détenue à hauteur de51% par la partie algérienne viala Société nationale des véhi-cules industriels (SNVI, 34%) etle Fonds national d’investisse-ment (FNI, 17%), et à 49% par leconstructeur français, cette joint-venture produira au démarrage25 000 véhicules/an, puis 75 000unités avant d’arriver à 150 000véhicules/an dix ans après ledébut de la production. En 2012,l’Algérie a importé 568 610 véhi-cules pour une valeur de 514,43mds de DA contre 390 140 véhi-cules en 2011 soit 354,16 mdsDA. R. H.

Le Jour D’ALGERIE E c o n o m i e Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013 7

Evaluée à près de deux milliards de dollars au 1er trimestre

Ph>

D. R

.

L’importation des voitures toujours en hausseLes importations algériennes de véhicules ont poursuivi, durant le premier trimestre 2013, leur hausse entamée

depuis trois ans, avec 151 728 véhicules pour une valeur de 146,3 milliards (mds) de DA, soit près de 2 milliards de dollars. C'est ce qu'ont indiqué hier les services des Douanes.

Tirés par l'industrie, le BTP et les transports

L es crédits accordés en 2012par la Banque de développe-

ment local (BDL) pour le finance-ment de l’économie ont avoisiné260 milliards DA, en forte haussepar rapport à l’année précéden-te, selon des chiffres présentésjeudi lors d’une conférence depresse. Les financements accor-dés à l’économie par cette

banque spécialisée dans l’ac-compagnement des petites enti-tés économiques ont ainsi atteint259,5 milliards DA en 2012 con-tre 164,2 milliards l’année précé-dente, soit une progression de58%, indique le directeur généraladjoint de la BDL, LahouariRahali, lors de cette conférencede presse animée par le P-DG de

la banque, Mohamed ArselaneBachetarzi. Les secteurs de l’in-dustrie, du BTP, du tourisme etdes transports, considéréscomme créateurs de valeur ajou-tée, ont représenté 66,2% de cescrédits avec un financement glo-bal de l’ordre de 172,8 milliardsDA, a indiqué M. Lahouari. Selonlui, les crédits à court terme,généralement destinés à la cou-verture du commerce extérieur,représentent 75% de ces finan-cements représentant 124,33mds DA, en progression de 31%par rapport à l’exercice précé-dent. Par contre, ceux à moyenet long terme, qui constituent25% de la totalité des créditsattribués en 2012 estimés à39,92 mds DA, ont connu uneévolution soutenue de 45% parrapport à 2011. En outre, lavaleur des crédits accordés aucours du premier trimestre 2013a atteint 76,44 milliards DA, net-

tement supérieure par rapport àtout l’exercice 2007 évalué à73,75 mds DA.

Plus de 36 milliardsDA ont été accordés

aux dispositifs de soutien à l’emploi

En ce qui concerne le finance-ment des dispositifs de soutien àl’emploi de jeunes (Ansej,Angem, Cnac), 36,93 milliardsDA ont été accordés par la BDLen 2012, dont 23,04 milliardsdans le cadre de l’Ansej, 12,34milliards pour la Cnac et 1,5 mil-liard pour l’Angem. Ceci repré-sente une légère baisse par rap-port à l’année 2011 où 43,98 mil-liards DA étaient accordés, dont28,6 milliards pour le dispositifAnsej, 14,31 milliards pour laCnac et 1,07 milliard pourl’Angem, selon les chiffres avan-cés par M. Lahouari. Pour les

trois premiers mois de l’année encours, 6,8 milliards DA ont étéaccordés dans le même cadre,dont 4,17 milliards pour l’Ansej,2,18 milliards pour la Cnac et 439millions DA pour le dispositifAngem.

Accroissement du crédit immobilier S’agissant des crédits accor-

dés dans le cadre du créditimmobilier, 8,61 milliards DA ontété attribués en 2012, en haussepar rapport à l’année précédentequi a vu l’octroi de 7,07 milliardset 2010, soit 5,22 mds DA. Lorsdu premier trimestre 2013, 1,48milliard DA ont été accordés parla BDL. Concernant la promotionimmobilière, 21 dossiers ont étéapprouvés par la BDL en 2012pour un financement total de8,46 milliards DA contre 1,21 mil-liard en 2011. Les trois premiersmois de 2013 ont connu l’octroide 2,13 milliards DA, soitpresque le double par rapport àl’année 2011. Par ailleurs, laFinancière algéro-européennede participation (Finalep) seraprochainement relancée avecl’entrée dans son capital d’unpar tena i re sud-a f r i ca in derenommée internationale, a affir-mé en marge de la conférencede presse le directeur général decet établissement. La Finalep aété créée en 1991 à l’initiative dela BDL et du Crédit populaired’Algérie (CPA) en partenariatavec l’Agence française de déve-loppement (AFD) et la Banqueeuropéenne d’investissement(BEI) pour promouvoir le capitalinvestissement. Farid M.

L’ importation de matières premières,produits et marchandises destinés à la

revente en l’état, a été recadrée par undécret exécutif publié au Journal officiel n°21, modifiant et complétant celui de 2005relatif à cette activité.

Selon le nouveau texte, signé début avrilpar le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ilest stipulé que dans le cadre de l’importationde ces produits les sociétés commercialessont tenues «de disposer d’infrastructures destockage et de distribution appropriées». Cesinfrastructures doivent être «aménagées enfonction de la nature du volume, des néces-sités de stockage et de protection des mar-

chandises, objet de cette activité et être faci-lement contrôlables par les services habili-tés». Les sociétés d’importation ont pourobligation aussi d’utiliser des moyens detransport adaptés aux spécificités de leursactivités, de prendre les mesures néces-saires pour le contrôle de la conformité duproduit importé avant son admission sur leterritoire national conformément à la loi. Parailleurs, il est impératif pour les sociétésimportatrices nouvellement créées d’obtenirauprès du ministère du Commerce un certifi-cat attestant du respect des conditionsfixées, alors que celles déjà en activité dispo-sent d’un délai d’une année pour se confor-

mer à cette nouvelle règlementation. Selonles chiffres du Centre national du registre decommerce (CNRC), quelque 35 518 sociétésactivant dans la branche de l’importation ontété recensées à fin 2012.

Ces nouvelles mesures règlementant l’im-portation entrent dans le cadre de la volontédes pouvoirs publics de réduire la factured’importation qui a atteint un montant de12,67 milliards de dollars durant le premiertrimestre 2013, contre 10,66 milliards de dol-lars une année auparavant, soit une haussede 18,85%, selon les chiffres des Douanesalgériennes.

Damya K.

Croissance des crédits de la BDL

Importation de matières premières destinées à la revente

La formule commerciale recadrée

Page 8: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Par Mehdi M.

Présidé par le directeurde la pharmacie et deséquipements médi-caux au n i veau du

min is tère , Haf id Hamou, leCNPC aura pour rôle de propo-ser des idées et des solutions àmême de réguler le marché dumédicament en Algérie, pourdiminuer les ruptures et lespénuries des produits pharma-ceutiques et développer l’indus-tr ie pharmaceutique locale.«Notre objectif est de mettre finaux obstacles administratifs etbureaucratiques qui freinent lesinitiatives d’investissement et deproduction de médicaments enAlgérie et de faciliter la tâche auxopérateurs pharmaceutiquespour que l’industrie locale cou-vre 70% des besoins locaux», aindiqué le ministre lors de l’ins-tallation du comité.

Le comité se réunira à raisond’une fois par mois, exposera,au fur et à mesure des rencon-

tres, les difficultés que rencon-trent les opérateurs dans leursactivités et proposera des solu-tions pour satisfaire l’ensembledes acteurs pharmaceutiques.M. Ziari a insisté sur la protection

de la production nationale, l’unedes priorités de ce comité, et aencouragé le partenariat avecl e s f i r m e s é t r a n g è r e s , d umoment où la collaboration per-mettra de fabriquer des produits

purement algériens et non pas ladélocalisation des entreprisesétrangères. Dans ce sens, lemin is t re a fa i t savoi r qu’unbureau sera créé au niveau duministère et aura pour rôle d’ac-compagner les investisseursnationaux et de les orienter. Il aen outre prévu la création d’uncomité interministériel avec leministère de l’Industrie, pour desinvestissements utiles et effi-caces qui répondent auxbesoins des citoyens. De soncôté, le docteur Hamou a souli-gné que le comité redynamiserale secteur pharmaceutique enAlgérie, améliorera les condi-tions de travail des opérateurspharmaceutiques et diminuera lapénurie des médicaments. Pourleur part, les opérateurs pharma-ceutiques ont appelé à l’actuali-sation de la liste des médica-ments interdits à l’importation, àla réduction des barrières admi-nistratives entravant l’investisse-ment et à encourager la compé-titivité productive M. M.

Le Jour D’ALGERIES a n t éVen. 26 - Sam. 27 avril 20138

Le Comité national pharmaceutique consultatif installé

Médicament, tout un marché à réguler

Le Comité national pharmaceutique consultatif (CNPC) a été installé jeudi dernier par le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, en présence de directeurs pharmaceutiques,

de producteurs nationaux et de syndicalistes.

L e paludisme tue quelque660 000 personnes chaque

année, des enfants africains pourla plupart, s’est alarmée jeudil’Unicef qui insiste sur l’utilisationuniverselle de moustiquairesimprégnées d’insecticide pourcombattre cette maladie. A l’occa-sion de la Journée mondiale dupaludisme, l’Organisation mon-diale préconise la distribution gra-tuite de moustiquaires impré-gnées d’ insecticide, notammentdes insecticides de longue duréepour aider les gouvernements àcombattre le paludisme, quidemeure l’une des principalescauses de mortalité des enfantsdans le monde. «Il est inaccep-table que tous les jours plus de 1 500 enfants meurent encored’une maladie qu’il est possible

d’éviter et de guérir», a déclaréNicholas Alipui, directeur des pro-grammes de l ’Unicef. «Nousdevons distribuer des mousti-quaires imprégnées d’insecticideà tous ceux qui en ont besoin etfournir des tests de dépistage

pour les enfants et des médica-ments adéquats à ceux qui sontatteints de la maladie», a-t-il préci-sé. «Cette méthode simple et effi-cace pourrait réduire de 20% letaux de mortalité des enfants dansle monde», ajoute le responsable.

On estime que suffisamment demoustiquaires ont été distribuéesau cours des dix dernièresannées pour répondre à 80% desbesoins de l’Afrique subsaharien-ne. Beaucoup de moustiquairesarrivent cependant à la fin de leurdurée d’utilisation et doivent êtreremplacées. Le 25 avril est pourl’Organisation mondiale de lasanté la Journée mondiale dupaludisme. Elle a pour origine unpartenariat entre l’OMS, l’Unicef,la Banque mondiale et le PNUD,et s’appelait au début «la journéeafricaine du paludisme», trèsrépandu sur le continent africain.Créée en 2001, cette journéedevient «Journée mondiale» en2 0 0 7 p a r u n e d é c i s i o n d el ’Assemblée mondia le de lasanté. Aymen N.

Ph>

D.R

.

Selon l'Unicef

Le paludisme tue annuellement plus de 600 000 personnes

U ne nouvelle technique d’intervention chi-rurgicale, dite endonasale, sur l’adéno-

me de l’hypophyse, une tumeur bénigne,située à la base du cerveau, a été retransmismercredi en direct , à l ’ouver ture des14es journées médico-chirurgicales internatio-nales de la ville d’El Eulma (Sétif).L’intervention sur la tumeur entraînant undéséquilibre hormonale, suivie depuis lecentre culturel Mebarek-Djilani, a été réaliséepar une équipe neurochirurgicale des cen-tres hospitalo-universitaires (CHU) de Blidae t d e S é t i f à l ’ h ô p i t a l d ’ E l E u l m a .L’intervention chirurgicale s’est déroulée entrois étapes, selon le Dr Farid Boureghida,membre de l’association du corps médicald’El Eulma, organisatrice de l’événementscientifique. Elle consiste à «emprunter la

voie nasale pour anéantir la tumeur, au lieud’utiliser la méthode classique celle de pro-céder à l’ouverture du crâne», a-t-il expliqué.Attestant de «la probité des résultats» aveccette nouvelle technique d’intervention chi-rurgicale, le Dr Boureghida a indiqué que «lanouvelle technique a été parfaitement maîtri-sée par l’équipe de l’hôpital de Sétif». A l’ou-verture de ces journées, l’ancien ministreKamel Bouchama a évoqué le parcours du Dr

Lamine Debaghine, qui fit d’El Eulma sa villed’adoption. Les 14es journées médico-chirur-gicales internationales de la ville d’El Eulmaprésenteront à l’assistance, professeurs,médecins et étudiants en médecine, le pro-fesseur-chercheur algérien Taha Merghoub,du Centre de cancérologie de New-York, invi-té à exposer sa nouvelle méthode dans l’im-

munothérapie ciblée (détecter et anéantir legène responsable du cancer). L’événementscientifique sera également l’occasion deprésenter le professeur Habib Zaïdi, de l’hô-pital cantonal de Genève, et d’évoquer sanouvelle découverte dans l’imagerie médica-le consistant en la détection de la tumeur àson stade initial, précisent les organisateurs.Les 14es journées médico-chirurgicales inter-nationales d’El Eulma, qui se sont poursui-vies jusqu’à hier ont vu la participation d’émi-nents spécialistes, qui ont abordé des sujetsvariés de médecine et de chirurgie, les ma-ladies métaboliques, le diabète, l’hyperten-sion artérielle, l’oncologie, les affections neu-rologiques notamment. La rencontre a étéclôturée par l’adoption de recommanda-tions. Walid B.

Journées médico-chirurgicales d'El Eulma

Une nouvelle technique sur une tumeur au cerveau présentée

Grippe aviaireLe virus provientde la volaille,pas transmissibleà l’homme LE VIRUS H7N9, qui a fait aumoins 22 morts en Chine, pro-vient de la volaille et «ne peutdans l’immédiat se transmettreentre humains», révèle jeudi uneétude publiée dans la revuemédicale britannique TheLancet. «Globalement, les élé-ments en terme d’épidémiologieet virologie suggèrent qu’ils’agit purement d’une transmis-sion de volaille à l’homme et lecontrôle (de l’épidémie chez leshommes, ndlr) dépendra ducontrôle de l’épidémie chez lavolaille», indique un des auteursde l’étude, le Pr Kwok-YungYuen de l’Université de HongKong, dans un communiquépublié dans The Lancet. Aprèsune comparaison génétique duvirus H7N9 retrouvé chez undes malades et un poulet préle-vé sur un marché de volailles,«les chercheurs ont conclu queles similitudes entre les virusisolés suggéraient une transmis-sion sporadique de la volailleaux hommes», explique l’étude.La surveillance médicale despersonnes qui ont été encontact avec les 108 personnesatteintes par le virus n’a riendonné. Aucun symptôme n’aété relevé chez ces personnes,14 jours après le début de lasurveillance, «ce qui suggèreque le virus n’est actuellementpas capable de se transmettreentre humains», souligne larevue. Mais l’analyse génétiquemontre que le virus a déjàacquis «certaines caractéris-tiques» qui font qu’il est plusadapté à une infection entremammifères. Une adaptationplus importante du virus pour-rait aboutir à une «transmissionintra-humaine plus efficace»mais aussi possiblement à desinfections avec des «symptômesmoins sévères», selon lesauteurs de l’étude. Ces dernierspréconisent «d’intervenir agres-sivement pour bloquer de nou-velles transmissions de l’animalà l’homme sur les marchés devolaille» afin de «minimiser lesrisques d’une plus grandeadaptation du virus» qui le ren-drait transmissible entrehumains. Ces scientifiquesjugent que pour empêcher levirus de devenir responsabled’une «pandémie», il faudrait«fermer temporairement les mar-chés aux oiseaux», «séparer lesdifférentes espèces devolailles» et aussi éventuelle-ment mettre en place des «pro-grammes de vaccination» desvolailles. Le virus H7N9 est l’undes virus de la grippe les plusmortels, a indiqué un membred’une équipe de l’Organisationmondiale de la santé (OMS)venu en Chine enquêter surcette maladie qui s’est transmi-se pour la première fois àl’homme il y a quelquessemaines. Au total, 111 per-sonnes ont été infectées par cevirus aviaire, 22 en sont mortes,dont une forte proportion depersonnes âgées, selon un der-nier bilan officiel. Adel L.

Page 9: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Par Amina Z.

L a wilaya de Jijel est désor-m a i s c o n s i d é r é e , e nAlgérie, comme le leader

en matière de production defraises, ont affirmé jeudi les auto-rités de la wilaya et des respon-sables du secteur agr icole.S’exprimant en marge de la céré-monie d’ouverture de la tradition-nelle fête de la fraise, à la maisonde la culture Omar-Oussedik, lewali, Ali Bedrici, accompagné duprésident de la Chambre natio-nale d’Agriculture, M. MohamedBouhedjar, a indiqué que Jijelproduit plus de 50 000 quintauxde ce fruit, ce qui lui permetd’occuper la première place àl’échelle nationale. Ces résultatssont «très encourageants» dansla mesure où ce créneau a per-m is de créer de nombreuxemplois, en amont et en aval, aajouté le chef de l’exécutif de lawilaya, soulignant qu’un pro-

gramme «ambitieux» a été mis enplace par les services locaux del’agriculture pour augmenter lessuperficies consacrées à ce fruitet aider et soutenir les jeunesagriculteurs qui veulent se lancerdans la fraisiculture.

De son côté, M. Bouhedjar, sefélicitant de cette initiative qui«met en évidence les potentiali-tés et les capacités productricesdes agriculteurs de cette région»,a affirmé que les programmesmis en œuvre par l’Etat pourdévelopper le secteur agricoleont «porté leurs fruits».

Au total, 39 producteurs defraises et 18 pâtissiers prennentpart à cette 9e édition qui a éga-lement été marquée par une pré-sence remarquable de parte-naires du secteur agricole (fabri-cants d’intrants, de fertilisants,secteur des forêts, entre autres).

Avec un climat favorable,d’importantes ressources eneau, l’existence de plaines allu-

viales et une force de travailconsidérable, y compris fémini-ne, la wilaya de Jijel recèle des

potentialités avérées pour ledéveloppement et l’intensifica-tion de la culture de la fraise, ont

estimé les responsables du sec-teur agricole. L’introduction de laculture intensive de la fraiseremonte à l’année 2001. Depuiscette année qui avait vu cetteculture pratiquée sur quatre (4)hectares seulement «à titre expé-rimental», les superficies aujour-d’hui sont passées à 175 hec-tares, ont ajouté les mêmes res-ponsables. La production estpassée de 1 200 quintaux il y aun peu plus de 10 ans (2001-2002) à 52 450 quintaux en2012- 2013). Une dizaine devariétés de fraises est produitedans sept (7) communes situéessur le littoral dont les sols sontd’excellente qualité, selon lesrésultats d’analyses effectuéespar le laboratoire de l’Entreprisenationale Fertial (Annaba).

Lors de cette édition de la fêtede la fraise, le prix du meilleurstand a été remporté par NouarBentamoune, de Chekfa, secon-dé par Ahmed Filali (El Ancer) etMohamed Abdelmalek (BeniHebibi). Chez les pâtissiers, lapalme est revenue, pour la 3e foisconsécutive, au jeune MounirBouhnika de Taher. La veille, desjournées techniques sur la fraiseont été organisées au centre deformation des forestiers, à Kissir,à l’ouest de la wilaya.

A.Z.

Le Jour D’ALGERIE R é g i o n s Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013 9

Avec un climat favorable, d’importantesressources en eau, l’existence de plainesalluviales et une force de travailconsidérable, y compris féminine, la wilayade Jijel recèle des potentialités avérées pour le développement et l’intensification de la culture de la fraise.

La wilaya en produit plus de 50 000 quintaux

Batna

La ferme aquacole «Aquasol»de Aïn Témouchent vient de

commercialiser 300 tonnes deressources aquacoles, a indiquéjeudi le directeur de la pêche etdes ressources halieutiques dela wilaya.

Entrée en exploitation en finmai 2012, cette ferme, située àSbiâat dans la commune deM’said à 40 km du chef-lieu de lawilaya, a effectué sa premièreopération commerciale concer-nant 300 tonnes de dorade,maigre et loup de mer produitssur place à partir d’alevins impor-tés et engraissés sur place, aprécisé Zidi Abdelkader.

Cette action a été concrétiséeà la faveur de l’aboutissement dela taille marchande réglementai-re des poissons, a-t-on ajouté.

Quelque 300 000 alevins dedaurade, 300 000 autres de loupde mer et 50 000 maigres ont étéimportés pour favoriser les pre-mières reproductions, a-t-on rap-

pelé, ajoutant que ces poissonsmarins ont fait l’objet de prégrossissement et grossissement.

Il est prévu, d’ici la fin de l’an-née en cours, la commercialisa-tion par Aquasol de 1 000 tonnesde produits aquacoles.

Depuis sa mise en exploita-tion, Aquasol a généré une cen-

taine de postes d’emplois directset indirects, a-t-on signalé. Cetteferme, qui s’étend sur unes u p e r f i c i e d e3,5 hectares, produira égalementquatre millions d’alevins/an auniveau de son écloserie. Sesdeux plates-formes comptent72 bassins. Devant le succès de

ce projet, le ministère de laPêche et des Ressources halieu-tiques a donné son accord pourun projet d’extension de la fermeconsistant en la mise en place decages flottantes pour développerdavantage l’aquaculture danscette région aux potentialitésavérées, a encore souligné leresponsable du secteur dans lawilaya. Ce projet, dont l’étudeest en cours, sera concrétisé en2014 pour porter la productionde la ferme de 1 000 à 1 600tonnes/an de dorade, loup demer et maigre. La wilaya d’AïnTémouchent a recensé, parailleurs, 13 sites pour le dévelop-pement de l’aquaculture dontdeux ont été validés par la com-mission concernée du ministèrede tutelle. Il s’agit de ceux deM’said et Rachegoune où desprojets de conchyliculture (éleva-ge de moules) et de cages flot-tantes seront concrétisés.

Saïd Ou.

300 tonnes de poisson commercialisées Ferme «Aquasol» de Aïn Témouchent

Jijel, championne nationale de la fraise

Ph/

D. R

.

Ph

: DR

La ville de Merouana (40 km sud-ouestde Batna) a bénéficié de plusieurs opé-

rations de renforcement de l’approvisionne-ment en eau potable (AEP) qui ont permisune «nette amélioration» de la dotation quo-tidienne, a-t-on appris jeudi auprès del’Assemblée populaire communale (APC).

Selon le président de cette APC, OmarOuazzane, les actions ont notamment portésur le renouvellement, sur un linéaire de 14km, de la conduite principale traversant lecentre de ce chef-lieu de daïra. Cetteconduite, qui se trouvait dans un état de

«dégradation avancée», provoquait d’impor-tantes déperditions du précieux liquide, aprécisé cet élu.

Dans la foulée de cette opération derenouvellement, plusieurs cités, dont HaïEs-Sâada et les «300 logements» ont béné-ficié de la réalisation d’un nouveau réseaud’AEP pour un coût de 5 millions de dinars.

Un réservoir d’une capacité de 500 m3 aégalement été réalisé, en même temps quese poursuit une action de réhabilitation duréseau d’eau potable de plusieurs quartiersdu centre-ville de Merouana, notamment la

cité Fakhera. Selon M. Ouazzane, une amé-lioration «substantielle» de l’approvisionne-ment en eau potable est enregistrée danscette commune à la faveur de la réalisationde ces opérations.

Il a précisé qu’aujourd’hui plus de la moi-tié des habitants de Merouana sont alimen-tés en eau potable «régulièrement», à raisonde 6 heures par jour, en attendant le par-achèvement des travaux en cours d’ici à lafin du mois de juin prochain.

Youcef R.

A Merouana, la soif se conjugue au passéBarrage de KoudiatMedouarConcours de la«pêche au gros»,le 1er mai UN CONCOURS destiné àrécompenser le pêcheur quiaura ramené la plus grossepièce au bout de sonhameçon sera organisé, pourla 1re fois, sur le lac du barragede Koudiat Medouar (Batna),le 1er mai prochain, a-t-onappris jeudi auprès de l’Officedes établissements de jeunes. Initié par cet office, cettemanifestation permettra auxplus fervents parmi lesadeptes de la pêche à la lignede s’adonner à leur sportfavori et offrira l’occasion auxorganisateurs de sensibiliser lapopulation à la préservation del’environnement aquatique, a-t-on indiqué. Cette compétition, qui devraitdrainer un grand nombre de«taquineurs de goujon», viseégalement à promouvoir lessports aquatiques sur un sitesuperbe, situé à quelquesencablures de la ville romainede Timgad, ont encoresouligné les promoteurs de lamanifestation. Une conférence, un ateliertechnique sur la pêche, uneexposition dédiée auxressources halieutiques serontégalement organisés àl’occasion du concours dontles lauréats recevront untrophée.

Y. R.

Page 10: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Par Faten D.

C ette déclaration du repré-sentant sahraoui vient enréact ion à l ’adoption,

jeudi par le Conseil de sécurité del’ONU, d’une résolution sur leSahara occidental dans laquellecet organe de décision desNations unies a réitéré son appelà une «solution politique juste,durable et mutuellement accep-table qui permette l’autodétermi-nation du peuple du Sahara occi-dental», tout en soulignant «l’im-portance de l’amélioration de lasituation des droits de l’homme»au Sahara occidental occupé parle Maroc.

Prenant note de cette résolu-tion, M. Boukhari a observé quela question des droits de l’hommeavait occupé une «grande place»dans le débat qui a eu lieu entreles membres du Conseil de sécu-rité et dans les médias.

Il a également rappelé quecette question avait été au centredes recommandations du rapportdu secrétaire général de l’ONUcomme elle avait été mise enrelief par l’initiative des Etats-Unisvisant l’élargissement du mandatde la Minurso (Mission desNations unies pour l’organisationd’un référendum au Sahara occi-dental) pour y inclure l’observa-tion et le suivi de la situation desdroits de l’homme au Saharaoccidental occupé.

A ce propos, il a soutenu quel’initiative américaine, en cohé-rence avec la position officielle-ment exprimée par l’Union africai-ne et par des pays membres etnon membres du Conseil desécurité, avait été «une contribu-tion louable aux efforts quedéploient, depuis de nombreusesannées, des institutions et organi-sations internationales crédibles

pour mettre fin aux violationsgraves des droits de l’homme quele Maroc perpètre dans la partieoccupée du Sahara occidental».

Dans ce cadre, a-t-il poursuivi,«il est patent que la panique quis’est emparée du Maroc devant lapossibilité que le Conseil desécurité élargisse les prérogativesde la Minurso, prouve bel et bienl’existence de graves violationsdes droits de l’homme que leMaroc veut cacher à la commu-nauté internationale». Mais pour lereprésentant sahraoui à l’ONU,«l’impunité ne peut perdurer».

Saluant la démarche du gou-v e r n e m e n t a m é r i c a i n , M. Boukhari a indiqué que leFront Polisario espère que «l’es-prit et l’objectif de l’initiative desE ta t s -Un i s p r ime ron t dansl’avenir» et, partant de là, que leConseil de sécurité «mette ainsiun terme à la politique des deuxpoids deux mesures en matièredes droits de l’homme au détri-ment du peuple sahraoui, quiporte atteinte à la crédibilité duConseil».

Sur ce point, il est à soulignerqu’en dépit du retrait de l’initiativeaméricaine de l’avant-projet derésolution du Conseil, qui pré-voyait l’introduction au sein de laMinurso du mécanisme de la sur-veillance des droits de l’hommeau Sahara occidental occupé,l’organe de décision de l’ONU asouligné dans sa résolution «l’im-portance de l’amélioration de lasituation des droits de l’hommeau Sahara occidental» par lesautorités marocaines et a appelé«à élaborer et à appliquer desmesures indépendantes et cré-dibles pour assurer le plein res-pect des droits de l’homme» desS a h r a o u i s . P a r a i l l e u r s , M. Boukhari a estimé que la réso-lution du Conseil avait le mérite

de souligner son «attachement audroit du peuple sahraoui à l’auto-détermination comme fondementde la solution politique au conflitcréé par l’occupation marocaine».Aussi, selon lui, elle offre àl’Envoyé personnel du secrétairegénéral de l’ONU, ChristopherRoss, «tout l’appui aux efforts qu’ilentreprend pour l’avènementd’une solution juste qui demeureune nécessité, à la fois, pour lepeuple sahraoui, victime de l’oc-cupation coloniale marocaine, etpour toute la région du Maghrebainsi que pour l’ONU dont lesnobles principes et résolutionssont violés par la poursuite duconflit».

Inscrit depuis 1964 sur la listedes territoires non autonomes, etdonc éligible à l’application de larésolution 1514 de l’Assembléegénérale de l’ONU portant décla-ration sur l’octroi de l’indépen-dance aux pays et peuples colo-niaux, le Sahara occidental est ladernière colonie en Afrique, occu-pé depuis 1975 par le Maroclequel est soutenu par la France.

L’Algérie «satisfaite»

L’Algérie a accueilli avec«satisfaction» l’adoption jeudi parle Conseil de sécurité d’une

résolution sur le Sahara occiden-tal, appelant à une solution poli-tique «juste, durable et mutuelle-ment acceptable en faveur del’autodétermination» du peupledu Sahara occidental et à «l’amé-lioration de la situation des droitsde l’Homme» des Sahraouisdans les territoires occupés.«L’Algérie accueille avec satis-faction l’adoption, ce jour, par leConseil de sécurité de la résolu-tion sur le Sahara occidental», aindiqué le porte-parole du minis-tère des Affaires étrangères,Amar Belani, dans une déclara-t i on à l ’APS , a jou tan t quel’Algérie se réjouit de l’engage-ment du Maroc et du FrontPolisario à «continuer à œuvrersous l’égide des Nations uniespour parvenir, à travers des négo-ciations directes, à une solutionqui pourvoie à l’autodétermina-tion».

«L’Algérie se réjouit de l’enga-gement des deux parties auconflit, le Maroc et le FrontPolisario, à continuer à œuvrersous l’égide des Nations uniespour parvenir, à travers des négo-ciations directes, à une solutionqui pourvoie à l’autodétermina-tion et saisit cette occasion pourrenouveler son appréciation auxefforts déployés, à cette fin, parle secrétaire général de l’ONU et

son Envoyé personnel, l’ambas-sadeur Christopher Ross», a-t-ildit. En sa qualité de pays voisin,observateur du processus derèglement, l’Algérie «continuerad’apporter sa contribution à ceprocessus de décolonisation quirelève de la seule responsabilitédes Nations unies», a affirmé leporte-parole du MAE.

F. D.

L’Union générale tunisiennedu travail ( UGTT) n’est pas

un concurrent aux politiques, adéclaré jeudi dans la ville deMonastir son secrétaire généralHassine Abassi.

En cette conjoncture délicateque vit le pays, la Centrale syn-dicale se veut une force de pro-positions qui aspire à rassem-bler tous les Tunisiens au servi-ce de l’intérêt suprême du pays,a-t-il poursuivi.

Abassi, qui s’exprimait à l’ou-verture du 10e congrès del’Union régionale du travail deMonastir, a mis en évidence lesefforts déployés par l’Union en

vue de trouver des consensusentre divers acteurs politiques. Ila évoqué, dans ce sens, son

appel à un congrès national dudialogue et à l’élaboration d’unefeuille de route sur la date des

prochaines échéances électo-rales et la finalisation de laConstitution. La réussite de cedialogue national est de nature àprémunir le pays contre le dan-ger de la violence, a-t-il soutenu,mettant l’accent sur l’importancede rétablir la sécurité dans lepays pour garantir la relanceéconomique.

Abassi a dénoncé «certainesparties» qui cherchent à porteratteinte à l’intégrité de l’organi-sation ouvrière. Il a par ailleurs,critiqué le 3e avant-projet deConstitution qui, selon lui, limitele droit de grève.

La nouvelle résolution du Conseil desécurité sur le Sahara occidental a le méritede souligner «l’attachement du Conseil au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination comme fondement de la solution politique au conflit créé par l’occupation marocaine», a déclaré le représentant du Front Polisario à l’ONU,Ahmed Boukhari.

Le Jour D’ALGERIE M a g h r e b Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013 11

Le Polisario au sujet de la résolution du Conseil de sécurité

MarocUn ex-parlementairearrêté pourtentative de meurtre UN ANCIEN membre de laChambre des conseillers (Y. T.) a été placé en détentionà la prison locale de Salé pour«tentative de meurtre avecpréméditation». Le juged’instruction près la Courd’appel de Rabat a ordonné ladétention d’un ancien membrede la Chambre des conseillersà la prison locale de Salé,après l’avoir auditionné dansle cadre de l’interrogatoirepréliminaire pour «tentative demeurtre avec préméditation,coups et blessures», indiqueune source judiciaire. Unevidéo diffusée sur Youtubemontre une attaque menéecontre une famille au quartierSouissi à Rabat, par desinconnus armés de bâtons etd’armes blanches, qui avaientencerclé la villa de cettefamille utilisant des camions etdes voitures. Ces actes deviolences se sont soldés pardes blessures à la main de lapropriétaire de la villa.Informée de cet incident, lapolice avait procédé àl’arrestation de 2 individus,tandis qu’un 3e, en fuite, estactivement recherché. Le jugeauditionnera une nouvelle fois,le 2 mai prochain, le mis encause dans le cadre del’interrogatoire détaillé.

L. M.

Nouvelle Constitution en TunisieL’UGTT craint pour le droit de grève

«Le texte a le mérite de s’attacher à l’autodétermination»

Ph.

DR

Ahmed Boukhari, représentant du Front Polisario à l'ONU

Page 11: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

M o n d eVen. 26 - Sam. 27 avril 201312 Le Jour D’ALGERIE

Par Ali O.

T andis que la majorité desanalystes planchent désor-mais sur le profil des frères

Tsarnaev, les principaux suspectsde l'attaque, décrits comme desloups solitaires qui se seraient auto-radicalisés via Internet, RichardFalk s'intéresse aux raisons exté-rieures qui auraient amené ces isla-mistes à frapper aux États-Unis.D'après lui, ces actes ne seraientque la conséquence de la politiqueétrangère des États-Unis. «Le projetaméricain de domination mondialeest voué à engendrer toutes sortesde résistances dans le monde post-colonial», assure-t-il. Le respon-sable onusien estime même queles États-Unis ont de la chance dene pas avoir subi pire riposte. «Etcela peut encore arriver, affirme-t-il,surtout si rien n'est fait pour repen-ser les relations entre les États-Uniset les autres pays du monde, à com-mencer par le Moyen-Orient.»Richard Falk souligne qu'après le11 Septembre les guerres enAfghanistan et en Irak se sont sol-dées par des échecs et ont «dévas-té» les deux pays. S'il admet quel'arrivée à la Maison-Blanche deBarack Obama a marqué un tour-nant, il note que «des bruits debottes se font entendre concernantla Corée du Nord et l'Iran». Pour lerapporteur spécial du Conseil desdroits de l'homme de l'ONU pourl e s Territoires palestiniens, le

nœud du problème concerne l'al-liance indéfectible entre les États-Unis et Israël. "Aussi longtemps queTel-Aviv possédera l'oreille complai-sante de l'establishment politiqueaméricain, ceux qui souhaitent lapaix et la justice dans le monde netrouveront pas facilement le som-meil". Le responsable onusienévoque ainsi les espoirs "naïfs" sus-cités par le discours d'Obama auCaire en 2009 qui devait marquerl'avènement d'un rééquilibrage del'approche américaine sur le conflitisraélo-palestinien. «À l'aube de sonsecond mandat présidentiel, ilsemble qu'Obama ait complète-ment abandonné [cette idée], suc-combant au dogme de la primautédu soutien à Israël», regrette-t-il.Pour Richard Falk, un examen deconscience sur le rôle des États-Unis dans le monde demeure indis-pensable pour la sécurité future dupays. «Les prouesses militairesaméricaines et la confiance éternel-le de ces leaders dans la diplomatiedu pouvoir fort font des États-Unisune menace pour le monde et poureux-mêmes», insiste-t-il. Et le cher-cheur de conclure : «Combien d'in-nocents devront mourir avant quenous nous réveillions de notre fan-tasme de domination mondiale ?»Professeur émérite américain dedroit international à l'université dePrinceton, Richard Falk a éténommé au poste de rapporteur del'ONU pour les Territoires palesti-niens en 2008. Sa mission : enquê-

ter sous mandat de l'ONU sur lasituation des droits de l'hommedans les Territoires palestiniensoccupés. «Le professeur Falk a éténommé par les États membres duConseil des droits de l'homme àGenève, pas par le secrétaire géné-ral des Nations unies», rappelle auPoint.fr Farhan Haq, porte-parolede Ban Ki-moon. «Richard Falk estconnu pour être un radical aux posi-tions anti-impérialistes», renchérit lepolitologue Denis Charbit, profes-seur de sciences politiques à l'uni-versité ouverte d'Israël. «Et le faitqu'il lie la tuerie de Boston aux rela-tions israélo-américaines n'est pastrès sérieux, d'autant plus que ledernier suspect en vie n'a pas invo-qué cette alliance comme motifprincipal du crime.» Un avis que nepartage pas Julien Salingue*, doc-torant en sciences politiques à l'uni-versité Paris-VIII, pour qui RichardFalk est réputé pour son expérien-ce. «Bien qu'il ne soit effectivementpas un diplomate en poste, RichardFalk a publié de nombreux rapportsdocumentés, ainsi qu'un grandnombre d'ouvrages pertinents sur larégion», souligne ce spécialiste de

la Palestine. Connu pour son franc-parler, Richard Falk n'est-il pas uni-quement un franc-tireur ? «On l'en-tend plus que les autres, mais cequ'il dit correspond à ce que beau-coup d'autres rapporteurs et per-sonnels des Nations unies décla-rent», assure Julien Salingue. «Ce

discours est même repris dans l'es-tablishment américain, mais avecd'autres mots : à savoir que la pour-suite du soutien inconditionnel desÉtats-Unis à l'État d'Israël provoqueune perte d'influence et de crédibili-té américaine au Moyen-Orient."

A. O.

Attentat de Boston

Un responsable de l’ONU accuse les États-Unis

Le concert de condamnations qui a suivi l'attentat meurtrier contre le marathon de Boston a été perturbé par une voixdissonante. Et pas des moindres, puisqu'il s'agit de celle d'un responsable onusien. Dans une tribune publiée sur le site du

Foreign Policy Journal, intitulée «Un commentaire sur les meurtres du marathon», Richard Falk, rapporteur spécial du Conseildes droits de l'homme de l'ONU pour les Territoires palestiniens, invite à dépasser le stade de l'émotion pour analyser

la cause profonde de la tragédie.

Ph

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. R

Q uatre personnes ont été tuéeshier dans des attentats visant

des mosquées sunnites de la régionde Baghdad, au quatrième jourd'une vague de violences sanglantesen Irak liées à des manifestationscontre le gouvernement. Au total,195 personnes ont péri dans ces vio-lences et plus de 300 ont été bles-sées depuis mardi à travers le pays,dont une partie dans des heurtsentre forces de sécurité d'une part etmanifestants et hommes armés sun-nites d'autre part. Hier, à l'issue de laprière musulmane hebdomadaire,des attentats à la bombe ont faitquatre morts et 50 blessés dansquatre mosquées de la région deBagdad, ont indiqué un responsabledu ministère de l'Intérieur et dessources médicales. L'attaque la plusmeurtrière a touché la mosquée Al-Koubaisi dans le sud de la capitale,où quatre personnes ont péri et 36

ont été blessées, selon ces sources.Mardi, des attentats contre des mos-quées sunnites avaient déjà fait 13morts. La vague de violences adébuté mardi à l'aube après unassaut des forces de sécurité contreun rassemblement de manifestantsanti-gouvernement près deHouweijah (nord). Cinquante-troispersonnes ont péri dans les heurtsqui s'en sont suivis. Des attaques dereprésailles et des affrontements sesont depuis succédé à travers lepays. Il s'agit des troubles les plusmeurtriers liés aux manifestationshostiles au Premier ministre Nouri al-Maliki lancées fin décembre dans lesrégions à majorité sunnite de cepays majoritairement chiite. Depuisquatre mois, des protestataires sun-nites réclament le départ de Maliki,un chiite accusé d'accaparer le pou-voir et de marginaliser les sunnites.Appel au dialogue Mettant en garde

contre une guerre confessionnelle,deux dignitaires religieux irakiens,Abdelghafour al-Samarraï et Salehal-Haidari, qui dirigent respective-ment des fondations sunnite et chii-te, ont appelé les dirigeants poli-tiques irakiens à se réunir hier après-midi. La rencontre est prévue à lamosquée Oum al-Qoura, à Bagdad,à 17h00 (14h00 GMT), mais il n'estpas clair dans l'immédiat qui va yparticiper. Maliki a lui-même mis engarde jeudi contre les tentatives deraviver «la guerre civile confession-nelle». L'Irak avait connu une flam-bée de violences confessionnellesen 2006-2007, qui avait fait des mil-liers de morts, après l'attaque d'unlieu saint chiite à Samarra. Ailleurs,sur le terrain, sept hommes arméssont morts hier matin en menanttrois attaques contre les forces desécurité à Kirkouk (nord), selon unhaut gradé et un médecin.

Irak Attentats contre des mosquées sunnites,

195 morts en 4 jours

U ne colonie sauvage deCisjordanie, constituée de

deux baraquements, a été déman-telée dans la nuit de jeudi à hierpar la police et l'armée israé-liennes, a indiqué une porte-parolede la police. Des soldats et desgarde-frontières ont rasé les bara-quements de la colonie d'Or Zion,proche de la ville palestinienne deRamallah, a affirmé à l'AFP laporte-parole, Louba Samri, préci-sant que l'évacuation des sixjeunes colons qui se trouvaient surplace s'était déroulée sans inci-dent. Les baraquements installéspar des colons à Oz Zion ont étédétruits par les autorités à plu-

sieurs reprises, la dernière fois enmars, mais à chaque fois recons-truits. Par ailleurs, une maison oùdes colons s'étaient installésdepuis 2001 dans le marché deHébron (sud), dont les commer-çants palestiniens avaient étéchassés par un ordre militaireisraélien, a été évacuée par sesoccupants cette semaine, avantl'échéance d'une décision de laCour suprême israélienne. La Couravait donné en décembre jusqu'au24 avril aux colons pour quitter lamaison, qu'ils avaient baptisée BeitEzra (maison d'Ezra), en référenceau nom d'une famille juive à laquel-le appartenait le terrain avant 1948,selon l'ONG anticolonisation La

Paix Maintenant. Dans son dernierrapport hebdomadaire, le Bureaude coordination des Affaires huma-nitaires de l'ONU (Ocha) signale enoutre le démantèlement par lesautorités israéliennes d'une sériede barrières construites par descolons israéliens autour de terresprivées palestiniennes près desimplantations d'Ofra et de GivatBinyamin, dans la région deRamallah. Quelque 360 000 colonsjuifs habitent dans des implanta-tions en Cisjordanie, considéréescomme illégales par la commu-nauté internationale, qu'elles aientété autorisées ou non par le gou-vernement israélien.

Cisjordanie Démantèlement d'une colonie sauvage israélienne

S i la gauche française avait lors de la dernière présidentielle mon-trée un visage plus ou moins uni, les tensions entre les diffé-rentes mouvances n’ont cessé de s’accroître donnant lieu à des

critiques acerbes de part et d’autre. D’un côté, les pragmatiques socia-listes qui tentent tant bien que mal de proposer des réformes réalisteset de l’autre la gauche de la gauche, représentée par Mélenchonnotamment, qui reproche à l’actuel gouvernement de renier ses idéauxsociaux et surtout de trahir le pacte implicite passé durant la cam-pagne présidentielle. Le président du Front de Gauche, Jean-LucMélenchon s’est en effet transformé depuis quelques mois en l’un desdétracteurs les plus virulents des socialistes au pouvoir tant et si bienque depuis quelques mois de nombreux cadres du PS ont tenté d’ou-vrir le dialogue avec lui pour le persuader d’arrêter ses attaques ; sanssuccès. Aujourd’hui, c’est son ancien compagnon de route JulienDray, qui tente de le convaincre d’être un peu plus modéré. Dray a eneffet reproché cette semaine à Mélenchon de diviser son camp en atta-quant la politique de François Hollande et de «tabler sur la défaite», car«jamais dans l'histoire, une gauche n'a triomphé contre une autregauche». L'élu PS, vice-président du conseil régional d'Ile-de-France, afermement critiqué les politiques d'austérité, qui risquent de conduireà «l'explosion de l'Europe». Il a appelé la gauche sur tout le continent àrompre avec ces politiques, mais a refusé de s'en prendre au présidentHollande et a pris ses distances avec Mélenchon. Selon lui, le plusdangereux pour la gauche serait une cassure entre les différents cou-rants qui la composent. Pour Dray la solidarité et l’écoute sont indis-pensables pour l’épanouissement réel d’une politique de gauche soli-de. Mais aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon n’est pas exactement dansune logique de modération et de compréhension mais de protestationqui le fera se dresser contre tous ceux qui, estime-t-il, ont trahi l’espritde la gauche. Une opposition interne qui n’est pas faite pour aider legouvernement qui a déjà bien du mal avec des cotes d’impopularitérecord. Mais le gouvernement loin des fantasmes idéologiques qui ani-ment les uns ou les autres doit composer avec des réalités écono-miques et sociales qui dépassent les clivages politiques et qui peuventcontrarier certains alliés. À ces derniers de savoir faire la part deschoses et surtout de tenter de se projeter dans un univers politiquemoins caricatural. F. M.

Par Fouzia Mahmoudi

Points chaudsRébellion

Page 12: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

Le Prix Unesco-Sharjah pourla culture arabe 2013 a été

décerné jeudi soir à Paris à l’in-tellectuel et universitaire algérienMustapha Chérif, lors d’unecérémonie présidée par la direc-trice générale de l’Unesco, IrinaBokova.

L’essayiste et ancien ministrealgérien a été déclaré en marsdernier lauréat du Prix Unesco-Sharjah pour la culture arabe

pour ses «contributions, trenteans durant, à la promotion de laculture arabo-musulmane et audialogue interculturel».

Dans une allocution pronon-cée devant un parterre composéessentiellement de personnalitésdiplomatiques, d’intellectuels etde représentants de médiasarabes et occidentaux, Mme

Bokova a rendu un vibrant hom-mage au lauréat algérien qui, a-t-

elle affirmé, a «toujours œuvré oùla culture d’ouverture se faisantressentir».

«L’intellectuel MustaphaChérif a hautement contribué, àtravers des ouvrages dont lestitres parlent d’eux-mêmes, à lacompréhension du mondearabo-musulman. J’en suis pro-fondément reconnaissante», aindiqué la directrice générale del’Unesco.

Visiblement ému, le lauréatalgérien a affirmé que cette dis-tinction l’honorait et, à travers sapersonne, honore son paysl’Algérie. «Cette distinctionmarque une étape essentielle etdécisive dans mon inlassablechemin pour le vivre ensemble,la coexistence et la recherched’une civilisation commune», a-t-il déclaré à l’APS.

R. C.

Par Adila S.

D ès 21h, les treizemembres du groupeSoul Family, tout de noir

vêtus, entrent sur scène, inter-rompant l’impatience du public.Deux heures durant, dans uneambiance festive, l’assistanceest bercée au rythme de lamusique soul, du jazz et dublues, dont des succès du grandRay Charles, surnommé «TheGenius» et des chansons d’EddyFloyd.

Avec sa voix puissante et saprésence imposante sur scène,la soliste Tori Robinson donneun avant goût de la soirée avec

«I was blind, but now I see»,(J’étais aveugle, mais là, je vois),dans un genre de musiqueGospel (chants religieux), ungenre qui a bercé son enfance àMiami. La salle s’est enflammée,le public accueille l’entrée avecun tonnerre d’applaudissement,et l’ambiance monte d’un cran.

Le show est des plus capti-vants. Joniece Jamison, AngeFandoh et Theos Allen enchaî-nent avec «Knock on wood», «letthe good time roll» et «Hit theroad Jack» et «Georgia mymind», «Sweet home Chicago»,reprises en chœur par le public.Par moment les solistes s’éclip-sent pour laisser place à des

improvisations de saxophone deChristophe Negre, ou encore aupiano par le chef de la troupe,Bernie Hopman, qui ne se fontpas prier pour en mettre «plein latête» à un public constantinoisqui boit leurs notes.

Mais le moment fort de la soi-rée sera sans conteste l’interpré-tation, par le groupe, de l’inou-bliable chanson de John

Lennon, «Imagine» qui sera unvéritable hymne à la paix et à lafraternité.

Dans la conférence de pressequi a suivi la soirée, ToriRobinson confie avoir été «sur-prise» par l’enthousiasme d’unpublic «généreux et spontané»qui l’a «encouragée à (se) don-ner à fond».

En début de soirée, avant que

ne retentissent les premièresnotes de musique, le commissai-re du festival, Zoheir Bouzid, arendu hommage à «tous ceuxqui ont œuvré à faire du festivalde la ville des ponts un évène-ment culturel international, clas-sé parmi les plus importantsdans le monde par l’Unesco».

Un festival qui semble en touscas bien parti pour justifier unenouvelle fois la réputation qui estdésormais la sienne.

Les soirées du 13e Dimajazz,placées cette année sous lesigne «Pour la paix, pour la liber-té», se poursuivront jusqu’au 3mai prochain avec un program-me riche et diversifié et uneconstellation d’artistes quis’évertueront à décliner toutesles écoles et influences du jazz.

A. S.

C u l t u r e 13Le Jour D’ALGERIE Ven. 26 - Sam. 27 avril 2013

La onzième édition du festival culturelinternational de jazz, Dimajazz, a étéouverte, jeudi soir au théâtre régional deConstantine (TRC), dans une ambiance très «soul music», en présence d’un publicnombreux.

Festival Dimajazz 2013 à Constantine

Top départ pour le florilège musical

Rendez-Rendez-vousvousculculturels turels

Musée national de CherchellDu 18 avril au 18 mai

-Exposition sur «La familleroyale»

-Visites archéologiques àl’occasion du mois du

patrimoine

Palais de la culture Moufdi-Zakaria

Jusqu’au 27 avril : Exposition «Tlemcen, pigments

et patrimoine» de Dalil Saci.

Musée national desAntiquités

Du 1er mars au 10 juillet«La cavalerie et l’art équestreen Algérie au cours des XVIII-

XIXes siècles» en exposition

Musée national Zabanad’Oran

Du 5 juillet 2012 au 5 juillet2013:

«Les objets de la résistance»exposition à l’occasion du 50e

anniversaire de l’Indépendancenationale

Un espace de découverte culturelle et artistique

Premier Salon national de la créativité

Distinction Unesco-Sharjah pour la culture arabe

Le prix remis à l’Algérien Mustapha Chérif

Concert/Arts et Culture

Cheikh Sidi Bémol aujourd’hui à 20h30 à la salle Ibn Khaldoun

Le premier Salon national de la créativité,qui se tient à l’esplanade de Riadh El-Feth àAlger, a connu à son premier jour jeudi unafflux important de visiteurs venus découvrirles espaces culturels et artistiques ouvertspour la circonstance.

Organisé à l’initiative de l’Office nationaldes droits d’auteur et droits voisins (ONDA)pour célébrer le 40e anniversaire de cette ins-titution, le Salon qui coïncide avec la célébra-tion de la Journée mondiale de la propriétéintellectuelle, le 26 avril, sera l’espace de sadurée, un «village» où s’exprimeront moulttalents artistiques.

Cinquante quatre institutions publiques etculturelles, à l’image de l’Agence algériennede rayonnement culturel, l’Office national dela culture, le Commissariat du film amazigh,

des producteurs comme «Dounia» et «Izim»,des maisons d’éditions comme «Casbah»,«Thala» et «Alfa» et autres organismes ontdes stands d’exposition au niveau de ceSalon avec d’autres luttant avec l’ONDAcontre le piratage des œuvres littéraires etartistiques, à l’instar de la Gendarmerie et laSûreté nationales.

Le directeur des droits voisins,Abdelhamid Cherdoud, a indiqué dans unedéclaration à l’APS que cette manifestationse proposait de promouvoir la culture algé-rienne et d’encourager le public à acquérirdes œuvres originales expliquant l’implica-tion des différents intervenants avec l’ONDAdans la lutte contre le piratage.

Le Salon offre l’occasion d’échanges édi-fiants entre les différents artistes et auteurs.

Les chanteurs Hamidou et Lotfi double-canon comptent parmi les figures artistiquesqui ont apporté leur soutien à l’initiative del’ONDA de sensibiliser à l’importance de lapropriété intellectuelle.

Les deux artistes qui ont déploré le pirata-ge de leurs œuvres ont souligné l’impératifde mettre un terme à pareils agissementspréjudiciables à l’artiste.

Parallèlement au 1er Salon de la créativité,qui a pour slogan «Générations-DzSolidaires» l’ONDA, organise en coordina-tion avec le ministère de l’Education nationa-le dans les établissements scolaires, à tra-vers tout le territoire national, un cours sur lapropriété intellectuelle dans le cadre d’unecampagne de sensibilisation à ce sujet.

Racim L.

Ph

: DR

C heikh Sidi Bémol est un artiste de rocket de blues algérien. Il est à la fois

auteur, compositeur, chanteur, musicien etdessinateur et vit en France depuis 1985.

Hocine Boukella, de son vrai nom, est néen 1957 à Belcourt, un quartier populaired’Alger. Il se nourrit dès son enfance detoutes sortes de musiques allant de lamusique traditionnelle populaire algériennecomme le chaâbi, le kabyle, l’andalous, le

gnaoui et les musiques universelles commele rock et le blues. Il enregistre un live en2001 puis sort l’album «El Bandi» en 2003dont le single du même nom connaît unénorme succès auprès du public.

Quatre ans après, il signe son retouravec l’album «Gourbi Rock» dans un stylerock épuré à la sauce d’Elho, son autrepseudo en tant que dessinateur. D’ailleursc’est lui-même qui réalise les pochettes de

ses albums. Il participe également à la com-pilation «Chants des marins kabyles» sortien 2008 et à la BO du film algérien«Mascarades».

L’infatigable Cheikh Sidi Bémol lanceson label CSB Productions, le distributeurUn Degroote ainsi que le site internetLouzine qui servent de plateforme marke-ting aux projets des différents artistesregroupés autour du collectif l’Usine.

LittératureHamid Grine au théâtre

de SaïdaL’écrivain Hamid Grine, à l’in-vitation du théâtre régionaldonnera une conférence surson parcours et son œuvre lesamedi 4 mai à 16 heures authéâtre (ex-cinéma El Fath) deSaïda. Le public est cordiale-ment invité.

Page 13: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

S p o r t sLe Jour D’ALGERIE

Mise à jour du Championnat de la Ligue 1

Le leader sétifien en appel

23

Par Anouar M.

L es gars de la ville de AïnFouara sont décidés àprendre les trois points qui

leur permettront de prendreoption pour le titre. Les poulainsde Velud qui restent sur descontre performances en Coupeface au MCA, en Championnatface au CRB et en Ligue deschampions face aux Congolaisde Léopard souhaitent se récon-cilier avec leurs fans qui atten-dent un sursaut d’orgueil de leuréquipe. Toutefois, les Sétifiensdevront faire très attention àcette équipe chélifienne qui sedéplacera au stade du 8-Mai avec la ferme intention deréaliser un résultat probant, sur-tout qu’elle a repris du poil de labête depuis quelque temps.L’USM Alger, de son côté, reçoitau stade Omar-Hamadi d’Algerla surprise de la saison, à savoirla JS Saoura qui ne sera pas uneproie facile pour les Rouge etNoir. Dépassée par le nombre de

matches à disputer ces dernierstemps, la formation de Soustarapourrait aligner une deuxièmeéquipe et ce pour préparer sesdeux finales, à savoir celle de laCoupe d’Algérie face au MCA etarabe face à Al Arabi (Koweït).Malgré cela, les Algérois restentdéterminés à prendre les troispoints qui leur permettront derester dans le peloton de tête.Enfin, le dernier match en retardopposera l’USM El Harrach à laJSM Béjaïa et verra les Harrachis

se donner à fond pour l’emporteret reprendre leur deuxièmeplace. Néanmoins, les gars de lavallée de la Soummam sontréputés très coriaces et il seratrès difficile de prendre le dessussur eux. A. M.

ProgrammeSamedi 27 avril 2013USMH-JSMBESS-ASOUSMA-JSS.

Par Anouar M.

L’ Algérie a perdu son bras de fer contre l’instance internatio-nale de handball après le rendez-vous entre le présidentdu COA, Mustapha Berraf et Ahmed Mustapha, le prési-

dent de l’IHF. Et pourtant, les responsables du sport algérien étaientquasiment assurés que le dernier mot leur reviendrait car ils pen-saient que leurs décisions sont légales et que l’instance internatio-nale devait s’y plier. Ignoraient-ils donc ce que prévoyait la régle-mentation de cette structure, alors que tout est clair dans ce cas etqu’il fallait juste se fier aux textes qui régissent les Fédérations inter-nationales. Quel était le but de cette mission de Berraf donc s’ilsétaient sûrs qu’ils n‘avaient pas tort ? Les dirigeants du sport algé-rien et du handball en particulier auraient dû nous faire économisercet énième camouflet en bien réfléchissant avant de prendre unequelconque décision et surtout de bien connaître la réglementationde toutes les FRédérations internationales pour ne pas répéter cegenre de fautes qui nous coûtent chères étant donné que l’organi-sation de nouvelles assemblées générales incombe de nouvellesdépenses qui auraient pu être réservées au développement de ladiscipline dont le niveau a régressé à cause justement de ceserreurs continuelles de ses dirigeants. A. M.

Coup-franc directLe dernier mot n’a pas été algérien

Ven 26 - sam 27 avril 2013

Le leader du Championnat de Ligue 1, l'Entente de Sétif, reçoit à domicile au stadedu 8-Mai 1945, la formation de l'ASO Chlef pour le compte de la mise à jour duChampionnat de Ligue 1 et fera tout ce qui est en son possible pour remporter les troispoints qui lui permettra de se mettre à l'abri d'un retour du Mouloudia d'Alger quisemble décidé à revenir à sa hauteur.

L E S D E U X a s s e m b l é e sgénérales, ordinaire et élective,de la Fédération algérienne dehandball (Fahb) seront refaitesen vue d’un dénouement de la«grave crise» qui a traversé lehandball algérien depuis plus dedeux années, a-t-on appris jeudiauprès du président du Comitéolympique algérien (COA). Cettedécision a été prise à l’issue dela réunion de travail entre le pré-sident du Comité olympiquea lgé r ien (COA) , Mus taphaBerraf, et le président de laFédération internationale deh a n d b a l l ( I H F ) , H a s s a nMoustafa, jeudi à Bâle (Suisse).L’accord entre les deux institu-tions prévoit d’abord la tenued’une assemblée ordinaire afinde mettre en conformité les sta-tuts de la Fédération algérienneavec ceux de la FédérationInternationale et l’AG élective qui«désignerait de nouveaux élus entenant compte du fait qu’il seraitpermis à tous les membres del’assemblée de se présentersans aucune interférence dequelle que partie que ce soit»,selon le communiqué du prési-dent du COA. Mustapha Berraf aobtenu un accord de principepour adjoindre une personnalitéde la discipline au groupe de tra-vail qui avait auparavant omisd’inclure une personnalité de lagrande famille du handball algé-rien. «Dans cette affaire, nousn’avons fait que défendre le sportalgérien en général et le handball

en particulier car il est de notreintérêt à tous à ce que cettegrande famille qui a donné dessatisfactions au mouvementsportif et à l’opinion sportiveretrouve son lustre d’antan et sasérénité», a déclaré à l’APS,Mustapha Berraf à l’issue de sonentretien avec le président del’IHF. «Nous estimons qu’il esttemps pour chacun de fairepreuve de sagesse et de laisserles membres de la grande famil-le de cette discipline s’exprimerlibrement, en toute souverainetédans le cadre des lois nationalesqui doivent être conformes auxtextes internationaux», a-t- il pré-cisé. Le président du COA a tou-tefois exprimé sa confiance enl’assemblée générale de la fédé-ration et les responsables despouvoirs publics, tout en restantdéterminés à défendre les inté-rêts du sport algérien. Pour rap-pel, l’IHF a adressé une corres-pondance au Comité olympiquealgérien (COA) dans laquelle ellel’informe qu’elle ne reconnaîtrapas le nouveau bureau fédéralde la Fahb, présidé par Derouazet élu le 14 mars dernier, accor-dant un délai de 3 mois à laFédération algérienne pourorganiser une nouvelle assem-blée générale élective (AGE).L’instance internationale, prési-dée par l’Egyptien Dr HassenMoustafa, a menacé la Fahb de«sanctions» dans le cas où ellene se plierait pas à ses direc-tives.

L’ international algérien de l’OMarseille, Kadir Foued,

rarement titularisé depuis sonarrivée au club phocéen lors dumercato d’hiver, prend son malen patience et préfère penser aucollectif qui vise la deuxièmeplace du podium, synonyme departicipation à la Ligue deschampions de football. «Ce n’estpas évident, car j’arrive deValenciennes où j’étais titulaire etoù ça se passait super bien pourmoi. C’est un peu plus difficiledepuis que je suis arrivé ici où ily a plus de concurrence, notam-ment à mon poste de prédilec-tion dans l’axe où Mathieu(Valbuena) fait une super saison.Je prends mon mal en patience,je bosse tous les jours à l’entraî-

nement et je prends tout ce qu’ily a à prendre, comme je l’ai diten arrivant. Que ce soit à droite,à gauche ou dans l’axe et je neme pose pas de questions. Lebut est surtout collectif», a décla-ré Kadir au site officiel de l’OM.Arrivé cet hiver à l’O Marseille, lemilieu offensif algérien n’a ététitularisé qu’à cinq reprises etpeine à s’installer durablementdans le onze phocéen. En dépitde son statut de joker, Kadirreste serein et compte bien s’im-poser avec le temps tout en tra-vaillant davantage. «Je n’ai plus20 ans. Je suis dans la force del’âge, j’ai 29 ans et j’ai assezgaléré par le passé pour en arri-ver où j’en suis aujourd’hui. J’aieu des épreuves assez difficiles

que j’ai su surmonter et désor-mais je prends les choses autre-ment, avec plus de recul et je neme mets pas de pression particu-lière» a-t-il expliqué. Interrogésur l’objectif principal de sonéquipe en cette fin de saison,l’ex-joueur de Valenciennes esti-me que l’OM est bien placé pourconserver sa deuxième place auclassement. «C’est dans nostêtes car il reste cinq journées eton est deuxième. On ne va doncpas se cacher, l’objectif reste degarder notre deuxième placequalificative pour la ChampionsLeague. En tant que joueur etcompétiteur et surtout pour moiqui n’y ai jamais participé, c’estun rêve de jouer dans cette com-pétition» a-t-il dit.

Handball/Litige Fahb-IHF Les deux assemblées

de la Fahb seront refaites

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L'Aigle Noir veut reprendregoût à la victoire

L’ ES Sétif a avancé de 48heures son match à domici-

le contre les CongolaisLeopards qui se jouera finale-ment le 3 mai prochain au stade8-Mai 1945 (18h00) en huitièmede finale retour de la Ligue deschampions d’Afrique, a-t-onappris jeudi auprès de HassenHamar, président du départe-ment football du club de Ligue 1algérienne. Lors de la rencontrealler disputée dimanche dernierau Congo, Leopards l’a emportésur le score de 3-1. La directionde l’Entente avait programmé ladeuxième manche entre lesdeux équipes pour le dimanche5 mai, avant de revoir sa déci-sion suite au refus de la Ligue dufootball professionnel (LFP)d’accéder à sa demande dereporter son match en déplace-ment face au MC Alger, prévupour le 7 mai, pour le compte dela mise à jour de la 27e journée.

Evoquant le rendez-vous afri-cain, Hamar s’est dit «optimiste»quant aux capacités de son équi-pe de renverser la vapeur et arra-cher son billet qualificatif pour laphase des poules de la presti-gieuse épreuve continentale desclubs. «La qualification ne devrapas nous échapper chez nous àSétif. Tous nos atouts serontdéployés pour atteindre notreobjectif», a déclaré à l’APS, leresponsable sétifien. «Le scoredu match aller n’est pas insur-montable. Je n’en veux pas àmes joueurs qui ont évolué dansdes conditions extrêmement diffi-ciles. Ils ont fait face, non seule-ment à la grande chaleur et lapression du public local, maisaussi à l’arbitrage qui nous abeaucoup lésés», s’est-il plaint.L’Aigle noir avait concédé untroisième but dans le tempsadditionnel de la partie sur unpenalty que les Algériens ont

qualifié «d’imaginaire», alors quela partie se dirigeait pour se ter-miner sur 2-1. Lors du matchretour, les protégés de l’entraî-neur français, Hubert Velud, évo-lueront sans deux titulaires, àsavoir, Amir Karaoui et AkramDjahnit, tous deux blessés. Deuxdéfections que les gars d’Aïn ElFouara «vont savoir surmonter»,selon Hamar, qui mise énormé-ment sur «l’esprit du groupe»qu’il a inculqué dans l’équipecette saison. Leader incontes-table du Championnat, l’ESS, éli-minée en demi-finale de laCoupe d’Algérie par le MC Alger,«est décidée à finir cet exerciceen beauté», a encore dit le prési-dent de son département foot-ball, promettant de décrocher letitre de champion pour la deuxiè-me année de rang, et d’accéderà la phase de poules de la Liguedes champions.

Ligue des champions (1/8es de finale retour) ES Sétif - Leopards (Congo) avancé au 3 mai

O MarseilleFoued Kadir reste confiant

Page 14: Le Jour d Algerie Du 27-04-2013

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D’ALGERIELE JOUR

V o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par Mohamed Habili

L es Américains n’ont cesséde dire depuis le début dela guerre civile en Syrie

qu’ils ne resteraient pas les brascroisés s’il s’avérait que l’arméerégulière se servait de l’une oul’arme interdite en sa possessiondans sa lutte contre la rébellion.En clair, ils abandonneraient à cemoment leur attitude actuelle,consistant à soutenir la rébellionde différentes façons, mais sansaller toutefois jusqu’à lui livrertoutes les armes dont elle abesoin, pour intervenir directe-ment contre les forces de BacharAl Assad. Plus clairement enco-re, ils entreraient en guerre auxcôtés de l’opposition et endéfense des civils syriens si laligne rouge tracée par eux étaiteffectivement franchie par lerégime de Bachar Al Assad. Orvoilà que le nouveau chef duPentagone, Chuck Hagel, adres-se une lettre aux congressistesdans laquelle il leur ap-prendque leurs services de sécuritédétiennent désormais despreuves probantes de l’utilisa-tion d’une arme chimique, enl’occurrence le gaz sarin, parl’armée syrienne. Il faut savoirque cette découverte, en formed’accusation, n’est pas récente.Ce n’est pas la première fois queles opposants et leurs alliés fontétat d’emploi d’armes chimiquespar l’armée loyaliste, qui cepen-dant s’en est toujours lavé lesmains. A vrai dire, cette accusa-tion est aussi ancienne que laguerre civile elle-même. Celle-cicommençait à peine en effet quel’on se posait déjà la question desavoir si le régime syrien neserait pas amené plus tard à seservir d’armes de destructionmassive, comme on les appelle,du moins en dernier recours,quand toutes ses autres forcesseraient épuisées, et cela endépit de ses assurances réité-rées qu’il ne s’en servirait jamaiscontre d’autres Syriens. (Pour

autant, faisaient à chaque foisremarquer ses représentants enprenant des airs mystérieux, quede telles armes existent bel etbien – ce dont bien sûr tout lemonde était convaincu.) Il resteque les termes employés par leministre américain de la Défensepour faire cette annonce ne sontpas d’une parfaite clarté. On nesait pas très bien s’il y est ques-tion de preuves certaines ouseulement de fortes présomp-tions, nécessitant à leur tourd’être étayées par des indicesmatériels supplémentaires etconcordants. C’est comme s’ilconservait quelque scrupule àse montrer tout à fait catégo-rique en une matière où plu-sieurs interprétations restentpossibles. Comme s’il répugnaità afficher en l’espèce la mêmecertitude que les Israéliens, lesBritanniques et les Français,pour qui le doute n’est plus per-mis. A l’unisson, ceux-là disentdétenir des preuves irréfutablessur l’utilisation du gaz sarin, etsavoir non moins sûrement quec’est l’armée du régime qui s’enest servi, à plusieurs reprises quiplus est. Apparemment le soup-çon ne leur traverse même pasl’esprit que n’importe qui d’autrea pu, parmi tous les bords inté-ressés à ce que les Américainsfranchissent la ligne rouge qued’une certaine façon ils se sonttracée à eux-mêmes, en imbi-bant le sol de gaz sarin. C’estpourtant la première objectionque doit s’adresser tout enquê-teur désireux de ne pas se lais-ser manipuler. Ce doute, ce scru-pule devrait-on plutôt dire, l’ad-ministration américaine continuede l’entretenir en dépit des pres-sions qu’elle subit de la part deses meilleurs alliés, quant à euxdepuis le début décidés à endécoudre. La lettre de Hagel auxcongressistes est d’autant plusétrange qu’elle réaffirme la cir-conspection qu’elle est censéelever.

M.H.

La question du jour

Par Hamid M.

S elon des sources locales,c'est mercredi vers 18heures que tout a com-

mencé. Le meurtrier, un hommede 58 ans, a abordé son voisinâgé de 54 ans qui s'apprêtait àrentrer chez lui. Très vite la dis-cussion tourne à l'altercation. Lepremier sort son fusil de chassedu coffre de la voiture et ouvre le

feu en direction de son voisin. Ilest tué sur le coup, atteint d’uneballe en plein cœur. Peu detemps après, voyant arriver leneveu de la victime avec deuxautres parents à bord d'un véhi-cule, le tueur fait encore usagede son arme à feu en tirant endirection dudit véhicule, touchantle passager se trouvant auxcôtés du conducteur. La victime,âgée de 35 ans, décède à l’hôpi-

tal peu de temps après sonadmission. Une fois son doublemeurtre accompli, l'assassin s'estretranché dans les maquis de larégion, abandonnant sa voituremais pas son fusil. Depuis, leséléments de la gendarmerie ten-tent de le retrouver pendant queles investigations se poursuiventpour connaître les motifs l’ayantamené à abattre froidement deuxde ses voisins. H.M.

Un homme abat d'un fusilde chasse deux voisins

Le village Ait Issad dans la commune d'Ifigha, à une quarantaine dekilomètres à l'est de la wilaya de Tizi Ouzou, a été secoué mercredi par

un double crime commis par un voisin sur deux membres d'une même famille.

[email protected]

Tizi Ouzou

L e projet de construction dustade de 50 000 places de

Tizi Ouzou risque de connaître lechangement du nom de l'entre-prise chargée de sa réalisation,avons-nous appris hier desources concordantes. En effet,une première mise en demeurede résiliation du contrat le liantau maître de l'ouvrage, la direc-tion de la jeunesse et des sports

(DJS) de la wilaya, aurait mêmeété préparée et n'attend que lefeu vert des services du wali poursa publication. Face à la menace,le chef de file du groupementd'entreprises chargé de sa réali-sation, en l'occurrence l'entrepri-se espagnole FCC Construction,a dépêché mer-credi dernier sondirecteur adjoint d'Europe, JavierLazaro Estrata Francisco à Tizi

Ouzou pour rencontre les res-ponsables de la DJS et le wali. Laréunion tenue à huis clos s'estsoldée par l'accord d'un nouveausursis aux Espagnols pour chan-ger l'équipe dirigeante du chan-tier du stade de Tizi Ouzou etrenforcer les effectifs ouvriersintervenant sur le projet. Unesource proche du dossier a indi-qué que le délai accordé expire-ra dans quelques jours, faute dequoi l'entame de la procédure derésiliation du marché sera lan-cée. Une première réunion d'éva-luation de la reprise des travauxavec la cadence souhaitée par lemaître de l'ouvrage se tiendra aumilieu du mois de mai prochain,selon la même source.Rappelons que le chantier dunouveau complexe de Tizi Ouzouaccuse un énorme retard depuisson lancement il y a deuxannées. Malgré les menaces del'administration de résilier lecontrat, réitérées à maintesreprises et appuyées par desréunions de suivi supervisées parle wali de Tizi Ouzou, l'avance-ment des travaux stagne autourdes 10% alors que le délai delivraison, déjà repoussé, est fixépour avril 2014. H.M.

Nouveau stade de TiziNouvelle menace de résilier le contrat

L’annoncefaite au Congrès

Pour libérer les otages retenus par Boko Haram La France a payé une rançon de sept millions de dollars

POUR obtenir la libération de lafamille Moulin-Fournier, retenuepar les islamistes de BokoHaram dans une zone frontaliè-re du Cameroun et du Nigeria,une rançon de 7 millions de dol-lars aurait été versée aux ravis-seurs en plus de la remise enliberté de 16 islamistes apparte-nant à la même organisationterroriste. C'est ce qu'a révéléhier vendredi une chaîne d'infor-mations française. Les auteursde l'enlèvement des 7 membresde la famille Moulin-Fournier,des coupeurs de route, étaientfavorables à une libération rapi-

de mais ont ensuite décidé de«rétrocéder» la famille à BokoHaram, selon les révélations dela même source.Immédiatement, une cellule denégociation composée denotables locaux et liée à la pré-sidence du Cameroun s'estmise en place pour négocier.Dans un premier temps BokoHaram exige alors la libérationde 14 de ses membres détenusau Cameroun en contrepartie dela remise en liberté des 7 otagesfrançais avant que la secte isla-miste se ravise et réclame del'argent et la libération de deux

membres plus importants deleur mouvement. Des exigencesque les autorités camerounaiseset françaises ont acceptéesavant d'obtenir la libération desotages deux mois, jour pourjour, après leur enlèvement.S'agissant de la provenance del'argent versé au titre de la ran-çon, iTélé affirme que la sommede 7 millions de dollars aurait puêtre versée par le Cameroun etremboursée ensuite par le grou-pe français GDF/Suez, l'em-ployeur du père de famille. Cedernier, sollicité par la chaîne detélévision pour réagir à ces révé-

lations, a indiqué qu'il ne pouvait«ni infirmer ni confirmer» cetteinformation. Pour rappel, la pré-sidence française avait affirmé àl'annonce de la libération desotages qu'elle n'était pas «uneaction de force» mais le fruit de«contacts multiples que nousavons pu établir» avec leconcours des autorités nigé-rianes et camerounaises.Rappelons en outre que la doc-trine de la France est «pas depaiement de rançon». Dans leprincipe, mais la pratique est,comme on le voit, tout autre.

Slim T.